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Réussissez_le_C2i_niveau_1

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ISBN 2 10 049600 X

Le C2i (Certificat Informatique et Internet) a été créé parle ministère de l’Éducation nationale pour que les étudiantspuissent valider leur niveau de compétence dans lamaîtrise des Technologies de l’Information et de laCommunication (TIC). Ce livre a été conçu comme un guide à l’intention desétudiants qui veulent obtenir cette certification. Il leurexplique comment s’inscrire, quelles sont les compétencesrequises telles quelles sont décrites dans le « référentiel »officiel, et où trouver de l’aide et des informations utilespour se préparer efficacement.Rédigé par une quinzaine d’enseignants universitaires cemanuel bénéficie de l’expérience accumulée au sein duprojet Portices qui rassemble vingt-cinq établissementsde l’enseignement supérieur. Le projet Portices, soutenupar le ministère de l’Éducation nationale et l’UO-MLR, a été mis en place pour renforcer et valider la maîtrisedes TIC au cours des études et dans la vie active.

Sous la direction de Jean-Louis Monino, Marie-Claude Lesage et de l’équipe Portices

RÉUSSISSEZ LE C2i niveau 1Certificat Informatique et Internet

Les contributeurs qui ont collaboré à cet ouvrage sont (par ordre alphabétique) :

FRÉDÉRIC CANTAROGLOU,BERNARD DIMET, JACQUELINE GUIBAL, MARCELA MAFTOUL, MICHEL MOREAU-BELLIARD,ISABELLE POULIQUEN, JEAN-MARIE RIGAUD, ÉTIENNE SAMYN, NICOLAS TRUCHAUD et ALEXIA TRUCHAUD.

www.dunod.com

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PPP

Document1 4/10/05 10:38 Page 1

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Sous la direction de

Jean-Louis Monino, Marie-Claude Lesage

et de

l’équipe Portices

Préface de

Benoît Sillard

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C2i

Certificat Informatique et Internet

nive

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C2i® est une marque déposée par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Portices (Passe Opérationnel pour Réussir avec les TIC dans l’Enseignement Supérieur ou PORte ouverte sur la maîtrise des TIC dans l’EnseignementSupérieur) est un programme de création de documents médiatisés pour

l’autoformation aux TIC soutenu par MENESR/SD/TICE.

Réalisation de la couverture : MATEOIllustration de couverture : Getty Images et Portices

© Dunod, Paris, 2005ISBN 2 10 049600 X

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Préface

Le projet d’une société de l’information pour tous constitue un axe fort dela politique du gouvernement. En effet la généralisation des nouvellestechnologies, dans l’enseignement comme dans le grand public, répond àl’impérieuse nécessité de permettre l’accès au savoir et la communicationavec autrui.

La mission du ministère de l’Éducation, de l’enseignement supérieur etde la Recherche consiste à faciliter l’équipement, l’accès à l’Internet et àdes ressources numériques, la formation et l’usage des TIC dans le systèmeéducatif, auprès des familles et du grand public. Cette action confiée à lasous-direction des technologies de l’information et de la communicationpour l’éducation – SDTICE – et à la délégation aux usages de l’Internet –DUI – est menée en partenariat étroit avec les collectivités territoriales,conscientes des enjeux, et qui ont consenti des efforts importants en faveurdes équipements et des services en ligne.

C’est dans le cadre d’un dispositif global que de grandes actions ont étélancées dans l’enseignement supérieur depuis 2003, parmi lesquelles : lesUniversités Numériques en Région (UNR) qui développent des servicesen ligne destinés aux étudiants, les Universités Numériques Thématiques(UNT) qui mutualisent et diffusent des ressources et des usages disciplinai-res, les espaces Wi-Fi dans les établissements d’enseignement supérieur etles offres d’ordinateurs portables (opération MIPE) pour les étudiants, quise poursuivent et vont être étendues, en 2005, à un public plus large.

La formation est bien évidemment un élément prépondérant du disposi-tif global mis en place par le ministère car elle doit permettre, au-delà de lasimple maîtrise des technologies qui donne accès aux services et aux conte-nus numériques, de percevoir les possibilités et les limites des traitementsinformatisés, de faire preuve d’esprit critique face aux résultats de ces trai-

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VI Réussissez le C2i niveau 1

tements et d’identifier les contraintes juridiques et sociales dans lesquelless’inscrivent ces utilisations. Aussi la généralisation des Brevets et Certifi-cats Internet et Informatique dans le système éducatif, en s’inscrivant dansune démarche pluridisciplinaire et en impliquant l’ensemble des ensei-gnants, est un objectif prioritaire du dispositif général.

Le succès de toutes ces actions est le fruit d’une mobilisation générale :État, collectivités, établissements. Les initiatives comme celle du projetPortices de l’Université Ouverte Montpellier Languedoc-Roussillon pouraccompagner et faciliter la préparation du C2i, participent à la réalisationde l’objectif commun qui est celui d’une société de l’information pour tous.Je ne peux que me réjouir de ce projet que je soutiens avec force et convic-tion.

Benoît S

ILLARD

Délégué aux usages de l’Internetau ministère de l’Éducation nationale

et de la Recherche

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Table des matières

Préface

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V

Avant-propos

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XI

Introduction

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Certifier le bon usage des nouveaux outils pour le métier de l’étudiant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Positionnement ou problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

La certification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Chapitre 1 – Avantages et apports du C2i

. . . . . . . . . . . . 5

1.1 Quelques dates dans l’histoire de l’informatique . . . . . . . 5

1.2 Les premières inventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.3 Les principes fondateurs du C2i . . . . . . . . . . . . . . . 8

1.3.1 Un pilotage national d’un projet original . . . . . . . .

8

1.3.2 Un référentiel national . . . . . . . . . . . . . . . .

9

1.3.3 Le C2i est un certificat national . . . . . . . . . . .

10

1.3.4 Un cadrage national . . . . . . . . . . . . . . . . .

13

1.3.5 Aides à la diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . .

14

1.4 La formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

1.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

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VIII Réussissez le C2i niveau 1

Chapitre 2 – Comment passer le C2i ?

. . . . . . . . . . . . . . 19

2.1 Les questions qu’il faut se poser . . . . . . . . . . . . . . . . 19

2.2 Se préparer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

2.2.1 Étape 1 : S’informer… . . . . . . . . . . . . . . .

22

2.2.2 Étape 2 : Se situer… . . . . . . . . . . . . . . . .

25

2.2.3 Étape 3 : Le cas échéant, se former . . . . . . . . . .

29

2.2.4 Étape 3 bis : Trouver de l’aide en autoformation . . . .

31

2.3 Passer l’épreuve de certification . . . . . . . . . . . . . . . 39

2.3.1 Étape 4 : Faire acte de candidature… . . . . . . . . .

50

2.3.2 Étape 5 : Passer la certification… . . . . . . . . . .

50

2.3.3 Étape 6 : Récupérer son certificat . . . . . . . . . . .

51

Chapitre 3 – Le référentiel de compétences du C2i

. . . . . . . 53

3.1 Tenir compte du caractère évolutif des TIC (A1 *) . . . . . 55

3.1.1 Le comportement des ménages français vis-à-vis des TIC

55

3.1.2 Internet et services publics . . . . . . . . . . . . . .

57

3.1.3 Généralisation du haut débit . . . . . . . . . . . . .

58

3.2 Intégrer la dimension éthique et le respect de la déontologie (A2 ***) . . . . . . . . . . . 60

3.3 S’approprier son environnement de travail (B1 **) . . . . . 61

3.4 Rechercher l’information (B2 **) . . . . . . . . . . . . . . 63

3.5 Sauvegarder, sécuriser, archiver ses données en local et en réseau (B3 **) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

3.6 Réaliser des documents destinés à être imprimés (B4 **) . . 66

3.7 Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne (B5 **) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

3.8 Échanger et communiquer à distance (B6 ***) . . . . . . . 69

3.9 Mener des projets en travail collaboratif à distance (B7 ***) 70

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IXTable des matières

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Chapitre 4 – Les ressources

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

4.1 Descriptif du programme Portices . . . . . . . . . . . . . . 74

4.1.1 Connaissance des outils . . . . . . . . . . . . . . . .

75

4.1.2 Usages et « bonnes pratiques » . . . . . . . . . . . . .

75

4.1.3 Nature du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

76

4.1.4 Objectifs pédagogiques et didactiques . . . . . . . . . .

76

4.1.5 Priorités décrites dans le projet Portices . . . . . . . . .

76

4.1.6 Pratiques innovantes . . . . . . . . . . . . . . . . . .

77

4.1.7 Portices : l’existant, la valeur ajoutée et le positionnement .

77

4.2 Les types d’outils logiciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

4.2.1 Outils à installer . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

79

4.2.2 Outils accessibles en ligne . . . . . . . . . . . . . . .

82

Chapitre 5 – Réalités et perspectives

. . . . . . . . . . . . . . . 101

5.1 Historique du C2i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

5.1.1 Le(s) B2i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

101

5.1.2 Le C2i niveau 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

103

5.1.3 Les C2i niveau 2 ou C2i « métiers » . . . . . . . . . .

105

5.2 Le C2i dans son environnement . . . . . . . . . . . . . . . 108

5.2.1 Les universités numériques en région – UNR . . . . . .

108

5.2.2 Les universités numériques thématiques – UNT . . . . .

118

En guise de conclusion

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121

Bibliographie

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

Annexe – Comment utiliser le CD-Rom

. . . . . . . . . . . . . 125

Utilisation avec un ordinateur compatible PC . . . . . . . . . . 125

Autoformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

128

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Page 11: Réussissez_le_C2i_niveau_1

X Réussissez le C2i niveau 1

Vocabulaire et Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

129

C2i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

130

FreeBase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

131

Pack JIMINI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

132

Utilisation avec un ordinateur Macintosh . . . . . . . . . . . . . 133

Index

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

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Avant-propos

«

L’objectif ultime de l’effort scientifique est de rendre plus lucide notre regardsur nous-mêmes.

»

Albert J

ACQUARD

Notre société a évolué.

L’étudiant est plongé dans un nouvel univers. On apprend toujours àlire, à écrire… mais on doit maintenant apprendre à lire et écrire de façonvirtuelle et numérique.

L’enseignement supérieur doit donc permettre aux étudiants de maîtriserles compétences qui sont désormais indispensables à la poursuite d’étudessupérieures.

En effet le concept de « compétences » s’est imposé au fil du tempscomme un moteur essentiel de la création de valeur. Le e-learning, promet-teur dans une économie du savoir, permet-il des avancées significatives ? Ilfaut, pour cela, posséder l’acquisition, la maîtrise et le développement decompétences.

Dans ce contexte, il faut assurer une certification attestant que tous lesétudiants possèdent les compétences requises pour utiliser les TIC de lameilleure façon, et mettre éventuellement à leur disposition une formationpermettant cette certification. Il s’agit du C2i mis en place par le ministèrede l’Éducation nationale.

Il nous est donc apparu nécessaire d’apporter une aide à l’étudiant danssa formation aux Technologies de l’Information et de la Communicationd’une part, et sa préparation au C2i, d’autre part. On trouvera donc, dansce guide, à la fois des informations pratiques, des conseils, des exemples,

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XII Réussissez le C2i niveau 1

une méthodologie. Il s’adresse essentiellement à l’étudiant ; cependantnous sommes convaincus que le formateur y puisera également des élé-ments très utiles pour mener à bien sa mission.

Une équipe d’enseignants et de chercheurs issus de plusieurs universitésfrançaises ont participé à l’élaboration de ce guide (par ordre alphabétique) :

• Frédéric C

ANTAROGLOU

– Expert généralisation C2i niveau 1, SDTICEMEN – Responsable C2i Université Grenoble 2 – Pierre Mendès-France.

• Bernard D

IMET

– Université Paris 9 – Dauphine.

• Jacqueline G

UIBAL

– Expert C2i niveau 1 et métiers de la santé,SDTICE MEN Université Montpellier – Promoteur de Bologne.

• Marie-Claude L

ESAGE

– Directrice de l’Université Ouverte de Montpel-lier Languedoc-Roussillon – Responsable C2i Université Montpellier 2.

• Marcela M

AFTOUL

– Université Grenoble 2 – Pierre Mendès-France.

• Jean-Louis M

ONINO

– Chargé de mission C2i Université Montpellier 1 –Expert national généralisation C2i niveau 1, SDTICE MEN.

• Michel M

OREAU

-B

ELLIARD

– Directeur du service TICe de Paris 1 –Chargé de mission à la DT-SDTICE MENESR.

• Isabelle P

OULIQUEN

– Chef de projet UNR-PACA – Chargée de missionTICE Université Aix-Marseille 3.

• Jean-Marie R

IGAUD

– Chargé de mission C2i Université Toulouse 3 –Expert généralisation C2i niveau 1 SDTICE MEN.

• Étienne S

AMYN

– Chargé de mission C2i Université de Savoie.

• Alexia T

RUCHAUD

– Étudiante en Sciences de l’Éducation – UniversitéLyon 2.

• Nicolas T

RUCHAUD

– Responsable du pôle Web-TICE – UniversitéLyon 2.

Nous tenons également à remercier pour l’aide précieuse qu’ils nous ontapportée tout au long de la rédaction de cet ouvrage Rachid E

L

B

OUSSAR-

GHINI

expert co-responsable du C2i, Bruno L

E

B

ERRE

expert national du C2iet… le jeune photographe Nils T

RUCHAUD

.

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XIIIAvant-propos

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Nous remercions également pour leur participation « dématérialisée »les auteurs de deux sites :

• AERIS par Guillemette L

AUTERS

;• « Comment écrire un rapport en français » par Colette K

LEEMANN

etGraziella F

ARINA

de l’European University Institute de Florence (Ita-lie), de Mercedes F

ERNANDEZ

de l’université d’Oviedo (Espagne),Mireille M

ICHEL

l’University College de Londres (Grande-Bretagne).

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Introduction

Depuis septembre 2004, un groupe de formateurs se réunit régulièrementdans le cadre d’une mutualisation des outils, des contenus de formation etdes logiciels au sein du groupe Portices, afin de proposer une formation auxTIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et une pré-paration à la certification du C2i.

Le groupe n’aurait pas pu se mettre en place sans l’aide efficace de laDirection de la technologie du ministère de l’Éducation nationale, sous-direction des TICE (Technologies de l’Information et de la Communica-tion pour l’Enseignement), en la personne de Michel M

OREAU

-B

ELLIARD

qui est le directeur du service TICe de Paris 1 et chargé de mission à laDT-SDTICE MENESR.

Cet ouvrage a pour objet essentiel de servir de guide à tout étudiant quisouhaite préparer le C2i, qu’il soit en formation initiale ou continue.

CERTIFIER LE BON USAGE DES NOUVEAUX OUTILS POUR LE MÉTIER DE L’ÉTUDIANT

La mise en place des TICE dans l’enseignement supérieur et leur intégra-tion dans le cursus Licence-Master-Doctorat (LMD), la mise en placed’Environnements Numériques de Travail (ENT), le développement desUniversités Numériques en Région (UNR), l’accès simplifié aux bases dedonnées offrant tout type de ressources nécessaires à l’apprentissage, nousconduisent à poser les questions suivantes :

• Que doit savoir faire un étudiant qui entre à l’université pour exercerson « métier d’étudiant » ?

• Que doit-il acquérir pour suivre les enseignements et participer active-ment à des parcours spécifiques ?

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2 Introduction

L’enseignement supérieur doit permettre aux étudiants de maîtriser lescompétences qui sont désormais indispensables à la poursuite d’étudessupérieures.

POSITIONNEMENT OU PROBLÉMATIQUE

Notre société a évolué ; dans un passé récent, le support utilisé pourapprendre ou pour travailler était le papier que l’on trouvait dans des clas-seurs et des cahiers qui se trouvaient eux-mêmes sur un bureau ; pour yécrire, on utilisait des crayons ou des stylos, l’ensemble étant mis dans uncartable afin de le transporter pour permettre l’échange d’informations etdes savoirs… Le contexte a changé, la situation présente utilise les mêmesmots, mais les supports ne sont plus les mêmes. La situation actuelle plongel’étudiant dans un univers où l’information disponible est très abondanteet très rapidement accessible ; on parle toujours de classeurs et de bureaux,mais ils sont devenus virtuels.

Internet et les réseaux ont accentué le phénomène, ils ont permis un foi-sonnement de moyens de communication ; le téléphone, le téléphone parIP, la télévision par ADSL, les SMS, les fichiers compressés pour écouter dela musique (MP3), le téléchargement des images, des sons et des vidéos, larapidité d’accès à l’information en général ; tout cela est devenu un enjeumajeur pour tous (offreurs et demandeurs). On peut également citercomme nouveau phénomène les wikis, les blogs, le cartable électronique,le e-learning, le e-portefolio…

L’étudiant est plongé dans un nouvel univers. Perçoit-il toutes les possi-bilités qui lui sont offertes ? Sait-il s’en servir de manière optimale ? Sait-ilutiliser l’ensemble des moyens mis à sa disposition pour lui faciliter la vie etl’échange avec les autres ? La communication devient un des facteurs dedéveloppement économique et social.

On apprend toujours à lire, à écrire… mais on doit maintenant appren-dre à le faire de façon virtuelle et numérique.

La lecture, l’écriture, la manipulation de fichiers, l’échange, la collabo-ration entre plusieurs étudiants distants, par vidéo, par téléphone, font naî-tre de nouveaux modes de fonctionnement.

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3 La certification

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Le monde universitaire, personnel enseignant et non enseignant, décou-vre les TIC et les utilise de façon optimale dans le contexte des ENT. C’estla mise en place des ENT dans les établissements du supérieur qui permetde développer ces environnements virtuels de travail… Dans ce nouveaucadre, nous aurons suivant notre profil, (étudiant, personnel enseignant ounon enseignant), des logiciels, des fichiers, des espaces de stockage, descourriels, une gestion des plannings, des solutions de tutorat en ligne…Tous ces services seront individualisés.

LA CERTIFICATION

Dans ce contexte, il faut assurer une certification pour que tous les étu-diants possèdent les compétences requises pour utiliser les ENT de lameilleure façon et mettre éventuellement à leur disposition une formationpermettant cette certification.

Avant tout, il est indispensable de s’assurer que les pré-requis sont là(pour les étudiants, personnels enseignant ou non enseignant) d’où la miseen place de tests de positionnement. Le B2i, Brevet informatique et Inter-net, est actuellement en train de se développer dans les établissementsd’enseignement primaire et secondaire.

En attendant, le paradoxe est de pouvoir faire passer ce diagnostic« informatique » à des populations massives d’étudiants avec un papier etun crayon (les investissements en matériel ne peuvent pas suivre la forma-tion de masse). Ainsi, le ministère de l’éducation nationale a impulsé deuxactions : l’une vers les étudiants, qui concerne le plan MiPE (achat demicro-ordinateur portable Wi-Fi) et l’autre vers les établissements enaidant la mise en place du plan Wi-Fi. Ces actions doivent permettre lamise à disposition pour les étudiants d’un ensemble de ressources qui serontdisponibles dans les ENT.

La mise en place de la formation pourra se faire de façon traditionnelleen présentiel (en utilisant un vidéoprojecteur) et/ou par autoformationtutorée avec le programme Portices développé par un ensemble d’universi-tés et d’établissements du supérieur (Portices est un consortium de25 établissements d’enseignement supérieur).

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1

Avantages et apports du C2i

1.1 QUELQUES DATES DANS L’HISTOIRE DE L’INFORMATIQUE

Dans les universités, les lycées, les collèges et les écoles, nos ordinateursnous permettent d’envoyer des courriels, de rechercher sur Internet,d’écrire des textes (mémoires, rapports, devoirs, etc.). Dans des branchesplus spécialisées, l’ordinateur associé au tableur est l’outil du gestionnaire,de l’économiste. Associé à des interfaces et des logiciels de CFAO, CIAO,CAO, il est l’outil du technicien ou de l’ingénieur, etc. À la maison, il per-met maintenant de regarder des films, d’écouter de la musique, de les enco-der, etc.

Ces usages sont possibles avec deux choses indissociables : l’ordinateurd’une part (qui n’a jamais cessé d’évoluer en puissance et en capacité) et leslogiciels qui ont petit à petit permis de transformer l’ordinateur en outil àtout faire. Nous sommes passés de l’outil de programmation, à l’ordinateurmultimédia et à présent à l’ordinateur unimédia, concept qu’avait appré-hendé Joël de Rosnay

1

.

1. « Plutôt que multimédia, qui représente une juxtaposition de supports, je préfèreappeler ce secteur

unimédia

. En effet, l’unimédia est un nouveau langage de communi-cation pour les années 2000, et le multimédia en est le moyen »

in

L’homme symbiotique

,Joël de Rosnay, Paris, Seuil, 1995.

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Page 21: Réussissez_le_C2i_niveau_1

6 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

Mais comment cela a-t-il été possible, comment cela s’est-il petit à petitdéveloppé ?

1.2 LES PREMIÈRES INVENTIONS

À la fin de la guerre, un ordinateur comme l’ENIAC était une machine quiprenait la place de plusieurs pièces.

Jusqu’à la fin des années 1960, les ordinateurs étaient des gros systèmes,des « mainframes », et le marché était essentiellement dominé par le géantIBM. Très volumineux, ces ordinateurs étaient très coûteux et réservés àdes grandes entreprises ou à des consortiums d’universités.

À la fin des années 1960, les choses bougent : en 1968 apparaît le DecPdp 8, le premier mini-ordinateur qui sera suivi par d’autres (Honneywell,IBM…). Ils sont plus petits, de la taille d’une armoire et sont relativementmoins coûteux que les « gros ». Quoique chers, ils sont plus accessibles,mais cela ne suffit pas pour qu’ils s’implantent dans l’école et la société.

Quelques inventions ont contribué au progrès des machines et ont faitfaire le grand bond de l’informatique.

En 1968, Douglas C. Engelbart du Stanford Research Institute présenteun environnement graphique avec des fenêtres à manipuler avec une sou-ris, un traitement de texte, un système hypertexte et un logiciel de travailcollaboratif (travail en groupe).

Début 1969, entre en service le réseau militaire ARPANET de l’ARPA(

Advanced Research Project Agency

). Il est constitué de quatre mini-ordina-teurs Honeywell puissants (24 Ko de mémoire) qui communiquent entreeux. C’est le premier réseau qui donnera naissance au réseau mondialInternet.

Au début des années 1970, apparaissent les premiers microprocesseurscomme les Intel 4004 puis 8008 ainsi que le Motorola 6800.

En mars 1973, le prototype de la station de travail Xerox Alto est pré-senté. Elle a été conçue au PARC (

Palo Alto Research Center

) et utilise unlangage orienté objet, une interface graphique, une souris et peut être miseen réseau via un port Ethernet.

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71.2 Les premières inventions

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En mai 1973, François Gernelle présente le premier micro-ordinateurvendu tout assemblé : le Micral N, microprocesseur 8 bits Intel 8008, inter-face réseau Ethernet de chez Xerox. Il est commercialisé par la société fran-çaise R2E (

Réalisations et études électroniques

). La presse américaine luidonnera le nom de

microcomputer

et ce nom restera.

D’autres micro-ordinateurs vont apparaître comme l’Altaïr et surtoutl’Apple I puis l’Apple II. En avril 1976, Apple Computer crée son premiermicro-ordinateur muni d’une ROM qui lui permet d’être opérationnel dèsl’allumage. À partir de ce prototype, l’Apple II sera créé en avril 1977 etdeviendra très populaire.

En 1981, IBM qui avait raté la révolution du mini-ordinateur, ne vou-lant pas rater celle du micro-ordinateur, sort l’IBM PC avec un systèmed’exploitation de Microsoft, connu à l’époque pour réaliser des cartes CP/Mpour l’Apple II.

En 1983, Apple sort le LISA (

Local Integrated Software Architecture

),entièrement et exclusivement utilisable à la souris grâce à son interfacegraphique. L’année suivante, Apple commercialise un ordinateur appeléMacintosh.

Tout était en place. La dernière grande évolution a été de créer uneinterface graphique digne de ce nom sur les ordinateurs compatibles PC, ceque fit Microsoft en 1995 avec le lancement de son système d’exploitation,Windows 95.

Pendant ce temps, les réseaux avaient évolué et en 1997, on arrive dansl’ère de la révolution Internet.

En 1997, les grands serveurs télématiques de l’État accessibles depuis unMinitel, passent sur le réseau Internet et c’est le début de cette grandemutation que nous sommes en train de vivre. Place à la nouvelle révolu-tion informatique qui va faire de l’ordinateur associé aux réseaux rapides etaux logiciels, l’objet central des foyers.

En 2005 enfin, avec l’arrivée des très hauts débits, on assiste à une nou-velle révolution informatique : l’ordinateur multimédia, associé aux logi-ciels, a absorbé tous les usages possibles, c’est bien l’unimédia qui estdevant nous, sur nos bureaux et dans nos salons.

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8 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

1.3 LES PRINCIPES FONDATEURS DU C2I

1.3.1 Un pilotage national d’un projet original

L’initiative de la création du B2i, puis du C2i, revient à la Direction dela Technologie (DT) et plus précisément à la Sous-direction desTechnologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation(SD-TICE).

Le pilotage du projet est assuré par le ministère et par deux groupes detravail.

• Un premier groupe, constitué de représentants des grands acteurs de laformation de l’enseignement supérieur (CPU, CDIUFM, CGE,CDFI…) a défini les objectifs et le cadre général d’un tel certificat.

• Un second groupe, constitué de personnels enseignants et non ensei-gnants de l’enseignement supérieur impliqués dans des actions de typeTICE, a proposé les règles de mise en œuvre du C2i, à partir des directi-ves formulées par le premier groupe et en cohérence avec la mise enplace concomitante du LMD et les divers textes le réglementant.

Une prise de conscience des établissements d’enseignement supérieursur la nécessité d’investir dans les TICE, plusieurs étapes d’expérimenta-tion suivies d’évaluations critiques, la prise en compte des réelles difficultéssur le terrain par la mise en place de correspondants dans les établisse-ments, ainsi que diverses actions de communication, ont généré une largeadhésion du monde universitaire à la création du C2i.

