Upload
m-c
View
215
Download
2
Embed Size (px)
Citation preview
Résumés/Abstracts 139
l’IFDP pour l’ensemble des groupes. Plus précisément, Les scoresdiminuent pour 87 % des patients du groupe métatarsalgie (D et F :p < 0,01) et de 25 % pour le groupe SFP (D et F : p < 0,01).Discussion.— La plupart des participants déclarent de moindresdouleurs et de meilleures capacités fonctionnelles après quelquessemaines d’utilisation des orthèses thermoformées adaptées à leurmotif de consultation. Ces effets pourraient être en partie liés àune meilleure répartition des appuis plantaires.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.090
57Rôle de la mobilité du complexepelvo-lombaire dans l’initiation de lamarcheE. Cusin a, P. Rougier a, M.-C. Do b
a Laboratoire de physiologie de l’exercice (EA4338), université deSavoie, Le Bourget-du-Lac, Franceb Complexité, innovation et activités physiques et sportives (EA4532), université Paris-Sud, Orsay, France
Mots clés : Initiation de la marche ; Orthèse lombaire ; Mobilitérachidienne ; Coordination posture-mouvement ; ProprioceptionIntroduction.— L’objectif de cette étude est d’évaluer l’influencede la mobilité lombaire sur les paramètres biomécaniques del’initiation de la marche. Dans ce but, une orthèse lombaireLORDACTIV® a été utilisée.Méthode.— Treize sujets sains masculins ont été soumis à 15 essaissur plateau de force au cours duquel il leur était demandé d’initierla marche avec leur pied préféré à partir de la position debout sta-tique. Ceci a été répété trois fois correspondant à trois conditions :sans ceinture (contrôle), ceinture lombaire sans système lordosant(L) et ceinture lombaire avec système lordosant (LL).Résultats.— La durée des ajustements posturaux anticipés, la duréede la phase d’exécution du pas et la vitesse instantanée maximaledu centre de gravité à la fin du premier pas n’ont pas été modifiéesentre les différentes conditions.Discussion/Conclusion.— L’orthèse lombaire LORDACTIV® ne modi-fie donc pas ces paramètres biomécaniques. Ceci pourrait êtreexpliqué par :— la mobilité du tronc qui ne serait pas réduite pour ce genred’amplitude de rotation ;— la mobilité du tronc qui serait réduite mais les sujetsn’adopteraient pas de stratégies compensatoires : la mobilité lom-baire n’aurait donc pas d’impact sur l’initiation de la marche ;— la mobilité du tronc qui serait réduite et les sujets adopteraientdes stratégies compensatoires qui permettraient de laisser inva-riants les paramètres de l’initiation de la marche.Dans tous les cas, le déficit proprioceptif aigu induit par la conditionL n’influence pas les paramètres mesurés.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.091
58Reproductibilité intra- et intersessionsdu test des limites de stabilité surplateforme podobarométriqueM. Geronimi a,b
a RM ingénierie, Rodez, Franceb Laboratoire HandiBio, université du Sud-Toulon Var, La Garde,France
Mots clés : Équilibre dynamique ; Plateforme podobarométrique ;ReproductibilitéIntroduction.— De nombreuses tâches quotidiennes (saisir, marcher,s’asseoir) entraînent un déplacement conséquent du centre de pres-sion (CDP) pouvant induire des chutes chez la personne âgée. Dans
ce contexte, le test des limites de stabilité (LDS) consiste à enre-gistrer les déplacements volontaires du CDP dans les 8 directionscardinales [1—3]. Il renseigne ainsi sur la capacité fonctionnelledu sujet à déplacer son CDP dans la base de support sans perdrel’équilibre, devoir se tenir ou effectuer un pas pour se stabiliser[5]. Dans cette étude, la reproductibilité intra- et intersessions dece test est évaluée chez l’adulte sain.Patients et méthodes.— Dix sujets (31,6 ans ± 6,2 ; 177,9 cm ± 9,7 ;76,9 kg ± 13) ont effectué 3 LDS espacées de 5 minutes lors de2 sessions avec un intervalle de 48 heures. Les enregistrementsétaient effectués sur une plateforme podobarométrique (WinGP40)associée au logiciel BioRescue® (RM Ingénierie, France) à une fré-quence de 40 Hz.Résultats.— Les résultats révèlent un coefficient de corrélationinterclasses (ICC) compris entre 0,83 et 0,95 en intrasession et entre0,78 et 0,83 en intersessions sur l’ensemble des paramètres mesurésconformément à la littérature [4].Discussion/Conclusion.— Le test des LDS apparaît reproductiblepour évaluer l’équilibre dynamique. De futures investigationss’attacheront à corréler le test des LDS avec des tests cliniqueschez une population âgée afin d’identifier précocement les patientsprésentant un risque de chute.Références[1] Clark et al. 1997.[2] Clark et al. 2005.[3] Horak. 1997.[4] Juras. 2008.[5] Shumway-Cook, Woollacoot. 2001.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.092
59Le développement visuo-moteuratypique des personnes avecsyndrome de WilliamsJ. Heiz , C. Cheam , K. BarisnikovUnité de psychologie clinique et de neuropsychologie de l’enfant,Genève, Suisse
Mots clés : VMI ; Développement visuo-moteur ; Syndrome deWilliams ; EnfantsIntroduction.— Le syndrome de Williams (SW) est un trouble neu-rodéveloppemental marqué par une dissociation entre de bonnescompétences langagières générales et d’importants déficits visuo-spatiaux. De bonnes capacités visuo-perceptives dans les tâches dereconnaissance de visages et d’objets mais des déficits sévères auxtâches des copies de figures géométriques ont été rapportés [2].À notre connaissance cependant, les relations entre les capacitésde coordination visuo-motrice et les performances dans les tâchesvisuo-spatiales n’ont pas été examinées.Méthode.— Le test d’intégration visuo-moteur [1] a été administrésà 17 personnes avec SW (6 à 38 ans) et à 135 enfants au développe-ment typique de 4 à 12 ans (groupe témoin). Ce test est composéde 27 figures géométriques de difficulté progressive et organiséen 3 sous-tests : visuo-perceptif, coordination motrice et copie defigures géométriques. Les performances aux 3 sous-tests permettentde dresser un profil d’intégration visuo-motrice.Résultats.— Les performances aux 3 sous-tests des enfants aug-mentent progressivement avec l’âge. Le groupe SW montre unprofil hétérogène avec de meilleures performances visuo-perceptifmais des déficits aux 2 autres sous-tests. Contrairement aux enfantstémoin, les capacités de coordination motrice des personnes SW nepermettent pas de prédire les performances au test de copie desformes géométriques.Discussion/Conclusion.— Nos résultats montrent un développementvisuo-moteur atypique des personnes SW. En effet, ils arriveraient àtraiter les inputs sensoriels mais auraient des difficultés à organiser