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SCCD: G.G. FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT REPUBLIQUE DE MADAGASCAR PROJET NATIONAL MAÏS RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET DEPARTEMENT AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT RURAL ONAR REGIONS NORD, EST ET SUD AOUT 2004

REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

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SCCD: G.G.

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

PROJET NATIONAL MAÏS

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

DEPARTEMENT AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT RURAL ONARREGIONS NORD, EST ET SUD AOUT 2004

Page 2: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

TABLE DES MATIERESPage

Monnaies et mesures, Liste des tableaux, Liste des annexes, Sigles et abréviations,Données de base du projet, Résumé analytique, Matrice de projet

iii

1. INTRODUCTION ……………………………………………………………. 1

2. OBJECTIF ET FORMULATION DU PROJET …………..………………….

2.1 Objectif du projet …………………………………..………………….2.2 Description du projet ………………………………………………….2.3 Formulation du projet …………………………………………………2.4 Préparation, Evaluation, Négociation et Approbation ………………...

1

1222

3. EXECUTION DU PROJET …………………………………………………..

3.1 Entrée en vigueur du prêt et démarrage du projet …………………….3.2 Passation des marchés ………………………………………………...3.3 Modifications ………………………………………………………….3.4 Calendrier d’exécution ..……………………………………………….3.5 Rapports ……………………………………………………………….3.6 Sources de financement et décaissements ...…………………………..

3

334556

4. PERFORMANCE DU PROJET ………………..……………………………..

4.1 Evaluation globale …………………………………………………….4.2 Résultat d’exploitation ……………………………………………….4.3 Performance institutionnelle …………………………………………..4.4 Efficacité en matière de gestion et organisation ………………………4.5 Renforcement, formation, et perfectionnement du personnel ………...4.6 Performances des consultants, des entreprises, des fournisseurs et de

l’emprunteur …………………………………………………………..4.7 Performance financière ………………………………………………..4.8 Performance économique ……………………………………………..

8

88

111112

121313

5. INCIDENCE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU PROJET ……...

5.1 Incidence sociale ………………………….………….………………..….5.2 Incidences environnementales …………………………………………….

14

1414

6. VIABILITE DU PROJET …………………………………………………….. 15

7. PERFORMANCE DE LA BANQUE, DE L’EMPRUNTEURET DES AUTRES BAILLEURS DE FONDS ………………………………..

7.1 Performance de la Banque …………………………………………….7.2 Performance de l’Emprunteur …………………………………………7.3 Performance de l’agence d’exécution …………………………………

16

161616

8. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION ……………………………... 17

9. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS TIRES ET RECOMMANDATIONS9.1 Conclusions ……………………………………………………………9.2 Enseignements ………………………………………………………...9.3 Recommandations ……………………………………………………..

17

1718

Page 3: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

i

MONNAIES ET MESURESUnité monétaire : Franc Malgache (FMG)

1UCF = 0,921052 UC1UC = 1,0857 UCF

1 UCF= 1865,04 FMG (30 Septembre 1988)

A L’Evaluation (1989) Au Rap (août 2004)

1 UC 2024,9020 FMG 13800 FMG

Evolution du taux de change moyen annuel

Les taux de change ci-dessus correspondent aux moyennes annuelles

LISTE DES TABLEAUXPage

Tableau 3.1 Calendriers d’exécution prévisionnel et réel 5Tableau 3.2 Tableau comparatif des coûts du projet par composante (UC) 6Tableau 3.3 Tableau comparatif des coûts du projet par composante (FMG) 7Tableau 3.4 Tableau comparatif des coûts du projet par source de financement 7Tableau 3.5 Tableau comparatif du calendrier des dépenses 8

LISTE DES ANNEXESNombre de pages

Annexe 1 Carte de localisation 1Annexe 2 Performance d’Exécution des Marchés Financés par la BAD 1Annexe 3 Coûts réel et estimé/ financements réel et estimé 1Annexe 4 Décaissements annuels : fonds BAD et ensemble projet 1Annexe 5 Calcul du taux de rentabilité économique et financière du projet 1Annexe 6 Evaluation et notation de la performance 4Annexe 7 Matrice des recommandations et des mesures de suivi 2Annexe 8 Sources d’information 1Annexe 9 Observations de l’emprunteur et de l’organe d’exécution 1

Année 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

FMG/UC 2024,9 2019,1 2311,3 2616,7 2661,1 3370,7 6578,0 6170,4 6782,2 7476,5 8207,7 9125,1 8632,1 8822,5

Page 4: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ii

SIGLES ET ABREVIATIONS

ACCS : Association de Crédit à Caution SolidaireAT : Assistance TechniqueAT-CR : Assistance Technique en Crédit RuralBAD : Banque Africaine de DéveloppementBTM : Bankin’ny Tantsaha MpamokatraBMOI : Banque Malgache de l’Océan IndienBTM/BOA : Banque de développement rural/Bank of AfricaCACR : Cellule d’Appui au Crédit RuralCAO : Comité d’Appel d’OffresCCM-* : Comité Central des MarchésCEP : Cellule d’Exécution du ProjetCSE : Cellule du Suivi ÉvaluationCP : Chef du ProjetCIRAGRI : Circonscription de l’AgricultureCPM : Contre Partie MalgacheCR : Crédit RuralCTP : Conseiller Technique PrincipalDA : Direction de l’ AgricultureDAO : Dossier d’Appel d’OffresD(I)RA : Direction inter Régionale de l’AgricultureDGR : Direction du Génie RuralDVA : Direction de la Vulgarisation AgricoleFAD : Fonds Africain de DéveloppementFDR : Fonds de RoulementFINEX : Financement ExtérieurFOFIFA : Centre National de Recherche Appliquée au développement ruralGAMS : Groupement d’Agriculteurs Multiplicateurs de SemencesGCV : Greniers Communs VillageoisGCC : Greniers Communs au niveau CommunalKOBAMA : KOBA MALAGASYLBS : Liste des Biens et ServicesMin.Fin : Ministère des FinancesMin.Agri : Ministère de l’AgricultureODEMO : Opération de développement du Moyen OuestODR : Opération de Développement RizicoleONG : Organisation Non GouvernementalePNM : Projet National MaïsPNVA : Programme National de la Vulgarisation AgricolePA/PNVA : Projet d’Appui au PNVAPROGSEM : Programme SemencesPSDR : Projet de Soutien au Développement RuralPTA : Programme de Travail AnnuelRPI : Ressources Propres InternesSNVA : Système National de la Vulgarisation AgricoleSOMADEX : Société d’exploitation des mines et de carrièresSSE : Service du Suivi Évaluation du Ministère de l’AgricultureTDR : Termes De RéférencesUC : Unité de compteUCF : Unité de compte FADUCB : Unité de compte BAD

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iiiDONNEES DE BASE DU PROJET

1. Pays : Madagascar2. Projet : Projet National Maïs3. Numéro du prêt : F/MAD/AGR/89/214. Emprunteur : Gouvernement de la République5. Bénéficiaire : Ministère de l’Agriculture6. Organe d’exécution : Cellule d’Exécution du Projet

A. PRET ESTIMATION A CHIFFRESL’EVALUATION REELS

1. Montant (en millions UC) 7,580258 6,2552. Taux d’intérêt variable variable3. Période de remboursement 50 ans 50 ans4. Différé d’amortissement 10 ans 10 ans5. Date de négociation 19896. Date d’approbation 18/04/897. Date de signature 28/05/898. Date d’entrée en vigueur 03/04/90

B. DONNEES DU PROJET

1. Coût total (en millions d’UC) Estimation à l’évaluation Chiffres réels8,82 7,60

2. Plan de Financement (en millions d’UC) Devises Monnaie Locale Devises Monnaie LocaleA. FAD 5,99 1,59 1,10 5,16B. Gouvernement 1,24 1,34C. TOTAL 5,99 2,83 1,10 6,5D. % du total 67,91 32,09 14,47 85,53

3. Date effective du premier décaissement : 22/03/914. Date effective du dernier décaissement : 28/01/035. Démarrage des activités d’exécution du projet : février 19916. Date d’achèvement des activités d’exécution du projet : 31/05/2002

C. INDICATEURS DE PERFORMANCE

1. Reliquat (millions d’UC) : 0,05 0,6%

2. Retard / avance par rapport au calendrierDécalage par rapport à l’entrée en vigueur : 08moisDécalage par rapport à l’achèvement : 06ansDécalage par rapport au dernier décaissement : 13 moisNombre de prorogations de la date limite dudernier décaissement

: 02

3. Etat d’exécution du projet : Exécution physique achevée au31/05/2002

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iv

4. Liste des indicateurs vérifiables et stade d’achèvement (%)

- Production additionnelle de 27.127 T 92,5- amélioration de la culture du maïs sur 30.339 ha 121,1- Encadrement de 19.000 exploitations 402- Rendement moyen additionnel de 1,46T/h 42,8- Variétés performantes et adaptées aux zones de production 100- Formulations spécifiques appropriées de fumures 100- Construction de 2 centres de formation 100- Construction de 48 greniers communs communautaires 100- 95% de recouvrement du crédit rural 100

5. Performance institutionnelle: Insatisfaisante Passable SatisfaisanteX

6. Performance de la Banque: Insatisfaisante Passable SatisfaisanteX

7. Performance de l’entrepreneur: Insatisfaisante Passable Satisfaisante

STE MALGACHE DE DISTRIBUTION XSTE RABOANARIJAON XSIFA ELECTRONIQUE XSTE SYSTEME DE TRAITEMENT XMAISON NERON & COMPAGNIE XSUMITOMO CORPORATION XSTE INDUSTRIELLE COMMERCIALE XINSTITUT FORHOM XSOA.TEG XMADAUTO XCABINET M RASOANAIVO XDANAGRO ADVISER XSTE I.B.L. MADAGASCAR XENTREPRISES DIVERSES XDINIKA/SCET TUNISIE XDGR XCAMPC XFOFIFA XENT. CONCORDE XFAFAFI SPAM XENT. FANOMEZANA XBTM/BOA X

8. Performance du consultant: Insatisfaisante Passable SatisfaisanteCABINET M RASOANAIVO XDANAGRO XDINIKA/SCET TUNISIE XSOA.TEG XCAMPC XINSTITUT FORHOM X

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v

9. Taux de rentabilité économique (%) EVALUATION RAP20 18

D. MISSIONSNombre de Composition Personnes -jourspersonnes

- Evaluation3 1 Agroéconomiste 21

1 Agronome 211 Economiste 21

- Supervisions

07/92 4 2 Ingénieurs Génie rural 71 Agronome 71 Agroéconomiste 7

05/94 5 1 Ingénieur Génie rural 52 Agronomes 51 Vétérinaire 51 Agroéconomiste 5

09/94 2 1 Ingénieur Génie rural 71 Agroéconomiste 7

10/96 2 1 Ingénieur Génie rural 71 Agronome 7

11/96 3 1 Ingénieur Génie rural 51 Agro- économiste 51 Agronome 5

07/97 2 1 Agronome 71 Agroéconomiste 7

09/98 3 1 Ingénieur Génie rural 51 Agroéconomiste 51 Agronome 5

11/98 3 1 Ingénieur Génie rural 51 Agronome 51 Agroéconomiste 5

01/99 1 1 Ingénieur Génie rural 503/99 1 1 Agronome 508/99 2 1 Agroéconomiste 7

1 Ingénieur Génie rural 711/99 1 1 Agronome 505/00 1 1 Agroéconomiste 706/00 2 1 Ingénieur Génie rural 5

1 Agronome 510/00 1 1 Agroéconomiste 7

- Rapport d’achèvement3 1 Ingénieur GR 15

1 Agronome 151 Agroéconomiste 15

___ __Total 39 295

Page 8: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

vi

E. DECAISSEMENTS (millions UC)

Estimation à Chiffres PourcentageL’évaluation. Réels Décaissé (%)

- Total décaissé 7,58 6,26 82,53- Montant annulé 1,27- Reliquat 0,05- Décaissements annuels

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 TotalPrévu 2,02 0,98 0,75 0,77 0,81 1,24 1,01 7,58Réalisé 0,00 0,23 0,04 0,40 0,26 0,11 1,17 0,24 0,88 0,97 1,45 0,51 6,26%Déc. 0,00 3,7 4,3 10,7 14,90 1,66 35,3 39,1 53,2 68,6 91 100

F. LISTE DES MARCHES

Acquisition 2 véhicules TOYOTA Sté Malgache de DistributionAcquisition 1 véhicule TOYOTA Sté RaboanarijaonaAcquisition deEquipements de bureau

SIFA ELECTRO

Acquisition deMatériels informatiques

Sté système de traitement

Acquisition deMotocyclettes

Maison Néron & Cie

Acquisition 1 véhicule Station WagonAcquisition camionnettes bâchéesAcquisition de 4 camions

Sumitomo corporation/ Sté IndustrielleCommerciale

Institut Forhom Stage de formation

Revue à mi-parcours du PNM SOA.TEG

Acquisition de véhicules MadautoAudit 1991à 1997

Cabinet M.Rasoanaivo

Assistance Technique Danagro/AdviserAcquisition de matériels informatique Sté I.B.L McarConstruction de 48 Greniers (GCC) Divers Entreprises (33 )Eude filière Maïs Dinika/Scet TunisieConstruction d’un centre de formation à Fianarantsoa Entreprise FanomezanaSurveillance & Contrôle des constructions DGRFormation en suivi évaluation des projets Institut forhomFormation de 2 cadres CAMPCRecherche d’accompagnement FOFIFACrédit rural BOAAssistance Technique Danagro/AdviserConstruction d’un centre de formation à Antsirabe Entreprise Concorde

Page 9: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

viiNom: STE MALGACHE DE

DISTRIBUTIONResponsabilité Fourniture de véhiculesMontant (en millions d’UC) 0,026

Nom: STE RABOANARIJAONAResponsabilité Fourniture de véhiculeMontant (en millions d’UC) 0,011

Nom: SIFA ELECTRONIQUEResponsabilité Fourniture d’équipements de bureauMontant (en millions d’UC) 0,012

Nom : STE SYSTEME DE TRAITEMENTResponsabilité Fourniture de matériels informatiquesMontant (en millions d’UC) 0,013

Nom : MAISON NERON & CIEResponsabilité Fourniture de motocyclettesMontant (en millions d’UC) 0,018

Nom : SUMITOMO CORPORATIONResponsabilité Fourniture de véhiculesMontant (en millions d’UC) 0,65

