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REVUE DE PRESSE DU 01.01.2019 AU 31.01.2019 1 FÉVRIER 2019

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REVUE DE PRESSE DU 01.01.2019 AU 31.01.2019

1 FÉVRIER 2019

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SOMMAIRE

www.images-et-reseaux.com (7 janvier2019)

Dinh-Thuy PHAN-HUY, Orange Labs,reçoit le Grand Prix Ferrié 2018

3

SCIENCES OUEST (Janvier 2019) Les drones marins agiront e meute 4

LE FIL API (11 janvier 2019) La réalité augmentée au service del'Industrie du Futur

6

www.images-et-reseaux.com (11 janvier2019)

La Région Bretagne lance son appel àprojets collaboratifs innovants “Aucroisement des filières”

7

LE JOURNAL DES ENTREPRISESCOTES D'ARMOR (Janvier 2019)

Le pôle images & Réseaux lance un prixCorinne Erhel

9

LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE (Janvier 2019)

BREST/ QUIMPER MARDI 29 JANVIER -Augmenter l'humain : solutions et adoption

10

www.images-et-reseaux.com (14 janvier2019)

3DRAM ouvre de nouvelles voies pourabsorber les ondes électromagnétiques

11

ENERPRESSE (14 janvier 2019) É UDES & DOCUMENTS 13

ENERPRESSE (16 janvier 2019) LA TRANSFORMATION DIGITALE DESUTILITIES

14

LE FIL API (23 janvier 2019) Armor lux -Cache coeur - Cluster EdTechGrand Ouest

21

LE MONDE INFORMATIQUE.FR (24janvier 2019)

Top-départ à la création de services IoTsécurisés avec S3P

22

LA LETTRE A (31 janvier 2019) Pôles de compétitivité : la liste des clustersqualifiés par Matignon

25

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Date : 07/01/2019Heure : 15:40:08

www.images-et-reseaux.comPays : FranceDynamisme : 0

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Dinh-Thuy PHAN-HUY, Orange Labs, reçoit le Grand Prix Ferrié2018

Dinh-Thuy PHAN-HUY, chercheuse chez Orange Labs, a reçu le 4 décembre le prestigieux Grand Prixde L’Electronique Général Ferrié* 2018 pour ses travaux sur la « Focalisation des ondes radio pourun Internet des objets (IoT) efficace en énergie ».

Elle remercie Images & Réseaux, l’ANR et les partenaires des projets TRIMARAN et SPATIALMODULATIONqui “ont été essentiels à l’étude de la performance et la preuve de concept de certaines inventions”.

Toutes nos félicitations à Dinh Thuy Phan Huy qui ouvre le champ des possibles de la communication sansénergie !

* un des pères fondateurs des communications radio en France

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 3233854543

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Date : Janvier 2019

Pays : FRPériodicité : Mensuel

Journaliste : NICOLAS GUILLAS

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IMAGES3 4802685500501Tous droits réservés à l'éditeur

EN PARLE

Les drones marins agiront ePaul Gautier apprend à desprocesseurs (au premierplan) à reconnaître des

navires. En versioncompacte, ces processeursseront embarqués sur des

drones.

INNOVATION À Lorient, des chercheurs apprennent aux drones à agir ensemble.

L a surveillance de l'océan

par les machines est en

plein essor. Pour connaître l'évolution de l'environne

ment, sécuriser le trafic d'unport, veiller sur les structures en

mer... ou pour la Défense, lesdrones marins seront indispen

sables. Certains volent, mais laplupart naviguent en surface

ou sous l'eau.Le programme de recherche

Samm1" associe une trentaine

de chercheurs à Lorient, Brestet Rennes pour « développerune filière d'excellence dans ledomaine des technologies de

l'information et de la communi

cation, pour les drones en milieu

maritime. » La Bretagne estbien placée dans ce secteur

et la Région soutient ce pro

jet, qui prend de l'ampleur.Les scientifiques qui y participent viennent de plusieurs

domaines, notamment l'intel

ligence artificielle, les communications acoustiques ou l'in

formatique des systèmes

embarqués.

Cinq thèses chaque année

Les laboratoires engagés

sont le Lab-Sticd2', l'Irisa13' etl'IETR14', en partenariat avecdes PME bretonnes ou de

grands industriels, comme

Thales et Naval group à Brest.Toutes les entreprises intéressées sont d'ailleurs invitées à

rejoindre ce projet. Chaque

année, cinq nouvelles thèsesdémarrent ! Au Lab-Sticc à

Lorient, le coordinateur duprogramme Samm est Jean

philippe Digue!, directeur derecherche CNRS et spécialiste

des systèmes embarqués.La recherche mondiale sur

les drones marins concerne

souvent la navigation : il fautcalculer le trajet pour consom

mer moins d'énergie. À Lorient,la recherche consiste à distri

buer, entre plusieurs drones, lapuissance de calcul nécessaire

pour différentes applications.Une meute de drones en sur

face doit réaliser une mission,grâce à la puissance informa

tique du groupe. À l'opposé dudrone classique qui joue solo,téléopéré d'un zodiac.

Un drone dispose de plu

sieurs équipements. Ses capacités de calcul sont dans des

cartes électroniques. Il a aussides capteurs : un sonar (pour

voir le fond), un détecteurinfrarouge (pour éviter les obs

tacles), une caméra (pour voir

sur l'eau), un GPS (pour savoiroù il se trouve) et une centrale

mentelle (pour calculer l'orien

tation et la gîte). Autre aspectimportant, le drone commu

nique, en Wi-Fi ou 4G.

Caméras sur l'eau

Dans le cadre de la thèse

de Paul Gautier, encadré par

Jean-Philippe Diguet, un projetest en cours avec Texys Marine,une société qui construit des

drones à la Trinité-sur-Mer.Une expérience y sera réalisée

leute

4

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Date : Janvier 2019

Pays : FRPériodicité : Mensuel

Journaliste : NICOLAS GUILLAS

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IMAGES3 4802685500501Tous droits réservés à l'éditeur

ce mois-ci. Chaque machine

est équipée de deux caméras,

à 80 cm au-dessus de l'eau.« Cinq arenes devront inter

agir grâce à un réseau Wi-Fi,

explique Jean-Philippe Diguet.L'objectif est la construction

collective d'une carte. Si l'un

des drones repère un objet, parexemple un bateau qui rentre au

port, la carte est mise à jour. »La grande difficulté des sys

tèmes embarqués concerne

leur autonomie. « // faut êtreefficace malgré les quantités de

ressources et d'énergie limitées. »La carte graphique d'un drone

fonctionne avec 10 watts

maximum, contre 450 parexemple pour un ordinateur

classique. L'enjeu consiste àdistribuer efficacement le cal

cul, entre les processeurs des

drones, et à optimiser les res

sources.

