RIVE GAUCHE 100 - VERSAILLES CLUB D'AFFAIRESaffairesversailles.hautetfort.com/files/versaillesplus12.pdf · [email protected] 3 Versailles actualités É D I T O R I A L Notre

VERSAILLES PEOPLE P.6-7

AndréDamienN.M. : Ancien maire de Versailles. Figure his-torique : «Versailles sans Damien c’est commeune table sans pain» (inconnu). Interview.

N°12MAI 2008MENSUELGRATUIT

VERSAILLES IMMO P.27

ATOUT COEUR

Crise immobilière ? Où ça ? Pourquoi Versaillesrestera toujours un « bon produit ». Enquête.

VERSAILLES SPORT P.22

OÙ FAIREDU TENNIS?

VERSAILLES STORY P.8

RIVE DROITERIVE GAUCHEVERSAILLES CITÉ P.5

ÇA JAZZE ÀVERSAILLES

«Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV

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V+ XPress – Couverture 11/05/08 16:28 Page 1

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É D I T O R I A L

Notre vénéré confrère Le Point,dans sa livraison du 24 avril, propo-sait à ses lecteurs, non le sempiter-nel dossier sur l’état du marchéimmobilier, sur les placements quirapportent, sur les régimes ten-dance ou sur les hôpitaux à risque,mais un dossier sur les 100 plusgrandes villes de France, passées aubanc d’essai.Versailles, en queue de peloton parsa population, autour de la 84e

place selon la date du recensementutilisé, se hisse en vingt-quatrièmeposition selon le Point. Classementétabli sur la base de dix indicateurs. Fort bien. 24e, c’est honorable.Versailles est ainsi première ville deFrance pour l’éducation. Et tant pissi Le Point consacre son article àAngers, deuxième du tableau.De même, Versailles est la 3e ville laplus riche de France, ce qui n’éton-nera personne. La cité royale seclasse encore 20e pour les «distrac-tions», avec prétenduement unseul restaurant étoilé à moinsd’une demie heure en voiture...D’autres détails agacent, commel’absence de chiffrage du nombred’écrans de cinéma, alors que laville se classe au même niveau queParis, 1ere du tableau, en terme desorties au cinéma.Mais surtout, comme pour toutclassement, le travers de ce dossierest de comparer ce qui est souventincomparable.A titre d’exemple, Le Point retientcomme critère de qualité (commepremier critère de qualité d’ailleurs)pour une ville sa position sur lemarché de l’emploi. S’ensuit untableau dont la lisibilité des indica-teurs laisse à désirer, tableau quiclasse Versailles dans une modeste31e position. Pourquoi ? Je chercheencore à comprendre. Certes, lenombre d’emplois créés dans laville est en léger recul entre 2006 et2007. Mais s’il fallait retenir un chif-fre, et un seul pour comparer tou-tes les villes entre elles, il faudraitévidemment prendre le taux dechômage. Or, à lire et relire letableau, il n’y a pas de doute :Versailles est, sur les cent plus gran-des villes de France, celle danslaquelle le taux de chômage est detrès loin le plus bas, avec 4,7 % .Tous ceux qui ont gardé des souve-nirs de leurs cours d’économie,même de lycée, se souviendront

qu’en-dessous de 5 % de chô-mage, une société est considéréeavoir atteint le plein emploi, les 5 %étant essentiellement constituésde salariés entre deux postes, oude cas extrêmement difficiles àinsérer dans le monde du travail.Or, Versailles est sous ce seuil. Ladeuxième ville dans le classementsur ce seul critère est Annecy (clas-sée pourtant 35e), avec 5,7 % dechômeurs, soit 22 % de plus qu’àVersailles... Les aristotéliciens verront poindreune forme de syllogisme : habiter àVersailles est une forme d’assu-rance anti-chômage, même si l’onpeut dire aussi qu’à l’instar de cer-tains établissements privés qui ren-voient les élèves moyens, le prix del’immobilier à Versailles rejette en-dehors de la ville les personnes endifficulté. D’expériences, avec plu-sieurs s, c’est très loin d’être vrai,bien au contraire.Autre classement pour lequel laposition de Versailles est très large-ment discutable, le caractère« agrèable » de celle-ci, mesuré enfonction des critères suivants :proximité avec la mer et la monta-gne, température, ensoleillement,nombre de voyages en transportsen commun, existence d’un métroou d’un tramway, pourcentaged’actifs se rendant à pied à leur tra-vail, nombre de kilomètres de pis-tes cyclables, existence d’un«Vélib», nombre moyen d’associa-tions loi de 1901 subvention-nées (!!) ou encore classement auconcours des villes fleuries.Devinez ce que le classement duPoint nous donne ? Une Versaillesen 77e position. Derrière des villescertainement tout à fait agréables,mais qui n’ont bien évidemmentpas le quart du commencementdu début de la moitié des avanta-ges que procure Versailles.Car enfin, dans un pays centralisé àl’outrance, malgré les tentativesrégulières et souvent malheureu-ses de décentralisation, habiterdans une ville qui a tous les attraitsd’une ville de province, en étantpourtant à 20 minutes en voitureen journée du fameux Triangle d’Orparisien, et à 18 minutes matin etsoir en scooter, sans forcer, est unesituation exceptionnelle. Les 21 000Versaillais qui prennent le trainpour se rendre dans la capitale

tous les jours apprécieront aussique Le Point mette un trait en facedu nom de Versailles, dans lacolonne « transports en commun »,comme s’ils ne les prenaient jamais,et comme si Montparnasse n’étaitpas à 12 minutes de Paris le matinou le soir, ou la Défense à 18 minu-tes, et Saint Lazare à 30 !De même, rions encore un peu :classer Versailles en bas de tableaupour ses pauvres 7,5 kilomètres depistes cyclables (chiffre d’ailleursfaux), quand nous disposons d’undes plus grands circuits de balade àvélo d’Ile-de-France avec le parc duchâteau et les forêts alentours estridicule, et démontre les limites del’analyse statistique. Quant au Vélib,même s’il a été proposé par la plu-part des candidats en présence lorsdes élections municipales, raressont les cours d’immeubles qui nesont pas déja des «stations Vélib »en puissance, familiales et « collec-tivistes » car souvent parfaitementbien organisées par la copropriétéelle-même. Le « Véliv », s’il fallait luidonner un nom, n’aurait principale-ment de sens que pour les touris-tes et les franciliens, en espérantqu’ils les utiliseraient pour se per-dre aussi dans la ville, et non passeulement dans le parc du château.Plus contestable encore, faire dessubventions aux associations unélément de qualité de vie. Et tantpis si les municipalités de gauche(mais aussi parfois de droite) sontfriandes de subventionnite aigüe,avec l’argent des administrés... sou-vent rarement informés du sortainsi réservé à leurs impôts.Versailles enfin, comme chacun saitn’a pas de TGV dixit le Point. Ce quiest encore totalement faux, plu-sieurs destinations désservantVersailles Chantiers. Et tant pis siMontparnasse TGV ou Gare deLyon TGV sont plus proches de RiveDroite ou de Chantiers que biendes quartiers de Paris !Autrement dit, ne croyez pas tou-jours tout ce qu’écrivent les journa-listes. Versailles mérite bien mieuxque la 24e place au palmarès desvilles de France. C’est affreusementmais délicieusement chauvin depenser qu’elle est à la première. Etc’est parce que vous en êtes per-suadés, que vous y vivez. QED.

JEAN-BAPTISTE GIRAUD

GRAND PRIX, C’EST FINI

Le Grand Prix de Formule1 2008 aura lieu commeprévu à Magny Cours

le 22 juin prochain. Mais au-delà de cette date, quid de l'ave-nir de la Formule 1 en France ?Nouvelle étape dans ce feuille-ton récurrent, l'hostilité d'unélu Sarthois pour accueillir laF1 au Mans en 2009.L'équation est simple : laFormule 1, et surtout BernieEcclestone son patron, ne sou-haitent plus venir à MagnyCours. 2007 semblait déjà êtrela date limite, mais les organi-sateurs ont prolongé pour2008, voire même 2009.Parallèlement, la FFSA(Fédération Française du SportAutomobile) a reçu la garantiecontractuelle qu’un Grand Prixde France persisterait dans lacompétition internationalejusqu’en 20011. Mais où l'orga-niser ? À Versailles ou auMans ?

BackchichLe président du ConseilGénéral de la Sarthe, Roland duLuart (UMP) a récemmentexpliqué son refus d'organiserun Grand Prix de Formule 1 surle circuit du Mans, pourtantlogique pour une telle manifes-tation, en dénonçant la politi-que de « bakchich » des diri-geants du monde automobile.Pas vraiment un discours nova-teur quand on sait queFormule 1 et argent sont liés...« Quand je suis allé à MagnyCours, il fallait déjà débourserun bakchich de dix millionsd'euros. Aujourd'hui, si mesinformations sont bonnes, celadoit tourner autour de dix-huitmillions d'euros. Il n'est doncpas question de faire venir laFormule 1 au Mans » décrètel'élu. Ainsi se termine le pre-mier épisode de ce feuilletonqui risque de ressurgir dansl'année, lorsqu'on reparlera duchant du cygne de MagnyCours. Rappelons au passage que lePremier ministre, FrançoisFillon, avait plaidé pour lemaintien de la F1 en France.Or, il est également élu de laSarthe, et fan de sport automo-bile. François Fillon pourraitbien être la clé de ce dossier..

EP

BMWs’in-stalle dansles Yvelines

BMW France a choisi les Yvelinespour installer son futur « mégashow room » BMW Paris Ouest,d’une surface de 20 000 m2 . Dequoi créer plus d’une centained’emplois permanents.Malheureusement, faute de foncierdisponible, c’est à Vélizy que lamarque allemande a décidé des’installer, à l’entrée du tunnelreliant Versailles à Rueil Malmaison,dont l’ouverture est prévue au pre-mier semestre 2009. Mais ce centred’exposition ne sera pas qu’un lieude vente des marques du groupe,BMW et Mini, mais également lavitrine des savoir-faire de l’entre-prise bavaroise en matière d’éner-gies alternatives et de technologiesdu futur. Les voitures à hydrogène,que BMW est seul à fabriquer en(petite) série, mais aussi murmure-t’on, de nouvelles générations dedeux roues. Rappelons que lesmotos au damier blanc et bleu sontparmi les meilleures au monde,équipant notamment forces depolice et de gendarmerie. On parle,dans certains couloirs, de l’arrivéed’un nouveau scooter, héritier dufameux BMW C1 à toit qui pourraitembarquer une pile à combusti-ble... Mais chut !

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UNE CHAPELLE, OUI... MAIS BIOCLIMATIQUE !Là où, pendant plus de vingt ans,les cérémonies religieuses de laCommunauté des diaconesses deReuilly s'étaient abritées sous unesimple tente de toile, rue de la Portede Buc, une nouvelle chapelle vientd'être construite, selon les plans del'architecte Marc Rolinet. « Lessœurs, très marquées par l'usage dela tente, souhaitaient conserver sonesprit intimiste » confie l'architecte.Une structure pour deux unités :une chapelle en lamelles de boisentrelacées et son enveloppe deverre, triangulaire, rehaussée d'untoit en lames de bois. Désormais enmauvais état, la tente d'originedevait être changée mais les sœurssouhaitaient conserver l'esprit dulieu.C'est ce défi qu'a dû relever l'archi-tecte Marc Rolinet, qui avait déjàréalisé L'Arbresle, une maison surpilotis qui abrite aujourd'hui leschambres et les ateliers d'artisanat

de la communauté. Un édifice debois, métal et polycarbonate dontles deux pignons est et ouest évo-quent la tranche d'une bible. « Pourla chapelle, il s'agissait de concevoirun bâtiment qui soit un signe fortpour le XXIe siècle, avec une iden-tité protestante marquée », expli-que l'architecte, lui-même deconfession réformée.

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Après de longues discussions avecune quinzaine de sœurs de la com-munauté, il a laissé filer son imagi-nation sur un carnet de croquis,dans un avion, son lieu favori pourdessiner. Il lui fallait tenir compted'un certain nombre de contraintes,et notamment celle de la topogra-phie du lieu, inégale. Un pointimportant, tant il était essentiel que

la chapelle soit aisément accessibleaux sœurs les plus âgées ou à desvisiteurs en fauteuil roulant. Autresobjectifs : travailler à partir d'unbudget limité (voir encadré) et utili-ser des matériaux simples. Résultat :l'alliance entre le bois des lamellesqui constitue la chapelle propre-ment dite et le verre de l'enveloppetransparente. « J'ai utilisé la simpli-cité des formes géométriques enpartant de ce grand triangle danslequel se loge une chapelle oblon-gue. Le triangle symbolise la Trinité,la chapelle, qui a quelque chosed'une coque de bateau renversé,nous parle de l'écoute. Le jeu delamelles et celui du verre permet-tent la transparence, le lien avecl'extérieur », détaille Marc Rolinet.Soucieux de créer un bâtiment ausymbolisme fort, l'architecte est alléà la limite de ce qui est possibleaujourd'hui en termes de résistancedes matériaux, comme dans la

courbure des lamelles de bois. Ellesont été conçues comme autant deprotections pour corriger le soleilde l'été. La voûte de verre a elle étémicroperforée pour assurer la circu-lation de l'air. Attaché au respect del'environnement, Marc Rolinet aainsi conçu un bâtiment bioclimati-que. Autour de la coque et sous laparoi de verre, un certain nombrede petites salles répondront à d'au-tres besoins de la communauté :

conservation des archives, salle derépétition pour les chants, pour letravail liturgique. Un cloître transpa-rent, tel un espace déambulatoire,favorisera ce temps si important où,après la prière et le culte, les visi-teurs d'un jour s'arrêtent pouréchanger. Ce temps où l'on n'estplus tout à fait dedans mais pasencore dehors…

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• Swing_ et Mique Mac Band animerontle Marché Notre-Dame le 18 mai (MiqueMac Band).• Christophe Dunglas Trio - Concert avecdes standards de jazz vocal, le 15 mai àL'Aventura.• Swing Project Trio - Concert jazz, swinget "pirouettes" vocales, le 15 mai auRendez-vous des touristes.• Hidéhiko Kan Quartet - Concert bopcool & créatif, le 15 mai à la La Taverne deMaître Kanter.• Rémi Amblard Quartet - Concert avecdes standards et compositions auxinfluences brésiliennes, le 15 mai à LaVina.• Florence Antraygues & Bruno Bellemin -Concert avec des standards jazz et brési-liens, le 15 mai au Boeuf à la Mode. Antoine Daurès Trio - Concert avec desstandards de jazz, le 15 mai Au Carré.W-Quartet - Concert de latin jazz, le 15mai à L'Avenir Café. • Pagode Zabumba, A Voz da Massa -Concert Roda de samba (pagode), tradi-tion des favelas de Rio, le 15 mai au PubO'Paris.• Jam'Ad Quartet - Concert jazz des épo-ques swing, bop et hard bop, le 15 mai àLa Bodega. • Racine de swing - Concert swing manou-che (collectif), le 15 mai Chez Gaby.

• Soul Tapes - Concert rythm'n'blues, le15 mai au Hélio's Pub.• Patrick Bocquel Quartet - Concert bop,hard bop, jazz des 40's et 50's, le 15 mai àLa Brasserie du Musée. • Line Kruse Quintet - Concert le 16 maiau Théâtre Montansier.• Jam Session - Bœufs de jazz les 16, 17,20 et 21 mai au Théâtre Montansier.• Scène d'expressions amateurs - Jazzavec la Formation du CRR de Versailles,Swing_, Soul Tapes, Mique Mac Band, le17 mai Place du Marché Notre-Dame.• Rallye Manouche par Swing_ qui vousfera vibrer aux sons des rythmes manou-ches les 17 et 24 mai dans les cafés etrestaurants de la Place du Marché.Tania Maria Duo - Concert de la chan-teuse brésilienne avec Edmundo“Mestre”Carneiro (percussions) le 17 maiau Théâtre Montansier.• Messe Negro-Spiritual animée par leschorales “Song and Civilization”et “SaintSymphorien”, le 18 mai à l'Eglise Saint-Symphorien.• Ciné-concert - Improvisation musicaledu pianiste Pierre-Yves Plat sur le filmmuet américain “Vive le sport” le 18 maiau Roxane.• Rencontre avec la violoniste Line Krusele 19 mai au Conservatoire.• Les Doigts de l'Homme (1ère partie :

Gadjaz et Swing_) - Concert aux cou-leurs plutôt rock, world et manouche le20 mai au Théâtre Montansier.• Contes & Musique - La Compagnie"L'éventail des Contes" nous invite pourun voyage dans l'imaginaire de la musi-que avec des contes de tous pays, le 21mai au Théâtre Montansier.• Yaron Herman Trio - Concert de jazzavec le trio choc de l'année 2007 le 21mai au Théâtre Montansier.

