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1 Revue pour astronomes amateurs Bimestriel N°62 Juillet-Août 2005 8 ème année Bureau de dépôt : NAMUR

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Revue pour astronomes amateurs

Bimestriel N°62 Juillet-Août 2005

8ème annéeBureau de dépôt : NAMUR

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Je vous demande de bien respecter les lieux. La prochaine réunion aura lieu le 9 septembre : Didier Claeys fera une conférence avec support médiatique ayant comme sujet ; L’univers est-il à notre portée ? Vulgarisation de la notion Espaces-Temps avec en point de mire les voyages interstellaires. Le 11 novembre, Marc Vandiepenbeeck , célèbre climatologue à l’IRM fera une conférence sur la météo lors d’éclipses solaires. J’en reparlerai dans le prochain bulletin. Avis de naissance du site web ASTRONAMUR. AstroNamur a son site web. Afin de se faire connaître par des astronomes amateurs de la région, nous avons décidé de créer un site. Depuis un mois, Pierre Massaer s’affaire à le construire. Il se développe petit à petit. Vous pouvez contribuer à son élaboration. Nous avons besoin de photos, d’images que vous avez réalisé. En temps que membre, vous pouvez expliquer quels sont vos matériels et vos objets célestes de prédilection avec photos à l’appui. Ce site sera mis à jour très régulièrement. Aussi, je vous invite à le consulter très souvent. Evénements, actualités et des prévisions météo seront diffusés par ce site. Les sujets des conférences futures seront aussi indiqués. Vous pouvez trouver ce site à l’adresse suivante : http://www.astrosurf.com/astronamur

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derrière le lavoir

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Deep Impact. Le rendez-vous de l’été.

La sonde américaine Deep Impact, lancée le 12 janvier 2005, doit survoler la comète 9P/Tempel 1 le 4 juillet de cette année et y larguer un projectile qui s'y écrasera... La mission américaine Deep Impact permettra d'en apprendre davantage au sujet des comètes. Cette sonde doit en effet survoler, en juillet 2005, la comète 9P/Tempel 1 et larguer un « impacteur » qui percutera cette comète. Elle étudiera le cratère qui en résultera et les matériaux éjectés lors de l'impact. Découverte le 3 avril 1867 par Ernst Wilhelm Leberecht Tempel, la comète 9P/Tempel 1 tourne autour du Soleil en 5,5 ans. Son périhélie est situé à environ 1,5 UA du Soleil. Son diamètre serait de 6 km environ. Déroulement prévu de la mission Deep Impact se compose de deux parties : un impacteur qui entrera en collision avec la comète 9P/Tempel 1 et une partie qui survolera cette comète. Ces deux parties voyagent pour l'instant attachées l'une à l'autre depuis leur lancement, le 12 janvier 2005 de Cape Canaveral (Floride, USA) par un lanceur Boeing Delta II. Le 3 juillet 2005, l'impacteur sera séparé du reste de la sonde et se dirigera seul vers la comète. Il la percutera le 4 juillet, à une vitesse de 36700 km/h. La partie restante de la sonde observera les effets de l'impact, tout en s'approchant du noyau de la comète. Elle prendra des images jusqu'à une distance de 700 km du noyau de la comète, puis interrompra ses observations pour se protéger des particules provenant de la comète. Elle survolera le noyau à 500 km de distance, puis s'en éloignera et reprendra ses observations. L'impact sera également étudié par des observatoires terrestres et spatiaux (comme le Hubble Space Telescope). Au moment de l'impact, la sonde et la comète se trouveront à 0,89 UA de la Terre. La fin de la mission de Deep Impact est prévue pour le mois d'août 2005. Conséquences de l'impact - L'impact modifiera-t-il la trajectoire de la comète ? Risque-t-elle de percuter la Terre ? Des débris éjectés lors de l'impact pourraient-ils tomber sur Terre ? Une réponse "courte" à toutes ces questions est non. Pour être tout à fait exact, la trajectoire de la comète sera modifiée par l'impact mais de façon si faible que cette modification sera négligeable. La comète 9P/Tempel 1 s'approche de temps en temps de la planète Jupiter et l'influence gravitationnelle de cette dernière entraîne des changements de la trajectoire de la comète beaucoup plus importants que la modification qui sera causée par l'impact. En ce qui concerne les dangers de collision entre 9P/Tempel 1 et la Terre, on peut affirmer que 9P/Tempel 1 ne percutera pas la Terre, au moins avant plusieurs siècles. Et cela, que Deep Impact s'y écrase ou non. Quant aux débris éjectés lors de l'impact de la sonde sur la comète, ils se trouveront sur une orbite proche de celle de la comète (qui ne croise pas celle de la Terre). Il n'y a donc rien à craindre de ce côté-là non plus.

