RESUME NON TECHNIQUE - Haute-Loire · RESUME NON TEHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPAT 2016 MICA Environnement ENTREPRISE JALICOT – Renouvellement et Extension de la Carrière « Sert

MICA Environnement – 12-091 – Etude d’Impact Environnemental – Unité PV au sol –

Pourrières (83)

1

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITATION

D’UNE INSTALLATION CLASSEE ICPE

Rn°15-125

Septembre 2016

RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE L’EXPLOITATION

D’UNE CARRIERE DE ROCHES MASSIVES -

CARRIERE DE SERT DU BOIS

RESUME NON TECHNIQUE Etude d’Impact Environnemental Lieu-dit « Sert du Bois » Commune de Soliganc-sur-Loire (Haute Loire)

ENTREPRISE JALICOT

Siège : Route de Sa int-Pons – Ecoparc Phoros – 34600 BEDARIEUX Tél / (Fax) : 04 67 23 33 66 (60) – [email protected]

A g e n c e L y o n : 5 8 2 , a l l é e d e l a S a u v e g a r d e – 6 9 0 0 9 L Y O N Tél : 04 78 64 84 75 – E-mail : [email protected]

MICA Environnement NC : 204, route des deux communes, Yahoué – 98809 MONT-DORE T é l / F a x : ( + 6 8 7 ) 4 4 1 8 2 0 – E - m a i l : c o n t a c t @ m i c a . n c

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT MICA Environnement 2016

ENTREPRISE JALICOT – Renouvellement et Extension de la Carrière « Sert du bois » - Solignac-sur-Loire (43) 2

Référence Dossier : Rn°15-125

Pétitionnaire : ENTREPRISE JALICOT

Coordination :

Mme PIGERON Stéphanie

(Responsable Service Développement)

Approbations

Rôle Nom - Fonction Visa et Date

Rédacteur(s) S. DJEMAA – C. CAILLE X

Vérificateur(s) J. CALESTREME X

Approbateur C. CAILLE X

Dernière mise à jour

Indice Date Evolution

00 05/09/2016 Création

RESUME NON TECHNIQUE ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL



SOMMAIRE

1 - PREAMBULE ET PRESENTATION DU PROJET ............................................................................................................................................................................................. 4

2 - OBJET DE LA DEMANDE ET NOMENCLATURE............................................................................................................................................................................................ 5

3 - IMPORTANCE DES GRANULATS POUR LA COLLECTIVITE ........................................................................................................................................................................... 6

4 - SITE D’IMPLANTATION DE LA CARRIERE ................................................................................................................................................................................................... 7

5 - LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES .......................................................................................................................................................................................................... 8

6 - JUSTIFICATIONS ET PROJET D’EXPLOITATION .......................................................................................................................................................................................... 11

7 - SERVITUDES ET CONTRAINTES ................................................................................................................................................................................................................. 14

8 - COMPATIBILITE ET PLANS PROGRAMMES ............................................................................................................................................................................................... 17

9 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : CLIMAT .............................................................................................................................................. 19

10 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : SOLS & SOUS-SOL ............................................................................................................................ 20

11 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : RESSOURCES EN EAUX ..................................................................................................................... 22

12 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : MILIEU NATUREL & EQUILIBRES ECOLOGIQUES .............................................................................. 25

13 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : SITES & PAYSAGE ............................................................................................................................. 34

14 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : MILIEU ATMOSPHERIQUE & COMMODITE DU VOISINAGE .............................................................. 45

15 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : ENVIRONNEMENT HUMAIN, SOCIAL ET ECONOMIQUE & SANTE .................................................... 47

16 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : TOURISME, PATRIMOINE CULTUREL & ARCHEOLOGIE ..................................................................... 53

17 - SYNTHESE ET EVALUATION DU COUT DES MESURES ............................................................................................................................................................................. 55

18 - PROJET & EFFETS CUMULES ................................................................................................................................................................................................................... 59

19 - PROJET DE REAMENAGEMENT .............................................................................................................................................................................................................. 60

20 - LIMITES METHODOLOGIQUES ............................................................................................................................................................................................................... 66



1 - PREAMBULE ET PRESENTATION DU PROJET

La société ENTREPRISE JALICOT, intégrée au réseau Rhône Alpes Auvergne

Agrégats du groupe EUROVIA, exploite actuellement une carrière de roches

massives (basalte) au lieu-dit « Sert du Bois » sur la commune de Solignac-

sur-Loire dans le département de la Haute Loire.

Cette carrière à ciel ouvert de basalte est autorisée par l’arrêté préfectoral

du 7 mars 2012 pour une durée de 5 ans sur une surface de 13ha 03a 50ca

pour une production maximale de 150 000 tonnes par an. L’autorisation

initiale a été accordée à la SARL SMTV qui a transmis ses droits

d’exploitations à la SAS « ENTREPRISE JALICOT » par arrêté préfectoral du

4 juin 2014.

Cette autorisation arrive à terme le 7 mars 2017. La société ENTREPRISE

JALICOT souhaite poursuivre l’exploitation du gisement de basalte par une

extension de son périmètre ICPE. Ainsi, la société ENTREPRISE JALICOT

demande le renouvellement et l’extension de son autorisation d’exploiter la

carrière de Solignac-sur-Loire sur une surface totale de 17,72 ha, comprenant

une extension de 4,49 ha au droit de deux secteurs (Est et Ouest), sur la

commune de Solignac-sur-Loire (43), pour une durée de 15 ans.

L’article R.512-8 III du Code de l’Environnement spécifie « afin de faciliter

la prise de connaissance par le public des informations contenues dans

l’étude d’impact, celle-ci fera l’objet d’un résumé non technique ».

Ce document, volontairement succinct, présente donc la demande

d’autorisation d’exploitation au titre des Installations Classées déposée par

la société ENTREPRISE JALICOT.

Il s’adresse au lecteur désireux d’appréhender rapidement et dans son

ensemble les caractéristiques générales du dossier et les principaux points

de l’étude d’impact relative à l’exploitation du site.

Pour une information plus complète, les lecteurs pourront se reporter à

l’étude d’impact et aux études techniques spécifiques dans lesquelles sont

traitées de façon exhaustive les incidences du projet sur le milieu physique,

les eaux, le paysage, le milieu naturel et les populations concernées.



2 - OBJET DE LA DEMANDE ET NOMENCLATURE

Le secteur d’implantation du projet de renouvellement de l’exploitation est

situé sur le territoire de la commune de Solignac-sur-Loire, dans le

département de la Haute-Loire (Région Auvergne), au lieu-dit « Sert du

bois », à environ 9 km au Sud de la ville du Puy-en-Velay. Solignac-sur-Loire

appartient à la Haute Vallée de la Loire qui s’étend de la frontière

ardéchoise aux portes de la capitale ponote entre les massifs du Mézenc-

Meygal à l’Est et du Devès à l’Ouest.

Le projet vise à exploiter une réserve de 0,8 millions de m3 de matériaux

basaltiques afin de pérenniser l’alimentation du marché de granulats

pour l’industrie locale et la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les 10

prochaines années. Ce projet participe à la politique nationale de

substitution des matériaux alluvionnaires par les roches massives.

CARACTERISTIQUES DE LA DEMANDE D’AUTORISATION ICPE

Rubrique 2510.1

Demande d’autorisation d’exploiter une carrière de roches massives pour 15 ans (renouvellement et extension) : 150 000 tonnes/an

Rubrique 2515.a

Demande d’autorisation pour exploiter une installation de traitement des matériaux par concassage-criblage-lavage d’une puissance cumulée supérieure à 550 kW pour 15 ans.

Rubrique 2517.1

Demande d’autorisation pour exploiter une station de transit de produits minéraux de surface égale à 31 500 m² pour une durée de 15 ans.

Objectifs

Production de matériaux concassés éruptifs par exploitation de roches massives (basalte). Les sables, gravillons et graves concassées sont utilisés pour la fabrication de béton, d’enrobés, de matériaux routiers et l’alimentation du marché d’enduit du Conseil Départemental de Haute-Loire.

Le projet intègre également une activité de recyclage des matériaux inertes issus du BTP (10 000 t/an) ainsi que l’emploi de matériaux inertes non valorisables dans le cadre de la remise en état de la carrière (20 000 m3/an).

Carrière de Solignac-sur-Loire



3 - IMPORTANCE DES GRANULATS POUR LA COLLECTIVITE

Le granulat est un fragment de roche, destiné à entrer dans la composition

des matériaux destinés à la fabrication d'ouvrages de travaux publics, de

génie civil et de bâtiment. C'est la première ressource du sous-sol exploitée

en France avec près de 365,9 millions de tonnes extraites en 2013.

Il existe plusieurs types de granulat en fonction de leur origine ou de leur

composition : Granulats de roches meubles, Granulats de roches

massives, Granulats issus du recyclage et Granulats marins (siliceux et

calcaires).

L’extraction de minéraux, industriels ou à usage principal dans la

construction, représente le premier flux de matières premières entrant

dans l’économie. Les produits des carrières constituent le matériau de base

pour construire des routes, des chemins de fer, des voies d’eau navigables,

des aéroports, ...

Il est important de rappeler l’importance des granulats pour les collectivités

et le développement de projet d’utilité publique :

Chaque personne consomme en moyenne 6 à 7 tonnes de granulats par an.

Le granulat constitue le 2ème produit de consommation

après l’eau.

Chaque jour, il faut produire 1 million de tonnes de granulats sur l’ensemble du territoire français pour

répondre à la demande économique du pays.



4 - SITE D’IMPLANTATION DE LA CARRIERE

La carrière est située, à 1,5 km à l’Est du centre-ville de Solignac-sur-Loire

en bordure de la route départementale 27. Le site est hors zone urbanisée.

Les hameaux les plus proches sont ceux de Mussic et de Collandre dont les

habitations les plus proches sont situées respectivement à 320 à l’Ouest et

500 m au Sud-Est.

La commune est desservie par un axe majeur de communication. La route

nationale 88, axe Nord-Sud classé à grande circulation (axe Lyon-Toulouse),

relie l’agglomération stéphanoise à Langogne en passant par le Puy-en-

Velay. Cet axe supporte un trafic important (≈ 10 000 véhicules / jour en

moyenne entre le Puy-en-Velay et Solignac-sur-Loire, et environ 9 000

véhicules / jour entre Solignac-sur-Loire et Landos).

L'accès à la carrière se fait depuis la RD27 qui borde longitudinalement le

Nord de la carrière.

Localisation régionale du site

Solignac-sur-Loire

Carrière de Sert du Bois

Localisation de la carrière de Sert du Bois à Solignac-sur-Loire



5 - LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES

Rappel synthétique des données de l'exploitation

Emprise du projet

Superficie de la demande d’autorisation : 17,72 ha

Superficie « extension » : 4,49 ha

Superficie des zones d’extraction Est et Ouest : 3,24 ha

Superficie des plates-formes techniques : 4,80 ha

Réserve totale Cote minimale d’extraction : 790 m NGF

Réserve du gisement : 856 000 m3

Matériaux commercialisables

Réserves commercialisables : 800 000 m3

Densité des matériaux : 2,8

Tonnage commercialisable : 2 240 000 tonnes

Capacité de traitement

Installation primaire : 350 t/h

Installations secondaires : 150 t/h

Installation tertiaire : 150 t/h

Installation quaternaire : 150 t/h

Production

Durée : 15 ans

Production moyenne par an : 120 000 t

Production maximale par an : 150 000 t

Evacuation des matériaux (sur la base du tonnage annuel maximal de 150 kt/an)

Tonnage quotidien : 612 t/jour

Nombre d’heures d’ouverture par jour : 9h

Nombre de cycle moyen de camions par jour : 25

Nombre de cycle moyen de camions par heure : 3



ZONE EXTENSION EST

ZONE EXTENSION OUEST

PLAN D’ENSEMBLE DE LA CARRIERE DE SOLIGNAC-SUR-LOIRE



DESCRIPTION DU PROJET D’EXPLOITATION :

Après le décapage des terres de surface, l’extraction des matériaux est

effectuée par abattage à l’explosif à un rythme moyen de 1 tir par mois.

Les matériaux seront

traités sur place au

niveau de groupes fixe de

concassage-criblage et

d’une installation de

lavage (utilisation de

groupes mobiles

ponctuellement lors de

périodes de panne et au

même endroit que les

installations fixes).

L’installation a une

capacité d’environ 150

tonnes/h. Les produits

issus de l’installation de

concassage-criblage-

lavage sont stockés sur

les plates-formes, puis

repris par chargeurs

pour le chargement des

« camions clients ».

Les produits finis sont des granulats. Ils présentent différentes

granulométries pour répondre aux exigences des usages auxquels ils sont

destinés. Les sables et gravillons produits servent principalement à

alimenter les centrales d’enrobés du secteur notamment la centrale du

« PUY ENROBES » située à proximité immédiate de la carrière. Mais

également différents chantiers de travaux publics de la région, comme les

centrales à bétons (utilisation des matériaux pour la réalisation du béton

pour les ouvrages d’art comme eux de la déviation du Puy-en-Velay)

Actuellement, la carrière alimente en granulats le chantier d’une grande

infrastructure permettant le contournement du Puy-en-Velay.

Les horizons altérés de surface et les stériles d’exploitation serviront à la

remise en état de la carrière et au réaménagement paysager.

