réussir - Education.gouv.frcache.media.education.gouv.fr/file/2019-2020/10/3/DP-r... · 2019-09-02 · loi pour une Ecole de la confiance. Les premières années de vie sont en effet

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réussir

année— scolaire2019— 2020

Dossier de presse – rentrée scolaire année 2019

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1. Priorité à l’école primaire a. Ecole maternelle : école de l’épanouissement et du langage b. L’acquisition des savoirs fondamentaux par tous les élèves : une priorité nationale

2. Mise en œuvre de la réforme du lycée et transformation de la voie professionnelle a. 2019 : la première rentrée de la réforme du lycée b. Transformation de la voie professionnelle et développement de l’apprentissage

1. Une rentrée 2019 placée dans l’académie de Bordeaux sous le signe de l’égalité des chances pour tous a. Dans le premier degré : des moyens enseignants renforcés b. Dans le second degré : des moyens d’enseignement nouveaux et ciblés

2. Les ouvertures de la rentrée 2019

1. L’égalité des chances au cœur de l’action de l’Ecole a. Accueillir tous les élèves dans l’Ecole : les mesures pour la jeunesse de la stratégie de prévention et

de lutte contre la pauvreté

b. Création des Cités éducatives, un label d’excellence

c. Des internats-projets au cœur des territoires

d. Le Plan mercredi : une ambition éducative pour tous les enfants et une meilleure cohérence entre temps scolaire et temps périscolaire


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2. Ecole inclusive : construire un grand service public du handicap au sein de l’Ecole a. Les priorités nationales de la rentrée 2019 : renouer la confiance avec les familles, soutenir et

former les équipes éducatives, conforter le métier d’enseignant

b. Des priorités académiques pour une Ecole plus inclusive :

a. Création des Pôles Inclusifs d’accompagnement Individualisé (PIAL)

b. Développement des Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire (ULIS)

c. Poursuite du soutien académique à la stratégie nationale en faveur des élèves présentant des troubles de la sphère autistique

d. Des objectifs ambitieux d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études supérieures pour chaque jeune en situation de handicap

3. Des élèves préparés à devenir des citoyens actifs et responsables c. A l’Ecole des arts et de la culture

d. Respecter autrui et transmettre les valeurs de la République

e. Se mobiliser pour la transition écologique et l’éducation au développement durable


3

Priorité à l’école primaire


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La politique éducative déployée sur l’ensemble du territoire depuis maintenant deux ans s’articule autour de

deux objectifs majeurs présents au cœur de toutes les réformes et de toutes les actions conduites à ce jour :

l’élévation du niveau général de connaissance avec notamment pour cible la maîtrise par 100% des élèves des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui) à la fin de l’école primaire ;

et la recherche d’une plus grande justice sociale au sein d’une Ecole de la République qui agit pour que chaque enfant se trouve dans une situation d’égalité et de fraternité.

C’est sur ces fondements que repose la loi pour une Ecole de la confiance et la politique éducative volontariste qui se poursuit à la rentrée 2019 et affiche cette année encore une priorité première : l’école primaire.

1.

Priorité à l’école primaire

Priorité absolue donnée à la maîtrise des fondamentaux à l’école primaire : lire, écrire, compter et respecter autrui.

L’école maternelle : école de l’épanouissement et du langage

Abaissement à 3 ans de l’âge de l’instruction obligatoire : une mesure de justice sociale

Poursuite du dédoublement des classes de CP et de CE1 en REP et en REP+

Des évaluations en CP et en CE1 pour faire réussir tous les élèves

Priorité à l’apprentissage du Français et des Mathématiques dès l’école maternelle

Une formation des enseignants renforcée à l’école maternelle et à l’école élémentaire


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Parmi les mesures phares de la loi pour une Ecole de la confiance figure l’abaissement à 3 ans de l’âge de

l’instruction obligatoire qui permet de

réaffirmer le rôle fondamental de l’école maternelle.

En effet, véritable creuset de la réduction des inégalités, foyer de l’épanouissement

des élèves et tremplin vers la maîtrise des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui), la scolarité en école maternelle est au centre de la loi pour une Ecole de la confiance.

Les premières années de vie sont en effet décisives pour la construction de l’enfant, son épanouissement affectif et la préparation de sa réussite. 80% des décrocheurs du système scolaire, c'est-à-dire ceux qui le quitteront à 16 ans sans bien savoir savoir lire, écrire et compter sont déjà en difficulté au CP.

C’est pour en finir avec cette spirale de l’échec que la rentrée 2019 voit l’instruction obligatoire passer de

6 ans à 3 ans.

97% des élèves de 3 à 6 ans étaient scolarisés en 2018-2019, un chiffre moyen qui couvre des réalités profondément diverses et des inégalités réelles.

A la rentrée 2019, 25 000 élèves qui jusqu’ici n’avaient pas accès à l’école maternelle bénéficieront de cette mesure. Elle a vocation à renforcer l’école maternelle et met l’accent sur le rôle crucial de ces trois années de la vie dans le développement affectif et intellectuel de l’enfant tout en combattant à la racine la première des inégalités, celle du langage.

qui affichait jusqu’ici un taux global de scolarisation en maternelle

de 98,9% (enseignement public et privé sous contrat), ce sont 288 enfants supplémentaires (+0,8%) qui bénéficieront de cette mesure qui constitue un très grand progrès social, pédagogique et éducatif au bénéfice des enfants des familles les plus éloignées de l’Ecole.


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Public + privé Impact du taux de scolarisation à 3 ans

Taux de scolarisation 2018

Taux de scolarisation 2019

Evolution Effectifs supplémentaires

rentrée 2019

Dordogne 98% 99,2% 1,2% 42

Gironde 99,2% 99 ,9% 0,7% 121

Landes 97,3% 99% 1,7% 66

Lot-et-Garonne 95,1% 97% 1,9% 60

Pyrénées-Atlantiques

100% 100% 0 0

Académie 98,9% 99,7% 0,8% 288

Au niveau de la région académique Nouvelle-Aquitaine qui affichait un taux global de scolarisation en maternelle de 97,7%, 700 enfants supplémentaires sont attendus :

académie de Bordeaux : + 288 (+0,8%) ; académie de Limoges : +200 (+2,7%) ; académie de Poitiers : + 200 (+1,1%).

Les ministres de l’Education du G7 réunis à Sèvres le 4 juillet 2019 ont réaffirmé le rôle essentiel de l’éducation dans la promotion de l’égalité des chances et dans la lutte contre les

inégalités. Ils ont acté que pour réduire les inégalités, l’accès à une éducation de qualité dès

le plus jeune âge est un levier essentiel et souligné la corrélation forte qui existe entre une éducation de qualité dès le plus jeune âge, qui aide les enfants à développer les savoirs fondamentaux, et les apprentissages et la réussite scolaire.


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L’école maternelle est aussi le moment où le lien se créé entre l'institution scolaire et les parents. Il s’agit là

d’un lien fondamental qui accompagnera l'élève tout au long de sa scolarité et se structure dès l’école

maternelle.

Il est en effet crucial pour la réussite des enfants que les parents et la communauté éducative soient unis par les mêmes valeurs et se soutiennent mutuellement.

L’accueil des familles participe pleinement de la réalisation de cet objectif. Il doit être conçu comme une action pédagogique de première importance. La qualité de cet accueil est fondamentale pour que s’instaurent entre

les parents et les personnels de l’école les relations de confiance indispensables au développement de la

sécurité affective des élèves et à leur entrée dans les apprentissages.

Parmi les axes de travail retenus pour renforcer la coopération entre les familles et l’ensemble de la

communauté éducative, le rôle majeur des ATSEM est réaffirmé. Afin de favoriser le travail en synergie au sein des classes de maternelle, des formations associant ATSEM et professeurs des écoles seront recherchées dans les départements, en lien avec les collectivités territoriales de référence.

Un dispositif comme Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants (OEPRE) qui vise à intensifier les relations école/famille pour favoriser la réussite des élèves participe de cette dynamique. En proposant aux parents étrangers allophones volontaires des ateliers d’acquisition de la langue, de connaissance des valeurs de

la République et de connaissance du fonctionnement et des attentes de l’Ecole vis-à-vis des élèves et des parents, OEPRE contribue activement à renforcer le soutien et le dialogue avec les familles indispensables au bien-être des enfants.

21 projets (écoles, collèges, lycées) validés : 19 collèges supports qui ont bénéficié d’un budget total académique de 100 000€ ; 364 parents impliqués ; 1 865 heures d’enseignement dispensées.

Les acquisitions progressivement réalisées à l’école maternelle sont déterminantes pour la future maîtrise des

savoirs fondamentaux. Afin d’acquérir progressivement la maîtrise de connaissances et de compétences

nouvelles, la place accordée aux activités permettant de découvrir, de manipuler, d’expérimenter, de jouer et

d’échanger entre élèves et avec les adultes est réaffirmée.

L’apprentissage de la langue est au cœur du travail en classe dès la petite section et la priorité est donnée à l’enseignement structuré du vocabulaire oral afin de lutter dès le plus jeune âge contre les inégalités devant le

langage qui freinent la réussite des élèves.

De même, les premiers apprentissages en mathématiques font l’objet de toute l’attention des enseignants. Les

recherches montrent en effet que les années de l’école maternelle sont déterminantes pour découvrir et

intégrer les concepts de nombre, d’espace et de calcul.


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Les enseignants débutant en école maternelle (néo-titulaires et enseignants du primaire nommés pour la première fois en maternelle) bénéficieront d’une formation spécifique actualisée et renforcée construite en lien avec l’ESPE.

Elle se concentrera sur les savoirs fondamentaux que sont le langage et la connaissance du nombre.


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Le dédoublement des classes de CP en REP+ a commencé en septembre 2017. Il a bénéficié en 2017-2018 à 60 000 élèves. Cette mesure a fait l’objet d’une évaluation scientifique menée par la DEPP et les premiers résultats sont positifs. Ils sont conformes aux études françaises et internationales qui établissent un lien entre baisse très significative du nombre d’élèves par classe et amélioration des

résultats des élèves dans les petites classes.

A la rentrée 2019 et dans la continuité de la dynamique lancée à la rentrée 2017, la priorité absolue est à nouveau donnée à la maîtrise par tous les élèves des fondamentaux à l’école primaire : lire, écrire, compter et respecter autrui.

Le vaste plan de dédoublement des classes de CP et de CE1 engagé depuis deux ans se poursuit donc avec notamment une extension des dédoublements aux CE1 en REP.

Un objectif principal : en finir avec les différences de résultats entre les élèves relevant du réseau d’éducation prioritaire et les autres élèves.

Rentrée 2017 : 2 200 classes de CP dédoublées en Rep+, soit 60 000 élèves concernés.

Rentrée 2018 : 3 200 classes de CP en Rep, 1 500 classes de CE1 en Rep+. Au total, en cette rentrée 2018, près de 190 000 élèves de CP et CE1 des écoles Rep et Rep+ étudient désormais dans des classes dont les effectifs sont proches de douze élèves.

Rentrée 2019 : 700 classes de CE1 en REP+ et 3 200 classes de CE1 en REP.

Au total, la mesure s’est traduite par la création de 10.800 classes de CP et de CE1 en REP+ et REP à 12 élèves.

En septembre 2019, elle bénéficiera à 300 000 élèves (20% d’une classe d’âge).

A terme, cette opération constituera la mesure la plus importante prise en faveur de l’éducation prioritaire

depuis la création des ZEP en 1981.


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Un constat : pour lutter efficacement contre le décrochage scolaire il convient d’agir dès les premières années des apprentissages fondamentaux (CP et CE1). L’augmentation du taux d’encadrement permet

de consacrer davantage de temps à chaque élève au moment où il commence l’apprentissage de la

lecture et de l’écriture, tremplin indispensable vers la réussite.

Pour être pleinement efficace, le dédoublement des classes doit s’accompagner d’une transformation

en profondeur des pratiques pédagogiques.

L’académie de Bordeaux compte 31 REP et 3 REP+ concentrés dans le département de la Gironde et regroupant 3 collèges et 20 écoles maternelles et élémentaires :

le réseau du collège Lapierre à Lormont ;

le réseau du collège Montaigne à Lormont ;

le réseau du collège Blanqui à Bordeaux.

Département Total de nombre de classes dédoublées

rentrée 2019

CP en REP

CE1 en REP

CP en REP+

CE1 en REP+

Total

Dordogne 51 25 - - 76

Gironde 215 171 37 34 457

Landes 19 18 - - 37

Lot-et-Garonne

39 30 - - 69


30 30 - - 60

Total académie

357 249 37 34 699

33 classes de GS dans les Pyrénées-Atlantiques

2 classes de GS en Dordogne

Le travail est en cours dans les 5 départements de l’académie.


