1 |le phoque - édition octobre 2015

rubrique

TITRELE PHOQUE

RELATIVISME • ÉNERGIE EST • POLITIQUE CHINOISE • VIE ÉTUDIANTE • ÉCHECS • CAFÉ

NO38 | OCT 2016

Meilleur que la caMpagne présidentielle

11 astro phoque

10 stresse pas «buddy»

8 échec et mat

5 aGeecL

6 cLivaGe chinois

4 dossier énerGie est

3 Le reLativisme en poLitique

S

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16

12 paroLes de barista

Le relativisme en politique

« Tout le monde a le droit à son opinion ». Pour faire un petit retour sur le cours de philosophie et rationalité (philo un), le relativisme, en gros, c’est l’idée selon laquelle la vérité objective n’existe pas et que toutes les opinions se valent. C’est un genre de scepticisme exalté qui s’applique à tout parce que la vérité serait supposé-ment relative à chaque personne selon ses perceptions et ses valeurs.

Ce n’est pas nouveau du tout (ça remonte aux sophistes de la Grèce antique), mais il me semble que le relativisme est énormément utilisé de nos jours pour justifier une certaine paresse intellectuelle. C’est plus facile, tsé, de dire que t’as le droit de penser ce que tu veux et d’avoir ton opinion que de prendre le temps de t’informer et de réfléchir. Un problème se présente lorsque cette utilisation ne porte pas seulement sur un petit débat entre amis, mais sur toute ta société.

Avec certains élus ou candidats voulant être élus qui noient les gens dans la démagogie, on peut remettre en question le fait que toutes les positions s’équivalent. Gorgias, un des sophistes de la Grèce ancienne, en sortait un bon exemple : placez un orateur et un médecin dans un contexte démocratique et demandez au peuple d’élire le médecin de la ville et l’orateur réussira à se faire élire médecin.

Les politiciens sont élus pour prendre des décisions qui sont censées représenter les volontés de ses électeurs. Quand certaines personnes au pouvoir prennent des décisions

douteuses, on est en droit de se demander si ces positions reflètent la stupidité de l’élu lui-même ou de son électorat.

Pour placer les choses en contexte, prenons un petit exemple fictif. En cet été MMXVI, le maire Z d’une ville Y connue pour ses émissions de radio X a pris une nouvelle décision. Étant donné qu’il y a eu un accident avec un chien de race Bulldog, le bon père de famille qu’est le maire Z décide qu’il vaut mieux exterminer la race de chien entière de sa ville Y. Évidemment, cette position hâtive, depuis rétractée, avait été prise avant de consulter réellement des spécialistes qui connaissaient beaucoup plus que le maire Z les statistiques relatives aux accidents liés à des attaques de chiens.

L’exemple que donnait Gorgias pourrait faire penser au premier Conseil des ministres de Philippe Couillard. Aussi absurde que cela puisse paraître, l’orateur et le médecin s’étaient alors véritablement combinés pour s’approprier trois des postes les plus impor-tants du Cabinet avec un au Ministère de la Santé (ok, c’est logique), un comme pre-mier ministre (ok, ça passe) et… un comme ministre de l’éducation du temps de notre cher ami le pur race Buldoc (ceci est une anagramme).

Dans un monde où le relativisme est aussi répandu, certaines personnes peuvent voir le doute, si important à l’esprit scientifique, passer pour une faiblesse par rapport à la certitude de la vérité absolue dont tente de se prémunir la religion, par exemple. Ce n’est donc pas une surprise lorsqu’on apprend qu’encore aujourd’hui, certains groupes veulent toujours que le créationnisme soit enseigné comme explication à l’existence de la vie, ou du moins comme « théorie » aussi valable que la théorie de l’évolution.

Quand un élément aussi essentiel de l’édu-cation est encore aujourd’hui source de cer-tains débats, on peut comprendre comment une frange de la population ne semble pas se soucier davantage de ce que la science a à nous dire. Sans esprit critique, on se laisse persuader par de beaux discours émouvants et de beaux débats oraux ou personne ne dit quoi que ce soit de légèrement substantiel et où l’on se magasine, tout simplement et sans se poser plus de questions, une opinion.

Pourquoi réfléchir et s’informer plus quand peu importe la position que l’on adopte, Monsieur-Madame tout le monde a une opinion égale et valable à celle de Mon-sieur-Madame personne, professionnel dans son domaine?

Amenez-nous plutôt de la controverse, du politically incorrect, des artifices et des émo-tions, des sophismes et des passions à s’en enivrer. Convainquez-nous et ensemble, en grand nombre, nous aurons raison.

Arrêtons d’écouter les discours alarmistes sur l’environnement de la majorité de la communauté scientifique, de toute façon « ses beaus jeûnes homes a la tèlé, Troump et Hairpeur qu’il s’apelent, on l’ère ben ben un téligen é dize ke cé corec». Sur ce, lais-sons notre plus récent journaliste amateur au Phoque nous parler d’environnement.

