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Revue de presse 2 e édition du 20 au 22 janvier 2012 Strasbourg

Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

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1Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Revue de presse

2 e é d i t i o ndu 20 au 22 janvier 2012

Strasbourg

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2 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

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3Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

2 e é d i t i o n du 20 au 22 janvier 2012

Palais des Congrès S t rasbourgwww.rdvi.fr

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Revue de presse

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4 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

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5Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Photographie de l’exposition

Statistiques

Livre d’exposition

Livre des lauréats

La presse nationale

La presse locale

Flyers et affiche

Les réseaux sociaux et Internet

Le site internet

Quelques chiffres

Les partenaires

8

10

12

14

16

28

40

42

50

53

54

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6 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Soixante-deux auteurs ont été sélectionnés et présentés au public. Les thèmes des séries exposées étaient divers et représentatifs de la photographie contemporaine : reportage, portrait, nu, paysage, architecture, nature, animalier, flou maîtrisé, graphisme, poésie vi-suelle, abstraction.

Exposer ses photos, c’est aussi s’exposer... c’est un engagement. Pour certains, c’était leur première expérience. Je les félicite d’avoir franchi ce pas qui leur a ouvert une voie qu’ils n’osaient pas envisager pour eux-mêmes.

Trois prix et un coup de cœur ont été attribués aux meilleures séries. Les lauréats ont été récompensés avec des tirages et 80 exemplaires du livre des lauréats dédié à leurs œuvres. C’est une manière forte de mettre en lumière les photographes et de promouvoir la pho-tographie.

Un public nombreux a pu apprécier la qualité des images et leur présentation. Les échanges spontanés entre passionnés ont été nombreux. L’ambiance du salon était dé-tendue et conviviale, comme si l’exposition à l’horizontale rendait le contact plus simple. La présence de professionnels a permis au public et aux exposants d’obtenir des conseils pertinents et des informations utiles.

A n’en pas douter, Rendez-vous Image a posé les jalons d’un salon photographique de poids et entre subtilement dans le paysage culturel Strasbourgeois.

Bravo

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7Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

RDVI s’est révélé un catalyseur pour constituer de nouvelles séries et développer de vrais projets photographiques.

La présentation des photographies à l’horizontale a surpris mais l’espace ouvert, non cloisonné, a été apprécié. Cette ouverture a également facilité les échanges et le partage entre passionnés. Osons innover pour élargir les horizons et changer les perspectives.

Un remerciement appuyé aux partenaires qui ont cru en ce nouvel événement et qui ont osé s’investir.A tous ceux qui ont fait du deuxième Rendez-vous Image un succès : bravo et merci.

Thierry Edel

Merci

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8 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Photographies de l’exposition

62 auteurs exposées dans l’espace Contades du Palais des Congrès de Strasbourg

2 500 visiteurs attentifs et passionnés

Des partenaires avec dumatériel photographique ...

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9Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Photographies de l’exposition

... et d’impression

Les quatre lauréats de Patrick Bailly-Maître-Grand

Un reflet des tendances actuelles de la photographie

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10 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Comment avez-vous connu Rendez-vous Image ?

Statistiques

Classe d’âge des visiteurs.

Répartition des visiteurs par sexe.

Les visiteurs sont...

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11Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Statistiques

Reviendrez-vous l’année prochaine ?

Souhaitez-vous participer au prochain RDVI ?

Votre avis sur l’ambiance du salon ?

Votre avis sur la qualité des images ?

Très bien48 %

Bien47,60 %

Moyen4 %

Mauvais0,40 %

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12 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Un livre d’exposition de 92 pages / Une page par auteur

1Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

L iv re d ’expos i t ion

2 e é d i t i o ndu 20 au 22 janvier 2012

Strasbourg

22 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

Colin Millum - Royaume-Uni

NOIR

The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards. I wanted to recreate the melodramatic mood with lighting techniques by using only four small Nikon speedlights fired remotely from my camera with radio-controlled triggers.The photographs were taken over a six-week period in and around the City of Aberdeen in Scotland.

[email protected] / www.colinmillum.comBook «Noir»: http://fr.blurb.com/bookstore/detail/2421192

The exchange

The phone call

24 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

Vinko Skale - Slovénie

Roots

In hilly areas not far from urban centres, I found deserted farms and people living in isolation. These aged and lonely individuals are more or less left to fend for themselves. In the past, these homesteads vibrated with family life despite the fact that they were far away from villages, towns and even other homesteads. These once populated houses used to connect children, parents and old people who worked and lived together. But time and conditions have changed. Now, these deserted and extremely poor homes are inhabited only by the aged who sink ever deeper into isolation and live an increasingly poorer existence ruled by the awareness of their loneliness.

[email protected]

26 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

Aurélien Cohen - France

Dans l’espace de ce royaume, un point fortuit n’a pas de place

Des jeunes qui se trémoussent, vous savez ce que c’est... Il y en a deux ou trois qui me semblent être dans un état d’ébriété avancé… Juste en face de moi, là, oui. Tenez, il y a encore cette jeune fille qui crie très fort dès que quelqu’un change la musique. Ça dure depuis bien trois ou quatre heures… J’aimerais juste dormir et ça résonne dans toute la cour… Je ne suis certainement pas la première de l’immeuble d’en face à vous appeler… Merci, Monsieur l’agent, vous serez bien aimable.

[email protected] / www.aureliencohen.com

28 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

Franck Bohbot - France

Théâtres

Dans cette série, Franck Bohbot nous présente des photographies d’intérieurs de théâtres. Il y révèle des espaces riches et chargés d’histoire, vides et nus. Il nous fait découvrir ces architectures de l’accueil en l’absence des acteurs et du public, suggérant la mémoire des lieux.

[email protected] / www.franckbohbot.com

Théâtre Louis Jouvet

32 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

Olivia Ventre - France

Voyage onirique

Nombre de philosophes actuels arrivent à la conclusion que notre siècle aboutit à la double idée qu’il n’y a de certitude ni scientifique, ni philosophique. Il nous faudrait donc créer une pensée qui se fonde justement sur l’absence de fondement. Quelque chose qui ne soit ni le scepticisme, ni le vide généralisé, mais un essai d’auto-construction de la pensée, avec tout ce que nous apporte l’évolution contemporaine. Je m’interroge, cela m’interpelle. Ces « flashs » oniriques m’apportent en quelque sorte, peut-être, un élément de réponse.

[email protected] / www.ovaix.darqroom.com/my/gallery

Je suis Convergence

Autres portes, autres voiles

33Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012

Christine Vinson - France

Métaphores marines

Cette série photographique est une invitation à un voyage poétique.Sans retouche ni transformation, elle témoigne de la richesse expressive de la nature.

Instantanés suggestifs, modulations éphémères, jeux de transparences deviennent des compositions picturales et graphiques où chacun peut donner libre cours à son imagination.

Regarder, prendre le temps de s’imprégner de ce qui nous entoure et se laisser emporter…

[email protected] / www.christinevinson.net

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13Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Un livre d’exposition de 92 pages / Une page par auteur

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14 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Un livre des lauréats de 76 pages / 4 auteurs

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15Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Un livre des lauréats de 76 pages / 4 auteurs

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16 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Réponses Photo - Octobre 2011

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Réponses Photo - Novembre 2011

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18 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Réponses Photo - Janvier 2012

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19Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Réponses Photo - Janvier 2012

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20 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Réponses Photo - Février 2012

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21Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Réponses Photo - Février 2012

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22 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Chasseur d’Images - Novembre 2011

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23Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Chasseur d’Images - Novembre 2011

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Chasseur d’Images - Janvier-Février 2012

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25Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Chasseur d’Images - Janvier-Février 2012

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26 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

2ème Rendez‐vous Image ou Qu’est‐ce que c’est un portfolio ? Le portfolio est un dossier des travaux les plus importants d’un artiste. A PHOTO SUISSE  il désigne 5 à 7 photos d’un style ou d’un contenu uniforme. Nous avons déjà discuté des heures sur ce désaccord. Si quelqu’un mêle en plus termes « série » et « séquence »  à la discussion, elle peut durer la soirée entière. Mais nous avons toujours gardé le nom et les règles de « notre » portfolio, car les membres de PHOTO SUISSE se sont habitués et les juges étrangers nous ont toujours confirmé le niveau élevé à cette catégorie des concours.  

Le 2ème Rendez‐vous Image de Strasbourg s’est approché un peu plus de la notion « portfolio », car les candidats ont dû présenter entre 10 à 20 images. C’était également le but de ce salon, qui s’est déroulé du 20 au 22 janvier 2012, de refléter  les tendances actuelles de la photographie. L’évènement au Palais des Congrès voulait servir comme plateforme d’échange et comme tremplin marketing pour les photographes présents.   

Quand on aime la bonne photographie, mais aussi la choucroute et le Gewürztraminer, Strasbourg n’est pas si loin. Ses coins pittoresques comme par exemple la petite France d’un côté et l’architecture moderne du quartier européen de l’autre donnent envie de photographier soi‐même.  

Vu que je ne pouvais pas partir trop vite de mon travail vendredi après‐midi, je n’ai pas entendu le discours de l’organisateur Thierry Edel, mais il y avait encore un verre de Gewürztraminer. Merci ! J’ai commencé la visite de l’exposition en entrant à droite. Là il y avait quelques œuvres qui manquaient de cohérence. Ces participants ont mélangé les formats pas seulement entre paysage et portrait mais aussi les tailles! Certains auteurs ont même présenté un mixe entre des photos couleurs et des noir et blanc! Sommes‐nous plus pénible, même trop pénible en Suisse?  Je me suis demandé, si un deuxième verre de Gewürztraminer m’apporterait plus que s’énerver encore plus, mais à ce moment‐là j'ai vu un travail parfait et j’ai continué. Heureusement! Ce que j’ai pu voir par la suite, c’était de la haute école de portfolio, de la cohérence des images, bien travaillé et bien exposé.  

Il y avait quatre Suisses parmi les 60 exposants choisis par le jury: Frederik Asaël avec « Aberesh », Ilia Chkolnik avec « Au tour de la danse », Mark Hull avec « Life as an orphan Rwanda » et Martin Zurmühle avec «  Nude and rocks ». Les meilleures félicitations de notre part, mais avec le niveau attesté des portfolios des concours Photo Suisse, je suis persuadé que nous pourrions arriver à plus, même avec 10 à 20 photos.  

Vu que le nombre des visiteurs a augmenté de 800 en 2011 à 2500 cette année, il est bien possible qu’ils arrivent également au but de recevoir 300 dossiers l’année prochaine. Les dates exactes ne sont pas encore connues, mais le délai pour les dossiers sera début novembre, celle de la présentation à nouveau vers la fin janvier. Il faudra consulter la site www.rdvi.fr dès la mi‐août, ça vaudra la peine – parce que ce n’est pas du tout une peine !   

    

 

 

 

  

 

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Bâche de 4m x 8m Place Kléber

au centre de Strasbourg

Du 3 au 23 janvier 2012

Affiche de 4m x 8m

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28 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Dernières Nouvelles d’AlsaceOctobre 2011

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29Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

19 CULTURE QMARDI17JANVIER2012

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PHOTOGRAPHIE Au palais des congrès de Strasbourg

Au rendez-vous de l’image

IL EST DÉJÀ l’organisateur duplus grand salon de la photo-graphie de l’est de la France, àRiedisheim. Thierry Edelavait du mal à concevoir quesur une agglomération aussivaste que Strasbourg, il n’y aitpas une carte à jouer dans ledomainede la promotionde laphotographie.Ainsi était né, l’an passé, leRendez-vous de l’image quiavait drainé quelque 1000 vi-siteurs. « Ce qui est plutôt pasmal vu les circonstances ac-tuelles », remarque ThierryEdel qui espère bien, pour cet-te deuxième édition, doublervoire tripler sa fréquentationgrâce à un effort de communi-cation autrement plus offen-sif qu’en 2011.Ne disposant d’aucun soutienpublic, il lui a fallu effective-ment nouer des partenariats,notamment avec les DNA, laFNAC, des laboratoires, mêmesi certains retours se font en-core attendre. « Plusieursmarques impliquées dans lematériel photographique sontdans l’hésitation, s’interro-geant sur l’envergure du mar-ché strasbourgeois », observeencore Thierry Edel.En attendant, 62 auteurs,français et étrangers, sélec-

tionnés par le photographestrasbourgeois Patrick Bailly-Maître-Grand («Ma guillotineà images », dit-il), présente-ront leurs travaux. S’y ajoute-ront des animations, commela mise en place d’un studiophoto, un atelier d’initiationpour les 6/12 ans ou encore,mais uniquement le diman-che, la démonstration d’am-brotype assurée par Eric An-t o i n e , l ’ u n d e s r a r e sspécialistes de cet ancien pro-cédé de photographie sur pla-

que.Partenaire de la manifesta-tion, Grainedephotogra-phe.com propose des stagesaux différentes thématiques(vitesse, profondeur dechamp, photo de nuit) animéspar Dominique Llorens, co-fondateur de grainedephoto-graphe.com et ancien assis-t a n t d e Y a n nArthus-Bertrand.Entre l’ouverture en directiond’une pratique «grand pu-blic» de la photographie et un

engagement axé davantagev e r s d e s d é m a r c h e sd’auteurs, le Rendez-vous del’image s’installe dans le pay-sage culturel alsacien commeune manifestation très fédé-ratrice. R

SERGE HARTMANN

Q Rendez-vous de l’image, les 20,21 et 22 janvier, au palais descongrès de Strasbourg, vendredide 18h à 21h, samedi de 10h à21h, dimanche de 10h à 19h. Prixd’entrée : 5€. www.rdvi.fr

Frank Bohbot et sa série sur les théâtres au Rendez-vous de l’image. (DOCUMENT REMIS)

Passionné de photographie,le Haut-Rhinois Thierry Edellance, du 20 au 22 janvier, ladeuxième édition du Ren-dez-vous de l’image. Quel-que 62 auteurs y sont an-noncés.

MULHOUSE

Ivan Cavallariau Ballet du Rhin

Ivan Cavallari est nommé – parle Syndicat intercommunal del’Opéra national du Rhin, enaccord avec le ministère de laCulture – à la direction du Cen-tre chorégraphique national duBallet de l’Opéra du Rhin.Chorégraphe et interprète ita-lien, né en 1964 à Bolzano,formé à l’École de ballet duTeatro alla Scala de Milan puis àl’École du Bolchoï Ballet à Mos-cou, Ivan Cavallari a notammentdansé au Ballet de Stuttgart, de1986 à 2000, pour les chorégra-phes Jiri Kylian, William Forsy-the, Uwe Scholz et John Cranko.Après une activité de collabora-teur artistique indépendantauprès de diverses compagnies(Ballet national tchèque, leRoyal Ballet à Londres, le Staat-soper de Vienne), il dirige depuis2007 le West Australian Ballet àPerth.Son action au Ballet du Rhinportera sur le développement dela création et du répertoire endanses classique et néoclassique,avec une ouverture aux écriturescontemporaines – Ivan Cavallarisuccède à Bertrand d’At, et pren-dra ses fonctions à compter du1er janvier 2013, au terme de sesengagements auprès du WestAustralian Ballet.

SÉLECTION

Ivan Cavallari. DOCUMENT REMIS.

STRASBOURG Bruno Meyssat au TNS

Observer, ce sinoir souvenir

Jeté dans le trou noir du sou-venir d’une des plus terri-fiantes horreurs de nosguerres contemporaines, onquitte le théâtre la tête lour-

de, bouleversé encore par cetteparole revenue d’entre lesmorts, pour exprimer au vivantl’indicible de la tragédie qui eutlieu, et sur laquelle le tempsglisse l’oubli, recouvre de voilel’absolue terreur qui ainsi fut.

C’était hier, Hiroshima, le 6 août1945, la bombe atomique lâchéesur des centaines de milliers devies, morts et morts-vivantshantant la ville en feu, en sang,en larmes.C’était hier et c’est maintenant,le présent d’une mémoire vivesur ce temps arrêté, sur lequelBruno Meyssat fixe son regard,et le nôtre, pour au théâtre Ob-server cette si moderne et rava-

geuse puissance triomphante dela violence, qui n’a jamais cessé,depuis, d’affermir ses armes etleurs technologies sophisti-quées.Observer Hiroshima, au siècled’après, ce n’est pas en reconsti-tuer le drame, irreprésentable.C’est amener au théâtre une pa-role pour le dire, transporter lerécit des voix qui dans l’instantet après racontèrent, et les faireentendre encore : les comédiensde Bruno Meyssat portent cettemémoire qui témoigne, du jouret des jours d’après. ObserverHiroshima, c’est faire vivre desfantômes, jeter sur la scène dessilhouettes spectrales et trans-mettre avec elles une vision deschoses.Bruno Meyssat observe Hiroshi-ma à une exacte distance : l’im-pensable monstruosité de ce quieut lieu et qui se suffit à elle-mê-me, s’inscrit dans le souvenir,l’évocation abstraite, la trace etle signe signifiants, la réalité descorps et des objets, la plupartramenés du Japonpar lemetteuren scène des Théâtres du Sha-man et ses comédiens, dont laperformance, littéralement, as-sume toute la violencemortifèrede cette pièce au sujet si dur. R

NATHALIE CHIFFLET

Q Jusqu’au 22 janvier, salle HubertGignoux au TNS.✆03 88 24 88 24.www.tns.fr Une exposition d’objetset photographies sur Hiroshima estprésentée dans le hall du Théâtre.

Observer. DOCUMENT REMIS

BrunoMeyssat fixeavecObserver leprésentde lamémoirevivedu tempsarrêté, le6août1945, àHiroshima.

STRASBOURG Au Philharmonique

Karabits dirige Sibelius et Grieg

Avec la Quatrième symphonie deSibelius, la partie n’était pasgagnée d’avance – le publicpouvait être tenté, en secondepartie, de se soustraire à l’écou-te de l’opus 63 du maître finlan-dais : l’ordre ainsi annoncé desœuvres fut finalement inversé,et la symphonie placée en têtede programme.On sait que son atmosphère estgrave, pas romantique du tout,et d’une austérité réelle, quandses mouvements se terminentdans le murmure. Et plutôt quede voir là l’expression du plussombre pessimisme, il fautsituer cette symphonie singuliè-re en harmonie avec son temps– l’époque de Mahler, Debussyet Stravinsky – et l’envisagercomme le cheminement extrêmed’un langage qui va au bout deson originalité : dans un registrede notes assez graves, les thè-mes en intervalles courts s’yraccordent les uns aux autres.Et l’on peut de cette symphoniefaire une lecture autre, y voir unpaysage finlandais avec forêt oùles éclats cuivrés ou les scin-tillements de la petite percus-

sion sont autant de rayonssolaires sur les clairières et leslacs…Kirill Karabits est conscient dustyle quelque peu sévère del’œuvre, mais son geste à la foislarge des bras et fin dans ledétail fait la cohérence de soninterprétation. L’autre Sibelius,ce sont – quinze ans aupara-vant, dans la suite Karelia – lesthèmes populaires de ces con-fins proches de la Russie, unemusique assurément plus sou-riante. Qui venait ici à point,après le Concerto pour piano deGrieg qui, après son début assezschumannien, trouve sa couleurréellement norvégienne dans lamélancolie de l’andante et larythmique du final.Le soliste Simon Trpceski, déjàremarqué à Strasbourg, donne àce concerto toute l’ampleur desa patte et toute l’autorité de saprésence au clavier. Et KirillKarabits, avec l’orchestre, suitparfaitement le pianiste, dansces mouvements souples etlargement étirés qui donnent àl’œuvre de Grieg son cachet depur romantisme classique.Le soliste macédonien a étédûment fêté en compagnie duchef et de l’orchestre, et il a faitappel à la complicité du violon-celle solo de l’OPS, AlexanderSomov, pour son original bis –un arrangement d’une danse-fantaisie de son compatrioteKozo Petrovski.

MARC MUNCH

Des musiques nordiques ontfourni un programme con-trasté à la sûre baguette deKirill Karabits, et le solistede cette soirée du Philhar-monique, le pianiste SimonTrpceski, s’y est imposéavec panache.

Kirill Karabits. DOCUMENT REMIS

ENBREF

La pop de Peilsenderà StrasbourgUn groupe de pop allemand, auxtextes personnels et intimes :dans le cadre de la Semainefranco-allemande, le Goethe-Institut accueille ce groupe dequatre jeunes musiciens - leurtournée les emmène de Bor-deaux à Lille, en passant parToulouse, Lyon, Nancy et Stras-bourg, où ils se produisent ce 18janvier. À 10h à l’école euro-péenne (70 Boulevard d’Anvers)et à 16 h au Pôle Formation CCI(234 avenue de Colmar).

La Ruée vers l’or, auPhilharmonique

A l’occasion d’une présentationsur grand écran de Les Lumièresdans la ville, en 2009, les pu-blics du Philharmonique deStrasbourg avaient découvertTimothy Brock dans l’art délicatdu ciné-concert appliqué auxfilms de Charlie Chaplin – lechef américain avait été en1999 sollicité par la famille ducinéaste pour travailler sur lapartition des Temps modernes,en vue d’un tel ciné-concert, etleur collaboration se poursuivit,pour une dizaine de films. C’estLa Ruée vers l’or, autre grand

classique de Chaplin, qu’il vientcette fois-ci diriger : musiqueoriginale de Sir Charles SpencerChaplin, créée en 1942 lorsqueChaplin décida de ressortir lefilm, de 1925, dans une nouvelleadaptation. Les 18 et 19 janvierà 20h30 au palais de la musi-que à Strasbourg.✆03 69 0637 06.

Écouter l’espace,regarder la musique

C’est le propos d’une conférencede Johannes Schlichting, quis’attardera ici sur ses œuvresmusicales largement inspiréespar l’univers cinématographiqueet ses avant-gardes - Vampyr deCarl T. Dreyer, Salo de Pier PaoloPasolini, ou le cinéma tchèquede la nouvelle vague. JohannesSchlichting est né à Bonn en1968, et a suivi un double-cur-sus : musical au Conservatoirede Fribourg et artistique à laKunstakademie de Stuttgart. Laconférence sera suivie de laprojection de L’âge d’or de LuisBuñuel, revu en 2010 par l’artis-te. Ce jeudi 19 janvier à 18h30à l’auditorium de l’École supé-rieure des arts décoratifs – 1,rue de l’Académie à Stras-bourg.✆03 88 35 38 58

Un Cabaret annuléau Zénith

La production du spectacleCabaret, annoncé le samedi 19mai prochain à 15h et 20h auZénith de Strasbourg, signaleque ces représentations sontannulées. Pour tout rembourse-ment, se rendre dans les pointsde vente où les billets ont étéachetés.

Charlie Chaplin.

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19 CULTURE QMARDI17JANVIER2012

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PHOTOGRAPHIE Au palais des congrès de Strasbourg

Au rendez-vous de l’image

IL EST DÉJÀ l’organisateur duplus grand salon de la photo-graphie de l’est de la France, àRiedisheim. Thierry Edelavait du mal à concevoir quesur une agglomération aussivaste que Strasbourg, il n’y aitpas une carte à jouer dans ledomainede la promotionde laphotographie.Ainsi était né, l’an passé, leRendez-vous de l’image quiavait drainé quelque 1000 vi-siteurs. « Ce qui est plutôt pasmal vu les circonstances ac-tuelles », remarque ThierryEdel qui espère bien, pour cet-te deuxième édition, doublervoire tripler sa fréquentationgrâce à un effort de communi-cation autrement plus offen-sif qu’en 2011.Ne disposant d’aucun soutienpublic, il lui a fallu effective-ment nouer des partenariats,notamment avec les DNA, laFNAC, des laboratoires, mêmesi certains retours se font en-core attendre. « Plusieursmarques impliquées dans lematériel photographique sontdans l’hésitation, s’interro-geant sur l’envergure du mar-ché strasbourgeois », observeencore Thierry Edel.En attendant, 62 auteurs,français et étrangers, sélec-

tionnés par le photographestrasbourgeois Patrick Bailly-Maître-Grand («Ma guillotineà images », dit-il), présente-ront leurs travaux. S’y ajoute-ront des animations, commela mise en place d’un studiophoto, un atelier d’initiationpour les 6/12 ans ou encore,mais uniquement le diman-che, la démonstration d’am-brotype assurée par Eric An-t o i n e , l ’ u n d e s r a r e sspécialistes de cet ancien pro-cédé de photographie sur pla-

que.Partenaire de la manifesta-tion, Grainedephotogra-phe.com propose des stagesaux différentes thématiques(vitesse, profondeur dechamp, photo de nuit) animéspar Dominique Llorens, co-fondateur de grainedephoto-graphe.com et ancien assis-t a n t d e Y a n nArthus-Bertrand.Entre l’ouverture en directiond’une pratique «grand pu-blic» de la photographie et un

engagement axé davantagev e r s d e s d é m a r c h e sd’auteurs, le Rendez-vous del’image s’installe dans le pay-sage culturel alsacien commeune manifestation très fédé-ratrice. R

SERGE HARTMANN

Q Rendez-vous de l’image, les 20,21 et 22 janvier, au palais descongrès de Strasbourg, vendredide 18h à 21h, samedi de 10h à21h, dimanche de 10h à 19h. Prixd’entrée : 5€. www.rdvi.fr

Frank Bohbot et sa série sur les théâtres au Rendez-vous de l’image. (DOCUMENT REMIS)

Passionné de photographie,le Haut-Rhinois Thierry Edellance, du 20 au 22 janvier, ladeuxième édition du Ren-dez-vous de l’image. Quel-que 62 auteurs y sont an-noncés.

MULHOUSE

Ivan Cavallariau Ballet du Rhin

Ivan Cavallari est nommé – parle Syndicat intercommunal del’Opéra national du Rhin, enaccord avec le ministère de laCulture – à la direction du Cen-tre chorégraphique national duBallet de l’Opéra du Rhin.Chorégraphe et interprète ita-lien, né en 1964 à Bolzano,formé à l’École de ballet duTeatro alla Scala de Milan puis àl’École du Bolchoï Ballet à Mos-cou, Ivan Cavallari a notammentdansé au Ballet de Stuttgart, de1986 à 2000, pour les chorégra-phes Jiri Kylian, William Forsy-the, Uwe Scholz et John Cranko.Après une activité de collabora-teur artistique indépendantauprès de diverses compagnies(Ballet national tchèque, leRoyal Ballet à Londres, le Staat-soper de Vienne), il dirige depuis2007 le West Australian Ballet àPerth.Son action au Ballet du Rhinportera sur le développement dela création et du répertoire endanses classique et néoclassique,avec une ouverture aux écriturescontemporaines – Ivan Cavallarisuccède à Bertrand d’At, et pren-dra ses fonctions à compter du1er janvier 2013, au terme de sesengagements auprès du WestAustralian Ballet.

SÉLECTION

Ivan Cavallari. DOCUMENT REMIS.

STRASBOURG Bruno Meyssat au TNS

Observer, ce sinoir souvenir

Jeté dans le trou noir du sou-venir d’une des plus terri-fiantes horreurs de nosguerres contemporaines, onquitte le théâtre la tête lour-

de, bouleversé encore par cetteparole revenue d’entre lesmorts, pour exprimer au vivantl’indicible de la tragédie qui eutlieu, et sur laquelle le tempsglisse l’oubli, recouvre de voilel’absolue terreur qui ainsi fut.

C’était hier, Hiroshima, le 6 août1945, la bombe atomique lâchéesur des centaines de milliers devies, morts et morts-vivantshantant la ville en feu, en sang,en larmes.C’était hier et c’est maintenant,le présent d’une mémoire vivesur ce temps arrêté, sur lequelBruno Meyssat fixe son regard,et le nôtre, pour au théâtre Ob-server cette si moderne et rava-

geuse puissance triomphante dela violence, qui n’a jamais cessé,depuis, d’affermir ses armes etleurs technologies sophisti-quées.Observer Hiroshima, au siècled’après, ce n’est pas en reconsti-tuer le drame, irreprésentable.C’est amener au théâtre une pa-role pour le dire, transporter lerécit des voix qui dans l’instantet après racontèrent, et les faireentendre encore : les comédiensde Bruno Meyssat portent cettemémoire qui témoigne, du jouret des jours d’après. ObserverHiroshima, c’est faire vivre desfantômes, jeter sur la scène dessilhouettes spectrales et trans-mettre avec elles une vision deschoses.Bruno Meyssat observe Hiroshi-ma à une exacte distance : l’im-pensable monstruosité de ce quieut lieu et qui se suffit à elle-mê-me, s’inscrit dans le souvenir,l’évocation abstraite, la trace etle signe signifiants, la réalité descorps et des objets, la plupartramenés du Japonpar lemetteuren scène des Théâtres du Sha-man et ses comédiens, dont laperformance, littéralement, as-sume toute la violencemortifèrede cette pièce au sujet si dur. R

NATHALIE CHIFFLET

Q Jusqu’au 22 janvier, salle HubertGignoux au TNS.✆03 88 24 88 24.www.tns.fr Une exposition d’objetset photographies sur Hiroshima estprésentée dans le hall du Théâtre.