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Parmi les mesures déployées afin d’atteindre l’objectif de 100% d’élèves maîtrisant les savoirs fondamentaux en fin d’école primaire, les évaluations nationales en français et en mathématiques pour les élèves de CP et de CE1 sont reconduites à la rentrée 2019.

Les évaluations des acquis des élèves répondent à trois objectifs :

fournir dès le début de l’année scolaire aux enseignants des repères des acquis de leurs élèves, compléter leurs constats et leur permettre d’enrichir leurs pratiques pédagogiques ;

doter d’indicateurs les "pilotes de proximité" (recteurs, DASEN, IA-IPR, IEN, chefs d’établissement) leur permettant de mieux connaître les résultats et d’adapter leur action

éducative ;

disposer d’indicateurs permettant de mesurer, au niveau national, les performances du système éducatif (évolutions temporelles et comparaisons internationales).

Chaque enseignant de CP et de CE1 disposera ainsi dès les premières semaines de l’année scolaire d’un portrait complet de chacun de ses élèves, facilitant ainsi la mise en place de mesures personnalisées de suivi et d’accompagnement.

Ces évaluations sont en outre un outil précieux pour la qualité de la relation entre les professeurs et les parents d’élèves auxquels les résultats seront communiqués individuellement accompagnés des explications nécessaires.

A noter : les tests 2019 ont été améliorés afin de tenir compte des remontées des professeurs des écoles.

Chaque évaluation se compose de cinq séquences :

trois en français (deux séquences collectives de 12 minutes et une séquence individuelle de

lecture de deux fois une minute) ;

et deux séquences en mathématiques de 15 minutes.

Le calendrier de la campagne d’évaluation 2019-2020 :

en CP et en CE1 : entre le 16 et le 27 septembre 2018 ;

en CP : un point d'étape sera réalisé en janvier-février 2020.


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L’analyse des évaluations conduites dans le primaire durant

l’année 2018-2019 ont conduit à cibler pour la rentrée 2019 des priorités stratégiques du CP au CM2 qui ciblent l’acquisition des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui).

Centrées autour de la lecture, de l’écriture et des

Mathématiques, enjeux primordiaux de l’école, ces

priorités sont clairement déclinées par niveau d’enseignement.

Elles prévoient notamment qu’à tous les niveaux de l’école élémentaire, et dès le CP, « deux heures par jour seront dédiées à l’enseignement de la lecture et de l’écriture ».

Dans la continuité de la sensibilisation entreprise en maternelle, l’enseignement des mathématiques à

l’école élémentaire fera également l’objet de toute l’attention des équipes.

Les recommandations pour l’enseignement du Français (grammaire, vocabulaire, parcours d’un lecteur

autonome) et des Mathématiques (calcul mental, résolution de problèmes) publiées en avril 2018 demeurent des leviers pour fixer les objectifs d’enseignement.

Ces priorités nationales seront soutenues par la formation des enseignants : les animations pédagogiques porteront en effet pour moitié sur l’enseignement du Français (lecture, écriture, étude de

la langue), et pour moitié sur l’enseignement des mathématiques.

Le Plan mathématiques Villani-Torossian : « 21 mesures pour l'enseignement des mathématiques »

Sur la base du rapport rédigé par l’Inspecteur général Charles Torossian et le député Cédric Villani, la

mobilisation est lancée dans les académies afin de renforcer la compétence en mathématiques dans les écoles et les établissements scolaires avec la mise en œuvre progressive des « 21 mesures pour l’enseignement des mathématiques ». Une partie importante du plan est déjà engagée et concerne les aspects spécifiques de la discipline :

place du calcul, des opérations et de la résolution de problèmes à l'école ;

focale sur le triptyque manipulation-verbalisation-abstraction à tous les niveaux de la scolarité ;

clarification des programmes ;

rôle du cours et de la preuve en mathématiques dans l'enseignement secondaire ;

place des automatismes sur l'ensemble de la scolarité.


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mise en place d'un réseau des chargés de mission académiques chargés du déploiement du plan mathématiques ;

mise en place de 24 référents mathématiques dans les circonscriptions du 1er degré : leur mission sera de renforcer au plus près du terrain l'accompagnement en mathématiques des équipes enseignantes et ce, de façon permanente.

Implantation de 10 laboratoires de mathématiques en établissement scolaire : destinés aux enseignants, ces laboratoires qui sont des lieux de formation permanente contribuent au développement professionnel en équipe des professeurs ;

301 clubs en lien avec les mathématiques et/ou l’informatique ont été recensés dans 170 établissements du second degré. Environ 40% des établissements ont au moins un club et font participer environ 6 000 élèves, dont les trois quarts en collège. Les thèmes de ces clubs sont liés aux jeux (jeux mathématiques, échecs, bridge) ou à la programmation et à la robotique.

En savoir plus sur le Plan mathématiques : https://www.education.gouv.fr/cid126423/21-mesures-pour-l-enseignement-des-mathematiques.html

L'opération « Un livre pour les vacances » initiée en 2018 s'inscrit dans le cadre de la mobilisation en faveur du livre et de la lecture, avec pour objectif d'encourager la lecture personnelle des élèves. Un recueil composé d'une sélection de 26 de La Fontaine, illustré par Voutch et édité par Canopé a été remis aux élèves de CM2 début juillet 2019.

Pour en savoir plus sur la mobilisation en faveur du livre et de la lecture : https://eduscol.education.fr/pid38196/mobilisation-en-faveur-du-livre-et-de-la-lecture.html

https://www.education.gouv.fr/cid126423/21-mesures-pour-l-enseignement-des-mathematiques.html


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2019 : 1ère rentrée de la réforme du lycée

Transformation de la voie professionnelle et de l’apprentissage


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Il n'y a plus de séries en voie générale mais des parcours choisis par chaque lycéen en fonction de ses goûts et de ses ambitions.

La voie technologique conserve son organisation en séries avec des enseignements communs et des spécialités par série.

Le nouveau lycée offre trois types d'enseignements :

- des enseignements communs, pour acquérir une large culture humaniste et scientifique, ouverte aux enjeux de l'avenir.

- des enseignements de spécialité choisis par l'élève et s'accentuant entre la première et la terminale (trois enseignements en classe de première puis deux en terminale parmi les trois suivis en première).

Des enseignements facultatifs permettent à l'élève de compléter son parcours.

Un temps d'aide à l'orientation tout au long du lycée pour préparer les choix de parcours et, à terme, l'entrée dans l'enseignement supérieur ;

Des enseignements nouveaux pour tenir compte pleinement des transitions scientifiques et technologiques de notre temps avec leurs implications humaines et sociales.

Dans le nouveau lycée, les élèves suivent des enseignements communs fondés sur les sciences, les humanités et la maîtrise de deux langues vivantes, qui constituent la base d’une culture générale du XXIe

siècle.

À partir de la première, les séries sont remplacées par des enseignements de spécialité. Les élèves choisissent trois enseignements de spécialité de 4h en première, puis deux de 6h en terminale, en fonction de leurs talents et de leurs envies. Cette logique d’approfondissement leur

permet de mieux se préparer à la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur.

2019 : 1ère rentrée de la réforme du lycée, transformation de la voie professionnelle et de l’apprentissage


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Le nouveau lycée permet d’enrichir l’offre de formation sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, 84% des

lycées publics offrent les trois séries.

À la rentrée 2019, 92% des lycées publics proposeront au moins les sept enseignements de spécialité les plus courants (mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la terre ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ; sciences économiques et sociales).

L’implantation des enseignements de spécialité permet de veiller à une meilleure équité territoriale et

renforce l’offre de formation dans les lycées les moins attractifs.

A la rentrée 2019, au plan national, à l’issue du conseil de classe du troisième trimestre, les choix des familles montrent que les élèves ont pleinement usé de leur liberté pour choisir de nouvelles combinaisons de matières :

o 47 % d’entre eux ont fait des choix qu’ils n’auraient pas pu faire auparavant avec les séries S, ES

et L. Si 26 % des élèves associent « mathématiques », « physique-chimie » et « sciences de la vie et de la terre » (équivalent à la série S), on constate dans le même temps une diversification des profils avec l’association d’enseignements scientifiques à des enseignements de sciences humaines.

o Les élèves plébiscitent les nouveaux enseignements de spécialité.

- l’enseignement « histoire-géographie, géopolitique, science politique » a été choisi par 33 % des élèves ;

- l’enseignement « humanités, littérature et philosophie » va permettre à 18 % des élèves d’étudier la philosophie dès la classe de première ;

- l’enseignement « numérique et sciences informatiques » a été choisi par 8,4 % des élèves,

début prometteur pour un enseignement nouveau autour duquel s’enclenche une vraie dynamique.

o L’enseignement des mathématiques reste une matière structurante qui n’est plus choisie par

Les 11 enseignements de spécialité* mis en place dans le cadre de la réforme du lycée :

- Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences politiques ; - Humanités, Littérature et Philosophie ; - Langues, Littératures et Cultures Etrangères et Régionales (LLCER) ; - Mathématiques ; - Physique-Chimie ; - Sciences de la Vie et de la Terre ; - Sciences économiques et sociales ; - Arts ; - Littérature et Langues et Cultures de l’Antiquité (LLCA) ; - Sciences de l’Ingénieur (SI) ; - Numérique et Sciences Informatiques (NSI).

*En gras : les enseignements de spécialité en lien avec les études supérieures les plus classiques.


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défaut. La discipline est au cœur de l’enseignement scientifique dont bénéficient tous les élèves

(tronc commun à hauteur de deux heures par semaine) et s’impose comme l’enseignement de

spécialité le plus choisi (64 % des élèves).

National Académique

Lycées proposant au moins 7 enseignements de spécialité les plus courants *

92% 100%

Les nouveaux enseignements de spécialité plébiscités par les élèves

Histoire-géographie, géopolitique, science politique 33 % 34,5%

Humanités, littérature et philosophie 18 % 19%

Numérique et sciences informatiques 8,4% 10,3%

Enseignement de mathématiques, enseignement de spécialité le plus choisi par les élèves

64% 65,8%

* mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la terre ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ; sciences économiques et sociales

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ CHOISIS PHASE DÉFINITIVE D’ORIENTATION

NATIONAL ACADEMIE DE BORDEAUX

Nb total de demandes

% total de demandes

Nb total de demandes

% total de demandes

MATHÉMATIQUES 188 344 64,0% 10077 65,76% PHYSIQUE-CHIMIE 127 973 43,5% 6824 44,53% SCIENCES VIE & TERRE 124 101 42,2% 6532 42,63% SC. ÉCONO. & SOCIALES 111 364 37,9% 5689 37,13% HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. PO. 98 349 33,4% 5285 34,49% LLCER - ANGLAIS 76 401 26,0% 4084 26,65% HUMANITÉS, LITT. ET PHILOSOPHIE 54 444 18,5% 2911 19,00% NUMÉRIQUE ET SCIENCES INFORMATIQUES 24 614 8,4% 1577 10,29% SCIENCES INGENIEUR 19 608 6,7% 1037 6,77% ARTS PLASTIQUES 9 996 3,4% LLCER - ESPAGNOL 741 4,84%


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COMBINAISONS NATIONAL

Total % Total MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE / SCIENCES VIE & TERRE 71 710 26,1%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / MATHÉMATIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES 18 736 6,8%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES / SC. ÉCONO. & SOCIALES

17 891 6,5%

MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE / SCIENCES INGENIEUR 12 467 4,5%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / HUMANITÉS, LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / SC. ÉCONO. & SOCIALES

11 983 4,4%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / HUMANITÉS, LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES

11 679 4,2%

MATHÉMATIQUES / NUMÉRIQUE ET SCIENCES INFORMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE 9 568 3,5%

MATHÉMATIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES / SCIENCES VIE & TERRE 9 529 3,5%

LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES / MATHÉMATIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES 8 322 3,0%

MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE / SC. ÉCONO. & SOCIALES 7 054 2,6%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES / SCIENCES VIE & TERRE 6 393 2,3%

HUMANITÉS, LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES / SC. ÉCONO. & SOCIALES

5 163 1,9%

:

COMBINAISONS ACADEMIE DE BORDEAUX Total % Total

MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE / SCIENCES VIE & TERRE 4047 26,41%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / MATHÉMATIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES 988 6,45%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES - ANGLAIS / SC. ÉCONO. & SOCIALES

888 5,80%

MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE / SCIENCES INGENIEUR 720 4,70%

MATHÉMATIQUES / NUMÉRIQUE ET SCIENCES INFORMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE 716 4,67%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / HUMANITÉS, LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES - ANGLAIS

639 4,17%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / HUMANITÉS, LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / SC. ÉCONO. & SOCIALES 632 4,12%

MATHÉMATIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES / SCIENCES VIE & TERRE 515 3,36%

LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES - ANGLAIS / MATHÉMATIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES 424 2,77%

HIST-GÉO. GÉOPOLITIQUE & SC. POLITIQUES / SC. ÉCONO. & SOCIALES / SCIENCES VIE & TERRE 358 2,34%

MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE / SC. ÉCONO. & SOCIALES 332 2,17%

LANGUES, LITTÉRATURE & CULTURES ÉTRANGÈRES - ANGLAIS / MATHÉMATIQUES / PHYSIQUE-CHIMIE 284 1,85%


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Latin et grec : • Le nouvel enseignement de spécialité a été choisi par plus d’élèves :

Latin : national : 1 092 / académie de Bordeaux : 97 Grec : national: 217 / académie de Bordeaux : 19

Il n'y a plus de série en voie générale mais des parcours choisis par chaque lycéen en fonction de ses goûts et de ses ambitions.

