Rock en Seine BAT 01 07 2012… · 2013. 11. 5. · ça rentrait très bien dans la magie de la nuit de Saint-Cloud. Ça n’avait plus rien à voir avec du rock, c’était de la

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Retrouvez toutes nos parutions sur

www.editionsdelamartiniere.fr

Depuis 2003, chaque fi n d’été, le festival Rock en Seine prend ses quartiers dans le magnifi que parc de Saint-Cloud, classé monument historique. Connue pour sa programmation pointue et éclectique, la manifestation explore toutes les facettes de la musique du diable.

Devenu en dix ans un rendez-vous incontournable de la scène internationale, Rock en Seine réunit aujourd’hui plus de soixante artistes et quelque 100 000 spectateurs pendant trois jours. Cette grand-messe est aussi une aventure humaine où se sont succédé moments de joie et de crainte, de rires et de pleurs, de certitudes et de doutes.

Comme une épopée, cet ouvrage revient sur les concerts de légende, les souvenirs d’un public fi dèle et les affi ches phares du festival. Bienvenue dans le monde kaléidoscopique de l’un des événements majeurs de l’été musical qui a accueilli Radiohead, Arcade Fire, The White Stripes, Massive Attack, PJ Harvey, The Chemical Brothers, Archive, Foo Fighters, Björk et bien d’autres encore… ROCK

EN SEINE

10ANS

TEXTES CHRISTOPHE BASTERRAAVANT-PROPOS FRANÇOIS MISSONNIER

HISTOIRE CONCERTS LÉGENDES

10 AN

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Christophe Basterra

Né dans le berceau de la French Touch (Versailles, pour ceux qui n’auraient pas suivi) l’année de la sortie de Forever Changes de Love, il a attendu treize ans avant de se rendre à son premier concert, au stade Aguiléra de Biarritz – ceci expliquant peut-être l’éveil de passions conjuguées pour le rock et le ballon ovale. Trop maladroit pour prétendre devenir rugbyman ou musicien, cet historien de formation s’est alors destiné à noircir des pages au sujet de ses groupes favoris, avant d’apprendre son métier au début des années 1990 à Rock & Folk, sous l’égide d’un Philippe Manœuvre pré-Nouvelle Star. Puis, sans même dire merci, il a cofondé en 1995 la revue pop moderne Magic, magazine musical défricheur dont il a dirigé la rédaction pendant quinze ans. Il signe avec Rock en Seine, 10 ans son premier livre.

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Extrait de la publication

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n dix ans, Rock en Seine s’est imposé comme le plus important festival rock de France. Mais, et c’est une vraie spécificité, en grandissant dans la fidélité. Sa programmation a su conserver l’audace de la première édition en offrant aux enfants du rock d’Île-de-France et d’au-delà aussi bien des têtes d’affiche internationales que des artistes émergents, comme ceux que l’on peut découvrir dans le cadre des “Avant-Seine”.

Pour moi, c’est ça l’état d’esprit de Rock en Seine : jouer à plein ce rôle de défricheur de jeunes talents et faire la part belle aux meilleurs groupes du moment. Mixer machines à danser et univers plus intimistes. Conquérir un public à la fois large et pointu. Le tout en Île-de-France, sur le magnifique terrain de jeux du Domaine de Saint-Cloud.

Grâce à Rock en Seine, plus besoin de chercher de l’air frais musical au loin. On peut désormais jouer à domicile, prolonger de la meilleure manière qui soit l’été et surtout prendre des forces avant la rentrée, avec la meilleure playlist du moment !

AnniversAire de rock en seine Jean-Paul HuCHOnPrésident du Conseil régional d’Île-de-FranCe

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exposition rock’Art 2009, affiche Marie caillou

PARis

TenU l’HISTOIRE D’un fESTIval

sur le papier, le projet paraissait insensé. organiser un festival à la fin de

l’été dans une ville déjà submergée par les concerts et autres manifestations

culturelles s’apparentait pour certains à une mission impossible.

pourtant, servi par une équipe tenace et quelques soutiens indéfectibles,

rock en seine est devenu en l’espace de dix ans un rendez-vous estival

incontournable, et a transformé le dernier week-end du mois d’août

en grand-messe de la rentrée musicale. Voilà comment l’équipe de

l’événement a gagné son paris.

