RENTREE 2015 :

LES NOUVEAUTES A

GRENOBLE ECOLE DE MANAGEMENT

Mise en place d’un nouveau système pédagogique (Gem Learning Model), nouveau programme pour sportifs de haut niveau, nouveau parcours transcontinental, serious games, sénat étudiant …

DOSSIER DE PRESSE – JUILLET 2015

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CONTACTS PRESSE

Laura Leick (Formations / Innovations

pédagogiques)

+33 (0) 4 76 70 64 63 / +33 (0) 6 30 28 75 30 laura.leick@grenoble-em.com

Laurence Dussert (Expertises recherches /

Entreprises)

+33 (0) 4 76 70 64 44 laurence.dussert@grenoble-em.com

Mary Parrinello (Responsable du pôle presse)

+33 (0) 4 76 70 61 87 / +33 (0) 6 45 61 14 48 mary.zaccaiparrinello@grenoble-em.com

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SOMMAIRE

1) LE GEM LEARNING MODEL (GML) : GEM REPENSE LES FONDAMENTAUX DE SA PEDAGOGIE .......... 4

1.1) Le GML, nouveau modèle pédagogique pour former des profils INSIDE (Inspirés, Novateurs,

Sociaux, Impliqués, Décideurs, Entrepreneurs). ................................................................................. 4

1.2) Le GML : 4 piliers et quelques exemples ...................................................................................... 5

1.2.1) Développer l’humain : connaissance de soi, intelligence émotionnelle et projet

professionnel au programme .......................................................................................................... 5

1.2.2) La généralisation de la classe inversée et de la posture active ............................................ 6

1.2.3) Des projets intégratifs ........................................................................................................... 7

1.2.4) La gestion des imprévus ........................................................................................................ 8

1.3) Salim Bouchami a testé le GEM Learning Model : témoignage. .................................................. 8

2) PARTENARIATS ET DEVELOPPEMENT ................................................................................................ 11

2.1) Une nouvelle formation bac+3 pour sportifs de haut niveau .................................................... 11

2.2) GEM / Cambridge : un quatrième parcours transcontinental ................................................... 12

2.3) Autres projets en cours : Ecole Ferrières, Diversité, Open Academy ........................................ 13

3) ECOLE DU FUTUR .............................................................................................................................. 14

3.1) Création d’un sénat étudiant ..................................................................................................... 14

3.2) Serious Games & MIT ................................................................................................................. 14

4) CHIFFRES CLÉS ................................................................................................................................... 18

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Jean-François Fiorina, Dir. Adjoint de GEM et Président de Passerelle

« L’année scolaire 2014 / 2015 conforte notre positionnement et

nos choix stratégiques. Comme de coutume à GEM, beaucoup d’actions durant ces 12 derniers mois mais plutôt que toutes les lister, retour sur un très bon cru 2014/2015 en 5 chiffres.

6 : C’est notre place dans le classement des classements français. Une position obtenue dans tous les classements qui montre bien que, quel que soit l’angle d’analyse, nous sommes à la même place. De très bonnes places également dans les classements européens et internationaux : 26è dans le Financial Times European Business Schools Ranking ; 15ème dans le FT Masters ranking ; 12ème dans le classement des Global Masters in Finance pre-experience (FT) ; …

5 : C’est la durée de ré-accréditation obtenue pour le renouvellement d’AACSB, EQUIS et AMBA ainsi que pour le renouvellement du visa et du grade pour le programme Grande Ecole. C’est également la durée du visa pour le programme Bachelor in International Business (BIB). La durée maximale dans chacun des cas.

14 813 : C’est le nombre de candidats à nos deux concours d’entrée pour le Programme Grande Ecole (prépa et Passerelle). C’est 35 étudiants de plus que l’an dernier, faisant de GEM l’école la plus demandée. Nous avons aussi reçu 341 candidatures via le concours Pass-World (étudiants étrangers). 116 étudiants ont passé notre concours Post-bac Ascension Sociale et 16 ont candidaté au concours Post-bac Handicap. Des chiffres stables par rapport à l’an dernier. Enfin, 4 349 bacheliers ont tenté leur chance pour intégrer le Bachelor In International Business (BIB) via Atout + 3, en forte progression par rapport à 2014

9 267 : C’est le nombre de participants (public et internet) à la 7ème édition du Festival de Géopolitique sur le thème des frontières. Ils ont assisté en moyenne à 3 conférences. Cet événement unique en son genre en Europe a trouvé son public et s’est imposé comme un incontournable. La géopolitique, au sens de culture générale du monde moderne est devenue une compétence indispensable de tout dirigeant ou manager.

414 : comme le nombre de partenariats pédagogiques et parapédagogiques en France et à l’international. Ce chiffre fait de GEM l’école ayant le réseau de partenaires le plus développé. Ce réseau a plusieurs objectifs : permettre d’individualiser les parcours des étudiants, allier passion et raison et valoriser des expertises spécifiques. Parmi ces partenaires, nous avons fêté les 15 ans de notre alliance stratégique avec ESCA Ecole de

Management (Casablanca). »

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1) LE GEM LEARNING MODEL (GML) : GEM REPENSE LES FONDAMENTAUX DE SA PEDAGOGIE 1.1) Le GML, nouveau modèle pédagogique pour former des profils INSIDE (Inspirés, Novateurs, Sociaux, Impliqués, Décideurs , Entrepreneurs). « Fort de nos 30 années d’innovations pédagogiques (avec en figure de proue la pédagogie différenciée*), nous passons à l’étape supérieure. Septembre 2015 marquera le début du déploiement du GEM Learning Model (GLM) dans tous l es programmes de l’école. Ce nouveau modèle pédagogique est mis en place en réponse aux défis actuels qui sont les nôtres : d’une part former des diplômés aux compétences transversales toujours plus développées comme le demandent les entreprises, et d’autre part adapter nos programmes aux spécificités des étudiants natifs numériques, tout en exploitant les nouvelles possibilités offertes par les technologies et les sciences de l’éducation. Il s’agit d’un projet institutionnel construit collégialement par les professeurs de GEM à partir de pratiques prometteuses testées dans plusieurs cursus. Il concerne tous les programmes de l’établissement qui l’adopteront progressivement et le déclineront en fonction de leurs spécificités. Il continuera à se développer brique par brique sur les années à venir, en fonction des besoins identifiés » explique Armelle Godener, Directrice de la pédagogie à GEM.

