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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°210 - juin 2012 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie Manipulateurs en échographie : premier protocole de coopération “exportable” Retour sur les 53 e Journées scientifiques des manipulateurs 18 À lire également

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°210 - juin 2012

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Manipulateurs en échographie :premier protocole de coopération “exportable”

Retour sur les 53e Journéesscientifiques des manipulateurs

18 À lire également

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édito

Docteur…manipulateur !

Notre profession entre dans la voie du LMD à partir de septembre prochain.C’est un succès mais c’est aussi un nouveau challenge pour nos centres de formation etles services qui accueilleront les étudiants avec de nouvelles modalités d’encadrement.

Le rapprochement avec les universités était nécessaire afin de respecter les directives eu-ropéennes. Pratiquement toute l’Union européenne, à l’exception de l’Allemagne et de l’Es-pagne, a un système de formation adossé à des universités. Les pays britanniques ont inau-guré cette voie depuis longtemps. Le Portugal à son tour forme en quatre ans, mais denombreuses écoles privées “sauvages” forment encore trop de manipulateurs par rapport à lademande. Les Pays-Bas suivent mais conservent encore leurs écoles de formation, ce qui en-traîne des diplômes à deux vitesses, l’un en trois ans et l’autre en faculté en quatre ans aveccependant le même salaire de départ pour tous ! Deux des trois États baltes (Estonie et Let-tonie) sont passés d’une formation “sur le tas” à une formation universitaire LMD.“Passer les derniers” devait nous donner la chance de ne pas réitérer les erreurs des unset de profiter des points positifs des autres. Mais il est dommage que les travaux compa-ratifs réalisés dans ce domaine au sein de l’EFRS (European Federation of RadiographersSocieties dont l’AFPPE est membre) n’aient pas influencé la mise en place du nouveau pro-cessus.

Les grades licence et master sont à peu près définis dans tous les pays européens ayant“universitarisé” leur formation. Environ 50 % des centres proposent le niveau master en ra-diologie, mais le grade doctorat est rare en Europe, excepté au Royaume-Uni. On constate quela plupart des pays du Commonwealth, c’est-à-dire d’influence britannique, ont intégré le pro-cessus LMD depuis fort longtemps. Dans le Board de l’ISRRT (International Society of Ra-diographers and Radiological Technologists), où j’assume les fonctions de vice-président, mescollègues d’Afrique du Sud, Thaïlande et Hong Kong sont manipulateurs et docteurs en ra-diologie. Le directeur général de l’ISRRT, Sandy Yule, Écossais d’origine, a obtenu le titre dedocteur en radiologie depuis bien longtemps. Enfin son président, Mickael Ward, enseignantà l’université de Saint-Louis (USA), signe son courrier des initiales “Dr”.Mais il convient tout de même de rester prudent : en France, l’appellation “Docteur” a uneconsonance médicale alors que dans d’autres pays du monde, le simple fait d’être un ensei-gnant reconnu confère ce titre.

Lors de nos réunions européennes, le très bon niveau de notre formation est reconnu detous. Il reste à la structurer selon les modalités en vigueur et nous pourrons peut-être pro-chainement voir apparaître les premiers docteurs… manipulateurs.

Bon été à toutes et à tous.

Philippe Gerson, vice-président AFPPE

Vice-président Europe Afrique ISRRT

3Le Manipulateur n°210

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les “bonus”

< Dis, c’est quoi… les écrans radioluminescents à mémoire (ERLM) ?

Les ERLM peuvent être considérés comme une versionnumérique du couple écran-film historique. En effet, latransition inévitable vers le “tout numérique” imposa,vers la fin des années 90, le développement de détec-teurs numériques devant remplacer les détecteurs “ar-gentiques”.Le point crucial de la numérisation de l’image radianteest sa conversion en signal électrique. La création d’unsignal numérique s’appuie sur l’arrivée d’un signal élec-trique dans un convertisseur analogique-numérique(CAN). Comme souvent en imagerie médicale, laconversion des rayons X en signal électrique passe parl’intermédiaire d’un signal lumineux. Cette conversiondes photons X en photons lumineux s’opérait déjà dansles écrans classiques pour renforcer indirectement l’ef-fet des RX sur le film ; alors pourquoi ne pas avoirconservé ces écrans? La réponse réside dans le faitque la conversion instantanée des RX en lumière posaitproblème. Utiliser un écran conventionnel aurait im-posé de placer au sein même du détecteur des conver-tisseurs opto-électriques, nécessaires à la naissanced’un signal électrique; cela aurait rendu impossible lemaintien d’un format portatif de type “cassette” ou“plaque”, pourtant nécessaire pour prendre la succes-sion du couple écran-film!

La solution retenue fut d’empêcher l’émission instan-tanée de photons lumineux (engendrée par le retour àl’état stable de l’écran), puis de provoquer un retour àla stabilité différé permettant ainsi la libération contrô-lée de la lumière nécessaire à l’obtention d’un signalélectrique caractéristique de l’image radiante (voir en-cadré). Cette méthode fut proposée dès 1981 par Fuji,mais l’insuffisance des résultats en termes de résolutionspatiale, liée en partie à la faible puissance des ordina-teurs de l’époque, ne permettait pas de concurrencerl’efficacité des couples écran-films.Les insuffisances du début des années 80 furent sur-montées au début des années 2000. Aujourd’hui, lanon-nécessité de remplacer l’équipement radiogèneexistant, l’utilisation possible d’un jeu de plaques pourplusieurs salles d’examen (intérêt économique non né-gligeable au regard des restrictions budgétaires), lasouplesse d’utilisation (subsiste néanmoins le manipu-lateur “transporteur de plaques” s’éloignant de son pa-tient pour aller vers l’unité de lecture), la rapidité de lec-ture et les résolutions spatiales atteintes (jusqu’à 10pl/mm, validant les ERLM en mammographie par exem-ple) placent les cassettes ERLM en tête des détecteursutilisés en radiologie conventionnelle, en nombre d’ins-tallations.

Néanmoins, les ERLM ne procurent qu’une image sta-tique (pas de scopie possible) et rencontrent au-jourd’hui un concurrent sérieux : le capteur-plan (CP).Avec une efficacité de détection quantique (EDQ) net-tement supérieure (moins gourmand en termes dedose), ce dernier possède l’avantage d’être plus sensi-ble, de procurer pour certains le mode scopie (cap-teurs-plans dynamiques), mais l’inconvénient d’être dif-ficilement concevable sous forme portative (= cassetteou plaque), même si le type CP portable existe sur lemarché.Dans les prochaines années, et cette évolution est déjàen marche, chaque système récupérera les avantagesde l’autre : les ERLM gagneront en sensibilité et les cap-teurs plans en portabilité ; l’avenir dira qui gagnera cematch!

J.-P. Dillenseger

MERM enseignant DTS IMRT Strasbourg

< Quelques précisions

>> Pour stopper momentanément le retour à lastabilité, l’écran doit passer par un état demi-stable stockant ainsi en mémoire (d’où le “M”de ERLM!) l’énergie transmise par les rayons Xà l’écran. Un ERLM est ainsi composé:• d’ions Europium sensibles aux rayons X, plaçantainsi l’écran dans un état physique instable ;• de fluorohalogénures capables d’empêcher unretour spontané vers la stabilité en plaçantl’écran dans un état demi-stable.

>> Le retour à la stabilité, c’est-à-dire la libérationde photons lumineux, s’effectue dans un systèmede lecture (encore maladroitement appelé“développeuse”) grâce à un faisceau laserinteragissant avec le fluor. Le balayage linéaire del’écran par le laser entraîne une libérationcontrôlée de lumière qui sera convertie en signalélectrique (dont l’amplitude est proportionnelleà l’intensité du faisceau X émergent) parl’intermédiaire d’une photodiode ou d’unphotomultiplicateur. La numérisation de ce signalélectrique recueilli pourra ainsi se réaliser, etl’image ainsi stockée venir s’afficher sur un écran.

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5Le Manipulateur n°210

sommaire

DEPuis 1966,REvuE DE L’AssociAtion FRAnçAisE

Du PERsonnEL PARAMéDicALD’éLEctRoRADioLogiE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Fabien VoixVice-présidente en charge de la communication :Roxane Sacuto

Rédactrice en chef : Cathy Thibaut

Comité de rédaction :Véronique Bazile - Céline Cadoret - Claire Costes -Josette Dubois - Dominique Ducout - Sylvie Duret -Antoine Jardel - Brigitte Jean-Pierre -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Edwige Péresse - Hugues Pennec - Michel Schmitt -Corinne Varin - Laurent Van Offel - Fabien Voix

Publication mensuelleTirage : 3000 exemplairesÉditeur délégué : Eding57 avenue du Plessis - 92350 Le Plessis RobinsonTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie CharlannesImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0315 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Les 53e Journées scientifiques des manipulateurs . . . . . . . . . . . . . p 6JFR’2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . . . p 34

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Liste des annonceurs

Bayer II couvertureFujifilm III couvertureGuerbet IV couverture

MedicalProfessionals page 17Bracco page 21Bracco page 27IRSN page 33

les “bonus”

Dis, c’est quoi… les ERLM? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Notes de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 32Une balle derrière la tête de Claude Broussouloux . . . . . . . . . . . . p 33

Portrait d’un manipulateur “bricolo” :la deuxième vie d’un tube à rayons X30

technique et profession

Manipulateurs en échographie :premier protocolede coopération “exportable”18

La pertinence des actes de radiologiedans le cadre du développement durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22Fiche technique: Willkommen in Hamburg! . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26Brève du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

Relations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Radioprotection et Contrôle de qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

Ce mois-ci : les commissions

régions et commissions

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°210

C’est la région Rhône-Loire qui a accueilli cette 53e édition, or-ganisée du 24 au 26 mai dans le Centre de Congrès de la villede Lyon. Comme le rappelait Georges Dandis, président ré-gional AFPPE, dans son discours d’ouverture, ce n’était pasune première pour l’association : “C’est la troisième fois quenous nous retrouvons ici : nous avions déjà organisé il y a dixans, dans les mêmes locaux, le Congrès national et en 2007,les 21e Journées francophones d’IRM.”

Cette année, les rencontres étaient tournées vers l’avenir dela profession, longuement évoqué lors de la cérémonie d’ou-verture et des débats. Invité à prendre la parole en ouverturedes Journées scientifiques, Daniel Moinard, directeur géné-ral des Hospices civils de Lyon, a rappelé l’importance del’imagerie médicale : “Parce qu’elle est une discipline trans-versale au sein de la médecine et des sciences fondamen-tales, mais aussi un secteur où l’évolution technologique estrapide et constante, l’imagerie mérite une attention particu-lière de la part des acteurs hospitaliers. L’évolution des tech-

niques au cours des dernières décennies a permis de créerune représentation de plus en plus précise du malade et deses organes. En apportant un meilleur diagnostic, de façonbeaucoup plus précoce, l’imagerie représente une chancepour la médecine du XXIe siècle. Des Journées scientifiquestelles que celles-ci, dont le programme est riche, sont l’oc-casion d’échanger, mutualiser les expériences, actualiser lescompétences et les connaissances dans un domaine qui esten constante évolution et où les enjeux sont majeurs.”

Roger Husson, président sortant de l’AFPPE, a lui mesuré lechemin parcouru pour la profession: “Dix ans après, nousnous retrouvons ici à Lyon. Dix ans pendant lesquels la ra-diologie a connu des avancées considérables, telles quecelles faites par les professionnels eux-mêmes dans leurs ca-pacités techniques, leur compréhension du patient, leur soifde formation et d’évolution. Les manipulateurs sont au-jourd’hui reconnus et leur présence est de plus en plus de-mandée. Cela veut dire aussi que nous avons des responsa-

Retour sur les 53e Journéesscientifiques des manipulateursCentre de Congrès de Lyon, en mai 2012

L’évolution et l’avenir de la profession étaient plus que jamais au cœur des débats lors de ces Journées scientifiquesqui ont réuni des manipulateurs et autres professionnels venus de toute la France.

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°210

bilités, qu’il faut rester à la hauteur de ces attentes. Vous entémoignez aujourd’hui puisque vous êtes présents dans le ca-dre de cette formation continue.”