La carrière est ouverte aux clients du lundi au vendredi de 7h30 à 12h et de

13h00 à 17h30. Elle est en fonctionnement du lundi au vendredi de 7h30 à

19h. Ponctuellement, des travaux de maintenance peuvent avoir lieu le

samedi.

ACCES AU SITE :

L'accès à la carrière se fait depuis la RD27 qui borde longitudinalement le

Nord de la carrière. Cet axe est dimensionné pour autoriser la circulation

de poids lourds.

Chargement d’un « camion client »

Installation mobile de traitement



6 - JUSTIFICATIONS ET PROJET D’EXPLOITATION

CONTEXTE ET ECONOMIE :

Il est important de maintenir un taux de renouvellement constant des

capacités de production de granulats afin de satisfaire la demande et de

soutenir les activités économiques régionales et départementales. En

considérant une stabilisation des besoins en matériaux au cours des

prochaines années, il s’avère qu’en l’état actuel des autorisations

administratives, le département subirait une pénurie en matériaux entre

2024 et 2029. Il est donc nécessaire de renouveler les carrières existantes

pour approvisionner le département en matériaux.

Aujourd’hui en Haute-Loire, 15 carrières de roches massives arrivent en fin

d’autorisation en 2015, ce qui induit une perte de production par rapport

à la production de 2010 de 26% devant être compensées soit par de

nouvelles autorisations soit par des extensions.

Au regard des autorisations existantes en 2012, les perspectives de

production de granulats sont relativement bonnes sur le département pour

les 10 ans à venir. Le territoire du Velay risque cependant d'être déficitaire

avant et la production de granulats alluvionnaires cessera dès 2021

(source : SDC 43, 2015).

Il paraît donc justifié de maintenir la situation dans une perspective durable,

principalement dans un contexte de réduction de l’exploitation des

gisements alluvionnaires au profit des gisements de roches massives.

Le renouvellement et l’extension de la carrière de Solignac-sur-Loire

permettra de produire 150 000 tonnes de matériaux par an. Cette carrière

est localisée à seulement 7 km du secteur du Puy-en-Velay et est exploitée

depuis 1947. Actuellement, la carrière contribue à l’alimentation en

granulats du chantier de contournement du Puy-en-Velay (RN88).

Les roches massives contenues dans le gisement sont de type basaltes. Elles

sont essentiellement utilisées pour l’aménagement des routes (remblais,

sous-couches, enrobés) et le Bâtiment (béton, enduit).

Les matériaux traités sont destinés uniquement aux usages du bâtiment et des

travaux publics dans les parties centrale et méridionale du département de la

Haute Loire, ainsi que pour les zones limitrophes des départements de

l’Ardèche et de la Lozère. Les sables et gravillons produits servent

principalement à alimenter les centrales d’enrobés du secteur, notamment la

centrale du « PUY ENROBES » située à proximité immédiate de la carrière.

Le renouvellement de l’exploitation de la carrière de Solignac-sur-Loire est

ainsi en adéquation avec les besoins locaux et le marché actuel, notamment

de par sa proximité avec le secteur économique du Puy-en-Velay.

Il est également important de rappeler, dans le département de la Haute-

Loire, l’objectif d’augmentation des capacités de remblaiement des

carrières par des déchets inertes du BTP (source : SDC 43, 2015).



Le présent projet répond aux Orientations Régionales pour la gestion

durable des granulats et des matériaux de carrière, notamment aux points

suivants :

Assurer un approvisionnement sur le long terme des bassins

régionaux de consommation par la préservation des capacités

d’exploitation des gisements existants ;

Privilégier l’extension des carrières sur les sites existants ;

Garantir un principe de proximité dans l’approvisionnement de

matériaux ;

Garantir les capacités d’exploitation des carrières de roches

massives et privilégier leur développement en substitution aux

carrières alluvionnaires,

Maximiser l’emploi des matériaux recyclés, notamment par la

valorisation des déchets du BTP.

CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL :

Les principaux enjeux environnementaux ont été identifiés et étudiés dans

le respect du principe de proportionnalité. D’une manière générale, aucun

enjeu environnemental n’a été identifié comme rédhibitoire :

Concernant le milieu naturel, bien qu’étant localisée au droit d’un

secteur à forte valeur écologique relatif aux Gorges de la Loire (ZNIEFF,

Natura 2000, projet de Réserve Naturelle Régionale), les enjeux

faunistiques, floristiques identifiés mais aussi relatifs à la fonctionnalité

écologique locale ont pu être intégrés au projet afin d’utiliser le

réaménagement de la carrière comme plus-value écologique.

Concernant le paysage, la carrière est localisée au sein d’un paysage

remarquable et composé des gorges de la Loire et du plateau du Devès.

Elle se caractérise par des enjeux d’inter-visibilité et de co-visibilité

modérés à forts, en raison de la présence d’habitations et de l’entrée

de la carrière formant une échancrure dans le versant boisé (situation

actuelle). Des préconisations adaptées aux enjeux ont été proposées

notamment concernant le réaménagement coordonné afin d’intégrer

le projet dans son contexte paysager. Il est important de souligné que

le projet d’extension est très peu perceptible.

Concernant l’activité agricole, l’extension de la carrière concerne une

faible surface de terrains agricoles (prairies pâturées, cultures de

céréales). La perte de terres agricoles représente 0,29% de la Superficie

Agricole Utilisée de la commune de Solignac-sur-Loire. L’exploitant des

terrains concernés est également le propriétaire, dans ce contexte,

l’extension de la carrière n’induit aucune perte financière pour

l’agriculteur.

Concernant la ressource en eau, une étude hydrogéologique

spécifique a été réalisée. Elles concluent sur la compatibilité du projet

avec les obligations réglementaires (SDAGE, SAGE) et les enjeux

environnementaux (préservation de la masse d’eau stratégique du

Devès). La carrière est localisée hors périmètre de protection de

captage AEP (publique ou privé).

Concernant le milieu humain, la carrière est localisée à proximité



immédiate de plusieurs habitations, près du hameau de Mussic et du

village de Collandre, mais elle est éloignée des établissements accueillant

une population sensible. Les mesures environnementales réalisées sont

conformes aux obligations réglementaires. Des mesures adaptées déjà en

place seront maintenues afin de limiter les nuisances (bruit, poussières)

sur les habitations riveraines. Le projet ne présente aucun effet sur la

ressource en eau potable employée aujourd’hui.

Concernant le transport, les matériaux sont transportés directement

par la RD 27, qui a un gabarit suffisant. Des dispositions existantes

tendent à limiter au maximum les inconvénients liés au transport des

matériaux, pour la commune de Solignac-sur-Loire.

En outre, le projet d’exploitation, les techniques d’extraction présentées et

l’orientation du projet de réaménagement global de la zone ont été choisis

après l’évaluation environnementale des impacts du projet sur l’ensemble

des thématiques majeures, mais aussi conformément aux orientations

relatives à la remise en état des carrières préconisées par les principaux

schémas directeurs (SDAGE, SDC).

Le fait de ne plus produire, dans une zone économique donnée,

suffisamment de granulats pour alimenter les industries locales, a pour

conséquences immédiates le recours à l’importation de ce déficit depuis

d’autres zones économiques, départements, voire régions voisines. Cette

importation a pour conséquences directes :

l’allongement des distances de transport, la multiplication des

camions sur le réseau routier public,

l’augmentation parallèle des coûts d’entretien de ce réseau

routier,

l’augmentation des nuisances aux riverains de principaux axes

routiers,

l’augmentation significative des émissions de gaz à effet de serre,

l’augmentation du coût d’achat des granulats.

Globalement, le projet ne présente pas d’impact environnemental

résiduel majeur. Le projet présenté a pris en compte les principaux enjeux

et les a intégrés afin de minimiser au maximum ses effets négatifs et

maximiser ses effets positifs.




7 - SERVITUDES ET CONTRAINTES

SERVITUDES :

Intégration de la réglementation relative aux carrières : Arrêté

Ministériel du 22 septembre 1994 modifié.

Au titre de la Santé publique : Le site d’étude n’est concerné par aucune

servitude liée à des périmètres de protection des eaux de captage AEP

(source : Agence Régionale de Santé d’Auvergne).

Au titre du code Rural et du code Forestier : Le projet n’est concerné

par aucune servitude spécifique relative au Code Rural et au Code

Forestier. Le site est situé hors périmètre de protection des espaces

agricoles et naturels (PAEN), hors zone agricole protégée (ZAP) et hors

Espaces Boisés Classés. Dans le cadre de l’extension, aucuns travaux de

défrichement ne seront nécessaires.

Au titre des appellations d’origine contrôlée : Selon l’INAO, la

commune de Solignac-sur-Loire appartient aux aires géographiques de

l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlé) « Lentille verte du Puy », des IGP

(Indications Géographiques Protégées) « Porc d’Auvergne », « Volailles

du Velay » et « Volailles d’Auvergne ».

Le présent dossier sera soumis pour avis par le Préfet à l'Institut

National de l'origine et de la qualité et à l'établissement national des

produits de l'agriculture et de la mer en application de l'article L.515-1

du Code de l'Environnement. Toutefois, au vu des terrains concernés et

de leur faible surface (4,49 ha), le projet n’entraînera pas de

conséquences majeures sur les productions susnommées.

Au titre du Patrimoine naturel : Le site est inclus au sein des périmètres

d’inventaire et de gestion suivants :

Zone de Protection Spéciale (ZPS) n°FR8312009 « Gorges de la Loire » ;

Site d’Intérêt Communautaire (SIC) n°FR8301081 « Les gorges de la

Loire et affluents partie sud ».

Zone d’Importance Communautaire pour les Oiseaux (ZICO)

n°AE09 « Vallée de la Loire, Gorges de la Loire » ;

ZNIEFF de type I n°830020269 « Gorges de la Loire de Chadron à

Cussac-Sur-Loire et basse Vallée de la Gagne » ;

ZNIEFF de type II n° 830007470 « Haute Vallée de la Loire ».

Au titre du Patrimoine culturel et du Paysage :

Le site est localisé en dehors de tout site classé ou inscrit, et aucun

monument historique n’est recensé dans un périmètre de 500 m autour

du site.

Aucun site archéologique n’a été actuellement identifié sur le site

projeté. Toutefois, en application des articles L.531-14 et R.531-8 du

code du Patrimoine, toute découverte archéologique faite lors des

travaux devra faire l'objet d'une déclaration immédiate au maire de la

commune qui la transmet sans délai au préfet (DRAC - SRA).

Au titre des Voies de communication : Aucun aérodrome, réseau ferré,

fluvial, ainsi qu’aucun réseau de télécommunications et centre

radioélectrique n’est présent aux abords du site.



Au titre de la loi Littoral et de la loi Montagne : La commune de

Solignac-sur-Loire n’est pas soumise à l’application de la loi Littoral. En

revanche, la commune est soumise à l’application de la loi Montagne et

au principe de continuité avec l’urbanisation. Les parcelles de la carrière

sont concernées par cette loi, mais les impacts du projet sur le milieu

agricole, le paysage et les milieux naturels sont limités. De plus le projet

consiste en l’extension d’une carrière existante, dans la continuité de la

zone d’extraction actuelle.

Au titre de la Défense nationale : Le projet n’est concerné par aucune

servitude spécifique au titre de la Défense Nationale.

Au titre des Activités industrielles : Il existe une autre ICPE sur la

commune : la centrale d’enrobage exploitée par l’entreprise « LE PUY

ENROBES » appartenant pour partie au groupe EUROVIA. Cette centrale

est implantée en contrebas de l’entrée de la carrière de l’autre côté de

la RD 27. Cette activité est indépendante de celle de la carrière, mais

directement liée à son fonctionnement.

Au titre des Réseaux de distribution et servitudes : Plusieurs réseaux

aériens et souterrains se trouvent à proximité du site, notamment les

lignes électriques alimentant la carrière dont une devra être déplacée.

Avant toute intervention, la société CBR devra prendre contact avec les

exploitants afin de prendre connaissance de l’ensemble des dispositions

à respecter, de valider la conformité du projet avec ces dispositions, de

repérer sur site le passage des réseaux et de valider les déplacements

de réseaux.

RISQUES :

Inondation : La commune de Solignac-sur-Loire est soumise au risque

inondation. Toutefois, la carrière est hors zone inondable.

Incendie : Le site n’est pas concerné par le risque « Feux de forêts ».

Aucun Plan de Prévention des Risques d’Incendie de Forêts n’existe sur

la commune.

Mouvements de terrain : Le site est localisé dans une zone d’aléa faible

de retrait-gonflement des sols argileux. Le risque mouvement de terrain

est faible au droit de la carrière.

Sismicité : La commune de Saint-Didier-sur-Beaujeu est située en zone

de sismicité faible.

Transport de marchandises dangereuses : Le site est concerné par la

proximité d’un axe de transport susceptible d’accueillir le transport de

matières dangereuses, il s’agit de la RD 27. Cependant, le principal

risque induit par le transport de matières dangereuses sur la commune

est localisé sur la RN 88 à 5 km du site.

Risques technologiques : Le site n’est concerné par aucun risque

technologique.

Aléa minier : Aucun aléa minier n’est répertorié au droit de la carrière.

Radon : La commune de Solignac-sur-Loire est concernée par le risque

« radon », sans incidence sur le projet.