Observer. DOCUMENT REMIS

BrunoMeyssat fixeavecObserver leprésentde lamémoirevivedu tempsarrêté, le6août1945, àHiroshima.

STRASBOURG Au Philharmonique

Karabits dirige Sibelius et Grieg

Avec la Quatrième symphonie deSibelius, la partie n’était pasgagnée d’avance – le publicpouvait être tenté, en secondepartie, de se soustraire à l’écou-te de l’opus 63 du maître finlan-dais : l’ordre ainsi annoncé desœuvres fut finalement inversé,et la symphonie placée en têtede programme.On sait que son atmosphère estgrave, pas romantique du tout,et d’une austérité réelle, quandses mouvements se terminentdans le murmure. Et plutôt quede voir là l’expression du plussombre pessimisme, il fautsituer cette symphonie singuliè-re en harmonie avec son temps– l’époque de Mahler, Debussyet Stravinsky – et l’envisagercomme le cheminement extrêmed’un langage qui va au bout deson originalité : dans un registrede notes assez graves, les thè-mes en intervalles courts s’yraccordent les uns aux autres.Et l’on peut de cette symphoniefaire une lecture autre, y voir unpaysage finlandais avec forêt oùles éclats cuivrés ou les scin-tillements de la petite percus-

sion sont autant de rayonssolaires sur les clairières et leslacs…Kirill Karabits est conscient dustyle quelque peu sévère del’œuvre, mais son geste à la foislarge des bras et fin dans ledétail fait la cohérence de soninterprétation. L’autre Sibelius,ce sont – quinze ans aupara-vant, dans la suite Karelia – lesthèmes populaires de ces con-fins proches de la Russie, unemusique assurément plus sou-riante. Qui venait ici à point,après le Concerto pour piano deGrieg qui, après son début assezschumannien, trouve sa couleurréellement norvégienne dans lamélancolie de l’andante et larythmique du final.Le soliste Simon Trpceski, déjàremarqué à Strasbourg, donne àce concerto toute l’ampleur desa patte et toute l’autorité de saprésence au clavier. Et KirillKarabits, avec l’orchestre, suitparfaitement le pianiste, dansces mouvements souples etlargement étirés qui donnent àl’œuvre de Grieg son cachet depur romantisme classique.Le soliste macédonien a étédûment fêté en compagnie duchef et de l’orchestre, et il a faitappel à la complicité du violon-celle solo de l’OPS, AlexanderSomov, pour son original bis –un arrangement d’une danse-fantaisie de son compatrioteKozo Petrovski.

MARC MUNCH

Des musiques nordiques ontfourni un programme con-trasté à la sûre baguette deKirill Karabits, et le solistede cette soirée du Philhar-monique, le pianiste SimonTrpceski, s’y est imposéavec panache.

Kirill Karabits. DOCUMENT REMIS

ENBREF

La pop de Peilsenderà StrasbourgUn groupe de pop allemand, auxtextes personnels et intimes :dans le cadre de la Semainefranco-allemande, le Goethe-Institut accueille ce groupe dequatre jeunes musiciens - leurtournée les emmène de Bor-deaux à Lille, en passant parToulouse, Lyon, Nancy et Stras-bourg, où ils se produisent ce 18janvier. À 10h à l’école euro-péenne (70 Boulevard d’Anvers)et à 16 h au Pôle Formation CCI(234 avenue de Colmar).

La Ruée vers l’or, auPhilharmonique

A l’occasion d’une présentationsur grand écran de Les Lumièresdans la ville, en 2009, les pu-blics du Philharmonique deStrasbourg avaient découvertTimothy Brock dans l’art délicatdu ciné-concert appliqué auxfilms de Charlie Chaplin – lechef américain avait été en1999 sollicité par la famille ducinéaste pour travailler sur lapartition des Temps modernes,en vue d’un tel ciné-concert, etleur collaboration se poursuivit,pour une dizaine de films. C’estLa Ruée vers l’or, autre grand

classique de Chaplin, qu’il vientcette fois-ci diriger : musiqueoriginale de Sir Charles SpencerChaplin, créée en 1942 lorsqueChaplin décida de ressortir lefilm, de 1925, dans une nouvelleadaptation. Les 18 et 19 janvierà 20h30 au palais de la musi-que à Strasbourg.✆03 69 0637 06.

Écouter l’espace,regarder la musique

C’est le propos d’une conférencede Johannes Schlichting, quis’attardera ici sur ses œuvresmusicales largement inspiréespar l’univers cinématographiqueet ses avant-gardes - Vampyr deCarl T. Dreyer, Salo de Pier PaoloPasolini, ou le cinéma tchèquede la nouvelle vague. JohannesSchlichting est né à Bonn en1968, et a suivi un double-cur-sus : musical au Conservatoirede Fribourg et artistique à laKunstakademie de Stuttgart. Laconférence sera suivie de laprojection de L’âge d’or de LuisBuñuel, revu en 2010 par l’artis-te. Ce jeudi 19 janvier à 18h30à l’auditorium de l’École supé-rieure des arts décoratifs – 1,rue de l’Académie à Stras-bourg.✆03 88 35 38 58

Un Cabaret annuléau Zénith

La production du spectacleCabaret, annoncé le samedi 19mai prochain à 15h et 20h auZénith de Strasbourg, signaleque ces représentations sontannulées. Pour tout rembourse-ment, se rendre dans les pointsde vente où les billets ont étéachetés.

Charlie Chaplin.

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Dernières Nouvelles d’AlsaceMardi 17 janvier 2012

Page 30: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

30 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

STRASBOURG

Q JEUDI 19 JANVIER 2012

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STRASBOURG Rendez-vous de l’image

La photo s’expose au PMC

APRÈS LA PREMIÈRE ÉDITIONde « Rendez-vous de l’ima-ge », l’an dernier qui a attiréquelque 800 visiteurs, son or-ganisateur, Thierry Edel, pas-sionné de photographie,n’avait qu’une envie, récidi-ver. Ce sera chose faite ceweek-end au palais des con-grès dans les 1 500m² de l’es-pace Contades. « Mon objectifest de promouvoir la photo etde pouvoir mettre en relationles photographes, leursœuvres et le public pour créerun échange. Une photo quin’est pas exposée meurt », ex-plique-t-il.

Noir et blanc ou couleur

Un salon très éclectique oùchaque photographe présen-tera une série de 10 à 20 cli-

chés homogènes, qui racon-tent une histo i re , uneambiance. Cette année, 69 en-sembles, réalisés par 62auteurs, ont été retenus par lephotographe Patrick Bailly-Maître-Grand, sur les 120 sé-ries envoyées. Au total, cesont doncplus de600clichés,exposés à l’horizontale et réa-lisés pour un tiers par desphotographes professionnels,que le public pourra admirer àpartir de demain.Noir et blanc ou couleur, clas-siques ou conceptuels, natu-rels ou retouchés, portraits,paysages et bien d’autres se-ront représentés. De quoi sa-tisfaire le profane qui souhai-te s’en mettre plein les yeuxainsi que les passionnés quipourront échanger avec la cin-quantaine de photographesprésents, découvrir denouvel-les techniques et faire le tourdes stands de matériel photo-graphique.

Stages et atelier

Neuf pays seront représentés,dont le Brésil et la Slovénie.Les Français ne seront pas enreste avec notamment une

quinzaine de photographesalsaciens.Pendant la durée du salon, unatelier d’initiation, gratuit, se-ra proposé aux enfants de 6 à12 ans.Dom Llorens, photographeprofessionnel et créateur dusite internet « grainedephoto-graphe.com », qui proposedes cours de photo à Paris,animera quant à lui des stagesde quatre heures sur les thè-

mes : vitesse, profondeur dechamp et photo de nuit. Appa-reil reflex et trépied fournis.Rendez-vous devant la Fnac,place Kléber. Coût 80 €. Ins-cription par téléphone au09 52 21 24 16 et sur inter-net : www.grainedephotogra-phe.com.Les nostalgiques de la photoartisanale pourront égale-ment replonger dans le passéavec la méthode argentique

de l’ambrotypes aux collo-dions humides, créée en1854. R

MARC SCHMITT

Q Stage de trois heures àHangenbieten. Coût destrois heures, 150 €. Matérielfourni.Inscription sur [email protected] ou au

06 84 95 93 02 Démonstrationsau salon dimanche.

Q 2e Rendez-vous de l’image,vendredi 18 h-21 h,samedi 10 h-21 h etdimanche 10 h-19 h, au palaisdes congrès, place de Bordeaux àStrasbourg. Entrée 5 € (3 € pourles étudiants). Plus d’infos surwww.rdvi.fr

La première édition de « Rendez-vous de l’image » a attiréquelque 800 visiteurs. DOCUMENT REMIS

La deuxième édition dusalon « Rendez-vous del’image » débutera demainet aura lieu jusqu’à diman-che, au palais des congrèsde Strasbourg. Plus de 600clichés, réalisés par 62 pho-tographes, y seront présen-tés.

L’ŒIL DU PHOTOGRAPHE

Animateur des stages de vitesse, photo de nuit et profondeur dechamp, Dom Llorens, photographe professionnel donne son point devue sur la photo aujourd’hui.- Y a-t-il un engouement aujourd’hui pour la photo ?- Oui. Le numérique qui permet de faire plus de photos et le prix plusabordable des appareils reflex ont permis une démocratisation de laphoto et une élévation de la qualité. Avant on ne voyait que des prosou des gens vraiment passionnés avec ce genre d’engin. Mais un bonappareil ne suffit pas. Pour faire une bonne photo il faut d’abords’intéresser à son sujet pour bien le comprendre et pouvoir ymettrede l’émotion. Ensuite, il faut posséder quelques connaissancestechniques de base. C’est pour cela que des gens peuvent être frus-trés et venir nous voir pour prendre des cours et acquérir un savoir-faire qui ne s’apprend pas dans les livres.- Vous avez travaillé à plusieurs reprises avec le photographe YannArthus-Bertrand, qu’avez-vous appris à son contact ?- Pourmoi qui réalise beaucoup de portraits, ce qu’il m’a apportéc’est lamanière demettre les gens à l’aise. Si onmontre son stress,la personne en face est tendue et cela se ressent sur la photo.

Retrouvez l'info en continu sur www.dna.fr

STRASBOURG Du nouveau au Vaisseau

Lecorpset l’esprit

L’effervescence est à soncomble auVaisseau. Etpour cause : c’estaujourd’hui que l’uni-

vers « Le monde et moi » rouvreses portes après seulement troisjours de fermeture. Trois jourspendant lesquels a été mise enplace la deuxième phase d’unprojet d’envergure dont l’objec-tif premier est de renouveler30 % des éléments de la collec-tion permanente d’ici l’automne2014.

« Renouveler notrecollection, c’estrenouveler le publicdont les attentes nesont plus les mêmesqu’il y a sept ans »

En sept ans, la fréquentation duVaisseau a décollé. Depuis sacréation en février 2005, le cen-tre de découverte des sciencesde Strasbourg a dépassé le mil-lion de visiteurs. Selon le direc-teur de la structure, PhilippeGineste, il était grand temps quele Vaisseau reparte de l’avant :« On estime aujourd’hui que55 % de nos entrées sont ache-tées par des visiteurs fidèles. Ilsconnaissent la collection per-manente sur le bout des doigtset sont à l’affût du moindrechangement. Renouveler notrecollection, c’est renouveler lepublic dont les attentes ne sontplus les mêmes qu’il y a septans. »Et pour cela, toute l’équipe duVaisseau a souhaité marquer le

coup, quitte à fermer temporai-rement l’univers « Le monde etmoi », comme l’explique Pauli-ne Burnel, la directrice adjointedu site : « Nous avions déjàamorcé une première phase derenouvellement en installant,au compte-gouttes, l’année pas-sée, denouveaux jeuxpour com-prendre le cycle de l’eau et le trides déchets dans l’univers « Jefabrique ». Dans cette deuxièmephase, nous souhaitions que lechangement soit plus significa-tif, plus percutant. »Mission plutôt réussie : l’uni-vers abandonne son appellationd’origine et est rebaptisé « Êtrehumains ». Dans une ambiance

repensée qui invite à réfléchirsur la position de l’individudans la société, petits et grandspourront tester de nouveauxéléments interactifs et consulterdes contenus scientifiques iné-dits. Parmi ces nouveautés :quatre îlots signalés chacun parune gigantesque illustrationmurale. « Le fruit d’un intensetravail de coopération entre unegraphiste et l’Institut nationalde la santé et de la recherchemédicale. L’Inserm a non seule-ment été un appui financier detaille mais il nous a aussi énor-mément soutenus dans notredémarche première : sensibili-ser le public à une thématique

spécifique », souligne AnneBillaut, la responsable culturel-le qui a piloté le projet de renou-vellement.

La deuxième phasede renouvellement

Priorité, par exemple, à la ré-flexion sur le handicap, avec unparcours à effectuer en fauteuilroulant ou avec des cannes an-glaises et une initiation à la lan-gue des signes. Cinq nouveauxéléments font aussi leur entrée :la possibilité de tester le contrô-le de son activité cérébrale dansun duel sans merci où le pluscalme des participants rempor-tera la victoire ; de prendre

conscience de son rythme car-diaque en musique ; de testerses réflexes dans un jeu de rapi-dité ; de coordonner ses gestesavec son partenaire pour attein-dre son but dans un parcourssemé d’embûches ; de laisserson empreinte sur un panneaugrandeur nature.Et cerise sur le gâteau : l’anima-tion théâtralisée franco-alle-mande, intitulée « Rose oubleue, la matière grise ? », orga-nisée chaque samedi à 14h30par les animateurs. Pour sa con-ception, tout le monde a mis lamain à la pâte, comme l’expli-que Franck Métayer, le respon-sable pédagogique : « Anima-teurs et techniciens ont travaillémain dans la main pour créer cespectacle humoristique et vi-vant. Il repose avant tout sur unéchange avec le public. » Avec laréouverture de l’univers « Êtrehumains », le Vaisseau achèvela deuxième phase de son projetde renouvellement. Prochainobjectif : changer les tapisseriesà l’entrée des univers en sep-

tembre et s’attaquer à la zone« Découvrir les animaux » . R

BÉNÉDICTE BIOT

Q Le Vaisseau, 1 bis rue Philippe-Dollinger 67 100 Strasbourg,+ 33 (0) 3 88 44 65 65,www.levaisseau.com,Tarifs : 7€ pour les enfants et 8€pour les adultes

Grande nouveauté : le panneau sur lequel chacun laissera son empeinte. PHOTOS DNA - MICHEL FRISON

2000m2d’exposition, 5000m2de jardin, 130éléments interactifs et cinqunivers…LeVaisseaun’en finit pasd’étonneret il continuedese renouveler en2012.C’est au tourde l’univers « Lemondeetmoi »de fairepeauneuve.

« TOUT EST BIEN ET AMUSANT »

J’ai trouvé le Vaisseau très intéressant. Cette « cité des sciences » estorganisée en plusieurs espaces de jeux, avec dans chacun d’eux denombreuses expériences distrayantes pour faire découvrir aux en-fants le cycle de l’eau, les circuits électriques ou encore l’anatomiede la fourmi. Un espace extérieur assez vaste et une aire de jeuxprésentée sous forme d’un chantier avec ses outils enmousse plai-sent particulièrement aux enfants, surtout à Antoine, 5 ans, qui« adore les travaux pour faire comme en vrai ». Ils apprennent defaçon ludique, et comme dirait Hugo, 10 ans et Robin, 7 ans : « Toutest bien et amusant. » Les parents également pourront découvrir ouredécouvrir le fonctionnement des engrenages ou encore le jardinbotanique. C’est en effet l’occasion de passer une agréable journéeen famille sous le slogan du Vaisseau : « Apprendre en s’amusant ».

MATHILDE BERRIOT, STAGIAIRE (13 ANS)

Musique et rythme cardiaque.

après-midi

MétéoTemps pluvieux, venteux et relativement doux.

Qualité de l'airBonne (indice 4).

après-midiPluie

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STRASBOURG

Q JEUDI 19 JANVIER 2012

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STRASBOURG Rendez-vous de l’image

La photo s’expose au PMC

APRÈS LA PREMIÈRE ÉDITIONde « Rendez-vous de l’ima-ge », l’an dernier qui a attiréquelque 800 visiteurs, son or-ganisateur, Thierry Edel, pas-sionné de photographie,n’avait qu’une envie, récidi-ver. Ce sera chose faite ceweek-end au palais des con-grès dans les 1 500m² de l’es-pace Contades. « Mon objectifest de promouvoir la photo etde pouvoir mettre en relationles photographes, leursœuvres et le public pour créerun échange. Une photo quin’est pas exposée meurt », ex-plique-t-il.

Noir et blanc ou couleur

Un salon très éclectique oùchaque photographe présen-tera une série de 10 à 20 cli-

chés homogènes, qui racon-tent une histo i re , uneambiance. Cette année, 69 en-sembles, réalisés par 62auteurs, ont été retenus par lephotographe Patrick Bailly-Maître-Grand, sur les 120 sé-ries envoyées. Au total, cesont doncplus de600clichés,exposés à l’horizontale et réa-lisés pour un tiers par desphotographes professionnels,que le public pourra admirer àpartir de demain.Noir et blanc ou couleur, clas-siques ou conceptuels, natu-rels ou retouchés, portraits,paysages et bien d’autres se-ront représentés. De quoi sa-tisfaire le profane qui souhai-te s’en mettre plein les yeuxainsi que les passionnés quipourront échanger avec la cin-quantaine de photographesprésents, découvrir denouvel-les techniques et faire le tourdes stands de matériel photo-graphique.

Stages et atelier

Neuf pays seront représentés,dont le Brésil et la Slovénie.Les Français ne seront pas enreste avec notamment une

quinzaine de photographesalsaciens.Pendant la durée du salon, unatelier d’initiation, gratuit, se-ra proposé aux enfants de 6 à12 ans.Dom Llorens, photographeprofessionnel et créateur dusite internet « grainedephoto-graphe.com », qui proposedes cours de photo à Paris,animera quant à lui des stagesde quatre heures sur les thè-

mes : vitesse, profondeur dechamp et photo de nuit. Appa-reil reflex et trépied fournis.Rendez-vous devant la Fnac,place Kléber. Coût 80 €. Ins-cription par téléphone au09 52 21 24 16 et sur inter-net : www.grainedephotogra-phe.com.Les nostalgiques de la photoartisanale pourront égale-ment replonger dans le passéavec la méthode argentique

de l’ambrotypes aux collo-dions humides, créée en1854. R

MARC SCHMITT

Q Stage de trois heures àHangenbieten. Coût destrois heures, 150 €. Matérielfourni.Inscription sur [email protected] ou au

06 84 95 93 02 Démonstrationsau salon dimanche.

Q 2e Rendez-vous de l’image,vendredi 18 h-21 h,samedi 10 h-21 h etdimanche 10 h-19 h, au palaisdes congrès, place de Bordeaux àStrasbourg. Entrée 5 € (3 € pourles étudiants). Plus d’infos surwww.rdvi.fr

La première édition de « Rendez-vous de l’image » a attiréquelque 800 visiteurs. DOCUMENT REMIS

La deuxième édition dusalon « Rendez-vous del’image » débutera demainet aura lieu jusqu’à diman-che, au palais des congrèsde Strasbourg. Plus de 600clichés, réalisés par 62 pho-tographes, y seront présen-tés.

L’ŒIL DU PHOTOGRAPHE

Animateur des stages de vitesse, photo de nuit et profondeur dechamp, Dom Llorens, photographe professionnel donne son point devue sur la photo aujourd’hui.- Y a-t-il un engouement aujourd’hui pour la photo ?- Oui. Le numérique qui permet de faire plus de photos et le prix plusabordable des appareils reflex ont permis une démocratisation de laphoto et une élévation de la qualité. Avant on ne voyait que des prosou des gens vraiment passionnés avec ce genre d’engin. Mais un bonappareil ne suffit pas. Pour faire une bonne photo il faut d’abords’intéresser à son sujet pour bien le comprendre et pouvoir ymettrede l’émotion. Ensuite, il faut posséder quelques connaissancestechniques de base. C’est pour cela que des gens peuvent être frus-trés et venir nous voir pour prendre des cours et acquérir un savoir-faire qui ne s’apprend pas dans les livres.- Vous avez travaillé à plusieurs reprises avec le photographe YannArthus-Bertrand, qu’avez-vous appris à son contact ?- Pourmoi qui réalise beaucoup de portraits, ce qu’il m’a apportéc’est lamanière demettre les gens à l’aise. Si onmontre son stress,la personne en face est tendue et cela se ressent sur la photo.

Retrouvez l'info en continu sur www.dna.fr

STRASBOURG Du nouveau au Vaisseau

Lecorpset l’esprit

L’effervescence est à soncomble auVaisseau. Etpour cause : c’estaujourd’hui que l’uni-

vers « Le monde et moi » rouvreses portes après seulement troisjours de fermeture. Trois jourspendant lesquels a été mise enplace la deuxième phase d’unprojet d’envergure dont l’objec-tif premier est de renouveler30 % des éléments de la collec-tion permanente d’ici l’automne2014.

« Renouveler notrecollection, c’estrenouveler le publicdont les attentes nesont plus les mêmesqu’il y a sept ans »

En sept ans, la fréquentation duVaisseau a décollé. Depuis sacréation en février 2005, le cen-tre de découverte des sciencesde Strasbourg a dépassé le mil-lion de visiteurs. Selon le direc-teur de la structure, PhilippeGineste, il était grand temps quele Vaisseau reparte de l’avant :« On estime aujourd’hui que55 % de nos entrées sont ache-tées par des visiteurs fidèles. Ilsconnaissent la collection per-manente sur le bout des doigtset sont à l’affût du moindrechangement. Renouveler notrecollection, c’est renouveler lepublic dont les attentes ne sontplus les mêmes qu’il y a septans. »Et pour cela, toute l’équipe duVaisseau a souhaité marquer le

coup, quitte à fermer temporai-rement l’univers « Le monde etmoi », comme l’explique Pauli-ne Burnel, la directrice adjointedu site : « Nous avions déjàamorcé une première phase derenouvellement en installant,au compte-gouttes, l’année pas-sée, denouveaux jeuxpour com-prendre le cycle de l’eau et le trides déchets dans l’univers « Jefabrique ». Dans cette deuxièmephase, nous souhaitions que lechangement soit plus significa-tif, plus percutant. »Mission plutôt réussie : l’uni-vers abandonne son appellationd’origine et est rebaptisé « Êtrehumains ». Dans une ambiance

repensée qui invite à réfléchirsur la position de l’individudans la société, petits et grandspourront tester de nouveauxéléments interactifs et consulterdes contenus scientifiques iné-dits. Parmi ces nouveautés :quatre îlots signalés chacun parune gigantesque illustrationmurale. « Le fruit d’un intensetravail de coopération entre unegraphiste et l’Institut nationalde la santé et de la recherchemédicale. L’Inserm a non seule-ment été un appui financier detaille mais il nous a aussi énor-mément soutenus dans notredémarche première : sensibili-ser le public à une thématique

spécifique », souligne AnneBillaut, la responsable culturel-le qui a piloté le projet de renou-vellement.

La deuxième phasede renouvellement

Priorité, par exemple, à la ré-flexion sur le handicap, avec unparcours à effectuer en fauteuilroulant ou avec des cannes an-glaises et une initiation à la lan-gue des signes. Cinq nouveauxéléments font aussi leur entrée :la possibilité de tester le contrô-le de son activité cérébrale dansun duel sans merci où le pluscalme des participants rempor-tera la victoire ; de prendre

conscience de son rythme car-diaque en musique ; de testerses réflexes dans un jeu de rapi-dité ; de coordonner ses gestesavec son partenaire pour attein-dre son but dans un parcourssemé d’embûches ; de laisserson empreinte sur un panneaugrandeur nature.Et cerise sur le gâteau : l’anima-tion théâtralisée franco-alle-mande, intitulée « Rose oubleue, la matière grise ? », orga-nisée chaque samedi à 14h30par les animateurs. Pour sa con-ception, tout le monde a mis lamain à la pâte, comme l’expli-que Franck Métayer, le respon-sable pédagogique : « Anima-teurs et techniciens ont travaillémain dans la main pour créer cespectacle humoristique et vi-vant. Il repose avant tout sur unéchange avec le public. » Avec laréouverture de l’univers « Êtrehumains », le Vaisseau achèvela deuxième phase de son projetde renouvellement. Prochainobjectif : changer les tapisseriesà l’entrée des univers en sep-

tembre et s’attaquer à la zone« Découvrir les animaux » . R

BÉNÉDICTE BIOT

Q Le Vaisseau, 1 bis rue Philippe-Dollinger 67 100 Strasbourg,+ 33 (0) 3 88 44 65 65,www.levaisseau.com,Tarifs : 7€ pour les enfants et 8€pour les adultes

Grande nouveauté : le panneau sur lequel chacun laissera son empeinte. PHOTOS DNA - MICHEL FRISON

2000m2d’exposition, 5000m2de jardin, 130éléments interactifs et cinqunivers…LeVaisseaun’en finit pasd’étonneret il continuedese renouveler en2012.C’est au tourde l’univers « Lemondeetmoi »de fairepeauneuve.

« TOUT EST BIEN ET AMUSANT »

J’ai trouvé le Vaisseau très intéressant. Cette « cité des sciences » estorganisée en plusieurs espaces de jeux, avec dans chacun d’eux denombreuses expériences distrayantes pour faire découvrir aux en-fants le cycle de l’eau, les circuits électriques ou encore l’anatomiede la fourmi. Un espace extérieur assez vaste et une aire de jeuxprésentée sous forme d’un chantier avec ses outils enmousse plai-sent particulièrement aux enfants, surtout à Antoine, 5 ans, qui« adore les travaux pour faire comme en vrai ». Ils apprennent defaçon ludique, et comme dirait Hugo, 10 ans et Robin, 7 ans : « Toutest bien et amusant. » Les parents également pourront découvrir ouredécouvrir le fonctionnement des engrenages ou encore le jardinbotanique. C’est en effet l’occasion de passer une agréable journéeen famille sous le slogan du Vaisseau : « Apprendre en s’amusant ».

MATHILDE BERRIOT, STAGIAIRE (13 ANS)

Musique et rythme cardiaque.

après-midi

MétéoTemps pluvieux, venteux et relativement doux.

Qualité de l'airBonne (indice 4).

après-midiPluie

4

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Dernières Nouvelles d’AlsaceJeudi 19 janvier 2012

Page 31: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

31Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

JEUDI19JANVIER2012P LES SORTIES DUWEEK-END 42

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Q Comme tous les jeudis, nouspublions la liste, non exhaustive, desanimations prévues ce week-enddans le département.