Objectif : diffuser au sein du corps professoral de s pratiques développées depuis des années à GEM au travers d’initiatives individuelles ou collectives et systématiser leur adoption pour former des managers toujours plus INSIDE (Inspirés, Novateurs, Sociaux, Impliqués, Décideurs, Entrepreneurs).

* La Pédagogie Différenciée à GEM. Déployée depuis plus de 15 années à GEM, la pédagogie différenciée part du principe qu’il existe une double hétérogénéité : celle des besoins des entreprises et celle des aspirations et profils des étudiants. Son principe : diversifier à grande échelle les modalités d’apprentissage (en ligne et hors-ligne, synchrones ou asynchrones), les parcours atypiques (hors et dans la salle de classe, en France et à l’international), les degrés d’expertise des disciplines (management ou transdisciplinaire, de l’électif au double diplôme). Ce modèle précurseur, souvent copié, a conduit GEM à tester puis lancer de nombreuses innovations pédagogiques pionnières : parcours associatif et entrepreneurs, live business cases, serious games, doubles-diplômes transdisciplinaires, parcours transcontinentaux, certifications des compétences, mesure de la satisfaction étudiante, enseignement de la géopolitique…

Le GML repose sur plusieurs constats … - Les étudiants de la génération des natifs numériques ont une tendance au zapping peu propice à l’écoute et à la mémorisation du cours magistral traditionnel. - Les recherches montrent que les apprentissages sont bien meilleurs lorsque les étudiants sont sollicités et actifs (versus une écoute passive avec de la prise de note).

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- Le numérique ouvre des perspectives nouvelles en matière de pédagogie (information accessible partout et tout le temps, moocs, supports de cours interactifs, …). - Les professeurs ont envie de faire évoluer la posture de l’étudiant et celle de l’enseignant.

… Et s’articule autour de 3 idées majeures : 1 – Donner du sens à ce qui est dispensé pour obten ir un meilleur engagement de l’étudiant : l’apprenant devient co-responsable / co-constructeur de son apprentissage. Il doit se projeter dans son avenir et comprendre très rapidement l’intérêt des enseignements et des activités proposés. 2 – Un professeur coach. Outre son rôle de transmis sion du savoir, l’équipe pédagogique endosse désormais un rôle d’accompagne ment : professeurs et consultants aident l’étudiant dans la construction de son savoir, de son savoir-faire, de son savoir-être et de son projet professionnel. Ils impulsent une capacité à agir en conscience dans le but de les mener à une vie professionnelle assumée, heureuse et responsable. 3 – Intégration et transversalité. Les enseignements sont conçus de façon intégrative . Ils visent au développement continu des compétences transversales des étudiants et à une vraie compréhension de l’articulation des disciplines de management entre elles. Cette transversalité est essentielle à la résolution de problèmes complexes.

1.2) Le GML : 4 piliers et quelques exemples

1.2.1) Développer l’humain : connaissance de soi, intelligence émotionnelle

et projet professionnel au programme

Dès le début du programme, l’étudiant est amené à p rendre conscience de ses talents, de ce qui le motive, de ses valeurs. Il se lance ég alement dès son arrivée dans la découverte des métiers et commence à développer son projet professionnel. Il identifie ainsi les compétences qui lui seront nécessaires une fois diplômé et le chemin qui lui reste à parcourir au travers de ses enseignements, de ses stages ou alternances, de ses expériences associatives, des choix et des opportunités qui s’offrent à lui. Régulièrement, il procède à une auto-évaluation de ses découvertes, de ses progrès, de l’avancement de son projet professionnel et du développement de son employabilité, notamment en utilisant le passeport compétences développé par GEM. L’étudiant devient ainsi au plus tôt acteur de son développement de compétences. Son implication, sa maturité et la richesse de son parcours s’en ressentent très significativement.

Le management est une activité humaine dans laquelle interviennent nécessairement les émotions. Dans ce sens, le développement de l’intelligence émotionnelle de chacun est recherché . Lorsque la situation s’y prête, l’étudiant est invité à porter attention à son ressenti, à le verbaliser, à se mettre à la place des autres et à les écouter. L’esprit de groupe, d’entraide et de coopération entre pairs est développé et prend de l’importance par rapport à l’esprit de compétition trop souvent observé entre étudiants. Des ateliers de gestion du stress, de mindfulness (pleine conscience, méditation), etc. sont également proposés.

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EXEMPLES Parmi les exemples déjà testés : - Les étudiants du MS Entrepreneurs comme ceux du parcours Ulysse démarrent leur année universitaire par un séminaire de quelques jours hors les murs comprenant des activités et tests. Le but : leur permettre de mieux se connaître, leur apprendre à raisonner en termes de compétences et les amener à comprendre la pédagogie du programme. - Les étudiants de première année du programme Grande Ecole suivent des cours de communication orale , dispensés sous forme d’ateliers de théâtre, qui font la part belle au ressenti. Des ateliers de formation à la Mindfulness ou au Process com sont proposés. En 2015/16, -Les professeurs intègreront de façon plus systémat ique une démarche réflexive au terme des travaux conséquents réalisés par les étud iants. - La proposition actuelle de développement du projet professionnel sera remise à plat pour un processus commun à tous les programmes et tous les sites de GEM.