Enfin, l’approche retenue pour le développement des usages des TICEdans l’enseignement supérieur est une approche interdisciplinaire et nonune approche purement disciplinaire, spécifique et normalisée. La certifica-tion devient ainsi une reconnaissance de compétences dans le domaine desTICE. S’appuyant sur les diverses disciplines de la formation, elle génèrepresque automatiquement, par « effet de levier », une pratique plus systé-matique des TICE dans l’ensemble de ces disciplines.

Le C2i vise donc à certifier les connaissances et les compétences endirection des concepts, des outils et des domaines d’utilisation.

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91.3 Les principes fondateurs du C2i

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1.3.2 Un référentiel national

Alors que les formations du supérieur entrant dans les schémas LMD ontété globalement peu cadrées

a priori

par la tutelle, voire pas du tout pourcertains aspects (absence de noms de domaines nationaux, idem pour lesmentions et les spécialités, absence de cadrage des contenus pédagogiquesdes diplômes), les textes concernant le C2i précisent de manière détaillée,les savoirs et savoir-faire que doit posséder un étudiant pour obtenir le cer-tificat.

La spécification de ces connaissances et de ces compétences constitue leréférentiel national du C2i.

Un tel choix est essentiel et présente de nombreux avantages :

• Pour les établissements certificateurs, il définit les contenus pédagogi-ques en précisant tous les points à valider et uniquement les points jugésimportants.

• Pour les étudiants, il garantit une reconnaissance nationale du certificat,quel que soit l’établissement certificateur.

• Pour les enseignants intervenant dans les enseignements disciplinaires,il fixe les limites de ce qu’il est possible d’exiger des étudiants en termesde TICE ; il peut aussi, dans certains cas et du fait de cet affichage, cons-tituer un élément catalyseur à la mise en pratique des TICE dans lecadre de ces disciplines.

• Pour une utilisation du certificat dans une démarche de demanded’emploi, il définit les connaissances et compétences de la personne cer-tifiée.

Rappelons que le principal objectif du C2i est de fournir, à tout étu-diant, les connaissances et les compétences, dans le domaine des TICE, luipermettant de mieux réussir dans son activité d’étudiant. Le C2i n’a doncpas, dans une première approche, un objectif professionnel ; il est bien évi-dent que de telles compétences restent essentielles aussi dans le cadred’une activité professionnelle. Le référentiel vise donc plusieurs objectifs.

Une utilisation optimale d’un ordinateur personnel

– Aujourd’hui, unnombre important d’étudiants dispose d’un ordinateur personnel. Bien

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10 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

que cette hypothèse ne puisse être avérée comme systématique, il estcertain que le pourcentage d’étudiants ainsi équipés ne peut que croîtredurant les prochaines années. L’opération « Un micro-portable Wi-Fipour chaque étudiant » initiée par la DT-SDTICE va dans ce sens.

Une bonne compétence dans les activités avancées de la bureautique

–Le C2i complète les connaissances déjà acquises par la préparation auB2i, pour un usage plus systématique dans la formation suivie.

Une utilisation efficace des services d’Internet

– Le développementdes plates-formes pédagogiques nécessite des compétences spécifiquess’appuyant sur un échange et une communication à distance.

Une mise en pratique du travail collaboratif à distance

– Cet aspect esttrès certainement le plus original ; il rejoint le point précédent etconcerne l’utilisation de plates-formes pédagogiques.

Une sensibilisation au droit et à la déontologie des domaines concernés

.

Le C2i reprend les principaux sujets traités dans le cadre du B2i en lesapprofondissant. Par ailleurs, il introduit de nouveaux sujets tels que le tra-vail collaboratif à distance ; l’utilisation de plus en plus fréquente de plates-formes pédagogiques nécessite des compétences que l’étudiant doit impéra-tivement posséder afin d’aborder sa formation dans les meilleures condi-tions. Une pondération affichée des différents thèmes du référentiel ensouligne explicitement les éléments majeurs.

Enfin, il est important de noter que le référentiel est exprimé en termesde compétences et non en termes de modes d’emploi de tel ou tel logiciel.Ce choix incite notamment à l’utilisation de logiciels libres chaque foisque cela est possible. Une analyse approfondie des fonctionnalités de telslogiciels est mise à la disposition des étudiants et des établissements sur lesite web du C2i.

1.3.3 Le C2i est un certificat national

Le monde universitaire utilise habituellement le terme « diplôme » pourdésigner un objectif de formation. Par exemple, la licence de chimie est undiplôme et un étudiant peut s’inscrire administrativement à une tellelicence.

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111.3 Les principes fondateurs du C2i

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Les diplômes ont été durant longtemps définis au niveau national, ce quin’est plus vraiment le cas depuis la mise en place du LMD. Chaque univer-sité définit aujourd’hui sa propre nomenclature de diplômes. Cette nomen-clature doit s’inscrire dans l’architecture LMD et doit être validée par leministère.

Un étudiant qui s’inscrit à un diplôme suit la formation associée, lesmodalités de contrôles de connaissances précisant les conditions dans les-quelles le diplôme peut être délivré à l’étudiant.

Que signifie le terme « certificat » ?

S’il était possible de faire une comparaison avec le permis de conduire, lacertification au C2i serait l’épreuve de conduite permettant d’obtenir lepermis de conduire. Le C2i ne fait aucune supposition sur la façon dont lesconnaissances évaluées ont été acquises et il en va de même de la présenta-tion à l’épreuve du permis de conduire qui ne fait pas de supposition sur lamanière dont le candidat a appris à conduire.

Comme cela a été dit précédemment, l’approche retenue pour le déve-loppement des usages des TICE dans l’enseignement supérieur est uneapproche interdisciplinaire. La certification devient ainsi une reconnais-sance de compétences dans le domaine des TICE, indépendante des diplô-mes préparés.

L’usage qui est fait d’un certificat est le même que celui d’un diplôme.Tous les deux garantissent un niveau de compétences certifié par une auto-rité reconnue.

Le référentiel constitue un pilier de cette reconnaissance nationale demême que la procédure de certification dont certains éléments sont impo-sés aux établissements.

Le C2i doit être proposé aux étudiants, le plus tôt possible durant lecycle de la licence. L’objectif majeur étant de fournir à tout étudiant lesconnaissances et les compétences dans le domaine des TICE, pour mieuxréussir dans son activité d’étudiant, il est important que ces compétencessoient acquises le plus tôt possible. L’étudiant ainsi que les enseignants ducycle licence auront alors la possibilité de mettre en application ces compé-tences nouvelles dans le cadre des activités pédagogiques.

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12 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

Le C2i

*

Les niveaux du C2i

Le C2i est une certification nationale à deux niveaux :

• Le niveau étudiant, (ou niveau 1) plutôt généraliste, certifiant les com-pétences acquises pour utiliser les TIC de façon utile et responsable etque tout étudiant peut passer au cours de son cursus de licence. Il pourradevenir obligatoire à l’issue du L3. Il est d’ores et déjà obligatoire pourles étudiants qui se destinent à l’enseignement et préparent le concoursd’entrée à l’IUFM.

• Le niveau métier (ou niveau 2) qui a des exigences plus élevées enfonction :

– des orientations professionnelles ;

– des filières professionnalisées.

Ce niveau est en cours de mise en œuvre pour les métiers de l’enseigne-ment du droit et de la santé.

Le but du C2i (niveaux 1 et 2) est de :

• Permettre aux étudiants :

– de maîtriser les compétences TIC indispensables à la poursuite d’étu-des supérieures ;

– d’être capables de faire évoluer ces compétences en fonction des déve-loppements technologiques ;

– de pouvoir établir qu’ils maîtrisent ces compétences qui leur permet-tront de mieux s’insérer dans le monde des activités professionnellesà la fin de leur cursus.

• Spécifier les compétences :

– acquises pendant le cursus universitaire des étudiants dans les forma-tions d’enseignement supérieur, qu’ils soient en formation initiale oucontinue ;

– utiles dans l’enseignement supérieur.

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131.3 Les principes fondateurs du C2i

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• Attester de la maîtrise d’un ensemble de compétences nécessaires :

– au métier de l’étudiant au cours de son cursus ;

– à toute personne au cours de sa vie professionnelle quelle qu’elle soit.

*

Le C2i et le LMD

Dans le cadre du LMD, le texte fondateur qui est l’arrêté du 23 avril 2002relatif au grade de licence, stipule dans son article 14 :

« Après évaluation du niveau de l’étudiant, la formation propose, de manièreadaptée, un enseignement de langues vivantes étrangères et un apprentissage del’utilisation des outils informatiques. »

• L’étudiant doit pouvoir acquérir les connaissances correspondant au C2iétudiant, au cours de la licence, en L1, L2, ou L3. L’expérience – et lebon sens – montre que la certification se passe de préférence en L1 ouL2.

• Le C2i peut être une certification indépendante ou intégrée dans lecursus.

• Le nombre d’ECTS (crédits européens) qui lui sont attribués est déter-miné par les établissements (de 5 à 8).

1.3.4 Un cadrage national

Le législateur a donné aux universités une autonomie les autorisant à défi-nir et à assurer leur propre politique de formation et de recherche. Un ren-dez-vous périodique est organisé par la tutelle dans un processus decontractualisation dans lequel chaque université précise son projet straté-gique pour une durée de quatre années, projet intégrant notamment l’offrede formation proposée par l’université. Chaque élément de cette offre

Le site pour accéder aux informations ministérielles sur le C2ihttp://c2i.education.fr/Le site pour accéder à l’autoformation au C2ihttp://www.portices.univ-montp1.fr/

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14 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

devant être habilité, une affectation de ressources est engagée par le minis-tère en fonction des charges habilitées ainsi générées.

Le C2i tel qu’il est défini aujourd’hui, n’entre qu’en partie dans ceschéma directeur. L’établissement précise uniquement s’il accepte de déli-vrer ce certificat. Deux conditions sont alors nécessaires pour que cettedemande soit recevable : d’une part, que l’établissement propose des forma-tions respectant le schéma LMD, d’autre part, que l’établissement respecteun cahier des charges défini par le ministère et valide l’ensemble des connais-sances et compétences décrites dans le référentiel pour les candidats.

Les établissements n’ayant pas adhéré au schéma LMD ne peuvent doncpas délivrer le C2i. Le C2i devant être proposé à tous les étudiants engagésdans une formation du supérieur, les établissements non habilités peuventpasser une convention avec un établissement habilité. Il s’agit, en particu-lier, des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), des clas-ses préparatoires aux grandes écoles (CPGE), des sections de technicienssupérieurs (STS).

L’établissement habilité à délivrer le C2i a toute latitude pour organiserla formation. Seule la certification doit répondre à certaines contraintesfixées par les textes réglementaires.

1.3.5 Aides à la diffusion

Afin de faciliter la diffusion du C2i, des outils ont été réalisés et sont à ladisposition des établissements certificateurs ainsi que des étudiants candi-dats à la certification.

La réalisation de cette base d’informations et d’outils s’appuie sur leprincipe de mutualisation entre les établissements. Chacun apporte ce qu’ila produit de spécifique et profite des apports des autres établissements.

Un site web

Un site web présentant le C2i est accessible sur les serveurs du ministère :

www.c2i.education.fr

On y trouve tous les textes afférant au C2i, mais aussi divers outils telsque des tests de positionnement et des listes de logiciels libres en liaisonavec les compétences à acquérir dans le C2i.

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151.4 La formation

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Une base de ressources

Il est important de rappeler que le référentiel est exprimé en termes decompétences. Aucune référence n’est faite à tel ou tel logiciel, même si levocabulaire utilisé peut laisser penser que ce référentiel ait été conçu à par-tir de logiciels propriétaires qui sont largement diffusés. L’utilisation delogiciels du domaine public est au contraire largement soutenue.

Une compilation des ressources développées dans les établissements eten accès libre est disponible.

Par ailleurs, des conventions ont été signées entre le ministère et cer-tains producteurs de logiciels pour obtenir les logiciels à des tarifs préféren-tiels.

Le site web serveur du C2i contient toutes les informations à ce sujet.

Une plate-forme de certification

Une base de questions présentées sous forme de QCM couvrant la totalitédu référentiel est disponible pour les établissements certificateurs. Il estsouhaitable que les établissements puissent puiser les questions nécessairesà une certification dans cette base. Ils sont aussi invités à alimenter cettebase en transmettant les QCM qu’ils ont développés. Une commission spé-cifique valide la qualité des contenus de la base.

En plus de l’ensemble des questions de type QCM, l’établissement certi-ficateur dispose d’une plate-forme de positionnement et de certification.

1.4 LA FORMATION

Bien que le C2i ne soit qu’un certificat, la phase de formation ne peut êtreoccultée. L’article 14 de l’arrêté organisant la licence, que nous avons déjàcité, stipule qu’«

après évaluation du niveau de l’étudiant, la formation pro-pose, de manière adaptée… un apprentissage de l’utilisation des outilsinformatiques

». Une telle spécification reste relativement vague et ne con-duit pas obligatoirement les établissements à proposer aux étudiants unevéritable formation à l’usage des TICE.

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16 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

Le Bulletin officiel (BO) n° 19 du 9 mai 2002 apporte un nouveléclairage : «

Dans le but de développer, de renforcer et de valider la maîtrise destechnologies de l’information et de la communication par les étudiants en forma-tion dans les établissements d’enseignement supérieur, est institué un Certificatinformatique et Internet (C2i) comportant deux niveaux

».

La difficulté est alors de relier ces deux textes : le C2i constitue-t-ill’apprentissage dont on parle dans le texte sur la licence ? Aucun texte sup-plémentaire ne viendra, par la suite, confirmer ou infirmer cette hypothèse.Seul le BO n° 15 du 14 avril 2005 apporte des précisions concernant lesconditions de certification.

Les établissements, dans le cadre de leur autonomie et de leurs préroga-tives, ont donc une grande liberté pour relier ces deux actions.

• L’établissement peut construire une unité pédagogique de licence dontle contenu recouvre en tout ou partie le référentiel du C2i.

• L’établissement peut proposer une formation, totalement déconnectéede la licence, assurant une préparation à la présentation au C2i.

• L’établissement peut proposer une solution intermédiaire dans laquellele complément de l’unité pédagogique sera acquis soit par un enseigne-ment classique, soit par autoformation.

L’intérêt d’intégrer le référentiel au sein d’une unité pédagogique recon-nue dans la formation de licence est indiscutable. Cet intérêt est d’abordéconomique puisque de telles unités pédagogiques sont financées ; cet inté-rêt est aussi lié à l’aspect systématique d’un tel enseignement surtout s’il estdéfini comme unité obligatoire.

Rappelons que la mise en œuvre de tests de positionnement permetd’adapter la formation aux réels besoins des étudiants. D’une part, la dis-pense de formation est autorisée par le texte sur la licence («

après évalua-tion du niveau de l’étudiant

»). D’autre part, la dispense d’épreuve decertification est autorisée par le BO du 14 avril («

Pourront être dispensés decertaines épreuves, les candidats ayant obtenu des certifications avérées

dans unou plusieurs domaines de compétences du référentiel national

. »)

Dans le cas où l’établissement ne proposerait pas de formation spécifiqueadaptée au contenu du référentiel, l’étudiant doit alors assumer, seul ou en

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171.5 Conclusion

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liaison avec l’établissement, une autoformation. Dans ce cas, le site web duC2i fournit toutes les informations pertinentes.

La réforme LMD a introduit la notion de crédits (ECTS :

EuropeanCredit Transfert System

). L’année universitaire est décomposée en deuxsemestres, à chaque semestre sont associés 30 ECTS. Le nombre d’ECTSassociés à une unité pédagogique est fonction de la quantité de travail quedoit fournir l’étudiant pour acquérir les connaissances correspondantes. Siune formation est mise en place pour préparer au C2i, il est donc possibleque des ECTS lui soient alloués et puissent être comptabilisés dans le par-cours de licence.

1.5 CONCLUSION

Les apports d’un certificat de compétences en TICE à un étudiant sontmultiples.

Tout d’abord, les TICE, comme cela a été dit précédemment, induisentune pédagogie dite active ; elles permettent à l’étudiant d’avancer à sa pro-pre vitesse qui n’est pas obligatoirement celle du groupe. Elles ne résolventpas tous les problèmes, bien évidemment, et la présence d’un enseignantreste une nécessité permettant de traiter des difficultés plus délicates àaborder face à un écran. Il n’est pas imaginable, et ce n’est pas le but d’untel certificat, que toute la formation soit effectuée devant un clavier d’ordi-nateur sans avoir l’occasion de s’exprimer par un autre moyen.

Le C2i constitue un plus dans le CV de l’étudiant. Il permet d’attester,auprès d’un employeur, dans le cadre d’un stage ou d’une demanded’emploi, que l’étudiant possède les compétences pour exploiter directe-ment les technologies informatiques de l’entreprise. L’obtention du C2ipeut aboutir, dans certains cas, à l’obtention d’ECTS comptabilisables dansun parcours de licence.

Le C2i peut aussi être proposé dans le cadre de la formation permanenteou de la validation d’acquis par l’expérience (VAE). En particulier, on peutpenser que la formation et l’obtention du C2i par les personnels des établis-sements puissent être prises en compte dans le déroulement de carrière deces personnels.

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18 Chapitre 1. Avantages et apports du C2i

Enfin, il faut rappeler que l’OCDE a intégré, depuis 2002, l’investisse-ment en TIC comme indicateur supplémentaire dans la mesure de lasociété de la connaissance. Bien que l’investissement en France place notrepays dans la moyenne des pays de l’OCDE, cet investissement reste faiblepar rapport à ceux de pays comme les États-Unis ou les pays de l’Europe duNord. Tous ces pays s’accordent pour reconnaître les TIC comme un élé-ment moteur dans le développement économique. Le C2i, à son niveau,participe à cette mesure et constitue donc un élément essentiel dans la for-mation des acteurs de notre société que sont les étudiants.

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2

Comment passer le C2i ?

La mise en place du C2i dans les différentes universités se fait progressive-ment et il serait illusoire de présenter une démarche unique et unifiée.Pour traiter de la préparation à la certification et des modalités de passagede l’épreuve, nous allons donc nous appuyer sur un schéma qui en présenteles grandes étapes et sur les sites Internet les plus représentatifs qui, parnature, permettront des mises à jour plus régulières de l’information.

2.1 LES QUESTIONS QU’IL FAUT SE POSER

Ce guide est réalisé pour vous aider à obtenir la certification C2i. Plusieursquestions doivent être posées qui suscitent plusieurs types de réponses. Lebut de ce chapitre n’est pas de vous entraîner concrètement aux exerciceset aux épreuves du C2i, mais de vous guider dans les démarches nécessaireset dans les méthodes de travail.

Que dois-je faire pour passer le C2i ?

Pour passer et valider le C2i il faut :

• trouver un établissement ayant reçu l’habilitation ;

• faire acte de candidature en prenant une inscription spécifique auprès del’établissement ;

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20 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

• passer les épreuves à la date prévue ;

• et enfin retirer votre certificat (… si tout s’est bien passé).

Que faut-il faire pour se préparer ?

Un ensemble de ressources téléchargeables sont mises à votre dispositionsur le site :

http://c2i.education.fr

Elles vous permettent :

• de mesurer les champs couverts par la certification (se reporter au réfé-rentiel du C2i de niveau 1 décrit dans le chapitre suivant) ;

• d’évaluer vos compétences :

– soit je pense que « je sais déjà tout ! » et une petite vérification necoûte rien…

– soit j’estime que « je n’y connais rien ! » et on s’aperçoit parfois ducontraire.

Dans tous les cas, un petit détour par les tests de positionnements’impose. Si votre test fait apparaître un résultat inférieur à 80 %, nousvous conseillons de réaliser les activités qui vous sont proposées et d’utiliserles ressources didactiques (didacticiels et liens vers des pages web) mis àvotre disposition sur le site.

• de compléter vos connaissances et votre pratique.

Quand puis-je estimer que je peux passer l’épreuve de certification en toute quiétude ?

Vous avez des résultats aux tests de positionnement de 80 % de réussite ouplus ? Alors vous êtes fin prêt pour passer dans de bonnes conditions la cer-tification.

Comment faire si je rencontre de véritables difficultés pour combler mes lacunes ?

Voici quelques pistes que vous pourriez suivre pour y parvenir :

• Existe-t-il un enseignement d’informatique dans le cadre de votreformation ?

• Des formations spécifiques sont-elles prévues hors cursus ?

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212.1 Les questions qu’il faut se poser

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• Des heures de regroupement des candidats au C2i sont-elles prévuesdans votre établissement pour répondre à vos questions ?

• D’autres candidats au C2i peuvent, sans doute, vous apporter une aide.

Combien de temps faut-il pour préparer le C2i ?

Il n’y a pas de réponse unique. Cela dépend du résultat de vos premièresauto-évaluations. Une chose est sûre, il faut s’y prendre suffisamment tôtpour mettre le maximum de chance de votre côté. Il ne faut pas hésiter àfaire un calendrier en posant des échéances avec des objectifs à atteindre.

Où trouver le référentiel national de compétences du C2i niveau 1 ?

Quels sont les objectifs et les caractéristiques du C2i niveau 1 ?

• continuité par rapport au B2i et positionnement au regard des autres dis-positifs similaires en Europe ;

• caractère nécessairement évolutif (actualisation périodique au BO danslequel le référentiel est publié) ;

• définition par chaque université des modalités d’acquisition des compé-tences et de la certification de leur maîtrise ;

• ambition européenne du C2i (ECTS), niveau L du LMD (Licence-Mas-ter-Doctorat) ;

• formation tout au long de la vie en bénéficiant des dispositifs de FOAD ;

• autres compétences (organisationnelles, communication…).

Le référentiel national est défini dans la circulaire n° 2005-051 du 7/04/2005parue au B.O. n° 15 du 14/04/2005 :

« Le référentiel national du C2i niveau 1 comprend deux parties : la premièredécrit les compétences générales et transversales visées par la certification, laseconde définit les différents domaines de compétences et les savoirs spécifi-ques et instrumentaux qui y sont associés. La certification du C2i niveau 1 doitassocier la partie générale et transversale et la partie spécifique etinstrumentale. »L’ensemble du référentiel est présenté et commenté dans le chapitre suivant.

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22 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

2.2 SE PRÉPARER

2.2.1 Étape 1 : S’informer…

Le C2i est un dispositif visant :

«

… à attester de la maîtrise d’un ensemble de compétences nécessaires àl’étudiant pour mener les activités qu’exige aujourd’hui un cursus d’enseigne-ment supérieur.

1

»

Il ne s’agit pas de passer un examen de plus, mais de vérifier le niveau deses compétences dans le domaine de « l’informatique et Internet » et, lecas échéant de les compléter en vue, finalement, de les faire certifier.

Avant toute chose, il convient donc de bien prendre connaissance descompétences dont il est question et qui sont définies dans le référentiel offi-ciel du certificat.

Pour cela, il existe un site de référence, à l’adresse suivante :

http://c2i.education.fr/..

Pour mémoire, voici un extrait de l’arrêté du 23 avril 2002 relatif au grade delicence :

«

Les parcours sont organisés en unités d’enseignement articulées entre elles encohérence avec les objectifs de formation. Ils comprennent des unités d’ensei-gnement obligatoires et, pour une part, des unités d’enseignement choisies libre-ment par l’étudiant sur une liste fixée par l’université et, le cas échéant, desunités d’enseignement optionnelles.Après évaluation du niveau de l’étudiant, la formation propose, de manièreadaptée, un enseignement de langues vivantes étrangères et un apprentissagede l’utilisation des outils informatiques.

»

1. Circulaire n° 2002-106 du 30 avril 2002 parue au Bulletin officiel de l’Éducationnationale (BOEN) du 9 mai 2002.

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On observera la distinction entre le C2i niveau 1 (dont il est questionici) et le C2i niveau 2 (ou encore C2i Métiers) qui est encore, à ce jour, enphase d’expérimentation.

En cliquant sur le menu C2i niveau 1, on obtient le détail des informationsdisponibles, au rang desquelles on retiendra la rubrique « Référentiel ».

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24 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

Le référentiel du certificat s’organise en deux parties :Un référentiel général et transversal qui définit plutôt les « bons

comportements » (aspects éthiques et déontologiques).

Et un référentiel dit « spécifique et instrumental » qui définit plus précisé-ment les sept domaines de compétences attendues de la part des candidats.

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Les exemples qui sont montrés ci-dessus ne reprennent pas, bien évi-demment, la totalité de ces référentiels.

2.2.2 Étape 2 : Se situer…

Tests de positionnement

*

Qu’est-ce que le positionnement ?

L’arrêté du 23 avril 2002 relatif au grade de licence stipule dans sonarticle 14 : «

Après évaluation du niveau de l’étudiant, la formation propose, demanière adaptée… un apprentissage de l’utilisation des outils informatiques

».

La diversité de la mise en œuvre du B2i dans les lycées, les originessociales très variables des étudiants ainsi que leur attirance plus ou moinsprononcée pour l’informatique peuvent conduire à une hétérogénéité tropimportante des étudiants dans le domaine des TICE et nuire à une bonneconduite du projet, voire à un échec partiel.

Le positionnement des étudiants vise plusieurs objectifs :

• En début de processus, il permet d’adapter la formation aux réels besoinsde chaque étudiant.

• En phase de certification, il permet de dispenser le candidat de passercertains tests de certification si les compétences à certifier sont avéréesacquises.

• Enfin, ce positionnement informe l’étudiant sur les compétences qu’illui reste à acquérir et sur le travail à produire ; l’étudiant sait ainsilorsqu’il est prêt à présenter le certificat.

*

Quelle forme peut avoir un test de positionnement ?

La manière la plus simple de connaître le positionnement du candidat auC2i dans l’échelle des compétences consiste à effectuer un test pour chaqueétudiant. Ce test peut utiliser différents supports et prendre des formesdiverses.

Le support de test

Le support du test doit permettre une correction aisée et une exploitationen détail de ces résultats. Les techniques habituellement pratiquées

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26 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

dans l’enseignement supérieur permettent d’envisager plusieurs formespossibles :

Le test de positionnement peut être une épreuve sur poste informatique.Cette solution présente l’avantage de fournir les résultats en temps réel,mais a l’inconvénient de supposer que tous les candidats sont déjà compé-tents pour utiliser un tel support.

L’utilisation d’un support informatique, peut permettre au candidat defaire ce test au moment où il le souhaite.