Nom : STE INDUSTRIELLE COMMERCIALEResponsabilité Fourniture de véhiculesMontant (en millions d’UC) 0,65

Nom : INSTITUT FORHOMResponsabilité FormationMontant (en millions d’UC) 0,012

Nom : FOFIFAResponsabilité Recherche d’accompagnementDate de démarrage du contrat JJ/04/91Date d’expiration du contrat 31/12/01Durée du contrat 114 moisMontant (en millions d’UC) 0,102

Nom : SOA.TEGResponsabilité Assistance conseil (revue à mi-parcours)Date de signature du contrat 21/09/98Date d’expiration du contrat 20/11/98Durée du contrat 2 moisMontant (en millions d’UC) 0,017

Nom : BTM/BOAResponsabilité Gestion du crédit ruralDate de signature du contrat 01/01/98Date d’expiration du contrat indéterminéeDurée du contrat indéterminéeMontant (en millions d’UC) 2,240

Page 10: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

viiiNom : MADAUTOResponsabilité Fourniture de véhiculesDate de signature du contrat 14/09/00Date d’expiration du contrat 30/09/00Durée du contrat 15 joursMontant (en millions d’UC) 0,182

Nom : CABINET M. RASOANAIVOResponsabilité Audit financier du projetDate de signature du contrat 11/09/00Date d’expiration du contrat 15/12/00Durée du contrat 3 moisMontant (en millions d’UC) 0,007

Nom : INSTITUT FORHOMResponsabilité FormationDate de signature du contrat 01/09/00Date d’expiration du contrat 30/10/00Durée du contrat 2 moisMontant (en millions d’UC) 0,007

Nom : CAMPCResponsabilité FormationDate de signature du contrat 01/12/00Date d’expiration du contrat 30/12/00Durée du contrat 1 moisMontant (en millions d’UC) 0,010

Nom : IBLResponsabilité Fourniture de matériels informatiquesDate de signature du contrat 08/02/01Date d’expiration du contrat 25/02/01Durée du contrat 15 joursMontant (en millions d’UC) 0,042

Nom : DINIKA/SCETResponsabilité Etude de la filière maïsDate de signature du contrat 31/01/01Date d’expiration du contrat 0/04/01Durée du contrat 3 moisMontant (en millions d’UC) 0,040

Nom : ENT. FANOMEZANAResponsabilité Construction centre de formationDate de signature du contrat 13/09/01Date d’expiration du contrat 13/12/01Durée du contrat 3 moisMontant (en millions d’UC) 0,054

Nom : ENT. CONCORDEResponsabilité Construction centre de formationDate de signature du contrat 13/09/01Date d’expiration du contrat 13/12/01Durée du contrat 3 mois

Page 11: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ixMontant (en millions d’UC) 0,046

Nom : DGRResponsabilité Surveillance et contrôle des constructionsDate de signature du contrat 13/09/01Date d’expiration du contrat 13/12/01Durée du contrat 3 moisMontant (en millions d’UC) 0,040

Nom : PETITES ENTREPRISES LOCALESResponsabilité Construction greniers villageoisDate de signature du contrat 27/06/01Date d’expiration du contrat 30/09/01Durée du contrat 3 moisMontant (en millions d’UC) 0,416

Nom : DANAGRO/ADVISERResponsabilité Assistance techniqueDate de signature du contrat 01/01/99Date d’expiration du contrat 30/07/02Durée du contrat 30 moisMontant (en millions d’UC) 0,69

Page 12: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

xRESUME ANALYTIQUE

1. Dans le cadre de son programme de développement rural, le Madagascar a conçu et réaliséle Projet National Maïs (PNM), visant : (i) l’autosuffisance alimentaire ; (ii) l’augmentation durevenu des paysans à long terme ; et (iii) l’amélioration de la balance de paiement. Dès lors,l’objectif principal du PNM a ciblé : la production de 35.956 tonnes additionnelles de maïs sur unesuperficie additionnelle de 24.650 ha en phase de croisière, pour un rendement additionnel de 1,46T /ha et l’encadrement de 19.000 exploitations. Le démarrage du PNM était initialement prévue au4ème trimestre 1989 pour une durée de 7ans. Malgré l’entré en vigueur du prêt, en 1990, le PNM n’adémarré qu’au cours de la campagne 1993/1994. Les campagnes de 1994 à 1997ont été ralenties àcause de la suspension des interventions de la BAD à Madagascar. Etant donné le contexteinstitutionnel qui prévalait en 1998, la suspension du décaissement par la BAD ainsi que lestendances des nouvelles politiques du gouvernement malgache en matière d’agriculture, le PNM aété re-orienté pour concentrer ses activités et ses moyens dans des pôles les plus propices audéveloppement de la culture de maïs. Ainsi, les 13 régions initiales d’encadrement ont été réduitesà 8 selon les conclusions et recommandations de la revue mi-parcours. Le projet s’est achevé en2001. La réalisation du PNM, avec 25.101 tonnes additionnelles de maïs sur 36.762 ha de culture (àla 10ème année) et un encadrement de 76.372 exploitations, a contribué ainsi au programme dedéveloppement rural du pays.

2. Depuis 1988, la Banque a apporté son assistance au PNM. Elle a participé à sa préparation,son évaluation, son financement à concurrence de 6,26 millions d’UC et avec des missions desupervision, pendant la durée de vie du projet.

3. La réalisation du PNM a permis d’augmenter la production initiale de maïs de 25.101tonnes, d’améliorer la culture sur 36.762 ha avec un rendement additionnel final de 0,68 t/ha. Enoutre, 6 variétés ont été améliorées et adaptées à chaque région de culture, des formules spécifiquesintégrant variété/région/quantité et qualité de fumure ont été proposées et introduites enexploitation, avec un niveau d’adoption acceptable par les paysans encadrés. La production desemence était respectivement de 51 kg de pré-base et 400 kg de base par la FOFIFA, et 514 tonnesde semences améliorées par les centres de multiplication des semences (CMS). Une étude de lafilière maïs a été également réalisée. Le projet a permis de construire deux 2 Centres de Formation(CF), un à Antsirabé et un à Fianarantsoa et 48 Greniers Communs Communautaires (GCC),permettant de stocker la récolte, à travers les zones d’encadrement. A l’achèvement physique duprojet en 2002, tous les objectifs ont été partiellement ou totalement atteints et dépassés danscertains cas, dans la mesure où la production s’est intensifiée sur 36.762 ha au lieu de 24.650 hacomme prévu, et 76.372 exploitations encadrées sur 19.000 prévues

4. Le projet a été réalisé sur une période effective de 12 ans, de 1991 à 2002. Il s’est achevéavec un retard de 6 ans par rapport au calendrier prévisionnel établi à l’évaluation. Ce retards’explique par un calendrier prévisionnel à l’évaluation trop optimiste, notamment le décalage parrapport à la date effective de démarrage et l’influence de l’environnement institutionnel ayantentraîné des changements de personnel, notamment de directeurs, au niveau de la celluled’exécution du projet. Malgré ces retards et ces changements le projet a été conduit à terme avec unsuccès.

5. A l’achèvement, le coût total du projet s’établit à l’équivalent de 7,60 millions d’UC horstaxe et hors douane, contre 8,82 millions d’UC estimés à l’évaluation, soit une réduction du coût del’ordre 1,22 millions d’UC représentant 13,83% du coût total à l’évaluation. L’évolution à la baissedu montant total s’explique par les économies réalisées dans le cadre des marchés et l’évolution dutaux de change qui est passé de 2.024FMG/UC lors de l’évaluation, à 8.822 FMG/UC en décembre2002.

Page 13: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

xi6. Le projet a eu des retombées économiques et sociales qui s’étendent surl’ensemble du pays en général, et sur les régions concernées en particulier. L’impact économiquedu projet a fait ressortir des bénéfices de plusieurs natures, notamment au niveau : (i) del’autosuffisance alimentaire, se traduisant par une production de plus de 25.000 T additionnelles demaïs, soit la moitié du déficit prévu au niveau national; (ii) du revenu des paysans, parl’amélioration des techniques de production de la culture de maïs sur une superficie de 36.762 haqui a touché 76.372 exploitations dont le revenu a augmenté, contribuant ainsi à améliorer leurcadre de vie et à diminuer les fléaux sociaux que sont la pauvreté et l’exode rural ; (iii) del’organisation du monde rural, par l’organisation en associations et en fédérations des utilisateursdes greniers communs villageois leur permettant ainsi de stocker la récolte, avant de la mettre sur lemarché à des prix plus rémunérateurs et de pratiquer d’autres activités agricoles( élevages,maraîchage, etc …) et (iv) la création de la ligne de crédit permettant aux paysans d’accéder aucrédit rural pour mieux produire. Le projet n’avait pas prévu la quantification intrinsèque du voletenvironnemental, toutefois il a encouragé la culture du maïs sur des courbes de niveau quicontribue à fixer le sol contre la dégradation.

7. Le taux de rentabilité économique du projet s’établit à l’achèvement à 18%, contre 20% àl’évaluation. Le fait que le TRE à l’achèvement est à la baisse s’explique par la faiblesse durendement additionnel obtenu, surtout au courant des dernières campagnes, par l’indisponibilité dessemences améliorées, par la défaillance du crédit et enfin par les dégâts causés par les cyclones et lasécheresse. Le TRE calculé correspond au minimum de la rentabilité économique du projet, du faitque l’impact économique des bénéfices non tangibles n’a pas été évalué quantitativement.

8. Sur la base de ce qui précède, l’exécution du projet est jugée satisfaisante dans sonensemble, dans la mesure où les réalisations techniques à savoir : (i) l’accroissement des superficiesde 36.732 ha sur 30.339 prévus, soit une atteinte du résultat attendu à plus de 121 % , de même quedu nombre d’exploitations à touchées par le projet de 76.372 sur 19.000 prévus à l’évaluation duprojet, soit un taux de réalisation de plus de 400 % ; (ii) l’amélioration de la production par unvolume additionnel de 25.101 T par sur une prévision de 27.127 T, soit un taux de réalisation de92,5 % ; et (iii) la réalisation de la construction de deux centres de formation et des 48 grenierscommuns communaux, conformément aux prévisions de l’évaluation.

9. Le succès du projet tient aux rôles joués par l’Emprunteur, les différents intervenants locauxet la Banque. L’Emprunteur s’est acquitté de ses responsabilités et a joué son rôle avec efficacité,n’eu été les évènements socio-poliques survenus dans le pays. Sur la base de ces résultats, laperformance de l’emprunteur a été jugée satisfaisante. La Banque a joué son rôle sur l’ensemble ducycle du projet, en particulier en supervisant le projet et en assurant régulièrement la plupart despaiements à la requête de l’Emprunteur, même s’il y’a eu des retards et la rupture de décaissementsentre 1996 et 1998, pour des raisons en dehors de la performance du projet.

10. Nonobstant des retards dans le démarrage et les contraintes multiples, le projet a été menéeà terme. Afin de pérenniser les acquis, l’Emprunteur et la Banque doivent identifier des actions à lagestion du crédit agricole, à la production de semences, intégrer la protection des végétaux commevariante à part entière et assurer un circuit de commercialisation qui protège les producteurs.

Page 14: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

xii

MATRICE DE PROJET

RESUME NARRATIF INDICATEURS OBJECTIVEMENT VRIFIABLES MOYENS DEVERIFICATION

HYPOTHESES ETRISQUES1 OBJECTIF SECTORIEL L’EVALUATION L’ACHEVEMENT

Contribution à la réduction de la pauvreté parl’amélioration de l’autosuffisance alimentaire

Réduction du déficit alimentaired’environ 50% à partir de la14ème année de projet.

Réduction du déficit alimentaired’environ 50% à partir de la10ème année de projet.

Profil des données statistiquesdu ministère de l’agriculture, del’élevage et de la pêche (MAEP)

II OBJECTIF DU PROJET L’EVALUATION L’ACHEVEMENT

Augmentation de la production additionnelledu maïs

Production additionnellede 27.127 T en phase decroisière

Production additionnelle de25.101 T

Rapports annuels du PNMRapport d’évaluationRapport d’achèvement PNM

Les incidencesinstitutionnelles négativessont minimisées

III RESUL. ATTENDUS L’EVALUATION L’ACHEVEMENT

III 1.Améliorations de surfaces30.339 Ha à améliorer 36.732 ha améliorés Rapports de FOFIFA

Rapport d’achèvement

Le respect desdispositions des contratspar les prestataires ne faitpas défaut et lesconditions climatiquessont favorables

III.2.augmentations 1,46T/Ha rendement additionnel 0.68T/Ha rendement additionnel Apport d’achèvement PNMIII .3. Recherche d’accompagnement Amélioration variétale formules

spécifiques de fumure6 Variétés améliorées3 formes spécifiques

Convention : Direction.l’Agr/PNM/FOFIFAPTA, FOFIFARapports de FOFIFA

III.2. Appui à la production de semences Production de semences pré-base : 51kgbase : 0,400 Taméliorées : 514 T

Convention : Direc.l’Agr/PNM/FOFIFAPTA , FOFIFARapports de FOFIFA

III.3. AUTRES Etude de la Filière Maïspaquets technologiques l’Etude est réalisée

Diffusion réaliséeNotifications, Contrat-Programme

Page 15: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

xiii

IV ACTIVITES DU L’EVALUATION L’ACHEVEMENTIV.1 Centres de formation IV.1 construction de 2 centres

de formationconstruction de 2 centres deformation

Ledger, marché, décaissement,rapport d’achèvementExistence des infrastructures

La mobilisation des fondsne fait pas défaut

IV.2.Greniers Communs GCC IV.2 construction d’unecinquantaine de greniers

48 Greniers Communs réalisésDGR

IV.3 contrôle des travaux IV.3 En charge du DGR Réalisé par le DGR Rapports de la DGR

Taux de rentabilité 20 % 18 %FAD 7,58 millions d UC 6,26millions d’UCGouvernement 1,24 millions d UC 1,34 millions d’UCTOTAL 8,82 millions d’UC 7,60 millions d’UC

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1. INTRODUCTION

1.1 La grande île de Madagascar, située dans l’Océan indien, couvre 592.000 km2 dont 5%seulement est mis en culture. Elle a un relief très varié : caractérisé à l’est, à l’ouest et au sud pardes plaines, au nord par des montagnes (Ankaratra) et au centre par des hauts plateaux (2.888m).Le climat est de type tropical. Le Madagascar est l’un des pays les plus pauvres au monde. Avecune population d’environ 10 millions d’habitants et un taux de croissance démographique de 2,7%l’an (19987), le pays doit faire face rapidement à son autosuffisance alimentaire.

