NEWS N°10

NOVEMBRE 2012

Chères lectrices chers lecteurs, ce numéro comporte : Interview de M Guelllil Redouane ingénieur et consultant HSE ACTU HSE ALGERIE

Formation initiée par Sonatrach TRC RTH Hassi-Messaoud

INTERVIEW DE M GUELLLIL REDOUANE INGÉNIEUR ET

CONSULTANT HSE

ACTU HSE ALGERIE

INTERVIEW DE M GUELLLIL

REDOUANE INGÉNIEUR ET

CONSULTANT HSE

FORMATION INITIÉE PAR

SONATRACH TRC RTH

HASSI-MESSAOUD

LES INONDATIONS DE BAB-EL-OUED

SONT EFFARANTS 800 MORTS ET UNE

CENTAINE DE DISPARUS

Interview de M Guelllil Redouane

ingénieur et consultant HSE

« Je suis issu du seul institut HSE d’Afrique »

Le domaine de HSE est assez varié et touche

plusieurs secteurs pouvez vous nous éclairer sur

cette branche en liaison avec le contexte

économique algérien

Au départ la filière HSE telles qu’on l’aborde aujourd’hui était méconnue dans notre industrie, elle est ancienne dans nos entreprises mais elle était plutôt relative au gardiennage, car dans la culture de notre société on n’accorde pas trop d’importance à la prévention. En termes de formation il y a eu l’institut situé à S’haoula, prés d’Alger il était spécialisé dans la formation d’inspecteur en Sécurité il a été malheureusement brûlé pendant la décennie noire. La filière a ensuite connu un essor dans les années 90 en relation avec plusieurs paramètres notamment réglementaires. L’aspect réglementaire a en effet évolué avec la Loi 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène Sécurité et médecine de travail, suivie du décret exécutif 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène et sécurité en milieu de travail, et le décret 90-78 du 27 février relatif aux Etudes d’impact sur l’environnement. Avec l’arrivée des multinationales dans le domaine pétrolier on découvrait l’aspect management des risques industriels et environnementaux. Les premières promotions de techniciens et ingénieurs issus de l’institut national D’Hygiène et Sécurité à l’université de Batna renommé pour être le seul institut du genre en en Afrique ont été formées.

Je considère par ailleurs que la loi 04-20 du 25

décembre 2004 relative à la prévention des risques

majeurs et gestion des catastrophes dans le cadre

du développement durable est un tournant dans la

gestion de risques en Algérie , elle stipule que les

ICPE (Installations classées) sont obligées d’élaborer

des études de Danger et des audit

environnementaux pour pouvoir obtenir

l’autorisation d’exploiter. Et durant ces dernières

années certaines entreprises algériennes

poursuivent des démarches pour pouvoir être

certifiées ISO 9001 (système de management de

qualité),ISO 14001 (système de management

environnement) et OHSAS 18001 (système de

mangement santé et sécurité) c’est le fameux

système intégré auquel on a rajouté la qualité à

l’HSE et dorénavant on entend parler de QHSE mais

cela reste minime en Algérie par rapport aux

standards internationaux. N’oublions pas la norme

ISO 22000 (hygiène alimentaire) spécifique à

l’industrie agroalimentaire. En conclusion on peut

dire que malgré ces avancées notables en matière

de HSE, à ce jour nos gestionnaires par

méconnaissance, ne savent pas que chaque fois

qu’une décision est prise pour dépenser des

ressources financières, d’une certaine manière une

décision de gestion de risques a été prise.

Votre êtes actuellement expert en HSE, et votre parcours est riche en multiples expériences acquises sur le terrain peut on avoir un aperçu des activités et des responsabilités que vous avez assumé et qui ont enrichi votre parcours

Je précise que je suis en poste à la sonatrach en qualité d’ingénieur HSE et je fais des prestations pendant mes congés de récupération en qualité de consultant HSE (formateur, expertise et conseils). J'ai entamé ma carrière, en qualité de Chef de service Hygiène sécurité et sureté, chez la société DIPROCHIM(Distribution des Produits Chimiques) situé à Constantine en 1996. Une année après, je débute ma carrière dans le pétrole et ce par le biais de l’activité exploration au sein de l'entreprise ENAGEO pour le projet In Salah Gaz durant une période de six mois et puis par la réalisation de pipelines à KANAGAZ pour le projet SONARCO situé à Rhourde El Baguel durant une année. A partir de septembre 1998 je suis recruté à SONATRACH TRC (Transport Par Canalisations) RTH Hassi-Messaoud en qualité d'ingénieur HSE, affecté au niveau de la direction régionale jusqu'à l’an 2000 date durant laquelle je suis muté au terminal Mesdar où j'ai supervisé en matière HSE le nouveau projet de réalisation du terminal Mesdar (station de stockage et pompage de pétrole). J’y suis en poste à ce jour En plus cette fonction j’ai acquis une expérience en qualité de consultant HSE dans la formation et l’expertise.

