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RÉGIE REGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DES LAURENTIDES i

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RÉGIE REGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX D E S L A U R E N T I D E S

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RÉGIE RÉGIONALE DÉ LA SANTÉ ET D1 SERVICES SOCIAUX DE LA SANTÉ ET DES ^ d e s a n t é p u b | i q u e du Québec n c t . - . i g r i j T m E c 4835, avenuoChrislopho-Colomb, bureau200 D E S L A U R E N T I D E S Montréal (Québec) H2J 3G8

Tél.: (514) 597-0606

PLAN STRATEGIQUE DE TRANSFORMATION

DU SYSTÈME DE SANTÉ ET

DES SERVICES SOCIAUX

DANS LES LAURENTIDES

1995-1998

Adopté par le conseil d'administration le 3 mai 1 9 9 5

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ISBN 2-921581-20-5

Dépôt légal : 2e trimestre 1995

Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction 1

Transformer l'organisation des services pour mieux adapter la réponse aux besoins 3

L a transformation du système de santé et de services sociaux dans les Laurentides 5

2.1 Fondements 5

2.2 Orientations 7

Les principes directeurs 15

3.1 À l'égard des clients 15 3.2 À l'égard des services . . . : 15 3.3 À l'égard des organismes communautaires 16 3 .4 À l'égard des ressources humaines 16 3.5 À l'égard des organisations 17 3 .6 À l'égard du budget 17

La transformation et les compressions budgétaires -l'approche pour 1995-1996 19

4.1 Les résultats recherchés sur les services 20 4 .2 L'approche régionale des compressions 1995-1996 . . 23 4 .3 Description des mesures spécifiques 26 4 .4 Création d'une marge de manoeuvre régionale . . . . 29

Impacts anticipés ; 31

5.1 Impacts sur les services 31 5.2 Impacts sur les ressources humaines 31 5.3 Impacts financiers 33 5 .4 Impacts sur l'administration 34

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TABLE DES MATIÈRES

Le suivi . . 35

Vers l'an I et l'an n 37

7.1 Palier local 37 7.2 Palier territorial 38 7.3 Palier régional 39 7 .4 Compressions budgétaires et développement

d'une marge de manoeuvre 42 7.5 Principaux enjeux de l'allocation et de la

réallocation budgétaire pour supporter les enjeux . . . 46 7 .6 Pour réaliser certains virages 47 7.7 Échelonnement du plan triennal 47

Conclusion . . . 49

Bibliographie

Liste des figures, tableaux et annexes

Figure 1 Les principales préoccupations de la santé et du bien-être 11

Tableau I Tableau synthèse 27

Tableau V Marge de manoeuvre - Sources et montants potentiels . 44

Tableau VI Estimé des montants potentiels de réallocation 45

Annexe I Les 5 territoires de concertation et de coordination de la région des Laurentides

Annexe II Revue de presse des actions de la Régie régionale des Laurentides en regard du plan stratégique 1995-1998

Annexe III Tableaux

Tableau II Opération compressions 1995-1996 pourcentage par établissement Tableau m Compressions 1995-1996 Tableau IV Compressions 1995-1996 par programme (incluant les exemptions)

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Dès l'annonce, en janvier dernier, des orientations budgétaires du gouvernement, la Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides s'est immédiatement mise à la tâche pour intensifier la mise en oeuvre des transformations des services déjà amorcées depuis plus d'un an.

Deux grandes contraintes rendent inéluctables les transformations à venir. D'une part, il est devenu urgent d'adapter notre système de santé aux besoins reliés à l'augmentation et au vieillissement de la population, à l'émergence de nouveaux problèmes de santé et de problèmes sociaux et à l'arrivée de nouvelles technologies et pratiques professionnelles. D'autre part, la situation économique difficile du Québec touche l'ensemble des secteurs d'activités. Le secteur de la santé et des services sociaux.n'est pas épargné et doit faire les efforts nécessaires pour retrouver une situation financière plus confortable et conforme à notre richesse collective.

Dans ce plan stratégique, la Régie régionale des Laurentides présente sa vision des transformations que doit opérer le système de santé et de services sociaux et les orientations budgétaires qu'elle s'est fixées pour les trois prochaines années et ce, en concertation avec les établissements du réseau et les autres acteurs de notre région.

Dans un premier temps, le plan stratégique affirme que la transformation de l'organisation des services vise à mieux répondre aux besoins de la population. C'est là l'idée maîtresse qui doit guider toutes les actions entreprises dans le sens du plan.

La deuxième section présente les fondements et les orientations qui justifient la transformation du système de santé et des services sociaux dans les Laurentides. Dans la troisième partie, la Régie régionale expose les principes qui guideront l'ensemble des partenaires dans leurs décisions et la réalisation des changements qui s'imposent. Le chapitre suivant décrit l'approche que la Régie régionale a privilégiée, la démarche suivie, les résultats attendus sur les services et les mesures pour corriger la situation. Dans la cinquième partie, le plan stratégique expose les impacts anticipés en ce qui concerne les services, les ressources humaines, les finances et l'administration. L'avant dernier chapitre présente le suivi quant à l'évolution des résultats à atteindre et à leurs impacts. Finalement, la dernière partie nous entretient sur les efforts à poursuivre au cours de la deuxième et de la troisième années autant au niveau local, territorial que régional.

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L TRANSFORMER L'ORGANISATION DES SERVICES P O m ^ p U X ADAPTER L A REPONSE AUX BESOINS

Durant les 25 dernières années, le Québec s'est doté d'un système public de services de santé et de services sociaux qui fut reconnu comme l'un des meilleurs au monde et qui fait encore aujourd'hui l'envie de bien des pays occidentaux.

Si nous voulons maintenir notre système au haut niveau de qualité qui le caractérise, il importe aujourd'hui de prendre les décisions qui s'imposent pour que nos organisations et leur personnel adoptent les modes de gestion et les pratiques les plus modernes, c'est-à-dire adaptés au contexte socio-économique, démographique et technologique en constante et rapide évolution. Il importe également que nos organisations répondent le plus adéquatement possible aux attentes de la population, en ce qui a trait à l'accès, à la continuité et à la qualité des services.

Pour la Régie régionale des Laurentides, moderniser signifie aussi atteindre un haut degré d'autosuffisance régionale voire sous-régionale ou locale.

Les transformations démographiques et économiques qui s'opèrent dans notre société se traduisent par l'apparition de nouveaux problèmes ou par l'importance accrue de certains problèmes déjà existants : vieillissement, isolement, décrochage scolaire, violence, chômage .. .

D'autre part, l'apparition de nouvelles technologies de-diagnostic et de,traitement engendre un autre type de problèmes. En effet, leur coût élevé en regard de leur impact réel sur l'amélioration globale de la santé de la population soulève de graves questionnements en matière d'éthique. Mais il faut reconnaître que, dans certains cas, ces technologies peuvent, au contraire, améliorer la santé et la qualité de vie des personnes, et aussi entraîner une diminution des coûts : pensons par exemple à l'utilisation judicieuse du laser, de la laparoscopic ou de la médecine nucléaire. Cette apparente contradiction incite à la réflexion et à l'approfondissement de nos connaissances en ce domaine, afm de prendre des décisions éclairées, parfois difficiles, mais qui s'imposent.

Enfin, le plafonnement du financement du système de santé et de services sociaux exerce une pression importante sur le réseau pour accélérer cette nécessaire modernisation. Tout en tenant compte du rééquilibrage progressif des budgets régionaux en fonction d'une plus grande équité, dont les Laurentides profiteront vraisemblablement au cours des prochaines années, notre région devra dorénavant apprendre à vivre avec un budget amputé de 9% en trois ans, soit une compression de près de 30 M$ sur une enveloppe régionale de 320 M$.

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En contrepartie, il est raisonnable d'anticiper sur trois ans, une péréquation interrégionale de 20 millions de dollars. Cette réallocation contribuera à corriger quelque peu les inégalités entre les régions et permettra de répondre à des priorités sur lesquelles le ministre et les régies régionales s'entendront et dont ils conviendront par protocole afin de :

. répondre à de nouveaux besoins

. corriger les déficiences importantes

. faciliter la transformation et y contribuer.

Nous savons depuis plusieurs années que des transformations sont inéluctables. Si jusqu'à maintenant nous avons pu remettre au lendemain les bonnes choses à faire, le contexte économique actuel fait en sorte qu'on ne peut plus attendre.

En résumé :

Il faut bien comprendre que, s'il faut changer, ce n'est pas parce que les gestionnaires, les employés et les médecins font mal les choses, c'est parce que l'environnement a changé. Donc, afin d'adapter les réponses aux besoins actuels et prévisibles, en tenant compte des nouveaux paramètres financiers, il nous faut dessiner les trajectoires d'évolution des services, des pratiques professionnelles et thérapeutiques et des modes d'organisation des services, et requestionner les lieux de::dispensation de services ainsi que la quantité et la nature.. des services de soutien réellement requis. . - •

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2. LA TRANSFORMATION DU SYSTÈME DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DANS LES LAURENTIDES

2.1 Fondements

À plusieurs reprises, notamment lors des commissions parlementaires sur la réforme de la Loi sur les services de santé et les services sociaux, ou sur le financement, la Régie régionale des Laurentides a déclaré son attachement à :

1. un système public de services de santé et de services sociaux;

2. un régime universel pour les services couverts;

3. la nécessité d'une révision continue de la pertinence de la couverture < de ces services de façon transparente et démocratique.

Par ailleurs, la Régie régionale adhère et entend faire souscrire ses partenaires aux trois convictions de la politique de la santé et du bien-être :

1. La santé et le bien-être résultent d'une interaction constante entre l'individu et son milieu.

2. Le maintien et l'amélioration de la santé et du bien-être reposent sur un partage équilibré des responsabilités entre les individus, les familles, les milieux de vie, les pouvoirs publics et l'ensemble des secteurs d'activité de la vie collective.

3. La santé et le bien-être de la population représentent à priori un investissement pour la société.

Source : La politique de la santé et du bien-être, p. 11

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Enfin, la Régie régionale reconnaît l'importance, la profondeur et la rigueur des travaux ayant conduit à la réforme des services et à l'adoption de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Il apparaît dès lors utile de réaffirmer, dans ce plan triennal, son adhésion aux sept objectifs suivants de la loi :

1° réduire la mortalité due aux maladies et aux traumatismes ainsi que la morbidité, les incapacités et les handicaps;

2° agir sur les facteurs déterminants pour la santé et le bien-être et rendre les personnes, les familles et les communautés plus responsables à cet égard par des actions de prévention et de promotion;

3° favoriser le recouvrement de la santé et du bien-être des personnes;

4° favoriser la protection de la santé publique;

5° favoriser l'adaptation ou la réadaptation des personnes, leur intégration ou leur réintégration sociale;

6° diminuer l'impact des problèmes qui compromettent l'équilibre, l'épanouissement et l'autonomie des personnes;

7° atteindre des niveaux comparables de santé et de bien-être au r: sein des différentes couches de la population et des différentes

régions.

Source : Loi sur les services de la santé et les services sociaux, art. 1.

Au delà des questions d'éthique, de droits ou de devoirs, concernant tant les professionnels, les gestionnaires que les clients, qui ne sont pas le coeur du propos de ce plan mais qu'il faut avoir constamment en toile de fond, la Régie régionale construit ses orientations stratégiques triennales en tenant compte de :

1. son plan d'action régional de la santé et du bien-être; 2. ses modalités d'application de la réforme; 3. sa volonté de réduire les inégalités; 4. son devoir d'amélioration de la performance du système.

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2.2 Orientations

2 .2 .1 À l'égard du plan d'action régional de la santé et du bien-être

L'Assemblée régionale approuvera en juin prochain le plan d'action régional de la santé et du bien-être. D'ores et déjà cependant il faut souligner que, pour donner suite aux consultations menées lors de forums locaux et régionaux et auprès de l'Assemblée régionale, il nous faudra organiser nos actions et nos services sur une base territoriale correspondant aux MRC afin de mettre en application les sept orientations stratégiques de ce plan :

1. favoriser l'implication des personnes, des familles et de la collectivité dans l'identification et la résolution des problèmes et privilégier les action axées sur leurs -causes;

2. favoriser le maintien des personnes dans leur milieu en misant sur le soutien de ces milieux et sur l'amélioration de leur qualité;

3. reconnaître et soutenir les interventions des groupes - d'entraide et des organismes communautaires; v

4. promouvoir le développement de l'employabilité des personnes, l'accessibilité et la création d'emplois;

5. favoriser et renforcer le partenariat au sein de chaque secteur d'activités et entre les différents secteurs;

6. faciliter le transport des individus à l'intérieur et à l'extérieur de notre territoire (isolement et accès aux services);

7. adapter la dispensation des services de santé et des services sociaux requis selon les besoins de la population dans le respect de l'équité et de la réduction des inégalités.

Source : Vers un plan d'action régional pour l'amélioration de la santé et du bien-être, document de consultation régionale, octobre 1994 p. 26 et 27

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Ces orientations impliquent un

investissement plus important des ressources dans des actions de prévention et de promotion de la santé.

Les caractéristiques régionales dégagées entre autres de la démarche de consultation sur la politique de la santé et du bien-être, et de l'analyse du déploiement des ressources, ont fait apparaître les avantages d'une réorganisation sur la base de cinq territoires de concertation et de coordination correspondant à la dynamique régionale.

'Lte^cinq'Vie^toirés.Tde.-cpiicçrtation et de coordination.sont les ; suivants : (voir annexe I)

Antoine-Labelle; Laurentides et Pays-d'en-Haut; Argenteuil; Rivière-du-Nord et Mirabel (partie nord)1; Thérèse-de-Blainville, Deux^Montagnes et Mirabel (partie sud)1

Concernant le territoire de la MRC de Mirabel, l'aménagement géographique du territoire, les habitudes de consommation et les disponibilités budgétaires actuelles expliquent les accrocs au principe de concordance des découpages territoriaux administratifs avec ceux des MRC.

2.2.2 A l'égard de la réforme

Ici encore, il apparaît non superflu de recamper les principes et les modalités d'organisation et de fonctionnement des diverses ressources que l'on retrouve dans la loi et qui devraient permettre la réalisation des objectifs de la réforme.

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Ces principes et ces modalités sont formulés ainsi

1. assurer la participation des personnes et des groupes qu'elles forment au choix des orientations, à l'instauration, à l'amélioration, au développement et à l'administration des services;

2. favoriser la participation de tous les intervenants des différents secteurs d'activité de la collectivité dont l'action peut avoir un impact sur la santé et le bien-être;

3. partager les responsabilités entre les organismes publics, les organismes communautaires et les autres intervenants du domaine de la santé et des services sociaux;

4. rendre accessibles des services continus de façon à répondre auxbesoins des individus, des familles et des groupes aux plans physique, psychique et social;

5. tenir compte des particularités géographiques, linguistiques, socio-culturelles, ethno-culturelles et socio-économiques de la région;

6. favoriser, compte tenu des ressources, l'accessibilité à des services de santé et à des services sociaux selon des modes de communications adaptés aux limitations fonctionnelles des personnes;

7. favoriser, compte tenu des ressources, l'accessibilité à des services de santé et des services sociaux, dans leur langue, pour les personnes des différentes communautés culturelles;

8. favoriser la prestation efficace et efficiente de services de santé et de services sociaux, dans le respect des droits des usagers de ces services;

9. assurer la participation des ressources humaines des établissements au choix des orientations de ces établissements et à la détermination de leurs priorités;

10. promouvoir la recherche et renseignement de façon à mieux répondre aux besoins de la population.

Source : Loi sur les services de santé et les services sociaux, art. 2.

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2.2.3 À l'égard de l'équité

Trois ordres d'équité doivent être recherchés :

• réduction des écarts de santé et de bien-être au sein des différentes couches de la population et des différents territoires de la région.

• équité dans l'accès aux services en fonction des besoins différents et diversifiés des populations de chaque région ou de chaque territoire de notre région

• équité dans la répartition des ressources entre chacun des établissements ou organismes ayant à dispenser des services en fonction du mandat confié

Réduction des écarts de santé et de bien-être entre les diverses couches de la population

La réduction des écarts de santé et de bien-être entre les diverses couches de la population, ne se corrige pas simplement par l'accès aux services en fonction des besoins de la population et en fournissant à chacun des établissements et organismes les budgets pour répondre équitablement à des demandes potentielles.

En effet, pour .atteindre des niveaux plus comparables de santé et de bien-être entre les différentes couches de la population et entre les divers territoires de la région des Laurentides, il nous faut, dans le sens de la politique de la santé et du bien-être, agir sur les conditions de vie précaires des huit groupes les plus vulnérables suivants :

• les jeunes de milieu défavorisé; V les femmes âgées défavorisées et qui vivent seules; • les personnes qui ont une incapacité modérée ou grave; • les familles avec enfants qui vivent des situations de "violence;' • les familles monoparentales à faible revenu; • les populations récemment immigrées; • les communautés autochtones; • les populations des villes, des villages et des quartiers

défavorisés.

Source : La politique de santé et de bien-être, p. 164-165

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Il nous faudra également déterminer nos actions prioritaires en lien avec les principales préoccupations de la région émergeant des diverses consultations menées à l'occasion de l'élaboration du plan d'action régional de la santé et du bien-être.

Lts principales préoccupations de ta santé et du blen«ttr<

Source : Vers un plan d'action régional pour l'amélioration de la santé et du bien-être, document de consultation régional, Octobre 1994, p. 22

• Équité dans l'accès aux services en fonction des besoins

En matière d'accès à des services de santé et à des services sociaux, l'équité ne peut se résumer à une simple répartition des ressources en fonction du nombre de personnes à desservir (per capita simple). En effet, les besoins des populations varient en fonction de leurs caractéristiques allant de leur sexe à leur condition économique en passant par leur âge ou leurs conditions de vie.

Ainsi, en fonction de chaque territoire, les investissements de budget doivent être pondérés selon les caractéristiques dominantes des populations.

Par ailleurs l'ampleur d'un problème et la nécessité d'y apporter une réponse peuvent varier d'une communauté à une autre comme d'une région à une autre. Aucune «méthode scientifique» ne peut remplacer le jugement des personnes, des collectivités et cela souligne l'importance de la participation de la population à ces «décisions discrétionnaires».

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Ainsi, en fonction de chaque programme, les investissements de budgets doivent être ajustés en tenant compte notamment des choix des personnes qui représentent les diverses composantes des populations régionales et locales.

• Équité territoriale

Dans cette perspective, la Régie régionale a prolongé certains travaux du ministère de la Santé et des Services sociaux afin de développer pour la région des Laurentides

un guide d'orientation pour la mise en place d'indicateurs de besoins pour l'allocation intrarégionale des ressources

et raffine la production d'un

portrait de la richesse relative par territoire de CLSC, sous l'angle de la consommation

• Équité interprogrammes

La Régie régionale est également soucieuse d'assurer une équité interprogrammes dans l'organisation des services. Les outils qu'elle a développés à ce jour ne peuvent servir à réaliser ce type d'équité. Ils ne sont d'aucun secours lorsqu'il s'agit, par exemple, de déterminer si ce sont les problèmes de santé physique ou des problèmes sociaux tels que la mésadaptation qui sont les plus importants.