Reconnaître des navires

Dans une salle de l'Univer

sité de Bretagne Sud, les processeurs des drones sont en

cours d'apprentissage. Ilsapprennent à reconnaître dif

férents types d'images. Lesdrones doivent classer les

navires selon leur type, voilier

ou barque par exemple. Pourcréer une banque d'images

adaptée à ce projet, les scientifiques recherchent les photos

de plus d'une cinquantaine de

navires. Si vous disposez denombreuses photos d'un

même bateau, vous pouvez lesproposer ! Elles aideront les

drones à reconnaître, d'un

coup d'œil, le type de navire

qui s'approche.NICOLAS GUILLAS

mLe programme pluriannuelSamm (Systèmes

autonomes en milieu maritime], qui a démarré

en 2017. bénéficie du soutien du pôle Mer Bre

tagne Atlantique et du pôle Images et Réseaux.

l?l Le Laboratoire des sciences et techniques de

['information, de ta communication et de laconnaissance est une unité de recherche inter

établissements (CNRS, IMT Atlantique, UBO.

UBS. imb, Ensta Bretagne], "'Institut derecherche en informatique et systèmes aléa

toires. Dinstitut d'électronique et de télécommunications de Rennes

CONTACT

Jean-Philippe Diguet, tél. 02 97 87 4541,

[email protected]

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LE FIL APIDate : 11 janvier 2019Pays : FR

Périodicité : Quotidien

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IMAGES3 1010785500502Tous droits réservés à l'éditeur

15 janvier

44 - NANTES

La réalité augmentée au

service de l'Industrie du

Futur

Matinée-débat organisée par le pôle

Images & Réseaux et le cluster ADN

Ouest, en partenariat avec le...

6

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Date : 11/01/2019Heure : 16:39:26Journaliste : Sarah GUY

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La Région Bretagne lance son appel à projets collaboratifsinnovants “Au croisement des filières”Créer des synergies entre entreprises et laboratoires de recherche pour développer des projetscréateurs d’activité en Bretagne, c’est l’ambition de l’appel à projets “Innovation collaborative aucroisement des filières” porté par la Région, avec l’appui de fonds européens, et la mobilisation desPôles de compétitivité.

Alors qu’elle vient de sélectionner les 11 lauréats de l’année 2018, la Région Bretagne s’apprête à enlancer la 4e édition. Martin Meyrier, Vice-président de la Région à l’économie, l’innovation, l’artisanat et auxTPE, a invité 3 entreprises chefs de file à témoigner ce 9 janvier à Rennes : Alexis Méhaignerie, Directeurgénéral d’Abyss’Ingredients à Caudan (56), Nicolas Glin, CTO d’Hoppen à Cesson-Sévigné (35), et GuillaumeLabroille, co-fondateur de CAILabs et CTO, lauréat en 2016.Aujourd’hui, les projets innovants porteurs de valeur se développent, le plus souvent, au croisement desfilières économiques. Là, où secteurs public et privé de la recherche viennent renforcer leur dynamique, encréant des synergies autour de projets collaboratifs portés par des PME. À travers l’appel à projets “innovationcollaborative au croisement des filières”, en appui de fonds européens FEDER, la Région Bretagne souhaiteencourager les PME à s’associer entre elles et avec un centre de recherche, pour élaborer des projets deR&D structurants pour l’économie régionale. Pour ce faire, elle s’appuie sur les Pôles de compétitivité etmobilise les technopoles pour épauler le montage de ces collaborations, liées à l’un des 7 grands domaines

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 3235833587

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Date : 11/01/2019Heure : 16:39:26Journaliste : Sarah GUY

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d’innovations stratégiques bretons (DIS – voir encadré cicontre), identifiés dans la Glaz économie, la stratégierégionale de développement économique, d’innovation et d’internationalisation.Après trois éditions de cet appel à projets, ce sont 30 collaborations qui ont été soutenues depuis 2016 dont11 sélectionnées en décembre dernier.

40 acteurs impliqués et 11 projets retenus en 2018Pour la 3e édition de l’appel à projets lancée début 2018, 11 projets labellisés par les Pôles de compétitivité(Atlanpole Biotherapies, EMC2, iD4CAR, Images & Réseaux, Pôle Mer Bretagne Atlantique, Valorial etVégépolys) ont été retenus. Ils visent à mettre au point des produits, services ou procédés innovants,susceptibles d’être impactants en termes de création d’activité et donc d’emplois. Tous les projets relèvent del’un ou plusieurs des 7 domaines d’innovation stratégiques.Ils bénéficient d’un financement du Fonds européen de développement régional (FEDER), de la Région etd’autres collectivités partenaires pour un montant total d’aides de : 4,3 M€ dont 2 M€ provenant du FEDERet 2,239 M€ émanant du “guichet unique” (1,8 M€ Région + 0,439 M€ d’autres collectivités bretonnes).Les 11 projets associent, au total, 40 acteurs localisés, pour 20 d’entre eux en Ille-et-Vilaine, 8 dans leFinistère, 5 dans les Côtes d’Armor et 5 dans le Morbihan.Pouvant associer plusieurs domaines d’innovation stratégiques, 29 % des projets sont en lien avec lestechnologies de pointe pour les applications industrielles, 19% avec la santé & le bien-être, 19% avec lesactivités maritimes…

Nouvel appel à projets 2019 en coursLa 4e édition est lancée ce 9 janvier, avec une nouvelle obligation : celle d’inscrire les projets dans lesobjectifs de la Breizh COP et des transitions stratégiques pour la Bretagne (numérique, écologique, climatique,sociétale ou méthodologique). Pour préparer ce nouvel appel àprojets, la Région, les pôles compétitivité et les 7 technopoles ont organisé 8 ateliers, les 8 & 9 janvier àRennes, Brest, Saint-Brieuc, Quimper, Lorient, Vannes et Lannion. Ils ont réuni plus de 120 participants quiont pu rencontrer de futurs partenaires, échanger sur le montage de projets, présenter une idée ou unecompétence…

Les candidats peuvent désormais se rapprocher des pôles de compétitivité et déposer, auprès d’eux,leur pré-dossier de candidature avant le 27 février.L’étape de pré-sélection, des 3 et 4 avril, sera suivie par la phase de labellisation des projets (jusqu’au17 juin 2019). La décision de la Région de soutenir les projets interviendra au cours du derniertrimestre 2019.

