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REVUE AVAL 2 pour pdf 26/06/06 15:51 Page 1 · 4 N°1-Juin 2006 L e travail qui s'accomplit en matière de communica-tion à Sonatrach et singulièrement dans l’Activité Aval est

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3N°1-Juin 2006

- Entretien avec le Dr.Abdelhafid Feghouli.

- Programme de développement Aval- Dessalement : Une option stratégique

- Gestion des risques majeurs.- 1ère conférence Internationale sur la

Recherche et Développement AVAL.

- Contrat entre l’Activité Aval et la firme indienne EIL.- L’Usine de Topping de Condensât de Skikda.

- Sécurité routière.- Arzew dispose de son unité d'urgence et de

médecine de catastrophe.

- Chronique d'une formidable aventure humaine- Concours d'idées. - 8 Mars sous le le signe de l'égalité des chances.- 1 Mai, Fête Internationale du travail. - Le Centre de recherche Aval. - Installation du comité de lecture Aval.

- GL1 Z Un fleuron de l’industrie gazière nationale.

- Une entreprise au service de la collectivité.

- Projet intégré Gassi Touil, un partenariat prometteur.Projet intégré Gassi Touil

L’Usine de Topping de Condensat de Skikda : pose de la première pierre

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p.04 p.07Edi tor ia l

- Message du Docteur Khelil CHAKIB Ministre de l’énergie et des Mines

- Message de Monsieur Mohamed MEZIANEPrésident Directeur Général Sonatrach

- Message de Monsieur Abdelhafid FEGHOULIVice Président Aval

8 Mars sous le le signe de l'égalité des chances

p.10

p.18

p.30p.30

La Revue Aval N°1-Juin 2006

« La Revue Aval » est une publication trimestrielle éditée par la Cellule Communication Aval (CMN) Directeur de la publication : Dr. Abdelhafid Feghouli

Coordination : Abdelhak Kazi-Tani Ont contribué à ce numéro Mme TOUIL El Regba Khadidja, (CMN Aval)Mr.Boufeldja Bahlil (GL1Z), Mr. Khaldi Elyes (EDV), Mme MEKKI (HSE Aval). Suivi technique : Mr. Nadir Miloud Hachemi Superviseur Général: Mr.BEN GHALI BensaberCrédit photo : CMN Aval / Conception et réalisation : PC.com

Les textes publiés ne représentent pas nécessairement les positions officielles de Sonatrach. Toute reproduction d'articles ou de photos doit être soumise à une autorisation. Adresse : Cellule Communication Activité Aval BP 74 - 31230 - Ain El ByaTél. : 041 47 53 55 à 59. Fax : 041 48 92 00. E-mail : [email protected]

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4 N°1-Juin 2006

Le travail qui s'accomplit en matière de communica-tion à Sonatrach et singulièrement dans l’ActivitéAval est remarquable. Et, c'est ici, le lieu de le redire.C'est avec un intérêt attentif que j'observe les

évolutions, les progrès et les initiatives qui se font jour icidans un domaine qui est crucial dans la vie d'une entreprise.

La communication doit être perçue comme une fonctionmanagériale à part entière, au même titre que les autresfonctions de l'entreprise et bénéficier d'une prise en chargeencore plus attentive dans la mesure où elle a un retardconsidérable à rattraper et qu'elle touche d’une matièreparticulièrement sensible et précieuse, le potentiel humain.

Dans cet ordre d'idées et de préoccupation, l’ActivitéAval de Sonatrach a fait beaucoup et se place assurémentaux avant-postes avec la série de publications qu'elle ainscrite à son crédit mais aussi les projets, à court etmoyen termes, notamment le Guide de l'Aval, le Site Intranetet le Télé-affichage…

Tout cela manifeste une approche cohérente, un travailpersévérant et, singulièrement, l'implication de compétencesavérées auxquelles je tiens à exprimer mes félicitations maisaussi mes encouragements car, il importe de poursuivre danscette voie.

Ces compétences et talents auront d'ailleurs l'occasion des'exprimer et de partager leurs expériences à l'occasion du1er Symposium « Communication » du Secteur de l'Energieet des Mines, programmé pour cette année et que précèderaun brainstorming préparatoire.

D'ici là, j'escompte que la « Revue Aval » dont vous lancez le1er numéro, comptera alors parmi les publications deréférence du Secteur, d’autant plus qu’Aval s’est engagé dansun ambitieux programme de développement avec, enparticulier, la mise en chantier d'importants projets dans ledomaine de la pétrochimie.

Alors, bon vent.

Message du Docteur

CHAKIB KHELIL

Ministre de l'Energie et des Mines.

Après avoir mis en production la première usine deliquéfaction de gaz naturel en Algérie et dans le mondeau cours de l'année 1964, nous avons inauguré en1971 le complexe de GNL de Skikda. Nos capacités de

liquéfaction étaient alors de six milliards de m3 par an.

Nous avons construit notre première raffinerie à Arzew en 1969.Mise en service en1972, elle avait alors porté notre capacité deraffinage à un peu plus de quatre millions de tonnes.

C'est dans cette plage qui va jusqu'à la fin des années 1970 quedate le premier âge d'or du développement de notre Activité Avalau cours duquel nous avons mis en place l'impressionnantappareil caractérisé par des capacités de liquéfaction de plus de 30milliards de m3 et des capacités de raffinage de l'ordre de 22 millionsde tonnes de brut par an.

C'est de cette époque que date également notre entrée dansla pétrochimie avec notamment les complexes de matières plastiquesde Skikda, de méthanol et de résines d'Arzew et aussi les usinesd'ammoniac, d'urée et d'engrais azotés.

C'est donc très tôt que Sonatrach a développé des activités dansl'Aval, se constituant en groupe pétrolier et gazier intégré exerçanttous les métiers de la chaîne des hydrocarbures pour une valorisationoptimale de l'ensemble de ses produits.

Au cours de ces quatre décennies, une riche expérience a étéaccumulée.L'Aval en général et la pétrochimie en particulier sont, grâce à ceparcours, nettement mieux perçus aujourd'hui tant dans leurs aspectstechniques que dans leurs aspects industriels et commerciaux.Les environnements institutionnels et économiques ont changé.Les concepts ont évolué et subséquemment les approches, lesprojections et les modalités de réalisation des projets aussi.

Nous abordons le nouvel âge d'or du développement de lapétrochimie, du GNL et du raffinage avec de nouveaux atouts.L'attente a été longue en effet, notamment pour ce qui est de lapétrochimie, mais elle nous a été très utile.

Nous avons en effet d'abord vécu le développement de notresegment aval dans des conditions historiques déterminées,

Le nouvel âge d'or de l'Aval en Algérie et les objectifs de

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Monsieur Mohamed MEZIANEPrésident Directeur Général

Sonatrach

S o n a t r a c h

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6 7N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

caractérisées essentiellement au niveau institutionnel par uneplanification économique centralisée et dirigiste et le monopolede l'Etat sur le commerce extérieur.Ces données constituaient alors les fondements d'undéveloppement économique national intégré et d'uneprotection administrative de l'économie nationale dans le contexteinterne et avec l'environnement international au milieu desannées 80.

De grands projets pétrochimiques furent certes réalisésdont l'objectif a été partiellement atteint de couvrir les besoinsdu marché intérieur et ce dans le cadre d'une vision productivisteoù les facteurs coûts et les critères de rentabilité n'étaient pasappréciés sur les mêmes bases que nous imposent aujourd'huila rationalité économique, les normes universelles de lacompétitivité en Algérie et à l'étranger et les processus de laglobalisation.

Dans de telles conditions, il a été difficile pour Sonatrach desurmonter les difficultés et les faibles résultats obtenus dans lapétrochimie, dans la transformation des plastiques ou encoredans les engrais.

Pour les mêmes raisons, il nous a été difficile d'appréhender demanière économique la demande sur le marché intérieur etd'intégrer dans nos approches la réalité de besoinsnationaux limités et de l'étroitesse du marché intérieur.Toutefois nous avons une fast learning curve. Nous avons donctiré des enseignements précieux de cette phase et nous avonsconclu que l'option stratégique du partenariat comme levier dedéveloppement qui avait clairement démontré sa validité dansl'Amont devait s'étendre à l'Aval.

Le partage des risques, le renforcement technologique et laconnaissance des marchés, notamment internationaux,impliquaient la recherche active et audacieuse de partenairesdans l'investissement, dans la technologie et dans le marketing.

Cette démarche correspondait très bien, en outre, auxdynamiques imprimées par les changements intervenus aussibien au niveau microéconomique que macroéconomique.L'instauration de l'économie de marché, les réformes engagéesdans le Secteur de l'Energie et des Mines et en particulier lanouvelle loi relative aux hydrocarbures, la stabilisation del'Entreprise, son processus de modernisation, avec une plusg rande maîtr ise de son développement et de sonredéploiement, ont en effet nettement amélioré notre visibilitéet celles des autres investisseurs dans l'Aval.

Aussi le plan à moyen terme de l'entreprise, 2006-2010, estnettement marqué par le lancement des grands projetspétrochimiques que nous avons mis sur le marché international etpour lesquels les perspectives de réalisation en partenariats'annoncent positives à la faveur notamment de l'incitationmajeure que constitue le nouveau prix de cession du gaz sur lemarché intérieur.

Sonatrach a saisi ces nouvelles opportunités pour entrer de pleinpied dans cette deuxième vie de la pétrochimie et de l'Aval.

Nous y entrons avec un vaste programme, diversifié etcohérent, intégrant les segments de la pétrochimie, du raffinageet du GNL, avec des projets de taille mondiale, un programmedont le financement est estimé à 15 milliards de dollars etque nous voulons réaliser en partenariat.

Nous avons déjà engagé les travaux de rénovation et demodernisation de nos raffineries et nous réceptionnons cetteannée la nouvelle raffinerie d'Adrar, réalisée en partenariat avecla compagnie chinoise CNPC dans le cadre d'un projet pétrolierintégrant le développement de gisements, le raffinage et lacommercialisation conjointe des produits raffinés.

Une raffinerie de condensat, d'une capacité de cinq millions detonnes/an, est en cours de construction à Skikda et le projetd'une nouvelle raffinerie de pétrole d'une capacité de quinzemillions de tonnes à réaliser en partenariat est en appel d'offres.

Nous allons tout simplement doubler les capacités de raffinageen Algérie

Le développement du segment GNL est lui aussi bien engagé.Dans les trois ou quatre années à venir nous allons livrer aumarché international, à partir de la source algérienne, neufmillions de tonnes supplémentaires de gaz naturel liquéfié.Deux unités de 4,5 millions de tonnes chacune vont êtreréalisées, l'une par Sonatrach à Skikda et l'autre à Arzew dans lecadre du projet gaz intégré de Gassi Touil que nous réalisonsen association avec Repsol YPF et Gas Natural.

J'ajouterai le projet Gas to liquid, d'une capacité de trente millebarils/jour qui est en phase d'attribution aux partenaires lesmieux placés qui ont concouru pour le projet gaz intégré deTinhert.

Pour la pétrochimie enfin, pour l'heure et à la suite del'ouverture en séance publique des offres techniques desprojets pétrochimiques conformément à notre procéduretransparente et diligente relative à la passation des marchés, lessoumissions faites par une dizaine de compagnies ont été jugéesrecevables pour les projets suivants : complexe de valorisationde Fuel Oil et Lab à Skikda ; unité de vapocraquage d'éthane(oléfines Skikda), unité de déshydrogénation du propane et deproduction de polypropylène à Arzew; complexe de Méthanolà Arzew, unité de vapocraquage de naphta.

Notre plan de développement pétrochimique est assurémentsur rails.

Par ailleurs la cristallisation du savoir faire progressif dansl'aval, en particulier sur les segments du raffinage et du GNL,est aujourd'hui un vecteur porteur de notre développement àl'International où Sonatrach ambitionne de consolider sespositions et d'acquérir de nouvelles participations dansl'industrie et le commerce du GNL.

M.Mohamed MézianePDG Sonatrach

Avec le premier numéro de Larevue trimestrielle, l'ActivitéAval vient de se doter d'un nouveau

support de communication qui s'ajouteaux autres publications - « Flash-infos »et « la Lettre Aval » essentiellementlancées depuis plusieurs mois pourrépondre aux besoins des impératifsdictés par l'actualité de notre Groupe.

« Aval-La revue » se veut un autre moyend'informer aussi bien les personnels,toutes catégories confondues de nosstructures centrales, nos complexes etfiliales que nos partenaires impliquésdans nos différents projets et autrespublics potentiels intéressés par nosactivités. Elle constitue un jalon, uneautre pierre posée pour la mise en placed'un système de communication efficace,moderne, valorisant, mobilisateur etcatalyseur de toutes les synergies.

La finalité est de répondre aux attentesdes collectifs de notre activité en matièred'information, d'en refléter les réalités, etde mettre en exergue les défis à releverassurant ainsi une meilleure informationà tous les niveaux hiérarchiques. Lelancement de cette nouvelle revue quivient enrichir le paysage médiatique

propre à notre secteur énergétiques'inscrit dans le sillage des recommandationset de l'intérêt particulier accordés parnotre Groupe et par notre Ministère detutelle à la communication.L'installation d'une cellule communicationdepuis une année et le lancement

de plusieurs projets en vue de renforcerl'information tels que le téléaffichage,l'édition d'un guide de l'Aval et lamultiplication des « visioconférences »témoignent de l'importance consacréeà ce volet.

Tous ces moyens sont autant de sourcesauprès desquelles les personnels viennents'instruire et des supports qui contribuent àrenforcer les liens professionnels au seinde l'Entreprise.

La revue trimestrielle est appelée àaccompagner cette dynamique tousazimuts que nous connaissons depuisquelque temps. Elle fait partie de notreprogramme visant à développer lacommunication interne et externe et ellese veut un lien avec nos personnels.

Si les véritables richesses à développer,sont le facteur humain grâce à des formationscontinues et des mises à niveau pournotre Groupe, le partenariat restenéanmoins l'option prônée parl'Entreprise.

L'implication de tout un chacun ainsi quetoutes les contributions dans ce défi n'enseront que bénéfiques.

Bon vent étant, il faut prendre la barre,la relever et l'avoir.