Afin de soutenir l'approche programme qu'elle a privilégiée, la Régie régionale utilise trois sources d'information qui, de concert, peuvent lui donner des indications valables et utiles pour porter des jugements éclairés lors de l'allocation ou la réallocation des budgets :

• la comparaison avec la répartition provinciale des budgets de chaque programme;

• la perception des besoins prioritaires qui se dégage de l'enquête Santé Québec;

• la perception des besoins qui découle des travaux dans le plan d'action régional de la santé et du bien-être.

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• Équité interrégionale

Il va sans dire que la sensibilité régionale à l'équité d'accès intraterritoriale va de pair avec la volonté profonde de s'assurer que, sur un horizon de trois ans,

le ministre accentue et accélère la correction des inégalités entre les régions, en le faisant dans la perspective globale de laisser plus de latitude à chacune des régions pour déterminer ses priorités d'action.

• Équité dans la répartition des ressources

Cet ordre d'équité découle des deux premiers. Il est important et sera traité dans la démarche de comparaison des performances entre établissements. Les méthodes de budgétisation visant à corriger ce type d'inégalité ne sont pas abordés dans ce document.

2 .2 .4 À l'égard de l'amélioration de la performance

À l'égard de l'amélioration de la performance, les considérations sont de deux ordres.

• le premier concerne la performance globale du système à l'intérieur de l'ensemble de l'administration publique. La situation financière de l'État commande un contrôle de la croissance des dépenses et la résorption de la dette gouvernementale. À l'instar des autres services publics, le système de santé et de services sociaux et en l'occurrence la Régie régionale et ses partenaires doivent contribuer à cet effort collectif en augmentant leur performance et en contrôlant leurs dépenses à l'intérieur des enveloppes budgétaires consenties par le gouvernement;

• le deuxième concerne la performance de notre réseau en regard des besoins de la population qu'il dessert. Nous devons constamment nous interroger sur la pertinence des processus, des façons de faire et des configurations administratives, de façon à consacrer un maximum de ressources aux services, pour en assurer le maintien, l'adaptation, voire le développement. Ainsi, la Régie régionale entend :

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poursuivre

• la décentralisation administrative vers le plan local;

• la déréglementation; • les efforts de responsabilisation et

d'imputabilité des conseils d'administration, des gestionnaires, des professionnels, des employés et des médecins;

réviser

• les façons de faire et les processus de travail; • les pratiques professionnelles et

thérapeutiques; > . la configuration du réseau; • les modes d'organisation; V • les «prix unitaires» de chaque service et, si

possible, les réduire;

entreprendre

• - l'évaluation les résultats.

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Plan stratégique de transformation 1995-1996 15

3. L E S PRINCIPES DIRECTEURS

Afin que chaque instance, (établissements, organismes communautaires et autres partenaires) puisse, dans un contexte décentralisé et souple, décider des ajustements ou changements qui s'imposent et les opérer, il importe d'établir certains principes, certaines balises devant permettre la synergie et la convergence des actions.

3.1 À l'égard des clients

• Même si la planification, la coordination de l'organisation des services sont conçues sur une base régionale ou sous-régionale, garantir au client le libre choix du lieu et du centre susceptible de répondre à ses besoins dans la région ou dans une autre région, notamment celle de Montréal.

• . S3aSsurer que: les services offerts répondent aux besoins prioritaires de la population.

• Accorder la priorité d'intervention aux situations d'urgence ou aux clientèles vulnérables.

3 .2 À l'égard des services

• Augmenter les actions et les budgets consacrés à la promotion de la santé et du bien-être.

• Augmenter les actions et les budgets consacrés à la prévention des situations à risques par le choix d'interventions efficaces.

• Consolider et développer les services de première ligne (CLSC, organismes communautaires) en se concertant et en s'harmonisant avec les cabinets privés de médecins et de professionnels et en optimisant et réduisant, le cas échéant, les services de deuxième ligne et les services ultraspécialisés.

• Développer des ressources alternatives à l'hospitalisation, à l'institutionnalisation ou au placement.

• Favoriser l'adaptation des services aux nouveaux besoins des personnes ou à une plus grande justice distributive par la réallocation des budgets et le redéploiement du personnel.

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3.3 À l'égard des organismes communautaires

• S'engager au respect de l'autonomie des organismes communautaires dans le choix des clientèles et des façons de faire.

• Accentuer la consolidation de leurs budgets en lien avec les objectifs de développement social qu'ils poursuivent.

• Contribuer au développement de la formation de leurs membres.

• Octroyer des subventions additionnelles à ceux qui contribueraient à développer certains services en lien avec divers plans d'action, plans régionaux d'organisation de services (PROS) ou le plan d'action régional de la santé et du bien-être, le cas échéant.

3 .4 À l'égard des ressources humaines

• Accroître l'autonomie, la responsabilité, l'autorité et l'imputabilité des divers personnels, des gestionnaires et des médecins.

• Stimuler, dans les établissements, la participation et l'association du personnel et des médecins au choix des priorités et des transformations de l'organisation du travail.

• Stimuler l'engagement du personnel et des médecins en vue de la révision des pratiques professionnelles et thérapeutiques requise par ce plan stratégique.

• Accroître significativement la formation et, le cas échéant, l'adaptation de la main-d'oeuvre en vue de relever les défis de la transformation.

• Assurer la participation des syndicats aux diverses réflexions visant tant l'assainissement des conditions de travail que l'amélioration de la qualité de vie au travail.

• Associer les syndicats aux travaux découlant du Plan stratégique triennal, qui nécessitera des ajustements dans la sécurité d'emploi, la mobilité, l'organisation du travail et la planification de la main-d'oeuvre. Ces ajustements pourront, le cas échéant, nécessiter des négociations avec les instances appropriées au niveau local, régional pu national afm de réduire

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les obstacles à l'adaptation des services pour répondre aux nouveaux besoins et à ceux qui sont collectivement jugés prioritaires

• Respecter, autant que faire se peut, les acquis des conventions collectives chaque fois que cela est possible sans entraver les actions nécessitées par notre raison d'être : la réponse aux besoins prioritaires des clients.

3 .5 À l'égard des organisations

• Promouvoir, sur la base territoriale, le développement d'un réseau de services intégré, continu et complémentaire. Deux axes d'intégration se superposent et se complètent : l'approche territoriale et l'approche programme.

• Organiser les services de première ligne (CLSC, organismes communautaires, cabinets privés) et de deuxième ligne (centres hospitaliers, de réadaptation, d'hébergement et de protection) sur la base territoriale des huit MRC.

• Établir l'organisation des services ultraspécialisés et des services spécialisés à faible volume sur une base régionale ou suprarégionale.

• Protéger et garantir la mission, la spécificité, les particularités et la composante clinique des budgets impartis à chaque centre de services.

• Appuyer tout projet de regroupement, d'intégration ou de fusion, sur la base territoriale, entre partenaires consentants.

3 .6 À l'égard du budget

• Accorder la priorité aux services directs à la personne par rapport aux services administratifs et de soutien.

• Tout en questionnant la pertinence et l'efficacité des services afin de procéder à la révision et à la simplification des pratiques cliniques et thérapeutiques, privilégier les mesures de rationalisation et de diminution des services administratifs et de soutien.

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4. LA TRANSFORMATION ET LES COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES -L'APPROCHE POUR 1995-1996

Malgré l'ampleur de la tâche :

- redéfinition et priorisation des cibles et des priorités d'actions, - reconfiguration de l'organisation des services, - révision des pratiques professionnelles et thérapeutiques, - révision des processus de travail et des façons de faire, - accroissement de la performance,

des retombées positives, telles l'augmentation de certains services ou la diminution des coihs, se rorit sentir dès Ja première année. ; Par contre^d-autres ne pourront être perceptibles et palpables qu'en 1996-1997 ou 1997-1998, voire même dans cinq ans.

Par ailleurs, devant la complexité et l'ampleur des enjeux, il est normal que de nombreuses personnes ne parviennent pas d'emblée à comprendre les tenants et les aboutissants de ce plan stratégique de transformation, et à y adhérer et demeurent incrédules devant les retombées plutôt positives que nous faisons miroiter à moyen et long terme. Le leadership de la Régie régionale est certes requis, mais le succès d'une telle démarche nécessite :

• une stratégie efficace d'information et de communication;

• la mobilisation des partenaires dans chaque territoire;

• l'association des conseils d'administration, des gestionnaires, des employés et des médecins dans chaque établissement à la recherche et à l'implantation d'actions qui convergeront à améliorer la santé et le bien-être de la population

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D'autre part, étant donné qu'il ne nous appartient pas, dans le cadre de la mission de la Régie régionale, de requestionner le bien-fondé, l'ampleur ou l'aspect incontournable de ces compressions budgétaires,

la Régie régionale choisit de prendre cette contrainte majeure comme un levier pour accélérer la transformation du système de services de santé et de services sociaux que, de toute façon, tôt ou tard, nous aurions dû effectuer.

Nous présenterons donc, dans un premier temps, les résultats recherchés sur les services et, dans un deuxième temps, l'approche adoptée pour la répartition des contributions, en 1995-1996. Les travaux et la démarche qui seront effectués durant les deux années suivantes seront traités dans la dernière partie de ce plan.

4.1 Les résultats recherchés sur les services

Tout en ayant une approche programme (clientèles, problématiques) très claire et tout en visant résolument l'amélioration globale de la santé et du bien-être de la population des Laurentides, plutôt que l'amélioration de la production de services qui ne contribue que de façon incomplète à un tel but, nous avons choisi délibérément d'énumérer, dans cette section, les résultats recherchés sur les services. Conséquemment, nous utiliserons la notion de centre de services, telle que décrite dans la loi, et non la notion d'établissement, qui est la coquille structurelle actuelle qu'il est possible de moduler avec l'assentiment des administrations qui désirent opter pour une stratégie de continuité des services, de réduction des duplications et de mise en commun des services administratifs et de soutien.

Voici donc, présentés en fonction des organisations qui les dispensent, les résultats recherchés sur les services.

4.1.1 Organismes communautaires

• Accroissement du support aux organismes communautaires. • Augmentation du soutien et consolidation des actions bénévoles,

d'entraide et communautaires.

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4.1 .2 Santé publique

• Augmentation de l'information à la population en ce qui concerne son état de santé, les risques à sa santé et les interventions à succès.

• Accroissement des projets en prévention et en promotion de la santé, particulièrement à l'égard des clientèles à risque. Choix d'actions reconnues efficaces.

• Mobilisation des partenaires multiseçtoriels face aux déterminants de la santé et du bien-être.

• Consolidation, renforcement et élargissement des mesures de protection de la santé publique.

4 .1 .3 Centres locaux de services communautaires

• Accroissement des heures d'ouverture. • Accroissement de l'accès au service Info-santé. • Augmentation des services de maintien à domicile. • Collaboration aux efforts des centres hospitaliers pour accentuer le virage

ambulatoire et offrir des services de type «hôpital à domicile». • Participation accrue aux services aux jeunes en difficulté. • Participation accrue aux efforts d'intégration sociale des personnes

présentant une déficience intellectuelle. • Développement de services permettant de demeurer dans son milieu

naturel.

4 .1 .4 Centrés d'hébergement et de soins de longue durée

• Diminution du placement de personnes âgées au profit du maintien en milieu naturel.

• Accroissement des services en centre de jour ou hôpital de jour. • Atteinte de l'équité territoriale d'accès par le développement ou la

fermeture de places en CHSLD. • Ajustement de tous les CHSLD au taux moyen régional de réponse aux

besoins. • Révision des normes des taux d'hébergement.

4 .1 .5 Centres de réadaptation

L 'ensemble des centres : :

• Développement, chaque fois que possible, de services spécialisés sur une base externe et proche du milieu naturel.

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• Développement d'une gamme de services alternatifs à 1 * institutionnalisation.

• Contribution au développement de services permettant de demeurer dans son milieu naturel avec les centres locaux de services communautaires.

Centre de réadaptation en déficience physique

• Accroissement de la couverture territoriale des services. • Amélioration de là continuité des services à l'enfance. • Accroissement des services de réadaptation fonctionnelle intensive en

collaboration avec les centres hospitaliers.

Centre de réadaptation en déficience intellectuelle

• Diminution du nombre de personnes présentant une déficience intellectuelle vivant en encadrement intensif.

• Augmentation dela qualité de vie des personnes présentant une déficience intellectuelle par une amélioration du support à l'intégration sociale.

Centre de réadaptation pour alcoolisme et toxicomanies

• Développement d'actions en amont des problèmes. • Amélioration de l'accessibilité sur l'ensemble des territoires de la région.

Développement de partenariat avec d'autres établissements et des organismes communautaires.

4 .1 .6 Centres jeunesse (protection et réadaptation)

• Stabilisation des listes d'attente en protection de là jeunesse et diminution de celles pour les jeunes contrevenants.

• Accroissement des services aux jeunes en difficulté par un plus grand support aux projets de «consortium» par MRC.

• Diminution du placement de jeunes, au profit d'un plus grand support aux jeunes et aux familles et par l'utilisation de méthodes alternatives au placement.

4 .1.7 Centres hospitaliers

• Diminution de l'engorgement des urgences. • Diminution des listes d'attente pour une chirurgie.

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• Diminution des listes d'attente en psychiatrie. • Contribution au développement de services du type «hôpital à domicile»

par le CLSC. • Accroissement des services de gériatrie active. • Accroissement des services de réadaptation fonctionnelle intensive avec le

centre de réadaptation en déficience physique. • Virage vers les services ambulatoires. • Diminution de la durée de séjour. • Accroissement de la pratique de la chirurgie d'un jour. • Développement, chaque fois que possible, de services spécialisés sur une

base externe et proche du milieu naturel. • Réorganisation des services de troisième ligne (ultraspécialisés) et des

services spécialisés à faible volume sur une base régionale ou suprarégionale.

• Implantation planifiée des services de dialyse. • Analyse de faisabilité en r a d i o t h é r a p i e . . . . . • Révision des normes de lits de courte durée et en psychiatrie. • Stabilisation ou augmentation des taux de rétention régionaux et

ajustements territoriaux (niveau d'autosuffisance régionale et sous-régionale).

4 .2 L'approche régionale des compressions 1995-1996

Pour l'année financière 1995-1996, la contribution du réseau de la santé et des services sociaux de la région des Laurentides aux mesures nationales a été fixée par le Ministère à 4,584 M$. La somme nécessaire pour réaliser les engagements nationaux au développement des régions est de 1,190 M$. Par ailleurs, nous évaluons que la non-indexation des budgets des établissements, les coûts des augmentations salariales commandées par le respect des conventions collectives de travail et les coûts de l'année bissextile résulteront en un manque à gagner qui pourrait entraîner une réduction des dépenses de 3,600 M$. Ainsi, afin de contribuer à la décision de maintenir au même niveau le financement du système de santé, nous devrons donc réaliser en région des compressions se chiffrant à 9,374 M$.

À ces objectifs nationaux, la Régie régionale considère nécessaire d'ajouter des objectifs régionaux. Nous devrons réallouer 300 000 $ pour améliorer l'équité interprogrammes et dégager une marge de manoeuvre additionnelle de 400 000 $ à partir d'une correction de l'équité interterritoires qui permettra de réduire les frictions que générera le plan de transformation triennal.

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Par ailleurs, le ministre de la Santé et des Services sociaux nous annonçait, dans une lettre datée du 28 février dernier, une réallocation budgétaire de 6 445 600 $ en 1995-1996. Ce montant global a été établi en tenant compte des engagements spécifiques à notre région et de l'équité interrégionale. Il devra être affecté à des engagements issus des priorités nationales et qui ne peuvent être financés à même notre enveloppe régionale. Il servira notamment :

• au développement de lits de soins de longue durée; • au maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie

et des personnes handicapées; • aux organismes communautaires; • à la consolidation du service Info-santé 24/7 , accessible 24 heures

par jour et 7 jours par semaine; • à l'arrivée de nouveaux médecins spécialistes en région.

4 .2 .1 Approche et règles du jeu adoptées pour la répartition des contributions

• Approche régionale de répartition des contributions

L'approche régionale vise à permettre l'adaptation du réseau et des services aux besoins actuels et prévisibles et aux priorités régionales de même qu'au nouvel environnement socio-économique. Nous nous sommes donné un horizon de trois ans pour réaliser la première grande étape des transformations souhaitées.

Pour atteindre les objectifs fixés au niveau national et les engagements régionaux, nous avons déterminé trois grands types de mesures :

• des cibles spécifiques : des projets clairement identifiés par la Régie régionale pour lesquels nous fixons une contribution aux établissements concernés;

• des incitatifs au maillage entre établissements d'un même territoire : administration et continuité des services;

• une contribution de chaque établissement à l'amélioration de la performance du système.

Nous avons également visé à l'amélioration de :

• l'équité entre les programmes; • l'équité entre les territoires; • l'équité entre Rétablissements.

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• Règles du jeu i i _ 1 Nous avons, dès le départ, établi avec nos partenaires les règles du jeu,

le modus vivendi déterminant nos relations tout au long des trois ans de réalisation du plan; ces règles du jeu découlent directement de nos valeurs.

La Régie régionale :

• détermine les objectifs de résultats et fixe des balises, tout en respectant r autonomie des établissements dans le choix des

i moyens à retenir;

• supporte les établissements en leur fournissant des indicateurs de j performance, des pistes d'économies potentielles, etc. C'est ce

que nous appelons la stratégie du «coffre d'outils»;

• effectue un monitoring des résultats atteints.

4 .2 .2 Consultations effectuées et participation des partenaires l _ !

La Régie régionale a largement mis ses partenaires à contribution pour ] i développer le «coffre d'outils». Divers comités formés de représentants des

établissements et de la Régie régionale ont contribué à identifier des secteurs d'activités dans lesquels la performance pourrait être améliorée, ils ont fourni

| i aux gestionnaires des moyens pour y parvenir.

D'autres comités travaillent à élaborer des formules permettant d'assurer une | meilleure équité dans les partages budgétaires à l'intérieur de la région, formules

tenant compte des principes d'équité de budgétisation, de notions de performance et, le cas échéant, des coûts de .production. i 1 ! ; Nous nous sommes efforcés de sensibiliser la population et nos différents partenaires aux changements qui surviendront dans notre région au cours des prochaines années. À cette fin, nous avons participé à de nombreuses rencontres avec les médias de la région \ avec les députés et leurs attachés politiques, avec les représentants des regroupements régionaux des syndicats, avec le

{ regroupement régional des organismes communautaires, avec la Corporation de développement des Laurentides et avec l'ensemble des directions régionales de tous les ministères. Des rencontres sont planifiées avec les médecins du territoire

Revue de presse régionale sur la transformation et les compressions 1995-1998 dans les Laurentides

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travaillant en établissement et en cabinet privé, ainsi qu'avec les commissions scolaires au cours du mois de juin.