• Les étonnantes sonorités du jazz -Conférence du pianiste et musicologuePhilippe Baudouin, le 22 mai auConservatoire.• Dixie Swing Connection - Concert dejazz (hommage à Claude Luter) le 23 maià l'Hôtel de Ville.• Patrick Bocquel / Jean-Paul AdamQuartet invite Alain Jean-Marie pour unConcert de jazz avec en 1ère partie leSextet du Conservatoire de Versailles, le

24 mai au Conservatoire.• Rencontres autour du jazz manouche -Après-midi de rencontres, concertsmanouches, stands de luthiers, standsd'associations (Gem Equilibre, EspoirChiapas, ...), bœufs, ... le 25 mai auChapiteau de Porchefontaine.Soirée dan-sante de Clôture du festival animée parSwing_ et Badcasse le 25 mai auChapiteau de Porchefontaine.

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Le Versailles Jazz Festival revient du 15 au 25 mai,pour la cinquième année consécutive, et espère bien,avec sa nouvelle programmation, faire vibrer son public.

Les Doigts de l'Homme » et« Yaron Herman » s'empa-rent les mardi 20 et mer-

credi 21 mai du Versailles JazzFestival. « Les premiers se laissentécouter de 7 à 77 ans, s'exclameCaroline Schatz, organisatrice dufestival. Ce sont des virtuoses à laguitare, pas du manouche pur,mais ils sont très dynamiques etextrêmement visuels, c'est su-perbe !! ». D'un style plus jazzy, lepianiste Yaron Herman est consi-déré par certains comme le futurKeith Garrett. Voici une petite

partie de la programmation qu'ilsera possible d'apprécier lors dufestival. Né d'une idée originellede François de Mazières et dePhilippe Tournesac, le VersaillesJazz Festival a vu le jour, il y a cinqans. « Je m'étais déjà occupée desfestivals de théâtre et de jazz deNancy, c'est donc naturellementque l'on m'a proposé d'organiserle Versailles Jazz Festival, expli-que Caroline Schatz, organisatricede l'événement. Mais je venaisd'arriver dans la Cité Royale, je neconnaissais personne ! J'avoue

que cette aventure a été un défipour moi. Au bout du compte, ona réussi à monter un festival trèsvivant, qui réunit de nombreusesassociations versaillaises, commeGuitares Influences, l'Académiemusicale de Versailles, leConservatoire… On ouvre les por-tes à tous ceux qui souhaitent par-ticiper. Je vous avoue que l'oncommence dès maintenant à tra-vailler sur la programmationmusicale de 2009 ! »

EP

Agenda du Versailles Jazz Festival

«


V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8

T ravaillant à temps pleinauprès de mes quatreenfants, âgés de deux à

huit ans, et submergée par lescouches culottes, les sirops et lessuppositoires, les lessives et lesconduites, Versailles + a été mabouffée d'air culturelle que j'avaisdû mettre un peu de côté depuisquelques années. Diplômée es ratde bibliothèque et toujours plon-gée dans les bouquins, l'ordina-teur, et qui plus est Internet,étaient aussi absconds pour moique du chinois. Mais avec deux petits toujoursdans les jambes, adieu bibliothè-ques et autres lieux de recher-ches. Il a donc fallu s'y mettre etrapidement ! Le rat a rencontré la

souris, et au bout d'un an, noussurfons désormais sur le Net avecun peu plus d'aisance…Après douze mois passés à tra-quer les sujets, les dates, lesmonuments ou les personnageshistoriques plus ou moins intéres-sants, je continue de m'émerveil-ler de la richesse culturelle denotre ville, et la joie de faire par-tager mes découvertes ne faiblitpas.Désormais, il m'arrive de me rele-ver la nuit, non plus seulementpour apaiser un cauchemar d'en-fant, mais aussi et surtout pournoter des idées d'articles… C'estle métier qui rentre !

BÉNÉDICTE DESCHARD

Happy Birthday, Mister President....Et non ! Pour une fois, ce n’est pas de l’année passée par notre illustre voisin de la Lanterne dansl’hôtel de la Marquise de Pompadour, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, qu’il est question devous entretenir ici. Mais beaucoup plus modestement des un an du « petit journal » né à Versaillesen avril 2007. Douze numéros, seulement un an, mais désormais il marche. Et il a déjà des dents !

: UN AN DÉJÀ

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V ersailles + fête ses 1 an !C'est peut-être encore unpeu tôt pour dresser un

bilan me direz vous. Et pourtant,cette aventure a débuté par unerencontre, puis deux, puis trois,de personnes qui avaient toutesun point commun, l'amour deleur ville, et un objectif, le parta-ger ! Durant cette année, riche enévénements, l'engagement estdevenu pour certains un engage-ment citoyen, au service de laCité. Pour tous, il s'est agit de partager,réagir, faire découvrir des lieux,des livres, des personnalités quiont un lien étroit avec notre villeroyale. Au fil des mois, l'équipe deVersailles +, enthousiaste et heu-reuse, s'est soudée, et grâce àcette ambiance chaleureuse, elletente, à chaque numéro, de vousoffrir ce qu'elle a découvert deplus insolite, d'incroyable, dedrôle, d'intéressant, pour les ver-saillais qui aiment Versailles !Elle souhaite de tout cœur conti-nuer de vous apporter cette fraî-cheur sur notre ville, et peut-être,un jour, fêter ses deux ans !

GUILLAUME PAHLAWAN

Douze numéros ? Déjà ?L'aventure était osée.Disons les choses : la

presse n'est pas en pleine formeen ce moment. Alors, pourquoiVersailles + tient-il le coup ? Lesmauvaises langues diront quec'est parce qu'il est gratuit !Mais il y a des gratuits qui dis-paraissent : une petite penséepour feu « Versailles Madame »,que d’aucun ont connu audébut de ce siècle, et qui a faitlong feu au bout de seulementquelques numéros… Le succès d'un journal passe parsa rencontre avec son lectorat,et les Versaillais se retrouventdans ces 24/32 pages « ver-saillo-versaillaises » : l'actu de la

ville, quelques dossiers objec-tifs sur des sujets qui chatouil-lent (le stationnement, les bâti-ments de France), une dose depeople (c'est à la mode !), beau-coup d'Histoire pour une villequi en est pétrie, du praticopratique pour le quotidien, dureportage (on ne sait jamaistout ce qui se passe dans sa pro-pre ville). Ajoutez à cela, une bonne dosed'humour, quelques audaces etune liberté de ton qui font lereste… Une première année à confir-mer : la rédaction s'y emploieraavec gourmandise et plaisir.

VÉRONIQUE BLOCQUAUX


6 V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8Versaillespeople

Versailles + : Quel regard por-tez-vous sur vos différents man-dats ?

André Damien : Le premier futle plus difficile, il fallait remettrela ville sur ses rails. La prioritéétait de conserver le patrimoineet de le restaurer.

V + : Quelles sont selon vousvos plus grandes réussites entant que maire ?

A.D. : Être parvenu à construirele parking de la place du mar-ché et celui de l'avenue Saint-Cloud, et d'avoir ainsi réussi àsauver le marché ! Oui, AndréMignot, dans sa folie destruc-trice, avait décidé d'en faire unpassage souterrain pour les voi-tures… Mais le marché était trèsimportant, c'est un des plusimportants de la région. La sauvegarde de ce marché estpour moi une énorme réussite,surtout parce qu'à l'époque,

tout le monde était contre. Leparking souterrain est idéalpourtant, il alimente le marché.

V + : Et vos regrets ?

A.D. : Ne pas avoir pu faire plusde parkings, notamment dans le

quartier Saint-Louis.Malheureusement, nous n'avonspas eu de chance avec celui dela Cathédrale. Les architectesont fais des erreurs, ce qui aentraîné des inondations.

V + : Quels conseils donneriez-vous à François de Mazières ?

A.D. : Il n'en a pas besoin ! J'aisouvent rencontré François deMazières, et je lui avais prédit, ily a douze ans, un avenir bril-

lant… Quand il s'est présenté àl'élection municipale, il est venume voir, et nous avons parlé dece que les versaillais attendaientde leur maire. Je pense que lesVersaillais avaient besoin d'unnouveau souffle culturel.Dynamique, intelligent, je pensequ'il va imposer en douceur sonimage.

V + : Quels projets attendez-vous pour la ville ?

ANDRÉDAMIEN FAITPARTIE DESMEUBLES

ANDRÉDAMIEN FAITPARTIE DESMEUBLES

Arrivé à Versailles en 1945, André Damien habitait alors 6, avenue de Paris. Une dizaine de mètresseulement séparaient son domicile de la mairie, comme s'il lui était destinée. Il envisageait une car-rière d'avoué, mais devint avocat, d’ailleurs reçu premier au diplôme. Premier secrétaire à la confé-rence du stage, le concours d’éloquence de la profession, il fait son discours sur Albert Joly (premierdéputé républicain de Versailles). André Damien sera ensuite élu au conseil de l'Ordre, puis bâtonniertrois fois de suite et même élu président de la Conférence des bâtonniers de France. André Damien travaillera également avec Alain Peyrefitte, puis sera nommé conseiller d'Etat. Maisc’est surtout de son rôle à Versailles même que les versaillais ont gardé en mémoire. Un maire aimé,réélu à deux reprises. « Mais j'avais décidé d'en faire trois et pas quatre. Car on lasse les électeurs denotre présence. » précise-t-il. Président de l'Union des maires des Yvelines, député de Versailles,membre de l'Institut, André Damien présidera également l'Institut de France pendant deux ans. « Jeprends maintenant un repos bien mérité, mais je me rends tout de même régulièrement à l'Institut ».L’ancien maire a accepté de répondre à nos questions. Sans tabous.

Il faut renouerdes liens étroitsavec le château


[email protected]

A.D. : Il faut renouer des liensétroits avec le château. Maisnous avons la chance d'avoir desgens exceptionnels des deuxcôtés, je pense qu'il n'y aura pastrop de problèmes pour cela. Lereste : la circulation, le stationne-ment, les carrefours, entreautres, sont des choses qui éner-vent.

V + : Vous êtes l’auteur de plu-sieurs ouvrages de référence...

A.D. : J'ai écrit un livre sur ladéontologie de la professiond'avocat, qui fait encore règleaujourd'hui ; un livre pour lesfuturs avocats, « Etre avocataujourd'hui » ; un livre sur l'his-toire du barreau, « Les avocatsdes temps passés » et un livresur les Versaillais et leur château.

V + : Avec un peu de recul, quepensez-vous de votre carrière ?

A.D. : Je vibre pour mon métierd'avocat ! J'ai vibré quand, alorsconseiller d'Etat, nous avonsréussi à annuler la dénonciationobligatoire des clients par lesavocats, qui était une chose abo-minable. J'ai eu une belle carrière, qui nes'est pas mal déroulée. J'ai eubeaucoup de chance, notam-ment celle d'être élu présidentde l'Institut de France, ce qui m'apermis de travailler dans les dif-férentes réunions de l'Académiedes Sciences Morales etPolitiques, et d'étudier des sujetsextrêmement intéressants. J'aiconsacré deux années, une à laJustice, dans laquelle j'ai étudiél'affaire d'Outreau. Lorsque lecentenaire de la loi de 1905(NDLR : de séparation de l’Egliseet de l’Etat) est arrivé, MonsieurRaffarin m'a confié son étude etses modifications. J'ai beaucoupcommuniqué sur cette loi, j'aieffectué de nombreuses confé-rences, j'ai d'ailleurs écrit deslivres sur ce sujet. Je pense quejamais cette loi n'avait été aussibien étudiée. Devant NicolasSarkozy, qui était alors ministrede l'Intérieur, j'ai dis qu'il ne fal-lait pas toucher à la loi de 1905,qui est parfaite comme elle est,beaucoup plus riche que certai-nes lois étrangères, notammentaméricaines.

V+ : Et vos passions ?A.D. : Dans ma vie, J'ai par ail-leurs beaucoup fréquenté lessalles des ventes : Blache, Martin,Perrin… J'ai acheté des chosesétonnantes, comme un tableaureprésentant l'entrée du duc

d'Anjou dans Madrid, qui estexceptionnel, ou bien celui deRaspail dans les prisons deVersailles, qui est la seule repré-sentation connue des prisonsversaillaises vers 1840. J'ai toujours collectionné detout, comme des poêles à frirepar exemple… Attention, à nepas confondre avec l'ustensilede cuisine, une poêle à frire estle diplôme en parchemin roulédans un étui en tôle, avec unbout rond sur lesquel sont inscri-tes les grandes armes du roi oude l'empereur !!! J'ai par exemplela poêle à frire du colonelChabert, de Balzac, de Danzel…J'ai également une belle collec-tion de livres, tous les manus-crits de Céline, par exemple. Depuis mon retour d'Algérie, jesuis passionné par les décora-tions, même si j'en ai offert unebonne partie au Musée de laLégion d'Honneur, comme laCroix de Guerre de PierreClosterman, (NDLR : compa-gnon de la Libération et piloteexceptionnel) ou la médaille deSainte-Hélène du père deVerlaine, le capitaine NicolasVerlaine.

V + : Vous avez défendu des per-sonnalités...

A.D. : Celui que j'ai beaucoupaimé : Joe Dassin, un garçonmerveilleux… Il m'avait choisipour plaider son divorce. J'aiplaidé avec cœur et j'ai réussi àlui sauver ses enfants.J'ai plaidé aussi dans des affairespolitiques : dans le procès des

barricades et dans celui du PetitClamart par exemple.

V + : Quelle est votre baladefavorite dans Versailles ?

A.D. : J'aime me promener dansla ville, le quartier Saint-Louis,qui est celui de mon enfance.J'aime la cathédrale, le presby-tère, l'évêché, le passage Saint-Louis et ses carrés.Au château, derrière le grandTrianon, peu loin du saut deloup, on se retrouve en parallèledes bassins d'ancelade, etc.J'affectionne ce coin où l'on seretrouve seul et à la campagne.

V + : Votre auteur préféré, votrelivre de chevet du moment ?

A.D. : J'apprécie particulière-ment Anatole France, il aime lessouvenirs. Je lis en ce momentles souvenirs de Simone Veil queje trouve remarquables, caraprès tout ce qu'elle a vécu, il n'ya pas un mot de haine. Jeconnais Simone, je l'appréciebeaucoup.

V + : Quel est votre objetfétiche ?

A.D. : La pierre d'autel de laBastille. Il y avait une chapelle àla Bastille dans laquelle se trou-vait un hôtel, un monsieurnommé Palloy a acheté les rui-nes de la Bastille puis les arevendues. Cette pierre d'autelreprésentant Louis XVI, fabri-quée par un ouvrier habile,offerte à Louis XVII.

V + : Vous restez un jeune actif...