Une autre forme de test consiste à utiliser des fiches pré-imprimées luespar lecteur optique. Ce support est déjà largement utilisé dans certainsconcours tels que ceux des corps de santé, ce qui garantit une bonne con-naissance des avantages et des inconvénients de la procédure.

La forme du test

Le test peut être structuré de diverses façons :

Utilisation d’une enquête déclarative

– Le candidat décrit le domainede ses compétences en répondant à des questions non évaluatives. Bienque la confiance qu’on puisse accorder à cette solution reste limitée, ceserreurs de déclaration restent sans conséquences importantes s’il nes’agit pas d’accorder une dérogation à présenter une partie du certificatet s’il s’agit uniquement de constituer les groupes de travail.

Sous la forme de QCM

à l’image d’une certification

– Cette formereste la plus fiable et permet de situer exactement la position du candi-dat. La plate-forme de positionnement mise à disposition sur le serveurdu C2i s’appuie sur cette technique.

Des épreuves pratiques adaptées

– De tels tests seraient certainementtrès précis, mais la mise en œuvre pour de grandes populations seraitprobablement difficile à produire.

Comme nous l’avons vu dans ce chapitre, les tests de positionnementont un intérêt pédagogique indéniable. Certaines méthodes peuventaller au-delà en permettant la dispense de certaines épreuves de certifi-cation.

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Sachant quelles compétences sont attendues et donc, seront évaluées, ilparaît judicieux d’essayer de faire le point au préalable sur l’état de ses pro-pres compétences au moyen d’un test de positionnement.

Exemple de tests déclaratifs

Savez-vous :

1. Mettre en route et arrêter un ordinateur.

Oui Non

2. Utiliser les icônes, le menu Démarrer, les menus déroulants.

Oui Non

3. Manipuler les fenêtres sur le « bureau » : ouvrir, fermer, réduire, déplacerune fenêtre.

Oui Non

4. Basculer d’une fenêtre à une autre, même quand elles sont masquées l’unepar l’autre.

Oui Non

5. Personnaliser l’environnement de travail (barre d’outils et insertionautomatique ?).

Oui Non

6. Afficher à l’écran le contenu d’une disquette, d’un dossier, du disque dur,d’un cédérom.

Oui Non

7. Parcourir l’arborescence des différents lecteurs, c’est-à-dire le chemin pouraccéder à un document.

Oui Non

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28 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

Voici, sous forme de schéma, les différentes étapes à respecter :

Le plus souvent, il s’agira de questionnaires en ligne, parfois d’activités, quisont proposés pour vous permettre d’auto-évaluer l’état de votre savoir-faire.

Vous aurez sans doute noté, dans l’écran du site officiel du C2i, unerubrique « Positionnement ».

Cette rubrique, appelée à s’étoffer, vous indique quelques modalitésoffertes en ce domaine.

auto-inscription, inscription auprès de la scolarité…)

Inscription

(faire le point sur ses compétences)

Test de positionnement

(valider ses compétences)Test de certification

Jury

Édition/délivrancedu certificat

(en fonction de l’étatde ses compétences)

Formation

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Parmi les sites utiles pour la préparation au C2i, on signalera le site d’unregroupement d’universités qui présente des informations et des ressourcessur ce thème, le site Portices :

www.portices.univ-montp1.fr/

Ce site est également appelé à évoluer, mais parmi les ressources propo-sées on trouvera, dans la rubrique « Autoformation » des QCM en lignequi, après inscription, vous autoriseront à vous tester.

En ce domaine, comme dans d’autres qui seront évoqués ci-après, il fautrappeler que chaque université possède un « correspondant C2i » pourpiloter le dispositif de certification et, sans doute aussi, un site dédié où l’onpourra trouver des informations plus spécifiques aux particularités locales.

2.2.3 Étape 3 : Le cas échéant, se former

Cette étape n’est pas indispensable si, après le test de positionnement, vousêtes en mesure de vous présenter directement à la certification. Le test depositionnement, calibré sur le référentiel officiel, sert surtout à mettre enévidence les lacunes qu’il vous faudra combler.

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30 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

À vous de vous former et de vous entraîner pour acquérir ou confirmerles compétences déficitaires.

Vous disposerez pour cela de ressources publiques, accessibles à tous maisqui nécessiteront de votre part un fort engagement et une grande motiva-tion dans la mesure où le bon déroulement de votre formation ne dépen-dra, généralement, que de vous.

À ce jour, on peut citer

1

deux ressources, toutes les deux accessiblesdepuis le site Portices déjà évoqué ci-dessus (rubrique « Activités ») :

• le site de l’université Paris Dauphine ;

1. Il existe également sur le site Portices deux autres ressources : AERIS une « Aideaux étudiants pour la recherche d’information » réalisé par Guillemette Lauters et« Création d’un rapport » par Colette Kleemann, Graziella Farina, Mercedes Fernandez,Mireille Michel.

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• le site de l’université Pierre Mendès-France de Grenoble.

Il est plus que probable que de telles ressources se multiplieront dans unproche avenir. Là encore, la fréquentation régulière des sites permettra desuivre les évolutions en la matière.

Par ailleurs, chaque université engagée dans la mise en place du C2i pro-posera à ses étudiants des ressources ou des moyens de formation qui luiseront propres (autoformation, séances de TD ou TP, documents en ligne,etc.). L’accès à ces ressources sera plus ou moins ouvert selon les choix faitspar chaque établissement. Il sera peut-être nécessaire, dans ce cas, d’en pas-ser par une procédure d’inscription ou d’ouverture d’un compte.

2.2.4 Étape 3 bis : Trouver de l’aide en autoformation

Si aucune formation n’est mise en place dans votre établissement, toutn’est pas perdu et les paragraphes suivants vous sont destinés.

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32 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

De l’aide – pourquoi ?

Un étudiant en autoformation a besoin de plusieurs types d’aide :

• Soutien

pédagogique

– quand il éprouve les difficultés à comprendre, àfaire, à avancer, quand il se trouve bloqué, bref, quand il a l’impressionqu’un mauvais esprit l’empêche de progresser…

• Soutien

méthodologique

– quand il s’y prend mal et donc avancelentement ;

• Soutien

psychologique

– quand sa motivation commence à faiblir,quand il ne consacre pas assez de temps pour se donner toutes les chan-ces de réussir.

Pour trouver de l’aide…

Un étudiant en autoformation peut trouver de l’aide sous plusieurs formes :

• En contactant des personnes (enseignants, tuteurs, étudiants) soit direc-tement, soit à l’aide de l’ordinateur connecté ;

• En se documentant tout seul avec la documentation traditionnelle ouen utilisant l’ordinateur.

Types d’aides

Faisons le tour des aides, des soutiens, ou accompagnements que vous pou-vez trouver dans votre université.

*

Documentation

Dès l’entrée à l’université, on vous délivre des informations sous diversesformes concernant votre environnement informatique (livret d’informa-tions, charte à lire attentivement, à signer et à adopter, mode d’emploi,journaux d’université…)

Lisez attentivement cette documentation, conservez-la – elle pourravous dépanner quand, un jour, vous vous trouverez bloqué.

De plus, dans les salles d’informatique et autour de diverses ressourcesinformatiques de votre université, vous trouverez certainement des affichesou des documents qui vous expliqueront comment vous servir des ordina-

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teurs ou vous connecter au réseau avec votre portable, ce qu’il faut faire etce qu’il faut éviter.

Cherchez d’abord l’information qui vous manque dans tous ces docu-ments avant d’aller chercher de l’aide. Dans la plupart des cas, cette docu-mentation vous permettra de vous débrouiller, éventuellement avec un peud’aide des étudiants déjà rôdés.

*

Enseignants

Si vous avez des cours pour votre formation C2i, les enseignants vous pro-poseront probablement des polycopiés où vous pourrez trouver sans doutedes définitions, des glossaires ou des informations qui vous manquent.

Notez les questions qui vous viennent à l’esprit pendant votre autofor-mation et profitez des séances avec l’enseignant pour les poser.

Souvent, les enseignants proposent aux étudiants de poser leurs ques-tions par courrier électronique. La réponse arrive ainsi plus vite et celaévite de prendre un rendez-vous.

*

Tuteurs

Voici comment est défini le tutorat par l’Office Québécois de la LangueFrançaise (OQLF, 2003 (

www.granddictionnaire.com

) :

« Forme d’aide en enseignement individualisée, qui est offerte soit pouraccompagner un apprenant qui éprouve des difficultés, soit pour donnerune formation particulière, complémentaire ou à distance. »

Le métier de tuteur est un nouveau métier de la formation ouverte et àdistance. Le plus souvent, les tuteurs sont des étudiants en M ou en D,éventuellement d’anciens étudiants, qui ont reçu une formation spécifiquepour l’accompagnement des étudiants en autoformation.

Généralement, vous pouvez les joindre par l’intermédiaire de l’ordina-teur à partir de vos didacticiels.

La rubrique d’aide vous propose souvent un formulaire où vous devezécrire votre question.

Après validation, votre question aboutit dans la boîte aux lettres élec-tronique de l’un des tuteurs qui vous répondra dans les meilleurs délais.

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34 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

Vous pouvez également monter un système de tutorat associatif commecela existe déjà dans certains établissements (

cf.

www.tuteurs.ens.fr

).

Pour leur travail, les tuteurs disposent de nombreux outils techniquesdont vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive :

*

Avec vos pairs, les autres étudiants en autoformation

Dans le contexte du tutorat par les pairs, le but est de partager ses connais-sances et son expérience ; chacun donne et reçoit pour enrichir la connais-sance commune. De plus, cette entraide limite le besoin de recourir aututeur.

Le tutorat par les pairs favorisera le soutien moral et la reconnais-sance. Il constitue probablement un puissant moyen de lutte contre lesabandons.

Les outils d’organisationCes outils sont dédiés aux tâches

d’organisation facilitant l’apprentissage individuel et collectif

ainsi que le suivi

Le programme de formationLe planningL’agenda

Les nouvelles du jour Le suivi des actions des utilisateurs

Les outils de partageCes outils sont dédiés au partage

des documents

Espace partagé de dépôt de documents

Les outils de communicationCes outils sont dédiés à tous les

travaux nécessitant la communication entre les étudiants

et les tuteurs, les étudiantset leurs pairs, etc.

Outils asynchrones

(Réponse différée)

Outils synchrones

(Réponse instantanée)

FaxCourrier électronique

Liste de diffusionForum

TéléphoneChat

Tableau blancAudio conférenceVisio conférence

Les outils d’évaluationCes outils sont dédiés aux phases d’évaluation ou d’auto évaluation

des étudiants

Les outils d’évaluation automatique : (principalement des QCM.)

Les guides de correction

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*

Moniteurs

Dans les salles d’informatique, vous trouverez des moniteurs. Ce sont géné-ralement des jeunes dont le rôle est de maintenir les ordinateurs en bonétat de marche. Ils pourront également vous dépanner avec la plupart deslogiciels que vous étudierez.

Essayez de ne pas trop les solliciter car ils sont en général très occupés.

*

Dans le didacticiel

Un didacticiel est un programme informatique d’enseignement ou d’appren-tissage. Si vous avez un didacticiel pour le C2i dans votre université, lisezbien le mode d’emploi.

Très probablement, ce didacticiel comporte, en plus des cours, des outilsqui peuvent vous aider en cas de problèmes.

Explorez donc attentivement ce programme d’apprentissage et cherchezles outils suivants :

• Aide.

• Glossaire.

• Foire aux questions.

En plus de ces outils, le programme d’apprentissage lui-même comportepeut-être des indications qui peuvent vous sortir des situations de blocage :cela peut être par exemple les définitions ou les informations complémen-taires qui apparaissent quand vous survolez avec la souris les termes diffici-les ou importants.

Conseil à ceux qui travaillent seuls

Travailler seul et à distance n’est pas facile. Aussi, afin de rompre l’isolement,téléchargez Skype et à l’inscription, indiquez votre nom suivi de « C2i ». Ainsi,en cherchant dans l’annuaire de Skype le mot C2i, vous pourrez contacterd’autres étudiants qui travaillent sur les modules de formation et pratiquerl’enseignement mutuel ou vous soutenir…

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36 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

*

Dans les logiciels

Le logiciel que vous êtes en train d’étudier, que ce soit un traitement detexte, un tableur, un logiciel de messagerie ou bien n’importe quel autrelogiciel, comporte le plus souvent son propre mode d’emploi.

Regardez bien ce qui vous est proposé :

*

Sur Internet

De nombreux sites web proposent de l’aide à l’utilisation de l’ordinateur.Citons-en juste quelques-uns, mais vous en trouverez d’autres :

www.coupdepoucepc.com

Ce site est conçu pour les débutants, il propose des aides concernantaussi bien le matériel que le logiciel.

• Encyclopédie informatique libre :

www.commentcamarche.net

• Pour ceux qui savent déjà pas mal de choses et qui souhaitent approfon-dir, ce site collaboratif est d’une grande qualité :

http://memoclic.com/

• Un site qui propose des dossiers thématiques rangés chronologiquementet des aides pour de nombreux logiciels :

www.pcastuces.com

Comme son nom l’indique, il propose des quantités d’astuces pour amé-liorer et faciliter l’utilisation des différents logiciels et permet égalementle téléchargement de nombreux programmes (applications).

• Sites spécialisés – Informations, aides et astuces pour l’utilisation desmoteurs de recherche :

www.abondance.com

• Courrier électronique en général :

www.arobase.org

La touche F1 : Aide – utilisez-la quand vous ne savez pas comment avancer

Le signe ? À utiliser quand vous voulez approfondir une notion

Clic droit sur PC ou clic prolongé sur Macintosh

Menu contextuel – pensez à l’utiliser chaque fois que vous ne savez pas comment vous y prendre

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• Courrier électronique de type « webmail » :

www.defidoc.com/Rech_info_int/WebmailDefinitions.htm

• Certains sites – comme Framasoft – sont spécialisés dans les programmesd’apprentissage pour les logiciels libres, aussi appelés logiciels à codeouvert (open source) :

www.framasoft.net/sommaire.php3

• Il y a également des sites où vous pouvez poser la question qui vous taraude :

www.linternaute.com/0redac_fils/maquestion/maquestion_theme2.shtml

Dans votre université

Différents dispositifs d’accompagnement peuvent être organisés dans votreuniversité. Renseignez-vous !

Si vous n’arrivez pas à trouver des renseignements, vous pouvez contac-ter le correspondant C2i de votre université. Sur le site officiel du C2i(

http://c2i.education.fr

), on peut trouver la liste des universités habilitées àfaire passer la certification ainsi que le nom des correspondants désignésdans chaque établissement.

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38 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

Attitude - vous êtes votre meilleur tuteur

En autoformation, vous aurez besoin de plus de ténacité que pour les courstraditionnels où il suffit d’aller en cours pour se persuader que l’on progresse.

Mais l’autoformation présente aussi de nombreux avantages :

• Vous pouvez avancer à votre propre rythme ;

• Vous pouvez choisir librement vos horaires d’apprentissage ;

• Vous pouvez fractionner votre apprentissage en petites séquences ;

• Vous n’avez pas besoin de vous déplacer.

Cependant, en autoformation, vous n’avez pas toujours quelqu’un sousla main pour vous aider : sachez donc être votre meilleur tuteur :

En guise de conclusion

Nous espérons que ce tour presque exhaustif des différents types d’aide vouspermettra de vivre une autoformation pleine de succès.

Logiciels Ayez une attitude active, expérimentez, avancez-vous sur les terres inconnues.

Problèmes Sachez trouver les réponses dans les diverses sources grâce à tout ce que vous avez appris dans ces pages.

Démotivation Réservez donc pour votre apprentissage un temps suffisant, si possi-ble des plages régulières. Il ne faut pas hésiter à faire un calendrier en posant des échéances avec des objectifs à atteindre.Faites des auto-évaluations pour suivre vos propres progrès.

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392.3 Passer l’épreuve de certification

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Petit rappel de droit

En général, la réutilisation des textes, des images ou des animations quevous trouvez sur le Web est soumise à des restrictions d’utilisation dues aurespect des règles du droit d’auteur. Dans ces conditions, apprenez à utiliserla technique du copier-coller tout en respectant la loi !

Il y a, bien sûr, des exceptions. Par exemple, vous pouvez trouver dessites web proposant des images libres de droit, comme la bibliothèqued’images du site canadien disponible à l’adresse suivante :

www.picto.qc.ca

Sur ce site, il est précisé :

«

Bienvenue sur PICTO ! Vous trouverez sur ce site une banque d’illustra-tions destinée à être utilisée dans des travaux scolaires, sites web ou tout autrecontexte relié au monde de l’éducation. Les illustrations et animations disponiblessur le site PICTO sont libres de droit et gratuites si elles sont utilisées dans uncontexte éducatif. Par « contexte éducatif » nous entendons toute réalisation parun enseignant ou autre intervenant pour ses élèves comme des notes de cours ouun site web. Les élèves et étudiants, peu importe leur niveau peuvent aussi utili-ser les illustrations et animations dans leurs travaux scolaires ou toute autre réa-lisation non commerciale en relation avec le monde étudiant.

Bien que ce soit gratuit, nous apprécions toujours que vous indiquiez la sourcede l’image lors de son utilisation.

»

2.3 PASSER L’ÉPREUVE DE CERTIFICATION

Rappelons que le projet C2i est d’abord un processus de certification.L’obtention du certificat comporte deux avantages :

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40 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

• valider les compétences du référentiel dans le cadre d’un cursus univer-sitaire, en particulier pour les étapes qui nécessiteront cette attestation(entrée à l’IUFM, par exemple) ;

• au-delà de cette valeur, essentiellement attachée à la période des études,la généralisation du certificat devrait permettre une reconnaissance pluslarge, notamment dans le contexte de la vie professionnelle.

Modalités de certification

Elles sont définies par une circulaire qui peut être consultée à l’adressesuivante :

www.education.gouv.fr/bo/2005/15/MENT0500561C.htm

Dans ce cadre général, chaque établissement habilité est libre de définirla manière dont il entend organiser les épreuves de certification.

En résumé, ce texte précise que la certification distingue :

Une partie théorique évaluée par questionnaire (comptant pour un tiers del’évaluation finale),Une épreuve pratique permettant l’évaluation des neuf compétences défi-nies par le référentiel (comptant pour deux tiers de l’évaluation finale).

Certificat Informatique et Internet (C2i)

Épreuve théoriqueÉpreuve pratique

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412.3 Passer l’épreuve de certification©

Dun

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La

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Les activités

Pour bien se préparer au passage du C2i, nous proposons de réaliser diffé-rents exercices regroupés dans ce que l’on appelle une activité. Une activitédoit être menée avec méthode et doit permettre de maîtriser les compéten-ces du référentiel du C2i. Il est possible de définir sept grandes activités quidonneront naissance à des exercices tout en balayant les différents pointsdu référentiel.

Voici les différentes étapes constituant une activité :

• définir son objectif ;• concevoir une solution ;• réaliser et tester sur ordinateur.

À chacune des activités sont associés un ou plusieurs points du référen-tiel, par exemple :

• Activité 1 : Gestion de l’environnement de travailLe référentiel :

– A2 : Intégrer la dimension éthique et le respect de la déontologie

– B1 : S’approprier son environnement de travail

• Activité 2 : Recherche efficace d’informationsLe référentiel :

– A1 : Tenir compte du caractère évolutif des TIC

– B2 : Rechercher l’information

• Activité 3 : Mise en forme d’un texte brut, conception et réalisationd’un CV, mise en forme d’un rapport, utilisation d’un modèleLe référentiel :

– A1 : Tenir compte du caractère évolutif des TIC

– B4 : Réaliser des documents destinés à être imprimés

• Activité 4 : Présentation de données avec des tableaux et des graphiquesLe référentiel :

– A1 : Tenir compte du caractère évolutif des TIC

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42 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

– A2 : Intégrer la dimension éthique et le respect de la déontologie– B4 : Réaliser des documents destinés à être imprimés

• Activité 5 : Présentation assistée par ordinateur (PréAO)

Le référentiel :

– B5 : Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne

• Activité 6 : Création de quelques pages web, mise en œuvre de notionsavancées du web

Le référentiel :

– A1 : Tenir compte du caractère évolutif des TIC– B1 : S’approprier son environnement de travail– B3 : Sauvegarder, sécuriser, archiver ses données en local et en réseau– B5 : Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne

• Activité 7 : Utilisation de la messagerie électronique, réalisation d’untravail collaboratif-coopératif en groupe

Le référentiel :

– A1 : Tenir compte du caractère évolutif des TIC– A2 : Intégrer la dimension éthique et le respect de la déontologie– B5 : Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne– B6 : Échanger et communiquer à distance

Exemple d’exercice lié à une activité

Description : Cette activité a pour objectif l’optimisation de la recherche d’infor-mations avec les outils à votre disposition, et dans le respect de la législation.Durée : 20 minutesTotal questions : 22Total points : 36

1. Indiquez des moteurs de recherchea) Altavista.comb) Google.comc) Hotmail.comd) Yahoo.fr

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2. Dans un moteur de recherche, pour afficher les pages contenant exacte-ment l’expression : Certificat Informatique et Internet

a) Je place cette expression entre parenthèsesb) Je saisis cette expression en majusculesc) Je saisis : Certificat-Informatique-et-Internetd) Je place cette expression entre guillemets

3. Vous devez faire un exposé sur la vie et les travaux de Marie Curie. Parmiles liens suivants, quels sont ceux que vous visiterez en premier ?

a) mariecurie.science.gouv.frb) perso.wanadoo.fr/jeanpaul.petit/travaux/marie-curiec) mariecurie.orgd) Nobelprize.org/physics/laureates/1903/marie-currie-bio.html

4. Quels opérateurs booléens peuvent être utilisés pour effectuer une recher-che sur Internet ?

a) ETb) SANSc) OUd) AVECe) ORf) SAUF

5. Quelle affirmation est exacte ?a) Un moteur de recherche trouve l’information sur la page d’accueil des sitesb) Un moteur de recherche donne uniquement accès à du textec) Un moteur de recherche utilise une indexation automatiqued) Un moteur de recherche ne tient pas compte des noms propres

6. En un clic, actualisez cette page7. Indiquez des annuaires de recherche

a) Voila.frb) Search.comc) pagesjaunes.frd) Yahoo.fr

8. Qu’est-ce qu’une URL ?a) C’est le code alphanumérique qui donne une adresse web et des infor-mations d’accès aux fichiers échangés sur Internetb) C’est une page web avec le protocole httpc) Une adresse électroniqued) Une méthode d’adressage uniforme (Uniform Resource Locator)

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44 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

9. Que représentent les domaines Internet suivants ?a) com : organismes de communicationb) edu : organismes éducatifsc) org : organismes gouvernementauxd) fr : correspond à la France

10. Cette image me plaît, je peux l’intégrer dans un document destiné à êtrediffusé : (avec illustration)

a) Si j’obtiens l’accord de son auteurb) Si elle est libre de droitsc) Dans tous les cas, car sur Internet toute image est libre de droitsd) Si je modifie son format

11. Dans une recherche avancée, il est possible de spécifier des critères sur :a) Le type de fichierb) La taille des fichiersc) Les domainesd) La taille des pages web affichées

12. Indiquez des méta-moteurs de recherchea) Profusion.comb) Google.comc) Metacrawler.comd) Lycos.com

13. Cliquez sur un lien déjà visité14. Quelle est la fonction du lien « en cache » ? (avec illustration)

a) Il permet d’enregistrer la page web dans la mémoire cache de l’ordinateurb) Il permet de visiter un site anonymementc) Il permet de visualiser une page mémorisée par le moteur de recherche.d) Il permet d’enregistrer rapidement la page dans le dossier « Mes Favoris »

15. Limitez votre recherche aux pages françaises16. Pour traduire un texte, je clique sur17. Lequel de ces logiciels pourra se télécharger le plus rapidement ?18. Dans le résultat d’une recherche, que signifie l’affichage en retrait d’unsite ? (avec illustration)

a) La page est plus ancienne que celle du dessusb) Cette page et la page du dessus appartiennent au même sitec) C’est un résultat moins pertinent que la page du dessusd) La page a été visitée au moins une fois

19. En un clic, affichez la page d’accueil

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Évaluation des compétences

Le mot « compétence » pose beaucoup de problèmes aux universitairespour deux raisons :

• L’individualisation des parcours et la mobilité des étudiants nécessitentque soit associé au diplôme un document certifiant les compétencesacquises par l’étudiant au cours de sa formation. Ce document, connu auniveau européen sous le nom de « supplément au diplôme » est acté dansl’arrêté du 8 avril 2002 « portant application au système français d’ensei-gnement supérieur de la construction de l’Espace européen de l’enseigne-ment supérieur » sous le nom d’« annexe descriptive » et inscrit dans lesarrêtés licence (article 30) et master (article 4) d’avril 2002.

• L’évolution vers le système LMD, qui s’inscrit dans le contexte social dudéveloppement de la formation tout au long de la vie, va obliger les uni-versités à une déclinaison des diplômes en compétence pour répondreaux enjeux de la loi de modernisation sociale votée en 2002 :

20. Dans Google, si j’effectue une recherche en saisissant ce qui suit : sécurité– sociale

a) J’obtiendrai tous les sites traitant du social et de la sécurité en généralb) J’obtiendrai toutes les pages web contenant le mot « sécurité » mais pascelles contenant le mot « social »c) Google va rechercher tous les sites sur la sécurité socialed) Google va rechercher tous les sites sur la sécurité qui contiennent aumoins une fois le mot social

21. Avant de poser une question dans un forum de discussion, je consulte la :a) FAQb) FTPc) FACd) FAP

22. Quelle adresse me permet de télécharger une base de données sur lesgènes ?

a) smtp://infobiogen.fr/pub/db/genexpressb) http://infobiogen.fr/pub/db/genexpressc) ftp://infobiogen.fr/pub/db/genexpressd) pop://infobiogen.fr/pub/db/genexpress

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46 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

– Les universités vont devoir redéfinir les diplômes par des référentielsde compétences afin de pouvoir les inscrire de manière cohérente auRépertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).

– La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), pour être effective,devra s’appuyer sur un diplôme décliné en compétences afin de pou-voir vérifier que les compétences acquises à l’extérieur correspondentà celles visées par le diplôme (Bernard Froment, AMUE 6 juillet2004).

