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juin 2013

Revue de presse des pépinières de toulouse métropole 10 juin 2013

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SYNTIVIA, GAIDDON SOFTWARE, SKYCONSEIL, FULL SAVE et MYFEELBACK à la Une de la presse

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32 Entreprises Midi-Pyrénées Juin/Juillet 2013

M E T I E R SPar Emma BAO

TIC

SOCIAL CRM MOBILE : l’écoute clients en instantanée avec MyFeelBack

De g. à d. : Julien Hourregue, Aurore Beugniez et Stéphane Contrepois.

Classiquement pratiqué parles instituts d’enquête et desondage, le métier d’écouteet analyse clients évolueavec les TIC. MyFeelBack aouvert la voie à une nouvelleapproche, me!ant à la disposition des entrepriseset autres acteurs écono-miques un outil d’acquisitiondes données en multicanal.Ainsi, un service marketingpourra exploiter en tempsréel le retour clients sur mo-biles, table!es, PC…

La plateforme développée par cettestart-up toulousaine est accessibleen mode SaaS, avec des formulesd’abonnement souples (à l’année,

ponctuellement…). L’utilisateur de cette so-lution prend la main sur la partie graphique(insertion de la charte, du logo, informationsur l’entreprise…). Il conçoit la campagneen 30 minutes, créant rapidement ses for-mulaires (satisfaction produit, échelles denotation d’un article ou service, questionsouvertes sur le comportement d’achat…).Des champs sont proposés pour récupérerdes données qualitatives et constituer un fi-chier. L’on peut aussi connaître de quel sup-port provient le feelback. «Le CNRS se sertpar exemple de ces options pour mieux ci-bler les offres d’emploi par rapport aux pro-fils recueillis et aux médias ayant le plusfort impact sur la réaction à une annoncede recrutement» commente Aurore Beu-gniez, cofondatrice en 2011 de MyFeelBackavec Stéphane Contrepois et Julien Hour-regue.

Une fois que le client a finalisé son panelde formulaires, il lance la campagne sur lessupports de son choix!: URL, SMS, NFC, QRCode, papier (flyers, affiches, packaging).Sur ces mêmes canaux mis en place, il peutenclencher immédiatement ou programmerdans le temps une nouvelle opération. Surla plateforme de MyFeelBack, il analyse les

retours générés en temps réel sous plu-sieurs angles!: navigation (nombre de vi-sites, de pages vues, appareil utilisé,géolocalisation…), formulaires reçus (filtrestemporels, graphiques dynamiques, baro-mètre), gestion des données (listées par ré-pondant et heure de réponse, tri parobjets…). De quoi appréhender à chaud leressenti d’un consommateur, l’avis du pu-blic et agir en conséquence si la situationl’exige.

Cette manière d’écoute à vif entretient larelation affective avec une marque, établitun lien direct avec l’usager invité à s’expri-mer sans intermédiation. Il peut êtreconsulté sur des sujets courts, variablestoutes les semaines. Il répond la plupart dutemps via son mobile, obéissant à diversesmotivations (émission d’un avis, acteur duchangement, pécuniaires avec jeuxconcours, codes promos…).

Succès des applications «live»Pionnier sur cette relation client sur mo-

bile, MyFeelBack a su gagner la confiancede plusieurs grands donneurs d’ordrescomme Orange, Leclerc, Bausch & Lomb, lePoint, Gaz de Bordeaux, Natixis…Ils ont ap-précié l’étendue des applications de la pla-teforme regroupées en 4 thèmes : enquêteset sondages, marketing (conquête et fidéli-sation clients, constitution d’un fichier), live

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Entreprises Midi-Pyrénées Juin/Juillet 2013

M E T I E R S

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Jérôme LangeFondateur-dirigeant d’Edderis

DÉVELOPPEMENT DURABLE

EDDERIS Son activité Risk Management et RSE coi!ée par unenouvelle structure !

(interactions lors d’événements, quiz mo-bile, vote instantané, sondage…), mainte-nance (déclaration d’incident, traçabilitédes marchandises…).

Gaz de Bordeaux traite les demandes d’in-tervention par ce canal, la connexion s’opé-rant en scannant le stick apposé à lachaudière. Lors de la dernière AG de la Mê-lée Numérique, les participants ont voté viacet outil. «L’usage live fait un carton, notam-ment chez les jeunes» note au passage Au-rore Beugniez.