MATHIEUDESGROSEILLIERS

«Le relativisme est énormément utilisé de nos jours pour justifier la paresse intellectuelle. C’est plus facile, tsé, de dire que t’as

le droit de penser ce que tu veux et d’avoir ton opinion que de

prendre le temps de t’informer et de réfléchir.»

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environnement

Que se passe t-il ces temps-ci en matière d’en-vironnement au Québec? En parlons-nous suffisamment? Qu’est-ce qu’Énergie Est? Cet article est le premier d’une série de publica-tions visant à tenir les étudiants au courant de l’actualité reliée à ce pipeline.

MISE EN CONTEXTEÉnerg ie Est est un projet du groupe

TransCanada qui transportera 1,1 million de barils de pétrole par jour, d’ouest en est, tout en créant seulement 33 emplois permanents au Québec. Le pétrole sera, pour la majorité, acheminé par un gazoduc vieux de plus de 40 ans et construit avec des pièces d’acier plus minces que celles supposées être dans les régions du nord. Ainsi, plus de 1400 pièces auraient un risque plus élevé de bris et, donc, de déversement.

Ce court résumé du projet n’explique pas tou-tefois plusieurs autres problématiques y étant reliés, comme l’engagement du Canada (et 195 autres pays) à limiter la hausse du climat mon-dial de 1,5 degrés Celsius qui va à l’encontre de l’investissement massif dans les énergies fossiles que ce projet promet de faire.

Également, le pipeline passera par plusieurs municipalités et bon nombres de rivières. Étant donné que 80% de tous les déverse-ments de pipeline sont découverts par des citoyens et qu’une brèche dans le pipeline déverserait quatre millions de litres en seule-ment 35 minutes, ce pourrait être l’un des dé-versements les plus rapides et destructeurs de l’Amérique du nord. De plus, un déversement coûte très cher à nettoyer et il est même pra-tiquement impossible de réellement nettoyer un cours d’eau en entier puisque le pétrole coule dans le fond de l’eau. C’est ce qu’avait démontré le déversement de quatre millions de litres écoulés en 14 heures de Kalamazoo au Michigan en 2010. Il n’est toujours pas

terminé d’être nettoyé et il a déjà coûté plus d’un milliard de dollars.

L’OFFICE NATIONAL DE L’ÉNERGIE (ONÉ) Avez-vous entendu parler de ces audiences

publiques où l’on aurait le droit, supposément, de parler de ce qui nous inquiète réellement dans ce projet? C’est en fait un beau mensonge en forme d’éponge mouillée qu’on nous colle en plein visage avec un beau «duct tape» pour nous empècher de respirer l’air brut de la liberté et du savoir! Il a fallu qu’une bande d’écolos entre dans les audiences de Montréal le lundi 29 août dernier pour afficher une banderole et exprimer leurs mécontentements pour que les questions de corruption et de promotion du projet soient enfin abordées par les membres de l’ONÉ.

Deux requêtes de récusions des membres de l’ONÉ avaient déjà été faites par des avocats de groupes environnementaux, mais on n’y avait pas prêté attention. Il fallut, bien sûr, le dire haut et fort là où l’attention était, de manière plus ou moins légale, pour que les caméras, les policiers et les papiers puissent virevolter en aubaine médiatique de la liberté d’expression. On s’intéressa aux deux commissaires et à leur implication dans la promotion du pipeline seu-lement après l’introduction de manifestants dans la séance.

C’est seulement après cette démonstration, dont « […] la violence menaçait la sécurité de toutes les personnes présentes dans la salle »  qu’on a pris connaissance de l’im-portance de prendre une pause. Pause pour

que les antécédents de deux des membres de l’ONÉ ainsi que leurs implications lors d’une rencontre avec M. Charest, le « lobbyiste » de TransCanada, soient étudiés. Le politicien Thomas Mulcair a finalement « enjoint au ministre des Ressources naturelles, Jim Carr, de remplacer les commissaires de l’audience sur Énergie Est ». D’autres figures politiques se sont également exprimées à ce propos.

Une décision finale a été prise vendredi le 10 septembre dernier; les trois membres du comité ainsi que le président de l’ONÉ ont été contraints de se récuser. Comble de l’ironie, même M. Charest ne fait plus partie du décor!

Pour l’instant, le but du « remaniement des membres de l’ONÉ » est de redonner confiance à la population du Québec.

Pendant ce temps, l’affaire ne s’arrête pas pour GreenPeace et Équiterre qui dénoncent cette récusation comme étant une preuve que l’ONÉ se doit d’être améliorée et réformée, comme le promettait Justin Trudeau.