Ce mot « compétence », qui ne devrait pas poser de problème d’inter-prétation a priori, n’est pas approché avec sérénité par un grand nombred’universitaires qui s’interrogent sur leurs propres compétences à le définirdans le cadre des formations qu’ils offrent… Ceci est d’autant plus vrai queles universités ont longtemps « dispensé » des savoirs, laissant leurs diplô-més les utiliser à des fins culturelles ou les négocier dans des emplois pourlesquels ils étaient plus ou moins préparés ; cela n’est pas le cas des écolesd’ingénieurs ou des filières professionnelles d’installation relativementrécente (BTS, DEUST, IUT, IUP, MST, MSG… et récemment licencesprofessionnelles) destinées à intégrer directement le monde du travail.

Aujourd’hui, le paysage universitaire français a changé. Les diplômeshabilités par l’État doivent être présentés dans le cadre d’une offre de for-mation cohérente, s’appuyant sur la recherche et justifiée par les débouchésprofessionnels. Le tout dans le contexte de l’espace européen de l’enseigne-ment supérieur dont la France a été l’initiatrice à la Sorbonne, le 25 mai1998, aux côtés de l’Italie, du Royaume Uni et de l’Allemagne et qui, le19 juin 1999 s’est concrétisé à Bologne par un engagement commun de29 pays signataires.

La déclaration de la Sorbonne met en exergue « le rôle clé des universitésdans le développement des dimensions culturelles européennes et la nécessité decréer un espace européen de l’enseignement supérieur comme moyen privilégiépour encourager la mobilité des citoyens, favoriser leur intégration sur le marchédu travail européen et promouvoir le développement global de notre continent »(cité dans la déclaration de Bologne).

Cette déclaration de Bologne (29 pays signataires), acte cet engagementpar sept propositions parmi lesquelles :

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• l’adoption d’un système de diplômes facilement lisibles et comparables,entre autres par le biais du « supplément au diplôme », afin de favoriserl’intégration des citoyens européens sur le marché du travail et d’amélio-rer la compétitivité du système d’enseignement supérieur européen àl’échelon mondial ;

• la mise en place d’un système de crédits – comme celui du systèmeECTS – comme moyen approprié pour promouvoir la mobilité des étu-diants le plus largement possible. Les crédits pourraient également êtreacquis en dehors du système de l’enseignement supérieur, y compris parl’éducation tout au long de la vie, dans la mesure où ceux-ci sont recon-nus par les établissements d’enseignement supérieur concernés ;

• la promotion de la coopération européenne en matière d’évaluation dela qualité, dans la perspective de l’élaboration de critères et de méthodo-logies comparables.

Les compétences attendues d’une formation universitaire constituentdonc une valeur d’échange et une garantie de qualité, mais ne convien-drait-il pas toutefois de nuancer ce terme ?

La norme AFNOR FDX50-183 définit la compétence comme une« capacité éprouvée à mettre en œuvre des connaissances, des savoir-faire et descomportements en situation d’exécution ; c’est aussi une capacité éprouvée àrésoudre des problèmes dans un contexte donné ». En matière de formationuniversitaire, ne serait-il pas plus pertinent de parler de capacité ? Capacitéque Henri Pieron définit comme « une possibilité de réussite dans l’exécutiond’une tâche ou l’exercice d’une profession ». Nicole Quétin lors du séminaireorganisé par l’AMUE le 6 juillet 2004 évoque plutôt des « compétencesuniversitaires » qui deviennent « compétences professionnelles » lors d’untransfert vers l’entreprise au travers de pratiques professionnelles commeles stages ou l’alternance. Inversement, la VAE permettra d’attester lacompétence universitaire à partir de compétences professionnelles.

La compétence s’acquiert en fait tout au long de l’apprentissage par lamobilisation progressive des savoirs. Elle résulte de la mise en œuvre, dansdes situations concrètes, de capacités acquises par la formation et utilisantles aptitudes propres à l’individu. Ainsi, à l’issue de sa formation, unapprenti maçon a la capacité de faire un mur. Il a la compétence lorsqu’ill’a fait et bien fait.

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48 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

Compétence universitaire ? Compétence professionnelle ? Capacité ?Comment les formuler ? Comment les attester ? Et surtout, commentcaractériser les acquis d’un « apprenant » à un moment donné de sonparcours ?

Quels que soient les objectifs, ils sont rédigés en terme de capacité àatteindre : « l’apprenant doit être capable de… »

L’énoncé doit être précis et commencer par un verbe d’action, mesurable(connaître n’est pas un verbe d’action). Ces objectifs font appel à la fois ausavoir, au savoir-faire, au savoir-être, à des degrés divers.

Ils doivent être définis de façon claire afin de pouvoir se prêter à uneévaluation en vue de la validation et traduits en compétence.

Cette évaluation peut également permettre la certification comme parexemple dans le cas du C2i.

Ce n’est qu’après avoir décrit l’enseignement en termes d’objectifs quele programme pourra se structurer en tenant compte des moyens matériels(financiers, techniques, locaux…) et humains (étudiants, enseignants, pro-fessionnels, administratifs…) de l’espace temps (emplois du temps)…

L’évaluation des capacités et des compétences s’appuiera sur les objectifspour répondre « oui » ou « non » à la liste des capacités et compétencescaractérisant le diplôme, qu’elles soient énumérées dans l’annexe descrip-tive ou dans le référentiel de RNCP.

Situationd’intégration

Objectifsintermédiaires

Objectifsintermédiaires

SAVOIR-FAIRE SAVOIR-ÊTRE

Situationd’intégration

SAVOIR

CAPACITÉ

COMPÉTENCE

SAVOIR-DEVENIR

Éprouvée

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492.3 Passer l’épreuve de certification©

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Évaluation par QCM

La première épreuve de la certification du C2i est destinée à l’évalua-tion d’un certain nombre de compétences inscrites dans un référentielpublié au Journal officiel (JO) du 7 avril 2005. Cette épreuve peut se faireen ligne afin de mettre l’étudiant en situation réelle de montrer ses com-pétences dans une situation donnée. Elle peut également se prêter à uneévaluation de masse utilisant le papier pour répondre, mais il faudra alorsorganiser l’épreuve de façon à mettre l’étudiant en situation virtuelle deréponse.

L’organisation d’une telle épreuve pour évaluer des compétences faitl’objet d’un certain nombre de réactions négatives de la part de la commu-nauté universitaire car il est parfois fait un usage primaire, voire complète-ment farfelu des QCM. Or, l’organisation d’une épreuve par QCM requiertun certain savoir-faire issu des travaux de nombreux chercheurs sur cethème qui ont montré leur intérêt, leur efficacité mais aussi leurs limites.Tous ces travaux mettent en évidence l’importance d’une méthodologiestricte et non ambiguë qui prend sa source dans la définition claire de ceque l’on veut évaluer.

En matière de compétences, il s’agit de se retourner vers le référentielpublié au JO pour apprécier, dans une situation donnée et à un niveaudéterminé, si le candidat sait ou ne sait pas utiliser les connaissances qu’il aacquises dans une situation donnée où il est amené à exécuter, démontrerou faire. Les QCM permettent alors d’explorer ces compétences dans desdomaines variés allant jusqu’à l’analyse critique et la résolution de pro-blème.

Des QCM pour mesurer une compétence ?…

Les QCM sont des questionnaires fermés qui se prêtent facilement à unecorrection massive en ligne ou à une correction optique lorsqu’ils utilisentdes supports papier.

Ils se prêtent à l’évaluation de la maîtrise d’un grand nombre d’objectifsvisant des capacités allant de la simple mémorisation (cognitif de base)jusqu’à la résolution de problème.

Des QCM bien construits sont discriminants et permettent le classe-ment.

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50 Chapitre 2. Comment passer le C2i ?

Dans leur forme classique, les QCM sont constitués d’un énoncé etd’une suite de propositions appelées « items » parmi lesquelles l’étudiantdoit reconnaître puis indiquer la bonne ou les bonnes réponses parmi des« distracteurs » ou leurres. Les « distracteurs » sont des réponses fausses oumoins appropriées que les autres choisies, mais plausibles, récoltées parmiles erreurs que font le plus souvent les étudiants.

2.3.1 Étape 4 : Faire acte de candidature…

Le passage de la certification, sauf disposition contraire définie par l’éta-blissement, est à l’initiative de l’étudiant. À ce jour (fin 2005), seul le pro-jet d’entrée dans un IUFM exige l’obtention du C2i. Par contre, toutétudiant régulièrement inscrit à l’université peut demander à passerl’épreuve de certification.

Suivant les contextes locaux, cet acte de candidature pourra se traduirepar une « inscription » (en ligne ou traditionnelle) associée à l’ouvertured’un compte pour accéder aux ressources internes et aux outils mis à dispo-sition pour la préparation aux épreuves.

2.3.2 Étape 5 : Passer la certification…

Seul l’établissement peut, sur ce point, préciser le détail du déroulement etle calendrier des sessions pour le passage du C2i.

On trouvera sur le site officiel du C2i (http://c2i.education.fr) la liste desuniversités habilitées à faire passer la certification ainsi que le nom des cor-respondants désignés dans chaque établissement.

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512.3 Passer l’épreuve de certification©

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Progressivement, on trouvera sur le site Portices des liens vers les pagesconsacrées au C2i pour chaque établissement participant au projet dumême nom.

2.3.3 Étape 6 : Récupérer son certificat

À la suite des épreuves, les textes officiels prévoient la réunion d’un juryqui établira la liste définitive des candidats ayant validé leurs compétences.

C’est seulement après la réunion de ce jury que ces candidats pourrontretirer leur certificat.

On peut ainsi, maintenant, représenter la démarche complète qui con-duira à la délivrance de votre certificat :

(auto-inscription, inscription auprès de la scolarité…)

Inscription

(faire le point sur ses compétences)

Test de positionnement

(valider ses compétences)Test de certification

Jury

Édition/délivrancedu certificat

(en fonction de l’étatde ses compétences)

Formation

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3

Le référentielde compétences du C2i

Le référentiel national de compétences du C2i niveau 1 est défini dans lacirculaire n° 2005-051 du 7/04/2005 parue au B.O. n° 15 du 14/04/2005dans laquelle il est précisé que «

le référentiel national du C2i niveau 1 com-prend deux parties : la première décrit les compétences générales et transversalesvisées par la certification, la seconde définit les différents domaines de compéten-ces et les savoirs spécifiques et instrumentaux qui y sont associés. La certificationdu C2i niveau 1 doit associer la

partie générale et transversale et la

partie spéci-fique et instrumentale. »

Avant de détailler chacun des modules qui composent les deux partiesde ce référentiel, il convient de préciser la genèse de ce référentiel.

Chacun peut constater la place grandissante de l’outil informatique dansnotre société, mais plusieurs questions restent en suspens :

• Comment déterminer les compétences des utilisateurs ?

• Comment améliorer les compétences des utilisateurs ?

• Comment augmenter la qualité du travail sur ordinateur ?

À la fin des années 1990, l’Union européenne, face à ce nouveau défi, adécidé d’instaurer un Passeport de Compétences Informatique Européen(PCIE). Ce « permis de conduire informatique » est un dispositif modu-

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Page 69: Réussissez_le_C2i_niveau_1

54 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

laire qui permet à toute personne de valider ses compétences en informati-que. Le PCIE se compose d’un référentiel de sept modules qui couvrent lesdomaines fondamentaux dans l’utilisation de la bureautique.

Certaines universités ont alors commencé à proposer des formationspermettant de délivrer le PCIE. En 2001, à l’initiative de la SDTICE duministère de l’Éducation nationale, un groupe de travail a élaboré un réfé-rentiel de compétences différent de celui du PCIE. Pour schématiser, onpeut dire que le PCIE est plus orienté vers le monde de l’entreprise quecelui de l’université et des TICE. En effet, aucun module du PCIE ne cou-vre la recherche d’information ou bien le travail collaboratif. De la mêmemanière, le PCIE est plus orienté vers les logiciels propriétaires, alors que leC2i est plus neutre à cet égard et encourage vivement l’utilisation des logi-ciels libres.

La première partie du référentiel (modules A1 et A2) recouvre l’évoluti-vité et les aspects éthiques et déontologiques, alors que la deuxième partie(modules B1, B2, B3, B4, B5, B6 et B7) définit sept domaines de compé-tences.

Comme le précise le texte réglementaire du C2i, il convient d’associerles deux parties du référentiel et il y a donc lieu de croiser le référentieltransversal avec le référentiel instrumental. Pour prendre un exemple, lorsde l’étude du module consacré à la communication à distance (B6), il nefaut pas négliger les aspects déontologiques et juridiques (A2) des échangesélectroniques d’informations.

Nous allons ci-dessous vous présenter en détail chacun des neuf modulesdu référentiel national du C2i. Vous noterez que chaque module comporteune pondération qui est représentée par des étoiles (de une étoile à troisétoiles). Le texte du C2i précise que « la délivrance de la certificationprendra en compte l’importance relative des différents domaines de com-pétences du référentiel national ».

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553.1 Tenir compte du caractère évolutif des TIC (A1 *)

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3.1 TENIR COMPTE DU CARACTÈRE ÉVOLUTIFDES TIC (A1 *)

Chacun a bien conscience que tout va très vite en matière de nouvellestechnologies. Il faut cependant apprendre à toujours intégrer cette dimen-sion dans l’enseignement du savoir-faire informatique. Il faut admettre quece que l’on a appris aujourd’hui ne sera pas forcément vrai demain. Cettecontrainte d’évolutivité a de nombreuses conséquences pratiques quand onapprend à se servir de l’outil informatique ; notamment, il faut privilégierles standards ouverts qui sont garants de la pérennité du stockage des infor-mations. D’autre part, il est préférable de se concentrer sur les conceptsplutôt que sur les modes opératoires propres à un logiciel.

Les sections ci-dessous illustrent le caractère extrêmement mouvant desnouvelles technologies en France. Il va sans dire que cette évolution rapideinduit une profonde modification des usages.

3.1.1 Le comportement des ménages français vis-à-vis des TIC

La lecture de l’enquête permanente sur les conditions de vie des ménages(EPCV), réalisée par l’INSEE en 2004 auprès d’un échantillon de8 800 ménages en France métropolitaine permet de proposer un instantanéde la situation française actuelle en matière d’appropriation des TIC.

En mai 2004, 45 % des ménages français disposaient d’un micro-ordina-teur à leur domicile, soit trois fois plus qu’en 1996 (41 % en mai 2003,36 % en mai 2002). À titre de comparaison, 72 % des ménages danoisétaient équipés en 2004, 65 % des ménages allemands, 63 % des ménagesjaponais, 58 % des ménages britanniques.

1. Être conscient de l’évolution constante des TIC et de la déontologie qui doitleur être associée, et capable d’en tenir compte dans le cadre des apprentissages.2. Prendre conscience des nécessaires actualisations du référentiel du C2iniveau 1.3. Travailler dans un esprit d’ouverture et d’adaptabilité (adaptabilité aux diffé-rents environnements de travail, échanges).4. Tenir compte des problèmes de compatibilité, de format de fichier, denorme et procédure de compression et d’échange.

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Page 71: Réussissez_le_C2i_niveau_1

56 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

Dans le même temps, 68 % des ménages disposant d’un micro-ordina-teur avaient un accès à Internet en 2004 alors qu’ils n’étaient que 28 % en1996. Au total, 33 % des ménages français avaient accès à Internet enoctobre 2004, soit plus de cinq fois plus qu’en 1999 (31 % en mai 2004,28 % en mai 2003, 24 % fin 2002). Fin 2004, à titre de comparaison, 59 %des ménages danois étaient connectés à Internet, 49 % des ménages britan-niques, 44 % des ménages japonais, 43 % des ménages allemands.

Cette diffusion accélérée d’Internet dans les ménages français touchetoutes les générations : toujours en 2004, 69 % des jeunes de moins de17 ans avaient accès à un micro-ordinateur à la maison et 46 % à Internetalors que 28 % des ménages de 60-69 ans disposaient d’un micro-ordina-teur à leur domicile et 9 % des ménages de plus de 70 ans.

Le risque de « fracture numérique » existe cependant et est avant toutd’ordre social : l’équipement en micro-ordinateurs pour le quart des ména-ges les plus modestes est certes passé de 7 % en 1996 à 29 % en 2004 etl’accès à Internet de 2 % en 1999 à 15 % en 2004 mais si un jeune sur qua-tre vivant au sein d’un foyer modeste a accès à Internet, trois jeunes surquatre y ont accès dans les ménages les plus aisés. Ainsi également, il est ànoter que si 3 jeunes sur 10 issus d’un milieu ouvrier ont accès à Internet,on dénombre 8 jeunes sur 10 issus d’un milieu de cadres. Pour l’accès à unmicro-ordinateur, les écarts demeurent importants : 5 jeunes sur 10 dispo-sent d’un micro-ordinateur dans les familles modestes contre 9 sur 10 dansles familles aisées. Les ménages ouvriers sont deux fois moins équipés enmicro-ordinateur (44 % contre 81 %) et trois fois moins connectés à Inter-net (23 % contre 67 %) que les cadres.

En 2004 comme en 1996, les catégories qui utilisaient le moins l’infor-matique au travail sont les moins équipées au domicile. Mais les ouvriers etles employés sont plus équipés au domicile qu’utilisateurs au travail.

La présence d’enfants scolarisés en primaire, collège ou lycée est détermi-nante. En 2004, 70 % des couples avec enfants disposent d’un micro-ordina-teur au domicile. Pour l’accès à Internet, l’écart est plus important encore :16 % des personnes seules sont connectées, 25 % des couples sans enfant et50 % des couples avec enfants. Le nombre d’enfants compte également puis-que le passage d’un enfant à deux enfants fait passer les équipements de63 % à 74 % pour le micro-ordinateur, de 44 % à 55 % pour Internet.

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573.1 Tenir compte du caractère évolutif des TIC (A1 *)

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L’opération « micro portable étudiant » lancée en septembre 2004 cons-titue selon la Délégation aux usages de l’Internet : «

un formidable levierpour la généralisation d’Internet chez les étudiants

». Dans les quatre premiersmois de l’opération, 100 000 étudiants se sont équipés d’un ordinateur por-table (3 fois plus que l’année précédente), 32 000 ayant bénéficié de prêtsbancaires à taux préférentiel.

L’opération « micro portable étudiant » a pour ambition de favoriser lamaîtrise et l’usage des nouvelles technologies de l’information pris comme«

des nécessités culturelles et économiques

» alors qu’aujourd’hui, 85 % desétudiants utilisent régulièrement Internet, mais seulement 8 % possèdentun ordinateur portable.

Le choix de proposer des micros portables Wi-Fi à des tarifs et des condi-tions de financement avantageux grâce à un partenariat associant établis-sements bancaires, constructeurs informatiques et éditeurs de logicielspermet un accès facilité aux nouveaux services déployés dans les universi-tés, qui, aidées par l’État, se sont équipées en points d’accès sans fil Wi-Fi.Les principaux « lieux de vie de l’étudiant » sont aussi en cours d’équipe-ment pour élargir l’espace Wi-Fi.

3.1.2 Internet et services publics

L’engagement de l’État dans la modernisation de l’administration (e-admi-nistration) a abouti ces dernières années à une profonde mutation des ser-vices publics en téléservices.

Alors qu’en 2002, on recensait 110 téléservices publics, ils étaient plusde 200 en 2004. Sur la même période, les sites Internet publics passaientde 5 500 à 7 000 et la part des formulaires administratifs accessibles enligne passait de 74 % à 90 %.

Source :

Lettre Insee Première n° 1011, mars 2005

À télécharger sur :

www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP1011.pdf

En savoir plus :

http://delegation.internet.gouv.fr/mipe/index.htm

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58 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

L’évolution la plus visible de cette mutation profonde des comporte-ments des administrés réside sans doute dans l’usage de la télédéclarationde l’impôt sur le revenu qui est passé de 150 000 télédéclarations en ligneen 2002 à plus de 600 000 en 2003, 1,2 millions en 2004 et 3,7 millions en2005 soit 11 % des contribuables.

3.1.3 Généralisation du Haut Débit

Le plan RE/SO 2007 (Pour une REpublique numérique dans la SOciété del’information) a été présenté par Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre, le12 novembre 2002. Il doit permettre de «

donner un nouvel élan à la sociétéde l’information

» en agissant pour un développement efficace des infras-tructures (équipement, modalités d’accès à Internet, cadre législatif, etc.)et des usages.

Les revenus générés par l’ensemble du marché des télécommunicationsétaient fin 2004 de 9 434 millions d’euros, soit une hausse de 2,9 % parrapport à la fin 2003. Cette croissance est essentiellement due à l’augmen-tation des revenus de la téléphonie mobile et d’Internet alors que la télé-phonie fixe recule sur la même période.

En savoir plus :

http://service-public.fr/ (Portail de l’administration française)http://adele.service-public.fr/ (démarches en ligne)www.impots.gouv.fr/ (impôts)

En savoir plus :

www.internet.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=61

En savoir plus :

Observatoire des marchés, Autorité de régulation des communicationsélectroniques et des posteswww.arcep.fr/

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593.1 Tenir compte du caractère évolutif des TIC (A1 *)

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En juin 2004, il y avait 24 millions d’internautes en France, passant enmoyenne 650 minutes par mois sur Internet (ils étaient 22 millions endécembre 2003 et 18,7 millions en décembre 2002) pour 11 millionsd’abonnements dont 5 millions au haut débit (ils étaient 4,5 millions enmars 2004, 3,6 fin 2003 et 0,5 mi-2002).

La France comptait 7,4 millions d’abonnements haut débit au 31 mars2005, soit près de 3 millions d’abonnements supplémentaires en un an. Aucours du 1er trimestre 2005, le nombre d’abonnements a augmenté de850 000 (+ 13%). L’ADSL représente aujourd’hui 94 % des accès à hautdébit avec 6,9 millions d’abonnements.

La Délégation aux usages de l’Internet a publié en 2004 un guide inti-tulé «

Haut débit pour tous, partout

», à l’usage des décideurs des collectivi-tés territoriales, et présentant notamment les principaux enjeux dudéveloppement du haut débit.

Le haut débit en France au 1

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trimestre 2005 – Résultats provisoires / 10 juin 2005

En fin de trimestre T1 2004 T2 2004 T3 2004 T4 2004 T1 2005

Nombred’abonnementshaut débit 4 401 446 4 911 413 5 497 695 6 529 876 7 383 000

Nombred’abonnements ADSL 3 978 077 4 482 948 5 061 779 6 072 723 6 900 000

Nombred’abonnementspar le câble 419 779 424 978 432 500 454 035 480 000

Autres abonnementshaut débit (BLR, fibre optique, etc.) 3 590 3 488 3 416 3 118 3 000

Source :

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.

Guide à télécharger sur :

www.recherche.gouv.fr/discours/2004/Guide-HD-total.pdf

En savoir plus :

http://delegation.internet.gouv.fr/HD/index.htm

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60 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

3.2 INTÉGRER LA DIMENSION ÉTHIQUE ET LE RESPECT DE LA DÉONTOLOGIE (A2 ***)

L’informatique a toujours eu des rapports conflictuels avec le droit et il y aplusieurs raisons à ce phénomène. La première difficulté est que la techno-logie évolue beaucoup plus vite que le droit, si bien que ce dernier a du malà s’adapter aux mutations techniques. Au début d’Internet, de nombreuxutilisateurs pensaient d’ailleurs (à tort) que la toile était une zone de nondroit et qu’aucune législation ne pouvait s’appliquer au réseau des réseauxen raison de son caractère transfrontalier.

Le deuxième écueil est que le droit de l’informatique est par naturecomplexe car il fait appel à des concepts juridiques pointus et très variés ;d’autre part, certaines lois ont du mal à être appliquées car le grand publicn’en perçoit pas d’emblée l’intérêt. C’est notamment le cas de la loi Infor-matique et libertés du 6 janvier 1978. Dans la mesure où nul n’est censéignorer la loi, il convient de connaître les grands principes du droit del’informatique, sans pour autant être juriste de formation. Mais il ne suffitpas de connaître la loi, il faut également appliquer les règles de bon usagequi sont en vigueur sur Internet (la nétiquette).

Respecter la loi et les chartes d’utilisation en vigueur sur Internet est leminimum que l’on doit attendre de tout étudiant, mais comme tous lesinternautes n’ont pas ces scrupules, il faut en même temps songer à se pro-téger contre la cybercriminalité.

1. Respecter les droits fondamentaux de l’homme, les normes internationaleset les lois qui en découlent.2. Maîtriser son identité numérique.3. Sécuriser les informations sensibles – personnelles et professionnelles –contre les intrusions frauduleuses, les disparitions, les destructions volontairesou involontaires.4. Assurer la protection de la confidentialité.5. Faire preuve d’esprit critique et être capable d’argumenter sur la validité dessources d’information.6. Mettre en œuvre des règles de bons comportements, de politesse et decivilité.7. Comprendre et s’approprier des chartes de comportement.

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613.3 S’approprier son environnement de travail (B1 **)

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La sécurité des systèmes d’information passe obligatoirement par uncontrôle d’accès à son environnement de travail numérique. Dans cesconditions, il est important de ne pas négliger le choix de son mot de passequi doit être long (huit caractères au minimum), difficile à deviner et êtrechangé régulièrement.

En définitive, le problème est plus psychologique que technique : l’étu-diant doit prendre conscience que le travail sur ordinateur comporte denombreux règlements et règles d’usage, mais également de nombreux ris-ques. Seule une réelle prise de conscience des risques encourus pourraengendrer une politique de sécurisation de son environnement de travailainsi que le développement de l’esprit critique. Pour de nombreux utilisa-teurs, l’outil informatique est tellement merveilleux qu’ils ne conçoiventpas que l’on puisse l’utiliser à des fins malhonnêtes. La réalité est malheu-reusement bien différente et si l’ordinateur permet d’accroître de façonspectaculaire sa productivité, il permet aussi à des escrocs de commettre denombreux délits.