A.D. : En ce moment, j'assisteaux différentes communicationsde l'Institut, qui ont un rapportavec le droit d'ailleurs, et quedirige François Terré cette année.On a étudié, par exemple, la cri-minologie. Ce sujet me pas-sionne - je suis d'ailleursdiplômé de l'Institut de crimino-logie de Paris - et qui nous

concerne tous. Nous nous som-mes penchés sur les problèmesdes récidivistes constants. Ma priorité actuelle, c'est l'amé-nagement de la société en fonc-tion des impératifs nouveaux quise posent à elle. Le problèmedes récidivistes, par exemple, estcertes récent, mais on ne peutpasser à côté. Un récidiviste estvoué à recommencer ses crimes,et la société ne peut l'en empê-cher. Que faire ? L'emprisonner àvie, le soigner ? Le gouverne-ment a voté des peines dusûreté. Le ConseilConstitutionnel a très bien jugéla chose, en disant que ce n'étaitpas des peines mais des mesuresde sûreté, et qu'elle pouvaientêtre appliquées à tout le monde.J'essaie d'apporter mon expé-rience d'avocat dans les étudesauxquelles je participe.

V + : Qu'avez-vous pensé de laréforme de la carte judiciaire ?

A.D. : C'était une nécessité, tropde tribunaux n'ont pas assez detravail, trop de tribunaux en onttrop. Les juges doivent travaillerà plusieurs, afin d'aller vers unejustice juste.

PROPOS RECUEILLIS PAR ELP

Je vibre pourmon métier

d’avocat


En 1836, le Gouvernementprésente à la Chambre un pro-jet de ligne de chemin de ferde Paris à Versailles par la rivedroite, embranchée à Asnièressur la ligne Paris-Saint-Lazare-Saint-Germain. Devant lesreproches de la Commission,le Ministre proposa simultané-ment en adjudication deuxchemins par les deux rives :Asnières-Versailles Rive-Droite,Paris-Montparnasse-VersaillesRive-Gauche. Une ordonnancedu 24 mai 1837 approuva lesdeux adjudications. Cette déci-sion fut largement contestée :on niait l'utilité d'un doublechemin et l'on critiquait le per-cement du tunnel de Saint-Cloud, long de 800 mètres, enraison des incommoditéssubies par les voyageurs en rai-son des écarts de température.Concédé à James de

Rothschild, le projet Versailles-Paris par la Rive Droite, étudiépar les ingénieurs de l'Etatcomporte, jusqu'à Asnières,un tronc commun avec le che-min de fer de Paris à Saint-Germain en Laye. Il est finale-ment ouvert au public un anplus tôt que le projet Rive-Gauche et, le 2 août 1839, lesfils de Louis-Philippe inaugu-rent la nouvelle ligne ; onadmire l'élégance de la nou-velle gare néo-classique,œuvre de l'architecte AlfredArmand, construite à la limitede l'ancien parc de Clagny.Quant à la ligne Versailles-RiveGauche, le projet est finale-ment financé par le banquierAchille Fould, avec commemaîtres d'œuvre les frèresSeguin. Pour la petite histoire,c'est à Marc Seguin, inventeuret architecte de l'époque, que

nous devons les ponts sus-pendus par câbles métalli-ques, l'utilisation de la vapeuren tant que puissancemotrice, le rail en fer sur tra-verse en bois et la coulée debéton hydraulique. Partant del'embarcadère du Maine,ancêtre de la gareMontparnasse, sept stationssont mises en place jusqu'àVersailles et, le 10 septembre1840, la ligne Rive Gauche estinaugurée à son tour, avecpour Versailles, une gare réso-lument moderne en pierres,fonte et verre . Ayant commencé leur exploi-tation avec un an d'écart, lesdeux lignes se trouvaient enconcurrence et ce fut laseconde qui en souffrit leplus ; en effet, d'un point devue économique, la construc-tion de la ligne Rive Gauche

fut l'une des plus coûteusesde son époque avec un coûtestimé de 17,2 millions defrancs d'alors, soit plus d'unmillion au kilomètre. Le sur-coût étant notamment dû auterrain fortement argileuxayant nécessité des ouvragesspécifiques et une maîtrisedes talus, mais aussi dans l'ex-traordinaire volume de terras-sement. Du côté des recettes,la ligne n'est pas non plus par-ticulièrement rentable, puis-que directement concurren-cée par la ligne rive droite. Lasituation fut aggravée par l'ac-cident de Meudon-Bellevue, le8 mai 1842, qui fit une qua-rantaine de victimes, dont lescientifique Dumont d'Urville.En 1849, la ligne de Chartresprolongée ensuite jusqu'àRennes, valorisa le chemin defer de Versailles Rive Gauche

sur lequel elle était branchéeet donna naissance à la gareMontparnasse. Mais, en 1855,rapporté au nombre de kilo-mètres, la ligne génèreannuellement une recette de50.000 francs.Enfin, le 2 mai 1855, la fusiondes deux sociétés de cheminsde fer mit un terme à leurconcurrence. Regroupées avecles diverses compagnies de larégion de l'Ouest, elles for-ment une même société : laCompagnie des Chemins deFer de l'Ouest. Aujourd'hui, lagare Rive Droite voit transiterplus de 17.000 voyageurs parjour tandis que la gare RiveGauche, devenue un tronçondu RER C, est gérée par laSNCF depuis 1979 et connaîtune affluence de 13.000 voya-geurs quotidiens.

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La critique est aisée, mais l'art est difficile. Pour fêter le premier anniversaire du journal, larédaction de Versailles +, avec forcément une énorme part d'arbitraire mais aussi beaucoupde conseils extérieurs éclairés, a tenté de désigner ceux qui comptent à Versailles en 2008.La plupart y habitent et/ou y travaillent, ou bien encore pas du tout, mais ils influentincontestablement sur le destin de Versailles de par leur action. Un dossier qui sera forcé-ment incomplet , imparfait, et qui fera forcément aussi débat car au final, ceux qui comp-tent vraiment à Versailles… ce sont les versaillais eux-mêmes !

PHOTOS : V+, DR, JACQUES POSTEL ET PHILIPPE FRETAULT (MAIRIE DE VERSAILLES)COORDINATION EMMANUELLE PRUD’HOMME

LES 100 QUI COMPTENT

Françoisde MazièresDepuis le 16mars dernier,maire deVersailles. etprésident dela Com-munauté decommunes

de Versailles Grand Parc. Cet énar-que devient, en 1987, sous-préfetde l'Allier, puis chef de cabinet duministre de l'Economie EdmondAlphandéry en 1993. Il est élumaire adjoint de Versailles, délé-gué à la culture, de 1995 à 2008. Ilest nommé directeur général dela Fondation du Patrimoine.Conseiller de la culture et de lacommunication de Jean-PierreRaffarin en mai 2002, il devient,en mai 2004, président et direc-teur général de la Cité de l'archi-tecture et du patrimoine.

Christian deLavernéeDepuis le 15mai 2006,préfet desYvelines. Ceténarquedevient direc-teur de cabi-net du préfet

de Seine-et-Marne en 1978. Il estnommé, en 1995, préfet del'Ariège, avant d'arriver àVersailles.

ValériePécresseMinistre del'Enseigne-ment supé-rieur et de laRecherchedepuis le 18mai 2007.Député de la

deuxième circonscription desYvelines depuis 2002, brillam-ment réélue le 17 juin 2007.

EtiennePinteIssu d'unefamille belged'officiers decavalerie.Père de qua-tre enfants.Maire deVersailles de

1995 à 2008. Député de la pre-mière circonscription des Yvelinesdepuis 1978.

AndréDamienMaire deVersailles de1977 à 1995,AndréDamien a étéconseillergénéral desYvelines de

1979 à 1998 et député de 1996 à1997. Bâtonnier de l'Ordre desavocats de Versailles à deux repri-ses, il fut conseiller chargé descultes auprès de Charles Pasqua,ministre de l'Intérieur et de

POLITIQUE


12 V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8Versaillesbouge

l'Aménagement du territoire(1993-1995), puis de Jean-LouisDebré, ministre de l'Intérieur(1995-1997). Elu à l'académie dessciences morales et politiques le12 décembre 1994 comme mem-bre titulaire, il est membre duConseil de l'Ordre de la Légiond'honneur depuis 1998 et lieute-nant de l'Ordre du Saint-Sépulcrepour la France depuis 1998.

AlainSchmitzvice-prési-dent duConseilGénéral encharge del'urbanismeet du loge-ment depuis

1994. Diplômé de l'Institut de cri-minologie de Paris et docteur endroit, après une courte carrièred'avocat, il devient commissaire-priseur à Saint-Germain-en-Layedepuis 1978. Il fonde, en 1978,l'association des Amis du muséeLambinet. Maire-adjoint, il estchargé des affaires culturelles de1983 à 1995 aux côtés d'AndréDamien, et de l'urbanisme et dupatrimoine de 1995 à 2004 sous lamandature d'Etienne Pinte. En2004, il est nommé sénateur enremplacement de Gérard Larcher,alors ministre délégué du travail.Depuis 1994, il est conseillergénéral de Versailles Nord, délé-gué à la culture depuis 2001. Ilpréside aussi le Conseild'Architecture, d'Urbanisme etEnvironnement des Yvelines.

FrançoisParmentier :Chef de cabi-net depuistrois généra-tions succes-sives de mai-res, FrançoisParmentiers'est tout

d'abord orienté vers des étudesde notariat puis d'hôtellerie, avantde devenir responsable du déve-loppement d'une chaîne. Sesrelations avec la famille Giscardd'Estaing l'amènent, en 1974, àorganiser des meetings dans lesYvelines pour le futur président.C'est ainsi qu'il rencontre AndréDamien, et devient peu après sonchef de cabinet. Il s'attache à cettefonction, et devient, après les troismandats successifs d'AndréDamien, le chef de cabinetd'Etienne Pinte puis de Françoisde Mazières.

MarquisFrançoisd'Amat Il est le

Français leplus publiéen Chine. Cetanalyste poli-tique a eneffet publié le

texte original du « ManifesteOlympique » de Pierre deCoubertin.

Jean-MarcFresnelMaire-adjointdélégué auxsports et aupersonnelcommunal,Jean-MarcFresnel estaussi le prési-

dent et organisateur du célèbremarathon Paris-Versailles depuis1989.

PierreBédier président duConseilGénéral desYvelinesdepuis 2005.Il vient d'êtreréélu à ceposte le

20 mars dernier. Mais il est aussi,depuis 1993, député de la hui-tième circonscription des Yvelines.Il a été, de 1995 à 2001, maire deMantes-la-Jolie.

BertrandDevysAncien maireadjoint encharge desfinances.Conseillergénéral.Expert comp-table, il dirige

son propre cabinet.

SylvieFaucheuxPrésidente del'Universitéde VersaillesSaint-Quentin enYvelinesdepuisdécembre

2002, récemment réélue. Ce pro-fesseur en sciences économiquesa été responsable scientifique denombreux programmes derecherche nationaux et internatio-naux. De 1995 à 2002, elle est

directrice du laboratoire derecherche C3ED (Centred'Economie et d'Ethique pourl'Environnement et leDéveloppement). En 2007, elle seprésente à la députation face àEtienne Pinte dans la première cir-conscription des Yvelines, avecl’étiquette PS, et obtient 43 % dessuffrages.

LaurentDelaporteDirecteurgénéraladjoint deMicrosoftFrance etconseillermunicipal deVersailles

depuis mars 2008. Il est titulaired'un Master du PolytechnicInstitute de New York et del'Insead. Après un passage commechef de projet chez Philips, ilfonde la société Compcontrol,start-up dans le domaine du testet de la mesure pour équipe-ments industriels. Il rejointMicrosoft en 2002.

CatherineNicolas La tête de

liste PS auxdernièresélections arecueilli à lasurprisegénérale plusde 25 % des

suffrages. Conseillère municipalede Versailles à la tête d'un groupede six élus. Après plusieurs annéesdans l'aéronautique, elle se consa-cre à de nombreuses associations,que ce soit dans l'humanitaire, lajeunesse ou la consommation.

CULTUREJean-JacquesAillagonDepuis le 6juin 2007 etsur décret deNicolasSarkozy, pré-sident de

l'Etablissement public du muséeet du domaine national deVersailles. Titulaire d'une maîtrised'art moderne, d'un diplômed'études approfondies d'histoirede l'art et d'un CAPES d'histoiregéographie, il devient, en 1973,professeur au lycée de Tulle(Corrèze). Il quitte progressive-ment l'enseignement et prend

des responsabilités d'importancedans le domaine public culturel.Le 28 mars 1996, il est nomméprésident du Centre National d'Artet de Culture Georges Pompidou.En mai 2002, il devient ministre dela Culture et de la Communicationdans les deux gouvernements deJean-Pierre Raffarin.

BéatrixSauleNomméeconservateuren chef duChâteau deVersailles en1988, puisdirecteur duCentre de

Recherche du Château deVersailles en 2003, Béatrix Saule aaussi rédigé de nombreux livres.Parmi eux, « La journée de LouisXIV, 16 novembre 1700 », publiéchez Flammarion en 1996, et plusrécemment Visiter Versailles,publié en 2006 chez Artlys.Commissaire des expositionsSplendeurs de la cour de Saxe,Dresde à Versailles en 2006, etQuand Versailles était meubléd'argent en 2007, elle est aussichevalier des Arts et Lettres, del'Ordre du Mérite et de l'OrdreNational de la Légion d'Honneur.

AlainBertetAdhérent del'Office deTourisme,Alain Bertetest élu auConseil d'ad-ministrationen 1996 et en

prend la présidence en avril 2003.Diplômé de l'Ecole Supérieure deCommerce de Lyon et du CPA,Alain Bertet fait toute sa carrièredans la Société Pétrolière BPFrance. Il a notamment été direc-teur régional BP à Marseille, Lyonet Nancy, et directeur de laCommunication BP France. Marié,trois enfants, il s'installe àVersailles en 1982. Il est parallèle-ment Président délégué del'Union départementale desOffices de Tourisme des Yvelines(24 structures adhérentes),Secrétaire général de laFédération régionale des Officesde Tourisme d'Ile de France ( 130structures adhérentes ), adminis-trateur de la Fédération nationaledes Offices de Tourisme et mem-bre des Bureaux du ComitéDépartemental du Tourisme et duComité Régional du Tourisme.Alain Bertet a été conseiller muni-

cipal, notamment délégué auxtravaux sur le patrimoine commu-nal, dans la mandature 2001-2008. Membre du Lions clubVersailles Trianon, ancien combat-tant au titre de l'AFN, il estChevalier de l'Ordre national duMérite et Chevalier de la Légiond'Honneur.

PatriciaBouchenot-DechinPrésidentedel'Académiedes SciencesMorales, desLettres et desArts de

Versailles et des Yvelines. On luidoit de nombreux ouvrages surVersailles qui sont devenus autantde classiques, mais aussi sur laSaxe, dont elle est originaire.

NicolasMichelinDirecteur del'Ecole natio-nale supé-rieure d'ar-chitecture deVersaillesdepuis 2000,où il a ins-

tallé le Centre d'art de LaMaréchalerie. Cet architecte urba-niste, né en 1955 à Paris, créel'agence ANMA en 2000 avecMichel Delplace et Cyril Trétout. Ilest nommé au Grand Prix del'Urbanisme en 2005 et en 2007.Parallèlement à son activité d'ar-chitecte, Nicolas Michelin dirigel'Ecole d'art de Rueil-Malmaisonde 1985 à 2000 et le Centre d'artcontemporain. Il est nommé pourle Grand Prix d'Urbanisme en2005 et 2007. Il est l'auteur deplusieurs ouvrages : « NouveauxParis, la ville et ses possibles »,catalogue de l'exposition dont il aété commissaire scientifique auPavillon de l'Arsenal à Paris en2005, « Avis, propos sur l'architec-ture, la ville, l'environnement »publié en 2006, et « L'aventure dela transformation d'une halle, desfarines à l'université » en 2007. Ilest commissaire général de l'édi-tion 2008 d'Agora - biennale d'ar-chitecture, d'urbanisme et de des-ign de Bordeaux -, et dans cecadre, commissaire scientifique del'exposition Alerte qui aborde lesthèmes croisés de l'architecture,de l'urbanisme et du développe-ment durable.