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La comète sera difficilement observable. De magnitude 9,7 elle sera assez basse le soir sur l’horizon SW à gauche de Jupiter et un peu au dessus de Spica. Toutefois lors de l’impact, la comète pourrait avoir un sursaut de luminosité. L’impact aura lieu le 4 juillet à 5h52 TU soit à 7h52 locale. A surveiller donc le 4 juillet au soir et les jours suivants. __________________________________________________________________________________________

ACTUALITES

Andromède prend de l’ampleur

�n ne connaît jamais assez bien ses voisins. Andromède, la galaxie de grande taille la plus proche de nous, serait trois fois plus large qu’on ne pensait, selon une équipe internationale d’astronomes. Des groupes d’étoiles situés en bordure de cette galaxie en spirale feraient partie du disque de rotation d’Andromède, dont le diamètre ne serait plus de 70.000 à 80.000 années lumière mais de 220.000 années lumière, ont expliqué lundi ces chercheurs au Congrès de la Société américaine d’astronomie. L’équipe de Scott Chapman (Caltech) et de Rodrigo Ibata (Observatoire Astronomique de Strasbourg) a observé plusieurs milliers d’étoiles grâce au télescope Keck II installé à Hawaii.

La galaxie Andromède (Messier 31) vue par le télescope spatial GALEX de la NASA. (Galex/ Caltech)

Simulation pour le 3 juillet vers 23h locale. Cartes du ciel.

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Un sursaut dans la nuit __________________________________________________________________________________________ Deux millions d'années de variations du champ magnétique terrestre

Ils ont découvert avec étonnement que ces étoiles n’évoluaient pas de façon hasardeuse et disparate mais suivaient le plan d’Andromède et tournaient en orbite autour du centre de la galaxie. Ces quelque 5.000 étoiles formeraient donc les bords du disque de la galaxie. Comment ces étoiles, réparties en une vingtaine de massifs, se sont-elles agrégées à Andromède ? Cet arrangement ne colle pas bien avec les modèles actuels de formation des galaxies. Si la présence de ces étoiles s’explique par la fusion de petites galaxies avec Andromède, ces absorptions seraient relativement récentes, estime Chapman, sinon les groupes d’étoiles auraient été disloqués. Située à deux millions d’années lumière de la Terre, Andromède est un ‘’laboratoire’’ précieux pour les astronomes qui étudient l’histoire et la formation des galaxies comme la nôtre. Cécile Dumas (31/05/05)

�a nuit du 9 mai a été agitée dans la communauté des astrophysiciens spécialisés dans l’étude des sursauts gamma, les plus violentes explosions connues dans l’univers depuis le Big Bang. L’observatoire spatial Swift a détecté la nuit dernière un sursaut gamma de courte durée, permettant pour la première fois l’observation directe de ce phénomène encore très mystérieux. Swift a tourné sur lui-même en moins d’une minute pour braquer ses instruments sur la source gamma et a sonné l’alerte sur Terre, vers 4h00 GMT, afin de mobiliser les grands télescopes terrestres.

Le télescope Swift. (NASA)

L’analyse des données est encore en cours mais d’ores et déjà les chercheurs du Goddard Space Flight Center de la NASA estiment que Swift a capté un sursaut gamma de courte durée, situé à 2,2 milliards d’années lumière de la Terre (ce qui signifie que l’événement s’est produit il y a 2,2 milliards d’années). Ce sursaut, baptisé GRB050509b, aurait été provoqué par la fusion de deux étoiles à neutrons. Cette rencontre pourrait signer l’acte de naissance d’un trou noir de taille raisonnable.

Les astronomes savent peu de choses de ces sursauts courts, qui durent moins de deux secondes, et qui sont moins brillants que les sursauts de longue durée (entre 2 secondes et quelques minutes). Les sursauts longs seraient liés à des explosions d’étoiles, des supernovae. Un modèle théorique a été mis sur pied depuis plusieurs années et plusieurs observations ont permis d’accréditer ce lien entre sursauts et supernovae. En revanche la connaissance des sursauts courts et plus limitée et très théorique. Si la nature de l’observation de Swift est confirmée, elle permettra peut-être d’en savoir plus sur ces phénomènes étranges et violents. Leur découverte est récente : les sursauts gamma ont été détectés pour la première fois à la fin des années 60 par des satellites militaires américains qui traquaient d’éventuels rayons gamma produits par des essais nucléaires soviétiques. Cécile Dumas (10/05/05)

Pour tenter d'éclaircir le mystère non résolu de l'origine des inversions du champ magnétique terrestre, des chercheurs de l'Institut de physique du globe de Paris (CNRS - Université de Paris 7) (1)et du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CNRS-CEA) ont étudié la variation de l'intensité du champ magnétique dipolaire au cours des deux derniers millions d'années. Ils ont analysé des sédiments provenant de différents bassins océaniques répartis autour du globe. Les résultats, publiés dans la revue Nature du 9 juin, révèlent de nouvelles propriétés du champ magnétique associées aux inversions.