3.3 S’APPROPRIER SON ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL (B1 **)

L’utilisation efficace d’un ordinateur passe par la maîtrise des gestes de basequi permettent de manipuler l’interface utilisateur. Dans la mesure où ilexiste plusieurs systèmes d’exploitation en usage actuellement sur le mar-ché (Windows, Mac OS ou Linux), il est particulièrement important que

1. Organiser et personnaliser son bureau de travail.2. Être capable, constamment, de retrouver ses données.3. Structurer et gérer une arborescence de fichiers.4. Utiliser les outils adaptés (savoir choisir le logiciel qui convient aux objectifspoursuivis).5. Maintenir (mise à jour, nettoyage, défragmentation…).6. Organiser les liens (favoris signets) dans des dossiers.7. Se connecter aux différents types de réseaux (filaires et sans fil).

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62 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

chaque étudiant connaisse les rudiments de chaque système afin de pouvoirpasser d’une machine à l’autre sans être complètement perdu.

Comme la principale activité d’un étudiant consiste à produire desfichiers, il est nécessaire de savoir parfaitement organiser leur classement.Par conséquent, les commandes de base de l’explorateur de fichiers doiventêtre maîtrisées (création de dossiers, copie, suppression et déplacement defichiers). Savoir retrouver les fichiers que l’on a créés est aussi une compé-tence importante à acquérir. Cela devient primordial quand on travailledans un environnement numérique où l’on utilise un disque virtuel. Dansces conditions, il convient de bien faire la différence entre le disque virtuelet le disque dur local de la machine sur laquelle on travaille.

Même si les machines qui sont utilisées dans les universités sont engénéral administrées par une équipe chargée de la maintenance informati-que, il est important que chaque étudiant comprenne bien qu’un ordina-teur doit être entretenu pour fonctionner correctement. Cette connaissancedevient vitale s’il possède une machine personnelle. La mise à jour régu-lière de son système d’exploitation est une nécessité si l’on veut se prému-nir contre les failles de sécurité qui sont découvertes. Il en va de même deson antivirus dont la mise à jour est la seule protection efficace contre lesnouveaux virus qui apparaissent quotidiennement.

Internet est devenu une source formidable d’information pour les étu-diants qui consultent fréquemment de nombreux sites pour leurs recher-ches. Le stockage des favoris (adresses Internet fréquemment consultées)est un gage d’efficacité pour l’étudiant. Afin d’améliorer la consultation dessites favoris, il convient d’organiser la gestion de ces favoris. Ces favorispeuvent être regroupés en catégories et classés selon différents critères.Leur gestion peut être assurée sur l’ordinateur en local, ou bien en réseau sil’étudiant dispose d’un bureau virtuel. Cette dernière solution a l’avantageque les favoris sont disponibles sur toute machine reliée à Internet.

Avec l’avènement des outils numériques comme les bureaux virtuels, leconcept de réseau devient primordial. L’étudiant doit par conséquent par-faitement maîtriser les notions de base de la mise en réseau d’ordinateurs.Le déploiement des réseaux sans fil étant pratiquement achevé dans lesuniversités, il faut que l’étudiant qui possède un ordinateur portable Wi-Fisache se connecter à un réseau sans fil et en connaisse les limitations.

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633.4 Rechercher l’information (B2 **)

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3.4 RECHERCHER L’INFORMATION (B2 **)

Rechercher des informations, c’est rechercher des connaissances, mais à ladifférence de la recherche scientifique ou de la recherche appliquée quivisent à découvrir de nouvelles parcelles de savoir ou de savoir-faire, larecherche d’informations a pour objectif de satisfaire un besoin de connais-sances en consultant des sources de savoir disponibles. Toute recherched’informations met en jeu une relation client-fournisseur. Depuis des siè-cles, les sources d’information produites par des fournisseurs se sont multi-pliées et diversifiées considérablement. Cependant, quel que soit l’état desgisements de connaissances d’une époque donnée, le problème du client(celui qui est demandeur d’informations) reste le même : connaître lessources d’informations existantes et savoir les consulter.

Internet n’est que la dernière d’une série de mutations historiques del’information qui comportent plusieurs phases successives. Il faut cepen-dant noter que chaque nouveau mode de production de l’informationn’abolit pas le précédent mais le complète, l’ordinateur ne supprimant pasle livre.

Internet est devenu aujourd’hui la première source d’information denombreux étudiants. Il convient cependant de bien prendre conscienceque des informations de nature très différentes sont stockées sur Internet,que ces informations sont par nature très volatiles et qu’enfin de nombreu-ses informations sont inaccessibles (Web invisible).

Dans cette jungle informationnelle que représente Internet, il fauts’aider de différents outils si l’on souhaite pouvoir retrouver des informa-tions pertinentes. On distingue en général cinq grandes catégories d’outils :

• Les annuaires.

• Les moteurs de recherche.

1. Distinguer les différents types d’outils de recherche.2. Formaliser les requêtes de recherche.3. Récupérer et savoir utiliser les informations (texte, image, son, fichiers,pilote, applications, site…).

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64 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

• Les bases de données spécialisées.

• Les OPAC (

Online Public Access Catalog

).

• Les bibliothèques numériques.

La recherche dans un annuaire est thématique et l’on affine successive-ment sa recherche en passant du général au particulier en navigant dansl’arborescence de l’annuaire.

La recherche dans un moteur de recherche est différente car elle faitappel à une syntaxe particulière qu’il faut apprendre à maîtriser. Même s’ilparaît de prime abord extrêmement simple de saisir quelques mots clés dansun moteur de recherche tel que Google, la connaissance des opérateursbooléens (ET, OU et SAUF) permettra d’améliorer grandement la perti-nence des requêtes.

L’étudiant doit également apprendre à utiliser de manière optimale lesinformations qu’il récupère sur Internet. Si les informations textuelles neposent en général aucun problème, il n’en va pas de même pour les imagesou les autres fichiers multimédias. Il convient donc d’apprendre à sauvegar-der les fichiers téléchargés sur Internet pour ensuite les exploiter efficace-ment.

3.5 SAUVEGARDER, SÉCURISER, ARCHIVER SES DONNÉES EN LOCAL ET EN RÉSEAU (B3 **)

Les données que l’on traite avec un ordinateur sont regroupées et stockéessous la forme de fichiers. Les informations que contiennent ces fichierssont parfois le fruit de très nombreuses heures de travail et il faut par

1. Rechercher un fichier (par nom, par date, par texte…).2. Assurer la protection contre les virus.3. Protéger ses fichiers et ses dossiers (en lecture/écriture).4. Assurer une sauvegarde (sur le réseau, support externe…).5. Compresser décompresser un fichier ou un ensemble de fichiers/dossiers.6. Récupérer et transférer des données sur et à partir de terminaux mobiles.

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653.5 Sauvegarder, sécuriser, archiver ses données en local et en réseau (B3 **)

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conséquent bien prendre conscience de leur valeur. Cela est d’autant plusimportant que par nature le stockage des informations sur un supportnumérique est fragile. En effet, le matériel informatique est somme toutefragile et les données qui y sont stockées sont donc sujettes à effacement. Ilexiste de très nombreuses raisons pour qu’une information stockée sur unsupport informatique devienne illisible ; dresser un inventaire complet detous les types d’accidents qui peuvent survenir serait fastidieux, mais iln’est pas inutile de rappeler que les coupures de courant, les virus, l’inat-tention, la malveillance, l’incendie, les dégâts des eaux et le vol existent etn’arrivent pas qu’aux autres.

Il existe également un autre facteur auquel on ne pense pas souvent,mais qui se révèle cruel en informatique : le temps. Il joue contre nous dou-blement car rien n’indique vraiment que les technologies de stockageactuelles vieillissent bien ; d’autre part, étant donné la rapide obsolescencedes logiciels, il n’est pas rare de constater que moins d’une dizaine d’annéesaprès, un format de fichier est devenu illisible.

Nous vivons donc dans un contexte numérique qui est incertain et ilconvient de bien réfléchir à une politique de sauvegarde des données quel’on juge importantes. Le premier écueil vient du fait que la majorité desétudiants ne voit pas du tout l’intérêt de réaliser des sauvegardes. Pourl’utilisateur d’un ordinateur, la sauvegarde des données est fastidieuse,coûte cher en temps et en argent et reste réservée au monde des entre-prises.

Il est vraiment nécessaire de prendre de bonnes habitudes et de réaliserrégulièrement des sauvegardes de son travail sur ordinateur. Il existe quel-ques grandes règles de base en informatique et notamment le fait que l’ondoit toujours effectuer une copie de sauvegarde de ses informations impor-tantes. Cette copie de sauvegarde doit bien évidemment s’effectuer sur unsupport physique indépendant de l’emplacement où le fichier original sesitue ; en effet, il serait totalement inutile d’effectuer une copie de sauve-garde sur le même disque qui renferme le fichier original car, en cas dedéfaillance du disque, l’original et sa copie seraient perdus. Pratiquement,cela signifie que si l’on stocke ses fichiers sur son disque dur, ce qui est le casle plus fréquent, il faut créer la copie de sauvegarde sur une disquette, undisque virtuel, un CD-R ou bien encore une clé USB.

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66 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

Deux raisons principales peuvent nous pousser à faire des sauvegardes :

• Nous vivons aujourd’hui dans un monde hautement numérisé et nousmanipulons de plus en plus d’informations numériques.

• Certaines informations sont importantes pour nous, mais nous ne nousen rendons pas toujours compte.

3.6 RÉALISER DES DOCUMENTS DESTINÉS À ÊTRE IMPRIMÉS (B4 **)

Le traitement de texte et le tableur font aujourd’hui faire partie des outilsnumériques dont tout étudiant doit savoir maîtriser les principes de base.Si l’utilisation de ces logiciels commence à être relativement répandue,l’expérience prouve que le savoir est minimal et ne permet pas d’assurer lestravaux complexes que sont, par exemple, les mémoires d’étudiants.

Pour illustrer notre propos, nous ne prendrons que deux exemples quimontrent bien que les étudiants doivent faire des efforts s’ils veulent utili-ser efficacement un traitement de texte.

La rédaction d’un document long (plus d’une cinquantaine de pages)impose l’utilisation et la création d’une feuille de styles. Comprendre ce

1. Réaliser des documents courts (CV, lettre…).2. Élaborer un document complexe et structuré (compte rendu, rapport,mémoire, bibliographie…).3. Maîtriser les fonctionnalités nécessaires à la structuration de documentscomplexes (notes de bas de pages, sommaire, index, styles…).4. Intégrer les informations (image, fichiers, graphiques…).5. Traiter des données chiffrées dans un tableur (formules arithmétiques etfonctions simples comme la somme et la moyenne, notion et usage de la réfé-rence absolue), les présenter sous forme de tableau (mise en forme dont for-mat de nombre et bordures) et sous forme graphique (graphique simpleintégrant une ou plusieurs séries).6. Créer des schémas (formes géométriques avec texte, traits, flèches etconnecteurs, disposition en profondeur, groupes d’objets, export sous formed’image).

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673.7 Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne (B5 **)

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concept est primordial car il permettra notamment d’avoir une mise enpage homogénéisée et modifiable en quelques secondes, si le besoin s’en faitsentir. De plus, l’utilisation des niveaux hiérarchiques des styles de titresrendra la génération de la table des matières du document automatique.

De la même manière, la création d’un index à la fin d’un long documenten rendra sa lecture plus facile. Or la création d’un index obéit à deuxexigences : la maîtrise d’un savoir-faire pratique (insertion des entréesd’index dans le document) et d’un savoir-faire intellectuel (choix et formu-lation des entrées d’index).

Ainsi, le pire ennemi de l’étudiant est sans doute son impression qu’ilconnaît déjà ce qu’il lui est demandé de faire. Ce n’est pas parce que l’on adéjà utilisé un logiciel de traitement de texte pour rédiger une lettre demotivation ou un CV que l’on sait forcément réaliser un mémoire compor-tant une table des matières et un index. L’expérience prouve que le princi-pal écueil de certains étudiants à l’apprentissage de compétencesinformatiques est l’impression erronée qu’ils ont de maîtriser ce savoir-faire.

Ce qui vaut pour le traitement de texte est également valable pour letableur. Si les étudiants arrivent sans trop de problèmes à réaliser destableaux simples, la différence conceptuelle entre référence absolue et réfé-rence relative a souvent bien du mal à être assimilée.

3.7 RÉALISER LA PRÉSENTATION DE SES TRAVAUX EN PRÉSENTIEL ET EN LIGNE (B5 **)

1. Communiquer le résultat de ses travaux en s’appuyant sur un outil de pré-sentation assistée par ordinateur.2. Communiquer le résultat de ses travaux en s’appuyant sur un outil de pré-sentation assistée par ordinateur.3. Adapter des documents initialement destinés à être imprimés pour uneprésentation sur écran.4. Réaliser des documents hypermédias intégrant textes, sons, images fixes etanimées et liens internes et externes.

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68 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

Si l’on demande aux étudiants de réaliser des travaux longs écrits, on exigeégalement aujourd’hui qu’ils sachent présenter leurs travaux selon différen-tes modalités : que ce soit en ligne en convertissant au format HTML leursdocuments créés dans un traitement de texte, ou bien encore en produisantune présentation assistée par ordinateur à l’aide d’un logiciel commePowerPoint ou Impress.

Le changement du support de présentation (on passe du papier à la pageweb lue sur un écran ou bien du papier à une diapositive projetée sur unmur blanc) implique de nombreuses modifications dans l’approche de laconception du document. Si les modalités techniques restent relativementidentiques (il n’y a pas de réelles différences entre le concept de feuille destyles dans un traitement de texte, un éditeur de pages HTML et un logi-ciel de présentation assistée par ordinateur), il n’en reste pas moins que lafinalité du document étant différente, il faut respecter un certain nombrede règles d’usage si l’on souhaite réaliser un document efficace, c’est-à-diredélivrant un message facilement compréhensible pour le public.

La principale difficulté pour l’étudiant sera donc d’intégrer ces règles delisibilité qui relèvent plus des techniques de communication que de l’infor-matique.

Dans le cas d’une présentation en ligne, il faut adopter des règles detypographie qui sont propres aux sites web. Pour ce faire, le plus simple estsans doute d’analyser différents sites web afin de repérer ceux dont la com-munication est la plus efficace. En la matière, n’oubliez jamais que lasophistication n’est pas un gage de réussite ; il vaudra donc mieux vouscontenter d’une mise en page simple et efficace plutôt que de pages webrecherchées, mais complexe à lire.

Dans le cas d’une présentation assistée par ordinateur, il ne faut pas per-dre de vue certaines contraintes dont le non respect peut nuire gravementà la qualité de votre présentation. Parmi les erreurs communes que l’onrencontre dans les présentations des étudiants, on peut citer :

• un texte trop important sur les diapositives (tout ce qui est oralisé nedoit pas figurer sur les diapositives et il faut se contenter de synthétiser) ;

• un texte écrit trop petit (n’oubliez pas que les diapositives sont projetéeset que votre auditoire peut être situé à une dizaine de mètres de l’écran) ;

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693.8 Échanger et communiquer à distance (B6 ***)

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• un trop grand nombre de diapositives (votre présentation doit se dérou-ler en un temps limité et vous ne respecterez pas le temps imparti si vousavez prévu trop de diapositives dans votre présentation).

Ne perdez jamais de vue qu’une communication sert à faire passer unmessage et que tout ce qui peut brouiller ce message est à proscrire.

3.8 ÉCHANGER ET COMMUNIQUER À DISTANCE (B6 ***)

Communiquer est une activité naturelle à l’être humain qui a très vitecherché à communiquer à distance. Au départ, les techniques étaient fortrudimentaires et les humains utilisaient, par exemple, des langages siffléspour communiquer entre deux vallées ou bien encore des signaux de fuméeet des systèmes de sémaphores. Les réseaux se sont développés au cours del’histoire parce que les hommes avaient un besoin vital de communiquer etil est important de bien comprendre qu’il y a toujours un réseau à la base detoute communication électronique distante. L’acheminement du courrierpar la malle-poste constitue une première tentative d’élaboration d’unréseau de communication rationnel. Plus tard, l’invention du télégraphepuis du téléphone a bouleversé la manière de communiquer entre leshumains. Aujourd’hui, même si nous n’en avons plus vraiment conscience,les réseaux de communication sont omniprésents dans notre vie quoti-dienne et on assiste à leur convergence qui est le rapprochement entre desmoyens de communications apparemment indépendants, comme la télé-phonie, la radiophonie, la télévision, le cinéma et l’informatique. C’est lanumérisation de l’information et la montée en puissance des réseaux quirendent possible la convergence.

Utiliser à bon escient et selon les règles d’usage :

1. Le courrier électronique (en têtes, taille et format des fichiers, organisationdes dossiers, filtrage).2. Les listes de diffusion (s’inscrire, se désabonner).3. Les forums de discussion (modéré, non modéré).4. Le dialogue en temps réel.5. Les terminaux mobiles.

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70 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

Apprendre les techniques qui permettent de communiquer à distancegrâce à un ordinateur relié à Internet est relativement simple et ces techni-ques sont pour la plupart largement répandues aujourd’hui. Ce qui est enrevanche beaucoup moins connu, ce sont les règles d’usage de ces différentsoutils comme le courrier électronique, les forums de diffusion ou bienencore les listes de diffusion. Cela est particulièrement dommage car leurméconnaissance peut engendrer de très nombreux problèmes et risquemême, dans certains cas, de bloquer complètement le système.

Par exemple, le fait de diffuser des canulars (

hoaxes

) par courrier électro-nique peut faire croître de manière exponentielle l’activité des serveurs demessagerie de votre université et, par voie de conséquence, nécessiterl’arrêt du service de courrier électronique.

Dans ces conditions, la lecture de la nétiquette qui est l’étiquette duNet, c’est-à-dire les règles du bon usage en vigueur sur les réseaux électro-niques, devrait être un préalable à toute utilisation d’Internet. De la mêmemanière que la politesse facilite les rapports sociaux, le fait de suivre lesrecommandations de la nétiquette améliorera grandement l’utilisation ducourrier électronique.

Aujourd’hui, tout étudiant possède une adresse électronique et chacunsait envoyer un courriel car il n’y a aucune complexité en la matière. Enrevanche, le respect des règles d’usage (que ce soit celles de la nétiquette oubien celles qui sont édictées par la charte de votre université) est beaucoupplus problématique et encore une fois, c’est souvent l’illusion de savoirbien faire qui sera un obstacle à l’apprentissage.

3.9 MENER DES PROJETS EN TRAVAIL COLLABORATIF À DISTANCE (B7 ***)

Travailler dans un environnement de travail collaboratif :

1. Utiliser les outils d’un espace de travail collaboratif (plate-forme, bureau oucampus virtuel…).2. Élaborer en commun un document de travail (assurer le suivi des correc-tions, ajouts et suppressions).3. Gérer différentes versions d’un même document.

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713.9 Mener des projets en travail collaboratif à distance (B7 ***)

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La généralisation de l’outil informatique a profondément modifié lesméthodes d’accès à l’information. Les données qui étaient auparavant stoc-kées sur un support papier ont peu à peu migré sur un support électronique.Ainsi, de nombreuses encyclopédies sont désormais disponibles surCD-Rom ou DVD-Rom.

Avec le développement d’Internet, cette numérisation de l’informations’est encore amplifiée, même si les modalités ont quelque peu évolué.L’information est toujours au format électronique, mais elle n’est plus dis-ponible sur le disque dur de l’utilisateur ; elle est stockée sur un serveurauquel on accède grâce à Internet (on parle alors d’information déportée).Cette nouvelle organisation comporte deux avantages : d’une part l’infor-mation n’encombre plus le poste de travail de l’utilisateur, d’autre part ellepeut être mise à jour plus rapidement et plus fréquemment sur le serveur,l’utilisateur ayant ainsi toujours à sa disposition la dernière version quand ilse connecte au serveur.

Dans ces conditions, il paraît normal que les informations personnellesde l’utilisateur aient suivi cette tendance à la numérisation et que l’on aitcherché à se débarrasser de ces objets que sont les carnets d’adresses et lesagendas.

On a ainsi vu apparaître sur nos ordinateurs des programmes de gestiond’informations personnelles qui ont remplacé nos répertoires et nos calen-driers. Les utilisateurs ont très vite mesuré l’intérêt d’un tel système, maisse sont trouvés démunis lorsqu’ils étaient en déplacement et n’étaient plusface à leur ordinateur.

Une autre tendance est apparue récemment pour la gestion des informa-tions personnelles : le bureau virtuel. On assiste là au même mouvementque pour les informations factuelles où l’on était passé du papier au CD-Rom, puis du CD-Rom au serveur web. L’utilisateur a désormais troqué sonagenda papier pour un programme de gestion des informations personnel-les qui organise les données sur son ordinateur personnel. À présent, cesmêmes données ne sont plus stockées sur le poste de l’utilisateur, mais surun serveur web afin d’y accéder à partir de n’importe quel point du monderelié à Internet. Chaque utilisateur du réseau peut avoir accès pour lire oumodifier les données qui sont partagées. Ce procédé garantit que les infor-mations se trouvent en un lieu unique, ce qui évite, par exemple, d’avoir

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72 Chapitre 3. Le référentiel de compétences du C2i

plusieurs versions légèrement différentes d’un même document éparpilléessur le disque dur des utilisateurs. Grâce au réseau, chaque membre dugroupe de travail peut accéder à une version unique de chaque documentet y apporter ses modifications quand il le souhaite. La possibilité de parta-ger des informations instaure un nouveau mode de fonctionnement au seindes organisations que l’on nomme travail collaboratif.

Chacun comprendra donc bien qu’une architecture de bureau virtuelnécessite la présence d’un réseau sous-jacent. C’est bien évidemment leréseau Internet qui sert au transport et au partage de l’information. Le pro-cessus qui consiste à stocker ses données sur un serveur web comporte troisavantages majeurs :

• L’

accessibilité

– On peut accéder à ses informations personnelles à par-tir de n’importe quelle machine connectée à Internet. Le fait de pouvoiraccéder à son agenda ou à son courrier électronique où que l’on setrouve est une avancée considérable pour tous les utilisateurs nomadesou bien pour tous ceux qui n’ont pas d’ordinateur attitré et qui tra-vaillent dans des salles de libre accès, des cybercafés ou tout autre lieu.Plutôt que de stocker les informations localement sur le disque dur d’unemachine qu’il faudra obligatoirement transporter si l’on souhaite tra-vailler ailleurs, on stocke ses informations sur un serveur auquel onaccède, à distance, grâce au réseau Internet.

• Le

partage

– On peut facilement partager ses informations avec d’autrespersonnes puisque les données sont accessibles en réseau. Grâce auréseau, il est désormais facile de partager des documents et des agendas ;de nouvelles manières de travailler peuvent se mettre en place. L’infor-mation circule mieux entre les membres du groupe de travail et le pro-cessus de révision des documents gagne en fluidité.

• La

sécurité

– En cas de virus, de vol ou de détérioration de matériel, lefait de posséder une copie en ligne assure la sauvegarde et la récupéra-tion instantanée de vos données : carnet d’adresses, agenda, documentsde travail, courrier électronique, favoris web, etc. Si votre machinehabituelle est indisponible, il suffit de vous connecter à votre bureau vir-tuel depuis un autre ordinateur connecté à Internet et vous retrouvezvotre environnement de travail.

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4

Les ressources

Plusieurs types de ressources sont à votre disposition pour compléter votreformation au C2i :

• les ressources mutualisées par un ensemble d’établissements regroupéssous l’acronyme Portices dont l’accès est libre sur Internet ;

• un ensemble d’outils et de logiciels décrit dans ce chapitre ;• le cédérom qui accompagne cet ouvrage dont l’utilisation est décrite en

annexe.

Deux projets pour la création et la mutualisation de ressources pour le C2iont été soutenus par le ministère de l’Éducation nationale (SDTICE

1

) :

• le projet Portices ;• le projet de l’UPMF de Grenoble 2.

Le projet Portices (Passe Opérationnel pour Réussir avec les Technolo-gies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement Supé-rieur ou PORte ouverte sur la maîtrise des TIC dans l’EnseignementSupérieur), et le projet de l’UPMF de Grenoble 2 ont fait le choix de tra-

1. SDTICE : Sous-Direction des Technologies de l’Information et de la Communica-tion pour l’Enseignement.

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74 Chapitre 4. Les ressources

vailler ensemble et de mettre en commun leurs deux approches d’auto-formation.

Ces deux projets se sont enrichis des travaux de deux collaborateurseuropéens :

• AERIS «

Aide aux étudiants pour la recherche d’informations scientifiques

»par Guillemette Lauters 1999-2005 Les contenus rédactionnels de cesite sont publiés sous licence Creative Commons ;

• «

Comment écrire un rapport en français ? ou comment écrire un mémoire,un projet de recherche, une activité de recherche en cours ?

» par ColetteKleemann et Graziella Farina de l’European University Institute de Flo-rence (Italie), de Mercedes Fernandez de l’université d’Oviedo (Espa-gne), Mireille Michel de l’University College de Londres (GrandeBretagne).

Vous trouverez en ligne sur le site Portices :

• dix modules d’autoformation, conformément au référentiel, réalisés parle groupe éditorial ;

• une autoformation spécifique à

OpenOffice

réalisée par Paris Dauphine ;

• des modules d’autoformation à la bureautique par l’université deBourgogne ;

• une autoformation sur la construction de textes longs à l’aide de

LateX

par l’université Lille 3.

4.1 DESCRIPTIF DU PROGRAMME PORTICES

Comme cela a été fait dans l’enseignement scolaire avec la création des dif-férents niveaux du Brevet informatique et Internet (B2i), l’enseignementsupérieur doit permettre aux étudiants de maîtriser les compétences quisont désormais indispensables à la poursuite d’études supérieures.

Le B2i niveau 3 constitue la base des pré-requis pour accéder auniveau 1 de la formation Portices.

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4.1.1 Connaissance des outils

Acquisition ou approfondissement des connaissances théoriques, pratiqueset savoir-faire dans les domaines suivants :

Bureautique

: traitement de texte, tableur, base de données, présenta-tion assistée par ordinateur

Multimédia

: acquisition, retouche, compression de données (texte/image/son/vidéo/animation),

Internet

: messagerie, FTP (transfert de données/conversions/compres-sions), News, Web (navigation/création), travail collaboratif…

4.1.2 Usages et « bonnes pratiques »

Portices propose une formation et une validation sur projet personnel :

• création d’un produit original et multimédia ;• présentation d’un projet personnel (travaux, rapports, mémoire ou sup-

ports de communication) ;• recours maîtrisé à plusieurs outils de travail collaboratif.