Dr. Abdelhafid FeghouliVice-Président Aval

Un nouveau périodique dans la communication du Groupe Sonatrach

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-La Division Liquéfaction et Séparation des gaz (LQS) chargéede l'exploitation de l'appareil de production. Cette activité estassurée par quatre (04) complexes de liquéfaction de gaz naturel(GL1Z, GL2Z,GL4Z,GL1K), d'une capacité totale deproduction de 44,3 millions GNL/an qui sera augmentée à53,5 millions de m3 GNL/an à partir de 2009 et de deux (02)complexes de séparation de GPL (GP1Z, GP2Z), d'unecapacité totale de production de 9,7 millions de tonnes/an.

-La Division Etudes et Développement chargée dudéveloppement des activités de liquéfaction et de transformationdes hydrocarbures.

-Un holding avec trois (03) filiales de production industrielle;Naftec (raffinage) - ENIP (pétrochimie) et Helios (hélium).

-Trois (03) filiales de services: SOMIZ (Maintenanceindustrielle d'Arzew) - SOMIK (Maintenance industrielle deSkikda) - SOTRAZ (Société de Transport à Arzew).

-Deux (02) entreprises de gestion de zones industriellesEGZIA (Arzew) - EGZIK (Skikda).

De multiples projets d'envergure

Dans le cadre du développement du Groupe Sonatrach etrépondant aux objectifs stratégiques tracés à long et moyentermes, l'Activité Aval, lance de nombreux projets d'envergureà travers le territoire national, que le Dr Feghouli énumère ainsi:Pour les projets concernant la zone industrielle de Skikda, celuirelatif à la valorisation du fuel Oil issu de la raffinerie de Skikdaciblera essentiellement le maxi distillats (diesel et jet A). Laréalisation d'une unité de production de PTA (PurifiedTerephtalic Acid), pour une capacité de 150 KTA et une unitéde production de PET (Poly Éthylène Téréphtalique) de 120KTA. La réalisation, en partenariat, d'une usine pour la productionde N-Paraffines et de Linear Alkyl Benzene (LAB)(matièrespremières pour la fabrication de détergents), d'une capacité de75 000 tonnes destinées à l'industrie des détergents, à partir duKérosène produit par la raffinerie de Skikda (RA/1K). Pour lesprojets implantés dans la zone industrielle d'Arzew, il citera le

projet de réalisation, en partenariat, d'un complexe intégré deproduction d'oléfines et dérivés par vapocraquage, d'une capacitéde traitement de 1,8 million tonnes par an de Naphta et/oude Condensat. Le projet de déshydrogénation du propane etPolypropylène PDH/ PP, qui consiste en la réalisation, enpartenariat, d'une chaîne de production de polypropylène, àpartir de la déshydrogénation du propane produit fini de350 000 TM/ an (Polypropylène), issu des usines de GPLd'Arzew. Le projet de vapocraquage de l'éthane à Arzew seraréalisé en partenariat pour la production notamment, depolyoléfines, d'une capacité de traitement d'un million detonnes par an d'éthane (minimum). La réalisation et l'exploitationd'un complexe de production de méthanol, d'une capacité deproduction de 3 000 tonnes par jour, soit près de 1 million detonnes par an, au niveau de la zone industrielle d'Arzew. Laréalisation et l'exploitation d'un complexe d'ammoniac, d'unecapacité de 2 000 tonnes jour (660 KTA). Ce complexe devraêtre localisé, en principe, dans la zone industrielle d'Arzew ouau nouveau pôle industriel de Béni Saf. Enfin, il y a le projetde réalisation d'une nouvelle raffinerie de pétrole à Tiaret,d'une capacité de traitement de 15 millions de tonnes par an.

Vif intérêt chez de nombreux groupes internationaux

De nombreux groupes internationaux ont manifesté un vifintérêt à l’égard de ces projets, notamment, à l'occasion desrencontres de clarification organisées à l'hôtel Hilton, du 11 au17 juin 2005, à l'attention de sociétés étrangères et nationales etdont l’ouverture a été pour rappel assurée par le Dr ChakibKhelil, Ministre de l'Energie et des Mines. La formule departenariat pour ces multiples projets a séduit de nombreuxgroupes dont nous citerons, à titre indicatif, le groupe Total(France), Basel (Allemagne), Cepsa (Espagne), Orascom(Egypte), Sabic et Delta Oil (Arabie Saoudite), CNPC (Chine),Itochu Sojitz, Mitsui & Co Ltd, (Japon) Exxonmobil (USA)Lubritech-Fuchs (France-Allemagne), BASF (Allemagne), Lg(S.Korea) Dealim Industrial, Samsung (Corée), Reliance, GailEil, Essar Groupe, India Oil Corporation (Inde), Shaw Stone &Webster, Petrofac (Angleterre).

9N°1-Juin 20068 N°1-Juin 2006

Entretien avec le Dr.Abdelhafid Feghouli, Vice-président de l'Activité Aval

Dans un entretien acordé à la revue Aval, le Dr AbdelhafidFeghouli, énumère les projets de l'Activité après avoirdressé un tableau de sa situation actuelle. Plusieursgroupes internationaux sontintéressés par les projets programmés au profit de cette branche de transformationdes hydrocarbures.

Le Dr Abdelhafid Feghouli, Vice-président del'Activité Aval, nous confiera qu'avec la loi sur leshydrocarbures et l'installation de l'Agence Nationalede Valorisation des Ressources en Hydrocarbures

(Alnaft) et l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), laSonatrach se focalisera dorénavant sur son activité commerciale,l'amélioration et la modernisation des modes de gestion, defaçon à atteindre et à générer plus de bénéfices, mettre en placeun nouveau système de gestion comptable et de ressourcehumaine, un système d'information et, enfin, activer pouradopter les mêmes standards que les autres multinationales. Ils'agit pour nous d'optimiser les installations et les procédés dedernière génération, pour emboîter le pas aux majors au niveauinternational, notamment, à travers un nouveau mode decommercialisation, en allant vers le client là ou il se trouve.

Rétrospective de l'Activité Aval

Avec un effectif de 6 000 employés, l'Activité Aval est chargéedu développement et de l'exploitation des activités deliquéfaction de gaz naturel, de séparation des GPL et detransformation des hydrocarbures. Les missions essentielles del'Activité Aval consistent en l'élaboration et la mise en œuvredes politiques et stratégies de développement et d'exploitationde l'Aval pétrolier et gazier, l'exploitation des installationsexistantes de liquéfaction de gaz naturel et de séparation desGPL, la mise en œuvre, en partenariat, du plan de développementde l'Aval pétrolier et gazier, le suivi et la gestion du portefeuilledes filiales et participations confiés au Holding RCH (filiales à100% et autres, détenues à 51%).Son organisation s'articule principalement sur deux Divisions.

Emboîter le pas aux majors

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11N°1-Juin 200610 N°1-Juin 2006

relations en 1975, année de la signature du contrat initiald'achat et de vente de GNL; une relation commercialerenforcée par la suite au cours des années 1990 avec l’entrée enservice du gazoduc Pedro Duran Farrel.

Sonatrach dispose d'infrastructures gazières d'envergure,fiables et accessibles. Elle a accumulé une expériencenotable dans le développement et l'exploitation des gisementsgaziers, dans les métiers du transport par canalisations, letransport maritime et elle occupe la position de leader dansla liquéfaction du gaz naturel avec une connaissance avéréedu marché mondial du GNL, un atout qu'elle mettra auservice de ce projet.

La concrétisation de cet accord, le premier du genre à s'effectueraprès l'adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, et leslourds investissements consentis donneront une nouvelledimension au partenariat algéro-espagnol. Outre le caractèreéconomique, le projet revêt un caractère politique appréciable.

Il établit un véritable partenariat et va renforcer les excellentesrelations qui datent depuis fort longtemps entre l'Algérie etl'Espagne.

Une dynamique socio-économiquepour la région

Le projet intégré Gassi Touil devrait produire environ 4millions de tonnes de GNL par an. Il s'inscrit dans le sillage dela stratégie de commercialisation de gaz définie par Sonatrachvisant l'exportation de 85 milliards de m3 par an et davantage àl'horizon 2010.Il devra répondre aux besoins de plus en plus croissants dece produit énergétique exprimés de par le monde et,par t iculièrement en Asie, en raison de sa croissanceéconomique soutenue.L'ampleur des investissements et des travaux d'un tel projet vaengendrer une dynamique économique et sociale nonnégligeable qui profitera par conséquent aux régions du Suddu pays et aux autres localités que ses chantiers traverseront. Il

va générer des opportunités d'affaires pour les entreprisespubliques et privées, notamment les PME, dans de nombreuxsecteurs d'activités économiques, industrielles, commerciales etde services. Ces chantiers, au Sud comme au Nord, serontautant d’opportunités diversifiées de création d'emplois et derichesses.Pour les partenaires espagnols, le projet représente uneopportunité supplémentaire d'acquisition de ressourcesdisponibles dans un environnement très favorable, dans unpays à forte tradition pétrolière et gazière et doté d'un potentielde développement de l'industrie des hydrocarbures.

Un pays source, à proximité de marchés à forte demandeet idéalement positionné sur les grandes routes gazièresinternationales et par rapport aux grands flux mondiaux ducommerce du gaz.Le projet intégré Gassi Touil s'inscrit dans le cadre d'unambitieux programme visant l'entrée du secteur deshydrocarbures algérien dans une nouvelle phase dedeveloppement favorisé par la dynamique de modernisationqu'il connaît depuis quelques années, à la faveur des réformesengagées par les pouvoirs publics à tous les niveaux et de lanouvelle loi sur les hydrocarbures. Ce programme se réaliserasur un précieux levier, le partenariat, dont « Gassi Touil » estjustement une parfaite illustration.

Sonatrach, Repsol et Gas Natural (Espagne)

Projet intégré de Gassi Touil, un partenariat prometteur

Le contrat du projet intégré Gassi Touil-RhourdeEn-Nous, signé le 1er décembre 2004, prévoit unimportant programme relatif aux travaux d'appréciationet de délinéation (délinéament) de gisements existants,

d'exploration et de développement avec le forage de puits, laconstruction d'installations de traitement, d'un gazoduc etd'une usine de liquéfaction de gaz naturel à Arzew.

Le projet intégré qui implique toutes les activités jusqu'à lacommercialisation du GNL, offre la possibilité à Sonatrach et àson partenaire espagnol de mettre en commun leurs moyens etleurs compétences respectives à même de valoriser d'importantsgisements gaziers dans l'intérêt de Sonatrach, du consortiumespagnol Repsol YPF et Gas natural.En vertu de ce contrat, le consortium espagnol apportera 80%des investissements contre 20% pour Sonatrach. Il concerne le

forage de 52 puits de développement, la reprise de 16 autresexistants et la réalisation d'installations de surface pour letraitement (extraction de condensat et GPL) de 22 millionsm3 par jour de gaz naturel. Il prévoit également la constructionde nouvelles capacités pour le transport de 6,5 milliards dem3/an de gaz et celle d'une nouvelle usine de liquéfactionde gaz ( GNL), d'une capacité de 4 millions de tonnes/an.Le coût global du Projet s'élève à 3 milliards de dollars US,dont 1 milliard consacré à la construction de l'usine.Les délais de réalisation du projet Gassi Touil -RhourdeEn-Nous sont éstimés à 54 mois. Le premier chargement deGNL à partir du port d'Arzew-Djedid est prévu pour la finde l'année 2009. Le contrat est d'une durée de 30 ans.

Un partenariat fructueux

Les relations de partenariat entre Sonatrach et les sociétésespagnoles Repsol et Gas natural remontent déjà à quelquesannées. Repsol et Sonatrach, continuent d'exploiter defaçon satisfaisante les gisements de Tifernine et de TinFouyé Tabankort, et d'explorer de nombreux blocs dans lespérimètres de Rhourde Seghir (Reggane Nord), l'Ahnet etGassi Chergui Ouest.Avec Gas natural, Sonatrach a entrepris ses premières

Le projet intégré GassiTouil est entré dans saphase de mise en œuvreavec la cérémonie de signatures, qui a eu lieu, le 14 mars 2006 au siège de la Direction Générale de Sonatrach.

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Gestion des risques majeurs

Gestion des risques majeurs

Tirer les leçons de l'accident deSkikda, tel a été l'objectif que s'étaientfixées les premières journéesinternationales sur les risquesindustriels et technologiques et leurimpact sur l'environnement (Jirite)organisées dans la ville même oùs'était produite la catastrophe. Les participants ont convenu depromouvoir la culture du risque. Ces « Jirite 2006 », se sont voulueségalement un hommage à la mémoiredes 27 victimes de l’incident ducomplexe GLIK.

L'exigence d'un retour d'expérience L'exigence d'un retour d'expérience

L'organisation des 1ères journées internationales sur lesrisques industriels et technologiques et leur impact surl'environnement (Jirite) ,est intervenue à un moment où ilest devenu impératif d'assurer les conditions nécessaires

pour la protection des personnes, des biens et de l'environnement. Eneffet, les catastrophes interpellent les pouvoirs publics, non seulement,à la prise en compte des risques majeurs liés aux activités industrielleset technologiques mais aussi à l'intégration de la culture du risque dansles différents domaines de l'activité socio-économique.Partant du constat d'impuissance face aux catastrophes naturelles etaux sinistres industriels et, animées par une volonté évidente nonseulement de renverser la tendance mais aussi d'inaugurer une culturede la gestion des accidents, du plus banal au plus tragique, les « Jirite »ont été organisées à Skikda du 17 au 19 Janvier 2006 sous lehaut patronage de son excellence le Dr Chakib Khelil, Ministre del'Energie et des Mines, en collaboration avec le Laboratoire deRecherche Appliquée au Développement et à la Technologie«LARATED-Maghtec» et l'Institut de maintenance et sécuritéindustrielle de l'Université d'Oran.

12 13N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

La rencontre scientifique sera inaugurée par le Secrétaire Généraldu Ministère de l'Energie et des Mines, M. Fayçal Abbès, quimettra en relief l'importance d'un tel événement, soulignant“la priorité accordée au volet formation pour une mise à niveaudes personnels, afin de mettre en œuvre le système santé, sécurité,environnement, qui garantira aux agents les meilleures conditionsde travail”. Monsieur Le Président Directeur Général deSonatrach, Mohamed Meziane, insistera, pour sa part, sur « lapolitique du Groupe qui s'appuie sur la mise en œuvre de tous lesmoyens susceptibles de réduire ces risques » signalant que de parsa nature et ses spécificités, l'industrie pétrolière et gazière, restait« une activité à haut risque».