Ces rencontres et celles qu'il nous reste à tenir ont pour but d'expliquer, certes, les conséquences régionales de la nouvelle situation économique, mais aussi de faire réaliser qu'il y a là une occasion unique de provoquer des changements qui contribueront à l'amélioration de l'organisation et de la qualité des services et à l'adaptation à l'évolution des besoins, des problèmes, des pratiques à des technologies et, plus globalement et ultimement, à l'amélioration de la santé et du bien-être de la population.

Enfin, les orientations, les objectifs et les mesures à mettre en place ont été discutés à trois reprises avec les directeurs généraux des établissements et ont, par la suite, été présentés, pour appréciation, lors de deux assemblées, aux présidents et aux vice-présidents des conseils d'administration des établissements.

4 .3 Description des mesures spécifiques (voir tableau I)

4 .3 .1 Non-indexation des budgets - 3 ,6 M$

Après analyse de la répartition des impacts, la Régie régionale a choisi de ne pas introduire de mesures compensatoires pour corriger la pression exercée sur chaque établissement par l'accroissement de certaines dépenses. Pour aider les établissements à améliorer leur performance, nous leur fournissons des indices sur le potentiel de réduction des coûts dans les services d'alimentation, de buanderie et d'entretien sanitaire; dans la conversion énergétique au gaz naturel; dans la renégociation de contrats de services; dans une gestion plus serrée des dépenses en assurance salaire ou en santé au travail, etc.

4 .3 .2 Mesures nationales : M$» et «engagements régionaux» : Total : | H i i

• Les cibles spécifiques : 1 ,9 M$

Décalage de l'ouverture complète de la nouvelle unité du Centre hospitalier Saint-Eustache, 1,065 M $. Nous envisageons toutefois de transférer dans des lits de longue durée les personnes en perte d'autonomie qui occupent régulièrement des lits de courte durée; la moyenne annuelle d'occupation est de 17 personnes.

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I l 2. Équité / marge »V» J II II II i l II I I I II

Interprogrammes

Territoriale

.300 M Déficience physique

.400 M MRC Antoine-Labelle

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Transfert dans des lits de longue durée des personnes en perte d'autonomie qui occupent des lits de courte durée au Centre hospitalier Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme; la moyenne annuelle d'occupation varie autour d'une centaine de personnes incluant les 28 lits de CHSLD inscrits au permis de l'établissement. Nous estimons que l'économie qui sera éventuellement réalisée (différence entre le coût des lits en courte durée et le coût des lits de longue durée) pourrait être utilisée pour la contribution régionale. Si nos prévisions se confirment :

les économies réalisables lors des quatre derniers mois de l'année courante pourraient être de ce qui représenterait annuellement une économie de 2 M$;

les services aux personnes âgées seront améliorés à un moindre coût;

la fusion du Centre hospitalier des Laurentides et CR des Hautes-Vallées et du Centre hospitalier Notre-Dame de Sainte-Croix, si elle se concrétise selon la volonté de la Régie régionale, nous obtiendrons une économie de 0»2$0 au cours de cette première année. Sur base annuelle, les économies totales générées par la fusion seraient de l'ordre de 700*000 $. Celles dues à l'amélioration de la complémentarité entre tous les établissements du territoire seraient de 540,000 $, alors que les bénéfices découlant de la rationalisation des services pourraient atteindre 2 000 000$.

• Les incitatifs au regroupement des services : 1 ,8 M$

Nous avons fixé aux établissements de chacun des cinq territoires de concertation et de coordination un objectif de réduction de budget devant être réalisé par la mise en commun de services administratifs. Cet objectif ira en croissant dans le plan triennal.

Territoires de concertation et de coordination Réduction

• Antoine-Labelle 0,355 M$ • Laurentides et Pays-d'en-Haut 0,295 M$ • Argenteuil 0 ,149 M$ • Rivière-du-Nord et Mirabel Nord 0 ,506 M$ • Deux-Montagnes, Thérèse-de-Blainville et

Mirabel Sud 0,495 M$

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• Le partage entre les programmes et entre les établissements :

• Correction de l'équité interétablissements

Le reste de l'objectif à atteindre est réparti entre les programmes, au prorata des dépenses par programme, et entre les établissements en fonction d'une méthode qui tient compte d'une équité budgétaire interétablissements.

• Exemption de base

Les établissements ayant les moins gros budgets réalisent plus difficilement des économies d'échelle et disposent donc d'une moins grande marge de manoeuvre. Pour tenir compte de ce facteur, nous avons accordé une exemption de base de 750 000 $ à chaque établissement dans le calcul de leur contr ibut ion.^ ,^

• Incitatif au regroupement

De plus, un incitatif sera fourni à ceux qui ont entrepris des efforts de rationalisation en se regroupant ou en se fusionnant. Ainsi, les conseils d'administration ayant réalisé un projet de regroupement ou de fusion en cours d'année se verront attribuer une exemption pour chacun des établissements existant avant la fusion ou le regroupement. Nous utiliserons, pour accorder cette exemption, la liste des établissements existant en début d'année 1994-1995.

4 .4 Création d'une marge régionale : 0 ,7 M $

Afin de faciliter et d'accélérer la transformation dans notre région, nous ajoutons des mesures d'équité qui permettront de redistribuer 0,7 M $ en fonction des priorités régionales et pour supporter la période de transition lors de la mise en oeuvre du plan de transformation.

4 .4 .1 Équité entre les programmes : 0 ,3 M$

L'analyse de la richesse relative de nos programmes régionaux par rapport au reste de la province nous fait constater des inégalités entre ces programmes. Même si tous nos programmes se situent en deçà de la moyenne provinciale, nous jugeons nécessaire de réduire les inégalités entre eux. Ainsi, nous exercerons une contrainte budgétaire de 0 ,15 M$ au programme de santé mentale et une

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autre de 0 ,15 M$ au programme de déficience intellectuelle. Le budget dégagé de 300 000$ sera réalloué au programme de déficience physique. La contrainte budgétaire sera répartie entre les établissements concernés en fonction d'une méthode contribuant à tendre vers l'équité.

4 .4 .2 Marge de manoeuvre pour la mise en application du plan

Il faut préciser que nos objectifs de correction des inégalités entre territoires sont basés sur des travaux préliminaires qui n'ont pas encore fait l'objet d'une validation auprès de nos partenaires des établissements et que la méthodologie globale n'a donc pas reçu une approbation définitive de la Régie régionale. Même si ces travaux ne sont pas terminés, même s'ils présentent une marge potentielle d'erreur, il nous apparaît, à leur lecture, que certaines données ressortent de façon évidente en ce qui concerne la richesse relative en termes de per capita dans le tenitoire de la MRC d'Antoine-Labelle./

L'analyse de la richesse relative des programmes par territoire de distribution de services nous permet de constater une différence notable entre la richesse d'un territoire en particulier et la situation de chacun des autres territoires. Ainsi, nous avons l'intention de signifier une contrainte budgétaire supplémentaire de 0 ,4 M$ répartie proportionnellement, après exemption, aux budgets des établissements desservant le territoire de la MRC d'Antoine-Labelle.

L'allocation de cette marge de manoeuvre, des sommes résiduelles de la marge de manoeuvre 1994-1995 et de celle qui se dégagera après que le Ministère aura finalisé ses négociations avec le secteur privé conventionné des Laurentides, sera examinée par la Régie régionale dans le cadre de la réalisation du plan d'action régional de la santé et du bien-être et du présent plan de transformation.

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5 . IMPACTS ANTICIPÉS

5 .1 Impact sur les services

La préoccupation première de la Régie régionale est de s'assurer que ses décisions n'auront pas d'impact négatif sur la santé et le bien-être de la population. A ce titre, nous avons toutes les raisons de croire qu'il ne devrait pas y avoir d'effet négatif probable, si on se réfère à l'importante recherche effectuée en Ontario par les universités d'Ottawa et Queen's sur les impacts potentiels des transformations et substitutions des services de santé. De plus, il faut souligner que les compressions que la Régie régionale des Laurentides doit réaliser sont sans commune mesure avec celles des régions de Montréal ou de Québec.

Il y aura certes des impacts'sur les services puisque nous procéderons i-jdesi ,-réallocations vers la première ligne, au développement des lits de soins de longue durée et des ressources alternatives, àdes substitutions de services, en faveur de services plus légers, moins invasifs et moins coûteux.

Mais nous le réaffirmons, il faut clairement dissocier l'impact réel sur les services de l'impact sur la santé et le bien-être de la population qui devra, lui, être positif, puisque c'est le sens profond de l'opération provinciale menée sous le leadership conjoint du ministre et des régies régionales.

5 .2 Impacts sur les ressources humaines

• Employés syndicables et syndiqués

Il nous est difficile, voire impossible, pour l'instant, de prévoir l'impact détaillé des transformations sur les ressources humaines par catégorie d'établissements. Nous ne connaissons pas encore comment les établissements s'entendront pour réaliser les objectifs de complémentarité entre établissements d'un même territoire, ceux de révision de l'organisation du travail, des façons de faire et des pratiques professionnelles. Nous pouvons toutefois donner quelques indications globales sur des impacts prévisibles.

Globalement, en incluant les effets des mesures nationales, ceux des engagements régionaux et ceux de la non-indexation des budgets, nous estimons que le nombre

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de mises à pied pourrait être d'environ 150 pour'la première année. Ce nombre pourrait atteindre 450 personnes sur un horizon triennal.

Par ailleurs, il faut noter que nous devrions recevoir un budget de développement de 6 400 000 $, grâce aux réallocations que le Ministère entend effectuer dans les budgets du réseau. Une partie du personnel mis à pied pourrait être replacé dans les établissements à qui se verrait confier par la Régie régionale la responsabilité de développer des services.

Nous estimons que le budget de développement pourrait permettre la création d'une centaine de postes. Étant donné que nous accorderons une attention particulière au replacement des personnes dont le poste sera aboli, nous estimons que le nombre final de personnes mises à pied serait d'environ 50 (150 pour trois ans).

Nous n'avons pas, .à ce jour, les données sur l'attrition.prévisible.pour. J'année à venir. Cette attrition pourrait, elle aussi, diminuer le nombre de mises à pied.

Toutefois, les conventions collectives de travail peuvent freiner le replacement, en raison, principalement, de la clause limitant la mobilité dans un poste similaire à 50 kilomètres, du manque de mobilité d'une unité syndicale à une autre ou entre les syndicats et du manque de flexibilité pour passer d'un titre d'emploi à un autre.

• Cadres supérieurs et intermédiaires

Un effort régional devra viser l'amélioration du ratio effectifs/cadres, compte tenu que le ratio régional est inférieur à celui des autres régions comparables. Le ratio effectifs/cadres était de 9 ,9 dans notre région, selon les données 1992-1993. Nous voulons rejoindre au minimum la médiane provinciale qui est de 10,2, d'ici 2 ans, et, idéalement, nous situer dans le premier quartile, ce qui nous amènerait à un ratio de 11,0 d'ici 3 ans. Cette mesure, à elle seule, peut représenter une réduction de plus de 4 M$ au terme du plan.

• À tous les niveaux

Une attention particulière sera apportée au replacement des ressources humaines, en vertu des mesures de stabilité et de sécurité d'emploi. Nous appuierons, en outre, la mise en place de programmes d'adaptation et de formation de la main-d'oeuvre. Nous avons déjà ciblé deux grands objectifs de transformation qui se réaliseront à court terme dans notre région : celui du virage ambulatoire et celui de réorienter les personnes en perte d'autonomie à la bonne place, soit

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à domicile avec un support accru et l'assurance d'une réponse et d'un service téléphonique 24 /7 , soit en centre d'hébergement et de soins de longue durée si la perte d'autonomie est trop considérable.

Ces nouveaux défis devraient inciter les dirigeants des établissements à accorder une plus grande autonomie et de plus grandes responsabilités à leurs cadres et employés. Les cadres et les employés devront en contrepartie acquérir de nouvelles compétences.

Ces changements nécessiteront une planification de la main-d'oeuvre. Nous devrons, au plan régional et dans chaque territoire, mettre en commun la gestion des ressources humaines afin de supporter un système adéquat de gestion des mesures de stabilité et de sécurité de l'emploi. Les établissements et la Régie régionale devront de plus mettre leurs ressources en commun pour fournir un support pertinent et adéquat en matière de développement des ressources humaines.

5 .3 Impacts financiers

À ce jour, les impacts financiers des transformations ne sont pas évalués. Par contre, les établissements du réseau des Laurentides doivent être en équilibre budgétaire afin de respecter la réglementation en vigueur. Les conseils d'administration, les gestionnaires et les employés des Laurentides ont installé une rigoureuse tradition d'atteinte de l'équilibre budgétaire.

Afin de pouvoir suivre l'évolution des mesures qu'appliqueront les établissements pour rencontrer l'objectif de réduction régional, ceux-ci devront produire à la Régie régionale, avant la fin juin si possible et au plus tard 30 jours après la signification officielle de leur budget, une liste des mesures qu'ils mettront en opération. Cette liste nous permettra d'évaluer d'éventuels impacts sur les services aux usagers et de réagir au besoin, si la santé et le bien-être de la population sont mis en jeu.

De plus, un rapport évolutif sera produit par les établissements afin de pouvoir faire le point sur la réalisation des moyens appliqués en cours d'exercice. Ce processus de travail nous permettra d'avoir l'information pertinente sur les impacts reliés à l'effort de transformation et de réduction dans la région des Laurentides.

Nous conviendrons avec les établissements et le Ministère du type de monitoring souple à mettre en place pour répondre aux besoins.

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34 Plan stratégique de transformation 1995-1996 34

5 .4 Impacts sur l'administration

Après les mouvements de regroupement et de fusion découlant de l'implantation de la loi, nous anticipons un autre effort important de rationalisation des services administratifs, accompagné d'un effort de partenariat pour mettre en commun certains services. Les coûts de l'administration du réseau sont de l'ordre de 40 M$, soit 12,5% des budgets régionaux.

Nous nous fixons pour objectif de réduire les coûts de l'administration du réseau à 9,5% sur trois ans.

La Régie régionale tentera de supporter les actions des dirigeants d'établissements en poursuivant ses efforts de décentralisation et de déréglementation,. en favorisant, une approche de responsabilisation . et d'imputabilité à l'égard de& dirigeants des établissements et des organismes communautaires.

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6. L E SUIVI

Comme nous le soulignions précédemment, la Régie régionale entend suivre l'évolution des résultats atteints et de leurs impacts. Par ailleurs, afin d'alléger, de simplifier et de «débureaucratiser», nous limitons à trois nos leviers de coordination et de contrôle.

1) Un établissement prévoyant ne pas arriver en équilibre budgétaire doit soumettre à la Régie régionale un plan d'atteinte de l'équilibre budgétaire. La Régie régionale approuve un tel plan et en assure le suivi.

2) Un établissement dont les mesures de réduction des dépenses affectent de façon significative le niveau de services doit obtenir l'autorisation de la Régie régionale avant d'entreprendre de telles actions.

3) Un établissement devant^rocédefc<à:des misés à pied dans le cadre de--l'application du plan triennal doit faire approuver ses abolitions de postes . menant à ces mises à pied par la Régie régionale.

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7. VERS L AN II E T L 'AN III

Afin de faire face à nos obligations au cours de la deuxième et de la troisième années de rationalisation et de transformation du rëseau et des services, nous poursuivrons, avec nos partenaires, les études qui permettront de préciser les cibles et d'améliorer les outils de travail.

Trois paliers de travail sont activés :

• palier local (établissements, organismes communautaires); • palier territorial (5 territoires de concertation et coordination); • palier régional (Laurentides).

7 .1 Palier local

En regard de la transformation qui s'impose et du cadre budgétaire dicté, la Régie régionale a adopté, face aux établissements, une politique d'«ob!igation de résultats» et non d'«obligation de moyens».

Aussi, nous entendons déterminer, de concert avec les établissements, les organismes et les instances impliqués, les orientations souhaitées, les objectifs globaux à atteindre et les cibles budgétaires globales à rencontrer pour chaque programme et chaque centre de services concernés. Mais nous n'imposerons pas de cibles spécifiques, de moyens à prendre ou de processus à adopter.

La Régie régionale poursuivra, avec ses collaborateurs, le développement du «coffre d'outils» dont chacun peut se servir à sa manière pour atteindre les objectifs qu'il se fixe. Ce partage d'expertises portera notamment sur :

• la rationalisation de l'organisation; • le révision des façons de faire; • la simplification des processus; • la modernisation des technologies; • la révision des pratiques professionnelles et thérapeutiques; • la mise en commun de services et le regroupement

d'établissements partageant un même territoire; • la planification de la main-d'oeuvre; • la mobilisation des ressources humaines; • les économies potentielles et la rationalisation de certains centres

d'activité (alimentation, entretien sanitaire et ménager, buanderie, laboratoires, etc.)

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Ces outils serviront à chacun non seulement pour situer sa performance relative au sein d'un groupe comparable, mais aussi pour poser un regard critique sur la pertinence relative de certaines activités, en lien avec les résultats recherchés dans ce plan d'action.

7 .2 Palier territorial

La mise en place de ces cinq territoires de concertation et de coordination vise essentiellement sept objectifs dans la réalisation du plan stratégique de transformation :

Principalement :

1. stimuler et développer des projets pour mettre en oeuvre le plan d'action régional de la santé et du bien-être, en concertation avec les organismes communautaires et les organismes des autres secteurs d'activité;

2. articuler un réseau de services intégrés, continus et complémentaires;

3. dégager des marges de manoeuvre et des réductions de dépenses par la mise en commun de divers services administratifs et de soutien.

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Plus spécifiquement :

4 . implanter les services et les mécanismes requis pour réaliser le virage ambulatoire (centres hospitaliers, centres locaux de services communautaires, organismes communautaires);

5. implanter les services et les mécanismes requis pour que se matérialise l'orientation «des bonnes personnes dans les bons services au bon moment», notamment en ce qui a trait

aux personnes âgées en perte d'autonomie; aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale; aux personnes en difficulté d'adaptation; aux personnes ayant une déficience intellectuelle;

6. proposer les pistes de développement et le mode de financement pour la réallocation des ressources en ce qui a trait :

aux services de première ligne; à la création ou au renforcement des ressources alternatives à l'institutionnalisation, à l'hospitalisation et au placement;

7. agir en concertation et déterminer les actions prioritaires en vue d'éliminer les listes d'attente, tant pour les services sociaux que pour les services de santé.

7 .3 Palier régional

Au niveau régional, quatre ordres de démarches sont enclenchées pour supporter la mise en oeuvre du plan triennal et les travaux à réaliser aux paliers locaux ou territoriaux :

1) Poursuite des travaux de finalisation, d'implantation ou de révision des plans régionaux d'organisation de services (PROS) :

• plan d'action et PROS jeunesse (poursuite et implantation simultanée);

• PROS de santé mentale (évaluation et ajustement); • PROS en déficience physique et réadaptation fonctionnelle

intensive (finalisation et implantation graduelle);

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• PROS en déficience intellectuelle (implantation des o r i e n t a t i o n s en e n c a d r e m e n t i n t e n s i f et désinstitutionnalisation) ;

• harmonisation pour la jeunesse des PROS santé mentale, alcoolisme et toxicomanie et jeunesse en difficulté;

• PROS santé publique.