ANIMATIONS

Q Bernardswiller : « Waedele Owe »,dîner dansant org. par l’Amicale desdonneurs de sang bénévoles, salledes fêtes, samedi à 19 h 30(03 88 95 58 68).Q Bischwiller : exposition régionalede pigeons de race samedi de 14h à20h et dimanche de 10h à 20h.Entrée libre, petite restauration surplace.Q Dambach-Neunhoffen : soirée WitzOwe avec les Witzknuebe samedi dès19h au Mille Club. Petite restaurationsur place. Inscriptions au03.88.09.23.47.Q Ernolsheim sur Bruche : Salle desfêtes, toutes danses à deux, animépar DJ Antoine, vendredi de 20H à1h30. Tarif: 10 € sur place — lesbénéfices reversés à l’association Lesourire de Cathy, petite restauration.Pour tout renseignement et pré-ins-criptions : 03.88.22.09.79 ou06.62.82.02.41ou [email protected] Erstein : atelier familles au muséeWürth, ouvert aux parents, grands-parents et enfants, avec la plasticien-ne Corinne Albrecht sur le thème« Venez créer votre livre tout entransparence », dimanche de 10h30à 12h30. Tarif: 10€/personne, maté-riel fourni. Résa au [email protected] Haguenau : atelier « empreintes devégétaux » samedi de 14h30 à 16h30à la médiathèque. Résa au03.88.90.68.10.Q Haguenau : présentation del’ouvrage Il faut marier Madame LouisXV, princesse de Wissembourg, encompagnie des auteurs et d’unedanseuse, samedi de 15h à 17h à lalibrairie Vincenti, 41 Grand-Rue.Q Hoerdt : soirée jeux de l’associa-tion Coup de Pouce, samedi à20 h 30. RDV place de l’Eglise.Ramener gâteau, tarte ou autres.Inscriptions Dany au 03 88 64 20 67.Q Lauterbourg : portes ouvertes etanimations à Regio Pamina, anciennedouane, samedi et dimanche de 13 hà 17 h.Q Marlenheim : « correspondanceshumoristiques » animé par la média-thèque samedi à 20h au caveau del’hôtel-de-ville.Q Obernai : thé dansant organisé parle centre A. Rimbaud, salle des fêtes,vendredi de 14 h 30 à 18 h.Q Rohr : multitude de jeux pourpetits et grands proposés dimanche àpartir de 14 h, la salle des fêtes.Egalement galettes et petite restau-ration. Béatrice au 03 88 70 55 14Q Schirrhein-Schirrhoffen :« Harzknübbe Witz Owe », soirée deblagues par le cercle St-Nicolasvendredi à 19h30 à l’espace sociocul-turel. Petite restauration sur place.Q Schnersheim : thé dansant deCaritas Alsace du Kochersberg di-manche à partir de 15 h à la salle desfêtes, ochestre « l’Alsatia d’Altecken-dorf ». Entrée 5€, restaurationlégère.Q Westhoffen : soirée harengs ani-mée par les Rosystars, organisé parl’association Force et courage, same-di à 19h30, salle polyvalente.

CONCERTS

Q Benfeld : concert dimanche del’ensemble vocal Parenthèse à 17h àl’église.Q Bouxwiller : dans le cadre de lasaison musicale du Pays de Hanau,concert de l’ensemble Accroche-Note,samedi à 20 h 30 au théâtre Christia-ne Stroë ; plateau.Q Dorlisheim : concert du Bloosband,samedi à 20h30, salle polyvalente.Q Duttlenheim : concert spirituel auprofit d’un orphelinat du BurkinaFaso, dimanche à 17h église St-Louis.Entrée 15€.Q Geudertheim : concert d’hiver duChœur de la Zorn dimanche à16 h 30, en l’église catholique, sousla direction d’André Lamblin. Entréelibre, plateau.Q Griesbach : concert de l’ensembleMandolinata de Haguenau, l’ensem-ble vocal de l’école municipale demusique et de danse d’Haguenau etla chorale paroissiale de Gundershof-fen dimanche à 17h à l’église. Entrée

libre, plateau.Q Herrlisheim : concert de la choraleSte-Cécile, samedi à 20h15 et diman-che à 15h30 au centre socioculturel.Q Hoerdt : « Chansons, poumoncarton », avec Sylvain Piron (chant,accordéon), Catherine Piron-Paira(chant, psaltérion) et Rémy Drago(guitare, percussions), vendredi 20 h15, Espace Heyler, gratuit.Q Lièpvre : concert de l’Accordina1936 dimanche à 15 h 15 à la sallepolyvalente de Lièpvre. Avec desprestations de l’orchestre jeunes etadultes ainsi que du groupe folklori-que. Entrée libre, plateau.Q Marlenheim : concert de Gabriel etMichel Veit, dimanche à 17h aucaveau de l’hôtel-de-ville.Q Muttersholtz : concert à la Poterie,17, rue des Tulipes, dimanche à 17h.Rens. 03 88 85 23 33.Q Neuwiller-les-Saverne : concert del’orchestre d’Harmonie de l’Électrici-té de Strasbourg, dimanche à 16 h, àl’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul.Plateau.Q Nordheim : « Les rockeurs ont ducoeur » organisé par Edo Music etAnimations jeunes, samedi 19h, aucentre socio-culturel.Q Sainte-Croix-aux-Mines : concertde musique malienne avec AdamaSanogo, samedi à 15h à la médiathè-que du Val d’Argent. Tout public,gratuit, inscriptions au03 89 58 35 85.Q Sarrebourg : vendredi à 20h30 à lasalle des fêtes, concert de « Modernjazz band ».Q Sarreguemines : concert de Jona-than Fournel & Chi Li, vendredi à20h30, au casino. Entrée 20€.Q Sarreguemines : concert jazz deDuke Ellington’s Far East Suite, jeudià 21h à la brasserie le terminus.Q Schweighouse-sur-Moder : concertde fin de résidence du KennedyStreet samedi à 20h30 à la villa K5,12 rue du Ried. Entrée libre.Q Strasbourg — Meinau : grandconcert de jazz par l’ensemble Robyand Co, en l’église Saint-Amand,place Levrault, à la Meinau, diman-che à 17h, entrée libre, plateau. Tél.06 80 24 67 76.Q Strasbourg : Duo Suertes, AlvaroVallés, baryton, Ravel, Fauré, Da fallaGuastavino, Piazzola, salle d’orches-tre, Cité de la musique et de ladanse, jeudi à 20h, sans résa dans lalimite des places disponibles. Rens. :03 88 43 68 21 ou www.conservatoi-re.strasbourg.euQ Strasbourg : Eglise St Pierre leJeune, place St Pierre le Jeune,concert en « écho » à la 20èmecommémoration du crash du montste odile, Magali Offner violon,Anne-Laure Seinturier violon, RenéLaterza alto, Oliver THORN-SESHOLDvioloncelle, samedi à 17h. Entréelibre, plateau au profit de la restaura-tion de l’église et de l’orgue. Rens. :03 88 28 55 48.

Q Strasbourg : Hommage à JehanAlain, vendredi de l’orgue, salle dugrand orgue, cité de la musique et dela danse. Eun-Ah- Cho Nitschke,orgiue Buxtehude, Liszt, Dupré,Alain, Dufflé, cycle de concertsd’orgue, assuré par les étudiants.Environ 45 min, chaque programmedonné 2 fois, vendredi à 12h30 et17h30, sans résa dans la limite desplaces disponibles. Rens. :03 88 43 68 21 ou www.conservatoi-re.strasbourg.euQ Strasbourg : Le département desmusiques à improviser investit lecafé du Conservatoire, cité de lamusique et de la danse, vendredi à20h, sans résa dans la limite desplaces disponibles. Rens. :03 88 43 68 21 ou www.conservatoi-re.strasbourg.euQ Strasbourg : Orchestre d’Harmoniedu Conservatoire, direction : MiguelEtchegoncelay, Mantovoni, Hahn,Suner Oriola, Respighi, Auditorium,Cité de la musique et de la danse,place Dauphine, dimanche à 17h,sans résa dans la limite des placesdisponibles. Rens. : 03 88 43 68 21ou www.conservatoire.strasbourg.euQ Strasbourg : ensemble Alcor avecElena Andreyev, violoncelle, auchâteau de Pourtalès, à la Robertsau,dimanche à 17h30. Tarifs :14/17/20€, tél. 03 88 61 52 10.Q Strasbourg : Isabelle Boulay, auPMC, salle Erasme, place de Bor-deaux, dimanche à 18h. Tarifs : de 37à 40€.Q Thal-Marmoutier : concert blue-grass avec l’ensemble Serge Rieger,samedi à 20 h, salle Jeanne d’Arc.Billetterie et restauration à partir de19 h.Q Uhrwiller : concert de l’Harmonika-Spielring Mörsch samedi à 19h àl’église protestante. Œuvres de Bach,Vivaldi, Morricine et Klezmer. Entréelibre, plateau.Q Waltenheim-sur-Zorn : concert duchœur Mille et une Notes de Mittel-hausen, dimanche à 17 h, à l’église ;plateau.Q Wissembourg : concert de MickaëlMiro, Skannibal Schmitt et RootsNoise, dans le cadre du festival Wissdu Rock, Nef/relais-culturel, samedi à20hQ Wissembourg : récital de piano,avec Akiko Yamamoto dans le cadredes concerts du dimanche, à laNef/relais culturel, dimanche à 17 h.Tarif : 3€ (adultes), gratuit (jusqu’à16 ans).

CONFERENCES

Q Bischwiller : discussion autour dulivre de Pascal Roussel « Le piègedivin », samedi à 9h au 6 rue del’Eglise.Q Drulingen : vendredi à 18h àl’espace Phénix du collège conféren-ce « l’orthographe, la raison de nosfautes » menée par M. Ligault, pro-fesseur de lettres modernes.

Q Eschau : « La naissance du mona-chisme » par J-F Kovar, samedi14h30-16h, bibliothèque. Payant.Rens. 06 16 60 12 96.Q Gertwiller : soirée publique d’in-formation sur le thème « Fessenheimet les réacteurs vieillissants repré-sentent-ils un danger ? », salle de lamairie, vendredi à 20 h. Entrée libre.Q Molsheim : « Dieu et le mystère dela Trinité dans l’art occidental » parFrançois Boepsflug, organisé par Artset Cloître, samedi de 16h30 à 18h aucaveau de la Chartreuse.Q Oberbronn : rencontre autour duthème « être chrétien aujourd’hui etdemain dans le monde tel qu’il est;vers quel monde allons-nous ?Certitudes, incertitudes, proposi-tions. », jeudi à 20h au couvent.Q Sarre-Union : vendredi à 20h autemple réformé conférence de PaulNusslein sur les potiers gallo-ro-mains du Vicus de Sarre-Union.Q Sélestat : conférence « Israël àl’horloge divine », salle Sainte-Barbe,vendredi et samedi à 19h30

DIVERTISSEMENTS,

SPECTACLES

Q Bitche : dimanche à 16h à l’EspaceCassin, spectacle d’Huguette Drei-kaus.Q Drulingen : projection d’« Intou-chables », salle polyvalente,, vendre-di à 20h, Tarifs: 4€ adultes, 3€enfant – de 14 ans.Q Erstein : Fest-Noz (bal breton)organisé par l’amicale des Bretonsd’Alsace, animé par Olgor Kaélon etAr Vro Goz, samedi dès 19h30, sallede gymnastique (parking salle desfêtes). 9€/+ 12 ans. Espace RohanPlace du Général de Gaulle, tél. :

03 88 01 80 40.Q Fegersheim : soirée country orga-nisée par Texas Butterfly, animé parl’orchestre Arizona, samedi 19h30 aucentre socioculturel. Entrée 10€ surrésa ou 11€ le soir même,www.texas-butterflydancers.comQ Limersheim : soirée rock anglaisavec concert du groupe « The doc-tors », samedi à 19h à la salle desfêtes.Q Neuve-Eglise : Samedi à 19h30 etdimanche à 14h. Théâtre alsacien« S’Brannkessele », salle des fêtes.Résa. 03 88 82 08 18.Q Obenheim : soirée humour avecJ.Marie Arrus et Manuela Gross,samedi à 20h à la salle des fêtes.Tarif 20€, résa 03.88.98.32.24.Q Obernai : « L’artiste et le direvrai », par Les Soirées d’été auLubéron, avec Michel Richard, EspaceAthic, vendredi à 20 h 30.Q Pfaffenhoffen : spectacle de magieavec Jean Regil, dimanche à 17h à laScène. Tarifs : 20€, 18€ et 5,50€.Résa au 03.88.05.60.60.Q Ringendorf : Thé dansant animépar « D’Lustige Musik Kumpels »,dimanche à partir de 14 h 30, sallepolyvalente. Entrée : 8€ avec uneboisson.Q Rosheim : spectacle « Histoire duTigre » avec Jean-Paul Boehringer,Pilier des Arts, vendredi et samedi à20 h 30, dimanche à 17 h 30 (résa.06 24 97 10 48).Q Saverne : spectacle Attila, Reinedes Belges ou l’Odyssée d’une mèrepar Marie-Elisabeth Cornet, par la Ciede la Grande Echelle Avec : Marie-Eli-sabeth Cornet Mise en scène : Sa-muel Légitimus et Laurent Dubost,Espace Rohan jeudi à 20h30, tarifs :

Normal 19 € — Réduit 17€ -Junior10€ — Vitaculture et Carte Culture5,50€, bus gratuit à partir de Wis-sembourg.Q Sélestat : Spectacle d’Oralsace àl’évasion, vendredi « contes ambu-lants : suivre l’étoile » à 20h30 ;samedi à 15h « Le train des histoi-res » et à 20h30 « Quelle barbe ! ».Résa. 03 88 85 03 86.Q Soultz-sous-Forêts : théâtre ges-tuel « Le vent a frappé à ma porte »,dans le cadre du festival Décalages, àla Saline vendredi à 20 h 30. Entréepayante. Résa. 03 88 80 47 25.Q Strasbourg : Fabrice Eboué, auPMC, salle Schweitzer, place deBordeaux, samedi à 20h30. Tarif :28€.Q Wolfskirchen : samedi à 20h àl’église protestante spectacle biogra-phique sur Paul Gerhardt pasteur etpoète allemand du 17e siècleQ

MUSEES

Q Erstein : musée Würth France ; artmoderne et contemporain. Exposition« Eclats ! Le musée se met au verre…contemporain » ouverte de jeudi àdimanche de 11h à 18h. Tarif: 5€/3€en réduit. Gratuit pour tous le same-di. 03 88 64 74 84. www.musee-wurth.frQ Natzwiller : visite du centre euro-péen du résistant déporté et anciencamp de concentration, Struthof,fermé jusqu’au 1er mars 2012.Q Neuviller-la-Roche : musée destraditions populaires ouvert surrendez-vous la semaine au03 88 97 07 18.Q Sainte-Marie-aux-Mines : EspaceMusées (textile, mines et minéraux),place Prensureux, du lundi au ven-dredi de 10 h à 13 h et de 14 h à18 h ; le samedi de 10 h à 17h, rens.03.89.58.56.67.Q Saverne : musée du château desRohan, ouvert tous les jours, sauf lemardi, de 14h à 18h, samedis, diman-ches et jours fériés, de 10h à 12h etde 14h à 18h.Q Schirmeck : mémorial de l’AlsaceMoselle, ouvert du mardi au diman-che de 10 h à 18 h 30,03 88 47 45 50.Q Sélestat : Exposition « Citoyennetéet développement durable » au CIDH,16 place du Marché aux Choux (lundide 9h à 12h et de 14h à 17h, jeudi de9h à 12h et de 14h à 20h, samedi de14h à 19h, et sur rendez-vous pourles groupes.Q Sélestat : Exposition « La naturesous toutes ses coutures » à lamédiathèque (mardi de 10h-12h et14h-20h, mercredi 10-12h et 14h-18h, jeudi et vendredi 12h-18h,samedi 10h-12h-14h-17h).Q Sélestat : Exposition « Les amis dela bibliothèque humaniste (1951-2011) – rétrospective sur 60 annéesde contribution au patrimoine séles-tadien», à la bibliothèque du lundiau vendredi (sauf mardi) de 9h à 12het de 14h à 18h, le samedi de 9h à12h.Q Waldersbach : musée Oberlin,ouvert de 14 h à 18 h tlj (sauf mardiet jours fériés), 03 88 97 30 27.

◗ Strasbourg. – La 2ème édition du salon « Rendez-vous de l’image » se tiendra demain (18 h-21 h), samedi (10 h-21 h) et dimanche(10 h-19 h) au palais des congrès, place de Bordeaux, à Strasbourg. Plus de 600 clichés, réalisés par 62 photographes français etétrangers, seront présentés sous la forme de séries de 10 à 20 photographies homogènes, aux thèmes libres et variés. Entrée 5€(3€ pour les étudiants). Rens. 03 88 37 67 67. DOCUMENT REMIS

◗ Ostwald. – « Unseri Fraue streike » (Nos épouses font grève). Le Théâtre alsacien d’Eckbolsheimse produira samedi 21 janvier à 20 h et dimanche 22 à 14 h à la salle du Hussard, 30, rue dugénéral Leclerc, à Ostwald, avec une comédie en 3 actes de Claude Dreyer. Réservations :03 69 26 34 34 ou 06 88 29 08 43. PHOTO DNA - CHRISTIAN LUTZ-SORG

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JEUDI19JANVIER2012P LES SORTIES DUWEEK-END 42

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Q Comme tous les jeudis, nouspublions la liste, non exhaustive, desanimations prévues ce week-enddans le département.

ANIMATIONS

Q Bernardswiller : « Waedele Owe »,dîner dansant org. par l’Amicale desdonneurs de sang bénévoles, salledes fêtes, samedi à 19 h 30(03 88 95 58 68).Q Bischwiller : exposition régionalede pigeons de race samedi de 14h à20h et dimanche de 10h à 20h.Entrée libre, petite restauration surplace.Q Dambach-Neunhoffen : soirée WitzOwe avec les Witzknuebe samedi dès19h au Mille Club. Petite restaurationsur place. Inscriptions au03.88.09.23.47.Q Ernolsheim sur Bruche : Salle desfêtes, toutes danses à deux, animépar DJ Antoine, vendredi de 20H à1h30. Tarif: 10 € sur place — lesbénéfices reversés à l’association Lesourire de Cathy, petite restauration.Pour tout renseignement et pré-ins-criptions : 03.88.22.09.79 ou06.62.82.02.41ou [email protected] Erstein : atelier familles au muséeWürth, ouvert aux parents, grands-parents et enfants, avec la plasticien-ne Corinne Albrecht sur le thème« Venez créer votre livre tout entransparence », dimanche de 10h30à 12h30. Tarif: 10€/personne, maté-riel fourni. Résa au [email protected] Haguenau : atelier « empreintes devégétaux » samedi de 14h30 à 16h30à la médiathèque. Résa au03.88.90.68.10.Q Haguenau : présentation del’ouvrage Il faut marier Madame LouisXV, princesse de Wissembourg, encompagnie des auteurs et d’unedanseuse, samedi de 15h à 17h à lalibrairie Vincenti, 41 Grand-Rue.Q Hoerdt : soirée jeux de l’associa-tion Coup de Pouce, samedi à20 h 30. RDV place de l’Eglise.Ramener gâteau, tarte ou autres.Inscriptions Dany au 03 88 64 20 67.Q Lauterbourg : portes ouvertes etanimations à Regio Pamina, anciennedouane, samedi et dimanche de 13 hà 17 h.Q Marlenheim : « correspondanceshumoristiques » animé par la média-thèque samedi à 20h au caveau del’hôtel-de-ville.Q Obernai : thé dansant organisé parle centre A. Rimbaud, salle des fêtes,vendredi de 14 h 30 à 18 h.Q Rohr : multitude de jeux pourpetits et grands proposés dimanche àpartir de 14 h, la salle des fêtes.Egalement galettes et petite restau-ration. Béatrice au 03 88 70 55 14Q Schirrhein-Schirrhoffen :« Harzknübbe Witz Owe », soirée deblagues par le cercle St-Nicolasvendredi à 19h30 à l’espace sociocul-turel. Petite restauration sur place.Q Schnersheim : thé dansant deCaritas Alsace du Kochersberg di-manche à partir de 15 h à la salle desfêtes, ochestre « l’Alsatia d’Altecken-dorf ». Entrée 5€, restaurationlégère.Q Westhoffen : soirée harengs ani-mée par les Rosystars, organisé parl’association Force et courage, same-di à 19h30, salle polyvalente.

CONCERTS

Q Benfeld : concert dimanche del’ensemble vocal Parenthèse à 17h àl’église.Q Bouxwiller : dans le cadre de lasaison musicale du Pays de Hanau,concert de l’ensemble Accroche-Note,samedi à 20 h 30 au théâtre Christia-ne Stroë ; plateau.Q Dorlisheim : concert du Bloosband,samedi à 20h30, salle polyvalente.Q Duttlenheim : concert spirituel auprofit d’un orphelinat du BurkinaFaso, dimanche à 17h église St-Louis.Entrée 15€.Q Geudertheim : concert d’hiver duChœur de la Zorn dimanche à16 h 30, en l’église catholique, sousla direction d’André Lamblin. Entréelibre, plateau.Q Griesbach : concert de l’ensembleMandolinata de Haguenau, l’ensem-ble vocal de l’école municipale demusique et de danse d’Haguenau etla chorale paroissiale de Gundershof-fen dimanche à 17h à l’église. Entrée

libre, plateau.Q Herrlisheim : concert de la choraleSte-Cécile, samedi à 20h15 et diman-che à 15h30 au centre socioculturel.Q Hoerdt : « Chansons, poumoncarton », avec Sylvain Piron (chant,accordéon), Catherine Piron-Paira(chant, psaltérion) et Rémy Drago(guitare, percussions), vendredi 20 h15, Espace Heyler, gratuit.Q Lièpvre : concert de l’Accordina1936 dimanche à 15 h 15 à la sallepolyvalente de Lièpvre. Avec desprestations de l’orchestre jeunes etadultes ainsi que du groupe folklori-que. Entrée libre, plateau.Q Marlenheim : concert de Gabriel etMichel Veit, dimanche à 17h aucaveau de l’hôtel-de-ville.Q Muttersholtz : concert à la Poterie,17, rue des Tulipes, dimanche à 17h.Rens. 03 88 85 23 33.Q Neuwiller-les-Saverne : concert del’orchestre d’Harmonie de l’Électrici-té de Strasbourg, dimanche à 16 h, àl’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul.Plateau.Q Nordheim : « Les rockeurs ont ducoeur » organisé par Edo Music etAnimations jeunes, samedi 19h, aucentre socio-culturel.Q Sainte-Croix-aux-Mines : concertde musique malienne avec AdamaSanogo, samedi à 15h à la médiathè-que du Val d’Argent. Tout public,gratuit, inscriptions au03 89 58 35 85.Q Sarrebourg : vendredi à 20h30 à lasalle des fêtes, concert de « Modernjazz band ».Q Sarreguemines : concert de Jona-than Fournel & Chi Li, vendredi à20h30, au casino. Entrée 20€.Q Sarreguemines : concert jazz deDuke Ellington’s Far East Suite, jeudià 21h à la brasserie le terminus.Q Schweighouse-sur-Moder : concertde fin de résidence du KennedyStreet samedi à 20h30 à la villa K5,12 rue du Ried. Entrée libre.Q Strasbourg — Meinau : grandconcert de jazz par l’ensemble Robyand Co, en l’église Saint-Amand,place Levrault, à la Meinau, diman-che à 17h, entrée libre, plateau. Tél.06 80 24 67 76.Q Strasbourg : Duo Suertes, AlvaroVallés, baryton, Ravel, Fauré, Da fallaGuastavino, Piazzola, salle d’orches-tre, Cité de la musique et de ladanse, jeudi à 20h, sans résa dans lalimite des places disponibles. Rens. :03 88 43 68 21 ou www.conservatoi-re.strasbourg.euQ Strasbourg : Eglise St Pierre leJeune, place St Pierre le Jeune,concert en « écho » à la 20èmecommémoration du crash du montste odile, Magali Offner violon,Anne-Laure Seinturier violon, RenéLaterza alto, Oliver THORN-SESHOLDvioloncelle, samedi à 17h. Entréelibre, plateau au profit de la restaura-tion de l’église et de l’orgue. Rens. :03 88 28 55 48.

Q Strasbourg : Hommage à JehanAlain, vendredi de l’orgue, salle dugrand orgue, cité de la musique et dela danse. Eun-Ah- Cho Nitschke,orgiue Buxtehude, Liszt, Dupré,Alain, Dufflé, cycle de concertsd’orgue, assuré par les étudiants.Environ 45 min, chaque programmedonné 2 fois, vendredi à 12h30 et17h30, sans résa dans la limite desplaces disponibles. Rens. :03 88 43 68 21 ou www.conservatoi-re.strasbourg.euQ Strasbourg : Le département desmusiques à improviser investit lecafé du Conservatoire, cité de lamusique et de la danse, vendredi à20h, sans résa dans la limite desplaces disponibles. Rens. :03 88 43 68 21 ou www.conservatoi-re.strasbourg.euQ Strasbourg : Orchestre d’Harmoniedu Conservatoire, direction : MiguelEtchegoncelay, Mantovoni, Hahn,Suner Oriola, Respighi, Auditorium,Cité de la musique et de la danse,place Dauphine, dimanche à 17h,sans résa dans la limite des placesdisponibles. Rens. : 03 88 43 68 21ou www.conservatoire.strasbourg.euQ Strasbourg : ensemble Alcor avecElena Andreyev, violoncelle, auchâteau de Pourtalès, à la Robertsau,dimanche à 17h30. Tarifs :14/17/20€, tél. 03 88 61 52 10.Q Strasbourg : Isabelle Boulay, auPMC, salle Erasme, place de Bor-deaux, dimanche à 18h. Tarifs : de 37à 40€.Q Thal-Marmoutier : concert blue-grass avec l’ensemble Serge Rieger,samedi à 20 h, salle Jeanne d’Arc.Billetterie et restauration à partir de19 h.Q Uhrwiller : concert de l’Harmonika-Spielring Mörsch samedi à 19h àl’église protestante. Œuvres de Bach,Vivaldi, Morricine et Klezmer. Entréelibre, plateau.Q Waltenheim-sur-Zorn : concert duchœur Mille et une Notes de Mittel-hausen, dimanche à 17 h, à l’église ;plateau.Q Wissembourg : concert de MickaëlMiro, Skannibal Schmitt et RootsNoise, dans le cadre du festival Wissdu Rock, Nef/relais-culturel, samedi à20hQ Wissembourg : récital de piano,avec Akiko Yamamoto dans le cadredes concerts du dimanche, à laNef/relais culturel, dimanche à 17 h.Tarif : 3€ (adultes), gratuit (jusqu’à16 ans).

CONFERENCES

Q Bischwiller : discussion autour dulivre de Pascal Roussel « Le piègedivin », samedi à 9h au 6 rue del’Eglise.Q Drulingen : vendredi à 18h àl’espace Phénix du collège conféren-ce « l’orthographe, la raison de nosfautes » menée par M. Ligault, pro-fesseur de lettres modernes.