Gérer les risques

L’ambition des «Jirite 2006», au-delà de l'hommage à la mémoiredes 27 victimes de l'incident du complexe GL1K et des deuxvictimes de l'incendie des bacs à RTE Skikda est de créer unespace de réflexion scientifique, d'échanges et de concertationautour des questions de risques industriels, technologiques et deleur impact sur l'environnement. C'est ainsi que des communicantsd'Oran, de Batna, de Sidi Bel Abbès, de Constantine, de Sétif, deSkikda, des universités de Paris, de Bordeaux IEC (InstitutEuropéen des Cyndiniques), ont eu à intervenir sur des sujetsvariés: «concepts et notions de risques», «démarches, méthoded'identification, d'analyse d'évaluation, de prévention des risqueset dangers», «maintenance et fiabilité des systèmes», «la règle et ledroit», «santé et travail», «environnement».Des présentations de posters et des ateliers sur les notions desanté, de communication en entreprise, d’environnement etaccidents, ont eu lieu en marge de ces journées.

S'il est admis que le risque zéro est impossible, en revanche, lesactions de limiter, gérer et manager les risques, tout en réduisantles conséquences sur les populations susceptibles d'être touchées,restent au centre des priorités du Groupe Sonatrach. En effet, lamanifestation soudaine d'accidents majeurs survenus dans ledomaine pétrolier à l'instar de ceux de la raffinerie de BP au Texasle 23 mars 2005, le parc de stockage de Buncefield en GrandeBretagne le 12 décembre 2005, les bacs S105 et S106 du terminalarrivée RTE / Skikda du 4 octobre 2005 ou encore celui de GL1Kde janvier 2004, sont la preuve que le risque est omniprésent.

Aussi, les «Jirite 2006» se sont-elles fixées comme objectifessentiel, la mise en place d'un réseau d'universitaires, deprofessionnels et d'experts du secteur de l'industrie en gestion,évaluation et prévention des risques technologiques.La maîtrise de l'urbanisation autour des installations industrielles,notamment, par la mise en place de périmètres de sécurité,l'information des populations concernées par les risques identifiéset, enfin, la capitalisation du retour d'expériences restent unepréoccupation majeure. D'ailleurs, lors de son intervention àl'inauguration de ces journées, le Dr Abdelhafid Feghouli,Vice-Président de l'Aval interviendra ainsi : « l'enjeu de la culturedu risque nous permettra de réunir les conditions favorables à unecohabitation harmonieuse, dans un contexte de progrès et dedéveloppement socio-économique». Cependant, ajoutera-t-il :« prévoir une catastrophe reste une difficulté majeure, malgré lesprogrès réalisés dans les différents domaines de la science et lavolonté de l'homme d'y faire face par des mesures préventives, de

plus en plus, appropriées.» A ce propos, Marc Vachon(Bertin-Technologies), dans sa communication, dira pour sa part:«la modélisation des scénarios d'accidents constitue une étapeessentielle dans une étude de dangers ou une expertised'installations classées pour la protection de l'environnement.»Et d'avancer trois préalables indispensables, selon lui, « pour lesexploitants, évaluer la gravité des risques et proposer, si nécessaire,des mesures complémentaires de prévention et de protectionpour les collectivités territoriales, mettre au point des plansd'urbanisation prenant en compte les risques technologiques et,enfin, pour les forces de sécurité, organiser les secours ainsi que laprotection des populations».

Restitution des faits dans l'explosiondu bac S 101

Toute compréhension d'un événement, aussi tragique soit-il, passeinévitablement par la restitution des faits dans leur contexte initialet une analyse objective des circonstances et des conséquences quien découlent. C'est ainsi qu'il aura été question lors de ces « Jirite2006 » de la restitution des faits relatifs à l'explosion du bac S 106du terminal arrivée RTE/Skikda. Sur le volet chronologie des faits,nous relevons que sa capacité de stockage est de 51 200 m3, etqu'au moment de l'explosion, il était en cours de remplissage.L'incident serait dû à un flash partant d'un véhicule en directiondu bac S 106.Aussitôt après le début de l'incendie, il a été procédé au déclenchement

du PAM et du plan Orsec. Toutefois, l'insuffisance et l'inadéquationdes moyens engagés n'ont pas permis le maintien du refroidissementet l'entretien du tapis de mousse. Ce qui, fatalement, a conduit àla reprise du feu jusqu'à l'apparition du phénomène de boilover,dont l'effet a provoqué l'incendie du bac S 105, engendrantmalheureusement des dégâts corporels et matériels importants.

Pour ce qui est du volet retour d'expériences, l'incident du bacS 106 incitera les participants aux «Jirites» à réévaluer les outilsde gestion du risque industriel, aussi bien au niveau stratégique

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14 15N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

Hommage aux victimes du

19 janvier 2004

Devant la stèle érigée à la mémoire des 27 victimes de la

catastrophe du 19 janvier 2004, une cérémonie de recueillement

a eu lieu en présence du SG du Ministère de l'énergie et des mines,

du PDG de Sonatrach, du Vice-président Aval, des autorités

locales de la ville, du représentant du syndicat Sonatrach et des

familles des victimes. Après une minute de silence, la «fatiha» a été

récitée à la mémoire des défunts. En marge de cette cérémonie de

recueillement, les familles des victimes ont été reçues par le PDG

de Sonatrach et le Vice-président Aval, qui ont rendu hommage

aux victimes du devoir, morts dans l'accomplissement de leur

mission. Les deux responsables ont rappelé aux familles des

victimes tous les efforts déployés par Sonatrach pour assurer une

sécurité maximale des personnes et des installations. Pour leur

part, les familles des victimes ont exprimé aux deux responsables

leurs préoccupations.

Dans le cadre de la stratégie de développement deSONATRACH (Programme complémentaire d'urgence),

il a été décidé de réaliser un Audit Général de Sécurité descomplexes de l'Activité Aval et des Zones Industriellesd'Arzew & de Skikda.

Cet audit va porter sur les trois axes suivants :

- Un audit de la sécurité des installations de Production etdes bâtiments.- Un audit des systèmes et équipements de sécurité.- Un audit des Systèmes d'exploitation de la Sécurité.

Le Dossier d'Appel d'offres a été publié sur le BAOSEMen date du 6 septembre 2005.A l'issue de l'ouverture des plis, les offres techniquessuivantes ont été retenues :

BERTIN TECHNOLOGIESHELL GLOBAL SOLUTIONS

NORISKO EQUIPMENTSBUREAU VERITASLITWINDNV CONSULTING

Au cours de sa première séance de travail du 19 février 2006,le Comité d'Evaluation des Offres Techniques a décliné desgrilles techniques à même de permettre aux quatorze (14)groupes de travail des complexes concernés par ce dossier,de procéder à l'analyse des différentes offres.A l'issue de cette étape, le CEOT procédera à une consolidationdes analyses en vue d'aligner techniquement les six (06)offres.Les résultats attendus de ces audits devront nous permettrede sécuriser, de fiabiliser nos installations et d'optimisernotre outil d'exploitation aux points de vue opérationnel etorganisationnel.

qu'opérationnel, et à décliner au niveau du Groupe Sonatrach, desplans d'action préventifs afférents à l'intégrité des installations, àmettre à jour des procédures d'exploitation, de maintenance etd'urgence et, enfin, à former et à sensibiliser.Par ailleurs, afin de concrétiser sa politique de maîtrise des risquesHSE, le Groupe Sonatrach s'est résolument engagé dans unedémarche scientifique par la mise en place du premier systèmeintégré de management des risques: Santé, Sécurité etEnvironnement (HSE). Rappelons pour la circonstance que pasmoins de 1,2 milliards de dollars ont été consacrés par Sonatrach

au cours des deux dernières années à des investissements relatifsà la santé, la sécurité et l'environnement, dont plus de 50% pourl'amélioration de la sécurité des unités industrielles.En ce sens, une directive HSE contenant 23 articles a étésignée par le PDG de Sonatrach, qui a inauguré un centrede commandement central de gestion des risques (ICS) (IncidentCommand System) avec des démembrements à Oran,Skikda et au Sud. La 1ère conférence interna-

tionale sur la Recherche etDéveloppement Aval quis'est tenue le 15 Novembre

2005 à Oran, aura été riche enenseignements. Pour Sonatrachla rencontre avec les exper tset par tenaires étrangers seraune opportunité d'échangesd'expériences et d'informations surl'état de la R&D; autant deperspectives qui s'ouvrent ausecteur des hydrocarbures déterminéà lui accorder une place importantedans sa stratégie de développement.Cette rencontre s'inscrit dans lecadre de la dynamique que nousvoulons donner au futur Centre derecherche Aval, projet qui traduitune volonté, à la fois du Ministère etdu Groupe Sonatrach, d'accompagnerla stratégie de développement del'Aval pétrolier et gazier.La 1ère conférence internationale estune étape supplémentaire dansl'approche que le management deSonatrach a d'ores et déjà amorcée etqui doit aboutir d'une part, à doter leGroupe d'un pôle de recherchescientifique et de développementtechnologique pour l'Aval pétrolieret gazier, et lui permettre, d'autrepart de s'intégrer dans les réseaux decompétences autour des métiers debase de l'Aval tant au niveau nationalqu'international.Une expérience et des efforts ont étéconsentis dans le domaine de laR&D Aval. Aujourd'hui, et à lalumière de l'état de la recherche, dudéveloppement et de l'innovationqui ont fait l'objet de cette 1èreconférence internationale, noussommes davantage en mesured'affiner l'approche conceptuelle denotre futur Centre de recherche etdes potentialités en matière decoopération et de synergies àdévelopper.

ère conférence Internationale sur la Recherche et Développement AVAL 1

L'hôtel Sheraton d'Oran a abritéle 15 novembre 2005 lapremière conférence interna-tionale sur la Recherche et

Développement de l'Activité Aval .Cette rencontre s'est déroulée enprésence du Dr Chakib Khelil,Ministre de l'Energie et des Mines, deMme Souad Bendjaballah, Ministredéléguée à la Recherche Scientifique, et deMM. Mohamed Meziane, PDG deSonatrach, le Dr Abdelhafid Feghouli,Vice-Président de l'activité Aval, descadres du ministère de tutelle, deSonatrach ainsi que des experts et desreprésentants des sociétés nationales etétrangères, partenaires de Sonatrach.

La conférence a été une occasionpour tous les présents d'échanger desexpériences autour du thème de laRecherche et Développement dans l’avalpétrolier et gazier. Consciente de l'importancede ce paramètre, qui constitue un élémentstratégique et incontournable pour toutprogrès et développement économique et

social, Sonatrach accorde un intérêtparticulier à la Recherche et auDéveloppement, clés de voûte d'unegestion moderne et efficace et du défi dela performance dans un environnementmarqué par la mondialisation et laconcurrence.

Pour le secteur de l'Energie et des Mines,cette rencontre, la première du genre enAlgérie, aura permis de lancer la réflexionautour du futur Centre de Recherche et deDéveloppement de l'Aval, qui seraimplanté au niveau d'Oran et dont lesdomaines d'intervention sont, entreautres, la liquéfaction, la pétrochimie, leraffinage, la valorisation des matièrespremières, la maîtrise de l'énergie et desénergies renouvelables, et le HSE.La conférence s'inscrit dans un processusglobal adopté par le Groupe Sonatrach etqui fait désormais partie de sa stratégie dedéveloppement au niveau national etinternational, par le lancement deplusieurs projets aussi bien en amontqu'en aval. « Ces projets, estimera le Dr.

PROJET AUDIT GENERAL DE SECURITE DES COMPLEXES DE L'ACTIVITE AVAL

Conseil du GouvernementLe pôle d'In Aménas, les Zones industrielles d'Arzew et de Skikdadéclarés zones à risques majeursLe Conseil du Gouvernement, lors de sa réunion du 5 avril dernier,a adopté trois décrets exécutifs portant déclaration du pôled'In-Amenas et des zones industrielles d'Arzew et de Skikda, zonesà risques majeurs au regard de la loi. Ces mesures sont destinéesà mettre fin à une situation d'anarchie et essentiellement, à assurerla sécurité des citoyens, de leurs biens et de l'économie nationaleainsi qu'à imposer le respect des règles d'urbanisme, d'occupationdes sols et d'environnement. Il convient de rappeler que durantl'année 2004, le Gouvernement a décidé que les zones d’implantationde l'industrie des hydrocarbures fassent l'objet d'une régulation etde dispositions particulières, dans le cadre des dispositions de la loirelative à la prévention des risques majeurs et à la gestion descatastrophes. Des mesures appropriées pour les zones de HassiMessaoud, Hassi R'mel et le pôle de Hassi Berkine ont déjà étéprises dans ce même cadre.

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Un contrat entre Sonatrach Activité Aval et la firmeIndienne Engineering India Limited (EIL) a étésigné en février dernier à Alger. La cérémonieofficielle de signature du contrat a été conjointement

présidée par le Dr. Abdelhafidh Feghouli, Vice-président Aval etM. Mukesh Rohatghi, Chairman and Managing Director de la firmeindienne. En vertu de ce contrat, le partenaire EIL apportera sonassistance dans plusieurs domaines, notamment, le développementdes capacités d'engineering de l'Aval, la participation dans lamaturation et le lancement de ses différents projets de développement,le suivi de la réalisation des projets Aval dans le domaine duplanning et du contrôle des coûts.

La partie indienne assurera ainsi le suivi du contrôle de qualité dansla réalisation du Projet Topping de Condensat de Skikda, dans lesdomaines de l'engineering, des approvisionnements (inspection deséquipements et matériels dans les ateliers des fournisseurs ), dela construction et du montage des équipements et matériels sursite, du planning et du contrôle des coûts, du démarrage jusqu'à laréception provisoire de l'ouvrage. La firme indienne assureraégalement le suivi du contrôle de qualité dans la réalisation duprojet nouveau train de GNL de Skikda dans les mêmes termesque pour le projet Topping de Condensat de Skikda.

EIL a été créée en 1965 pour assurer des prestations de service àtravers le monde dans le domaine de la technologie et des servicestechniques relatifs aux projets industriels et notamment, lapétrochimie, le traitement des gaz, le fertlage, la métallurgie, leraffinage, le processing. Elle intervient également dans la fondationdes plate-formes, des pipes lines et des terminaux. L'entrepriseindienne a réalisé avec succès plus de 300 projets, qui lui ontpermis d'accroître le nombre de ses clients et partenaires.