Les auto-évaluations réalisées par les apprenants seront accessibles sur le Web.

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76 Chapitre 4. Les ressources

4.1.3 Nature du projet

Portices est de nature transversale pour les étudiants, les enseignants et lespersonnels non enseignants du supérieur, tant au niveau général qu’auniveau technique et professionnel. Les contenus à la disposition des appre-nants sont aussi bien méthodologiques que didactiques.

La formation peut être réalisée en présentiel, en travail collaboratif pargroupes, en autoformation individuelle ou à distance avec suivi tutoré.

4.1.4 Objectifs pédagogiques et didactiques

Il s’agit d’une part de donner les moyens aux étudiants, tuteurs, enseignantsde tester leurs connaissances, de s’autoformer et de se préparer à devenir unusager averti et compétent en matière de TICE et, d’autre part, de leurdonner la possibilité de certifier leurs compétences quel que soit leurniveau dans les cursus LMD ou leur situation professionnelle.

Portices niveau 1

vise la maîtrise d’un ensemble de compétences néces-saires à l’étudiant pour mener les activités qu’exige aujourd’hui un cur-sus d’enseignement supérieur ;

Portices niveau 2

doit confirmer la maîtrise des outils professionnels enaccompagnant la réalisation d’un projet personnel par une réalisationmultimédia.

Savoir utiliser plusieurs médias pour :

– élaborer un projet ;

– présenter un projet en utilisant divers supports (visioconférence…) ;

– travailler et échanger en utilisant des plates-formes de travail collabo-ratif.

4.1.5 Priorités décrites dans le projet Portices

• Certification de compétences informatique et Internet (compétencestransversales pour non spécialistes) ;

• Certification qui peut donner à l’apprenant des ECTS.

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774.1 Descriptif du programme Portices

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4.1.6 Pratiques innovantes

Pratiquer l’échange de données intégrées :

• prendre en compte les processus de chaque acteur, ses analyses, ses sim-plifications et la spécification des données juste nécessaires, qui appor-tent une valeur ajoutée, dans l’échange entre les différents partenaires(apprenants, enseignants, entreprises…) ;

• s’envoyer mutuellement de l’information d’application à application,sans ressaisie par celui qui la reçoit ;

• s’assurer de la maîtrise par les apprenants de la bonne utilisation de ladématérialisation des échanges, entre les apprenants, entre l’apprenantet l’enseignant (ou le tuteur), entre l’apprenant et des extérieurs (lors destages en entreprise par exemple).

4.1.7 Portices : l’existant, la valeur ajoutée et le positionnement

La pénurie d’enseignants qualifiés en nouvelles technologies, ainsi que lefaible niveau d’équipement technologique dans les centres d’apprentissage,ne permettent pas aux enseignants et aux élèves d’utiliser efficacement lesoutils de la société de l’information.

Après avoir étudié, d’une part, les ressources disponibles sur le marchéet, d’autre part, les besoins formulés par les universités et les entreprisespour leurs étudiants et personnels, nous avons conclu que l’offre (produitssous licence ou CD-Rom) correspondait très imparfaitement aux besoins etcontraintes de formation dans les universités.

Il nous a paru nécessaire de proposer aux étudiants et acteurs de l’ensei-gnement supérieur un produit original et simple d’exploitation qui ne secontenterait pas de proposer des tutoriels pour s’approprier tel ou tel logi-ciel équipant systématiquement nos ordinateurs, mais qui viserait essen-tiellement les usages et bonnes pratiques indispensables pour accomplir lestâches quotidiennes de l’étudiant ou du formateur, pour réussir les travauxde recherche, pour communiquer efficacement, c’est-à-dire pour devenirun usager expérimenté et averti.

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78 Chapitre 4. Les ressources

Liste des établissements qui participent au projet PorticesCarte de l’AMUE

1

: www.amue.fr/Universites/Default.asp

1. Agence de Mutualisation des Universités et Établissements.

Nord-Pas-de-Calais

PicardieHaute-NormandieBasse-

Normandie

Bretagne

Pays de la Loire

Champagne-Ardenne

Centre

Île-de-France

Bourgogne

Lorraine

Poitou-CharentesLimousin Auvergne

Franche-Comté

Rhône-Alpes

Alsace

Aquitaine

Midi-PyrénéesLanquedoc-Roussilon

Provence-Alpes-Côte-d’Azur

CorseTerritoires d’Outre-mer

Wallis et Futuna Polynésie françaiseNouvelle-Calédonie

Départements d’Outre-mer

Guadeloupe Martinique Guyane Réunion

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794.2 Les types d’outils logiciels

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4.2 LES TYPES D’OUTILS LOGICIELS

Bien que relativement semblables dans leur forme, les outils logiciels quevous serez amené à utiliser peuvent être notablement différents dans lefond, que ce soit dans leur mode d’installation, de fonctionnement oud’utilisation.

Nous avons choisi de les regrouper en deux grandes catégories : les outilsà installer sur votre disque dur (les logiciels) et les outils accessibles enligne.

4.2.1 Outils à installer

Pour pouvoir s’exécuter, un logiciel doit généralement être installé dansvotre ordinateur à l’aide d’un

installeur

1

.

IUFM de Montpellier IUFM Pays Loire IUT de Grenoble

Université Clermont 1 Université d’Angers Université d’Avignon

Université de Bourgogne Université de Brest Université de Corse

Université Lille 1 Université Lille 3 Université de Limoges

Université de Savoie Université du Maine Université Le Mans

Université Lyon 2 Université Marseille 1 Université Marseille 2

Université Marseille 3 Université Montpellier 1 Université Montpellier 2

Université Montpellier 3 Université Paris 1 Université Paris 7

Université Paris 8 Université Paris 9 Dauphine Université Paris 10

Université de Reims Universités de Strasbourg (UNS) Université Toulouse 1

Université Toulouse 2 Université Toulouse 3 UPMF Grenoble

1. Dans certains cas, il suffit de faire glisser le programme vers votre disque dur pourl’installer, sans passer par un installeur.

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Page 95: Réussissez_le_C2i_niveau_1

80 Chapitre 4. Les ressources

Vous trouverez des installeurs sur Internet

1

ou sur cédéroms.

Pour connaître la procédure d’installation d’un logiciel, reportez-vous aufichier « Lisez moi » (ou

Read me

) qui accompagne l’installeur. Il suffit dedouble-cliquer sur l’icône de l’installeur pour démarrer l’installation, puisde suivre les instructions qui vous sont données.

1. Comme par exemple :

www.telecharger.fr

Installeur PC

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814.2 Les types d’outils logiciels

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Installeur PC

Installeur Mac

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82 Chapitre 4. Les ressources

Une fois l’installation terminée, double-cliquez sur l’icône du nouveauprogramme pour le lancer et commencez à vous en servir.

Les logiciels de ce type aussi appelés « exécutables » ont l’énorme avan-tage d’utiliser les ressources de votre ordinateur et de votre système pourfonctionner, vous permettant ainsi de bénéficier d’une grande ergonomied’utilisation et de fonctionnalités avancées : palettes d’outils, assistants,menus contextuels, système d’aide évolué, glisser-déposer d’objets, etc.

Ces programmes enregistrent généralement le résultat de votre travailsous la forme de fichiers sur votre disque dur.

Le fait de quitter un logiciel ou d’éteindre l’ordinateur sans enregistrervos données entraîne la perte de celles-ci.

4.2.2 Outils accessibles en ligne

De plus en plus d’outils sont aujourd’hui accessibles en ligne, sur Internetcomme sur intranet. On peut citer les plates-formes de travail collaboratif

Installeur Mac

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834.2 Les types d’outils logiciels

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ou d’e-learning, les portails de services, les bases de données thématiques,les annuaires spécialisés ou encore les bases de données documentaires(GED).

Ils diffèrent des « logiciels installés » autant dans leur fonction que dansleur forme, en ce qu’ils résident sur des serveurs et non sur l’ordinateur del’utilisateur. Par conséquent, ils en héritent la capacité de partager, decommuniquer et de diffuser des informations entre un grand nombre depersonnes, de manière synchrone et universelle.

Pour bien en comprendre le fonctionnement, étudions ensemble le casd’une plate-forme e-learning accessible via Internet.

Tout d’abord, il faut disposer d’une connexion au réseau sur lequel l’outilest accessible : il s’agit ici d’une connexion Internet.

On y accède via un navigateur (Mozilla, Firefox, Internet Explorer,Safari) en saisissant son URL

1

dans la barre d’adresse de celui-ci.

Elle est de la forme :

www.monoutil.com/

Comprenez par là que l’outil en question est un programme installé nonplus sur votre ordinateur, mais sur un serveur auquel vous pouvez accéderpar cette adresse.

Dans le cas où la plate-forme dispose d’un accès réservé et/ou personna-lisé, il vous est demandé de vous authentifier. Cela revient à saisir un iden-tifiant et un mot de passe qui vous ont généralement été remis lors de votreinscription au service.

1. URL :

Uniform Resource Locator

– Dénomination unique à caractère universel quipermet de localiser une ressource ou un document sur Internet, et qui indique laméthode pour y accéder, le nom du serveur et le chemin à l’intérieur du serveur (JO du16 mars 19

99).

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Page 99: Réussissez_le_C2i_niveau_1

84 Chapitre 4. Les ressources

Si vous ne disposez pas de ces informations ou que vous avez perdu votremot de passe, vous pouvez demander à vous inscrire ou à les récupérer viaun lien « S’inscrire » ou « Mot de passe perdu ».

Une fois authentifiée, la plate-forme vous propose les informations cor-respondant à votre profil : si, par exemple, vous êtes identifié comme ensei-gnant, vous aurez la possibilité de déposer des cours ou de créer desnouvelles ressources, alors qu’en tant qu’étudiant, vous ne pourrez queconsulter des ressources et faire des tests…

Contrairement aux logiciels installés, ce type de plate-forme stocke aufur et à mesure de votre session d’utilisation les informations que vous four-nissez en remplissant des champs de formulaires et en validant votre saisiepar un clic sur un bouton « enregistrer les modifications », « confirmer » ouautre.

L’avantage d’accéder en ligne à ce type d’outil est de pouvoir le fairedepuis n’importe quel lieu à tout moment : depuis chez vous, un cybercaféà l’étranger ou un campus universitaire… et de toujours avoir ses donnéessous la main.

Qu’est-ce qu’un plug-in ?

Un certain nombre d’outils offrent la possibilité d’étendre leurs fonction-nalités en y ajoutant des extensions appelées « plug-in ».

Profil : étudiant

Identifiant :

Mot de passe : ********

truchaud

Connexion

Taper votre identifiant et votre mot de passe

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854.2 Les types d’outils logiciels

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Ajoutées à votre navigateur favori, elles vous permettent, par exemple,de visualiser des sites Internet exploitant des technologies spécifiquescomme les animations Flash, les documents PDF Acrobat, les séquencesvidéo QuickTime ou Real, ou encore les visites virtuelles QuickTime VR.

Les sites en question vous invitent à télécharger les plug-in requis par lespictogrammes comparables à ceux-ci :

Après téléchargement, ces extensions s’installent elles aussi à l’aide d’uninstalleur.

Les autres types d’outils (applets Java…)

Au-delà des grandes familles d’outils qui vous ont été présentées ici, ilexiste d’autres types de logiciels dont le nombre et la variété grandissentchaque jour.

On peut par exemple citer les applications Macromedia Flash, Macro-media ShockWave ou les appliquettes Java (

applets

en anglais).

Le JO du 16 mars 1999 définit une « appliquette » comme une «

petiteapplication indépendante du matériel et du logiciel utilisés, qui est téléchargéedepuis un serveur de la toile mondiale et qui est exécutée localement au sein d’unlogiciel de navigation

. »

D’un positionnement hybride entre programme installé et outil enligne, ces types de logiciels regroupent des caractéristiques leur permettantde disposer du meilleur des deux mondes : accès nomade, ergonomie d’uti-lisation enrichie…

Ce type de logiciel devrait se multiplier dans les années à venir, leurintérêt résidant, entre autres, dans leur degré de portabilité sur tous typesde terminaux : micro-ordinateurs, assistants personnels (Palm, PocketPC), SmartPhone (téléphones intégrant les fonctionnalités d’un assistantpersonnel) ou téléphones portables.

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Page 101: Réussissez_le_C2i_niveau_1

86 Chapitre 4. Les ressources

Les types de licences

Tout logiciel informatique s’accompagne d’une licence d’utilisation qui endéfinit les conditions d’utilisation, de copie et de session.

Il existe, par exemple, des logiciels gratuits et des logiciels payants, deslogiciels que l’on trouve uniquement en téléchargement et d’autres quel’on peut acheter dans des magasins spécialisés, d’autres encore ne sont gra-tuits que dans un certain cadre d’utilisation ou existent en version limitéeou sur une durée déterminée…

Pour simplifier, nous pourrions dire qu’il existe quatre « formes » de logi-ciels informatiques :

• les progiciels,

• les graticiels (

freeware

),

• les partagiciels (

shareware

),

• les logiciels libres (ou logiciel en

open source

).

Les définitions ci-dessous ont été extraites de l’encyclopédie libreWikipédia

1

sous licence

GNU Free Documentation Licence

2

.

*

Progiciels

Ces logiciels sont commercialisés par des éditeurs informatiques commeAdobe, Macromedia, Microsoft…

« Le terme progiciel résulte de la contraction des mots produit et logi-ciel. C’est donc un logiciel commercial.

Complet, il comprend :

• une documentation en ligne et (ou) imprimée,

• éventuellement une assistance téléphonique,

• des stages de formation, etc.

Le terme est très souvent employé pour des logiciels professionnels utili-sés par des entreprises. »

1. www.wikipedia.org2. www.gnu.org/copyleft/fdl.html

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Page 102: Réussissez_le_C2i_niveau_1

874.2 Les types d’outils logiciels

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Gardez en tête qu’en achetant un logiciel de ce type, vous achetez avanttout une licence d’utilisation, qui vous donne le droit d’utiliser celui-cidans un contexte bien précis, et toujours de façon personnelle.

Ce n’est pas parce qu’une personne dans une organisation achète unelicence que toute l’organisation peut en profiter : il faut pour cela qu’elleacquiert une « licence de groupe » (pour un nombre d’utilisateurs défini)ou une « licence sur site » (pour une organisation définie, quel qu’en soit lenombre d’utilisateurs).

*

Graticiels (freeware)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Freeware

« Un graticiel ou gratuiciel (

freeware

) est un logiciel qui est mis gratuite-ment à disposition par son créateur, mais qui est soumis à certaines con-traintes quant à sa diffusion. Les graticiels sont soit des logiciels complets,soit des logiciels commerciaux qui sont diffusés de manière bridée en ter-mes de fonctionnalités (version réduite). Ils sont parfois financés par lapublicité qu’ils contiennent (

adware

).

Il ne faut pas confondre graticiel et partagiciel, où on peut utiliser lelogiciel complet ou bridé gratuitement mais pendant une duréedéterminée : un traitement de texte pourrait par exemple interdire la sau-vegarde des fichiers créés, ou fonctionner uniquement pendant les deuxmois qui suivent son installation.

Il faut aussi distinguer le graticiel du logiciel libre. Le logiciel libre,même s’il est souvent gratuit, offre des libertés que la gratuité ne prend pasen compte. Notamment, un graticiel sera la plupart du temps diffusé sansles sources des programmes. La licence de distribution peut être restrictive(pas de diffusion sur cédérom, ou uniquement sur certains sites Internet)

».

Vous trouverez ci-dessous une liste de sites proposant uniquement desgraticiels à télécharger :

Espace Francophone www.espacefr.com/

FreewareFrance www.freewarefrance.com/

Freeware heaven www.ifrance.com/freeheaven/

Pricelessware www.pricelessware.org/

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Page 103: Réussissez_le_C2i_niveau_1

88 Chapitre 4. Les ressources

Voici quelques sites généralistes proposant des graticiels à télécharger :

*

Partagiciels (shareware)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Partagiciel

« Un partagiciel ou shareware est un logiciel, protégé par le droitd’auteur, dont l’usage peut être limité dans le temps, à moins d’en rétribuerl’auteur.

Le mot partagiciel est un calque du mot anglais

shareware

également trèssouvent utilisé en français. Shareware est lui-même une contraction deshare et software. Share se traduit ici par contribution. On peut aussi trou-ver le terme

contribuciel

, mais plus rarement. »

Erreurs fréquemment commises

Un partagiciel peut facilement être confondu avec un

abandonware

1

ou avecun logiciel libre.

Un partagiciel n’est pas un logiciel libre car :

• il est souvent livré sans son code source,• il n’est pas possible de le distribuer sans que celui qui en fasse l’acquisi-

tion n’ait à payer une licence.

Je Télécharge www.jetelecharge.com/

01net http://telecharger.01net.com/

Caloga http://telecharger.caloga.com/

Clubic www.clubic.com/t/

1.

Abandonware

, mot anglais, vient de

abandon

(abandonné) et

ware

pour software(logiciel). Il caractérise un logiciel considéré comme abandonné par son éditeur (s’iln’est plus en vente par exemple) et passe malgré la législation dans le domaine publ

ic.

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894.2 Les types d’outils logiciels

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Généralités

Un partagiciel peut être utilisé gratuitement et librement pendant unedurée ou un nombre d’utilisations qui sont indiqués par l’auteur. Cela per-met de tester les fonctionnalités et voir si elles correspondent à ses besoins.

Au bout de cette période d’essai, il est possible soit de payer une contri-bution (souvent modique) et continuer à utiliser le logiciel, soit de ledésinstaller. Il est également permis de distribuer le logiciel à une autre per-sonne, toujours pour essai.

Hormis l’utilisation légale du produit, le paiement de la licence peutaussi débloquer un certain nombre de fonctionnalités jusqu’alors inaccessi-bles comme la sauvegarde, la réception régulière de mises à jour et, parfois,la possibilité de prendre contact avec l’auteur.

Certains auteurs ne demandent que l’envoi d’une carte postale commepaiement de la licence, dans ce cas on parle de

carticiel

(ou

cardware

enanglais).

Généralement conçus par des passionnés, les programmes diffusés enpartagiciel sont souvent de bon niveau.

Évolution du concept

Les premiers partagiciels étaient disponibles en version complète et nonlimitée dans le temps. Ce mode de distribution n’a pas vraimentfonctionné : les clients continuaient d’utiliser le logiciel sans le payer.Depuis lors, les partagiciels ont évolué en trois branches selon la concep-tion qu’en a l’auteur :

• L’auteur peut choisir de maintenir la disponibilité de son logiciel en ver-sion complète et non limitée, mais ajoute un message récurrent pourrappeler à l’utilisateur qu’il doit payer ce logiciel s’il l’utilise régulière-ment.

• Il peut préférer limiter l’usage de son logiciel, en le distribuant commeune version de démonstration : l’usage du logiciel ou de certaines fonc-tionnalités sont bloquées après une période d’essai, afin de forcer l’utili-sateur à payer le logiciel. Certains de ces partagiciels (en réalité, ce sontdes versions de démonstration) ont des fonctionnalités bloquées même

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90 Chapitre 4. Les ressources

pendant la période d’essai ; dans ce cas ce sont souvent des fonctions deconfort. Elles sont débloquées lors du paiement de la contribution.

• Enfin, il peut au contraire décider que les utilisateurs sont libres de choi-sir de payer ou non le logiciel, selon l’utilisation qu’ils en font. Ce modede distribution, de plus en plus répandu, se nomme

donationware

enanglais ».

*

Logiciels libres

http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre

« L’expression logiciel libre correspond au terme anglais

free software

.Comme ce dernier est ambigu en anglais, free pouvant signifier « libre » ou« gratuit », on voit le terme français « libre » de plus en plus utilisé.

L’expression « logiciel libre », donnée par Richard M. Stallman, faitréférence à la liberté pour tous (simples utilisateurs ou développeurs) d’exé-cuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logi-ciel. Plus précisément, elle fait référence à quatre libertés pour un individuayant acquis une version du logiciel, définies par la licence de ce logiciel :

• la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0) ;

• la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter àses besoins (liberté 1) ; pour cela, l’accès au code source est nécessaire ;

• la liberté de redistribuer des copies, donc d’aider son voisin, (liberté 2) ;

• la liberté d’améliorer le programme et de publier ses améliorations, pouren faire profiter toute la communauté (liberté 3) ; pour cela, l’accès aucode source est nécessaire.

Pour illustrer le principe du logiciel libre, face au logiciel non-libre, onpeut comparer cela à une recette de cuisine :

• selon le principe du libre : vous avez obtenu cette recette par n’importequel moyen (revue, bouche à oreille…) et personne n’a rien à y redire…Vous avez le droit de redistribuer cette recette comme vous l’entendeztout comme vous pouvez la modifier comme il vous plaît…

• selon le principe du logiciel non-libre, elle est un peu plus restrictive : ilfaut vous acquitter d’une licence d’utilisation de la recette valable dans

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« une seule » cuisine et pour ne préparer des plats que pour vous. Toutecopie ou modification de la recette est interdite. D’ailleurs, vous ne pou-vez même pas accéder aux détails de la recette, qui sont souvent cachésaux yeux de tous.

Par extension, on parle de contenu libre pour des documents dont lecontenu est librement consultable et copiable, voire parfois modifiable partout le monde, notamment les documents régis par la GFDL, commel’encyclopédie en ligne Wikipédia. Notons cependant que l’aspect libre deGFDL est l’objet d’un débat, certains (comme le projet Debian) estimantqu’elle ne l’est pas.

Le modèle du logiciel libre s’est révélé dans les années 1990, avec(GNU)/Linux, pour constituer un mode de production à part entière, àajouter aux autres déjà connus.

Les brevets logiciels sont considérés par leurs détracteurs comme undanger mortel pour les logiciels libres. Les tentatives d’introduire enEurope des brevets sur les logiciels ont d’ailleurs été particulièrementcombattues par les associations et utilisateurs de logiciels libres ».

Les grandes familles de logiciels

Nous trouvons plusieurs catégories de logiciels couvrant différents domai-nes d’application.

*

Bureautique

Cette famille regroupe les logiciels de traitement de texte, les tableurs, leslogiciels de PréAO… Nous trouvons parmi ceux-ci les outils de la suiteMicrosoft Office (Word, Excel, PowerPoint, Access), ceux de la suiteOpen Office (Open Office Writer, Open Office Calc, Open OfficeImpress), ou encore ceux de la suite iWork (Pages et Keynote) ; mais il enexiste bien d’autres…

*

Communication

Dans cette catégorie, nous avons les outils « d’échange » immédiat ou dif-féré d’informations que sont les logiciels de courrier électronique, de mes-sagerie instantanée, de transfert de fichiers… Citons :

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92 Chapitre 4. Les ressources

• Eudora, Outlook Express, Thunderbird, Mail pour le courrier électro-nique ;

• AIM, MSN Messenger et iChat pour la messagerie instantanée ;

• Fetch ou CuteFTP pour le transfert de fichiers.

Tous ces outils de communication utilisent Internet comme support decirculation de l’information.

*

Internet

Nous pourrions comparer Internet à une route qui relie le monde entier etsur laquelle circule l’information. Pour être accessible, cette informationdoit passer par un logiciel permettant de la lire, un peu comme un filtre dedécodage qui transformerait des signes étrangers en langage compréhensi-ble.

Les navigateurs sont des programmes conçus pour la lecture des sitesweb. Les plus utilisés sont Mozilla Firefox, Internet Explorer, NetscapeNavigator, Opera et Safari.

D’autres outils permettent de lire et de produire d’autres typesd’informations : nous trouvons par exemple les outils de communicationélectronique cités plus haut.

* Infographie

Il s’agit d’une famille d’outils concernant la création et la retouche d’ima-ges fixes ou animées. Elle comporte des logiciels de dessin vectoriel commeIllustrator, Open Office Draw ou Freehand, de retouche de photographie etd’image tels que Photoshop, The Gimp, mais aussi de 3D comme 3DS,LightWave ou Rhino.

* Multimédia

Nous sommes dans le domaine de la production et de l’intégration decontenus multimédia. Les logiciels utilisés varient en fonction des objectifs :

• Flash et Director permettent la création d’animations et le développe-ment d’applications multimédia à intégrer sur un site Internet, un cédé-rom, ou une borne interactive ;

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• DreamWeaver, Golive, FrontPage, Mozilla Composeur, OpenOfficeHTML, Bluefish sont des éditeurs HTML qui permettent de créer dessites Internet ;

• iMovie et Virtualdub concernent le montage de vidéos numériques ;

• Audacity, Garage Band et CDex sont des outils de traitement du son(création musicale et compression audio).

* Utilitaires

Cette catégorie regroupe tous les programmes augmentant le degré deconfort et de sécurité de l’utilisateur.

On y trouve, par exemple, des outils comme Acrobat ou PDFCreator quipermettent de lire et de créer des documents PDF ; ou encore des antiviruscomme ClamWin AntiVirus, F-Secure Anti-Virus, McAfee VirusScan,Norton AntiVirus qui détectent les présences parasites sur votre disquedur. Pour réduire le poids des données à envoyer via Internet par compres-sion (puis décompression) vous aurez par exemple recours à 7-Zip, gZip,WinZip ou WinRAR.

Les outils du monde universitaire

Ce chapitre a pour objectif de vous présenter quelques-uns des outils quevous êtes susceptible d’utiliser dans un contexte universitaire.

Bien que toutes les universités ne disposent pas de l’ensemble des outilsprésentés, il est important que vous vous imprégniez des concepts qui lessous-tendent.

* ENT

Un Environnement Numérique de Travail (ENT) est un ensemble d’informa-tions et d’outils à la disposition des étudiants, enseignants et personnelsadministratifs de l’université.

Le concept fédérateur est simple : « une seule adresse pour tout faire,depuis n’importe où, avec un seul mot de passe ».

Après vous être authentifié une seule et unique fois, vous accédez à unenvironnement constitué d’informations et d’outils personnalisés : l’actua-lité de votre faculté, la liste des derniers cours mis à disposition par vos

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94 Chapitre 4. Les ressources

enseignants ou encore l’accès direct aux derniers courriels ou annonces deréunions que vous avez reçus.