Justin, M. le Premier Ministre, qui reconnait aussi que le processus manque de crédibilité, était en Chine pour promouvoir le beau Canada avec Trans Mountain, un autre oléoduc de l’ouest évalué par l’ONÉ, the one and only.

Et qu’« […]un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure, et que la faim en ces lieux attirait»,

-Le Loup et L’Agneau des Fables de la Fontaine.

BENJAMIN DAGENAIS- QUESNEL

ÉNERGIE EST

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ageecl

CLÉMENT DESBIENS ET ÉLOÏSE VENNE

DES NOUVELLES DE L’ASSO

Nous sommes déjà rendus à la mi-session. Ça passe tellement vite, vous ne trouvez pas? L’interminable première semaine où tous les profs nous remettent sans cesse les mêmes plans de cours que personne ne lit en nous répétant des dizaines de fois que le plagiat est interdit est maintenant loin derrière nous. La semaine de lecture étant également passée, nous entrons pré-sentement dans la période où le « rush » commence réellement. Malgré cette pé-riode intense, des élèves continuent de se démener au sein de l’association étu-diante. Celle-ci est maintenant plus active que jamais.

Vous connaissez probablement déjà les ob-jectifs et les services offerts aux étudiant(e)s membres de l’Association Générale des Étudiantes et Étudiants du Cégep Limoilou (AGEECL). En effet, les membres du comi-té exécutif se sont donnés comme mission d’effectuer une tournée des classes lors des premières semaines de la session pour par-

tager de l’information aux nouveaux et au nouvelles étudiant(e)s.

DES RÉUNIONS IMPORTANTESLe 20 septembre dernier, des représentants

et des représentantes de tous les comités et programmes qui bénéficient de finan-cement de la part de l’association se sont rassemblé(e)s lors d’une réunion du conseil général. Des mandats y ont été formulés, et ceux-ci furent votés dès le lendemain lors de la rencontre de l’assemblée générale qui a eu lieu vers midi au grand escalier du campus de Québec.

Justement, avez-vous déjà remarqué qu’en-viron une ou deux fois par session des étu-diants et des étudiantes se rassemblent dans ce haut lieu qu’est l’escalier central du cégep pour y voter toutes sortes de choses en res-pectant cette procédure que trop complexe qu’est le code Morin?

C’est lors de ces réunions de l’assemblée générale que tous les étudiants et étudiantes sont invité(e)s à venir prendre parole, à faire des propositions de positionnements que prendra l’association et à s’informer sur ce qui se trame au sein du collège. Des gros débats y étant souvent soulevés, venir assister

à une assemblée générale, c’est se garantir une grosse heure de plaisir avec du monde «  bein le fun ».

VENEZ NOUS VOIR!La semaine des inscriptions pour les comités

de l’AGEECL étant maintenant terminée, nous souhaitons la bienvenue et une bonne intégra-tion à tous les nouveaux et nouvelles membres, parce que vous ferez désormais votre cégep en 6 ans (no joke).

Notez-bien que le Café Étudiant fait aussi parti de l’association étudiante et que l’argent qui y est amassé sert à financer nos comités et nos activités étudiantes. N’hésitez donc pas à venir vous y prendre un muffin frais du jour et un café à moindre coût!

Pour tous ceux et celles qui voudraient venir passer du bon temps avec nous, le local du co-mité exécutif est situé à côté du café étudiant et est toujours ouvert et prêt à vous accueillir tant et aussi longtemps que vous ne veniez pas y « câlicer » le bordel comme l’aurait si bien dit Marie-Jane Albert, une ancienne exécutante...

Sur ce, bonne chance avec la mi-session à tous les nouveaux et nouvelles et aux élèves fossiles du cégep!

politique

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La Chine est le pays des antipodes. Que l’on parle de richesse et de pauvreté, de tradition et de modernité, de capitalisme ou de communisme, on ne peut parler de la Chine sans tenir compte de ses contra-dictions.

Dans la jungle du plus fort, à la ville de Shanghai, les arbres les plus hauts, avec plu-sieurs centaines de mètres de hauteur, plutôt que d’absorber les rayons du soleil, ici, ils les reflètent. Ces arbres peuvent produire énormément de papier et ont été faits par ce même papier, le papier-Monnaie, avec un gros M pour le gros Mao. Sous cette canopée, la végétation chinoise, beaucoup plus dense et basse, se bat pour le peu de lumière, de Clarté, avec un gros C pour Capitalism, qui réussit à s’écouler, à la goutte près sur les Dé-munis, avec un gros D pour Deng Xiaoping.

RICHESSE ET PAUVRETÉEn effet, les gratte-ciels de la ville repré-

sentent les filiales shanghaïennes (oui oui, c’est le gentilé de Shanghai) de plusieurs multinationales. Dans ces tours dont la plus haute monte à 126 étages, on y trouve la crème de la crème de la richesse crémeuse, avec des hôtels 5 étoiles et d’innombrables bureaux de compagnies d’assurances et de banques. Quelques 632 mètres plus bas, on y trouverait la misère de quelque 20 millions de personnes compactées dans une densité d’environ 3 600 habitants/km², si ce n’était qu’on se trouve dans le quartier financier Pudong, qui se doit d’être beau et propre.