Engineering et développement

Contrat entre l’Activité Aval et la firme indienne EIL

16 17N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

Un carrefour d'échanges fructueux

Feghouli, nécessitent deux principaux supports : la Formation, laRecherche et Développement, qui nous permettront d'avoir unemeilleure vision de ce que l’on doit faire dans ce domaine ».Les travaux des sessions de cette conférence se sont articulésautour de trois thèmes suivants:

La Recherche et le Développement chez les partenaires : cettesession aura permis aux participants de s'enquérir de l'expériencedes partenaires de Sonatrach en matière de R&D et d'innovationdans l'Aval pétrolier et gazier (pétrochimie, raffinage, liquéfaction,HSE etc …)

La Recherche et le Développement en Algérie et à Sonatrach :les participants auront eu l'opportunité de s'informer de lasituation de la R&D à l'échelle nationale (enseignement supérieuret recherche scientifique) et plus particulièrement à Sonatrach, àtravers ses différentes institutions de formation et de recherche.

L’état de la R&D dans les domaines de l'aval pétrolier etgazier: des représentants de compagnies internationalescommuniqueront d'importantes données sur les perspectives dedéveloppement du futur centre de recherche.

Les première et troisième sessions traiteront de l'évolutionet des perspectives de l'industrie du GNL en Algérie etdans le monde et des domaines de la R & D, l'innovationdans l'aval pétrolier et gazier (Liquéfaction, Pétrochimie,

raffinage, HSE etc.) au niveau de sept compagnies internationaleset instituts, partenaires de Sonatrach : BASF, BP, IFP, SABIC,SHELL, STATOIL et TOTAL.Lors des présentations, l'accent sera mis sur le renforcement descapacités de ces compagnies en matière de R & D en vued'accentuer leurs avantages concurrentiels sur le marché.

Les démarches engagées depuis plusieurs décennies, ont étédéveloppées en partenariat avec d'autres compagnies. Ellesont su combiner les aspects recherche scientifique et expérienceindustrielle acquise.Les domaines visés par la R & D sont le développement d'uneindustrie GTL, le développement des technologies liées àl'industrie du GNL, la préservation de l'environnement, la technologiedes catalyseurs, les procédés et technologies de raffinage, lesproduits finis (carburants, combustibles, additifs, lubrifiants,bitumes) et la technologie de déshydrogénation du propane ( PDH ).Cela explique le nombre de licences et brevets enregistrés.

La fonction Recherche est caractérisée par des effectifs, desbudgets conséquents et un nombre relativement important deprojets. Les compagnies possèdent souvent plusieurs centres deRecherche, disséminés parfois à travers plusieurs pays et lacollaboration avec l'Université est systématique.Une évolution remarquable au niveau de la R & D aura été

observée notamment dans l'industrie du GNL ces dernièresannées et du GTL aujourd'hui.

La 2ème session concernera la Recherche et Développement enAlgérie et à Sonatrach. Un cadrage des grands problèmes rencontrésen Algérie en matière de gestion des connaissances sera effectuépar le DG de l'ANVREDET. ( Agence de valorisation de laRecherche et du Développement technologique).La démarche s'appuie sur le besoin d'internaliser de plus hautesvaleurs ajoutées pour faire face à la compétitivité et à la concurrence.Ainsi, la stratégie à mettre en œuvre devra s'appuyer sur une nouvelleorganisation dédiée aux métiers de l'entreprise et une nouvellegestion des connaissances et de la recherche. Les trois institutionsde Formation et de Recherche du secteur (ARD, CRD, IAP-CU)axeront leurs interventions sur le bilan et les perspectives, chacuneen ce qui la concerne. Les dimensions complémentarité et synergieentre ces trois institutions seront soulignées, que ce soit en matièrede R & D ou de formation par la recherche et pour la recherche.

L'absence d'une organisation efficace et de méthodes de gestionappropriées peuvent entraver l'essor de la R & D malgré ladisponibilité de moyens matériels et humains. La prise en comptede la stratégie de l'entreprise, la motivation des chercheurs parl'existence d'un statut, la collaboration avec l'Université sont desgarants de progrès pouvant être réalisés dans la R & D au sein dugroupe Sonatrach. Une bonne gestion des connaissances partagéesavec des règles formalisées, des intérêts mutuels « win-win » seraitde mise.

La 1ère conférence internationale sur la Recherche et Développement s'est déroulée en trois sessions.La teneur des communications et desdébats est livrée dans ces éléments de synthèse qui donneront au lecteur un aperçu sur cette conférence, la première du genre.

EIL, firme indienne, a réalisé plus de 300 projets à travers le monde. Elle accompagneral’Activité Aval dans la réalisationde certains de ses projets.

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18 19N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

L'Usine de Topping de Condensat de Skikda

Le projet ''TOPPING DE CONDENSAT''de Skikda figure parmi les plus importants projets lancés par l'Activité AVAL. Il s'inscrit dans le cadre du plan dedéveloppement des activités du Groupe Sonatrach.

C'est la société China National PétroleumCorporation (CNPC) qui est chargée de réaliserles travaux de l'usine de condensat de Skikda pourun montant de 28.059.795.883 DA. Le choix de

l'entrepreneur a été effectué, le mercredi 30 Mars 2005, à l'issuede l'ouverture publique des offres commerciales, en présence duSecrétaire Général du Ministère de l'Energie et des Mines,

de M. Mohamed Meziane, Président DirecteurGénéral de Sonatrach, du Vice-président Aval,le Dr. Feghouli Abdelhafid et des cadres del'entreprise.

Le trai tement des offres des deuxsoumissionnaires, à savoir CNPC (Chine) etSAIPEM (France), a été effectué en toutetransparence par la Commission d'attributiondes Offres, en présence de la presse nationale etinternationale, lors d'une séance publique quis'est déroulée au niveau du siége de la DirectionGénérale de Sonatrach, à Djenane El Malik(Hydra). Le choix final est revenu à CNPC(Chine).

La signature de ce contrat portant réalisationde l'usine de condensat de Skikda a eu lieu lemardi 10 mai entre Sonatrach et CNPC .La cérémonie de signature des contratsEPC (lot n°1 et lot n°2) a eu lieu au niveaude l 'hôtel El Djazair (Alger), le mardi 10mai 2005 entre le Vice-Président Aval leDr. Abdelhafidh Feghouli, et le Vice-présidentde CNPC M.Zhou Jiping.

Le projet porte sur la réalisation de deuxlots distincts :Lot N° 1 : Usine Topping de Condensat.Lot N° 2 : Installation de stockage de Naphta,à intégrer à la Raffinerie de Skikda.

C'est une raffinerie d'une capacité de traitementde cinq millions de tonnes par an de

Condensat, qui sera implantée dans lazone industr iel le de SKIKDA. Cetteusine permettra une plus grande f lexibilitédans la commercialisation du condensat,en vue de sa meilleure exploitation. La duréeprévue pour la réalisation de cet importantprojet est de 32 mois et sa mise en service sefera le 1er semestre de l'année 2008.

En outre, le projet permettra la valorisation ducondensât par la production de produits finis :Le Butane destiné à satisfaire une partie desbesoins de la région est du pays, le Naphta,destiné à l'exportation, les distillats (JET A1,Gasoil léger et Gasoil lourd) à mélangeravec les distillats produits par la raffinerie deSkikda (RA1K). Ces produits devront améliorerégalement la qualité des distillats (Gasoilet Kérosène) produits par la raffinerie deSkikda (RA1K).

113 postes de travail en 2008

En matière d'emploi, le projet générera durant laphase exploitation, 113 postes.

Pose de la première pierre de l’Usine Topping de Condensat par son excellence le Président de la République

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20 21N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

Sécurité routière

Une préoccupation du Groupe Sonatrach

Question : Votre nom est toujours associé aux campagnes de préventionroutière. Voudriez- vous nous parler de votre expérience dans ledomaine ?

Réponse : J'ai commencé en tant qu'enseignant en droit routier dans desécoles puis l'idée m'est venue que pour transmettre mon message au grandpublic, j'avais besoin des medias, comme outil, et comme moyen pédagogique.J'ai d'abord fait les trois chaînes de la radio nationale, entre 1974 et 1980. En1985, j 'ai commencé à concevoir des émissions pour la télévisionnationale, « Tarik Es-salama » et « Chorti- El Mekhfi ». Ces émissions existentdepuis 21 ans. Pour ne pas trop me disperser , j'ai donc arrêté les émissions àla radio sauf à « El Bahdja », où j'ai encore une chronique quotidienne. C'estune émission d'information sur la prévention routiere.

Question : La télévision est-elle le meilleur moyen pour toucher le grandpublic ?

Réponse : Oui. La télévision reste un excellent moyen pédagogique poursensibiliser les conducteurs mais mon but est d'attirer également l'attention desautorités et de dénoncer certaines aberrations.

Question : Comment vous est venu le titre de votre émission « Chorti ElMekhfi » ? c'est un peu l'idée du radar?

Réponse : C'est tout à fait cela. Je pense qu'il faudrait créer chez l'automobilisteune sorte de « psychose » du policier. Il faudrait que le contrevenant potentielse croit constamment surveillé. Cela lui évitera de commettre des infractionsau code de la route- d'ou l'idée de « Chorti El Mekhfi ».

Question : Le mot de la fin ?

Réponse : Je suis réellement honoré de participer à cet importantévènement.

Il ne se passe pas un jour sans que lapresse ne fasse état d'accidents de lacirculation. ayant entraîné desmorts et des blessés. Le sujet est

quotidiennement abordé, aussi bien dansles mass-média que lors des conversationsprivées dans les foyers et lieux de travailpour arriver à une seule conclusion : nosroutes sont de moins en moins sures.Le Groupe Sonatrach, soucieuxd'améliorer ses performances dans ledomaine de la sécurité, et fidèle à sonengagement de respecter les dispositionsréglementaires en mettant en œuvre lesmeilleures pratiques dans différentsdomaines, vient d'adopter un règlementgénéral de sécurité routière. Au delà del'objectif principal, la réduction desaccidents susceptibles de survenirlors des différentes opérations de transportaussi bien des personnels que des produits,reste un objectif majeur.Ce règlement spécifique est aussi unefaçon de se conformer aux engagementsrelatifs à la réglementation, la formation,la sensibilisation, la préservation et laresponsabilité, clairement édictée dans lapolitique du Groupe. Ce règlement seveut aussi initiateur de l'instaurationd'un code de bonne conduite car, enplus du strict respect du code de la route,ce règlement comporte plusieurs obligationstelles que la limitation de vitesse propre,le port de la ceinture de sécurité pourtous les passagers, l'obligation d'uncomportement correct, responsable ettolérant envers les autres conducteurs,l'interdiction de fumer et d'autres attitudesqui ne sont pas forcément prévues parle code de la route. Un programmed'éducation et de formation desconducteurs est programmé toutcomme le contrôle et l'entretien desvéhicules de service y compris ceuxutilisés par les sous-traitants. Cetteconformité technique intègre égalementles normes en vigueur en matière deprotection de l'environnement. Toujoursdans l'esprit d'inculquer de bons réflexes

aux conducteurs, ces derniers devronts'assurer de la disponibilité et du bonfonctionnement des accessoires essentielsavant de prendre le volant. Il s'agitnotamment des outils de dépannage, dela roue de secours, de l'extincteur, duniveau d'huile et d'eau, pression despneus etc… Des dispositions disciplinairessont également prévues et serontproportionnelles à l'infraction. Certainsavanceront que les solutions coercitivesimposent la conformité mais n'inculquentpas réellement un comportementresponsable et librement consenti.Certes, cette étape est nécessaire si onveut arriver à un ancrage réel de cesréf lexes au sein du personnel etrenforcer ainsi une culture d'entreprise,primordiale à la construction d'unsystème durable. La crainte de la sanction,premier motif pour une conformité à unrèglement, fera place à l'adhésionvolontaire dés que des résultats deréduction des incidents et accidentsseront visibles et mesurés. Après l'entréeen vigueur de ce règlement, il est attenduune généralisation des comportementsinduits, à l'entourage du personnel concernéet peut être passer de « l'espritSonatrach à l'esprit communauté ».Dans ce cadre, une journée d'informationa été organisée, le 5 avril dernier, par laDirection HSE/Aval. Cette rencontre, quia regroupé l'ensemble des structures detransport (Sotraz) et des moyensgénéraux, a été une opportunité pour lesspécialistes du Centre national del'enseignement professionnel à distance(CNEPD) et de l'organisme allemand« Schlumberger », de présenter descommunications relatives à ce thème.Cette journée d'information, présidéepar le Vice-président Aval, le Dr.Abdelhafid Feghouli, a été marquée parla présence du Wali d'Oran, deDirecteurs centraux du Ministère del'énergie et des mines et de nombreuxinvités notamment ceux de la protectionet de la sécurité routière.

Entretien“Chorti El Mekhfi” se dévoile

Spécialiste en accidentologie etanimateur d'émissions télévisées surla sécurité routière, M. MohamedLazouni, alias “Chorti El Mekhfi”, aaccordé un entretien express à laRevue de l’Aval.