Q Eschau : « La naissance du mona-chisme » par J-F Kovar, samedi14h30-16h, bibliothèque. Payant.Rens. 06 16 60 12 96.Q Gertwiller : soirée publique d’in-formation sur le thème « Fessenheimet les réacteurs vieillissants repré-sentent-ils un danger ? », salle de lamairie, vendredi à 20 h. Entrée libre.Q Molsheim : « Dieu et le mystère dela Trinité dans l’art occidental » parFrançois Boepsflug, organisé par Artset Cloître, samedi de 16h30 à 18h aucaveau de la Chartreuse.Q Oberbronn : rencontre autour duthème « être chrétien aujourd’hui etdemain dans le monde tel qu’il est;vers quel monde allons-nous ?Certitudes, incertitudes, proposi-tions. », jeudi à 20h au couvent.Q Sarre-Union : vendredi à 20h autemple réformé conférence de PaulNusslein sur les potiers gallo-ro-mains du Vicus de Sarre-Union.Q Sélestat : conférence « Israël àl’horloge divine », salle Sainte-Barbe,vendredi et samedi à 19h30

DIVERTISSEMENTS,

SPECTACLES

Q Bitche : dimanche à 16h à l’EspaceCassin, spectacle d’Huguette Drei-kaus.Q Drulingen : projection d’« Intou-chables », salle polyvalente,, vendre-di à 20h, Tarifs: 4€ adultes, 3€enfant – de 14 ans.Q Erstein : Fest-Noz (bal breton)organisé par l’amicale des Bretonsd’Alsace, animé par Olgor Kaélon etAr Vro Goz, samedi dès 19h30, sallede gymnastique (parking salle desfêtes). 9€/+ 12 ans. Espace RohanPlace du Général de Gaulle, tél. :

03 88 01 80 40.Q Fegersheim : soirée country orga-nisée par Texas Butterfly, animé parl’orchestre Arizona, samedi 19h30 aucentre socioculturel. Entrée 10€ surrésa ou 11€ le soir même,www.texas-butterflydancers.comQ Limersheim : soirée rock anglaisavec concert du groupe « The doc-tors », samedi à 19h à la salle desfêtes.Q Neuve-Eglise : Samedi à 19h30 etdimanche à 14h. Théâtre alsacien« S’Brannkessele », salle des fêtes.Résa. 03 88 82 08 18.Q Obenheim : soirée humour avecJ.Marie Arrus et Manuela Gross,samedi à 20h à la salle des fêtes.Tarif 20€, résa 03.88.98.32.24.Q Obernai : « L’artiste et le direvrai », par Les Soirées d’été auLubéron, avec Michel Richard, EspaceAthic, vendredi à 20 h 30.Q Pfaffenhoffen : spectacle de magieavec Jean Regil, dimanche à 17h à laScène. Tarifs : 20€, 18€ et 5,50€.Résa au 03.88.05.60.60.Q Ringendorf : Thé dansant animépar « D’Lustige Musik Kumpels »,dimanche à partir de 14 h 30, sallepolyvalente. Entrée : 8€ avec uneboisson.Q Rosheim : spectacle « Histoire duTigre » avec Jean-Paul Boehringer,Pilier des Arts, vendredi et samedi à20 h 30, dimanche à 17 h 30 (résa.06 24 97 10 48).Q Saverne : spectacle Attila, Reinedes Belges ou l’Odyssée d’une mèrepar Marie-Elisabeth Cornet, par la Ciede la Grande Echelle Avec : Marie-Eli-sabeth Cornet Mise en scène : Sa-muel Légitimus et Laurent Dubost,Espace Rohan jeudi à 20h30, tarifs :

Normal 19 € — Réduit 17€ -Junior10€ — Vitaculture et Carte Culture5,50€, bus gratuit à partir de Wis-sembourg.Q Sélestat : Spectacle d’Oralsace àl’évasion, vendredi « contes ambu-lants : suivre l’étoile » à 20h30 ;samedi à 15h « Le train des histoi-res » et à 20h30 « Quelle barbe ! ».Résa. 03 88 85 03 86.Q Soultz-sous-Forêts : théâtre ges-tuel « Le vent a frappé à ma porte »,dans le cadre du festival Décalages, àla Saline vendredi à 20 h 30. Entréepayante. Résa. 03 88 80 47 25.Q Strasbourg : Fabrice Eboué, auPMC, salle Schweitzer, place deBordeaux, samedi à 20h30. Tarif :28€.Q Wolfskirchen : samedi à 20h àl’église protestante spectacle biogra-phique sur Paul Gerhardt pasteur etpoète allemand du 17e siècleQ

MUSEES

Q Erstein : musée Würth France ; artmoderne et contemporain. Exposition« Eclats ! Le musée se met au verre…contemporain » ouverte de jeudi àdimanche de 11h à 18h. Tarif: 5€/3€en réduit. Gratuit pour tous le same-di. 03 88 64 74 84. www.musee-wurth.frQ Natzwiller : visite du centre euro-péen du résistant déporté et anciencamp de concentration, Struthof,fermé jusqu’au 1er mars 2012.Q Neuviller-la-Roche : musée destraditions populaires ouvert surrendez-vous la semaine au03 88 97 07 18.Q Sainte-Marie-aux-Mines : EspaceMusées (textile, mines et minéraux),place Prensureux, du lundi au ven-dredi de 10 h à 13 h et de 14 h à18 h ; le samedi de 10 h à 17h, rens.03.89.58.56.67.Q Saverne : musée du château desRohan, ouvert tous les jours, sauf lemardi, de 14h à 18h, samedis, diman-ches et jours fériés, de 10h à 12h etde 14h à 18h.Q Schirmeck : mémorial de l’AlsaceMoselle, ouvert du mardi au diman-che de 10 h à 18 h 30,03 88 47 45 50.Q Sélestat : Exposition « Citoyennetéet développement durable » au CIDH,16 place du Marché aux Choux (lundide 9h à 12h et de 14h à 17h, jeudi de9h à 12h et de 14h à 20h, samedi de14h à 19h, et sur rendez-vous pourles groupes.Q Sélestat : Exposition « La naturesous toutes ses coutures » à lamédiathèque (mardi de 10h-12h et14h-20h, mercredi 10-12h et 14h-18h, jeudi et vendredi 12h-18h,samedi 10h-12h-14h-17h).Q Sélestat : Exposition « Les amis dela bibliothèque humaniste (1951-2011) – rétrospective sur 60 annéesde contribution au patrimoine séles-tadien», à la bibliothèque du lundiau vendredi (sauf mardi) de 9h à 12het de 14h à 18h, le samedi de 9h à12h.Q Waldersbach : musée Oberlin,ouvert de 14 h à 18 h tlj (sauf mardiet jours fériés), 03 88 97 30 27.

◗ Strasbourg. – La 2ème édition du salon « Rendez-vous de l’image » se tiendra demain (18 h-21 h), samedi (10 h-21 h) et dimanche(10 h-19 h) au palais des congrès, place de Bordeaux, à Strasbourg. Plus de 600 clichés, réalisés par 62 photographes français etétrangers, seront présentés sous la forme de séries de 10 à 20 photographies homogènes, aux thèmes libres et variés. Entrée 5€(3€ pour les étudiants). Rens. 03 88 37 67 67. DOCUMENT REMIS

◗ Ostwald. – « Unseri Fraue streike » (Nos épouses font grève). Le Théâtre alsacien d’Eckbolsheimse produira samedi 21 janvier à 20 h et dimanche 22 à 14 h à la salle du Hussard, 30, rue dugénéral Leclerc, à Ostwald, avec une comédie en 3 actes de Claude Dreyer. Réservations :03 69 26 34 34 ou 06 88 29 08 43. PHOTO DNA - CHRISTIAN LUTZ-SORG

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Dernières Nouvelles d’AlsaceJeudi 19 janvier 2012

Page 32: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

32 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

19 VIVRE MIEUX QVENDREDI20JANVIER2012

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STRASBOURG Au palais des congrès

Rendez-vousphotos

Passionné de photo de-puis de nombreuses an-nées, Thierry Edel estconnu dans le Haut-

Rhinpar denombreuxaficiona-dos du genre pour son salonphoto de Riedisheim, qui fêterasa 25e édition en mars pro-chain.Un amour qu’il emportece week-end jusqu’à Stras-bourg, au palais des congrès,pour la deuxième édition du« rendez-vous de l’image ».

Présentationà l’horizontale

À voir, plus de 600 clichés réa-lisés par 62 photographes fran-çais ou étrangers, ayant chacunréalisé une ou plusieurs sériesde 10 à 20 images homogènes.Des séries d’une grande variété,chaque auteur ayant choisi li-brement son thème.L’exposition à l’horizontale surdes présentoirs est une des par-ticularités du salon afin de « nepas cloisonner l’espace etd’avoir une diversité des pointsde vue ». Dans les 1300m² del’espace Contades du palais descongrès, nul doute que les visi-teurs auront de quoi s’en met-

tre plein les yeux.Échanges avec les photogra-phes, découverte de nouvellestechniques et du matériel pho-tographique seront égalementpossibles.Un atelier d’initiation à la pho-to pour les 6-12 ans, gratuit,

sera proposé pendant la duréedu salon. Des stages payants dephoto de vitesse, profondeur dechamp, photo de nuit et ambro-types au collodion humide sontégalement accessibles sur ins-cription. R

M.SCH.

Q 2e rendez-vous de l’image,aujourd’hui (18h-21h), samedi(10h-21h) et dimanche (10h-19h), au palais des congrès, placede Bordeaux à Strasbourg. Entrée:5€ (3€ pour les étudiants). Plusd’infos sur www.rdvi.fr.

Après une première édition qui a attiré quelque 800 visiteurs, Thierry Edel espère unefréquentation multipliée par deux, voire trois à partir d’aujourd’hui au PMC. DOCUMENT REMIS

Avecplusde600clichésprésentés, la2e éditiondu« rendez-vousde l’image »débuteaujourd’hui et jusqu’àdimancheaupalaisdescongrèsdeStrasbourg.

COLMAR Salon du mariage

Pour un jour inoubliable

POUR LA CINQUIÈME ANNÉEconsécutive, les profession-nels de la région présententleur savoir-faire, qu’ils soientbijoutiers, créateurs, décora-teurs, coiffeurs ou pâtissiers…Aucun art n’est oublié. Au to-tal, 80 exposants sont répartissur 4000m2 pour dévoiler lestendances de 2012 et fairebriller les yeux des Colma-riens. Des Colmariens qui ontcélébré 237mariages en 2011 !Le salon expose et donne enspectacle : des mannequins

professionnels défileront enrobe de mariée et tenue decortège (vendredi à 19h30, sa-medi et dimanche à 11h30,14h30 et 17h). Ainsi, tous lesamoureux des belles choses ytrouveront leur compte. L’an-née dernière près de 5300 vi-siteurs ont passé les portes dusalon. R

GARANCE BAILLY

Q Parc des expositions, avenue dela Foire-aux-Vins : aujourd’hui de16h à 21h, demain et dimanchede 10h à 19h. Prix d’entrée : 6euros. Prix spécial web :www.mariage-salon.com (1entrée achetée = 1 entréegratuite, offre valable sameditoute la journée et imanchejusqu’à midi.Un plaisir pour les yeux. PHOTO ARCHIVE DNA

Ce week-end est au roman-tisme. Le salon du mariageet du Pacs ouvre ses portesaujourd’hui au parc desexpositions de Colmar.

SÉLESTAT Salon Habitat

Les tendances déco

ENVIE D’UNE NOUVELLE salle debain ? Besoin de redécorer lesalon ? Ou tout simplement defaire des économies d’énergie ?Si les visiteurs de Sélestat Habi-tat Déco se tenant au complexeculturel des Tanzmatten ontcertainement 1001 projets entête, les 120 professionnelsd’une quarantaine de secteursd’activités ont assurément lesmoyens de les réaliser.Un espace « Déco-tendance »devrait permettre aux ama-teurs de home staging de trou-ver trucs et astuces.L’association Fanabriques pré-sentera la reproduction du châ-teau d’eau de Sélestat constituéde 140000briques et représen-tant 1500 heures de travail.L’association Archi < 20 présen-

tera son concours transfronta-lier pour designers et étudiants.

Q Du 20 au 23 janvier. 20e Salonhabitat déco aux Tanzmatten de

Sélestat. Aujourd’hui de 14h à20h. Entrée gratuite. Samedi etdimanche de 10h à 19h. Entrée3€. Lundi de 10h à 18h. Entréegratuite.

Q Stationnement : place du vieuxport et quai de l’Ill. Navettegratuite toutes les dix minutes.

@ www.selestat-habitat-deco.fr R

Le salon Sélestat Habitat Déco permet aux futurs propriétaires d’affiner leur projet immobilier.PHOTO ARCHIVES DNA

Le salon Sélestat HabitatDéco fête ses 20 ans auxTanzmatten à partird’aujourd’hui. Plus de 120professionnels représentantune quarantaine de secteursd’activités présenteront leursavoir-faire.

FÉDÉRATION DU CLUB VOSGIEN Projets 2012 et 2013

Première TOP 25pour Strasbourg

« Les Vosges sont restéesjusqu’ici ignorées des touris-tes allemands et même de laplupart des Alsaciens-Lor-rains », écrivait en 1872 Ri-chard Stieve, le fondateur duClub Vosgien (sous le nom deVogesen Club). « Même àproximité de localités trèspeuplées, les sentiers demontagne sont incommodeset mal signalés. » Cent qua-rante ans après cet appel, laréalité est heureusementdifférente, avec environ20000km de sentiers bali-sés.

Un travail bénévoleimportant« Le tourisme vert, c’est deve-nu à la mode. Tout le mondeveut se lancer là-dedans.Mais il ne faut pas oublierque le Club Vosgien le met enpratique depuis 1872 », relè-ve Rémy Herry, président dela fédération du Club Vos-gien. Ce qui implique untravail bénévole (près de67000 heures par an) et descoûts pour les panneaux, lesclous, les plaquettes de bali-sage etc. Un effort hebdoma-daire aussi pour une partiedes quelque 34000 membresrépartis dans 117 associationslocales, principalement enAlsace (24000 membres),mais aussi dans les départe-ments voisins, Vosges, Mosel-le et Meurthe-et-Moselle.

L’assemblée générale2012 à LunévilleC’est d’ailleurs dans ce dé-partement, fort d’une dizained’associations (dont certainesviennent de rejoindre lafédération du Club Vosgien)que se tiendra les 2 et 3 juinl’assemblée générale 2012.« Nous serons accueillis àLunéville où il n’existe pasencore d’association localemais où nous avons bonespoir d’en susciter une bien-tôt », signale Rémy Herry.Le président du Club Vosgienexplique l’arrivée d’un petitmillier de nouveaux mem-bres, l’an dernier, essentielle-ment par l’affiliation de cesassociations d’outre-Vosges.Un choix qui s’explique parles services pratiques offertspar la fédération du ClubVosgien. Notamment la for-mation au balisage de sen-tiers, à la lecture de cartes etde l’environnement et à laconduite de randonnées.

Bientôt, le nouveautopo-guide de StrasbourgNouvelle venue dans la gam-me des cartes associant l’IGN(institut géographique natio-nal) et le Club Vosgien : lacarte topographique TOP 25de Strasbourg et ses envi-rons.Le généreux périmètre con-cerné va au nord jusqu’àHoenheim et Souf-felweyersheim, à l’ouestjusqu’à Furdenheim et Krau-tergersheim, au sud jusqu’àErstein et à l’est jusqu’auRhin.Quelques cartes topographi-ques du Club Vosgien sont au50000e, mais c’est à la de-mande de l’IGN qu’est néecette nouvelle TOP 25 Stras-bourg. Les marcheurs trouve-ront leur plaisir en visuali-sant sur cette carte trèsprécise (1 cm = 250 m) lessentiers célèbres. Comme le

Stanislas-Kléber (losangerouge) qui relie la place Sta-nislas à Nancy à la placeKléber à Strasbourg, le sen-tier de l’Ill (losange bleu) quilonge la rivière de sa sourcedans le Haut-Rhin jusqu’àStrasbourg, ou la ceintureverte de Strasbourg, signaléepar un anneau rouge.De plus, « j’espère qu’aveccette carte, les citadins dé-couvriront de nombreuxsentiers comme celui qui partde la colonne à Illkirch-Graf-fenstaden et suit le canal duRhône au Rhin. Ou ceux quitraversent la forêt du Neuhof,les environs d’Ostwald ouencore des sections du sen-tier de Saint-Jacques-de-Com-postelle, qui traverse toutel’Europe. »Dans les prochains mois, leClub Vosgien proposera unenouvelle carte TOP 25 duKochersberg où l’équipe réu-nie par le nouveau présidentGérard Adloff a développé denouveaux sentiers autour deTruchtersheim.

« Inciter les gensà mieux connaîtreleur ville »Très attendu aussi, réaliséavec La Nuée Bleue, le nou-veau topo-guide de Stras-bourg. Sur le modèle de celuide Mulhouse (5 000 exem-plaires), riche en propositionde promenades et découver-tes, d’informations pratiqueset environnementales : « Cesont là des balades qui em-mèneront les gens là ils neconnaissent pas le terrain etles inciteront à mieux con-naître leur ville. »

MARIE BRASSART-GOERG

Q Carte TOP 25 Strasbourg 3816OT, 11 euros au siège, rueSainte- Hélène à Strasbourg ouà la boutique en ligne sur lesite Internet www.club-vosgien.eu

Alors qu’elle a enregistré850 nouveaux adhérents en2011, la fédération du ClubVosgien vient de lancer lapremière carte topographi-que TOP 25 pour randonnerautour et dans Strasbourg.

La nouvelle carte du ClubVosgien livre le tracé dessentiers et pistes cyclablesdans les localités de lacommunauté urbaine deStrasbourg.

Colmar aussi

Le topo-guide de Colmar(avec Turckheim et Wint-zenheim) est prévu pour2013, de même que larefonte des topo-guidesdes Vosges en plusieursvolumes, les précédentsétant parus en 1998.

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19 VIVRE MIEUX QVENDREDI20JANVIER2012

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STRASBOURG Au palais des congrès

Rendez-vousphotos

Passionné de photo de-puis de nombreuses an-nées, Thierry Edel estconnu dans le Haut-

Rhinpar denombreuxaficiona-dos du genre pour son salonphoto de Riedisheim, qui fêterasa 25e édition en mars pro-chain.Un amour qu’il emportece week-end jusqu’à Stras-bourg, au palais des congrès,pour la deuxième édition du« rendez-vous de l’image ».

Présentationà l’horizontale

À voir, plus de 600 clichés réa-lisés par 62 photographes fran-çais ou étrangers, ayant chacunréalisé une ou plusieurs sériesde 10 à 20 images homogènes.Des séries d’une grande variété,chaque auteur ayant choisi li-brement son thème.L’exposition à l’horizontale surdes présentoirs est une des par-ticularités du salon afin de « nepas cloisonner l’espace etd’avoir une diversité des pointsde vue ». Dans les 1300m² del’espace Contades du palais descongrès, nul doute que les visi-teurs auront de quoi s’en met-

tre plein les yeux.Échanges avec les photogra-phes, découverte de nouvellestechniques et du matériel pho-tographique seront égalementpossibles.Un atelier d’initiation à la pho-to pour les 6-12 ans, gratuit,

sera proposé pendant la duréedu salon. Des stages payants dephoto de vitesse, profondeur dechamp, photo de nuit et ambro-types au collodion humide sontégalement accessibles sur ins-cription. R

M.SCH.

Q 2e rendez-vous de l’image,aujourd’hui (18h-21h), samedi(10h-21h) et dimanche (10h-19h), au palais des congrès, placede Bordeaux à Strasbourg. Entrée:5€ (3€ pour les étudiants). Plusd’infos sur www.rdvi.fr.

Après une première édition qui a attiré quelque 800 visiteurs, Thierry Edel espère unefréquentation multipliée par deux, voire trois à partir d’aujourd’hui au PMC. DOCUMENT REMIS

Avecplusde600clichésprésentés, la2e éditiondu« rendez-vousde l’image »débuteaujourd’hui et jusqu’àdimancheaupalaisdescongrèsdeStrasbourg.

COLMAR Salon du mariage

Pour un jour inoubliable

POUR LA CINQUIÈME ANNÉEconsécutive, les profession-nels de la région présententleur savoir-faire, qu’ils soientbijoutiers, créateurs, décora-teurs, coiffeurs ou pâtissiers…Aucun art n’est oublié. Au to-tal, 80 exposants sont répartissur 4000m2 pour dévoiler lestendances de 2012 et fairebriller les yeux des Colma-riens. Des Colmariens qui ontcélébré 237mariages en 2011 !Le salon expose et donne enspectacle : des mannequins

professionnels défileront enrobe de mariée et tenue decortège (vendredi à 19h30, sa-medi et dimanche à 11h30,14h30 et 17h). Ainsi, tous lesamoureux des belles choses ytrouveront leur compte. L’an-née dernière près de 5300 vi-siteurs ont passé les portes dusalon. R

GARANCE BAILLY

Q Parc des expositions, avenue dela Foire-aux-Vins : aujourd’hui de16h à 21h, demain et dimanchede 10h à 19h. Prix d’entrée : 6euros. Prix spécial web :www.mariage-salon.com (1entrée achetée = 1 entréegratuite, offre valable sameditoute la journée et imanchejusqu’à midi.Un plaisir pour les yeux. PHOTO ARCHIVE DNA

Ce week-end est au roman-tisme. Le salon du mariageet du Pacs ouvre ses portesaujourd’hui au parc desexpositions de Colmar.

SÉLESTAT Salon Habitat

Les tendances déco

ENVIE D’UNE NOUVELLE salle debain ? Besoin de redécorer lesalon ? Ou tout simplement defaire des économies d’énergie ?Si les visiteurs de Sélestat Habi-tat Déco se tenant au complexeculturel des Tanzmatten ontcertainement 1001 projets entête, les 120 professionnelsd’une quarantaine de secteursd’activités ont assurément lesmoyens de les réaliser.Un espace « Déco-tendance »devrait permettre aux ama-teurs de home staging de trou-ver trucs et astuces.L’association Fanabriques pré-sentera la reproduction du châ-teau d’eau de Sélestat constituéde 140000briques et représen-tant 1500 heures de travail.L’association Archi < 20 présen-

tera son concours transfronta-lier pour designers et étudiants.

Q Du 20 au 23 janvier. 20e Salonhabitat déco aux Tanzmatten de

Sélestat. Aujourd’hui de 14h à20h. Entrée gratuite. Samedi etdimanche de 10h à 19h. Entrée3€. Lundi de 10h à 18h. Entréegratuite.

Q Stationnement : place du vieuxport et quai de l’Ill. Navettegratuite toutes les dix minutes.

@ www.selestat-habitat-deco.fr R

Le salon Sélestat Habitat Déco permet aux futurs propriétaires d’affiner leur projet immobilier.PHOTO ARCHIVES DNA

Le salon Sélestat HabitatDéco fête ses 20 ans auxTanzmatten à partird’aujourd’hui. Plus de 120professionnels représentantune quarantaine de secteursd’activités présenteront leursavoir-faire.

FÉDÉRATION DU CLUB VOSGIEN Projets 2012 et 2013

Première TOP 25pour Strasbourg

« Les Vosges sont restéesjusqu’ici ignorées des touris-tes allemands et même de laplupart des Alsaciens-Lor-rains », écrivait en 1872 Ri-chard Stieve, le fondateur duClub Vosgien (sous le nom deVogesen Club). « Même àproximité de localités trèspeuplées, les sentiers demontagne sont incommodeset mal signalés. » Cent qua-rante ans après cet appel, laréalité est heureusementdifférente, avec environ20000km de sentiers bali-sés.

Un travail bénévoleimportant« Le tourisme vert, c’est deve-nu à la mode. Tout le mondeveut se lancer là-dedans.Mais il ne faut pas oublierque le Club Vosgien le met enpratique depuis 1872 », relè-ve Rémy Herry, président dela fédération du Club Vos-gien. Ce qui implique untravail bénévole (près de67000 heures par an) et descoûts pour les panneaux, lesclous, les plaquettes de bali-sage etc. Un effort hebdoma-daire aussi pour une partiedes quelque 34000 membresrépartis dans 117 associationslocales, principalement enAlsace (24000 membres),mais aussi dans les départe-ments voisins, Vosges, Mosel-le et Meurthe-et-Moselle.

L’assemblée générale2012 à LunévilleC’est d’ailleurs dans ce dé-partement, fort d’une dizained’associations (dont certainesviennent de rejoindre lafédération du Club Vosgien)que se tiendra les 2 et 3 juinl’assemblée générale 2012.« Nous serons accueillis àLunéville où il n’existe pasencore d’association localemais où nous avons bonespoir d’en susciter une bien-tôt », signale Rémy Herry.Le président du Club Vosgienexplique l’arrivée d’un petitmillier de nouveaux mem-bres, l’an dernier, essentielle-ment par l’affiliation de cesassociations d’outre-Vosges.Un choix qui s’explique parles services pratiques offertspar la fédération du ClubVosgien. Notamment la for-mation au balisage de sen-tiers, à la lecture de cartes etde l’environnement et à laconduite de randonnées.

Bientôt, le nouveautopo-guide de StrasbourgNouvelle venue dans la gam-me des cartes associant l’IGN(institut géographique natio-nal) et le Club Vosgien : lacarte topographique TOP 25de Strasbourg et ses envi-rons.Le généreux périmètre con-cerné va au nord jusqu’àHoenheim et Souf-felweyersheim, à l’ouestjusqu’à Furdenheim et Krau-tergersheim, au sud jusqu’àErstein et à l’est jusqu’auRhin.Quelques cartes topographi-ques du Club Vosgien sont au50000e, mais c’est à la de-mande de l’IGN qu’est néecette nouvelle TOP 25 Stras-bourg. Les marcheurs trouve-ront leur plaisir en visuali-sant sur cette carte trèsprécise (1 cm = 250 m) lessentiers célèbres. Comme le

Stanislas-Kléber (losangerouge) qui relie la place Sta-nislas à Nancy à la placeKléber à Strasbourg, le sen-tier de l’Ill (losange bleu) quilonge la rivière de sa sourcedans le Haut-Rhin jusqu’àStrasbourg, ou la ceintureverte de Strasbourg, signaléepar un anneau rouge.De plus, « j’espère qu’aveccette carte, les citadins dé-couvriront de nombreuxsentiers comme celui qui partde la colonne à Illkirch-Graf-fenstaden et suit le canal duRhône au Rhin. Ou ceux quitraversent la forêt du Neuhof,les environs d’Ostwald ouencore des sections du sen-tier de Saint-Jacques-de-Com-postelle, qui traverse toutel’Europe. »Dans les prochains mois, leClub Vosgien proposera unenouvelle carte TOP 25 duKochersberg où l’équipe réu-nie par le nouveau présidentGérard Adloff a développé denouveaux sentiers autour deTruchtersheim.

« Inciter les gensà mieux connaîtreleur ville »Très attendu aussi, réaliséavec La Nuée Bleue, le nou-veau topo-guide de Stras-bourg. Sur le modèle de celuide Mulhouse (5 000 exem-plaires), riche en propositionde promenades et découver-tes, d’informations pratiqueset environnementales : « Cesont là des balades qui em-mèneront les gens là ils neconnaissent pas le terrain etles inciteront à mieux con-naître leur ville. »

MARIE BRASSART-GOERG

Q Carte TOP 25 Strasbourg 3816OT, 11 euros au siège, rueSainte- Hélène à Strasbourg ouà la boutique en ligne sur lesite Internet www.club-vosgien.eu

Alors qu’elle a enregistré850 nouveaux adhérents en2011, la fédération du ClubVosgien vient de lancer lapremière carte topographi-que TOP 25 pour randonnerautour et dans Strasbourg.

La nouvelle carte du ClubVosgien livre le tracé dessentiers et pistes cyclablesdans les localités de lacommunauté urbaine deStrasbourg.

Colmar aussi

Le topo-guide de Colmar(avec Turckheim et Wint-zenheim) est prévu pour2013, de même que larefonte des topo-guidesdes Vosges en plusieursvolumes, les précédentsétant parus en 1998.

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Dernières Nouvelles d’AlsaceVendredi 20 janvier 2012

Page 33: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

33Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

SAMEDI21JANVIER2012P BAS-RHIN 48

BAS-RHIN Politique

Le Parti socialiste fête la roseet l’UMP son projet

PS : environnement,culture, égalité femme-homme

La Fête de la rose du Partisocialiste du Bas-Rhin estune tradition.Elle se déroule aujourd’hui àpartir de 16 h 45 à l’Illiade àIllkirch-Graffenstaden.À cette occasion, les militantset élus sont invités à partici-per à un certain nombred’ateliers.Autour des questions environ-nementales dans la perspecti-ve de l’élection présidentiel-le, Géraud Guibert,porte-parole du pôle écologis-te du PS, conseiller munici-pal du Mans, sera présentdans un atelier animé parRobert Betscha, secrétairefédéral à l’écologie au seindu PS.Joëlle Zask, enseignante audépartement de philosophiede l’université de Provence,évoquera quant à elle lesquestions culturelles, dansun atelier animé par SouadEl-Maysour, secrétaire fédéra-le à la culture au sein du PS.Marie-Laure Fages, attachéed’enseignement et de recher-che en droit public à Scien-ces-Po Toulouse, vice-prési-dente nationale des jeunesconstitutionnalistes, présen-tera le Pacte pour l’égalitéporté par le Laboratoire de

l’égalité femmes-hommes.Mine Günbay, secrétaire fédé-rale à la vie militante et àl’égalité femmes-hommes,animera l’atelier.À partir de 18 h 45, seraprojeté le film « Fragmentsd’histoire », réalisé par Ro-land Muller.Un documentaire qui retracel’engagement et le vécu per-sonnel de militants du Partisocialiste du Bas-Rhin au fildes générations et des terri-toires.

L’UMP à la rencontredes électeursDu côté de l’UMP, ce week-end sera celui des « 48 heu-res pour le projet.En effet, depuis plus d’un an,l’UMP s’est mobilisée à tousles niveaux en associant à saréflexion et à ses débats lesadhérents, élus, parlementai-res, secrétaires nationaux,fédérations, clubs et thinktanks.Plus de 350 réunions, dont22 au sein de la fédérationdu Bas-Rhin, ont nourri ceprojet qui est soumis au votedes adhérents depuis le sa-medi 14 janvier jusqu’aujeudi 26.Dans le cadre de ces « 48heures pour le projet », lafédération du Bas-Rhin adécidé d’organiser un rassem-blement militant qui a lieuaujourd’hui à 11 h, placeKléber à Strasbourg, en pré-sence des cadres et élus.Adhérents et élus iront à larencontre des concitoyenspour faire connaître le projet,dialoguer, débattre et voterdans les permanences et surInternet.L’UMP 67 veut « montrer auxAlsaciens sa détermination etsa force de mobilisation ».