La statue des Arts et de l'Industrie au Domaine national de Saint-Cloud

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PARIS TENU 17

EN CHOISISSANT LE BAS DU DOMAINE DE SAINT-CLOUD, LES ORGANISATEURS RENOUENT AVEC UNE TRADITION PUISQUE C’EST À CET ENDROIT PRÉCIS DU PARC QUE LA VILLE ORGANISAIT DES FÊTES FASTUEUSES AU XVII SIÈCLE. QUANT À LA TRÈS BELLE STATUE DES ARTS ET DE L’INDUSTRIE – UN NOM QUI RÉSONNE COMME UN CLIN D’ŒIL AU MILIEU DE LA MUSIQUE –, ELLE DONNE L’IMPRESSION, AVEC SES BRAS GRANDS OUVERTS, DE SOUHAITER LA BIENVENUE AUX FESTIVALIERS.

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IL NE FAUT PAS SE MÉPRENDRE : CONTRAIREMENT À CE QUE POURRAIENT LAISSER CROIRE QUELQUES IDÉES REÇUES, ROCK EN SEINE N’EST PAS L’HÔTE DES SEULES TÊTES D’AFFICHE. NÉANMOINS, À PORTÉE DE STATIONS DE MÉTRO D’UNE VILLE QUI CROULE SOUS LES MANIFESTATIONS CULTURELLES, IL AURAIT ÉTÉ ILLUSOIRE D’ORGANISER UN ÉVÉNEMENT EXCLUSIVEMENT VOUÉ À LA DÉCOUVERTE.


Yeah Yeah Yeahs, 2009




MASSIVE ATTACK MERCREDI 27 AOÛT 2003GRANDE SCÈNE, 21H30

En début d’année 2003, le groupe sort son album le plus épuré et clinique, 100th Window, défi nitivement expurgé de toute sensualité soul – de là à imaginer que c’est dû au fait que le surnommé 3D est alors le seul survivant du trio originel, il n’y a qu’un pas… Mais, pour la tournée qui s’ensuit, l’immense Daddy G revient au bercail et tout le monde s’en félicite. Désormais obnubilé par les problèmes d’un monde en déliquescence, Massive Attack utilise un écran géant pour propager des messages alarmants. Accompagnés par le vétéran Horace Andy et la diaphane Dot Allison, les hommes de Bristol alignent leurs hits comme à la parade (Karmacoma, Teardrop, Unfi nished Sympathy…) alors qu’au loin, le magasin Darty de Boulogne-Billancourt est la proie des fl ammes et qu’une pluie de cendres s’abat, sans danger, sur le site – certains pensent même un instant que cette averse inopinée fait partie du spectacle… Ce n’est pas encore la fi n du monde, mais déjà celle de la première édition de Rock en Seine. Rendez-vous est pris pour l’année suivante. Le collectif de Bristol reviendra, lui, sept ans plus tard.

ARRÊT SUR IMAGES 39




ARCADE FIREVENDREDI 24 AOÛT 2007GRANDE SCÈNE, 21H45

Au même titre que Jack White, Josh Homme ou Dave Grohl, la formation canadienne peut s’enorgueillir d’être un “groupe résident” de Rock en Seine. En effet, par trois fois (en 2005, 2007 et 2010), dont deux comme tête d’affi che, Win Butler, Régine Chassagne et leurs comparses ont électrifi é le parc de Saint-Cloud. On a surtout pu juger sur pièce de l’incroyable essor de leur popularité, gagnée sans tricher à l’aune de leurs trois albums. Ambassadeurs d’une musique fi évreuse et habitée, grand écart vertigineux entre folk et new-wave, “ces gens-là ont une générosité dingue, un élément indissociable des festivals : il s’agit du meilleur groupe de scène que j’aie jamais vu…”, résume François Missonnier. “Ils sont capables de soulever trente mille personnes avec élégance.” Et même de narguer les éléments. Comme lors de leur prestation en 2010, quand un orage s’est invité à la fête. Doudou s’en rappelle encore : “Des trombes d’eau se sont abattues sur le site et avec la direction du vent, le groupe ne pouvait plus jouer. La scène était inondée. Alors, Arcade Fire a entonné Wake Up a capella et retourné la situation. Et d’une galère, est né un instant magique, y compris pour le public trempé jusqu’aux os.”