1.2.2) La généralisation de la classe inversée et de la posture active

Le GLM amène les étudiants à adopter une posture ac tive. Au début de chaque module, l’étudiant est mis en situation avant même d’aborder les concepts. Il comprend ainsi par lui-même les enjeux, l’intérêt et l’importance des objectifs pédagogiques poursuivis. L’enseignant fait appel, autant que faire se peut, aux émotions et au vécu de l’étudiant avant de faire appel à sa capacité de raisonnement. Les étudiants s’approprient alors les connaissances requises avant les séances de face-à-face via des ressources pédagogiques de qualité mises à leur disposition (supports numériques interactifs, MOOC, articles de recherche…). Les heures de cours sont essentiellement dédiées à l’échange, l’interaction, l’explication, l’action des étudiants : le professeur amène les étudiants à partager entre eux, questionner, évaluer, produire, vivre une situation. Le face-à-face vise à approfondir le savoir, à le mettre en application et à développer les compétences transversales.

EXEMPLES

En 2014 / 2015, - Les étudiants du Parcours Ulysse ont passé une jour née en immersion sur une chaîne de production du centre technique de formati on de Caterpillar France à Grenoble . Le but : découvrir trois méthodes de management pour prendre conscience de leur rôle de manager de demain. Vidéo sur : http://youtu.be/PYasLKLB2pw (Youtube Grenoble EM / Innovation Pédagogique)

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- Les étudiants du MSc Ressources Humaines ont créé six jeux virtuels d’une durée de 5 à 10 minutes pour former des collaborateurs d’entreprises au management interculturel. L’un des six jeux a retenu l’attention d’un jury d’experts et est actuellement en cours de développement. En 2015 / 2016, le module de Marketing à destinatio n des étudiants de première année du programme Grande Ecole démarrera par une mise en situation : les étudiants essaieront de préparer la commercialisation d’un objet très novateur avant d’avoir abordé toute notion de marketing. Ils identifieront ainsi par eux-mêmes les principales étapes nécessaires. Ces étapes constitueront le plan du module. Chaque chapitre sera ensuite enseigné en amphithéâtre par les étudiants et encadré par le professeur.

1.2.3) Des projets intégratifs Le projet intégratif est un travail de groupe sur l ’ensemble de l’année ou du semestre. Il permet à l’étudiant de mettre immédiatement en a pplication sur une situation réelle ou proche de la réalité l’ensemble des connaissance s et compétences acquises dans le cadre des modules. L’étudiant consolide ainsi ses acquis et développe de nouvelles compétences transversales nécessaires : capacité d’innovation, capacité de travailler en groupe, de travailler avec des donneurs d’ordre, d’entrer en action … Le contexte moins « risqué » que celui d’un stage est favorable à l’expérimentation par chacun de nouveaux rôles au sein du groupe de travail et de nouvelles méthodes de travail. A noter : le projet peut être organisé en mixant des populations différentes (niveaux d’étude, sites géographiques et/ou de cultures différentes, au sein de GEM et en dehors). L’idée : développer les compétences interculturelles et la capacité de coopération à distance. Cette méthode favorise la compréhension de l’interd épendance des métiers et des disciplines et fait valoir aux yeux de l’étudiant la complémentarité et la nécessité des enseignements du semestre, quel que soit son projet professionnel. L’encadrement de ces activités est double : tutorat de méthode d’une part, suivi d’expert des perspectives travaillées d’autre part.

EXEMPLES En 2014/15, les étudiants du parcours Ulysse ont me né deux live business cases (projet réel) , l’un en français, l’autre en anglais, pour le compte d’entreprises de la région. Chaque projet était encadré par un référent méthode. Ce dernier a veillé à la façon dont les étudiants s’organisaient, comprenaient la demande du donneur d’ordre, se l’appropriaient, identifiaient les compétences à mettre en œuvre, puis avançaient étape par étape. Des enseignants experts étaient également sollicités ponctuellement par les groupes d’étudiants en fonction de leurs besoins. Finalement, les étudiants ont produit un rapport et présenté oralement leurs travaux lors de soutenances orales. Un debriefing collectif sur ces expériences a permis aux étudiants de prendre du recul sur leurs contributions et développement de compétences respectifs, ainsi que sur leurs aspirations. En 2015 / 2016, le cours de Gestion de Projet se tr ansforme en projet intégratif. Depuis plus de 10 ans, l'Ecole grenobloise organise le Grand Prix de Gestion de Projets (GP) : un

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challenge entre plus de 650 étudiants de première année du Programme Grande Ecole de GEM. Le principe : Après 3 semaines de formation, la promotion est répartie en une soixantaine d'équipes. Composée de 9 ou 10 étudiants, chaque équipe développe un projet différent pour le compte d’une des associations de l’école ou de l’administration. Elle doit aboutir à un résultat concret (livrable final) impliquant un public : semaine de sensibilisation à l’intégration du handicap, concours de négociation, exposition photographique, conférence TEDx, concours d’improvisation théâtrale, etc, …. Jusqu’ici, les étudiants se concentraient essentiellement sur les outils de Gestion de Projet. Ils mobilisaient alors très peu l’ensemble des autres disciplines potentiellement exploitables. Après un premier test concluant sur 2014/15, grâce à un travail d’équipe des responsables de modules, les étudiants seront amenés à y utiliser des raisonnements et cadres d’analyse étudiés en marketing, comptabilité et contrôle de gestion, comportement vendeur, communication, et peut-être même droit, économie, …

1.2.4) La gestion des imprévus

Pour apprendre à gérer la complexité et le stress, le travail en mode projet sera désormais scénarisé. Des imprévus seront introduits ponctuellement dans les cas intégratifs ou autres modules de mise en situation (un fournisseur fait faillite, la direction générale revoit sa stratégie, les équipes se réorganisent, etc.). Ce mode d’apprentissage laisse à l’étudiant le droit à l’erreur tout en lui apprenant le sens des responsabilités et la capacité d’adaptation.