Concordance des dates,coïncidence ou volonté d’oc-cuper ensemble le calen-drier politique, sans se fairevoler la vedette par le campd’en face ? Ce week-end, lePS du Bas-Rhin se retrouvepour la Fête de la rose, etl’UMP du Bas-Rhin consacre« 48 heures » à son projet.

L’AGENDA

SINGRIST/ROMANSWILLER

Travaux d’entretienQ AUJOURD’HUILe Conservatoire des sitesalsaciens invite à participeraux travaux d’entretien (plan-tation d’un cornier) au Ram-melsberg. RDV à 9h devant lamairie de Singrist et /ou à14h devant la mairie à Ro-manswiller. Merci de s’inscri-re :✆03 89 83 34 10 [email protected]

STRASBOURG

Clés pour le judaïsmeQ DEMAINDimanche de 10H30 à 18H25 Clés pour le Judaïsmed’aujourd’hui au Centrecommunautaire de la Paix -1a, rue René-Hirschler àStrasbourg. Journée d’études,de rencontres et de convivia-lité autour de cours sur diverssujets de la vie juive de10h30 à 17h et à 17h15grande conférence de clôturepar Rav Gabriel Ittah - jour-née organisée par l’équiperabbinique du Consistoireisraélite du Bas-Rhin et de laCommunauté israélite deStrasbourg.

MARIENTHAL

Pèlerinage à Notre -DameQ AUJOURD’HUI18 h 15 : messe.

Q DEMAIN3e dimanche du Temps Ordi-naire. Messes à, 9 h 30, (Car-mel 9 h) 11 h et 17 h ; 14 hChapelet ; 15 h : vêpres etSalut du Saint Sacrement.Contact :✆03 88 93 90 91.

PÊCHE

Q CLUB MOUCHE ROBERTSAU67. SAMEDI 21 JANVIER à14 h, réunion au chalet depêche du Rohrkopf, route duGlaserswoerth (prolongementdu quai Jacoutot) à la Robert-sau. Animations pour tous :de tout un peu, l’éthique dumoucheur, trucs et astucesles nœuds, liaison soie et basde ligne. 2e apprentissage ettraduction du permis depêche allemand. Assembléegénérale AAPPMA Robertsau1903 samedi 28 janvier à14 h. Prochaine réunionsamedi 4 février à 14 h.

Q AAPPMA GERSTHEIMÀ PARTIR DU DIMANCHE22 JANVIER. L’AAPPMAGerstheim tient les cartes depêche 2012 à la dispositionde ses membres. Elles seronten vente : soit au chalet dupêcheur (rte de Daubensand)les dimanches 22 et 29 jan-vier, 5, 12 et 19 février de 10hà 12h soit au restaurant « Ala Bonne Source » (rue duMoulin à Gerstheim) tous lesjours sauf mercredi de 9h à12h et de 16h à 19h.

Q APPMA KOLBSHEIMDIMANCHE 22 JANVIERÀ 10 h, assemblée généraleannuelle à la salle polyvalen-te de Kolbsheim avec distri-bution des cartes de pêche.Autres distributions : les 5 et12 février, 4 et 18 mars à lamairie de Kolbsheim.

Q AAPPMA LUPSTEINDIMANCHES 22 JANVIERET 5 FÉVRIER de 10 h à 12 h,vente de cartes de pêche auclub-house du stade. On estprié de se munir d’une carted’identité halieutique.

Q AAPPMA FEGERSHEIMSAMEDI 28 JANVIER.L’ouverture de membre ducomité directeur est d’ores etdéjà ouverte. Toutes lespersonnes désirant fairepartie du comité peuventcontacter le président del’AAPPMA au✆03 88 64 04 33

STRASBOURG Au Palais des Congrès

Voyageauboutde l’image

«L’important estde pouvoir offrirun espace de li-berté et de pro-

mouvoir la photo, ainsi qued’ouvrir un espace de rencontresentre le photographe, sonœuvreet le public », annonce ThierryEdel, organisateur de ce Rendez-vous Image au palais de lamusi-que et des congrès de Stras-bourg.L’an dernier, il était passé à unevitesse supérieure, après avoirexpérimenté durant des annéescette formule de salon à Rie-disheim. La première édition àStrasbourg avait attiré quelque800 visiteurs et la question ré-currente, « c’est quand la pro-chaine édition ? » l’a poussé àrécidiver.Une preuve de cette attente : l’andernier, il avait eu 80 dossiersde photographes souhaitant par-ticiper. Pour cette seconde édi-tion, ils étaient 117. Thierry Edela demandé à Patrick Bailly-Maî-tre-Grand d’en sélectionner 62.Pas de thème imposé, mais unecarte blanche autour d’une his-toire. Ce qui titille l’imaginationdes auteurs dont lesœuvres sontprésentées à l’horizontale. PourThierry Edel, « une marque defabrique », avec le souci d’ouvrir

les horizons et ne pas les fermeravec des cloisons. Le choix del’Espace Contades prolonge cetteoption d’ouverture, avec la ver-rière et les baies vitrées.

Regards et techniques

Autre motif de satisfaction pourl’organisateur, informaticien demétier et passionné de photo de-puis l’âge de 15 ans : les nationa-lités différentes des exposants,chacun apportant ainsi une am-biance particulière.

Témoins : ces images sombres etcrues d’un Slovène par rapportaux mélanges dorés de cheveuxet de sable d’une Brésilienne.Cette exposition permet aussi deconfronter des techniques quivont de la chambre au portable,comme les regards diversifiésdes générations. « Chloé Guth varecevoir beaucoup de commen-taires et étonner », prévoitThierry Edel en évoquant cettejeune femme qui offre des ima-ges insolites sur le thème « Ren-

contrer la cuisine ».Chaque table en polystyrène dé-cline une curiosité : géométried’escaliers, contrastes de corpsde femmes sublimés sur la pier-re, regards perçants d’animaux,prises de vues journalistiquesdes événements récents enÉgypte…Ons’amuse avec les « Baignoireslibertines », on découvre le « Ré-veil de la ville », on sent presquela sueur avec les boxeurs de Cu-ba, on entend presque le froisse-

ment des voiles de parachutes etde montgolfières, on bouge avecles danseuses du Ballet Béjart deLausanne.Au-delà de l’éphémèrité d’unetelle exposition, l’organisateurpropose cette année un catalo-gue, ainsi qu’un livre dédiés auxlauréats. Il y a Colin Millum, unÉcossais qui, avec « Noir » ra-conte un scénario de film degangster, Vinko Skale, Slovène,avec « Roots » et le quotidiencampagnard, Aurélien Cohen,parisien et son thème « Dansl’espace de ce royaume », ainsiqu’un coup de chapeau à FrankBohbot et ses théâtres parisiens.Autant d’invitation à « exercerson regard. » R

D.E. WIRTZ-HABERMEYER

Q Aujourd’hui de 10 à 21 h etdimanche de 10 à 19 h au PMC,place de Bordeaux (entrée 5 €).Exposants de matériels et petiterestauration. Animations avec unstudio photo, un atelier pour les6-12 ans, démonstration dimanched’ambrotype (procédé ancien surplaque de verre).

Q@Il reste encore quelquesplaces dans les stages organisésdimanche. Informations surwww.rdvi.fr

Pour cette édition, Thierry Edel a dû choisir parmi 117 dossiers de photographes contre 80 l’andernier. PHOTO DNA - JEAN-CHRISTOPHE DORN

Fortd’unpremier succès l’andernier, ThierryEdel organiseceweek-endsondeuxièmeRendez-vous ImageàStrasbourg. Pour surprendre l’œil etdécouvrir d’autreshorizons.

SAMEDI21JANVIER2012P BAS-RHIN 48

BAS-RHIN Politique

Le Parti socialiste fête la roseet l’UMP son projet

PS : environnement,culture, égalité femme-homme

La Fête de la rose du Partisocialiste du Bas-Rhin estune tradition.Elle se déroule aujourd’hui àpartir de 16 h 45 à l’Illiade àIllkirch-Graffenstaden.À cette occasion, les militantset élus sont invités à partici-per à un certain nombred’ateliers.Autour des questions environ-nementales dans la perspecti-ve de l’élection présidentiel-le, Géraud Guibert,porte-parole du pôle écologis-te du PS, conseiller munici-pal du Mans, sera présentdans un atelier animé parRobert Betscha, secrétairefédéral à l’écologie au seindu PS.Joëlle Zask, enseignante audépartement de philosophiede l’université de Provence,évoquera quant à elle lesquestions culturelles, dansun atelier animé par SouadEl-Maysour, secrétaire fédéra-le à la culture au sein du PS.Marie-Laure Fages, attachéed’enseignement et de recher-che en droit public à Scien-ces-Po Toulouse, vice-prési-dente nationale des jeunesconstitutionnalistes, présen-tera le Pacte pour l’égalitéporté par le Laboratoire de

l’égalité femmes-hommes.Mine Günbay, secrétaire fédé-rale à la vie militante et àl’égalité femmes-hommes,animera l’atelier.À partir de 18 h 45, seraprojeté le film « Fragmentsd’histoire », réalisé par Ro-land Muller.Un documentaire qui retracel’engagement et le vécu per-sonnel de militants du Partisocialiste du Bas-Rhin au fildes générations et des terri-toires.

L’UMP à la rencontredes électeursDu côté de l’UMP, ce week-end sera celui des « 48 heu-res pour le projet.En effet, depuis plus d’un an,l’UMP s’est mobilisée à tousles niveaux en associant à saréflexion et à ses débats lesadhérents, élus, parlementai-res, secrétaires nationaux,fédérations, clubs et thinktanks.Plus de 350 réunions, dont22 au sein de la fédérationdu Bas-Rhin, ont nourri ceprojet qui est soumis au votedes adhérents depuis le sa-medi 14 janvier jusqu’aujeudi 26.Dans le cadre de ces « 48heures pour le projet », lafédération du Bas-Rhin adécidé d’organiser un rassem-blement militant qui a lieuaujourd’hui à 11 h, placeKléber à Strasbourg, en pré-sence des cadres et élus.Adhérents et élus iront à larencontre des concitoyenspour faire connaître le projet,dialoguer, débattre et voterdans les permanences et surInternet.L’UMP 67 veut « montrer auxAlsaciens sa détermination etsa force de mobilisation ».

Concordance des dates,coïncidence ou volonté d’oc-cuper ensemble le calen-drier politique, sans se fairevoler la vedette par le campd’en face ? Ce week-end, lePS du Bas-Rhin se retrouvepour la Fête de la rose, etl’UMP du Bas-Rhin consacre« 48 heures » à son projet.

L’AGENDA

SINGRIST/ROMANSWILLER

Travaux d’entretienQ AUJOURD’HUILe Conservatoire des sitesalsaciens invite à participeraux travaux d’entretien (plan-tation d’un cornier) au Ram-melsberg. RDV à 9h devant lamairie de Singrist et /ou à14h devant la mairie à Ro-manswiller. Merci de s’inscri-re :✆03 89 83 34 10 [email protected]

STRASBOURG

Clés pour le judaïsmeQ DEMAINDimanche de 10H30 à 18H25 Clés pour le Judaïsmed’aujourd’hui au Centrecommunautaire de la Paix -1a, rue René-Hirschler àStrasbourg. Journée d’études,de rencontres et de convivia-lité autour de cours sur diverssujets de la vie juive de10h30 à 17h et à 17h15grande conférence de clôturepar Rav Gabriel Ittah - jour-née organisée par l’équiperabbinique du Consistoireisraélite du Bas-Rhin et de laCommunauté israélite deStrasbourg.

MARIENTHAL

Pèlerinage à Notre -DameQ AUJOURD’HUI18 h 15 : messe.

Q DEMAIN3e dimanche du Temps Ordi-naire. Messes à, 9 h 30, (Car-mel 9 h) 11 h et 17 h ; 14 hChapelet ; 15 h : vêpres etSalut du Saint Sacrement.Contact :✆03 88 93 90 91.

PÊCHE

Q CLUB MOUCHE ROBERTSAU67. SAMEDI 21 JANVIER à14 h, réunion au chalet depêche du Rohrkopf, route duGlaserswoerth (prolongementdu quai Jacoutot) à la Robert-sau. Animations pour tous :de tout un peu, l’éthique dumoucheur, trucs et astucesles nœuds, liaison soie et basde ligne. 2e apprentissage ettraduction du permis depêche allemand. Assembléegénérale AAPPMA Robertsau1903 samedi 28 janvier à14 h. Prochaine réunionsamedi 4 février à 14 h.

Q AAPPMA GERSTHEIMÀ PARTIR DU DIMANCHE22 JANVIER. L’AAPPMAGerstheim tient les cartes depêche 2012 à la dispositionde ses membres. Elles seronten vente : soit au chalet dupêcheur (rte de Daubensand)les dimanches 22 et 29 jan-vier, 5, 12 et 19 février de 10hà 12h soit au restaurant « Ala Bonne Source » (rue duMoulin à Gerstheim) tous lesjours sauf mercredi de 9h à12h et de 16h à 19h.

Q APPMA KOLBSHEIMDIMANCHE 22 JANVIERÀ 10 h, assemblée généraleannuelle à la salle polyvalen-te de Kolbsheim avec distri-bution des cartes de pêche.Autres distributions : les 5 et12 février, 4 et 18 mars à lamairie de Kolbsheim.

Q AAPPMA LUPSTEINDIMANCHES 22 JANVIERET 5 FÉVRIER de 10 h à 12 h,vente de cartes de pêche auclub-house du stade. On estprié de se munir d’une carted’identité halieutique.

Q AAPPMA FEGERSHEIMSAMEDI 28 JANVIER.L’ouverture de membre ducomité directeur est d’ores etdéjà ouverte. Toutes lespersonnes désirant fairepartie du comité peuventcontacter le président del’AAPPMA au✆03 88 64 04 33

STRASBOURG Au Palais des Congrès

Voyageauboutde l’image

«L’important estde pouvoir offrirun espace de li-berté et de pro-

mouvoir la photo, ainsi qued’ouvrir un espace de rencontresentre le photographe, sonœuvreet le public », annonce ThierryEdel, organisateur de ce Rendez-vous Image au palais de lamusi-que et des congrès de Stras-bourg.L’an dernier, il était passé à unevitesse supérieure, après avoirexpérimenté durant des annéescette formule de salon à Rie-disheim. La première édition àStrasbourg avait attiré quelque800 visiteurs et la question ré-currente, « c’est quand la pro-chaine édition ? » l’a poussé àrécidiver.Une preuve de cette attente : l’andernier, il avait eu 80 dossiersde photographes souhaitant par-ticiper. Pour cette seconde édi-tion, ils étaient 117. Thierry Edela demandé à Patrick Bailly-Maî-tre-Grand d’en sélectionner 62.Pas de thème imposé, mais unecarte blanche autour d’une his-toire. Ce qui titille l’imaginationdes auteurs dont lesœuvres sontprésentées à l’horizontale. PourThierry Edel, « une marque defabrique », avec le souci d’ouvrir

les horizons et ne pas les fermeravec des cloisons. Le choix del’Espace Contades prolonge cetteoption d’ouverture, avec la ver-rière et les baies vitrées.

Regards et techniques

Autre motif de satisfaction pourl’organisateur, informaticien demétier et passionné de photo de-puis l’âge de 15 ans : les nationa-lités différentes des exposants,chacun apportant ainsi une am-biance particulière.

Témoins : ces images sombres etcrues d’un Slovène par rapportaux mélanges dorés de cheveuxet de sable d’une Brésilienne.Cette exposition permet aussi deconfronter des techniques quivont de la chambre au portable,comme les regards diversifiésdes générations. « Chloé Guth varecevoir beaucoup de commen-taires et étonner », prévoitThierry Edel en évoquant cettejeune femme qui offre des ima-ges insolites sur le thème « Ren-

contrer la cuisine ».Chaque table en polystyrène dé-cline une curiosité : géométried’escaliers, contrastes de corpsde femmes sublimés sur la pier-re, regards perçants d’animaux,prises de vues journalistiquesdes événements récents enÉgypte…Ons’amuse avec les « Baignoireslibertines », on découvre le « Ré-veil de la ville », on sent presquela sueur avec les boxeurs de Cu-ba, on entend presque le froisse-

ment des voiles de parachutes etde montgolfières, on bouge avecles danseuses du Ballet Béjart deLausanne.Au-delà de l’éphémèrité d’unetelle exposition, l’organisateurpropose cette année un catalo-gue, ainsi qu’un livre dédiés auxlauréats. Il y a Colin Millum, unÉcossais qui, avec « Noir » ra-conte un scénario de film degangster, Vinko Skale, Slovène,avec « Roots » et le quotidiencampagnard, Aurélien Cohen,parisien et son thème « Dansl’espace de ce royaume », ainsiqu’un coup de chapeau à FrankBohbot et ses théâtres parisiens.Autant d’invitation à « exercerson regard. » R

D.E. WIRTZ-HABERMEYER

Q Aujourd’hui de 10 à 21 h etdimanche de 10 à 19 h au PMC,place de Bordeaux (entrée 5 €).Exposants de matériels et petiterestauration. Animations avec unstudio photo, un atelier pour les6-12 ans, démonstration dimanched’ambrotype (procédé ancien surplaque de verre).

Q@Il reste encore quelquesplaces dans les stages organisésdimanche. Informations surwww.rdvi.fr

Pour cette édition, Thierry Edel a dû choisir parmi 117 dossiers de photographes contre 80 l’andernier. PHOTO DNA - JEAN-CHRISTOPHE DORN

Fortd’unpremier succès l’andernier, ThierryEdel organiseceweek-endsondeuxièmeRendez-vous ImageàStrasbourg. Pour surprendre l’œil etdécouvrir d’autreshorizons.

Dernières Nouvelles d’AlsaceSamedi 21 janvier 2012

Page 34: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

34 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

RégionQ DIMANCHE 22 JANVIER 2012

FORMATION Apprentis d’Auteuil

N’oubliezpas lesCAP

«Le travail m’a fait mû-rir », constate Alisonqui s’est engagée dansla voie de l’apprentis-

sage après avoir quitté l’école entroisième, « sans même avoir passéle brevet des collèges. Je séchais lescours, mais je n’étais pas une simauvaise élève ». En deuxième an-née de CAP Agent polyvalent de res-tauration, cette apprentie de 17 ansa déjà reçu une proposition d’em-bauche de son patron.Ce CAP d’agent polyvalent a étéouvert à la rentrée 2010 par lesApprentis d’Auteuil qui s’appuientsur les structures du lycée profes-sionnel Charles-de-Foucauld à Schil-tigheim. Unique en Alsace, cette sec-tion d’apprentissage offre 12 placesen première et seconde année. Lesapprentis sont 13 en première annéeet huit en seconde année, en raisondes abandons en cours de forma-tion.

« Chacun a une faille »

Âgés de 16 à 25 ans, ces garçons etfilles sont souvent en situation derupture scolaire. « Chacun a unefaille. Cela peut être un problèmescolaire ou social. Les apprentis pas-sent trois semaines en entreprise etune semaine en formation. Mêmes’ils ne se plaisent pas à l’école, nousleur demandons cet effort particu-lier. C’est un contrat entre eux etnous et nous veillons à ce qu’ils leremplissent », explique Michaël Na-chon, chargé de la formation et de

l’insertion aux Apprentis d’Auteuil.« Si une entreprise nous appelle par-ce qu’un jeune ne s’est pas rendu àson travail, nous intervenons aussi-tôt. Un éducateur spécialisé est dis-ponible 7 jours sur 7 de 6h à 23h. »Créé avec le soutien de la RégionAlsace, « ce CAP est en cohérence

avec la carte régionale des forma-tions et arrive dans un contexte fa-vorable au développement de l’ap-prentissage », souligne MichaëlNachon avant d’évoquer un projetd’ouverture, en septembre 2012,d’un CAP service en café brasserieen apprentissage.

Créée en 1866, la Fondation catholi-que des Orphelins apprentisd’Auteuil, devenue Apprentisd’Auteuil, s’est implantée en Alsaceen 2006 pour aider les jeunes detous âges, mais également les pa-rents en difficulté.Selon le dernier baromètre Appren-

tis d’Auteuil Ipsos, paru le 6 janvier,« 40% des chefs d’entreprises enFrance ont l’intention d’avoir moinsrecours à l’apprentissage en 2012.Cette tendance menace spécifique-ment les formations techniques deniveau 5 (CAP et BEP), ce qui va àl’encontre des objectifs des Appren-tis d’Auteuil qui ont vocation à« aider les jeunes à s’insérer », rap-pelle Hélène Hollederer, directricerégionale du développement. « Cesjeunes ont un faible niveau de quali-fication ou sont sans qualification.Je suis d’accord avec ceux qui disentqu’il faut élever lesniveauxdequali-fication, mais il ne faut pas laisserde côté les formations de base »,souhaite la directrice régionale.

« La cuisine a le venten poupe »Malgré un contexte moins favorableaux formations de niveau 5, « il n’apas été si difficile que cela de trouverun employeur à nos jeunes appren-tis », assure Michaël Nachon. « Il y ades besoins en personnels dans labranche hôtellerie et restauration ».« La cuisine a le vent en poupe. Ilsuffit de voir toutes les émissionstélé qui lui sont consacrées », pour-suit Hélène Hollederer.Âgé de 21 ans, Florent prépare sonCAP Agent polyvalent de restaura-tion dans une maison de retraite.Son BEP pâtisserie ne lui a pas per-mis de trouver un emploi. « Les pa-trons recherchent de l’expérience »,indique le jeune homme qui espèreque son apprentissage lui permettraenfin d’entrer sur le marché du tra-vail. R

JEAN-FRANÇOIS CLERC

Âgés de 16 à 25 ans, les jeunes en apprentissage des Apprentis d’Auteuil suivent leur formation de CAP agentpolyvalent de restauration au lycée Charles-de-Foucauld à Schiltigheim. PHOTO DNA – JEAN-CHRISTOPHE DORN

La régionAlsaceapourobjectif depasserde15000à20000 jeunes formés, chaqueannée, paralternance.Contre la tendanceàsupprimerdes formationsdeniveau5, lesApprentisd’Auteuilmisent sur leniveauCAPpour les jeunesendifficulté.

«Onne forcepasuneentreprise à embaucher»

« EN 2010-2011, nous avons enregis-tré 9877 contrats d’apprentissagedans l’industrie, le commerce et lesservices. Pour 2011-2012, nous pré-voyons une augmentation de 3%, lesbacs+3 sont de plus en plus nom-breux », souligne Marie-ChristineCalleja, directrice adjointe à la direc-tion Formation de la CCI de la RégionAlsace.Entre la CCI, la chambre de métiers etla chambre d’agriculture, 15041 con-trats ont été passés en 2010-2011 avecles 35 centres de formation d’appren-tis d’Alsace (CFA). Pour 2011-2012, laRégion dénombre déjà 15362 signatu-res de contrats. « Les entreprises et lesuniversités se sont ouvertes aux for-mations par apprentissage jusqu’auniveau bac+5. Il y a dix ans, il n’exis-tait rien dans le supérieur. Aujour-d’hui, on peut être ingénieur apprenti.L’apprentissage a de plus en plus desuccès », se réjouit Marie-ChristineCalleja.

Des places à prendre« Dans l’industrie et le commerce, leniveau CAP-BEP n’est plus suffisant,même le bac ne suffit plus. Par contre,dans le secteur de l’artisanat, lesbesoins en apprentis de niveau CAPexistent toujours. Le bâtiment et l’hô-tellerie-restauration souffrent d’undéficit de main-d’œuvre de niveauCAP-BEP. Il y a des places à prendre. »Mais la volonté de l’Éducation natio-nale est de pousser 80% d’une classe

d’âge au niveau bac. « Culturellement,l’Éducation nationale est peu ouverteà l’apprentissage, ce n’est pas unepriorité du système scolaire français »,déplore Marie-Christine Calleja. « L’ap-prentissage doit être valorisé et deve-nir une réelle voie de formation »,poursuit Chantal Risser de la RégionAlsace. Une région qui a voté un bud-get de 65 millions d’euros en faveurde l’apprentissage pour accompagnerles CFA, les apprentis et les entrepri-ses.

Recrutés parmi les meilleursMais l’argent ne fait pas tout. « Lesapprentis qui trouvent une place dansle bon métier sont les plus motivés.Pour eux, le taux d’insertion est quasi-total, mais pour les jeunes qui sontorientés vers des formations nonchoisies, le taux de rupture de contratdépasse les 20% », indique Marie-Christine Calleja.Les filles sont attirées vers les métiersde coiffeuse, d’esthéticienne et lesgarçons vers la mécanique alors queles places y sont limitées. « Dans lessecteurs qui embauchent, les métiersdu bâtiment ont mauvaise réputationauprès des jeunes et certains métierscomme celui de menuisier sont plus« nobles » que d’autres », rapporteMarie-Christine Calleja. L’autre diffi-culté est de trouver une entreprise.« La durée d’un contrat d’apprentissa-ge bac+3 ans n’est pas négligeable ».De plus, « la crise a durement impactéle marché du travail. On ne force pasune entreprise à embaucher ».Pour la représentante de la CCI, lesélèves en difficulté scolaire peuvent seremettre sur les rails grâce à l’appren-tissage. « Certains ont été laissés sur

le côté parce qu’ils ont une formed’intelligence qui ne rentre pas dans

les normes académiques. » Si certainsont des problèmes de comportement,

« les apprentis sont très vite confron-tés aux réalités de la vie, des réalitésqui ne sont pas faciles à admettre ».Les entreprises recrutent leurs ap-prentis parmi « les meilleurs élémentsde la voie professionnelle », ont cons-taté Jean-Pierre Mallerich et GillesDugard, professeurs au lycée Le Cor-busier à Illkirch. Les rémunérationspouvant aller jusqu’à 900 euros men-suels pour un apprenti de niveau bacpro « ne sont plus négligeables ».Les jeunes en apprentissage « veulentsortir du système scolaire tel qu’ilsl’ont connu. Certains sont faits pourêtre apprentis. Quand ils sont enentreprise, ils travaillent, même ceuxqui avaient des problèmes de compor-tement, car ils n’ont pas le choix. Ilsdoivent produire, mais c’est ce quileur plaît », témoignent les deuxprofesseurs.La situation des apprentis n’est cepen-dant pas la même dans les grandes etles petites entreprises. « Les grandesstructures ont de vrais tuteurs, despersonnes dédiées à la formation.Dans les petites structures, les ap-prentis sont souvent mis à la produc-tion. Ils seront rapidement opération-nels sur une petite partie du champprofessionnel, mais ils n’auront pasde compétences élargies », évoquentGilles Dugard et Jean-Pierre Mallerich.Des professeurs qui regrettent aussi ledéveloppement à tout va du bac protrois ans aux dépens du CAP. « Lesélèves qui ne passent plus par le CAPont perdu une année de formation.Dans les métiers de la métallurgie, dela plomberie, il y a une gestuelle àacquérir. C’est en forgeant que l’ondevient forgeron. » R

J.F.C.

Après une année de baisse, lenombre d’apprentis devrait aug-menter de 3% en 2011-2012 enrégion Alsace grâce au niveaupost-bac.

NEUWILLER-LÈS-

SAVERNE Collision :

grièvementblessée>p.16

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RégionQ VENDREDI 20 JANVIER 2012

STRASBOURG Nouvelle faculté de soins dentaires et nouveau centre de soins

Lesitede l’excellence

Au total, la faculté de chirur-gie dentaire et le centre desoins totaliseront 8000m²contre 2000m² auparavant.