BJÖRK DIMANCHE 26 AOÛT 2007GRANDE SCÈNE, 21H30

La petite Islandaise incarne le bouquet fi nal de l’édition 2007. Trois mois auparavant, cette artiste protéiforme a renoué avec des sonorités plus organiques en réalisant Volta, septième album “solo” marqué par l’Afrique, le tsunami en Indonésie et quelques invités de marque. Sur une scène colorée, Björk est volubile, accompagnée entre autres par Mark Bell (éminence du groupe pionnier electro LFO et fi dèle collaborateur depuis Homogenic sorti en 1997) et épaulée par une section de cuivres. Dix-neuf chansons et une pluie de cotillons plus tard, elle fait mine de s’évanouir dans l’obscurité avant de réapparaître derrière les platines du bar VIP du festival pour fêter l’anniversaire de l’un de ses musiciens. Quant au président du Conseil régional Jean-Paul Huchon, il reste sous le charme d’un “spectacle exceptionnel. C’était très particulier, mais ça rentrait très bien dans la magie de la nuit de Saint-Cloud. Ça n’avait plus rien à voir avec du rock, c’était de la musique globale.”




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Noir, c’est noir. Mais il reste un peu d’espoir. Pourtant, la semaine précédente, au festival Pukkelpop, le trio californien n’a pas été épargné, devant faire face à la disparition subite de Michael Been, son ingénieur du son et père du bassiste Robert Levon Been, terrassé par une crise cardiaque. Le groupe a néanmoins tenu à respecter ses engagements, et, à l’heure dite, il assène les premiers accords de son rock tortueux et dense. Le maelström sonique imaginé par Peter Hayes et ses deux acolytes sidère une assistance littéralement subjuguée par cette maîtrise d’un bruit derrière lequel se tapissent des mélodies ensorcelantes. Alors, ces enfants du Velvet et neveux de Jesus And Mary Chain apportent une réponse cinglante à la question qu’ils se posaient eux-mêmes au début du XXIe siècle… Whatever Happened To My Rock’n’roll ? À en croire les éclairs électriques qui secouent le Domaine de Saint-Cloud, il est plusvivant que jamais.

BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB VENDREDI 27 AOÛT 2010SCÈNE DE LA CASCADE, 21H00





Lumières blanches. Chaleur blanche. Malgré la pluie qui s’invite au cœur de la nuit, les musiciens restent stoïques, interprètes habités de compositions en équilibre entre embardées électroniques et excursions psychédéliques. Première tête d’affi che de la toute nouvelle scène Pression Live, nichée entre “un mur végétal et un mur de pierre du XVIIe siècle”, Death In Vegas fête son grand retour sous les feux de la rampe, après un septennat d’absence. Désormais dirigé par le seul Richard Fearless – tête brûlée de la chose musicale, féru de rock, de dub, de techno ou de house qu’il aime mixer sans arrière-pensée –, le groupe se présente en une formation inédite et délivre un set oùse côtoient morceaux de bravoure du temps passé (Girls, Hands Around My Throat, Rekkit) et titres d’un nouvel album à venir, Trans-Love Energies. Happés par une prestation hypnotique et des refl ets kaléidoscopiques, certains spectateurs se laissent aller jusqu’à la transe.

DEATH IN VEGAS VENDREDI 26 AOÛT 2011SCÈNE PRESSION LIVE, 23H20




S’il y a un groupe de rap qui pouvait prétendre jouer dans un festival baptisé Rock en Seine, c’est bien Cypress Hill. En effet, depuis ses débuts en 1991, la formation née en Californie a rapproché des genres dont la complémentarité n’était alors pas évidente. De collaborations (Sonic Youth, Rage Against The Machine…) en samples (Black Sabbath, Jimi Hendrix…), ces Américains ont souvent fait parler la poudre. Avec les rappeurs armoires à glace B-Real et Sen Dog en première ligne, le percussionniste Eric Bobo et Julio G aux platines (le cerveau DJ Muggs a été excusé pour la présente tournée) pour assurer les arrières, le quatuor nargue les averses, joint le geste à la parole sur I Wanna Get High et renverse la foule. Figure de proue de la scène hip-hop, Cypress Hill démontre une nouvelle fois que le titre de son hit Rock Superstar, asséné en guise de conclusion, lui va comme un gant.