EXEMPLES

En 2015, les étudiants du MSc Ressources Humaines d e GEM se sont glissés dans la peau d’un service RH pendant 2 jours. Ils ont dû répondre à toutes les exigences du DG d’une entreprise fictive. Lors de son cours, Ludivine Calamel, professeur à l’origine du concept, s’est présentée comme le DG d’une entreprise fictive de 450 salariés spécialisée dans les produits high-tech et destinée au secteur de l’équipement sportif de montagne. Les étudiants ont eu 3 heures pour réaliser un audit organisationnel. Ils pouvaient faire appel à toutes les ressources souhaitées : bibliothèque, internet, professeurs de l’école, entreprises extérieures … Aucune limite si ce n’est le timing. Le but : tester leurs bons réflexes (choix de sources fiables) et développer leurs compétences dans la gestion d’un service RH. Le jeu sérieux s’est compliqué au fur et à mesure que le temps passait car de nouveaux acteurs ont ponctuellement fait leur apparition pour apporter un questionnement supplémentaire et pousser les étudiants à faire preuve de capacité d’adaptation. Cette méthode sera adaptée dans un cas de Ressource s Humaines pour le Mastère Spécialisé Entrepreneurs de GEM et renouvelée le 11 septembre 2015.

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1.3) Salim Bouchami a testé le GEM Learning Model : témoignage. Après deux années de classe prépa Salim Bouchami a intégré le Parcours Ulysse du Programme Grande Ecole de GEM, un parcours test des méthodes du GML (lancé en 2013).

« Le parcours Ulysse a été pour moi un choix réfléchi : il me permettait à la fois d’avoir très vite une expérience professionnelle grâce au stage d’octobre, mais aussi d’adopter une nouvelle façon d’apprendre, autre que par les cours magistraux classiques.

Septembre 2014, je rentre en Parcours Ulysse. Dès lors, on nous explique en quoi consiste réellement ce parcours : une pédagogie active dans laquelle l’élève est acteur de son apprentissage. Avant même de débuter les cours, on nous attribue à chacun notre stage de début d’année. C’est là que je me suis rendu compte que ce parcours était fait pour moi : on rentre tout de suite dans le vif du sujet, c’est-à-dire le monde professionnel tout en étant encadré par l’école. C’était encore mieux que ce à quoi je m’attendais. « L’aventure Ulysse » comme nous l’appelons m’a aussi surpris de nombreuses fois dont deux particulièrement dont je vais parler.

Tout d’abord, une activité proposée par notre professeur de Comptabilité et Analyse Financière Isabelle Chaboud : My Own Business*. Il s’agissait de créer une entreprise fictive mais en identifiant et prenant en compte tous les coûts et investissements nécessaires pour sa création, passer les écritures comptables correspondantes et présenter son business model, tout cela sur l’ensemble de l’année en plusieurs étapes. Cet exercice a été extrêmement formateur pour quelqu’un comme moi qui a pour ambition, plus tard, de créer mon entreprise. De plus, cela permet de se confronter aux réalités du monde du travail et non plus à des cas d’école.

De même, les Live Business Cases permettent cette confrontation réelle dans le monde du travail : rencontrer un vrai client en personne, monter un cahier des charges et trouver des solutions au vrai problème de l’entreprise cliente, en anglais puis en français, a été très intéressant au niveau professionnel, mais aussi personnel car nous devions gérer une équipe de plus ou moins 6 personnes. Cela permet souvent d’apprendre à se connaître beaucoup mieux, un autre but du Parcours Ulysse. »

* My Own Business : Il s’agit de créer une petite entreprise (fictive) avec une activité relativement simple : (restauration, salon de coiffure…) et de monter le projet de A à Z (financement, mini-étude de marché, détermination des prix de vente…) en prenant en compte des modes de financement, des coûts, charges réalistes puis d’établir les comptes au moment de la création de la société et après un an d’activité. Les étudiants doivent également faire une analyse de la situation financière de leur entreprise à la fin du premier exercice et proposer des solutions d’améliorations ou des recommandations. L’idée est de faire appel à des compétences transversales et de mettre en application tout ce que les étudiants ont appris en comptabilité et analyse financière. Les étudiants ont ensuite passé une soutenance orale devant la classe avec questions / réponses de la part d’Isabelle Chaboud mais également des autres étudiants.

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2) PARTENARIATS ET DEVELOPPEMENT