2) Poursuite du développement d'outils :

• outils d'analyse de la performance et d'équité de budgétisation (CH, CHSLD, CR-DI, CLSC) par ordre de priorité pour les trois prochaines années;

• outils de démonstration de l'intérêt de la mise en commun de certaines activités administratives et de soutien, sans nécessairement toujours recourir à des regroupements ou fusions;

•. rationalisation de certaines activités administratives pu de soutien (alimentation, entretien sanitaire et ménager, buanderie, laboratoire... )

3) Développement de concert avec les gestionnaires et, le cas échéant, les syndicats, de :

• stratégies de mobilisation des ressources humaines pour qu'elles adhèrent aux valeurs et orientations sous-jacentes au plan stratégique triennal;

• modalités favorisant la mobilité du personnel afin de simplifier et d'harmoniser l'implantation des diverses orientations tout en respectant le plus possible les choix et les droits des employés;

• modalités facilitant la décentralisation de la gestion de la sécurité et de la stabilité des personnels;

• plans d'adaptation de la main-d'oeuvre engendrée par le plan de transformation.

4 ) Structuration de la transformation dans les Laurentides

• finalisation, promotion et implantation des projets prioritaires du plan d'action régional de la santé et du bien-être;

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planification du développement, de la concertation et du redéploiement des ressources institutionnelles de courte durée physique de chaque centre hospitalier :

• en tenant compte :

des nouvelles technologies; . des nouvelles pratiques thérapeutiques;

de la chirurgie d'un jour; de la médecine de jour; de la réduction des moyennes de séjour suivant les spécialités;

• en départageant, selon le principe de subsidiarité, les rôles :

du centre hospitalier régional; des quatre (cinq selon Tissue des discussions et des travaux en cours dans la MRC Antoine-Labelle) centres hospitaliers satellites.

• en dégageant partiellement, ou en totalité les budgets et les personnes pour :

réaliser le virage ambulatoire; consolider les services aux personnes âgées en besoin d'hébergement et de soins de longue durée.

développement des services de première ligne

consolidation ou construction de la complémentarité entre CLSC, cabinets privés, organismes communautaires; obtention de notre juste part d'accroissement par réallocation provinciale (1995-1996, 1996-1997 et 1997-1998) des services de soutien à domicile; développement de l'Info-santé et du service 24 /7 ; actualisation (par réallocation des budgets et des ressources) du virage ambulatoire; harmonisation et support à l'implantation des «consortiums

Jeunesse»;

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• développement des services des centres d'hébergement et de soins de longue durée

développement de lits de CHSLD dans les territoires insuffisamment pourvus et harmonisation dans les autres territoires à la norme moyenne régionale observée afin d'offrir une. équité d'accès à ces services sur chaque territoire de la région des Laurentides;

harmonisation des budgets entre ces centres d'hébergement et de soins de longue durée, après avoir déterminé un «budget étalon»;

de façon concomitante, rehaussement du taux de satisfaction aux besoins des centres situés en dessous de la

. ' . .moyenne régionale de 70 % sur un horizon de trois ans et, v ^le cas échéant, rehaussement du taux detous les .centras,

jusqu'à un taux de 75 % en cinq ans.

7 .4 Compressions budgétaires et développement d'une marge de manoeuvre

Tout en acceptant de collaborer à l'assainissement des finances publiques, la Régie régionale doit, au premier chef, en vertu de sa mission, posséder les leviers budgétaires pour réaliser la transformation souhaitée dans les Laurentides afm de, simultanément :

• améliorer la santé et le bien-être de la population;

• adapter le réseau de services aux nouvelles réalités tant des besoins de la population que des pratiques et technologies utilisées par les professionnels et les gestionnaires.

À cet égard, il faut souligner que dans le plan national affectant toutes les régions du Québec, une partie de la «ponction» est retournée aux régions, sous forme de péréquation, permettant ainsi de répondre à des priorités ministérielles et régionales.

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Cette réallocation provinciale est la première source de budget qui permet de réaliser une partie de la transformation dans les Laurentides.

À des fins de simulation, nous estimons dans le présent document que les montants interrégionaux de réallocation seront sensiblement identiques, en l'an II (1996-1997) et l'an ni (1997-1998), à celui de l'an I (1995-1996), soit 6 ,4 millions de dollars par année.

Il faut immédiatement noter que ce scénario ne tient pas compte des retombées des modifications des ententes fédérales-provinciales de transfert. Plusieurs pourraient, d'ores et déjà, conclure que ces prévisions sont plutôt optimistes, compte tenu du désengagement progressif du gouvernement fédéral de certains programmes sociaux.

Il est d'autant plus nécessaire alors, dans l'éventualité où ce scénario serait effectivement .optimiste, de dégager des sommes additionnelles dans-la région, pour les réinjecter "immédiatement darts la mise en oeuvre de ce plan, qui nécessite d'importants investissements.

Le tableau ci-joint illustre les champs ciblés où des marges de manoeuvre budgétaires peuvent probablement être dégagées afin de constituer, chaque année, une masse budgétaire à réinvestir dans les actions clés du plan d'action régional de la santé et du bien-être ou dans la{transformation du réseau de services.

Nous avons vu précédemment que la compression prévue par le Ministère pour cette année est de 9,4 M$, avec la marge de manoeuvre récurrente décidée l'an dernier et celle que nous entendons réaliser cette année. La compression, en fait, peut être estimée à 10,4 M$ en 1995-1996, et nous comptons être en mesure de réaliser 11 M$ en 1996-1997 et 13,4 M$ en 1997-1998, alors que nous prévoyons que la compression du Ministère, l'an prochain et l'année suivante, sera de 7 ,4 M$.

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4A

Marge de manoeuvre Sources et montants potentiels

Tableau \

J Niveau de W& compression i i $ M $

Simulation prel.minaireiestimeei

Mars 95

Mise en commun des services administratifs et de soutien (taxe à l'individualisme)

.Amélioration du taux d'enca-drement (An II : moyenne provinciale - An m : 1e r quartile)

Rationalisation des dépenses spécifiques et correction d'équité

Gain de performance : 1. Non indexation des dépenses 2. Journée bissextile 3. Coût du système salarial

Conversion de 100 lits CM-CHSLD

i

Mars 96 Mars 97 Mars 98

\Li = 10.4MS | i | Z 2 = 11.0M$ I l | 2 3 = 13.4M$

N.B. Au montant indiqué en Van II sur ce graphique, tifaut qjouter :

- le résiduel de la marge de manoeuvre dégagée en 1994-1995 : - la réallocation discrétionnaire inteiprogrammes : - la correction projetée d'équité intertenitoriale : - la contribution estimée du secteur privé-conventionné : - la non-réalisation estimée dans Tannée 1995-1996 du

développement du Centre hospitalier Saint-Eustache : - les retombés prévisibles de la fusion possible CHDL-CRHV

0.150 M$ 0 3 0 0 M$ 0.400 M$ 0.150 M$

1.05 M$ 0.250 M$ 2 .3 M $

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6 Plan stratégique de transformation 1995-1996 45

Ainsi, sur trois ans, la marge de manoeuvre dont pourrait disposer la région serait de 29,8 M$ dont 19,2 provenant de la réallocation provinciale et 10,6 de la réallocation intrarégionale.

TABLEAU VI

Estimé des montants potentiels de réallocation Compressions réalisables

Provincial (MSSS)

Région Laurentides

Global MSSS +

Région

95-96 6.4 1 7.4 9.4 H- 1

96-97 6.4 3.6 10.0 7 .4 + 3.6

97-98 6.4 6.0 12.4 7.4 + 6 .0

19.2 M$ 10.6 M$ ^ 29.8 M$ 34.8 M$

Notons que cette simulation ne tient pas compte des hypothèses possibles de réduction de lits de centres hospitaliers de courte durée. En effet, l'application d'une norme provinciale de 2,5 lits par 1000 habitants avec une hypothèse où la région augmenterait son offre de services spécialisés (niveau I et II) à 65 % de la population plutôt que 60 comme c'est le cas actuellement (40 % de la population des Laurentides va chercher ses services de santé à Montréal), permettrait de réduire de près de 100 le nombre global de lits de centres hospitaliers de courte durée dans les Laurentides.2 Une telle hypothèse pourrait procurer à la région une marge de manoeuvre additionnelle de près de 15 M$.

Cette norme nationale n'étant pas confirmée et des travaux régionaux étant en cours avec la Commission des centres hospitalièrs, avec la participation de la firme CGO et en association avec la Commission médicale régionale, il n'est pas

Document du MSSS : Planification du développement des ressources institutionnelles de courte durée, d'hébergement et de soins de longue durée, énoncé d'un cadre normatif (Piaget), 10 mai 1995, p. 10.

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prudent présentement de spéculer sur la libération et l'utilisation, d'une telle somme.

7 .5 Principaux enjeux de l'allocation et de la réallocation budgétaire pour supporter la transformation

Durant les trois prochaines années, au rythme de la libération des marges de manoeuvre sur le plan provincial et dans la région des Laurentides, le conseil d'administration de la Régie régionale procédera à l'allocation et à la réallocation des budgets et devra arbitrer entre des priorités découlant des orientations suivantes :

• implantation des actions découlant du plan d'action régional de la politique de la santé et du bien-être et de celles s'inscrivant en appui à la stratégie nationale de santé publique : promotion, prévention, consolidation de la protection de la santé publique;

• Implantation de ce plan de transformation :

• développement de la première ligne : CLSC et organismes communautaires;

• transformation du réseau hospitalier :

développement technologique et modernisation;

consolidation de services spécialisés;

• développement des centres d'hébergement de soins de longue durée (CHSLD) :

• ajustement des services dans les divers programmes prioritaires : jeunesse; déficience physique; alcoolisme et autres toxicomanies.

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7.6 Pour réaliser certains virages

Nous nous proposons, lors de chaque mouvement significatif de fonds, d'effectuer systématiquement certaines ponctions pour s'assurer de l'atteinte des objectifs fixés.

Ainsi, 1 à 5 % des budgets d'allocation ou de réallocation seront affectés à l'évaluation, 5 à 20 % à la prévention et à la promotion et 1 % à un fonds d'équilibre constitué en prévision des urgences, des cataclysmes et des contingences.

L'utilisation de cette méthode devra être soumise à l'appréciation du conseil d'administration lors de chaque décision d'allocation budgétaire.

7.7 Échelonnement du plan triennal

Devant la complexité de certaines opérations (transformation, fusion .. .) , plusieurs projets risquent de s'échelonner sur plus de trois ans. Il sera alors nécessaire, le cas échéant, d'emprunter pour réaliser la transformation, en comptant rembourser au bout de quatre ou cinq ans.

Cette formule pourra être utilisée si' le plan ministériel adopté par la Régie régionale et le CHDL/CRHV se réalise tel que prévu.. En effet, sa mise en oeuvre permettrait, d'ici cinq ans, soit en 2001, malgré les quelques ajustements survenus avec l'accord de la Régiè régionale depuis son adoption, de dégager une somme de 850 000 $ pour rembourser un emprunt avant de rejoindre le fonds régional de réallocation.

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Plan stratégique de transformation 1995-1996 1902

CONCLUSION

Pour réaliser ce plan stratégique de transformation du réseau et de l'organisation des services, la Régie régionale compte sur la collaboration indispensable des établissements de santé et de services sociaux, des syndicats et des organismes communautaires, des gestionnaires, des employés et des médecins oeuvrant en établissement, avec lesquels elle entend consolider ses liens de partenariat. Elle doit également y associer les médecins travaillant en cabinet privé et les partenaires multisectoriels et explorer avec eux de nouveaux champs de collaboration.

Avec l'aide de ces partenaires, avec le support administratif du Ministère et le support politique du ministre et des députés de la région, la Régie régionale croit que la mise en oeuvre de ce plan stratégique aura pour résultats, d'une part, d'améliorer la santé et le bien-être de la population des Laurentides et, d'autre part, d'offrir un réseau de services de santé et de services sociaux plus adapté aux besoins nouveaux, à l'aube de l'an 2000.

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BIBLIOGRAPHIE

Loi sur les services de santé et les services sociaux, L.R.Q., 1991, chapitre 42.

Planification du développement des ressources institutionnelles de courte durée, d'hébergement et de soins de longue durée. Énoncé d'un cadre normatif (projet). Direction générale de la planification et de l'évaluation, ministère de la Santé et des Services sociaux, 10 mai 1995, 21 pages.

La politique de la santé et du bien-être. Ministère de la Santé et des Services sociaux, 1992, 192 pages.

Vers un plan d'action régional pour l'amélioration de la santé et du bien-être. Document de consultation régionale. Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides, octobre 1994, 39 pages.

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ANNEXES

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ANNEXE I

Les 5 territoires de concertation et de coordination de la région des Laurentides

1 - MRC de Thérèse-de-Blainville MRC de Deux-Montagnes MRC de Mirabel (partie sud)

2- MRC d'Argenteuil

3- MRC de la Rivière-du-Nord MRC de Mirabel (partie nord)

4- MRC des Pays-d'en-Haut MRC des Laurentides

5- MRC d'Antoine-Labelle

Production: Santé publique des Laurentides, 1995

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ANNEXE II

Revue de presse des actions

de la Régie régionale des Laurentides

en regard du

plan stratégique de transformation

1 9 9 5 - 1 9 9 8

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RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX D E S L A U R E N T I D E S

COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

1 9 9 5 - 0 4

LE RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX RÉUSSIT À ABSORBER LES COMPRESSIONS SANS IMPACTS NOTABLES SUR LES SERVICES

Saint-Jérôme, le 2 février 1 9 9 5 - Les administrateurs de la Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides ont pris connaissance avec satisfaction d'un rapport portant sur la situation financière de l'ensemble des établissements du réseau, soit les CLSC, les centres hospitaliers, les centres d'hébergement et de soins de longue durée, les centres de réadaptation et le centre de protection de l'enfance et de la jeunesse. Comme le prévoyaient les administrateurs et les gestionnaires de la Régie régionale, ce rapport vient confirmer que les établissements sont en voie de réussir à absorber, sans conséquences sur lés services, les compressions budgétaires exercées sur eux cette année.

Préparé par la Direction des ressources financières et techniques de la Régie régionale, ce rapport présente un état de situation à mi-année sur les budgets bruts des établissements et les prévisions de résultats pour 1 9 9 4 - 1 9 9 5 . Selon les chiffres avancés, la grande majorité des établissements prévoient terminer l'année en équilibre budgétaire et les prévisions déficitaires ne représentent que 0 , 4 % du budget régional. Si on se fie à ces prévisions et aux données provinciales obtenues du Ministère, la région des Laurentides se distinguera comme la deuxième plus performante du Québec au chapitre des résultats financiers.

Le président du conseil d'administration, M. Florian Saint-Onge, a tenu à souligner l'effort sans précédent de rationalisation des dépenses consenti par les dirigeants et le personnel de l'ensemble des établissements. Cet effort a

1000. R U E L A B E L L E . B U R E A U 2 1 0 . S A l N T - j E R Ô M E ( Q U f . B F . C l JTZ 5 N f i T É L . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 8 6 2 2 T É L É C . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 2 5 3 0

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Communiqué 1995-04 page 2

permis de réussir, malgré le brusque coup de frein appliqué aux budgets, à maintenir de façon acceptable la quanti té et la qualité des services of fer ts à la populat ion.

La d é c e n t r a l i s a t i o n v a b o n t r a i n

Par ailleurs, ce rapport indique que la prise en charge par la Régie régionale de la gestion financière du réseau va bon train. Exercée autrefois par le Ministère, cet te responsabil ité appartient maintenant à la Régie régionale et const i tue un mandat de première importance. Ainsi, c 'est la Régie régionale qui, cette année, procède à l 'analyse financière des rapports f inanciers annuels 1993-1994 , ainsi qu 'au contrôle et au suivi budgétaire des établ issements publics et privés convent ionnés des Laurentides. Cette décentral isat ion devrait se compléter l 'an prochain, alors que la Régie régionale assumera l 'entière responsabil ité de la confect ion et de la product ion des budgets des établissements publics.

Les membres du conseil d 'administrat ion ont pu constater l 'excel lente performance de la Régie régionale au chapitre du contrôle de la s i tuat ion financière du réseau. En ef fet , les analyses financières des établ issements privés convent ionnés sont déjà terminées et celles des établissements publ ics devraient être complétées pour la f in de février, soit en moins d 'un an. Une nette amélioration par rapport aux délais que pouvait nécessiter cette même opération lorsqu'el le était ef fectuée par le Ministère

- 3 0 -

Source : Elise Prévost (514) 4 3 6 - 8 6 2 2

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

1 9 9 5 - 1 0

DANS LES LAURENTIDES, LE RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX ACTIVE SA TRANSFORMATION POUR FAIRE FACE AUX NOUVELLES COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES

Saint -Jérôme, le 2 4 février 1995 - Face à la conf i rmat ion des nouvel les compress ions décrétées par le ministre Rochon, la Régie régionale de la santé et des services sociaux et ses partenaires de la région des Laurentides intensi f ient la mise en oeuvre des t ransformat ions des services déjà amorcée depuis plus d ' u n an : il faut poursuivre la révision de l 'organisat ion et la d ispensat ion de l 'ensemble des services. «Nous n 'avons plus le choix d 'a t tendre : la crise des f inances publ iques agit comme un é lect rochoc sur le système et nous force à bouger», a déclaré le président de la Régie régionale, M . Florian St-Onge. «Le résultat pourrai t être intéressant, car plusieurs t rans format ions dans lesquelles nous nous engageons sont at tendues depuis longtemps par la populat ion, compressions ou pas», a-t-il ajouté. Pour sa part, le directeur général, M. Michel Léger, vo i t dans ces compressions le coup de fouet nécessaire pour réaliser, dans notre système de santé, de vér i tables changements .

Malgré les e f fo r ts accompl is pour améliorer l 'équi té interrégionale dans la répart i t ion des compressions, la région des Laurentides doi t , une fo is de plus, faire face à des coupures de l 'ordre de 6 mil l ions de dollars. À cela s 'a joute un manque à gagner d 'env i ron 3 mil l ions de dol lars résultant de la non-indexat ion des budgets pour les dépenses diverses et l 'accro issement des salaires des employés du réseau, qui cont inuent d 'augmenter con fo rmément aux convent ions col lect ives de travai l . Il s 'agi t donc d 'une ponct ion réelle de 9 , 3 mil l ions de dollars annuel lement pour les trois prochaines années, soit 28 mil l ions au tota l .

RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DES L A U R E N T I D E S

1000. RUE LABELLE, BUREAU 210. SAINT-JÉRÔME iQUl iBEC) |72 5Nh T É L . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 8 6 2 2 T É L É C . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 2 5 3 0

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Communiqué 1995-10 page 2

En contrepartie, le Ministère s'engage à confirmer, pour notre région, une réallocation de 6 millions de dollars pour actualiser les priorités convenues entre le Ministre et ta Régie régionale. Ces réallocations budgétaires serviront principalement à augmenter le nombre de lits de soins de longue durée et de services de soutien à domicile pour les personnes âgées répondant ainsi à une situation problématique régionale clairement identifiée. Elles permettront également la mise en oeuvre du service Info-Santé dans les Laurentides et du service de dialyse rénale de l'hôpital régional, l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme.

La Régie régionale et ses partenaires du réseau se mettent donc à la tâche pour tirer le meilleur parti de cette inévitable transformation. Leur objectif : profiter de cette transformation pour moderniser le réseau et mieux adapter les services aux besoins de la population.

Leurs efforts porteront d'abord sur les coûts de l'administration : le réseau peut encore augmenter sa performance à cet égard, notamment, en partageant des services administratifs. D'autre part, un travail important de réaménagement s'impose pour diriger les personnes directement au service dont ils ont besoin, évitant ainsi de coûteux délais. À titre d'exemple, il n'est pas acceptable que des lits de courte durées servent à répondre à des besoins d'hébergement. Enfin, le fameux «virage ambulatoire» devra devenir une réalité le plus tôt possible. Entre autres, il s'agit de réduire, quand cela est possible, le nombre de jours d'hospitalisation en les compensant par des services à domicile favorisant ainsi le maintien des personnes dans leur milieu de vie naturel.

De plus, les dirigeants du réseau doivent mettre en place les mesures qui permettront de limiter l'impact des compressions sur les ressources humaines.

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Communiqué 1995-10 page 3

Durant les deux prochains mois, la Régie régionale et ses partenaires du réseau mettront au point un plan de mesures qui permettront de faire plus et mieux, avec moins d'argent. Le défi est de taille et tout le réseau s'est mis en branle pour le relever.

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Source : Elise Prévost (514) 4 3 6 - 8 6 2 2

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RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX D E S L A U R E N T I D E S

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE COMMUNIQUÉ DE PRESSE

1 9 9 5 - 1 1

C o m m u n i q u é N o 1

L A R É G I E R É G I O N A L E M E T A U P O I N T U N P L A N S T R A T É G I Q U E P O U R T R A N S F O R M E R LE R É S E A U E T L E S S E R V I C E S

Saint-Jérôme, le 2 4 avril 1995 - La Régie régionale de la santé et des services sociaux, en collaboration avec ses partenaires du réseau, met actuellement la dernière main à un plan stratégique qui expose une vision globale des transformations que devra opérer le réseau au cours des trois prochaines années. Selon son directeur général, M. Michel Léger, il est urgent d'adapter notre système de santé aux besoins reliés à l'augmentation et au vieillissement de la population, à l'émergence de noùveaux problèmes de santé et problèmes sociaux et à l'arrivée de nouvelles technologies et pratiques professionnelles. La situation financière du gouvernement et les compressions budgétaires qu'elle entraîne ne sont qu'un facteur accélérant dans cette nécèssaire modernisation de nos façons de faire. Ce plan stratégique, qui est à l'étude présentement, devrait être adopté le 3 mai prochain.

Le plan stratégique donne des orientations et fournit des balises claires aux établissements qui seront les.principaux acteurs de cette vaste opération. En ce qui a trait aux compressions budgétaires, le plan contient les montants qui seront retranchés à chaque établissement. Toutefois, dans un esprit de respect de l'autonomie, de responsabilisation et de décentralisation, il appartient à chacun d'eux de décider comment il s'adaptera à ces coupures en fonction des besoins de la population de son territoire. La Régie régionale devra cependant donner son autorisation à toute modification significative de services et à toute mise à pied.

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...2

1000, RUE LABELLE. BUREAU 210, SAINT-JÉRÔME (QUEBEC) 177. 3N6 T É L . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 8 6 2 2 T É L É C . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 2 5 3 0

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Communiqué no 1995 -11 page 2 Le plan repose sur une conviction fondamentale : même avec un budget moindre, il est possible, en modernisant nos façons de faire et grâce à des efforts collectifs et des mises en commun de services administratifs et de gestion, de maintenir globalement la qualité et l'accessibilité des services. Sur le plan local cependant, certains territoires auront, dans l'opération, à accepter de diminuer l'accès à certains services au profit d'autres sous-régions moins bien nanties. «C'est une question d'équité et de justice», affirme Michel Léger. Mais dans l'ensemble, le directeur de la Régie régionale prévoit qu'il y aura plus d'amélioration que de réduction de services.

Impacts sur les services À l'instar des autres régions du Québec, on sait déjà que les hôpitaux des Laurentides accentueront le «virage ambulatoire», avec la chirurgie d'un jour et la réduction de la durée des séjours à l'hôpital. Pour la Régie régionale, il est clair que ce virage ne se fera pas tant que les CLSC n'auront pas le personnel suffisant et formé pour assurer le suivi des patients à domicile.

Le plan stratégique donne enfin l'occasion de replacer au bon endroit les personnes en perte d'autonomie qui occupent des lits de courte durée dans les hôpitaux. Grâce aux réallocations budgétaires dont profite notre région, ces personnes pourront être placées dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée, où, à un moindre coût, elles pourront recevoir des soins plus adéquats. Dans les hôpitaux de la région, c'est 196 lits qui sont actuellement occupés par de tels patients.

D'autre part, on ne peut plus remettre à demain la révision de nos pratiques professionnelles et thérapeutiques et de nos habitudes de consommation de services. On parle aussi de diminuer le nombre de cadres, de rationaliser les services alimentaires, de buanderie et d'entretien sanitaire, de convertir le chauffage de certains immeubles au gaz naturel, etc.

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Communiqué no 1 9 9 5 - 1 1 page 3 Impacts sur la main-d'oeuvre L'impact de toutes ces transformations sur la main-d'oeuvre est examiné soigneusement, en collaboration avec les représentants patronaux et syndicaux. On craint cependant que, malgré tous les efforts, certaines mises à pied ne pourront être évitées. La Régie régionale estime que, avec les mesures de mobilité et de replacement prévues, le bilan, pour cette année, pourrait être de l'ordre de 5 0 mises en disponibilité et de 1 5 0 sur un horizon de trois ans. Même si ces personnes bénéficient d'une sécurité d'emploi, il demeure important que tous les efforts soient déployés par la région pour leur faciliter l'accession à un nouvel emploi à l'intérieur ou à l'extérieur du réseau.

Réallocations Les réallocations de 6 , 4 millions de dollars que s'attend à recevoir notre région cette année contribueront sans doute à amortir le choc des compressions. Ces sommes serviront principalement à augmenter le nombre de places en centre d'hébergement pour les personnes âgées et à augmenter les services de maintien à domicile. Elles permettront également de soutenir les efforts déjà consentis en région pour prolonger les heures d'ouverture des CLSC et pour mettre en vigueur le service téléphonique InfoSanté 24/7.

Chose certaine, le réseau de la santé et des services sociaux ne peut plus remettre à plus tard. Dès cette année, et au moins pour les trois prochaines années, il devra se transformer et continuer d'innover. Avec 9 , 3 millions à absorber cette année et au moins autant en 1 9 9 5 - 1 9 9 6 , et 1 9 9 6 - 1 9 9 7 , les dirigeants du réseau prendront un soin particulier à planifier de façon concertée, en gardant une vision globale des actions à entreprendre.

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Source : Élise Prévost (514) 4 3 6 - 8 6 2 2

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RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DES LAURENTIDES

Communiqué No 2

SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX LA RÉGIE RÉGIONALE ADOPTE SON PLAN DE COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES POUR 1 9 9 5 - 1 9 9 6

Saint-Jérôme, le 2 4 avril 1995 - Au cours de leur réunion du 19 avril dernier, les membres du conseil d'administration de la Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides ont adopté à l'unanimité la répartition des compressions budgétaires qui affecteront le réseau d'établissements de la région pour l'année en cours. La méthode de répartition des compressions est contenue dans le Plan stratégique de transformation du réseau et des services, un document qui inspirera, orientera et articulera toutes les transformations que s'apprête à vivre les réseau de la santé et des services sociaux.

La région des Laurentides devra fournir, rappelons-le, un effort de compression budgétaire de l'ordre de 3 0 millions de dollars sur trois ans, dont 9 , 3 9 millions en 1 9 9 5 - 1 9 9 6 . Les établissements devront d'abord absorber un manque à gagner s'élevant à 3 , 6 millions, occasionné par la non-indexation de leur budget et les coûts de l'année bissextile et des augmentations salariales. D'autre part, la région contribuera de 4 , 6 millions supplémentaires à l'effort national. Enfin, en retardant d'un an l'ouverture d'une nouvelle unité au Centre hospitalier de Saint-Eustache, on pourra économiser 1 , 0 6 5 million. À cela s'ajoutent quelques autres mesures qui viennent compléter le total des compressions.

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POUR PUBLICATION IMMÉDIATE COMMUNIQUÉ DË PRESSE

1 9 9 5 - 1 3

1000, RUE LABELLE, BUREAU 210, SAINT-1ÊRÛME (QUEBEC) J7Z 3Nft T É L . : ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 8 6 2 2 TÉLÉC.: ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 2 5 3 0

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Communiqué 1995-13 Page 2

Par ailleurs, déterminés à dégager une marge de manoeuvre pour répondre à des besoins régionaux prioritaires, la Régie régionale et ses partenaires consentiront un effort régional supplémentaire. Ainsi, un décision de principe du conseil d'administration permettra d'aller chercher 4 0 0 0 0 0 $ dans la MRC d'Antoine-Labelle. Toutefois, il reste à s'assurer de la faisabilité de cette mesure avec les établissements concernés et les élus locaux.

Pour rétablir l'équité entre les différents programme régionaux, le plan prévoit également réallouer 3 0 0 0 0 0 $ dans le programme de déficience physique en réduisant les budget des programmes de santé mentale et de déficience intellectuelle d'un montant de 1 5 0 0 0 0 dollars chacun.

Appui au ministre Les administrateurs de la Régie régionale déplorent unanimement l'ampleur de ces compressions, même s'ils admettent qu'il est encore possible cette année de les appliquer sans sabrer dans les services à la population. Ils souhaitent que le réseau des établissements ne soient pas les seuls à en être affectés. Ils entendent donc appuyer fortement le ministre Jean Rochon dans son intention de mettre tout le monde à contribution dans la révision des pratiques et l'effort budgétaire, y compris la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) et les médecins.

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Source : Elise Prévost ( 5 1 4 ) 4 3 6 - 8 6 2 2

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Le Mirabel, 26 f é v r i e r 1995, p. 19

Coupures dans les établissements de santé

La région atteint sa limite acceptable

Plus que Jamais, les établissements de santé orit è vivre avec les effets des compressions budgétaires. SI, d'une par t , le consei l d 'administrat ion du. CLSC Arthur-Bulea ee dit préoccupé par lés effets des compressions, du côté de ta Régie régionale, les administrateurs se sont dits rassuré des résultats obte-nus Jusqu'à maintenant

par Diane Richard

Au total, pour l'an-née en cours, les éta-blissements de santé et de services sodaux de la région des Lau-rentides ont dû absor-ber des coupures de près de 4$ millions.

Au CLSC Arthur-Buies, les coupures ont été de 4S 000$, et bien que les adminis-trateurs aient réussi à protégée.les services à la population, Ils constatent que si le, CLSC avait à subir. d'autres réductions* comparables à celles de Tan dernier, «fl est clair que la quantité.

de services et peut-être la qualité pour-raient être affectées», a affirmé le directeur du CLSC, Georges Le Gai.

Mais une lueur d'es-poir dans le dossier, selon M. Le Gai, vient de la déclaration du ministre de ta santé, Jean Rochon, à ref-let qu'A faut privilégier les services plus lé-

Dans le réseau En ce qui concerne

le reste du réseau, B semble que malgré les coupues, les éta-blissements aient ré-ussi à maintenir la qualité et la quantité des services offerts à la popdatbn. Selon le rapport préparé par la direction des ressou-ces financières et techniques de la Ré-gie régionale, I appa-raît que la grande ma* Jorité des établisse-ments prévoient ter-

"mlner ramêôen équi-libre budgétaire et que les prMsions dé-ficitaires ne représen-tent que 0,4tt du budget régional.

gers et intensifier la . prévention. Des rôles igrSetonOeèfrMâdt* quf reviennent dlreo- la région des Lauren-' tement au CLSC, se-lon monsieur Le Gai, donc qui pourraient se traduire "par des mesures budgétaires appropriées.

tides pourait bien se distinguer comme la deuxième plus perfor-mante du Québec au chapitre des résiitats financiers.

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L'Annonceur, mercredi l e 1er mars 1995, p, 3

En réaction aux nouvelles compressions dans le secteur de la santé

«Nous améliorerons les services grâce aux coupures» Michel Léger, directeur généré!

de la Régie régionale Vodà une déclaration pour to moins'

prenante d s Is pert cfci dfoectsur général d s h R é g t o régional d e la santé et d e s services sodaux» M. Michel Léger» après avoir aff irmé

2,9 motion* sur le territoire Toutefo is , e l le pourra i t s 'avérer vért t f lque V « n d o n regarde les mesures q u e la Régie rég iona le v e u t m e t t r e d e r a v a n t p o u r ré-orienter les

Dans oe sens, faoe à la confirmation des n o o veBss compressions arv nonOées per to ministre Rochon, ta Régie iégk>* nato d e la santé et des services sociaux Intense

A— — M -âl ^ _

non* les iransiomiauons des servloea» amorcées depuis plus tfui an. «II faut poursuivre la révision s i l'organisation des eervloes d e notre territoire», a déclaré M. R o -riant St-Onge, président d e la régie régional* Pour aa part, M. Léger volt dans ces oompres» slons le o o i p de fbuot nécessaire pour réaBser dans notre système d e santé d e véritables changements. «Nous devons aller de tarant et planifier une meilleure orientation d e noe eervl-oes- , a ajouté le tfredeur généraL

Au total, avec rapproche réglonala, naHona» le et le manque ft gagner, dû à la nortfadeoca» tton des dépenses, au coût du système salarial et ft ta )oumée Usextfle, on estime que ta 00U-pures d i n e le eeeteur de la eenté e l dee b v * -ces sodaux sur le territoire des Laurentides pour 1995-1996 s'élèveront ft 9.3 millions. C e - . pendant, oomme la région des Laurentides est une des parentes pauvres d e oe secteur, elle »

devras reoevofr e n réeSocaSon» budgétaires d e 6.4 minions. Lee compressions nettes seront donc aproxlmativement d e ronfre d e 2 £ mB-Bons.

Comme le Ministère s'engage ft réaltouer plus de 6 mflBons ft la région des Laurentides, la Régie régionale a dressé w e Iste des priorités. Ces réallocations budgétaires serviront princi-palement ft augmenter le nombre d e Dts d e soins de longue durée et les serviras de soutien ft domfcSepov les personnes Agées. Avec ces lits d e plus, cela aura comme effet (fired d e désengeorger l'urgence de l*H6tel-Dleu d e Salnt-JérÛme. Par ailleurs, ces réallocations permettront la mise en oeuvre du service Info-Senté 24 heures sur 24 et OmptantaUmi de la dalyse rénale A rHOM-Otoa Comme le eouS-gne Mchel Léger «cette réorganisation est m 9 and défi, mais si nous réorientons nos senrt-ces vers les priorités, la lésion ne s^en portera que mieux!»

Dans ropbque de moderniser le résoau et (fadapter les services aut besoins de la popite-Hon, la Régie r é g i o n ^ et ses partenaires se mettent donc ft la tAche pour tirer te meiBeur parti de ces transformations.

Leurs efforts porteront (fabord a v tea coûts de tadminisfvation. Le réseau peut enoore amé» iorer sa performance ft oe niveau, notamment en partageant des eervloes administratifs. Par aJBero, un travail Important de réaménsgonwrt sera rteRsé pour dMger las personnes dtaecto-ment aux eervloes quite ont besoin. «Il n'est pas acceptable que des lits de courte durée ser-vent ft répondre ft des besoins dhébergement»,. déclare M. Léger ft titre <f exemple. «Enfin, le vt» rage ambulatoire devra devenir une réalité le

plus tôt possMa II faudra réduire te nombre ds jour d'hospitalisation en compensant par des serviras ft domioBes. Les personnes retourne-ront plus vite ft la maison et plus vite au travail et I e n coûtera donc moins cher ft l'ensemble d e lasodété», a expBqué M. Léger. Cependant, les drigaants du réseau ont promis d e fimfter nmpact des compressions sur les ressources

humaines. P l iant les deux prochains mob. la Régle r »

gtonate et ses partenaires du réseau mettront au point un plan de mesures qui permettront de faire plus avec moins. C e plan dcMait être ( » • posé le 15 avril prochain avec les dorméés exactes concernant les «Afférents établies»-ments. Ces t ft vdr l

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REGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX D E S L A U R E N T I D E S

Avec tes transformations pour W r e face aux compressions budgétalies. to directeur géné» ral d e la Régie d e la santé e t des services sociaux, M . M c h e l Léger, est c o n f i a * de r e n * e tes services mieux adaptés eux besoins d e la population des Laurentides.

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L'Echo du Nord, mercredi l e 1er iwrs 1995 p. 3

Santé et services sociaux: des coupures de 3 millions par Suzanne Chenier

Les établissement de la région des Laurentides auront millions de moins à consacrer a la santé et aux servi-

ces sociaux eette année* Pourtant la directeur de la Régie,

Michel Léger» a indiqué que ces coupures ne devraient pas toucher lee eervicee directs à la population. «Il y a moyen de faire plus et mieux, avec matas d'argent, a441 précisé.

lerégftonrfeet défendue

Au départ, on avait annoncé des compressions de 6 millions pour la région des Laurentides. A cela Ajoutait un manque à gagner de 3

l/HdteMHen de Saint-Jérôme risque d'être particulièrement bouché par les xumteHee oompreesloii la wrmiii» dernière par la Régie régionale de la eanté.

millions résultant de racornisse-ment des dépenses diverses et des salaires des employés.

U légion faisait faoe à un man-que à gagner réel de 9,3 millions annuellement soit 28 mfflfans pour lee trois piochâmes aimées.

Mus, comme le soulignait MXé-ger, devant les pressions exeroées par les tesponsaMes de la Régie i*-

les ont bénéfi-ciô (Tune réallocation de 6 mfllimw, justifiée par le soud d'une meilleur»

«La aise des finanees puMiquee agit flomiM un électrochoc sur le" système et nous force à bouger», lance Michel Léger, qui voit dans ces nouvelles compressions un inci-tatif à effectuer des changements bénéfiques dans le système.

En avril, tous les établissements des Laurentides devront fournir à la Régie, un plan «faction triennal pour atteindra leurs objectifs de

. D Jà, des solutions sont en place1' ' et avec la réallocation de finds de 6 -millions, 'des nouveaux services-

Michel Léger,

sont en place: un mm. vioe de dia^y-se rénale et un service d'Info-

' n faudra de plus s'attaquer à ' l'interminable problème du trop grand nombre de lits de courte durée occupés par des malades

chroniques à fHÔtel-Dieu.