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Le champ magnétique terrestre, que l'on assimile à un dipôle à la surface de la Terre (dont les pôles attirent la pointe aimantée de la boussole), ne cesse de varier au cours du temps au point de pouvoir s'inverser fréquemment à l'échelle des temps géologiques : le pôle nord passant au sud et réciproquement. Cette particularité bien connue en géologie a permis d'établir une échelle de temps utilisée pour dater les roches. L'origine et les mécanismes associés à ces inversions restent à éclaircir. On sait que le champ magnétique est induit par des courants animant l'alliage de fer et de nickel en fusion qui constitue la partie liquide du noyau de la Terre. C'est ce que l'on appelle la dynamo terrestre. On pense que si le champ varie à la surface de la Terre, c'est vraisemblablement que les courants du noyau liquide, situé à plus de 2900 km de profondeur, ne sont pas stables. Que se passe-t-il dans le noyau qui provoque une inversion du champ magnétique ? On ne le sait pas encore. Pour tenter d'élucider ce mystère qui mobilise les spécialistes de tous pays depuis des décennies, deux voies complémentaires sont possibles : la modélisation numérique ou expérimentale et l'analyse précise des variations du champ magnétique au cours du temps. C'est cette dernière voie qu'ont choisie Jean-Pierre Valet et ses deux collègues Laure Meynadier et Yohan Guyodo depuis plusieurs années. Ils ont analysé finement les variations du champ magnétique enregistrées par l'aimantation des sédiments marins provenant de différents bassins océaniques répartis autour du globe. Pour la première fois, ils viennent de reconstituer l'évolution de l'intensité du champ dipolaire à l'échelle globale au cours des deux derniers millions d'années. Cette intensité fluctue considérablement au cours du temps, même entre deux inversions quand le dipôle est considéré comme étant stable. Les chercheurs ont observé différentes périodes correspondant à des intensités moyennes du dipôle sensiblement différentes. Ils montrent que plus cette intensité moyenne est faible, plus la fréquence des inversions est grande : en effet, pendant ces périodes de faible intensité moyenne le champ continue à fluctuer avec la même amplitude. Il atteint donc d'autant plus fréquemment des valeurs très faibles. C'est alors que des instabilités importantes peuvent aboutir à un renversement du pôle. Au cours de ces deux millions d'années plusieurs inversions se sont produites.

Figure 2 : Variations de l'intensité avant et après chacune des cinq inversions qui se sont produites lors des 2 derniers millions d'années. Les variations du moment dipolaire qui se produisent durant les 80 et les 20 milliers d'années qui précèdent et suivent chaque inversion ont été superposées (chaque courbe correspond à une inversion). On remarque que dans chaque cas une longue décroissance précède l'inversion tandis qu'un regain rapide et important se produit après.

Pour chacune d'elles les chercheurs ont constaté un comportement systématique : l'intensité diminue régulièrement avant chaque inversion pendant 60 à 80 mille ans, puis augmente très rapidement lorsque le renversement est achevé. Cette dissymétrie témoigne de mécanismes différents qui restent à comprendre lors de ces phases de dégradation et de régénération du champ. Ces observations sont précieuses pour les modélisateurs qui doivent les confronter aux résultats des modélisations numériques de la dynamo terrestre et parvenir à comprendre les mécanismes des inversions.

Figure 1 : Courbe de l'évolution de la paléointensité. L'intensité du champ est très fluctuante. Elle est en moyenne plus forte pendant la période Brunhes que pendant la période Matuyama.

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__________________________________________________________________________________________ Les taches sombres lunaires dues à un chamboulement des orbites planétaires Un nouveau modèle proposé par une équipe internationale de l'Observatoire de la Côte d'Azur (laboratoire Cassiopée, CNRS)(1) explique pour la première fois de façon naturelle et en même temps les orbites des planètes géantes, l'existence des astéroïdes Troyens et le bombardement planétaire tardif de la Terre et la Lune avec une précision jusqu'alors inégalée. Ces travaux font l'objet d'une série de trois articles publiés dans le journal Nature du 26mai 2005. Les peuples de toutes cultures ont toujours été fascinés par les taches sombres sur la Lune, qui semblent dessiner un lapin, des grenouilles, ou la figure d'un clown. Ces taches sont en fait d'énormes bassins d'impacts qui furent inondés par une lave qui s'est solidifiée. Ces bassins se sont formés relativement tard dans l'histoire du Système Solaire – approximativement 700 millions d'années après la formation de la Terre et de la Lune. Ils portent le témoignage d'une augmentation brutale et conséquente du taux de bombardement des planètes – appelés le bombardement intense tardif ou Late Heavy Bombardment (LHB) en anglais. La cause de ce bombardement aussi soudain et intense est restée l'un des mystères les mieux préservés de notre Système Solaire. Dans une série de trois articles publiés dans le journal Nature du 26 Mai 2005, l'équipe internationale de scientifiques(1) propose un modèle qui non seulement apporte une solution naturelle au mystère de l'origine du LHB, mais explique aussi pour la première fois simultanément de nombreuses caractéristiques observées du Système Solaire externe. Le nouveau modèle part de l'hypothèse que les quatre planètes géantes, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, quand elles se sont formées, étaient dans une configuration bien plus compacte qu'actuellement. De plus, au-delà de nos quatre planètes s'étendait un disque constitué de nombreux petits corps glacés ou rocheux: les planétésimaux. Les simulations numériques effectuées par l'équipe de Nice, consistant à faire évoluer ce système, montrent alors que certains de ces planétésimaux ont été lentement éjectés du disque sous l'effet des perturbations gravitationnelles exercées par les quatre planètes. Celles-ci ont alors éparpillé ces petits objets dans le Système Solaire, parfois vers l'intérieur et parfois vers l'extérieur. « Comme Isaac Newton nous l'a appris, chaque action provoque une réaction égale et opposée », rappelle Kleomenis Tsiganis. « Si une planète éjecte un planétésimal en dehors du Système Solaire, en compensation, la planète se déplace légèrement vers le Soleil. Si à l'inverse la planète envoie le planétésimal vers l'intérieur, alors elle va s'éloigner légèrement du Soleil. » Les simulations numériques indiquent qu'en moyenne Jupiter a dû se déplacer vers le Soleil tandis que les autres planètes géantes s'en sont éloignées. Initialement, ce processus était très lent car quelques millions d'années étaient nécessaires pour produire un petit déplacement des planètes. Cependant, selon ce nouveau modèle, après 700 millions d'années, la situation a subi un changement brutal. À cette époque, Saturne a atteint une position à laquelle sa période orbitale correspondait exactement à deux fois celle de Jupiter. Cette configuration particulière a provoqué un allongement soudain des formes des trajectoires de Jupiter et de Saturne, c'est-à-dire une augmentation des excentricités de leurs orbites. « Cela a rendu folles les trajectoires d'Uranus et de Neptune » explique Rodney Gomes. « Leurs orbites sont devenues excentriques elles aussi et elles ont commencé à se perturber violemment entre elles, ainsi que Saturne. » L'équipe de Nice suggère que cette évolution des orbites d'Uranus et de Neptune est à l'origine du LHB sur la Lune. Leurs simulations informatiques montrent que ces planètes ont très rapidement pénétré le disque de planétésimaux, éparpillant ces petits objets dans l'ensemble du système planétaire. Un grand nombre d'entre eux ont ainsi atteint le Système Solaire interne où ils sont venus percuter la Terre et la Lune. De plus, le processus global a déstabilisé les orbites des astéroïdes situés entre Mars et Jupiter qui ont de ce fait contribué au LHB. Enfin, les effets gravitationnels du disque de planétésimaux ont provoqué le déplacement d'Uranus et de Neptune sur leurs orbites actuelles.