Lancement de la nouvelleversion

La gestion intégrée de l’écoute clients sé-duit de plus en plus de professionnels en

recherche de solutions performantes entermes de coûts, réactivité, facilité d’acqui-sition…Sollicitée au départ par les grandscomptes, MyFeelBack espère élargir sonportefeuille aux PME.

Hébergé au sein de la pépinière d’entre-prises de Basso Cambo, cet éditeur qui em-ploie 7 salariés vient de sortir une nouvelleversion de son logiciel. Elle comporte da-vantage de fonctionnalités comme l’envoide SMS, l’incorporation d’un moteur d’ana-lyses statistiques plus pertinent encore (croiser la géolocalisation et les donnéessur le formulaire, informations contextuali-sées…). L’utilisation a encore été simplifiéepour attirer de plus en plus d’adeptes et ré-pandre les usages.

A RETENIR

MyFeelBack a reçu le prix innovation économie numériqueen 2012 (organisé par la MêléeNumérique). Aurore Beugniez aremporté le prix du jeune entre-preneur Sud-Ouest décerné parMoovjee, le Mouvement pour lesjeunes et étudiants entrepre-neurs.

5 business Angels sont entrésdans le capital.

Par Emma BAO

Le Fondateur-Dirigeant de ce cabinet,Jérôme Lange, connaît en effet bience secteur d’activité, ayant été res-ponsable EHS chez Pfizer.

En 10 ans, le portefeuille clients s’est élargià toutes les filières industrielles, toutcomme ont évolué les prestations. La santéet la sécurité au travail, l’environnement,les risques industriels, mais aussi la RSE(Responsabilité Sociétale des Entreprises)et le Risk Management… Les domainesd’intervention sont variés et complémen-taires. Ainsi, les entreprises, qu’elles soient ou nonen cours de démarche EHS, peuvent solli-citer Edderis, qui propose plusieurs moda-lités d’intervention! : audit, conseil etaccompagnement, externalisation de lafonction QEHS (1), formation.

En EHS, la principale donnée d’entréepour les entreprises est la réglementation,de plus en plus contraignante!: les consul-tants Edderis les accompagnent afin d’en

dégager des opportunités, pour un dévelop-pement plus responsable. Par exemple, lagestion des risques professionnels(2) est unedes composantes clés de toute démarcheRSE!; l’écoconception des produits, la ré-duction des consommations d’énergie, lagestion organisée des déchets sont sourcesd’économies, mais aussi désormais des cri-tères de sélection dans les appels d’offre…Ainsi, la veille réglementaire est privilégiée,afin que les acteurs économiques anticipentou réagissent à une législation en évolutionpermanente.

Avec des clients en France et à l’interna-tional, Edderis enregistre une progressionrégulière de son volume d’affaires. Si lesiège social est à Toulouse, avec des com-pétences fortes et complètes en EHS, le ca-binet est également bien enraciné àOrléans, site qui possède une bonne exper-tise en hygiène industrielle et gestion des risques chimiques. A terme, une implantation n’est pas exclue sur le

Le cœur de métier historique, ce sont les laboratoires pharmaceutiques, pour lesquels Edderis a développé des outilsde gestion des risques EHS (Environnement, Hygiène & Sécurité).

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30 Entreprises Midi-Pyrénées Juin/Juillet 2013

M E T I E R S

FULL SAVE investit 2 Meuros dans u

nouveau datacenterHébergeur et opérateur télécom, Full Save me!ra en service fin2013 début 2014 un nouveau datacenter à Toulouse, relié aux autoroutes de l’information locales et nationales, afin de répondre à la croissance de la demande. Ce!e Pme implantée àLabège contribue ainsi à renforcer le cloud régional perme!antd’héberger les serveurs des entreprises régionales avec toutesles données et les applications à proximité plutôt qu’en régionparisienne voire au-delà des frontières.