Les dirigeants veulent réduire les durées d'hospitalisation et pallier par un meilleur soutien des malades à domicile. A cet égard, le ministre de la Santé Jean Rochon a d Jà promis frtfout de 260 A 800 lits de aoins de Ion-gue durée pour les Laurentides^.

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Journal Le Choix (Mont-Laurier, vendredi l e 3 joars 1995

RÉGIE D E LA S A N T E ET DES SERVICES S O C I A U X «UN COUP DE PIED DANS LE DERRIERE»

panlri OlnoM l e ministre québécois ds la Santé e ! des Services sodaùi, Jean Rochon, a déddé ds geler les enveloppe» de crédit pouf tes prochaine» années. En conférence de preeee, lundi dernier, I» directeur régional ds lt Régie, Mlehel léger, a décieré que ce •coup de pied dans te derrière» Induis è adoptar daa meeure» qui auralant dû être prlaaa il y a longtemps. La région daa Laurentides dotl taira faca à

' de» ooupurss de alx million» de dofls/s, an ptua dVn manqua A gsgner d'environ 9da millions da dollars, mité à la non-lndaxaiion daa bud-gets al à l'accroissement des saisiras daa employée. las responsables da la Régie régionale varient politer da roccaston pour moderniser le réseau el mieux adapter les services aux besoins da la population.

Emploie L'an dernier, dix personnes ont lté mises an disponibilité. M. Léger estime qu'Une centaine de postas seront perdus en trois ans. Durant les prochaines années, dos employés saront résffectés, selon las nouveaux bai oins. P.ar axsmple, une personne qui oeuvre au Centre hospitalier de Mont-Lsurlsr pourrait être réaf-tadés au CLSC. Ceux qui refuseront de nouvelles tâches ou, de nouveaux fieun de travail, pourraient être con-gédiée. Dos déçussions ont déjà été entamées avec

lae représentants syndicaux. Virage ambulatoire

Outra un effort par dlntfnuer tes frais admlnlsfrsiifs. la Régie vaut, entre autrea, effectuer le virage .ambulatoire. Dana certains cas. cela se traduire, notamment, par te reduction das jours dlieephalisa-tlon. Les soins à domicile, avee

supervision médicale, amont ainsi la priorité. Selon las responsables de le Régie, le plus difficile sere de changer tae mentalMs, le façon de lalra tea choses. Un plan détaillé da mesures sate mis sur plsd durant tas deux prochains mois.

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L ' E v e i l . 5 mars 1995, p. 13.

Pour faire face aux compressions budgétaires ' ^ •

R e g r o u p e m e n t d e s c e n t r e s d ' a c c u e i l d e l a r e g i o n

Une nouvelle entité administrative, qui sera connue sous le nom des Centres d'héberge-

ment et de soins de longue durée (CHSLD) de la Rive et de Mirabel, prendra dorénavant en charge le Manoir Saint-Eùstache, le Manoir Grand-Mou-lin, le Centre d'accueil de Saint-Benoît et le Pa-villon Saint-Louis.

Le regroupement de ces centres d'hébergement et de soins de longue durée devrait permettre, es-time-t-on. one économie de l'ordre de 2S0 000 $ au total. L'abolition de certains postes adminis-tratifs et la rationalisation de services auxiliaires comme, notamment, l'entretien ménager expli-quent cette économie répartie

béjft, en octobre 1992. le Manoir Saint-Eusta-che et le Manoir Grand-Moulin. à Deux-Montagnes , avaient été forcés par le ministère de là Santé et des Services sociaux (MSSS) de se regrou-per. Cette fois, la fu-sion est issue d'une dé-marche volontaire des conseils d'administra-tion concernés. On es-père ainsi absorber plus facilement les nouvelles compres-sions budgétaires dé-crétées par le MSSS et maintenir les services aux bénéficiaires, 234 au total, de ces quatre établissement

La nouvelle entité administrative résul-

tant de cette ftision aura son siège social ft Saint-Eustache, au 55. rue Chénkr. Toutefois, il sera possible de Joindre chacun des centres au même numéro de téléphone qu'auparavant. Les appels seront transférés d'un endroit à l'autre si cela s'avère nécessaire.

Pour le moment, l'ancien directeur général du Centre d'accueil Saint-Eustache, André-C. Dé-saute 1s. va-assurer l'intérim de la direction du nouveau regroupement II sera secondé par Moni-que Garand. directrice des services cliniques, et Robert Bédanl, directeur des services administra-tifs. Un comité de sélection verra ft désigner le di-recteur général du CHSLD de la Rive et de Mira-bel.

Par ailleurs, le nouveau conseil d'administra-tion sera présidé par Maurice Houle, qui sera en-touré de Gilles Leduc, premier vice-président, Use Vincent, deuxième vice-présidente, et An-

(FtNfeYmMry) Quelque» uns dee membres du conseil d'administration des Centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD): Maurice Houle, André-C. Desautels, Micheline Chevrette, RéJean Le Brun, Lisette Way, Claude Girard, Jean-Claude Lanrin, Gabrtcfle Depuis, Gilles Le-duc et Fïamube Bourgle»

drf-C Desautels, secrétaire, au comité exécutif.

Les Françoise Bourgie. Micheline Chevrette. Gabrielle Dupuis. Marcel Gauthier. Claude Gi-rard. Jean-Claude Laurin. RéJean Le Brun. Ed-mond Saint-Laurent et Lisette Way sont les au-tres administrateurs en poste. Des élections au-ront toutefois lieu ft l'automne prochain pour for-mer un premier conseil d'administration.

Au terme de leur première séance, les membres du conseil d'administration provisoirement en place ont convenu de convoquer des rencontres d'information avec le personnel des différents établissements. L'on souhaite ainsi associer le personnel, environ 290 employés. A l'élaboration de mesures d'harmonisation dans le cadre de cet-te restructuration.

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L'Echo de la Lièvre, dimanche 5 mars 1995, p. 2.

Coupures de28 M$ sur 3 ans dans les Laurentides:

± h . V ® ) Peut-on Imaginer que des m p u r e a . ' . 'budgétaires a m è n e n t d e s c h a n g e m e n t s

m a l U t o î Et Wen I eembte. selon M> M k f r d « L é g e r , d i r e c t e u r - g é n é r a l d e l a R é g i e ^ r é g i o n a l e d e la s a n t é e t d e s s e r v i c e s f - eoriaux, que oe sera le cas. C e s coupures, 5 d e Tordre de S mHBons de do ta re sur trois ? -ana, forceront un changement d u système , d e dispensation des soins à te laveur de la ' cOunIMo. V -

i d e l a pauvre té d e s ' L à u r e n t l d e e p a r . r a p p o r t à d ' a u t r e s :

réglons. * C e f e année, ta oommande est un p e u p l u s g r o s s e » parce q u i n > a pas d ' I n d e x a t i o n d e s d é p e n s e s e t q u ' i l faudra fltoeorbor esns aide, tes hausses de salaires", p rédse M . i L é g e r . P o u r d e s gjoupvee totales eeft-m é e s à 0 . 3 M S e n 1 S 0 5 - 1 9 9 6 , 6 , 4 M $ seront réinjectée. Le scénario devrait être l e m ê m e p o u r l e s d e w ans ft venir. •

L'en damier, le mi-nistère avait Imposé une coupure de 5 .3 tnSons pour les Lau-rent ides. Toutefois, u n e s o m m e d e 1,4 M $ a v a i t é t é ré? l -louée , compte tenu

M. Mfchd Léger et M. F M a n St-Onge, genera et prssrasvn ou

S e l o n M . L é g e r , ces'restrictions bud-gétaires sont le coup

pied dont le Oué-[ becavsf tbaaolnpoi r

moderniser son systè-m e de eariô et pœer Jes changements dûs

s U ans. •Par l y a d e e B s

courte durée qui p o u t a b r g j a

^>durée,dBt périodes

' S f c l - t t ï f a l i "

tfliospftflisafion trop -longues elore que le d e n t pouraR r s o M ^ %g\ eiJvt médcd è do-m f c V , e ^ i q u e * Le « l o i r rf&rgent de*ajt par d t e u n permettre le développement de I ts de longue durée, comme le réclame le centre Ste-Anne de-puis plusieurs an -nées.

Le regroupement « « « . — i > - i

SEVTnstraoi oes nopr taux de Mont-Laurier etL'AmondaSonetla mtoo en pbcs <fune Igne Wo-eanlé dans lee CLSC slnecrlvert é g a l e m e n t d a n s f tç lque ds restrudu-nfen.

. ment affectés p e r l e • r e g r o u p e m e n t d e s

s e r v i c e s a d m i n i s -t ra t i f s . Q u a n t a u x autres emploie, les'

; c o n s é q u e n c e s dee . co^urea budgétaires

devraient être afceor-t é e s par «attrition* •(départs pqtr retraite e t a u t r e s c a u s e s volontaires). Députa la

la Régie de

b u d g é t a i r e s l'< dernier, une (fixai d e personnes dans tes Laurentides, ont é t é mises en (fipo bilfté. •D'autres < m o i n e d ' h e u r e s " ,

. ajoute M Léger. Les détals du p

triennal de restruc ration devraient être conrusàbm^evr t

Certa ins emploie

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Courr ie r de Groulx , 5 mars 1995, p. 9 .

Le réseau de la santé en manque de 9,3 M$ Iessoins i domicile et les lits p our les aInès seront augmentés • à recevoir d e 0 , 3 mil l ions d e do l la rs a n -

Denlse Proulx nue l lement j u s q u ' e n 1998. ™ " R â g ) e <je | a gan té c o m p t e tou te fo is

L e r é s e a u d e la s a n t é d e la r é g i o n d e s enca isser u n e réa l locat ion d e 6 mi l l ions L a u r e n t i d e s d e v r a a s s u r e r u n s q u a l i t é d e d o l l a r s a f i n d e r é p o n d r e p r i n c i p a l e -d é s so ins a u x m a l a d e s a v e c u n m a n q u e m e n t à la vo lonté d ' a u g m e n t e r l e s serv i -

c e s d e soins à domici le e t le n o m b r e d e place d a n s tes cent res d 'accue i l pour l e s vie i l lards, n o m m é s lits d e l o n g u e d u r é e dans le l a n g a g e bureaucra t ique d u min is -tère d e la S a n t é e t d e s s e n d e e s soc iaux .

D e plus, la R é g i e rég iona le d e la &anté et d e s serv ices soc iaux d e s L a u r e n t i d e s est for tement Invitée par le ministre J e a n R o c h o n A f a i r e p r e u v e d ' I m a g i n a t i o n e t d'initiatives d è s à p r é s e n t s a n s a t t e n d r e l ' a n n o n c e off ic ie l le d e l a d is t r ibu t ion d e l 'enveloppe budgé ta i re d u min is tère ,

i S o i n s è d o m i c i l e | D 'o res et d é j è H s e d é g a g e q u e la R é g i e | e n t e n d s u i v r e le m o u v e m e n t p r o v i n c i a l • d e rédui re l e s coûts d e l ' admin is t ra t ion : d e s é t a b l i s s e m e n t s , e n f u s i o n n a n t n o -

t a m m e n t d e s d i rec t ions g é n é r a l e s . E l l e c o m p t e a u s s i d i m i n u e r l e n o m b r e d e jours d 'hospital isat ion, d a n s la m e s u r e d u poss ib le , e t f avor ise r l ' ins ta l la t ion d ' u n véri table s y s t è m e d e sout ien à domic i le .

D a n s u n e l o n g u e l e t t r e a d r e s s é e a u I président F lor ian S a i n t - O n g e , le min ist re • R o c h o n d e m a n d e à la rég ion d e s o u m e t -! tre pour le m o i s d 'avr i l u n p l a n d ' a c t i o n i s t r a t é g i q u e t r i e n n a l q u i c o n f i r m e r a l e s

priorités d é l a région d a n s le s e c t e u r d e la santé e t les m e s u r e s q u e ta R é g i e e n -t e n d f a v o r i s e * p o u r q u e t o u s l e s t r a -va i l leurs co l laborent à c e t t e p o n c t i o n fi-nanc iè re .

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Nord I n f o , 5 mars 1995, p. 28.

-XompressIoBS dans tasasté et les services sociaux

La Régie régionale rajuste son tir

i Dans les Laurentides, le réseau de la santé et ' des services sociaux active sa transformation

pour faire face aux nouvelles compressions bud-gétaires.

Face à la confirmation des nouvelles compres-sions décrétées par 1e ministre Rochon, la Régie régionale de la santé et des services sociaux et ses partenaires de la région des Laurentides intensi-fient la mise en oeuvre des transformations des

' services déjà amorcée depuis plus d'un an: a faut poursuivre la révision de l'organisation et la distribution de l'ensemble des services. «Nous n'avons plus le choix d'attendre: la crise des fi-nances publiques agit comme un électrochoc sur le système et .nous force A bouger», a déclaré le

• président de la Régie régionale, M. Florian Saint-Onge. «Le résultat pounait être intéressant, car plusieurs transformations dans lesquelles nous nous engageons sont attendues depois longtemps par la population, compressions ou pas», a-t-il ajouté. Pour sa pah, le directeur général, M. Mi-chel Léger, voit dans ces compressions le coup de fouet nécessaire pour réaliser, dans notre système de santé, de véritables changements.

Malgré les efforts accomplis pour améliorer l'équité interrégionale dans la répartition des

. compressions, la région des Laurentides doit, une fols de plus, faire face à des coupures de l'ordre de 6 millions de dollars. À cela s'ajoute"un man-que A gagner d'environ 3 millions de dollars té--sultant de la non-indexation des budgets pour tes dépenses diverses et l'accroissement des salaires

- des employés du réseau, qui continuent d'aug-menter conformément aux conventions collect!- • ves de travail. Il s'agit donc d'une ponction réelle de 9 3 millions de dollars annuellement pour les trois prochaines années, soit 28 millions au total.

En contrepartie, le Ministère s'engage A confir-mer, pour notre région, une réallocation de 6 millions de dollars pour actualiser les priorités convenues entre le Ministre et la Régie régionale.

Ces réallocations budgétaires serviront principa-lement à augmenter le nombre de lits de soins de longue durée et de services de soutien A domicile pour les personnes Agées, répondant ainsi A une situation problématique régionale clairement identifiée. Elles permettront également la mise ca oeuvre du service Info-Santé dans les Laurentides et du service de dialyse rénale de l'hôpital régio-nal, rHStel-Dieu.de Saint-Jérôme.

La Régie régionale et ses partenaires du réseau se mettent donc A la tAche pour tirer le meilleur paiti de cette inévitable transformation. Leur ob-jectif: profiter de cette transformation pour mo-derniser le réseau et mieux adapter les services

. aux besoins de la population. ; Leurs efforts porteront d'abord sur les coûts de

l'administration: le réseau peut encore augmenter sa performance A cet égard, notamment en parta-géant des services administratifs. D'autre pan, un . travail important de réaménagement s'impose pour diriger les personnes directement au service dont ils ont besoin, évitant ainsi de coûteux dé-lais. À titre d'exemple, 0 n'est pas acceptable que

. des lits de courte durées servent A répondre A des - besoins d'hébergement. Enfin, le fameux «virage

ambulatoire» devra devenir une réalité le plus ' possible. Entre autres, il s'agit de réduire, quanti

cela est possible, le nombre de jours d'hospitali-sation en les compensant par des services A domi-cile favorisant ainsi le maintien des personnes dans leur milieu de vie naturel.

De plus, les dirigeants du réseau doivent mettre en place les mesures qui permettront de limiter l'impact des compressions sur les ressources hu-maines.

Durant les deux prochains mois, la Régie ré-gionale et ses partenaires du réseau mettront au point un plan de mesures qui permettront de faire plus et mieux, avec moins d'argent Le défi est de taille et tout le réseau s'est mis en branle pour le relever.

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L ' In fo rmat ion du Nord/Ste-Agathe, samedi 11 mars 1995, p. 3 .

Des compressions nettes de 2,900,000$ en 1995-96

La Régie régionale de la santé devra revoir ses p r o g r a m m e s L a . t o u r n é e d e l a

R é g i e r é g i o n a l e d e l a s a n t é e t des ser -v i c e s s o c i a u x s*est a r r ê t é e A $ t e -A g a t b e l u n d i d e r -n i e r . U n s e u l s t^e l à T o r d r e d u j o u r d e c e d é j e u n e r d e p r e s s e : l e a c o m * p r e a s t o n s budgéta i -r e * I m p o s é e s p a r Q û A e e .

Pour les trois pro-chaines années, la Régie régionale devra composer, en effet, avec des compressions de l'ordre de 9,378,000$ par année. Cependant, les Lau-rentides étant une r é g i o n pauvre, Is

Régie bénéficiera de réallocations budgétai-res s'élevan! & près de 6,$ millions de dollars, laissant la région avec un manque à gagner de 2,9 millions de dollars.

Nouvelle attitude

Pour la Régie, pas d'autres solutions que de revoir les services offerts dans la région en essayant de "cou-per", bien sûr, U où les besoin* sont les moins criants.

Une Dste de priorités a donc été dressée. Parmi les améliora-tions retenues: l'ajout de 300 lits en soins de longue durée, des heu-res d'ouverture plus grandes dans les CISC et des services accrus en matière de soins A domicile. Quant aux "coupures" de servi-ces, "on devrait être fixé dès U mi-avril", précise le directeur général de U Régie, Michel Léger.

Selon Michel Léger , d i recteur général de la Régie régionale d e la santé et des services sociaux, lee compressions exer -cées sont peut-être

le " c o u p d e p ied d o n t o n a v a i t besoin" pour met t re de l ' o r d r e dans nos af fa i res .

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Le M i r a b e l , dimanche 12 mars 1995, p. 9 .

Dans le système de santé

«Il faut apprendre à faire plus avec moins»

L e s s e r v i c e s s o c i a u x e t d e s a n t é n ' é c h a p p e n t pas aux c o u p u r e s e t e n 1995 , l e s é t a b l i s s e m e n t s d e s L a u r e n t i d e s d e -vront fa ire a v e c d e s c o u p u r e s d 'env i ron 3 $ mi l l ions . P o u r le d i r e c t e u r g é n é r a l d e ta R é g i e rég iona le d e la s a n t é e t d e s serv i -c e s soc iaux , M iche l Léger , «ces c o m p r e s -s i o n s s o n t l e c o u p d e f o u e t n é c e s s a i r e p o u r réa l iser d e vé r i t ab les c h a n g e m e n t s d a n s not re s y s t è m e d e santé».

les habitudes de ccn-p a r D iane Richard

Pour M iche l Léger, directeur général de ta Régie régionale de la santé et des services sociaux, «le moment est venu d e changer

sommation, mais aus-si d e s c o m p o r t e -ments Il faut faire l'ef-fort de poser les bons gestes et de faire les b o n n e s c h o s e s , e t c ' e s t e n s e m b l e , e n

collaboration avec les. travailleurs de tout le réseau de ta santé et des services sociaux que nous allons y par-venir». Dans ta région d e s Laurent ides, la Régie régionale et ses partenaires relèvent donc le défi. Le pre-mier objectif est d e profiter d d m o m e n t poix moderniser le ré-seau et mieux adapter les services aux be-soins de la popula-tion.

