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http://www.angeiologie.fr Fondée en 1947 Président Fondateur Secrétaire Générale Docteur Louis Gerson Docteur M. Cazaubon Président : Pr. FA ALLAERT (Dijon) 17 rue Mesnil Paris 75116 Tél : 01 47 27 10 63 Fax : 01 47 27 21 47 E.mail : [email protected] La Société Française d’Angéiologie (SFA ) est la première Société Savante créée dans le monde et consacrée à l’Angéiologie (1948). Le second article de ses statuts concerne son engagement dans la formation et l’information : « Cette association a pour but l’étude de toutes questions influant sur la pathologie vasculaire et de faire connaître la pathologie vasculaire au grand public en France et à l’étranger et enfin de former ou d’aider à former à l’angéiologie des médecins non résidents en France (article 2) «. Sur ces bases, elle s’est largement impliquée dans la francophonie médicale : elle a été reconnue par l’OMS comme partenaire du Global Forum for Health Research in the Developing Countries (mars 2002). Ses objectifs sont le dépistage et le diagnostic des maladies cardiovasculaires dans les pays francophones « émergents ». Pour réaliser ses objectifs la SFA dispose de :

Reseau mise à_jour_decembre_2010

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http://www.angeiologie.fr

Fondée en 1947

Président Fondateur Secrétaire GénéraleDocteur Louis Gerson Docteur M. CazaubonPrésident : Pr. FA ALLAERT (Dijon)             17 rue Mesnil  Paris 75116  Tél : 01 47 27 10 63

         Fax : 01 47 27 21 47   E.mail : [email protected]

La Société Française d’Angéiologie (SFA) est la première Société Savante créée dans le monde et consacrée à l’Angéiologie (1948).

Le second article de ses statuts concerne son engagement dans la formation et l’information :« Cette association a pour but l’étude de toutes questions influant sur la pathologie vasculaire et de faire connaître la pathologie vasculaire au grand public en France et à l’étranger et enfin de former ou d’aider à former à l’angéiologie des médecins non résidents en France (article 2) «.

Sur ces bases, elle s’est largement impliquée dans la francophonie médicale : elle a été reconnue par l’OMS comme partenaire du Global Forum for Health Research in the Developing Countries (mars 2002). Ses objectifs sont le dépistage et le diagnostic des maladies cardiovasculaires dans les pays francophones « émergents ».

Pour réaliser ses objectifs la SFA dispose de :

600 membres adhérents à la SFA, 95% sont médecins concernés par les maladies vasculaires (la spécialité « angéiologie « n’existe pas).

La reconnaissance de l’ Haute Autorité de Santé pour l’Evaluation des Pratiques Professionnelles, avec des experts souvent présents dans les sessions de travail de cet organisme.

Une revue ANGEIOLOGIE, FRANCOPHONE, disposant d’un Comité de Lecture international. Elle est référencée INIT. Elle publie de plus en plus d’articles venus des pays d’Afrique sub-saharienne. Ils sont comme tous les autres articles de la revue soumis à un comité de lecture

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et doivent être rédigés en tenant compte des recommandations aux auteurs, sur le modèle de toutes les revues internationales.

Un congrès annuel (JIFA = Journées Internationales Francophones d’ Angéiologie, en janvier) avec une séance spéciale consacrée aux maladies cardiovasculaires dans les pays émergents et des ateliers pratiques de formation (par exemple : Compte -rendu type dans l’artériopathie des membres inférieurs, doppler trans-crânien, prise en charge des ulcères etc..). Les communications des orateurs sont publiées dans la revue ANGEIOLOGIE et certaines présentations figurent sur le site.

Un site www.angeiologie.fr permettant des échanges rapides (présentation et discussions de cas cliniques, articles récents parus dans la presse et ciblés sur les pathologies vasculaires des pays émergents).

Un partenariat privilégié avec les fabricants d’appareil de diagnostic des maladies vasculaires : et nous avons fait don de 5 appareils d’échographie (2 Dakar, 2 au Gabon et 1 à Touba). L’appareil de Grand Yoff (Dakar) a permis de réaliser 241 échos vasculaires en 2008.

Possibilité de faire venir des collègues (du Sénégal) pour des stages pratiques chez un médecin libéral .