M. M.Lazouni

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Pour faire face aux risquesindustriels inhérents à sonactivité, le Groupe Sonatrachs'est doté d'hôpitaux mobiles

de catastrophes. Monsieur le Vice-présidentAval, le Dr Feghouli Abdelhafid, a prispart, le 5 avril 2005, en présence deMonsieur le Wali d'Oran, de nombreusesautorités locales, des Directeurs d'unitéset des complexes de la zone industrielled'Arzew, à la mise en place de l'hôpitalmobile de catastrophes, au niveau del'Entreprise de gestion de la zoneindustrielle d'Arzew.Cet hôpital est adapté à tous les typesd'interventions suite à des explosions,incidents industriels, et autres sinistres.Lors de la mise en place de cette structure,les participants ont été conviés à assister àune simulation grandeur nature d'explosiond'un bac de stockage d'hydrocarbures.En quelques minutes, une unité médicalisée aété opérationnelle, l'incendie maîtrisé etles blessés évacués vers les unités de priseen charge. Les agents chargés de cesmissions ont fait preuve d'une diligence etd'une rapidité qui ont suscité la satisfactionde l'assistance.Selon le Docteur Ighil, Chef du départementsanté à la direction OSL, cet hôpital est lesecond à être mis en place à l’échellenationale, après celui de la Capitale. Il faitpartie d'un lot de quatre infrastructuressimilaires acquises par la Direction desœuvres sociales de Sonatrach. Outre leurutilisation lors d'accidents industriels, ceséquipements en cas de catastrophe(séisme, explosion, graves accidents de lacirculation, etc.), peuvent être mis à ladisposition des populations touchées.« C'est une manière de matérialiser leslogan de Sonatrach, entreprise citoyenne »,

dira Monsieur le Vice-président Aval.L'hôpital est composé de tentes polyvalentesà montage rapide - en moins de cinqminutes - utilisant la technique innovatricede déploiement automatique de la structure.Il est composé d'un poste médical avancé(PAM), d'un poste de secours médicalisé(PSM) et d'un hôpital de campagne, d'unecapacité de 150 lits. Il dispose d'une structurealuminium monobloc à déploiement assistéassurant un montage complet et rapideainsi qu'une grande maniabilité.Lors de l'exercice de montage, effectué parles agents d'intervention, la toile a étéhissée de l'intérieur de la structure à l'aided'un système de poulies rapides, résistantau vent et aux autres éléments climatiques.Sa structure est composée de cloisonsamovibles, de filets thermiques, de surtoitset d'un éclairage avec réglages. Elle nenécessite aucune source d'énergie pour sonmontage et dispose d'un volume intérieur

assez large et capable d'être adapté àde nombreux accessoires sans aucunemodification : pare-soleil, velum intérieur,enve loppe NBC, enve loppe dedécontamination, chauffage, climatisation.L'autre caractéristique de cet hôpitalconsiste en sa dotation d'une celluleindividuelle d'isolement pour brancard,avec gants de manipulation qui peut êtreéquipée d'une unité de filtration autonome.Cette cellule dispose d'un groupe depressurisation autonome et d'un sas. Cetteimportante infrastructure sanitaire disposed'un dispensaire, d'un bloc opératoire,d'une salle de réanimation, de sections deradiologie, d'ORL, d'ophtalmologie, degynécologie, d'un laboratoire, d'unechambre froide, de sanitaires, d'une sallede repos, etc.L'unité mobile de décontamination (UMD)est destinée à décontaminer les victimes àun rythme de 30 à 50 personnes par heure,

séparément en cas d'accident chimique.Elle a pour rôle de traiter les personnes àproximité de la zone du sinistre ou àl'entrée des zones de soins, afin de limiter,dans le temps, l'évolution de la contaminationdes victimes. Elle est facilement acheminablesur le lieu de l'intervention et permet dedécontaminer en continu et dans les délaisles plus courts. Le contrôle de lacontamination dans l'air s'effectue grâceau système de dépressurisation et dansl'environnement avec le système derecyclage d'eau.Par ailleurs, pour faire face au risque NBC,la structure peut être installée ou préfixéeen quelques minutes permettant ainsi d'êtreopérationnelle en 30 secondes pourprotéger les personnes en milieu contaminéavec la possibilité de créer un PC, undortoir, ...Ces structures peuvent êtrecumulées à une unité de décontaminationafin de permettre aux personnes venant de

l'extérieur de se décontaminer avantd'entrer dans les tentes. En outre, ellespeuvent être équipées des mêmes accessoiresque les autres tentes avec une protectioncontre tous les risques nucléaires,biologiques, bactériologiques et chimiques.L'efficacité et la nécessité d'une tellestructure de soins et de prise en chargemédicale ont été soulignées, lors de lasimulation grandeur nature d'explosiond'un bac de stockage opérée au niveau del'école de formation de la FIR (forced'intervention rapide) de l'EGZIA. Ledéploiement rapide de la structure de soinsavec ses différentes composantes, etl ' intervention des agents et des équipes desecours avec évacuation des blessés, ont étéeffectués devant l'assistance qui n'a pasmanqué de montrer sa satisfaction. Cetacquis qui vient s'ajouter aux multiplesinfrastructures de Sonatrach, sera d'unetrès grande utilité pour le Groupe et les

populations des zones à risque majeurs.Ceci étant dit, deux autres hôpitaux sontprogrammés pour être installés à Skikda etau Sud du pays où le Groupe compte denombreuses infrastructures de productionet un important éffectif. Ces mesures sontà inscrire dans le sillage de la politiqueH.S.E adoptée par le Groupe.

22 23N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

La simulation en images

Face aux risques majeurs

Arzew dispose de son unité d'urgence et de médecine de catastrophe

Le Docteur Ighil expliquant l’opération aux autorités locales et aux responsables Sonatrach

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24 N°1-Juin 2006

Les exigences de la circulaire ministérielle ''R1'' consolidées par lapolitique de l'entreprise, portent fondamentalement sur la maîtriseet la gestion des risques industriels.

En effet cette instruction ministérielle prévoit principalement :

La surveillance des installations dangereuses tant par l'exploitant quepar les autorités publiques.

La précaution par la mise en œuvre des actions suivantes:- La réalisation d'une étude de dangers (ED)- La réalisation d'une étude d'impact sur l'environnement (EIE)- L'obtention d'une autorisation d'exploitation (AE)- L'élaboration d'un plan d'organisation interne (POI)- L'élaboration des plans particuliers d'intervention (PPI)

Dans un souci de mise en conformité réglementaire, un dossier d'appeld'offres pour la réalisation des Etudes de Dangers et des Etudesd'Impact sur l'Environnement des complexes GNL et GPL de laDivision LQS a été publié sur le BAOSEM en date du 6 février 2006.

A l'issue de l'ouverture des offres techniques en date du 18 avril 2006,les plis suivants ont été retenus :

Le CEOT constitué à cet effet se réunira prochainement pour procéderà l'alignement technique des neuf (09) offres reçues.

Pour assurer une meilleuresécurisation de ses installations,et répondre aux standards

internationaux en matière de sécurité,

l'Activité Aval a mis en place unsystème de Télé surveillance à traverstous ses complexes. Pour rappel c'estla société RSP qui a obtenu le marché

relatif à l'étude, la fourniture, l'installationet la mise en service du système detélésurveillance, d'anti-intrusion, decontrôle d'accès et de rondes.

Le système de télé surveillance : pour plus de sécurité

Journée internationale de l'arbreLe reboisement,

une action citoyenne

Etudes de dangers et d’impactsur l’environnement

des complexes GNL et GPL

BERTIN TechnologieLITWINVINCOTTEBureau VERITASTECSA SPADHVCOMETE EngineeringENACT

ARIA Technologies

Dans le cadre de l'amélioration de lacapacité de réponse à une urgenceet à une crise au niveau du groupe

Sonatrach, une décision portant organisationet fonctionnement du Poste deCommandement Stratégique de Gestiondes Urgences et des situations de crise« CGU » a été signée par Monsieur lePrésident Général le 05 avril 2006 au siègede la Direction Centrale HSE . Pour sa miseen œuvre l 'Activité Aval est se

charge de mettre en place les centresde commandement régionaux et sur sitesen référence à la décision.Ainsi, la décision n°001/06 portantSecours de la Zone POIZ ou tactique aété signée le 20 février 2006.Le poste de commandementstratégique constitue l'organe decommandement suprême au niveaude la zone industrielle en cas dedéclenchement du plan POIZ.

De même, chaque site assure la miseen place de son centre de commandementafin de diriger et de coordonner toutes lesopérations pour gérer un incident sur siteet assurer la communication avec lesautres centres de commandement.Ainsi, une simulation est planifiée pour lafin du mois de mai pour tester l'efficacitéde l'organisation et du système decommunication.

La célébration de la journée internationale de l'arbre, le21 mars, a été marquée par une opération de plantationde 500 arbres de différentes essences au niveau de la

zone industrielle d'Arzew. Une centaine d'élèves et delycéens de la région, encadrés par leurs professeurs, ontpris part à cette action citoyenne. Cette campagne dereboisement, visant à inculquer la culture du conceptenvironnemental aux jeunes collégiens, a été conjointementorganisée par l 'association « Oxygène et vie » encollaboration avec Sonatrach et la Direction de la conservationdes forêts. Le coup d'envoi de cette initiative, devenuedésormais une tradition bien ancrée pour l'Activité Aval, aété donné au niveau de l'Unité centres de vie au Camp 5. Lereboisement a également touché les complexes GP2Z,GL2Z, GL4Z et GP1Z. La préservation de l'environnement etl'amélioration du cadre de vie sont deux préoccupationsprincipales inscrites au titre de la politique H.S.E adoptéepar Sonatrach.

Projet ICS « Incident Command System »

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Gestion des ressources humaines

Chronique d'une formidable aventure humaine

Il faut penser autrement la formation et la hisser aux normes internationales. Il est utile également d'adapter les concepts et les pratiques aux discours modernes et ne pas perdre de vue, qu'en matière de gaz, nous sommes les pionniers et qu'il faut capitaliser notre expérience. Certifier nos centres et nosformations devient une exigence, mais codifier nos formations est une urgence.

Durant les années 60, marquées par une décolonisationgénéralisée, la notion d'indépendance des Etats et desnations a généré avec elle la notion de développementéconomique. En ce qui concerne l'Algérie, la notion de

transfert de technologie, particulièrement des pays industrialisésvers les pays nouvellement indépendants, le développementindustriel a été inscrit comme étant une option stratégique. C'estainsi que l'on assiste, partout à travers les pays dits développés, àl'émergence de sociétés de conseils pour accompagner cemouvement. « Eurequip » qui se définissait à l'époque comme«une institution qui aide les hommes à conduire l'évolution deleurs entreprises » faisait partie de celles ayant parrainéla « CAMEL », et ,ensuite l'ensemble du secteur du GNL et biend'autres institutions algériennes.

M. Albert Plent, Directeur Général adjoint d'Eurequip, sollicité àl'époque pour s'exprimer sur le «Comment confier des postes à unpersonnel autochtone dans une usine sophistiquée démarrant dansun pays en développement ? » avait eu cette réponse : « Le cas deCAMEL illustre et concrétise parfaitement la méthode appliquée.Celle-ci repose sur une restructuration des tâches de façon àconstituer des filières de formation. Partant des postes simples etrelativement faciles à tenir, l'agent progressera par différentes voiesadaptées à ses aptitudes et aux besoins de l'exploitation. Lesobjectifs de progression permanents et organisés sont étendusjusqu'aux postes de haut niveau.»Partant de ce constat, des filières ont été mises en oeuvre dansl'exploitation notamment la filière process, ou encore lamaintenance. A ce propos, à titre illustratif, le profil de poste dumécanicien industriel a été structuré en trois postes de complexitécroissante.La filière formation, qui devait accompagner ce système, s'estprésentée comme la montée d'un escalier où chacune des marchessuccessives représente un poste plus difficile et plus important. Lafilière formation est devenue donc une filière promotionnelle etmotivante pour un personnel adulte astreint régulièrement auxcours théoriques et pratiques et une appréciation sur le degréd'adéquation Poste/Tenant du poste. Et de là, le poste de travail

Mr.Abdelghani Abdelouahab Directeur RHU/Aval

s'est retrouvé pesé selon, non seulement, la durée de la formationqu'il impose mais aussi selon le niveau de responsabilité techniquequ'il requiert.

Gestion des ressources humainesC'est ainsi que la GRH, accompagnée d'un dispositif de sélection,de formation, d'appréciation et de suivi, a permis de mettre à ladisposition des usines en construction «des équipages» pourdémarrer et exploiter, en toute sécurité, les installations, depuistrois décennies. L'effort de la GRH et la formation se doublaitchaque fois qu'un projet démarrait. Une dynamique s'est créée etles complexes sont devenus des structures de formation capablesde produire et de reproduire des agents qualifiés de différents niveaux.

Au fil des années, la GRH est devenue un véritable édifice deproduction et de reproduction d'agents qualifiés, capables deproduire des CSP à volonté. On passait progressivement de la CSPexécution à la CSP cadre. La quantité des CSP devait être réguléeen fonction des besoins, des conjonctures et des stratégiesadoptées par l'entreprise en matière d'emploi. Cette stratégie s'estretrouvée d'un coup transposée dans toutes les unités réaliséesdurant les années 70. Au début des années 80, Cette GRH a étéreprise et formalisée par le système «S» et une structure DRH a étéimplantée dans chaque complexe et a axé essentiellement sontravail sur les prévisions d'emploi et la GRH par poste en donnantun sens officiel à la production des différentes CSP ainsi qu’à lamise en place d'une véritable politique de formation.

Politique de formationUn rappel historique s'impose avant d'aborder ce volet car audébut de l'implantation de la CAMEL, et plus tard, les autrescomplexes, les pouvoirs publics ont été obligés de faire appel aurecrutement des étrangers pour faire fonctionner les installations,faire aboutir les grands chantiers et combler les déficits enmain-d'œuvre qualifiée dont souffrait Arzew dominée, à l'époque,par une économie rurale et de pêche.En 1964, la « CAMEL » souffrait d'un marché de l'emploiextrêmement pauvre en qualification. Elle a donc été obligée defaire des annonces nationales d'emploi pour recruter sestechniciens. C'est ainsi qu'une formidable aventure humaine s'estenclenchée par la suite bouleversant toute la société et particulièrementla vie d'Arzew, connue par sa paisible baie et son poisson.D'ailleurs au milieu des années 60, un spécialiste d'Eurequipabordant la question des recrutements et de la formationauprès de « CAMEL » écrivait : « Il n'est pas facile de constituer,pour une nouvelle usine, un équipage qualifié, capable de lamettre au point, d'établir et d'utiliser des procédures de conduiteéconomique et sûre, il faut reconnaître que le problème posé àArzew accumulait de nombreuses difficultés, notamment, lanouveauté du procédé, le manque de qualification et de maîtrise dela technologie. »Suite à cela, et compte tenu de l'existence d'autres projets dans lemême espace géographique et qui allait devenir, quelques années

plus tard, une zone industrielle d'envergure mondiale, lerecrutement/formation allait poser problème dans cette régionrurale. En effet, les complexes se sont retrouvés obligés de mettreau point un système de formation technique, original pourl'époque, afin de pallier aux insuffisances de qualification dumarché local de l'emploi. La même situation était vécue par lesautres unités de la zone qui recrutaient à l'époque. (Raffinerie,Ammoniac…etc.)A l'époque, une étude de PA International concernant le Marchédu travail de la région, menée pour le compte de la firme japonaiseIHI et Sonatrach, faisait ressortir, en 1981, un taux de sélectionglobal pour la région de 8 %. Il fallait 100 demandes d'emploi poursélectionner 8 candidats. C'était une moyenne pratiquée à l'époque.PA international constatait que : « Globalement, le marché del'emploi est restreint, l'augmentation de la population active necouvrant pas les besoins en personnel des entreprises endéveloppement (…)On ne trouvera pas en quantité suffisante dupersonnel ayant reçu une formation technique spécifique (tel quele CAP) et par conséquent, l'on devra recruter parmi les gens ayantseulement une formation générale (BEM, BAC ou 2 AS)».Ceci étant dit, un schéma de formation par étapes a été mis enplace notamment pour la formation des techniciens enmaintenance. La formation en salle (soft, animateurs, ateliers) et lamise en place d'un système de double poste pour accélérer etfaciliter l'intégration. Cette formation avait pour objectif principalde confirmer et concrétiser rapidement les connaissancesthéoriques et pratiques, définir l'aptitude concrète du nouvel agentpour impulser une réelle prise de fonction avec une garantie certifiéepar le parrain (agent doublé) et le chef de quart selon des procéduressimples et des supports adaptés aux travaux réels et mettant enœuvre les trois acteurs de la formation.Cette étape accomplie, la titularisation au poste se fait selon desprocédures précises et basées sur l'avis de toutes les structuresopérationnelles, formation, gestion des carrières et le responsabledu double poste. Le dossier pédagogique comprenant, entreautres, l'appréciation.Finalement, l'étape de la tenue du poste est elle-même suivie par leservice gestion des carrières et continue jusqu'à la maîtrise totaledes tâches liées au poste. L'appréciation cumulée sur 2 ou 3 ans estalors l'élément déterminant qui permet à l'agent d'être sélectionnépour le prochain stage, selon la même procédure.En conclusion, les recrutements dans l'activité Gaz allaient êtrel'occasion de développer tout un système de formation, de gestionde carrière et de planification des effectifs, unique en son genreayant cumulé un capital humain de plus de 2 312 semestres deformation interne, en plus des formations externes. Aujourd'hui,les complexes et toute l'Activité Aval doivent opérer des ruptureset moderniser les ateliers de formation et former avec lesfournisseurs de technologie.Il faut penser autrement la formation et la hisser aux normesinternationales. Il est utile également d'adapter les concepts et lespratiques aux discours modernes et ne pas perdre de vue, qu'enmatière de gaz, nous sommes les pionniers et qu'il faut capitalisernotre expérience. Certifier nos centres et nos formations devientune exigence, mais codifier nos formations est une urgence.Former pour les opérationnels, en les impliquant et en réorganisant lemétier formation, est un enjeu. Sur ce plan l'Aval est en phase avecles projets de l'entreprise pour opérer les ruptures nécessaires maissans perdre son âme et son histoire.