TRADITION ET MODERNITÉCette différence entre la modernité de ces

quartiers de gratte-ciels immenses et les bâ-timents historiques traditionnels que les visi-

teurs viennent voir est frappante. Le nouveau et le vieux (ou parfois le semi/faux vieux, parce que les Européens ont endommagé ou détruit une grande valeur patrimoniale dans les villes chinoises lors des guerres de l’Opium) se côtoient. Le clivage est énorme entre la culture traditionnelle paisible, qu’on tente de reproduire dans les endroits touris-tiques, et le pire de ce que la mondialisation et la surpopulation ont à offrir.

CAPITALISME ET COMMUNISME«  Mais la Chine, c’était pas commu-

niste? ». C’est maintenant le temps de la partie résumé éclair de l’histoire récente de la Chine pour ceux qui ne s’y seraient jamais vraiment penchés. Commençons donc. Mao est mort en 1976. Il avait foutu la merde avec la Révolution Culturelle. Deng Xiaoping a pris sa place en 1978. Il a modernisé, décen-tralisé et ouvert la Chine sur le monde.

Aujourd’hui, l’État se réclame d’une « éco-nomie socialiste de marché », d’un « capi-talisme rouge » qui ne fait pas de sens. C’est que le parti communiste chinois a fait des ré-formes économiques, mais n’a pas voulu faire de réformes politiques. Notamment, lors des manifestations de la place Tian’anmen, en 1989, les autorités auraient tué plusieurs centaines de contestataires.

Un autre bon exemple est celui du laogaï, sorte de goulag chinois, de camp de réédu-cation par la sueur qui sert à emprisonner et faire travailler gratuitement les dissidents politiques, comme ceux qui lutteraient pour la liberté de parole ou d’association. Les zones économiques spéciales sont de vrais paradis du capitalisme sauvage, puisque la main-d’œuvre est sous-payée et qu’il n’y a pas vraiment de législation pour protéger les travailleurs. La Chine aurait prétendument

MATHIEUDESGROSEILLIERS

CLIVAGE CHINOIS

La place Tian’anmen de Beijing

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dépassé les États-Unis en terme de PIB en parité de pouvoir d’achat, mais, calculé par habitant, ce n’est toujours que d’environ 8 000 $, ce qui est pas yâbe. D’ailleurs, avec un coefficient de Gini (qui mesure l’iné-galité) de 0.47 et 82 millions de Chinois vivant sous le seuil de pauvreté établi par le pays, c’est l’un des états les plus inégali-taires. La Chine est aussi le premier pays émetteur mondial de CO2. Pour ajouter la cerise sur le gâteau, le parti communiste chinois gouverne une population d’environ 1.375 milliards de petits humains.

CONTRÔLE DE L’INFORMATION ET PROPAGANDE

Le gouvernement chinois exerce un contrôle de l’information important sur sa population. Un silence est gardé sur les ma-nifestations de la place Tianan’men et sur la situation politique au Tibet, par exemple. Tous ces sujets sont censurés sur les sites internet qui ne sont pas bloqués par l’État.

Il n’y a donc pas de Facebook, Instagram, Snapchat, Google, quoique les Chinois aient un équivalent plus surveillé de ces réseaux.

À l’étranger, le soft power chinois s’exerce par plusieurs branches du gouvernement chinois, dont le Hanban et les Instituts Confucius, présentes un peu partout à travers le monde (dont dans notre cégep). Une fois débarqué en Chine, on peut voir véritable-ment des éléments de la propagande chinoise.

Les immenses panneaux publicitaires mon-trant l’armée chinoise forte, disciplinée et prête au combat en sont un bon exemple. Les guides et les informations écrites dans les lieux touristiques trempent aussi dans la sauce propagandiste en omettant plusieurs choses importantes, mais négatives pour l’image du parti, et en mettant l’accent sur les éléments associés au communisme.

CET ARTICLE NE VISE AUCUNEMENT À CRITIQUER LA POPULATION CHINOISE ET SES MŒURS NI LE VOYAGE EN CHINE DU BUREAU INTERNATIONAL (QUI EST UNE SUPER EXPÉRIENCE CULTURELLE DONT JE PARLERAI DANS UN PROCHAIN

ARTICLE PLUS POSITIF!), MAIS BIEN CERTAINS ÉLÉMENTS DE LA POLITIQUE CHINOISE.

«Le clivage est énorme entre la culture traditionnelle paisible, qu’on tente de reproduire dans les endroits touristiques, et le

pire de ce que la mondialisation et la surpopulation ont à offrir.»