Quelles sont les formations initiales et les formations continues qui ont jalonné votre parcours?

Je fais partie de la promotion des ingénieurs HSE année 1993 de l'institut Hygiène et sécurité de l'université de Batna Algérie, -auditeur interne, auditeur certifié OHSAS 18001, auditeur certifié ISO 14001 J’ai suivi une formation d'une année à temps plein à l'ENSPM (IFP TRANING) FRANCE 2006/2007. J’ai aussi suivi une -FORMATION DE FORMATEUR DU NOUVEAU REFERENTIEL DU PERMIS DE TRAVAIL DE SONATRACH en 2008 une FORMATION AUDITEUR HSE et j'ai suivi le programme SBP (Safe Behaviour Program) de SONATRACH J’ai suivi la Certification NEBOSH en 2010 Je suis membre de I.A.E.M (International Association of Emergency Managers)- Je suis Auditeur certifié pour ISO 14001 et OHSAS 18001. J’ai suivi aussi une Formation en communication et j’ai obtenu par ailleurs Certificat NEBOSH et IOSH (en anglais)

Comment évaluerez-vous l'enseignement dans cette branche qui reste assez méconnue au sein des jeunes? et quelles sont à votre connaissance les filières préparent à cette carrière ? La formation HSE en Algérie est un effet de mode, pleins de centres de formation proposent la formation d’inspecteurs et de superviseurs mais non reconnu par les institutions étatiques par contre on peut trouver un débouché dans le privé. En revanche Le certificat international NEBOSH est dispensé en Algérie et c’est un critère de choix pour les sociétés étrangères anglo-saxonnes mais il reste onéreux, soit aux environs de 200.000 DA et exige un bagage et de l’expérience de terrain bien sur en Anglais. Le centre CESI et d’autres instituts étatiques proposent une formation de master QHSE , niveau minimum Bac+5 Et enfin le seul institut HSE d’Afrique à l’université de Batna, il proposait des formations d’ingénieurs et DEUA (respectivement Bac+5 et Bac+3) et maintenant il a intégré le nouveau système LMD dans son cursus. Dernièrement Le laboratoire RITE (Risques industriels Technologiques Environnement) de l’université d’Oran dispense une formation de master HSE (LMD) Il faut citer aussi les formations d’auditeur certifié proposés par différents organismes (MOODY, SGS, TUV…) pour les normes ISO 14001, OHSAS 18001, ISO9001, ISO22000 en moyenne 100.000da pour une durée de 05 jours Comment enrichissez-vous votre connaissance du domaine HSE au vu des évolutions qui caractérisent cette activité complexe dans le monde et ses répercussions en Algérie? L’aspect HSE est une science pluridisciplinaire, elle évolue très rapidement surtout en matière de connaissances de management HSE, de réglementations et de normes , l’essentiel passe par la formation pour mettre à jour ces connaissances , je consulte les forums sur internet à travers les réseaux professionnels (linkedin,viadeo) en recherchant le retour d’expériences des professionnels HSE, je m’abonne régulièrement aux newsletters HSE électroniques, et je suis à l’affut de toutes nouvelles connaissances, Vous êtes assez actif dans le milieu associatif professionnel, comment se traduisent les relations que vous maintenez avec d'autres professionnels du secteur? Les réseaux sociaux sont ma seule recette viable, je suis très actif sur les forums et je suis administrateur d’une page Facebook appelée ASSOCATION HSE ALGERIA, je contribue aussi avec une revue mensuelle HSE (numérisé) et je suis à la recherche de publicitaires pour lancer ma revue HSE sur support papier.

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NOVEMBRE 2012

TIRES DES ENSEIGNEMENTS Le 11 novembre 2001, les inondations de Bab-El-Oued sont effarants 800 morts et une centaine de disparus, les dégâts matériels ont couté 33 milliards de dinars(3,3 milliards d'euro). Suite à ce sinistre, le gouvernement a décrété une loi 04-20 du 25 décembre 2004 relative aux gestions de risques. il a débloqué un budget de 300 milliards de dinars pour lutter et prévenir les inondations à travers le pays, un comité interministériel a été installé en octobre 2001 pour prendre en charge les problématiques des inondations, ce dernier a élaboré une cartographie des zones inondables, elle constituera un outil d’aide à la décision.