Priorités

Si, dans un premier terres, les établisse-ments doivent fexrrtr,

L e d o c t e u r général d e la Régie régionale d e la 6anté e t d e s services tfodaux, Michel Lé-ger , croi t q u i ! est poss&te d'offrir d e bons s e r v i c e s è la popu la t ion a v e c les m o y e n s d o n t o n dispose. (Photo Le MirabeQ

Michel Léger d è s avri l , un p lan cfaction triennal peux atteindre les objectifs de compressions, les pr ior i tés d ' a c t i o n s sont déjà étebfes.

D'abord, i faut faire en sorte d e réduire au m i n i m u m les coû ts d'administration. Ain-, ai. I taut s'assurer de diriger les personnes d i r e c t e m e n t vers le serv ice d o n t ils ont besoin afin ( f éviter les délais; voir à ce que les lits de courte du-rée ne servent pas à fhébergement; favori-ser le maintien à do-mic i le ; p ro f i te r a u maximum d u service

d e d ia lyse réna le à l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme; et finalement mettre sur pied le ser-v ice I n f o - S a n t é sur r ensemble du territoi-re des Laurentides.

Des telles mesures seront mises en place tout e n limitant l ' im-pact sur les ressour-ces h u m a i n e s . Et comme te signale M . léger, « i faut changer les habitudes de con-sommation, mats éga-lement les comporte-ment et po i r y arriver nous avons besoin de la c o l l a b o r a t i o n d e tous tes gens oonosr-nés».

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L 1 In format ion du N o r d / S t - J o v i t e , samedi 18 mars 1995, p. 7 .

Les C e n t r e s - J e u n e s s e d isent n o n a u x c o u p u r e s

L e s C e n t r e s - J e u n e s s e des L a u r e n t i d e s t i e n n e n t des aud iences s u r les c o m p r e s -s ions b u d g é t a i r e s ex igées p a r l e g o u v e r -n e m e n t C e t t e sé r ie d 'aud iences d é b u t a i t le 7 mars à Huberdeau et parmi les points m a j e u r s , p r é c i s o n s qu ' i l fu t p r o u v é q u e l ' a b o l i t i o n d e postes n ' e s t p a s u n e s o l u t i o n .

Les quelque 50 per-sonnes présentes ont écouté avec attention le président du comité d'audiences. D'entrée, de feu, ce président s Indiqué qu'il "serait ladle de réduire les dépenses en abolissent des postes mais ce

n'est pas la solution. Il y a d'autres façons de faire en trouvant des solutions avec les jeu-nes, les parents, le per-sonnel et les administrateurs."

Plusieurs solutions ont été proposées lors

de cette première audience. On pourrait résumer les interven-tions de cette façon.

"L'avantage de la pau-vreté, c'est que ça rend aéatif, et ça nous permet de créer des choses."

Précisons qu'une audience a eu lieu i Huberdeau en raison de la présence du cen-tre de réadaptation pour )eunes Accueil Vert-Pré dans cette municipalité.

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L'annonceur, mercredi 5 a v r i l .1995, p. 8

Face à des compressions budgétaires de 6 millions $ La Régie régionale de la santé in tens i f îe la t rans format ion de ses services

F a c e à l a c o n f i r m a t i o n d e s n o u v e l l e s compressions décertées par le ministre Ro-chon, la Régie régionale de la santé e t des services s o d a u x et ses partenaires de U ré-g ion des Laurentides Intensifient la mise e n . o e u v r e d e s t r a n s f o r m a t i o n s d e s serv ices dé jà a m o r c é e d e p u i s p l u s d ' u n an: Il faut poursuivre la révision de l'organisation et la d i s p e n s a t i o n d e l ' e n s e m b l e d e s services. • N o u s n 'avons p lus le choix d'attendre: la crise des finances publiques agit comme un électrochoc sur le système et nous forcé a bouger. L e résultat pourrait être Intéressant car plusieurs transformations dans lesquel-les n o u s n o u s e n g a g e o n s sont a t tendues depu is long temps psr la populat ion, c o m -pressions o u p a s - . » a déclaré le président d e la Régie régionale, Flor ian St-Onge. D e son côté, le directeur général Michel Léger, v o l t d a n s c e s c o m p r e s s i o n s le c o u p d e fouet nécessa i re pour réal iser, dans not re s y s t è m e d e » a n t é , d e v é r i t a b l e s c h a n g e -

. monts i * Malgré les efforts aooompfe pour améliorer

féquhé Inter-réglonate dans la répartition des compressions, la région des Laurentides doit, une fols de plus, faire face à des ooupures de fordre de S millions $. A oela s'ajoute un man-

« que è gagner d environ 3 mimons $ résultant de I la non-Indexation des budgets pour les dépen-i ses diverses etiaocrolssementdes salaires des i employés du réseau, qui continuent d'augmen-

ter conformément aux conventions cofleclives d e travail II s'agit donc dune ponction réelle de 9 ,3 millions $ annuellement pour les trois pro-

-chaînes années, soft 28 millions S au total. • E h contrepart ie, le ministère s'engage a ponfirtner, pour riotre région, une réallocation de S millions S pour actualiser les priorités conve-nues entre le ministère et la Régie régionale.

-Ces allocations budgétaires serviront prindpele-

ment â augmenter le nombre de fits de soins de longue durée et de s e r v i » de soutien è domici-le pour les personnes âgées répondant a M è y n e situation problématique régionale dalre-m r t Identifiée. D e s permettront également la mise en oeuvre du eerviœ Info-Santé dans les Laurentides et du service de dyaltee rénale de fhôpftal régional, en Toocuenoe rHôteWXeu de -Saint-Jérôme.

La Régie régionale et ses partenaires du ré-seau se mettent donc è la tâche pour tirer le meilleur parti de oette Inévitable transformation. Leur objectif: proTKer d e oette transformation p a r moderniser le réseau et mieux adapter les eervloes aux besoins de la population.

Leurs efforts porteront d abord sur les ooûts d e l'administration: le réseau peut enoore aug-menter sa performance è cet égard, notamment e n partageant ses services administratifs. D'au-tre part, un travail important de réaménagemertf s lnpose pour diriger les personnes dfrectemert a u service dont elles ont besoin, évftant ainsi ds nouveaux délais. A titre tfexemple, I n'est pas acceptable que des fits de courte d r é e servert è répondre A des besoins dhébergemenL En-fin, le fameux «virage ambulatoire» devra deve-nir une réalité le plus tôt possUe. H s'agll de ré-duire lorsque œ l a est possible, le nombre de |ours d'hospitalisation en les compensant par des servfoes à dorrtcile favorisant ainsi le main-tien des personnes dans leur mffieu de vfe natu-r e l

D e plus, les dirigeants du réseau doivent mettre en plaoe les mesures qui permettront de

- Imiter l'Impact des compressions sur les res-sources humaines. Durant les deux prochains mois, la Régie régionale et ses partenaires du réseau mettront au point un plan ds mesures qui permettront de faire mieux avec moins d'ar-gent Le défi est ds tanie et tout le réseau s'est mfe en branle p a r le relever.

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C o u r r i e r de G r o u l x , dimanche 9 a v r i l 1 9 9 5 , p . 27

Compressions budgétaires Le CPEJ consulte

(A.G.L.) Avant de s'attaquer aux réductions de dépenses exigées par te ministre de ta san-

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Santé et sécurité sur les chantiers de construction

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té et des services sociaux, les centres Jeunes-se des Laurentides (ancien Centre de services sociaux) ont consulté leur personnel et leurs usagers afin d'atténuer rimpact de ces mesu-res sur tes emplois et les services.

L'orientation des centres est claire: aucune abolition de poste. Les Centres gèrent un bud-get de 30 M $ et les compressions exigées sont de Tordre de 600,000$ en 95-96 et rfenw-ron 450,000$ pour les deux années subsé-quentes.

Un groupe de travail a donc mené ses consultations en tenant des audiences publi-ques à Blainville, St-Jérôme, Huberdeau et Deux- Montagnes. Un grand nombre de propo-sitions concrètes visant la réduction des dé-penses se dégagent des mémoires présentés.

Les centres jeunesse feront-la synthèse de cette consultation le 11 avril et ajusteront leurs décisions au prochain conseil d'administration te 24 avril. Les Centres sont dirigés par Mrvilte Lapointe. Cinq unités d'accréditation syndicale représentent les employés des centres. .

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L'Echo du Nord, mercredi 12 a v r i l 1995, p. 10

Pressions à prévoir dans le réseau d e la santé (CJL) Les travailleurs du réseau

de la santé et des services sociaux se disent favorables à une révision de la configuration du réseau en région mnlfl Us se préparent aussi à une sé-rie de débrayages partiels pour s'op-poser aux coupures budgétaires.

Réunis récemment à Terrebonne pour en-tendre les recommandations de leurs diri-geants syndicaux, des représentants des 26' syndicats de la Fédération des Affaires socia-les (FAS-CSN) des Laurentides ont large-ment débattu des conséquences que pourront

avoir les coupures de l'ordre de 9,3 millions prévues dans la région au cours des trois pro-chaines années.

Selon un porte-parole de la fédération, Louis Roy, des milliers d'emplois sont en cause au Québec et dans la région, U serait question d'abolir 150 postes. Que des dépla-cements de ressources humaines d'un éta-blissement à l'autre dans la même région soient nécessaires pour mieux répondre aux besoins de la population n'est pas un problè-me en soi, disentails. Les syndiqués exigent cependant que les hôpitaux, par exemple, disposent toiyourB des ressources adéquates

pour garantir les services de premières li-gnes.

Pour M. Roy, «appliquer une croissance zéro au cours des trois prochaines années mettra en péril les services qui ont été mis en place depuis plusieurs années.

A la suite de cette rencontre, les syndicats locaux tiendront des assemblées générales afin de poursuivre les discussions et les em-ployés auront è se prononcer sur la pertinen-ce d'une banque de trois débrayages de deux heures sur chaque quart de travail et qui se-raient applicables au moment jugé opportun

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Nord I n f o , 30 a v r i l 1995, p. 5.

ftégie régionale de la santé et des services sodaux

La rationalisation devient un prétexte pour agir

Ae c o m d o trufa p m h a l i e aanfrs . te ré-« n de h aaatê et des terr ien s o d a n Mbtre des traaefermatloes qsl affecterôot les étabUs-mmbU de santé de b région. Ces c k a i p * • e a t s , énoncés daas le Plan stratéglqee de traasforinatioe de r t e et des aenrfcea, soat rades efriMiilu» ce raison de h stteatloa B-. a e a d è r e de g o B T e m e t s I et des compres-sons budgétaires qa'eOe eatralae.

Selon les dirigeants de U Régie régionale de h santé et des services sociaux, M. Florienl

Saint-Onge.et M. Michel Léger, les coupures budgétaires dans le domaine de It santé et des services sodaux ont été une source de motivation pour trouver le plus rapidement possible des moyens d'alléger principalement là «machine» administrative.

Lors d'une conférence de presse, tenue dsns les locaux du CLSC de Thérèse-De Blainville, mardi dernier, le directeur généra] de U Régie ré-gionale a soutenu: «O est argent d'adapter no-tre système de santé a u besoins reliés è l'aug-Bcstatton et ao veOUssemest de la population, à l'émergence de nouveaux problèmes de santé et problèmes sodaux et è l 'arrivée de nouvel-les technologies et pratiques profeadonneOes^

Afin de coordonner ces changements, la Régie a élaboré un plan stratégique (qui devrait être adopté le 3 mai prochain) qui donne des orienta-lions et fournit des balises claires aux établisse-ments qui seront les principaux scieurs de cette vutc c^émton. Le plan contient les montants qui seront retranchés i chaque établissement.

Toutefois. ll.appanient i chacun des partenai-re! du réseau de décider comment U s'adaptera I ces coupures en fonction des besoins de la popu-lation deson territoire. Cependant, la Régie se donne on droit de regard quant é toute modifica-tion significative apportée aux services et à toute mise A pied

Pour réussir è maintenir globalement U qualité ei l'aceessibaité des services et A les rendre plus équitables, tant au niveau des programmes que de la population desservie. M. Léger a insisté sur les efforts collectifs qui devront être fournis par cha-que établissement. « S e r le 'plao local, cepen-dant, cer ta in territoires a a r œ t , daas l'opéra-tfcm, A accepter de diminuer Taecés A c e r t a i n services aa profit d'autres sous rtgtous notas k k a nanties. C e s ! uae question d'équité et de

jartfrr», a lancé le directeur général. I n n e t s de plan stratégique

A l'instar des autres régions du Québec, on sait déjt que les hôpitaux des Laurentides accentue-ront le «virage ambulatoire», en mettant Parant sur la chirurgie d'un jour et la réduction de U du-rte des séjours A l'hôpital. Pour 1a Régie régiona-le, il est clair que ce virage ne se fera pas tant que les CLSC n'auront pas le personnd suffisant et formé pour assurer le suivi des patients A domici-le.

Le plan' stratégique s'ajustera aux coupures en remettant A plus tard certains projets, dont Pou-

.verture d'une nouvelle unité au centre hospitalier Saint-Eustache. Par exemple, en utilisant les éco-nomies réalisées grlct ao report de ce projet, il sera possible de replacer au bon endroit les per-sonnes en perte d'autonomie qui occupent les lits de courte durée dans les hôpitaux et de sauver ainsi des montants considérables au cours des prochaines années.

. Rappelons que l'hébergement d'une personne tgée en centre hospitalier représente 1a somme de 30 000 $ par année, soit 550 $ par jour. Dans les hôpitaux de la région. 196 lits sont actuellement occupés par de tels patients. ^ D'autre pan. le plan stratégique fait état de

l'importance de réviser rapidement les pratiques professionnelles et thérapeutiques ainsi que les habitudes de consommation de services. Il parle également de. la diminution du nombre de cadres, de rationaliser les services alimentaires, de buan-derie et d'entretien sanitaire, de convenir le chauffage de certains immeubles au gaz naturel, etc.

Quant aux impacts sur la main-d'œuvre, ils se •feront sentir dés cette année. La Régie régionale estime que, avec les mesures de mobilité et de re-placement prévues, le bilan, pour cene année, pourrait être de l'ordre de 50 mises en disponibi-lité a de 150 sur m e période de trois ans.

Même si ces personnes bénéficient d 'uw sécu-rité d'emploi, les dirigeants de te Régie régionale soutiennent que tous les efTou devront être dé-ployés par b région pour leur faciliter l'accession A un nouvel emploi A l'intérieur ou A l'extérieur du réseau. «D ae Cast pas se le cacher, les postes ceopés le seroot prfadpalemeat an alveau de l'administration. D fcodra penser A M r * de b formation pour rebcafiser ces m r w i n de dire.M. Michel Léger.

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L'Echo de l a L i è v r e , dimanche 30 a v r i l 1995, p . 3 .

dans la santé 9,34 millions dans /es Laurentides

On coupe NataOe D e Blots L e montant d e s c o m p r e s s i o n s budgéta i res gouvernementales annoncées II y a deux

m o i s a é t é d i v u l g u é ce t te s e m a i n e p a r la Régie régionale d e la Santé e t d e s serv ices s o d a u x . Il 8'aglt p o u r lés Laurentides, d e coupures d e & 3 9 m i m o n s !

C e s compressions budgétaires sont d e l'ordre d e 3 0 M $ sur trois ans . Pour Tan-n é e 1 9 9 5 - 1 9 9 6 , l a Rég ie croit qu'il est possble d e compres-ser sans sabrer dans les services à la po-pulation. "Si tes é ta -bl issements mettent en commun des ser-vices administratifs", d i t M i c h e l L é g e r ,

directeur-général d e la Régie.

r a r e o M i s s e m e n t C h a q u e établisse-

m e n t s e r a r e s p o n -sable d'appliquer les coupures à son bud-g e t . L e d i r e c t e u r -général par Intérim d e PMpital de Mont-Lau-rier. Yves Cyr, a fait savoir qu'une rencon-tre avec tes employés

était prévue; ceux-ci seront appelés â faire des suggestions. Les emplois â temps plein ne devraient pas être touchés mais ce ne sera pas le cas des remplacements . L e C L S C d e s H a u t e s -Laurentides détermi-n e r a l e 9 m a l d e quelle façon les cou-pures s'appliqueront. L a d i r e c t i o n d e s

C H S L D Ste-Anne et CÔme Cartier a quant à e l l e , a v o u é s o n désaccord face à ces coupures: "Nous som-me déjà en-deçà du taux satisfaisant d e 75% en ce qui touche la réponse aux b e -soins de la clientèle", déplore le directeur d e c e s é t a b l i s s e -ments, Gilles Huber-deau.

Emplois L a R é g i e e s t i m e

que le bilan pour cette année, .pourrait être de 50 mises en dispo-nibilité et d e 150 sur trois ans. Comme ces personnes bénéficient d'une sécurité d'em-ploi, des mesures se-ront prises pour faci-liter leur accession à un nouvel emploi â l'intérieur ou à l'exté-rieur du réseau.

Compensation En contrepartie de

c e s c o u p u r e s , u n e s o m m e d e 6 , 4 M S sera réal louée d a n s les Laurentides cette a n n é e . C e t a r g e n t servira principalement â augmenter le nom-

bre d e place e n cerv • t r e d ' h é b e r g e m e n t p o u r p e r s o n n e s âgées et à augmenter les serviœs d e main-tien à domici le ainsi q u ' à p r o l o n g e r l e s

h e u r e s d 'ouver t i / re d e s C L S C et à ( Im-plantation du service t é l é p h o n i q u e Info* Santé 24/7.

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L'Echo du Nord» mercredi 3 mai 1995, p. 12.

3 millions $ de coupures dans le réseau de la santé par Suzanne Chenier

Dans une salle remplie à cra-quer, les administrateurs de la Ré-gie de la santé et des services so-ciaux des Laurentides ont présen-té le 19 avril, l'ensemble des com-pressions budgétaires prévues dans les établissements du réseau soclo-sanltalre de la région.

Ces compressions se chiffrent à 3 mil-Ions $ pour les trois prochaines années. Plusieurs rencontres sont prévues au cours des prochaines semaines avec les divers partenaires de la Régie, dont les centrales syndicales et les directeurs généraux des établissements pour en arriver à en faire plus avec moins d'argent.