Le baccalauréat 2021 reposera pour une part sur un contrôle continu et pour une autre part sur des épreuves terminales. L'épreuve anticipée écrite et orale de français se déroulera comme aujourd'hui en fin de première. En terminale, deux épreuves écrites portant sur les enseignements de spécialité auront lieu au printemps et deux épreuves se dérouleront en juin : l'écrit de philosophie et l'oral préparé au long des années de première et terminale (cycle terminal). Le contrôle continu sera composé d'épreuves communes organisées pendant le cycle terminal. 4 principes inchangés :

1. le bac est obtenu à partir d'une moyenne générale de 10/20 ; 2. il n'existe pas de note éliminatoire ou de note de plancher ; 3. le système actuel de compensation et de mentions est maintenu ; 4. l'oral de rattrapage est maintenu en tant que seconde chance.

Pour en savoir plus sur le baccalauréat 2021 : https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Bac2021/24/0/Depliant_d_information_Bac_2021_942240.pdf


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L’académie de Bordeaux a fait le choix de proposer dès la rentrée 2019 aux élèves de première une carte riche en matière d’enseignements de spécialité qui a vocation à encourager la diversité des parcours de tous les élèves, partout sur le territoire.

Cette offre a été élaborée sur la base d’une large concertation entre les Directeurs académiques, les corps d’inspection, les services du rectorat, les chefs d’établissement et les équipes pédagogiques. Elle repose sur les principes suivants :

L’enrichissement de la carte des enseignements, avec l’ouverture de formations non existantes à ce jour dans certains lycées. Afin d’appliquer au mieux l’esprit de la réforme, il a été décidé de mettre fin à la spécialisation de certains lycées ayant actuellement une coloration prédominante en sciences humaines ou en technologie.

L’équité territoriale, afin que chacun puisse poursuivre ses études selon ses choix au sein de son établissement.

La prise en compte des ressources humaines existantes dans les établissements.

A noter : afin de favoriser les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur, et plus spécifiquement les orientations vers les études d’ingénieurs, il a été décidé l’ouverture en nombre de l’enseignement NSI

dans les lycées de l’académie de Bordeaux dès la rentrée 2019.

Sur les 70 lycées publics d’enseignement général de l’académie :

65 offrent les 7 enseignements de spécialité (ES) en lien avec les études supérieures les plus classiques : 93 % (Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences politiques ; Humanités, Littérature et Philosophie ; Langues, Littératures et Cultures Etrangères et Régionales (LLCER) ; Mathématiques ; Physique-Chimie ; Sciences de la Vie et de la Terre ; Sciences économiques et sociales).

64 lycées offrent l’ES Numérique et Sciences Informatiques : 91 %.

33 lycées offrent l’ES Sciences de l’Ingénieur : 47 %.

26 lycées offrent l’ES Arts : 37 %.

53 lycées offrent l’ES LLCA : 76 %.

Par ailleurs :

1 lycée offre 7 ES, soit 1 %.

12 lycées offrent 8 ES, soit 17 %.





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Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid126438/baccalaureat-2021-tremplin-pour-reussite.html

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Bac_2021/95/4/Bac2021_document_3e_jan2019_1065954.pdf

http://www.ac-bordeaux.fr/cid137315/bac-2021-decouvrez-des-maintenant-les-enseignements-de-specialite-dans-l-academie-de-bordeaux.html

https://www.education.gouv.fr/cid126438/baccalaureat-2021-tremplin-pour-reussite.html

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Bac_2021/95/4/Bac2021_document_3e_jan2019_1065954.pdf




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La voie professionnelle se transforme pour préparer ses élèves à des métiers d’avenir et leur transmettre des savoir-faire d’excellence. Pour atteindre ces objectifs, elle propose désormais de nouvelles manières d’apprendre et des parcours plus personnalisés.

La réforme de la voie professionnelles en 12 points clés

1. Des campus d'excellence ancrés dans les territoires.

2. Un appel à projet PIA3 doté de 50M d'euros en faveur de la voie professionnelle.

3. De l'apprentissage dans tous les lycées professionnels.

4. Le développement des formations tournées vers les métiers d'avenir.

5. La transformation progressive et accompagnée des filières peu insérantes.

6. Un partenariat renouvelé avec les entreprises pour favoriser l'insertion des jeunes.

7. Un CAP en 1, 2 ou 3 ans en fonction du profil et des besoins de l'élève.

8. Les taux d'insertion de chaque formation rendus publics pour éclairer le choix des familles.

9. Une 2nde professionnelle organisée par familles de métiers, pour un parcours plus progressif et plus lisible.

10. Des enseignements généraux contextualisés et mieux articulés avec les enseignements professionnels grâce à de la co-intervention de professeurs.

11. En classe terminale, le choix offert entre un module insertion professionnelle et un module poursuite d'étude pour préparer l'avenir.

12. Réalisation d'un chef-d’œuvre présenté au baccalauréat professionnel.

https://www.education.gouv.fr/cid155/se-former-par-l-apprentissage.html


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Dans un monde qui se transforme, il est plus que jamais nécessaire de rénover la voie professionnelle afin de proposer aux élèves des formations et des diplômes en adéquation avec les mutations économiques et sociales liées à la transition numérique, à la transition écologique, à l’entrepreneuriat, au vieillissement de la population ou

encore, à la préservation du savoir-faire à la française.

Les jeunes qui entrent aujourd’hui au lycée professionnel seront en effet

encore en emploi en 2060. Il est donc indispensable que le lycée professionnel se transforme pour :

mieux préparer les élèves aux métiers de demain ;

mieux former aux compétences nouvelles liées aux mutations technologiques et environnementales ;

mieux répondre aux besoins en compétences des adultes.

Depuis de nombreuses années, les acteurs de la voie professionnelle ont développé un savoir-faire pédagogique de qualité qui leur permet de répondre aux besoins des élèves et de les accompagner vers la réussite. Cependant, si elle connaît de belles réussites, la voie professionnelle souffre d’un déficit d’attractivité et rencontre des difficultés qui appellent des réponses ambitieuses. En effet :

1 lycéen professionnel sur 10 sorts sans qualification ;

51% des titulaires d’un CAP et 34% des bacheliers professionnels sont au chômage 7 mois après l’obtention de leur diplôme ;

61% des étudiants en BTS issus de la voie professionnelle obtiennent leur diplôme ;

3% des bacheliers professionnels qui entrent à l’université obtiennent une licence.

Il était donc indispensable que l’enseignement professionnel se transforme pour : attirer davantage de lycéens motivés par les caractéristiques de la voie professionnelle ; mieux assurer la réussite du parcours scolaire de formation, que ce soit par vie scolaire ou par

apprentissage ; mieux accompagner les lycéens vers la poursuite d’études et une insertion professionnelle

durable.

Grâce à l’engagement de l’ensemble des partenaires, le lycée professionnel peut aujourd’hui se

transformer en s’appuyant sur :

une offre de formation riche, claire et attractive incarnée par les campus et les réseaux d’établissements ;

des compétences de pointe en phase avec les grands enjeux du XXIe siècle ;

des parcours éclairés par une pédagogie innovante et de nouvelles manières d’apprendre ;

des parcours plus personnalisés, plus progressifs et mieux accompagnés ;

des parcours plus mixtes entre apprentissage et statut scolaire.


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Les Campus des métiers et des qualifications renforcent les coopérations entre le système éducatif et le monde économique au service de l'insertion professionnelle des jeunes.

Pôles de formation en synergie avec les politiques territoriales de développement économique, ils sont le fruit de partenariats locaux entre recteurs, présidents de région, enseignement supérieur et tissu économique réunis afin de concevoir des parcours de formation diversifiés et ouverts autour de champs d’activité répondant à des besoins économiques et sociaux clairement identifiés au sein d’une filière.

Ils regroupent des acteurs de la formation professionnelle autour d’une filière économique et contribuent à soutenir, par la formation, les politiques territoriales de développement économique et social.

Réunissant en un même lieu et/ou en réseau des établissements d’enseignement secondaire et d’enseignement supérieur :

- ils associent, au sein d’un partenariat renforcé, des entreprises, des laboratoires de recherche… et au moins

un EPLE ; - et ont vocation à faciliter la mixité des parcours, permettant aux jeunes d'adopter différents

statuts tout au long de leur formation : scolaire, apprentissage, voire stagiaire de la formation professionnelle.

Les Campus des métiers et des qualifications sont construits autour d’un secteur d’activité d’excellence correspondant à un enjeu économique national ou régional soutenu par la collectivité et les entreprises (pôles de compétitivités, développement de nouvelles filières industrielles...) : aéronautique, bâtiment et travaux publics, énergies nouvelles, numérique, métallurgie, etc.

Les 95 campus des métiers et des qualifications présents dans 12 filières professionnelles ont déjà à leur actif de nombreuses actions de formation et de développement. L'enjeu de la transformation de la voie professionnelle est de faire émerger une nouvelle génération de campus "Excellence" qui participe au développement national et territorial des métiers d'avenir et des filières d'excellence françaises.

Il s'agit également de créer de véritables lieux de vie, de formation et d'innovation, en lien étroit avec les régions et les acteurs de la recherche et du monde professionnel.

Il y aura un FabLab dans chaque campus et des partenariats renforcés avec les entreprises et avec des établissements scolaires internationaux.

https://www.education.gouv.fr/cid79563/les-campus-des-metiers-des-qualifications.html


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Campus des métiers et des qualifications – Aérocampus Aquitaine : labellisé dès 2013 à la suite du premier appel à projets lancé au plan national, ce campus basé à Latresnes (33) offre des filières de formation dans le secteur Aéronautique : construction et maintenance.

Campus des métiers et des qualifications Forêt-bois d'Aquitaine : labellisé en 2016, ce campus répond aux besoins économiques et régionaux de développement des formations professionnelles, de valorisation d’une ressource importante mais fragile et de promotion de filières universitaires innovantes. La région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes est en effet désormais la plus grande région forestière d’Europe. Filières de formation : Agriculture, bois et dérivés.

Campus des métiers et qualifications Maintenance en environnement sensible Nouvelle-Aquitaine : labellisé en février 2017, ce campus est centré autour du secteur de la maintenance lors d’interventions dans des environnements présentant un risque important pour la sûreté, la sécurité et l’environnement. Il est basé au lycée de l’Estuaire à Blaye.

Campus des métiers et des qualifications Cuir, textile, mode et luxe à Thiviers, en Dordogne : il s’agit du premier campus des métiers construit

à l’échelle de la région académique Nouvelle-Aquitaine. Il est structuré autour du secteur de la mode et du luxe, des métiers du cuir et du textile. Ces métiers exigent des compétences spécifiques et un maintien des savoir-faire traditionnels. Au-delà de cette nécessité, ce secteur projette à l'international l'image de l'excellence française, de la créativité de nos entreprises en termes de design mais aussi de recherche en matériaux innovants et écoresponsables. Ce même degré d'exigence de qualité, de rayonnement et d'innovation est attendu au niveau des formations professionnelles préparant aux métiers de la mode et du luxe.