Accessible depuis une seule adresse, depuis tout type de plate-forme àpartir d’un simple navigateur Internet, un ENT regroupe plusieurs famillesde fonctionnalités :

• l’information : souvent gérée sous forme de sites Internet, de listes dediffusion et de flux d’information auxquels vous pouvez vous abonnerpour rester en contact avec toute l’actualité universitaire :

• la communication : avec au centre un bureau virtuel doté des outils lesplus évolués pour le travail personnel et collaboratif : messagerie,forums, agendas, carnet d’adresses, groupes, etc.

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• la pédagogie : une plate-forme d’e-learning vous permet d’accéder auxcompléments de cours, didacticiels interactifs et présentations multimé-dias correspondant à votre cursus universitaire :

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96 Chapitre 4. Les ressources

• la documentation : véritable extension de la bibliothèque universitaire,elle vous donne accès à des dictionnaires, des encyclopédies ou des basesdocumentaires à toute heure du jour et de la nuit :

• l’e-administration : guichet unique de vos informations de scolarité,vous y trouverez vos relevés de notes publiés en temps réel dès l’officiali-sation de vos résultats, mais aussi vos contrats pédagogiques, votreemploi du temps ou vos certificats de scolarité :

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* Bureau virtuel

Un bureau virtuel est un ensemble intégré d’outils de communication (mes-sagerie multicompte, liste de diffusion multiterminaux), d’organisation(agenda, notes, alertes mail ou SMS, carnet d’adresses, favoris Internet,annuaires) et d’échange (espace de stockage, téléchargement de docu-ments, chat, forums).

Étudiants, enseignants et personnels administratifs peuvent créer desgroupes de travail paramétrables et choisir de partager ou non les informa-tions qu’ils déposent. Le bureau virtuel se transforme alors en plate-formede travail collaboratif dans laquelle on peut échanger des documents, desagendas, des favoris web, des carnets d’adresses, des forums, des chats ouencore des listes de tâches.

Un bureau virtuel est accessible depuis un simple navigateur Internetindifféremment sur plate-forme Macintosh, Windows ou Linux, et mêmeparfois depuis votre terminal mobile (téléphone WAP, assistant numéri-que, tablet PC).

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Des fonctions de synchronisation permettent de disposer des informa-tions à tout instant, en tout lieu : sur votre ordinateur personnel, votretéléphone portable ou votre assistant personnel.

* Plate-forme de cours

Une plate-forme de cours permet aux enseignants de mettre leurs cours àdisposition des étudiants :

• elle leur permet de créer des QCM et des exercices d’auto-évaluation, demettre en ligne des ressources pédagogiques… tout en contrôlant lemoment de leur diffusion via un agenda automatisé ;

• des bilans permettent de suivre le parcours de chaque étudiant ougroupe tout en rendant compte des ressources les plus consultées pourdevancer les demandes des élèves.

De leur côté, les étudiants accèdent aux ressources correspondant à leurcursus universitaire, mises à disposition par leurs enseignants. Ces ressour-ces vont du simple cours en version électronique à des outils d’auto-évalua-tion, quiz, enquête en ligne en passant par des contenus multimédiasinteractifs évolués.

Ce nouveau type d’apprentissage s’intègre au sein des différents parcoursd’étude.

En permettant une individualisation des méthodes, les plates-formespédagogiques offrent à l’enseignement supérieur les nouvelles opportunitésoffertes par le e-learning.

Les outils du C2i

Le tableau suivant vous propose une classification par finalité de quelquesoutils abordés dans les modules du C2i.

Il est extrait du site c2i.education.fr et disponible en ligne à l’adresse :http://c2i.education.fr/C2i1/documents/logiciels.htm

Certains de ces outils sont disponibles sur le cédérom joint à cetouvrage.

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LogicielsGratuits Payants

Libres Propriétaires Propriétaires

Système d’exploitation

Linux (PC, Mac) Microsoft Windows, Mac OS

Antivirus ClamWin AntiVirus avast! 4 Home Edition, Antivir Personal Edition

F-Secure Anti-Virus, McAfee VirusScan, F-Prot Antivirus, Norton Antivirus, Intego VirusBarrier X (Mac : utile ?)…

Navigateur Mozilla Firefox(PC, Mac), Amaya (Mac, PC)

Opera, Internet Explorer, Netscape

Safari (Mac)

Traitementde texte

Open Office writer (PC, Mac), NeoOffice/J (Mac), Abiword

Staroffice Write*, RagTime Solo

Microsoft Word, WordPerfect, Applixware

Traitement d’image fixe

Gimp PaintShopPro (PC, Mac), Photoshop(PC, Mac)

Vidéo Virtualdub iMovie

Dessin OpenOffice draw (vectoriel), Sketch : dessin vectoriel, Inkscape : dessin vectoriel, Dia : dessin technique

RagTime Solo

Traitement du son

Audacity (PC, Mac), CDex : compression audio

Garage band (Mac)

Compression et décompression

7-Zip, gZip (mac) Powerarchiver, QuickZip

Winzip, WinRAR

Tableur Open Office Calc RagTime Solo, Staroffice Calc

Microsoft Excel

Présentation Assistée par Ordinateur

OpenOffice Impress StarOffice* Microsoft PowerPoint

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100 Chapitre 4. Les ressources

LogicielsGratuits Payants

Libres Propriétaires Propriétaires

Éditeur HTML Mozilla Composeur, OpenOffice HTML Editor, Bluefish (Mac), Amaya (Mac), Nvu

Netscape Composer Macromedia DreamWeaver, Adobe Golive, Microsoft Front Page

Lecture et création de PDF

PDFCreator Adobe Reader Acrobat, PDF (Mac)

Lecteur multimédia

VideoLan, VLC Media Player p, Media Player Classic

Windows Media Player, Winamp, QuickTime (Mac, PC)

Gestionnaire de site web

Zope Macromedia DreamWeaver, Adobe Golive, Microsoft Front Page, Webeditor Namo

Logiciel de messagerie

Thunderbird, Mozilla Courrier, Exodus, Gaim : messagerie instantanée

Qualcomm Eudora, Netscape Messenger, Microsoft Outlook, Express

Mail (Mac Os X)

Webmail Laposte, Imp, Hotmail

Site de création de groupes en ligne

CRU, Yahoo groupe, Mayeticvillage, Kanari

Plate-forme de travail collaboratif

BSCWListes sympa

QuickPlace

Portail informationnel

SPIP, PhpNuke

Plate-forme de FOAD

Moodle, Claroline, Ganesha

Phedre, Acolad… WebCT, IBM LearningSpace, CybEO…

Pour télécharger les logiciels : www.cigogne.infini.fr/Ressources/interface_html/index.htmVoir également le site du pôle de compétences en logiciels libres du réseau SCEREN : services, culture,éditions, ressources pour l’Éducation Nationale : http://logiciels-libres-cndp.ac-versailles.fr/* Staroffice est gratuit pour les universités (accords cadres signés par le ministère de la jeunesse, del’éducation nationale et de la recherche).

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5

Réalités et perspectives

5.1 HISTORIQUE DU C2I

Du B2i au C2i…

5.1.1 Le(s) B2i

L’objectif du

brevet informatique et Internet

(B2i

1

) est d’attester le niveauacquis par les élèves du primaire et du secondaire dans la maîtrise des outilsmultimédias et de l’Internet.

On distingue actuellement :

• un

niveau 1

intégré aux programmes de l’école primaire depuis la ren-trée 2002 ;

• un

niveau 2

qui concerne les élèves des collèges et de la classe deseconde ;

• un

niveau 3

, défini par la circulaire du 25 avril 2002 adressée aux rec-teurs, qui concerne les lycées d’enseignement général, les lycées profes-sionnels et les centres de formation d’apprentis.

1. Voir à propos de l’utilisation de la marque B2i :

www.educnet.education.fr/formation/B2i-marque.htm

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102 Chapitre 5. Réalités et perspectives

En février 2001, le ministère de l’Éducation nationale a déposé la mar-que

« B2i - Brevet informatique et Internet ».

Cette marque désigne et spéci-fie les compétences devant être acquises pour obtenir la délivrance dubrevet et protège de toute utilisation qui induirait en erreur le public sur lanature, les caractéristiques et l’esprit du B2i.

À l’école, comme au collège, les TICE sont avant tout un outil au ser-vice des apprentissages des divers domaines disciplinaires et transversaux.C’est donc dans des contextes variés que les élèves recourent, en fonctiondes besoins réels, à l’usage des technologies de l’information et de la com-munication, que les enseignants vérifient l’acquisition des compétencesspécifiées pour le brevet informatique et Internet.

Le B2i de niveau 1

vise à évaluer cinq champs de compétences :

• maîtriser les premières bases de la technologie informatique ;

• adopter une attitude citoyenne face aux informations véhiculées par lesoutils informatiques, lors de manipulations de données utiles aux activi-tés d’apprentissage et à la suite de débats organisés au sein de la classe ;

• produire, créer, modifier et exploiter un document à l’aide d’un logicielde traitement de texte ;

• chercher, se documenter au moyen d’un produit multimédia (cédérom,DVD-Rom, site Internet) ;

• communiquer au moyen d’une messagerie électronique, dans le cadred’une correspondance authentique.

Le B2i de niveau 2

suppose la maîtrise de l’ensemble des compétencesdu niveau 1 et les complète par les compétences suivantes :

• organiser des traitements numériques à l’aide d’un tableur ;

• organiser des documents complexes comportant des tableaux, des for-mules et des liens avec d’autres documents ;

• s’informer et se documenter en utilisant un navigateur et en usant d’unmoteur de recherche ;

• organiser son espace de travail en gérant fichiers et dossiers de manièreappropriée à ses besoins ;

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1035.1 Historique du C2i

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• communiquer au moyen d’une messagerie électronique et notammentéchanger des fichiers ;

• percevoir les limites relatives à l’utilisation d’informations nominativesainsi que celles que fixe le respect de la propriété intellectuelle.

Un B2i Greta a également été mis en place pour les adultes.

Le B2i a été créé par une note de service de la direction de l’enseigne-ment scolaire. BOEN n° 42 du 23 novembre 2000 (

www.education.gouv.fr/bo/2000/42/encart.htm

).

Le brevet atteste que l’élève utilise de manière autonome et raisonnée lestechnologies de l’information et de la communication disponibles à l’écoleet au collège pour lire et produire des documents, rechercher des informa-tions qui lui sont utiles et communiquer au moyen d’une messagerie.

En 2000-2001, le Brevet informatique et Internet a concerné lescollèges ; il est désormais intégré dans les programmes en vigueur à la ren-trée 2002 pour l’école primaire. Enfin, le B2i de niveau 2 peut être validéau cours de la scolarité en classe de seconde des lycées d’enseignementgénéral et technologique (voir le BOEN n° 13 du 29 mars 2001, disponibleà l’adresse

www.education.gouv.fr/bo/2001/13/default.htm

).

5.1.2 Le C2i niveau 1

Le C2i, niveau 1, pour lequel cet ouvrage a voulu être un guide vous don-nant tous les atouts pour le réussir, attestera de votre capacité à maîtriserles TIC en général. Il sera un élément indispensable de votre curriculumvitae. Il sera également un pré-requis obligatoire si vous voulez aller plusloin et passer un des C2i niveau 2, orientés métiers :

Source :

http://tice.education.fr/educnet/formation/b2i

En savoir plus :

www.eduscol.education.fr/B2i

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104 Chapitre 5. Réalités et perspectives

Le certificat informatique et Internet niveau 1 est aujourd’hui généraliséà l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur ayant mis enœuvre la réforme LMD, selon des modalités précisées dans la circulairen° 2005-051 du 14 avril 2005.

Le C2i niveau 1 peut être considéré comme la suite logique du B2i. Il apour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les compétences quisont désormais indispensables à la poursuite d’études supérieures et d’êtrecapables de faire évoluer ces compétences en fonction des développementstechnologiques. Il vise également à établir qu’ils maîtrisent des compéten-ces qui les aideront à s’insérer dans le monde des activités professionnellesà la fin de leurs études.

Ainsi, le C2i niveau 1 atteste de la maîtrise d’un ensemble de compé-tences nécessaires à l’étudiant pour mener les activités qu’exigeaujourd’hui un cursus d’enseignement supérieur :

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1055.1 Historique du C2i

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• recherche, création, manipulation, gestion de l’information ;• récupération et traitement des données ;• gestion des données ;• sauvegarde, archivage et recherche de ses données ;• présentation en présentiel et à distance du résultat d’un travail ;• échange et communication à distance ;• production en situation de travail collaboratif ;• positionnement face aux problèmes et enjeux de l’utilisation des TIC :

droits et devoirs, aspects juridiques, déontologiques et éthiques…

5.1.3 Les C2i niveau 2 ou C2i « métiers »

Dans un avenir proche, une certification spécifique aux métiers sera miseen place notamment pour les métiers du droit, de la santé, la formation desformateurs…

Le C2i niveau 2 « Métiers du droit »

En savoir plus :

http://tice.education.fr/educnet/formation/c2i-etudhttp://c2i.education.fr

La circulaire sur le C2i niveau 2 Métiers du droit (Extrait)

«

La présente circulaire a pour objet d’engager, dans le cadre du master, la miseen place, pour les métiers du droit, du niveau 2 du C2i‚

annoncé par la circulairen° 2002-106 du 30 avril 2002 et d’en identifier les principaux domaines decompétences. Elle fixe également les principes généraux de sa mise en œuvre etde sa validation. Le niveau 2 suppose la maîtrise des compétences définies parle C2i‚ niveau 1. Ce niveau 2 vise à attester des compétences professionnellescommunes et nécessaires aux professions du droit qu’elles soient orientées versle judiciaire, l’administration, l’entreprise ou la relation des citoyens entre eux,pour l’exercice de leurs métiers dans ses dimensions professionnelles, déontolo-giques et citoyennes. Cet ensemble de compétences se déclinera dans lesdomaines suivants pour des usages à mettre en œuvre au cours du master :

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106 Chapitre 5. Réalités et perspectives

Dès la création du C2i niveau 1 par la circulaire n° 2002-106 du 30 avril2002, il était prévu le développement d‘un C2i niveau 2 «

faisant l’objetd’exigences plus élevées en fonction des orientations professionnelles des forma-tions dispensées »

. Compte tenu de l’homogénéité et de la spécificité del’enseignement juridique, le choix s’est d’abord porté sur un C2i niveau 2« Métiers du droit » concernant tous les étudiants en Master de droit.

La conduite de ce projet est réalisée en étroite concertation avec lesreprésentants des professions du droit (avocats, notaires, huissiers, juristesd’entreprises), de l’enseignement universitaire (Conférence des présidentsd’université, Conférence des doyens de faculté de droit, Université numé-rique juridique francophone), des grandes écoles applicatives (École natio-nale de la magistrature, École nationale des greffes), et des servicesministériels concernés (direction de la technologie, direction de l’ensei-gnement supérieur, sous-direction des professions judiciaires et juridiquesdu ministère de la justice).

La circulaire n° 2004-090 du 9 juin 2004 a pour objet de définir leniveau 2 du C2i pour les professionnels du droit et d’en préciser les grandsdomaines de compétences. Elle fixe également le cadre général de sa miseen œuvre ainsi que les principes généraux des modalités d’acquisition etd’attestation des compétences.

– les problématiques et les enjeux liés aux TIC en général et dans les activitésjuridiques et judiciaires en particulier ;

– la recherche et l’utilisation de ressources de l’informatique juridique telles que lesbases de données jurisprudentielles, les moteurs de recherche juridiques, les revuesspécialisées en ligne, les encyclopédies électroniques ou les sites juridiques ;– les applications, dans le domaine juridique, de l’intelligence artificielle (les sys-tèmes experts…) ;– le travail collaboratif en réseau ;– les échanges numériques entre acteurs judiciaires (greffe électronique…) oujuridiques (authentification, intégrité, paiement, signature…)

».

Extrait du BOEN n° 24 du 17 juin 2004, p. 1179-1180.

En savoir plus :

http://tice.education.fr/educnet/Public/formation/c2i-droit/

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1075.1 Historique du C2i

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Métiers de l’enseignement

Dans la continuité de la circulaire instituant le C2i niveau 1, le minis-tère de l’Éducation nationale a mis en place un C2i niveau 2« Enseignant » destiné aux enseignants stagiaires des IUFM (Institut uni-versitaire de formation des maîtres).

La finalité de ce certificat est d’attester les compétences professionnellescommunes et nécessaires à tous les enseignants pour l’exercice de leurmétier, dans les dimensions pédagogique, éducative et citoyenne. Ces com-pétences devant permettre à tout enseignant d’évoluer et de continuer à seformer tout au long de sa carrière.

La circulaire parue au BO du 11 mars 2004 a pour objet de définir le niveau2 du C2i pour les enseignants et d’en préciser les grands domaines de compéten-ces. Elle fixe également le cadre général de sa mise en œuvre ainsi que les prin-cipes généraux des modalités d’acquisition et d’attestation des compétences.

La circulaire sur le C2i niveau 2 (Extrait)

«

Cette circulaire a pour objet d’engager, pour le métier d’enseignant, la mise enplace du niveau 2 du C2i annoncé par la circulaire n° 2002-106 du 30 avril2002 et d’en identifier les principaux domaines de compétences. Elle fixe égale-ment les principes généraux de sa mise en œuvre et de sa validation. Le niveau2 suppose la maîtrise des compétences définies par le C2i niveau 1. Ce niveau 2vise à attester des compétences professionnelles communes et nécessaires àtous les enseignants pour l’exercice de leur métier dans ses dimensions

pédago-gique, éducative et citoyenne. Cet ensemble de compétences se déclinera dansles domaines suivants, à la fois pour des utilisations individuelles et pour des usa-ges à mettre en œuvre avec les élèves ou les étudiants :– les problématiques et les enjeux liés aux TIC en général et dans l’éducation enparticulier ;– les gestes pédagogiques liés aux TIC ;– la recherche et l’utilisation de ressources ;– le travail en équipe et en réseau ;– les espaces numériques de travail ;– l’évaluation et la validation des compétences TIC dans le cadre des référen-tiels inscrits dans les programmes d’enseignement.

»

Extrait du B.O. n° 11, 11 mars 2004, p. 500-501.

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108 Chapitre 5. Réalités et perspectives

5.2 LE C2I DANS SON ENVIRONNEMENT

5.2.1 Les universités numériques en région – UNR

Avec la mise en chantier des Universités Numériques en Région (UNR),c’est un nouvel espace numérique de l’enseignement supérieur français quis’édifie et englobera, en 2006, 11 régions, 47 universités, 800 000 étudiantset plus de 60 000 personnels.

Au sein des UNR, sur les campus, dans les résidences universitaires ou àdistance, étudiants, enseignants-chercheurs, administratifs, ingénieurs ettechniciens bénéficieront de nouvelles possibilités de connexion au réseauet de services en ligne pédagogiques, administratifs et de vie universitaire.

Équipé de son ordinateur portable ou installé dans une des salles d’ordi-nateurs en libre accès de son campus, l’étudiant de l’université numériquepourra consulter son emploi du temps, les messages de ses professeurs, lescours en ligne auxquels il est inscrit, les résultats des examens, participer àun groupe de travail collaboratif, expédier ses copies électroniques, s’ins-crire à un cours de yoga, lire une revue scientifique, suivre en direct uneconférence vidéo, écrire un message à ses parents… Avec l’universiténumérique, les murs s’effacent, le monde universitaire change et les condi-tions de travail et d’étude participent aux conditions de la réussite.

Il ne s’agit pas là d’une vision venue d’un futur brumeux, ni d’une publi-cité. Cet étudiant de l’ère numérique est déjà une réalité dans un nombregrandissant d’établissements de l’enseignement supérieur.

Un dispositif d’aménagement numérique du territoire

Associant le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supé-rieur et de la recherche (direction de la technologie-SDTICE

1

), la Datar

En savoir plus :

http://tice.education.fr/educnet/Public/formation/c2i-ens

1. Sous-Direction des Technologies de l’Information et de la Communication pourl’Éducation.

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(Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale), leCentre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS), lesCentres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) etles collectivités territoriales (régions mais aussi dans certaines UNR,département, communautés d’agglomérations), les Universités Numéri-ques en Région participent à l’aménagement numérique du territoire.

Les UNR s’inscrivent dans la logique du plan RE/SO 2007

(

pour uneREpublique numérique de la SOciété de l’information), annoncé par legouvernement le 12 novembre 2002. Parmi les mesures arrêtées pour sou-tenir ce plan, celle décidant de la création d’Universités Numériques enRégion a été rendue publique le 13 décembre 2002, à l’issue d’un Comitéinterministériel de l’aménagement du territoire (CIADT).

Les nouvelles technologies au service de l’enseignement supérieur.

Si les établissements d’enseignement supérieur occupent une place straté-gique dans le programme des actions lancées par l’État

1

c’est parce que l’onpeut considérer que l’école est le socle de la société de l’information etqu’elle doit être un des premiers lieux d’apprentissage et d’usage des nou-velles technologies. Le B2i et le C2i illustrent cette volonté de développerles usages par la formation, les Universités Numériques en Région offrent àces usages maîtrisés un champ d’applications nouvelles à l’échelle desgrands sites universitaires, dans leur contexte régional.

État et géographie des universités numériques en région

L’opération UNR, préparée par la décision du CIADT du 13 décembre2002 (

cf.

supra) s’est traduite par le lancement d’un appel à projets publiéle 12 mai 2003 ; à l’issue d’une étude des dossiers déposés par des groupe-ments d’établissements, un jury représentatif, réuni en septembre 2003 aretenu 11 projets opérationnels. Ce sont ces 11 projets qui sont en cours deréalisation aujourd’hui. La carte des UNR s’établit ainsi :

1. Dans les attendus de ce plan Réso 07, les établissements d’enseignement supérieuront aussi été invités à assurer une présence forte de leurs formations et de leurs publica-tions sur Internet et à en faire un support privilégié de la formation continue.

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110 Chapitre 5. Réalités et perspectives

• UNRNDPC : université numérique en région Nord Pas de Calais :6 universités, 1 école,

• UNERA : université numérique en région Alsace : 4 universités,1 école,

• UNIRE : université numérique interrégionale de l’Est : 6 universités,1 institut,

• UNRB : université numérique de Bretagne : 4 universités, 1 IUFM, lesgrandes écoles de Bretagne,

• UNRPC : université numérique en région Poitou-Charentes :2 universités, 1 IUFM,

• UNR ACOR : université numérique Aquitaine Campus Ouvert enRégion : 5 universités, 1 IUFM,

• UNRC : université numérique de la région Centre : 2 universités,• UNRRA : université numérique en région Rhône-Alpes : 8 universités,

5 grandes écoles,• UNRPACA : université numérique en région Provence-Alpes-Côte

d’Azur : 6 universités,• UNR UO-MLR : université numérique en région Montpellier-Langue-

doc-Roussillon : 4 universités, 1 IUFM, 1 EPA

1

, les grandes écoles, desétablissements de recherche et plusieurs établissements relevant desministères de l’Agriculture, des Affaires Étrangères,

• UNR RUNCO : université numérique en région Réunion : 1 université,1 IUFM.

1. Établissement Public Administratif.

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La construction des universités numériques en région repose sur uncontrat d’objectifs à 2 ans, signé par l’ensemble des partenaires de chaqueprojet : État, établissements d’enseignement supérieur, CROUS, région (etparfois diverses collectivités territoriales), autres partenaires éventuelle-ment. Ce contrat stipule les objectifs stratégiques assignés par le ministèrede l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche etla Datar et décrit les objectifs opérationnels et les actions que les différentspartenaires se sont engagés à réaliser. Les financements sont partagés entrel’apport de l’état, celui des régions et les contributions des établissementset autres partenaires.

La subvention totale affectée aux UNR par les services de l’état s’élève à10 M

, en provenance du ministère de l’éducation nationale (5 M

) et dela Datar (5 M

). Le financement des régions est du même ordre. Comptetenu des moyens délégués par les établissements et des actions conjointes,le budget total de l’opération UNR dépasse les 30 M

.

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112 Chapitre 5. Réalités et perspectives

Quel est le rôle des universités numériques ?

La mission assignée aux UNR vise à renforcer la qualité du service publicd’enseignement supérieur, en développant des services en ligne (ou servi-ces numériques) destinés prioritairement aux étudiants, mais aussi à tousles membres des communautés universitaires.

Ces services couvrent la plupart des activités liées aux études, à l’ensei-gnement, à l’administration de la scolarité et à la vie étudiante :

• Bureau numérique : carnet d’adresses, espace de travail et de stockage,agenda, publication web, gestion de signets, outils de bureautique (trai-tement de texte, tableur, préAO, etc.).

• Services d’information : vie de l’établissement, actualités, journaux enligne, web-tv.

• Services pédagogiques : formations en ligne (Enseignement A Distance),cours et ressources pédagogiques en ligne, environnement pédagogiquenumérique.

• Services vie scolaire : scolarité, examens, emploi du temps.• Services vie universitaire : sports, culture, loisirs.• Services documentaires : catalogues et ressources en ligne.• Services de communication : annuaires, messagerie, forums, chat, visio-

conférence…

Le niveau régional est un atout fort pour la mise en place de stratégiesrépondant réellement aux besoins aujourd’hui exprimés par les utilisateursactuels ou potentiels. Les régions couvrent toutefois des territoires présen-tant de fortes disparités géographiques, démographiques et économiques,sur lesquels les sites et antennes universitaires sont largement déployés,avec des universités aux historiques très divers présentant une image richemais complexe de l’enseignement supérieur en région. À cette image vontcorrespondre des projets UNR tout aussi riches et complexes qui reposentplus sur une conduite du changement et un apprentissage du travail encommun que sur des problématiques technologiques.

L’existence d’une UNR et des services numériques régionaux qu’elle vadéployer implique donc une volonté commune des établissements demutualiser et capitaliser les efforts consentis afin de les rationaliser et deposer ainsi la trame d’une évolution stratégique de développement de

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l’enseignement supérieur en région. Sa pérennité et sa qualité sont propicesà l’émergence au niveau régional de moyens et compétences communes.

Supportés par une technologie complexe, celle d’un ENT (EspaceNumérique de Travail), ces services numériques sont organisés selon unedouble logique, dans un souci de rendre à l’usager étudiant (ou personnel)des conditions de travail améliorées et de meilleurs services de proximité…même à distance :

• Au niveau des établissements partenaires d’une région, par le déploiementd’un socle commun de services de base : c’est le principe même de l’UNR.