Les gratte-ciels de Shangai

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culture

Échec et mat

Le jeu d’échecs est une discipline recon-nue depuis 1999 par le Comité interna-tional olympique (CIO). Il y a tellement de possibilités de combinaisons de coups qu’on compte, à titre de comparaison, plus de 1 milliard de milliard de milliard de milliard de fois moins d’atomes dans l’univers visible que de parties d’échecs différentes possibles. Nous vous offrons donc une légère introduction à l’incalcu-lable univers des échecs.

ORIGINES ET ÉVOLUTIONC’est vers l’an 300 en Inde qu’est né le cha-

turanga, un jeu de stratégie reproduisant une bataille en rangée. Il se répand dans les pays arabes, puis en Europe et conquiert le reste du monde. Cependant, l’Église catholique s’oppose à la pratique de ce jeu considéré hérétique jusqu’en 1275. Les pièces, sauf les cavaliers, prirent alors les noms que l’on connaît aujourd’hui: le vizir devient reine, les éléphants deviennent des fous et les cha-riots deviennent des tours. C’est en 1485 que la liberté de mouvement actuelle est donnée à la reine et au fou. Cela accélère le jeu au point qu’on commence à annoncer les échecs au roi. Le mouvement des pions fut changé en 1561, leur permettant d’avancer de deux cases à l’ouverture et de réaliser la prise en passant (qui est présentée plus loin). Un consensus sur la façon de jouer le coup du roque est fait en 1640. Vers 1861, on intro-duit le principe du temps limite de réflexion et l’utilisation de la pendule en compétition. Vers cette époque, l’obligation de promotion du pion sera mise en place.

Il existe des variantes au jeu, dont l’une des plus populaire est le shogi. Il s’agit d’un jeu japonais avec des règles assez semblables au jeu d’échecs. Cependant, le jeu d’échecs

a très peu changé depuis ce temps. Il est considéré comme le jeu stratégique par ex-cellence. L’arrivée des ordinateurs a boule-versé le monde des échecs lorsqu’en 1997, le champion mondial Garry Kasparov a perdu une célèbre partie contre le superordinateur Deep Blue d’IBM. Pour pallier l’énorme désavantage de l’humain contre l’ordina-teur, un jeu d’échecs quantiques a été mis au point. C’est Sélim Akl qui en a inventé le concept et Alice Wismath qui fit la première version informatique du jeu. Avec l’intelli-gence artificielle d’aujourd’hui, il est facile de s’entraîner seul et les machines peuvent concurrencer avec les plus grands joueurs d’échecs.

CHAMPIONNATSOn considère que le premier champion du

monde est Steinitz, qui gagne ce titre contre Zukertort en 1886. Depuis 1946, c’est la Fédération internationale des échecs (FIDE) qui organise les championnats du monde. De nos jours, elle organise des tournois challengers pour déterminer le joueur qui va affronter le champion en titre dans le championnat mondial. L’étape finale est un tournoi des candidats où le vainqueur sera l’opposant du champion du monde. L’actuel champion d’échecs est le Norvégien Magnus Carlsen qui, à 25 ans, a obtenu son titre en novembre 2013 contre Viswanathan Anand

à Chennai, en Inde. Il affrontera en novembre prochain Sergueï Kariakine, vainqueur du tournoi des candidats de mars 2016.

Magnus Carlsen est surnommée le Mozart des échecs en raison du jeune âge auquel il est devenu un grand maître d’échecs. À ce moment, il avait treize ans, devenant le troisième grand maître d’échecs le plus précoce de l’histoire. En 2009, il devient le cinquième joueur à obtenir un classement Elo (classement qui caractérise la force d’un joueur) de plus de 2800 avec 2810 points. Il est le premier joueur de l’histoire à détenir les trois couronnes mondiales aux échecs en gagnant en juin 2014, à Dubaï, les cham-pionnats du monde de parties rapides et de blitz, partie éclair.

À Québec, il y a des clubs d’échecs auxquels vous pouvez vous joindre ou tout simplement jouer occasionnellement. Vous pouvez contacter Le club Montcalm, Le club d’échecs de 4 cavaliers, Le Club d’échecs de l’Université Laval, le Club d’échecs de Sainte-Foy et la Ligue d’échecs de la Capitale. Les plateformes de jeu et d’apprentissage peuvent aussi être utiles au joueur débutant, comme, par exemple, Chess.com. Ce jeu vous offre plusieurs bénéfices tels que la capacité de concentration, de prévision, d’imagination et, bien sûr, énormément de plaisir!

Magnus Carlsen - Champion du monde aux échecs

VANESSA GOZALES ETMARK-ANDRÉ DUMONT

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LES ROQUESLes roques peuvent s’effectuer seulement si le roi et la tour

impliqués dans le roque n’ont pas bougé depuis le début de la partie. De plus, le roi ne doit pas être attaqué ni se mettre en échec en se déplaçant sur les cases sur lesquelles il doit passer pour faire le roque.