Les Campus des métiers et des qualifications en Nouvelle Aquitaine : Campus des métiers et des qualifications Aérocampus Aquitaine Campus des métiers et des qualifications Forêt-bois d'Aquitaine Campus des métiers et des qualifications Maintenance en environnement sensible Nouvelle- Aquitaine Campus des métiers et des qualifications Cuir, textile, mode et luxe Campus des métiers et des qualifications Construction durable et éco-réhabilitation Campus des métiers et des qualifications Génie civil et infrastructures intelligentes Campus des métiers et des qualifications Aéronautique Poitou-Charentes Campus des métiers et des qualifications production culinaire Terre Mer et gastronomie en Poitou-

Charentes

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des%20m%C3%A9tiers%20et%20des%20qualifications%20for%C3%AAt-bois%20d%27Aquitaine

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des%20m%C3%A9tiers%20et%20des%20qualifications%20A%C3%A9rocampus%20Aquitaine

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des%20m%C3%A9tiers%20et%20des%20qualifications%20for%C3%AAt-bois%20d%27Aquitaine

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des_metiers_et_des_qualifications_Construction_durable_et_eco-rehabilitation

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des_metiers_et_des_qualifications_Genie_civil_et_infrastructures_intelligentes

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des_metiers_et_des_qualifications_Aeronautique_Poitou-Charentes

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des%20m%C3%A9tiers%20et%20des%20qualifications%20production%20culinaire%20Terre%20Mer%20et%20gastronomie%20en%20Poitou-Charentes

http://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html#Campus_des%20m%C3%A9tiers%20et%20des%20qualifications%20production%20culinaire%20Terre%20Mer%20et%20gastronomie%20en%20Poitou-Charentes

https://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html

https://www.education.gouv.fr/cid101535/les-campus-des-metiers-et-des-qualifications-aquitaine-limousin-et-poitou-charentes.html


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L’apprentissage est sans conteste l’un des meilleurs tremplins vers

l’emploi : 70 % des apprentis trouvent un emploi dans les sept mois suivant leur formation.

C’est pourquoi le Gouvernement, avec tous les acteurs concernés, les

Régions, les branches professionnelles et les partenaires sociaux, ont décidé de s’engager conjointement dans une mobilisation nationale sans précédent pour une meilleure orientation et une transformation profonde de l’apprentissage.

Une large concertation a réuni l’ensemble des acteurs de l’apprentissage, un rapport a été transmis aux

ministres du Travail, de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de

l’Innovation.

L’apprentissage mérite d’être reconnu comme une voie de passion, d’excellence et d’avenir, pour les jeunes, leurs familles et les entreprises.

Les 20 mesures concrètes pour transformer l’apprentissage présentées en février 2018 s’articulent

autour de deux axes principaux :

- un nouveau statut de l’apprenti, très attractif pour les jeunes (augmentation de la rémunération, aide au permis de conduire, prépa-apprentissage, information améliorée, programme Erasmus de l’apprentissage…) ;

- tous les freins levés pour permettre aux entreprises de s’engager dans l’apprentissage (aides à l’embauche, réforme de la procédure d’enregistrement du contrat d’apprentissage, durée du

contrat modulable, embauche tout au long de l’année.

1. Tous les jeunes de 16 à 20 ans en apprentissage verront leur rémunération augmenter de 30 € nets par mois

2. Tous les jeunes d’au moins 18 ans en apprentissage percevront une aide de 500 € pour passer leur permis de conduire.

3. Tous les apprentis dont le contrat de travail est interrompu en cours d’année ne perdront plus leur année.

4. Tous les jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’apprentissage, mais ne disposent pas des connaissances et des compétences requises, auront accès à des prépa-apprentissage.

5. Tous les jeunes et leurs familles bénéficieront d’une information transparente sur la qualité des formations en apprentissage qu’ils peuvent choisir.

6. Tous les jeunes bénéficieront de plusieurs journées annuelles d’information sur les métiers et les filières en classe de 4ème, 3ème, 2nde et 1ère.


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7. L’apprentissage sera ouvert aux jeunes jusqu’à 30 ans, au lieu de 26 ans aujourd’hui.

8. Tout contrat en alternance sera financé.

9. Les campus des métiers seront favorisés et développés.

10. 15 000 jeunes en apprentissage par an pourront bénéficier du programme Erasmus de l’apprentissage pour effectuer plusieurs mois de formation dans un autre pays d’Europe.

1. Les partenaires sociaux co-écriront les diplômes professionnels avec l’État.

2. Les aides à l’embauche seront unifiées et ciblées sur les TPE et PME et les niveaux bac et prébac.

3. Le passage obligatoire et préalable devant les prud’hommes pour rompre le contrat d’apprentissage après 45 jours sera supprimé.

4. La réglementation des conditions de travail sera revue afin de faciliter l’intégration des jeunes apprentis dans l’entreprise.

5. La procédure d’enregistrement du contrat d’apprentissage sera réformée.

6. La durée du contrat d’apprentissage pourra rapidement et facilement être modulée pour tenir compte du niveau de qualification déjà atteint par le jeune.

7. L’embauche d’apprentis pourra se faire tout au long de l’année, et sera beaucoup moins contrainte par le rythme scolaire.

8. La certification des maîtres d’apprentissage, par voie de formation ou de reconnaissance des acquis de l’expérience, sera encouragée.

9. Les CFA pourront développer rapidement et sans limite administrative les formations correspondant aux besoins en compétences des entreprises.

10. La qualité des formations dispensées par les CFA sera renforcée par un système de certification.

Pour en savoir plus :

Consulter les 20 mesures : https://www.education.gouv.fr/cid126382/20-mesures-concretes-pour-transformer-l-apprentissage-en-france.html

https://www.education.gouv.fr/cid126382/20-mesures-concretes-pour-transformer-l-apprentissage-en-france.html

https://www.education.gouv.fr/cid126382/20-mesures-concretes-pour-transformer-l-apprentissage-en-france.html


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Dès la rentrée 2019, tous les lycées polyvalents et professionnels proposent aujourd’hui d’accueillir des

apprentis dans une ou plusieurs formations, soit 80 établissements.

Tous les territoires de l’académie sont concernés, toutes les filières de formation et tous les diplômes du CAP au BTS sont accessibles.

L’offre se compose de :

41 CAP ;

56 Baccalauréats professionnels :

17 Brevets Professionnels ;

18 Mentions Complémentaires ;

54 BTS ;

4 licences professionnelles en partenariat avec l’enseignement supérieur.

L’apprentissage en France au 31 décembre 2018

o Au 31 décembre 2018, la France comptait 448 100 apprentis, soit une hausse de 4,2% par rapport à 2017.

o Les effectifs d’apprentis dans le 2nd degré sont en hausse (+1,8%) pour la deuxième année consécutive.

o La croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur reste à un niveau élevé (+8,1% après +9,1% en 2017).

o Désormais, presque 1 apprenti sur 10 est accueilli dans un EPLE.

o Le poids de l’apprentissage parmi les 16-25 ans continue de progresser et atteint 5,3% (+0,2 points).

Source : Note d’information DEPP – Juillet 2019

Cette nouvelle politique de transformation de l’apprentissage porte ses premiers fruits. La réorganisation de l’offre de formation dans les académies autour des lycées des métiers et des campus des métiers et des qualifications, en favorisant la mixité des parcours et les changements de statut tout au long de la formation, de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur, est également un facteur qui contribue

au développement de l’apprentissage.


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Au 1er janvier 2020, c’est le GRETA CFA AQUITAINE, issu de la fusion des 3 GRETA et des 9 CFA de

l’académie qui sera en charge du développement de l’apprentissage dans l’Éducation nationale dans le cadre d’une carte pilotée par la rectrice de la Région académique de Nouvelle-Aquitaine.

L’organisation en agence des structures de formation que constituent les lycées et collèges de l’Éducation

nationale est garante d’une réponse institutionnelle de proximité et de qualité.

Les agences du GRETA CFA AQUITAINE ont vocation à devenir des Maisons de la Formation Professionnelle, lieu d’écoute, de ressources et de construction de parcours pour tous les publics.


30

Une rentrée 2019 placée dans l’académie de Bordeaux

sous le signe de l’égalité des chances pour tous


31

D’un montant de presque 52 milliards d’euros, le budget de l’Education nationale pour 2019 affiche une hausse d’environ 860 M€ par rapport à 2018 et demeure le premier budget de la Nation. Il donne la priorité au primaire et accompagne tous les élèves vers la réussite tout en maintenant un investissement continu et soutenu en faveur de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Dans le premier degré

A la rentrée 2019, l’Education nationale approfondit son effort en faveur du 1er degré pour agir dès les premières années de la scolarité, assurer la maîtrise des savoirs fondamentaux et faire réussir les élèves dans tous les territoires.

Aux 328 302 emplois implantés à la rentrée scolaire 2018 dans les écoles du 1er degré public s’ajouteront,

à la rentrée 2019, 1 800 nouveaux emplois de professeurs, alors même que les effectifs d’élèves sont

prévus à la baisse d’environ 33 600. Ces 1 800 emplois se déclinent en une augmentation des moyens d’enseignement devant élèves de 2 325 et une diminution des emplois de formation de stagiaires (liée à la diminution du nombre de stagiaires) de 525.

Dans toutes les académies, les moyens d’enseignement seront augmentés ou stabilisés à la rentrée 2019. Dans ce contexte de baisse démographique, cela signifie une amélioration des taux d’encadrement sur

tout le territoire.

Ces moyens permettront : de mettre en place l’instruction obligatoire à 3 ans à compter de la rentrée scolaire 2019 afin

de lutter contre la première des inégalités qui est celle liée à la maîtrise de la langue ; d’achever le plan triennal prévoyant le dédoublement des classes de CP et de CE1 en

éducation prioritaire (REP et REP+) à la rentrée 2019. Près de 300 000 élèves seront ainsi en capacité de maîtriser plus efficacement les savoirs fondamentaux à la sortie de l’école

élémentaire ; de consolider les classes rurales. Les taux d’encadrement vont s’améliorer dans tous les

départements de France.

Dans le second degré

Pour le second degré, la répartition des moyens entre les académies a été faite avec le souci de consolider les moyens d’enseignement devant élèves à la prochaine rentrée scolaire. Cela se traduit d’une part par la transformation de 2 085 ETP en heures supplémentaires, ce qui contribuera à renforcer le pouvoir d’achat des professeurs et, d’autre part, par une diminution de 365 ETP portant sur des

décharges d’enseignement non prioritaires.

Ce budget permettra d’accompagner les académies qui connaîtront des hausses d’effectifs (+ 0,7% prévu

des moyens confortés pour davantage d’équité entre les élèves et les territoires


32

au niveau national) : 13 académies, dont l’académie de Bordeaux, verront leurs moyens d’enseignement

augmenter à la rentrée 2019.

Doté de 398 543 emplois implantés pour le 2nd degré dans les académies, le budget permettra, dans de bonnes conditions :

d’accompagner l’évolution de la démographie ; de mettre en œuvre les transformations de la voie professionnelle et du lycée d’enseignement

général et technologique, qui entreront en vigueur à la rentrée 2019 ; et de conforter l’offre de formation au collège.

Une rentrée 2019 placée sous le signe de l’égalité des chances pour tous

ACADEMIE DE BORDEAUX - MOYENS SUPPLEMENTAIRES RENTREE 2019

Type d’emploi Contingent académique

Enseignement 1er degré public + 94 emplois

Enseignement 2nd degré public + 50 emplois

don

(dont

LES NOUVEAUX MOYENS D’ENSEIGNEMENT DANS L’ACADEMIE DE BORDEAUX DEPUIS LA RENTREE 2012

Mesures d’urgence

rentrée 2012

Rentrée 2013

Rentrée 2014

Rentrée 2015

Rentrée 2016

Rentrée 2017

Rentrée 2018

Rentrée 2019

Total

1er degré + 65 + 153 + 125 + 114 + 175 204 + 10 (ruralité)

121 94 + 1 061

2nd degré - + 340 + 140 + 118 + 160 + 256 114 50 + 1 178

Total + 65 + 493 + 265 + 232 + 335 + 470 + 235 + 144 + 2 239

Ces créations sont à mettre en perspective avec les évolutions d’effectifs constatées sur la même période :

+ 6 090 élèves dans le 1er degré ; + 14 695 dans le 2nd degré ; soit un total de + 20 785 élèves.

A la rentrée 2019, avec la création de 144 postes nouveaux dans les premier et second degrés, l’académie de Bordeaux bénéficie :

de la 5ème dotation la plus favorable parmi les 26 académies métropolitaines dans le 1er degré ; et de la 4ème dans le 2nd degré.


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Premier degré des moyens enseignants renforcés pour l’académie de Bordeaux

Rappel : au plan national, 1 800 nouveaux moyens d’enseignement du 1er degré vont être créés à la rentrée 2019. Ces 1 800 emplois se déclinent en une augmentation des moyens d’enseignement devant élèves de 2 325 et une diminution des emplois de formation de stagiaires (liée à la diminution du nombre de stagiaires) de 525.

L’académie de Bordeaux est l’une des mieux dotées de France (5ème rang France métropolitaine) avec 94 emplois.

Cette dotation :

s’inscrit dans un contexte de diminution démographique globale : - 612 élèves sont attendus dans l’académie à la rentrée 2019 ;

et conduit à une augmentation de l’indicateur P/E de l’académie (soit le nombre d’enseignants pour 100 élèves) qui progresse à 5,41 (5,36 en 2018).