Quelques pré-requis pour candidater :projets de R&D collaboratifs structurants,consortium d’au moins 2 entreprises et 1 centre de recherche (le porteur : une PME ou ETI bretonne),budget du projet (indicatif) : de 0,5 € à 1 M€,durée du projet : 12 à 36 mois,labellisation par un pôle de compétitivité.Informations et règlement sur bretagne.bzh (rubrique aides&dispositifs)

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESCOTES D'ARMOR Date : Janvier 2019Pays : FRPériodicité : Mensuel

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LACTU En bref

LANNION NUMÉRIQUE

Le pôle Images &Réseaux lance un prixCorinne Erhel

Les membres du pôle de com

pétitivité Images & Réseaux,

basé à Lannion et Rennes,ont décidé de créer un prix

Corinne Erhel. Cette récompense rend hommage à la

députée des Côtes-d'Armor,

décédée en mai 2017. Il honorera les entrepreneurs dans

le domaine du numérique au

service du développement

durable.

Présidé par Vincent Marcatté,

I&R, qui compte plus de 250

adhérents (grands groupes,

PME, universitaires, etc.),devrait mettre en place ce

prix dès 2019. Une fondation pourrait être créée pour

l'accompagner.

9

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE Date : Janvier 2019Pays : FRPériodicité : Mensuel

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IMAGES3 0285785500505Tous droits réservés à l'éditeur

BREST/ QUIMPER MARDI 29 JANVIER

Augmenter l'humain : solutions et adoption

Organisée par Images & Réseaux, en partenariat avec

EMC2, la Technoférence#27 dédiée à l'humain augmentedéfinira le périmètre des capacités humaines qui peuvent

être augmentées. Ces «augmentations» seront illustréespar des applications concrètes issues du monde médical

mais également pour le salarié. Des réflexions sur l'accep

tabilité seront également présentées. L'occasion de découvrir l'expertise des PME et laboratoires académiques du

territoire sur ce sujet.

À /'/MT'Atlantique Nantes, et en visioconférence

à Brest et Quimper, de 9 heures à 12 heures.

Plus d'infos sur www.images-et-reseaux.com

10

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Date : 14/01/2019Heure : 11:14:10

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3DRAM ouvre de nouvelles voies pour absorber les ondesélectromagnétiques

L’absorption des ondes électromagnétiques est un domaine de recherche aux enjeux multiples : pourarrêter les ondes et préserver la santé, éviter les interférences à l’intérieur des systèmes, éliminerles émissions parasites des antennes… Aussi, pour fabriquer des engins furtifs dans le domainemilitaire. En réponse, le projet 3DRAM explorait de nouvelles technologies de réalisation de matériauxabsorbants aux qualités inégalées : performants dans les bandes de fréquences inférieures à 4GHz,ultra-minces, souples et légers.

Téléphone mobile, Wi-FI, Bluetooth, appareils télécommandés… Sans qu’il y paraisse nous baignons dans unjus d’ondes aux fréquences multiples. De plus en plus épais à mesure que se développe les applications sansfil. Si bien que l’absorption des ondes électromagnétiques devient un champ de recherche d’importance, bienau-delà des applications de défense où il fût longtemps cantonné. “Un jour les normes contraindront à isolerles bâtiments des ondes électromagnétiques, à commencer par les écoles et les hôpitaux” prévient VincentLaur pour illustrer. Chercheur au LabSTICC , il a coordonné pendant 3 ans le projet collaboratif 3DRAM quiréunissait aussi deux autres laboratoires universitaires : IRDL également à Brest et IEMN à Lille.

Les propriétés extraordinaires des métamatériaux3DRAM menait des recherches dans deux directions complémentaires, la première étant l’améliorationdes propriétés d’absorption. Sur ce sujet, l’idée était de cumuler deux techniques. D’abord en élaborant

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 32366323711

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Date : 14/01/2019Heure : 11:14:10

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un matériau composite “naturellement absorbant” grâce aux particules magnétiques qui entrent dans sacomposition. Puis en utilisant ce composite pour créer un métamatériau, donc une matière artificielle dont lastructure lui confère des propriétés supplémentaires. “Les métamatériaux ont des structures à base de motifspériodiques, ce qui leur donne des propriétés extraordinaires dans le sens où on ne peut pas les atteindreavec des matériaux naturels. Nous avons démontré que certaines structures permettent d’augmenter de façonsignificative la bande passante d’absorption électromagnétique.”

La deuxième direction de recherche consistait à développer de nouvelles techniques de fabrication additived’absorbants qui permettent notamment d’épouser des formes complexes. “Nous avons prouvé qu’on pouvaitmettre en forme un matériau absorbant par impression 3D et réaliser ainsi un composant peu cher, très légeret dont les performances d’absorption sont excellentes.” Ce procédé pourra par exemple être utilisé pourfabriquer des pièces particulières là où le raccordement entre deux surfaces absorbantes est difficile à réaliser.3DRAM a également montré la faisabilité de matériaux en nids d’abeille complexes, remarquables par leurspropriétés d’absorption.

Plusieurs prolongements industriels en vueLes recherches menées par l’équipe 3DRAM étaient exploratoires. Elles visaient à combler des lacunes – lesabsorbants existants sont rigides, épais, lourds et difficiles à mettre en œuvre – alors que les applications desabsorbants électromagnétiques tendent à se multiplier. Par exemple, une nouveauté : on construit aujourd’huides éoliennes furtives pour éviter qu’elles ne perturbent les signaux radar à proximité des aéroports.

Les résultats concluants du projet terminé en février 2018 donnent aujourd’hui matière à de nouvellesambitions, cette fois davantage applicatives et sur plusieurs sujets : industrialiser la fabrication d’absorbantsultra-minces, utiliser les techniques de fabrication additive pour réaliser des charges hyperfréquencescompactes dans le domaine spatial, développer des absorbants intégrés dans des systèmes antennaires enbande millimétrique… Ceci pour ne citer que quelques-unes des voies ouvertes par 3DRAM, dont il est acquisqu’elles se prolongeront par des projets industriels.

Illustration @3DRAM : Nids d’abeille simples et structurés réalisés par impression 3D filaire

3DRAM est un projet labellisé Images & Réseaux soutenu par l’Agence nationale de la recherche (ANR).Voir la fiche ANR

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 32366323712

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Date : 14 janvier 2019

Pays : FRPériodicité : Quotidien

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ETUDES & DOCUMENTS

LA TRANSFORMATION DIGITALE DES UTILITIES

Mais encore faut-il savoir comment intégrer de manière adéquate ces technologies numériques et

exploiter au mieux les données collectées. Pour réussir, ces réseaux digitaux devront avant tout être co

construits avec l'ensemble des parties prenantes.