1.2 Le riz est la principale culture, il occupe 45 % des terres arables, mais il est loin de couvrirles besoins du pays. Le maïs représente une denrée de soudure importante dans l’alimentationhumaine. Il est un élément de taille dans l’alimentation animale (production de provende). Le maïsse compare favorablement au riz grâce à son apport énergétique et à sa richesse en protéines. Laculture du maïs s’insère facilement dans un calendrier d’association et de rotation des cultures. Laproduction de mais couvrait 148.000 ha pour une production estimée à 150.000 T en 1987. Ainsiles rendements, en moyenne de 1T/ha, sont faibles en raison de la pauvreté des sols, du manque devariétés performantes et de techniques de culture appropriées. Cependant, la culture offre un grandpotentiel de débouchés tant sur le marché local qu’extérieur (3 Brasseries locales utilisent 600T/an, la KOBAMA : 900T estimée à 2.000T à l’an 2000 et 50.000 T/an demandées par l’ île de laRéunion...). La demande en maïs dépassera donc largement la production nationale à l’horizon2000 si les méthodes actuelles de la culture ne sont pas améliorées. Cette situation a conduit leGouvernement Malgache à entreprendre des démarches pour mettre en œuvre le Projet NationalMaïs ( PNM ) dont l’objectif était de contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires, de façongénérale, sur l’ensemble du pays.

1.3 La Banque a été approchée, à cette fin, pour financer le projet. Le concours de la Banque aété initié en 1988 par une mission de préparation complémentaire et une mission d’évaluation,après une préparation par le Centre d’Investissement de la FAO en fin1987. Le groupe de la BAD acommencé à intervenir à Madagascar en 1977. Il a participé au financement de 18 projets, 4 étudeset un renforcement institutionnel. Il a octroyé 27 prêts totalisant des montants d’engagement de61,99 millions d’UCB sur les ressources de la BAD, 182,686 millions d’UCF sur les ressources duFAD et 6,55 millions d’UC sur les ressources du FSN. Les secteurs d’intervention couvrentl’agriculture et l’agro-industrie, les transports et équipements collectifs, la santé et l’éducation. Unprêt multisectoriel d’ajustement a été également octroyé.

1.4 Le présent rapport d’achèvement a été élaboré sur la base du rapport d’évaluation et desrapports de supervision de la Banque, des rapports d’activités, du rapport mi-parcours et du rapportd’achèvement de la cellule exécution du PNM, et ainsi que des données et documents collectés lorsde la mission effectuée à Madagascar du 21 juin au 11 juillet 2004.

2. OBJECTIF ET FORMULATION DU PROJET

2.1 Objectif du projet

2.1.1 L’objectif global du Projet National Maïs (PNM) était de contribuer à la réduction de lapauvreté et à l’autosuffisance alimentaire. Les objectifs spécifiques du projet étaient : (i)d’accroître la production de maïs au niveau national par l’amélioration des rendements, dessuperficies et du nombre d’exploitations, (ii) d’accroître les revenus des paysans, (iii) améliorer labalance des paiements à long terme.

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2.2 Description du projet

2.2.1 Le projet consiste à augmenter la production du maïs. Cette augmentation sera possiblegrâce au renforcement de la recherche, de la vulgarisation et de la mise en place d’un système decrédit permettant aux paysans d’accéder plus facilement aux intrants nécessaires à l’intensificationde la culture. Le projet concernera 19.000 exploitations sur un total de 24.650 ha

2.2.2 Les composantes sont les suivants :A Recherche d’accompagnementB Appui à la production de semencesC EtudesD VulgarisationE CréditF InfrastructuresG Personnel local et assistance techniqueH Suivi-évaluation

2.3 Formulation du projet

2.3.1 Le gouvernement malgache accorde un intérêt particulier aux actions économiques etsociales favorisant l’insertion du monde rural dans le processus de développement global. Ainsi,pour accroître la production agricole, principale activité génératrice de revenus dans le monde ruraloccupant plus de 85% de la population active, la stratégie du secteur se focalise sur l’augmentationde la production du maïs au niveau de la presque totalité des exploitations du pays en général, etdes pôles de concentration de la spéculation en particulier.

2.3.2 Le projet national maïs participe de cette stratégie. Il devrait contribuer à atteindrel’autosuffisance alimentaire du pays par la production supplémentaire d’environ 36.000 T à partirde la phase de croisière (14ème année). Il devrait permettre, en outre, l’encadrement de 19.000exploitations à l’intensification de 24.650 ha additionnels et atteindre un rendement moyen de1,4T / ha. Pour se faire, le PNM devrait s’appuyer sur le renforcement de la recherche, lavulgarisation et sur la mise en œuvre d’un système de crédit permettant aux paysans d’accéder plusfacilement aux méthodes de culture intensive.

2.4 Préparation, Evaluation, Négociation et Approbation

2.4.1 Le projet national maïs a été préparé en fin 1987 par le Centre d’Investissement de la FAO.Il a fait l’objet d’une préparation complémentaire par la BAD en septembre/octobre 1988, a étéévalué en novembre/décembre 1988 et été mis en vigueur le 18/04/1990. La mise en route duprojet devenait urgente car l’analyse du système de production et la confrontation d’avecl’évolution des besoins en maïs, par le seul jeu de la demande occasionnée par la croissancedémographique, montraient des pénuries estimées à 56.000 T à l’horizon 2000. Ainsi, le PNMdevrait atteindre la production de 36.000 T afin de réduire ces déficits.

2.4.2 La Banque a effectué l’évaluation, en 1988, sur la base des rapports d’une mission depréparation complémentaire. L’étude de préparation fut réalisée par la FAO. L’approbation du prêtpar le Conseil d’administration de la Banque est intervenue le 18 avril 1989, l’accord de prêt futsigné le 28 mai 1989 et le prêt est entré en vigueur le 13 avril 1990 ; ce qui a causé un décalagedans le démarrage du projet qui était prévu au 4eme trimestre 1989 à l’évaluation.

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3. EXECUTION DU PROJET

3.1 Entrée en vigueur du prêt et démarrage du projet

3.1.1 Le prêt a été mis en vigueur le 13 avril 1990, soit 10,5 mois après la signature de l’accord.Cette dernière date excède les limites du délai maximum de 180 jours exigé par la Banque. Le prêta été signé le 28 mai 1989 mais le projet n’a démarré qu’en 1991. Tous ces retards s’expliquent parla lenteur de l’emprunteur à satisfaire les préalables liées aux conditions de financement.

3.1.2 Pour les conditions générales, les rapports d’activités du projet et le rapport final de la revuemi-parcours étaient régulièrement transmis à la Banque de 1990 à 2001 ; par contre les rapportsd’audit des dépenses effectuées sur les ressources du prêt n’étaient pas transmis régulièrement. Unseul rapport externe, couvrant la période de 1991 à 1997, a été transmis. Il faut toute fois noter queles conditions du prêt ont connu quelques lacunes dans leur accomplissement. En effet, lasoumission au Fonds des CV des candidats à la bourse de stage par le FOFIFA, les dispositions àprendre pour faire appliquer les résultats de l’étude sur les prix de la dolomie, la demande locale decotation pour la dolomie, le transport et la distribution des intrants, le marché gré à gré pourl’acquisition des semences n’ont pas été appliqués. Par contre les dispositions ont été prises aprèsl’accomplissement du projet pour que les fonds générés soient utilisés pour la couverture descharges récurrentes.

3.1.3 La cellule exécution du projet (CEP) a été créée le 23/08/1989 avant le démarrage en 1991.La CEP a été placée sous tutelle du Ministère de l’agriculture, qui a la responsabilité globale del’exécution du projet. L’organisation et les responsabilités ont été celles définies par le rapportd’évaluation. Les activités liées au financement de la Banque ont commencé en 1991 avec lelancement des appels d’offres pour l’acquisition des logistiques de déplacement et des matériels debureau. Les dossiers d’appels d’offres ont été soumis à l’avis de la Banque en 1991 et les premiersmarchés ont été signés dans la même année pour la réalisation de ces marchés .

3.2 Passation des marchés

3.2.1 Tous les appels d’offres pour l’acquisition des travaux, équipements et services financés parla Banque ont été effectués en conformité avec les principes et les dispositions requis du rapportd’évaluation et suivant les règles de procédure de la Banque. Toutefois, suite à la revue mi-parcours en 1998, la convention avec FOFIFA du 06/10/93, dans le cadre de la recherched’accompagnement, a fait l’objet d’avenant avec l’accord de la Banque et a été orientéeuniquement vers l’analyse et le diagnostic. L’appui à la production de semences a été confié etconduit dans le cadre du programme semencier national (PROGSEM). Cette disposition del’avenant a permis de séparer la fonction de production semence de celle relative à la recherched’accompagnement, en vue d’une mise en œuvre efficace de cette activité. Cette disposition dansl’accord avec FOFIFA a permis d’exécuter la composante recherche d’accompagnementd’atteindre 75 % de ses objectifs prévus à l’évaluation du projet ; ce qui peut être considéré commeune performance acceptable dans la mise en œuvre de ladite convention.

3.2.2 Un autre avenant a été également introduit et approuvé par la Banque le 7/08/2002 dans lecadre du crédit rural et portait sur l’accord subsidiaire entre MAEL, CACR et BTM-BOA. Il aconsisté redéfinir les responsabilités et la nature des prêts octroyés, et permis ainsi d’améliorer lesystème d’administration du crédit dans le cadre du projet et d’atteindre ainsi les résultats de 50 %de couverture des demandes en matière de financement dans la zone du projet. En l’absence de cetavenant, tout porte à croire que la ligne de crédit mise en place ne pouvait pas être pérennisée au-

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delà de la durée du projet, dans la mesure où la succession des contre-performances enregistrées audémarrage du projet au niveau de cette activité, allait conduire à l’échec de cette composante.Dans ce contexte, la mise en œuvre des acquisitions au niveau du crédit a contribué à atteindre undes résultats majeurs du projet qui était l’instauration d’un mécanisme de financement dans lafilière maïs, à même de répondre au besoin de financement des opérateurs de la filière.

3.2.3 Aucune plainte n’a été enregistrée tant de la part de l’emprunteur que desentreprises/consultants au cours de l’exécution du projet. Toutefois, le processus d’approbation desmarchés et de règlement des entreprises semblent connaître de longs délais qui peuvent êtreaméliorés. En effet, un délai de 6 mois dans le processus d’approbation et 90 jours pour lerèglement des marchés sont acceptables. Or, la plupart des paiements définitifs s’effectuent sur desdélais moyens de 6 mois, pendant que la moyenne pour l’approbation des marchés s’est souvent sur12 mois. Tout en maintenant la rigueur dans le contrôle, il faut améliorer les délais en vued’accroître l’efficacité dans l’exécution du projet. Malgré les délais prolongés pour le règlementdes marchés, ils ont été exécutés pour la plupart jusqu’à terme à l’achèvement du projet, ce quipermet de conclure l’acquisition des biens et services dans le cadre du projet s’est effectuée demanière satisfaisante.

3.3 Modifications

3.3.1 Le projet a subi des modifications significatives par rapport à sa conception initiale. Eneffet, le PNM a été re-dimensionné pour concentrer les activités et les moyens dans 8 pôles dedéveloppement de la culture, selon des critères bien définis. Ainsi, 8 régions (CIRVA) : Antsirabé,Ambositra, Fianarantsoa et Miarinarivo sur les hauts plateaux, Morondava et Mahajanga à l’ouestet le Moyen Ouest, An Tsiranana au Nord et Toliary au Sud, ont été retenues pour l’encadrementdans le cadre du projet au lieu des 13 CIRVA initialement prévus à l’évaluation, avec pour objectifd’intensifier la culture du maïs sur 30.339 ha dès la 10ème année. Cette modification a été nécessairedans la prise en compte du retard accusé dans la mise en œuvre du projet et a permis de ne pasdisperser les efforts et ressources du projet dans les objectifs d’atteindre les résultats prévus.

3.3.2 Le PNM a également été revu dans son organisation au niveau de la cellule d’exécution(CEP). Cette dernière a dû être ramenée de quatre (4) à trois (3) services : (i) un service chargé dusuivi des contrats - programmes dans le cadre de la recherche d’accompagnement et de lavulgarisation ; (ii) un service administratif et financier, et (iii) un service chargé de la mise enœuvre des activités liées au crédit rural. Ce changement était nécessaire pour prendre compte lesexigences sur le terrain, notamment la nécessité d’avoir une structure plus légère et de corriger lesraisons des retards enregistrés dans le calendrier d’exécution du projet au niveau. Dans cecontexte, l’exécution de la composante Recherche d’accompagnement qui comprenait au départl’analyse et le diagnostic des contraintes liées à la production de maïs, d’une part, et lavulgarisation, d’autre part, a été réorganisée pour être confiée respectivement à la FOFIFA et auPNVA sur la base de conventions. Comme il a été mentionné plus haut, la convention avec laFOFIFA qui était déjà établie avant la réorganisation, a fait l’objet d’avenant qui a consisté àorienter l’intervention de cette Structure uniquement vers le diagnostic et l’analyse des contraintesde la culture du maïs. Ainsi, la vulgarisation agricole et la réalisation de l’étude de la filière maïs,la construction de deux Centres de Formation(CF) et des 48 greniers villageois, ont été confiées àd’autres Structures ; ce qui a permis d’atteindre les objectifs de cette composante de manièresatisfaisante.

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3.3.3 Les modifications qui ont été ainsi opérées, démontrent que les problèmes que le projet aconnus au départ ont pu être surmontés à travers un diagnostic juste des causes de contre-performances et des solutions permettant d’adapter l’organisation et l’exécution du projet auxréalités du terrain.

3.4 Calendrier d’exécution

3.4.1 Le calendrier initial d’exécution du projet prévoyait sa réalisation sur une période de sept(7) ans, de 1990 à 1996. Ce délai a été largement dépassé de six (6) ans, du fait : (i) des lenteursdans la satisfaction des conditions de mise en vigueur du prêt ; (ii) des lenteurs enregistrées audémarrage du projet dans l’exécution des composantes ; et (iii) de la suspension des interventionsde la Banque à Madagascar en 1997/98. Ces différentes causes de contre-performance dans la miseen œuvre du calendrier d’exécution, ont conduit à l’achèvement des activités du projet seulementen 2002. Dans ces conditions, l’on peut déduire qu’il s’est posé un problème d’insuffisance decapacité institutionnelle pour exécuter le projet. En conséquence, la performance du projet parrapport au calendrier d’exécution est insatisfaisante. Le tableau ci-dessous compare les calendriersd’exécution prévisionnel et réel.