CYPRESS HILL VENDREDI 27 AOÛT 2010GRANDE SCÈNE, 20H00



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RADIOHEAD SAMEDI 26 AOÛT 2006GRANDE SCÈNE, 21H30

Depuis novembre 2003, Radiohead n’a pas foulé une scène française. Surtout, le groupe s’est donné le temps de la réfl exion. Il a quitté le giron de la major EMI, laissé son leader charismatique Thom Yorke enregistrer un album solo (The Eraser, sorti en juillet 2006) avant de se réunir pour travailler sur de nouvelles chansons. À Rock en Seine, pour son unique prestation hexagonale de l’année, le quintette d’Oxford entame son set avec Airbag et le clôt sur le lancinant Karma Police, extraits de ce que d’aucuns considèrent comme son chef-d’œuvre absolu, OK Computer (1997). Il en profi te pour dévoiler quatre inédits que l’on retrouvera sur le futur In Rainbows (2007), tient la Grande Scène près de deux heures et offre un magnifi que spectacle de sons et de lumières. Les trente mille fans qui ont envahi le Domaine national de Saint-Cloud sont aux anges.




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Voir grandir ses enfants, on peut le faire avec une toise et un trait sur le mur. Moi, je l’ai fait depuis dix ans à travers Rock en Seine… Chaque année, nous traversons en famille ce sas bienheureux entre vacances et rentrée. J’y ai vu les premières émotions musicales live de mes petits, leur bonheur de voyager d’Éthiopie au Liban grâce aux restos du festival. Au début, j’ai été leur guide, les éveillant à mes goûts. Les années passant, je les ai vus choisir, me conduire vers des groupes qu’ils connaissaient, dédaigner des artistes qu’ils avaient adorés deux ou trois ans plus tôt, s’éclater à voir les idoles de mon adolescence (ah… Robert Plant). Les festivals défi lant, ils m’ont bousculé, emmené voir des scènes pour moi inconnues. Quelle fi erté pour eux de me guider à leur tour dans le rock d’aujourd’hui ! Rock en Seine, avec ces (maintenant) jeunes adultes, c’est un moment familial sacré que l’on projette à l’avance… Partageant, le cœur battant, la découverte de la programmation sur le Net, chacun d’entre nous prépare le rendez-vous musical auquel il va convier les trois autres sur le site. Et l’on retrouve chaque année Rock en Seine comme un vieux pote qui ne nous déçoit jamais, et auquel on dit toujours en le quittant : c’est quand même con de ne pas se voir plus souvent, non ?

“LES PREMIÈRES ÉMOTIONS MUSICALES” GILLES, 59 ANS







D’année en année, on voit évoluer ce festival qui réussit tout de même à rester à taille humaine. L’un des instants inoubliables : Björk sur la Grande Scène, en 2007 – un beau moment de grâce et de silence qui en dit long sur la prestation magique de cette grande artiste. Le tout dernier concert des Rita Mitsouko la même année (si je ne dis pas de bêtise). Si on avait su… Crystal Castles en 2010 : UNE TUERIE ! Une ambiance de dingue, un public déchaîné, bref, un souvenir impérissable ! The Hives soulevant les foules, guidé par un chanteur qui n’a pas hésité à se pencher dans le public : du délire ! Je me souviens de Julien Doré, en 2007 ou 2008, venu faire un tour en simple spectateur et passant presque inaperçu. Je me rappelle également avoir échangé quelques mots avec les Second Sex, venus admirer leurs idoles. The Offspring, Blink 182 : le revival des rêves d’enfant ! L’annulation d’Amy, le split d’Oasis, la pluie battante… Bref, l’addition de ces petites choses, le lieu magnifi que, les activités divertissantes, le public, la programmation alléchante, c’est tout ça qui fait de Rock en Seine “THE event of the year” !