[email protected]

AlainBaraton Jardinier enchef duDomaineNational deTrianon et duGrand Parcde Versailles,où il travaille

depuis plus de trente ans. Il tientbeaucoup au terme « jardinier »,bien qu'aujourd'hui, on dit plutôtpaysagiste. Alain Baraton, qui estégalement le chroniqueur jardi-nage de France Inter, a publié plu-sieurs ouvrages, dont « Le jardi-nier de Versailles » en mai 2006.

Jean-DanielLaval Dirige depuismai 2000 leThéâtreMontansier,et laCompagniede la Reine, etmonte

jusqu'à six spectacles par an. Lecomédien est formé par MarcelleTassencourt au ConservatoireRégional de Versailles, et rentreensuite au Conservatoire nationalsupérieur d'art dramatique deParis. Il devient ensuite pension-naire au Théâtre de l'Est Parisien.Après une première expériencede directeur de la Compagnie del'Accord, et plusieurs réalisationspour la télévision, il crée en 1999la Compagnie de la Reine pen-dant le Mois Molière à Versailles.En 2005, la Ville de Fontenay-le-Fleury lui confie la direction duThéâtre de Fontenay, pour lequella Compagnie Jean-Daniel Lavalest créée.

JehanDespertJehanDespert estsecrétaireperpétuel del'Académiedes Sciencesmorales,Lettres et Arts

de Versailles et des Yvelines.Poète, essayiste, journaliste, criti-que d'art et de poésie, conféren-cier, il a publié de nombreuxouvrages dans tous les domainesoù la poésie a " son mot à dire ".Lauréat de l'Académie Française etde la Société des Gens de Lettres,son attachement pour les Yvelinesconstitue une source d'inspirationinépuisable pour le poète. Il peutêtre considéré comme « le pèredes Yvelines », car c'est lui qui

suggéra à Jean-Paul Palewski,alors président du Conseil Généralde Seine-et-Oise, le nom de cedépartement lors de sa créationen 1968.

FrancisPerrinAncien direc-teur du théâ-treMontansierde 1993 à2000. Pèrefondateur duMois Molière

aux côtés de François de Mazières.Acteur, réalisateur et scénariste, ila commencé sa carrière à laComédie Française en 1972.Promu chevalier de la Légiond'Honneur en avril 2007.

JohannGourbail A vingt-troisans, il estsans doute leplus jeune denotre sélec-tion. Avec unpère instruc-teur d'équita-

tion, il était difficile pour Johannde quitter le monde du cheval.Après des études de gestion etprotection de la nature, il estengagé aux calèches du châteauen 2005. L'année suivante, ilreprend les calèches, alors enliquidation et placées maintenantdevant l'Office de Tourisme, avecdeux objectifs : réintroduire dansles villes et cités touristiques unmaximum de chevaux et promou-voir les neuf races de chevaux detraits en France.

CarolinePascalVersaillaisede souche,CarolinePascalconnaît à laperfectionune ville dontelle a fait le

personnage principal de sesromans qui ont été salués par lacritique tout en faisant toussoterautour des tables de bridges.Normalienne, agrégée, docteur eslettres, elle professe à la Sorbonneaprès avoir enseigné pendant plu-sieurs années en Khâgne à LaBruyère. Présidente de Versailles-Nouveau Monde, sixième sur laliste Devys aux municipales, ellepourrait avoir pris goût à la viepolitique.

BartabasC'est en 2003que Bartabascréel'Académiedu SpectacleEquestredans lesGrandesEcuries du

Château de Versailles. Sa troupese produit notamment dans lecadre des Fêtes de nuit. Passionnédepuis l'enfance par l'équitation, ilfonde, en 1984, le théâtre Zingaro.Ses spectacles, Cabaret Equestre,Opéra Equestre, Chimère, Eclipse,Triptyk et Battuta, rencontrent unfranc succès.

DenisPodalydèsDenis suitdes étudesde théâtre auCoursFlorent, avantde réussirson Concoursau

Conservatoire. Il prendconscience, en 1989, de sonpotentiel comique grâce au film «Versailles Rive Gauche », réalisépar son frère Bruno. Il entre, en1997, à la Comédie Française etreçoit un Molière pour son inter-prétation du Révizor de Gogol. Ilpoursuit, parallèlement au théâ-tre, une carrière cinématographi-que, notamment en incarnant àdeux reprises le reporterRouletabille dans « Le mystère dela chambre jaune », puis « Le par-fum de la dame en noir », réaliséspar son frère Bruno.

BrunoPodalydèsC'est en 1986que le réali-sateur ver-saillais sortson premiercourt-métrage, «Albert Capon

mécanicien ». Parmi les comé-diens, on retrouve déjà son frèreDenis. Son court-métrage,« Versailles Rive Gauche », reçoitun accueil triomphal à Cannes en1992, mais aussi de nombreusesrécompenses, notamment leCésar du meilleur court-métrageen 1993. Son premier long-métrage, « Dieu seul me voit », estlui aussi récompensé d'un César. Iladapte cinématographiquementles romans de Gaston Leroux, « Lemystère de la chambre jaune » en2002, et « Le parfum de la dame

en noir » en 2005, et offre à Denisle rôle principal, celui du reporterRouletabille.

Air Jean-Benoît

Dunckel etNicolasGodin sontles deuxmembres dugroupe popélectroniqueAIR, mondia-

lement connu. C'est sur les bancsdu lycée Jules Ferry que les deuxcompères se rencontrent dans lesannées 1980. Leur premier album,« Moon Safari » sort en janvier1998, simultanément dans 40pays. Le succès est immédiat. Suitensuite une tournée internatio-nale et plus de 900 000 albumsvendus. Dix ans après, le duo esttoujours considéré comme le plusinventif sur la scène pop électro-nique.

PhoenixThomas MarsJr, Deckd'Arcy,Christian etLaurentMozzalaisont lesmembres dugroupe pop

rock électro Phoenix. Si leursalbums, United, Alphabetical etIt'zs never been like that, lesconsacrent à l'étranger, le succèsde Phoenix en France reste mitigé.

LucienneLanet direc-trice musi-cale duChœurLaetitiadepuis sacréation, en1991.Passionnée

de pédagogie musicale, elle fondele chœur pour répondre à unbesoin équivalent chez les jeunesfilles. Parallèlement, elle crée sapropre méthode d'éveil musicalpour les enfants et la met en pra-tique dans plusieurs crèches deVersailles depuis 1985.

BernardLablaudeAujourd'huichef dechœur del'EnsembleVocal CatoviCantores deChatou et

vice-président du Versailles JazzFestival, Bernard Lablaude dirigela chorale de la paroisse SainteJeanne d'Arc, tous les dimanchesà 10h lors de la messe. Enfant, ilétait déjà choriste au sein desPetits Chanteurs de Versailles. Dès1968, il fonde l'Ensemble VocalBernard Lablaude, le Chœur Lully,puis le Madrigal de Versailles etenfin le Vocal Jazz Ensemble. Ilprend ensuite la charge de Maîtrede Chapelle en l'Eglise SainteJeanne d'Arc. Il assiste, quelquesannées durant, Vincent Berthierde Lioncourt à la tête del'Ensemble Vocal de Neuilly etenseigne pendant vingt ans lechant choral au ConservatoireNational de Versailles.

MichelLefèvreMédecingénéraliste,MichelLefèvredirige depuis1991l'EnsembleJubilate de

Versailles. Son chœur se produitchaque année lors de deuxconcerts, à Versailles et à Paris,proposant généralement uneœuvre du répertoire de musiquebaroque sacrée. Il est parallèle-ment conseiller municipal.

Jean-FrançoisFrémontC'est en 1980que Jean-FrançoisFrémont estnomméorganiste etdirecteur

musical de la paroisse Notre-Dame. Il prend aussi la directiondes Petits Chanteurs, qu'il rejointinitialement alors qu'il n'estencore qu'un enfant. Il étudie auConservatoire de Versailles de1973 à 1978, puis au conserva-toire de Paris de 1979 à 1984. Ilest Chevalier des Arts et desLettres.

Ryota OishiC'est en 1984que ceJaponaiss'installe àVersailles, encompagniede toute safamille.Depuis, il

traîne inlassablement son cheva-let à travers toute la ville. Il expose



pour la première fois ses Vues deVersailles au Carré à la Farine en1995 et ouvre son atelier, rueMontbauron, en 2001. Il continuede peindre et d'exposer à traversle monde, mais revient toujoursvers sa ville d'adoption, notam-ment avec sa dernière expositionVersailles Pittoresque et La petiteplace, en 2007 au Carré à la Farine.

Jean-LouisCroquetVigneron offi-ciel desvignes duChâteau deVersailles.Après unelicence dedroit et d'éco-

nomie à Paris II, il fonde, àVersailles, Motivaction, sa pre-mière entreprise spécialisée dansles sondages d'opinion et les étu-des de marché. Il rachète l'institutBVA et la Sofrès, puis décide deréaliser son rêve, devenir vigne-ron. Il rachète le domaineChâteau-Thuerry, dans le hautpays varois, en 1997. Il est aussi,par ailleurs, président d'honneurdu Rugby Racing Club deVersailles et de Draguignan.

VicomteOlivier deRohan préside laSociété desAmis deVersailles de1987 à 2008.Ce diplôméde l'Ecole de

Commerce de Paris (1965) estaussi, depuis 1997, le conseiller duPrésident de la Fondation duPatrimoine. Il est nommé cheva-lier de l'Ordre National du Mériteen 1982, officier des Arts et desLettres en 1991 et chevalier de laLégion d'Honneur en 1997.

FamilleRockefellerA la suited'une campa-gne de pressemenée parl'hebdoma-daireL'Illustrationen février

1923, dénonçant la "misère deVersailles", John D. Rockefeller Jr.écrit l'année suivante au Présidentdu Conseil, Raymond Poincaré,pour lui annoncer une vaste opé-ration de mécénat en faveur dupatrimoine français. Les travaux àVersailles commencent en janvier

1925, sous la direction de l'archi-tecte Patrick Bonnet, et concer-nent la restauration des façades ettoitures du château et des ailesdes Ministres, mais aussi la restau-ration de l'Orangerie, des Trianonset du Théâtre de la Reine ainsi quela remise en état des jardins.Parmi les nombreux autres donsque Rockefeller continue ensuiteà accorder à Versailles, celui de1953 permet la restauration duPetit Trianon et sauve le Hameaude Marie-Antoinette et ses fabri-ques qui menaçaient ruine.

RELIGIONMonsei-gneur EricAumonierDès sa nomi-nation enfévrier 2001comme évê-que deVersailles,Monseigneur

Eric Aumonier a entrepris unevisite pastorale complète de sondiocèse (Yvelines) qui a duré 3ans. Elle sera suivie de visites pas-torales dans le monde scolaire.Attentifs aux réalités des Yvelines,Mgr Aumonier a lancé le Synodedes chrétiens en milieux populai-res et le Synod' jeunes. À son invi-tation, 16000 catholiques se sontretrouvés à Pentecôte 2005. C'estau cours de ce grand rassemble-ment que Mgr Aumonier avaitlancé son diocèse dans unedémarche synodale d'évangélisa-tion qui trouvera son point d'or-gue à la fête de la Trinité 2009.

Père GuyCordonnierLe père GuyCordonnierest, depuisseptembre2007, le curéde la paroisseNotre-Dame.Il tente de se

faire une place à l'ombre de sonillustre prédécesseur, le pèreSylvano. Avec un certain succès ilfaut dire !

PasteurGaspardVisser't Hoofpasteur trèscharismati-que (!) de laCommunautéprotestantede Versailles.

AmaurySartoriusAmaurySartorius estcuré de laparoisseSainteJeanne d'Arc.Si l'église n'apas le

charme de Notre Dame ou de lacathédrale, il a su attirer à lui unefoule de paroissiens, parfois d'au-tres quartiers voire de l'extérieurde la ville.

Père PierreDelort-LavalVicaire épis-copal chargédes forma-tions dans lediocèse, lepère PierreDelort-Lavalest aussi le

curé de la paroisse Saint-Louis.C'est aussi le vicaire épiscopalpour le doyenné de Saint-Quentin-en-Yvelines Est et Ouestet les paroisses de Fontenay-le-Fleury, Saint-Cyr-l'Ecole et Boisd'Arcy.

AbbéLaurentGuimonchapelain dela paroisseNotre-Damedes Armées,où le latinrègne enmaître, qui

ne désemplit pas le dimanche. Unbateau dont il faut apprendre àtenir la barre contre vents et mar-rées.

SamuelSandlerSamuelSandler est leprésident dela Comm-unauté Juivede Versailles. Cet ingénieuraéronautique

a été élu par la communauté endécembre 2003.

RabbinEdmondBelhdedEdmondBehldeb estle rabbin dela Com-munautéJuive deVersailles

depuis 24 ans. Il arrive en 1960 duMaroc à Marseille, afin de poursui-vre sa scolarité dans une écolejuive. Après ses études secondai-res, il entre dans une école rabbi-nique tout en suivant des étudespsycho-cliniques. Il obtient sonpremier poste de rabbin à Caenen 1971, avant d'arriver àVersailles en 1984.

ASSOCIATIONSClaudeMédard Présidentede l'UnionVersailles desCommer-çants, del'Industrie etde l'Artisanat,Claude

Médard est aussi la gérante desdeux bijouteries Médard, situéesrue Georges Clémenceau.

JacquesLemonnierPrésident del'associationde livraisonet d'accom-pagnement àla personneVersaillesPortage.

Après des études de commerce, ilreprend la droguerie familiale en1973 et fonde rapidement L'Éclatde Verre, spécialiste del'Encadrement. Parallèlement, ilouvre trois boutiques passage dela Geôle, et crée le marché de bro-cante hebdomadaire, « Les anti-quaires de la Geôle ». Membre del'Union Versaillaise du Commerce,de l'Industrie et de l'Artisanat, ilparticipe à la création de l'associa-tion Versailles Portage en 2000,puis en prend la présidence en2006.

Jean-PierreAubert président duClubHippique deVersaillesdepuis 2007.Le centreéquestreaccueille,

tous les ans, le premier concoursnational de saut d'obstacle de lasaison, et depuis 2006, le cham-pionnat de France de voltigeéquestre.

Olivier Neyreneuf président duRugby Club de Versailles depuis2007.

Daniel Voisin président duFootball Club Versailles 78.

Marcel Frenoy président du clubde basket, l'Entente Le Chesnay-Versailles 78 Basket.

Hubert Jaumouille président duclub de gymnastique, l'EntenteSportive Versaillaise.

ECONOMIEXavierHuillardXavierHuillard est,depuis jan-vier 2006,l'administra-teur généralde Vinci. Onlui doit la

spectaculaire restauration de laGalerie des Glaces, grâce à uneopération de mécénat de plus dedouze millions d'euros. Cet ancienélève de l'Ecole Polytechnique etde l'Ecole Nationale des Ponts &Chaussées a fait toute sa carrièredans le secteur de la constructionaprès un bref passage dans l'ad-ministration, en DDE, puis à laDirection des AffairesEconomiques Internationales duMinistère de l'Equipement. Entrédans le groupe SGE en 1996comme Directeur International deSOGEA, Xavier Huillard en devientPrésident- Directeur général en1998. Nommé président de VINCIConstruction en 2000, il est l'arti-san de la fusion des activités deconstruction de GTM et SGE ausein de VINCI. En 2002, il estnommé Directeur général délé-gué de VINCI et prend la prési-dence de VINCI Energies dont ilaccélère le développement enEurope.

LucVigneronPrésident-directeurgénéral dugroupeNexter, filialede la sociétéGIATIndustries. Il

vient d'être nommé président duconseil d'administration deSogepa, la société qui gère lesparticipations publiques dans l'aé-ronautique, dont celle d'EADS.