Après le thème d’actualité fort choisi l’an dernier (la radio-protection), les Journées scientifiques se sont intéresséescette année à une zone anatomique abordée au quotidien parde nombreux manipulateurs : le pelvis. De nombreuses com-munications ont donc traité de l’appareil reproducteur del’homme et de la femme mais aussi de la sénologie. “Nousessayons chaque année de trouver un fil conducteur afinque les sujets ne soient pas trop redondants et nous n’avionspas abordé ce thème depuis longtemps”, a précisé GeorgesDandis. Au programme également, des communications li-bres, un symposium sur les innovations en imagerie, desateliers cliniques et des démonstrations techniques.

Étudiants, jeunes manipulateurs ou professionnels plus ex-périmentés… près de 800 professionnels étaient réunis.Ils ont profité des pauses entre deux communications pourdécouvrir la quarantaine de stands de l’exposition technique,sur lesquels des professionnels de l’électroradiologie médi-cale ou de la radioprotection étaient venus échanger et fairedes démonstrations. Trois stands “conviviaux” ont égale-ment permis aux participants de découvrir vin local et pro-duits artisanaux.

Comme l’an dernier, les ateliers cliniques réservés aux adhé-rents AFPPE et organisés en partenariat avec Medical Pro-fessionals et Philips autour de l’IRM, du polype ou encore dusuivi oncologique, ont connu un franc succès. “Tous les ate-liers ont affiché complet rapidement et les gens sont satis-faits. Il y a beaucoup de demandes pour travailler sur desconsoles avec des professionnels qui vous guident et quivous forment”, a confirmé Georges Dandis.

Cet intérêt des manipulateurs pour la formation continue aété l’un des signes forts de ces Journées scientifiques. Le Dé-veloppement professionnel continu (DPC) était d’ailleurs l’undes deux thèmes choisis pour la matinée d’étude et de ré-flexion qui a réuni plusieurs centaines de participants le ven-dredi matin.“La formation continue va prendre de plus en plus d’impor-tance dans notre vie professionnelle : l’évaluation des pra-tiques professionnelles et l’actualisation des connaissancesvont devenir une obligation dès demain ce qui motivera deplus en plus, mais aussi demandera plus d’efforts pour êtretoujours à la hauteur”, avait tenu à rappeler Roger Hussonlors de son discours. L’enjeu de l’avenir de la profession a étésouligné aussi par Daniel Moinard : “L’actualité est riche surle thème de votre évolution professionnelle, avec par exem-ple les modifications à attendre dans le secteur de l’écho-graphie ou le projet d’intégration à la filière commune LMD.Ces questions majeures sont à l’ordre du jour de votrecongrès et c’est une chance considérable.”

Lors de son discours d’ouverture, le directeur général duCHU de Lyon avait donné le ton de ces journées : “Je voussouhaite des journées studieuses, profitables, les plus enri-chissantes possibles, tournées vers l’objectif qui nous ras-semble tous : faire évoluer sans cesse nos métiers et com-pétences au bénéfice de celui qui nous réunit, le malade.”

“L’objectif qui nous rassemble tous :faire évoluer sans cesse nos métierset compétences au bénéfice de celuiqui nous réunit, le malade ”

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°210

< émouvante passation de pouvoir

Tourné vers l’avenir, ce congrès étaitaussi l’occasion de marquer une pagequi se tourne, avec la passation de pou-voir entre l’ancien président de l’AFPPE,Roger Husson, et son successeur, FabienVoix. C’est d’ailleurs au nouveau prési-dent qu’est revenu l’honneur d’ouvrir of-

ficiellement ces 53e Journées scienti-

fiques. Fabien Voix en a profité pour

saluer son prédécesseur : “Je voudrais

rendre hommage à Roger pour le travail

qu’il a fait pendant toutes ces années au

sein de l’association. Si aujourd’hui les

manipulateurs sont reconnus, c’est grâce

au travail que nous faisons tous au quo-

tidien dans notre service mais c’est aussi

grâce aux représentants de l’association,

et en particulier à son président.”

À l’issue de la matinée d’étude et de ré-

flexion du vendredi matin, un long hom-mage a été rendu à l’ancien présidentpar Jean-Maurice Pugin, vice-président

de l’AFPPE: “Depuis 1976, Roger Husson

a occupé toutes les responsabilités au

sein de l’AFPPE: délégué départemental,

président régional, secrétaire général, et

enfin président national. Il a collaboré

étroitement avec quatre présidents suc-

cessifs, avant d’assumer la présidence

de l’AFPPE de 2005 à ce jour. L’implica-

tion de Roger demeure exceptionnelle

par sa longévité, son intensité, son dés-

intéressement et sa qualité. Il a beau-

coup donné à l’association : ses activités

associatives à haut niveau se cumulaient

aux activités professionnelles déjà

lourdes. Roger a sacrifié pour l’AFPPE

des jours de vacances, des soirées, des

week-ends, il s’est privé de la compagnie

de son épouse, de ses enfants et petits-

enfants… M’appuyant sur un très long

chemin commun, je peux vous assurer

que le moteur de l’engagement de Roger,

sa mobilisation première, c’est vous,

c’est la défense et la promotion de la pro-

fession de manipulateur. Une page se

tourne, une nouvelle équipe va se mettre

en place animée par Fabien Voix. Sur de

nombreux plans, Roger et Fabien sont

différents: le premier pourrait être le père

de l’autre… mais, ils partagent la même

flamme associative, la même conception

de leur fonction, la même envie de pro-

mouvoir la place du manipulateur dans le

système de soin, de promouvoir la for-

mation initiale et permanente afin d’offrir

au patient une prestation de qualité. No-

tre jeune président a la lourde charge de

succéder à un grand Monsieur à qui en

votre nom, et du fond du cœur, je dis :

pour tout ce que tu as fait et tout ce que

tu es, merci Roger.”

Un beau discours ponctué par une stan-ding ovation pour Roger Husson qui estmonté sur scène, très ému, devant des

membres de l’association qui n’ont pu

retenir leurs larmes. Les professionnels

présents lors de cette matinée-débats se

sont ensuite relayés à la tribune pour sa-luer unanimement son engagement etson travail pour la profession et la coo-pération avec les autres professionnels

de santé. Roger Husson a également reçu

des mains du professeur Jean-Pierre

Pruvo, secrétaire général de la Société

française de radiologie, la médailled’honneur de la Société française de ra-diologie. Il a alors prononcé quelquesmots : “Je voudrais vous remercier tous

pour ces éloges et cette reconnaissance.

Même si elle m’est adressée personnel-

lement, cette médaille est aussi le reflet

du travail qu’ont fait toutes les équipes

de l’association. Je dédie cette médaille

à la profession et à l’AFPPE en général.”

“Merci Roger,pour tout ce que tu as faitet tout ce que tu es ”

De gauche à droite : standing ovation dans l’auditorium Lumière pour Roger Husson.Les participants se succèdent à la tribune pour saluer Roger Husson.Roger Husson reçoit la médaille d’honneur de la société française de radiologie.

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actions - infos de l’AFPPE

9Le Manipulateur n°210

Pourquoi avoir choisi de passer le DIU d’échographie?Je suis manipulateur depuis onze ans. J’ai toujours voulu faire de

l’échographie, j’ai donc sauté sur l’occasion dès que j’ai su que cela

devenait possible. En tant que manip, on a l’habitude de travailler

avec des appareils lourds type IRM, scanners… Avoir une toute pe-

tite sonde dans les mains, c’est revenir aux fondamentaux: choisir

son plan de coupe pour rechercher la bonne image. Cela permet

aussi d’être plus près du patient. Même si elle se met en place au fur

et à mesure, la formation est déjà très bien organisée. En revanche,

je ne pensais pas que ce serait aussi dur, j’ai été surpris par le niveau

élevé. Il faut par exemple connaître sur le bout des doigts l’anatomie,

car c’est considéré comme un pré-requis. Pour moi, il faudrait que la

formation soit plus longue, afin de pouvoir approfondir certains

examens: deux ans serait une durée raisonnable. Il faut beaucoup de

pratique pour être autonome et un an, ce n’est pas suffisant.

En quoi ce DIU est-il une nouvelle opportunité pour lesmanipulateurs?Jusqu’à présent, si nous souhaitions évoluer dans notre carrière, la

seule possibilité était cadre, donc de faire un métier complètement

différent. Cette formule pourrait être copiée pour proposer des spé-

cialités dans quasiment tous les domaines de traitement de l’image:

radiologie, médecine nucléaire, IRM, scanner… Si cela s’est fait en

échographie, c’est qu’il y avait un besoin. Cependant certains exa-

mens peuvent être réalisés par les manipulateurs et d’autres non.

Cela relève des modalités de coopération avec les médecins.

Au niveau professionnel, que vous apportera ce diplôme?Il n’y a absolument aucune différence au niveau salarial, ce que je

ressens comme une injustice car cela demande beaucoup de travail

et de motivation. Nous faisons davantage d’heures pour suivre cette

formation que les manipulateurs qui choisissent par exemple de faire

des heures sup’, sans avoir de compensation financière. Mais je le

fais parce que cela m’a toujours intéressé. Pour moi c’est primordial

de se remettre en cause, de se former en continu. Aujourd’hui, je me

retrouve débutant alors que j’étais installé depuis plusieurs années

dans mon poste de médecine nucléaire. Au bout de six mois, je ne

sais toujours pas faire une échographie seul, c’est une vraie remise

en question. Mais c’est aussi un signe fort: reprendre à zéro et se lan-

cer dans une formation, c’est ce qui fait avancer.

< Diu d’échographie d’acquisition

Pourquoi êtes-vous venues à ces Journées scientifiques?Anne-Sophie: Surtout pour assister aux communications, notam-ment en imagerie. On a par exemple repéré des interventions sur

le thème de la grossesse.

Aude: Nous travaillons dans un hôpital général dans lequel on faitun peu de tout (scanner, IRM…) avec un service pédiatrie et ma-

ternité assez important. C’est pour cela que les communications sur

ces sujets nous intéressent particulièrement. J’avais déjà assisté

aux précédentes Journées scientifiques de l’AFPPE à Nantes et à

Grenoble et j’avais trouvé cela très intéressant: c’est l’occasion

d’actualiser nos connaissances.

Vous avez renouvelé votre adhésion à l’AFPPE: pourquoi est-ceimportant?Anne-Sophie: L’AFPPE est la seule association qui représente lesmanipulateurs. Renouveler notre adhésion, c’est apporter un sou-

tien financier pour qu’elle puisse continuer à exister. C’est indis-

pensable pour que la profession soit protégée et que les choses

avancent. L’AFPPE propose des choses intéressantes au niveau de

la formation, notamment pendant ces journées. Et on lui doit beau-

coup: avoir des indemnités pendant nos stages, pouvoir aller étu-

dier et travailler à l’étranger, notamment au Québec…

Aude: Être adhérentes nous permet aussi de nous tenir informéessur les décrets, les nouveaux textes qui sortent… La revue nous

aide à mettre à jour nos connaissances en permanence car les in-

formations fournies dans les articles sont assez pointues.

Que pensez-vous du nouveau site internet de l’AFPPE?Aude: On l’a consulté avant de venir pour connaître le programmedes Journées scientifiques, même si en général on s’informe plu-

tôt sur ce genre de choses à travers la revue.

Anne-Sophie: Je trouve ce nouveau site plus intuitif que la versionprécédente: les onglets sont bien clairs et c’est plus facile de trou-

ver tout de suite l’information qu’on recherche.

< Rencontresur le standAFPPE

Guillaume Davy, manipulateur enmédecine nucléaire au CHU dePoitiers, figure parmi ceux quipassent pour la première fois cetteannée le DIU d’échographied’acquisition. Il nous livre sonexpérience et son point de vue surcette possibilité d’évolutionprofessionnelle.

Rencontrées sur le stand AFPPE, Aude, 25 ans, et Anne-Sophie,24 ans, toutes les deux manipulatrices à l’hôpital André Mignotdu Chesnay (78), nous ont confié ce qu’elles attendaient de cesJournées scientifiques et de l’AFPPE.