Mais ce n’est pas tant l’espace dédié àla trilogie (enseignement, soins etrecherche) que son équipement per-formant qui fait dire au Pr YoussefHaikel, doyen de la faculté de chirur-gie dentaire, qu’il s’agit « de la plusbelle et la plus grande fac dentaired’Europe. »

« C’était une vraiecontrainte, cet arbre.Alors on a construitautour »

Le chantier est toujours en cours àl’arrière de cet ensemble formé dequatre bâtiments anciens et d’unautre contemporain, intelligemmentreliés entre eux. Tout sera fini endécembre avec la livraison de l’an-

cienne clinique dentaire et de la « vil-la des maîtres » qui accueillerontl’administration et les locaux d’en-seignement : « Nous disposerons de184mannequins simulant le patient,pour 3M€, on l’appelle déjà la salledes fantômes ! » Une élégante villaabritera l’Amicale des étudiants quiauront leur entrée, rue Sainte-Elisa-beth et un espace vert. À l’ombred’un arbre centenaire, un ginkgo bi-loba que le Pr Haikel est fier d’avoirsauvé. L’agence strasbourgeoise Tek-ton Architectes (Stéphane Thomas/Michel Arnold) l’a suivi : On l’a éla-gué pour que les branches ne partentpas dans la grue. Au printemps, on aété soulagé de voir ses feuilles.Aujourd’hui, on est content : il tienttout l’espace à l’arrière. En automne,il est magnifique », dit Michel Ar-nold.Pour les murs de l’ancien pavillonLeriche, la flamboyante teinte ocred’origine a été retrouvée. L’espaceintérieur, remodelé autour de l’esca-lier d’origine (adjoint d’ascenseurs)et des colonnes du hall, est bleulavande. « Hermann Eggert qui a

construit le pavillon vers 1880 nevoulait pas que les malades réalisentqu’ils étaient dans un hôpital », si-gnale le Pr Youssef Haikel, admiratifde cet architecte qui conçut aussi lePalais du Rhin.

« Un outil fabuleux »Le bâtiment centenaire a gardé sasplendide terrasse et son vénérableplatane. La surface de ses trois étagesa été habilement augmentée par descouloirs habillés de parois de verre.Le pavillon est dédié aux soins den-taires, à l’enseignement initial et à laformation continue ainsi qu’à la re-cherche « avec 80 chercheurs ettechniciens de l’INSERM. Strasbourga eu en 1900 la première cliniquedentaire aumonde, puis le 1er labora-toire médical dentaire de recherche

et en 1970, la première unité de re-cherche », rappelle le Pr Haikel. Ins-crit au contrat de Plan Etat-Région,l’ambitieux projet hospitalo-univer-sitaire réunissant sur le même site lafaculté de chirurgie et le centre desoins dentaires a bénéficié du sou-tien des Hôpitaux universitaires deStrasbourg et des collectivités territo-riales.Les industriels ont aussi été réactifsen mettant à disposition des équipe-ments uniques en France. C’est qu’onrépond ici à des urgences hospitaliè-res bucco-dentaires, qu’on soigne desmalades spécifiques ou hospitalisés(pour une opération et traités enamont pour éradiquer une infection).« C’est un outil fabuleux. Et nousavons quatre cabinets de soins équi-pés de caméras Full HD : leurs ima-

ges sont retransmises dans les troisnouveaux amphithéâtres. » Dotés degrands écrans, ils accueillent des étu-diants venant de toute la France et del’étranger pour suivre des formations(notamment implantologie, soins es-thétiques, parodontologie) de niveauinternational. R

MARIE BRASSART-GOERG

La faculté dentaire et le centre de soins dentaires profitent de la majesté du pavillon construit par Hermann Eggerten 1880 et d’une intéressante extension à l’arrière, vers la rue Sainte-Élisabeth. PHOTOS DNA – JEAN FRANÇOIS BADIAS

L’alliagedesbeautésde l’architectureduXIXe siècleetde la fonctionnalitéde l’art debâtir actuel est effectif sur le sitedel’Hôpital civil pour lenouveaucentredesoinsdentaireset lanouvelle facultédechirurgiedentaire, laplusgranded’Europe.

Les plateaux techniques du centre de soins dentaires sont innovants,comme le prouve ce scanner pour le bilan pré-implantatoire ou lespathologies cranio-faciales.

Pr YoussefHaikel, doyende la facultéde chirurgiedentairedepuis 10ans

FILS DE PARENTS ILLETTRÉSmaisattentifs à l’éducation de leurs cinqenfants, il se souvient : « A 11 ans,mon père me présentait comme « leprofesseur Haikel, spécialiste de latête. » Le papa avait aussi de l’ambi-tion pour le frère aîné, appelé à êtremilitaire et qui fit carrière dans l’ar-

mée. Admis dans une école d’élite («unprytanée militaire où j’ai appris larigueur et la discipline »), à l’époquedu protectorat français, Youssef Haikelse souvient d’enseignants alsaciens.Cela le poussa-t-il à choisir Strasbourgdans les années 70 ? « La ville m’atti-rait à cause de son caractère euro-péen. » Oujda, où il est né en 1954,n’est-elle pas aussi une ville frontière,jouxtant l’Algérie ? En tout cas, « l’en-vironnement qui pouvait paraîtrehostile au départ m’a bien accueilli. EnAlsace, quand vous faites vos preuves,vous avez la confiance et on vous lagarde ». Lui qui se réclame d’une« double culture » a eu un parcoursuniversitaire exemplaire. Maître deconférences à la faculté de chirurgiedentaire dès 1986, il devient profes-

seur des universités, praticienhospita-lier à partir de 1999. Professeur hono-raire de la faculté de stomatologie dePékin depuis 2004, il est aussi pre-mier vice-président de la conférencedes doyens des UFR d’odontologie deFrance.

« Il a fait front à toutes lesdifficultés en même temps »A Strasbourg où il enseigne, soigne despatients et a rédigé une centaine depublications scientifiques, il est leprincipal acteur de la restructurationde la faculté dentaire pour laquelle il aété exigeant. Le choc subi début 2011par la fin tragique d’un de ses troisenfants aurait pu l’amener à baisserles bras : « Au contraire, dit une per-sonnalité qui le connaît bien. Il a fait

front à toutes les difficultés en mêmetemps ». En mars, il enseignera àSapporo et dans son bureau trône uninsigne cadeau de l’empereur du Ja-pon. Il sait qu’en Amérique du Nord,« chaque étudiant en soins dentairesdoit débourser 50000 � par an etfournir son matériel en plus ». Plein degratitude pour le système français quil’a soutenu dans son ascension sociale(« On nous donne tous une chance enFrance »), il est ravi de la générosité denombreux dentistes libéraux vis-à-visde la Fondation de l’Université deStrasbourg : « Après nos portes ouver-tes où 750 dentistes alsaciens sontvenus, nous avons eu des dons pour lafaculté dentaire qui nous serviront àmieux terminer les équipements. » R

M. B-G

« Cela fait 37 ans que je suis alsa-cien d’adoption », dit le Pr YoussefHaikel avec le sourire. Venu duMaroc en 1975 pour étudier àStrasbourg, il a été décoré mercre-di par le bâtonnier François Si-monnet de la médaille de la Re-naissance française dans l’un desnouveaux amphithéâtres de lafaculté dentaire.

Le doyen Haikel, nouveau titulairede la médaille de la Renaissancefrançaise. PHOTO DNA

DES CHIFFRES

28 M€C’est le coût de la faculté de

chirurgie dentaire et du centre desoins dentaires avec ses 77fauteuils dans huit unités

fonctionnelles de soins. Plus de66000 passages par an.

JUSTICE L’affairedes72excèsdevitesse>p15

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Dernières Nouvelles d’AlsaceDimanche 22 janvier 2012

Page 35: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

35Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

LUNDI23JANVIER2012P NORD-SUD 12

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SAVERNE

Collectionneurs àl’heure d’internet

À L’HEURE D’INTERNET, la fréquenta-tion d’un salon du collectionneurcomme celui de Saverne se maintientpourtant bien — il y avait près de1000 personnes hier. Car, selonPascal Schneider, président fonda-teur de la Société d’histoire Le Fan-tassin qui organisait l’événement, cetype de salon n’est pas en concurren-ce avec le grand magasin internet.C’est plutôt, pour des collectionneurs

toujours à l’affût, une occasion deplus de trouver l’objet désiré. « Çanous ouvre le monde. C’est plus facilemaintenant pour un collectionneurde la guerre de Sécession, parce qu’ilpeut être en contact avec les États-Unis. » Par ailleurs, internet « permetde relier les collectionneurs » : lesvendeurs peuvent dès lors « vendreplus cher à des connaisseurs qui ontdes budgets », tandis que l’acheteur

peut « se faire une meilleure idée desprix ». Pascal Schneider surfe sou-vent, mais achète rarement : « Il y abeaucoup de faux sur internet ». D’oùl’importance d’un salon comme celuide Saverne, qui se tient depuis 22ans. « On a des habitués, ici, desvendeurs connus et reconnus »,adoubés par l’association savernoi-se. R

E.V.

CERNAY

L’universdu Chevalet d’or

Le Chevalet d’or, organisé par la ville deCernay en partenariat avec l’EspaceGrün, a cette année pour parrainsSylvie Herzog, peintre de fresques etFranco Picarella, sculpteur statuaire.Cette 29e édition se voulait une éditionencore plus riche que les précédentes,en proposant «une large palette degenres et de sensibilités, de thèmes etd’interrogations », que ce soit en pein-ture, sculpture, mais aussi pour lapremière fois, en photographie avec laprésence du club de l’ACS PeugeotCitroën Mulhouse.Une autre nouveauté cette année, unrendez-vous qui s’annonce passion-nant, mercredi 25 à 14h et à 18h, aubar de l’Espace Grün : le Café des Arts,ouvert à tous les curieux et animé pardes étudiants en histoire de l’art, oùseront évoquées notamment les exposi-tions à voir en ce moment dans larégion. À 14h, le thème en sera la ville ;et à 18h, on tâchera de répondre à laquestion : « L’art contemporain, est-cevraiment n’importe quoi ?« À 16h,projection du film « Le tableau » deJean-François Laguionie.Durant la semaine, le Chevalet d’or seraouvert aux écoliers. Le public pourradécouvrir plus de 200 œuvres desquelque 80 artistes venus de tous l’Estde la France, mercredi 25 de 14h à18h30 et samedi 28 et dimanche29 janvier de 10h à 18h. Entrée : 3€(réduit ; gratuit aux moins de 12 ans).

M.M.

Des œuvres de tous les genres, pourouvrir à l’univers des arts plastiques.PHOTO DNA — MICHÈLE MARCHETTI

STRASBOURG

Rendez-VousImage, 2e

Trois jours pour promouvoir la photosous toutes ses formes, ses techni-ques, de la chambre au portable. Ladeuxième édition du Rendez-VousImage, mis sur pied par Thierry Edel,a largement rempli son objectif. Avecune fréquentation en nette hausse—2400 visiteurs sur les 3 jours —contre 800 en 2011, c’est une bonnesurprise pour l’organisateur. Ce salona permis à tous ces passionnés dedécouvrir les travaux de 62 photogra-phes, français et étrangers, soit 600clichés, exposés aux regards et à lavente. Démonstrations de procédésanciens, présence de prestataires dematériel, d’un studio photo, publica-tion d’un livre dédié aux 4 lauréatsont complété le tableau.

L’organisateur envisage une 3e

édition. PHOTO DNA — MICHEL FRISON

Pour Pascal Schneider, internet a « ouvert le monde » aux collectionneurs. PHOTO DNA — EMMANUEL VIAU

HUNINGUE Samedi soir, dans le cadre de Compli’Cité au Triangle

À la table du rire

Ni vraiment ancré dans l’ancien etpas complètement intégré au nou-veau cirque nou, le trio franco-cata-lan Los Exentricos déclenche le riredans une version intemporelle bapti-sée « Rococo Bananas ».Samedi, le Triangle s’est régalé. Lesclowns entrent en piste par la salle.Dans le rythme, clopinant, trébu-chant, ils frôlent leur public et déco-chent leurs premières œillades auxplus jeunes spectateurs.Marceline, Sylvestre et Zaza pren-nent la température en musiqueavant de retrouver leurs marques.Tout au long du spectacle, ils vontmultiplier les numéros à une caden-ce effrénée. Les clowns cartonnent

dans des exercices brillants de sim-plicité où les échanges s’installentpar et sur la musique. Dans ce regis-tre, ils excellent et étonnent, aupiano, au banjo, à la guitare. Ilsréservent aussi de surprenantesinterprétations du bout de leursdoigts gantés ou dans la pratiqued’un balayage vibrant tel une contre-basse.Ils jonglent, s’activent, ajustent leurjeu au cordeau. Magistraux...Leur recette intègre des ingrédientsbaroques, mais est aussi empreintede poésie. Les rires grandissent, sepropagent et s’amplifient. Le dessertest servi !

G. M.

Du rire avec «Rococo bananas» du trio Los Exentricos. PHOTO DNA

COLMAR

Oui à la nouveauté

Le salon du mariage et du Pacs afermé ses portes hier à Colmar aprèsun week-end vitrine des nouvellestendances.Les 73 exposants ont eu tout le week-end pour promouvoir les tendancesqui feront 2012.Si, pour les alliances, aucune matièrene se démarque, il n’en est pas demême pour les robes. Les robes flui-des, qui suivent le corps jusqu’auxpieds, sortent du lot. Côté coloris, leblanc domine, avec des petites tou-ches de noir, violet ou marron. Onretrouve le blanc et le violet, ajoutésau gris et au vert, pour la table dubanquet. « Le thème du cinéma estégalement très demandé », confieRoger Schneider, de Schneider Designet packaging. « Le film de votre ma-riage », proposé par Event Studio,correspond aux attentes des futursmariés. « Un film capte des émotions,des décors, des sensations que l’on nepeut pas retrouver dans une photo »,explique Diane, cadreur. Côté apéri-tif, le crémant reste leader. « Le rap-port qualité-prix est excellent. Il vautmieux un bon crémant qu’un mau-vais champagne », conseille Lauren-ce, responsable commerciale à la cavedu Vieil Armand.

MICHAËL MARTIN

Durant tout le week-end, le public apu découvrir les tendances 2012.PHOTO DNA - NICOLAT PINOT

SÉLESTAT Automobile

Le rallye des neigesfait le pleinOrganisée par l’association « Lesvieilles soupapes du Ried », la 17eédition du rallye des neiges, s’estdéroulée, hier, entre Sélestat et lesVosges.

« Demoins en moinsde très vieilles voitures »Pas moins de 47 voitures, dont plu-sieurs pièces admirables, ont participéà cette promenade conviviale dans lesVosges.« Il y a de moins en moins de très

vieilles voitures », regrette toutefoisMarc Wilhelm, président de l’associa-tion. « Pour que les autos soient consi-dérées comme objets de collection,elles doivent avoir plus de trenteans. » Mais peu importe, l’importantest ailleurs.Après l’épreuve et les moments deconvivialités partagés, les participantsont profité de la journée pour admireret faire admirer leur véhicule. C’estaussi cela le rallye des neiges : lapassion des belles voitures.

Quarante-sept véhicules anciens dont certaines voitures d’exception ontparticipé au rallye des neiges. PHOTO DNA — FRANCK DELHOMME

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LUNDI23JANVIER2012P NORD-SUD 12

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SAVERNE

Collectionneurs àl’heure d’internet

À L’HEURE D’INTERNET, la fréquenta-tion d’un salon du collectionneurcomme celui de Saverne se maintientpourtant bien — il y avait près de1000 personnes hier. Car, selonPascal Schneider, président fonda-teur de la Société d’histoire Le Fan-tassin qui organisait l’événement, cetype de salon n’est pas en concurren-ce avec le grand magasin internet.C’est plutôt, pour des collectionneurs

toujours à l’affût, une occasion deplus de trouver l’objet désiré. « Çanous ouvre le monde. C’est plus facilemaintenant pour un collectionneurde la guerre de Sécession, parce qu’ilpeut être en contact avec les États-Unis. » Par ailleurs, internet « permetde relier les collectionneurs » : lesvendeurs peuvent dès lors « vendreplus cher à des connaisseurs qui ontdes budgets », tandis que l’acheteur

peut « se faire une meilleure idée desprix ». Pascal Schneider surfe sou-vent, mais achète rarement : « Il y abeaucoup de faux sur internet ». D’oùl’importance d’un salon comme celuide Saverne, qui se tient depuis 22ans. « On a des habitués, ici, desvendeurs connus et reconnus »,adoubés par l’association savernoi-se. R

E.V.

CERNAY

L’universdu Chevalet d’or

Le Chevalet d’or, organisé par la ville deCernay en partenariat avec l’EspaceGrün, a cette année pour parrainsSylvie Herzog, peintre de fresques etFranco Picarella, sculpteur statuaire.Cette 29e édition se voulait une éditionencore plus riche que les précédentes,en proposant «une large palette degenres et de sensibilités, de thèmes etd’interrogations », que ce soit en pein-ture, sculpture, mais aussi pour lapremière fois, en photographie avec laprésence du club de l’ACS PeugeotCitroën Mulhouse.Une autre nouveauté cette année, unrendez-vous qui s’annonce passion-nant, mercredi 25 à 14h et à 18h, aubar de l’Espace Grün : le Café des Arts,ouvert à tous les curieux et animé pardes étudiants en histoire de l’art, oùseront évoquées notamment les exposi-tions à voir en ce moment dans larégion. À 14h, le thème en sera la ville ;et à 18h, on tâchera de répondre à laquestion : « L’art contemporain, est-cevraiment n’importe quoi ?« À 16h,projection du film « Le tableau » deJean-François Laguionie.Durant la semaine, le Chevalet d’or seraouvert aux écoliers. Le public pourradécouvrir plus de 200 œuvres desquelque 80 artistes venus de tous l’Estde la France, mercredi 25 de 14h à18h30 et samedi 28 et dimanche29 janvier de 10h à 18h. Entrée : 3€(réduit ; gratuit aux moins de 12 ans).

M.M.

Des œuvres de tous les genres, pourouvrir à l’univers des arts plastiques.PHOTO DNA — MICHÈLE MARCHETTI

STRASBOURG

Rendez-VousImage, 2e

Trois jours pour promouvoir la photosous toutes ses formes, ses techni-ques, de la chambre au portable. Ladeuxième édition du Rendez-VousImage, mis sur pied par Thierry Edel,a largement rempli son objectif. Avecune fréquentation en nette hausse—2400 visiteurs sur les 3 jours —contre 800 en 2011, c’est une bonnesurprise pour l’organisateur. Ce salona permis à tous ces passionnés dedécouvrir les travaux de 62 photogra-phes, français et étrangers, soit 600clichés, exposés aux regards et à lavente. Démonstrations de procédésanciens, présence de prestataires dematériel, d’un studio photo, publica-tion d’un livre dédié aux 4 lauréatsont complété le tableau.

L’organisateur envisage une 3e

édition. PHOTO DNA — MICHEL FRISON

Pour Pascal Schneider, internet a « ouvert le monde » aux collectionneurs. PHOTO DNA — EMMANUEL VIAU

HUNINGUE Samedi soir, dans le cadre de Compli’Cité au Triangle

À la table du rire

Ni vraiment ancré dans l’ancien etpas complètement intégré au nou-veau cirque nou, le trio franco-cata-lan Los Exentricos déclenche le riredans une version intemporelle bapti-sée « Rococo Bananas ».Samedi, le Triangle s’est régalé. Lesclowns entrent en piste par la salle.Dans le rythme, clopinant, trébu-chant, ils frôlent leur public et déco-chent leurs premières œillades auxplus jeunes spectateurs.Marceline, Sylvestre et Zaza pren-nent la température en musiqueavant de retrouver leurs marques.Tout au long du spectacle, ils vontmultiplier les numéros à une caden-ce effrénée. Les clowns cartonnent

dans des exercices brillants de sim-plicité où les échanges s’installentpar et sur la musique. Dans ce regis-tre, ils excellent et étonnent, aupiano, au banjo, à la guitare. Ilsréservent aussi de surprenantesinterprétations du bout de leursdoigts gantés ou dans la pratiqued’un balayage vibrant tel une contre-basse.Ils jonglent, s’activent, ajustent leurjeu au cordeau. Magistraux...Leur recette intègre des ingrédientsbaroques, mais est aussi empreintede poésie. Les rires grandissent, sepropagent et s’amplifient. Le dessertest servi !

G. M.

Du rire avec «Rococo bananas» du trio Los Exentricos. PHOTO DNA

COLMAR

Oui à la nouveauté

Le salon du mariage et du Pacs afermé ses portes hier à Colmar aprèsun week-end vitrine des nouvellestendances.Les 73 exposants ont eu tout le week-end pour promouvoir les tendancesqui feront 2012.Si, pour les alliances, aucune matièrene se démarque, il n’en est pas demême pour les robes. Les robes flui-des, qui suivent le corps jusqu’auxpieds, sortent du lot. Côté coloris, leblanc domine, avec des petites tou-ches de noir, violet ou marron. Onretrouve le blanc et le violet, ajoutésau gris et au vert, pour la table dubanquet. « Le thème du cinéma estégalement très demandé », confieRoger Schneider, de Schneider Designet packaging. « Le film de votre ma-riage », proposé par Event Studio,correspond aux attentes des futursmariés. « Un film capte des émotions,des décors, des sensations que l’on nepeut pas retrouver dans une photo »,explique Diane, cadreur. Côté apéri-tif, le crémant reste leader. « Le rap-port qualité-prix est excellent. Il vautmieux un bon crémant qu’un mau-vais champagne », conseille Lauren-ce, responsable commerciale à la cavedu Vieil Armand.

MICHAËL MARTIN

Durant tout le week-end, le public apu découvrir les tendances 2012.PHOTO DNA - NICOLAT PINOT

SÉLESTAT Automobile

Le rallye des neigesfait le pleinOrganisée par l’association « Lesvieilles soupapes du Ried », la 17eédition du rallye des neiges, s’estdéroulée, hier, entre Sélestat et lesVosges.

« Demoins en moinsde très vieilles voitures »Pas moins de 47 voitures, dont plu-sieurs pièces admirables, ont participéà cette promenade conviviale dans lesVosges.« Il y a de moins en moins de très

vieilles voitures », regrette toutefoisMarc Wilhelm, président de l’associa-tion. « Pour que les autos soient consi-dérées comme objets de collection,elles doivent avoir plus de trenteans. » Mais peu importe, l’importantest ailleurs.Après l’épreuve et les moments deconvivialités partagés, les participantsont profité de la journée pour admireret faire admirer leur véhicule. C’estaussi cela le rallye des neiges : lapassion des belles voitures.

Quarante-sept véhicules anciens dont certaines voitures d’exception ontparticipé au rallye des neiges. PHOTO DNA — FRANCK DELHOMME

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Dernières Nouvelles

d’AlsaceLundi 23 janvier 2012

Page 36: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

36 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

Q N°361 - DU SAMEDI 14 AU VENDREDI 20 JANVIER 2012

CINÉMAL’amour dure trois ans

Q L’écrivain FrédéricBeigbeder adapte son romanL’Amour dure trois ans aucinéma. Un premier film encomédie légère, bourrée decharme.Page 9

L’ACTUDécalages s’affirme

QAtypique, parfois dérangeant,le festival Décalages revient surles Scènes du Nord Alsace.(Document remis)Page 3

MUSIQUESSatie l’excentrique

Q Pianiste inventif, FrançoisRaulin défend lescompositeurs en marge. AprèsTristano, il aborde Satie.Page 7

ESCAPADELa Vienne de Klimt

QKlimt aurait eu 150 ans : en2012, Vienne célèbre son génieau fil d’expos exceptionnelles.(DR)Page 12

C’est un tableau dans le ta-bleau. Une crucifixion, plusprécisément.Maisunrienico-noclaste puisque le Christ y

cède la place à un crapaud répugnant,totalement éviscéré, qui occupe le centrede la composition. Tout autour, des per-sonnages devisent doctement. IntituléeLe Chef de l’État, cette huile sur bois a étépeinte par Bona en 1951. On peut décou-vrir ici un deuxième tableau de l’artiste,datant de la même période, Fossili, quitiendd’uninquiétantportraitminéralisé.Qui connaît aujourd’hui cette Italienne,forméeàVenise,etquirejointlesurréalis-me dans les années 50? Et qui connaîtencore Maurice Baskine, Ukrainien d’ori-gine, Parisien d’adoption, intégré augroupesurréalisteen1945, dontlepastelet gouache sur papier, présenté chez Fer-net-Branca, illustre l’onirismeélégant ?Alors même que la Fondation Beyeler, àBâle,déploieencorejusqu’àfinjanvierlesfastes de son exposition sur le surréalis-me, l’affiche que propose, à quelques en-

cablures, l’Espace Fernet-Branca à Saint-Louisapparaît,encomparaison,plusmo-deste, certes,maisaussiplus inattendue.Les amateurs de Dali, Miro, Ernst, Magrit-te ou Delvaux en sortiront probablementdéçus. Mais tous ceux qui cherchent àsaisir une autre histoire de Dada et dusurréalisme, échappant à des figures tu-télaires qui ne sauraient résumer à ellesseuleslafantastiqueetpolymorpheefflo-rescence de ces deux mouvements, trou-veronticiuneintéressanteported’entrée.Car le plateau se révèle généreux: 206œuvresde98artistes,soitlapresquetota-lité (à une vingtaine de pièces près) de lacollection mise à disposition par les deuxprêteurs, un couple assez âgé, désirantgarderl’anonymat,etdontlefondstémoi-gnede40annéesd’acquisitions.Pour y établir une cohérence, il a été faitappel à Georges Sebbag, écrivain et es-sayiste, spécialiste de Dada et du surréa-lisme, mais aussi incollable sur JacquesVaché, météorite originel et mythique dusurréalisme auquel il a consacré deux

ouvrages. Tout comme il a déjà consacréune monographie au fonds actuellementaccueilli par Fernet-Branca.Beaucoup d’artistes qui y figurent ontd’ailleurs été ses amis. Du moins ceux dusurréalisme de l’après-guerre, qui égrè-nent ce parcours cependant plus vaste,puisqu’ilrelie1916à1969,soitlesdébutsdu dadaïsme à la fin du surréalisme entant que groupe – « il n’aura pas survécuà la vague de fond de Mai-68», observe-t-il.C’est à 22 ans, en 1964, que Georges Seb-bag fut accepté aux réunions quotidien-nes que présidait un André Breton impé-rial,aucaféLaPromenadedeVénus,dansle quartier des Halles. « Je m’étais fait re-pérerpardeschroniquesartistiques »,ra-conte-t-il aujourd’hui.Depuis,sonintérêtpourDadaetlesurréa-lisme n’a jamais faibli. Il en offre, ici, unitinéraireéclaté,dont les fragmentsalter-nent approches chronologique et théma-tique, « à la façon d’un collage, dont lessurréalistes ont étédegrands adeptes ».

Dans ce vaste flux, les propositions sontinégales–àunbeauChiricopeutsuccéderun Magritte tardif assez décevant. Maisoutre l’éclairage important jeté sur desartistes restés trop longtemps dans l’om-bre des vedettes du surréalisme, le visi-teur y découvrira de nombreux petitsjoyauxsignésWifredoLam,OscarDomin-guez, Jacques Hérold, Henri Michaux,LeonoraCarrington,WolfgangPaalen…Se dessine ainsi une histoire singulièrede Dada et du surréalisme, vue à traversle prisme subjectif de deux collection-neurs, avec leurs coups de cœur et leurslacunes – Picasso, un temps compagnonde route du surréalisme, y est absent,tout comme Duchamp, ambassadeur dé-cisifdeDadaauxÉtats-Unis.Ilyalànéan-moins une indiscutable raison d’inscrireFernet-Brancaàson programme. R

SERGE HARTMANN

Q Jusqu’au 1er juillet. Du mercredi audimanche, de 14h à 19h.www.museefernetbranca.fr

EnpassantparDadaSollicitant l’impressionnant fondsd’uncoupledecollectionneursparisiens, l’EspaceFernet-Brancaà

Saint-Louischeminepardessentesparfoisoubliées,depuisDada jusqu’ausurréalismede l’après-guerre.