SYNTHESES DES SERVITUDES ET RISQUES :

Le site étudié se trouve au sein de deux périmètres de gestion

Natura 2000. Le site est également inclus dans des périmètres

d’inventaire (une ZNIEFF de type 1, une ZNIEFF de type 2 et une

ZICO),

La commune de Solignac est soumise à l’application de la loi

Montagne et au principe de continuité avec l’urbanisation.

L’extension de la carrière actuellement en cours d’exploitation

n’est pas incompatible avec la loi Montagne,

Un PPR Inondation est prescrit. Cependant, d’après l’Atlas des

Zones Inondables, la zone d’étude est située hors zone inondable,

La commune de Solignac est concernée par le risque « feu de

forêt ». Les obligations de débroussaillement devront être

respectées,

Le risque de transport de marchandises dangereuses est présent

sur la commune.

Le site d’étude ne présente aucune contrainte ou servitude rédhibitoire à

la poursuite de l’exploitation et à l’extension de la carrière, notamment au

titre de la santé publique, du Code Rural et du Code forestier, du

patrimoine naturel, des monuments historiques et sites pittoresques, des

risques naturels, de la sécurité publique ou de la loi littoral.




8 - COMPATIBILITE ET PLANS PROGRAMMES

COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES REGLES D’URBANISME :

La commune Solignac-sur-Loire est dotée d’un Plan Local d’Urbanisme

approuvé par délibération du conseil municipal le 19 avril 2004

(modification par délibération du 08/07/2016).

D’après le plan de zonage de la commune, le périmètre de demande

d’extension et d’autorisation est située en zone N et concernée par la zone

réservée à l’activité carrière. Le règlement d’urbanisme autorise l’activité

extractive des carrières sur cette zone. L’article N13 du règlement

d’urbanisme relatif à la zone N stipule :

Dans les secteurs identifiés aux Pièces Graphiques du Règlement comme

"secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol" : une bande

de 10 mètres de large le long du Chemin Rural de Mussic à Collandre sera

réservée à la protection paysagère de la périphérie de la carrière. Les

boisements, murets en pierre et haies existants dans cet espace seront

conservés. Des haies et/ou plantations seront réalisées afin de limiter l’impact

de l’exploitation de la carrière sur le paysage et l’environnement.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables du PLU évoque

l’exploitation de la carrière « Sert du Bois » dans le chapitre «

ECONOMIQUE » des Orientations Générales du PADD :

« L’extension de la carrière est envisagée de manière à ne pas accentuer les

nuisances déjà occasionnées par cette exploitation, qu’elles soient

auditives, olfactives, paysagères ou encore environnementales ». Le

présent dossier démontre que le projet d’extension de la carrière respecte

cette orientation.

Le site ne concerne aucun Espace Boisé Classé ou autre servitude

spécifique.

Le périmètre de la demande d’autorisation d’exploiter (renouvellement

et extension) ainsi que les conditions d’exploitation et de remise en état

de la carrière sont compatibles avec le règlement du PLU et ses

documents graphiques.

Extrait du plan de zonage du PLU



COMPATIBILITE AVEC LES PLANS-PROGRAMMES :

Le présent chapitre vise à préciser l’articulation du projet avec les

principaux plans, schémas et programmes mentionnés à l'article R. 122-17

du code de l’environnement, tel que détaillé dans le tableau suivant.

Un plan, programme ou schéma est concerné dès lors qu’il est en vigueur

sur le territoire d’étude et que les objectifs de celui-ci peuvent interférer

avec ceux du projet.

Plan, programme, schéma Articulation avec le projet

1° Schéma de Cohérence Territoriale du Velay En cours d’élaboration

2° Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux prévu par les articles L. 212-1 et L. 212-2 du code de l'environnement

La compatibilité avec le SDAGE Loire Bretagne est vérifiée

3° Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Loire amont » En cours d’élaboration

4° Schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie prévu par l'article L. 222-1 du code de l'environnement

La compatibilité avec le SRCAE Auvergne est vérifiée

5° Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques prévues à l’article L. 371-2 du code de l’environnement

La compatibilité avec les orientations nationales est vérifiée

6° Schéma régional de cohérence écologique prévu par l'article L. 371-3 du code de l'environnement

La compatibilité avec le SRCE Auvergne est vérifiée

7° Schéma mentionné à l'article L. 515-3 du code de l'environnement (Schéma Départemental des carrières)

La compatibilité avec le SDC est vérifiée

8° Plan national de prévention des déchets prévu par l’article L. 541-11 du code de l’environnement

La compatibilité avec le plan national de prévention des déchets est

vérifiée

9° Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux prévu par l’article L. 541-14 du code de l’environnement

La compatibilité avec le Plan de la Haute Loire est vérifiée

10° Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics prévu par l’article L. 541-14-1 du code de l’environnement

La compatibilité avec le Plan de la Haute Loire est vérifiée



9 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : CLIMAT

Les données proviennent de la station météorologique de Puy-Loudes (15

km au Nord-Oust, 833 m NGF d’altitude). Le département de la Haute-Loire

appartient à la zone dite tempérée. La proximité de la Méditerranée et des

côtes de l'Atlantique, assure un effet stabilisateur. Ainsi, ce département

bénéficie d'un climat semi-continental et montagnard atténué par les

influences océaniques et méditerranéennes.

Le cumul moyen annuel des précipitations mesurées à la station du Puy-

Loudes est de 678,3 mm. La hauteur maximale de précipitations mesurées

en 24 h est de 93.5 mm en 2011.

Les températures moyennes minimales et maximales observées à Puy-

Loudes sur une période de 26 ans sont respectivement de 3.3°C et de

14.1°C avec une valeur minimale de -3.3°C au mois de janvier et une valeur

maximale de 24.2°C en août.

Les températures moyennes minimales et maximales observées à Puy-Loudes

sont respectivement de 3.3°C et de 14.1°C avec une valeur minimale de -3.3°C

au mois de janvier et une valeur maximale de 24.2°C en août.

Les vents dominants

relevés sur la station de

Le Puy-Loudes sont de

secteur Nord à Ouest (La

Traverse). Une autre

composante de secteur

Sud est également bien

représentée et

particulièrement de forte

intensité.

THEMES NATURE DE L’EFFET EFFET

+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Consommation énergétique

Locaux techniques et installations de traitement reliés au réseau public d’électricité. Peu d’engins utilisés pour l’exploitation de la carrière, les effets sur la consommation énergétique sont limités.

Très Faible

Très Faible

Climat

Emissions de CO2 liées aux gaz d’échappement : faible nombre d'engins affectés à l'exploitation (environ 5), normes de rejet en vigueur,… Modifications microclimatiques non mesurables.

Très Faible Très Faible

Le tableau suivant synthétise les principaux effets du projet et les mesures d’atténuation associées :

Pas d’effet négatif significatif résiduel du projet sur le climat.

Rose des vents de Puy-Loudes (43)



10 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : SOLS & SOUS-SOL

TOPOGRAPHIE

La carrière se situe sur la rive gauche de la Loire en bordure de plateau, à

une altitude moyenne de 840 m. Localement, la morphologie tabulaire du

plateau est très marquée et contraste avec la vallée en contre-bas située à

une altitude moyenne de 690 m. La topographie du carreau d’exploitation

varie entre 800 et 810 m NGF en moyenne. Les cotes du terrain naturel du

plateau varient quant à elles entre 835 et 841 m NGF.

SOLS

Le site d’étude se situe dans un secteur dominé par des sols bruns acides ayant

de bonnes potentialités agronomiques. Les sols concernés par l’extension de la

carrière à l’Est sur 0,47 ha sont occupés par une friche, par l’extension Ouest sur

4 ha sont occupés par des pâtures et une culture de céréales.

SOUS-SOLS

L'exploitation de la carrière se situe sur une bordure en forme de coude

d’une coulée basaltique. L’épaisseur de la coulée au droit de la carrière est

estimée à environ 50 m.

Sous la coulée basaltique, est présente une formation sableuse de couleur

rouge et relativement argileuse. La puissance de la formation est variable

et peut atteindre 40 m. Cette formation repose sur un socle granitique

visible sur les bordures de la Loire.

Contexte topographique

Orgues basaltiques de la carrière



Pas d’effet négatif significatif résiduel du projet sur le sol et le sous-sol.

En bordure Nord-Ouest de la carrière des colluvions sont présentes à

l’affleurement.

La roche exploitée ici est un basalte massif, compact, de couleur gris bleuté

à noirâtre, correspondant au premier niveau géologique présent sur le

plateau.


+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Topographie

Le projet d’exploitation va modifier la topographie des terrains existants sur 3,24 ha supplémentaires, sans effet majeur en raison de l’encaissement de la carrière et du contexte local.

Faible

ME01 - Exploitation : Emploi d’une aire étanche lors de l’entretien léger et ravitaillement des engins ME02 - Exploitation : Stockage d’hydrocarbures et capacité de rétention ME03 - Exploitation : Mise en place d’une aire étanche fixe avec collecte des eaux pluviales pour les opérations à localisation fixe ME04 - Exploitation : Utilisation de pompes à arrêt automatique pour le carburant ME05 - Exploitation : Gestion des sanitaires MR06 - Exploitation : Kits anti-pollution disponibles sur site MR07 - Exploitation : Emprise du chantier limité au strict nécessaire MR08 – Exploitation/Réaménagement : Mise en œuvre du projet de réaménagement MR09 - Exploitation : Respect de la bande des 10 m

Faible

Sols

Les terres considérées par le projet d’extension présentent de bonnes potentialités agronomiques. Elles présentent un aléa d’érosion faible et sont aujourd’hui à vocation agricole (cultures et pâturage). La perte de terres agricoles sur la commune est évaluée à 0,31 % de la SAU. Le projet d’exploitation présente un impact direct et temporaire faible à modéré sur les sols.

Modéré Faible

Stabilité

L’exploitation de la carrière et le réaménagement du site lié à cette activité conduiront à une stabilité à tout endroit conforme aux exigences de mise en sécurité du site.

Faible Faible

ME : Mesure d’Evitement MR : Mesure de Réduction MA : Mesure d’Accompagnement MC : Mesure de Compensation

Enjeux Géologiques

Intensité Evaluation

Topographie Modérée Modification locale de la topographie : enjeu relatif à l’intégration paysagère de la carrière.

Pédologie Modérée La valeur agronomique est bonne concernant les parcelles agricoles constituant la zone d’étude.

Ressources Modérée Le secteur abrite des ressources basaltiques exploitables.

Structuration - Sans enjeu




11 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : RESSOURCES EN EAUX

EAUX SUPERFICIELLES :

Le site d’étude se trouve dans le bassin versant de la Loire, en rive gauche

du fleuve. Plus précisément dans le sous-bassin versant du ruisseau de

Saint-Didier, affluent de l’Ardières en rive droite.

Les seuls cours d’eau de la zone d’étude, sont la Loire et le ruisseau de Mussic. La

carrière ne recoupe aucun cours d’eau. En effet, dans le cadre de la cartographie

des cours d’eau de Haute Loire conduite par la DDT, le talweg de la Sert du Bois,

transitant par le site, n’a pas été retenu comme cours d’eau.

L’ensemble du projet se trouve en dehors des limites de la crue

centennale et en dehors de l’espace de mobilité de la Loire.

L’exploitant fait réaliser un contrôle régulier de la qualité des eaux résultant de

la surverse des bassins de décantation et se déversant en bordure de la RD 27.

Les paramètres contrôlés sont conformes au seuil de l’arrêté d’exploitation.

EAUX SOUTERRAINES :

Le plateau du Devès accueillant le projet est un véritable "château d'eau"

naturel drainé par d'importantes sources exploitées pour l'AEP. Ces

aquifères sont essentiellement localisées dans les terrains volcaniques. La

morphologie du substratum anté-volcanique conditionne la géométrie des

aquifères et donc la circulation des eaux. L'écoulement se fait

exclusivement par les fissures, la roche basaltique étant globalement

imperméable. Il est important de souligner que la carrière « Sert du bois »

se situe en dehors des principales vallées et émergences associées à

l’aquifère basaltique du Devès, car à l’exception de la source du thalweg

« Sert du Bois », aucune source n'a été identifiée entre la Loire et le Nord

de la carrière.

La masse d’eau souterraine localisée au droit du site est en bon état. Cette

qualité doit être maintenue. Masse d’eau identifiée comme « nappe à

réserver dans le futur à l’alimentation en eau potable ».

Contexte hydrographique



Le site du projet n’est concerné par la présence d’aucun captage ou forage

privé ou public pour l’alimentation en eau potable (source : ARS Auvergne).

Le captage AEP le plus proche est celui de Dempeyre (ouvrage captant) sur

la commune de Coubon à environ 3,4 km au Nord-Est de la carrière de Sert

du Bois.

FONCTIONNEMENT HYDROLOGIQUE DE LA CARRIERE

Les zones d’exploitation de la carrière correspondent à des zones enclavées

où les eaux de ruissellement s’infiltrent dans les basaltes. La carrière

actuelle est concernée par trois grands secteurs : EST, OUEST et NORD :

Bassin versant secteur Est :

C'est la zone d'exploitation actuelle. La fosse et la plateforme Sud forment

un bassin versant sans exutoire et les eaux de ruissellement s'infiltrent en

profondeur dans les basaltes fracturés.