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« C'est très convaincant ; » s'enthousiasme Harold Levison, « nous avons effectué plusieurs douzaines de simulations de ce processus, et statistiquement, les planètes ont fini sur des orbites très similaires à celles que nous observons, avec des séparations, des excentricités et des inclinaisons correctes. Donc, en plus du LHB, nous pouvons aussi expliquer les orbites des planètes géantes. Aucune autre recherche n'avait jamais réussi à reproduire en un seul modèle ces deux caractéristiques. » Cependant, il restait une difficulté de taille à surmonter. Le Système Solaire contient actuellement une population d'astéroïdes qui évolue à la même distance du Soleil que Jupiter mais suit ou devance la planète selon un angle de 60 degrés avec le Soleil. Les simulations numériques indiquent que ces corps, connus sous le nom d'astéroïdes Troyens, auraient dû être perdus lorsque les planètes géantes se sont déplacées. « Nous sommes restés assis pendant des mois à cogiter sur ce problème qui semblait rendre invalide notre modèle », précise Alessandro Morbidelli, « jusqu'à ce que nous réalisions que si un oiseau peut s'échapper d'une cage ouverte, un autre peut y rentrer et y faire son nid ! » Ainsi, l'équipe de Nice a déterminé que ces mêmes objets qui ont dirigé les évolutions des planètes et qui ont provoqué le LHB ont pu aussi être capturés sur les orbites des astéroïdes Troyens. Dans leurs simulations, les Troyens ainsi piégés reproduisent la distribution observée, restée jusqu'alors inexpliquée. De plus, la masse totale calculée de ces objets est en accord avec la population observée. En conclusion, dans sa totalité, le nouveau modèle proposé par l'équipe de Nice explique pour la première fois de façon naturelle et en même temps les orbites des planètes géantes, l'existence des astéroïdes Troyens et le LHB avec une précision jusqu'alors inégalée. « Notre modèle explique tant de choses », selon Alessandro Morbidelli, « qu'il doit être relativement correct. La structure du Système Solaire externe suggère que les planètes doivent avoir subi une sorte d'ébranlement séismique tard dans son évolution. » __________________________________________________________________________________________ Définition de crépuscule : Le crépuscule est la lueur croissante avant le lever du Soleil, et décroissante après son coucher. Elle provient de l'éclairement des couches de l'atmosphère par la lumière du Soleil situe sous l'horizon (appelé également aurore et aube) :

Image de lune prise par le téléscope Canada-France-Hawai © CFHT

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Le crépuscule civil commence au coucher du Soleil et se termine lorsque la hauteur du centre du Soleil est de 6° sous l'horizon. A ce moment apparaissent les planètes et les étoiles de 1ère grandeur : magnitude inférieure a 1,5. Le crépuscule nautique correspond à la hauteur du centre du Soleil de 12° sous l'horizon. A ce moment apparaissent les étoiles de 2ème grandeur : magnitude supérieure a 2,5 et inférieure a 3,5. La ligne d'horizon est encore visible. Le crépuscule astronomique correspond à la hauteur du centre du Soleil de 18° sous l'horizon. A ce moment apparaissent a l’œil nu les étoiles de 6ème grandeur : magnitude supérieure a 6,5 et inférieure a 7,5. La ligne d'horizon est encore visible. Le matin les phénomènes sont inverses.. __________________________________________________________________________________________

Discovery retourne sur le pas de tir Quelques photos réalisés par les membres.