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°210

Comment s’est déroulé le passage de relaisentre l’ancien et le nouveau président?Roger Husson:Après sept ans de présidence,c’est un soulagement de passer la main. Cela

fait un certain temps que je cherchais

quelqu’un pour me remplacer et cela m’in-

quiétait. C’est moi qui suis allé chercher Fa-

bien car je pensais qu’il avait les qualités pour

me remplacer et gérer l’association. Il occupait

déjà des fonctions dans sa région et j’ai tra-

vaillé avec lui sur le dossier du LMD: j’ai donc

pu juger ses capacités de travail et de ré-

flexion. Je sais aussi que nous partageons

des valeurs et une vision commune de l’évo-

lution de la profession. Lorsque je lui ai de-

mandé s’il souhaitait prendre ma succession,

je lui ai assuré que je resterais auprès de lui

pendant un an pour qu’il ait le temps de faire

le tour de la fonction, de réaliser ce que cela

représente et surtout l’aider à établir les rela-

tions avec ses différents interlocuteurs.

Fabien Voix: L’an dernier, Roger devait quitterla présidence lors des Journées Scientifiques

de Nantes: il m’avait proposé de lui succéder

mais je n’étais pas encore prêt car je ne

connaissais pas assez bien les dossiers. Roger

a donc accepté de rester une année de plus

afin de m’accompagner dans cette transition.

Pendant un an, il m’a associé à l’ensemble des

réunions auxquelles il était convié en tant que

président et m’a permis de rencontrer les dif-

férents interlocuteurs de l’association au ni-

veau des ministères et des instances offi-

cielles. Cela leur a permis de mettre un visage

sur le futur président. Roger m’a aussi trans-

mis sa vision de la présidence et du fonction-

nement interne de l’association. Comme on

ne peut pas être sur tous les dossiers, il faut

savoir s’entourer, travailler en équipe.

Quels seront les principaux défis concernantl’avenir de la profession pendant le mandatà venir?Roger Husson: Notre profession va prendrede plus en plus d’importance, ne serait-ce

qu’en raison de la démographie diminuante

des radiologues et de l’évolution constante

des compétences des manipulateurs. Il y aura

sûrement des professions intermédiaires qui

vont voir le jour entre manipulateur et méde-

cin avec le passage d’une reconnaissance ni-

veau licence à une reconnaissance niveau

master. Cette reconnaissance au niveau mas-

ter est sûrement une nécessité mais il faut

bien réfléchir à ce qu’on veut mettre derrière:

il ne faut pas y voir uniquement une recon-

naissance salariale. Cette évolution devra

aussi être validée par les différents profes-

sionnels: les radiologues n’y voient pas d’in-

convénient, comme on le voit à travers

l’exemple de l’échographie, mais ils ont tou-

jours en tête l’idée d’une main-mise sur le

manipulateur. L’émancipation du manipula-

teur par rapport à la surveillance du médecin

est le prochain cheval de bataille.

Fabien Voix : Nous sommes à un momentcharnière pour la profession. Il y a eu un gros

travail de fond pour faire reconnaître notre

formation au niveau licence. Désormais, il faut

envisager comment la profession de mani-

pulateur peut évoluer vers un niveau d’études

intermédiaire, avec des filières post-forma-

tion initiale, comme le master ou le doctorat.

Tout cela se télescope avec notre cadre régle-

mentaire qui est assez contraignant puisqu’il

prévoit que l’on travaille sous la surveillance

d’un médecin. Or, souvent, le manipulateur

est seul avec son patient. Dans le même

temps, notre autonomie va être accentuée par

les nouvelles missions que l’on souhaite nous

confier. Il faudra donc faire évoluer le cadre ré-

glementaire pour qu’il colle davantage à la

réalité de notre pratique.

Et au niveau de l’association?Roger Husson: Avec un nouveau présidentplus jeune et dont le domaine de travail est la

médecine nucléaire, j’espère que l’image de

l’association auprès des professionnels va

évoluer, dans un sens d’ouverture. Le défi au-

jourd’hui, c’est de faire reconnaître l’associa-

tion au niveau de ses membres. Ce qui est sur-

prenant, c’est que l’association est de plus en

plus reconnue par les professionnels de santé,

les ministères, les sociétés savantes… mais

pas forcément par les manipulateurs eux-

mêmes. Alors que leur nombre est proche de

30000 aujourd’hui, le nombre d’adhérents à

l’AFPPE, lui, varie très peu. Les gens se dé-

placent beaucoup sur nos manifestations

comme ces Journées scientifiques mais n’ont

pas forcément conscience de l’intérêt réel de

l’association pour leur profession: c’est le

message qu’il faudra faire passer.

Fabien Voix: Nous avons toujours pour ob-jectif d’être le plus représentatif possible de la

profession, et pour cela il faut avoir le plus

grand nombre d’adhérents. Nous cherchons

notamment à attirer les jeunes manipulateurs,

à leur faire comprendre les bien-fondés de

l’association et ce qu’elle défend. Il y a un

gros travail à faire sur la communication car

nous n’arrivons pas toujours bien à faire

connaître nos actions. Le nouveau bureau

AFPPE intégrera davantage de jeunes, qui

< Regards croisés Roger Husson / Fabien voix

Fabien Voix a été officiellement élu nouveau président de l’AFPPElors du conseil d’administration et de l’assemblée générale de l’associationqui se sont tenus pendant les Journées scientifiques de Lyon, respectivementles 23 et 25 mai. Au terme d’une année de transition, il remplace Roger Husson.

L’ancien et le nouveau président nous livrent leur regard sur cette passation de pouvoir.

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actions - infos de l’AFPPE

< Remise du prix serge Mourgues

À l’occasion des 53e Journées scientifiques, et pour la première fois,le prix Serge Mourgues a été décerné à un étudiant manipulateur.Nous avons rencontré le parrain du prix et la lauréate.

>> Serge Mourgues, ancien président et membre d’honneur de l’AFPPE,parrain du prix

Que représente ce prix qui porte votre nom? Généralement, on réserve plutôtce type d’honneur aux personnes décédées : alors cela fait plaisir d’en

profiter de son vivant! À titre personnel, c’est une forme de reconnaissance

pour mon travail. Je pense que cela récompense mes deux carrières : d’abord

ma carrière associative puisque j’ai été impliqué au sein de l’AFPPE pendant

cinquante ans ; ensuite ma carrière professionnelle puisque je suis parti de

zéro en tant qu’infirmier spécialisé pour finir cadre…

Quelle est l’idée de ce prix? Il a été créé pour récompenser de jeunesmanipulateurs qui ont présenté des projets de recherche avec pour objectif

d’apporter un confort supplémentaire au patient ou une amélioration pour la

profession. Nous avons reçu dix dossiers et le Comité scientifique de l’AFPPE

s’est réuni à Lyon pour désigner le meilleur d’entre eux.

Qu’y a-t-il à la clé pour le lauréat? Un chèque de 500 euros qui lui permettrade financer, au moins en partie, son projet. Ce prix est aussi un moyen de

faire connaître le travail des candidats. Les dix étudiants qui nous ont

présenté leur projet ont beaucoup travaillé et c’est important de récompenser

les jeunes qui s’investissent pour l’avenir de la profession.

>> Typhaine David, étudiante à l’IFMEM du CHU de Rennes,lauréate du 1er prix Serge Mourgues

Quelle a été votre réaction à l’annonce du prix? Je suis très heureuse surtoutque je ne m’attendais pas à gagner : on était nombreux à concourir. J’ai

participé à ce concours parce que je pensais que le sujet que j’avais traité

pour mon mémoire pouvait servir à d’autres établissements.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet? Pour mon mémoire de find’études, j’ai choisi de m’intéresser aux enfants traités en radiothérapie. J’ai

discuté avec des radiothérapeutes pour connaître les outils dont ils auraient

besoin et ils m’ont expliqué qu’ils aimeraient mieux connaître le ressenti des

enfants. J’ai donc réalisé sur papier un “petit train de la radiothérapie” avec

des wagons, dont le nombre peut aller jusqu’à trente en fonction de la durée

du traitement. Après chaque séance, l’enfant colle une gommette de couleur

sur son petit train : rouge si cela s’est mal passé, orange si c’était moyen et

vert si tout va bien. Cela permet aux radiothérapeutes de suivre le traitement

et de connaître le vécu de l’enfant. Le jeune patient peut visualiser combien

de séances sont passées et combien il lui en reste.

Qu’allez-vous pouvoir faire avec les 500 euros que vous avez remporté? J’aidéjà mis en place ce projet au centre Eugène Marquis de Rennes mais cette

somme va me permettre de réaliser un nouveau “petit train”, plus coloré et

sur un papier plus épais, avec l’aide d’un graphiste, afin de pouvoir le

diffuser aux vingt centres de radiothérapie en France qui reçoivent des

enfants. Cela peut aussi donner des idées pour d’autres services qui

accueillent des enfants, pas seulement en radiothérapie.

vont apporter de nouvelles idées. Nous allons

par exemple utiliser les nouvelles technolo-

gies et les réseaux sociaux comme Tweeter

ou Facebook. Enfin, il nous faut élargir la base

des adhérents et réunir les professionnels

des différentes disciplines et cadres d’acti-

vité de notre métier. Le travail du manipula-

teur dans un gros CHU ou dans un petit cen-

tre hospitalier à la campagne n’est pas le

même: il faut que nous sachions ce que vi-

vent tous les professionnels.

Un petit mot d’encouragement,de remerciement?Roger Husson: Fabien sait que je resterai àses côtés pendant encore un an pour l’aider

autant que possible. Il faut qu’il garde à l’es-

prit que le rôle de président entraîne beau-

coup de responsabilités et de travail, mais

qu’on y trouve aussi beaucoup de plaisir. On

fait beaucoup de choses intéressantes que

l’on n’aurait jamais faites et on rencontre des

gens passionnants que l’on n’aurait jamais

rencontrés autrement.

FabienVoix: Depuis plus de trente ans, Rogerdéfend les intérêts de la profession. Il sou-

haitait faire un mandat court mais est resté

président pendant 7 ans pour faire en sorte

que l’association continue à vivre et se déve-

lopper. À titre personnel, il a tout fait pour que

le relais se passe le mieux possible et m’a pris

sous son aile: sans cette année de transition,

j’aurais été incapable d’envisager de repren-

dre la tête de l’association. Il faut lui rendre

hommage, de la part de l’association mais

aussi de l’ensemble de la profession pour

tout ce qu’il a fait pour sa reconnaissance et

pour que l’image du manipulateur évolue.

C’est en partie grâce à lui que nous sommes

autant écoutés aujourd’hui.

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°210

C’est l’auditorium Lumière du Centre de Congrès de Lyon,avec sa capacité de 900 places, qui a été choisi pour accueil-lir les centaines de professionnels venus assister à cette ma-tinée d’étude et de réflexion.