Tableau 3.1Calendrier d’exécution prévisionnel et réel

Composantes Début des travaux Taux de réalisation àl’achèvement (fin 2002)

Fin des travauxfin 2002

Prévu Réel Prévu Réel Initiale Réelle

Recherched’accompagnement

1990 1991 100% 75% 1997 2002

Appui à la production desemences

1990 1991 100% 50% 1997 2002

Etudes 1991 2002 100% 100% 1991 2002Vulgarisation 1991 1991 100% 100% 1997 2002Crédit Rural 1991 1998 100% 50% --Infrastructures 1991 2001 100% 100% 1991 2002Personnel Local 1991 1991 100% 100% 1991 1991

Assistance Technique 1992 1999 100% 100% 1992 2002

Appui logistique 1992 1992 100% 75% (*) 1992 2000

Suivi-Evaluation : 1991 1991 100% 100% 1991 2002

Activité pérennisée après projet dans le cadre de la Cellule d’Appui au Crédit Rural Crédit rural : 50% des régions couvertes Les 2 centres de formation ont été construits, mais n’ont pas été équipés

3.5 Rapports

3.5.1 L’agence d’exécution du projet n’a soumis pas régulièrement à la Banque pendant lapériode d’exécution du projet, comme l’exige les conditions générales du prêt. Selon, leGouvernement, les rapports ont été élaborés mais n’ont pas été transmis à la Banque conformémentau calendrier établi. Le dernier rapport d’activité de l’exercice 2001 n’était pas encore parvenu à laBanque au moment de la mission d’achèvement en juin 2004. En réalité, ce rapport ne parviendrajamais à la Banque, dans la mesure où il n’y avait aucune activité du projet qui était clos depuisdeux (2) ans au moment de la mission d’achèvement. Dans ces conditions, la performance duprojet au niveau de la soumission des rapports d’activités est insatisfaisante.

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3.5.2 La situation est encore plus grave en ce qui concerne les rapports d’audit, dans la mesure oùun seul rapport sur onze (11) exigés par la Banque ont été soumis à la Banque hors délai. Cerapport d’audit regroupait les années de 1991 à 1997. En conséquence, la performance du projet ence qui concerne la soumission des rapports d’audit est plus qu’insatisfaisante.

3.6 Sources de financement et Décaissements

3.6.1 Sources de financement : Le projet a été réalisé à un coût de 7,6 millions d’UC contre 8,82millions d’UC à l’évaluation, soit une baisse de 13,83%. Le prêt de la BAD était initialement de7,58 millions d’UC et a connu une annulation de 1,257 millions d’UC le 11/ 06 /2004, soit 16,58%du prêt initial. Le Gouvernement a participé au financement à concurrence de 1,34 millions d’UC,contre 1,24 millions prévus à l’évaluation, soit 8% de plus.

3.6.2 Les raisons des annulations sont notamment la non utilisation de toutes les ressources misesà la disposition de l’emprunteur par la Banque, et la dépréciation du FMG par rapport à l’UC, aucours de la réalisation du projet. En effet, certaines composantes (la Recherche d’accompagnement,l’Appui à la production de semences, les Infrastructures, Support logistique& Suivi-évaluation etFonctionnement) ont connu des écarts importants, allant de 17% pour la composanteFonctionnement, à 54%pour la composante Support logistique& Suivi-évaluation, quant à la nonutilisation des ressources qui leur étaient destinées. Il convient toutefois de noter que, nonobstantces différences, les ressources mises à disposition de l’Emprunteur par la BAD ont servi à financerla totalité des coûts en devise du projet

Tableaux 3.2Tableau comparatif des coûts du projet par composante (en millions d’UC)

COMPOSANTESCoûts Estimés à l’Evaluation Coûts à l’Achèvement

Ecart(%)

Devises MonnaieLocale

Total Devises MonnaieLocale

Total

A. Recherche d’accompagnement 0,57 0,10 0,67 n.d. n.d. n.d. -B. Appui à la production semences 0,41 0,10 0,51 n.d. n.d. n.d. -C. Etudes 0,02 0,01 0,03 n.d. n.d. n.d. -D. Vulgarisation 1,05 0,26 1,31 n.d. n.d. n.d. -E. Crédit 1,40 0,25 1,65 n.d. n.d. n.d. -F. Infrastructures 0,25 0,10 0,35 n.d. n.d. n.d. -G. Personnel local et assistance technique 0,38 0,76 1,14 n.d. n.d. n.d. -H. Appui logistique et Suivi-Evaluation 0,54 0,14 0,68 n.d. n.d. n.d. -

Total Coût De Base 4,63 1,72 6,35 n.d. n.d. n.d. -Imprévus physiques 0,42 0,09 0,51 n.d. n.d. n.d. -Imprévus Financiers 0,93 1,02 1,95 n.d. n.d. n.d. -

TOTAL PROJET 5,99 2,83 8,82 1,10 6,50 7,60 -13,83

Tous les coûts sont exprimés hors taxes et hors douanen.d : non disponible

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Tableau 3.3Tableau comparatif des coûts du projet par composante(en millions de FMG)

Composantes Coûts estimés à l’évaluation Coûts à l’ achèvement Ecart (%)

Devises M.L Total Devises M.L Total

A.Recherche d’Accompagnement

1130.68 207.67 1338.35 - 334.42 334.42 -75%

B. Appui à la pro-duction desemences

807.63 207.67 1015.3 - 560.02 560.02 -44.82%

C.Etudes 55.38 18.46 73.84 233 15 383 +418%

D.Vulgarisation 2076.76 507.65 2584.41 - 7584.29 7584.29 +193%E.Crédit Rural 2792.088 507.65 3299.738 - 17171 17171 +420%F.Infrastructures 484.58 207.67 692.25 - 4.816 4.816 +595%G. PersonnelLocal etAssistanceTechnique :

738.40 1522.96 2261.36 1496.05 4560.17 6056.23 +167%

H. Appuilogistique + SuiviEvaluation :

1084.53 276.90 1361.43 - 3224.12 3224.12 +136%

IJ.Fonctionnement

2676.7 2212.9 4889.6 - 7944.30 7944.30 +62%

TOTAL 11846.76 5614.63 17461.39 1496,28 41383,28 42879,57 +145%

3.6.3 Le plan de financement à l’achèvement du projet comparé à l’estimation de l’évaluation seprésente comme suit au tableau 3.3

Tableau 3.4Tableau comparatif des coûts du projet par source de financement

(en millions d’UC)

SOURCES DEFINANCEMENT

Coûts Estimés à l’Evaluation Coûts à l’AchèvementEcart (%)Devises Monnaie

LocaleTotal Devises Monnaie

LocaleTotal

A. BAD 5,99 1,59 7,58 1,10 5,16 6,26 -17,41B. Gouvernement - 1,24 1,24 - 1,34 1,34 + 8,06

TOTAL 5,99 2,83 8,82 1,10 6,50 7,60 -13,83% du Coût Total 67,91 32,09 100,00 14,47 85,53 100,00

3.6.4 L’évolution à la baisse du montant du prêt s’explique par les économies réalisées dans lecadre des marchés de réalisation de la plupart des composantes, par la contribution plus importantedu gouvernement et par l’évolution du taux de change qui est passé de 2024 FMG/UC au momentde l’évaluation à 8532 FMG/UC à la fin du projet. Par ailleurs, les prévisions sur la nature despaiements entre devises et monnaie locale a été quasiment inversée ; ce qui a procuré deséconomies compte tenu de l’appréciation progressive de l’UC par rapport au FMG

3.6.5 Décaissements : Les décaissements sur le prêt BAD qui étaient prévus à l’évaluation surune période de sept ans, de 1990 à 1996, ont été en réalité effectués sur une période de 11 ans de1991 à 2003, avec toutefois des écarts dans les montants et dans les dates, du fait des retards dansles délais de démarrage effectif du projet, dans l’exécution des marchés et de la rupture dedécaissement de1995 à 1996. Le montant de touts les contrats ont été décaissés intégralement, saufcelui de la recherche d’accompagnement. Le calendrier des dépenses à l’achèvement comparé àcelui établi à l’évaluation du projet se présente comme suit :

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Tableau 3.5Tableau comparatif du calendrier des dépenses

(en millions d’UC)

a) Pour l’ensemble du projet1990/91 1992 1993 1994 1995/96 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Total

Prévu 3,26 0,98 0,93 0,99 2,66 8,82Réalisé 0,23 0,15 0,53 0,37 0,07 0,16 1,24 0,27 0,99 1,11 1,46 1,02 7,60% Déc 3,03 5,00 11,97 16,84 17,76 19,87 36,18 39,74 52,76 67,37 86,58 100

b) Sur financement BAD1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Total

Prévu 2,02 0,98 0,75 0,77 0,81 1,24 1,01 7,58Réalisé 0,00 0,23 0,04 0,40 0,26 0,11 1,17 0,24 0,88 0,97 1,45 0,51 6,26%Déc. 0,00 3,7 4,3 10,7 14,90 1,66 35,3 39,1 53,2 68,6 91 100

3.6.6 Les tableaux ci-dessus montrent qu’à la date de la mission le taux de décaissement du prêtétait de 82,59 % du montant prévu à cet effet, avec un reste de 17,41% du financement BADreparti entre 16,58% d’annulé et 0,83% de reliquat. Sur cette base, l’on peut déduire que le taux defacturation du projet s’établit à 83% à l’achèvement. Par conséquent, l’on peut affirmer que leprojet a été exécuté de manière satisfaisante, en ce qui concerne les engagements de dépenses.

4. PERFORMANCE DU PROJET

4.1 Evaluation globale

La mise en vigueur de l’accord de prêt a été effectuée avec un retard d’un (1) an après lasignature par les deux parties. De plus, les conditions générales et les autres conditions du prêt ontété satisfaites avec beaucoup de difficulté ; ce qui peut s’expliquer des problèmes de capacité dansla maîtrise des procédures de la Banque. D’un point de vue technique, les objectifs du projet ontété quelquefois dépassés, comparativement aux prévisions établies à l’évaluation. Le projet apermis, en effet, de produire 25.101T additionnelles à la 10ème année, d’encadrer 76.372exploitations sur 19.000 prévues à l’évaluation et d’améliorer la culture du maïs sur 36.762 hacontre 30.339 ha de prévus par la revue mi-parcours. Le projet a ainsi contribué aux objectifs duprogramme de développement économique et social du pays. Ce résultat permet de dire que mêmesi des problèmes de capacité se sont posé pendant l’exécution du projet, la réorganisation du projet,à travers les modifications introduites, a permis de produire les résultats physiques escomptés. Laperformance globale dur projet peut être jugée d’assez satisfaisante.

4.2 Résultat d’exploitation

4.2.1 Les composantes du projet ont toutes réalisées de manière satisfaisante malgré les retardsencourus. Les résultats de l’augmentation de la production additionnelle ont été de 25.101 T sur27.127 T prévisionnelles, soit 92,5 3%. L’écart de 7,37% s’explique par le manque de semencespré-base et base et probablement les effets des mauvaises conditions climatiques. L’intensificationde la culture a, quant elle, atteint 36.762 ha sur 30.339 ha prévus par la revue mi-parcours ; soit21% de pus que prévu. L’encadrement de 76.372 exploitations sur 19.000 de prévues a permis dedégager un résultat de 300% positif. Les rendements moyens additionnels de 0,68 T/ha, par contre,n’ont pas permis d’atteindre le résultat escompté en raison du faible niveau de la production.

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4.2.2 Des variétés améliorées ont été adaptées aux différentes régions de production. Ce sont :Volasoa, Bakoly et Irat 200 pur les régions du sud-ouest : Meva, Irat 200 et Pool 9B pour lesrégions des hauts plateaux : Meva,Irat 200,Valosoa et Bakoly pour les régions du moyen-est :Sweet corn pour les régions du nord-ouest. Dans le même cadre, des formules spécifiques defumures minérales ont été mises au point pour l’utilisation de certaines variétés : la formuleinférieure à 75-40-30 pour les variétés composites Golden corn et Br106 pour les régions des hautsplateaux : la formule 80-45-35 pour les variétés Plata 234 et Irat 292. Il faut noter toutefois que laformule habituelle du maïs est 90-60-45. En outre, la production de semences pré-base par FOFIFAn’a été que de 51 kg, très en dessous de la demande. La production de semences de base a été de0,400 T sur une prévision de 5,14 T, soit 7,78% seulement, quant aux semences améliorées, laproduction a été estimée à 514 T.

4.2.3 La composante Etude de la filière maïs a été réalisée par le groupement DINIKA-SCET/TUNISIE. Cette étude a déterminé les régions offrant une haute potentialité de la culture dumaïs, qui deviendront des pôles de développement par l’exploitation de la filière maïs dans sonintégralité. Pour ce faire, le consultant a effectué : (i) le diagnostic de la situation existante, (ii)déterminé les régions à hautes potentialités de la culture, ( iii) proposé la structuration de la filièremaïs dans les trois régions ci-après : 1) Tuléar aux fins d’assurer l’autosuffisance alimentaire, 2 )au moyen ouest aux fins d’assurer la demande en maïs pour les productions de provendes et ( iii)Mahajanga aux fins d’exportations. Le rapport a été finalisé en octobre 2001. Ces propositionsméritent d’être approfondies dans le cadre du développement rural pour la consolidation desacquis du projet.

4.2.4 Les activités liées à la vulgarisation ont été confiées aux services qui ont la vocation et lacompétence pour les mener à bon escient : la Direction de l’agriculture, l’ex-projet :PA/PNVA etles six Directions régionales (pour suivi et supervision), les huit CIRAGRIS (pour exécution).Dans le cadre du désengagement progressif de l’Etat des activités liées à la vulgarisation et pourune ouverture de plus en plus large vers la société civile , six ONG ont ainsi été impliquées. D’unefaçon générale, ces organismes ont fourni un travail satisfaisant, mais qui a été quelquefoisperturbé par l’arrivée tardive des financements (retards dans les déblocages des fonds deroulement).