�lus de 6 heures pour parcourir un peu moins de sept kilomètres: l’acheminement de la navette Discovery depuis le hangar d’assemblage vers le pas de tir n’est pas un voyage banal. Dressée sur le transporteur spécialement conçue pour l’opération, Discovery a commencé à rouler vers 6h30 GMT ce matin sur les routes du centre spatial Kennedy, en Floride. L’opération totale, comprenant l’installation de la navette sur le pas de tir, ne devait être terminée que vers 15h30 GMT. Installée une première fois sur le pas de tir début avril, la navette est retournée dans le hangar d’assemblage pour remplacer son réservoir extérieur. La NASA a en effet modifier le système de chauffage du réservoir pour éviter la formation de glace au décollage. Un morceau de glace se détachant de ce réservoir et heurtant la navette pourrait provoquer des dégâts similaires à ceux qui ont coûté la vie à l’équipage de Columbia en 2001. La NASA espère pouvoir faire décoller Discovery –à destination de l’ISS- au cours de la prochaine fenêtre de tir, entre le 13 et le 31 juillet.

La navette a commencé son lent voyage ce matin au lever du soleil à Cap Canaveral. (AP Photo/Peter Cosgrove)

Voila M92, un autre amas globulaire qui se trouve aussi dans la constellation d'Hercule. Il se trouve à 26,7 millers d'année lumière et il se trouve aussi dans la voie lactée et fait donc partie de notre galaxie. Traitement Registax et photoshop ©jm.mengeot 18/06/2005

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Voila la nébuleuse planétaire M57 dans la Lyre. Elle se situe à 2300 années lumière. L'explosion de la supernova a probablement eu lieu il y a 6000 à 8000 ans. Traitement Registax et photoshop. ©jm.mengeot 18/06/2005

Photo de la constellation de Cassiopée avec le Canon 300D et le télé Sigma apo 70-300 placé sur 70mm de focale. 15s de pose à Iso 800 ouvert à 4 sur trépied photo.

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Ephémérides du mois de juillet

Les heures sont exprimées en Temps Universel. Il faut ajouter +2 pour obtenir en heure locale. 1 2 Passage au périhélie de la comète 21P Giacobini-Zinne

2.h00 Le croissant lunaire se tient à une dizaine de degrés de l'amas des Pléiades (M45)

3 2h00 Le croissant lunaire se tient à proximité de l'amas des Pléiades (M45)

4 La Lune passe à 1°33' d'El Nath (Beta Taurus)

5 3h00 Un très fin croissant lunaire est visible sur l'horizon est-nord-est avant le lever du Soleil

6 12h04 Nouvelle Lune (diamètre apparent 29.5')

7 16h55 Le très fin croissant de Lune est en conjonction avec Saturne, à 4°39', à voir après le coucher du Soleil

8 18h28 La Lune est à l'apogée (406.354 km) 21h18 La Lune est en conjonction avec Vénus, à 2°53', à voir au crépuscule 21h36 La Lune est en conjonction avec Mercure, à 4°46', à voir au crépuscule

9 Maximum essaim des Pégasides 9h37Mercure est en conjonction géocentrique avec Vénus, à 1°59', à voir au crépuscule Plus grande élongation de Mercure à l'est du Soleil (26°15')

10 La Lune passe à proximité de Régulus (Alpha Leo), à 2°54'

11 12 13 Maximum essaim des Phoenicides

17h45 La Lune est en conjonction avec Jupiter, à 0°40', à voir à la fin du crépuscule Saturne traverse le champ du coronographe Lasco C3 du satellite SOHO entre le 13 Juillet et le 02 Août

14 6h32 La Lune passe au noeud descendant 15h21 Premier Quartier (diamètre apparent 30.6') La Lune passe à proximité de Spica (Alpha Virgo), à 0°57', à voir à la fin du crépuscule

15 16 17 18 La Lune passe à proximité d'Antarès (Alpha Scorpio), à 0°00' Occultation d’Antares invisible en Belgique

19 20 21 11h01 Pleine Lune (distance : 357 319km - diamètre apparent : 33.4')

19h38 La Lune est au périgée (357.189 km)

22 Vénus en en conjonction avec Régulus (Alpha Leo), à 1°05' L'amas ouvert de la Crèche (M44) traverse le champ du coronographe Lasco C3 du satellite SOHO entre le 22 Juillet et le 07 Août

23 3h00 Mercure est stationnaire à l'est du Soleil 16h00 Saturne est en conjonction supérieure avec le Soleil

24 25 26 18h02 La Lune passe au noeud ascendant

27 17h25 Le quartier de Lune est en conjonction avec Mars, à 3°55', à voir avant le début de l'aube le 27 et le 28

Maximum essaim des Pisces Austrinides et des Delta Aquarides

28 03h21 Dernier Quartier (diamètre apparent 31.1')