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Entreprises Midi-Pyrénées Juin/Juillet 2013

M E T I E R S

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un Hugues Brunel

Directeur général de Full Save

CONSTRUCTEUR INFORMATIQUE

Par Jean-Luc BÉNÉDINI

«En utilisant un datacenter ré-gional, le risque de cou-pures et la latence sont plusfaibles. L’entreprise peut

mieux contrôler les choix techniques de sonhébergeur et nous avons toutes les compé-tences sur place avec notre équipe d’ingé-nieurs et techniciens. Et question prix, avecdes coûts de structures très faibles, nous

sommes compétitifs» explique Hugues Bru-nel, le directeur général de Full Save. Onévite ainsi de faire transiter ces donnéespar le GIX, le Global Internat Exchange, im-planté en région parisienne. Autre intérêtsouligné par H. Brunel, la construction d’uncloud régional(1) contribue aussi à musclerl’écosystème toulousain en fournissant dutravail aux salariés des intégrateurs qui vontvenir effectuer la maintenance sur les ser-veurs. Au final plusieurs centaines de per-sonnes.

Le datacenter de Full Save!est installé àl’hôtel Télécom du Sicoval à Labège avecune salle de 70 m2 gérée à 100% plus desmoyens loués chez d’autres opérateurs, Co-gent aux Minimes et Neo Télécom à Balma.Ces surfaces sont aujourd’hui utilisées àplein. Full Save détient aussi une licenceopérateur télécom par l’Arcep depuis 2008,

en proposant un service complet à sesclients, l’accés réseau à très haut débit, lacréation d’un réseau privé VPN… à l’instardes grands opérateurs. Elle loue de la fibreoptique auprès des principaux acteurs, Co-vage, France Télécom, Completel, SFR oudes fourreaux aux collectivités…!«Nous po-sons aussi nos propres fibres en complétantles trous du réseau local, 3 km sur Balmaavec une dizaine d’entreprises déjàconnectées, plus Basso Cambo, avec la ga-rantie d’avoir des débits quasi illimités» soit1 Gbps et plus.

Full Save emploie aujourd’hui 13 salariés,générant un chiffre d’affaires d’1,680 M"au 30 juin 2012 et 2,1 M" au 30 juin 2013.Avec une croissance de 30% chaque annéeet un marché en devenir, la création d’unnouveau datacenter s’est imposée dès2008 avec un budget de 2 M". Cette opé-ration s’accompagne d’une augmentationde capital de 850 k". Après une recherche

d’investisseurs, c’est finalement six nou-veaux investisseurs personnes physiques,(une majorité de chefs d’entreprises en ac-tivité ou ayant vendu leurs sociétés dontcertains sont des partenaires de Full Save),qui ont décidé de rejoindre les deux diri-geants.

L’entreprise travaille avec un panel trèslarge de la TPE aux grands comptes privéset institutionnels, Paul Boye, ventedudia-ble.com, Merlane, Tisséo, le Grand Tou-louse….Les perspectives!? On est encoreloin de la saturation car la majorité des en-treprises hébergent encore chez elles leursserveurs. «Le frein est surtout psycholo-gique. Nous avons l’ambition de participerau développement du GIX toulousain avantd’aller ensuite ailleurs dans la région dansle Lot, les Hautes-Pyrénées…».

(1) www.touix.net!: Full Save, Alsatis, Aza Telecom,Capmediatel, Ineonet, Intermediasud, Mediactive,Naoxion, Tetaneutral.net, DDO Organisation.

Parcours de 2 dirigeantsHughes Morel, ingénieur Enseith, a!travaillé chez Airbus, des SSIIet Cap Gemini avant de fonder FullSave en 2004 avec Laurent Bacca, luiaussi ingénieur Enseith. Ils sont impli-qués dans les réseaux économiqueslocaux (Mêlée numérique, Club Isatis, la Table Ovale…) tout en partageantune passion commune pour le rugby.Full Save supporte ainsi Tournefeuille,le TO13…les maillots sont bien en vuedans l’open space de travail.

La croissance de 30 % par anjustifie la création d’un

nouveau datacenter

DATACENTER

Implanté sur un site stratégique àToulouse aux Minimes

Capacité!: jusqu’à 1300 m2 de han-gar aménagé

Une boîte dans la boîte en bétonarmé de 700 m2 avec trois salles, 280baies.

Une boucle électrique ERDF de 2 MW.

Groupes électrogènes, chaîne élec-trique ondulée, groupes d’eau glacéejusqu’à 5.

un dispositif qui vise à créer lesconditions techniques, réglemen-taires et économiques nécessaires àl’émergence d’une place de marchénumérique en région Midi-Pyrénées.

Le cloud régional soutientdirectement l’emploi local

dans la maintenance des serveurs plutôt qu’en

région parisienne