4.2.5 Les activités relatives à la ligne de crédit se sont déroulées normalement selon le Protocoled’Accord entre le PNM et la BTM/BOA, d’une part, et l’Accord Subsidiaire entre le Trésor et leBTM/BOA, d’autre part. Durant la vie active du projet 1.053.357,36 UC a été décaissés sur uneallocation de 2.179.143,02 UC, soit 48 %. Trois types de crédit étaient visés : Faisances valoir,crédit pour la préparation de la campagne, Avance sur produits stockés, crédit destiné à protéger lespaysans contre les bas prix pratiqués pendant la période de récolte et Crédit d’équipement A cejour, seuls les deux premiers types de crédit ont connu un développement important tandis que lecrédit d’équipement est encore à ses débuts. Le taux d’intérêt pratiqué par la BTM/BOA est de25,75 (HTVA) et les taux de recouvrement (hors mobilisation du fonds de garantie) sont de l’ordrede 95 % en moyenne sur les 3 campagnes 1998, 1999 et 2001. Compte tenu du degré demobilisation de la ligne de crédit et des besoins grandissants des paysans qui se chiffrent à environ2,20 millions d’UC, d’une part, et de l’achèvement du projet PNM (31/12/2001), d’autre part, uneréflexion a été entreprise par le Gouvernement et le PNM sur la pérennisation de la ligne de crédit.A cet effet, après accord de la BAD, une Etude sur « la pérennisation de la ligne de crédit» a étéentreprise par le Bureau d’études EEDR-MAMOKATRA, en liaison avec l’assistance technique encrédit rural du PNM (DANAGRO). Cette étude a émis deux recommandations : la continuation dela ligne de crédit avec la BOA, compte tenu des résultats obtenus jusqu’ici par cette dernière et lanécessité de maintenir le financement auprès de la clientèle crée dans le cadre du projet : la

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poursuite des activités d’appui au crédit paysan par l’intégration de la cellule de pérennisation dela ligne de crédit au sein du Ministère de l’agriculture. Dans ce cadre, la 2ème mission desupervision de la BAD et une mission d’expert en micro-finance (AMINA) ont finalisé, du 18novembre au 8 décembre 2001, avec le Gouvernement, les modalités de pérennisation de la lignede crédit et son mécanisme de financement. D’autres actions ont été entreprises : Avenant àl’Accord Subsidiaire du 7/08/2002, mise en place de la « cellule de pérennisation de la ligne decrédit, par Arrêté n° 001/MAEL/MI du 03 juin 2002, portant création d’une Cellule deCoordination des Appuis au Crédit Rural intitulée Cellule d’Appui au Crédit Rural (CA CR)dirigée par un sociologue économiste : Décaissement du solde du solde de la ligne de crédit. Cesactions ont garanti la poursuite des activités d’appui au crédit paysan après projet

4.2.6 Les réalisations physiques relatives à la construction d’un centre de formation àFianarantsoa et d’un autre à Antsirabé ont été réceptionnées respectivement en décembre 2001 eten mai 2002 . Ce dernier centre était prévu pour être terminé à la fin du mois de janvier 2002, maisétant données la situation qui a prévalu dans le pays, la réception a été décalée. 48 grenierscommunautaires au niveau communal (GCC) ont tous été réceptionnés Un contrat-programme a étépassé avec la Direction du Génie Rural (DGR) pour la surveillance et le contrôle des travaux deconstruction. Il faut noter qu’un centre de formation a été prévu à Antananarivo. Les études ont étéréalisées sur les ressources propres internes (RPI), étant données les hésitations de part et d’autreset le calendrier du processus de passation du marché qui dépassait la date de clôture du projet, cemarché a été annulé. Le montant, cependant alloué aurait pu être transféré pour une autre catégoriede renforcement de la ligne de crédit. Dans le cadre de la pérennisation des acquis, le nombre desGCC est à multiplier pour couvrir les besoins des communes. La cellule de pérennisation de laligne de crédit doit appuyer les fédérations paysannes dans le but d’obtenir les crédits nécessaires,d’une part, et d’autre part, leur formation pour la gestion de ces GCC doit être envisagée.

4.2.7 Les besoins en cadres au niveau central du projet ont été satisfaits par le Ministère detutelle. Au niveau régional, les personnes-ressources ont été fournies par les Directions régionales(CIRAGRIS). Les besoins en formation par des Institutions spécialisées ont été définis, seulsquatre renforcements de capacité, en suivi-évaluation et en audit des projets, ont été réalisésmalgré les lacunes constatées, notamment en administration & finances, en passation des marchéset en management du temps). Les besoins en Assistance Technique ont été redéfinis, étant donnéle contexte institutionnel qui a prévalu au Ministère de l’Agriculture en 1998 (mise en place dusystème national de vulgarisation agricole, déconcentration des activités et mise en place desDirections régionales). Les experts ci-après ont donc été mis en place à partir d’avril 1999 : i) EnSuivi-évaluation (24 H/Mois), ii) En Administration et Finances (24 H/Mois), iii) En crédit rural(30 H/Mois). Ces experts ont réalisé trois diagnostics et trois manuels de procédure en Suivi-évaluation, en administration et finances et en crédit rural et une réflexion sur la pérennisation dela ligne de crédit (Bureau d’études EEDR-MAMOKATRA)

4.2.8 Les activités principales réalisées par le département de Suivi Evaluation ont été lessuivantes : i) Elaboration des rapports annuels et trimestriels jusqu’à la fin du projet (31/12/01), ii)Evaluation de la production additionnelle en maïs aux fins de connaissance du niveau d’adoptiondes techniques proposées par la vulgarisation par le biais des sondages de rendements. L’enquêtesur le revenu pour connaître le coût de production, le revenu sur le maïs et sa part dans lesressources des exploitations, iii) Evaluation de la capacité de remboursement des exploitationsagricoles et de leurs besoins d’investissement par le biais d’enquêtes sur la structure desexploitations et iv)Evaluation du niveau de structuration et d’organisation des paysans pour lamise en œuvre du crédit rural d’une façon durable par le biais d’enquêtes. Dans la mêmecomposante, ont été réalisées : 1) La Revue à mi-parcours du PNM et 2)L’audit 1991 à 1997. Afin

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de mesurer l’apport du projet sur le développement de la production du maïs dans le pays, desenquêtes statistiques comparatives sur la situation sans et avec le projet devront être réaliséesultérieurement. Le projet a également disposé de suffisamment de moyens logistiques dedéplacement, d’équipements de bureau et du matériel informatique, tant au niveau central querégional. Une bonne partie de ce matériel a été acquis à la dernière année du projet, ce qui permetd’assurer le maintien des acquis du projet.

4.2.9 Pour assurer le fonctionnement du PNM et de ses partenaires (cadre de l’appui à laproduction de semences, à la vulgarisation, au crédit rural et au suivi-évaluation) un compte spécialpour le Fonds de Roulement du PNM a été ouvert à la Banque Centrale de Madagascar (BCM). Apartir de 1998, un compte spécial auprès d’une Banque primaire, la Banque Malgache de l’OcéanIndien à Analamahitsy (BMOI) pour assurer un service rapproché des bénéficiaires et lefonctionnement décentralisé du projet. Cependant, ce compte n’a pas été régulièrementapprovisionné, pour insuffisance de capacité du personnel du projet au niveau des procéduresd’approvisionnement des comptes du projet et dans la gestion financière du projet.

4.3 Performance institutionnelle

Le PNM a été piloté par une Cellule Exécution du Projet (CEP), placée sous la supervision d’unComité de Direction chargé du suivi et de la coordination des activités du projet. Le CD, placé sousla tutelle du Secrétariat Général du Ministère de l’Agriculture, a été composé de représentantsmandatés des Directions Nationales : DIR, DVA, DFP,DP, DSA pour le MPARA et DEP et DPpour le MPAEF, ainsi que d’un représentant du FOFIFA relevant du MRST. Le CD devait seréunir annuellement pour faire le point sur l’état d’avancement du projet et résoudre les problèmesponctuels. Cette réunion ne s’est tenue qu’au démarrage et à l’achèvement du projet, ce qui n’a paspermis d’éviter les multiples entrevues avec les partenaires du projet.

4.4 Efficacité en matière de gestion et organisation

4.4.1 La CEP était organisée en trois départements. Cette organisation diffère par rapport à cequ’elle était avant la revue mi-parcours. Elle comprenait : i) le Département chargé du Suivi descontrats programmes ; ii) le Département Crédit rural ; et iii) le Département chargé del’Administration et des Finances, et un chef de projet. Sur la base de cette organisation, on note unefonctionnalité qui permit d’assurer un appui de gestion satisfaisante au projet.

4.4.2 L’Equipe de la CEP comprenait des membres de l’administration malgache, des cadres ouemployés toutes catégories confondues recrutés localement. Le personnel des départements Créditrural, Suivi-évaluation et Administration-finances était supervisé par trois assistants techniques àpartir de 1999, selon des termes de référence validés par la banque. Pendant 30 h/mois pour ledépartement Crédit rural et 24h /mois pour chacun des deux autres. La recherched’accompagnement a été confiée au FOFIFA sous convention, l’appui à la production de semencesconfié au FOFIFA et au PROGSEM, l’étude de la filière maïs a été réalisée par DINIKA/SCET, lavulgarisation réalisée par différents acteurs : PA/PNVA,DIRAS,CIRAGRI et des ONG, BOA-MCAR a eu la charge d’exécuter le crédit rural et DANAGRO a assuré l’assistance technique dansle cadre du suivi-évaluation, l’administration et finances et crédit rural. L’intervention de tous cesacteurs a été efficacement coordonnée par l’équipe de la cellule d’exécution du projet. Sur la basedes résultats, l’on peut affirmer que cette équipe de la cellule d’exécution du projet a eu uneprestation satisfaisante.

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4.5 Renforcement, formation et perfectionnement du personnel

Les besoins en cadres du projet ont été satisfaits par le ministère de tutelle. Seuls quatrerenforcements de capacités en suivi-évaluation et en crédit rural ont été réalisés. Les besoins enassistance technique ont été satisfaits par des experts à partir d’avril 1999. Ces experts ont réalisé :trois diagnostiques en suivi – évaluation, administration - finances et en crédit rural, trois manuelsde procédure dans les mêmes catégories et une réflexion sur la pérennisation de la ligne de crédit.En outre, un cadre du projet a bénéficié d’un stage de formation à l’institut Forhom de France et deformation de deux cadres par CAMPC. Sur cette base, l’on peut déduire que la CEP disposait depersonnels en qualité et en nombre suffisant, dont le renforcement, la formation et leperfectionnement se sont opérés de manière satisfaisante dans le cadre du projet.

4.6 Performance des consultants, des entrepreneurs et des fournisseurs et de l’emprunteur

4.6.1 Performance des Consultants : Le bureau d’études DINIKA/SCET et le bureau d’étudesEEDR/MAMOKATRA dans le cadre de la réalisation de l’étude de la filière maïs, les institutsFORHOM et CAMPC dans le cadre de la formation, DANAGRO/ADVISER et cabinetMRASOANAIVO dans le cadre de l’assistance technique et la pérennisation de la ligne de crédit etle DGR dans le cadre de la surveillance et le contrôle des constructions des centres de formation etdes structures de stockage ont tous fait preuve de professionnalisme, chacun dans son domained’intervention. Sur cette base, la performance des consultants a été jugée satisfaisante, dans lamesure où ils se sont acquittés de leurs tâches dans le cadre de leurs missions.

4.6.2 Performance des entrepreneurs : Les entreprises, à l’exception de FOFIFA dont laperformance n’a pas été jugée satisfaisante dans le cadre de la production des semences de pré-baseet de base, ont rempli leurs engagements de manière satisfaisante et le projet a été réalisénormalement. En effet, les entrepreneurs chargés de la construction des centres de formation deAntsirabé (Concorde) et de Fianarantsoa (Fanomezana) et les différentes entreprises impliquéesdans la construction des 48 greniers à travers les zones de concentration de la culture du maïs ontfourni leur prestation avec professionnalisme et dans des délais acceptables. Aucun retardsignificatif n’a été enregistré dans l’exécution des différents marchés. Pour cela, la performancedes entreprises dans l’ensemble a été jugée satisfaisante.

4.6.3 Performance des Fournisseurs : Les fournisseurs de matériels d’équipement (SIFAELECTRO, Système de traitement), de matériel roulant (Maison Néron, la Malagasy deDistribution Raboanarijaona, Sumitomo Corporation, ..) ont effectué des prestations de qualité dansle respect des cahiers de charges. Tous ont reçu leur règlement. Leur prestation est jugéesatisfaisante sur la base de ces résultats.

4.7 Performance financière

4.7.1 La réalisation du projet a permis de générer plusieurs bénéfices financiers, notamment auniveau : (i) la production d’environ 26.000T additionnelles de maïs, soit la moitié du déficit prévuau niveau national ; (ii ) l’amélioration de 36.800 ha de culture de maïs seul ou en association.L’intensification de la culture de maïs sur une superficie de 36.762 ha a touché 76.372exploitations de 6 personnes en moyenne, soit 220.800 personnes dont le revenu a augmenté,contribuant ainsi à améliorer leur cadre de vie et à diminuer les fléaux sociaux ( pauvreté, l’exoderural …); (iii) la construction de 48 GCC permettant non seulement le stockage de la récolte et unemeilleure organisation du monde rural autour de ces GCC, mais également de bénéficier demeilleurs prix et d’accéder au crédit rural.

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4.7.2 L’amélioration des superficies et l’encadrement des exploitations permettront depromouvoir des cultures traditionnelles telles que les cultures légumières, maraîchères enassociation ou en rotation telles que la fève, le petit pois, le haricot, les cucurbitacées les culturesfourragères de même que les activités d’élevage en particulier l’élevage laitier, ovin, porcin et de lavolaille. L’examen des budgets de cultures et d’activités de production animale montre que lesactivités de productions agricoles et animales permettent un accroissement de revenu surl’ensemble des exploitations agricoles touchées par le projet en année de croisière. L’impactfinancier de la production du maïs est estimé à environ 185,89 milliards de FMG en année decroisière pour l’ensemble des exploitations agricoles des seules zones recadrées du projet.