29 Maximum essaim des Capricornides 30 2h00 Le gros croissant de Lune et l'amas des Pléiades (M45) sont visible dans le même champ d'une paire

de jumelles, à voir au début de l'aube

31 La Lune passe à 1°39' d'El Nath (Beta Taurus)

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Elongation maximale de Mercure le 9 juillet Conjonction Lune Mercure et Vénus

�Conjonction Lune Jupiter et Spica le 13 Les essaims météoritiques : Les Pégasides :

les Phoenicides :

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les Pisces Austrinides

les delta-Aquarides

les alpha-Capricornides

Minimum d’Algol visible en temps universel: 2005 07 18 04:03 2005 07 21 00:52 2005 07 23 21:40

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Messier à observer : M13,M92 dans Hercule M57 Nébuleuse planétaire Dans la Lyre M27 Nébuleuse de l’haltère dans le Petit Renard NGC7000 nébuleuse Nord America dans le Cygne NGC6543 Nébuleuse de l’œil du chat dans le Dragon mag 9 M20 Trifide dans le Sagittaire M17 Nébuleuse du Fer à Cheval Sagittaire M8 Nébuleuse de la Lagune dans Sagittaire Comètes : Magnitude au : 1/ 7/2005 9P Tempel 9.61 à surveiller le 4, et les jours suivant après la rencontre du satellite Deep Impact 21P Giacobini-Zinner 10.0 37P Forbes 12.1 161P Hartley-IRAS 11.0 C/2003 K4 LINEAR 12.4 C/2003 T4 LINEAR 9.9 C/2004 Q2 Machholz 11.5 C/2005 E2 McNaught 12.7 P/2005 JQ5 Catalina 12.2 C/2005 K2 LINEAR 11.2 Magnitude au : 15/ 7/2005 9P Tempel 9.8 21P Giacobini-Zinner 10.2 37P Forbes 12.1 161P Hartley-IRAS 11.2 C/2003 K4 LINEAR 12.6 C/2003 T4 LINEAR 10.6 C/2004 Q2 Machholz 12.0 C/2005 E2 McNaught 12.3 C/2005 K2 LINEAR 12.1 Planètes : Date Lever Coucher RA Dec Elongation Phase DIST(AU) Mercure : 02/07/2005 06:01 21:22 8h31m25s 19°52'59" 25°02'47" 0.537 0.95345 09/07/2005 06:21 21:06 9h02m11s 16°38'07" 26°15'20" 0.422 0.84091 16/07/2005 06:28 20:41 9h21m23s 13°37'30" 24°57'11" 0.304 0.73880 23/07/2005 06:16 20:07 9h27m06s 11°28'41" 20°28'42" 0.179 0.65449 30/07/2005 05:42 19:27 9h18m02s 10°51'58" 12°28'18" 0.064 0.60163 Vénus : 02/07/2005 05:54 21:25 8h29m15s 20°41'00" 24°23'38" 0.906 1.50959 09/07/2005 06:13 21:20 9h04m03s 18°28'57" 26°12'08" 0.891 1.47455 16/07/2005 06:34 21:11 9h37m46s 15°52'46" 27°59'08" 0.875 1.43722 23/07/2005 06:54 21:01 10h10m25s 12°56'33" 29°44'19" 0.858 1.39778 30/07/2005 07:14 20:49 10h42m09s 9°44'21" 31°27'13" 0.840 1.35648 Mars : 02/07/2005 23:44 12:21 0h53m51s 3°00'19" 86°40'23" 0.840 0.99853 09/07/2005 23:26 12:18 1h10m55s 4°41'38" 88°45'51" 0.839 0.95806 16/07/2005 23:07 12:15 1h27m35s 6°18'09" 90°59'03" 0.839 0.91814 23/07/2005 22:49 12:11 1h43m49s 7°49'14" 93°21'10" 0.840 0.87874 30/07/2005 22:30 12:05 1h59m31s 9°14'16" 95°54'02" 0.841 0.83974 Jupiter : 02/07/2005 11:56 23:36 12h38m43s -2°45'07" 89°44'56" 0.991 5.36210 09/07/2005 11:32 23:09 12h40m52s -3°00'39" 83°40'09" 0.991 5.47063 16/07/2005 11:09 22:43 12h43m27s -3°18'54" 77°42'31" 0.992 5.57783 23/07/2005 10:46 22:17 12h46m27s -3°39'36" 71°51'23" 0.992 5.68252 30/07/2005 10:23 21:51 12h49m50s -4°02'32" 66°05'48" 0.993 5.78373 Saturne :