Mise en place d’Observatoires des maladies vasculaires destinés à apprécier les évolutions dans les modalités du dépistage et de la prise en charge des maladies vasculaires et la conformité des attitudes es collègues francophones / recommandations en vigueur en France comme dans la plupart des pays occidentaux (TASCII par exemple) .

o 2 au Maroc concernant les artériopathies des membres inférieurs avec le Pr A.BENJELLOUN/ étude statistiques CENBIOTECH. Dijon)

o 1 au Sénégal Pr A.KANE et analyse statistique CENBIOTECH Dijon

De plus nous avons organisé

Une mission pour le dépistage de l’Hypertension Artérielle dans la région de THILOGNE/ SENEGAL 2001. Etude présentée à Genève (OMS) en 2001. (V.Arfi) et une seconde à BOGHE ( Mauritanie) ( V.Arfi 2005)

Septembre 2005 : premières rencontres franco-tunisiennes (SFAX. Pr SAHNOUN )

Mai 2006 : Premières rencontres vasculaires franco-panafricaines en mai 2006. Marrakech. Présidents : Pr.BENJELLOUN (Maroc) Pr O.BLETRY (France) et Pr. A.KANE(Sénégal)

Décembre 2006 : premières rencontres cardio-vasculaires franco-algériennes (ALGER) Pr :Pr.FA. ALLAERT (France).

en décembre 2006 : Journées de Formation Angéiologiques avec des ateliers pratiques (SFA et la société sénégalaise de cardiologie).150 participants (cardiologues, chirurgiens, radiologues, internistes, dermatologues).

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en juin 2007 : symposium SFA sur la maladie thrombo embolique lors du congrès de la société sénégalaise de cardiologie.300 participants venus de plusieurs pays d’Afrique francophone et de France.

Pas de mission ni de mise en place de congrès en 2008 et 2009 faute d’aide financière.

En septembre 2010 : participation à l’Exposition Universelle de Shangai, conférence dans le cadre du pavillon Francophone sur facteurs de risque cardio-vasculaires : différence entre milieu urbain et rural

LE ROLE DE LA SFA VIA LE RESEAU DES SCIENCES VASCULAIRES DANS LES PAYS FRANCOPHONES EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

Parallèlement à l’ amélioration du niveau socio-économique des Pays en Voie de Développement, au veillissement des populations et à l’ émergence de nouveaux styles de vie, on observe l’ émergence rapide de nouvelles pathologies.

L’ Afrique doit faire face au double fardeau des maladies infectieuses et parasitaires qui absorbent une grande partie de son énergie, et aux maladies non transmissibles.

C’est un grave problème qui menace les pays en voie de développement, l’Afrique sub-saharienne en particulier ; il faut rappeler que si la première cause de mortalité revient toujours au paludisme, les maladies cardiovasculaires arrivent en seconde position, devançant le SIDA.

L’ hypertension artérielle touche une population jeune ,elle est souvent révèlée par des complications graves ,la prise en charge thérapeutique est défaillante.

On observe ,parallèlement à l’ occidentalisation du mode de vie une augmentation toujours croissante de la maladie coronaire , certains auteurs prévoient un doublement de la prévalence d’ ici 2020 avec une augmentation de 140°/° de la mortalité par infarctus.

Les cardiomyopathies occupent également une place importante souvent liées à l’ atteinte par le VIH .

On connaît les causes de ces nouvelles donnes épidémiologiques .

- L’ urbanisation rapide liée à l’ exode rural important induit une modification des comportements alimentaires responsable de syndrome métabolique et de diabète.

- Le tabagisme est également en progression régulière, on estime à 40°/° l’ augmentation de la consommation en20 ans

- L’ accès aux structures de soin difficile ,l’ organisation du système de soin défaillante, l’absence de protection sociale et les faibles moyens alloués aux

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politiques de prévention dans le domaine cardio- vasculaire expliquent en partie l’ explosion de ces pathologies.

- Dans les pays industrialisés, la prise en charge de ces facteurs de risque s’inscrivant dans les mesures de prévention primaire a abouti au cours des dernières années à faire fléchir la courbe de l’incidence des décès d’origine cardiovasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral) avec tendance à la baisse.

Les accidents vasculaires ont tout récemment rétrogradé à la seconde place derrière le cancer et ceci grâce à la prévention primaire et secondaire incluant le contrôle des facteurs de risque mais aussi le dépistage précoce des artériopathies.

Nous devons profiter de notre expérience pour mettre en œuvre dans les pays émergents ou mieux en « transition épidémiologique » des manifestations visant à :

l’information sur les maladies cardiovasculaires pour tous : et plus particulièrement ciblés sur les femmes, enfants, tout adulte impliqué dans des programmes d’éducation ou de soins.

o extrapolés à partir des nôtres (p. ex : Campagne anti-tabac, meilleure alimentation, exercice physique).

o mais aussi adaptés à l’aspect socio-économique et culturel de chaque pays en impliquant les éducateurs et soignants de chaque pays

à des campagnes de gestion sinon d’éradication des facteurs de risque :

o Evaluation des facteurs de risque connus (et éventuellement recherche d’autres facteurs de risque et celle des maladies vasculaires (artériopathie des membres inférieurs, accident vasculaire cérébral, anévrysme de l’aorte abdominale, ), p.ex génétiques)avec des études épidémiologiques recherchant la prévalence et ou / l’incidence de ces facteurs

o Mise en place d’observatoires pour apprécier au fil des années l’évolution de la prise en charge des facteurs de risque, des mesures de prévention et finalement de l’évolution de leur incidence. En collaboration avec des centres localement formés pour ces études et un centre de statistique basé en France et recevant annuellement les données.

au dépistage des maladies cardiovasculaires par des méthodes simples et fiables, passant par la formation de médecins compétents – sur place, ou par des stages en France ou par Télémédecine…

o Evaluation de l’incidence des maladies vasculaires (artériopathie des membres inférieurs, accident vasculaire cérébral, anévrysme de l’aorte abdominale, ) en collaboration avec les cardiologues, chirurgiens vasculaires, et aussi statisticiens et économistes de santé.