4.7.3 Le taux de rentabilité interne (TRI) estimé à partir de l’achèvement du projet sur une duréede 20 ans s’appuie sur le calcul avantages/coûts lié aux retombées directes de l’encadrement desexploitations par le projet dans les trois principales zones de production. Le projet a un effetbénéfique sur la balance des paiements, la production additionnelle en se substituant auximportations de riz notamment, permettant au pays de réaliser des économies de devises. Il y a euen 2002 près de 5000 T de maïs exportées pour une valeur de 3,30 milliards de FMG et de la farinede maïs pour une valeur de 73,95 milliards.

4.7.4 Sur la base de la comparaison de la situation avantages-coûts sans projet et la situationavantages-coûts avec projet, le taux de rentabilité interne (TRI) du projet est estimé à 18%. Sur labase de ces résultats, la performance financière du projet est jugée satisfaisante.

4.8 Performance économique

4.8.1 Les bénéfices économiques du projet sont de deux (2) ordres : les bénéfices tangibles d’unepart et les bénéfices non tangibles d’autres part. Les bénéfices tangibles peuvent être répartis entrois. Il s’agit notamment des bénéfices liés à la valeur économique de la production de maïs, àl’intensification de la culture, à la production des autres cultures en association ou en alternance età l’élevage. Les bénéfices intangibles quant à eux sont attribués à l’amélioration du cadre de vie etles conditions de santé des populations rurales avec l’amélioration de revenus et la mise en œuvredes actions de conservation des sols par la culture sur des courbes de niveau.

4.8.2 La valeur économique de la culture a été obtenue en valorisant le rendement de l’ha au prixactuel du maïs, réduit des charges. Bien que la tarification se fasse par type de cultures, le tarif leplus élevé a été utilisé pour la valorisation économique. Ce qui correspond selon les informationsrecueillies sur le terrain à environ 1800 FMG/ kg. Sur la base de ces données, le taux de rentabilitééconomique correspondant à l’apport en production additionnelle de maïs est équivalente à 18%.

4.8.3 Les bénéfices économiques liés à la production additionnelle ont été évalués par rapport aucoût moyen que les producteurs sont prêts à supporter pour produire sur 1 ha, notamment le coûtdes intrants ( travail du sol, semences, fertilisants, pesticides, récolte, transport et stockage) estimédans une étude réalisée, à près de 3.040.000 FMG/Ha. Il a aussi été prouvé qu’en régime decroisière l’exploitation de 1 ha permettra d’atteindre une amélioration de la production de 1,4T/HaAinsi, la performance économique du projet par rapport au tonnage additionnel est jugée trèssatisfaisante.

4.8.4 L’analyse économique par rapport au projet s’appuie sur les prix économiques obtenus àpartir des facteurs de conversion des produits et des facteurs de production des budgets deproductions agricoles de l’analyse financière. La performance économique du projet, bien quemoindre à l’achèvement qu’à l’évaluation, reste élevée.

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4.8.5 Les bénéfices non tangibles n’ont pas été quantifiés, les méthodes permettant de les estimerdemandaient des enquêtes poussées sur le terrain et des informations dans des structures autres quele Ministère de l’Agriculture, qui n’ont pu être disponibles dans le temps imparti à la mission.Toutefois, l’on note que ces bénéfices sont : l’amélioration du cadre de vie, l’amélioration desconditions de santé des populations bénéficiaires, etc.

5. INCIDENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES

5.1 Incidences sociales

5.1.1 Les agriculteurs qui participent au projet national maïs, soit 76.372 exploitations agricoles,soit environ 460.000 personnes tireront des avantages directs parmi lesquels : (i) l’autosuffisancealimentaire ; (ii) l’amélioration de leurs conditions de vie ; (iii) l’accroissement et la diversificationde leurs revenus monétaires ; (iv) la création de nombreuses petites unités de transformation dumaïs (transformation du maïs en poudre ) et de provendes ; (v l’amélioration nutritionnelle desenfants et des vieillards (poudre de maïs en petit déjeuner, gâteau de maïs : goûter…) ; (vi) ledéveloppement de l’élevage de porcins, de poulet de chair, de poules pondeuses et de canards pargavage de canards mulards pour la production du foie gras . Ces activités d’élevage sont assuréespar les femmes organisées en groupements féminins. Le PNM a permis non seulement la créationde 351.000 emplois productifs, l'augmentation de la production de maïs et l'amélioration desconditions de vie et de commercialisation mais de fixer et de stabiliser la main d’œuvre locale et deréduire l’exode rural. Il a permis le renforcement des connaissances techniques des exploitants enmatière de culture du maïs et leur épanouissement humain grâce à l’animation et à l’encadrement.Grâce au projet, les cadres nationaux ont pu accroître leur connaissance en matière d’organisation,de gestion, d’exécution, de contrôle et de suivi des projets. Le projet a également permisl’émergence d'organisations paysannes (GIE) de plus en plus soucieuses de la promotion des activitésde développement des communautés à la base

5.1.2 Le renforcement de la recherche et des services de vulgarisation et la mise en place d’unsystème de crédit auront des répercussions socio-économiques importantes qui se traduiront, auniveau national, par l’amélioration de la production du maïs.

5.2 Incidences enironnementales

5.2.1 Le projet n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement, mais au contraire des effetsbénéfiques. En effet, les pratiques culturales mieux adaptées (culture sur des courbes de niveau) ontcontribué à la réduction de l’érosion ; la vulgarisation de la fumure organique et des amendementscalco-magésiens ont permis l’amélioration de la fertilité du sol ; la formation de la fumureorganique et son association à la fumure minérale lors de la fertilisation du sol assurera aussi lemaintien et l’amélioration de la structure et la texture du sol ; très peu de pesticides ont été utilisésdans le cadre du projet, la lutte contre les parasites étant basée sur l’assolement et la rotation descultures, et aussi sur l’utilisation de variétés résistantes.

5.2.2 Les infrastructures (centres de formation, greniers villageois) réalisées n'ont entraîné aucunenuisance perceptible sur l'environnement. Les actions réalisées dans le cadre du projet ont eu deseffets bénéfiques et permis, grâce aux centres de formation, d’assurer la formation des producteurs,le stockage du maïs dans des greniers construits avec le concours de la Banque.

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5.2.3 Le projet a suivi les directives des ministères chargés des eaux et forêts et del’environnement, a respecté l’ensemble des directives de la législation malgache en matièred’extension de superficies arables et de constructions d’infrastructures et pris en considération lesrecommandations formulées par la BAD dans ses documents de politique environnementale etsociale.

5.2.4 Sur la base de ce qui précède, la performance du projet au niveau du volet social etenvironnemental est jugée satisfaisante et constitue un cas de bonne pratique dans la mise en œuvredes mesures d’atténuation de l’impact négatif sur l’environnement.

6. VIABILITE DU PROJET

6.1 La viabilité du projet tient à la durabilité des résultats et des avantages générés par le projetqui dépend essentiellement de la saine exploitation et de la maintenance des acquis. Dans le cas duPNM, l’ossature de l’analyse de la viabilité du projet repose sur quatre axes : i) l’augmentation durendement à l’ha par le biais de l’amélioration des semences utilisées et de la technologie de laculture du maïs. Dans ce cadre, le degré d’assimilation des résultats de la recherche et lavulgarisation a été concluante à tous les niveaux d’intervention du projet ; ii) l’utilisation desvariétés performantes et la possibilité de production de la semence ; à ce niveau d’intenses effortsrestent encore à faire, pour mettre à la disposition des exploitations la semence nécessaire ; iii) laligne de crédit rural ; dans ce cas aussi une amélioration est souhaitable par rapport à ladisponibilité à temps et la réduction du taux d’intérêt (ce taux était de 27,3% TTC campagne1998/99) ; iv) le maintien des infrastructures ; le PNM dispose des 48 structures de stockageautour desquelles se sont organisés les utilisateurs en associations, unions et fédérations et cesorganisations ont acquis de l’expérience et démontré ses capacités, à travers le crédit rural, dans lamise en œuvre des techniques antérieures, permettant de maintenir la productivité de la culture dumaïs ; le PNM dispose aussi de deux centres de formation opérationnels pour la formation en touttype de productions agricoles ; v) la pérennisation du crédit rural, la mise en place de la filièremaïs et l’assainissement du circuit de commercialisation sont tous des facteurs d’importancecapitale dans la viabilité du PNM.

6.2 L’évolution du rendement additionnel offre la perception d’un autre aspect de la viabilité duprojet. Quand ce rendement augmente, on pourra déduire la viabilité du projet. Une analyse pluspoussée de cet aspect du rendement conduit à des inquiétudes quant à cette évolution, du fait qu’il amontré une évolution irrégulière de 1991 à 2001. En effet, le rendement additionnel a progressé de0,17 à 0,48 T /ha de 1991 à 1995, avant de connaître une stagnation à 0,65T/ha de 1996 à 1997,suivi d’une augmentation très significative entre 1997 et 2000 de 0,69 à 0,91T/ha et une inquiétantechute de 0,91 à 0,68 T/ha pendant la campagne 2000/01 ; le rendement additionnel reste stagnantautour de ce dernier rendement.

6.3 Toutefois, au vu de ce qui précède et étant donné les intérêts et la disponibilité dugouvernement malgache pour assurer le maintien des acquis du PNM et faisant face à sesengagements dans le cadre du programme de développement rural, l’on peut conclure à la viabilitédu projet.

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7. PERFORMANCE DE LA BANQUE, DE L’EMPRUNTEUR ET DES AUTRESBAILLEURS DE FONDS

7.1 Performance de la Banque : Elle est jugée assez satisfaisante. La Banque a apportérégulièrement son assistance au PNM depuis la préparation et l’évaluation du projet. Ce qui apermis sa réalisation sans problème majeur, malgré les incidences institutionnelles et la rupture dedécaissement. Des missions de supervision ont été effectuées pendant la période d’exécution duprojet. Le PNM a, toutefois, relevé quelques insuffisances en matière de supervision, dedécaissements suite à la rupture et aux longs délais enregistrés pour le règlement de certainesdemandes de paiement et à l’irrégularité dans la transmission par la Banque des avis de débit desdécaissements, ce qui a entraîné des perturbations dans le règlement des entreprises et n’a paspermis de suivre les décaissements en temps réel. Cette situation permet de conclure à uneperformance assez satisfaisante.

7.2 Performance de l’Emprunteur

7.2.1 L’emprunteur, à travers une commission nationale d’attribution des marchés, a assuré sonrôle dans la gestion, le suivi, le contrôle et la supervision dans l’exécution des marchés avec l’appuides organismes extérieurs indépendants. Il a, en outre, assuré le règlement des contrats enconformité avec les procédures en vigueur. L’Emprunteur s’est acquitté de manière satisfaisante deses obligations, malgré les incidences institutionnelles. Sa contribution dans le financement duprojet a, non seulement été régulièrement assurée, aussi dépassée de 8 % le montant prévu àl’évaluation. Toutefois, Il a eu des difficultés à satisfaire les conditions de mise en vigueur du prêtet la procédure d’attribution des marchés a accusé de grands retards pénalisant ainsi l’exécution desmarchés. Ce permet de dire l’emprunteur a des difficultés à maîtriser les procédures de la Banqueen matière d’acquisition, en particulier, au début du projet entre 1991 et 1997.

7.2.2 Les audits annuels de la gestion financière et comptable n’ont pas été régulièrementeffectués. Un seul audit a été effectué pour la période allant de 1991 à 1997. Il a attesté que leprojet ne disposait pas au départ d’un système comptable et financier permettant de garantir labonne gestion du projet. Le manque de directives de la Banque a contribué à réduire l’efficacité enla matière en amenant le PNM à limiter les missions d’audits. Les audits des dernières années duprojet ( 1997 à 2002) ne sont pas encore effectués. En conséquence la performance del’emprunteur peut être jugée de peu satisfaisante.

7.3 Performance de l’agence d’exécution

7.3.1 Le PNM a mené à terme l’exécution du projet de manière satisfaisante particulièrement auxplans technique et financier. Les composantes ont été exécutées avec succès dans des délaisacceptables, avec toutefois des retards importants liés à des causes mentionnées plus haut et nonimputables entièrement à la CEP. Au plan comptable et financier, les ressources ont été géréesselon les mécanismes mis en place par le Gouvernement et conformément aux dispositions de laBanque. Le projet a été exécuté dans les limites des financements disponibles. Les comptes duprojet et les dépenses n’ont pas été audités selon les dispositions des conditions générales du prêt.Ainsi, malgré les succès enregistrés dans l’exécution, la CEP a traversé plusieurs difficultés avantretrouver ses marques, à la suite de plusieurs changement. En conséquence, la performance de laCEP est jugé d’assez satisfaisante.

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7.3.2 Il serait souhaitable de corriger, dans les prochaines opérations de ce type les imperfectionssuivantes : (i) éviter que le chef de projet ait des charges trop importantes et sans pour autantdisposer d’équipement adéquat ; (ii) faire une adéquation entre les profils du chef du départementadministratif et financier et la tâches à exécuter ; iii) se donner les moyens d’auditer les comptes durégulièrement les comptes du projet et prendre les sanctions qui prévues en cas de non exécution ;et (iv) améliorer le délai du processus d’approbation des marchés et de règlement définitif tout enappliquant les exigences des procédures internes des marchés publics de Madagascar, etconformément aux dispositions de la Banque.

7.3.3 De façon générale, les objectifs du projet définis à l’évaluation ont été atteints à 90% pourla production additionnelle, bien qu’il y ait eu des difficulté à satisfaire les conditions générales, demême que celles spécifiées dans l’accord de prêt. ont été régulièrement satisfaites. Par conséquent,la performance de l’agence d’exécution est jugée d’assez satisfaisante.

8. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION

Toutes les réalisations prévues dans le cadre du projet ont été satisfaisantes. Les infrastructuresmises en place seront, selon toute vraisemblance, exploitées et entretenues selon les règles de l’art,compte tenu de l’existence des associations autonomes autour des greniers communs et dupersonnel qualifié au niveau des centres de formation. Les objectifs attendus du projet en terme deproduction additionnelle, de recherche et de vulgarisation, d’encadrement des exploitations etd’amélioration des superficies ont été atteints, notamment en l’amélioration de 36.700 ha ainsi quel’encadrement de 76.300 exploitations dans les différentes zones du projet. L’ensemble de ceséléments laisse effectivement présager de l’amélioration des conditions et du cadre de vie despopulations concernées. Avec une note moyenne de 2,6 sur 4 , la performance globale du projet estjugée satisfaisante.

9. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS TIRES ET RECOMMANDATIONS

9.1 Conclusions

9.1.1 La bonne exécution d’un projet dépend de tout un système impliquant réellement tous lesintervenants durant la vie du projet. Le projet national maïs, qui a démarré en 1991, a été réalisé,mais avec 6 ans de retard par rapport au délai prévu à l’évaluation. Ce retard est dû à deux causesprincipales. Il s’agit d’une part du délai important encouru pour la mise en marche du projet (1 an ),ce qui était dû d’une part, aux difficultés rencontrées par l’Emprunteur pour la satisfaction desconditions préalables et d’autre part, un calendrier prévisionnel à l’évaluation trop optimiste et lesdifficultés liées aux facteurs institutionnels, notamment au niveau des évènements socio-poliques.D’autre part, le groupement ayant en charge la réalisation du projet a fait preuve d’uneperformance moyenne en terme de délai. Il est important de noter toutefois que les différentsretards susmentionnés n’ont pas eu d’impact négatif sur les avantages générés par le projet, horsmis le manque à gagner au niveau de la production additionnelle, lié aux incidences climatiques.

9.1.2 La gestion du projet a bien été assurée aux plans technique et financier. Toutefois, lesproblèmes notés au niveau des marchés, des audits et des décaissements devraient être résolus enréduisant les retards et les délais d’approbation des marchés, de même que les règlements définitifsdes contrats.

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9.1.3 De manière générale, ce projet a contribué à l’amélioration du cadre et des conditions de viedes populations particulièrement celle de la femme rurale à travers la réduction de la pénibilité dutravail du fait de l’amélioration des techniques culturales et de l’augmentation des revenus. Sacomplémentarité avec d’autres projets régionaux, dont plusieurs financés par la Banque dans lecadre du programme de développement rural, a permis de faire jouer à plein l’effet d’entraînementde l’accès aux intrants pour optimiser la productivité. Son incidence sociale et ses avantages socio-économiques induisent à la stabilisation des populations et de la production agricole dans les zonesconcernées, ainsi qu’à la création d’activités génératrices de revenus. Le concours de la Banque aufinancement du projet a contribué à la réussite du projet et à la mise en œuvre du développement dela culture du maïs en général.

9.2 Enseignements

9.2.1 Les enseignements qui peuvent être tirés de ce projet portent sur le cadre institutionneladéquat, la bonne conception du projet, la qualité de l’évaluation et de la mise en œuvre, de mêmeque l’adhésion des parties prenantes aux objectifs du projet. Au niveau du cadre institutionnel,comme il a été mentionné plus haut, le Gouvernement Malgache, dans les déclarations de politiqueagricole et dans les politiques sectorielles issues du DSRP, a fait de la l’autosuffisance alimentaire,une priorité et a mis en œuvre le PNM. En ce qui concerne la conception du projet, le projets’inscrit dans le cadre du DSRP et plus spécifiquement dans la Lettre de Politique deDéveloppement Rural. Ainsi, les objectifs du projet sont formulés sur une base réaliste à partir desobjectifs sectoriels globaux de ces programmes et selon une approche participative orientée versdes résultats concrets sur le terrain avec appropriation par les bénéficiaires des réalisations. Enplus, le projet a bénéficié d’une évaluation adéquate ayant permis de définir de façon optimale lesactions techniques du projet et de réaliser un montage financier dans les limites des ressourcesnécessaires. Toutes fois, il a été déploré le nombre élevé de composantes (8) qui s’assimilent plus àdes catégories de dépenses qu’à des activités majeures. La Banque a enregistré des insuffisancesdans le suivi du projet (accumulation de difficultés, non réalisation certaines conditions généralesdu prêt. La bonne exécution, quant à elle, a été favorisée par la disponibilité de ressourceshumaines en quantité suffisante et un secteur privé très actif. Enfin, les parties prenantes (Etat,populations dans l’emprise du secteur maïs, etc.…) ont adhéré aux objectifs du projet en mettant enœuvre des associations fédérées selon une approche participative sur la base de diagnosticsparticipatifs des problèmes/besoins, la priorisation des besoins l’accès au crédit rural et autresmesures d’accompagnement (terres, intrants formations, santé publique, etc.….).

9.2.2 L’impact social du projet a été estimé positif au vu de la satisfaction des exploitationsencadrées (76.760 exploitations) et emplois générés dans le secteur agricole. Le projet est enaccord avec la vision de la Banque qui vise la réduction de la pauvreté. L’amélioration dessuperficies arables bénéficiera à une population de 460.570 personnes.

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9.3 Recommandations

9.3.1 Recommandations à l’Emprunteur :

a) Le renforcement de capacité de l’emprunteur dans la maîtrise des procédures de laBanque doit être poursuivi dans le cadre des projet en cours dans le pays ;

b) Tout projet similaire à celui du PNM devrait s’assurer de la stabilité du chef de projet etde son appui par un ingénieur agronome pour la supervision des aspects agronomiqueset un gestionnaire pour la programmation efficient et le suivi des activités, la gestiondes ressources humaines du projet, le contrôle des coûts de gestion et tout autre tâcheadministrative inhérente à la bonne performance du projet ;

c) En outre, l’emprunteur devrait identifier des actions de projet visant la formation àl’utilisation et à la gestion des terres, de même que le renforcement de capacités dans lamaintenance et la gestion des infrastructures et du crédit rural ;

d) Il est également recommandé à l’emprunteur d’assurer le maintien des acquis du projetsur la filière maïs, à savoir, la production de semences et la pérennisation de la ligne decrédit, en s’appuyant sur de nouvelles règles de gestion de la filière, notamment lesrelations entre les différents acteurs du secteur public et privé.

9.3.2 Recommandations à la Banque :

a) La Banque devrait veiller à ce que le cycle des projets soit géré de manière efficientepar : (i) la formulation du projet à l’évaluation limitant les composantes aux activitésmajeures ; (ii) la supervision qui devra être plus dynamique et s’attacher à résoudre lesproblèmes soulevés par l’exécution du projet ; et (iii) l’organisation systématique desupervisions financières annuelles par le département chargé des décaissements, afin defaciliter l’exécution du projet et dénouer tout problème d’ordre financier ;

b) En outre, il est souhaitable que les procédures de règlement des marchés soientaméliorées, en vue d’assurer un paiement dans des délais plus courts que ceux qui ontété observés au cours de l’exécution de ce projet. Une telle procédure pourraitimpliquer le Chargé de projet de la Banque à titre d’information en vue de lui permettred’assurer un rôle de suivi, en apportant une assistance si nécessaire.

c) La Banque doit également exiger des audits annuels, conformément aux conditionsgénérales du prêt, afin d’assurer une meilleure lisibilité de l’exécution financière desprojets, et ne devrait hésiter à appliquer les sanctions prévues en la matière ;

d) Enfin, compte tenu de l’engouement des populations, il est proposé l’utilisation dureliquat du prêt pour la poursuite des investigations nécessaires à la production et lavulgarisation de semences de qualité.

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ANNEXE 1

1 sur 1

Carte de Localisation

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

CARTE DE LOCALISATION

Cette carte a été fournie par le personnel de la Banque africaine de développement exclusivement à l’usage deslecteurs du rapport auquel elle est jointe. Les dénominations utilisées et les frontières figurant sur cette carten’impliquent pas de la part du Groupe de la BAD et de ses membres aucun jugement concernant le statut légal d’unterritoire ni aucune approbation ou acceptation de ses frontières.

Page 36: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 2

1 sur 1

Marchés Financés sur Fonds FAD

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

PERFORMANCE D’EXECUTION DES MARCHES FINANCES PAR LA BAD

ObjetMarchés

Entreprise Montant/HT Date débutexécution

Duréeprévue(mois)

Duréeeffective(mois)

Ecart (%)

FMG UC

Acquisition 2véhicules

Sté Malgache deDistribution

64.150.162 25605,162 Aucune donnée disponible au PNM surles durées

Acquisition 1véhicule

StéRaboanarijaona

26.740.609 11 199,87 //

Equipements debureau

SIFA ELECTRO 31.508.425 12406.08 //

Acquisition matérielsinformatiques

Sté système detraitement

33.652.593 13261 //

Acquis.Motocyclettes

Maison Néron &Cie

48.225.600 17990.84 //

Acquisition véhiculecamionnettes

camions

Sumitomocorporation/ StéIndustrielleCommerciale

(82 377 000JPY)300 406 161

648584,56 //

Institut Forhom Stage deformation

96.800 FF 96.800 FF //

Revue à mi-parcours SOA.TEG 147.684.895 17 272,34 1998 2mois 2mois -

Acquisition devéhicules

Madauto 1 519 198 000 182.554,63 14/09/00 15jours 15jours -

Audit 1991à 1997

CabinetM.Rasoanaivo

58.083.000FMG/HT

6933,91 11/09/00 3mois 3mois -

AssistanceTechnique

Danagro/Adviser 7.303.725.697 27/05/99 06/99 2001

Acquisition dematérielsinformatique

Sté I.B.L Mcar 328 608 408FMG/HT

40.468,17 08/02/01 0.5 0.5 -

Construction de 48Greniers (GCC)

Divers Entreprises(33 )

3 585 548 690FMG/HT

439 925,19 27 /06/01 3 mois 3 à 4mois

0 %

Eude filière Maïs Dinika/ScetTunisie

383 500 000 39 904,74 31/01/01 3mois 3,5mois 15%

Construction d’uncentre de formation

EntrepriseFanomezana

447 918 000FMG/HT

54 421,79 13/09/01 3 mois 3mois 0 %

SurveillanceContrôle desconstructions

DGR 326 730 000FMG/HT

39 697,51 13/09/01 3 mois 4mois 33%

Formation en suiviévaluation

Institut forhom 70600 FF 7.081,09 09/00 2mois 2mois -

Formation de 2cadres

CAMPC 96900FF 10006.71 12//00 1mois 1mois -

Recherched’accompagnement

FOFIFA 456253500 102299,98 Durée PNM Durée PNM Durée PNM -

Crédit rural BOA 17 171 615 264 2240682,19 1998 Durée PNM+AprèsPNM

Durée PNM+AprèsPNM

-

AssistanceTechnique

Danagro/Adviser 6.086.438.081 688961,99 1999 à2002 30mois 30mois -

Construction d’uncentre de formation

EntrepriseConcorde

455 662 581 55 907,02 13/09/01 3 mois 4mois 33%

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ANNEXE 3

1 sur 1

Coûts Réels et Financement Estimés du Projet

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

COUTS REEL ET ESTIME/FINANCEMENT REEL ET ESTIME

Coûts réels du projet par composante(en millions d’UC)

COMPOSANTESCoûts Estimés à l’Evaluation Coûts à l’Achèvement

Ecart(%)

Devises MonnaieLocale

Total Devises MonnaieLocale

Total

A. Recherche d’accompagnement 0,57 0,10 0,67 ND ND ND NDB. Appui à la production semences 0,41 0,10 0,51 ND ND ND NDC. Etudes 0,02 0,01 0,03 ND ND ND NDD. Vulgarisation 1,05 0,26 1,31 ND ND ND NDE. Crédit 1,40 0,25 1,65 ND ND ND NDF. Infrastructures 0,25 0,10 0,35 ND ND ND NDG. Personnel local et assistancetechnique

0,38 0,76 1,14 ND ND ND ND

H. Appui logistique et Suivi-Evaluation

0,54 0,14 0,68 ND ND ND ND

Total Coût De Base 4,63 1,72 6,35 ND ND ND NDImprévus physiques 0,42 0,09 0,51 ND ND ND NDImprévus Financiers 0,93 1,02 1,95 ND ND ND ND

TOTAL PROJET 5,99 2,83 8,82 1,10 6,50 7,60 -13,83

Tous les coûts sont exprimés hors taxes et hors douanes.

Tableau 3.3

Tableau comparatif des coûts du projet par source de financement(en millions d’UC)

SOURCES DE FINANCEMENTCoûts Estimés à l’Evaluation Coûts à l’Achèvement

Ecart(%)

Devises MonnaieLocale

Total Devises MonnaieLocale

Total

A. BAD 5,99 1,59 7,58 1,10 5,16 6,26 -17,41B. Gouvernement - 1,24 1,24 - 1,34 1,34 + 8,06

TOTAL 5,99 2,83 8,82 1,10 6,50 7,60 -13,83% du Coût Total 67,91 32,09 100,00 14,47 85,53 100,00

Tous les coûts sont exprimés hors taxes et hors douanes

Page 38: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 4

1 sur 1

Décaissements Réels et Estimés

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

DECAISSEMENTS ANNUELS : FONDS BAD ET ENSEMBLE PROJET

Décaissement Annuel du Financement BAD(en millions d’UC)

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 TotalPrévu 2,02 0,98 0,76 0,76 0,81 1,24 1,01 7,58Réalisé 0,00 0,23 0,04 0,40 0,26 - - 0,11 1,17 0,24 0,88 0,97 1,45 0,51 6,26% Décaissé 0,00 3,67 4,31 10,70 14,86 - - 16,61 35,30 39,14 53,19 68,69 91,85 100(Cumul)

Décaissement Annuel sur l’Ensemble du Projet(en millions d’UC)

1990/91 1992 1993 1994 1995/96 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 TotalPrévu 3,26 0,98 0,93 0,99 2,66 8,82Réalisé 0,23 0,15 0,53 0,37 0,07 0,16 1,24 0,27 0,99 1,11 1,46 1,02 7,60% Décaissé 3,03 5,00 11,97 16,84 17,76 19,87 36,18 39,74 52,76 67,37 86,58 100(Cumul)

Tous les coûts sont exprimés hors taxes et hors douanes

Page 39: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 5

1 sur 1

Calcul de Rentabilité Economique et Financière du Projet

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

CALCUL DU TAUX DE RENTABILITE ECONOMIQUE

Hypothèse de Calcul du TRE et méthodologie

Le calcul des indicateurs d’impacts économique et financier, Cash Flows, RatioBénéfice/Coût, Valeur Actualisée Nette (VAN), et le Taux de Rentabilité Economique duprojet (TRE), s’est effectué sur la base des hypothèses suivantes :

Evaluation de l’impact des investissements constitués par le coût du projet,correspondant au coût indirect de production en matière de recherched’accompagnement, de crédit , d’infrastructures et d’appui à la production

Les investissements, du faits des évènements du pays, n’ont été effectivement réalisésque pendant la période post suspension, c’est à dire celle qui se situe au-delà de 1998.