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02/07/2005 05:24 20:56 8h01m42s 20°45'50" 18°02'39" 1.000 10.03744 09/07/2005 05:01 20:31 8h05m25s 20°35'32" 12°15'15" 1.000 10.06815 16/07/2005 04:38 20:06 8h09m10s 20°24'48" 6°28'41" 1.000 10.08737 23/07/2005 04:16 19:41 8h12m56s 20°13'42" 0°45'13" 1.000 10.09499 30/07/2005 03:53 19:16 8h16m42s 20°02'19" 5°05'38" 1.000 10.09097 Uranus : 02/07/2005 22:31 09:23 22h49m46s -8°18'20" 119°34'35" 1.000 19.54700 09/07/2005 22:03 08:55 22h49m22s -8°21'06" 126°21'50" 1.000 19.44912 16/07/2005 21:36 08:27 22h48m49s -8°24'38" 133°11'09" 1.000 19.35967 23/07/2005 21:08 07:58 22h48m10s -8°28'51" 140°02'28" 1.000 19.27997 30/07/2005 20:40 07:30 22h47m24s -8°33'42" 146°55'59" 1.000 19.21114 Neptune : 02/07/2005 21:37 07:15 21h18m33s -15°49'27" 143°04'57" 1.000 29.24297 09/07/2005 21:09 06:47 21h17m58s -15°52'16" 149°54'32" 1.000 29.17788 16/07/2005 20:41 06:19 21h17m19s -15°55'20" 156°45'01" 1.000 29.12519 23/07/2005 20:13 05:50 21h16m37s -15°58'36" 163°36'16" 1.000 29.08562 30/07/2005 19:45 05:22 21h15m54s -16°02'01" 170°28'33" 1.000 29.05973 Pluton : 02/07/2005 17:45 03:32 17h30m09s -15°00'15" 160°41'43" 1.000 30.00979 09/07/2005 17:17 03:04 17h29m27s -15°01'07" 154°22'11" 1.000 30.05446 16/07/2005 16:49 02:35 17h28m48s -15°02'13" 147°51'11" 1.000 30.11203 23/07/2005 16:21 02:07 17h28m13s -15°03'33" 141°14'57" 1.000 30.18162 30/07/2005 15:53 01:39 17h27m42s -15°05'06" 134°35'49" 1.000 30.26227 Ephéméride Lune de juillet en heures locales pour Namur :

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Ephémérides du Soleil pour juillet en heures locales à Namur :

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Ephémérides du mois d’août

Les heures sont exprimées en Temps Universel. Il faut ajouter +2 pour obtenir en heure locale. 1 2 Mercure traverse le champ du coronographe Lasco C3 du satellite SOHO entre le 02 et le 10 Août

3 19h14 La Lune est en conjonction avec Pollux (Beta Gemini), à 2°10'

4 Maximum de l’essaim Iota-Aquarides

4h00 Un très fin croissant de Lune est visible au-dessus de Saturne, à voir sur l'horizon est-nord-est avant le lever du Soleil 21h33 La Lune est à l'apogée (406.616 km)

5 Mercure est en conjonction inférieure 03h06 Nouvelle Lune (diamètre apparent 29.4') 19h00 Un très fin croissant de Lune de 0,6% est repérable à 3° sur l'horizon ouest-sud-ouest peu après le coucher du Soleil

6 La Lune passe à proximité de Régulus (Alpha Leo), à 3°04'

7 8 Maximum de l’essaim Delta-Aquarides

4h56 La Lune est en conjonction avec Vénus, à 1°06', à voir le 07 et le 08 au soir 5h00 La Lune occulte Vénus, visible en Alaska 16h00 Opposition de Neptune

9 10 7h00 La Lune occulte Jupiter, visible au sud de l'Océan Indien et en Antarctique

7h07La Lune est en conjonction avec Jupiter, à 1°08', à voir les soirs des 09 et 10 7h51L a Lune passe au noeud descendant

11 12 Maximum de l’essaim Perséïdes 13 2h39 Premier Quartier (diamètre apparent 31.2')

14 13h04 La Lune passe à proximité d'Antarès (Alpha Scorpio), à 0°23'

15 16 3h00 Mercure est stationnaire à l'ouest du Soleil

17 Maximum de l’essaim Kappa-Cygnides 18 19 Maximum de l’essaim Iota Aquarides

00h54 La Lune est en conjonction avec Neptune, à 4°14' 5h29 La Lune est au périgée (357.418 km) 17h54 Pleine Lune (distance : 357 669km - diamètre apparent : 33.4')

20 13h31 La Lune est en conjonction avec Uranus, à 2°10'

21 22 23h04 La Lune passe au noeud ascendant

23 00h00 Elongation maximale de Mercure à l'ouest du Soleil (18°24') 24 25 3h43 La Lune gibbeuse décroissante est en conjonction avec Mars, à 5°22', à voir dans la nuit du 24 au 25

26 3h00Le Dernier Quartier de Lune et l'amas des Pléiades sont visibles dans le même champ d'une paire de

jumelles, à voir à l'aube sur l'horizon sud-est 15h20 Dernier Quartier (diamètre apparent 30.5')

27 28 La Lune passe à 1°04' d'El Nath (Beta Taurus)

29 30 La Lune est en conjonction avec Pollux (Beta Gemini), à 2°30'

31 Maximum de l’essaim Alpha Aurigides

18h59 La Lune est en conjonction avec Saturne, à 4°28', à voir à l'aube

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�Conjonction Lune Vénus du 8 août

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�Lune près des Pleïades le 26 août Les essaims météoritiques : Les iota-Aquarides sud