< Le DPc, modalités de mise en œuvreet place du manipulateur dans le DPc

Jean-Maurice Pugin, vice-président de l’AFPPE, a introduit lapremière séance de réflexion consacrée au DPC. Il a présentéles différents intervenants de cette table ronde avant de don-ner la parole à M. Boudet, représentant de la DGOS, qui en arappelé le cadre, les enjeux et la mise en place concrète surle terrain du DPC. “Ce qui caractérise le DPC, c’est qu’il réu-nit dans une nouvelle notion, deux points : la formation pro-fessionnelle et l’évaluation des pratiques. Il existait déjà, de-puis 1996, une obligation de formation médicale continue etdepuis 2004, l’Évaluation des pratiques professionnelles(EPP). Mais ce dispositif présentait des lacunes et c’est là l’un

des fondements du concept du DPC.” M. Boudet a ensuiterappelé les ambitions du DPC, définies par l’article 59 de la loidu 21 juillet 2009: “Il concerne l’ensemble des professionnelsde santé, médicaux et paramédicaux, quel que soit leur moded’exercice (libéraux, salariés, hospitaliers…) et il a pour ob-jectifs l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfec-tionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité etde la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des prio-rités de santé publique et la maîtrise médicalisée des dé-penses de santé. Il constitue une obligation, et qui dit obli-gation, dit qu’il y a un contrôle et un suivi du respect de cetteobligation.” Il a ensuite donné la définition d’un programmede DPC comme étant “un ensemble d’activités d’évaluationet de formation, centrées sur l’analyse des pratiques, l’ap-propriation et la mise en œuvre de recommandations… dansle but d’atteindre des objectifs précis en termes d’améliora-tion”. M. Boudet a insisté sur le fait qu’il faut bien compren-dre le DPC comme n’étant pas que de la formation: il s’agitd’une alchimie à construire entre la formation et l’évaluationet l’analyse des pratiques professionnelles.

compte rendu de la matinéed’étude et de réflexion

La matinée du vendredi 24 mai a été consacrée à une grande conférence-débat organisée par l’AFPPE.Celle-ci s’intéressait à deux dossiers cruciaux pour l’avenir de la profession :• Le DPC (Développement professionnel continu) - Modalités de mise en place et place du manipulateur dans le DPC• Manipulateur, quel avenir? - Évolution des textes réglementaires, évolution des champs de compétences

De nombreux professionnels s’étaient réunis pour animer ces deux débats :• Fabien Voix, président de l’AFPPE• Guy Boudet, chef du Bureau “Exercice, déontologie et DPC des professions de santé” de la DGOS• Jean-Maurice Pugin, 1er vice-président de l’AFPPE• Édouard Couty, président du HCPP• Philippe Pinton, directeur général adjoint de l’ANFH• Corinne Joséphine, directrice adjointe, direction du personnel et des affaires sociales des Hospices de Lyon• Dr Laurent Verzaux, secrétaire général de la FNMR• Fabien Roullet, directeur adjoint de l’OPCAPL• Pr Jean-Philippe Vuillez, président de la SFMN• Pr Jean-Pierre Pruvo, secrétaire général de la SFR• Sabine Mallard, cadre supérieur de santé au CHU de Bordeaux, chargé du management, de la gestion et de la promotionde la recherche du pôle Imagerie• Guillaume Davy, manipulateur au CHU de Poitiers, en cours de validation du DIU d’acquisition d’échographie• Danielle Cadet, coordinatrice des soins à l’AP-HP, cosignataire du rapport sur les métiers intermédiaires

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actions - infos de l’AFPPE

13Le Manipulateur n°210

Il a ensuite laissé la parole aux employeurs, représentés parMme Joséphine, directrice adjointe RH des Hospices de Lyon,qui a résumé ainsi l’intérêt du DPC: “C’est un grand chantier,qui concerne l’ensemble des professionnels médicaux et pa-ramédicaux, mais qui est passionnant parce qu’il s’insèredans une vision plus globale du fonctionnement de l’hôpital.On est dans une vision dynamique, à la fois dans le champde la gestion des compétences, de la formation profession-nelle tout au long de la vie, de l’accréditation, de l’évolutionde la dynamique qualité… Le DPC a le mérite d’être trans-versal à ces différentes problématiques.”

Le Dr Verzaux, représentant de la Fédération nationale desmédecins radiologues, est ensuite intervenu pour donner lepoint de vue des médecins : “Dans notre secteur de l’image-rie, nous n’avons pas attendu tout cela pour nous former, quece soit les médecins ou les manipulateurs, car nous avonschoisi des métiers où les techniques évoluent en perma-nence. Cet outil devrait faciliter les choses mais la difficulté

tient selon moi à l’hétérogénéité des structures, avec desgrosses structures qui se rapprochent de celles des serviceshospitaliers avec des directions des ressources humaines, quivont connaître les textes et pouvoir les mettre en œuvre, etdes structures de plus petite taille où la difficulté est de pou-voir dégager du temps pour engager ces pratiques.”

M. Roullet, représentant de l’OPCAPL, organisme paritaire quicollecte des contributions de formation, a lui évoqué lesnombreuses questions qui demeurent quant à l’applicationdu DPC : “D’abord la question de l’enregistrement parl’OGDPC des organismes de formation: sera-t-il purement ad-ministratif ou qualitatif ? Quel sera notre rôle si on se rendcompte qu’un organisme enregistré ne propose pas uncontenu sérieux? Enfin, la question de la rémunération de laprestation.”

Après une intervention de M. Pinton, directeur général adjointde l’ANFH, qui a rappelé que la démarche de l’ANFH serait decomprendre, accompagner et communiquer autour de cedispositif avec un rôle d’explication, la parole a été rendue àl’auditoire pour une séance de questions réponses. Jean-LucRiu, cadre supérieur médico-technique au CHU Henri Mondorde Créteil, a ainsi interpellé les participants à cette table rondesur la question des limites financières drastiques qui pèsentsur les services et leur compatibilité avec la mise en place deprogrammes de DPC. Mme Joséphine a tenu à le rassurer enapportant cette réponse: “Si l’on regarde dans les établisse-ments publics de santé la composition des plans de forma-tion, on voit qu’il y a déjà un certain nombre d’actions qui de-vraient, quitte à être réaménagées, pouvoir rentrer dans lecadre du DPC sans difficulté.”

Enfin, c’est à M. Couty, président du Haut Conseil des pro-fessions paramédicales, qu’est revenue la tâche de conclureces débats : “Le DPC est un chantier d’ampleur car on a af-faire à un objet nouveau. On sait très bien ce qu’est la for-mation continue, on commence à appréhender les enjeux del’EPP, il faudra faire une synthèse et avancer les deux dé-marches conjointement et de manière cohérente. C’est un vé-ritable défi, porteur d’enjeux importants pour notre systèmede santé. Les objectifs sont la qualité et la sécurité des soinsmais aussi l’efficience du système, avec un bon rapport qua-lité/prix, ce qui est aujourd’hui très important.”

“Le DPC est un chantier d’ampleur.C’est un véritable défi, porteur d’enjeuximportants pour notre système de santé ”

Participants à la 1re table ronde.

L’auditorium Lumière lors de la matinéed’étude et de réflexion.

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Le Manipulateur n°210

< Manipulateur, quel avenir ?évolution des textes réglementaires,évolution des champs de compétences

Fabien Voix, le nouveau président de l’AFPPE, a animé les dé-bats de cette deuxième table ronde. Il a dans un premiertemps passé la parole à Jean-Maurice Pugin pour un rappelhistorique. Celui-ci a souligné que d’après le Code de la santé,parmi les métiers d’auxiliaires médicaux, la profession de ma-nipulateur est la seule qui ne peut travailler que sous sur-veillance et contrôle du médecin, et que cette exceptiontrouve son origine dans l’arrêté du 6 janvier 1962 qui définitles actes médicaux ne pouvant être pratiqués que par les mé-decins ou sous leur surveillance directe, avec parmi eux“l’emploi des rayons X”.

Fabien Voix a invité à s’exprimer les médecins présents, àcommencer par le professeur Vuillez. Le président de la SFMNa ainsi pu donner sa vision du rôle du manipulateur et de sonchamp d’exercice par rapport au médecin : “On est passé, aufil des cinquante dernières années, d’une juxtaposition decompétences où chacun avait son intervention, à une chaînede compétences avec un travail véritablement collaboratif en-tre les manipulateurs et les médecins. Le mot qui me paraîtapproprié est celui de responsabilité partagée. Il y a toute unechaîne d’actions, le manipulateur est au milieu et si on enlèveun seul professionnel de la chaîne, tout s’écroule. La réformetelle qu’elle vient d’être mise en place ne fait que constaterdes choses qui existaient déjà largement. Si certains actes de-vaient être effectués sous le contrôle permanent d’un méde-cin, nous serions très gênés et pas plus compétents. Mais ilfaut évidemment savoir où s’arrête la compétence propre dumanipulateur et où il doit faire appel au médecin. L’un desgrands défis est d’organiser ce passage du manipulateur aumédecin.”

Ensuite le professeur Pruvo, représentant les radiologues, adonné son point de vue sur le sujet : “Pour moi, le duo ma-nipulateur/médecin est un duo qui fonctionne, même si cen’est pas toujours simple. J’ai appris beaucoup de choses du-rant mon internat grâce aux manipulateurs. En revanche, larédaction du décret ne va pas : on ne peut pas mettre soussurveillance le manipulateur, ou alors on arrête l’établisse-ment, car il n’y a par exemple plus de radio au lit possible.Notre rapport doit plutôt être une coopération profession-nelle, sous le signe du respect et de l’estime, et sous la res-ponsabilité du médecin, mais pas sous sa surveillance. On nepeut donc pas laisser le décret tel qu’il est. Mais plutôt quede critiquer, nous sommes prêts à nous mettre autour de latable pour en rédiger un nouveau”, a-t-il affirmé.

À son tour, M. Boudet, de la DGOS, a apporté son éclairagehistorique et juridique sur la coopération médecin/manipu-lateur : “L’organisation de la médecine en France fait que laplace du médecin est prépondérante, car il est historique-ment le seul à avoir le monopole juridique de pouvoir porteratteinte au corps d’autrui. Les autres intervenants n’inter-viennent que par dérogation et le manipulateur se trouvedans ce cas de figure. L’article 51 de la loi du 21 juillet 2009a rendu possible des coopérations qui consistent à transfé-rer des actes médicaux vers des personnels non médicaux.Il a été prévu des protocoles précis, qui seront validés par laHAS, comme ce qui vient d’être fait pour les actes d’écho-graphie, avec deux protocoles approuvés à Rouen et en Lor-raine. Si un protocole fonctionne bien, il est possible d’inté-grer la formation qui s’y rattache dans la formation initiale,ce qui ne semble pas être la direction envisagée par la pro-fession pour l’échographie”, a-t-il conclu.

La parole a ensuite été donnée à Guillaume Davy, manipula-teur en cours de validation du DIU échographie d’acquisition,

Les participants à la 2e table ronde.Fabien voix mène les débats.

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actions - infos de l’AFPPE

15Le Manipulateur n°210

qui a raconté le déroulement concret de cette formation etdessiné ce que pourraient être les futures formations ou-vertes aux manipulateurs : “Le DIU d’échographie existe de-puis longtemps mais il était jusque-là exclusivement réservéaux médecins. Depuis cette année, il est ouvert aux manipu-lateurs avec une formation divisée en deux parties : un tronccommun qui aborde des thèmes précis sur des bases phy-siques et biophysiques (les produits de contraste, le réglage,l’effet doppler, les artefacts, l’hygiène, le contrôle de qua-lité…) et pour lequel nous avons le même examen et lamême grille d’évaluation que les médecins ; et une spécialité,qui pour les manipulateurs est celle de l’acquisition. À titrepersonnel, je considère un peu cette formation comme unpermis de conduire : à l’issue de la formation, on sait à peineconduire, on sait à peine faire une échographie, et il nous fau-dra ensuite énormément d’expérience pour maîtriser cetacte-là.”

Le Dr Verzaux, représentant de la FNMR, a rebondi sur ce té-moignage: “Comme vient de l’expliquer Guillaume, il y a,avec ce protocole de coopération que nous avons rédigé, unhaut niveau de formation exigé: il ne s’agit pas de former desmanipulateurs au rabais pour faire de l’acquisition. Il y ad’ailleurs un pré-requis : il faut avoir au moins deux annéesd’expérience professionnelle avant de pouvoir s’inscrire.” Ila également évoqué la question de la contrepartie salariale duDIU: “Nous avons eu des échanges avec les syndicats etnous avons demandé une ligne spécifique dans la grille sa-lariale pour les manipulateurs ayant validé ce diplôme. Nous

leur avons proposé d’augmenter l’indice de douze points. Lessyndicats ont refusé parce qu’ils sont contre ce principe dedélégation et contre l’article 51. Il n’y a donc pas pour le mo-ment de ligne salariale spécifique.”

Mme Cadet, coordinatrice des soins à l’APHP, qui a participéaux travaux sur les professions intermédiaires, a ensuiteréagi sur la différence actuelle de niveau de formation entremanipulateurs et médecins : “Je pense que les coopérationsentre professionnels de santé seront le tremplin pour les mé-tiers intermédiaires. Le contexte actuel nous oblige à repen-ser notre système de santé, et en particulier à agir sur la bi-polarité de ce système. Avoir des professionnels formés àbac + 3 pour les paramédicaux puis plus rien jusqu’à bac + 9et plus pour les médecins n’est pas tenable. Il y a un cap quine permet pas une prise en charge assez éclectique des pa-tients.”