Kurt Seligmann,Witches, huile sur toile, 1950, 90 x 90 cm.

s o l e i lcouchant17 > 29 janvier 2012 • De Isaac BaBel • Mise en scène Irène Bonnaud •03 88 24 88 24 • www.tns.fr

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Q N°361 - DU SAMEDI 14 AU VENDREDI 20 JANVIER 2012

CINÉMAL’amour dure trois ans

Q L’écrivain FrédéricBeigbeder adapte son romanL’Amour dure trois ans aucinéma. Un premier film encomédie légère, bourrée decharme.Page 9

L’ACTUDécalages s’affirme

QAtypique, parfois dérangeant,le festival Décalages revient surles Scènes du Nord Alsace.(Document remis)Page 3

MUSIQUESSatie l’excentrique

Q Pianiste inventif, FrançoisRaulin défend lescompositeurs en marge. AprèsTristano, il aborde Satie.Page 7

ESCAPADELa Vienne de Klimt

QKlimt aurait eu 150 ans : en2012, Vienne célèbre son génieau fil d’expos exceptionnelles.(DR)Page 12

C’est un tableau dans le ta-bleau. Une crucifixion, plusprécisément.Maisunrienico-noclaste puisque le Christ y

cède la place à un crapaud répugnant,totalement éviscéré, qui occupe le centrede la composition. Tout autour, des per-sonnages devisent doctement. IntituléeLe Chef de l’État, cette huile sur bois a étépeinte par Bona en 1951. On peut décou-vrir ici un deuxième tableau de l’artiste,datant de la même période, Fossili, quitiendd’uninquiétantportraitminéralisé.Qui connaît aujourd’hui cette Italienne,forméeàVenise,etquirejointlesurréalis-me dans les années 50? Et qui connaîtencore Maurice Baskine, Ukrainien d’ori-gine, Parisien d’adoption, intégré augroupesurréalisteen1945, dontlepastelet gouache sur papier, présenté chez Fer-net-Branca, illustre l’onirismeélégant ?Alors même que la Fondation Beyeler, àBâle,déploieencorejusqu’àfinjanvierlesfastes de son exposition sur le surréalis-me, l’affiche que propose, à quelques en-

cablures, l’Espace Fernet-Branca à Saint-Louisapparaît,encomparaison,plusmo-deste, certes,maisaussiplus inattendue.Les amateurs de Dali, Miro, Ernst, Magrit-te ou Delvaux en sortiront probablementdéçus. Mais tous ceux qui cherchent àsaisir une autre histoire de Dada et dusurréalisme, échappant à des figures tu-télaires qui ne sauraient résumer à ellesseuleslafantastiqueetpolymorpheefflo-rescence de ces deux mouvements, trou-veronticiuneintéressanteported’entrée.Car le plateau se révèle généreux: 206œuvresde98artistes,soitlapresquetota-lité (à une vingtaine de pièces près) de lacollection mise à disposition par les deuxprêteurs, un couple assez âgé, désirantgarderl’anonymat,etdontlefondstémoi-gnede40annéesd’acquisitions.Pour y établir une cohérence, il a été faitappel à Georges Sebbag, écrivain et es-sayiste, spécialiste de Dada et du surréa-lisme, mais aussi incollable sur JacquesVaché, météorite originel et mythique dusurréalisme auquel il a consacré deux

ouvrages. Tout comme il a déjà consacréune monographie au fonds actuellementaccueilliparFernet-Branca.Beaucoup d’artistes qui y figurent ontd’ailleurs été ses amis. Du moins ceux dusurréalisme de l’après-guerre, qui égrè-nent ce parcours cependant plus vaste,puisqu’ilrelie1916à1969,soitlesdébutsdu dadaïsme à la fin du surréalisme entant que groupe – « il n’aura pas survécuà la vague de fond de Mai-68», observe-t-il.C’est à 22 ans, en 1964, que Georges Seb-bag fut accepté aux réunions quotidien-nes que présidait un André Breton impé-rial,aucaféLaPromenadedeVénus,dansle quartier des Halles. « Je m’étais fait re-pérerpardeschroniquesartistiques »,ra-conte-t-ilaujourd’hui.Depuis,sonintérêtpourDadaetlesurréa-lisme n’a jamais faibli. Il en offre, ici, unitinéraireéclaté,dont les fragmentsalter-nent approches chronologique et théma-tique, « à la façon d’un collage, dont lessurréalistesontétédegrandsadeptes ».

Dans ce vaste flux, les propositions sontinégales–àunbeauChiricopeutsuccéderun Magritte tardif assez décevant. Maisoutre l’éclairage important jeté sur desartistes restés trop longtemps dans l’om-bre des vedettes du surréalisme, le visi-teur y découvrira de nombreux petitsjoyauxsignésWifredoLam,OscarDomin-guez, Jacques Hérold, Henri Michaux,LeonoraCarrington,Wolfgang Paalen…Se dessine ainsi une histoire singulièrede Dada et du surréalisme, vue à traversle prisme subjectif de deux collection-neurs, avec leurs coups de cœur et leurslacunes – Picasso, un temps compagnonde route du surréalisme, y est absent,tout comme Duchamp, ambassadeur dé-cisifdeDadaauxÉtats-Unis.Ilyalànéan-moins une indiscutable raison d’inscrireFernet-Brancaàsonprogramme. R

SERGE HARTMANN

Q Jusqu’au 1er juillet. Du mercredi audimanche, de 14h à 19h.www.museefernetbranca.fr

EnpassantparDadaSollicitant l’impressionnant fondsd’uncoupledecollectionneursparisiens, l’EspaceFernet-Brancaà

Saint-Louischeminepardessentesparfoisoubliées,depuisDada jusqu’ausurréalismede l’après-guerre.

Kurt Seligmann,Witches, huile sur toile, 1950, 90 x 90 cm.

s o l e i lcouchant17 > 29 janvier 2012 • De Isaac BaBel • Mise en scène Irène Bonnaud •03 88 24 88 24 • www.tns.fr

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Q N°362 - DU SAMEDI 21 AU VENDREDI 27 JANVIER 2012

SCÈNESUn ballet so british

QDans Let’s dance, le Ballet duRhin se met à l’heure de BigBen et interprète trois piècesdont deux créations. Tudorprécède Noone et Guilhaumon.(Photo DNA-S. Bozon)Page 5

L’ACTUUne cure deMomix

QAu 21e festival Momixconvergent, dans le Haut-Rhin,une quarantaine de Cies jeunepublic d’ici ou d’ailleurs.(Photo de Rosaspina)Page 3

CINÉMAIl n’y a pas derapport sexuel

Q Le réalisateur RaphaëlSiboni signe un docu-fictionautour des tournagespornographiques de HPG.Page 9

VOYAGESSauvage Dominique

QDans les Antilles, l’île de laDominique séduit lesamateurs de nature et depaysages sauvages.Page 12

L’éternité des mots tordus. Danssonpremierroman,AnthonyJo-seph raconte la Trinidad de sonenfance, mais délocalisée sur

uneexoplanèteenl’an3053.C’estunrécittailladé, d’ovnis africains, de vaisseauxfantoches, où seules les peaux les plussombres ont droit aux plages cocotières –la mélanine est l’unique drogue du mar-ché noir. Joseph, pour dénouer sa science-fiction, attife des mots sans dictionnaire,des compositions sans direction assignée.Depuisqu’ilaétémarmitédanslalistedes50écrivainsdeladiasporaquifontbougerla langue anglaise, il n’écrit plus en an-glais.Maisdansunenovlanguesoushuilesolaire, qu’on ne saurait imaginer autre-mentqu’apostrophée..Ilestnéverslafindesannées60,àPortofSpain, une capitale-comptoir qui ne sesoucie pas d’identité mais d’embruns.Dans sa famille, il y a des Indiens, desAfricains, des Indiens encore mais d’Amé-rique, tout ce que l’océan a pu rejeter surles rivages de Trinidad. Un cosmos, d’em-

blée. D’où son attraction pour les mythesdecréation,lescosmogoniespiquéesàdesguides touristiques et des grimoires defauxcuir.En1989, JosephatterritenAngleterre.Sesvoisinslesurnomment« BirdHeadSon »,le fils de la tête d’oiseau ; une manière detotem parce que son père a une bobineminuscule sur un corps disproportionné.IlscôtoientdesJamaïcainsherbivores,desBengalis de troisième génération, dugrandBretontypiqueavecdentsdedevantetphraséshakespearien.Anthony Joseph est de nulle part et c’esttrès bien comme ça. Il croise les scènespost-punk, les défilés de carnaval, lesbancsdelafaculté,leblackrockquifrémità Londres. Il écrit, beaucoup, et lit trop.Comme la plupart des Londoniens, il col-lectionne les vinyles. Écoute Sun Ra, Al-bert Ayler, James Brown, se rappelle deschants baptistes et sorciers de sa grand-mère. Il parle déjà de diaspora dans sespoésies minutées. Il vise le futur pour évi-terlaquestiondesorigines.

CommetouslesCréoles,ilauneidéeassezfloue du passé lointain et une résistanceinstinctive face à un présent touffu. Ilprend la scène, donc, avec des slogans in-cantatoires, des titres elliptiques. Il pour-suit l’œuvre rimée des artistes du spokenword, Gil Scott-Heron en tête. Poètesdéambulateurs, syntaxe rappée, slammé– tout,pourvuquecelasonne.Il peaufine sa thèse, entre deux tournées.Enseigne l’écriture créative dans les uni-versités anglaise et américaine. Sa musi-que ressemble à une représentation futu-riste de l’Antiquité. Péripatéticienssocratiques et démons funky du Bronx.Griot mandingue et pugilat d’injures danslabanlieue. Josephestaucarrefour.Il revendique Frantz Fanon, Aimé Césaire,Linton Kwesi Johnson, une Caraïbe qui rê-ve d’Afrique mais se projette en Europe.Dans cette triangulation revisitée, il den-telle un langage neuf. Une parole dansée,dont un orchestre de spationautes afro-centriquesgardentlamesure.Songroupes’appelleTheSpasmBand.Les

magazines dont il est la coqueluche quali-fient ce son de voodoo funk. S’il s’agit devaudou,c’estceluideséchoppesdelaNou-velle-OrléanssurBourbonStreet,desparo-dies de poupées africaines en plastiquechinois qu’on flanque d’épingles à MardiGras. Ou alors le voodoo de Jimi Hendrix,de guitare léchée, cramée, bazardée dansl’aventurerock’n’roll.Entoutcas,unereli-gion transmise de génération en généra-tion et dont ne subsiste que l’essentiel :l’épiderme.Anthony Joseph appartient à ces fleuvesde l’exil, dont la plupart restent souter-rainsetquirejaillissentengeysers. Ilvousjette ses mots, dont on ne saisit que lapellicule, et quelque chose s’affirme toutaufonddecettevoix.Peuàpeu,lacréolitén’est plus l’état gazeux des civilisations.Maissonparoxysme. R

JOËLISSELÉ

Q Le28janvier,à20h30,auPréO,5, rueduGaldeGaulleàOberhausbergen,[email protected]

Paysrêvé,paysréelDescuivresimportésd’AddisàlascansiondeGilScottHeron,desrythmescaraïbesauxincursionsdansl’afrobeat

etlefree, lamusiqued’AnthonyJosephestunefrémissanteinvitationauvoyageenterremusicaleblack.

Anthony Joseph & the Spasm band. (PHOTO FRED THOMAS)

du fonddes gorges31 janvier > 24 février 2012 • Projet de Pierre Meunier

> Coproduction du TNS • 03 88 24 88 24 • www.tns.frb l o

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Dernières Nouvelles d’AlsaceSupplément culturel >> Reflet : Culture - Loisirs - DécouverteDu 14 au 20 janvier 2012

Dernières Nouvelles d’AlsaceSupplément culturel >> Reflet : Culture - Loisirs - DécouverteDu 21 au 27 janvier 2012

Page 37: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

37Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

4 arts plastiques Q DU 21 AU 27 JANVIER 2012

STRASBOURG À la galerie Ritsch-Fisch

FrancisMarshallenchâtelainsolitaire

Plus proche de Barbe-Bleue que de Versailles, le Château de la solitude de FrancisMarshall exprime une inquiétante étrangeté où s’entremêlent peinture et sculpture.

Il avait déjà présenté, à Stras-bourg, son interlope CollègeduRosaire,petitefictionauximages désuètes et fausse-

ment innocentes. On en retrouvequelques fragments éclatés dansle dispositif, assez ambitieux,déployé à la galerie de Jean-Pier-re Ritsch-Fisch, mais inscrits cet-te fois-ci dans une autre narra-tion : celle du Château de lasolitude.« Le château, c’est le rêve maisc’est aussi la part sombre dumystère. On peut y imaginerplein de choses », commenteFrancis Marshall, le regard gour-mand, confiant son intérêt pourle personnage de Louis II de Ba-vière,soncultedelabeautéportéjusqu’au délire, comme pour lescontes inquiétants, aux piècesinterdites, territoires réservésaux coupables actions de tristessires.Assez spontanément vient à l’es-prit le modèle du Palais idéal duFacteur Cheval, gigantesque col-lage d’architectures du mondeentier auquel Francis Marshallaurait substitué des éléments desa propre mythologie. L’un com-me l’autre constituent des uni-vers en totale expansion, conçuspour n’être jamais achevés, por-tés par un imaginaire circulanten roue libre, les seules limitesimparties étant celles de l’exis-tence.Car le Château de la solitude cu-mule les dépendances, les an-nexes, lesexcroissances, lesstra-tes. À la galerie Ritsch-Fisch, unepièce imposante fait office de de-meure principale, avec ses tourset son entrée principale dans la-quelle s’engouffre un train.

Tout apparaît improbable danscette accumulation de maté-riaux de récupération (bois, chif-fons, métal, harnais de cuir, filde fer, bassines…), dans ce mag-ma protéiforme de grandes pou-pées aux allures de momies in-diennes et de tableaux àl’encadrement rudimentairemettantenscènecettepetitefillerêveuse en chemisier blanc et ju-peécossaise,déjàrepéréedansleCollègeduRosaire–une icône del’imaginaire « marshallien »,l’artiste confiant l’avoir peinte

près de 300 fois ! Surmontée parunangeauxalluresdelibellules,l’installation comprend égale-ment des bateaux toutes voilesdéployées peints sur des bois dé-coupés.Nepaschercherdesigni-fication rationnelle à leur pré-sence dans ce château : ils n’ontd’autre but que de bousculer tou-te interprétation logique. Et le vi-siteur qui prendra soin de con-t o u r n e r c e m o n t i c u l eindéfinissable y trouvera unautre personnage, énigmatique,figurant lui aussi dans le casting

du Rosaire : un homme blafardaux cheveux gominés, flanquéd’unecréatureàlabeautédudia-ble. « Les vrais maîtres du châ-teau », indique Marshall. On de-vine qu’il vaut mieux éviter detomber entre leurs mains car ons’y sentirait effectivement bienseul.Avec leurs allures de pagodes etde retables païens dans lesquelss’encastrent de plaisantes ima-ges (paysages marins, couchersde soleil…) ou des scènes terri-blement voluptueuses pour peuque s’ouvrent certains volets,des « sculptures » composentdes extensions du Château.Dans son atelier de la banlieueparisienne, Francis Marshall aconçu un second Château de lasolitude. Sa peinture à l’icono-graphie désuète, rétro, y dialo-gue là encore avec ses poupées àl’esthétique rudimentaire, siproche d’un intuitif art brut.De leur collision naît cette in-compréhensible fascinationpour le tourment et l’épouvante.Quelque chose comme le plaisirsavoureux de l’enfant sollicitantavant le coucher des histoiresterribles, tisséesd’effroietd’hor-reur, qui lui gâcheront sa nuit.Ces nuits intranquilles dans les-quelles Francis Marshall nousengage à pénétrer. Il suffit depousser la porte du Château desolitude… R

SERGE HARTMANN

Q Jusqu’au 29 février à la galerieRitsch-Fisch, 6 rue desCharpentiers. Lundi de 14h à18h, du mardi au vendredi de11h à 18h, samedi de 14h à[email protected]

Francis Marshall. (PHOTO DNA–CHRISTIAN LUTZ-SORG)

STRASBOURG Juan Aizpitarte à la Chaufferie

Attention, décollage !Point commun entre undolmen et une cathédrale ?C’est lourd, vertical, minéral etavec l’artiste espagnol JuanAizpitarte, ça décolle !

EN PÉNÉTRANT dans l’enceintede la Chaufferie, le visiteur untant soit peu observateur remar-quera,planquédansunangle,unvrai-faux chantier de fouille ar-chéologique d’où pointe le tran-chant d’un mégalithe qu’on ima-g i n e a v o i r t r a v e r s é l e smillénaires.Une bonne entrée en matièrepour la suite de la visite. À l’inté-rieurde lasalled’expositiondelagalerie des Arts Déco, Juan Aizpi-tarte, formé aux beaux-arts deSan Sebastián et de Bordeaux, ainstallé avec l’aide de quelquesétudiants,unétrangemonumentmégalithique :undolmens’yélè-ve sur trois étages. « Un tri-plex ! », dit-il en riant. Pour l’édi-fier, nul besoin de recourir à desgrues : il s’agit d’un décor en po-lystyrène peint avec un maxi-mum de réalisme.À la « sculpture », mémoire depierre, répond la projection d’unfilm en 3D dans lequel l’artiste

fait décoller plusieurs cathédra-les –dont celle de Strasbourg queJuan trouve très aérodynamiqueavec sa flèche unique. Elles s’envont se perdre dans l’espace, seu-le la basilique Saint-Pierre de Ro-me restant sur terre « pour servirdecentred’opération »,commen-te Juan.Avecunesolidedosed’humour, ilmanipule les notions du mythe,du sacré, du temps, du signe, dela réalité et de sa vraisemblance.Sans opérer dans l’explicite, l’ar-tiste élabore ainsi un matériel

iconographique dans lequel le ré-cit ne fait qu’ouvrir des portes,invitant à une lecture purementpoétique de son propos. « Pourmoi, l’espace dans lequel s’enga-gentlescathédralesestunlieudepoésieetnonpasd’interprétationscientifique », dit-il. Une poésiefortement teintée d’absurde. R

S.H.

Q Jusqu’au 25 février à laChaufferie, 5 rue de laManufacture-des-Tabacs. Dumardi au samedi, de 15h à 19h.

Juan Aizpitarte. (PHOTO DNA–CHRISTIAN LUTZ-SORG)

focus

STRASBOURGPaparazz’art !Troisième invitation desMusées de Strasbourg àl’intention des étudiants,pour une Nuit étudiante auMAMCS. La possibilité leurest offerte de découvrirgratuitement l’expositionL’Europe des esprits (surprésentation de la carted’étudiant) et debénéficier de visitesguidées.Une partie plus festive estégalement organisée avecun DJ set électro de mêmeque sont annoncées desperformances : laChambre de Swedenborgde Jean-Jacques Brigé,Brigitte Lyregaard et LindaEdsjö qui invoqueront enmusique les esprits desartistes défunts tandis queJean-François Duroure etles élèves duConservatoire deStrasbourg célébreront ladéesse Isis, sa grâce et saféminité. RQ Le 26 janvier, au MAMCS,de 20h à minuit. Présenced’un bar et d’une petiterestauration.

AGENDA

STRASBOURG

Rendez-vous del’imageQ JUSQU’AU 21 JANVIER. Ilssont 62 photographes deFrance et d’ailleurs,sélectionnés par PatrickBailly-Maître-Grandparticipent à cettedeuxième édition duRendez-vous de l’image quiproposent égalementdiverses animations etrencontres autour de laphotographie. Au Palaisdes Congrès, le 21 janvier,10h à 21h, le 22 janvier,10h à 19h.

L’Ironie et la Mort IIQ JUSQU’AU 27 JANVIER.Deuxième volet del’exposition construite sur lethème de l’ironie et la mortdans le cadre d’unpartenariat unissantApollonia et le groupe

Recherche en art del’université de Strasbourg.Avec Hervé Bohnert, PascalPoirot, Sylvie Villaume,Claude Gagean, BertrandVivin… A l’EspaceApollonia, 12 rue duFaubourg-de-Pierre. Dulundi au vendredi, 10h à12h et 15h à 18h.

SELESTAT

Anahita HekmatQ JUSQU’AU 29 FÉVRIER.Artiste originaire d’Iran,mais qui vit et travaille àStrasbourg, AnahitaHekmat a effectué unerésidence d’un mois àSélestat. Elle livre, avec île-wald une installation quirend compte de ce séjour etde sa perception subjectivedu territoire. AuSchaufenster, 19 quai desPêcheurs.www.schaufenster.fr

Aurélien Cohen au Rendez-vous de l’image.

3 Salon des

de Prestiges

Dégustation et VentesPrivées

ème

Château d’Isenbourg - 68250 ROUFFACH

SoiréeGrands Vins de PrestigeMenu 4 plats aux accords mets et vins70€/ personneSamedi 28 janvier 2012 à 19h30

Apéritif aux stands des vigneronsDîner en table d’hôtes en compagnie des vigneronsSur réservation uniquement : 03 89 78 58 50

V I N S

27-28-29 janvier 2012

Club des Vignerons Lauréats

Dégustation gratuiteAlsace, Jura, Bourgogne,

Côtes du Rhône, Corse,Languedoc Roussillon,Sud Ouest, Bordeaux,

Val de Loire.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommer avec modération

[email protected] - www.club-vignerons-laureats.com

H o r a i r e s d ’ o u v e r t u r e

Vendredi 27 janvier de 16h à 21h

Samedi 28 janvier de 11h à 20h

Dimanche 29 janvier de 11h à 18h

4 arts plastiques Q DU 21 AU 27 JANVIER 2012

STRASBOURG À la galerie Ritsch-Fisch

FrancisMarshallenchâtelainsolitaire

Plus proche de Barbe-Bleue que de Versailles, le Château de la solitude de FrancisMarshall exprime une inquiétante étrangeté où s’entremêlent peinture et sculpture.

Il avait déjà présenté, à Stras-bourg, son interlope CollègeduRosaire,petitefictionauximages désuètes et fausse-

ment innocentes. On en retrouvequelques fragments éclatés dansle dispositif, assez ambitieux,déployé à la galerie de Jean-Pier-re Ritsch-Fisch, mais inscrits cet-te fois-ci dans une autre narra-tion : celle du Château de lasolitude.« Le château, c’est le rêve maisc’est aussi la part sombre dumystère. On peut y imaginerplein de choses », commenteFrancis Marshall, le regard gour-mand, confiant son intérêt pourle personnage de Louis II de Ba-vière,soncultedelabeautéportéjusqu’au délire, comme pour lescontes inquiétants, aux piècesinterdites, territoires réservésaux coupables actions de tristessires.Assez spontanément vient à l’es-prit le modèle du Palais idéal duFacteur Cheval, gigantesque col-lage d’architectures du mondeentier auquel Francis Marshallaurait substitué des éléments desa propre mythologie. L’un com-me l’autre constituent des uni-vers en totale expansion, conçuspour n’être jamais achevés, por-tés par un imaginaire circulanten roue libre, les seules limitesimparties étant celles de l’exis-tence.Car le Château de la solitude cu-mule les dépendances, les an-nexes, lesexcroissances, lesstra-tes. À la galerie Ritsch-Fisch, unepièce imposante fait office de de-meure principale, avec ses tourset son entrée principale dans la-quelle s’engouffre un train.

Tout apparaît improbable danscette accumulation de maté-riaux de récupération (bois, chif-fons, métal, harnais de cuir, filde fer, bassines…), dans ce mag-ma protéiforme de grandes pou-pées aux allures de momies in-diennes et de tableaux àl’encadrement rudimentairemettantenscènecettepetitefillerêveuse en chemisier blanc et ju-peécossaise,déjàrepéréedansleCollègeduRosaire–une icône del’imaginaire « marshallien »,l’artiste confiant l’avoir peinte

près de 300 fois ! Surmontée parunangeauxalluresdelibellules,l’installation comprend égale-ment des bateaux toutes voilesdéployées peints sur des bois dé-coupés.Nepaschercherdesigni-fication rationnelle à leur pré-sence dans ce château : ils n’ontd’autre but que de bousculer tou-te interprétation logique. Et le vi-siteur qui prendra soin de con-t o u r n e r c e m o n t i c u l eindéfinissable y trouvera unautre personnage, énigmatique,figurant lui aussi dans le casting

du Rosaire : un homme blafardaux cheveux gominés, flanquéd’unecréatureàlabeautédudia-ble. « Les vrais maîtres du châ-teau », indique Marshall. On de-vine qu’il vaut mieux éviter detomber entre leurs mains car ons’y sentirait effectivement bienseul.Avec leurs allures de pagodes etde retables païens dans lesquelss’encastrent de plaisantes ima-ges (paysages marins, couchersde soleil…) ou des scènes terri-blement voluptueuses pour peuque s’ouvrent certains volets,des « sculptures » composentdes extensions du Château.Dans son atelier de la banlieueparisienne, Francis Marshall aconçu un second Château de lasolitude. Sa peinture à l’icono-graphie désuète, rétro, y dialo-gue là encore avec ses poupées àl’esthétique rudimentaire, siproche d’un intuitif art brut.De leur collision naît cette in-compréhensible fascinationpour le tourment et l’épouvante.Quelque chose comme le plaisirsavoureux de l’enfant sollicitantavant le coucher des histoiresterribles, tisséesd’effroietd’hor-reur, qui lui gâcheront sa nuit.Ces nuits intranquilles dans les-quelles Francis Marshall nousengage à pénétrer. Il suffit depousser la porte du Château desolitude… R

SERGE HARTMANN

Q Jusqu’au 29 février à la galerieRitsch-Fisch, 6 rue desCharpentiers. Lundi de 14h à18h, du mardi au vendredi de11h à 18h, samedi de 14h à[email protected]

Francis Marshall. (PHOTO DNA–CHRISTIAN LUTZ-SORG)

STRASBOURG Juan Aizpitarte à la Chaufferie

Attention, décollage !Point commun entre undolmen et une cathédrale ?C’est lourd, vertical, minéral etavec l’artiste espagnol JuanAizpitarte, ça décolle !

EN PÉNÉTRANT dans l’enceintede la Chaufferie, le visiteur untant soit peu observateur remar-quera,planquédansunangle,unvrai-faux chantier de fouille ar-chéologique d’où pointe le tran-chant d’un mégalithe qu’on ima-g i n e a v o i r t r a v e r s é l e smillénaires.Une bonne entrée en matièrepour la suite de la visite. À l’inté-rieurde lasalled’expositiondelagalerie des Arts Déco, Juan Aizpi-tarte, formé aux beaux-arts deSan Sebastián et de Bordeaux, ainstallé avec l’aide de quelquesétudiants,unétrangemonumentmégalithique :undolmens’yélè-ve sur trois étages. « Un tri-plex ! », dit-il en riant. Pour l’édi-fier, nul besoin de recourir à desgrues : il s’agit d’un décor en po-lystyrène peint avec un maxi-mum de réalisme.À la « sculpture », mémoire depierre, répond la projection d’unfilm en 3D dans lequel l’artiste

fait décoller plusieurs cathédra-les –dont celle de Strasbourg queJuan trouve très aérodynamiqueavec sa flèche unique. Elles s’envont se perdre dans l’espace, seu-le la basilique Saint-Pierre de Ro-me restant sur terre « pour servirdecentred’opération »,commen-te Juan.Avecunesolidedosed’humour, ilmanipule les notions du mythe,du sacré, du temps, du signe, dela réalité et de sa vraisemblance.Sans opérer dans l’explicite, l’ar-tiste élabore ainsi un matériel

iconographique dans lequel le ré-cit ne fait qu’ouvrir des portes,invitant à une lecture purementpoétique de son propos. « Pourmoi, l’espace dans lequel s’enga-gentlescathédralesestunlieudepoésieetnonpasd’interprétationscientifique », dit-il. Une poésiefortement teintée d’absurde. R

S.H.

Q Jusqu’au 25 février à laChaufferie, 5 rue de laManufacture-des-Tabacs. Dumardi au samedi, de 15h à 19h.

Juan Aizpitarte. (PHOTO DNA–CHRISTIAN LUTZ-SORG)

focus

STRASBOURGPaparazz’art !Troisième invitation desMusées de Strasbourg àl’intention des étudiants,pour une Nuit étudiante auMAMCS. La possibilité leurest offerte de découvrirgratuitement l’expositionL’Europe des esprits (surprésentation de la carted’étudiant) et debénéficier de visitesguidées.Une partie plus festive estégalement organisée avecun DJ set électro de mêmeque sont annoncées desperformances : laChambre de Swedenborgde Jean-Jacques Brigé,Brigitte Lyregaard et LindaEdsjö qui invoqueront enmusique les esprits desartistes défunts tandis queJean-François Duroure etles élèves duConservatoire deStrasbourg célébreront ladéesse Isis, sa grâce et saféminité. RQ Le 26 janvier, au MAMCS,de 20h à minuit. Présenced’un bar et d’une petiterestauration.