Bassin versant secteur Ouest :

Ce secteur est une ancienne zone d'exploitation dont les versants ont été

réaménagés et qui accueille désormais les installations de concassage

secondaires et les stocks de granulats triés produits. L'ensemble des eaux

de ruissellement s'infiltre dans les plateformes existantes et le plateau

basaltique à vocation pastorale.

Bassin versant secteur Nord :

Ce secteur accueille les installations de lavage et pesage. Ces surfaces sont

imperméabilisées. L'exutoire de ce bassin versant est une conduite reliant

le bassin de décantation secondaire au talus de la RD27 (rejet contrôlé de

la carrière). Les eaux de ruissellement s'écoulent alors en bordure de la

RD27 et s'infiltrent.

Thalweg « Sert du bois »

Au Nord-Ouest de la carrière, ce thalweg est recoupé par la carrière et

s'écoule vers la rive gauche de la Loire.

Bassins versants et fonctionnement hydrologique de la carrière



Pas d’effet négatif significatif résiduel du projet sur les eaux.


+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

EAU

X S

OU

TER

RA

INES

Régime des eaux souterraines

L’exploitation n’aura pas d’incidence sur le régime des eaux souterraines, car elle ne modifiera pas l’infiltration rapide des eaux de ruissellement dans le sous-sol fracturé. L’exploitation ne recoupe aucune source ou axe de drainage.

Nul

ME01 - Exploitation : Emploi d’une aire étanche lors de l’entretien léger et ravitaillement des engins sur site (opérations mobiles)

ME02 - Exploitation : Stockage d’hydrocarbures et capacité de rétention

ME03 - Exploitation : Mise en place d’une aire étanche fixe avec collecte des eaux pluviales pour les opérations à localisation fixe

ME04 - Exploitation : Utilisation de pompes à arrêt automatique pour le carburant

ME05 - Exploitation : Gestion des sanitaires

MR06 - Exploitation : Kits anti-pollution disponibles sur site

ME10 - Exploitation : Gestion des hydrocarbures de manière restrictive lors des travaux

ME11 - Exploitation : Proscrire l’utilisation de tout produit phytosanitaire

MR12 – Exploitation/Réaménagement : Optimisation du système de gestion des eaux sur le site

MR13 – Exploitation : Décantation et suivi de la qualité des eaux de ruissellement rejetées dans le milieu naturel

MR14 – Exploitation/Réaménagement : Végétalisation herbacée et plantations

MR15 – Exploitation : Accès au site interdit

MR16 – Exploitation : Gestion des matériaux extérieurs au site pour le réaménagement

Nul

Qualité des eaux souterraines

Risque de pollution des eaux souterraines négligeable (probabilité faible, intervention possible).

Très faible Très faible

Captage AEP

Hors zone d’influence sur les captages AEP dans le secteur. Aucun effet possible

Nul Nul

EAU

X D

E SU

RFA

CES

Fonctionnement hydrologique

Effet limité sur le fonctionnement hydrologique local. Les impacts du projet sur les écoulements d’eau superficiels pendant et après exploitation sont évalués à faibles.

Faible Très faible

Qualité des eaux de surface

Risque potentiel de pollution limitée. Les impacts du projet sur la qualité des eaux superficielles pendant et après exploitation sont évalués à faibles.

Faible Très faible

Risques inondation

La carrière est localisée en tête de bassin versant, hors zone inondable.

Nul Nul




12 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : MILIEU NATUREL & EQUILIBRES ECOLOGIQUES

ESPACES NATURELS PATRIMONIAUX :

La zone d’étude est incluse dans deux périmètres d’inventaire du milieu

naturel. Il s’agit des deux ZNIEFF : 830020269, « Gorges de la Loire de

Chadron à Cussac sur Loire et Basse Vallée de la Gagne » et 830007470,

« Haute vallée de la Loire ».

Le site d’implantation du projet est également inclus dans deux sites

Natura 2000, la ZPS FR8312009 « Gorges de la Loire » ainsi que le SIC

FR8301081 « Gorges de la Loire et affluents partie sud »

Extrait des cartes des enjeux relatifs à la nature et à la biodiversité

(à gauche : sites Natura 2000 ; à droite : ZNIEFF)

EXPERTISE DE TERRAIN :

18 passages sur le terrain ont été réalisés par 4 naturalistes et écologues du

bureau d’études MICA Environnement entre 2010 et 2015. Les

investigations de terrain de 2010 et 2011 ont été réalisées en collaboration

avec le bureau d’étude CALIDRIS.

HABITAT ET FLORE :

Les relevés de terrain ont permis

de répertorier 11 habitats. Deux

habitats au sein de la zone d'étude

élargie (mais hors zone du projet)

présentent un enjeu de

conservation modéré du fait de

leur rattachement à un habitat

d’intérêt communautaire : les

pelouses sèches semi-naturelles et

les prairies maigres de fauche.

Les prospections de terrain ont permis de recenser 257 taxons floristiques.

Deux espèces floristiques protégées présentant un enjeu régional fort ont

été observées hors zone d’emprise du projet : le Lis martagon et la Digitale

à grandes fleurs.

Site d’étude

Site d’étude

Prairie mésophile



FAUNE :

Au total 73 espèces d’oiseaux ont été recensées sur la zone d’étude, dont 21

présentent des enjeux régionaux de conservation modérés à fort. L’enjeu de la

zone d’emprise du projet est jugé modéré pour 7 espèces : le Milan royal utilise la

zone d’étude pour la chasse. L’alternance de prairies, cultures et haies attirent

plusieurs oiseaux liés au milieu agricole et au bocage, comme l’Alouette lulu

(Lullula arborea), la Linotte mélodieuse (Linaria cannabina), le Bruant fou

(Emberiza cia), le Bruant jaune (Emberiza citrinella), la Fauvette grisette (Sylvia

communis) et la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio). Ces espèces peuvent

utiliser la zone d’étude comme lieu de nourrissage et de nidification.

1 espèce d’Amphibiens a été observée et présente un enjeu régional de

conservation modéré : le Crapaud calamite. L’enjeu de la zone d’étude est

jugé faible pour cette espèce.

5 espèces de Reptiles ont été contactées. Trois espèces présentent un

enjeu de conservation modéré : la Coronelle lisse, le Lézard vert occidental

et la Vipère aspic. Ces espèces affectionnent les bordures de pelouses

sèches et les murets de pierre. La zone du projet présente un enjeu modéré

pour ces espèces (nourrissage, reproduction et hivernage).

3 espèces de macro-mammifère ne présentant pas d’enjeu ont été recensées.

13 espèces de Chiroptères (« chauve-

souris ») et un groupe acoustique

(Oreillards) ont été identifiés. 8 d’entre elles

présentent des enjeux de conservation

modérés à forts. La zone du projet présente

un enjeu modéré pour 6 de ces espèces : La

Barbastelle d’Europe, espèce forestière de

lisière, mais aussi le Petit rhinolophe, le

Grand rhinolophe, le Grand murin, le Murin

à oreilles échancrées et potentiellement l’Oreillard roux. Ces espèces

peuvent utilisés la zone d’emprise du projet pour le transit (haies) et la

chasse. Certaines de ces espèces peuvent potentiellement utiliser certains

arbres comme gîte arboricole.

29 espèces de Lépidoptères (« Papillons ») ont été relevées au cours des

inventaires de terrain. Il s’agit d’espèces de Rhopalocères et de Zygènes

communes sans valeurs patrimoniales particulières.

Aucune espèce de Coléoptères présentant un intérêt patrimonial n’a été

contacté.

12 espèces d’Orthoptères (sauterelles, grillons, criquets) de faible valeur

patrimoniale ont été contactées.

2 espèces d’Odonates (« libellules ») de faible valeur patrimoniale ont été

contactée.

Pie-grièche écorcheur Vipère apsic

Barbastelle d’Europe (Wikimedia commons)



Le tableau ci-après synthétise l’enjeu régional de conservation et l’enjeu de

la zone d’emprise du projet (ZEP) pour la conservation des espèces avérées

et potentielles sur la zone d’étude.

Espèce / habitat

Enjeu de conservati

on de l’espèce /

habitat

Observations et Intérêt de la ZEP pour l’espèce

Enjeu de la ZEP

Habitats

Pelouses sèches semi-naturelles

Modéré Habitat présent hors ZEP Nul

Prairies maigres de fauche

Modéré Habitat peu représenté au niveau local Nul

Flore

Digitalis grandiflora

Fort Population présente en dehors de la

ZEP Nul

Lilium martagon

Fort Population présente en dehors de la

ZEP Nul

Espèce Enjeu

régional Observations et Intérêt de la ZEP

pour l’espèce Intérêt

de la ZEP

Amphibien

Crapaud calamite

Modéré

Plusieurs individus observés dans la zone d’étude en 2011 mais présence seulement ponctuelle dans le secteur (absent en 2014 et 2015) ;

Absence de zones de reproduction sur le plateau (zones d’extension au sud de la carrière).

Faible

Espèce Enjeu



de la ZEP

Reptiles

Coronelle lisse Modéré

Potentiellement présent sur les haies et murets de la ZEP ;

Zone d’étude potentiellement utilisée pour le gîte, alimentation, reproduction et hivernage dans la ZEP.

Modéré

Lézard vert Modéré

Présent sur les haies et murets de la ZEP ; Zone d’étude utilisée pour le gîte,

alimentation, reproduction et hivernage dans la ZEP.

Modéré

Vipère aspic Modéré

Présent sur les haies et murets de la ZEP ; Zone d’étude utilisée pour le gîte,

alimentation, reproduction et hivernage dans la ZEP.

Modéré

Oiseaux

Busard cendré Fort

Une femelle observée en migration active en mai 2015 ;

Pas d’alimentation ni de reproduction dans la zone d’étude (uniquement présent en transit) ;

De ce fait, le secteur d’étude a un intérêt faible pour l’espèce.

Faible

Grande aigrette Fort

Un individu observé en vol au-dessus de la zone d’étude (déplacement entre zone d’alimentation et dortoir) ;



Faible



Espèce Enjeu



de la ZEP

Milan royal Fort

Au moins deux individus (couple probable) observé plusieurs fois sur la zone d’étude ;

Cultures et prairies utilisés comme territoire de chasse ;

Localisé principalement au nord-est, piémonts pyrénéen et à l’auvergne en France ;

Grandes surfaces d’habitats favorables à la chasse autour de la zone d’étude.

Modéré

Tarin des aulnes

Fort

Observé en période hivernale en vol au-dessus de la zone d’étude ;

Se nourrit essentiellement dans les Epicéas et Sapins ainsi que dans les Aulnes et Bouleaux ;

Nidifie dans les boisements de résineux (très rare en Auvergne, pas d’indice certain tous les ans) ;

Du fait de l’absence de ces essences et milieux favorables à l’espèce, le secteur d’étude a un intérêt faible pour l’espèce.

Faible

Tichodrome échelette

Fort

Présence hivernale occasionnelle sur les falaises de la carrière ;

Espèce Alpine confinée aux hautes altitudes pour la nidification mais qui descend parfois plus bas l’hiver ;

L’extension de la carrière va générer l’agrandissement des surfaces de fronts de taille et donc développer localement l’habitat de l’espèce.

Faible

Espèce Enjeu



de la ZEP

Alouette lulu Modéré

Plusieurs observations d’au moins un couple sur la zone d’étude (reproduction certaine : nourrissage de jeune) ;

L’espèce se perche sur les buissons et niche au sol dans les cultures et les prairies ;

Espèce commune et bien répandue et France ;

Inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseau.

Modéré

Bondrée apivore

Modéré

Un individu observé en migration active en août 2014 ;



Faible

Bouvreuil pivoine

Modéré

Observé en période hivernale dans les boisements à l’est de la zone d’étude élargie ;

Pas de reproduction dans la zone d’étude (absence de boisements).

Faible

Bruant fou Modéré

Espèce observée en période hivernale mais potentiellement nicheuse sur les pentes ensoleillées en bordure de la carrière ;

Nicheur toujours localisé, rare et discret.

Modéré

Bruant jaune Modéré

Au moins deux chanteurs (deux couples) présents sur les haies de la zone d’étude (nidification probable) ;

Espèce en déclin, « quasi-menacée » sur la liste rouge nationale.

Modéré



Espèce Enjeu



de la ZEP

Circaète Jean-le-Blanc

Modéré

Un individu observé en chasse dans la zone d’étude ;

Pas de reproduction dans le secteur étudié ;

De ce fait, la zone d’étude a un intérêt faible pour l’espèce.

Faible

Faucon kobez Modéré

Un mâle observé en migration active en mai 2015 ;

Pas de reproduction dans la zone d’étude (uniquement présent en halte migratoire) ni même en France ;


Faible

Fauvette grisette

Modéré

Au moins deux chanteurs (deux couples) présents sur les haies de la zone d’étude (nidification probable) ;

« Quasi-menacée » sur la liste rouge nationale.

Modéré

Gobemouche noir

Modéré

Au moins deux individus observés sur les bords des boisements ;

Pas de reproduction dans la zone d’étude (uniquement présent en halte migratoire) ;


Faible

Linotte mélodieuse

Modéré

Au moins un couple présent sur les haies et bords de culture de la zone d’étude (nidification possible) ;

Espèce en déclin, « vulnérable » sur la liste rouge nationale.