OlivierQuesneldepuis le 1erjanvier, il estle nouveaudirecteur deCitroën Sport.Il débutedans lacourse auto-

mobile en 1978, au service com-pétition de Simca Racing Team,puis participe à la création dePeugeot Sport sous la directionde Jean Todt. En 1988, il fait courirses propres voitures de coursedans l'écurie METAL 5 qu'il a lui-même créée et à laquelle apparte-naient notamment Jean-PierreMalcher et Bruno Saby. Sa passionpour le sport automobile l'amèneégalement à réunir la collectiondes véhicules du Groupe B dans lecadre du musée de l'automobilede Lohéac. Depuis 23 ans, OlivierQuesnel est directeur général dugroupe de presse Hommell, spé-cialisé dans le secteur automobile.

BaudouinMonnoyeurprésident dugroupe épo-nyme,Monnoyeur,matériels etservices des-tinés à laconstruction

et à l'industrie, dont le fameuxCaterpillar. Diplômé de SciencesPolitiques de Paris, il est aussi lemécène de la Grille Royale duChâteau pour un montant estiméà 2 millions d'euros, dont la resti-tution aura lieu début juillet.

Jean-FrançoisBernardindepuis 1995,président dela Chambrede commercede Versailles-Val d'Oise . Ilpréside éga-

lement, depuis plus de sept ans,l'Assemblée des chambres françai-ses de commerce et d'industrie(ACFCI). Neveu d'Alain Bernardin,le fondateur du Crazy Horse, cechef d'entreprise occupe de 1982à 1994 le poste de vice-présidentde l'Institut du commerce et de laconsommation (ICC).

Bertrand Griffon du BellayHéritage lourd à porter que lenom d'un des plus grands écri-vains français, pour le patron deslibrairies Gibert à Versailles.

Multiplie les séances de signatureet les ateliers pour démontrer quele livre est plus que jamais vivant.

Daniel Braconnier L'Océan, Le Limousin, Le New-York,

le 78, le Caméléone et tant d'autresadresses de restaurants versaillaiset d'alentour, c'est lui. Et il a encored'autres projets en tête…

Emmanuel Teillet Il a repris aux frères Lemonnier

l'Eclat de Verre, pour lequel il a degrands projets de développe-ment. L'Eclat de Verre - Versailles àWashington, c'est lui. Il envisagesérieusement l'aventure améri-caine avec deux grands A.

Benoît deSaint SerninDepuis 2005,Benoît deSaint-Sernindirige l'EcoleEuropéenned'IntelligenceEconomique,située à

l'Hôtel de Madame dePompadour. Diplômé de l'ESLSCA,il commence sa carrière au seinmême de l'école qui l'avait formé.Après deux ans comme directeurde la communication, il entre-prend le développement duGroupe ESLSCA et crée, en parte-nariat, avec la société DéfenseConseil International, l'Ecole deGuerre Economique (EGE).Après avoir lancé la troisième pro-motion de cette première écolefrançaise d'IntelligenceEconomique, il rejoint l'agence decommunication ANGIE.

AUTRESColonelDenis FavierLe comman-dant duGIGN, basé àSatory,revient à sespremièresamours. Ilavait déjà

commandé le GIGN, alors cha-peauté par le GSIGN, entre 1992et 1997. La prise d'assaut del'Airbus d'Alger détourné àMarseille, entre autres, c'est lui,avec ses hommes de l'ombre. Toutcomme la libération des otagesfrançais du Ponant le mois der-nier.

JeanEspitalierdirecteurrégional dela police judi-ciaire deVersailles. Laplupart desaffaires unpeu sensi-

bles du moment passent entre sesmains.

Alain Nuéepremier pré-sident de laCour d'Appelde Versaillesdepuis mai2007. Il estégalementprésident dela conférence

des Premiers Présidents de Courd'Appel. Avant d'arriver surVersailles, il était premier prési-dent de la Cour d'Appel deColmar.

Jean-AmédéeLathoudprocureurgénéral de laCour d'Appel.Auparavant,il était procu-reur généralauprès de la

Cour d'Appel de Douai.

Jean Lorybâtonnier del'Ordre desavocats deVersailles. Ilcommencesa carrière entant qu'atta-ché parle-mentaire à

l'Assemblée Nationale pourensuite s'inscrire au Barreau deVersailles. Il fonde, avec son asso-cié Yann Le Guillou, le cabinetLory, Le Guillou et Associés. Il estégalement maître de conférencesà l'université Paris X de Nanterre.

BernardRoeschAgrégé enlettres classi-ques,BernardRoesch estle proviseurde la citéscolaire

Hoche. Il enseigne, seize ansdurant, lettres classiques et philo-sophie en Alsace, avant de diriger

plusieurs établissements. Ses nou-velles fonctions l'amènent à tra-vailler à l'étranger, en Allemagne,mais aussi bien à Beyrouth etCasablanca. Arrivé il y a trois ansau lycée Hoche, il prend à cœurd'améliorer le rôle éducatif etd'accompagnement de l'établisse-ment et s'occupe de gérer, enplus, les travaux de rénovation dela cité scolaire.

Marie-HélèneDelouisDirectrice deSaint-Jean deHulst établis-sement préa-lablementissu de la fui-son de Saint

Jean de Béthune avec l’écoled’Hulst. Les Eudistes, fondateursde l’établissement ne sont plusaujourd’hui qu’e les aumoniers.

FloreOzannegérante ducabinet derecrutementOzanneConseil, crééen 2004, etprésidentefondatrice de

l'agence d'évènementiel VersaillesEvents, créée en décembre 2007.Administratrice de l’Office deTourisme, et choriste du choeurJubilate. Une première levée defonds auprès d’investisseurs detaille va lui permettre, avec sesassociés Jean-Baptiste Giraud (parailleurs fondateur de Versailles +)et François-Hugues de Vaumas derévolutionner l’accueil touristiqueà Versailles.

IsabelJubin directrice de

Sainte-Geneviève,autrementappeléeGinette, etdont la répu-tation n'estplus à faire.

Première dans les filière scientifi-ques, et troisième dans les com-merciales. Elle s'efforce de mainte-nir l'héritage d'excellence trans-mis par les Jésuites. C'est en effetle premier directeur laïque del'école, avec cependant un pèrejésuite à ses côtés comme préfetdes Etudes.

FrédéricDidier architecte enchef desmonumentshistoriquespour la villede Versaillesdepuis 2000.Après des

études dans les écoles des Beaux-Arts et du Louvre, il est diplômédu Centre des Hautes Etudes deChaillot. Reconnu, en 1986comme le plus jeune architecteen chef des monuments histori-ques de France depuis 1920, ils'occupe du Château de Versailles,de ses dépendances en ville et duGrand Trianon depuis 1990. Lesgens très observateurs savent qu’ilest désormais quasi immortel...

PrinceCharles-EmmanueldeBourbon-Parme Son Altesse

Royale est ledernierreprésentant

de la maison de Bourbon-Parmesur Versailles. Après des études demarketing et de biologie sur Paris,et une année de service militairedans le troisième régiment deHussards à Pforzheim enAllemagne, il part dix ans auxEtats-Unis. Il revient en France en1990 et s'installe à Versailles. Il estgérant et administrateur desociété. Son Altesse Royale leprince Charles-Emmanuel deBourbon-Parme est égalementprésident d'honneur de l'associa-tion du Mémorial de France. Ilétait dix-neuvième sur la liste deBertrand Devys lors des dernièresélections municipales.

et encore...

Louis XIV, Louis XVI, Marie-Antoinette, Lenôtre, Mansart,Lully, La Quintinie, NapoléonBonaparte, Hoche, Louis-Philippe, Malraux....

Et tant d’autres que nous avonsforcément oubliés de nommerici, et qui ont fait de Versaillesune autre ville éternelle !



18 V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8Versaillesbusiness

Le concept Kentucky Rain ? Denombreux modèles qui vont de laceinture au sac à main, en passantpar les aviateurs et les béguins (pourenfants chapeautés de zéro à quatreans), tous réalisés par Allison l'améri-caine dans des tissus anciens et chi-nés, choisis par la cliente.Remplacer les étoffes modernes pardu vintage? Pari risqué mais relevépar la créatrice.« On y revient beau-coup, c'est très recherché pour lesqualités de textures, de motifs et decouleurs qu'on ne retrouve pas dansles tissus actuels. Ici, tous mesmodèles sont uniques. » Arrivée surVersailles en 1992 pour un pro-gramme d'échange avec l'EcoleNationale Supérieure d'Architecturede Versailles, Allison l'américainen'est jamais repartie. Après la venueau monde de ses deux enfants, ellecommence à créer des accessoiresde mode chez elle. « J'ai commencéà les vendre dans des boutiques àParis, chez Lilibulle dans le XIèmepar exemple, et même en province.

C'était vraiment pour le plaisir. Puisj'ai choisi d'en faire mon métier.Comme j'adore la création àl'échelle humaine, j'ai décidé d'ou-vrir une boutique sur Versailles. »Pourquoi Versailles ? « Cette ville mecorrespond. J'aime son côté familial,jeune et dynamique. » Le conceptKentucky Rain se poursuit jusquedans sa production. « Quand onproduit sur place, on a une meil-leure vue sur les produits que l'onutilise, comme les teintures parexemple. On est évidemment plusattentif à tout cela que lorsque fabri-cation et vente sont séparés par desmilliers de kilomètres. » Une bouti-que qui réserve de nombreuses sur-prises donc, et que l'on retrouveaussi sur Internet. Allison y dévoileson amour du vintage, d'ElvisPresley (Kentucky Rain est le titred'une chanson du King) et ses der-nières créations en avant-première.

Kentucky Rain25 rue de la Paroisse

http://kentuckyrainaversailles.typepad.frpepad.fr

Faire-parts de mariage, denaissance, de décès, menus,marque-places, étiquettes

cadeaux, livrets de messe, cartesde visite, de vœux, de remercie-ments, invitations. StéphanieBesançon réalise ces petits plusqui vous accompagnent tout lelong de votre vie. Mère de famille,elle a elle-même réalisé les faire-parts de naissance de ses enfants.Et s'est dit, « pourquoi ne pas enfaire un métier ? » C'est ainsi quecette architecte de formationdécide d'ouvrir l'atelier, il y a bien-tôt huit ans. « Ma formation ini-tiale m'a permis d'aborder ce

métier différemment. Par exem-ple, je vois bien les volumes, lespliages, ce qui peut être un pluspar rapport aux graphistes. » Cequ'elle aime le plus dans cemétier ? La création ! « Les pro-jets sont moins lourds à gérer queceux d'architecture, mais la partiecréation est beaucoup plusimportante. Je prends beaucoupde plaisir à dessiner, en utilisantdes techniques différentes. À cha-que commande, je suis obligée deme renouveler, de rechercher denouveaux supports et de nouvel-les typographies. Il m'arrivemême d'utiliser mon écriture surcertaines commandes ! C'est per-sonnel, et c'est finalement ce que

les gens recherchent : une trans-mission en plus du service ».Chaque projet est unique. « Jeretranscris les idées de mesclients sur papier. Chaque projetse conçoit lors d’échanges, grâce àune écoute attentive et l’expé-rience d’un savoir-faire. » Unconcept qui séduit même àl'étranger. « J'ai parfois des com-mandes en Suisse ou enAngleterre. J'ai régulièrementdes commandes de faire-parts enarabe, turc, polonais ou mêmejaponais, en plus de toutes leslangues européennes. »

Atelier du Faire-Part,37 rue de la Paroisse,

www.atelierdufairepart.fr

VIVEZ VINTAGE !Faire-part sur mesureStéphanie Besançon,architecte, a ouvertsa boutique "L'atelierdu faire-part" il y ahuit ans. Elle pro-pose avec passiondes créations uni-ques de faire-partspersonnalisés auxlignes épurées.

Maquette Versailles Plus 12 pages 18 à 32 12/05/08 9:04 Page 2

19www. versaillesplus.frVersaillesbusiness

Nombre de personnes àmobilité réduite ne pour-raient se déplacer dans

Versailles et ses environs sansVersailles Portage. En 2002,l'UVCIA (Union Versaillaise deCommerce, de l'Industrie et del'Artisanat) décide, sous l'impul-sion des commerçants de la ville,d'instaurer ce service à Versailles.Pour fonctionner économique-ment, Versailles Portage s'estappuyé sur une embauche depersonnel en recherche d'emploipar l'intermédiaire de ANPE desYvelines ou d'associations inter-médiaires. Aujourd'hui, 90 com-merçants sont adhérents àVersailles Portage, 14 000 coursessont effectuées par an, deux per-manents sont embauchés sur labase d'un CDI et cinq chauffeurssur la base d'un CDD de 23 mois.Les chauffeurs effectuent, enparallèle de leur mission àVersailles Portage, des stages en

entreprise et des formations quileur permettent d'apprendre lemétier auquel ils aspirent.Versailles Portage est une passe-relle et leur crée un vrai cadre detravail avec des horaires à respec-ter et une autorité.

Un outilde réinsertion

Versailles Portage, ce n'est pasqu'un service de livraison maisaussi un service d'accompagne-ment pour personnes âgées ou àmobilité réduite. Médecin, opti-cien, prothésiste auditif ou mêmecoiffeur, ces actions quotidiennesdevenues inconcevables pourcertaines personnes âgées sontmaintenant réalisables. C'estauprès du commerçant ou duCentre Communal d'Aide Socialede la mairie que les personnes

concernées font une demanded'adhésion. « C'est un vrai dépla-cement de confort, on va cher-cher la personne chez elle, onl'aide à monter dans la voiture, onl'installe confortablement, et cede même au retour » préciseJacques Lemmonier, actuel prési-dent. C'est en 2006 que JacquesLemonnier prend la présidencede l'association. Sa volonté et soncharisme la font rapidement évo-luer. Grâce à l'importante partici-pation des commerçants,Versailles Portage a atteint le seuiléconomique qui lui permet de nepas dépendre de sponsors oud'aides publiques. Bénéficier desservices de l'association est gra-tuit. Le commerçant doit, enrevanche, adhérer à l'UVCIA et àVersailles Portage. Pour le président, « cette expé-rience est fabuleuse, non seule-ment au-delà de l'aspect écono-mique, mais surtout sur le plan

humain. C'est un vrai service deproximité. Par exemple, 50 % despharmaciens versaillais sontadhérents à Versailles Portage etparticipent à près de 30 % descourses.Versailles Portage apporte unvéritable accueil et soutien auxdemandeurs d'emplois. « C'estune vraie satisfaction. Notrevolonté, c'est de leur trouver unesolution de sortie le plus rapide-ment possible. Le but n'est pasqu'ils restent durant les 23 moisde leur CDD. La plupart sontreclassés au bout d'un an sur lemarché du travail. On rencontre,

grâce à cette aventure, des gensformidables. De véritables com-plicités se créent entre clientèleet chauffeurs. Versailles Portageest un plus de taille pour les com-merçants de Versailles et duGrand Parc », conclut JacquesLemonnier.

ELP

Si vous souhaitez bénéficier des ser-vices de livraison, adressez-vous à

votre commerçant ou au Bureaud'Aide Sociale de la mairie.

Versailles Portage ne répondjamais directement aux

demandes des particuliers.

L’équipe de Versailles Portage, avec son président Jacques Lemonnier (à droite)

Versailles Portage permet aux commerçants de faire assurer leurslivraisons par des personnes en réinsertion professionnelle.

SERVICE COMPRIS

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*organisé tous les ans par l’association des commerçants du quartier Saint-Louis.

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Combien de tours de quartierfaut-il effectuer avant de trou-ver « LA place » qui vous per-met de garer votre voiture ?Souvent beaucoup trop. Et pourcause ! Le nombre de places deparking est largement insuffi-sant. Chaque jour, avec la circu-lation de transit, Versaillesaccueille l'équivalent d'une villede 250 000 habitants. Ajoutez àcela les 55 % de versaillais pos-sédant une voiture et les 23 %en possédant deux et vousobtenez un taux d'occupationdes places de parking de 92 %.Le problème risque de ne pass'arranger tout seul puisquechaque année, on estime à 2 %l'augmentation du trafic auto-mobile à Versailles.Il existe actuellement trois par-kings souterrains. Ceux de l'ave-nue de Saint Cloud et de la

Place du Marché, gérés parVinci, et celui du quartier SaintLouis géré par Eiffage. Au total,Ils représentent presque 1 500places.