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Les delta-Aquarides nord

Les Perséides

Les kappa-Cygnides

Les iota-Aquarides nord

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Les alpha-Aurigides

Planètes : Date Lever Coucher RA Dec Elongation Phase DIST(AU) Mercure : 06/08/2005 04:49 18:47 8h58m35s 12°05'10" 4°51'26" 0.011 0.60096 13/08/2005 03:54 18:17 8h42m59s 14°21'47" 11°37'57" 0.078 0.67074 20/08/2005 03:22 18:04 8h46m28s 16°10'03" 17°30'35" 0.274 0.81069 27/08/2005 03:22 18:05 9h13m40s 16°12'22" 17°55'04" 0.554 0.99502 Vénus : 06/08/2005 07:33 20:36 11h13m07s 6°20'13" 33°07'34" 0.821 1.31342 13/08/2005 07:53 20:23 11h43m29s 2°48'08" 34°45'12" 0.801 1.26871 20/08/2005 08:12 20:08 12h13m28s -0°47'56" 36°19'45" 0.781 1.22253 27/08/2005 08:30 19:54 12h43m18s -4°24'09" 37°50'41" 0.760 1.17509 Mars : 06/08/2005 22:11 11:59 2h14m33s 10°32'35" 98°40'03" 0.845 0.80112 13/08/2005 21:52 11:51 2h28m46s 11°43'42" 101°41'29" 0 849 0.76298 20/08/2005 21:32 11:42 2h42m00s 12°47'24" 105°00'30" 0.855 0.72542 27/08/2005 21:12 11:31 2h54m03s 13°43'32" 108°40'09" 0.863 0.68851 Jupiter : 06/08/2005 10:01 21:25 12h53m34s -4°27'29" 60°25'00" 0.993 5.88049 13/08/2005 09:40 21:00 12h57m37s -4°54'13" 54°48'31" 0.994 5.97181 20/08/2005 09:19 20:35 13h01m58s -5°22'30" 49°15'49" 0.995 6.05683 27/08/2005 08:58 20:09 13h06m35s -5°52'04" 43°46'04" 0.996 6.13491 Saturne : 06/08/2005 03:30 18:51 8h20m27s 19°50'44" 10°53'30" 1.000 10.07526 13/08/2005 03:08 18:26 8h24m08s 19°39'02" 16°43'00" 1.000 10.04793 20/08/2005 02:45 18:01 8h27m44s 19°27'21" 22°34'22" 1.000 10.00930 27/08/2005 02:22 17:36 8h31m14s 19°15'45" 28°28'17" 0.999 9.95974 Uranus : 06/08/2005 20:12 07:01 22h46m32s -8°39'04" 153°51'44" 1.000 19.15432 13/08/2005 19:44 06:32 22h45m36s -8°44'51" 160°49'21" 1.000 19.11050 20/08/2005 19:16 06:03 22h44m36s -8°50'55" 167°48'19" 1.000 19.08038 27/08/2005 18:48 05:34 22h43m35s -8°57'10" 174°47'22" 1.000 19.06442 Neptune : 06/08/2005 19:17 04:53 21h15m09s -16°05'30" 177°21'49" 1.000 29.04799 13/08/2005 18:49 04:25 21h14m23s -16°08'59" 175°43'31" 1.000 29.05069 20/08/2005 18:21 03:56 21h13m38s -16°12'26" 168°48'40" 1.000 29.06775 27/08/2005 17:54 03:27 21h12m55s -16°15'45" 161°52'59" 1.000 29.09891 Pluton : 06/08/2005 15:25 01:11 17h27m15s -15°06'52" 127°54'59" 1.000 30.35296 13/08/2005 14:57 00:43 17h26m54s -15°08'50" 121°13'19" 1.000 30.45242 20/08/2005 14:30 00:15 17h26m38s -15°10'58" 114°31'23" 1.000 30.55917 27/08/2005 14:02 23:43 17h26m29s -15°13'16" 107°49'11" 1.000 30.67179

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Minimum d’Algol visible en temps universel: 2005 08 10 02:32 2005 08 12 23:21 2005 08 15 20:09 2005 08 30 04:13

Messier à Observer : M71 Amas globulaire dans la Flèche Les dentelles du Cygne NGC6969 et NGC6992 M52 dans Cassiopée Le quintette de Stephan groupe de 5 galaxies dans Pégase M15 amas globulaire dans Pégase Comètes : Magnitude au : 1/ 8/2005 9P Tempel 10.2 21P Giacobini-Zinner 10.6 37P Forbes 12.3 161P Hartley-IRAS 11.7 C/2003 K4 LINEAR 12.8 C/2003 T4 LINEAR 11.3 C/2004 Q2 Machholz 12.5 C/2005 E2 McNaught 11.9 Magnitude au : 15/ 8/2005 9P Tempel 10.7 21P Giacobini-Zinner 11.2 37P Forbes 12.5 161P Hartley-IRAS 12.3 C/2003 K4 LINEAR 12.9 C/2003 T4 LINEAR 11.8 C/2004 Q2 Machholz 12.9 C/2005 E2 McNaught 11.7 Ephémérides de la lune pour le mois d’Août en heures locales à Namur :

Page 22: Revue pour astronomes amateurs - smallmadtv€¦ · e3 j ui l t2 05, ' mp a crsé d on g v è . Il la percutera le 4 juillet, à une vitesse de 36700 km/h. La partie restante de la

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Ephémérides du Soleil pour le mois d’Août en heure locale pour Namur :

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