• Au niveau de l’établissement, en fonction de ses spécificités, des services« personnalisés » sont greffés : c’est le principe de l’autonomie des éta-blissements.

Pour l’usager, l’UNR et ses services se présenteront sous forme d’un por-tail web, « aux couleurs » de son établissement, rassemblant à travers uneinterface fonctionnelle correspondant à son profil (étudiant de L ou de Mou doctorant, etc. – ou enseignant, administratif…) les grandes familles deservices tant régionaux que d’établissement auxquels lui sont concédés desdroits d’accès.

Pour que cette offre de services nouveaux puisse rencontrer ses publics, lesUNR se devaient de faciliter l’accès à ces services, sur les campus, dans leslocaux gérés par les CROUS, depuis le domicile. Cela impliquait de multi-plier dans les établissements les salles équipées d’ordinateurs en libre accès, derelier les résidences CROUS au réseau et de les doter de possibilités deconnexion (prises réseau dans les chambres), mais aussi de prendre en comptele nomadisme en ouvrant des espaces Wi-Fi sur le domaine universitaire et enautorisant les connexions distantes, via un navigateur et l’Internet.

Espaces Wi-Fi et ordinateurs portables pour l’université numérique

Des mesures d’accompagnement de l’opération UNR ont donc suivi lamise en œuvre des premières actions de terrain. À l’initiative de la direc-tion de la technologie (SDTICE), l’action incitative « Wi-Fi » lancée àl’été 2004, a mobilisé 84 universités sur 88 et 111 établissements d’ensei-gnement supérieur au total.

Au cours de l’année 2005, ce sont plus de 3 500 bornes Wi-Fi qui ont étédéployées dans la presque totalité des universités, multipliant par 5 les pos-

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114 Chapitre 5. Réalités et perspectives

sibilités de connexions nomades. Les UNR, partie prenante de cette actionWi-Fi ont toutes bénéficié de subventions spécifiques. Dans ce mêmecadre, les établissements étaient invités à proposer des dispositifs de prêtsd’ordinateurs dédiés plus particulièrement aux étudiants boursiers. Ce sontplus de 2 000 ordinateurs qui sont dorénavant mis à disposition des étu-diants dans 52 établissements de l’enseignement supérieur (principalementmembres des UNR).

Quels que soient les efforts réalisés par les établissements pour fournirdes salles équipées en libre accès (78 millions d’heures/ordinateur par an,soit 54 h/étudiant), seul l’équipement personnel des étudiants apparaîtcomme une réponse appropriée au travail étudiant dans les universités et lasociété d’aujourd’hui.

Favoriser l’équipement personnel des étudiants en micro-ordinateursportables supposait de convaincre constructeurs, distributeurs et banquesde coopérer pour monter une action de grande envergure conjuguant offrede produits labellisés, accompagnement des acheteurs et possibilité de prêtà des taux compatibles avec la condition étudiante.

C’est ainsi qu’est née l’opération MiPE (Micro Portable Étudiant) pilo-tée par la Délégation aux Usages de l’Internet (DUI) et la direction de latechnologie (SDTICE), et largement médiatisée sous son autre appellation« Un ordinateur pour un euro par jour ».

Cette campagne d’incitation et d’aide à l’équipement personnel s’est révé-lée être un succès sans précédent : en quelques mois, de septembre 2004 àavril 2005, 150 000 ordinateurs ont été distribués, le taux d’équipementmoyen des étudiants en ordinateur portable est passé de 8 à 12 %.

Forte de la notoriété de cette opération, la Délégation aux usages del’Internet (DUI) et la direction de la technologie (SDTICE) ont lancé lacampagne MIPE 2 en septembre 2005.

MiPE 2 amplifie l’opération MiPE 1 en offrant une gamme élargied’ordinateurs et des options d’équipement en contenus numériques (logi-ciels et ressources) à des tarifs préférentiels. Quatre enseignes de la grandedistribution ont rejoint MiPE 2 pour assurer une meilleure présence de ser-vices de proximité.

Un nouvel appel à projets adressé le 15 juin 2005 aux présidents d’univer-sité et directeurs d’établissement supporte l’opération MiPE 2 en attribuant

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des financements aux établissements qui mettront en place de nouveaux dis-positifs d’information, d’accompagnement et de formation des étudiants :

• information sur les offres matérielles et financières MiPE 2 et les condi-tions d’utilisation du réseau et des espaces Wi-Fi sur le domaine univer-sitaire,

• aide aux étudiants les moins favorisés : prêt d’ordinateurs portables,aides financières ou cautionnement pour l’obtention de prêt,

• assistance technique, formation complémentaire à la formation C2i,valorisation des compétences acquises,

• mise à disposition de logiciels et ressources numériques.

Pour bénéficier pleinement de l’université numérique, l’étudiant du

XXI

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siècle ne pourra se passer de son ordinateur portable.

Les UNR et la formation

L’initiative « Universités Numériques en Région » concerne également ledéveloppement de l’accessibilité à une offre structurée de

formation ouverteet à distance

(FOAD), adossée aux formations LMD, pour permettre à cha-cun d’accéder, par les nouveaux modes de communication, aux savoirs lesplus divers, en formation initiale et tout au long de la vie.

De par leur organisation mutualisée et la mise en œuvre de portailsrégionaux des formations supérieures, les UNR donnent aux formationsFOAD une lisibilité accrue et permettent, par le support des plates-formespédagogiques intégrées aux Espaces Numériques de Travail, de délivrer auxétudiants distants des services pédagogiques de qualité.

Dans ce domaine, l’action UNR est complétée par l’action de soutienaux campus numériques thématiques et disciplinaires nationaux (CNF

1

aujourd’hui intégrés dans les Universités Numériques Thématiques) indis-pensables pour réaliser une économie d’échelle au niveau notamment descontenus pédagogiques numérisés et des formations en ligne par domainedisciplinaire.

1. Campus numériques français, « appellation d’origine » accordée par le ministère aux64 campus numériques sélectionnés lors des appels à projets 2000, 2001 et 2002.

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118 Chapitre 5. Réalités et perspectives

5.2.2 les universités numériques thématiques – UNT

Les universités numériques thématiques (UNT) apparaissent comme leprolongement attendu des UNR. Si les UNR développent infrastructureset services en ligne, les UNT proposent des ressources numériques et desformations en ligne pour alimenter les services pédagogiques destinés auxétudiants de la formation initiale et aux publics de la formation tout aulong de la vie.

Des campus numériques aux universités numériques thématiques

La création des universités numériques thématiques a été annoncée le1

er

octobre 2003 par la ministre déléguée à l’Enseignement supérieur,comme une action de structuration et d’élargissement des campus numéri-ques français (CNF) qui se sont constitués de 2000 à 2002.

Les campus numériques avaient pour objectif de renouveler et enrichirl’offre diplômante de formation ouverte et à distance de l’enseignementsupérieur français. Leur ambition était également de conquérir de nou-veaux publics, tant au plan national qu’à l’international. Pour ce faire, despartenariats avaient été tissés avec des universités francophones ou étran-gères et l’AUF

1

.

Au terme des trois appels à projets mentionnés précédemment, unesoixantaine de campus ont reçu l’agrément du ministère et ont été autori-sés à utiliser l’appellation « Campus Numériques Français ».

Ces campus recouvraient un certain nombre de grands domainesdisciplinaires : médecine et santé, droit, économie-gestion, sciences (phy-sique, chimie, biologie, sciences de la terre), environnement et développe-ment durable, sciences de l’ingénieur, sciences de l’éducation, langues etcultures. Modules de formation et diplômes complets en ligne (licences,licences pro, DESS voire DEA) charpentaient l’offre de formations supé-rieures qui s’était ainsi élaborée en moins de trois ans.

L’un des effets induits de la mise en chantier des campus numériques futune réflexion nouvelle et féconde dans le domaine de la pédagogie univer-

1. Agence universitaire de la francophonie.

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sitaire et une avancée significative de la place des « nouvelles technologies »dans les dispositifs de formation des universités.

Le terrain était ainsi préparé pour la généralisation de l’enseignementnumérique, sur site ou à distance, et par là même, la création des Universi-tés Numériques Thématiques.

Les grandes caractéristiques des universités numériques thématiques

S’appuyant sur les campus existants, les universités numériques thémati-ques sont des organisations transversales, des consortiums, regroupant desétablissements d’enseignement et de recherche autour des campus numéri-ques existants et sur des axes disciplinaires généraux. Une petite dizained’UNT seront constituées d’ici 2006. Actuellement Cinq UNT sontentrées en activité :

UMVF

: université médicale virtuelle francophone (médecine et santé).

UNIT

: université numérique ingénierie et technologie (sciences del’ingénieur).

UNJF

: université numérique juridique francophone (droit).

AUNEGE

: association des universités pour l’enseignement numériqueen économie et gestion.

UVED

: université virtuelle environnement et développement durable.

Deux autres UNT sont en gestation, l’une explore la thématique lettreset sciences humaines, l’autre, celle des sciences dites « dures ».

Ces universités numériques thématiques, autonomes dans leur mode defonctionnement, ont pour objectifs communs de mettre en cohérence etrendre lisible l’offre de formation en ligne de leur domaine disciplinaire etde développer en leur sein des ressources numériques et de nouvelles for-mations, notamment des masters. C’est une véritable structuration del’enseignement numérique français qui s’installe ainsi, dans la perspectivede l’espace européen de l’enseignement supérieur.

En général, le projet de chaque UNT se traduit par l’ouverture d’un por-tail web qui affichera les formations existantes dans le domaine discipli-naire considéré et renverra les étudiants sur les établissements qui les

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120 Chapitre 5. Réalités et perspectives

dispensent. Mais les universités, écoles et organismes qui la composent,entendent explorer en parallèle la demande de formation et y répondre enunissant leurs forces pour mettre sur pied à court et moyen terme, les for-mations diplômantes qui répondent aux besoins recensés.

Les UNT s’engagent pour conduire cette politique dans une véritablenormalisation de leur mode de production pédagogique et s’appuient surles normes et standards du e-learning en vigueur au plan international, afinde pouvoir déployer leur dispositif en direction de la francophonie et de lademande internationale.

L’économie des UNT repose non seulement sur un financement initialdu ministère, mais également sur une démarche de mutualisation des com-pétences et des ressources humaines et matérielles qui s’exprime dans leurorganisation collégiale et la mise en place de procédures projet et qualité.

En cela les Universités Numériques Thématiques s’apparentent claire-ment à leurs aînées, les Universités Numériques en Région. L’appartenanceconjointe de nombre d’établissements d’enseignement supérieur à l’une etl’autre de ces organisations est un gage des synergies qu’elles entendentdévelopper.

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En guise de conclusion

Vous êtes à présent en possession des outils (informations) qui vont vouspermettre de réussir le Certificat informatique et Internet dans le supé-rieur, réussir à maîtriser les Technologies de l’Information et de la Commu-nication dans votre vie d’étudiant et de citoyen.

Dans ce guide nous avons eu le souci constant du respect de la cultureinformatique de chacun et du refus de la monoculture.

De plus, la mise en place des ENT dans les établissements du supérieurpermet désormais de développer votre environnement virtuel de travail…Dans ce nouveau cadre se mettent en place, suivant les profils, (étudiant,personnel enseignant ou non enseignant), des logiciels, des fichiers, desespaces de stockage, des courriels, la gestion des plannings, le tutorat enligne… Et tous ces services sont individualisés.

Dans l’expression Technologies de l’Information et de la Communica-tion, se trouve un concept essentiel : celui d’information et decommunication ; et notre société fait effectivement face à un foisonne-ment de moyens de communication ; le téléphone, le téléphone par IP, latélévision par ADSL, les SMS, les fichiers compressés pour écouter de lamusique (MP3), le téléchargement des images, des sons et des vidéos, larapidité d’accès à l’information en général tout cela est devenu un enjeumajeur pour tous (offreurs et demandeurs). On peut encore citer commenouveau phénomène les wikis, les blogs, le cartable électronique, le e-lear-ning, le e-portefolio… La communication devient un des facteurs de déve-loppement économique et social.

Or vous avez à présent les bases non seulement pour créer de l’informa-tion, toute sorte d’information, mais aussi pour la recevoir et surtout lamaîtriser.

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122 Réussissez le C2i niveau 1

Chaque fois que vous utilisez ces technologies, ces moyens de communi-cation et d’accès au savoir, il vous faut non seulement maîtriser leur aspecttechnique mais encore vous interroger sur vos droits et vos devoirs les con-cernant. C’est un des aspects essentiels mais Ô combien délicat de cettepréparation au C2i pour laquelle nous avons souhaité vous proposer unguide aussi complet que possible.

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Page 138: Réussissez_le_C2i_niveau_1

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124 Réussissez le C2i niveau 1

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Tout sur le webmastering

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Annexe

Comment utiliser le CD-Rom

UTILISATION AVEC UN ORDINATEUR COMPATIBLE PC

Quand vous insérez dans votre lecteur le CD-Rom qui accompagnecet ouvrage, ce dernier démarre automatiquement et affiche l’écransuivant :

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126 Annexe

Si le CD-Rom ne démarre pas automatiquement, visualisez les fichiersdu CD-Rom dans l’Explorateur de fichiers et exécutez le programme inti-tulé PORTICES.exe.

Pour commencer à utiliser le contenu du CD-Rom, cliquez sur le boutonENTRER.

La page de sommaire du CD-Rom s’affiche :

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127 Utilisation avec un ordinateur compatible PC

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unod

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otoc

opie

non

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oris

ée e

st u

n dé

lit

Le menu, situé en haut de l’écran, comporte cinq items :

• Autoformation.

• Vocabulaire et Lexique.

• C2i.

• FreeBase.

• Pack JIMINI.

Pour accéder à l’un des éléments de formation, il suffit de cliquer sur sonnom. Une fois un menu sélectionné, sa description est affichée ; pour voirson contenu, il suffit de cliquer sur l’icône située en bas en droite del’écran.

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128 Annexe

Autoformation

Le module de formation possède trois entrées. La première entrée est celled’un cours : découvrir ce que l’on peut faire avec un logiciel, pas à pas, menuaprès menu. La seconde entrée est celle d’exercices : pratiquer pour apprendre.Faire les exercices proposés et découvrir le logiciel en créant un documentélectronique. De ces deux entrées, aucune n’est parfaite ni complète. Il est biensouvent nécessaire de faire des allers et retours entre les deux. Il existe une troi-sième entrée par le référentiel du Certificat Informatique et Internet. Parmi lessujets abordés dans ce module de formation, on peut citer :• Apport d’une culture de base sur l’informatique, histoire et technique.• Initiation aux réseaux et leurs usages ; les services d’Internet.• Utilisation du traitement de texte. Connaissance de ses fonctions de

base, débouchant sur la réalisation d’un mémoire.– Initiation aux fonctions avancées du traitement de texte, premier pas

vers le multimédia en intégrant des images à un texte dans le respectdes règles de la typographie héritées de Gutenberg.

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129 Utilisation avec un ordinateur compatible PC

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lit

– Initiation au multimédia dans sa dimension théorique puis initiationà l’« écriture multimédia » avec un logiciel de présentation assistéepar ordinateur (PréAO) pour créer une première présentation linéairequi sera enrichie par des images, des sons et des vidéos.

– Travail sur les fonctions avancées de la présentation assistée par ordi-nateur par la réalisation de présentations interactives.

• Évolution vers la création de pages web et la publication en ligne. Lesfonctionnalités du format PDF sont abordées.

• Initiation au travail de création d’images, des sons et des vidéos.

Ressources matérielles ou logicielles requises

Tous les travaux pratiques peuvent être réalisés sur des logiciels fonction-nant à la fois sur Macintosh et PC sous Windows. Il suffit d’un ordinateurpersonnel relié au réseau, un navigateur, Microsoft Office (version 97/98minimum) ainsi que les logiciels Adobe Photoshop, Adobe GoLive etAdobe Acrobat en version d’essai (appelés

TryOut

).Photoshop a été choisi car il est la référence des créateurs, GoLive car il

est le plus simple et le plus évolutif des logiciels de création de pages web etAcrobat parce qu’il est devenu inévitable.

Vocabulaire et Lexique

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Page 145: Réussissez_le_C2i_niveau_1

130 Annexe

Les problèmes liés à l’utilisation de l’outil informatique ne sont souventqu’une question de mots ; on ne comprend pas la consigne ou le moded’emploi du logiciel parce que l’on ne maîtrise pas le vocabulaire de base.C’est la raison pour laquelle ce CD-Rom propose un lexique qui vous per-met d’éclaircir un terme qui vous est inconnu.

C2i

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131 Utilisation avec un ordinateur compatible PC

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lit

Cet élément reprend toutes les informations qui sont disponibles sur lesite officiel du C2i. Ainsi, les étudiants qui n’ont pas accès à Internet peu-vent consulter toutes les informations importantes relatives au C2i.

FreeBase

Le CD-Rom possède un dossier nommé FreeBase qui contient toute unesérie de logiciels gratuits qui serviront à vous entraîner aux activités propres à lacertification C2i. Le répertoire FreeBase est divisé en quatre dossiers (bureauti-que, communication, multimédia et système) dont voici l’arborescence :

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Page 147: Réussissez_le_C2i_niveau_1

132 Annexe

Si vous ne savez pas comment installer un logiciel, reportez-vous à lasection Outils à installer du chapitre 4.

Pack JIMINI

JIMINI est un logiciel qui vous permet de répondre à des QCM sur l’uti-lisation d’Internet, des bases de données et du tableur Excel. Pour installerce logiciel, cliquez sur l’icône située en bas à droite de l’écran.

Attention ! L’installation de ce logiciel est relativement longue car ellenécessite le chargement sur le disque dur de nombreux fichiers dont levolume total approche les 150 Mo.

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133 Utilisation avec un ordinateur Macintosh

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Une fois JIMINI installé, vous pouvez choisir votre domaine d’activitéet sélectionner ensuite un questionnaire.

UTILISATION AVEC UN ORDINATEUR MACINTOSH

Le logiciel qui accompagne cet ouvrage est plutôt conçu pour être utiliséavec un ordinateur compatible PC. C’est notamment la raison pourlaquelle il ne démarre pas automatiquement sur un Macintosh.

Vous pouvez cependant exploiter une partie du contenu qui s’y trouve.

Pour ce faire, faites afficher dans le Finder la liste des dossiers du CD-Rom :

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Page 149: Réussissez_le_C2i_niveau_1

134 Annexe

Le dossier

FreeBase

ne contient que des logiciels pour PC et il est parconséquent inutilisable.

Le dossier

fscommand

contient toute une série de dossiers qui renferment,hormis le dossier

jimini

, des ressources au format HTML, c’est-à-dire despages web qui peuvent parfaitement être lues sur un ordinateur Macintosh.

Par exemple, pour consulter le cours de Bernard Dimet, ouvrez le dossier

Dimet

et ouvrez le fichier

index.htm

. Vous accédez ainsi à l’ensemble dumodule d’autoformation.

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Page 150: Réussissez_le_C2i_niveau_1

Index

A

A1 55A2 60

abandonware

88activité 41

exercices 42ADSL 59AERIS 74aide en ligne 36applet Java 85ARPANET 6autoformation 31

documentation 32modules en ligne 74sites web 36

B

B1 61B2 63B2i 8, 101

Greta 103niveau 1 102niveau 2 102

B3 64B4 66B5 67B6 69B7 70

bureau virtuel 71, 97bureautique 91

autoformation 74

C

C2iB2i 10cadrage national 13candidature 50certificat national 10correspondant 37différences avec le PCIE 54formation 15historique 101jury 51LMD 13logiciels recommandés 98métiers de l’enseignement 107métiers du droit 105niveau 1 103niveau 2 105niveaux 12, 23objectifs 9, 12, 21passage de la certification 50préparation 19principes fondateurs 8référentiel 53référentiel national 9

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Page 151: Réussissez_le_C2i_niveau_1

136 Réussissez le C2i niveau 1

ressources de formation 73site web ministériel 13temps de préparation 21textes réglementaires 16validation 19

candidature C2i 50CD-Rom, guide d'utilisation 125certificat 11certification 3, 11

conditions 16conditions pour un établissement 14contraintes réglementaires 14modalités 40passage 50passage de l'épreuve 39plate-forme 15

communication à distance 69compétence 45

définition AFNOR 47mesure par QCM 49

correspondant C2i 37courrier électronique 69CPGE 14crédit européen 13

D

Datar 108déontologie 60didacticiel 35document

mise en ligne 67présentation 67réalisation 66

données, sauvegarde 64

E

ECTS 13, 17e-learning 98ENT 1, 93environnement de travail,

appropriation 61Environnement Numérique de

Travail

Voir

ENTétablissement certificateur 14éthique 60étudiant, achat d'un ordinateur

portable 114

European Credit Transfert System Voir

ECTS

évaluationcompétences 45par QCM 49personnelle 20

F

formation 15sites web 30

free software Voir

logiciel librefreeware

Voir

graticiel

G

graticiel 87téléchargement 87

GretaB2i 103

I

infographie 92information, recherche 63informatique, histoire 6

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Page 152: Réussissez_le_C2i_niveau_1

137Index

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non

aut

oris

ée e

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lit

installeur 79Internet 7, 92

connexion à haut débit 59IUFM 14

concours d'entrée 12

J

jury 51

L

lexique 130licence logicielle 86LMD 13

article 14 15logiciel

aide en ligne 36C2i 98catégories 91de communication 91en ligne 82installation 79Internet 92libre 90présentation assistée par ordinateur 68types 79types de licences 86

M

Micro Portable Étudiant

Voir

MiPEMiPE 3, 114MiPE 2 114multimédia 92

N

niveau 1C2i 12

niveau 2C2i 12

O

OpenOffice

, autoformation 74ordinateur

plan d'achat pour les étudiants 114

P

partagiciel 88Passeport de Compétences

Informatique Européen

Voir

PCIE

PCIE 53plan RE/SO 2007 58, 109plate-forme de cours 98plug-in 84pondération, référentiel 54portable, plan d'achat MiPE 3Portices 1, 3, 73

descriptif du programme 74liste des établissements 77projet 76site web 29

positionnement 25PowerPoint 68préparation

C2i 19candidature 50durée 21évaluation 25formation 29

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Page 153: Réussissez_le_C2i_niveau_1

138 Réussissez le C2i niveau 1

informations 22présentation

assistée par ordinateur 68progiciel 86projet réalisé en travail collaboratif

70

Q

QCM 26, 49mesure d'une compétence 49

R

référentiel 21, 24compétences 10, 15instrumental 53modules 54national 9pondération 54

transversal

53

S

SD-TICE 8shareware

Voir

partagicielsite web

C2i 14Skype 35STS 14

T

tableur 66Technologies de l'Information et de

la Communication

Voir

TICtéléchargement, logiciels gratuits 87test de positionnement 16, 20, 25test déclaratif 27

TIC 55caractère évolutif 55

traitement de texte 66travail collaboratif 70tutorat 33

U

unimédia 5université

correspondant C2i 37Université Numérique en Région

Voir

UNRUniversité Numérique Thématique

Voir

UNTUNR 1, 108

formation 115liste 109mission 112tableau des services 116

UNT 118liste 119

utilitaire 93

V

VAE 17, 46validation

C2i 19d'acquis par l'expérience

Voir

VAE

W

websites d'autoformation 36

Wi-Fi 57, 113ordinateur portable 3

49600_Monino_p135p138 Page 138 Vendredi, 23. septembre 2005 9:59 09

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Pour s’initier à l’informatique

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Jean-François Pillou

Tout sur le Hardware PC

Comprendre avant de s’équiper Faire évoluer son PCDunod, 2005, 240 p.

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Jean-François Pillou

Tout sur le Webmastering

Créer et promouvoir son site webDunod, 2005, 256 p.

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Jean-François Pillou

Tout sur la Sécurité informatique

Comprendre les menacespour mieux s’en protéger

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autopubMonino Page II Vendredi, 23. septembre 2005 4:39 16

Page 156: Réussissez_le_C2i_niveau_1

PPP

Page 157: Réussissez_le_C2i_niveau_1

PPP

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PPP

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PPP

Page 160: Réussissez_le_C2i_niveau_1

PPP

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Achevé d’imprimer sur les presses deSNEL Grafics sa

rue Saint-Vincent 12 – B-4020 LiègeTél +32(0)4 344 65 60 - Fax +32(0)4 341 48 41

octobre 2005 — 36064

Dépôt légal : novembre 2005

Imprimé en Belgique

49600 - (I) - (3) - OSB 100° - CP2 - MER

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J.-L

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al.

RÉU

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LE

C2i

nive

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ISBN 2 10 049600 X

Le C2i (Certificat Informatique et Internet) a été créé parle ministère de l’Éducation nationale pour que les étudiantspuissent valider leur niveau de compétence dans lamaîtrise des Technologies de l’Information et de laCommunication (TIC). Ce livre a été conçu comme un guide à l’intention desétudiants qui veulent obtenir cette certification. Il leurexplique comment s’inscrire, quelles sont les compétencesrequises telles quelles sont décrites dans le « référentiel »officiel, et où trouver de l’aide et des informations utilespour se préparer efficacement.Rédigé par une quinzaine d’enseignants universitaires cemanuel bénéficie de l’expérience accumulée au sein duprojet Portices qui rassemble vingt-cinq établissementsde l’enseignement supérieur. Le projet Portices, soutenupar le ministère de l’Éducation nationale et l’UO-MLR, a été mis en place pour renforcer et valider la maîtrisedes TIC au cours des études et dans la vie active.

Sous la direction de Jean-Louis Monino, Marie-Claude Lesage et de l’équipe Portices

RÉUSSISSEZ LE C2i niveau 1Certificat Informatique et Internet

Les contributeurs qui ont collaboré à cet ouvrage sont (par ordre alphabétique) :

FRÉDÉRIC CANTAROGLOU,BERNARD DIMET, JACQUELINE GUIBAL, MARCELA MAFTOUL, MICHEL MOREAU-BELLIARD,ISABELLE POULIQUEN, JEAN-MARIE RIGAUD, ÉTIENNE SAMYN, NICOLAS TRUCHAUD et ALEXIA TRUCHAUD.

www.dunod.com