Ces emplois ont été répartis entre les départements selon des priorités académiques qui déclinent les priorités nationales et visent à prendre en compte :

l’évolution de la démographie scolaire dans les départements ;

les besoins liés au dédoublement de CP et de CE1 en REP+ et en REP ;

les spécificités départementales (ruralité, difficulté sociale).

REPARTITION INTERDEPARTEMENTALE DES MOYENS DU 1er DEGRE - RENTREE 2019

Effectifs

2018

P/E

2018

Variation d’effectifs prévue

Dotation prévue en emplois

P/E* rentrée

2019

Dordogne 29 535 5,73 - 600 -7 5,83

Gironde 139 116 5,20 +713 110 5,25

Landes

33 253 5,40 -385 -5 5,45

Lot-et-Garonne 26 043 5,62 -366 -4 5,68


44 661 5,44 +26 0 5,44

Académie 272 608 5,36 - 612 94 5,41

*Nombre d’enseignants pour 100 élèves


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Second degré des moyens d’enseignement nouveaux et ciblés pour l’académie de Bordeaux

Rappel : au plan national, la répartition des moyens entre les académies a été faite avec le souci de consolider les moyens d’enseignement devant élèves à la prochaine rentrée scolaire. Cela se traduit d’une part par la transformation de 2 085 ETP en heures supplémentaires, ce qui contribuera à renforcer le pouvoir d’achat des professeurs et, d’autre part, par une diminution de 365 ETP portant sur des décharges d’enseignement non prioritaires. L’académie de Bordeaux est l’une des mieux dotées de France avec 50 moyens d’enseignement

supplémentaires (4ème dotation la plus favorable de l’ensemble des 26 académies métropolitaines).

Cette dotation s’inscrit cette année encore dans un contexte de croissance démographique importante. A la rentrée 2019, 2 835 élèves supplémentaires (+ 1,3%) sont ainsi attendus dans l’académie de

Bordeaux. Cette augmentation concerne essentiellement les collèges (+ 2 232 élèves) mais aussi le lycée d’enseignement général et technologique (+ 139 élèves), le lycée professionnel (+ 134 élèves) et le post-bac avec notamment l’ouverture de BTS supplémentaires dans le cadre du Plan Etudiants (+ 330 élèves).

Dans l’académie de Bordeaux, la répartition des moyens du second degré pour la rentrée 2019 prend en compte, outre l’évolution prévisionnelle des effectifs d’élèves en collège, les priorités suivantes :

accompagner la mise en œuvre de la réforme du lycée et de la voie professionnelle ; le financement des dispositifs d’accompagnement des élèves à besoins particuliers.

REPARTITION INTERDEPARTEMENTALE DES MOYENS DU 2nd DEGRE – RENTREE 2019

Effectifs 2018

Variation d’effectifs prévue

Rentrée 2019 Emplois

Dordogne 25 179 +136 +4,1

Gironde 111 621 +2 224 +26

Landes

28 100 +299 +4,4

Lot-et-Garonne 21 625 +91 +2,3

Pyrénées-Atlantiques 39 663 + 85 +1,2

Réserve académique * - - +12

TOTAL 226 188 + 2 835 +50

*Cette réserve académique est destinée à être répartie en fin d’année scolaire dans le cadre des ajustements liés notamment aux choix définitifs par les élèves de leurs enseignements de spécialité en lycée


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Les ouvertures de la rentrée 2019


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Classe à horaires aménagées « Musiques Actuelles Amplifiées et Jazz » au collège Jacques-Ellul à Bordeaux (33)

A la rentrée scolaire 2019, l’académie de Bordeaux se dote de 7 nouvelles sections sportives dans les établissements publics :

- 1 section wakeboard ; - 1 section basket-ball ; - 1 section natation ; - 2 sections hand-ball ; - 1 section badminton ; - 1 section pelote.

La section sportive scolaire a vocation à accueillir des élèves (filles et garçons) motivés et engagés aussi bien au plan sportif qu'au plan scolaire. Elle fonctionne uniquement au sein d'un établissement du second degré (collège ou lycée). Elle permet à des jeunes de suivre une scolarité ordinaire et d'accéder à des performances sportives de niveau départemental, voire régional, ou le cas échéant d'aborder le haut niveau de pratique sportive.

A la rentrée scolaire 2019, l’académie de Bordeaux se dote de : 2 nouvelles ULIS école (enseignement public), soit 234 ULIS école dans l’académie 13 ouvertures d’ULIS en collège :

o Collège Henri-Bretin à NEUVIC (24) o Collège Léonce-Bourliaguet à THIVIERS (24) o Collège Cheverus à BORDEAUX (33) o Collège Léonard-Lenoir à BORDEAUX (33) o Collège François-Mauriac à SAINT-MEDARD EN JALLES (33) o Collège François-Mitterrand à SOUSTONS (40) o Collège Lubet-Barbon à SAINT-PIERRE-DU-MONT (40) o Collège Cap-de-Gascogne à SAINT-SEVER (40) o Collège Anatole-France à VILLENEUVE-SUR-LOT (47) o Collège Bois d’Amour à BILLERE (64) o Collège Irandatz à HENDAYE (64) o Collège Ernest-Gabard à JURANCON (64) o Collège René-Forgues à SERRES-CASTET (64)

5 ouvertures en lycée professionnel et en lycée général et technologique : o LP Charles-Péguy à EYSINES (33) o LP Robert-Wlérick à MONT-DE-MARSAN (40) o Lycée Haroun-Tazieff à SAINT-PAUL-LÈS6DAX (40) o LP Jean-Monnet à FOULAYRONNES (47) o Lycée André-Malraux à BIARRITZ (64)

A la rentrée 2019, l’académie de Bordeaux offre au total : o 234 ULIS école ; o 150 ULIS collège ; o 38 ULIS en LP et LGT ; o 3 ULIS en EREA.


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A la rentrée scolaire 2019, l’académie de Bordeaux se dote de :

- en collège : ouverture d’une section bilingue occitan au collège Aliénor-d’Aquitaine à Brantôme

(24) ;

- en lycée professionnel :

- ouverture d’un baccalauréat professionnel « Aéronautique option Structure » au LP Jehan-Dupérier à Saint-Médard-en-Jalles (33) ;

- en BTS :

- ouverture par transfert du BTS Géomètre-Topographe au lycée Léonard-de-Vinci à Blanquefort (33) ;

- 2 ouvertures : « Qualité dans les industries alimentaires et les bio-industries » au lycée Bernard-Palissy à Agen (47), « Economie sociale et familiale » au lycée Stendhal à Aiguillon (47) ;

- les BTS « Design » du lycée Magendie à Bordeaux (33) et du lycée Cantau à Anglet (64) deviennent un diplôme en 3 ans de niveau licence « Diplôme national des Métiers d’Art et

du Design » avec une augmentation d’accueil à 30 élèves.

Ouverture de classes passerelles pour l’accès au BTS

Public visé : les bacheliers professionnels de l'année n’ayant reçu aucune proposition d'admission

en STS, bien qu'ayant reçu en terminale un avis favorable du conseil de classe

Durée : une année scolaire

Objectif : consolidation des acquis afin de permettre à ces élèves de réussir leurs études supérieures au regard des attendus des différentes spécialités de STS

La classe passerelle ne constitue pas une année de préparation du BTS mais une année de préparation à l'entrée en STS. Cette formation ne donne pas lieu à certification.

1 classe passerelle BTS dans l’académie de Bordeaux à la rentrée 2019 :

‒ Lycée et LP Brémontier à Bordeaux (33) : classe tertiaire


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L’égalité des chances au cœur de l’action de l’Ecole


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L’égalité des chances dès les premiers pas, garantir les droits fondamentaux des enfants et un parcours de formation pour tous les jeunes, font partie des cinq engagements phares de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté présentée par le Président de la République en septembre 2018.

Cette ambition éducative s’inscrit dans la dynamique de renforcement des moyens pour les enfants les plus fragiles portée par l’Education nationale avec :

- l’instruction obligatoire dès 3 ans ;

- le dédoublement des classes de CP-CE1 en éducation prioritaire ;

- et le dispositif « Devoirs faits » pour mieux accompagner les élèves les plus fragiles.

Le travail personnel des élèves est décisif pour la réussite de leurs apprentissages et de leur scolarité. Il est d’abord développé dans la classe. Les leçons, exercices et travaux écrits qui sont donnés en dehors de la classe prolongent le travail fait en classe.

En proposant aux élèves volontaires des études dirigées après la classe, le dispositif « Devoirs faits » dont le déploiement progressif a débuté en collège en novembre 2017 vise à lutter contre les inégalités scolaires dont on sait qu’elles trouvent en partie leur source en dehors de la classe. Il permet d’améliorer la synergie entre les temps de classe et les devoirs.

Le dispositif est renforcé à la rentrée 2019 (objectif de 4 heures/semaine) et a vocation à être étendu à l’ensemble des écoles et des collèges d’ici la rentrée 2020.

L’égalité des chances au cœur de l’action de l’Ecole


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Rappel : le dispositif « devoirs faits » en 4 points-clés :

- un accompagnement gratuit ; - proposé en collège depuis la rentrée des vacances de la Toussaint 2017 puis déploiement

progressif sur les rentrées 2018 à 2020 (à l’école et au collège) ; - offert à tous les élèves sur la base du volontariat des familles ; - un dispositif qui s’appuie sur les compétences et l’expertise d’intervenants susceptibles d’être

mobilisés localement : o enseignants volontaires rémunérés en heures supplémentaires ; o assistants d’éducation au collège (réorientation des missions) ; o recours aux volontaires de service civique* et aux associations qui interviennent déjà sur

ce champ ; o retraités et étudiants ; o réserve citoyenne de l’Education nationale.

2018-2019 : pourcentage d’élèves pris en charge dans le cadre du dispositif « devoirs faits »

(public + privé sous contrat) : 32 %

Nombre moyen d’heures par élève (public + privé sous contrat) : 1,8 heure

La mobilisation se poursuit en 2019-2020 pour augmenter significativement le pourcentage d’élèves pris en charge ainsi que le nombre moyen d’heures par élève.

Des mesures concrètes seront mises en œuvre pour améliorer l’accès aux biens et aux services essentiels des enfants en situation de pauvreté, en particulier dans les champs de l’alimentation, de la santé, de l’accès à la culture, aux loisirs et aux vacances.

Parmi les mesures phares, une alimentation équilibrée pour tous avec par exemple dans le 1er degré :

- la mise en place d’une tarification sociale pour les repas servis aux enfants des familles les plus pauvres grâce à un fonds de soutien de l’Etat ;

- et des petits déjeuners offerts à l’école dans les territoires les plus fragiles.

Cette distribution de petits déjeuners sera mise en place dans les écoles volontaires des territoires dans lesquels un besoin social est identifié* et bénéficie d’un fonds de soutien de l’Etat pour l’achat des denrées.

Elle a fait l’objet d’une expérimentation dans 8 académies préfiguratrice durant l’année scolaire 2018-2019, bénéficiant à 40 000 enfants scolarisés dans 400 écoles.

Elle sera déclinée progressivement sur l’ensemble du territoire, en étroit partenariat avec les communes et vise 2 objectifs :

- un objectif social en réduisant les inégalités alimentaires pour le premier repas de la journée ; - un objectif éducatif en contribuant à faire acquérir aux élèves les notions de base de l’équilibre

nutritionnel tout en s’inscrivant dans une double perspective d’aide à la parentalité et de coéducation.

La mise en place de ces petits déjeuners devra suivre les principes suivants : - les petits déjeuners doivent être équilibrés et de qualité ; - servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire ;


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- ouverts à tous les enfants ; - et accompagnés d’une action d’éducation à l’alimentation et d’une sensibilisation des parents au

rôle du petit déjeuner.

La rentrée 2019 voit également la mise en place d’une étape décisive pour notre système éducatif et de formation : l'instauration d'une obligation de formation pour tous les jeunes jusqu'à 18 ans.

La loi pour une Ecole de la confiance prévoit en effet que tout jeune de 16 à 18 ans bénéficie obligatoirement d’une formation. C’est la concrétisation d’une mesure annoncée dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Doté d’une formation et d’une qualification, les jeunes seront davantage protégés contre la pauvreté.

Désormais, tout jeune de 16 à 18 ans devra se trouver soit :

- dans un parcours scolaire ;

- en emploi ;

- en service civique ;

- en parcours d’accompagnement ou d’insertion sociale et professionnelle. A noter : cette disposition de la loi rend obligatoire la formation et non l’instruction. Pour découvrir la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté : https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/lutte-contre-l-exclusion/lutte-pauvrete-gouv-fr/

A la rentrée 2019 : - au plan national : plus de 100 000 enfants pourront prendre leur petit-déjeuner dans leur école ; - déploiement dans l’académie de Bordeaux, sous le pilotage des Directeurs académiques :

o en Gironde : le dispositif sera testé dans 5 communes ; o dans les Pyrénées-Atlantiques : expérimentation à Pau depuis les vacances de Printemps

2019 dans 2 écoles du quartier Sarragosse-Ousse-des-Bois en lien avec la Cité éducative. L’expérimentation a vocation à être étendue à toutes les écoles du secteur de la Cité éducative.