Modéré

Mésange noire Modéré

Observé à plusieurs reprises dans les boisements de résineux ;

Absence d’habitat de reproduction sur les secteurs concernés par l’extension.

« Quasi-menacée » sur la liste rouge nationale.

Faible

Espèce Enjeu



de la ZEP

Milan noir Modéré

Plusieurs individus observés en chasse ou en migration active dans la zone d’étude ;

Pas de reproduction dans le secteur étudié ;

De ce fait, la zone d’étude a un intérêt faible pour l’espèce.

Faible

Pie-grièche écorcheur

Modéré

Un à deux couples sont présents dans la zone d’étude pour la reproduction (nidification certaine) ;

S’alimente sur les espaces ouverts et niche et chasse également dans les haies (notamment de buissons épineux) ;

Déterminant ZNIEFF et annexe I de la Directive Oiseau.

Modéré

Pouillot fitis Modéré

Un chanteur contacté au printemps dans la zone d’étude élargie ;

Pas de reproduction dans la zone d’étude (absence de boisements humides).

Faible

Traquet motteux

Modéré

Un individu observé se nourrissant sur le front de taille de la carrière ;

Pas de reproduction dans la zone d’étude (uniquement présent en halte migratoire)

Faible

Chiroptères

Barbastelle d’Europe

Fort

Espèce non contactée dans la ZEP mais fortement potentielle

Présence potentielle de gîtes arboricoles de l’espèce dans la ZEP (2 à 3 arbres intéressants)

Intérêt des réseaux de haies et lisières pour la chasse et le transit de l’espèce

Modéré



Espèce Enjeu



de la ZEP

Grand murin Fort

Espèce non contactée dans la ZEP mais fortement potentielle

Pas de gîte possible pour l’espèce dans la ZEP


Modéré

Grand rhinolophe

Fort

Espèce contactée dans la ZEP mais activité faible



Modéré

Murin à oreilles échancrées

Fort

Espèce contactée dans la ZEP mais activité faible



Modéré

Petit rhinolophe

Fort

Activité forte dans la ZEP Pas de gîte possible pour l’espèce dans la

ZEP Intérêt des réseaux de haies et lisières pour

la chasse et le transit de l’espèce

Modéré

Noctule de Leisler

Modéré Activité faible sur la zone d’étude Attractivité de la zone d’étude limitée en

comparaison des milieux environnants Faible

Noctule commune

Modéré Activité faible sur la zone d’étude Attractivité de la zone d’étude limitée en


Vespère de Savi Modéré

Activité faible sur la zone d’étude Attractivité de la zone d’étude limitée en


Carte des enjeux écologiques

FONCTIONNALITES ECOLOGIQUES

Les environs immédiats de la zone d’étude sont constitués de deux grands

types d’habitats : un secteur agricole, dominé par la polyculture-élevage au

sud, sur le plateau et au nord un secteur forestier descendant jusqu’aux rives

de la Loire où la pente est importante et l’agriculture impossible.



D’après l’atlas cartographique du SRCE Auvergne, la carrière se situe au

sein d’un corridor écologique diffus à préserver et les boisements

entourant la zone d’étude (au Nord, à l’Est et à l’Ouest) constituent un

réservoir de biodiversité à préserver.

Les secteurs bocagers sont d’importance pour un grand nombre d’espèces

qui y trouvent refuge, lieu de nourrissage, de nidification ou encore des

voies de déplacements.

Les éléments de fragmentation de la faune sauvage sont ici très peu

présents.

Le continuum humide (Trame Bleue) est composé de boisements humides,

prairies humides, ripisylve et rivières le long de la Loire en contre bas du

site. Le plateau au sud concerné par le projet est lui quasiment dénué de

milieux humides.

Les principaux réservoirs de biodiversité du secteur sont composés par ces

secteurs forestiers et rivulaires (ripisylve et zones humides). La Loire

constitue un site d’importance national pour le déplacement des espèces.

La zone d’étude est intégré partiellement au sein d’un « réservoir de

biodiversité à préserver » : vallée escarpée. Cependant, l’extension de la

carrière ne concerne que la partie sud, détachée des secteurs alluviaux

immédiats de la Loire.

Fonctionnalités écologiques à l’échelle locale




+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Espaces patrimoniaux

et sites Natura 2000

Dans les conditions prévues et au vu des éléments connus, le projet présente un risque écologique jugé globalement faible sur les espèces et les sites Natura 2000 considérés. Il n’est pas de nature à remettre en cause le bon déroulement du cycle biologique des différentes espèces ou d’induire une dégradation de l’état de conservation des populations considérées présentes au sein des sites Natura 2000 évalués. Dans ce contexte, le maintien de l’état de conservation et de la fonctionnalité des sites Natura 2000 et des espèces ayant justifié sa désignation est assuré. La carrière peut en parallèle être à l’origine de la création de micro-habitats favorables aux espèces patrimoniales locales comme le Grand-Duc.

Faible Faible

ME32 - Exploitation : Maintien des boisements, murets en pierres et haies présents aux abords de la carrière et de son périmètre ICPE, y compris dans la bande des 10 mètres

ME33 - Exploitation : Proscrire l’utilisation de tout produit phytosanitaire

ME34 - Exploitation : Mise en défens de la station de Digitalis grandiflora

MR35 – Exploitation : Plan de prévention et de lutte contre les espèces invasives

MR36 – Exploitation/Réaménagement : Végétalisation herbacée des talus et plantations

MR37 – Exploitation : Sensibilisation du personnel de la carrière

ME38 - Exploitation/Réaménagement : Contrôle visuel des fronts de taille

ME39 – Travaux préparatoires-Exploitation : Mise en défens des secteurs sensibles périphériques

ME40 – Travaux préparatoires : Identification, contrôle et défavorabilisation des arbres à cavités arboricoles

ME41 – Travaux préparatoires - Exploitation : Création de gîtes artificiels à Chiroptères à proximité de la zone du projet et îlot de sénescence

MR42 - Exploitation : Ajustement des périodes de travaux préparatoires (décapage)

MR43 - Exploitation : Ajustement des horaires de

Faible Faible

Habitats et

flore

Deux habitats (Pelouses sèches semi-naturelles, Prairies maigres de fauche) et deux espèces végétales (Digitalis grandiflora, Lilium martagon) présentant des enjeux se trouvent à proximité de la carrière (hors périmètre ICPE). Ils ne sont pas concernés directement par la zone d’exploitation, l’impact est jugé très faible. Aucune zone humide n’est présente dans l’emprise du périmètre ICPE sollicité.

Très

faible Très faible

Faune

La zone d’emprise directe du projet présente un enjeu modéré pour plusieurs espèces de reptiles (Coronelle lisse, Lézard vert, Vipère aspic), d’oiseaux (Alouette lulu, Bruant fou, Bruant jaune, Fauvette grisette, Linotte mélodieuse, Milan royal, Pie-grièche écorcheur), de chiroptères (Petit rhinolophe, Barbastelle d’Europe, Grand muron, Grand rhinolophe, Murin à oreilles échancrées, Oreillards sp.). Le projet peut entrainer une perte d’habitats favorables à ces espèces et/ou une perturbation voire une destruction d’individus. La carrière peut en parallèle être à l’origine de la création de micro-habitats favorables aux espèces patrimoniales locales.

Modéré Modéré Modéré Faible




Pas d’effet négatif significatif résiduel du projet sur le milieu naturel. Effets positifs du projet de réaménagement (création d’habitats pour la faune, amélioration des continuités écologiques)


+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Continuités

écologiques

Le projet d’exploitation va entrainer une perte de surface agricole qui va se traduire par une réduction négligeable de la surface du continuum de milieux ouverts et semi-ouverts à l’échelle du territoire. Par rapport à la situation actuelle, les boisements entourant la carrière et constituant un réservoir de biodiversité seront maintenus. Aucune incidence majeure n’est à prévoir sur les continuités écologiques et la Loire en tant que corridor. Localement, le projet n’est pas de nature à induire une rupture des connectivités existantes.

Faible

réalisation des travaux

MR44 – Exploitation : Plan de circulation des engins

MR45 – Travaux préparatoires : Défavorabilisation et déplacements des habitats d’espèces de Reptiles

MR46 – Travaux préparatoires : Création de haies et d’espaces bocagers

MA47 – Réaménagement : Réaménagement concerté en fonction des enjeux écologiques

MA48 – Chantier : Coordination environnementale et veille écologique – Convention Cadre CPIE

MA49 – Activité : Suivis naturalistes – Convention Cadre CPIE

MA50 – Activité : Partenariat avec le Museum National d’Histoire Naturelle de Paris

Faible




13 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : SITES & PAYSAGE

CONTEXTE PAYSAGER

Le site de la carrière « Sert du Bois » s’inscrit dans l’unité paysagère formée

par la Loire amont ou Vallées et Gorges de la Loire (appelée également

Haute Vallée de la Loire) au sein de l’aire de transition avec l’unité de

paysage formée par le plateau de Devès.

Le projet se situe à la jonction de ces deux unités, sur les rebords du plateau

juste avant la rupture franche formée par la vallée de la Loire. Au droit de

ce secteur géographique, on note la raréfaction des zones bocagères et

l’apparition de nouveaux éléments : les gardes et les vallées s’infléchissant

pour prendre l’allure de gorges.

Les paysages du plateau du Devès portent l’empreinte de l’homme, acteur

principal qui a mis en valeur cette haute terre fertile. Cultures sur les fonds

de gardes, pâtures cernées de haies et de murets, forêts sur la

montagne et villages noirs nichés dans ce décor.

La qualité des paysages et leur diversité sont une des principales

spécificités du « Velay », et un de ses principaux facteurs d’attractivité.

Les éléments structurels et l’ambiance paysagère sont localement

fortement influencés par l’affrontement entre les espaces agricoles et les

parcelles boisées. En effet, le plateau du Devès est très majoritairement

agricole, composé d’une mosaïque de cultures (lentilles, céréales, prairies)

enchâssée dans les vestiges d’un maillage bocager accompagné d’un

important réseau de murets.

Les 3 grandes entités façonnant le paysage localement sont la vallée de la

Loire et son ambiance sauvage, les versants boisés difficilement pénétrables

et le plateau basaltique et son ambiance agricole et bocagère.

Garde et cultures sur le plateau du Devès

Murets de pierres La Loire et ses versants boisés



PAYSAGES INSTITUTIONNALISES, AVAP ET MONUMENTS HISTORIQUES

La carrière et sa zone d’extension sont localisées hors paysages

institutionnalisés, hors AVAP ou ZPPAUP et hors périmètre de protection

de 500 m autour des monuments historiques.

ENJEUX PAYSAGERS LIES AU CARACTERE ET AUX AMBIANCES PAYSAGERES

Dans le contexte paysager local, les principaux enjeux concernent la lutte contre

la banalisation et la fermeture du paysage mais aussi la protection des espaces

agricoles, de la structure bocagère, de leur diversité paysagère, le

développement de la valeur paysagère de la forêt, et l’amélioration des

ambiances paysagères perçues depuis le village de Solignac-sur-Loire. Un des

grands enjeux existant est l’intégration de la carrière, élément paysager minéral,

dans son contexte paysager afin que cette activité ne participe pas à la

dynamique de banalisation du paysage et reste cohérente dans son insertion.

Les principaux enjeux de contextualisation paysagère spécifiques à

l’activité d’extraction de la carrière actuelle et projetée concernent les

différents éléments et composantes suivantes :

Les fronts supérieurs notamment au travers leur texture minérale

et leur linéarité ;

Les stocks de produits finis et de stériles susceptibles d’être perçus

de par leur géométrie et leur texture ;

Les installations de traitement des matériaux dans leur dimension

architecturale industrielle ;

Les bassins de décantation et de gestion des eaux au travers leur

aspect artificiel ;

Le carreau d’exploitation et les pistes corrélés à leur caractère plus

ou moins linéaire et minéral ;

Le projet d’extension et la problématique relative à la

consommation d’espace agricole.

Enjeu d’intégration majeure : l’entrée de la carrière

L’un des principaux enjeux d’intégration de la carrière concerne son entrée

et sa perception depuis le village de Solignac-sur-Loire et la vallée de la

Loire. Cette entaille dans les reliefs du plateau laisse percevoir des

éléments anthropiques marquants : installations de traitement, stocks de

matériaux, locaux techniques. A cela s’ajoutent les bâtiments industriels de

la centrale d’enrobage (hangar, cuves, …).

Améliorations possibles en termes d’intégration paysagère



ENJEUX PAYSAGERS



CO-VISIBILITE

Une co-visibilité marquée a été

révélée mettant en relation l’église

Saint-Vincent dans le centre de

Solignac-sur-Loire et la carrière.

Toutefois, la couleur sombre du

basalte et le paysage boisé

environnant en limite la

perception. L’enjeu lié à la co-

visiblité entre l’église de Solignac

et la carrière est jugé modéré.

Eglise Saint Vincent

Perception de la carrière depuis l’église Saint Vincent

Entrée de la carrière depuis l’Eglise Saint Vincent (zoom)



INTER-VISIBILITE

Les principaux secteurs de visibilité ont été recherchés sur la base des

données précédentes (vues depuis le site) et des barrières topographiques

existantes dans un rayon de 5 km (carte d’inter-visibilité). La localisation

des prises de vue du reportage photographique est présentée sur la carte

de visibilité.