IMTEMPERIES DE L'ANNEE DERNIERE : Février 2012 bilan Les chutes de neige ont fait 44 morts en une semaine, dont 30 par accidents de la route et 14 par asphyxie due à des émanations de gaz. de 50.000 foyers ont été privés d'électricité pendant plusieurs jours. les routes des massifs montagneux sont restées impraticables pendants deux semaines, ce qui a provoqué une pénurie de bouteilles de gaz.

Chiffres DE LA SECURITE ROUTIERE -6292 blessés durant le mois de septembre 2012 -3457 personnes tuées durant les 9 premiers mois -402 personnes tuées durant le mois de septembre 2012 dont 331 dans les zones rurales -23000 campagnes de sensibilisation de la gendarmerie nationale -2192 correspondances de la gendarmerie sur le mauvais état des routes -144000 retraits de permis pour une durée de 10 jours -196109 retraits de permis pour une durée de 48 heures la majorité des accidents ont les même causes: l'excès de vitesse les manœuvres dangereuses les dépassements dangereux l'inattention des piétons le conducteur en est la première cause à hauteur de 81% suivi de l'état de route Les routes tuent 13 personnes/jour, sur 100 accidents, 10 algériens décèdent. L'Algérie classée à la 13ème place dans le monde arabe des routes les plus meurtrières selon le nombre d'habitants réalisé par l'organisation de prévention routière internationale (PRI).il est à la 29 ème place du classement de l'OMS, selon le nombre d'habitants et se tient à la 93e place du classement internationale de l'OMS des routes les plus meurtrières. SOURCE:EL WATAN

13 NOVEMBRE 2012: TLEMCEN

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Contact Guellil Med Redouane ING HSE Mail: guellilmedredouane@yahoo.fr

Tel. 0661661746 Designer W. OUARES

http://www.facebook.com/#!/pages/-Association-HSE-Algeria-/169412753151184

PROJETS ENERGIES RENOUVELABLES A L'HORIZON 2030 -Energies solaire photovoltaïque d'ici 2020 une capacité installée fonctionnelle de 800MWc(c=crête) d'autres projets de capacité de 200MWc par an devraient être réalisés sur la période 2021-2030 -Energie Eolienne 2011-2013: installation de la première ferme éolienne d'une puissance de 10MW à Adrar. 2014 et 2015, deux fermes éoliennes de 20MW chacune devraient être réalisées. des études de faisabilité seront menées pour détecter les emplacements favorables afin de réaliser d'autres projets sur la période 2016-2030 pour une puissance d'environ 1700MW. -Energie solaire thermique Réception en aout 2011 de la centrale hybride de Hassi R'mel d'une puissance de 150 MW, dont 25 MW solaire. Lancement sur la période 2011-2013 de deux projets pilotes de centrales thermiques à concentration avec stockage d'une puissance totale d'environ 150 MW chacune. 2016-2020, quatre centrales solaires thermiques avec stockage d'une puissance totale d'environ 1200 MW devraient être fonctionnelles. 2021-2030: installation de 500MW par an jusqu'en 2023, puis 600MW par an jusqu'en 2030. -Généralisation de l'utilisation des lampes à basse consommation d'énergie: Interdiction graduelle de la commercialisation des lampes à incandescence (lampes classiques couramment utilisées par les ménages) sur le marché nationale à l'horizon 2020 -Introduction de la performance énergétique dans l'éclairage public: Substitution de la totalité des lampes à mercure (énergétivores) par les lampes à sodium (économiques). -Promotion de l'efficacité énergétique dans le secteur industriel: Le secteur industriel représente environ 25% de la consommation énergétique finale du pays . Co-financement des audits énergétiques et des études de faisabilité qui permettront aux entreprises de définir avec précision les solutions technico-économiques les mieux adaptées pour réduire leur consommation énergétiques. Le co-financement des surcouts liés à l'introduction de l'efficacité énergétique pour les projets viables techniquement et économiquement. SOURCE: EL WATAN

FORMATION INITIÉE PAR SONATRACH TRC RTH HASSI-MESSAOUD AU NIVEAU DU SITE HAOUD EL HAMRA Elle dispensée par le CPE (Centre perfectionnement Enteprise) de Sonatrach, son intitulée est « LES GESTES QUI SAUVENT » et animée par Docteur STAALI EL HADJ LAKHDAR et il est assisté par M.SELAB MED. Un programme validé selon une référence international sur le secourisme techniques non médicales sur une période de 06 jours. Cette formation est un complément à celle organisée au CPE sur l’habilitation électrique.

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