L'émergence de flexibilités nouvelles grâce à la numérisation des réseaux n'est en effet possible qu'avec

la participation active des différents acteurs du système électrique : si la transmission d'informations

en temps réel permet au gestionnaire d'optimiser localement la gestion des flux, facilitant l'intégration

des renouvelables, elle doit aussi permettre au producteur d'écrêter la production de son parc et au

consommateur de moduler son utilisation d'énergie, en fonction de l'apparition de contraintes sur le

réseau. Pour coupler efficacement leurs infrastructures aux technologies numériques, les gestionnaires

de réseaux devront enfin s'appuyer sur tout un écosystème performant, de la startup à la PMI,

en passant par le monde académique, ou encore les parties prenantes des territoires.

Le rôle fédérateur de Think Smartgrids prend ainsi tout son sens, car c'est en construisant des synergiesentre les différents acteurs du système électrique que nous pourrons réussir le pari de la digitalisation

des réseaux, maillon essentiel de la transition énergétique.

Olivier Crabette, Membre du Directoire et Directeur général adjoint de RTE, Président de Think

Smartgrids.

Une réflexion pour accompagner les opérateurs dans leurs projets de

digitalisation

A travers toute l'Europe, des opérateurs de réseaux initient des projets Data, avec l'ambition d'améliorer

leur performance opérationnelle. Ces projets représentent pour eux autant une valeur ajoutée

potentielle que de nouvelles difficultés.

Le GT Data a été initié en 2017 par deux membres de Think Smartgrids, Cosme Tech et DCbrain, avec

la contribution d'Accenture, Atos, SenX (ex-Cityzen Data), Colombus Consulting, La CRE, L'École Des

Ponts Paristech, GE, Gimelec, Images & Réseaux, Nokia, RTE, Siemens, Strasbourg Électricité Réseaux,

Trialog et Yélé.

L'objectif est de tenter d'apporter des réponses aux enjeux opérationnels et questions des opérateurs

de réseaux relatives à ces projets digitaux :

• Quelle doit être la chaîne de traitement de la donnée et quels sont les enjeux technologiques

associés à chacune de ses étapes ?

• Quelles sont les capacités réelles des technologies existantes : Machine Learning, Deep Learning,

Intelligence Artificielle, Blockchain,... ?

• Comment mieux maîtriser les aspects Data (production, sécurité...) ?

• Comment valoriser cette production ? et comment dépasser le cadre du Proof of Concept

(POC) ?

Pour autant, l'ensemble des gestionnaires de réseaux électriques, en France et en Europe, a lancé,

et souvent avec succès, des tests, voire des projets industriels de traitement de la donnée. Certains

ont même initié des partenariats technologiques avec des acteurs disruptifs. L'objectif du GT Data

est de devenir une des instances d'échange et de réflexion autour de ces sujets.

La démarche employée par le GT Data a déjà permis de confronter les visions des différentes parties

prenantes du secteur : opérateurs de réseaux, fournisseurs, associations, autorité de régulation /

concédantes, créant un lien entre l'association Think Smartgrids et les acteurs du marché européen.

Cette première étude vise à décrire l'état de l'usage à des fins d'optimisation opérationnelle de la

donnée, la façon dont ces cas d'usage sont gérés, les freins et solutions au déploiement de ces même

cas d'usage, en croisant les points de vue des Gestionnaires de Réseau de Transport (CRT) /

Gestionnaires de Réseau de Distribution (GRD), des fournisseurs de solution ainsi que des institutions.

13

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Date : 16 janvier 2019

Pays : FRPériodicité : Quotidien

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IMAGES3 9423985500524Tous droits réservés à l'éditeur

LA TRANSFORMATIONDIGITALE DES UTILITIESSource : Think Smartgrids - Dernière partie

Nous reprenons ci-après la suite de l'étude, initiée par le groupe de travail données et

transformation digitale de l'association Think Smartgrids, qui vise à décrire l'état d'avancement

des projets de digitalisation des utilities européennes, les cas d'usage, freins et solutions à leur

déploiement, en croisant les points de vue des gestionnaires de réseaux de transport et de

distribution, des fournisseurs de solutions, ainsi que celui des institutions.

Cas Asset management

D'autre part, la gestion d'actifs ressort fréquemment comme une priorité nécessitant l'usage

de nouvelles technologies de traitement de la donnée. Tous les opérateurs ont lancé des ROC

sur ces sujets pour optimiser OPEX, CAREX et Risques.

La transformation digitale pousse à l'utilisation de capteurs installés sur les actifs pour faire de la

maintenance prédictive, quand des signaux faibles de potentielles défaillances ou des pannes sont

détectées grâce aux capteurs. Mais ces technologies semblent peu adaptées à ce stade aux GRI.

En effet, la maintenance chez les CRT interrogés (ELIA, TERNA, RTE) monopolise des ressources sur des

actifs qui sont en grande majorité construits pour tenir une durée dè vie longue, et qui ne vont donc

pas forcément tomber en panne régulièrement (exemple des pylônes sur le réseau électrique). De fait,

la maintenance prédictive n'est pas perçue comme une application majeure, et il est difficile à ce jourde prouver le retour sur investissement des capteurs digitaux et moyens d'analyse des données

associées sur la plupart des actifs, à l'exception des plus critiques, qui ne représentent qu'une partie

limitée des dépenses et ressources.

De manière générale, les problématiques de la gestion d'actifs avec l'arbitrage du triptyque

performance risque-coût restent des questions beaucoup plus stratégiques et à long terme.

Couplée avec les modèles physiques de défaillance issus des données historiques des actifs (double

digital), la décision est aussi, en plus de la donnée, basée sur l'expertise métier des gestionnaires d'actifs

et sur des modèles mathématiques de probabilité. Cela permet aux opérateurs la mise en place d'une

maintenance conditionnelle, qui apporte un retour sur investissement (ROI) plus clair. L'autre besoinprioritaire est la possibilité d'arbitrer entre maintenance et investissements du réseau sur des périodes

alignées avec la durée de vie des actifs (au-delà d'une cinquantaine d'années).

Ces initiatives lancées par RTE sont basées sur l'approche Intelligence Augmentée combinant Big Data,

Intelligence Artificielle et expertise humaine pour anticiper l'impact des décisions prises par les

gestionnaires d'actifs à court, moyen et long terme dans le but de faire des choix optimaux. La donnéeseule n'étant pas suffisante pour encapsuler toute l'information nécessaire pour soutenir toutes les

parties prenantes dans leurs décisions, cette approche combinée a fait ses preuves et est fondamentale

pour augmenter la capacité de prise de décision des gestionnaires d'actifs.

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Elia : la vision Donnée complémentaire des Gestionnaires d'actifs

Sur la base de leur expertise, les gestionnaires d'actifs d'Elia ont créé des indices de santé pour certains

équipements critiques du réseau (transformateur, disjoncteurs...). Ces indices se basent sur des données

internes (âge de l'équipement, date des dernières révisions, utilisations passées...) et externes (environnement,

climat...). La récupération des données permet de mettre à jour cet indice de santé et de remettre en cause les

plannings de maintenance. On passe donc d'une maintenance systématique, par gamme, à une maintenance

conditionnelle.