C’est ensuite Sabine Mallard, cadre supérieur de santé auCHU de Bordeaux, qui s’est exprimée sur la place du mani-pulateur dans la recherche: “Les médecins, lorsqu’ils sont co-investigateurs (ils sont rarement investigateurs seuls), ont be-soin de la compétence technique des manipulateurs et ilsauraient besoin que l’on double ces compétences par descompétences dans le domaine de la recherche clinique. Je nesais pas si cela pourrait être un nouveau métier mais il existeun peu l’équivalent avec les infirmières de recherche cli-nique, une fonction que l’on peut tenir après un diplôme uni-versitaire. Ce nouveau métier pourrait être pertinent maistout reste à penser dans ce domaine et accéder à la rechercheparamédicale passera obligatoirement par des masters oudes doctorats. Sur Bordeaux, nous réfléchissons par exem-ple actuellement à un diplôme universitaire en sciences in-firmières et paramédicales.”

Enfin, c’est à nouveau à M. Couty qu’est revenu le mot de lafin pour conclure cette demi-journée de débats : il a insisté surle fait qu’il faudra veiller à l’avenir, dans la rédaction desnouveaux textes réglementaires qui nous encadrent, à nepas créer des cadres trop verrouillés, qui empêcheraient defutures évolutions pour la profession.

DGOS - Direction générale de l’offre de soinsHCPP - Haut conseil des professions paramédicalesANFH - Association nationale pour la formationpermanente du personnel HospitalierFNMR - Fédération nationale des médecins radiologuesOPCAPL - Organisme paritaire collecteur agréé desprofessions libéralesSFMN - Société française de médecine nucléaire etimagerie moléculaireSFR - Société française de radiologie

“Veiller à l’avenir à ne pas créer des cadrestrop verrouillés, qui empêcheraientde futures évolutions pour la profession ”

Les participants à la 2e table ronde.

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°210

Journées dédiées aux manipulateurs : vendredi 19, dimanche 21, lundi 22 et mardi 23 octobre

Points forts 2012 :

• 38 ateliers ouverts aux manipulateurs : Inscriptions (niveau 3 du Palais des Congrès) uniquement sur place pour le jour mêmeet le lendemain matin, réservées aux manipulateurs inscrits au congrès (Prise en charge des réactions allergiques aux produits

de contraste - Prise en charge des détresses vitales - Écho-Doppler - Dosimétrie patient - Échographie thyroïdienne - Échographie

des ganglions cervicaux - Exploration des abords vasculaires pour hémodialyse).

• Le dimanche à 12h30: Conférence Antoine Béclère sur le thème de L’éthique en imagerie (Conférencier : Didier Sicard).

• Le mardi : Séances organisées sous l’égide de la Fédération française d’ultrasons, consacrées à l’innovation en échographie.

Justificatif indispensable de la qualité de manipulateur.

>> Aux journées manipulateurs (Badge rouge)• Accès à toutes les séances : celles dédiées aux manipulateurs mais également aux séances médicales scientifiques et thématiques.

• Accès permanent aux posters électroniques (exposition scientifique) et à l’exposition technique.

Tarifs par jour :

>> À l’exposition technique uniquement (Badge vert) : Cette inscription ne fait pas l’objet d’une convention de formation.

Vous recevrez votre badge électronique par e-mail. Ne l’oubliez pas ; il est indispensable pour éditer votre badge d’accès au congrès.Pour les inscriptions sur place, pensez à apporter un justificatif de votre profession de manipulateur.>> Retrouvez toutes ces informations et le programme sur le site www.afppe.com.

Pré-inscription jusqu’au 1er octobre

Adhérents AFPPE 30 euros

Non-adhérents AFPPE 80 euros

Étudiants adhérents AFPPE 12 euros

À partir du 1er octobre et sur place Tarif unique par jour 100 euros

Pré-inscription jusqu’au 1er octobre Tarif unique 20 euros

À partir du 1er octobre et sur place Tarif unique 40 euros

En complément du programme des séances dédiées aux manipulateurs, un parcours de formation ciblant des séances thématiqueset pédagogiques du programme général vous est proposé tous les jours par le comité scientifique des JFR.

< inscriptions en ligne uniquement sur le site www.afppe.com

Étudiants non-adhérents AFPPE 18 euros

JFR’2012 du 19 au 23 octobre 2012Palais des Congrès - Porte Maillot (Paris)

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technique et profession

Le Manipulateur n°210

Manipulateurs en échographieLe premier protocole de coopérationà visée nationale est paru

< genèse du 1er protocole de coopération

>> En juin 2002, le ministre de la Santé, de la Famille et desPersonnes handicapées confie au Pr Yvon Berland, une mis-sion d’études et de propositions sur la démographie des pro-fessions de santé. Parmi les dix propositions émises dans lerapport publié en novembre 2002(1) figure la nécessité d’évo-lution des métiers avec un nouveau partage de tâches, en par-ticulier entre les radiologues et les manipulateurs d’électro-radiologie médicale.

>> Le Pr Berland est chargé, en mars 2003, d’une secondemission devant conduire à des propositions sur les coopéra-tions pouvant être développées entre professionnels desanté. Dans son rapport Coopération des professions desanté : transfert de tâches et de compétences, publié en 2003,il évoque l’intérêt de mettre en place des expérimentationsentre médecins et paramédicaux, en matière d’échographie,entre médecins radiologues et manipulateurs d’électroradio-logie médicale.

>> Pour permettre la mise en place légale d’expérimentationsconduisant à la réalisation par des paramédicaux d’actes ex-clusivement réservés aux médecins, l’article 131 de la loi du9 août 2004 relative à la santé publique autorise la possibilitédérogatoire de mettre en place des expérimentations entreprofessions médicales et d’autres professions de santé.Un arrêté fixe les modalités précises de ces expérimenta-tions, la liste des actes, la durée de l’expérimentation, les éta-blissements et services qui en sont chargés, les conditions demise en œuvre et la procédure d’évaluation.

>> Un premier arrêté du 13 décembre 2004 ouvre cinq expé-rimentations qui font l’objet d’un rapport d’évaluation(2) ré-digé par le Pr Berland et le Dr Bourgueil qui concluent que lescinq expérimentations “... ont le mérite de démontrer la fai-sabilité, en toute sécurité pour les patients, de la délégationde tâches dans les domaines et contexte abordés. Elles dé-montrent également une très forte motivation des acteursmédicaux et paramédicaux impliqués dans le choix de voirévoluer nos pratiques vers plus de collaborations entre tousles acteurs de santé.”

>> Un second arrêté du 30 mars 2006 complète le précédenten prévoyant dix nouvelles expérimentations parmi les-quelles la coopération entre médecins radiologues et mani-pulateurs d’électroradiologie médicale en échographie. Lecentre hospitalier universitaire de Rouen, le centre hospitalierrégional de Metz et la clinique Pasteur de Toulouse ont été lesiège de cette expérimentation étalée sur six mois.

>> En février 2008, un rapport final sur l’évaluation qualitativedes expérimentations(3) est rédigé par le Centre national del’expertise hospitalière (CNEH). La HAS complète ce docu-ment par un second, en juin 2008, portant sur les évaluationsquantitatives et le recueil de l’avis des patients(4).Ces deux rapports dressent un bilan positif sur la possibilitéde modifier la répartition des tâches entre médecins et para-médicaux, dans des conditions précises qui garantissent laqualité des prestations offertes aux patients.Le rapport final de la HAS sur l’évaluation qualitative des ex-périmentations entre professionnels de santé souligne que“la proposition de délégation de compétences n’a pas pour

Jean-Maurice Pugin,Directeur coordonnateur des écoles et instituts du CHU de Nancy

Suite à un avis favorable de la Haute Autorité en santé (HAS), sans restriction de lieu d’application, le directeurde l’Agence régionale de santé (ARS) de Lorraine a signé le 15 mai 2012 un arrêté autorisant la mise en placed’un protocole de coopération entre médecins radiologues ou nucléaires et manipulateurs d’électroradiologie médicaleformés à l’échographie exerçant au minimum 50 % de leur temps de travail dans ce domaine.Ces quelques lignes se proposent d’aborder le fondement et les aspects généraux de ce protocole.

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technique et profession

19Le Manipulateur n°210

seul objectif de résoudre à terme des problèmes de densitémédicale. Elle est également sous-tendue par le souci deconserver une qualité de soins dans notre pays et certaine-ment de l’améliorer par une plus grande disponibilité des mé-decins pour les tâches et activités qui le nécessitent.”

>> La loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme del’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires(HPST), dans son article 51 “donne la possibilité aux profes-sionnels de santé de s’engager, à leur initiative dans une dé-marche de coopération ayant pour objet des transferts d’ac-tivités ou d’actes de soins… Ils interviennent dans la limitede leurs connaissances et de leur expérience ainsi que dansle cadre de protocoles définis aux deux articles L.4011-2 etL.4011-3.” Cette mesure juridique permet “d’enfreindre lé-galement” les actuelles conditions d’exercice légales et ré-glementaires des professions paramédicales, dans la me-sure où le transfert fait l’objet de protocoles autorisés par lesARS après avis conforme de la HAS.Ainsi, par dérogation aux dispositions de l’alinéa g) de l’arti-cle R.4351-2 qui autorise le recueil de l’image ou du signal,sauf en échographie, les manipulateurs engagés dans unprotocole de coopération répondant aux exigences des deuxarticles L.4011-2 et L.4011-3 pourraient réaliser des actesd’échographie.

< cadrage national de la coopération

Dès octobre 2010, les dirigeants de l’AFPPE et du Comitéd’harmonisation des centres de formation (CHCFMEM) d’unepart, et d’autre part, les représentants du collège profession-nel du G4 (Collège des enseignants en radiologie de France,

Société française de radiologie, Syndicat national des radio-logues hospitaliers, Fédération nationale des médecins ra-diologues) envisagèrent l’exploitation des possibilités of-fertes par l’article 51 de la loi HPST pour permettre à desmanipulateurs formés, d’effectuer des actes d’échographie.

La décision fut rapidement prise de proposer un cadrage na-tional du mode de coopération en échographie entre méde-cins radiologues et manipulateurs d’ERM.Un document fut remis à la Haute Autorité de santé, en jan-vier 2011, traduisant la convergence d’approche, dans ce do-maine, des responsables des instances représentatives pro-fessionnelles qui, comme le prévoit l’article 4 de l’arrêté du31 décembre 2009, peuvent être sollicitées par l’Agence ré-gionale de santé, lors de l’instruction des dossiers.

Ce cadrage portait sur les aspects suivants :

• La loi “Hôpital, patients, santé, territoires” est une opportu-nité pour inscrire l’exercice des manipulateurs en échogra-phie dans un environnement légal.• Conformément à cette loi, la coopération en matière d’écho-graphie se fonderait sur une volonté bilatérale autour d’unprojet commun. Il ne s’agit nullement d’une démarchecontrainte ni pour les médecins radiologues, ni pour lesmanipulateurs ERM.• Les activités et compétences du manipulateur ERM en écho-graphie seraient une déclinaison des référentiels élaborés en2010 lors des travaux de réingénierie de la formation.• Les manipulateurs effectueraient l’acquisition des images ousignaux, en application de protocoles établis par les méde-cins radiologues qui rédigeraient le compte rendu de l’exa-men avec l’établissement du diagnostic.

“La décision fut rapidement prisede proposer un cadrage nationaldu mode de coopération en échographieentre médecins radiologueset manipulateurs d’ERM ”

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technique et profession

Le Manipulateur n°210

• Les échographies cardiaques et obstétricales seraient ex-clues du champ de la délégation.• La pratique de l’échographie par les manipulateurs seraitsubordonnée à la validation d’une formation complémen-taire, obligatoire, qualifiante et structurée au niveau natio-nal. Elle s’appuierait sur l’actuel Diplôme médical interuni-versitaire d’échographie. Un dispositif de validation desacquis de l’expérience (VAE), comportant un contrôle des sa-voirs cognitifs et opérationnels, serait envisagé, sous cer-taines conditions, pour les manipulateurs ayant une expé-rience en échographie.

La Société française de médecine nucléaire et d’imageriemoléculaire (SFMN), rejoignit, dans ce projet, le G4, début2011. Dans un souci d’efficacité et de cohérence, le conseilprofessionnel du G4 et les représentants des manipulateurssouhaitèrent que la région Lorraine propose un dossier decoopération déclinant les accords nationaux.Conformément aux dispositions de l’article 51 de la loi HPST,d’autres équipes françaises pourraient ensuite s’approprier leprotocole dès que celui-ci serait validé par la HAS et autorisépar l’ARS de Lorraine.