2.1) Une nouvelle formation bac+3 pour sportifs de haut niveau GEM ajoute un troisième programme à son portefeuill e de formations destiné aux sportifs de haut niveau : Responsable Marketing et Commercial (RMC) – RNCP niveau 2 (équivalent à un bac+3). Première rentrée en octo bre 2015. Portée par l’Institut Sport et Management de GEM, cette formation est reconnue par l’INSEP (Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance) et l’ENSA (Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme). Accessible à bac+2, elle se déroule en e-learning durant 24 mois : 24 modules de cours et un stage en entreprise de 12 semaines. Elle permet aux sportifs de haut niveau de valider un diplôme sans mettre de côté leur carrière sportive. Le but : préparer leur reconversion vers des postes de responsable commercial, chef des ventes, gestionnaire de produit, chef de groupe, … Au programme : développement et communication personnelle, argumentation, management, droit, gestion des ressources humaines, analyse financière, actualité économique, marketing, négociation, … Les compétences acquises dans le cadre de ce programme permettent d’obtenir le Titre de niveau II « Responsable Opérationnel d’Unité » enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). La formation est certifiée par l’Etat, selon l’arrêté publié au Journal Officiel de la République du 29 novembre 2013 et également accessible en V.A.E. (Validation des Acquis de l’Expérience). GEM dispose désormais d’une filière complète de for mations adaptées aux sportifs de haut niveau pour les accompagner de bac à bac +2, b ac+3 et bac +5 . En effet, l’Ecole propose également un BTS Management des Unités Commerciales (bac+2) depuis 2014 et le DESMA (Diplôme d’Etudes Supérieures en Management- bac+5) dans des rythmes adaptés à la carrière des sportifs de haut niveau. A propos de l’Institut Sport et Management de GEM L'Institut Sport & Management (IS&M) a pour vocation de proposer des axes de réflexion et d'actions en articulant les apports du monde sportif et celui de l'entreprise. La formation et l'insertion des sportifs de haut niveau est un de ses axes de travail principal. Au sein d'une structure d'excellence, l'IS&M offre un suivi personnalisé à chaque athlète de haut niveau qui souhaite intégrer l’un des programmes de formation pour sportifs de haut niveau (SHN), uniques en France, dispensés en e-learning qui permettent aux athlètes de s’engager pleinement dans leur carrière sportive tout en poursuivant leurs études. Dans un souci permanent de partage et de convivialité, l’Institut Sport & Management accompagne tous les acteurs du sport. Organisation de séminaires, conférences et rencontres diverses, l’IS&M soulève les problématiques fondamentales aux mondes du Sport et du Management. Pour en savoir plus : http://www.grenoble-em.com/institut-sport-et-management

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2.2) GEM / Cambridge : un quatrième parcours transc ontinental A partir de la rentrée 2015, GEM dispensera un seme stre de son Programme Grande Ecole PGE au sein de Downing College, une faculté d e l’Université de Cambridge (Royaume-Uni). Ouvert à une trentaine d’étudiants t riés sur le volet, il s’agit du 4 ème parcours transcontinental proposé par l’école greno bloise. « Cambridge évolue dans un environnement d’innovation technologique, tout comme GEM évolue au sein du campus d’innovation GIANT. Le partenariat entre les deux institutions s’est construit naturellement » explique Mark Thomas, Directeur du Centre des Affaires Internationales de GEM. Tout comme les trois premiers cursus off site, le dernier né n’est pas « seulement » un semestre d’échange à l’étranger. Les étudiants partiront bel et bien suivre LE programme Grande Ecole de GEM sur le campus de Cambridge. « Ils seront intégrés au sein d’une promotion d’étudiants de l’université anglaise. Les cours seront dispensés par 50% de professeurs de GEM et 50% de professeurs de Cambridge » poursuit Mark Thomas. Lancé en 2012, le parcours transcontinental de GEM permet aux étudiants de partir se former un ou deux semestres à l’étranger lors de leur 2è année avec au choix :

- 1er semestre orienté Business en Asie à Beihang University (Pékin, Chine) ou Management International à Cambridge University (UK) - 2e semestre orienté Finance à Pace University (New-York, USA) ou Innovation et entrepreneuriat à la Simon Fraser University (Vancouver, Canada). La formation allie cours et visites d’entreprises, comme par exemple, Bloomberg, JP Morgan, Natixis à New York ou encore Amazon, Microsoft et Boeing à Vancouver.

A noter : le 4 mars 2015, les étudiants basés à New-York ont été accueillis au NASDAQ lors de la traditionnelle « Closing Bell Ceremony ». Ils ont fait afficher le logo de l’école pour la 2ème fois en 3 ans sur les écrans de ce monument de la finance.

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2.3) Autres projets en cours : Ecole Ferrières, Div ersité, Open Academy - GEM vient de signer un partenariat L'Ecole Ferriè res, Ecole Française de l'Hôtellerie, du Luxe et de la Gastronomie. L’idée : proposer aux étudiants de GEM à partir de l’été 2016, un certificat hôtellerie/gastronomie et management avec un stage d'application à l'hôtel Paxton (master class, visite d'entreprise, cours d'application dans le domaine de la cuisine). Les partenaires ont également engagé une réflexion sur la création d'un double diplôme de niveau Bachelor et la valorisation de leurs activités géopolitiques réciproques qui associent cuisine et diplomatie. - GEM structure son offre de service aux lycées avec le Programme d’Accompagnement à la Réussite dans les Lycées (PARL). Depuis 2009, GEM travaille en amont de l’intégration en grandes écoles, dès le lycée, pour favoriser la réussite de tous les lycéens et pour leur ouvrir des voies d’excellence à travers l’accès à une grande école de commerce. L’Ecole compte aujourd’hui 16 partenariats avec des lycées et travaille sur 5 axes de collaboration : la diversité (Concours Post-Bac Ascension Sociale et Post-Bac Handicap) ; l’orientation et l’information sur les concours (concours Atout +3 ; l’information aux lycées ; matinée de l’orientation) ; un dispositif d’accompagnement spécifique pour les lycéens issus de filières technologiques ; de la géopolitique (implication des lycées dans le festival de géopolitique, …) et l’ouverture d’une formation bac+3 (Responsable Opérationnel d’Unité) dans les lycées. - La création de l’Open Acadamy GEM va lancer en 2015 / 2016 un réseau de partenaires bénéficiant d’expertises pédagogiques complémentaires, autour de projets pédagogiques, formations, fonctions support, recherche, … Le but : préparer ensemble l’école du futur et ses parcours hybrides ; permettre aux entreprises de s’appuyer sur des diplômés aux profils particulièrement agiles, ouverts et aptes à l’innovation ; stimuler la créativité et les dynamiques de groupes et élever les écoles du réseau aux meilleurs niveaux de qualité et de performance. Parmi les initiatives envisagées : actions pédagogiques collectives (projets encadrés, études de cas…), doubles-diplômes, interventions d’enseignants, accès à des ressources (documentation, collections de cours et d’applications, plateformes, hubs…), actions croisées ou communes de communication, facilitation d’initiatives étudiantes, mutualisations ou groupements d’achats, … L’année scolaire 2015-16 sera consacrée au partage des points de vue et expériences des écoles partenaires. Ces derniers fixeront les principaux objectifs de coopération dans le courant de l’année. L’OPEN Academy devrait être officiellement opérationnelle à la rentrée de septembre 2016. L’Ecole Européenne des Métiers de l'Internet (EEMI), l’Institut Bioforce et L'Ecole Ferrières sont d’ores et déjà partenaires du projet.