Ces acteurs basent leurs politiques sur le fait d'avoir des actifs construits pour durer, et ont besoin

d'accompagner dans le temps la transformation de leur réseau, à un coût optimise, tout en gardant

un niveau de sécurité adéquat.

L'autre besoin prioritaire est la possibilité d'arbitrer maintenance et investissements du réseau sur

des périodes alignées avec la durée de vie des actifs (au-delà d'une cinquantaine d'années). Ces acteurs

basent leurs politiques sur le fait d'avoir des actifs construits pour durer, et ont besoin d'accompagner

dans le temps la transformation de leur réseau, à un coût optimise, tout en gardant un niveau de

sécurité adéquat. Dans ce cadre, une des premières actions est de constituer en interne une base

de données des actifs exhaustive.

Cela nécessite de digitaliser certaines informations (exemple des comptes-rendus papier des opérations

de maintenance) :

• récupération des informations historiques,

• digitalisation du cycle de vie des assets,

• mise à jour systématique des référentiels.

Au-delà des choix stratégiques d'entreprise, il y a une nette volonté de favoriser et structurer le partage

de données au niveau européen entre les différents opérateurs, notamment grâce aux échanges

organisés par l'ENTSO-E.

Comment les opérateurs utilisent le levier digital dans leurs évolutions ?

Si la donnée permet d'opérer différemment les réseaux, les opérateurs se doivent d'intégrer ses

impacts, qu'ils soient organisationnels, ou qu'ils concernent les outils et les processus. Ils ont commencé

à le faire, pour garder la maîtrise de leur coeur de métier, c'est-à-dire l'exploitation des réseaux, aidés en

ceci par certains fournisseurs qui développent des outils dédiés, spécifiques à chaque étape de la chaîne

de valeur de la donnée.

Les actions engagées par les opérateurs(% de réponses posilives)

Feuille de route dédiée à la Transformation digitale ?

Intégration de Data Scientists ?

Présence d'un CDD dans l'organisation ?

Identification des fournisseurs de Big Data ?

Partenariat avec des universités ?

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On voit ici que les opérateurs de réseaux ont tous identifié des fournisseurs sur des sujets donnée,

que ce soit sur la récupération, l'agrégation ou l'analyse. Idem pour les universités : c'est un moyen

simple de lancer des projets d'innovation, projets souvent appuyés par l'Union européenne.

La question du CDG, Chief Data Officer, fait encore débat : la majorité des opérateurs ont créé ce

poste, qui permet de personnaliser cette volonté de mieux travailler les données. Il reste néanmoins un

certain nombre de questions sur cette nouvelle fonction, en particulier sur son rattachement :Innovation ? DSI ? Direction métier ?

Pour avancer davantage sur l'intégration des compétences Donnée, certains opérateurs ont recruté

des data scientistes. Cette action n'est pas partagée par tous, car le recrutement pose de nombreux

problèmes : diversité des profils, management des projets Donnée, coûts/ concurrence pour chaque

recrutement...

Concernant les processus, les opérateurs de réseau priorisent les sujets de maîtrise de la qualité

de la donnée. Au final, comme le montre l'expérience d'Enedis, il est essentiel de démontrer la valeur

produite par la génération de données de qualité, à tous les niveaux de l'entreprise et dans tous

les métiers. Cet objectif transverse permet de faire évoluer tous les processus de l'entreprise.

L'exemple de la maintenance prédictive est révélateur : pour constituer une base de données

pertinente, il faut avoir un historique large de données précises sur les opérations de maintenance,

ainsi que sur les incidents ayant eu lieu. Dans les cas les plus extrêmes, il s'agit dans un premier temps

de digitaliser des legs papier... Une des questions qui se posent est alors la gouvernance « donnée »,

c'est-à-dire la capacité à faire coïncider des besoins métiers avec une donnée de qualité, et donc

d'intégrer de plus en plus les possibilités offertes par la donnée. En ce sens, RTE a mis en place une

comitologie ad hoc.

Enedis : la qualité de la donnée au cœur de la transformation

Enedis a mis en place de nouveaux processus visant à améliorer globalement la qualité de la donnée.

Cette transformation repose sur trois piliers : un référentiel métier de données produites, des rôles et

responsabilités clairs pour chacun des métiers, un rôle de leader de la DSI. Cela a permis par exemple de

définir clairement les règles de diffusion des données en externe (public ou semi-public). C'est un sujet clé

dans un contexte où les données individuelles et leurs traitements sont remis en question (RGPD, scandale

Cambridge Analytica...). Un des autres aspects traités est la notion de « culture de la donnée » qu'Enedis vise

à mettre en place à chaque niveau de l'organisation. Cette notion est portée dans un projet spécifique,

sponsorisé par un des directeurs délégués d'Enedis.

Pour les outils, les opérateurs souhaitent garder la main sur le processus de remontée et d'analyse des

données. Ces sujets ne sont pas des thématiques neuves. En revanche, elles se sont complexifiées avec

la multiplication du volume de données produit. Pour un réseau de transport, c'est plusieurs centaines

de milliers de points de données qui peuvent remonter chaque seconde. Il s'agit alors de les traiter

de manière industrielle et automatisée, en fonction des différents cas d'usages.

Plusieurs stratégies coexistent : travail avec des plateformes loi globales, évolution des bases de

données d'exploitation (Elia), renforcement des liens entre silos de données existantes, intégration de

différentes couches hardware + software (RTE), utilisation d'outils Open Source intégrés à du spécifique

(Tennet)... Sur ce sujet, il n'y a pas encore de retour d'expérience suffisamment long pour évaluer ces

stratégies. En revanche, l'ensemble des opérateurs souhaitent garder des compétences sur ces

thématiques, qui sont éminemment proches de leur coeur de métier historique.

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Exemple d'EDS : la transformation informatique comme concrétisation de l'intégration de la donnée

EDS a participé au projet Dream (http:// www.dream-smartgrid.eu/) entre 2013 et 2016 avec 14 partenaires

au niveau européen. EDS, en charge des opérations terrain, n'a pas donné de suite au projet, en raison

de l'absence de besoins immédiats pour un GRD. En revanche, ce projet a permis de remettre en question

['architecture informatique existante chez ce GRD. EDS a donc lancé un projet de renouvellement

de leurs différentes briques applicatives métier (SIC, Système de conduite, Gestion des actifs).

Les plus petits acteurs ont eux aussi commencé leur transformation digitale en modernisant leur

architecture informatique avec un premier objectif : pouvoir intégrer facilement l'ensemble des

données qui commencent à remonter des réseaux.