LES MOUVEMENTS SPÉCIAUX

LA PRISE EN PASSANTLa prise en passant est un mouvement de pion qui lui permet de manger un pion adverse

des colonnes voisines qui, en ouvrant avec deux cases, se retrouve à côté du premier pion. La prise s’effectue comme si l’adversaire n’aurait avancé que d’une case. Elle doit se faire directement après ce coup, sinon il est considéré que le joueur accepte la position.

LE MOUVEMENT DES PIÈCES

LE ROI (K)Le Roi ne peut pas prendre le Roi adverse, et il doit y avoir au mini-mum une case entre les deux Rois.

LA REINE (Q) LES CAVALIERS (C) LES TOURS (T)

LE FOU DE LA REINE (F) LE FOU DU ROI (F)

Au premier coup du pion (communé-ment appelé ouverture), il peut avancer de deux cases sur la même colonne à condition qu’elle soit inoccupée, puis il avance d’une case. Il prend en diagonale vers l’avant, donc il ne peut pas prendre la pièce ou le pion qui se trouve face à lui sur la même colonne.LE PION

LE GRAND ROQUE (0-0-0)

LE PETIT ROQUE (0-0)

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opinion

STRESSE-TOI PAS BUDDY!

J’écris cet article-là pour toi (et pour moi un peu aussi au passage).

Toi, la personne qui ne sait pas vraiment ce qu’elle fait, comment elle le fait et sur-tout, pourquoi elle le fait.

Toi, la personne dont la proportion de questions que tu te poses par jour est beaucoup plus grande que le nombre de réponses que tu trouves.

Ce que j’ai à te dire aujourd’hui c’est : « Stresse-toi pas buddy! »

J’en suis à mon troisième cégep et à mon troi-sième programme… tout ça en trois petites années et tu sais c’est quoi le pire? Je ne sais pas plus où je m’en vais à l’instant où j’écris ces lignes.

Après plusieurs remises en question, plu-sieurs crises de larmes et surtout, de nom-breux moments au bout du rouleau, je me suis rendu compte qu’au fond, c’est nous qui créons nos propres limites et nos propres ba-lises. On vit dans une société qui nous dicte comment agir, comment penser, comment vivre notre vie mais surtout, comment ne pas la vivre. Elle nous pousse à coup de pied dans le derrière vers le marché de l’emploi sans vraiment nous demander si ça fait notre affaire. Surtout, il n’est pas question de ne pas faire d’argent, de ne pas être reconnu, de ne pas vivre sans prestige. Bref, il faut réussir pour être heureux.

Moi, je vous dis : ceci est un mensonge.

Je me permets de vous dire également : prenez donc votre temps. Prenez le temps de prendre le temps. Le temps de savoir ce que vous aimez, mais surtout ce que vous

n’aimez pas. Partez loin s’il le faut ou restez proche si c’est de votre chez-vous dont vous avez besoin, mais trouvez un moyen de vous découvrir. Sortez de votre zone de confort, rencontrez de nouvelles personnes, faites des folies si ça peut vous aider à grandir. Pour moi, il n’y a pas meilleure école que la vie elle-même pour vous apprendre tout ce que vous avez à savoir.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous dire  : « Allez-y un jour à la fois ». Votre futur n’existe pas. Votre métier, vos enfants, votre maison ou votre chalet n’existent pas encore, mes chers amis, et c’est pourquoi il faut se concentrer sur le présent. Soyez heureux maintenant, demain il sera peut-être trop tard!

J’écris ces mots pour vous dire que ce n’est pas grave (même si tout le monde veut vous faire croire le contraire). Ce n’est pas grave de ne pas savoir, ce n’est pas grave de rester cinq ans au cégep, de prendre une année sab-batique pour se remettre les idées en place, ce n’est pas grave d’être mêlé.

Je me suis toujours demandé comment on peut s’attendre de nous que du haut de nos 17 ans, nous soyons en mesure de faire un choix de carrière éclairé. Pour moi, c’est quelque chose qui demeure un mystère et qui me semble enseigner aux jeunes qu’il vaut mieux faire les choses vite que de les faire bien. Il y a erreur ici, encore une fois à mon humble avis.

Si la parution de cet article peut rejoindre ou rassurer même une seule personne, alors

j’aurai réussi. J’aurai réussi à faire passer le message que dans la vie, il faut faire ce que l’on aime pour aimer ce que l’on fait et qu’il n’y a personne qui pourra décider à notre place du chemin à parcourir.