A.Abdelouahab

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Concours d'idéesDeux complexes de l’Activité Aval à l'honneurpour la réduction des coûts

Deux cadres de l'Activité Aval, Mme Rahal Soumeya et M. FrihaHocine, ont été primés à l’occasion du Concours d'idées, relatif à la réduction des coûts. Ce concours est organiséchaque année par la Direction GénéraleSonatrach.

Deux cadres de l'Activité Aval, en l'occurrence MmeRahal Soumeya, ingénieur environnement au GP2 Z etM. Friha Hocine, chef de service laboratoirepar intérim au GL1 Z, ont été primés dans le

cadre du «Concours d'idées» visant à la réduction des coûts,organisé chaque année par la Direction Générale Sonatrach. Lesdeux lauréats se sont vus décerner respectivement les 4ème et5ème prix pour leurs propositions, qui permettront au Groupe defaire des gains importants en matière de dépenses.Incontestablement, ces deux distinctions font honneur à l'ActivitéAval et ses complexes, qui à chaque participation à cet événement,se distingue par la reconnaissance du vivier de compétences et deprofessionnalisme qu'il recèle.

Un gain annuel de plus de 34 millions de dinars

Mme Rahal née Boutalbi Soumeya, mère de deux enfants, esttitulaire du diplôme d'ingénieur d'Etat en chimie industrielle,option génie des matériaux, obtenu à l'Université des Sciences etde la Technologie d'Oran (U.S.T.O). Elle a assuré des travauxpratiques et des travaux dirigés de thermodynamique et dephysique à l'U.S.T.O et à l'Université d'Es-Senia d'Oran. Elle a étérecrutée par Sonatrach, en Mai 2005, pour assurer la fonctiond'ingénieur environnement au sein du département sécurité, auniveau du complexe GP2/Z.Mme Rahal est partie du principe que le stockage du propanecommercial à sa température de bulle crée un phénomène appeléle Boil-off gas (BOG). Pour pallier à ce problème, le complexedispose d'une boucle de récupération de vapeurs . Le principe estde comprimer, refroidir et condenser ces vapeurs. Les produits decondensation sont alors récupérés dans le ballon séparateur410/6102 , pour être détendus à travers une vanne de régulation

de niveau la LIC6108 avant d'être renvoyés vers le bac. Les vapeursd'incondensables, quant à elles, sont envoyées comme combustiblepour le four. La quantité de vapeur étant supérieure à laconsommation du four, l'excès est envoyé vers le réseau de torchebasse pression à travers la vanne de régulation de pression PV605B. Deux questions se posent à ce niveau : existe-t-il unepossibilité de récupérer cet excès de vapeur ? Et, où peut-onl'injecter ? La proposition de Mme Rahal porte sur la possibilitéde récupérer les vapeurs d'incondensables au niveau du ballonséparateur, de les comprimer et de les injecter dans le réseaufuel-gaz. La concrétisation de cette modification permettra aucomplexe GP2Z de s'inscrire dans le sillage de la nouvelle politiquede Sonatrach visant à atteindre le niveau de « zéro torchage», avecune réduction des rejets de dioxyde de carbone (environ 1,2tonnes/jour de gaz brûlé), de participer à la rationalisation desressources naturelles, qui constituent une énergie non renouvelable.Cette proposition aura également pour impact d'augmenterl'autoconsommation et d'assurer une autosuffisance du complexeen réduisant les charges en gaz naturel. La démarche préconiséepar Mme Rahal permettra la réalisation d'importants gainsfinanciers, en partant du principe que la consommation actuelledu complexe en gaz naturel est de 2.579 cm3/H. Sachant que les1.000 cm3 de gaz naturel reviennent à 1.560 DA, la récupérationpermet une économie horaire de 4.022,89 DA, soit un gainmensuelle de 2.896. 483,14 dinars, soit un total de 34.757.797,68dinars par an, alors que 985.000 dollars sont nécessaires pourl'achat et l'installation de compresseurs.

Récupérer le CO2 pour mieux le valoriser

M. Friha Hocine est natif de la région de Sebaou, dans la wilaya deBoumerdes. Ce père de trois enfants a été formé, dans un premiertemps, à l'Institut National des Hydrocarbures et de la Chimie(INHC) de Boumerdes où il a obtenu un diplôme d'Etat detechnicien supérieur en génie chimique (option chimie industrielle ),avant d'être affecté au laboratoire du complexe GL1Z, en août1982. Détaché par le complexe à l'Institut Algérien de Pétrole(I.A.P.) d'Arzew pour préparer un diplôme d'Ingénieur en Géniechimique, il a animé plusieurs formations de chimistes au niveaudu complexe GL1/Z, de même qu'il a assuré l'encadrement deplusieurs universitaires de l'USTO, dans le cadre de projets de find'études pour l'obtention de leurs diplômes d'ingénieurs d'Etat etde DEUA en génie chimique. Actuellement, M. Friha Hocine

occupe le poste d'ingénieur chimiste et assure l'intérim du chef deservice laboratoire du complexe GL1/Z.L'idée proposée par M. Friha est inspirée de sa longue expérienceprofessionnelle au GL1Z. Le gaz naturel contient une quantitéconsidérable de gaz carbonique. Le passage des températuresambiantes aux températures temporaires cryogéniques (-162°C)pour sa liquéfaction impose la nécessité d'éliminer ce gazcarbonique (CO2) de la composition initiale afin d'éviter lebouchage des conduites dans les sections froides du process par sacongélation. L'élimination du gaz carbonique s'effectue dans lessections de traitement de gaz de chaque train de production partraitement chimique en utilisant un produit chimique appelémonoéthanolamine (MEA) dans une colonne d'absorption. Larégénération de cette solution de MEA consiste à séparer le gazcarbonique de cette solution pour l'éventer en continu dansl'atmosphère. La récupération et la valorisation de ce gaz rejetévers l'atmosphère fait l'objet d'études dans le cadre de l'initiative deréduction des coûts. Cette idée repose sur le procédétechnologique proposé qui consiste à récupérer les quantitésde gaz carbonique rejetées dans l 'atmosphère par les sixtrains du complexe à partir de leurs lignes respectives de 3 pouces,en aval des vannes (PV) des ballons de séparation des gaz acides.La mise en oeuvre de ce procédé ne cause aucune perturbation destrains de liquéfaction et permet au complexe la valorisation de gazcarbonique rejeté dans l'atmosphère depuis le démarragedu complexe GL1Z en1978, en le transférant aux usines situéesdans la zone industrielle, qui l'utilisent comme matière premièredans la synthèse de leurs produits finis. Le procédé, qui générerades entrées financières supplémentaires très importantes,permettra la récupération des rejets, contribuant d'une façonsignificative à la protection de l'environnement par la réductiondes effets de serre. Enfin, il aura un impact en matière de créationde nouveaux postes de travail.

Madame Fatma-Zohra Talantikit vient d'être nomméeDirectrice Centrale Coordination Technique et

Développement (TEC).A cet éffet le PDG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, aprocédé, le 9 avril dernier, à son installation officielle dans sonnouveau poste. Dans l'allocution prononcée à cette occasion,M.Meziane a mis en exergue les compétences et les qualités deMme Talantikit, tout en lui souhaitant plein succès dans cettenouvelle mission. La Direction Centrale TEC a été créée à lafaveur du récent réajustement du schéma d'organisation de lamacrostructure du Groupe Sonatrach. Elle a pour missiond'élaborer la stratégie et les politiques du Groupe en matièred'études, d'engineering, de réalisation et de management des

projets d'investissements. Elle assurera également une mission decontrôle et d'application des procédures du Groupe dans cesdomaines et fournira l'assistance appropriée aux activitésopérationnelles pour les projets complexes et de grande envergure.Madame Fatma-Zohra Talantikit est ingénieur en économiepétrolière. Elle s'est familiarisée avec les questions d'engineering etde développement. Elle s'est également occupée de planificationet de gestion des flux et pris part et coordonné de nombreusesétudes de projets de développement en amont et en aval enAlgérie et à l'étranger. Elle a notamment dirigé de DépartementPlanification flux au sein de la DCG SPE et a assuré, duranttrois années, la Direction Business Development de la DivisionEDV Aval.

Nomination

Mme F.Z Talantikit à la tête de la Direction Centrale TEC

Mme.Rahal SoumeyacomplexeGP2Z

M.Friha Hocine complexe GL1Z.

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30 31N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

Le 8 mars, journée internationale de la femme, a étécélébrée dans une ambiance particulière à traverstoutes les structures, complexes et filiales, relevantde l'Aval. Cérémonies et remises de fleurs symboliquesont marqué cette commémoration qui a été l'occasion

pour tous les responsables de rappeler la place qu'occupe la femmedans la société et sa contribution dans le développementsocio-économique du pays, tout en mettant en exergue l'attentionparticulière qu'accorde Sonatrach aux travailleuses, en optant pourl'égalité des chances pour l'accès aux responsabilités. Sonatrach s'estdotée depuis deux ans d'un « Observatoire de l'emploi féminin », unestructure devant veiller à la mise en œuvre des recommandations deM. le Ministre de l'Energie et des Mines, le Dr. Chakib Khelil ausujet de la promotion de l'emploi féminin dans le Groupe. Cette année,et comme à l'accoutumée, un message de monsieur le Vice-Président aété adressé à toutes les femmes de l'Activité Aval et lu danstoutes les structures.

Message du Vice-présidentde l’Activité Aval

C'est un immense plaisir pour moi de m'adresser à vous encette journée du 8 mars pour partager ce moment symbolique et jevoudrais vous souhaiter à cette occasion une bonne fête.La modeste cérémonie que nous organisons en votre honneur est unsigne de reconnaissance et de gratitude de l'entreprise qui s'engage àfaire de votre évolution son cheval de bataille.Nous vous réitérons à cette occasion les assurances du GroupeSonatrach pour son soutien indéniable et son profond attachementpour tout ce que vous entreprenez.Vous avez su démontrer, à plus d'une occasion vos capacités etcompétences dans les différents domaines de votre parcoursprofessionnel, vous avez su faire preuve de courage, d'abnégation, dedévouement et en plus, vous n'hésitez pas à consentir d'énormessacrifices, tout comme votre homologue l'homme.Vous êtes au centre de nos priorités et au cœur de notre démarche,vous êtes une composante non négligeable de nos ressources humaines.Nous n'avons jamais lésiné sur les moyens humains et matériels pourrelever le défi. La mobilisation de tous, y compris vous, est de mise,car la globalisation, les changements dans le monde, l'essor etl'expansion de nouveaux marchés, ont un impact direct sur notrerentabilité. Aussi, nous nous attelons pour une mise à niveau de nosressources humaines à travers un programme de formation approprié,car nous devons affronter les enjeux économiques et nous allons toutfaire pour continuer sur la même lancée, celle du développement denos ressources humaines, le meilleur gisement de Sonatrach.Nous avons déjà amorcé un des tournants de ce paramètre, celui de lapromotion de l'emploi féminin au sein du Groupe. Plus aucun postede travail ou évolution de carrière ne doit être refusé à la femme si elledétient les qualifications et les critères requis, c'est inscrit dans leprocessus global d'amélioration de notre Groupe. Aussi, votreémergence parmi les cadres supérieurs et les cadres dirigeants au seindu groupe est vivement encouragée.Pour une meilleure transparence de notre politique de gestion, leGroupe Sonatrach a crée également l'Observatoire de l'emploiféminin en juin 2002. C'est un organe de veille, qui tend à améliorer età renforcer l'emploi féminin dans tous ses aspects.Dans une directive ministérielle, il est bien précisé que l'emploiféminin doit constituer un critère d'évolution des performancesindividuelles et collectives des managers de l'entreprise, à tous lesniveaux et au sein de toutes les structures. C'est notre politique desressources humaines qui, dans un esprit d'équité, offre des chanceséquitables aux compétences, tant féminines que masculines, dansl'intérêt de l'entreprise. Bonne fête et bon courage.

Dr Feghouli Abdelhafid

8 Mars :Sous le signe de l'égalité des chances

“1er Mai Fête Internationale du travail

Remise de médailles de fidélité aux travailleurs méritants

La célebration du 1er mai, Fête Internationale duTravail, a été commémorée cette année par descérémonies de remise de médailles de fidélité aux

travailleurs les plus méritants organisées par l’ensemble desunités de l’Aval. Au total ils etaient 153 médaillés entre(Vermeil, Or Argent et Bronze).