*REP, REP+, quartiers de la politique de la ville, certaines zones rurales

https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/lutte-contre-l-exclusion/lutte-pauvrete-gouv-fr/


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Les Cités éducatives sont un dispositif né à partir d'initiatives menées sur le terrain par les élus locaux, les services de l'État et les associations qui s’adresse aux habitants des

territoires de la politique de la ville.

Elles visent à intensifier les prises en charges éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire et s’inscrivent dans le cadre des mesures nouvelles prises par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse : scolarisation obligatoire dès 3 ans, dédoublement des classes, Plan mercredi, "Devoirs faits", petits déjeuners à l’école...

Il s’agit d’un dispositif destiné à fédérer tous les acteurs de l’éducation scolaire et périscolaire, dans les territoires qui en ont le plus besoin et où seront concentrés les moyens publics afin de parvenir à des "Territoires à haute qualité éducative".

Conforter le rôle de l'Ecole

Rechercher une meilleure mixité sociale et scolaire : créer des filières et des formations innovantes et attractives.

Améliorer le bien-être de tous, élèves et personnels : qualité et utilisation des locaux scolaires sur les temps périscolaires.

Renforcer le suivi personnalisé des élèves en amont et sur la durée : travail coordonné entre les cycles, aves les divers dispositifs culturels, éducatifs sportifs de prise en charge des jeunes sur les différents temps et l’ensemble du territoire.

Encourager l'ambition scolaire : accompagnement des élèves sur la persévérance et l'orientation.

Encourager la coopération avec les parents.

Renforcer les alliances éducatives à l'interne et avec les partenaires : développement d'actions de formations communes afin de partager les enjeux et le sens des actions.

Promouvoir la continuité éducative

L’enjeu est aussi d’organiser autour de l’école la continuité éducative, afin de construire un lien continu avec les parents et les autres adultes pouvant contribuer à la réussite dès le plus jeune âge et dans le périscolaire.

Favoriser la socialisation précoce des enfants : créer de nouvelles places de crèches. Faciliter l’implication des parents et les conditions d’exercice de la parentalité : étendre

l’opération "ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants" (OEPRE). Développer la prévention santé-hygiène : dépistage précoce des troubles de santé ; petits

déjeuners gratuits en lien avec la stratégie pauvreté. Favoriser la persévérance scolaire et la lutte contre le décrochage : renforcement du programme

de réussite éducative. Promouvoir l’éducation artistique et culturelle : actions en lien avec les structures culturelles du

territoire.


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Développer la pratique sportive et les activités de bien-être corporel : promotion de la labellisation "Génération 2024" entre le monde scolaire et le mouvement sportif.

Mieux diffuser la culture scientifique et technique : fablabs, tiers-lieux… Investir davantage les lieux et les temps où les services publics sont en retrait : renforcement de

la présence des adultes formés en soirée, les week-ends et pendant les vacances scolaires, pour éviter les replis communautaires et/ou identitaires.

Développer l’accompagnement personnalisé des jeunes : cordées de la réussite, tutorat, mentorat…

Promouvoir les valeurs collectives et la prévention des risques : promotion des valeurs républicaines.

Ouvrir le champ des possibles

L’un des enjeux majeurs de la "Cité éducative" est d’aider les enfants et les jeunes à trouver, dans leur environnement, les clés de l’émancipation en multipliant les opportunités d’ouverture et de mobilité sur le monde extérieur.

Faire découvrir les filières de formation et du monde du travail : stage de 3ème, partenariats avec l’enseignement supérieur et le monde économique.

Favoriser la maîtrise de la langue et lutter contre l’illettrisme et l’illectronisme. Aider à l’insertion professionnelle des jeunes sans qualification : écoles de la 2ème chance,

établissements pour l’insertion dans l’emploi (Épide), écoles de production. Développer la mobilité et les rencontres : voyages de découverte, mobilités scolaires et

éducatives. Promouvoir l’ouverture culturelle et citoyenne : service civique, actions d’entraide scolaire ou de

solidarité, participation à la vie de la cité. Participer à la société numérique de demain : fablabs, badges numériques ouverts. Offrir à tous un "droit à la ville" : accessibilité des transports en commun et accès aux ressources

culturelles et sportives de l’agglomération.

Parmi les 80 territoires sélectionnés au plan national en mai 2019, la région académique Nouvelle-Aquitaine comptera à la rentrée 2019 trois cités éducatives :

- 2 dans l’académie de Bordeaux :

o en Gironde : à Lormont, quartiers Alpilles-Vincennes-Bois Fleuri / Génicart Est ;

o en Pyrénées-Atlantiques : à Pau, quartier Saragosse ;

- 1 dans l’académie de Poitiers :

o En Charente : à Angoulême, quartiers Le Champ de Manœuvre-Bel Air-La Grand Font.

Pour en savoir plus

Sur les cités éducatives : https://cache.media.education.gouv.fr/file/05_-_mai/41/3/DP-cites-educatives_1117413.pdf Sur l’éducation prioritaire : https://www.education.gouv.fr/cid187/l-education-prioritaire.html

https://cache.media.education.gouv.fr/file/05_-_mai/41/3/DP-cites-educatives_1117413.pdf

https://cache.media.education.gouv.fr/file/05_-_mai/41/3/DP-cites-educatives_1117413.pdf

https://www.education.gouv.fr/cid187/l-education-prioritaire.html


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La politique d’égalité des chances portée par la loi pour une Ecole de la confiance passe également par le développement de l’internat conçu comme un élément majeur :

- pour lutter contre les déterminismes sociaux ;

- et donner accès à tous à l’excellence scolaire.

Le développement des internats et leur revitalisation doivent s’appuyer sur des projets et une motivation. Il convient de positionner l’internat sur une trajectoire qualitative, en phase avec les préoccupations des familles, en proposant une offre cohérente, adaptée et innovante, au cœur des dynamiques territoriales.

L’internat du XXIe siècle développé dans le cadre de l’Ecole de la confiance est avant tout un projet éducatif construit autour de thèmes porteurs pour l’avenir des élèves :

- les arts ; - le sport ; - le numérique ; - l’ouverture internationale ; - l’environnement ; - la biodiversité ; - les sciences.

Il est également un maillon central du renforcement de la formation professionnelle en lien avec le déploiement des Campus d’excellence et la mise en réseau thématique des lycées professionnels.

Au plan national, l’objectif est de transformer en profondeur les internats en mettant en place 240 projets d’internats et l’accueil de 13 000 élèves supplémentaires.

Des outils incitatifs :

- mobilisation de l’Etat, de la Caisse des dépôts et des collectivités locales ;

- financement des projets d’internats renforcé (dispositif « Edu prêt » destiné à accompagner l’investissement des collectivités locales) ;

- primes à l’internat - aides sociales complémentaires destinées aux élèves internes - revalorisées.

Un label permettra d’identifier les internats qui s’inscrivent dans une dynamique de projet (résidences à thème, internats d’excellence des quartiers, internats de campus pro…). Les premiers appels à projets seront lancés en décembre 2019.

Les partenariats pourront prendre la forme d’une convention avec : les collectivités locales et territoriales, les associations artistiques et culturelles, les associations sportives, le monde socio-économique.


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La région académique Nouvelle-Aquitaine est composée de 12 départements et constitue la plus vaste région de France ; une région fortement marquée par la ruralité.

Les trois académies qui la composent ont donc choisi, dès 2017, de conduire ensemble une politique des internats de la réussite pour tous ; visant ainsi à permettre l’accès des élèves les plus démunis à des études ambitieuses, tout en facilitant la mobilité scolaire entre les territoires de la région académique.

Les lycées et les EREA publics de la région académiques offrent ainsi un réseau de 198 internats au service de cette politique commune ambitieuse.

Cette politique volontariste s’appuie notamment sur la Charte régionale des internats. Signée en juin 2017 par les académies de Bordeaux, Limoges, Poitiers et le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, cette charte rappelle le rôle de l’internat comme réponse sociale et éducative favorisant la réussite des élèves et la complémentarité de l’Etat, de la région et de l’EPLE concourant ensemble, en complémentarité, au service public de l’éducation et à la réussite de l’élève.


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A la rentrée 2019, l’académie de Bordeaux est riche de 2 internats de la réussite :

en Gironde : l’internat de la réussite de Camblanes installé sur le site de l’Aérocampus de Latresne propose à 54 lycéens professionnels motivés et ne bénéficiant pas d’un environnement favorable pour poursuivre leurs études un cadre structurant et un accompagnement renforcé. Le projet éducatif de l’internat comprend un volet Education artistique, scientifique et culturelle ainsi qu’un projet d’activités physiques sportives et artistiques forts.

En Pyrénées-Atlantiques : l’internat de la réussite du collège innovant Pierre Emmanuel à Pau. Le collège accueille 240 collégiens dont 120 collégiens internes autour d’un projet innovant au service de la réussite scolaire. L’accueil des élèves se fait dans le cadre de la « grande journée » (les élève non internes peuvent être pris en charge de 8h00 à 19h15). Il propose notamment un jumelage avec des élèves espagnols et un tutorat par de lycéens internes.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid133496/les-internats-leviers-d-egalite-sociale-et-territoriale.html https://www.education.gouv.fr/cid143428/l-internat-du-xxie-siecle.html https://lp-flora-tristan.net/internat-de-reussite-educative/ https://college-innovant64.fr/

https://www.education.gouv.fr/cid133496/les-internats-leviers-d-egalite-sociale-et-territoriale.html

https://www.education.gouv.fr/cid143428/l-internat-du-xxie-siecle.html

https://lp-flora-tristan.net/internat-de-reussite-educative/

https://college-innovant64.fr/


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Objectif du Plan mercredi : offrir au plus grand nombre d’enfants un accueil de grande qualité le

mercredi.

L’Etat, les organismes sociaux et le secteur associatifs sont mobilisés pour accompagner les collectivités territoriales dans le développement d’une offre périscolaire riche et diversifiée sur la base d’une charte

de qualité.

Conçu par le ministère de l’Education nationale en étroite collaboration avec les ministères de la Culture et des Sports et lancé à la rentrée 2018, le Plan mercredi vise à mettre en place un cadre de confiance pour les communes et les parents afin d’offrir au plus grand nombre d’enfants un accueil de loisirs

éducatifs de grande qualité de mercredi. Il concerne les enfants des écoles maternelles et élémentaires.

Imaginé dans une logique alliant loisirs, découverte et pratiques, les activités du mercredi peuvent être culturelles, artistiques, manuelles, environnementales, numériques, civiques ou sportives.

L’Etat accompagne les collectivités pour bâtir des projets éducatifs territoriaux (PEDT) ambitieux et de qualité pour tous les enfants. Le Plan mercredi est intégré en annexe au PEDT.

L’objectif est de faire du mercredi un temps de réussite et d’épanouissement pour l’enfant en cohérence avec les enseignements

scolaires.

La charte qualité Plan mercredi invite à structurer l’accueil de loisirs du mercredi autour de 4 axes : - la complémentarité éducative des temps périscolaires du mercredi avec les temps familiaux et

scolaires ; - l’accueil de tous les publics, dont les enfants en situation de handicap et les enfants issus de

familles modestes par la gratuité ou la tarification progressive ; - la mise en valeur de la richesse des territoires ; - le développement d’activités de qualité, riches et variées.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid131930/plan-mercredi-une-ambition-educative-pour-tous-les-enfants.html

https://www.education.gouv.fr/cid131930/plan-mercredi-une-ambition-educative-pour-tous-les-enfants.html

https://www.education.gouv.fr/cid131930/plan-mercredi-une-ambition-educative-pour-tous-les-enfants.html


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Ecole inclusive : construire un grand service public du handicap au sein de l’Ecole


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Le droit à l'éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental. Chaque école a vocation à accueillir tous les enfants, quels que soient leurs besoins.

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées et la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'Ecole de la république du 8 juillet 2013 ont permis des avancées majeures afin de favoriser la scolarisation des élèves en situation de handicap. L'objectif est d'aller vers une école toujours plus inclusive sachant s'adapter aux besoins spécifiques.

La Loi pour une Ecole de la confiance apporte un nouveau souffle et de nouvelles perspectives à cette dynamique. Elle modifie le code de l’éducation en précisant dans son article L111.1 : « Le service public d’éducation… veille à la scolarisation inclusive de tous les enfants… »

Une nouvelle étape de la politique ministérielle en faveur des élèves à besoins particuliers est donc engagée.

renouer la confiance avec les familles ;

soutenir et former les équipes éducatives ;

conforter le métier d’accompagnant.