< Justification du choix de la Lorraine

Le choix, par les instances professionnelles nationales, de larégion Lorraine a reposé sur plusieurs arguments :

• une ARS très réceptive aux projets de coopération ;

• l’appartenance au CHU de Nancy du président national duCollège des enseignants en radiologie de France (CERF), dusecrétaire général du CHCFMEM, tous deux fortement im-pliqués dans l’élaboration du cadrage national évoqué pré-cédemment ;

• une demande de coopération émanant d’une Communautéhospitalière de territoire constituée de deux grands centreshospitaliers ayant choisi, depuis plus de vingt ans, d’intégrerles manipulateurs dans les équipes médicales d’échogra-phie, en particulier le centre hospitalier régional de Metz-Thionville qui fut un des trois sites d’expérimentation dansce domaine.

< contenu du protocole

Ce protocole décrit d’une façon très précise les modalités dela coopération entre médecins radiologues ou nucléaires. Ildécrit la démarche qualité à mettre en œuvre avec un certainnombre de procédures et d’indicateurs de suivi dont les ré-sultats seront à communiquer à l’ARS.

Seuls les manipulateurs qui adhèrent à ce protocole et qui enrespectent les exigences, notamment en matière de forma-tion, seront autorisés à pratiquer des échographies unique-ment dans les conditions définies par le protocole autorisé.

< intérêts du protocole autorisé

Conformément aux dispositions réglementaires relatives àl’application de l’article 51 de la loi HPST, les équipes (méde-cins radiologues ou nucléaires-manipulateurs) d’autres ré-gions peuvent solliciter, auprès de leur ARS, l’adhésion auprotocole autorisé en Lorraine, sans avoir besoin de recons-truire un dossier complexe.Il convient de rappeler que les manipulateurs, n’adhérantpas à un protocole autorisé par leur ARS, continueront à êtreplacés en situation d’exercice illégal de la médecine.

< conclusion

L’autorisation de mise en œuvre de ce protocole devrait per-mettre, d’associer légalement, les manipulateurs formés àcette méthode d’imagerie. Elle résulte d’une véritable concer-tation au plus haut niveau entre les représentants des mani-pulateurs et des médecins radiologues (et nucléaires) dansl’intérêt premier des patients.

< Documents téléchargeables

(1) Démographie des professions de santéRapport novembre 2002http://www.ladocumentationfrancaise.fr/

(2) Cinq expérimentations de coopération et de délégationde tâches entre professionnels de santéPr Berland, Dr Bourguiel-ONDPS - juin 2006http://www.sante.gouv.fr

(3) Réalisation d’une étude sur l’évaluation qualitative desexpérimentations de coopération entre professionnelsde santéRapport final - CNEH - février 2008http://www.has-sante.fr

(4) Nouvelles formes de coopération entre professionnelsde santé. Rapport de synthèse des évaluationsquantitatives et recueil de l’avis du maladeRapport juin 2008http://www.has-sante.fr/

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de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine, diurétiques, Interleukine 2, neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la familledes phénothiazines. Effets indésirables : Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité (effets cutanéo-muqueux, respiratoires, cardio-vasculaires, autres), cardiovasculaires,neurosensoriels, digestifs, respiratoires, rénaux, effets locaux. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Produit de contraste iodé. Ioméron® 400 : 3400933795146 : 50 mLflacon 28,74 € - 3400933795207 : 75 mL flacon 41,47 € - 3400933795375 : 100 mL flacon 49,57 € - 3400933795436 : 150 mL flacon 72,21 € - 3400933795665 : 200 mLflacon 94,84 € - 3400933991036 : trousse 50 mL 28,74 € - 3400936198005 : 100 mL trousse AN 49,57 € - 3400936198173 : 100 mL trousse ME 49,57 € - 3400936161733 :150 mL trousse AN 72,21 € - 3400936161962 : 150 mL trousse ME 72,21 €. - Liste I - Remb. Séc. Soc. 65 % dans toutes les indications - Agréé coll. - Rév. : décembre 2009.Pour une information complète, se référer au dictionnaire Vidal. Bracco Imaging France – 7, place Copernic – Courcouronnes – 91023 Evry Cedex.

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technique et profession

Le Manipulateur n°210

La pertinence des actes de radiologiedans le cadre du développement durableMoins de radios au lit, c’est possible!

Le développement durable est devenu incontournable dansle milieu de la santé. Depuis 2010, il est même un critère dela certification HAS des établissements de santé.Au CHU de Bordeaux, nous avons mis en place des groupesde travail sur différents domaines du développement durable.Il s’agit de développer et renforcer la dimension éthique et so-ciétale du CHU dans le cadre de ses missions de soins et desanté publique. Au-delà des thèmes évidents comme laconsommation énergétique, de l’eau et les transports, legroupe “Santé, Soins et Développement durable” travaille surdes actions ayant un impact direct sur le soin.C’est dans ce cadre qu’au niveau de l’imagerie nous avonslancé une campagne visant à réduire le nombre de clichésréalisés au lit des patients.

< un projet “développement durable”

Le développement durable est à l’interface des valeurs éco-nomiques, sociales et environnementales.Le projet d’optimisation de la prescription de radiographiesau lit du patient, inscrit à l’agenda 21 du CHU, s’intègre par-faitement dans cette démarche:

>> Dimension environnementale• Diminution du volume des déchets et de l’énergie

>> Dimension sociale et sociétale• Diminution de la charge de travail et du risque de TMS• Radioprotection des patients et des personnels• Confort pour les patients

>> Dimension économique• Diminution des coûts induits

Cette action a un fort impact social. Elle doit permettre d’as-surer une meilleure radioprotection des patients, des per-sonnels d’imagerie et des personnels du service, en confor-mité avec les directives européennes. Cette activité estégalement physiquement lourde pour les personnels d’ima-gerie et elle participe largement au développement des trou-bles musculo-squelettiques (TMS). En diminuant cette acti-vité, on va donc diminuer la pénibilité au travail.Étant donné les coûts élevés de l’imagerie, une telle action nepeut qu’améliorer l’efficience économique et financière de no-tre établissement.

Ce projet, lancé en janvier 2011, débute par une grande cam-pagne interne de communication visant à sensibiliser les uni-tés de soins et de réanimation: un courrier est envoyé à l’en-

“Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présentsans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ”

Rapport Brundtland, 1987

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23Le Manipulateur n°210

semble des médecins du CHU, un article est publié dans la re-vue interne au CHU, des affiches et flyers sont diffusés, etnous communiquons en réunion de cadres supérieurs. Avantmême le début du projet, une diminution de 10 % des de-mandes sur l’ensemble du CHU est constatée.

< Partenariat avec une réanimation médicale

Faisant suite à cette campagne, le professeur Didier Gruson,chef de l’unité de réanimation médicale de l’hôpital Pellegrin,contacte les responsables du pôle d’imagerie. Cette unité estcomposée de deux ailes quasi-identiques de réanimation(douze - treize lits) et d’une aile de soins continus (quinze lits)+ trois lits “d’urgence”.

L’équipe de réanimation souhaite aller plus loin en mettant enplace un protocole de réduction des examens d’imagerie et delaboratoire. Concernant les examens d’imagerie, le professeurGruson se base sur les préconisations de la Haute Autorité desanté de mars 2009: Bon usage des technologies de santé -Quand ne pas prescrire une radio du thorax* et le dévelop-pement de l’échographie pleuropulmonaire, dont l’analyse estplus fine que la radiographie.

Ces nouvelles données, en opposition avec les recomman-dations américaines historiquement suivies dans les servicesde réanimation, qui préconisent un cliché pulmonaire parjour pour les patients intubés, permettent de ne plus deman-der des clichés thoraciques en “systématique”.

En décembre 2010, l’équipe de réanimation médicale rédigeun protocole de RP à la demande non systématique pourl’aile 1. Après correction et accord des médecins et internesde l’unité, présentation à l’ensemble de l’équipe, ce protocoleest diffusé aux médecins intervenant en garde afin qu’il soitapplicable 24 h/24 et débute au 1er janvier 2011.Un suivi de proximité est assuré durant le premier semestrepour ancrer le protocole, puis il passe en mode “routine”,sans surveillance.

Les objectifs de ce protocole sont de diminuer de 30 % les de-mandes d’imagerie au lit des patients, d’observer l’impact surl’aile 2 dont les professionnels ont connaissance de ce pro-tocole, mais où il n’est pas en application, et enfin d’observerl’impact de ce protocole en routine.

En limitant cette activité, physiquementlourde pour les personnels d’imagerie,on va diminuer la pénibilité au travail.

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technique et profession

Le Manipulateur n°210

Le protocole distingue deux catégories de patients :

>> Les patients en respiration spontanée• Admis pour insuffisance respiratoire aiguë: 1 RP à l’entrée,puis une radiographie systématique entre J3 et J7 selon laclinique ou en cas de dégradation de l’état clinique du pa-tient.• Patient admis pour une autre cause que l’insuffisance res-piratoire aiguë: 1 RP à l’entrée, puis pas de radiographie sys-tématique.• Pour les patients ayant une TDM thoracique programmée:ne pas réaliser de radiographie le matin du jour de la TDMni le lendemain…

>> Les patients intubés/ventilés• Patient en insuffisance respiratoire aiguë: sauf si l’état du pa-tient se dégrade.• Si FiO2 ≥ 60%: radiographie un jour / deux ou trois.• Si FiO2 < 60%: radiographie un jour / trois à cinq jours.• Patient intubé sans “lésion pulmonaire” : pas de radiogra-phie en dehors de la radiographie post-intubation.

Pour le suivi de ce protocole, les indicateurs retenus au niveaude la réanimation sont :• un retard diagnostique de pneumothorax et un retard diag-nostique radiologique d’une insuffisance respiratoire aiguëresponsable d’un décès.

Du côté de l’imagerie :• le changement des tranches horaires qui perturberait nos or-ganisations ;• le nombre de radiographies au lit du patient.

< Les résultats

Dès la mise en place du protocole, les résultats sont parlants :60 % de demandes de radios au lit en moins. Nous avonsconstaté une petite augmentation des demandes, début mai,du fait du changement des internes qui a pu être rectifiée im-médiatement grâce au suivi au jour le jour de l’activité.Les tranches horaires des demandes sont peu modifiées etbien vécues par les équipes de manipulateurs radio qui com-prennent la réelle nécessité des radios demandées.L’impact sur l’aile “jumelle” est peu significatif : nous consta-tons une légère baisse des prescriptions que nous ne pou-vons néanmoins pas affecter à la mise en place du protocole.

Lors du passage en mode routine, les demandes se sont re-mises à croître, sans pour autant atteindre le niveau de l’an-née précédente. Cette dernière donnée montre l’importancedu suivi du chef d’unité pour éviter toute dérive.

< Le bilan

Cette action expérimentale montre qu’il est possible de di-minuer les demandes de radios au lit jusqu’à 60 % en se ba-sant sur les besoins.L’action couplée avec la réduction des demandes d’examensbiologiques (avec également une diminution de 60 % des de-mandes) a permis de générer une économie de 300000 eurospour la seule aile concernée par ce protocole.

Il n’y a eu aucune incidence sur le suivi médical des patients :pas d’allongement de la durée d’hospitalisation, aucun effet

Dès la mise en place du protocole,les résultats sont parlants : 60 %de demandes de radios au lit en moins.

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25Le Manipulateur n°210

indésirable. Ce projet a reçu une excellente adhésion desprofessionnels. Néanmoins, un tel projet est très chrono-phage puisqu’il nécessite un suivi minutieux permanent.

Cette expérimentation a donc permis de démontrer qu’il estpossible de réduire la prescription des examens paracliniqueset d’économiser en pratiquant une médecine moderne etperformante sans effet délétère pour le patient. Grâce à unestratégie de prescription plus raisonnée, on peut réaliser deséconomies qui pourraient permettre l’introduction de nou-

velles thérapeutiques jugées trop onéreuses mais égalementl’investissement en matériel et en personnel pour améliorerle confort et le mieux-être des patients.