Les écrans visuels formés par le relief et les massifs forestiers vont

conditionner les possibilités de vues sur le site d’implantation ainsi que les

ambiances ressenties. La carte d’inter-visibilité du secteur met en évidence

un cône d’inter-visibilité s’étendant principalement de l’Ouest au Nord de

la carrière sur un rayon de 5 km.

D’une manière générale, l’exploitation en fosse de la carrière actuelle et

sa position topographique dominante (plateau du Devès) tend à réduire

son empreinte visuelle. L’empreinte actuelle de la carrière se limite

principalement à son entrée au Nord formant une entaille dans le versant

boisé dominant la Loire (perception des fronts de taille et des installations

de traitement).

Les parcelles visées par le projet d’extension ne sont réellement

perceptibles qu’en perception immédiate. Depuis les secteurs à fort enjeu

au Nord et Nord-Ouest (Tarreyres, Solignac-sur-Loire, Cussac-sur-Loire),

le projet d’extension n’est pas perceptible. Il peut toutefois être perçu

depuis un secteur à enjeu : le village d’Archinaud à l’Est. Cependant, seul

le haut des fronts de tailles pourra être visible, la carrière étant exploitée

en dent creuse.

Enjeu Importance Evaluation

Inter-visibilité Perception

exceptionnelle Forte

Depuis ce secteur de perception, l’enjeu paysager est à mettre en relation avec la présence de plusieurs habitations de la commune de Solignac-sur-Loire ayant une vue en balcon sur la vallée.

Inter-visibilité Perception immédiate

Forte

Depuis ce secteur de perception, l’enjeu paysager est à mettre en relation avec la présence de plusieurs habitations de la commune de Solignac-sur-Loire notamment les habitations du lieu-dit Le Chier en contrebas du bourg. A noter également la proximité du chemin de randonnée GR 3F.

Inter-visibilité Perception moyenne

Forte

Depuis ce secteur de perception, l’enjeu paysager est à mettre en relation avec la présence de secteur à enjeu du fait de la présence d’habitations sur le hameau d’Archinaud surplombant légèrement la zone d’étude à environ 1,5 km. L’enjeu est également à mettre en relation avec les habitations de la commune de Cussac-sur-Loire à plus de 2 km au Nord-Ouest en contrebas de la carrière. Ici, la perception de la carrière est limitée en raison des boisements, de la topographie, de la distance mais aussi de l’orientation Nord des fronts de taille.

Inter-visibilité Perception éloignée

Modérée à Forte

Depuis ce secteur de perception éloignée, l’enjeu paysager est à mettre en relation avec la présence de secteur à enjeu du fait de la présence d’habitations sur les hameaux de Tarreyres et de Malpas au Nord-Ouest à plus de 3 km du site d’étude sur la commune de Cussac-sur-Loire.



INTER-VISIBILITE





Point de vue 5 - Lieu-dit "Le Chier" Ce point de vue est situé à environ 1 km au Nord Ouest de la carrière du site au lieu-dit "Le Chier" en contrebas du bourg de Solignac. De cette vue en contrebas, la carrière en cours d'exploitation et ses installations sont visibles. Au premier plan de la carrière, la centrale d'enrobage de la société "LE PUY ENROBES" est également visible. La couleur sombre des roches basaltiques limite la visibilité de la carrière. Un important écran végétal arboré masque les parcelles agricoles Sud de la zone d'étude (zones d'extension). La présence d'habitations fait de ce point de vue un secteur à enjeu fort. L'enjeu lié à l'intervisibilité est jugé fort




+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Paysages patrimoniaux

Le site d’implantation du projet est localisé hors paysage institutionnalisé, hors AVAP ou ZPPAUP et hors périmètre de protection de 500 m autour des monuments historiques.

Nul

ME32 - Exploitation : Maintien des boisements, murets en pierres et haies présents aux abords de la carrière et de son périmètre ICPE, y compris dans la bande des 10 mètres

MR08 – Exploitation/Réaménagement : Mise en œuvre du projet de réaménagement

MR51 - Exploitation : Optimisation de l’intégration paysagère des équipements techniques

MR52 - Exploitation : Optimisation de l’entrée de la carrière

MR53 - Exploitation : Conservation de l’identité paysagère locale et renforcement des haies en bordure du chemin de Mussic

Nul

Perception paysagère

Une co-visibilité marquée a été révélée mettant en relation l’église Saint-Vincent dans le centre de Solignac-sur-Loire et la carrière. La couleur sombre du basalte et le paysage boisé environnant en limite la perception. La perception du Monument depuis le village n’est pas dégradée par la présence de la carrière.

Faible Faible Faible Faible

Co-visibilité

De par ses caractéristiques intrinsèques, le projet induira une modification de l’occupation des sols et un changement d’usage d’une partie des terrains concernés (extension) sans induire toutefois de conséquences majeures sur le paysage local. Le site d’implantation ne concerne aucun paysage remarquable défini par l’Atlas des Paysages de la Haute Loire. A tendance négative aujourd’hui, il évoluera vers une situation positive au fur et à mesure de l’avancement de l’exploitation et du réaménagement coordonné du site.


Inter-visibilité

En perception immédiate, l’impact de la carrière est aujourd’hui modéré et tendra à s’atténuer au fur et à mesure du développement de la strate arborée, du réaménagement du site (fronts Est) et de la réalisation de quelques aménagements. Le projet d’extension ne modifie pas cet état.

Modéré Modéré Modéré Faible





+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Inter-visibilité

En perception moyenne, l’impact de la carrière est aujourd’hui modéré depuis Cussac-sur-Loire (perception du secteur Nord) et tendra à s’atténuer au fur et à mesure du développement de la strate arborée et de la réalisation de quelques aménagements. Le projet d’extension modifie légèrement cet état depuis le village d’Archinaud qui ne perçoit pas la carrière à ce jour et qui ; dans le futur, percevra le haut du premier front de taille du secteur d’extension Ouest.

En perception éloignée, l’impact de la carrière est aujourd’hui modéré et tendra à s’atténuer au fur et à mesure du développement de la strate arborée, du réaménagement du site (fronts Est) et de la réalisation de quelques aménagements. Le projet d’extension ne modifie pas cet état. Le projet d’extension n’induit ainsi aucune incidence visuelle supplémentaire par rapport à la situation actuelle hormis au droit du chemin de Mussic au Sud (chemin de randonnée) sur une longueur maximale évaluée à 500 m.

Les effets du renouvellement et de l’extension de la carrière du fait de sa perception sont similaires à ceux existants voire réduits en raison

de l’évolution de l’ensemble des aménagements, soit réalisés, soit devant être réalisés dans les premières années de l’exploitation

(plantations, dissimulation des stocks, optimisation de l’intégration des bâtiments techniques). Après réaménagement, les incidences du

projet de réaménagement sur l’intégrité paysagère du site seront positives.




Intégration de la carrière en bordure du chemin de Mussic : Conservation de l’identité paysagère (MR53)



14 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : MILIEU ATMOSPHERIQUE & COMMODITE DU VOISINAGE

ENVIRONNEMENT SONORE :

Des campagnes de mesures de contrôle des émissions de bruit sont

réalisées régulièrement.

Le niveau de bruit en limite de propriété et proche des habitations est

conforme à la réglementation.

ENVIRONNEMENT VIBRATOIRE :

L’extraction des matériaux nécessite l’emploi de tir de mines pouvant

générer des vibrations. Les mesures réalisées sur l’habitation (Mr LEYRE –

Hameau de Collandre) la plus proche des secteurs faisant l’objet des tirs de

mine montrent une parfaite conformité des tirs par rapport à la

réglementation.

ENVIRONNEMENT ET POUSSIERES :

Des campagnes de mesures de retombées de poussières dans

l’environnement (poussières sédimentables) et des analyses

d’empoussiérage (poussières alvéolaires) sont réalisées régulièrement.

L’ensemble des stations de mesures autour du site se situe en « zones

d’empoussièrement faible » (faibles retombées de poussières dans

l’environnement) et l’ensemble des postes de travail contrôlés présente

une exposition faible aux poussières alvéolaires siliceuses .

L’ensemble des fonctions de travail contrôlées respecte les Valeurs Limites

d’Exposition Professionnelle concernant les poussières alvéolaires et le

quartz.

Des mesures sont déjà en place pour limiter les émissions de poussières de

la carrière : installations équipées d’asperseurs, arrosage des pistes, bâchage

des camions, arrosage des stocks, etc.

ODEURS ET LUMIERES :

Le site ne génère aucune odeur. En l'absence d'activité d’exploitation

nocturne, le site n’est pas éclairé et ne génère aucune lumière.

EMPLOI D’EXPLOSIFS :

Les résidus issus des tirs de mine (gaz, substances) ne représentent pas un

danger particulier par l’homme et l’environnement dans les conditions

normales d’utilisation en carrières (très faibles concentrations des

éléments potentiellement polluants). En outre, il a été estimé que d’un

point de vue émission de Gaz à Effet de Serre (réchauffement climatique),

l’emploi d’explosifs au sein d’une carrière contribue à seulement 2,5% des

émissions totales générées par l’activité extractive sur une carrière.



Pas d’effet significatif résiduel du projet sur le milieu atmosphérique.


+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Bruit

Les mesures de contrôle réalisées dans le cadre de ce dossier ont montré que les niveaux sonores en limite de propriété et dans les zones à émergence réglementée sont respectés. Chaque tir de mine est dimensionné par des professionnels afin d’éviter tout surdimensionnement des charges unitaires.

Faible

ME17 - Exploitation : Limitation de l’activité extractive en cas de fortes chaleurs

ME18 - Exploitation : Limitation des rejets de combustion en phase normale

ME19 - Exploitation : Limitation des émissions sonores intempestives en phase normale

MR20 - Exploitation : Choix des avertisseurs de recul

MR21 - Exploitation : Non cumul d’activités bruyantes

MR22 - Exploitation : Mesures concernant les tirs de mines

MA23 – Exploitation : Suivi des émissions sonores

MR24 - Exploitation : Limitation des émissions de poussières

MR14 – Exploitation/Réaménagement : Végétalisation herbacée des fronts de taille

MR25 - Exploitation : Décapage de la partie sommitale

MA26 – Exploitation : Suivi des émissions de poussières dans l’environnement

MR27 - Exploitation : Respect du cadre réglementaire

MR28 - Exploitation : Communication sur le plan de tir

MR29 - Exploitation : Respect des règles de l’art pour les tirs de mines

MR30 - Exploitation : Adaptation de la charge unitaire des tirs de mine

MA31 – Exploitation : Suivi des émissions vibratoires dans l’environnement

Faible

Vibrations

Les vitesses particulaires attendues sur les habitations les plus proches lors du renouvellement de l’exploitation seront inférieures à la limite fixée par la réglementation.

Faible Faible

Poussières et rejets

Emissions potentielle de poussières diffuses notamment par temps sec. Les mesures de contrôles des retombées de poussières sédimentables dans l’environnement réalisées en 2015 montrent un empoussièrement faible. La carrière présente un impact direct et temporaire faible à modéré (exploitation de la zone d’extension Ouest) sur les émissions de poussières dans l’environnement.

Modéré Faible

Odeurs et lumières

Odeur : aucun effet. Lumière : aucun effet.

Nul Nul




15 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : ENVIRONNEMENT HUMAIN, SOCIAL ET ECONOMIQUE & SANTE

POPULATION RIVERAINE

La carrière se situe hors zone urbaine, au sein d’un habitat isolé.

Les habitations les plus proches de la carrière sont les suivantes :

A l’Ouest, des habitations du bourg de Solignac à environ 1 km

(altitude : 780 m NGF), une exploitation agricole à environ 320 m

et quelques habitations dans le hameau de Mussic à environ 450

m (altitude : 858 m NGF),

Au Sud, quelques habitations dans le hameau de Collandre à environ 500

m (altitude : 780 m NGF),

A l’Est, une habitation à environ 800 m (altitude : 750 m NGF),

Au Nord, deux exploitations agricoles : à environ 1,1 km (altitude :

780 m NGF) et à environ 990 m (altitude : 660 m NGF).

Aucun établissement accueillant une population sensible (école, clinique,

maison de retraite,…) n’a été répertorié dans un rayon de moins de 1 km

autour du site.

Les seules structures ou équipements sportifs sur la commune sont deux

terrains de football situés en périphérie du bourg à plus d’1 km de la

carrière. La ville de Solignac-sur-Loire ne possède pas de structures

culturelles.

Populations riveraines et publics sensibles



AGRICULTURE

Sur la commune, la Superficie Agricole Utilisée (SAU déclarée à la PAC 2014)

est de 1 529,57 ha, partagée en 30 exploitations agricoles. En 2010, les terres

labourables s’étendent sur 713 ha et la superficie toujours en herbe est de

728 ha. Le cheptel de bovins est de 1 463 bêtes (Bovins lait principalement).

Le secteur Est du projet d’extension de la carrière « Sert du bois » se

compose de deux parcelles agricoles de 0,47 ha, occupées par de la friche.

Occupation du sol au

droit du secteur

d’extension Est

Sur le secteur d’extension Ouest, les terrains correspondent des cultures

céréalières et des prairies étendues sur environ 3,7 ha. Plusieurs haies

bocagères sont également présentes.