Il manquedeux parkings

souterrainsChacun d'entre eux dispose oudisposait d'une « zone d'af-fluence », autrement dit d'unpérimètre en surface, dont lesrecettes du stationnement sontintégralement versées augérant pour contribuer au coûtde la mise en place de ces par-kings souterrains. Aujourd'hui,seul le parc de Saint Louis,récemment mis en service, dis-pose d'une telle zone. Le par-

king de la Place d'Armes (530places à découvert) est, quant àlui, géré par la ville. C'est le plusrentable pour la commune. Ilrapporte trois millions d'euroschaque année. Ce parking,pourtant propriété du Château,est donc une véritable aubainepour les Versaillais. En dehorsde ces parkings, sur la voirie,existent aussi 17 000 places àVersailles dont 10 000 sontpayantes.Des projets sont également encours. Le premier, le plusavancé, est la construction d'unparking souterrain boulevardde la Reine. Soit quatre niveauxet 400 places disponibles dansquelques années. Objectifannoncé au départ : accueillir leflot de véhicules amenés parl'installation de la Cour d'Appelsur le site de l'ancien hôpital

Richaud. Ce déménagementn'est cependant plus d'actualitéaujourd'hui. La rumeur parlemaintenant du relogement duConseil Général. Autre projet àl'étude, la création d'un parkingdans le quartier de Montreuil.

Des tarifsbeaucoup

trop élevés

Les premières victimes de cetexcès sont les versaillais. Lestarifs résidents sont, en effet,anormalement élevés. A titred'exemple, le tarif résident jour-née dans le quartier NotreDame est fixé à cinq euros soitcinq fois plus que la ville d'Issy-les-Moulineaux, et dix fois plus

qu'à Paris ! À l'année, les rési-dents de Boulogne-Billancourt,Issy-les-Moulineaux ou Sèvrespayent environ deux cent euros.Les versaillais en payent troiscent. Et pas la peine d'espérervous garer gratuitement aumois d'août !!Pour faire face à ces inégalités,la mairie entend prendre rapi-dement des mesures. Réduire àenviron 180 euros le tarif rési-dant à l'année et cela dans lesmois qui viennent (ceux quiauront déjà acheté leurs cartesseront alors remboursés au pro-rata). Pour les autres, offrir 20minutes de stationnement gra-tuit pour favoriser notammentle commerce. Enfin, proposerune réduction pour les profes-sionnels victimes de ces tarifsélevés. Mais quand ?

FRÉDÉRIC DELANOUVELLE

PAYER POUR ROULER, PAYER POUR SE GARERLe stationnement automobile connaît un double problème à Versailles : le nombre de places est insuffisant, et il coûte beaucoup trop cher, surtout pour les résidents.François de Mazières, le nouveau maire, et son équipe, semblent bien décidés à travailler ce dossier.

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Tout d'abord pompée dansl'étang de Clagny, elle fut par lasuite drainée sur les communesdu Chesnay, de Vaucresson et dela Celles Saint-Cloud. En parallèle,un gigantesque réseau de rigoleset d'aqueducs parfois sous-ter-rains permet de recueillir les eauxde pluie depuis Satory etRambouillet. Les besoins sanscesse croissants de Louis XIV pouralimenter ses fontaines font fleurirde 1663 à 1680 les projets les plusfous pour alimenter Versaillesdepuis un fleuve. L'Eure, la Loire…c'est finalement la Seine qui seraretenue. Plus proche, celle-çi estsituée 150 mètres en contre-bas,ce qui représente un formidabledéfi technologique à l'époque. Cesont deux belges, Arnold de Villeet Renequin Sualem, qui vontconcevoir et mettre en service lamachine de Marly permettant de

pomper l'eau pour qu'elle puissealimenter Versailles par gravité :elle est inaugurée par le roi le 16juin 1684.Cette machine n'existe plusaujourd'hui, mais c'est toujours ceprincipe qui alimente l'eau denotre robinet. L'eau est captée àCroissy-sur-Seine dans une nappesouterraine filtrant de manièrenaturelle l'eau de la Seine jusqu'à60 mètres de profondeur. Afin desatisfaire aux besoins de la popu-lation, cette source est égalementalimentée de manière artificiellepar des infiltrations dans desanciennes sablières. Elle estensuite pompée à la Station deBougival, puis stockée à l' « Usinede Versailles et Saint Cloud »,paradoxalement située sur lacommune de Louveciennes.Versailles est directement raccor-dée à cette usine, qui alimente

aussi plus de 21 communes desYvelines et des Haut de Seine deTrappes à Saint Cloud. Depuis 1980, la SEVESC (Sociétédes Eaux de Versailles Et de SaintCloud) exploite ces installations etdistribue 24h / 24 et 365 jours paran dans toute la région versail-laise une eau dont la qualité estcontrôlée en per-manence par leservice SantéEnviron-nement de laDASS desYvelines.Notons aupassage quel’eau est unsujet sensible :La Sevesc a refusénos demandes d’interview et d’in-formations...

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Du fait de sa géographie et de son hydrographie peugénéreuse, l'alimentation en eau de Versailles a été pendantde nombreuses années un casse-tête pour les ingénieurs.

D'où vient l'eau de notre robinet ?


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22 V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8Versailles

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disposition ses cinq courts cou-verts en terre battue, ses sixcourts extérieurs en terre battueet ses deux courts éclairés enrésine. Tarifs : inscriptions à l'an-née, 435 euros pour un adulte,312 euros pour un étudiant demoins de 25 ans, et 223 eurospour les moins de dix-huit ans.Tennis Club du Grand Versailles,57, rue Rémon, à VersaillesTél. : 01 39 50 26 52,www.club.fft.fr

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auprès du Club pour les tarifscomplets.Tennis Club Le Chesnay Trianon,2 rue des Sports, au ChesnayTél. : 01 39 54 40 13www.club.fft.fr/tennisclubduches-nay

Tennis Club de Plaisir / Dans uncadre champêtre, le Tennis Clubde Plaisir vous propose ses sixcourts couverts en résine et éclai-rés, et ses dix courts découverts :quatre en terre battue, trois enrésine et trois en béton poreux.Pas de location horaire. Mais aussideux courts de mini-tennis, unclub house, un bar et un restau-rant. Tennis Club de Plaisir, 355, rue dela Bretechelle, à PlaisirTél. : 01 30 55 16 2,www.tcplaisir.com

Tennis Club de la Vallée / Enplein coeur de la vallée deChevreuse, les Tennis de la Valléevous propose six courts : troiscourts en terre battue tout aulong de l’année, et trois courts

quick en extérieur. Tarifs, plu-sieurs formules : heure à l’année,qui offre la possibilité de réserverun terrain à l’année à heure fixe ;Club, qui donne la possibilité dejouer, selon les disponibilités,avec des joueurs ayant souscrit lamême formule ; Tickets, qui per-met de louer un terrain, maisaussi passage, pour les joueursoccasionnels. Les Tennis de la Vallée, 6, rue de laManufacture, à Jouy-en-JosasTél. : 01 39 56 34 93www.lestennis.com

Tennis Clubde Saint-Cyr l’Ecole / Dans unparc de verdure, le Tennis Club deSaint-Cyr l’Ecole vous accueille etmet à votre disposition ses cinqterrains extérieurs en quick et sesdeux courts en moquette confor-table. Tarifs à l’année : Adultes : 90 euros pour les Saint-Cyriens,110 euros pour les autres ;Jeunes : 60 euros pour les Saint-Cyriens, 90 euros pour les autres.Ce tarif ne comprend que l’adhé-sion et la licence. Tarifications

supplémentaires pour les droitsd’entrée la première année, lescours et compétitions.Tennis Club de Saint-Cyr l’Ecole,Stade Maurice Leluc (Quartier Epid’Or), à Saint-Cyr l’EcoleTél. : 01 34 60 07 27www.club.fft.fr/cao

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Une compétition interna-tionale de saut d'obstaclesdoit être dure à gérer,

mais quand des élèvesPolytechniciens s'y mettent...Pour les étudiants polytechni-ciens organisateurs, c'est unevéritable opportunité. L'idée ?Faire comme des pros ! « C'estnotre projet de l'année, confieJonathan Nussbaumer, chargé decommunication sur le Jumping.Nous devons assurer la conti-nuité d'un événement qui existedepuis vingt-huit ans, et ce mêmesi ce n'est pas notre formation.On apprend sur le tas. C'est unvéritable challenge pour nous »Pour mener à bien ce projet,l'équipe est encadrée par des pro-

fessionnels du monde équestre etde la communication, tels quePatrick Caron, vice champion dumonde et ancien entraîneurnational de saut d'obstacles, etMarwan Lahoud, directeur géné-ral du marketing, de la stratégieet de l'international d'EADS.L'école Polytechnique assure lecôté pérenne du Jumping. « Nouspartons sur des acquis et nousdevons faire évoluer de façonpositive cette compétition ». Pourcela, les seize polytechniciensorganisateurs et tous membresde la Société Hippique de l'X, sedivisent dans des secteurs aussivariés que la logistique, la recher-che de sponsors et la communica-tion, selon leurs motivations et

leurs disponibilités. La formationpluridisciplinaire qu'apportel'école Polytechnique permet auxétudiants d'organiser n'importe

quel événement sous n'importequelle problématique. Rendez-vous donc les 23, 24 et 25 mai àPalaiseau, pour voir si nos

Polytechniciens ont bien relevéleur défi !

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Vous admirez l'équitation, le sautd'obstacle vous donne des frissons ?Rendez-vous les 23, 24 et 25 maiau 3ème Jumping International de l'X(comprenez Polytechnique).

Un jumping aux couleurs de l’X


24 V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8Versaillesculture

1998 est l'année de sortie deMoon Safari, le premier albumdes versaillais AIR. Dix ans plustard, et avec plus de deux mil-lions d'exemplaires vendus, cedisque reste considéré commeun « classique » dans le mondeentier. Il intronisait NicolasGodin et Jean-Benoît Dunckelcomme deux des musiciens(auteurs/ compositeurs/ produc-teurs/ arrangeurs/ interprètes)les plus inventifs de la pop élec-tronique.Pour célébrer cet anniversaire,EMI (troisième label musicalmondial) propose aux fans deAIR un coffret 2CD + DVD collec-tor en édition limitée compre-nant l'album original, un disquebonus incluant lives, démos etremix (parmi ces versions, sept

sont totalement inédites) et leDVD « Eating, Sleeping, Waiting& Playing » qui retrace la tour-née qui a suivi l'album.

EP

Moon Safari édition spéciale10ème anniversaire 24,49€.

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À FONDLES MANETTES

La FamilleOtaqué est deretour : un anaprès la sortiedu tome 1, lasuite des aven-tures est dis-ponible danstoutes les bon-nes librairies.100 % versail-

lais, cet album édité par les éditionsTheloma (L'île au trésor, La flûteenchantée, Aïda, Les fils de l'aigle…)est réalisé par un incroyable artiste,versaillais lui aussi, dessinateur, scéna-riste et humoriste de grand talent,Marc Duffossez, alias Marco $. Albumtout public, retrouvez Gus et sonincroyable tribu, des motards pascomme les autres, à qui le bitume nefait pas peur … vraiment pas peur ! Adécouvrir et à faire découvrir au plusvite, sans limitation … pas de radarsen vue !

La Chorale Chant libre interpré-tera le mercredi 18 juin 2008 à20h30 en l'Eglise Saint-Symphorien de Versailles leStabat mater Op.58 de Dvoraksous la direction de Stéfan Rerat,et avec pour solistes ErjonaParruca, Marie Verhoven, JacquesChardon, et Gaël de Kerret. Aupiano, Min-Sook Cho.• L'ensemble vocal de voix defemmes Authente interprétera acapella des œuvres de Dunstable,Monteverdi, Schubert et Verdisous la direction de Stéfan Rerat,mercredi 25 juin 2008 à 20h30 auTemple de Versailles et dimanche29 juin 2008 à 18h en l’EgliseSainte Elisabeth de Versailles.

Contact : 06 66 54 33 42. libre participation).

Chargée du commissariat scien-tifique de la première granderétrospective sur MauriceChabas, qui aura lieu enautomne 2009, Myriam dePalma a besoin de votre aide.Oeuvres, témoignages, photo-graphies, articles, documents oulettres sont bienvenues.L'artiste vécut ses dernièresannées à Versailles au 3, rue dela Paroisse. Et c'est à Versaillesqu’en 1971 et 1972, MaîtreBlache, commissaire-priseur del'Hôtel des ventes Rameau, misen vente les œuvres de l'atelierde Maurice Chabas.

Contact : Myriam de Palma,9 allée des carrières,

78100 Saint-Germain-en-Laye. Tél. : 01 39 73 40 16.

Mail : [email protected]

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Matinales des Ecuyers etSpectacle Opus 2008 – lessamedis et dimanches àl’Académie du SpectacleEquestre.Les Grandes Eaux Musicales– Promenade musicale avecmise en eau des bassinsjusqu’au 26 octobre dans lesJardins du Château deVersailles.Façades aveugles [et bor-gnes] – Exposition de photo-graphies de Loren Leportjusqu’au 30 mai à l’Ecoled’Architecture de Versailles.Claire-Jeanne Jézéquel - pro-duction intérieure brute –Exposition contemporaine du16 mai au 19 juillet à LaMaréchalerie.Match d’impro – Spectacled’improvisation théâtrale par latroupe du Be’ding Bedingue le17 mai à la Maison de QuartierSaint-Louis.Fest Noz – Ambiance dansefolklorique bretonne avec res-tauration sur place, le 17 maiau Gymnase Montbauron. Konzerstück – Concert del’Orchestre Symphonique duVal Maubuée le 17 mai auConservatoire. Nuit des Musées – Châteaude Versailles, Musée Lambinet,etc … le 17 mai.Vide-greniers – les 17 et 18mai Quartier Saint-Louis.Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier – Visite-concertautour de l’orgue de laChapelle Royale avec l’orga-

niste Marina Tchebourkina, le18 mai à la Chapelle Royale.Khyber Pass ou L’armée dontil ne revint qu’un seulhomme. Le premier chocentre l’Europe etl’Afghanistan – Conférence del’auteur et conférencièreCatherine Decours, proposéepar l’Académie des SciencesMorales, le 20 mai à l’Hôtel deville. Etre musicien pendant laRévolution, l’exemple deJacques Foncès, maître dechapelle à Albi – Conférencede Françoise Talvard, éditeurassocié au CMBV, le 20 mai àl’Hôtel des Menus-Plaisirs. Entre-vue(s) – Exposition enparallèle avec le Galerie LeCorbusier de Trappes (pein-ture, film, photographie, sculp-ture, installation), du 22 au 31mai à l’Ecole des Beaux-Artsde Versailles.Grand-messe à la Cathédraled’Albi vers 1780 – Concertdes Pages et Chantres duCentre de Musique Baroque deVersailles (CMBV) le 22 mai àla Chapelle Royale. Chevaliers sans armure –Spectacle de danse contempo-raine le 23 mai au ThéâtreMontansier.Si Molière m’était dansé –Spectacle de danse avec lescréations de sept jeunes com-pagnies locales de dansecontemporaine et classique le24 mai au Théâtre Montansier. Ciné-rock avec le critique

rock Nicolas Plommée à pro-pos des films «Patti SmithDream of life» et «Shine alight», le 24 mai au Roxane.

EnchoeurpourMarie –Concertdes PetitsChanteursde Saint-Charles,le 24 maià Notre-Dame desArmées.