3 paquet techniques ont été vulgarisés en fonction du niveau technique desexploitations et du degré d’intensification compatible, le paquet « traditionnelamélioré », le paquet « semi intensif » et le paquet «intensif ».

Les données techniques d’exploitation ont été recueillies sur le terrain ;

La méthodologie utilisée est l’analyse avantage/coût pour le TRI et le TRE, et la méthode desprix de référence pour le TRE. L’approche d’analyse est constituée par les étapes suivantes :

Etablissement de la liste des prix, et classification des prix par nature de produit ; Elaboration des matrices des activités de cultures constituées par les rendements et les

normes techniques d’utilisation des intrants, y compris la main-d’œuvre ; Répartition des matrices de production sur les types d’exploitation (3 types dans ce

modèle: manuel, piétiné, attelé) ; Les données financières des différents types d’exploitation sont introduites avec les

répartitions spatiales (occupations du sol) ; il s’agit de la main-d’œuvre permanente oumain-d’œuvre familiale, les consommations de production, les investissements àl’échelle de l’exploitation, les locations de terres, etc. ;

Page 40: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 6

1 sur 4

Evaluation de la Performance du Projet

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

EVALUATION ET NOTATION DE LA PERFORMANCE DU PROJET

Performance à l’exécution

Indicateur des composantes Note(1 à 4)

Observations

1. Respect du calendrier d’exécution 1 Le projet s’est achevé avec un retard de 6 anscorrespondant à 85,70% du délai initial. On notetoutefois que le calendrier initial n’a pas prévu ledélai de mise en vigueur, qui a été de 23 mois.

2. Respect des coûts 3 Le coût total du projet à l’achèvement, calculé enUC, est inférieur de 13,83 % au coût estimé àl’évaluation. Toutefois, il y a des composantes duprojet qui ont été réalisées partiellement

3. Respect des clauses 2 Toutes les conditions du prêt ont été satisfaites.Toutefois l’audit n’a pas été réalisé annuellement etle protocole d’accord avec la FOFIFA n’a pas étérespecté. Les règles de la Banque pour lesacquisitions ont été suivies et respectées.

4. Adéquation du suivi et évaluation et desrapports

2 La gestion technique du projet est jugéesatisfaisante. Les rapports d’activité du projet etd’audit des dépenses effectuées sur les ressourcesdu prêt n’ont pas été régulièrement soumis à laBanque.

5. Exploitation satisfaisante 2 La culture du maïs a connu un développement; laproduction a augmenté de 90% en 10 ans sansatteindre les objectifs de production estimés àl’évaluation. Le projet a été redimensionné et desajustements des composantes recherched’accompagnement et vulgarisation ont été opérés.Des difficultés importantes sont apparues dans laproduction des semences améliorées. Sur la lignedu crédit, effectif depuis 1998, seuls 50% des 18milliards ont pu être utilisés par les paysans. Parailleurs la vulgarisation est en voie de privatisationavec des risques de baisse de l’encadrementtechnique et de restriction des dossiers préparéspour le financement par le crédit. Il y a néanmoins lacréation de 2 centres de formation professionnelleagricole des adultes.

Total 10Evaluation globale de la performance àl’exécution

2 La performance d’exécution du projet estsatisfaisante.

Page 41: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 6

2 sur 4

Evaluation de la Performance du Projet

Performance de la Banque

Indicateur des composantes Note(1 à 4)

Observations

1. L’identification 4 Ce projet faisait partie des priorités inscrites dansles déclarations de politique agricole et dans leDSRP et la Banque a tout mis en œuvre pour laréalisation d’une très bonne étude de faisabilité

2. La préparation 3 L’étude de faisabilité qui était très détaillée et debonne qualité a servi de document de préparation etpermis d’envisager l’évaluation du projet denovembre à décembre 1988. Le projet a par la suiteété approuvé en avril 1989

3. L’évaluation 2.5 Le rapport d’évaluation est de qualité acceptable. Ila examiné tous les aspects techniques,économiques, financiers, sociaux etenvironnementaux liés à ce type de projet.Toutefois, il est trop optimiste dans l’estimation dudélai d’exécution du projet.

4. Lors des supervisions 2.5 15 missions de supervision ont été effectuées, maisil n’y a pas eu de supervision financière. Elles ontpermis de régler avec diligence les problèmes quipouvaient retarder l’exécution du projet. Desinsuffisances ont toutefois été notées en matière dedécaissement.

Total 12

Evaluation globale de la performance de laBanque

2,40 La performance de la Banque est satisfaisante.

Résultats du projet

Indicateur des composantes Note(1 à 4)

Observations

1. Pertinence et réalisation des objectifsi) Politique macro-économique 3 Les objectifs du projet visant l’autosuffisance

alimentaire et l’augmentation des revenus desproducteurs, sont toujours d’actualité. Le projet aaussi contribué au développement socio-économique et à la réalisation de l’objectif deréduction de la pauvreté.

ii) Politique sectorielle 2.5 Le projet contribue de manière importante audéveloppement du secteur agricole, bien qu’il nepermette de satisfaire que partiellement à lademande en maïs au niveau du pays

iii) Réalisations physiques 2.5 Le projet est achevé avec la réalisation significativede l’ensemble des résultats physiques : Laproduction escomptée en période de croisière a étéatteinte et une ligne de crédit a été mise en placepour un taux de couverture de 50 % de la demande.Cependant, les résultats auraient été meilleurs sibien que les volets Recherche d’accompagnementet appui à la production de semences avaientfonctionné comme prévu lors de l’évaluation duprojet.

iv) Volet financier 2 Les allocations du FAD et du GVT Malgache ont étésuffisantes pour couvrir les coûts des différentesactivités du projet. Le coût final du projet en UC estinférieur de 13,83 % à celui estimé à l’évaluation.

Page 42: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 6

3 sur 4

Evaluation de la Performance du Projet

Toutefois, la gestion financière s’est opérée avecdifficulté.

v) Réduction de la pauvreté, impact socialet genre

3 Le projet a une incidence positive sur la réductionde la pauvreté et les conditions sociales de lapopulation, particulièrement celles de la femmerurale.

vi) Environnement 3 Les faibles impacts négatifs du projet surl’environnement ont été et continuent d’êtreatténués par des mesures appropriées.

vii) Développement du secteur privé 3 Le projet a fourni directement pendant au moins unedizaine d’années, du travail à de nombreusespersonnes, et il favorise le développement desexploitations agricoles.

2. Renforcement institutionneli) Cadre institutionnel 3 Le projet n’a pas d’objectif spécifique de

renforcement institutionnel. Il s’est en revanchepleinement inscrit, pour sa réalisation, dans lesystème de coordination des projets dedéveloppement régional mis en place au niveaurégional et national.

ii) Systèmes financiers et intégrés degestion, dont systèmes d’audit

1 L’Emprunteur a tenu des comptes séparés pour leprojet. Cependant, le seul audit réalisé pendant ladurée d’exécution du projet n’a concerné que lesdépenses effectuées sur les ressources du prêt.

iii) Transfert de technologie 2 L’expérience n’a pas été capitalisée par unedirection spécifique du Ministère en terme derenforcement de capacité pour les études et lagestion de projet de ce type.

iv) Dotation en effectifs qualifiés (dontrotation), formation et personnel decontrepartie

2 La dotation en personnel qualifié a été satisfaisante.Toutefois, ce niveau de performance a été entamél’instabilité de la Direction du projet

3. Durabilitéi) Engagement continu de l’Emprunteur 3 L’Emprunteur a assumé sa responsabilité en

matière de développement social en prenant encharge le prêt et une partie des dépenses enmonnaie locale, ainsi que le service de la dette.

ii) Politique environnementale 3 Le cadre légal existe et devrait permettre dans sonapplication de sauvegarder l’environnement.

iii) Cadre institutionnel 3 Le projet ’intègre dans l’organisation existante duministère de l’agriculture, lequel supervise le projetpar le biais d’une CEP , qui est une structureopérationnelle gérant le projet.

iv) Viabilité technique et dotation eneffectifs

2 A l’achèvement le personnel formé par le projetcontinue d’assurer le maintien des acquis dans lazone du projet, en rapport avec les structures etassociations paysannes propriétaires despérimètres, qui ont été également formés par leprojet. L’organisation des exploitants autour desgreniers villageois autonomes capables de seprendre en charge, reste inscrit dans les priorités duministère.

v) Viabilité financière et mécanismes derecouvrement des coûts

3 Les coûts d’investissement ne sont pas recouvrésauprès des bénéficiaires et un système derecouvrement du crédit a été mis en place pour lesbesoins de financement d’investissement et desactivités des campagnes agricoles.

vi) Viabilité économique 3 Par ses retombées économiques au plan agricole etde la sécurité alimentaire, le projet est un facteur dedéveloppement national.

Page 43: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 6

4 sur 4

Evaluation de la Performance du Projet

vii) Viabilité environnementale 3 Les infrastructures mises en place et les opérationsliées a l’exécution du projet ne sont pas de nature àaffecter les stratégies locales de protection del’environnement.

viii) Continuité de l’exploitation et del’entretien (disponibilité des fonds pourcouvrir les charges récurrentes, desdevises, des pièces de rechange, etc.)

3 La relève pour la pérennisation est assurée par : lecrédit, les infrastructures ( greniers et centres deformation) et associations féminines, avec l’appuitechnique de la CEP.

4. Taux de rentabilité économique 2 Le taux de rentabilité interne économique du projetà l’achèvement est de 19%. Les retombéeséconomiques du projet ne sont qu’en partieconfirmées à son achèvement.

TOTAL 53Evaluation globale des résultats 2,6 L’évaluation globale du projet est satisfaisante.

Page 44: REPUBLIQUE DE MADAGASCAR - AfDB

ANNEXE 7

1 sur 2

Matrice des Recommandations

REPUBLIQUE DE MADAGASCARProjet National Maïs (PNM)

MATRICE DES RECOMMANDATIONS DES MESURES DE SUIVI

Points de Recommandation Constats Recommandationet Responsabilités

Conception du Projet

Consistance du Projet Identification du projet :l’opportunité du maïs parrapport à autre

Le Gouvernement et laBanque doivent s’assurerdes paramètres réels à cibler

Préparation du projet Le Gouvernement a prisl’initiative du projet par lapréparation

Les opérations doivent semettre en place avec d’intensesparticipations du gouvernement

Evaluation La Banque a effectué uneévaluation des propositions duGouvernement

Idem

Mise en œuvre Il ya eu un retard d’un an du faitde programmation trop optimiste

Etudier toutes les questionstransversales pour éviter lesretards qui modifie les donnéesde base de l’évaluation

Exécution Techniques

Réalisations Techniques duprojet

Toutes les réalisationstechniques du projet ont étéexécutées de manièresatisfaisante mais avec desrésultas mitigés

Capitaliser les leçons etenseignements du projet pourgagner du temps sur lesopérations futures

Exécution Financière

Coût du Projet A connu une diminution parrapport à l’estimation del’évaluation

Constituer une bonne base dedonnées à partir des leçons dece projet pour gagner enefficacité dans les opérationsfutures

Gestion Financière La gestion financière bien quejugée conforme à un mécanismede gestion transparente, nepermet pas de voir la pertinencedes dépenses en monnaielocale et en devises (UC), desmontants Hors taxes et TTC, lesmontants de marchés parsource de financement

La cellule d’exécution du projetdoit tenir un compte clair detoutes les opérations par sourcede financement, par devises etmonnaie locale, et des montantshors taxes et TTC.La banquedoit inclure les taxes dans lesdonnées de son évaluation pourmieux les maîtriser etindividualiser des missions dansce sens

Les Audits Annuels du Projet Les audits sont absents , s’ilssont faits ils sont trop résuméset ne comportent de chapitre derecommandations.

La Banque doit mettre à ladisposition de l’emprunteur destermes de référence clairs desmissions et rapports d’audits.

Décaissement La facturation du projet est trèssatisfaisant, mais l’emprunteurs’est plaint de longs délais depaiement ,dus à des retards dela part de la Banque.

Améliorer le temps de réactionde la Banque aux requêtes del’emprunteur. Impliquer lechargé de projet dans leprocessus de paiement.

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ANNEXE 7

2 sur 2

Matrice des Recommandations

Durabilité

Valorisation et Pérennisation desacquis du projet

Les acquis du projet sontvalorisés par la mise en placed’infrastructures, du crédit ruralet la production de semences

En plus des actionsactuellement en cours, leGouvernement doit identifierdes actions de projet permettantd’assurer la pérennité desacquis par la filière maïs

Mesures Générales

Comment capitaliser les acquis Le projet a été exécuté demanière satisfaisante avectoutefois des leçons pouvantservir à des opérations futures

Capitaliser les acquis en termede conception, exécution etgestion de projet pour valoriserl’expertise acquise avec leprojet, de la part de la banque etde l’emprunteur

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ANNEXE 8

1 sur 1

Sources des Informations

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SOURCES D’INFORMATION

NATURE DE L’INFORMATION SOURCES

Exécutions Techniques

Etat d’avancement des Travaux Rapport de la Cellule d’Exécution du projet

Résultats des visites de terrain et séances detravail de la mission d’achèvement du projet

Données Générales Rapport de la Cellule d’Exécution du projet

Résultats des visites de terrain et séances detravail de la mission d’achèvement du projet

Données Financières

Evolution des Coûts du projet Rapport d’Evaluation de la Banque et Rapportde la Cellule d’Exécution du projet

Liste des Marchés Rapport de la Cellule d’Exécution du projet

Rapport de décaissement de la Banque

Décaissements Rapport de décaissement de la Banque

Audits Rapport d’audit de l’emprunteur

Analyse Economique et Financière

Prix Résultats des visites de terrain et séances detravail de la mission d’achèvement du projet

Données Techniques d’Exploitations Résultats des visites de terrain et séances detravail de la mission d’achèvement du projetRapport d’Evaluation de la Banque

Données de l’Irrigation Résultats des visites de terrain et séances detravail de la mission d’achèvement du projet

Impact Social et Environnemental Résultats des visites de terrain et séances detravail de la mission d’achèvement du projetRapport d’Evaluation de la Banque

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ANNEXE 9

1 sur 1

Données Générales

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OBSERVATIONS DE L’EMPRUNTEUR ET DE L’ORGANE D’EXECUTION

A l’issue de la mission sur le terrain, la Cellule d’Exécution du projet et l’Emprunteur ontsollicité le recours au reliquat du prêt pour poursuivre certaines activités permettant d’assurerla viabilité du PNM