Concernant les plateformes loi, dont la proposition de valeur globale permettrait de simplifier

grandement les phases en amont du traitement de la donnée, il n'y a pas encore de consensus sur

le sujet. Alors que la multiplication de plateformes engendre des coûts supplémentaires, l'objectif

de la base unique est-il un objectif réaliste ou relève-t-il plus de l'utopie ? C'est la question que se

posent les opérateurs aujourd'hui.

Les fournisseurs historiques des opérateurs de réseau, comme GE, ou Schneider Electric,

se positionnent forcément sur cette brique de récupération et d'agrégation de la donnée, avec des

offres de type « Smart Metering Platform », en lien avec la mise en place de compteurs connectés, côté

GRD. Pour Schneider, la brique primordiale est la capacité à filtrer les données, en identifiant facilement

les données erronées. Cela permet d'automatiser le cas d'usage principal « Donnée » des GRD,

soit la facturation des usagers.

Exemple RTE : Network Together, ou la volonté de maîtriser de bout en bout son outil industriel et digital

Avec la démarche Network Together, RTE a l'ambition d'équiper son réseau de postes électriques de nouvelle

génération, capable de remonter beaucoup plus de données et de piloter plus finement le réseau de

transport. Aujourd'hui autour du système électrique s'est constitué un système digital parallèle, qu'il s'agit de

contrôler puis de valoriser. Pour cela, RTE se positionne comme intégrateur système de solutions, au centre

d'un écosystème plus transparent.

Une des problématiques rencontrées est celle de la durée de vie des équipements et de la période longue

de remplacement d'un parc, et donc de la coexistence d'équipements différents. RTE a donc institué la notion

de passerelle numérique, qui permet de découpler le physique du digital.

Sur les sujets d'organisation et de compétences, les opérateurs de réseau ont intégré les impacts

« donnée » sur leur organisation avec des réponses différentes en termes de profils recherches,

de structuration et d'animation. Les opérateurs ont bien compris les enjeux du digital. Ils se sont

généralement entourés d'un CDO ou d'équipes de veille. Les acteurs les plus matures, ou les plus

importants, ont aussi intégré des data scientistes, généralement centralisés au sein d'une même équipe,

même si cette organisation fait encore débat. Le défi à ce stade est de passer d'une organisation

qui permet l'innovation à une organisation qui permet la mise en production / l'industrialisation.

Les directions métier doivent donc reprendre les compétences développées.

La thématique de gestion du changement est aussi au cœur de l'acceptation de la valeur de la donnée.Il faut que tous les échelons d'une organisation prennent conscience de l'importance de la donnée et

de sa qualité. Au-delà de l'équipe de data scientistes, Elia a institué des groupes de travail « digitaux »

par métier, qui permettent de faire remonter les besoins et de mettre en place une feuille de route

portée par la direction de l'entreprise.

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ll reste encore des freins à l'utilisation industrielle de la donnée

Les deux freins les plus importants concernent les phases en amont de la chaîne de valeur de la

donnée : la récupération de la donnée et la qualité de la donnée, qui sont les deux principales difficultés

opérationnelles rencontrées par les opérateurs, malgré les projets mis en oeuvre. Le 3e frein pour les

opérateurs est l'absence de ROI sur les projets Donnée.

Perception des freins à l'industrialisation des projets data

Manque d'information claire sur le ROI

Investissement nécessaire/ prix

Contrainte de régulation

Gestion du parc informatique (hardware + software)

Sélection et gestion des fournisseurs

Organisation interne

Formation et montée en compétence des équipes

Sélection et intégration des outils

Cybersécurité

Gestion de l'obsolescence

Qualité de la Donnée

Collecte et stockage des données

Sur la partie récupération des données, il faut ici dissocier les données internes, générées par des

équipements appartenant à l'entreprise, et les données externes.

La première catégorie dépend de deux sujets :

• l'investissement dans des équipements plus « intelligents » pouvant générer de la donnée, ce qui

pose le problème de la coexistence de parcs différents, avec des niveaux de production dedonnées extrêmement hétérogènes ;

• la réconciliation en interne des différents référentiels - ce sujet est problématique et nécessite

la mise en place de cartographie précise de la donnée et des traitements dédiés (désilotage).

La récupération de données externes dépend largement de la volonté des opérateurs à s'ouvrir avec

des formats permettant une intégration rapide dans les différents systèmes d'information. L'open data,

malgré les initiatives des opérateurs récents, ne permet pas, à date, une véritable interopérabilité.

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Un exemple concret est celui des agrégateurs, qui récupèrent les projections de production de

l'ensemble des fournisseurs et les projections de demande de la part des CRT. Il y a quèlques interfaces

automatisées, mais les agrégateurs doivent encore intégrer de manière manuelle un certain nombre de

format de données. Cela n'impact pas forcément leur cœur de métier, mais rend les processus plus

complexes.

Sur le sujet de partage de données, et donc d'information, les retours d'expérience concrets sur des

initiatives précises ne sont souvent pas assez partagés, malgré le travail des différentes associations,

comme l'ENTSO-E par exemple. Ce sujet concerne particulièrement le partage des retours sur

investissement (ROI) des différents projets menés, qu'ils soient de l'ordre de l'exploratoire ou à une

phase plus avancée. Il est alors complexe d'utiliser ces projets pour améliorer l'ensemble de la filière.L'autorité de gestion du programme Smile a par exemple mis en place la plateforme régionale

d'innovation autour des données de l'énergie (PRIDE), qui sert de plateforme d'échange d'informations

entre les projets (standards, normes, indicateurs de résultats).

Le 3e sujet évoqué par les opérateurs de réseau concerne l'absence de retour sur investissement (ROI)

clair et donc de besoin. Le cas d'usage de la gestion d'actifs, priorisé par les opérateurs (cf. ci-dessus)

fait pourtant débat, en particulier en termes de valeur ajoutée. Elia ne souhaite par exemple pas aller

vers de la maintenance prédictive car l'écart, en termes de valeur, avec la maintenance conditionnelle

est perçu comme trop faible. La complexité à dimensionner les projets, en raison de l'âge des

technologies et du faible retour d'expérience, rend encore plus complexe ces calculs de rentabilité.

Enfin, en lien avec le calcul du ROI, la question du besoin. Le marché n'a pas suffisamment évolué et

l'exploitation des réseaux pour certains secteurs est resté la même (cf. la faible intégration des

renouvelables). Par exemple, le projet Dream, porté en partie par EDS, n'a pas eu de suite industrielle

chez cet acteur, en raison de l'absence concrète de besoin.

Les sujets d'outils et de compétences sont aussi des freins perçus par les organisations. Il existe

beaucoup d'outils sur le marché, ainsi que sur l'ensemble des étapes de la chaîne de valeur.