Pour consulter la circulaire : https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=142545

Partenaires essentielles de l’Ecole inclusive, les familles bénéficieront dès la rentrée 2019 de mesures

nouvelles :

Un Service départemental de l’Ecole inclusive placé sous l’autorité de l’IA-DASEN permettra de coordonner plus efficacement l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Une cellule d’accueil, d’écoute et de conseil destinée aux parents et responsables d’élèves en situation

https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=142545


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de handicap est dès à présent opérationnelle dans chaque DSDEN. L’objectif est d’apporter sous 24

heures une réponse à toutes les demandes de familles en proposant un accès téléphonique simplifié, plus accessibles et réactif.

Dès la pré-rentrée - dans la mesure du possible – et dans tous les cas dans le mois qui suit la rentrée scolaire, un entretien avec chaque famille, l’enseignant, le ou les AESH sera organisé dans toutes les

écoles et dans tous les établissements. Ainsi, les premières adaptations ou toute autre disposition pourront être consignées en présence des parties concernées dans le « livret parcours inclusif » afin qu’elles soient prises en compte sans délai.

Un travail de simplification des démarches doit également être effectué et permettre aux familles de recourir à une procédure simplifiée de demande d’aménagement des épreuves orales, écrites, pratiques ou de contrôle continu.

Enfin, pour mieux suivre les parcours inclusifs et évaluer la qualité des actions mises en œuvre au service

des élèves et de leurs familles, un volet « école inclusive » sera formalisé dans tous les projets d’écoles et d’établissements.

Cette brochure, destinée à l’information des familles, a été conçue comme une aide

à l’accomplissement des parcours scolaires des enfants et adolescents en situation

de handicap en proposant une approche simple et pratique des principaux domaines et situations rencontrés au quotidien

Pour consulter le guide : https://cache.media.education.gouv.fr/file/Maternelle_baccalaureat/65/9/Guide_pour_la_scolarisation_des_enfants_et_adolescents_en_situation_de_handicap_469659.pdf

Un numéro gratuit : 0 800 730 123 (communication gratuite) du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures

Un formulaire de contact Contactez Aide Handicap École

https://cache.media.education.gouv.fr/file/Maternelle_baccalaureat/65/9/Guide_pour_la_scolarisation_des_enfants_et_adolescents_en_situation_de_handicap_469659.pdf



https://www.education.gouv.fr/pid33441/nous-contacter.html#Accessibilite

https://www.education.gouv.fr/pid33441/nous-contacter.html#Eleves_handicapes


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Un enseignant ne doit jamais se sentir seul lorsqu’il

accueille dans sa classe un élève en situation de handicap.

C’est pourquoi, dès la rentrée 2019, de nouvelles

ressources pédagogiques seront proposées aux équipes éducatives sur la plateforme professionnelle « CAP école inclusive ».

Ce dispositif permettra à tous les enseignants de s’approprier les outils nécessaires à la pratique d’une

pédagogie différenciée et adaptée. La plateforme donnera également accès aux coordonnées de toutes les personnes ressources capables de conseiller et de soutenir les professeurs qui en feront la demande.

Dans toutes les classes scolarisant plusieurs élèves en situation de handicap, un temps sera désormais reconnu, dans les horaires réglementaires de service pour permettre aux enseignants de dialoguer plus régulièrement avec les familles et d’échanger plus efficacement avec les personnels médico-sociaux partenaires de l’école.

Il est également nécessaire d’adapter les plans de formation des professeurs des 1er et 2nd degrés pour mieux répondre collectivement aux objectifs de l’Ecole inclusive et construire des parcours de réussite

pour chaque élève. C’est ainsi que :

3 heures de formation seront consacrées aux positionnements respectifs des AESH et des enseignants ;

6 heures de formation - proposés sous forme de modules - permettront d’acquérir les

connaissances nécessaires à la mise en place d’aménagements pédagogiques adaptés aux élèves

en situation de handicap.

La mise en œuvre de ce programme de formation pluriannuel bénéficiera du soutien de l’ARS, de l’expertise et de la collaboration des partenaires du secteur médico-social dont l’action, complémentaire

à celle des enseignants, doit être mieux connue et profiter davantage au suivi des parcours de scolarisation.

La rentrée scolaire 2019 marque une étape importante dans l’évolution de la place des Accompagnants

d’Elèves en Situation de Handicap (AESH) au sein de l’Education nationale.

La transformation des contrats aidés en contrats pérennes devient une priorité de l’action publique en

faveur de ces personnels.

A compter de septembre 2019, tous les AESH bénéficieront de contrats de droit public d’une durée de

trois ans, renouvelables une fois. A terme, un contrat à durée indéterminée pourra leur être proposé.

Au sein de la division des ressources humaines du Rectorat, une division sera chargée d’assurer le suivi

de carrière des AESH dans toutes ses composantes (objectif d’une évolution vers des contrats à temps


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plein pour 1/3 des AESH, formation professionnelle…). Chaque AESH disposera également dès la rentrée

2019, d’une adresse académique à caractère professionnel.

NB : l’organisation de l’aide humaine apportée aux élèves en situation de handicap connaitra une nette évolution à la rentrée 2019. Les Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés (PIAL), permettront d’installer chaque AESH de manière plus stable au sein des équipes, de donner sens à leur action en

valorisant leurs compétences professionnelles et en précisant leurs missions et leur rôle dans l’organisation pédagogique. Une formation de 60 heures, précédant la prise de fonction de tous les AESH nouvellement recrutés à la rentrée 2019, sera également mise en œuvre.

A noter enfin que dès la rentrée 2019, un entretien de présentation associant l’AESH, l’élève lui même,

ses représentants légaux ainsi que l’enseignant de la classe ou le professeur principal dans le 2nd degré sera proposé dans toutes les écoles et dans tous les établissements.

A la rentrée 2018, l’académie de Bordeaux scolarisait 17 102 élèves en situation de handicap, soit environ 2,3% de l’effectif global recensé. Ce constat met en évidence un accroissement de 3,9% dans le 1er degré et de 12% dans le 2nd degré pour l’année scolaire 2017-2018.

Un tiers des élèves en situation de handicap en milieu ordinaire est scolarisé avec l’appui d’un

dispositif ULIS (4 672 élèves soit 35% des élèves en situation de handicap).

On constate une augmentation très rapide du nombre d’élèves scolarisés dans les ULIS du 2nd degré (quatre fois plus en 10 ans).

Un nombre croissant d’élèves en situation de handicap orientés dans des établissements médico-sociaux est désormais scolarisé en milieu ordinaire (75%, soit une évolution de +48% entre 2010 et 2018)

La création de nouvelles Unités d’Enseignement en milieu ordinaire demeure une priorité de la politique académique, menée en étroite collaboration avec l’ARS.

Actuellement : 42% d’élèves en situation de handicap sont accompagnés par un « Auxiliaire de vie scolaire » AESH dans l’académie de Bordeaux :

- 12% dans le cadre d’aides mutualisées (14% dans le 1er degré, 11% dans le second degré ;

- 30% de manière individualisée (41% dans le 1er degré, 16% dans le second degré).


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Vers une Ecole qui prend en compte les besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap :

Les pays qui réussissent l’école inclusive sont les pays qui raisonnent à l’échelle de l’établissement. Pour devenir pleinement inclusive, l’Ecole doit remettre l’accessibilité des apprentissages et l’adaptation de

l’environnement scolaire au cœur de sa pratique.

Ce constat conduit les acteurs de l’inclusion scolaire à travailler au plus près du terrain toutes les

organisations permettant de faire évoluer qualitativement les conditions d’enseignement proposées aux

élèves à besoins particuliers pour les accompagner et sécuriser leur parcours scolaire. Cet objectif exigeant suppose de mieux utiliser les ressources et les moyens existants et de trouver, pour chaque enfant et pour chaque jeune concerné par un trouble ou un handicap, des solutions plus finement adaptées :

en mettant en place des Pôles inclusifs d’Accompagnement Localisés (PIAL) ;

en consolidant le maillage territorial et en créant de nouvelles Unités Localisées pour l’Inclusion

Scolaire (ULIS) ;

en développant une offre de parcours adaptée aux élèves présentant des troubles de la sphère autistique, conformément aux attendus de la stratégie autisme 2019-2020 ;

en visant des objectifs plus ambitieux d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études

supérieures pour chaque jeune en situation de handicap.

Chaque élève en situation de handicap a le droit d’accéder à l’ensemble des activités scolaires et de bénéficier

d’un parcours scolaire continu construit autour d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). A ce titre, tout élève doit pouvoir pratiquer une activité physique et sportive adaptée à ses besoins et à ses compétences, dans le cadre de l’enseignement de l’EPS, des associations sportives scolaires, de l’accompagnement éducatif

ou d’autres dispositifs comme l’Ecole ouverte pendant les vacances scolaires.

C’est dans ce contexte volontariste que La rectrice de la région académique Nouvelle-Aquitaine, rectrice de l’académie de Bordeaux, le directeur régional de l’UNSS et le président du comité régional Handisport

Nouvelle-Aquitaine ont signé le 19 juillet 2019 une convention destinée à renforcer leur partenariat en vue d’accompagner et de favoriser la pratique physique et sportive des élève en situation de handicap et de

sensibiliser la communauté éducative à cette question.


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La recherche de nouvelles organisations dans l’accompagnement humain des

élèves en situation de handicap soit permettre :

- de mieux coordonner l’action des AESH en fonction de l’évolution des besoins des élèves en situation de handicap ;

- de mutualiser l’accompagnement dans une plus large mesure ;

- d’accompagner tous les élèves, de manière réfléchie et progressive, pour leur permettre d’acquérir progressivement l’autonomie

nécessaire à leur future insertion sociale et professionnelle.

L’organisation de la coordination des AESH devient ainsi flexible dans le temps et dans l’espace :

La flexibilité dans le temps permet notamment de mieux coordonner tous les emplois du temps à travers :

une nouvelle répartition des interventions de l’AESH en faveur de plusieurs élèves sur un même temps de classes ;

une évolution possible des emplois du temps des AESH en fonction de l’évolution des besoins

des élèves ; la possible création de contrats à temps pleins pour tous les AESH grâce à la mutualisation.

La flexibilité dans l’espace permet notamment de faciliter les interventions des AESH, à travers :

o la coordination de l’AESH pour des interventions au sein de plusieurs classes ;

o la coordination de l’AESH pour des interventions au sein de plusieurs écoles.

198 PIAL à la rentrée 2019 (Dordogne : 19 – Gironde : 91 – Landes : 11 – Lot-et-Garonne : 37 – Pyrénées-Atlantiques : 40) ;

2 professeurs ressources, coordonnateurs académiques, chargés d’accompagner les

équipes, de renforcer le pilotage et de contribuer au suivi et à l’évaluation des PIAL ;

un plan de formation académique adapté et consolidé pour accompagner la mise en œuvre des PIAL ;

une équipe de formateurs mobilisés (conseillers pédagogiques et professeurs ressource handicap du 2nd degré formés pendant l’année scolaire 2018-2019).

Pour consulter le vademecum Le Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé – Rentrée 2019 : https://cache.media.education.gouv.fr/file/23/38/1/ensel816_annexe_1135381.pdf


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Dans le 1er degré

Les ULIS sont très largement implantées dans des écoles élémentaires, plus rarement dans des écoles maternelles. Ces unités ont pour vocation de fonctionner comme des dispositifs favorisant la scolarisation de tous les élèves dans les classes « ordinaires » correspondant à l’âge des élèves. Chaque ULIS accueille un nombre limité d’enfants (12 environ) en situation de handicap sur le plan cognitif, psychique,

comportemental, auditif, visuel ou moteur qui reçoivent un enseignement adapté au sein de l’ULIS école

en complément des temps d’inclusion.

A la rentrée 2019, l’académie de Bordeaux comptera 235 ULIS en école élémentaire, dont 2 créations. Dans le 2nd degré

Les élèves présentant un trouble ou une situation de handicap peuvent également bénéficier du soutien d’une ULIS en collège ou en lycée. Accompagnés par un enseignant spécialisé, ils reçoivent un enseignement adapté qui met en œuvre les objectifs prévus par le projet personnalisé de scolarisation.

Comme dans le 1er degré, cet enseignement vient en appui des activités de la classe de référence où l’élève est en inclusion. A la rentrée 2019, l’académie de Bordeaux comptera 18 ULIS supplémentaires dans le 2nd degré, dont 14 en collège, 3 en lycée professionnel et 1 en lycée général. Ces ouvertures porteront le nombre d’ULIS à

178 pour les collèges et à 58 pour les lycées Une évolution importante pour la rentrée 2019 : les élèves bénéficiant de dispositifs ULIS figureront dans les effectifs des classes ordinaires dont ils suivent l’enseignement.