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3) ECOLE DU FUTUR 3.1) Création d’un sénat étudiant A l’automne 2015, Grenoble Ecole de Management va s e doter d’un sénat étudiant. L’idée : associer les étudiants dans la gouvernance de l’école pour proposer des améliorations, des idées et impulser les futurs cha ngements en accord avec leurs besoins / souhaits. Ce sénat sera composé d’étudiants de l’école représentatifs des différents programmes. Des membres de la Direction de GEM (directeurs d’écoles et administration, doyen du corps professoral, Directrice de la Pédagogie, …) assisteront cette structure étudiante sans intervenir toutefois dans le vote final. « La forme du sénat sera amenée à évoluer en fonction des réformes en cours pour laisser par exemple des rôles de conseils à de nouveaux membres (CCI, diplômés, entreprises, …). » explique Baptiste Lerner, étudiant en première année à GEM et en charge du projet. Prochaine étape : la mise en place d’un think thank composé de trois étudiants de GEM, qui auront pour mission d’aller sur le terrain pour recueillir les propositions d’améliorations de la part des étudiants. Ces différentes pistes seront débattues lors des réunions biannuelles du sénat (à l’automne et au printemps). Parmi les idées à l’étude : de nouveaux projets de communication interne auprès des étudiants, de nouvelles innovations pédagogiques autour du crowdfunding ou du micro-crédit, des partenariats, …

3.2) Serious Games & MIT Un nouveau serious game est en préparation à GEM du rant l’été 2015. Originalité du dispositif : l’équipe de créateurs est composée de 6 étudiants : 2 étudiants de GEM, 1 étudiant d’ARIES et 3 étudiants du MIT. Zoom sur le s secrets de création d’un jeu sérieux à l’école de la CCI Grenoble avec Hélène Mi chel, Directeur scientifique du projet (Docteur HDR en sciences de gestion, profess eur à GEM et spécialiste des serious games).

« 3 ans. Cela fait 3 ans que nous créons des jeux sérieux pour l’innovation. InnoClient, Nanorider, Smartifacts, Game of Deans… Cela fonctionne. Même très bien. Nos jeux sont utilisés en formation initiale et continue par plus de 1.000 de nos apprenants. Ils sont distribués par la CCMP et par des entreprises privées. Ils sont valorisés à l’international par différents prix. Nous mettons en place des séminaires de conception de jeu sérieux. Aujourd’hui nous pouvons donner quelques recettes pour expliquer comment nous fonctionnons.

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3.2.1) Les Ingrédients pour créer un serious game : Une équipe hyper motivée (et aimant les gâteaux) de 8 personnes représentant des expertises complémentaires :

De gauche à droite : - Stéphanie est notre game designer (MBA MIT Sloan). Elle définit le mécanisme du jeu pour engager le joueur. - Mydung est notre designer (Master Design MIT). Elle imagine le packaging du jeu et ses éléments clés pour faire vivre une expérience unique au joueur (et donner envie d’acheter !). - Mathieu est expert en innovation (ancien MS GEM). Il cherche les leviers d’innovation qui seront utilisés dans le modèle théorique du

jeu pour que le joueur apprenne en s’amusant. - Christina est « science writer » (Master Science Writing MIT). Elle « décode » les technologies qui seront utilisées dans le jeu (nos jeux ont souvent une composante technologique) pour les rendre compréhensibles. - Marion est game artist (Bachelor ARIES). Elle crée l’univers graphique du jeu pour favoriser l’immersion du joueur. - Moi, Directeur scientifique du projet. Je garantie la validité académique du projet et rend compte aux parties prenantes externes - Mathias est « game master » (1è année du Programme Grande Ecole à GEM). Il assure les (très nombreuses) visites de la salle de jeux pour les professionnels et les étudiants. Il organise trois sessions de tests par semaine car le jeu est construit en processus de co-design. - Laure est chef de projet (2è année du Programme Grande Ecole à GEM). Elle coordonne les ressources, suit les livrables et gère l’équipe au quotidien (et même soir et weekend !). 3.2.2) Les ustensiles. La conception d’un jeu nécessite un niveau de coordination et d’itération très fort. Toute l’équipe travaille dans la même salle. Cette salle est notre « Playground » ou terrain de jeu. C’est un peu comme un Fablab ou un Techshop, mais uniquement dédié au jeu. Nous pouvons accueillir une vingtaine de personnes pour des sessions de formation (ou une dizaine de personnes maximum pour du prototypage). On y trouve des jeux (purement ludiques), des jeux sérieux, du matériel de conception de jeu et des outils pour bricoler. 3.2.3) La préparation. Une partie de l’équipe travaille à l’année à GEM (Game master, mais aussi maintenant game designer et game artist). Toute l’équipe suit des formations en gamification et game design (séminaires et moocs). Pour chaque projet nous recrutons des ressources complémentaires ad hoc. Pour un projet conséquent (jeu visant la distribution nationale ou internationale), les