AGENDA

STRASBOURG

Rendez-vous del’imageQ JUSQU’AU 21 JANVIER. Ilssont 62 photographes deFrance et d’ailleurs,sélectionnés par PatrickBailly-Maître-Grandparticipent à cettedeuxième édition duRendez-vous de l’image quiproposent égalementdiverses animations etrencontres autour de laphotographie. Au Palaisdes Congrès, le 21 janvier,10h à 21h, le 22 janvier,10h à 19h.

L’Ironie et la Mort IIQ JUSQU’AU 27 JANVIER.Deuxième volet del’exposition construite sur lethème de l’ironie et la mortdans le cadre d’unpartenariat unissantApollonia et le groupe

Recherche en art del’université de Strasbourg.Avec Hervé Bohnert, PascalPoirot, Sylvie Villaume,Claude Gagean, BertrandVivin… A l’EspaceApollonia, 12 rue duFaubourg-de-Pierre. Dulundi au vendredi, 10h à12h et 15h à 18h.

SELESTAT

Anahita HekmatQ JUSQU’AU 29 FÉVRIER.Artiste originaire d’Iran,mais qui vit et travaille àStrasbourg, AnahitaHekmat a effectué unerésidence d’un mois àSélestat. Elle livre, avec île-wald une installation quirend compte de ce séjour etde sa perception subjectivedu territoire. AuSchaufenster, 19 quai desPêcheurs.www.schaufenster.fr

Aurélien Cohen au Rendez-vous de l’image.

3 Salon des

de Prestiges

Dégustation et VentesPrivées

ème

Château d’Isenbourg - 68250 ROUFFACH

SoiréeGrands Vins de PrestigeMenu 4 plats aux accords mets et vins70€/ personneSamedi 28 janvier 2012 à 19h30

Apéritif aux stands des vigneronsDîner en table d’hôtes en compagnie des vigneronsSur réservation uniquement : 03 89 78 58 50

V I N S

27-28-29 janvier 2012

Club des Vignerons Lauréats

Dégustation gratuiteAlsace, Jura, Bourgogne,

Côtes du Rhône, Corse,Languedoc Roussillon,Sud Ouest, Bordeaux,

Val de Loire.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommer avec modération

[email protected] - www.club-vignerons-laureats.com

H o r a i r e s d ’ o u v e r t u r e

Vendredi 27 janvier de 16h à 21h

Samedi 28 janvier de 11h à 20h

Dimanche 29 janvier de 11h à 18h

Dernières Nouvelles d’AlsaceSupplément culturel >>

Reflets : Culture - Loisirs - DécouverteDu 21 au 27 janvier 2012

Page 38: Revue de presse - Rendez-vous · 2014-04-06 · NOIR The twenty-storyboard images in this series are inspired by movie stills from the film noir and neo-noir genres of the 1940s onwards

38 Rendez-vous Image / 20-22 janvier 2012 / Revue de presse

19 STRASBOURG QLUNDI23JANVIER2012

��� ��

Q AUJOURD’HUI/PERMANENCE SERVICES URGENCES P

Lundi 23 janvier 2012Saint Barnard

PHARMACIESPharmacies de garde au✆32 37(0,34 €) Internet : www.3237.fr

MÉDECINS DE GARDEEn cas d’urgence, composez le 15.Aujourd’hui lundi à partir de 20 hjusqu’à mardi matin 8 h :Strasbourg-Centre, Robertsau :médecin de garde au✆03 69 55 33 33.Neudorf, Neuhof, Meinau, Port-du-Rhin : médecin de garde au✆03 69 55 33 33.Cronenbourg, Hautepierre,Oberhausbergen, Mittelhausbergen,Koenigshoffen, Eckbolsheim,Wolfisheim, Oberschaeffolsheim,Achenheim, Breuschwickersheim :SOS Médecins,✆36 24.Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim,Souffelweyersheim : SOS Médecins,✆36 24.Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim,Ostwald, Elsau, Montagne-Verte,Holtzheim : SOS Médecins,✆36 24.Fegersheim, Eschau, Plobsheim,Lipsheim, Ichtratzheim, Hipsheim :SOS Médecins,✆36 24.Geispolsheim, Geispolsheim-Gare,Blaesheim, Entzheim, Krauter-gersheim, Innenheim : médecin degarde au✆03 69 55 33 33.Lampertheim, Mundolsheim,Vendenheim, Reichstett,Niederhausbergen : SOS Médecins,✆36 24.Dingsheim, Handschuheim, Itten-heim, Pfulgriesheim, Truchtersheim,Stutzheim, Furdenheim : médecin degarde au✆36 24.Berstett, Mittelhausen,Wingersheim, Mommenheim,Eckwersheim : médecin de garde au✆36 24.La Wantzenau, Kilstett, Gambsheim :SOS Médecins,✆36 24.Duttlenheim, Duppigheim, Altorf,Griesheim, Ernolsheim-sur-Bruche,Hangenbieten : médecin de garde au✆03 69 55 33 33.

VÉTÉRINAIREA partir de ce lundi 19 h jusqu’àmardi matin 8 h : vétérinaire degarde au✆03 88 25 11 11.

ORDRE DES AVOCATSPalais de justice (chambre 24) àpartir de 9 h : informations juridi-ques gratuites par l’avocat de garde.

CONCILIATEURSDE JUSTICEPermanence : 1, place De-Lattre-de-Tassigny,✆03 88 43 66 50, leslundi de 10 h à 12 h et mercredi de14 h à 16 hSur RV : Maison de la justice et dudroit : 1, rue d’Alembert,✆03 90 20 64 14.

AMBULANCESPermanence de nuit (20 h au lende-main matin 8 h) : s’adresser auSAMU/Centre 15.Ambulancier animalier : Zoobulance(24 h/24),✆06 72 18 45 39.

PISCINESLes piscines sont ouvertes ce lundiaux heures suivantes : Schiltigheimde 9 h 30 à 20 h 30, Ostwald de 12hà 14h, Kibitzenau de 9 h 30 à10 h 30 et de 16 h à 19 h, Bainsmunicipaux de 8 h 30 à 19 h, Lin-golsheim de 13 h à 14 h 15, Ersteinde 12 h à 14 h et de 16 h 30 à 20h.

MARCHÉUn marché se tient ce lundi de 7 h à19 h 30 au pont du Marché (placedes Halles).

RESTOS UMidi et soir : Esplanade, AFGES,FEC.Midi : Cafétéria Cristal, PaulAppell, cafétéria du Patio, cafétériadu PEGE, cafétéria de la Misha,cafétéria la Petite Gallia, cafétériaSt-Georges, Pasteur, Illkirch,Cronenbourg, STIFT, ORT.

ALLÔ URGENCES

Police secours, 17Sapeurs-pompiers, 18Urgences médicales, 15Electricité de Strasbourg (dépanna-ge jour/nuit) :✆03 88 18 74 00.Scurité Gaz 24 h/24, Réseau GDS :✆03 88 75 20 75, Réseau GrDF :✆0 800 47 33 33ASUM urgences médicales (jour/nuit) ; ✆0388363636.SOS Médecins (jour/nuit)✆3624.Centre antipoisons✆0388373737.Drogues info servicen° vert ✆0800231313.Enfance Majuscule(protection de l’enfance)✆0388115050.Sida info service✆0800840800.«SOS mains Strasbourg»✆0388674401.SOS Alcool (24h/24)✆0388790682.Maison de garde médicalede Strasbourg — ASUM 67Entrée: 84 avenue des Vosges(clinique Adassa)Consultations de nuitde 20h à 23hSamedi de 13h à 23hDimanche et jours fériésde 8h à 23h✆0390412907.Service des urgences (24h/24):– Clinique Sainte-Odilerue Joseph-Guerber✆0825124500.– Clinique Sainte-Anne182 route de La Wantzenau✆0388458100.

Enfance et Familles d’adoption0388355797.SOS Amitié (jour/nuit)✆0388223333.

BRUMATHGendarmerie :✆03 88 51 10 47.Ambulance de garde (de 8 h aulendemain à 8 h) : SAMU/Centre 15.Taxis : Brumath : Taxis de la Zorn,✆06 13 54 46 52 ; I.G.N. Taxi,✆03 88 51 11 29 et

✆06 07 56 06 84 ; Nicotaxi,✆06 03 61 01 69. Hoerdt : TaxiCathie,✆03 88 51 30 35 ; GilbertTaxi,✆06 07 96 99 28.

TRUCHTERSHEIMGendarmerie :✆03 88 69 60 08.HochfeldenTours de garde (de 19 h à 7 h) : encas d’urgence, contacter votremédecin traitant.

ERSTEIN

MÉDECINS DE GARDEEn l’absence de votre médecintraitant, vous pouvez vous adresserau médecin de garde de votresecteur (en cas d’urgence, composezle 15).Secteur Erstein, Schaeffersheim,Bolsenheim, Uttenheim, Nordhouse,Matzenheim, Osthouse, Hindisheim,Limersheim et Hipsheim :médecinde garde au✆03 69 55 33 33.Secteur Gerstheim, Obenheim,Daubensand, Boofzheim, Rhinau,Friesenheim et Zelsheim :médecinde garde au✆03 69 55 33 33.Secteur de Benfeld :médecin degarde au✆03 69 55 33 33.Secteur de Fegersheim, Eschau,Plobsheim, Lipsheim : SOSMédecins au ✆36 24.SOS Alcool : 24 h/24, 7 jours/7,✆03 88 79 06 82.Alcool Assistance : Ch. Zehner✆03 88 98 84 67 ou✆06 49 85 82 63.

TOUR DE GARDE DES AMBULANCESL’interlocuteur exclusif de l’urgenceest le SAMU — contacter le 15.

RELAIS EMPLOI9, rue du Vieux-Marché à Erstein, de8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.✆03 88 98 93 55. [email protected]

LES RENDEZ-VOUSCinéma : « Shame » (VOST) à20 h 30 ; « Millenium, les hommesqui n’aimaient pas les femmes » à20 h 30.

WACKEN Palais des congrès

Arrêt sur images

«Je fais de la photo de-puis l’âge de 14 ans, jesuis venu ici pour voirce que font les autres.Mon fils s’est arrêté

devant le gros plan de cette ota-rie, c’est très éclectique », com-mente Philippe, 47 ans, venu enfamille. « J’aime bien cette pré-sentation par thème, on cernemieux le travail du photogra-phe», explique Eric qui a fait ledéplacement de Saint-Louis.Exposés à l’horizontale – la mar-

que de fabrique du salon–, lesphotos en noir et blanc et encouleur de ces 62 chasseursd’images sont une invitation àposer son regard sur une série declichés post-révolutionnairespris par Milena Perraud, égypto-logue strasbourgeoise, à décou-vrir les femmes et enfants Him-bas, une ethnie du nord de laNamibie de Sabine Trensz, photo-graphe et assistante du cinéastealsacien Pierre Mann.« L’important est de sortir des

tiroirs ou du disque dur les pho-tos et de les exposer. Je voulaismettre en relation les auteurs,leurs œuvres et le public », expli-que Thierry Edel, l’organisateurde ce salon.

Des portraits pour lesvisiteurs patientsCette deuxième édition du Ren-dez-Vous Image a permis aux vi-siteurs de découvrir un procédéphotographique qui remonte à1854, l’ambrotype au collodion

humide expliqué avec passionpar Eric Antoine et Julien Félix,deux jeunes photographes pro-fessionnels.Équipés de leur studio et de leurchambre, ils ont proposé de tirerdes portraits aux visiteurs quiont dû s’armer d’un peu de pa-tience, car avec ce procédé, il nefaut pas être pressé !A l’heuredunumérique, c’est unepreuve par l’image que la photo-graphie a une longue histoire. R

CH. K

Des photos qui racontent une histoire. PHOTO DNA – MICHEL FRISON

LadeuxièmeéditionduRendez-Vous ImageorganiséparThierryEdel aattiré2400personnes.Unesoixantainedephotographes français et étrangersontexposé leursclichésaux regardsdupublic venunombreux, hier, lorsde ladernière journée.

L’AGENDA

MardiQ ESCHAU : conférence-atelier«Bien vieillir», animée par unmédecin, 14h au centre Ca-mille- Claus.

Mercredi et jeudiQ ERSTEIN : spectacle visuel etmusical «Wow» par la compa-gnie Houppz, mercredi 16h etjeudi 20h30 à la salle de spec-tacle du centre hospitalier,route de Krafft. Caisse sur place30min. avant la représentation,plein tarif 10€, réduit 7€, cartevitaculture 5,50€ et - 15ans 4€.

JeudiQ GEISPOLSHEIM : atelier dedégustation de bière avec lebiérologue Hervé Marziou, 5€

sur résa. 06 70 39 28 55, infossur : [email protected] ou✆03 90 29 72 72.

VendrediQ FEGERSHEIM : concert duquatuor Nota de Choro (musi-que brésilienne avec clarinette,cavaquinho, guitare à septcordes et percussions), à 20h,caveau «Au Soleil d’Or». Entréelibre mais rés. au✆03 88 59 04 59. Plus d’infos :www.fegersheim.fr

Q GEISPOLSHEIM : concert poprock To’Thème à 20h30 à l’es-pace Malraux, 8€ (gratuit-12 ans accompagnés).

Vendredi et samediQ ESCHAU : théâtre alsacien«Oh du liewer Horoskop» par les

Eschauier Elsasser, vend. 20h30et sam. 20h au foyer St-Trophi-me. Réservations✆03 88 64 34 06.

SamediQ ESCHAU : le CCAS invite à un« Petit déjeuner de l’emploi »(échanges, conseils, soutien,convivialité…) à partir de 9h à lamairie d’Eschau. Un conseillerde Pôle Emploi sera présent.Rens.✆03 88 64 03 76.

Q ESCHAU : conférence «L’Alsa-ce au temps de la Renaissance»par J.F. Kovar, 14h30 à la biblio-thèque. Payant, rens. au✆03 88 64 03 76 ou université[email protected]

Q FEGERSHEIM : théâtre alsa-cien (dernière représ.) «Ärjerbim Krone-Max», 20h30 aufoyer paroissial (rte des Ro-mains), 8€, réserv.✆03 88 64 02 02.

Q GEISPOLSHEIM : soirée tartesflambées par l’assoc. Airsoft,20h à l’étang de pêche (1 rue del’Etang), réserv.✆06 43 05 92 24 ou✆06 17 31 62 40.

DimancheQ PLOBSHEIM : grand tournoide belote du CA Plobsheim àpartir de 14h30 au club-house.Nombreux lots de valeur. Tarif10€, résa au✆06 23 61 33 64.

Q LIPSHEIM : 25e concert de laVogesia, œuvres classiques,musiques de films, folklore, à15h à l’espace culturel. Entréelibre, petite restauration.

��

19 STRASBOURG QLUNDI23JANVIER2012

��� ��

Q AUJOURD’HUI/PERMANENCE SERVICES URGENCES P

Lundi 23 janvier 2012Saint Barnard

PHARMACIESPharmacies de garde au✆32 37(0,34 €) Internet : www.3237.fr

MÉDECINS DE GARDEEn cas d’urgence, composez le 15.Aujourd’hui lundi à partir de 20 hjusqu’à mardi matin 8 h :Strasbourg-Centre, Robertsau :médecin de garde au✆03 69 55 33 33.Neudorf, Neuhof, Meinau, Port-du-Rhin : médecin de garde au✆03 69 55 33 33.Cronenbourg, Hautepierre,Oberhausbergen, Mittelhausbergen,Koenigshoffen, Eckbolsheim,Wolfisheim, Oberschaeffolsheim,Achenheim, Breuschwickersheim :SOS Médecins,✆36 24.Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim,Souffelweyersheim : SOS Médecins,✆36 24.Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim,Ostwald, Elsau, Montagne-Verte,Holtzheim : SOS Médecins,✆36 24.Fegersheim, Eschau, Plobsheim,Lipsheim, Ichtratzheim, Hipsheim :SOS Médecins,✆36 24.Geispolsheim, Geispolsheim-Gare,Blaesheim, Entzheim, Krauter-gersheim, Innenheim : médecin degarde au✆03 69 55 33 33.Lampertheim, Mundolsheim,Vendenheim, Reichstett,Niederhausbergen : SOS Médecins,✆36 24.Dingsheim, Handschuheim, Itten-heim, Pfulgriesheim, Truchtersheim,Stutzheim, Furdenheim : médecin degarde au✆36 24.Berstett, Mittelhausen,Wingersheim, Mommenheim,Eckwersheim : médecin de garde au✆36 24.La Wantzenau, Kilstett, Gambsheim :SOS Médecins,✆36 24.Duttlenheim, Duppigheim, Altorf,Griesheim, Ernolsheim-sur-Bruche,Hangenbieten : médecin de garde au✆03 69 55 33 33.

VÉTÉRINAIREA partir de ce lundi 19 h jusqu’àmardi matin 8 h : vétérinaire degarde au✆03 88 25 11 11.

ORDRE DES AVOCATSPalais de justice (chambre 24) àpartir de 9 h : informations juridi-ques gratuites par l’avocat de garde.

CONCILIATEURSDE JUSTICEPermanence : 1, place De-Lattre-de-Tassigny,✆03 88 43 66 50, leslundi de 10 h à 12 h et mercredi de14 h à 16 hSur RV : Maison de la justice et dudroit : 1, rue d’Alembert,✆03 90 20 64 14.

AMBULANCESPermanence de nuit (20 h au lende-main matin 8 h) : s’adresser auSAMU/Centre 15.Ambulancier animalier : Zoobulance(24 h/24),✆06 72 18 45 39.

PISCINESLes piscines sont ouvertes ce lundiaux heures suivantes : Schiltigheimde 9 h 30 à 20 h 30, Ostwald de 12hà 14h, Kibitzenau de 9 h 30 à10 h 30 et de 16 h à 19 h, Bainsmunicipaux de 8 h 30 à 19 h, Lin-golsheim de 13 h à 14 h 15, Ersteinde 12 h à 14 h et de 16 h 30 à 20h.

MARCHÉUn marché se tient ce lundi de 7 h à19 h 30 au pont du Marché (placedes Halles).

RESTOS UMidi et soir : Esplanade, AFGES,FEC.Midi : Cafétéria Cristal, PaulAppell, cafétéria du Patio, cafétériadu PEGE, cafétéria de la Misha,cafétéria la Petite Gallia, cafétériaSt-Georges, Pasteur, Illkirch,Cronenbourg, STIFT, ORT.

ALLÔ URGENCES

Police secours, 17Sapeurs-pompiers, 18Urgences médicales, 15Electricité de Strasbourg (dépanna-ge jour/nuit) :✆03 88 18 74 00.Scurité Gaz 24 h/24, Réseau GDS :✆03 88 75 20 75, Réseau GrDF :✆0 800 47 33 33ASUM urgences médicales (jour/nuit) ; ✆0388363636.SOS Médecins (jour/nuit)✆3624.Centre antipoisons✆0388373737.Drogues info servicen° vert ✆0800231313.Enfance Majuscule(protection de l’enfance)✆0388115050.Sida info service✆0800840800.«SOS mains Strasbourg»✆0388674401.SOS Alcool (24h/24)✆0388790682.Maison de garde médicalede Strasbourg — ASUM 67Entrée: 84 avenue des Vosges(clinique Adassa)Consultations de nuitde 20h à 23hSamedi de 13h à 23hDimanche et jours fériésde 8h à 23h✆0390412907.Service des urgences (24h/24):– Clinique Sainte-Odilerue Joseph-Guerber✆0825124500.– Clinique Sainte-Anne182 route de La Wantzenau✆0388458100.

Enfance et Familles d’adoption0388355797.SOS Amitié (jour/nuit)✆0388223333.

BRUMATHGendarmerie :✆03 88 51 10 47.Ambulance de garde (de 8 h aulendemain à 8 h) : SAMU/Centre 15.Taxis : Brumath : Taxis de la Zorn,✆06 13 54 46 52 ; I.G.N. Taxi,✆03 88 51 11 29 et

✆06 07 56 06 84 ; Nicotaxi,✆06 03 61 01 69. Hoerdt : TaxiCathie,✆03 88 51 30 35 ; GilbertTaxi,✆06 07 96 99 28.

TRUCHTERSHEIMGendarmerie :✆03 88 69 60 08.HochfeldenTours de garde (de 19 h à 7 h) : encas d’urgence, contacter votremédecin traitant.

ERSTEIN

MÉDECINS DE GARDEEn l’absence de votre médecintraitant, vous pouvez vous adresserau médecin de garde de votresecteur (en cas d’urgence, composezle 15).Secteur Erstein, Schaeffersheim,Bolsenheim, Uttenheim, Nordhouse,Matzenheim, Osthouse, Hindisheim,Limersheim et Hipsheim :médecinde garde au✆03 69 55 33 33.Secteur Gerstheim, Obenheim,Daubensand, Boofzheim, Rhinau,Friesenheim et Zelsheim :médecinde garde au✆03 69 55 33 33.Secteur de Benfeld :médecin degarde au✆03 69 55 33 33.Secteur de Fegersheim, Eschau,Plobsheim, Lipsheim : SOSMédecins au ✆36 24.SOS Alcool : 24 h/24, 7 jours/7,✆03 88 79 06 82.Alcool Assistance : Ch. Zehner✆03 88 98 84 67 ou✆06 49 85 82 63.

TOUR DE GARDE DES AMBULANCESL’interlocuteur exclusif de l’urgenceest le SAMU — contacter le 15.

RELAIS EMPLOI9, rue du Vieux-Marché à Erstein, de8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.✆03 88 98 93 55. [email protected]

LES RENDEZ-VOUSCinéma : « Shame » (VOST) à20 h 30 ; « Millenium, les hommesqui n’aimaient pas les femmes » à20 h 30.

WACKEN Palais des congrès

Arrêt sur images

«Je fais de la photo de-puis l’âge de 14 ans, jesuis venu ici pour voirce que font les autres.Mon fils s’est arrêté

devant le gros plan de cette ota-rie, c’est très éclectique », com-mente Philippe, 47 ans, venu enfamille. « J’aime bien cette pré-sentation par thème, on cernemieux le travail du photogra-phe», explique Eric qui a fait ledéplacement de Saint-Louis.Exposés à l’horizontale – la mar-

que de fabrique du salon–, lesphotos en noir et blanc et encouleur de ces 62 chasseursd’images sont une invitation àposer son regard sur une série declichés post-révolutionnairespris par Milena Perraud, égypto-logue strasbourgeoise, à décou-vrir les femmes et enfants Him-bas, une ethnie du nord de laNamibie de Sabine Trensz, photo-graphe et assistante du cinéastealsacien Pierre Mann.« L’important est de sortir des

tiroirs ou du disque dur les pho-tos et de les exposer. Je voulaismettre en relation les auteurs,leurs œuvres et le public », expli-que Thierry Edel, l’organisateurde ce salon.

Des portraits pour lesvisiteurs patientsCette deuxième édition du Ren-dez-Vous Image a permis aux vi-siteurs de découvrir un procédéphotographique qui remonte à1854, l’ambrotype au collodion

humide expliqué avec passionpar Eric Antoine et Julien Félix,deux jeunes photographes pro-fessionnels.Équipés de leur studio et de leurchambre, ils ont proposé de tirerdes portraits aux visiteurs quiont dû s’armer d’un peu de pa-tience, car avec ce procédé, il nefaut pas être pressé !A l’heuredunumérique, c’est unepreuve par l’image que la photo-graphie a une longue histoire. R

CH. K

Des photos qui racontent une histoire. PHOTO DNA – MICHEL FRISON

LadeuxièmeéditionduRendez-Vous ImageorganiséparThierryEdel aattiré2400personnes.Unesoixantainedephotographes français et étrangersontexposé leursclichésaux regardsdupublic venunombreux, hier, lorsde ladernière journée.

L’AGENDA

MardiQ ESCHAU : conférence-atelier«Bien vieillir», animée par unmédecin, 14h au centre Ca-mille- Claus.

Mercredi et jeudiQ ERSTEIN : spectacle visuel etmusical «Wow» par la compa-gnie Houppz, mercredi 16h etjeudi 20h30 à la salle de spec-tacle du centre hospitalier,route de Krafft. Caisse sur place30min. avant la représentation,plein tarif 10€, réduit 7€, cartevitaculture 5,50€ et - 15ans 4€.

JeudiQ GEISPOLSHEIM : atelier dedégustation de bière avec lebiérologue Hervé Marziou, 5€

sur résa. 06 70 39 28 55, infossur : [email protected] ou✆03 90 29 72 72.

VendrediQ FEGERSHEIM : concert duquatuor Nota de Choro (musi-que brésilienne avec clarinette,cavaquinho, guitare à septcordes et percussions), à 20h,caveau «Au Soleil d’Or». Entréelibre mais rés. au✆03 88 59 04 59. Plus d’infos :www.fegersheim.fr

Q GEISPOLSHEIM : concert poprock To’Thème à 20h30 à l’es-pace Malraux, 8€ (gratuit-12 ans accompagnés).

Vendredi et samediQ ESCHAU : théâtre alsacien«Oh du liewer Horoskop» par les

Eschauier Elsasser, vend. 20h30et sam. 20h au foyer St-Trophi-me. Réservations✆03 88 64 34 06.

SamediQ ESCHAU : le CCAS invite à un« Petit déjeuner de l’emploi »(échanges, conseils, soutien,convivialité…) à partir de 9h à lamairie d’Eschau. Un conseillerde Pôle Emploi sera présent.Rens.✆03 88 64 03 76.

Q ESCHAU : conférence «L’Alsa-ce au temps de la Renaissance»par J.F. Kovar, 14h30 à la biblio-thèque. Payant, rens. au✆03 88 64 03 76 ou université[email protected]

Q FEGERSHEIM : théâtre alsa-cien (dernière représ.) «Ärjerbim Krone-Max», 20h30 aufoyer paroissial (rte des Ro-mains), 8€, réserv.✆03 88 64 02 02.

Q GEISPOLSHEIM : soirée tartesflambées par l’assoc. Airsoft,20h à l’étang de pêche (1 rue del’Etang), réserv.✆06 43 05 92 24 ou✆06 17 31 62 40.

DimancheQ PLOBSHEIM : grand tournoide belote du CA Plobsheim àpartir de 14h30 au club-house.Nombreux lots de valeur. Tarif10€, résa au✆06 23 61 33 64.

Q LIPSHEIM : 25e concert de laVogesia, œuvres classiques,musiques de films, folklore, à15h à l’espace culturel. Entréelibre, petite restauration.

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Dernières Nouvelles d’AlsaceLundi 23 janvier 2012

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L’AlsaceLundi 23 janvier 2012

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Flyer d’appel à

candidatures.

Format 21cm x 10cm.

7 000 exemplaires.

Distribués de

juillet (Arles)

à novembre 2011.

Disponible à la FNAC

Flyer du salon.

Format 21cm x 10 cm.

10 000 exemplaires.

Distribuées dans les

commerces de Strasbourg

deux semaines avant le

début de l’événement

principalement à

Strasbourg et dans

les communes

environnantes.

disponible à la FNAC

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Affiche - Format A3 et A4 - 5 000 exemplaires

Distribuées dans les commerces de Strasbourg deux semaines avant

le début de l’événement principalement à Strasbourg et dans les

communes environnantes.

Visible à la FNAC sur kakémono.

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La visibilité sur Internet

Envoie par Rendez-vous Image de:• mails d’appel à candidature• mails d’informationssur les stages• mails d’information sur le Salon• mails de remerciement aux participants

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La visibilité sur Internet

Un Salon présent sur les réseaux sociaux

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De multiples sites internet, agendas et blogs ont présenté le salon RDVI

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La visibilité sur Internet

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Quelques chiffres

LES SERIES - LES AUTEURS Présenté RetenuNombre de séries 117 69Nombre d’auteurs 103 62

Provenance des auteurs France 83 47Suisse 6 4Italie 4 3Allemagne 2 2Belgique 2 2Autriche 1 -Brésil 1 1Pays-Bas 1 -Royaume-Uni 1 1Serbie 1 1Slovénie 1 1

Femmes 33 22Hommes 70 40

En formation 3 3Professionnels 18 11Passionnés 82 48

LE PALAIS DES CONGRÈSNombre de photos ~600Surface 1500 m2

Exposition 20 - 22 janvier 2012Inauguration 20 janvier 2012

COPYRIGHTToutes les photographies présentées dans ce catalogue sont © de leurs auteurs.

Interviews• Radio France Bleu Alsace• France Télévision - France 3

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