Les terrains concernés par l’extension de la carrière concernent environ

4,49 ha de terres agricoles soit environ 0,29 % de la SAU communale.

Au droit de la zone d’étude, seul le secteur Ouest est donc à vocation

agricole, le secteur Est n’accueillant plus d’activités spécifiquement

agricoles (friches). Ainsi, le projet d’extension concerne 3,69 ha de terres

agricoles cultivées. L’exploitant de ses terres est également le propriétaire

foncier. Ces parcelles représentent 7,68% de la SAU totale cultivée par

l’exploitant.

Le projet de renouvellement et d’extension de la carrière est un projet

rationnel, permettant d’exploiter un gisement de basalte important sur

une surface réduite (0,015 m² consommé pour l’extraction d’une tonne de

matériaux).

ETABLISSEMENTS INDUSTRIELS

La deuxième ICPE recensée sur la commune est l’établissement « LE PUY

ENROBES », en fonctionnement et fabriquant des matériaux routiers

bitumineux. Elle se situe au Nord immédiat de la carrière. Cet

établissement ne fait pas partie de la carrière.

Cette installation industrielle n’est pas susceptible de porter atteinte à

l’intégrité du projet ou susceptible, par synergie, d’augmenter un aléa

particulier vis-à-vis de la sécurité du public.

TRAFIC ROUTIER

Les camions « clients » transportant les matériaux extraits de la carrière

Friches

Culture céréalière Prairies



empruntent la RD 27 qui est la voie unique de sortie de la carrière. Deux

directions sont ensuite possibles :

Vers l’Ouest, en direction de Solignac-sur-Loire afin de rejoindre,

après la traversée du village de Solignac-sur-Loire, la RN 88, via la

RD27 ou la RD276, puis au-delà vers l’agglomération du Puy-en-

Velay (plus de 90% du trafic engendré par la carrière),

Vers l’Est, en direction du Pont de Chadron (moins de 10% du trafic

engendré par la carrière).

La contribution de l’activité de la carrière à la circulation routière sur les

axes routiers du secteur est la suivante :

1% du trafic sur la RD27 en direction de Chadron ;

3,1% du trafic sur la RD27 en direction de la N88 OU 6,3% du trafic

sur la RD276 ;

0,46% du trafic sur la RN88 dont 3,9% du trafic de poids lourds.

FREQUENTATION DU SITE

La carrière est interdite au public. Il est important de rappeler que la

carrière est intégralement clôturée et que des pancartes signalant les

dangers potentiels ont été mises en place.

Les parcelles du projet d’extension et les abords de la carrière sont

fréquentés par les riverains (promenade) et les agriculteurs exploitant les

terres. Des activités de pâturage y sont pratiquées.

Clôture et signalisation de danger

Un chemin de grande randonnée passe à proximité du site, il s’agit du GR

3F « De Laffare à Apinac ». Bien qu’actuellement la carrière soit quasi-

imperceptible depuis ce chemin (topographie locale, haies arborées et

morphologie en dent creuse de la carrière) le projet d’extension est quant

à lui à proximité immédiate de ce chemin de grande randonnée.

ECONOMIE

La carrière est présente localement depuis presque 70 ans et appartient au

paysage économique locale. Le maintien de son activité sur la commune

constitue un enjeu fort.




+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Population sensible

Aucun établissement accueillant des populations sensibles ne se trouve à moins de 500 m du site. Aucun effet n’est à prévoir sur ces populations.

Nul ME54 - Exploitation : Prise en compte des réseaux

MR60 - Exploitation : Mesure relative au transport des matériaux

MR61 - Exploitation : Gestion des risques sur l’exploitation

MR08 – Exploitation/Réaménagement : Mise en œuvre du projet de réaménagement


MR66 - Exploitation : Mesure à destination des usagers de la route

MR67 - Exploitation : Mesure à destination des chauffeurs

MA68 - Exploitation : Continuation de l’instance de concertation CLCS

Voir également l’ensemble des mesures énoncées précédemment relative aux sols, aux eaux de surface, aux eaux souterraines, au milieu atmosphérique, au milieu naturel, au paysage.

Nul

Economie Maintien d’emplois directs et indirects. Contribution Economique Territoriale (CET) et Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux (IFER).

Modéré

Modéré

Espace agricole et forestiers

L'effet sur l’activité agricole sera limité, notamment en raison de l’absence d’incidence sur les productions AOC locales, de la faible SAU consommé par le projet et de la non mise en péril de la situation économique de l’exploitant/propriétaire sur le secteur Ouest.

Le projet ne concerne aucun boisement exploité pour la sylviculture.

Faible Faible

Trafic routier

La carrière présente un impact faible sur le trafic routier en terme quantitatif. Rappelons que le trafic généré par la carrière traverse pour 90% le centre du village de Solignac-sur-Loire soit 40 à 45 passages de poids-lourds par jour en moyenne. L’exploitant a d’ores et déjà mis en place un certain nombre de mesures afin de limiter le risque accidentogène et les nuisances pour les riverains.

Faible Faible

Réseaux de distribution

Aucun réseau aérien ou souterrain existant ne peut être à l’origine d’une servitude contraignante pour l’exploitant. L’artère aérienne de télécommunication Orange sera déplacée dans la bande des 10 m.

Nul Nul





+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Qualité de vie

Hors zone urbanisée. Le site n’est pas un espace essentiel à la fonction de repos ou récréative. Le projet ne modifie aucune voie de communication et ne restreint aucun accès hormis au site lui-même qui est d’ores et déjà privé. La carrière pourra être audible depuis les abords même si les niveaux de bruits sont conformes aux prescriptions réglementaires.

Bien qu’actuellement la carrière soit quasi-imperceptible depuis le GR 3F (topographie locale, haies arborées et morphologie en dent creuse de la carrière) le projet d’extension est quant à lui à proximité immédiate de ce chemin de grande randonnée. Les effets seront temporaires et limités compte tenu de la faible fréquentation des chemins. Par ailleurs, le projet de réaménagement progressif visant à la mise en valeur écologique et paysagère du site, la carrière pourra constituer un atout paysager pour les promeneurs.

Après réaménagement, le site de la carrière pourra être fréquenté par les riverains et touristes de passages. Sa dimension didactique et récréative peut permettre la reconquête de ce site par la population locale et l’établissement d’un nouveau lieu fréquenté sur des temps de loisirs.





Pas d’effet significatif du projet sur l’environnement humain.


+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Déchets Exploitation astreinte au tri sélectif, avec mise en place d’un système multi bennes. Evacuation des déchets vers des filières adaptées.

Très faible

ME55 - Exploitation : Evacuation des déchets et remise en état du site à la fin de l’exploitation

MR56 - Exploitation : Délimitation du chantier conformément au PGC

MR57 - Exploitation : Utilisation d’équipements de protection individuelle et de matériel approprié

MR58 - Exploitation : Respect des procédures d’installation électrique et équipement approprié

MR59 - Exploitation : Information du personnel présent sur site (SPS)

MR60 - Exploitation : Mesure relative au transport des matériaux

MR61 - Exploitation : Gestion des risques sur l’exploitation

MR08 – Exploitation/Réaménagement : Mesure relative à la stabilité à long terme des fronts


MA62 - Exploitation : Mise en place de systèmes d’extinction des feux d’origine électrique

MA63 - Exploitation : Portail avec un système sécable ou ouverture avec tricoises

MA64 - Exploitation : Mise en place d’un système de protection contre la foudre

MR66 - Exploitation : Mesure à destination des usagers de la route

MR67 - Exploitation : Mesure à destination des chauffeurs

Très faible

Risque sanitaire

Sources d’émissions de la carrière : hydrocarbures, poussières, bruit, effluents gazeux

Nul Nul

Sécurité

Les risques de propagation d’un incendie induit par l’exploitation aux terrains environnants sont faibles.

Les risques liés à l’utilisation d’explosifs sont très faibles à nul. Les risques d’effondrement d’un front d’exploitation sur la RD 27 sont nuls.

L’activité de la carrière ne peut être considérée comme une source accidentogène supplémentaire susceptible de concerner les usagers de la RD 27. Aucun accident n’a été mentionné depuis 1997.

Faible Faible



Pas d’effet significatif du projet sur le patrimoine culturel.

16 - ETAT INITIAL, EFFETS DU PROJET ET MESURES D’ATTENUATION : TOURISME, PATRIMOINE CULTUREL & ARCHEOLOGIE

Selon le service de l’archéologie de la DRAC Auvergne, la zone de la carrière revêt

une grande sensibilité archéologique. Plusieurs signes de vestiges relevant des

périodes du Néolithique et du 1er Age du Fer ont été découverts sur le secteur. Si

nécessaire, la DRAC-SRA prescrira un diagnostic archéologique.

Les principaux atouts touristiques de la commune sont les sites naturels propices

à la randonnée. Deux chemins de grande randonnée traversent la commune, le

GR 700 « Chemin Régordane » et le GR3F « De Lafarre à Apinac ». Le GR3F passe

à proximité de la limite sud de la zone d’étude. Au cours de l’exploitation, des

aménagements sont prévus afin de limiter la perception de la carrière depuis le

chemin de randonnée (voir p.44).

Le site de la carrière présente peu d’enjeu en termes de patrimoine touristique

ou culturel et n’est pas fréquenté. La carrière est existante depuis de

nombreuses années, la poursuite de son activité et l’extension du périmètre

d’exploitation ne modifient aucune voie de communication, aucun chemin de

randonnée et ne restreint aucun accès hormis au site lui-même.

Il est peu probable que le maintien de sa présence influe négativement sur

la fréquentation touristique locale.

L’impact sur les monuments historiques et la co-visibilité avec l’Eglise Saint

Vincent sur la commune de Solignac-sur-Loire située à 1,3 km de la carrière

sont traités au chapitre 13 du présent document.

Les mesures futures relatives au paysage, mais aussi aux émissions sonores et de

poussières limiteront les effets potentiels susceptibles d’être subis par les

touristes fréquentant les chambres d’hôtes, et les gîtes, dans le secteur.

A terme, le projet de réaménagement visant à la mise en valeur écologique

et paysagère du site, la carrière pourra constituer un atout paysager pour

les promeneurs. Il est important de noter que le projet de renouvellement

et de remise en état de la carrière intègre différents aménagements pour

l’accueil du public (chemin piéton, belvédère, mobiliers, …) qui seront

opérationnels après l’arrêt de l’exploitation.




Pas d’effet significatif du projet sur le patrimoine culturel.


+

EFFET

- MESURES

EFFET RESIDUEL

+

EFFET RESIDUEL

-

Patrimoine culturel

Tourisme

Pas d’influence sur la fréquentation touristique locale. Projet de remise en état intégrant différents aménagements pour l’accueil du public.

Faible

Faible Préservation du patrimoine archéologique

(Archéologie préventive, diagnostic DRAC SRA)

Faible

Faible

Patrimoine archéologique

Le projet présente un impact potentiel sur le patrimoine archéologique dans la zone d’extension uniquement, sans que celui-ci puisse être défini.

Potentiel Potentiel



17 - SYNTHESE ET EVALUATION DU COUT DES MESURES

Mesures Opérations Quantité Coût en € HT

Mesures concernant la topographie, les sols et la stabilité des terrains

ME01 à ME05 Mesures générales d’évitement des impacts sur l’exploitation

(aire étanche, aire de rétention, pompes à arrêt automatique, gestion des sanitaires) - Inclus

MR06 à MR08

Mesures générales de réduction des impacts sur l’exploitation et le réaménagement

coordonné

(kits-antipollution, emprise du projet, mise en œuvre du projet de réaménagement)

- Inclus

MR09 Respect de la bande des 10 mètres - Inclus

Mesures concernant les eaux superficielles et souterraines

ME10 Gestion des hydrocarbures de manière restrictive lors des travaux - Inclus

ME11 Proscrire l’utilisation de tout produit phytosanitaire - Inclus

MR12 Optimisation du système de gestion des eaux sur le site - Inclus

MR13 Décantation et suivi de la qualité des eaux de ruissellement rejetées dans le milieu

naturel 15 ans 3 000

MR14 Végétalisation herbacée des talus et plantations

8 ha

10 000 plants

Suivi et entretien

40 000

120 000

13 000

MR15 Accès au site interdit - Inclus

MR16 Gestion des matériaux extérieurs au site pour le réaménagement - Inclus




Mesures concernant le milieu atmosphérique et la commodité du voisinage

ME17 Limitation de l’activité extractive en cas de fortes chaleurs - Inclus

ME18 Limitation des rejets de combustion en phase normale - Inclus

MR19 Limitation des émissions sonores intempestives en phase normale - Inclus

ME20 Choix des avertisseurs de recul - Inclus

MR21 Non cumul d’activités bruyantes - Inclus

MR22 Mesures concernant les tirs de mines - Inclus

MA23 Suivi des émissions sonores 15 ans 15000

MR24 Limitation des émissions de poussières - Inclus

MR25 Décapage de la partie sommitale - Inclus

MA26 Suivi annuel des retombées de poussières sédimentables 15 ans 7 500

MR27 Respect du cadre réglementaire - Inclus

MR28 Communication sur le plan de tir - Inclus

MR29 Respect des règles de l’art pour les tirs de mines - Inclus

MR30 Respect du cadre réglementaire et Respect des règles de l’art pour les tirs de mines - Inclus