Je te comprends, mon ami, d’être angoissé et d’avoir peur de décevoir. Je te comprends de te mettre autant de pression et d’essayer au plus vite de trouver qui tu es. Mais dans mon livre à moi, plus on cherche, moins on trouve et laisse-moi te dire une autre chose : si un jour, tu te retrouves à laisser ton professeur, tes parents, tes amis ou peu importe qui te dire quoi faire de ta peau, ne te surprends pas d’être malheureux.

Personne ne peut vivre ta vie à ta place, cher.

Je ne détiens pas la vérité, loin de là et je ne me considère pas comment étant détentrice de sagesse, mais si tu me donnes l’opportunité de te donner un dernier petit conseil alors le voici :

Ce ne sont pas les choix que tu fais qui te dé-finissent, ce sont les raisons derrière ces choix. Tu ne seras pas un moins que rien parce que tu décides de prendre une session ou même une année sabbatique pour prendre le temps de te retrouver et de comprendre qui tu es vraiment. Tu ne seras pas pathétique parce que tu ne veux pas aller à l’université le plus vite possible pour en apprendre plus sur tes passions. Tu ne seras pas un lâche parce que tu prends ton temps.

Tant que tu restes authentique envers toi-même, tu seras toujours au bon endroit.

CLAUDIALAROSE

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bêtises

ASTRO PHOQUECAPRICORNE 22 décembre au 19 janvierTravail  : L’argent est rare? L’équipe du Phoque te suggère de vendre ton char!Santé : Grand-mère ne serait pas très fière…Sexe : Apporte des condoms la prochaine fois que tu vas à la Ninkasi!

VERSEAU du 20 janvier au 19 févrierTravail : LÂCHE TA JOB!!!Santé : Les muffins du café étudiants sont traîtres hein?Sexe : Le «rentre-dedans» n’est pas toujours la meilleure option pour trouver le plaisir que tu recherches.

POISSON du 20 février au 20 marsTravail : Calme toi! T’allais pas à l’école à temps plein ?Santé : Il n’est jamais trop tard pour s’ins-crire à un cours d’aquagym.Sexe : Allez vas-y c’est pas comme si tu ren-dais pas ça assez glissant.

BÉLIER du 21 mars au 19 avrilTravail : Ton boss s’en rend compte quand tu fakes de travailler.Santé : Plus vite tu plies ton lavage, plus vite tu perds du gras !Sexe : Ton prochain bon coup se trouve au café étudiant...

TAUREAU du 20 avril au 20 maiTravail : Vas voir chez Jean-Coutu on trouve de tout même une job !Santé : Savais-tu que c’est après trois ab-sences au cours d’éducs que tu échoues le cours ?Sexe : C’est peut-être pas une bonne idée de faire un move sur un pharmacien.

GÉMEAUX du 21 mai au 20 juinTravail : Prépare tes CV...Santé : Wow!!! Nautilus Plus devrait t’en-gager.Sexe : Pourquoi ne pas laisser entrer une troisième personne au lit.

CANCER du 21 juin au 22 juilletTravail : $#%#&?%Santé : La fumée tue. (on dit ça d’même)Sexe  : Mars et Venus font bon ménage. (Faites moins de bruit)

LION du 23 juillet au 23 aoûtTravail : Caller malade une fois c’est bien mais deux c’est mieuxSanté : T’es dû pour une Stadaconna à La SoucheSexe : Tu devrais peut-être penser t’inscrire à Célibataires et Nus.

VIERGE du 24 août au 22 septembreTravail : À 20 ans, c’est pas mal le temps de faire autre choses que de garder des enfants le samedi soir.Santé : Y paraît que le chocolat c’est santé. T’es sur la bonne voie!Sexe : Lâche pas, ton tour arrivera bientôt.

BALANCE du 23 septembre au 22 octobreTravail : Un petit 15 heures c’est pas assez. Viens donc écrire au Phoque.Santé : Essaie donc de mélanger deux boissons pour voir ce que ça goûte.Sexe : T’hésites encore entre James ou Ke-ven... Choisis Samantha.

SCORPION du 23 octobre au 21 novembreTravail : Travaille sur ton couple.Santé : La poutine de la caf’ est traître pis tu le sais.Sexe : Trop de porno ça rend aveugle.

SAGITTAIRE du 22 novembre au 21 décembreTravail : Tu serais peut-être mieux de pas partir su’a brosse quand t’es sur appel.Santé : Tu peux être vegan, en autant que tu manges pas juste du gazon.Sexe : Les toilettes mixtes du 2e étage te manquent, hein?