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personnes sont sélectionnées environ 4 mois à l’avance. Elles vont commencer à réfléchir individuellement au projet et faire des premières recherches. Tous nos documents sont partagés en ligne. La langue de travail est généralement l’anglais. 3.2.4) Cuisson. L’équipe est réunie pour une période courte (deux à trois mois environ) et intense : toute l’équipe travaille à 100% sur ce projet. L’équipe fait deux briefings par jour (matin et après-midi) Cela avance très rapidement. Les tests du prototype de jeu commencent dès la première semaine, avec la première idée de jeu. L’équipe « vit » ensemble sur ces 2 mois. La journée, à grand renfort de café, thé, bonbons, gâteaux. Le soir et le weekend aussi car c’est l’occasion de faire partager le « french way of life » aux collègues internationaux. A la fin de la période définie nous avons tous les fichiers et documents et envoyons le tout à l’éditeur. 3 mois après…C’est prêt ! Cette année, notre partenariat avec l’école de jeu ARIES permettra de renforcer la démarche pour la rendre accessible à plus de personnes (enseignants, étudiants, entreprises). Parmi les infos toutes fraîches à noter : - Laure Dousset fait vivre son expérience sur les s erious games au travers de son blog lancé le 15 juin 2015 : http://blog.letudiant.fr/mit-quest/ . Cette étudiante en deuxième année du Programme Grande Ecole de GEM a notamment travaillé pendant toute l’année scolaire 2014 / 2015 sur les serious games de l’école aux côtés d’Hélène Michel. Parmi ses missions : la création de Game of Deans*. Son parcours l’a amenée à intégrer le MIT pour un stage à partir de septembre 2015. - Helene Michel explique la méthode du serious gami ng ou comment utiliser des jeux pour l’innovation sur https://www.udemy.com/create-business-ideas-using-a-rubiks-cube/?dtcode=MoJC5m836jnT#/. La preuve par l’exemple avec une démonstration de création d’un jeu qui permet de créer des produits et services innovants grâce à un…Rubik’s cube ! Cette méthode a déjà fait ses preuves car plus de 20 entreprises et 600 participants l’ont déjà utilisé. (Destinée aux enseignants-entrepreneurs qui veulent partager un savoir, la plateforme de cours en ligne Udemy se démarque des MOOCs car chacun peut créer un cours, le publier, fixer son prix et suivre ses apprenants directement.)

*Game of Deans : le serious game pour imaginer l’éc ole du futur. C’est le dernier né de la famille des jeux sérieux. Conçu par Grenoble Ecole de Management en partenariat avec Educpros et Daesign, il s’appelle Game of Deans, pèse environ 800g et mesure 30 cm. Son objectif : imaginer ce que sera l’enseignement supérieur du futur. Estampillé GEMinGame ce jeu de plateau, s’adresse aux personnes qui travaillent dans le domaine de l’enseignement supérieur, universités d’entreprise, étudiants… qui veulent innover ou imaginer des produits et services pour leur organisation.

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Il se joue en équipe de 4 à 6 personnes. La première phase du jeu consiste à créer une ambiance propice à l’esprit d’équipe alors que la seconde est basée sur la créativité et le partage des idées. Deux phases de jeu indispensables pour réunir les conditions nécessaires à la créativité. A la fin du jeu, chaque équipe aura finalisé une idée qui sera représentée sous la forme d’une montgolfière, prête à s’envoler. L’idée retenue doit être originale, réalisable et pertinente pour l'avenir des organisations de l'enseignement supérieur. Explications en vidéo sur : http://youtu.be/PQymU3t8af8

A propos des Serious Games à GEM Depuis 2013, GEM a développé, conçu et utilisé ses propres Serious Games. Ils sont régulièrement utilisés auprès de ses étudiants mais aussi dans ses programmes de formation continue. Ainsi plusieurs jeux de plateau et virtuels ont été développés, une marque GEMinGame a été déposée et une salle est entièrement dédiée à la conception et l’utilisation des Serious Games. Cette dernière est aussi ouverte aux entreprises qui voudraient concevoir leur jeu de A à Z. Parmi la collection de jeux sérieux estampillé GEMinGame : - « Nanorider » sur la sensibilisation des joueurs aux problématiques du business des nanotechnologies (principes clés de l’innovation, commercialisation de nouveaux produits ou services, vision commune de la stratégie, …). Ce jeu est arrivé second aux MBA Awards de l’organisme d’accréditation AMBA. - « GEM Inno Client » sur l’innovation centrée client : ce serious game se présente sous la forme d’un jeu de cartes pour cinq à quarante participants, - « Objection votre honneur », un jeu de rôle en présentiel sur la prise de parole en public et l’argumentation, - « The Mindful Manager », un jeu sérieux virtuel développé pour la Chaire Mindfulness,

3.3) Création de HEAT Europe – le think tank des ac teurs de l’enseignement supérieur Grenoble École de Management, HP, l’INRIA, Microsoft, Nathan et Steelcase sont les membres fondateurs du nouveau Think Thank HEAT (High Education Action Tank) dont la création a été annoncée début juin 2015. Ce réseau animé par Michel Font, vise à réunir l’ensemble de la filière éducative, au-delà des établissements, pour se faire entendre dans les débats qui animent l’enseignement supérieur. A terme, cette initiative souhaite accueillir les start-up, entreprises, établissements et organismes acteurs de l’enseignement supérieur qui veulent favoriser l’éclosion d’un écosystème européen dynamique et en pointe sur les évolutions de l’école de demain. Pour ce faire, HEAT Europe se fixe plusieurs missions : -Produire des études prospectives, -Faciliter l’échange d’innovations, -Organiser des évènements pour favoriser les partages de bonnes pratiques et -Mettre en place des expérimentations à grande échelle. A ce titre, HEAT Europe lancera en 2015 le Challenge Serious Game qui mettra à disposition de 3 établissements européens une série d’outils innovants (aménagement des espaces d’apprentissage, logiciels, tablettes, serious game, expertise pédagogique). L’impact de ces outils sera évalué et mesuré pour donner lieu à un projet de recherche courant 2016.