MA31 Suivi des émissions vibratoires dans l’environnement - Inclus

Mesures concernant le milieu naturel

ME32 Maintien des boisements, murets en pierres et haies présents aux abords de la carrière et de son périmètre ICPE, y compris dans la bande des 10 mètres - Inclus




ME33 Proscrire l’utilisation de tout produit phytosanitaire - Inclus

ME34 Mise en défens de la station de Digitalis grandiflora - 1 000

MR35 Plan de prévention et de lutte contre les espèces invasives - 15 000

MR36 Végétalisation herbacée des talus et plantations - Inclus

MR37 Sensibilisation du personnel - Inclus

ME38 Contrôle visuel des fronts de taille - Inclus

ME39 Mise en défens des secteurs sensibles périphériques - 1 000

ME40 Identification, contrôle et défavorabilisation des arbres à cavités arboricoles - 5 000

ME41 Création de gîtes artificiels à Chiroptères à proximité de la zone du projet - 300

MR42 Ajustement des périodes de travaux préparatoires (décapage) - Inclus

MR43 Ajustement des horaires de réalisation des travaux - Inclus

MR44 Plan de circulation des engins - Inclus

MR45 Défavorabilisation et déplacements des habitats d’espèces de Reptiles - 5 000

MR46 Création de haies et d’espaces bocagers 980 ml 25 000

MA47 Réaménagement concerté en fonction des enjeux écologiques - 10 000

MA48 Coordination environnementale et veille écologique (CPIE) - 5 000

MA49 Suivis naturalistes sur 15 ans (CPIE) 15 ans 30 000

MA50 Calcul de l’indice de Qualité Ecologique - 5 000




Mesures concernant le paysage

MR51 Optimisation de l’intégration paysagère des équipements techniques - Inclus

MR52 Optimisation de l’entrée de la carrière 1 500 plants 15 000

MR53 Conservation de l’identité paysagère locale - Inclus

MR08 Création de cheminement piéton, panneaux didactiques, passerelle, belvédère - 90 000

Mesures concernant le milieu humain (réseaux, sécurité, salubrité et concertation)

ME54 Prise en compte des réseaux - Inclus

ME55 Evacuation des déchets et remise en état du site à la fin de l’exploitation - Inclus

MR56 Délimitation du chantier conformément au PGC - Inclus

MR57 à MR59 Mesures générales de sécurité pour le personnel de chantier - Inclus

MR60 Mesure relative au transport des matériaux - Inclus

MR61 Gestion des risques sur l’exploitation - Inclus

MA62 à MA64 Mesures générales pour la sécurité des installations - Inclus

ME65 Préservation du patrimoine archéologique - Inclus

MR66 Mesure à destination des usagers de la route - Inclus

MR67 Mesure à destination des chauffeurs - Inclus

MA68 Maintien de l’instance de concertation (CLCS) - Inclus

MONTANT GLOBAL (€ HT) 405 800

* Inclus : coût de la mesure inclus dans les coûts d’exploitation de la carrière ou les coûts d’une autre mesure



18 - PROJET & EFFETS CUMULES

Au total, ce sont 6 projets qui ont été identifiés dans la zone d’étude

considérée (rayon de 15 km).

Après analyse des différents projets et activités existantes, les impacts

cumulés de ces derniers avec le projet de la carrière de Solignac-sur-Loire

restent limités. Ils concernent principalement le milieu naturel, le

paysage, l’activité agricole (consommation des terres agricoles) et

l’économie.

La part de responsabilité environnementale du projet d’extension de la

carrière de Sert du Bois dans l’intensité des effets cumulés évalués est

estimée entre 5 et 10%.

Projet Porteur de projet Localisation Distance au site

Etat d’avancement

Centrale d’enrobage LE PUY ENROBE Solignac-sur-Loire (43) 50 m Existant et en fonctionnement depuis 1982

Carrière de basaltes CARRIERE ET CONCASSAGE DU VELAY Le Monastier sur Gazeille (43) 3,8 km Existant depuis 1991

Aménagement d’une zone d’activités Communauté d’agglomération du Puy-

en-Velay Solignac-sur-Loire (43) 4,5 km

Projet Procédure en cours

Renouvellement d’autorisation d’exploiter une carrière de pouzzolane

SAS Ets ANTOINE FOURNIER Le Brignon (43) 4,5 km Projet autorisé

Installations existantes

Carrière de pouzzolane Société des CARRIERES DE HAUTE LOIRE Le Brignon (43) 5,5 km Existant depuis 1972

Parc photovoltaïque au sol Sté Enel Green Power Saint-Christophe-sur-Dolaison (43) 8,5 km PC obtenu

Recours au TA en cours

Carrière de Solignac sur Loire

Carte des projets connus dans le secteur



19 - PROJET DE REAMENAGEMENT

Le projet de réaménagement choisi s’oriente vers une triple vocation

paysagère, écologique et didactique sur le thème du volcanisme.

Le projet doit répondre aux contraintes identifiées localement à savoir :

la préservation des qualités paysagères du secteur,

la préservation du milieu naturel et de ses enjeux,

l’optimisation des atouts pédagogiques et touristiques de la

carrière.

Pour répondre à ces contraintes, la remise en état du site doit remplir les

objectifs suivants :

d’intégrer au mieux la carrière dans son contexte paysager naturel

empreint de ruralité, depuis le village de Solignac-sur-Loire et la

vallée de la Loire, par la cicatrisation et la restitution des fronts de

taille et du carreau au milieu naturel, mais aussi la cicatrisation de

l’entaille formé par la carrière dans le versant boisé,

favoriser la création/le maintien d’habitats favorables aux espèces

patrimoniales locales,

mettre en valeur le patrimoine géologique local par un volet

didactique (parcours, chemin de découverte, accès, parking, mise

en sécurité du site).

Dès le début de la nouvelle autorisation sollicitée, le projet d’exploitation

et de réaménagement intègre des travaux préparatoires visant à

l’amélioration de l’intégration paysagère de la carrière depuis le village de

Solignac-sur-Loire et la vallée de la Loire :

Réalisation de plantations avec des essences locales afin

d’accentuer l’intégration de certains talus et la dissimulation de

certaines installations techniques (centrale d’enrobage, hangars) ;

Travailler sur la dissimulation des stocks.

Le projet de remise en état doit contribuer à la mise en valeur de l'édifice

volcanique. En effet, l'exploitation de la carrière en dent creuse permet la

création d'un " volcan à ciel ouvert " avec mise à l'affleurement d'orgues

basaltiques.

Pour renforcer cette ambiance paysagère, le réaménagement prévoit la

conservation de fronts rocheux basaltiques sous forme d’orgues mis en

scène sur différentes hauteurs. Ils seront encadrés par des remblais

végétalisés créant un écrin végétal et cassant les formes trop géométriques

des fronts d’exploitation. Des « coulées vertes » seront mises en œuvre sur

les fronts Est et Sud. Ainsi, depuis les points de vue les plus impactant, au

niveau du village de Solignac, la carrière s’intégrera aux versants boisés et les

fronts rocheux ne formeront plus de « cicatrices » dans le plateau.

Localement, ces « coulées vertes » prendront la forme d’éboulis à



caractère minéral.

Le fond de la carrière sera largement ouvert afin de maintenir les

perspectives sur les fronts basaltiques et les talus.

En plus d’insérer le lieu dans le paysage rural, la végétation aura pour

objectif de créer des espaces d’intimité et de valoriser les éléments les plus

significatifs du projet. Elle se déclinera en bosquets, qui découleront des

massifs forestiers des versants pour descendre en fond de carrière, mais

aussi sous forme de haies bocagères pluristratifiées qui feront la transition

avec l’espace agricole du plateau du Devès. Enfin, des arbres isolés

remarquables accompagneront les espaces d’accueil et quelques arbustes

ou saules viendront agrémenter les mares et les zones humides

temporaires.

Un effort particulier de cicatrisation végétale sera apporté à la bordure de

l’exploitation en prolongeant les structures végétales existantes et en

venant recréer un effet de lisière afin d’assurer une bonne « couture »

paysagère. Elles pourront être accompagnées de murets de pierres sèches

afin de recréer les bocages arborés et de pierres si typiques du plateau

agricole du Devès.

Sur l’ancien carreau d’exploitation, des zones humides se formeront au

droit des dépressions au pied des fronts basaltiques. Les bassins de

décantation de la plateforme Nord seront remodelés en un seul bassin

présentant des berges non linéaires et des pentes douces favorables à la

vie aquatique. Ces zones humides s’accompagneront de pierriers

favorables au développement d’une faune spécifique.

Un cheminement de promenade et de découverte pourra être aménagé

sobrement pour les visiteurs. Il desservira l’ensemble du fond de la carrière

offrant ainsi différents points de vue sur les aménagements. Le

cheminement traversera le carreau et permettra de découvrir les zones

humides par le biais de passerelles, les secteurs minéraux du carreau, les

zones plantées ou les encore le pied des orgues basaltiques. Un point de

vue remarquable pourra être valorisé par un belvédère aménagé sur le

haut des fronts au bord du GR passant sur le chemin de Mussic.

Le site présente un atout pédagogique sur le plan géologique qui doit être

mis en valeur. Des panneaux didactiques pourront être mis en place

illustrant l’activité extractive passée, la nature des matériaux présents mais

aussi le contexte volcanique local avec la mise en scène des orgues

basaltiques. Le cheminement s’accompagnera de blocs d’orgues qui

serviront de mobilier tout en animant la promenade et présenteront aux

visiteurs la géologie locale. Des zones de détente, à proximité des orgues

et/ou de zones humides, pourront également être aménagées sur ce

principe en utilisant les blocs rocheux pour créer des tables, bancs, assises,

jeux pour enfants…

Par ailleurs, la création d’un ensemble d’habitats diversifiés (front de taille,

zone d’éboulis, zone humide, anfractuosité) est favorable à la diversité

écologique locale, notamment les rapaces (hibou Grand-Duc, Faucon

pèlerin) mais aussi les chiroptères cavernicoles.



Plan masse de la carrière après réaménagement



Mise en valeur des orgues basaltiques



Création d’un belvédère



Les coulées vertes



20 - LIMITES METHODOLOGIQUES

METHODES UTILISEES POUR L’ETABLISSEMENT DE

L’ETAT INITIAL DES DIFFERENTS THEMES :

Consultation des services de l’état

Recueil de données bibliographiques générales

et locales (études antérieures, guides

méthodologiques) : climatologie, topographie,

pédologie, géologie, hydrogéologie, hydrologie,

écologie, paysage, milieu atmosphérique, milieu

humain

Recueil de données au cours des investigations

de terrain : pédologie, géologie, hydrogéologie,

hydrologie, écologie, paysage, milieu

atmosphérique, milieu humain

Principales données bibliographique : ADEME,

Météo France, MNT, IGN 25, Carte pédologique de

la France au 1/1 000 000, INRA, Base de données

GISSOL, carte géologique 1/50 000 de Cayres, base

de données INFOTERRE (BRGM), l’ouvrage

« Aquifères et Eaux souterraines en France » du

BRGM, archives du BRGM, mairies, INSEE, AGRESTE.

Principales données et études sur le site : levés

topographiques par photogrammétrie, mesures de

bruit (BIOBASIC Environnement), de retombées de

poussières (ITGA PRYSM), et de circulation

atmosphériques, études spécifiques sur

l’hydrogéologie (MICA Environnement) et le

réaménagement (MICA Environnement), l’écologie

(MICA Environnement et CALIDRIS), étude

paysagère réalisée par 2BR et MICA Environnement,

étude générale réalisée par MICA.

METHODE D’EVALUATION DES IMPACTS :

L’approche méthodologique utilisée afin d’évaluer

les impacts environnementaux temporaires et

permanents, directs et indirects, identifiés pour le

projet repose sur l’appréciation de l’intensité, de

l’étendue et de la durée de l’impact appréhendé.

Cette appréciation s’appuie sur les enjeux

environnementaux identifiés lors de l’étude de

l’état initial et évalue les effets du projet sur la base :

d’opinions des experts de MICA

Environnement principalement concernant le

milieu physique, le milieu naturel, le paysage

et le milieu humain, et 2BR concernant le

paysage. Consultation de Rémi DUGUET,

expert herpétologue ALCEDO Faune&Flore ;

de modèles qualitatifs principalement

concernant le paysage (appareil photo reflex,

Objectif 18-105, reportage photographique à

la focale 50, emploi des logiciels Sketchup et

Photoshop pour les photomontages). L’emploi

de modélisation est également possible

principalement concernant l’hydrologie, la

stabilité, les émissions sonores et le paysage ;

des retours d’expériences existants pour des

installations de même nature et accessibles

dans la bibliographie ;

l’utilisation de systèmes d’information

géographiques (Mapinfo, QGis).

L’interaction entre l’intensité, l’étendue et la durée

permet de définir le niveau d’importance de

l’impact affectant une composante

environnementale.



MICA Environnement et 2BR

Ecoparc Phoros – Route de Saint Pons

34600 BEDARIEUX

CALIDRIS (ALCEDO Faune et Flore)

Laval - 07110 Sanilhac

Tél : 07 82 29 18 73

Documents

RESUME NON TECHNIQUE - Haute-Loire · RESUME NON TEHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPAT 2016 MICA Environnement ENTREPRISE JALICOT – Renouvellement et Extension de la Carrière « Sert