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32 33N°1-Juin 2006N°1-Juin 2006

NOMINATIONS DE CADRES SUPERIEURS

Le futur Centre de Recherche Aval, dont l'implantation estprévue à Oran, à proximité de l'aéroport d'Es Sènia, aurapour missions de promouvoir la recherche et ledéveloppement, dédiés aux métiers de base de l'Aval

pétrolier et gazier, notamment ses volets relatifs à la liquéfactionet l'optimisation de ses procédés, le raffinage, la pétrochimie, ledéveloppement de leurs procédés, les matériaux et la valorisationdes matières premières, le développement des énergies renouvelablesainsi que la maîtrise de l'énergie, la santé, la sécurité et l'environnement (HSE).Il aura également comme mission de développer l'expertise dans lesdomaines de la Recherche et Développement cités ci-dessus, d'assisterles laboratoires et les unités en expertise et en contre-expertise etde développer la certification et la normalisation.

D'ores et déjà, selon le Vice-président d'Aval, le futur Centre derecherche Aval compte, outre la Sonatrach, 9 partenaires, enl'occurrence l'ENIP (chargée de l'industrie pétrochimique), la SNTMHyproc (filiale chargée du transport maritime des hydrocarbures),NAFTAL (Filiale chargée de la commercialisation des produitspétroliers), NAFTEC ( filiale chargée de la production des produitspétroliers), FERPHOS (entreprise minière des fers et phosphate),NEAL (New Energy Algeria chargée des énergies renouvelables), laCOGIZ (filiale chargée du conditionnement des gaz industriels) etl'ENGI (filiale chargée des Gaz Industriels). Le partenariat resteouvert à d'autres sociétés et organismes nationaux, et internationauxactivant dans le domaine des hydrocarbures.

Le savoir-faire et l'expertise qui existent au niveau de tous lescomplexes et unités relevant de l’Activité Aval,doivent être accompagnés de moyens de motivation etd'encouragement », a déclaré le Vice-président d'Aval, le Dr.

Abdelhafidh Feghouli, en installant le 1er mars dernier à Aïn El Bya(Oran), les membres du Comité de lecture de l'Activité. En présencedes Directeurs centraux de l'Aval, le Vice-président a égalementsouligné l'importance de ce Comité qui jouera un rôle de promotionet favorisera l'émergence de la communication pour des participationset contributions à des rencontres et congrès, nationaux etinternationaux. Il a ajouté, en outre, que les responsables et lesmanagers ont une part de responsabilité dans la promotion dece Comité, considérant qu'un travail de sensibilisation doit êtreentrepris pour l'essor du savoir-faire, du sens de l'initiative et del'expertise, que recèlent les agents au niveau des complexes.

Le comité de lecture est présidé par Mme Djellas Djamila, Directricepar intérim du projet Centre de recherche Aval. Les principalesmissions de ce comité sont les suivantes :

Lancer et animer les campagnes de recueil des communications,auprès des structures de l'Activité Aval, aux congrès nationaux etinternationaux.

Définir les objectifs et les thèmes des communications à présenteren fonction de la politique et de la stratégie de Sonatrach dans lesdomaines du GNL, du GPL, du Raffinage et de la Pétrochimie.

Analyser les différentes propositions de communications desparticipants potentiels aux différents congrès nationaux et internationaux.

Proposer les corrections et ajustements éventuels aux participantspotentiels.

Soumettre , suivre et recueillir les projets de communication retenusaux différents congrès.

Informer les auteurs de la sélection ou du rejet de la communication.Revoir la communication et la présentation faites par le(s) auteur(s)

et recommander les ajustements nécessaires.

Ce comité de lecture s’est imédiatement mis au travail en examinantles propositions de communications pour le GNL 15 prevu en Avril2007 à Barcelone (Espagne).

Installation duComité de lecture de l’Activité Aval

Le Centre de recherche Aval:Un atout dans la stratégie de développement du Groupe

Photo du comité de lecture avec le VP Aval

1ere Esquisse du futur Centre de Recherche Aval

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Rôle de Sonatrach

Dans tous ces projets,Sonatrach, EntrepriseCitoyenne, outre saparticipation en tantqu'actionnaire au seinde l 'AEC, joue unrôle complet dans leprocessus de productiond'eau dessa lée pourl 'a l imentation de la population en eau potable.Dans le premier rôle qui est celui de l'Acheteur, Sonatrach apportetoutes les garanties nécessaires aux sociétés de production de l'eaudessalée à travers des contrats de vente et d'achat d'eau en “TakeOr Pay” pendant des périodes de 25 ans. Dans ce cas, l'AcheteurSonatrach veille à ce que les usines de dessalement d'eau de merlivrent les quantités d'eau dessalée garanties afin qu'elle puisse lesrétrocéder à l'ADE, qui a la responsabilité d'assurer l'alimentationde la population en eau potable.Dans le deuxième rôle, celui de transporteur, Sonatrach avecl'ADE, apportent toutes les garanties pour mettre à la dispositiondes consommateurs l'eau dessalée potable, produite par les projetsobjet du programme. Dans ce rôle, et à titre d'exemple, laSonatrach a pris sur son compte la réalisation d'un réseaud'alimentation en eau de tous ses complexes et unités de productionau sein de la zone industrielle d'Arzew.

Le montage contractuel adopté

La figure 1 schématise le montage financier des projets dedessalement d'eau de mer selon le modele BOO (Build operateand own).

Avec la réussite du projet KAHRAMA (première grande usine dedessalement d'eau de mer en cogénération en Algérie) ainsi que laconclusion financière du projet Hamma (l'une des plus grandesusines de dessalement d'eau de mer en Osmose Inverse dans lemonde) l'Algérie est devenue la destination préférée desinvestisseurs dans le dessalement d'eau de mer. Pour preuve ontrouve des sociétés de 4 continents (GE Ionics (USA),SNC-LAVALIN (Canada); INIMA, AQUALIA, COBRA,SADYT, BEFESSA, ACTIONA de l'Espagne, BIWATER (UK);Degrémont (France); Hyflux (Singapour). Cet engouement desinvestisseurs sur ce type de projet se justifie par le fait que l'undes plus grands acteurs économique du pays soit directementimpliqué dans la mise en œuvre de ces projets, il s'agit du secteurde l'énergie avec sa grande force de frappe.

A travers ces projets, Sonatrach contribuera d'une part à laréalisation d'un des plus ambitieux programmes de réalisationd'usines de dessalement d'eau de mer à travers le monde.

Par : Kamel Sid Direction Activités Externes AVAL

Dessalement d’eau de mer: Une option stratégique

Le dessalement d'eau de mer s'avère une solution pour laquelle ont opté, ces dernières années, les pouvoirs publics afin de pallier à l’insuffisance de l'alimentation en eau des grandesagglomérations du pays et des importantes zones industrielles, à l'instar de celle d'Arzew.

22 Mars Journée mondiale de l’eau

Un milliard de personnes dans le monde n'ont pas accèsà l'eau potable. La situation, déjà précaire danscertaines régions du globe, est appelée à empirer, selondes experts, au regard notamment de certains facteurs

tels que l'essor démographique attendu sur les 25 prochainesannées, l'exceptionnel développement industriel et l'intensificationde l'agriculture. Il est attendu de ce fait une véritable explosion dela consommation en eau, mais également et surtout une dégradationde sa qualité. Plus de 40 % de la population mondiale sont en effetétablis dans les 250 bassins fluviaux transfrontaliers.Paradoxalement, 9 pays (Brésil, Russie, USA, Canada, Chine,Indonésie, Inde, Colombie et Pérou) se partagent 60 % desréserves mondiales d'eau douce.

Etant donné que ces facteurs sont en constante évolution enAlgérie, il est clair que la demande en matière d'eau ne cessed'augmenter et comme l'Algérie est un pays qui vit une sécheressequasi permanente, les ressources en eau, qui sont actuellement à100% d'origine conventionnelle, se font de moins en moinsdisponibles ce qui aggrave la situation et crée des déficits dans lamise à disposition de ces ressources.Afin de pallier à cette situation, l'Algérie a décidé d'aller versl'utilisation de l'eau non conventionnelle, plus précisément le

dessalement de l'eau de mer, vu qu'elle dispose d'une côte de plusde 1200 Km et que les techniques de dessalement d'eau de mer ontfait l'objet d'une progression technologique fulgurante ce qui apermis d'avoir une excellente qualité d'eau avec des quantitésproduites de plus en plus importantes. Cette orientation s'estmatérialisée par le lancement de plusieurs projets de dessalementd'eau de mer à travers le territoire national.

Le secteur de l'énergie s'implique

Suite à l'expérience acquise en matière de réalisation des projetsd'infrastructures et en particulier les unités de dessalement d'eau demer, le Ministère de l'Energie et des Mines a été chargé de mettre enœuvre un ambitieux programme de dessalement d'eau de mer.Pour ce faire, le ministère de l'énergie et des mines a mis en placeune stratégie très efficace pour la concrétisation de ce programme.

Cette stratégie est axée sur 7 principes fondamentaux :

La non implication financière de l'Etat;Le montage de projet (BOO) en partenariat avec des sociétés de

renommée mondiale;Le financement type Project Financing (Local ou international);L'utilisation du procédé Osmose Inverse comme technique de

dessalement;Toute l'eau dessalée produite est achetée par un client (en Take

or Pay) qui a suffisamment de capacités financières pourpermettre la bancabilité des projets ainsi que leur pérennité(à savoir Sonatrach);

La promotion de tout le programme est assurée par l'AlgerianEnergy Company (société affiliée au Ministère de l'Energie et desMines dont les actions sont détenues à 50% par Sonatrach et à50% par Sonelgaz);

L'Eau est achetée par un groupement constitué de Sonatrach etde l'Algérienne des Eaux.Les objectifs fixés dans un premier temps par les pouvoirs publicsportent sur un volume de 1,8 millions de m3/j à produire àl'horizon 2009. Ce volume est réparti comme suit :

Son Excellence le Président de la République procède à l’inauguration de KAHRAMA

M. Le ministre de l’Energie et des Mines en visite à KAHRAMA

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GL1Z Un fleuron de l'industrie gazière nationale

Le complexe GL1Z d'Arzew figureparmi les plus importantesréalisations industrielles de lachaîne de transformation deshydrocarbures exploitées parSonatrach. Cette installation est la première à l'échelle nationale àêtre certifiée à trois référentiels.Une performance à mettre à l'actifde ses managers et de tous les travailleurs.

La transformation des hydrocarbures, l’une des activitésde base du Groupe pétrolier depuis plus de troisdécennies, est l'une des caractéristiques exemplaires dece développement dans le secteur industriel énergétique.

La liquéfaction du gaz naturel (GNL) - industrie induite parl'émergence du marché mondial du gaz - fait partie de cettebranche d'activité. L'appareil de production de GNL exploité parSonatrach à l'ouest du pays, est composé de trois complexes, GL1Z ,GL2Z et GL4Z. Leur implantation font du pôle industrielpétrochimique et gazier d’Arzew, l'une des plus importantesconcentrations industrielles du pays. C'est le défunt PrésidentHouari Boumediène qui a procédé, le 16 Juin 1973, à la pose de lapremière pierre du projet GNL1. En charge du projet et pour le

compte de Sonatrach, les sociétés américaines « Chemico » puis« Bechtel Inc. » se sont succédées pour mener les travaux deréalisation. Le 20 février 1978, cinq années après le début destravaux, le complexe entre en production et les premièreslivraisons de GNL sont effectuées, à destination des Etats-Unis.

Le complexe GL1Z s'étend sur une superficie de 72 ha. Il est deconception modulaire et se compose notamment d'une zone deproduction, constituée de six unités de liquéfaction ou trains, d’unezone de stockage et d'expédition de GNL. Celle-ci comprend troisbacs aériens de GNL, d'une capacité unitaire de 100.000 m3interconnectés entre eux. Le complexe dispose de deux postes dechargement pour méthaniers de 50.000 à 125.000 m3 et d'une zonede pompage pour l'acheminement du GNL des bacs de stockagevers les quais de chargement.Le survol du complexe, coté est des trains, permet de voir le bassind'eau de mer aménagé à proximité des installations de la zone desutilités. La prise d'eau de mer est effectuée au moyen de sixpompes à raison de 35 000 m3 / heure, qui alimentent les installations eneau de refroidissement. L'eau de mer est traitée au chlore avant sonutilisation pour les besoins de l'exploitation. Six unités de dessalementd'une capacité de production de 45 m3/h fournissent l'eau distilléeutile aux chaudières pour la production de vapeur. L'électriciténécessaire au fonctionnement du complexe est fournie par troisturbogénérateurs de 18 MW chacun. Le réseau électrique ducomplexe est couplé au réseau national (Sonelgaz).Troischaudières haute pression et une chaudière basse pression sontprévues pour la production de l'électricité et l'eau distillée auniveau de la zone des “utilités”. Les “utilités”, de par les services

Le PDG de Sonatrach en visite au complexe GL1Z

d'appoint, assurent la bonne marche du complexe. Ellesreprésentent un maillon vital dans le processus de fabrication dugaz naturel.

De Hassi Messaoud à Bethioua

Le complexe GL1Z utilise le procédé APCI, basé sur un fluidefrigorigène mixte avec une boucle de pré-refroidissement aupropane pour la liquéfaction du gaz naturel. Ce dernier est traité etrefroidi dans un système de réfrigération au propane. Il est ensuiteliquéfié au niveau de l'échangeur cryogénique principal parl'intermédiaire d'un réfrigérant mixte composé d'hydrocarbureslégers et d'azote. Le complexe a été conçu pour produire 53,03millions de thermies PCS par jour, en quantité équivalente de gaznaturel liquide(GNL) mesurée dans les bacs de stockage, pourchacun des six trains. Il produit également 150 000 m3/an degazoline.Le gaz naturel de Hassi R'mel est transporté par canalisationsouterraine jusqu`au terminal de Bethioua, par des instalationsexploitées par l’Activité TRC. De là, il est acheminé au complexeGL1Z. Après plusieurs étapes de transformation, le GNL estrécupéré au fond du ballon de flash et dirigé par les pompes deproduits cryogéniques vers les bacs de stockage marquant ainsi ladernière phase de la liquéfaction, celle-ci étant l'ultime étape duprocessus de fabrication du GNL.Pour l'exploitation des différentes zones, le complexe disposede trois salles de contrôle, deux réservées pour leschaudières (400 t/h) et la zone stockage et expédition. Latroisième est une salle de contrôle centralisée (CCR) pour la zoneprocess et la zone utilités.La fiabilité de l'exploitation des équipements et des installationsstratégiques du complexe, est un objectif cardinal du management.Il s'agit de s'assurer, en toutes circonstances, de la bonne marchedes équipements et installations, d'établir des diagnostics rapidessur la base de données sûres, et d'agir en conséquence pour éviterdes arrêts, prévenir des risques potentiels d'accidents, afind'assurer une performance optimale de l'outil de production.Dans les années 1980, un important programme de rénovation ducomplexe a été lancé, avec comme objectifs la fiabilité, la sécurité,l'augmentation de la production pour atteindre les 110 % de lacapacité du complexe et pouvoir ainsi assurer tous lesengagements avec les clients. Il s'agit d'une « première mondiale »dans l'industrie du GNL puisque les travaux de rénovation ont étémenés tout en laissant les installations en fonctionnement et enexploitation.