Les technologies évoluent aussi très rapidement, sans pour autant que l'on sache bien si l'évolution

tient plus du « buzz » ou d'un véritable écart dans le traitement et l'analyse des données.

Sur les compétences aussi s'exercent des problèmes de visibilité/compréhension. Les compétences

électrotechniques doivent être complétées, et parfois remplacées, par des compétences digitales.

Ce sujet de compétence impacte aussi les autorités de régulation ou les autorités concédantes. Pour

mieux appréhender ces sujets, la Région Bretagne a créé un poste de Chief Data Officer, qui travaille en

particulier sur les aspects juridiques et informatiques. La région souhaite par ailleurs intégrer à terme des

data scientistes, pour mieux comprendre les actions menées par les opérateurs de réseau. Se pose alorsla question du renforcement de compétence donnée (architecture et analyse) au niveau d'institutions

plus ou moins grandes, et qui doivent gérer plusieurs sujets.

Enfin, le sujet de cybersécurité est aussi au coeur de cette transformation, avec un renforcement

du besoin de contrôler les architectures informatiques et les processus de récupération de données.

Au-delà des points abordés avec les opérateurs (cf. graphique), d'autres points, inhérents à ce secteur,sont susceptibles de freiner l'adoption de ces technologies :

• la vitesse d'évolution du secteur : les opérateurs de réseau ont des cycles d'investissement

et donc de décision longs. Pour passer à l'échelle, une innovation doit donc faire ses preuvesde nombreuses années ;

• la réticence « culturelle » à laisser des « machines » prendre des décisions, machines dont on ne

comprend pas forcément le mode de réflexion (opacité des modèles). C'est le sujet de la crainte

qu'inspiré l'intelligence artificielle.

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Le secteur reste en avance sur l'utilisation de la donnée, bien quecertaines questions restent en suspens

La donnée doit rester un moyen pour atteindre des objectifs métiers. Les opérateurs en ont bien

conscience et cherchent à expérimenter des cas d'usage, quitte à ne pas pouvoir calculer de ROI

positifs.

Ils ont tous, quelle que soit leur taille, lancé des expérimentations.

En revanche, le passage à l'industrialisation n'a pas encore été réalisé par beaucoup d'acteurs,

notamment en raison d'un manque de ROI clair.

Sur les différents cas d'usage, la maintenance prédictive pose toujours question. Ce sujet n'est pas

forcément perçu comme mature par tous les acteurs.

Pour favoriser l'utilisation de la donnée, les opérateurs ont commencé à transformer leur processus.

Par exemple, la qualité de la donnée est maintenant un but partage dans les organisations.

Les opérateurs ont par ailleurs fait évoluer leurs organisations.

Sur ces sujets, il reste encore de nombreux points à éclaircir : Où positionner le Chief Data Officer

(CDD) ? Quelles compétences intégrer ? Combien de data scientists faut-il recruter ? Etc.

Enfin, un vrai partage de ROI entre acteurs sur ces sujets permettrait sans doute de favoriser l'utilisation

de la donnée.

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LE FIL APIDate : 23 janvier 2019Pays : FR

Périodicité : Quotidien

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Armor lux -Cache coeur - Cluster EdTech Grand Ouest

En bref

Finistère | 23/01/19

La collection capsule Armor Lux Cache Coeur se compose

de deux produits : une marinière et une robe

Armor-Lux signe un partenariat avec le marque Cache cœur

Le groupe textile quimpérois Armor Lux et la société brestoise Cache Coeur spécialisée dans

la création et la commercialisation de lingerie dédiée à la maternité et l'allaitement se sont

associés pour produire une collection capsule adaptée au quotidien des futures mamans.

Baptisée "C'est la vie !", elle propose deux produits : une manière et une robe, déclinés en

plusieurs coloris. Les produits ont été conçus à Brest et fabriqués à Quimper. Ils serontdisponibles dans les magasins Aubert

Le cluster EdTech se décline dans l'Ouest

A l'échelle nationale, le cluster EdTech France regroupe, sous la forme d'une association, desentrepreneurs français qui ont décidé de rendre la technologie utile à l'éducation et la

formation. Une déclinaison régionale sera lancée dans l'Ouest début février. L'initiative ClusterEdTech Grand Ouest est notamment portée par la French Tech Rennes Saint-Malo et le pôle

Images et réseaux. Dans l'Ouest, plusieurs entreprises se positionnent sur ce créneau que sont

les Edtech comme Learn&Go ou Klaxoon à Rennes ou encore Ars Nova Systems, Pitangoo ou

encore Edumoov en Loire Atlantique. Un cluster régional similaire existe déjà depuis mi-2017

en Nouvelle Aquitaine.

Articles sur les thèmes :

• Partenariat et Réseau

• Textile

Fil API du 23/01/19 : autres actualités

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LE MONDE INFORMATIQUE.FRDate : 24 janvier 2019Pays : FR

Périodicité : Quotidien Journaliste : Maryse Gros

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Top-départ à la création de services loi sécurisés avecS3P

Maryse Gros , publié le 26 Décembre 2018

Après 3 années de développement et 45 millions d'euros investis, la plateforme S3P mise aupoint par un consortium de fournisseurs IT et d'industriels français est disponible

commercialement. Elle permet de développer rapidement des services loi sûrs et sécurisés.

Sur les Ile Assises de l'embarqué, le 19 décembre à Bercy, Eric Bantegnie, président d'Ansys

France, présente la plateforme S3P pour la création de services et produits loi. (Crédit :Embedded France)

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Page 23: REVUE DE PRESSE DU 01.01.2019 AU 31.01.2019 1 ......REVUE DE PRESSE DU 01.01.2019 AU 31.01.2019 1 FÉVRIER 2019 SOMMAIRE (7 janvier 2019) Dinh-Thuy PHAN-HUY, Orange Labs, reçoit le

LE MONDE INFORMATIQUE.FRDate : 24 janvier 2019Pays : FR

Périodicité : Quotidien Journaliste : Maryse Gros

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Les llème Assises de l'Embarqué qui se sont tenues le 19 décembre 2018 au centre de

conférences de Bercy sur le thème des systèmes cyber-physiques (GPS), systèmes embarqués

connectés via des capteurs qui leur permettent d'interagir avec d'autres systèmes.