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o Mise en place d’observatoires pour apprécier au fil des années les différences dans le dépistage, la prise en charge et la surveillance des maladies vasculaires artérielles (annexe 4).

Pourquoi avoir choisi l’Afrique sub- saharienne ?

Nous sommes plus que jamais concernés par les problèmes posés par l’ apparition en Afrique de ce nouveau fardeau invisible et non médiatique et bien que nous n’ ayons pas les moyens financiers des grandes fondations nous allons persévérer dans la coopération que nous avons initiée depuis plusieurs années.

Il existe plusieurs états francophones dans cette partie du monde, avec le niveau socio-économique très bas et un retard considérable dans l’équipement – médical entre autre. Il ne doit pas y avoir de retard entre le développement des relations entre les pays anglophones et francophones. Nous entretenons d’excellentes relations avec les spécialistes cardio-vasculaires de plusieurs états : Sénégal, Mali, Bénin, Burkina Fasso (participation aux congrès, publication d’articles dans la revue Angéiologie ).

Les maladies cardiovasculaires sont la seconde cause de mortalité dans ces pays (données récentes du Sénégal et du Gabon).

Malgré cela, les études internationales se désintéressent de cette partie du monde : témoin l’étude REACH (REduction of Atherothrombosis for Continued Health) initiée en 2003, avec des résultats accessibles depuis 2006 et encore en cours d’analyse. Elle concerne près de 70 000 patients enrôlés dans 44 pays : Amérique du nord, Amérique latine, Europe de l’Ouest, Europe de l’est, Moyen-Orient, Asie, Australie et Japon mais pas de Centres d’études en Afrique.

Les difficultés      :  

1. Economiques : aidée pendant 4 ans par l’AUF avec un budget moyen annuel de 4000 euros permettant l’inscription de quelques collègues des pays francophones (non seulement Afrique sub-saharienne mais Maghreb, Asie du Sud Est) aux JIFA (Journées Int. Francophones d’Angéiologie), elle ne l’est plus du tout depuis cette année.

2. Travailler dans le respect des cultures de tous les pays intéressés par nos projets en collaboration avec nos collègues des dits pays.

3. Travailler dans le respect de la sécurité de l’information, en télémédecine en particulier. Les travaux récents du Présidents de la SFA sur ces thèmes sont les gages de notre bonne foi dans ces domaines.

DUSSERRE L., ALLAERT F.A., PAVAGEAU E..Sécurité de l'Information en Télémédecine.Edition APSIS, 2002.

ALLAERT F.A., BLOBEL B., LOUWERSE K., BARBER B..Security Standards for Healthcare Information SystemsIOS Press, Technology and Informatics, , 2002:

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Projets pour 2011

Continuer les observatoires des maladies artérielles et veineuses Continuer les études épidémiologiques dans les pays du Maghreb et d’Afrique (autres pays

que le Sénégal très demandeurs). Envisager des projets de recherche, par exemple sur les facteurs génétiques impliqués dans l’

HTA chez le Noir et les maladies thrombo-emboliques : en coordination avec le service du Pr J.ROCHETTE(Amiens).

Continuer les stages de formation avec déplacements SFA et vice versa. Informations Grand Public dans les pays en voie de développement : il existe déjà de

grandes campagnes d’information dans plusieurs de ces pays. La SFA souhaite un partenariat avec la possibilité de diffuser tout document, film, livre etc… permettant l’information Grand Public (par exemple la brochure 100 questions dans l’artériopathie des membres inférieurs). Préparation d’une trentaine de films vidéo dispensant des conseils divers (exercice physique, alimentation, explication simple des maladies artérielles – et veineuses – des facteurs de risque etc..)

Recensement de tout ce qui est publié dans la presse (et en particulier diffusé par les grands laboratoires pharmaceutiques) et diffusion aux pays demandeurs.

Développement du volet Grand Public sur le site de la SFA (www.angeiologie.fr)

Liens avec les sites associatifs médicaux déjà liés à la SFA comme « mieux comprendre et expliquer l’artérite diabétique ».

Liens avec des sites du droit des patients. Respecter +++ les aspects socio-culturels de chaque pays concerné en révisant toutes les

informations « made in France « avec des experts locaux. Développement de la télémédecine ou des systèmes internets à haut débit en s’intégrant

(ou non) à des sites déjà existants (RAFT au Burkina FASSO) .