* Bon usage des technologies de santé - Quand ne pasprescrire une radio du thoraxDocument téléchargeable sur http://www.has-sante.fr/

Christophe Tacaille,

Cadre de santé - Pôle d’imagerie médicale - CHU de Bordeaux

< un Award du développement durable

Pour la 5e année consécutive, le comité de pilotage “Manager ledéveloppement durable” composé des fédérations hospitalières (Fédération hospitalière de France -FHF, Fédération des établissements de santé et d’aide à la personne - FESAP, Fédération des hôpitaux etcliniques privés de France - FHP et Unicancer), de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise del’énergie - ADEME, des représentants d’associations professionnelles et de PG promotion, a émis desavis sur les dossiers présentés au niveau national en parallèle du baromètre du développement durable.

Le jury a remis au CHU de Bordeaux un prix, mini-budget - maxi-résultat le23 mai dernier dans le cadre de Hôpital Expo. Ce prix valorise les établissementsqui ont mis en place une action développement durable sans gros moyensfinanciers mais qui prouve que cela peut “marcher”.

Lors du passage en mode routine,les demandes se sont remises àcroître, sans pour autant atteindrele niveau de l’année précédente.

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technique et profession

Le Manipulateur n°210

Le 93e Deutscher Röntgenkongress, l’équivalent allemand des Journéesfrançaises de radiologies, s’est déroulé du 16 au 19 mai à Hamburg.Organisé annuellement par la Deutsche Röntgengesellschaft, société savantede radiologie fondée en 1905, il réunit pendant trois jours médecins etmanipulateurs qui partagent leurs expériences.Cette année, plus de 1300 manipulateurs allemands et autrichiens se sontretrouvés autour du thème “Gegensätze verbinden” (Unir les contradictions).Toutes les disciplines ont été abordées, avec cependant une prédominancedes techniques hybrides telles que les TEP-IRM et TEP-scan.

Willkommen in Hamburg !Bienvenue à Hamburg!

Relations internationales Auteur : Benoît Billebaut

Au cours des trois journées qui leur sontdédiées, les manipulateurs ont traitél’imagerie d’urgence, l’hygiène, la ra-dioprotection, la neuroradiologie, la sé-curité IRM…

>> Pour exemple, une communicationabordait l’utilisation des tabliers plom-bés pour la réalisation d’une imageriepulmonaire. Efficace en scannographie?Positionné devant, derrière, ou pas deprotection lors d’un cliché simple?Quelle dose délivrée au patient “voisin”lors d’une radio au lit ? Une synthèsedes publications sur le sujet tend à dé-montrer que le patient “voisin” devraitentendre l’anode tourner 9000 fois à1,5 m de lui pour atteindre la dose ef-fective limite de 1 mSv!

>> D’autres manipulateurs se sont inté-ressés aux différentes méthodes pourinstaller le patient de façon optimaleafin de réaliser une TDM en urgence,tout en conciliant état du patient, radio-protection et qualité d’image. Si le pa-tient ne peut pas avoir les bras au-des-sus des épaules, il est proposé decroiser les bras sur le thorax, le plushaut possible, sur un coussin par exem-

ple. La dose reste inchangée, mais lesartefacts sont réduits, les bras se trou-vant hors du champ d’acquisition.

>> Parmi les sujets d’IRM, un manipu-lateur a présenté son quotidien sur uneIRM de 9,4 Tesla. Le manipulateur assisà la console est situé en zone contrôléeoù le champ magnétique est encore su-périeur à 5 Gauss. Il faut pousser ma-

nuellement la table d’examen dans letunnel, car les moteurs conventionnelsne peuvent fonctionner dans un champmagnétique aussi puissant. La manœu-vre est lente, non seulement parce quela table est lourde, mais parce que lacroissance du champ magnétique est siélevée qu’un déplacement trop rapideprovoquerait de désagréables nausées!

Pour conclure, ce fut un bon congrès,dans une ville particulièrement intéres-sante. Un collègue allemand m’a em-mené dans le quartier “chaud” d’Ham-burg, la “Reeperbahn”. Bien qu’ayantpassé mon enfance à proximité du quar-tier de Pigalle, c’était une expériencepour le moins amusante… sur 200 m,pas moins de quinze “propositions”!Mais l’endroit est aussi connu pour sesnombreux théâtres et clubs où lesBeatles ont fait leurs débuts internatio-naux… haut lieu de la musique à encroire l’organisation en septembre duReeperbahn Festival (en 2012, du 20 au22 septembre).

Rendez-vous aux expatriés d’Allemagneles 9 et 10 mai 2013 :http://www.roentgenkongress.de/

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régions et commissions

Le Manipulateur n°210

Des nouvelles… internationales!

commission Relations internationales

>> Nos collègues de l’Association togolaise des techniciens de radiologie et imagerie médicale (ATTRIM) ontorganisé leur rencontre annuelle de formation le samedi 26 mai dernier, dans l’amphithéâtre de la faculté demédecine de Lomé. Le thème était Démarche qualité en imagerie médicale.

>> Le congrès mondial ISRRT qui se tient à Toronto (Canada) ce mois de juin (du 7 au 10), accueille desmanipulateurs venus de cinquante-six pays. Le 18e World Congress of the International Society of Radiographersand Radiological Technologists (ISRRT) se tiendra à Helsinki (Finlande) en 2014. Puis, cap sur l’Asie en 2016 avectrois candidatures en lice : Corée du Sud, Japon, Malaisie.

>> Le manipulateur polonais se nomme Elektroradiologow. Les associations professionnelles de Pologne et deFrance sont les seules en Europe à avoir intégré l’électrologie dans les études et la dénomination desprofessionnels.Une fiche technique sur le métier en Pologne sera prochainement publiée.

Les amisde MarionFrank desPays-Bas.

De gaucheà droite :

chessttyMuntangavenu de Zambie,DominiqueZerrougde France,seguin Adeyemidu nigeria.

Le Dr tyrone goh venu de singapour, ancien président de l’isRRt.

>> Au Regent Hall de Londres, Dominique Zerroug assistait le 19 mai dernier à une céré-monie émouvante en l’honneur de la vie de Marion Frank. Un vibrant hommage lui a étérendu, par les étudiants du Middelsex Hospital, par ses collègues ou fidèles amies londo-niennes, par ses amis de l’étranger qui souvent faisaient étape dans sa maison ouverte àtous. Elle aimait la musique: Mei Yi Foo, pianiste malaisienne de renom, lui a offert un mer-veilleux dernier concert. Tous ont évoqué avec beaucoup d’humour les bons moments pas-sés avec elle. Respectueuse de la religion et de la culture de chacun, elle restera dans lamémoire des radiographers du monde entier.

Lire Le Manipulateur n°203 de novembre 2011, page 9

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régions et commissions

29Le Manipulateur n°210

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Exposition Trans-Apparencede Rodolphe Von Gombergh, radiologue et artiste

Quand l’art se mélange à la pratique médicale… c’est le thème de l’expositionqui se déroule à la médiathèque George Sand d’Enghien-les-Bains (95) du 3 maiau 30 juin. Voyage dans un monde qui met en avant la beauté du corps humaingrâce aux ultrasons, aux ondes électromagnétiques et aux rayons X…www.georgesand95.fr

>> L’association des manipulateurs du Vietnam - Hô-Chi-Min CityAssociation of Radiological Techonologists - HART, essentielle-ment basée au sud du pays, a organisé ses premières journées le5 mai dernier. Plus de 350 personnes (manipulateurs et radio-logues) y ont participé.

nouveauté : Une newsletter “Radioprotection”!commission Radioprotection et Contrôle de qualité

La Commission Radioprotection et Contrôle de qualité est heureuse de vous faire partde la naissance d’une newsletter “Radioprotection”. Chaque mois, en téléchargementsur le site de l’AFPPE, vous retrouverez de nombreuses informations : veilleréglementaire et technique, formations et congrès, informations institutionnelles,nouvelles parutions…Newsletter accessible seulement aux adhérents à jour de cotisation.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°210

Sorti major de promo en 1970 à l’IFMEM de Tours, AndréWahl débute sa carrière de manipulateur au CHU d’Orléans.Il développe le côté soignant de notre métier mais dans lemême temps, il s’arrange pour être toujours à proximité desappareils de radiologie pendant leur maintenance… “Visua-liser la machine de l’intérieur” est important!Vous l’avez compris, il apprécie tout ce qui concerne la tech-nologie, la production des rayons X, l’électronique! “J’ai lachance d’avoir vécu une période forte sur le plan profes-sionnel, voyant apparaître puis disparaître les techniquessuccessives.”En 1981, il devient cadre dans le service de neuroradiologie,formateur pour le DTS d’Orléans, puis cadre supérieurjusqu’en 2004, date à laquelle il prend congé de la profession.Mais il ne s’éloigne pas du terrain pour autant.

Inventif, André nous fait partager sa toute dernière création…une magnifique lampe de salon fabriquée de ses mains, dé-montant et remontant sur le duramen* d’un noyer, un tube àrayons X “réformé”… nature et sciences réunies pour souli-gner le caractère de Roger Husson, président AFPPE sortant,à qui André a remis cette pièce unique à l’occasion des Jour-nées scientifiques des manipulateurs à Lyon.

* Le duramen (du latin durare, durer) est le cœur destroncs d’arbres, appelé également “bois de cœur” ou“bois parfait”… Cette partie centrale est dense et

compacte et s’oppose par sa résistance et sa durabiliténaturelle à l’aubier qui l’entoure. Au fil du temps, latransformation de l’aubier en duramen se caractérise pardes dépôts de tanins… combinés au tanin naturel despeaux et pépins du raisin, cette substance donne au vinson caractère, sa rondeur et sa longévité!

Propos recueillis par Dominique Ducout

La deuxième vie d’un tube à rayons X

Portrait d’un manipulateur “bricolo”

Ses amis se plaisent à le surnommer “Professeur Tournesol”.Autodidacte et chercheur à ses heures, il ne se souvient pas d’une époqueoù il ne bricolait pas !

“Que nous prépare André Wahl pour l’avenir?Les plus anciens le verraient bien participantau concours Lépine et les plus jeunes au castingde l’émission L’inventeur 2012…”

L’aboutissementdu projet…

Mais…commençons parle commencement…il était une fois…un arbre…

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choisir un beau noyer et prélever une grosse branche… Laisser vieillir le rondin trois ans… Fendre le rondin en trois…

Prélever un pavé et le dégrossir au ciseau… tracer le volume… Découper la pièce…

Poser une queue-de-cochon… Positionner la pièce sur le tour… L’usiner…

La pièce est terminée… Fixer le tube sur son support après traitement…Adapter la douille sur le tube…

Le Manipulateur n°210

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les “bonus”

Le Manipulateur n°210

>> Les fraises de la mère d’Anton de Katharina HackerTraduit de l’allemand par Marie-Claude AugerÉditions Christian Bourgois - En librairie depuis septembre 2011 - 15 euros

Le personnage central de cet ouvrage est un médecin généraliste d’une quarantained’années qui, limitant ses relations à ses parents et à quelques rares amis, vit une sorte desolitude. Il semble se satisfaire de cet état des choses lorsqu’un premier nuage, vientassombrir son univers. Sa mère qui a pour passion la culture des fraises dans son jardin, aoublié, cette année, de les planter. Rien de grave apparemment si d’autres oublis ne semanifestaient par la suite, conduisant au diagnostic de la maladie d’Alzheimer. La solitudeacceptée jusqu’alors devient pénible à supporter pour de docteur Anton. Il tente toutefoisde la relativiser lorsqu’il rencontre Lydia, une femme de son âge, mère d’une petite fille detrois ans, avec lesquelles il envisage dorénavant de vivre. Mais la conquête de l’élue n’estpas aisée. Celle-ci met en avant la difficulté d’imposer à sa fille la présence d’un homme àla maison. Par ailleurs, un individu qui semble avoir un lien avec cette femme ne cesse dele harceler. Et c’est dans ce monde, de plus en plus hostile et en même temps des plusmystérieux, que va se débattre notre héros. Une atmosphère étrange, décrite avec unegrande subtilité, entoure ce combat et donne à cet ouvrage une originalité indéniable.