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4) CHIFFRES CLÉS

• 6853 étudiants 4398 en formation "dans la salle de classe" 2479 en formation "hors les murs" (alternance, stages, césures, échanges...) 50 programmes de formation du niveau licence au niveau doctorat Corps professoral : 700 enseignants (200 professeurs et plus de 500 intervenants extérieurs) 410 collaborateurs 2 campus en France : Grenoble et Paris

• Recherche 9 équipes de recherche, 7 instituts et 3 chaires 330 publications, 70 rapports et 70 études de cas sur les 5 dernières années 300 doctorants 2 programmes doctoraux

• Entreprises 2000 participants en formation continue par an 7000 professionnels d'entreprise qui participent à la vie de l'école. 250 entreprises présentes sur les forums de recrutement l’école 23000 diplômés.

• International 12 sites de formation à l'international : Londres, Genève, Pise, Singapour, Pékin, Shanghai, Guangzhou, Moscou, Tbilissi, Casablanca, Los Angeles, Delhi. 160 institutions académiques partenaires (alliances, recherche, échanges) 2500 étudiants étrangers 6 bureaux de représentation dans le monde (Chine, Mexique, Inde, Liban, USA, Brésil) 137 nationalités différentes au sein des étudiants. 30 % des diplômés sont en poste à l’étranger

• Zoom sur le programme Grande Ecole 100 % des étudiants du programme Grande Ecole ont une expérience internationale. 25 doubles-diplômes thématiques (droit, éco, ingénieur, sciences politiques, design, ...) 17 mois passés en moyenne en entreprise au cours de leur scolarité. 73 % des jeunes diplômés décrochent un CDI. 80 % des étudiants suivent leur scolarité en alternance école / vie professionnelle 85 % optent pour une année de césure.

• Zoom sur le campus d'innovation GIANT Un investissement de 1,3 milliard d'euros (2010-2015). 250 hectares 10 000 chercheurs, 10 000 étudiants, 10 000 emplois industriels et 10 000 habitants

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Loick Roche, Directeur de GEM et Président du Chapitre des écoles de management (CGE)

« Les grandes écoles de management — pour les 32 plus

importantes regroupées au sein du chapitre — représentent 80 000 étudiants, 2 500 enseignants chercheurs. Toutes en intense compétition, particulièrement au plan international, là où tout se joue.

Sur les vertus de cette concurrence, les exigences des accréditations internationales, les grandes écoles de management ont progressé de façon absolument incroyable ces 15 dernières années. Aujourd’hui, les grandes écoles de management, pan important de l’enseignement supérieur, sont un atout extrêmement fort au service de la compétitivité de notre pays : - En France, les écoles de management représentent plus de la moitié des diplômés Bac+5 en sciences de gestion ; - Au niveau européen, dans le classement du Financial Times qui mesure la performance des écoles de management européennes, 19 écoles classées parmi les 81 meilleures sont françaises ; - Dans le baromètre de la compétitivité mondiale (World Economic Forum), la France est 22e en 2013 (23e aujourd’hui) et elle se hisse même au 4e rang pour ses infrastructures, au... 5e pour ses écoles de management ! Si certaines évolutions ont été plus directes, plus rapides, toutes, sans exception, portent un sérieux, un professionnalisme, une attention aux différentes parties prenantes absolument indiscutables — étudiants, communauté académique, entreprises... Pour autant les situations ne sont pas acquises. Les écoles de management, nous le savons, sont mortelles. FBS — indépendamment des analyses qui peuvent (et pourront) être portées — a fait rappel de cette réalité. Si, les écoles de management, demain, veulent avoir leur destin entre leurs mains, composer avec un avenir ouvert et répondre à leur mission la plus haute qui est — par le travail avec les étudiants, les entreprises, et au-delà avec l’ensemble des composantes avec qui elles interagissent — de participer à améliorer le bien-être de la société, elles doivent répondre à plusieurs défis et enjeux. Ces défis et enjeux se comprennent : - dans la capacité à intégrer les contraintes imposées par les nouvelles règlementations et réformes : taxe professionnelle, stages..., ou incidences d’autres lois : diminution des ressources fiscales à la disposition des CCI, diminution de leurs réserves, et donc de la contribution des CCI aux écoles...

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- à l’examen des différentes cultures qui se sont sommées les unes aux autres. Culture entrepreneuriale, puis culture de la recherche, de l’internationalisation, de la qualité. Et aujourd’hui, culture business et du numérique. La question la plus importante, posée aujourd’hui aux grandes écoles de management, est la question de leur financement. Hors exceptions, à très brève échéance, seuls 3 leviers leur permettront de générer des ressources : les frais de scolarité, le travail avec les entreprises et organismes de recherche, leur fondation. Intimement liées, les questions de gouvernance, de l’innovation pédagogique, les questions sociétales. Réussiront : - les écoles dont la gouvernance se rapprochera au plus près de celle que l’on peut trouver dans les entreprises. Le nouveau statut proposé aux écoles, sans faire panacée, pourrait s’avérer déterminant pour se rapprocher de cet objectif ; - les écoles qui auront réussi à muter vers ce que nous appelons l’école du futur — une école porteuse de nouveaux modèles, moteurs de compétitivité face aux nouveaux entrants que seront Google, Amazon... ; - les écoles qui sauront apporter une vision et des solutions concrètes aux défis

économiques, sociaux et environnementaux qui s’annoncent.»

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