Cantates de Bach – Concertde la Maîtrise des PetitsChanteurs de Versailles et dela Symphonie Saint-Julien le 25mai à l’Eglise Notre-Dame.Musique et Architecture –Concert avec la mezzo-soprano Vivica Genaux et lepianiste Carlos de Aragon le 26mai à la Chapelle Royale.Entartete Musik : Les voixétouffées du IIIe Reich –Conférence du chef d’orchestreet compositeur Amaury duClosel proposée parl’Académie des SciencesMorales le 27 mai à l’Hôtel deville.Il David d’AlessandroScarlatti – Concert des Pageset Chantres du Centre deMusique Baroque de Versailles(CMBV) et les élèves duConservatoire de Versailles etde l’ENMD de la Vallée de

Chevreuse, le 29 mai à laChapelle Royale. Cinna ou la Clémenced’Auguste – Tragédie en cinqactes de Pierre Corneille par leThéâtre des Deux Rives, les 30et 31 mai Salle Delavaud.Magnificat – Concert desPetits Chanteurs de Saint-François de Versailles, le 1erjuin à la Chapelle Saint-Joseph.Musique instrumentale etvocale & Brocken Consortsau temps d’Elisabeth I –Concert avec le Départementde musique ancienne duConservatoire et l’ensembleLes Sonorités Opposées, le 2juin au Temple Réformé.Vivre et composer au tempsd’Henri IV et de Louis XIII.Pierre Guédron : un pionnierdu baroque français –Conférence de GeorgieDurosoir (Université Paris-Sorbonne), le 3 juin à l’Hôteldes Menus-Plaisirs.Adolphe Thiers, bourgeois etrévolutionnaire – Conférencedu journaliste et historienGeorges Valance, proposéepar l’Académie des SciencesMorales, le 4 juin à l’Hôtel deville.

NB : les informationscontenues dans cet agenda

sont données à titre indicatifet peuvent être sujettes

à modification.

• La féerie des Grandes Eaux Musicales,le dimanche 15 juin à 15h15 devant lanouvelle grille de la cour royale au châ-teau. Entrée non comprise. Plein tarif : 8euros. Tarif réduit : 6 euros.• L'Osmothèque, conservatoire interna-tional des parfums, le mercredi 28 mai à14h15 et le samedi 21 juin à 9h45, au 36,rue de Parc. Visite des écuries royales etde l'Académie du Spectacle Equestre, lejeudi 19 juin à 10h50 devant la cour dela Grande Ecurie. Tarif : 5 euros.• Promenade littéraire dans les Jardinsde Versailles, le mercredi 11 juin à 14hdevant la nouvelle grille de la courroyale au château. Gratuit.• L'Hôtel des Affaires Etrangères deLouis XV et Louis XVI, le samedi 24 mai à14h, au 5 rue de l'Indépendance améri-caine. Entrée : 3 euros.• Visite générale de la ville, les diman-ches 25 mai et 29 juin à 14h devantl'Office de Tourisme, 2 bis avenue deParis.• Visite découverte du musée Lambinet,le dimanche 1er juin à 15h au 54 boule-vard de la Reine. Entrée non comprise.Tarif plein : 5,30 euros. Tarif réduit : 2,50euros.• Domaine Marie-Antoinette et leHameau, le samedi 14 juin à 15h à lagrille du Grand Trianon. 9 euros.• Quartier de Montreuil, village absorbé,le mardi 20 mai à 15h devant l'égliseSaint-Symphorien.• Quartier Saint-Louis et ses glacières, lemardi 3 juin à 14h30 devant la cathé-drale Saint-Louis.• Madame Elisabeth et son domaine deMontreuil le jeudi 22 mai à 14h au73 avenue de Paris. Entrée libre.

Tarif des conférences : 8€ (adulte)4€ (enfant). Réservation à l'Office de Tourisme au 01 39 24 88 88 ou par courriel [email protected]

L'agenda du mois avec

Air ressortMoon Safari

Choeursde Molière

À la recherchede Chabas


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I ls se sont connus en pre-mière à Saint-Jean deBéthune, sont aujourd'hui en

école de commerce et addition-nent quatre-vingts printemps àeux quatre. Leur formation a toutjuste quatre ans mais le chemindéjà parcouru par ces quatremusiciens confirmés est impres-sionnant : plusieurs concertsparisiens (La Loco - le NouveauCasino - la Scène Bastille - AuCavern), trente-cinq créations aurépertoire, un premier album enpréparation attendu avec impa-tience par un public déjà fidèle. Trëma sur les traces de leurs

grands frères versaillais, Air etPhoenix ? Ce n'est pas ces quatrejeunes hommes à la tête bienremplie et aux pieds bien ancréssur la planète musique qui répon-dront par l'affirmative. Si bienévidemment ils se souhaitent lemême succès que leurs aînés, ilssavent surtout le chemin qu’illeur reste à parcourir : « on saitqu'avant tout, il faut travailler »explique Pierre Gabriel, le chan-teur et le parolier du groupe quiaffiche sur son CV de musicien,huit années de violoncelle, de labatterie et de la guitare. Adrien, lebassiste du groupe, dix ans de

conservatoire de saxophone àson actif, approuve : « le succès nevient pas comme ça. Combiend'artistes ont ramé pendant desannées ? » Et passer par la Star'Acpour gagner du temps ? La ques-tion les fait sourire : « Quel rac-courci pour une carrière, ditJoseph, le batteur du groupe,mais aussi pianiste. Maintenantque l'on a quelques années derecul, on se rend compte que çane fait pas forcément décoller lescarrières ! »

Leurs influences : Radiohead,Noir Désir, Jeff Buckley, BenHarper, Bénabar, -M-, RayLamontagne…Le répertoire deTrëma a été chercher ses couleurs

et ses sonorités dans des stylesmusicaux différents : funky pourcertaines, un peu de hip-hoppour celle-là, de la bossa novapour celle-ci, du son jazzy et durésolument rock pour les autres.La marque de Trëma est là : lavariété des styles empruntés avecdes textes bien à eux, ciselés dansla langue française. Ne leur parlezpas de chanter en anglais !!Les quatre musiciens ont crééleur propre label « Sans labelfixe » afin de garder leur indépen-dance. « Quand on signe avec unlabel, explique Pierre-Gabriel, onest coincé. Là, on peut faire ceque l'on veut, ce qui nous ressem-ble, notre musique ». Un réalisa-teur, séduit par leur musique, a

accepté de réaliser leur albumsans avance financière… Plutôtrare comme démarche. Un pre-mier opus prévu pour 2009. Au fait, pourquoi Trëma ? Cenom de groupe est né après denombreux échanges mais ne doitcertainement rien au hasard.Dans la langue française, le trémase fait plutôt rare et pourtant ilpermet une différence remarqua-ble dans la sonorité du mot qu'ilhabite. Un peu comme la musi-que de ce jeune groupe plein depromesses : de nouvelles sonori-tés sur leurs propres mots.

VÉRONIQUE BLOCQUAUX

TRËMA MET L’ACCENTSUR SON INDÉPENDANCE

Galerie Vanaura,Au delà de la toile

Quatre garçons, deux guitares, une basse, une batterie :jusque là, rien de nouveau sous les tropiques musicaux.Si ce n'est que Trëma a une double marque de fabrique :

son indépendance musicale et la variété des styles empruntés.

Nichée au cœur de la cour du Plessis,la galerie Vanaura, ouverte depuisoctobre 2006, vous propose de chemi-ner entre figuration et abstraction, etvous présente des peintres choisis tantpour leur talent que pour l'émotionqu'ils font partager.

Pour découvrir et écouter Trëmawww.trema-officiel.com@

25

Issue d'une famille d'artistes pein-tres, et après des études auxBeaux-Arts de Paris, KarinPapazian décide très tôt de deve-nir galeriste pour promouvoir cequ'elle aime avant tout : l'art pic-tural. Au-delà de la toile, elle atta-che de l'importance à véhiculerles sentiments issus des formes,des couleurs et de la matière desœuvres de ses artistes. Cinq d'en-tres eux sont exposés en perma-nence à la galerie.

Bernard Dubau : son univers estriche de sensations et d'inspira-tions marines. Il fait jaillir lalumière dans ses paysages figura-tifs d'un geste net et précis. Cepeintre d'atmosphère nous trans-porte dans un monde étincelant

grâce à la technique de l'huile surtoile.

Anne Depierre : c'est avec élé-gance et charme que l'artisteretranscrit les différents momentsde la nature grâce à un mélangede dessin à la plume et de pein-ture à l'eau. Elle dévoile dans sesœuvres sa sensibilité et extérioriseavec magie toute la finesse deslieux qu'elle affectionne.

Fordan : il peint des jets delumière qui, accolés les uns auxautres, forment un patchwork delumières et d'ombres. Les contras-tes de la nature ressortent grâce àson côté graphique et à la techni-que de l'huile sur toile. Ses derniè-res œuvres retracent son séjour

en Polynésie.

Isabelle Jaegle-Robert : la natureet les éléments permettent à cetteartiste abstraite d'exprimer sesémotions. Elle intègre, en plus desa technique d'acrylique sur toile,une matière supplémentaire quidonne de la vie à sa création.

Jean Papaz : ses paysagesdépouillés et abandonnés, peintsà l'huile sur toile, sont habités

d'une lumière transcendante,mise en valeur grâce à son travailde fond. Ses œuvres transcriventun langage âpre et réaliste oùtoute sa sensibilité est exprimée.

Alain Ducastel : grâce à diversesinterventions techniques et uni-ques sur chacune de ses photos,ce photographe professionnelexprime avec force toute lavolupté et sensualité des courbeset des volumes, symboles de la

féminité. Un hommage à lafemme, dans un nouvel universpictural.

Exposition collective,jusqu'au 30 juin,

des artistes de la galerie.Galerie Vanaura,

3 impasse Duplessisà Versailles.

Téléphone : 01 39 24 03 44. Du mardi au samedi

de 14h à 19h.PU

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populi

Quel est le conservateur qui, aufond de lui-même, n'a pas eucette pensée sacrilège ? Sa prio-rité n'est-elle pas d'entretenir,d'étudier et d'enrichir les bâti-ments et les collections qui luisont confiés ? Certes, il lui fautaccueillir et éduquer des visiteurssouvent ignorants ; mais cettemission n'était pas, pour la majo-rité d'entre eux, prioritaire. Ils s'endéchargeaient en confiant à desgardiens, qui en attendaient despourboires plus ou moins gros, lesoin d'assurer les visites guidées.Le visiteur était plutôt legêneur… Telle était, au sortir dela Deuxième Guerre Mondiale, lamentalité de la majorité du corpsdes conservateurs. Quelle révolu-tion depuis ! Face à l'essor du tou-risme et à l'arrivée d'une nouvellegénération de visiteurs souventmieux instruits, passionnés par lepassé, les musées et leurs conser-vateurs ont dû faire face à unvéritable déferlement : 3,5 mil-lions de visiteurs pour le seulChâteau de Versailles ; 7,5 mil-lions pour l'ensemble duDomaine en 2007. Par rapport à2006, l'augmentation est de 15 %et de près de 20 % pour leDomaine de Marie-Antoinette…Quid de l'avenir ? L'accueil estainsi devenu un véritable cauche-mar et la priorité pour les respon-sables du Domaine, qui ne sontpas sans voir, dès le printemps,des queues serpentant entreChâteau et grille d'entrée… Or,salles et portes ne sont pas exten-sibles : pour les GrandsAppartements du Château, le fluxdes visiteurs ne doit-il pas affron-ter deux passages étroits : celuientre le Salon d'Hercule et le

Salon de l'Abondance, puis celuisitué entre le Salon de la Paix et laChambre de la Reine ? C'est l'unedes raisons qui ont motivé la miseen œuvre, depuis 2003, du plusgrand chantier que l'ancienDomaine Royal ait connu depuisle Roi Louis Philippe. Grâce ensoit rendue à Madame ChristineAlbanel et à Monsieur Jean-Jacques Aillagon, anciennePrésidente et actuel Président del'Établissement Public du Muséeet du Domaine National deVersailles. Il prend la relève decelui entrepris par les grandsconservateurs que furent MM. van der Kemp et PierreLemoine, malheureusementdécédés, avec lesquels j'ai eu legrand privilège de travailler et quim'ont appris beaucoup. La mise àdisposition de nouveaux espaces(inespérée autrefois), à savoirceux dévolus, au sein du Château,au Sénat et à l'AssembléeNationale et, à l'extérieur, leGrand Commun (ancien hôpitalmilitaire Larrey), a bouleversé ladonne. Disposant enfin d'espacesconséquents, il devenait possibled'envisager une politique entière-ment renouvelée de l'accueil.Cette préoccupation majeure vised'abord à limiter l'attente des visi-teurs à ses différents points depassage : caisses, contrôles etaccès. Elle vise également ledéveloppement des services :consignes, vestiaires et, tout par-ticulièrement, sanitaires… Cetobjectif doit naturellement pren-dre en compte des réalités archi-tecturales et patrimoniales et saréalisation complète ne pourra dece fait intervenir qu'à l'issue duschéma directeur, prévu en 2017.

D'ici là, il convient d'envisagerdes solutions relais, qui suscite-ront, sans aucun doute, bien descritiques ! C'est ainsi qu'une struc-ture d'accueil provisoire sera miseen place devant le PavillonDufour : tous les visiteurs indivi-duels passeront par ce pavillonprovisoire pour accéder à la CourRoyale et rejoindre leur circuit devisite, préfigurant l'entrée défini-tive par le Pavillon Dufour prévueen principe pour 2011. Aussi, dèsjuillet 2008, les visiteurs bénéfi-cieront-ils de conditions d'accueilplus confortables et, espérons-le,d'une diminution des temps d'at-tente et d'une offre complémen-taire de services. C'est la premièreétape d'un programme qui pré-voit également l'utilisation des

ailes des Ministres : Sud, pour lesindividuels ; puis Nord, réservéeaux groupes (notamment scolai-res). Pour la petite histoire, un desgrands reproches des visiteurs,surtout étrangers, est la capacitéd'accueil inadaptée des sanitai-res… Pour les amateurs de statis-tiques, treize urinoirs et quatrecabinets hommes et dix-septcabinets pour les femmes étaientà la disposition des 3,5 millionsde visiteurs annuels du Château !d'où des files d'attente inaccepta-bles… Dès 2008, une série desanitaires sera donc aménagée enpriorité ! En 2009, le Pavillond'Orléans devrait voir l'aménage-ment d'un nouveau Café provi-soire, accessible de la Cour desPrinces et d'une capacité de plus

de 200 places. On ne peut toute-fois dissimuler que l'accueildemeurera jusqu'à la fin des tra-vaux d'aménagement des espa-ces définitifs du Pavillon Dufouret de la Vieille Aile (en 2011 ?) Leproblème ! Le titre provocateurde cet article restera donc valableencore quelques années, mais les3,5 millions de visiteurs duChâteau de 2007, combienseront-ils devenus en 2015 ou2020 ? Faudra t-il alors se résou-dre à ouvrir ce dernier 24 heuressur 24 ? Des « nuits blanches »permanentes en perspective ! Oubien faudra-t-il prendre date, dèssa naissance, pour pouvoir péné-trer un jour dans le Château deVersailles ?

GÉRAUD DE LA TOUR D’AUVERGNE

GÉRAUD DE LA TOUR D’AUVERGNEAncien Chef de la Division de l'Action Culturelle de la Directiondes Musées de France (1968-1980).Inspecteur Général (H) de l'Administration des Affaires Culturelleset Vice-Président du Syndicat de la Presse Artistique Française.

Le public,voilàl'ennemi !...