NB: Signalons ici, l’importance de l’imagerie médicale pour les neurosciences.À lire Mesures du plan Alzheimer 2008-2012 : http://www.solidarite.gouv.fr

Lectures de vacances…Notes de lecture par le Dr Claude Broussouloux

À la veille des vacances, nous vous proposons de glisser deux ouvrages dans votre baluchon…Le fil conducteur de ces lectures est le patient. L’entourage qui l’accompagne vous permet de découvrir la maladieau quotidien. Des avocats font le point à l’occasion du dixième anniversaire de la loi du 4 mars 2002 et commententun choix de textes concernant les droits des patients.

>> Les droits des malades de Camille KouchnerTextes commentés avec Aurélia DelhayeÉditions Dalloz - En librairie depuis mars 2012 - 3 euros

Le malade, même diminué, demeure un citoyen à part entière. Son état lui confère des droitsspécifiques dans tous les registres de la santé, avant tout, pour son accès aux soins dont laqualité devra lui être garantie. Il s’y adjoindra la nécessité pour lui d’être informé et de tenircompte de son consentement pour toute démarche diagnostique ou thérapeutique, avec unrespect du secret médical. Ces règles s’imposent à toutes les étapes sanitaires, même au stadedes soins palliatifs. Voilà ce que révèle ce livre, parfaitement documenté.

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°210

Que feriez-vous si vous découvriez subitement, en passant une radio, que vous avezune balle dans la nuque depuis longtemps? C’est ce qui vient d’arriver à Patrick C.,correcteur dans une maison d’édition…

Nous vous proposons de lire chaque mois un chapitre de ce polar de ClaudeBroussouloux. La balle reste dans la tête, l’anecdote aussi !

une balle derrière la têtede Claude Broussouloux

À lire… notre bonus sur la revue électronique www.afppe.net

Une balle derrière la tête - Chapitre II sur www.afppe.net 8

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actions - infos de l’AFPPE

� M. � Mme � Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................E-mail .......................................................................................................................................................................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

* Avec le “contrat protection juridique professionnelle” au tarif préférentiel, le souscripteur est informé et assuré lors de litiges de la vie professionnelle, en secteurs privéet public : droit hospitalier, droit du travail, litiges de sécurité sociale. Il trouve une aide pour faire face aux conflits de la vie professionnelle (en dehors de la responsabilitéprofessionnelle) : il est informé sur ses droits, les solutions les plus adaptées seront mises en place dans le cadre amiable et/ou judiciaire, les frais de procédure seront pris encharge suivant les plafonds et limites de garanties… L’AFPPE participe à la protection de ses adhérents et prend en charge 1/3 de la cotisation MACSF, partenaire de cette offre.

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

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Agenda AFPPE 2012 - À suivre…

� 17 eurosAdhésion sans abonnement à la revue� 44 eurosAdhésion avec abonnement à la revue� 20 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et sans abonnement à la revue� 47 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et abonnement à la revue� 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre un

justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.

� 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)� 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel hors adhésion� 80 eurosAbonnement tarif individuel étranger� 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

� Caducée adhérent AFPPE: 7 euros� Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

Adhésion AFPPE - Abonnement Le Manipulateur - Vente de caducéesà adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge ou inscription en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

< Recueil des formations AFPPE organisées dans les régions et par les commissions

Septembre 2012

13-14 Journées Cadres26e Rencontres des cadres de radiologiedu Grand SudLieu: Marseille Organisé par : Région Midi-PyrénéesRenseignements : [email protected]

[email protected]

Novembre 2012

17 21e Journée régionale de formationcontinue des manipulateursLieu : IFSI des Hôpitaux civils de ColmarOrganisé par : Région AlsaceRenseignements : [email protected]

[email protected]

17 19e Journée normandeLieu: Amphi Gustave Flaubert - RouenOrganisé par : Région NormandieRenseignements : [email protected]

21 15e Journée régionale de formationcontinue des manipulateursLieu : Amphithéâtre de dermatologie - CHU DijonOrganisé par : Région Bourgogne - Franche-ComtéRenseignements : [email protected]

Octobre 2012

19 au 23 Journées “Manipulateurs” des JFR’2012Lieu: Palais des Congrès - Porte Maillot - Paris Organisé par : SFRRenseignements : www.afppe.com

Renseignements et informations disponibles sur le site www.afppe.com8

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Capteurs plans FDR D-EVO : l’évolution de vos équipements de radiologie.Les capteurs plans s’insèrent facilement dans les tables télécommandées et les salles d’os grâce à leur format cassette et leur poids réduit. Leur système d’auto-détection des rayons X (SmartSwitch) les rend totalement indépendants du générateur et facilite leur installation. La technologie unique ISS de Fujifilm permet de réaliser des images en moins de 2 secondes, sans manipulation de cassette, tout en réduisant les doses de 30 %.

L’interface intuitive de la station d’acquisition FDR Advance permet d’enchaîner les clichés sans contrainte. Les capteurs peuvent également être utilisés avec vos mobiles analogiques grâce au système FDR Go Flex.

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Les temps changent, les technologies évoluent.

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OPTIJECT 240, OPTIJECT 300, OPTIJECT 350 mg d'I/mL, solution injectable ou pour perfusion - COMPOSITION : OPTIJECT 240 – Ioversol, 509 mg/mL, teneur en iode et en élément :240 mg/mL, os-molalité : 500 mosmoles /kg, viscosité : 4,6 mPa.s (à 25°C) 3,0 mPa.s (à 37°C). OPTIJECT 300 – Ioversol, 636mg/mL, teneur en iode et en élément : 300 mg/mL, osmolalité : 645 mosmoles /kg,viscosité : 8,2 mPa.s (à 25°C) 5,5 mPa.s (à 37°C). IOPTIJECT 350 – Ioversol, 741mg/mL, teneur en iode et en élément : 350 mg/mL, osmolalité : 780 mosmoles /kg, viscosité : 14,3 mPa.s (à 25°C)9 mPa.s (à 37°C). DONNEES CLINIQUES: Indications thérapeutiques : Ce médicament est à usage diagnostique uniquement. OPTIJECT 240 est un produit de contraste radiologique non ionique, conçupour la réalisation d'artériographies cérébrales, de phlébographies, d’urographies intraveineuses et d'angiographies numérisées avec soustraction par voie artérielle (IA-DSA).OPTIJECT 240 peut éga-lement être utilisé pour la réalisation de tomodensitométries crâniennes et du corps. OPTIJECT 300 est un produit de contraste radiologique non ionique indiqué dans la réalisation d'artériographiescérébrales, périphériques et viscérales, d'angiographies numérisées par voie artérielle ou veineuse (IA-DSA, IVDSA), de phlébographies, des urographies intraveineuses et de la tomodensitométrie dela tête et du corps entier. OPTIJECT 300 peut également être utilisé chez l'enfant pour la réalisation d'angiographies cérébrales, périphériques et viscérales et d'urographies intraveineuses. OPTIJECT350 est un produit de contraste radiologique non ionique conçu pour la réalisation d'examens artériographiques portant sur l'ensemble de l'appareil cardiovasculaire : coronarographies, artériogra-phies périphériques, viscérales et rénales, aortographies, ventriculographies gauches. OPTIJECT 350 peut également être utilisé pour la réalisation de tomodensitométries crâniennes et du corps entier,d'urographies intraveineuses, de phlébographies et d'angiographies numérisées avec soustraction par voies artérielle et veineuse (IA-DSA et IV-DSA). Posologie et mode d’administration(*): commetous les produits de contraste radio-opaques, il convient d’utiliser la dose la plus faible permettant d’obtenir le contraste requis. Contre-indications : Hypersensibilité connue aux produits de contrasteiodés. Hyperthyroïdie patente. Mise en garde et précaution d’emploi(*) : la possible survenue d’une réaction indésirable grave doit toujours être présente à l’esprit(*). La prudence s'impose chez lespatients présentant une altération majeure de leur fonction rénale, une dysfonction hépato-rénale, une anurie, un diabète, une forme homozygote de drépanocytose ou une gammapathie monoclonale(myélome multiple, macroglobulinémie essentielle de Waldenström), notamment lors de l'administration de fortes doses(*). Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions(*) :Elles sont généralement considérées comme spécifiques de cette classe de produits de contraste(*).Grossesse et allaitement (*). Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines(*).Effets indésirables(*) : Les effets indésirables associés à l'emploi d'OPTIJECT sont généralement indépendants de la dose administrée : Ils sont d'intensité légère à modérée dans la plupart des cas ettrès rarement graves ou menaçant le pronostic vital. Cependant, des effets indésirables même légers peuvent être le signe avant-coureur d'une réaction générale grave, réactions qui surviennent dansde rares cas après l'utilisation d'un produit de contraste radiologique iodé. Des réactions d'hypersensibilité aux produits de contraste peuvent également se produire dans un délai de quelques heuresà quelques jours après l'injection(*) Réactions d'hypersensibilité(*)Réactions vaso-vagales(*)Effets indésirables cardiologiques(*)Réactions néphrotoxiques chez des patients présentant des lésions ré-nales préexistantes ou une angiopathie rénale(*)Réactions neurotoxiques(*)Réactions locales au point d'injection(*)Extravasation(*)Troubles psychiatriques(*) : très rares, Troubles du système ner-veux(*) : rares, Troubles oculaires(*) : très rares, Troubles auriculaires et labyrinthiques(*) : très rares, Troubles cardiaques(*) :rares, Troubles vasculaires(*) : rares, Troubles respiratoires, thoraciqueset médiastinaux(*) : rares, Troubles digestifs (*) : peu fréquents, Troubles cutanés et sous-cutanés(*) : peu fréquents, Troubles rénaux et urinaires(*) : rares, Troubles généraux et anomalie au site d’ad-ministration(*). Surdosage(*). PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES(*).DONNEES PHARMACEUTIQUES(*): Incompatibilités : OPTIJECT ne doit être mélangé avec aucune autre substance médicamenteuse.Durée de conservation : 3 ans. Après usage, jeter la solution résiduelle. Précautions particulières de conservation : La solution doit être maintenue à l'abri de la lumière et des rayons X et conservée àune température inférieure à 30°C. OPTIJECT peut être conservé pendant un mois à 37°C dans un appareil de chauffage pour produit de contraste à air circulant. Jeter la solution si elle est fortementcolorée ou contient des particules. Nature et contenu de l'emballage extérieur(*) : OPTIJECT est fourni en seringues pré-remplies pour usage manuel et en seringues pour perfuseur électrique (PE), confec-tionnées en polypropylène(*). Précautions particulières d’élimination et de manipulation : Seringues pour usage manuel et seringues pour perfuseur électrique : la solution et les éléments en contactavec celle-ci sont stériles; la partie externe de la seringue ne l'est pas. Les instructions d'assemblage et de vérification sont indiquées sur l'emballage externe des seringues pré-remplies. NUMERO(S)D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : OPTIJECT 240 : 3400934078835 : 50 ml en seringue pré-remplie (polypropylène) manuelle : 18.56 € - 3400934079146 : 125 ml en seringue pré-rem-plie (polypropylène) pour perfuseur électrique : 42,26 €. OPTIJECT 300 : 3400934083228 : 50 ml en seringue pré-remplie (polypropylène) manuelle : 22.20 € - 3400934083686 : 100 ml en seringue pré-remplie (polypropylène) pour perfuseur électrique : 41.58 € - 3400934083808 : 125 ml en seringue pré-remplie (polypropylène) pour perfuseur électrique : 50.89 €. OPTIJECT 350 : 3400934086298 :50 ml en seringue pré-remplie (polypropylène) manuelle : 25.55 € - 3400934086649 : 100 ml en seringue pré-remplie (polypropylène) pour perfuseur électrique : 47,32 € - 3400934086878 : 125 ml enseringue pré-remplie (polypropylène) pour perfuseur électrique : 58,07 €. DATE DE PREMIERE AUTORISATION DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION : 28/03/1996 / 12/09/2007. DATE DE MISE AJOUR DU TEXTE : 28/08/2009 (ref 01/12). CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste I. Médicament soumis à prescription médicale - Remb. Séc. Soc. 65% - Agréé Collect. TITULAIRE DEL’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : GUERBET - BP 57400 - 95943 Roissy Charles de Gaulle Cedex - Tél:01.45.91.50.00 – (*) Pour une information complète, se reporter au RCP disponiblesur demande auprès de Guerbet.

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