ILLUSTRATIONS: MARIUS GÉRARD-MILOT ET WALTER DISNEY

KAMILLE LECLAIR

PAROLE DE BARISTA

Journalistes • Mathieu Desgroseilliers • Benjamin Dagenais-Quesnel • Vanessa Gonzales • Mark-André Dumont • Kamille Leclair • Claudia Larose • Clément Desbiens • Édimestre • Mark-André Dumont • Justin Bilodeau • Graphistes

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reflètent que celles de son auteur, et non celles du journal étudiant Le Phoque et de l’AGEECL

LES BONNES PRATIQUES : INTRODUCTION À LA BODUM

La Bodum, qu’on appelle également cafe-tière à piston, (à vous de voir, c’est l’équi-valent de dire « Kleenex » plutôt que « papiers mouchoirs ») est la méthode d’in-fusion généralement utilisée lors des évène-ments de dégustation de cafés. Elle offre une tasse à la saveur très riche, toute en nuances.

Une cafetière de ce type vous restera fidèle pendant plusieurs années et ne demande pour seul entretien qu’un nettoyage à l’eau chaude de temps à autre, ou lorsque vous constater que de l’huile de café en tache les parties. L’avantage, c’est qu’elle n’est pas chère du tout à l’achat, dès 20$ à 25$ pour une Bodum d’entrée de gamme.

Attention cependant! Les sacs préem-ballés de café moulu que vous trouverez à l’épicerie ne conviennent pas à la Bodum. Pour éviter de retrouver un résidu — très désagréable en bouche — au fond de votre tasse, il faut vous assurer d’avoir la bonne mouture! En effet, cette méthode d’infusion exige un café de taille grossière. Pour l’ob-tenir, deux options s’offrent à vous : vous pouvez décider d’acheter à votre brûlerie préférée et de demander une mouture (ce service est gratuit), ou alors, vous investis-sez dans un moulin pour l’utilisation à la maison. Vous préférerez la seconde option pour un café d’une fraicheur optimale, mais la première convient très bien si vous prenez soin d’acheter en petites quantités.

CAFÉ DU DIMANCHE : L’ÉTHIOPIE KOCHERE NATUREL

Au Cantook, un local chaleureux de quelques places, je choisis l’Éthiopie Ko-chere Naturel parmi une sélection franche-ment intéressante de cafés d’Afrique. Petit hic, le beau grain brun foncé et régulier est assez dispendieux.

La première gorgée est sucrée et bien ba-lancée. Sauf pendant les dégustations, je n’ai pas l’habitude de boire mon café noir : pour le Kochere, je fais une exception tant son goût se suffit à lui-même. Même quand je ne fais qu’en prendre une tasse le matin, je ne ressens pas le besoin d’y ajouter de sucre ou de lait. En effet, l’absence d’amertume le rend très facile d’approche. Pour ce qui est des arômes, les petits fruits ressortent comme la saveur dominante, et des notes bien senties de noix — des amandes et des noisettes, il me semble — se font remarquer dans un second temps.

En un mot, l’Éthiopie Kochere Naturel est un café aux saveurs complexes qui se boit comme un charme. Je le recommande.

CAFÉ D’ÉPICERIE : MCCAFÉ, TORRÉFACTION MI-NOIRE

Abondamment présent sur les tablettes dans son sac format 340g, le McCafé dé-gage une odeur sucrée et plaisante. Pour ma première tasse, j’ai suivi les instructions à l’endos à la lettre, et me suis retrouvée avec une tasse un peu fade. Pour obtenir une sa-veur plus relevée, voire plus intéressante, il vaut mieux ne pas lésiner sur la quantité. En bouche, le café est plutôt léger : on perçoit des arômes de boisé et de grillé, mais ils sont subtils. Quant à la finale, elle est un peu âcre, mais somme toute agréable.

En un mot, le McCafé gagnerait à déve-lopper davantage ses saveurs, mais la tasse se termine aisément. Très abordable, on lui pardonne son manque de « punch » et on le choisit les matins où on ne veut pas se casser la tête.

Plusieurs de mes collègues barista affirment que « le café est un art ». Personnelle-ment, avec les années, j’en suis plutôt venue à penser que la préparation d’un bon café tient de la science! Entre la torréfaction, le choix des grains, la mouture, la mesure du café, la température de l’eau, la méthode d’infusion, le temps d’infusion et la conser-vation, il devient facile de commettre un faux-pas... et de se préparer accidentellement une tasse imbuvable.

Parce que la vie est trop courte pour boire du mauvais café, je vous offre ci-dessous quelques conseils de barista. Je partage également avec vous deux suggestions café : l’un que vous retrouverez dans telle ou telle brûlerie, et l’autre, à votre épicerie du coin.

J’utilise la grille des goûts fournie par Terra Café© sur son site web. Simple et claire, elle est parfaite pour s’initier à

la dégustation de café. Les goûts du haut de la grille sont typique-ment associés à des cafés torréfiés légers et ceux du bas, à des cafés torréfiés foncés.

Méthode utilisée : BodumProfil de goût : FruitéPrix : 4,00$/100gOù? : Cantook, rue St-Jean

Méthode utilisée : Cafetière filtreProfil de goût : Boisé et épicéPrix: 2,35$ /100gOù? : IGA, Métro, Les Intermarchés