L'événement, organisé par Syntec Numérique, Cap'Tronic et les pôles de compétitivité

Aerospace Valley, Images & Réseaux, Minalogic et Systematic, a notamment mis l'accent sur la

plateforme S3P (smart, safe and secure) qui vient d'être livrée pour concevoir et

commercialiser rapidement des services connectés à linternet des objets. Le développement

de cette plateforme loi avait été lancé il y a 3 ans à travers la création du consortium S3P. Ce

dernier réunit des fournisseurs de technologies - dont Ansys, Prismtech, Sysgo, Prove & Run,

Trust in Soft, MicroEJ, Krono-Safe, List, NXP, STMicro, CEA et la fondation Eclipse - ainsi que

des industriels (Airbus, Alstom, Altran, Safran, Schneider Electric, SurTec et Thales), sous l'égide

de l'association Embedded France. Le projet a représenté 45 M€ d'investissement.

Les technologies utilisées dans la plateforme S3P ont été validées à travers des cas d'usage

industriels couvrant différents domaines de l'IoT (aéronautique, automobile, ferroviaire,

industrie, santé et domotique). Le projet avait plusieurs objectifs dont l'interopérabilité avec

les autres plateformes majeures de linternet des objets. II devait également permettre la

portabilité des applications dans des environnements variés, notamment sur des

infrastructures économes en ressources. La plateforme devait pouvoir garantir un haut niveaude sécurité et permettre le développement « de logiciels critiques d'un point de vue de leur

sûreté de fonctionnement », souligne l'alliance S3P sur son site. Les applications réaliséesdoivent en particulier pouvoir s'intégrer dans des systèmes industriels respectant les normes

les plus exigeantes de sûreté de fonctionnement.

Une plateforme validée avec Airbus et Alstom

Dans un guide de présentation, l'alliance S3P décrit les différents cas d'usage qui ont permis

de valider la plateforme, par exemple dans le domaine de l'aéronautique, avec Airbus, et sur

les systèmes de signalisation ferroviaire, avec Alstom. Thalès est intervenu sur les capacités

d'interopérabilité multi-domaines sécurisée, d'une part, et d'autre part sur les systèmes temps

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LE MONDE INFORMATIQUE.FRDate : 24 janvier 2019Pays : FR

Périodicité : Quotidien Journaliste : Maryse Gros

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réel distribués et reconfigurables. Altran a validé un cas d'usage dans l'e-santé lié au suivi

individualisé des maladies chroniques. II a également travaillé sur l'exploitation de la

plateforme sur les systèmes de production de l'industrie 4.0. Le fabricant de semiconducteursSTMicrolectronics a pour sa part prototypé deux plateformes matérielles pour ses

microcontrôleurs dans le domaine de la domotique sécurisée.

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Date : 31 janvier 2019

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ÉVÉNEMENT ACTION PUBLIQUE I COLLECTIVITÉS ET TERRITOIRES

Pôles de compétitivité : la liste des clusters qualifiéspar Matignon

L'appel à projets pour la phase IV des pôles de compétitivité se dénoue cette semaine avec

la publication de la liste des candidats retenus. Hormis les 48 structures labellisées sur

2019-2022, d'autres pôles, agréés pour douze mois, devront remplir certaines conditions

pour décrocher le Graal des quatre ans.

L'attente des pôles de compétitivité candidats à

l'appel à projets pour la phase IV de leur

labellisation (2019-2022) devrait prendre fin très

prochainement. Un courrier signé du premierministre Edouard Philippe devrait leur parvenir

cette semaine pour leur dire s'ils font - ou non -

partie des "heureux" clusters retenus pour la

période 2019-2022.

Selon nos informations, le comité de sélection adhoc a proposé à Matignon d'attribuer le label

pôle de compétitivité pour une durée de quatre

ans à Aerospace Valley, Agri Sud-Ouest

Innovation, Alimentation Bien-être Naturalité

(ABEN), Alpha-RLH, ASTech, Axelera, BioValley

France, Gap Digital, Gapenergies, Gara, Cimes,

Cosmetic Valley, Derbi, EMG2, EuraMaterials,

Eurobiomed, Finance Innovation, Hippolia, IAR,

iD4CAR, Images & Réseaux-TES, i-Trans,

Lyonbiopôle, Materalia, Medicen, Minalogjc,

MoVeo, Nuclear Valley, NSL, Optitec, PEC,

Plastipolis, Pôle Mer Bretagne Atlantique

(PMBA), Pôle Mer Méditerranée (PMM), PMV,

Pôle Avenia, Pôle de la filière de l'Eau, Pôle

Véhicule du futur (PVF), Qualitropic, S2E2,

SAFE Cluster, SCS, Systematic, Techtera,

Tenerrdis, Valorial, Vitagora et Xylofutur.

Parmi ces 48 structures, certaines devront avoirfinalisé d'ici le 31 décembre le processus de

fusion ou de restructuration présente dans le

dossier de candidature à l'appel à projets. C'est le

cas, entre autres, du pôle des technologies du

digital grenoblois Minalogic, qui a en partiefusionne avec les activités R&D du pôle des

contenus et usages du numérique Imaginove.

Idem pour Mov'eo, pôle spécialisé en R&D

automobile et mobilité, qui devrait normalementse rapprocher de l'Association régionale de

l'industrie automobile de Normandie (ARIA) et

du Réseau automobilité et véhicules en Ile-de-

France (RAVI), relais locaux de la Plateforme de

la filière automobile (PFA - LLA du 06/04/18).

d'ici la fin de l'année.

Huit clusters en période d'essai

La situation est moins pérenne pour Atlanpole

biothérapies. Ce dernier a été agréé pour une

durée d'un an, qui peut être prolongée à quatre

ans, sous réserve d'augmentation du nombre

d'adhérents. Il en compte actuellement 235, dont

125 PME, mais s'est engagé à accroître ce chiffre

de 35 % d'ici 2022. Cinq autres pôles (Elastopôle,

Microtechniques, Nov@Log, Picom et Team2)

ont, eux aussi, été adoubés selon ce régime delabellisation d'un an avec "garantie" extensible à

quatre, mais à une condition : qu'ils enclenchenteffectivement un processus de fusion avec une

ou plusieurs autres structures à déterminer (pôle

ou cluster). L'État et les régions surveilleront le

processus prévu courant 2019, afin d'assurer desrapprochements de clusters équilibrés par

rapport aux territoires impliqués. Quant à

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Page 26: REVUE DE PRESSE DU 01.01.2019 AU 31.01.2019 1 ......REVUE DE PRESSE DU 01.01.2019 AU 31.01.2019 1 FÉVRIER 2019 SOMMAIRE (7 janvier 2019) Dinh-Thuy PHAN-HUY, Orange Labs, reçoit le

Date : 31 janvier 2019

Pays : FRPériodicité : Quotidien

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Aquimer et Fibres-Energivie, ils connaissent lemême traitement en matière de durée de

labellisation, mais devront par ailleurs atteindreles critères du cahier des charges de l'appel à

projets d'ici le 31 décembre, en procédant à une

fusion avec une autre structure ou "par toute

autre mesure appropriée".