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REPORTAGE LCI (Erasmus : l’auberge suédoise) LES ECHANGES ERASMUS TRANSCRIPTION “APPROXIMATIVE” Ce soir un coup de projecteur sur l’éducation. Les étudiants peuvent aller à l’étranger par le biais des échanges Erasmus depuis plusieurs années. C’est une formule très enrichissante. Une illustration en Suède. Il y a eu l’auberge espagnole mais l’auberge suédoise ne manque pas de charme non plus. Voici donc l’Europe au petit déjeuner : 8 personnes, 5 nationalités différentes. « C’est génial, un finlandais, un italien, une espagnole, des français » « On vient tous des pays différents mais au même temps on a une base » « c’est comme une petite Europe, une zone pour découvrir les idées et les cultures des autres « « on a la chance de découvrir nos voisins européens sans avoir à voyager partout » L’Europe des études : Sur 20 étudiants qui travaillent dans ce laboratoire suédois, 6 sont français. Emilie, par exemple, elle a quitté Lyon pour venir finir sa thèse ici. « Chacun apporte quelque chose, chacun apporte ses connaissances et ça dépasse le pays d’où on vient » « L’idée de nos professeurs c’est d’encourager au maximum cette collaboration entre les pays » Double intérêt : linguistique, ici tout le monde parle anglais et un côté voyageur, baroudeur qui attire les chefs d’entreprise. « c’est sur que sur un cv ça fait un gros plus » Triste journée pour Coralie. Elle quitte la Suède. Ses parents sont venus l’aider à déménager après une année de sciences politiques, une année chère car les bourses Erasmus sont dérisoires. En moyenne 150 euros par mois lorsqu’il en faudrait 700. « Son petit appartement c’est 400 euros par mois, donc après il faut rajouter sa nourriture, ce qu’elle a besoin pour son université » Ils sont pourtant plus de 500 000 à tenter l’aventure chaque année. Uppsala, au nord de Stockholm, la plus vieille université suédoise, l’une des plus prestigieuses d’Europe, une destination étudiante à la mode. Les échanges Erasmus explosent. Sur les 40 0000 étudiants qui y vivent, 6 000 sont étrangers . 17H00, fin des cours, début de l’after work, l’après travail. Les bars de la ville se remplissent, nouvelle occasion de se rencontrer. « car soyons honnêtes, les échanges universitaires se font aussi ,et parfois surtout, autour d’un verre » « En Suède mais aussi au Royaume Uni, en Espagne, en Allemagne, des dizaines des rencontres, d’amitiés qui construisent à leur manière l’Europe de demain ». Une chorale, dix nationalités. L’Europe des étudiants en miniature qui parvient sans problème à accorder sa voix.

Reportage Erasmus LCI

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REPORTAGE LCI (Erasmus : l’auberge suédoise)LES ECHANGES ERASMUS

TRANSCRIPTION “APPROXIMATIVE”

Ce soir un coup de projecteur sur l’éducation. Les étudiants peuvent aller à l’étranger par le biais des échanges Erasmus depuis plusieurs années. C’est une formule très enrichissante. Une illustration en Suède.

Il y a eu l’auberge espagnole mais l’auberge suédoise ne manque pas de charme non plus. Voici donc l’Europe au petit déjeuner : 8 personnes, 5 nationalités différentes.

« C’est génial, un finlandais, un italien, une espagnole, des français »

« On vient tous des pays différents mais au même temps on a une base »

« c’est comme une petite Europe, une zone pour découvrir les idées et les cultures des autres «

« on a la chance de découvrir nos voisins européens sans avoir à voyager partout »

L’Europe des études : Sur 20 étudiants qui travaillent dans ce laboratoire suédois, 6 sont français. Emilie, par exemple, elle a quitté Lyon pour venir finir sa thèse ici.

« Chacun apporte quelque chose, chacun apporte ses connaissances et ça dépasse le pays d’où on vient »

« L’idée de nos professeurs c’est d’encourager au maximum cette collaboration entre les pays »

Double intérêt : linguistique, ici tout le monde parle anglais et un côté voyageur, baroudeur qui attire les chefs d’entreprise.

« c’est sur que sur un cv ça fait un gros plus »

Triste journée pour Coralie. Elle quitte la Suède. Ses parents sont venus l’aider à déménager après une année de sciences politiques, une année chère car les bourses Erasmus sont dérisoires. En moyenne 150 euros par mois lorsqu’il en faudrait 700.

« Son petit appartement c’est 400 euros par mois, donc après il faut rajouter sa nourriture, ce qu’elle a besoin pour son université »

Ils sont pourtant plus de 500 000 à tenter l’aventure chaque année.

Uppsala, au nord de Stockholm, la plus vieille université suédoise, l’une des plus prestigieuses d’Europe, une destination étudiante à la mode. Les échanges Erasmus explosent. Sur les 40 0000 étudiants qui y vivent, 6 000 sont étrangers .

17H00, fin des cours, début de l’after work, l’après travail. Les bars de la ville se remplissent, nouvelle occasion de se rencontrer.

« car soyons honnêtes, les échanges universitaires se font aussi ,et parfois surtout, autour d’un verre »

« En Suède mais aussi au Royaume Uni, en Espagne, en Allemagne, des dizaines des rencontres, d’amitiés qui construisent à leur manière l’Europe de demain ».

Une chorale, dix nationalités. L’Europe des étudiants en miniature qui parvient sans problème à accorder sa voix.