Etablissements

Déjà les Centres jeunesses des Laurenti-des ont tenu des audiences sur la réduction des dépenses pour en arriver à retrancher de leur budget, 600 000 $ en 1995-96 et 450 000 $ pour chacune des deux prochai-

nes suivantes. Pour 1995*96, les compres-sions prévues seront de l'ordre de 1 535 000 $ pour l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme, 291 085 $ pour le centre hospitalier Lau» rentien de Sainte-Agathe , de 374 795 $ pour la Ruche, de 210 000 $ pour l'hôpital d'Youville, de 75 0 0 0 $ pour l 'Auberge Saint-Jérôme, de 95 000 $ pour le CLSC Arthur-Buies et de 19,820 $ pour le CLSC des Pays-d'en-Haut

Rencontre ce soir

C e s t ce soir, lors de la rencontre réguliè-re des administrateurs de la Régie, que les établ issements rendront compte de leur gestion et feront part des décisions prises dans leur milieu quant aux compressions à effectuer. Entretemps, Michel Léger, direc-teur général de la Régie a appliqué le prin-cipe de déshabiller Sairit-Pierre pour habiller Saint-Jean en déplaçant les budgets de 150 000 $ chacun en déficience mentale et en santé mentale pour les attri-buer à la réadaptatio'n physique, c'est-à-dire aux enfants handicapés qui ont besoin de traitements au centre le Bouclier.

M- T • •.«'•'«• ' v. ». V » • :

Michel Léger et Florian Saint-Onge, directeur général et président de la Régie de la santé et des services sociaux ont répondu aux questions "des" travailleurs syndiqués. (Photo CDM par Sylvain Denis)

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Hôtel-Dieu St-Jôrôme

Des compressions de 1,9$ million eolr.Ner.le 4>ed-

i e d'environ 1,96 mflBon, toe d M SIS M l m t a v e e t

Selon era, Beet

dew s annoncé Is wmém donilira dn corrv pressions budgétaires de PonJr».30S misions sur trots en» dont 0,39S mBBons pour rannée 19B6-t99S. Pow es part. môteWIeu de SeW-Jfrfrne « i son budget empulè de 1 636 7t4$ pou dssoompresslons totolMrt erwfcon 1,96

L'ère de rEtat-Provldenoe est révolue. La' Règle léfltorato de la aarSé el des <

Devant «ta. le oonsel tfadmWstration de rHOtel-Olau a adopté tundeolr un plan de com-pressions vtsant raboMon, selon Alain Dlonne. du eyndcat des Infirmiers et Infirmières, dune cinquantaine de postes dont une trentaine en soins Miniers (Infirmières, commis et sécrétai ras médcales). le plan devra* être soumis pour

acception à la Règle régionale avant tf être el-fecflf.

Pour latf pert lee responsablea du syndted régional dee Infirmiers et des Infirmières, dont Lyne Mot. responsable locale et Alain Okm. ont aoirts eu oonsel tfaWnMwllon de rhû J-taJ una Isle ds proposions, loequcfios avaient été approuvées en assomMéo syncficale per un majorité da msntxea. -A cette date, même al ta Régie veut dWnuar là nombre de cades dans le réseeu, la majorité des ooupues ont été tartes sur le doe des bavafleure syndqués, e*-pfiquenNb. Notre aoud est da malntanlr un ré-veau eooeptafale da ta 9iafcé das eolns».

En outre, Bs domntoM raboHon du posta de conseiller en santé mentale, r abolition de1 dam postes da oonsoBors dù" secteur cflnfcpe, la fusion de postes rftnfirmières-chefs air car-talna urtfés de soins, que la budgal octroyé è ta pharmacie de ftiôpftaJ soit gelé poiv ran 2 et 3 dae compressions. «On lew donne 200 000S da pfcjs, de dre Lyne MBot-, qu'île étude soft faite è l'égard dea pratiquas métflcales dans fètnbflnnnmnnt. afin de tenter da dminuer les ooûts occasionnés pat des pratiques comme la aur-UBsnftan de la «cestonguette» et rachame» mant thérapeutique et qu'une étudeaottteBe afin da çonsldérer ta pertinence et ta rentabflté daa postes (facfoint, das dflérentes dkectiona da rhûpial. «On pourrait alnal économiser envi» raneOOOOOS*.<

Ds TwAa ds M. Dome, lea proposions du eyndca! régional seront soumises au comité chargé des projets pour étude. «Le conseil tfainenstrafion noua a (fl que ces proposions asralent ètudées pov ran prochain. M Mais D s'agit dun oomtté «bidon» composé de 14 irantra dont aeulemenl buis syndt iés*.

En JuBel prochain, selon Lyne Mot. six pœ-las tflnflrmièreo autorisées el ui poste de corn»

mis seront abolis au sepflème étagaqul ' ousOent dBS personnes ègèes en perte dSuk> nomle. «la Régie régionale déclare «pecdaae felt en consultation, mais ce n'eqtposvmâ. Informés, da dé Lyne MfcL Avant Isa KM» on ajouté 11 its en peycttstriat et oe, sans par-ments, on ooupe ds Its se transition au virage ambulatoire ae fiera. (Avec le virage, lès CLSC s'Oca arant de patents à domicfle et on replacera las gans en parla <f®> tonomia, qiri ocmwnt das Mb ds tourte durée, dsns lee centres tfhébergemsrt el ds tangue-dwée).

Selon lea lespunastlna eyndcau, ce n'est pas vrai que taa aervloea ne eonl pas touchée. *Oee soins de bass ne sort paa (tonné* Déjà. on dsmanda aux Wirmièrse ds ne pes ciiangsr les couches des malades trop souvent les bains sont maintenant pris au deux ou trois jours, quelquefois la nu*. tant les Infiimières sont débordée*! De plus, on ne remplaoe pas • - - • * ». • M - - -.- ^ ^ ^ ^ ^ jj - jAlAuta les nttrmeres les ons oa semâmes ei ononr de toujours â l'urgence et en psychiatrie», cfajouter Mme Mfiol

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L'Annonceur, mercredi 3 mai 1995, p. A-3 .

Compressions en santé et services sociaux

Les syndicats réagissent! Dana la foulée de la réorganisation d e s

services s o d a u x e t d e «anté, le conseil cen» trat des Laurentides organisait mardi dernier un panel composé d e membres appartenant à diverses organisations syndicales et de re-présentants de la Régie régionale des l a u -rentides, du C L S C Arthur-Buies et du Centre Hospitalier de r Annonciation.

par Louise DOCHE8NE

La semaine dernière, ta Régie de la santé et des servioes sodaux des Laurentides annonçait des compressions de Tordre de 3 0 $ millions pour les trois prochaines années, dont 9 .39$ mBbofts pour Tannée 1995-1996. Globalement les établissements devront absorber un man-que à gagner de 3,6$ mfflions occasionné par ta non-Indexation de leur budget et les coûts de Tannée bissextile et des augmentations salaria-les.

De plus, on prévoit réallouer 300 000$ dans le programme de déficience physique en rédui-sant le budget des programmes en santé men-tale et de déficience MeSectueUe d'un montant de ISO 000$ chacun, les hôpitaux effectueront un virage «ambulatoire, avec ta chirurgie tfun jour et ta réduction des séjours. On parie aussi de prolonger les heures tf ouverture des CLSC el de tfmlnuer le nombre de cadres.

Ces compressions occasionneront, dans le réseau des Laurentides, quelque 50 mises en cfsponbflité. 150 sur trots ans.

Devant ces compressions, Claudette Car-bonneâu. de ta CSN, laissait planer le spectre de l'américanisation du système de la santé et des services sociaux. «Des Investissements sonl nécessaires pour le recydage et f adapta-tion de la main-d'œuvre. Or au Beu d'investir, le gouvernement coupe, coupe, coupe!-.

V Selon cette dernière, les médecins et tes médcaments devraient Caire partie de la straté-gie des compressions. De son cûté, Michel Lé-ger, de ta Régie ds ta santé el des servtoes so-

daux des Laurentides, a expliqué que les admi-nistrateurs de ta Régie régionale appuient le mi-nistre de ta Santé dans son intention de mettre tout le monde à contribution, même les méde-cins! C'était aussi Topinion de Pierre Pagé, di-recteur du Centre Hospitalier de r Annonciation.

«Le problème,'avec les compressions, de dédarer Gilles Turcotte, du conseil central, c'est que tout semble se taire en fonction de colon-nes de chiffre. O n parie dè non-remplacement du personnel, de fermeture de lits. Le gouverne-ment est plutôt à Técoute du milieu financier. On met de cûté ta nécessité de revoir ta fiscalité. M.

Turcotte en a aussi profité pour avertir le gou-vernement qu'un -peuple au travail est plus en mesure de réfléchir à son avenir..."

Les nombreux employés du réseau présents à l'événement, déplorait le tan qu'on ne rempla-ce pas les travailleurs depuis plus (fun an. «Oui va faire les frais de ces compressions? le per-sonnel et les malades-, pouyait-on entendre.

- N o u s avons le pouvoir, comme citoyen, tf écrire à notre député pour lui dre qu'on est en désaocord avec ces compressions-, de répon-s e Pierre Pagé, dredeur du Centre Hospfta&er de TAnnonciation.

Louis Roy, de la Fédération des Affaires sociales, Claudette Cartonneau, vice-présidente è la CSN, Gilles Turcotte, du conseil central, Yves Marital, président de TACEF et «arbitre» d e la soirée, Michel Léger, directeur de la Régie régional de la santé et des services sociaux' des Laurentides, Georges LeGal, directeur du C L S C Arthur-Buies et Pierre Pagé, du centre hospttafler de r Annonciation.

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L'Echo de la L i è v r e , dimanche 14 mai 1995, p. 4 .

Fusion des hôpitaux: des 3 millions$

. (ND) La fus ion at la complémentar i té d e se rv ices entre établissements de santé de la MRC d'Antoine-Labelle pourrait générer des économies d'environ 3,250,000$.

Voilà la conclusion du rapport d'étude ef-fectué par la Régie régionale de la santé et des services so-ciaux, visant l'écono-mie et une meilleure organisation des ser-vioes de santé dans la région. . Sont en cau-

se, la fusion adminis-trative des centres hospitaliers de Mont-Laurier et L'Annoncia-tion ainsi que la com-p l é m e n t a r i t é de services avec les cen-tres Ste-Anne, Côme Cartier et le CLSC des laurentides.

Economies La Régie annonçait

mardi, que l 'étude identifie un potentiel d'économie de quel-que 3,25 M$, décou-lant d'une meilleure rationalisation (2 M$), d'une complémenta-rité entre tous les

é t a b l i s s e m e n t s (543,000$) et de la fusion proprement dite (705,000$).

Prochaine étape Avant d*être diffusé,

le contenu du rapport sera présenté aux conseils d'adminis-tration, directions et personnels de chacun des établissements. Avenant leur accep-

tation de ressentie! du rapport, ils nomme-ront des représen-tants sur un comité de fusion et désigneront un coordonnateur. Cette personne sera chargée de voir à la concrétisation de la fusion entre les deux hôpitaux, cible prin-cipaJe du projet

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L ' E c h o du N o r d , m e r c r e d i 17 m a i 1 9 9 5 , p . 3 .

« v 4

Pour la région des Laurentides

300 nouveaux lits pour les malades chroniques

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Jean Rochon, devait annoncer hier l'ajout de 2 000 nouveaux lits de soins de lon-gue durée au Québec, dont 300 seraient destinés à la région des Laurentides.

Ces lits, promis par le ministre en février , seront d'abord dest inés aux sec teurs de Sa in te -Thérèse et S a i n t - E u s t a c h e , selon les besoins établis par la Régie de la santé et des services sociaux avec ses partenaires du réseau.

Le secteur de l'agglomération jérômienne vient au troisième rang de ces priorités dans les soins de longue durée. On ne sait pas encore quels établissements profiteront de nouveaux lits. Mais chose certaine, les 104 malades chroniques qui sont présente-ment hospitalisés à l'Hôtel-Dieu devront être relogés pour laisser la place à des cas de courte durée.

A cet effet, la Régie a déjà émis plusieurs hypothèses. Celle qui comporte le moins de coûts est la transformation de l'ancien édi-fice des Soeurs du Bon Pasteur, situé rue Durant derrière l'Hôtel-Dieu. On se sou-viendra que le Département de santé publi-que des Laurentides occupe depuis plu-

sieurs mois l'autre édifice qui abritait éga-lement des religieuses retraitées.

Les autres hypothèses concernent l'agrandissement du Foyer Soleil de Sainte-Sophie et la rénovation de l'Auberge et du contre dTouvUle. Il semble que la réparti-tion des nouveaux lits sera effectuée lors du conseil d'administration de la Régie du 4 juin.

Fermetures à Montréal

Par ailleurs, la fermeture de sept hôpi-taux et la transformation de deux d'entre eux en centres hospitaliers de soins de lon-gue durée dans la région de Montréal pour-rait avoir des retombées positives pour les Laurentides. En effet, l'argent ainsi écono-misé sera redistribué dans les régions les moins bien nanties, dont les Laurentides.

La région pourrait se voir attribuer la somme de 6 millions $ grâce à cette ponc:

tion imposée par Québec à la région métro-politaine.

Une inquiétude demeure cependant chez les Régies régionales des secteurs de Laval, Laurentides, Montérégie et Lanaudière quant au traitement futur des patients de leur région respective dans les hôpitaux montréalais, à la suite de ces compressions.

Un comité spécial a d'ailleurs été formé par le ministre Rochon pour prévenir ce genre de problème, puisque les gens de la périphérie devront continuer d'aller à Mon-tréal pour recevoir des services spécialisés non accccssibles dans leur région.

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ANNEXE m

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R É G I E R É G I O N A L E D E S L A U R E N T I D E S O P É R A T I O N C O M P R E S S I O N S 1 9 9 5 - 1 9 9 6 P O U R C E N T A G E PAR E T A B L I S S E M E N T

T a b l e a u II

B U D G E T 9 4 - 9 5 BASE A N N U A L I S E E

M O N T A N T $ % DE C O M P R E S S I O N

É T A B L I S S E M E N T S 0 5 - 0 4 - 9 5 C O M P R . BASE A N N U A L I S E E

C H C D C.H. Laurentien 25.026,163 291,085 1.16 C.H. S t - J é r o m e 65,848,057 1.535,714 2.33 Hôpital N.D. S te -Cro ix C.H. St -Eustache

14,456,990 411,291 2.84 Hôpital N.D. S te -Cro ix C.H. St -Eustache 31,075,390 1,487,664 4.79 Hôpital d'Argenteuil C H D L - C R H V

20,598,340 301,208 1.46 Hôpital d'Argenteuil C H D L - C R H V 40,575,153 1,124,470 2.77 Hôpital d'Argenteuil C H D L - C R H V

5 , 1 5 1 , 4 3 2 ' 2.61

CR Pav. André Boudreau 1,608,955 11.677 0.73 C A des Laurentides 9,098,602 88,824 0.98 Accueil V - P d'Huberdeau 5,936,166 54,175 0.91 Capar Contrefort

605,300 4,039 0.67 Capar Contrefort 10,756,277 182,510 1.70 La Ruche 2,093,072 33,570 1.60 La Ruche

3 0 , 0 9 8 , 3 7 2 3 7 4 . 7 9 5 1.25

C H S L D C.H. D'Youville 7,656,147 120,711 1.58 C A St -Benoi t 2,719,939 19,080 0.70 Manoir de la Pointe Bleue 3,485,576 27,236 0.78 Accueil Come Cartier 1,531,151 14,187 0.93 Drapeau et Deschambault Manoir St -Eustache

12,934,947 193,094 1.49 Drapeau et Deschambault Manoir St -Eustache 3,963,951 29,979 0.76 L'Auberge S t - J é r o m e L'Accueil St -Jovi te

3,211,776 26,570 0.83 L'Auberge S t - J é r o m e L'Accueil St -Jovi te 2,047,748 13,235 0.65 C.A. Label le 1,832,145 12,591 0.69 La Résidence Lachute 1,406,495 5,881 0.42 C.A. S t e - A n n e de M - L 3,580,551 41,514 1.16 Manoir Grand-Moul in 2,135,585 16,653 0.78

4 6 . 5 0 6 , 0 1 1 5 2 0 , 7 3 1 1.12

C L S C CLSC d'Argenteuil CLSC Arthur-Buies

2,483,968 24,778 1.00 C L S C CLSC d'Argenteuil CLSC Arthur-Buies 4,384,614 50,264 1.15 CLSC J - 0 Chénier 3,942,842 44,187 1.12 CLSC des Trois-Vallées 2,751,060 29,928 1.09 CLSC des H-Laurent ides 3,405,138 60,828 1.79 CLSC P a y s - d ' e n - H a u t CLSC Thérèse de Blainville

2,121,173 19,820 0.93 CLSC P a y s - d ' e n - H a u t CLSC Thérèse de Blainville 5,364,180 62,346 1.16 CLSC Thérèse de Blainville Centrale 24/7 795,007 9,222 1.16 CLSC Thérèse de Blainville Centrale 24/7

2 5 , 2 4 7 , 9 8 2 3 0 1 , 3 7 3 1.19

C P E J - C R J M D CPEJ des Laurentides 13,763,647 116,669 0.85 CPEJ des Laurentides

T O T A L R E G I O N 3 1 3 . 1 9 6 . 1 0 5 2.06 * pourcentage établi sur le budget annualise

1 7 - M a y - 9 5 Coordination des ressources financières reseau

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Compress ions 9 5 - 9 6 ( M o y e n n e régionale 2 . 0 6 % * J

T a b l e a u I I I

CH Laurentien CH St-Jérôme

Notre-Dame-de Ste-Croix CH St-Eustache

Hôpital d'Argenteuil CHDL- CRHV

Pav. André Boudreau C.A. des Laurentides

Acceuil Vert-Pré Capar

Contrefort La Ruche

CH D'Youville C.A. St-Benoît

Manoir de la Pointe-Bleue Accueil Côme-Cartier

Drapeau et Deschambault Manoir St-Eustache

L'Auberge St-Jérôme L'Accueil St-Jovite

C.A. Labelle La Résidence Lachute

C.A. Ste-Anne de Mont-Laurier Manoir Grand-Moulin

CLSC d'Argenteuil CLSC Arthur-Buies CLSC J-0 Chénier

CLSC des Trois-Vallées CLSC des Hautes-Laurentides

CLSC des Pays-d'en-Haut CLSC Thérèse-de-Blainville

CPEJ des Laurentides

1% i_

ùtssJorigus,

3% 4% 5%

4Pj6yèlb"pp^oiBht b ligatg ^

Source : Coordination des ressources financières réseau, avril 95

* Pourcentage établi sur le budget annualisé

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Tableau IV Compressions 95-96 par programme(incluant les exemptions)

3% 2.36%: 2%

1% CHCD

1.42

Jeunesse

1.39 Alco-

Toxico

2.36 Santé

physique

Adaptation sociale

1.50 Santé

publique

2.69 Santé

mentale

CHSI!

2.54

PAPA

1.46 Déf.

physique

2.82 Déf. intel.

Intégration sociale

Pourcentage établi sur la base de compression

Combtatfon des resumes fnmfees réseau, avril 95

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0 1 0 , 5 0 1 E - 1 7 0 7 E x * 2 RRSSS des L a u r e n t i d e s

P l a n s t r a t é g i q u e de t r a n s f o r m a t i o n du s y s t è m e de s a n t é e t des s e r v i -ces s o c i a u x dans l e s L a u r e n t i d e s

0 10 » 501 E x . 2

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