“UN SOUVENIR IMPÉRISSABLE” LOREN, 22 ANS

DOMAINE PUBLIC 119


176

20083 JOURS / 3 SCÈNES33 ARTISTES76 000 SPECTATEURS

Exposition Rockfolio avec Youri LenquetteNouveauté Création du Mini Rock en Seine : un festival pour les enfants

MERCREDI 20 AOÛT

SCÈNES ARTISTES HORAIRES

GRANDE SCÈNE Blood Red ShoesLostprophetsMix Master MikeRage Against The Machine

17h5019h20h1021h30



VENDREDI 29 AOÛT


GRANDE SCÈNE Louis XIVScars On BroadwayThe RootsThe RaconteursAmy Winehouse, remplacée par The Streets

15h3517h18h3020h05

22h15

SCÈNE DE LA CASCADE

DB CliffordJamie LidellThe Jon Spencer Blues ExplosionKate NashJustice

15h16h25

17h4519h1521h

SCÈNE DE L’INDUSTRIE

Molecule*Fortune*Brooklyn*Black Kids

15h4517h1018h4020h10

* Sélection “Avant-Seine”

These New Puritans Apocalyptica The Jon Spencer Blues Explosion

ROCK EN FICHES 177

JEUDI 28 AOÛT


GRANDE SCÈNE ApocalypticaHot ChipSerj TankianKaiser ChiefsR.E.M.

15h3016h5518h2020h22h15

SCÈNE DE LA CASCADE

InfadelsThese New PuritansThe DøDirty Pretty ThingsTricky

15h16h20 17h3519h1021h

SCÈNE DE L’INDUSTRIE

The Latitudz*Da Brasilians*Narrow Terence*Plain White T’sWax Tailor

15h4517h18h3020h1522h30

* Sélection “Avant-Seine”



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CK

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SEI

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24,90 € TTC (prix France)

www.lamartinieregroupe.com

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Devenu en dix ans un rendez-vous incontournable de la scène internationale, Rock en Seine réunit aujourd’hui plus de soixante artistes et quelque 100 000 spectateurs pendant trois jours. Cette grand-messe est aussi une aventure humaine où se sont succédé moments de joie et de crainte, de rires et de pleurs, de certitudes et de doutes.

Comme une épopée, cet ouvrage revient sur les concerts de légende, les souvenirs d’un public fi dèle et les affi ches phares du festival. Bienvenue dans le monde kaléidoscopique de l’un des événements majeurs de l’été musical qui a accueilli Radiohead, Arcade Fire, The White Stripes, Massive Attack, PJ Harvey, The Chemical Brothers, Archive, Foo Fighters, Björk et bien d’autres encore…

Christophe Basterra

Né dans le berceau de la French Touch (Versailles, pour ceux qui n’auraient pas suivi) l’année de la sortie de Forever Changes de Love, il a attendu treize ans avant de se rendre à son premier concert, au stade Aguiléra de Biarritz – ceci expliquant peut-être l’éveil de passions conjuguées pour le rock et le ballon ovale. Trop maladroit pour prétendre devenir rugbyman ou musicien, cet historien de formation s’est alors destiné à noircir des pages au sujet de ses groupes favoris, avant d’apprendre son métier au début des années 1990 à Rock & Folk, sous l’égide d’un Philippe Manœuvre pré-Nouvelle Star. Puis, sans même dire merci, il a cofondé en 1995 la revue pop moderne Magic, magazine musical défricheur dont il a dirigé la rédaction pendant quinze ans. Il signe avec Rock en Seine, 10 ans son premier livre.

10 AN

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Avec le soutien de la Région Île-de-France

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10ANS

TEXTES CHRISTOPHE BASTERRAAVANT-PROPOS FRANÇOIS MISSONNIER

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Rock en Seine BAT 01 07 2012… · 2013. 11. 5. · ça rentrait très bien dans la magie de la nuit de Saint-Cloud. Ça n’avait plus rien à voir avec du rock, c’était de la