Le complexe GL1 Z comprend toutes les structures indispensables àson fonctionnement. La Sous-Direction exploitation par lebiais des structures technique, production, maintenance etapprovisionnements, veille au maintien du bon rendementdes installations pour assurer le plan annuel de production deGNL. La Sous-Direction du personnel, avec ses structures de«surface» comme l'administration, les ressources humaines,les moyens généraux et les relations de travail, veille audéveloppement, à l'optimisation des ressources humaines , à lapréservation d'un bon climat social ,et assure un support logistiqueà l'ensemble des structures du complexe. A noter que le servicerelations de travail, en plus de son rôle primordial dans lefonctionnement des différentes commissions de base, a pourmission l'élaboration du journal du complexe « El Moumayâa »,

qui a succédé à la publication intitulée « Les Torches », considéréecomme l’un des plus anciens journaux d'entreprise de la Zoneindustrielle d'Arzew. D'autre part, dans le cadre du systèmed'information du réseau intranet, GL1Z exploite une salle deserveurs de base de données répondant aux besoins de gestiondes activités du complexe.Le complexe GL1Z constitue un patrimoine sensible qui doit êtrepréservé et protégé de tout risque potentiel majeur. Pour cela, ilrepose sur ses structures de contrôle, de développement etd'organisation comme le département technique qui, par le biaisde ses services (Etudes, Inspection, DCS et Laboratoire), veille aucontrôle des paramètres de marche des équipements tout enapportant les modifications et les améliorations nécessaires pourassurer la performance et la sécurité des installations.

Professionnalisme et compétenceLa sécurité, tant par son système d'organisation que par sescapacités humaines et matérielles d'intervention et de luttecontre les incendies et autres sinistres, est toute désignée pourremplir cette mission. Le dispositif mis en place doit être fiableet opérationnel, à tout moment. L'efficacité et la rapidité del'intervention sont déterminantes en cas de sinistre. Lecomplexe est doté d'un système de télésurveillance dont leréseau couvre les zones d'implantation, les installations deproduction, de stockage, et de chargement.La sûreté interne du complexe est le souci permanent de tous lesmanagers et de l'ensemble du collectif. La vigilance est assuréepar les agents de sûreté au poste de garde, avec fouillessystématiques et contrôle des véhicules entrant et sortant ducomplexe, vérification et identification au poste d'accueil despersonnels et visiteurs.L'autre structure importante est le département “travaux neufs”ayant pour mission d'assurer la réalisation des projets d'investissementliés à l'appareil de production (renouvellement, modification,extension …) dont il assume lui même le rôle de maître d'ouvrage.Le dernier mot revient finalement à l'ensemble du personnel deGL1Z qui a su faire de son complexe une « école phare » où leprofessionnalisme, la compétence, l'abnégation, l'effort soutenu etproductif ne demeurent pas de vains mots. L'obtention de lacertification par le complexe aux trois systèmes de management,une « première » en Algérie, à savoir les référentiels ISO 9001/200,ISO 14001/2004 et OHSAS 18001/1999, corrobore la placeprépondérante qu'occupe le complexe dans le giron de l'industriegazière nationale.

Mr. M.Meziane PDG Sonatrach signe le livre d’or de GL1Z

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Parallèlement à ses nombreuses

in i t ia t ives pour opt imiser ses

performances techniques, économiques

et commerciales, le Groupe Sonatrach,

pour donner un sens réel à son

engagement d'entreprise citoyenne

au service de la collectivité nationale,

initie régulièrement des actions

socioculturelles et sportives, non

seulement, au profit des travailleurs du

groupe et de leurs ayant-droits mais

aussi pour les catégories sociales les

plus démunies.

Au mois de févrierdernier, 224 enfantsde travailleurs, prisen charge par les

structures d'aide et de soutienà l 'enfance (crèches et jardinsd'enfants), 150 enfants desfamilles nécessiteuses descommunes limitrophes(Arzew, Bethioua, Ain El Bya,Mers El Hadjadj et Gdyel) etune centaines d'enfantsorphelins ont été conviés parles œuvres sociales d'Arzew àune sortie récréative au cirque«El Florilégio».Tout au long de cette sortierécréative, les enfants ont étéunanimement marqués par uninégalable sentiment dedécouverte et d'exaltation. Lajoie caractérisait leurs moindresfaits et gestes. Un copieuxrepas et un goûter ont étéservis à tous les enfants.La direction des œuvressociales initie régulièrementdes actions d'aide, de soutienet de bienfaisance aux

démunis de la région.Par ailleurs, dans le cadredu volet du développementdes activités sportives, un«championnat à l'entreprise»comportant des épreuvessportives individuelles (Lawntennis, jeux d'échecs,pétanque) et collectifs( footba l l , handba l l e tvol ley-ball) a été organisé le24 février dernier. Lamanifestation a drainé uneparticipation record. Dans lemême cadre, la région OSLa organisé un cross country,qui a enregistré la participationde nombreux athlètes desdifférents complexes etrégions du secteur.Dans le cadre des festivitéscélébrant la commémorationdu décès du dramaturge ethomme de théâtre AbdelkaderAlloula, Sonatrach avaitcontribué à l'organisation et àla réussite du 1er colloqueorganisé à cette occasion.

MagazineUne entreprise au service de la collectivité

GL4 ZLe wali d'Oran visite

le doyen des complexes de GNL

Le wali d'Oran, accompagné du Vice-président Aval, et desautorités locales d' Arzew et de Bethioua, a visité, le 5 avril, le

complexe GL4 Z (ex-La Camel) pour s'informer, entre autres, de lafuture opération de decommissioning du bac de stockage souterrain,le dernier des huit bacs existants à travers le monde. Pour rappel, leDr. Chakib Khelil, Ministre de l'Energie et des Mines avait annoncé,lors de la célébration du 40ème anniversaire du GL4 Z, la décisiond'arrêter l'utilisation de ce bac. En effet, l'opération dedecommissioning a été confiée à la firme KBR. Cette mesures'inscrit dans le cadre de la modernisation et de la sécurisation desinstallations et complexes gaziers relevant de l’Activité Aval.

Energie et MinesEdition d'un répertoire

des publications du secteur

Le Ministère de l'Energie et des Mines vient d'éditer unrépertoire des publications des différentes structures

relevant du secteur. Ce document se veut un lien entre lesacteurs de la communicationau sein du secteur et aussi unoutil de communicationexterne. Première et heureuseinitiative, cet outil de travailreflète, une fois encore, toutl'intérêt porté par le Ministère àla communication. L'Avals'inscrit dans cette perspectiveet œuvre pour sa concrétisation.La parution du premiernuméro de cette revuetrimestrielle en est uneillustration.

C.P.E« Le management de la gestion

des compétences » en débat à Oran

L a 5ème session de l’Inforum, organisée le 9 avrildernier à Oran par le Centre de perfectionnement de

l’entreprise (CPE) d'Aïn El Bya, a abordé le thème "Dumanagement de l'information au management de gestiondes compétences". Cette rencontre à laquelle ont pris partdes experts algériens et étrangers de France et du Canada,ainsi que les cadres du groupe Sonatrach dont ceux del'Activité Aval, a été marquée par l ' intervention denombreux communicants qui ont rappelé que Sonatrach adéfini une stratégie de l'entreprise basée sur le transfert etla valorisation des compétences pour réussir la symbioseentre le facteur humain, l 'aspect organisationnel et latechnologie et ce, dans le but de faire face aux challengesinduits par la concurrence et le nouvel environnementéconomique du pays. La cérémonie de clôture de cetterencontre a été présidée par M. Mohamed Meziane,Président Directeur Général de Sonatrach.

La 2ème session de la formation enconduite professionnelle de transport

des personnes a été lancée le 4 mars 2006.En application des nouvelles dispositionsfixant les règles de conduite, le Centrenational de l'enseignement professionnelà distance (CNEPD) de la wilaya d'Orana lancé au profit des conducteurs permanents

et contractuels de la société SOTRAZune formation en conduite professionnelle.D'une durée de 4 semaines, cette formationest scindée en deux sessions. La deuxièmesession, qui a démarré au début du moisde mars, comprend 5 groupes avec 112conducteurs contractuels. La premièresession, qui s'est déjà déroulée, a concerné

six groupes avec 125 conducteurs permanents.Cette formation, sanctionnée par undiplôme, est composée d’une série dematières, dont la dimension d'untransport, les techniques de conduite, leséléments de mécanique et d'électricité,les mesures techniques de prévention etde sécurité…

SOTRAZFormation de conducteurs professionnels

de transport des personnels

Le Wali d’Oran, Mr. Tahar Sekrane signe le livre d’or du doyen des complexes GNL

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L'Algérie a été élue à la Vice-Présidence de l'association desraffineurs africains, à l'issue de la conférence tenue du 20 au 23

mars 2006 à Captown, en République Sud-africaine. Cette conférencea regroupé 24 pays membres de l'association soit 34 raffineries sur les36 existantes. Ont également pris part à cette rencontre, les traders etdistributeurs de produits pétroliers assimilés à des membres associésde l'Assemblée générale de l'Association. Celle-ci ayant un statutd'ONG a pour objectif de traiter les questions économiques, sociales

et écologiques qui ont une incidence sur le raffinage du pétrolebrut et l'importation des produits raffinés en Afrique. L'associationvise l'échange d'expériences positives et le respect du développementdurable (environnement, conditions de travail etc). A l'issue de lamise en place officielle de l'AG, cette dernière s'est dotée d'unComité exécutif composé de 9 membres. Le PDG de Naftec, aété désigné au poste de Vice-Président de l'association, présidéepar la Côte d'ivoire.

Séminaire sur l'expertise pétrolière

Dans le cadre de la mise en œuvre de son VI ème programmed’action 2004-2006, l'association des producteurs de pétrole

africains « APPA » , organise un séminaire sur l'expertise pétrolière les26 et le 27 juin 2006 à Alger.Pour rappel l'APPA est une organisation de coopération et departage des connaissances et des compétences avec les pays africainsproducteurs de pétrole dans tous les domaines de l'industriepétrolière. L'APPA se veut au plan mondial, le plus puissant moteurde coopération régionale, de coordination et d'harmonisation desefforts des pays membres susceptibles de promouvoir l'efficacité et ledéveloppement durable de leurs ressources en hydrocarbures.

Journées scientifiques et techniques

L'hôtel Sheraton d'Oran abritera les 26 et le 27novembre 2006 la 7ème édition des journées

scientifiques et techniques .La rencontre s'articuleracette année autour d'une série de thèmes :

Energie, prospective et stratégie d'entreprise.Risk management.Economie et finance.Ressources humaines.HSE et développement durable.Techniques et technologies de l'amont pétrolier et gazier.Techniques et technologies de l'Aval pétrolier et gazier.Techniques et technologies dans le transport des hydrocarbures et

de l'électricité.Commercialisation et valorisation des hydrocarbures.Power génération -Energy.Techniques et technologie de l'information et de la communication.Moteurs et carburants.

Journée de sensibilisation sur l'habilitation électrique

En collaboration avec l'institut SCHNEIDER, le départementformation de la Direction RHU de l'Activité Aval, a organisé le

samedi 22 avril 2006, une journée d'information et de sensibilisationsur l'habilitation électrique, une rencontre destinée principalement auxresponsables de la production, de la maintenance et de la sécurité desdifférents complexes de l'Activité en vue de réduire les risquesd'accidents électriques.

Techniques spatialesSonatrach et l'ASAL signent une

convention de coopération

Une convention cadre de coopération en matière d'utilisation etd'application des technologies spatiales dans l'activité pétrolière et

gazière a été signée le 9 avril 2006 à Alger entre la compagnienationale des hydrocarbures Sonatrach et l'Agence spatiale algérienne(ASAL). Cette convention, permettra à la compagnie nationaled'utiliser les technologies spatiales dans la surveillance de sesinstallations ainsi que pour ses projets d'exploration pétrolière. Laconvention couvre plusieurs domaines, notamment la recherche etl'exploration pétrolières, la cartographie des installations et despipelines, la surveillance et la sécurisation de ces installations, lapréservation de l'environnement ainsi que la formation despersonnels dans ces métiers. Conçu avec les utilisateurs notammentle secteur de l'Energie et des Mines, ce projet de programme qui seraexaminé prochainement par le Conseil de gouvernement, allie lesobjectifs économiques aux préoccupations environnementales.

Conférence annuelledes cadres de l'Activité

Aval

L'appréciation des performancesau sein de l'Activité Aval ,diagnostic et perspectives, estle thème de la Conférenceannuelle des cadres.

L'Activité Aval organise le 22 mai 2006 auCPE Ain Bia , la Conférence annuelle des

cadres de l'Activité Aval.La réflexion est placée cette année autour duthème : l'appréciation des performances au seinde l'Activité Aval , diagnostic et perspectives.Cette rencontre aura pour objectif, lamodernisation de la vision en matière degestion des ressources humaines et l'adaptationdes pratiques aux nouvelles politiquesengagées par l'entreprise ainsi qu'auxnouveaux modes de rémunération qui serontmis en œuvre incessamment par l'entreprise

.Cette conférence préparera celle des cadresde l'entreprise qui aura lieu à Hassi R'mel enjuin tandis que la précédente s'était penchéesur un thème également d'actualité à savoir lamise en œuvre des dispositions de la loi surles hydrocarbures et ses implications.Pour rappel, la conférence annuelle descadres de Sonatrach instituée depuis 2001 àl'issue du brainstorming de Hassi R'mel estune excellente opportunité pour évaluer,développer et enrichir des réflexions sur dessujets qui intéressent l’entreprise.

Association des raffineurs africainsLa Vice-présidence pour l'Algérie

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