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Mesurer et comparer la qualité devie entre les villes françaises ?C'est à cette question ambi-

tieuse qu'a cherché à répondre l'hebdo-madaire Le Point dans un dossier dumois dernier. Sur dix thèmes, le journalélabore un classement, qui placeVersailles à des niveaux très inégaux, qu'ils'agisse du taux d'activité, du logement,de la sécurité ou de la « qualité de la vie ».31ème sur le plan du travail, la cité royalepeut se targuer d'un taux de chômage auplus bas (4,7 %), 52 % des emplois locauxétant tenus par des femmes. Avec unrevenu imposable moyen proche de celuides parisiens (39064 !), 40 % des versail-lais sont propriétaires de leur logement,dont le coût d'acquisition actuel tourneautour des 4500 ! / m2 pour de l'ancien.C'est ce critère, pourtant tronqué par lasituation particulière de la région pari-sienne, qui « descend » la ville en 87èmeposition, ainsi que le faible taux de mai-sons individuelles (12 %), car celui delogements dits sans confort (3 %) commecelui de logement social (15,4 %) sonttrès honorables comparés aux autres vil-les françaises. Mais c'est également celui-là qui place la ville en troisième positiondes villes les plus riches, avec un niveaude patrimoine moyen qui a suivi l'aug-mentation récente en flèche de l'immobi-lier. Le critère du dynamisme, plaçant laville en 40ème position, est assez peureprésentatif car il tient compte de para-mètres particuliers comme celui du fretaérien, maritime et fluvial. Vingt minu-

tes par le train pour rejoindre la capitale,réservoir d'emploi, reste néanmoins uncritère de potentiel de dynamisme indé-niable. L'étude met également Versailles en77ème position, pour la réponse à laquestion : « ma ville est-elle agréable ? ».Plus que subjectif, ce classement prenden compte le critère d'ensoleillement, laprésence ou non d'un métro ou d'unTRAM (assez peu pertinent dans notrecas) la proximité avec la mer ou la monta-gne, et le nombre de kilomètres de pistescyclables… Là aussi, il semble curieux des'arrêter aux prétendus 7,5 km de pistespour une ville dont la moitié de la surfaceest occupée par un parc de 800 hectares…Sur le plan du divertissement, Versaillesest 20ème sur 100. Certes, nous n'avonsni opéra ni de salles d'art et d'essai (laproximité avec Paris et sa pléthore d'of-fres culturelles répond à cette attente), etseulement trois musées et 124 monu-ments historiques..mais un château quiattire quelques 11 millions de personnesdu monde entier chaque année.Enfin, sur le sujet de l'éducation,Versailles est au top ! Meilleur taux deréussite au bac (93 %), six classes prépa-ratoires et de nombreuses écoles de trèsbon niveau, public et privées confondues,la cité royale attire aussi les familles sur cecritère. Qui n'a pas vu sur des annoncesimmobilières, la sectorisation scolaireprésentée comme un atout au même titreque l'étage ou la luminosité !

FO

Dans son récent dossier du 24 avril sur le clas-sement des villes les plus agréables à vivre,l'hebdomadaire Le Point plaçait Versailles à lavingt-quatrième position. Retour sur cetteétude, les critères retenus, et quelques chiffres.

VIVRE ÀVERSAILLES


voxpopuli28 V E R S A I L L E S + N ° 1 2 M A I 2 0 0 8

TourismeJe viens de lire les efforts qui sontactuellement faits pour améliorerle sort des touristes.Une fois de plus je fais la sugges-tion suivante :Comme cela se fait aux USA, il fau-drait VENDRE DES TICKETS INDI-QUANT L'HEURE A LAQUELLE REVE-NIR.Tout le monde y gagne : les touris-tes , qui ne font pas la queue, lescommerçants de Versailles, chezqui les touristes, libérés, peuventaller faire des dépenses.La mise en oeuvre demande unpetit calcul statistique pour trouvercombien de personnes peuventrentrer tous les quarts d'heure.Ensuite on édite le nombre detickets correspondant et pas plus.Si les américains savent le faire,nous pouvons sans doute en faireautant. Cordialement,

MME SÉRÉ, FIDÈLE DU CHÂTEAU

Journal qui jazzeCher Versailles +,Devant une équipe aussi sympa ettonique que la vôtre, nous ne résis-tons pas au plaisir de vous offrirune page de pub dans notremodeste livret-programme du pro-chain Versailles Jazz Festival. Encorebravo pour votre super journal quime fait dire qu'il existe encore desjournalistes, des vrais, dans notredrôle de France...Très cordialement,

CAROLINE SCHATZ

Bravo et merci pour votre journalamusant et tonique.Bien sûr le sort calamiteux de l'URVa réjoui la majorité des Versaillais : il

faut dire que son président estdepuis longtemps ma "tête deTurc".Cette année nous n'avons pas eudroit à la photo, un tantinetGiscardienne et ridicule, de lapetite famille avec le fiston engrand "U" et le labrador devant lapièce d'eau ! Mais on se demandecomment un personnage qui faitétat d'un tel cursus scolaire, puisseà ce point être dénué de psycholo-gie : il est évident que ses proposvirulents et son esprit procéduriersont allés à l'encontre de ses visées,et que ses 26% de 2001 étaientplutôt le signe d'un rejet de Pinteque d'une adhésion à ses idées (quin'avaient pas encore atteint la viru-lence que l'on connaît) Lesquen-Gamelin ? : comme tous les géné-raux battus, il aurait du dissoudrel'URV. Non, il continue à parader surson site Internet : aussi lui ai-je sug-géré de parfaire son expressionpendant 6 ans sur Radio Courtoisie,en lui souhaitant néanmoins defranchir la barre des 5 % en 2014 !

CVV+ : Chère Madame,pour nous, la page est tournée. Toutle monde a sa place en ville et dansles projets destinés à la faire bougerdans le bon sens.

Courrier du maire ?Bonjour,Suite à votre article “Qui sont vosélus ?”du numéro d'avril 2008, onpeut lire dès les premières lignes“une partie n'a toujours pas réaliséce qui s'était passé au premier et ausecond tour de ces élections parti-culièrement atypiques”. Je ne peux que regretter cela :apparemment notre nouveau

maire fait partie de cette “partie” !Aucune lettre de remerciement auxversaillais qui l'ont élu ! Durant toute la campagne électo-rale, j'ai été convaincu que mon-sieur de Mazières était le plus com-pétent des candidats, maisaujourd'hui ! Les courriers ontinondé ma boîte aux lettres pen-dant plusieurs semaines, maisdepuis les élections, plus de nou-velles ! Quel non-respect des élec-teurs, tant ceux qui ont votés pourmonsieur de Mazières que lesautres !Je trouve cela bien dommage ... J'espère que le conseil municipal vabientôt “réaliser ce qui se passe” : cen'est pas dans de telles conditionsque les bonnes résolutions priseslors de la campagne seront réali-sées !Malgré tout, je suis heureuse denotre nouveau maire, et j'espèrevoir les effets de sa nouvelle politi-que très prochainement.Bien cordialement,

CLÉMENCE ARNAUD

V+ : Chère Madame,la lettre que vous attendiez est entretemps arrivée, incarnée par votrejournal municipal qui a pris quelquessemaines de retard, changementd’équipe oblige.

ErratumMadame,Je vous remercie de l'intérêt quevous avez porté à notre activité enconsacrant une page complète àl'Escalade Club de Versailles dansvotre mensuel Versailles +.Toutefois je tiens à rectifier uneerreur qui apparaît en gras dans le"chapeau" de l'article de la page 14

du numéro 11. Le seul équipementqui n'ait pas été rénové au coursdes travaux du gymnaseMontbauron 1 est le mur d'esca-lade (mise à part la poutre et lepetit pan d'entraînement qui rem-place une structure équivalentemise au rebut). Nous avons mêmedû le remettre en état en septem-bre dernier car une épaisse couchede poussière s'était accumulée surles prises et la structure au coursdes 2 années de travaux et toutesles "dégaines" (sangles et mous-quetons en places) avaient été alté-rées par les intempéries ou vandali-sées. Ce mur a simplement reçu lavisite d'une entreprise de mainte-nance pour garantir sa conformité(contrat indépendant du chantierde rénovation). C'est pour cela quenous avons été un peu irrités enlisant dans votre journal que le clubd'escalade de Versailles s'était vudoté d'un mur d'escalade flambantneuf. Cordialement.

PASCAL BLANC, PRÉSIDENT DEL'ESCALADE CLUB DE VERSAILLES

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Pourquoitant de haine ?Monsieur, la création de Versailles+, m'avez plutôt semblé sympathi-que. Je ne comprends pas quevous ayez fait évoluer votre journalen véritable torchon.Je n'apprécie pas vos calomnies àl'encontre d'Etienne Pinte. Vousêtes, je crois, un versaillais récent etil vous est difficile de mesurer toutle travail accompli par lui-même etson équipe. Sans doute, a t il com-mis des erreurs, qui n'en commetpas. Il a toutefois été notre maire

pendant 13 ans, et un très bonmaire. J'ai apprécié son espritvisionnaire qui l'on conduit à enga-ger beaucoup de changements àVersailles en matière de développe-ment durable, d'environnement,d'accueil de la petite enfance...J'admire son engagement totaldans ses mandats, son humanité etson sens du service public.Il estrégulièrement cité dans les médiasnationaux comme un chrétienengagé, il est salué chaque annéepar le secours catholique et laFondation abbé Pierre pour sa poli-tique envers les plus démunis et lelogement aidé.Vos sous-entendus, vos ragots, sontinsupportables. Certes EtiennePinte n'a pas soutenu votre candi-dat F de Mazières, mais c'est toutde même grâce à lui que F deMazières est devenu aujourd'hui cequ'il est. Rien n' obligeait E Pinte àle prendre deux fois de suite dansson équipe. Ceci mérite donc unpeu de retenue de votre part et derespect pour les versaillais qui l'ontélus deux fois maire de Versailles. Redevenez donc un journal dyna-mique et agréable à lire, sans espritde polémique, tout le monde s'enportera mieux à Versailles.

HERMIONE DE LA FAYETTE

V+ : Chère Madame,J'apprécie que vous ayez pris letemps de m'écrire depuis votre goé-lette pour exprimer votre point devue. Comme vous vous en doutez, jene le partage cependant pas. Maisque vous puissiez l’exprimer iii metient à coeur. Je dispense nos lecteursde la longue réponse que je vous aienvoyée : les canons ont parlé, il fautdésormais reconstruire ! Dieu vômitles tièdes... JBGIRAUD

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L’on s’inquiète enville de ce que nosenfants trouventdans leur assiette.Quelle belle

invention que ce « restau-rant scolaire », puisqu’ilparaît qu’il ne faut plusparler de « cantine » ! C’est ainsi en France, où lesaveugles sont devenusdans le courant desannées 80 (du XIXe siècleet non du mien) des non-voyants, et les sourds, desmal-entendants. Curieuxd’ailleurs que la cécité audi-tive se traduise en novlan-gue politiquement correctepar un état mi-chèvre, mi-chou. Ni bien-entendant,ni non-entendant, maisentre les deux. Gris.Quant à ma cantine dispa-rue, à défaut de créer uncercle pour les défendre, ilest tout de même un brinprésomptueux de l’avoirappelée « restaurant »terme qui, en France toutau moins, est associé à biend’autres images, odeurs etsaveurs que celles d’uneflopée d’enfançons rem-uants et hurlants, consom-mant des poissons carréset des petits pois grison-nants.Oui, bien sûr, la cantinesouffrait de son héritagemilitaire. Le cantinier,marchand de comestiblesdont l’épouse, la cantinière,a provoqué bien des fantas-mes et des passions dansles armées du Roi puis del’Empereur, et de facto biendes chansons, faisaientmanifestement vieux jeu.Azbine. Mess aurait donné un cer-tain cachet. Mais ohé ohé,les officiers de France, ledimanche à Versailles,auraient manifesté leurmécontentement de voirles cantines s’élever à leurrang.Bref : les cantines ne sontplus, voici les restaurantsscolaires, et l’ordinaire neplait pas.Dame ! Entrée, plat, fro-mage et dessert, pour toutcela sieur Elior qui fait ser-ment d’Avenance n’a guèreplus que 1 Louis d’euro etdemi pour faire son mar-

ché, par enfant. Le reste seperd en frais de personnelet en frais de gestion...L’équation n’est pas simple,presque même insoluble.Vous voici avec votrepanier, pardon, votre cha-rette versaillaise (vous enverrez encore dans les rues,rares, mais belles et bien là,en ce début de XXIe siècle,j’en suis certain) au marchéque notre bon Roi à vouluvoir construit au croise-ment de la rue de l’Abbé del’Epée terrier de VersaillesNotre-Dame, et del’Avenue du Plessis.Avec votre Louis et demi, ilvous faut acquérir de quoipréparer une entrée, unplat, un fromage et donc,un dessert. Lacté, ou bienencore un fruit. Et ce bien sûr, en varianttous les jours ! Pas questionde servir trois fois parsemaine le fameux hachisque Monsieur Parmentierprésenta ici récemment auRoi, et qui fera assurémentla base de l’alimentationversaillaise pendant long-temps... le soir.Car paradoxalement, c’estbien le restaurant scolairequi assure la meilleure ali-mentation à nos enfants.Le midi. Si le goût n’est pastoujours au rendez-vous,c’est ici et nulle part ail-leurs qu’ils consommerontleur part de fruits et légu-mes, mais aussi de produitslactés. Du poisson, et passeulement le vendredi. Dela viande, pour ceux quin’en ont pas les moyens. Lesel, qui donne justementdu goût, surtout lorsque

l’on a peu de temps pourpréparer un dîner (salezvotre purée les enfants !) yest contrôlé. limité.Le restaurant scolaire a desdéfauts, mais pour sonLouis et demi, il rend bienson office.

J’entendais récemmentqu’il eût fallu, que d’aucunle souhaitassent, voir dubio arriver dans les assiet-tes de nos petits. Fort bien.Le bio est bon et ce qui estbon est bio, donc il faut dubio pour nos enfants.Pourtant, ca sent le sloganà plein nez. Un peu commeles bio-carburants, quidevaient vous sauver de ladisparition annoncée del’huile de naphte, et quifinalement menacent dedéclencher des émeutes dela faim. A côté desquellescelles qui feront tomber unRoi, un jour, ici à Versailles,ressembleront à une pro-menade digestive, même la

tête sous le bras. Pourtant ici et là on com-mence à découvrir que lebio n’est pas forcément lapanacée.Un exemple parmi tantd’autres : savez-vous com-ment l’on détermine, toutce qu’il y a de plus officiel-lement au monde, si unoeuf est bio ou non ? Enmesurant son taux dedioxine. S’il en contient,c’est que la poule qui l’apondu a bien gambadédans l’herbe. Evidemment,son sort est bien plusenviable que celui de lapoule en batterie, inven-tion humaine qui avec lesélevages de porcs a tout

justement d’inhumain.Mais encore une fois, le bione garantit de rien. Il faitseulement payer son prix,souvent fort, pour des qua-lités présumées, et desdéfauts bien réels.Au restaurant scolaire,dont les défauts sont réels,mais surestimés, nosenfants, mes petits-petits-petits enfants déjeunentbon et bien. Même sansbio.

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P A R P I E R R E - A U G U S T I N D E R O N A C

Le déjeuner d'huîtres" réalisée par l'artiste Troy Jean-François de (1679 - 1752)

Beau, bon, bioBien manger ?

P-A. de Ronac

Les oeufs biosont les oeufs

chargés endioxine...


CHÂTEAU DE VERSAILLESSpectacles 2008

01 30 83 78 89 Informations, Réservations www.chateauversailles-spectacles.frfnac.com ou tél. 0892 68 36 22 : (0,34EUR/mn), ticketnet.fr et réseaux Auchan, Carrefour, Leclerc, Virgin

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LES GRANDES EAUX MUSICALESDu 22 mars au 26 octobre de 9h à 17h30Tous les samedis, dimanches et jours fériés

LES GRANDES EAUX NOCTURNESLes samedis 5, 12, 26 juillet, 2, 9, 16, 23 août. 21h30

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LES JUMENTS DE LA NUIT Bartabas . Spectacle équestre – créationLes vendredi 29 août, 5 et 12 septembre et les samedis 30 août, 6 et 13 septembre. 21h30

NARCISSE GUETTE dans le cadre du Mois Molière Ilotopie . Spectacle à fleur d'eauJeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 juin . 22h00Grand Canal, Bras de Trianon

LES GÛMES Le Phun. Parcours végétal et sensibleDu jeudi 10 au lundi 14 juillet . 19h ou 21hDomaine de Marie-Antoinette, entrée par le Petit Trianon

LE DÉJEUNER SUR L'HERBERendez -vous en blanc pour un pique-nique festif

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