Rappel des objectifs nationaux

Favoriser l’accès des enfants autistes à l’école par la création de

dispositifs variés, notamment en maternelle mais aussi à l’école

élémentaire, au collège et au lycée.

Mieux repérer et orienter les familles vers les professionnels partenaires capables d’établir un diagnostic.

Personnaliser les parcours pour assurer une continuité jusqu’à

l’insertion professionnelle et l’inclusion sociale.

Former tous les professionnels de l’Education nationale et partager les connaissances nécessaires


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à un accompagnement scolaire adapté aux élèves présentant des troubles de la sphère autistique

Organiser l’action des professionnels de l’Education nationale et des partenaires médico - sociaux dans le sens d’une réelle complémentarité au plus grand bénéfice des élèves et de leurs familles.

Entre 2014 et 2017, 6 Unités d’enseignement en école maternelle (UEMA) ont été créées dans

l’académie : 1 en Dordogne (2015), 2 en Gironde (2014 et 2016), 1 dans les Landes (2017), 1 dans le Lot-et-Garonne (2016), 1 dans les Pyrénées-Atlantiques (2015).

Cette dynamique pour une Ecole pleinement inclusive se poursuit entre 2019 et 2022 :

rentrée 2019 : 1 nouvelle UEMA créée dans le département de la Dordogne ;

entre 2020 et 2022 : ouverture de 6 nouvelles UEMA (2 à chaque rentrée scolaire).

De nouveaux dispositifs seront créés par la suite en écoles élémentaires avec 1 ouverture à la rentrée 2020 et une autre à la rentrée 2021.

A noter : une Unité Localisée d’Inclusion Scolaire TSA ouvrira également dès la rentrée 2019 dans le département du Lot-et-Garonne.

A savoir :

chaque département disposera à la rentrée 2020 d’un

enseignant ressource formé sur les troubles de la sphère autistique et sur les troubles neuro-développementaux ;

dans le cadre de la stratégie autisme, l’ouverture d’un dispositif expérimental travaillé en lien

étroit avec l’ARS, sous la forme d’une classe d’autorégulation, est prévue pour la rentrée 2019 dans le département des Landes. Un projet similaire est actuellement à l’étude avec l’ARS dans le

département de la Gironde et devrait aboutir en 2020.

Mieux informer, former et accompagner les personnels de l’Education nationale sur les Troubles de la sphère autistique … Une nécessité :

Une politique volontariste soutenue par un plan de formation académique ambitieux (2018-2019) :

- formation des Conseillers pédagogiques des circonscriptions dans le 1er degré ;

- formation d’enseignants ressources handicap du 2nd degré ;

- approfondissement pour les enseignants concernés par l’accueil de TSA ;

- complément de formation pour les enseignants spécialisés ;

- formation des médecins et psychologues des 1er et 2nd degrés.

Le plan de formation académique 2019-2020 poursuivra le travail et déploiera de nombreuses propositions au plus près des équipes, notamment pour soutenir la mise en œuvre des PIAL.

A noter : le plan de formation des 60 heures obligatoires préalable à la prise de fonction des contrats


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AESH recrutés en 2019 prévoit des apports spécifiques sur les TSA, avec l’intervention de professionnels

du Centre Ressource Autisme régional.

La certification professionnelle et l’accès à l’emploi figurent parmi les priorités de la politique éducative en faveur des élèves en situation de handicap.

Dans l’académie de Bordeaux, une dynamique partenariale se développe, via une convention cadre pour le soutien des parcours de scolarisation et de formation en milieu ordinaire des élèves, des étudiants et des stagiaires de la formation continue en situation de handicap, pour favoriser leur insertion professionnelle.

Par ailleurs, depuis deux ans, les LP et les EREA sont invités à systématiquement délivrer une attestation de compétences professionnelles à tout élève en situation de handicap ne parvenant pas à obtenir un diplôme ou une certification. En lien avec les corps d’inspection, ces attestations sont élaborées en référence aux grilles de compétences des spécialités professionnelles des diplômes correspondants.

Du lycée à l’enseignement supérieur : réussir ses études et son insertion professionnelle lorsqu’on est

en situation de handicap… c’est possible

L’accessibilité aux savoirs est l’un des points clés de la loi du 11 février 2005. Cette accessibilité concerne

tous les niveaux d’enseignement, de l’école maternelle à l’université et aux grandes écoles.

L’académie de Bordeaux s’engage aux côtés des établissements de l’enseignement supérieur : actions conjointes spécifiques d’information sur l’accessibilité aux études supérieures, les dispositifs

d’accompagnement à l’université, la diversité des parcours et des formations, le développement des politiques de ressources humaines en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap.


Site du ministère de l’Education nationale : https://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap.html&xtmc=handicap&xtnp=1&xtcr=3

Site ONISEP – Ressources sur le handicap en région : http://www.onisep.fr/Formation-et-handicap/Nos-ressources-sur-le-handicap-en-region

Liste des Maisons Départementales du Handicap : https://handicap.gouv.fr/les-aides-et-les-prestations/maison-departementale-du-handicap/article/maison-departementale-des-personnes-handicapees-mdph

Site de la Caisse Nationale de la Solidarité pour l’Autonomie : https://www.cnsa.fr/

Stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme : garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes : https://www.education.gouv.fr/cid128985/strategie-nationale-2018-2022-pour-l-autisme-garantir-la-scolarisation-effective-des-enfants-et-des-jeunes.html

https://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap.html&xtmc=handicap&xtnp=1&xtcr=3

https://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap.html&xtmc=handicap&xtnp=1&xtcr=3

http://www.onisep.fr/Formation-et-handicap/Nos-ressources-sur-le-handicap-en-region

http://www.onisep.fr/Formation-et-handicap/Nos-ressources-sur-le-handicap-en-region

https://handicap.gouv.fr/les-aides-et-les-prestations/maison-departementale-du-handicap/article/maison-departementale-des-personnes-handicapees-mdph



https://www.cnsa.fr/

https://www.education.gouv.fr/cid128985/strategie-nationale-2018-2022-pour-l-autisme-garantir-la-scolarisation-effective-des-enfants-et-des-jeunes.html

https://www.education.gouv.fr/cid128985/strategie-nationale-2018-2022-pour-l-autisme-garantir-la-scolarisation-effective-des-enfants-et-des-jeunes.html


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Des élèves préparés à devenir des citoyens responsables et actifs


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L'éducation artistique et culturelle constitue une priorité de la rentrée 2019 avec la poursuite de la mise en œuvre du plan d'action commun associant les ministères de la Culture et de l’Education nationale pour :

renforcer les enseignements artistiques en articulation avec les acteurs de la culture ;

enrichir l’enseignement artistique et culturel sur les temps périscolaire et extrascolaire ;

déployer les outils nécessaires au développement de projets artistiques et culturels ambitieux.

L’objectif recherché est de permettre à tous les enfants - de 3 à 18 ans - de bénéficier d'un parcours d'éducation artistique et culturelle de qualité en leur donnant accès à :

la pratique artistique ;

la fréquentation des œuvres, des lieux de culture et la rencontre avec les artistes ;

l'acquisition de connaissances dans le champ des arts et de la culture.

La priorité conjointe du ministère de la Culture et du ministère de l’Éducation nationale est de placer les arts et la culture au cœur de l’École car cela permet aux élèves de développer leurs cinq sens (la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût) et leur connaissance concrète du réel. Il s’agit donc d’offrir une éducation artistique, culturelle et sensorielle (EACS) au plein sens du terme et sur les différents temps de l’enfant : le temps scolaire, périscolaire et extrascolaire.

Pour atteindre ces objectifs, les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale ont fixé trois priorités qui n’excluent pas les autres arts :

- le développement de la pratique musicale (avec notamment pour objectif la création d’une chorale dans chaque école primaire) ;

- de la lecture et du livre ;

- ainsi que du théâtre.

Des élèves préparés à devenir des citoyens actifs et responsables


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La troisième édition de « la rentrée en musique » dans l’académie de Bordeaux aura lieu dans les écoles,

les collèges et les lycées et prendra des formes diverses : chorales, ensembles instrumentaux, chants…

Grâce à la volonté commune des ministères de l’Education nationale et de la Culture, les élèves et les équipes éducatives des 1 097 réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+) existant sur le territoire national bénéficient d’un parrain ou d’une marraine artiste sur lequel ils ont pu s’appuyer dans la

préparation et la réalisation de la Rentrée en musique 2019.

Dans l’académie de Bordeaux, les 31 REP (Réseau d’Education Prioritaire) et les 3 REP+, bénéficient de l’accompagnement d’un parrainage artistique, en partenariat avec le Ministère de la Culture.

A ce titre, deux événements emblématiques auront lieu dans deux établissements :

au collège Olympe-de-Gouge à Vélines (24) : le "Kiosque Pygmalion"(en résidence à l'Opéra National de Bordeaux) accompagné du contre-ténor Yann Rolland seront le 2 septembre au collège de Vélines pour un concert suivi d'une rencontre avec les musiciens. Les élèves se déplaceront ensuite à Bordeaux pour assister à un concert de l'ensemble Pygmalion. Des ateliers avec le parrain auront lieu au collège tout au long de l'année scolaire.

au collège Victor-Duruy de Mont-de-Marsan (40) : l'ensemble "Les Caprices de Marianne" avec au violon Guillaume Latour et au violoncelle Pierre-François Dufour proposeront un concert le 2 septembre. Le travail se poursuivra durant l’année scolaire sous la forme d’ateliers.


https://cache.media.education.gouv.fr/file/09_-_Septembre/95/8/Ecole-des-arts-et-de-la-culture-dossier-septembre-2018_1000958.pdf

https://www.education.gouv.fr/cid134086/a-l-ecole-des-arts-et-de-la-culture.html



https://www.education.gouv.fr/cid134086/a-l-ecole-des-arts-et-de-la-culture.html


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L'un des objectifs majeurs de l'École de la République consiste à transmettre des savoirs et des valeurs essentielles pour vivre en société. Ces dernières s'acquièrent dans le cadre des enseignements, mais également dans tous les temps et les espaces de la vie scolaire.

Le respect de soi et des autres, le dialogue et la capacité à débattre s'acquièrent chaque jour, en classe, dans le cadre des enseignements, dès l'école maternelle. Ces apprentissages permettent de comprendre et de vivre, à l'échelle de l'école, les principes et les valeurs de la République que sont liberté, égalité, fraternité, laïcité, respect de la dignité de la personne humaine.

Trois finalités sont intimement liées entre elles :

le respect d'autrui conduit à enseigner les principes et les valeurs de la citoyenneté républicaine. À ce titre, l'élaboration d'un cadre définissant les droits et devoirs de chacun est indispensable ;

ces savoirs, transmis aux élèves, s'incarnent aussi dans l'acquisition et le partage des valeurs de la République qui fondent le pacte républicain pour garantir la cohésion sociale et la protection des libertés de chacun ;

enfin, l'École doit construire pour chaque élève une culture civique qui insiste à la fois sur l'autonomie du futur citoyen mais aussi sur son appartenance à la communauté politique formée autour des valeurs et principes de la République.

Principe inscrit à l’article premier de la Constitution française, la laïcité garantit la liberté de conscience et protège la liberté de croire, de ne pas croire et de changer de conviction. Elle permet à chacun de choisir des convictions religieuses ou philosophiques et tout citoyen doit respecter les principes et les valeurs qui sous-tendent une République laïque.

A l’Ecole, ces dispositions reposent sur la distinction du savoir assuré par la communauté éducative et

des croyances laissées à la liberté de chacun. Les lois, comme les décrets et les circulaires ministérielles s’imposent à tous et ne peuvent faire l’objet d’aucune négociation tendant à les aménager.

Le Code de l’éducation (article L. 111-1) est très clair à ce sujet : « Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’Ecole de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l’éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l’égale

dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité. Par son organisation et ses méthodes, il favorise la coopération entre les élèves. Dans l’exercice de leurs fonctions, les personnels

mettent en œuvre ces valeurs ».

La laïcité est l’affaire de tous. C’est pourquoi l’Education nationale a mis en place des dispositifs

spécifiques pour assurer à la fois une bonne transmission du principe de laïcité et veiller à son respect dans les écoles et les établissements (Comité des sages de la laïcité, équipes nationale et académiques laïcité et fait religieux).


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- le référent académique laïcité et fait religieux est Jean-Michel LESPADE, IA-IPR de Philosophie.

- l’équipe académique est constituée d’un IA-IPR Etablissements et vie scolaire, du Proviseur Vie Scolaire, d’un professeur de lycée professionnel, d’un IEN chargé d’une circonscription du 1er degré, du chef du service juridique du rectorat, de la Déléguée académique à la vie lycéenne et d’un proviseur ;

- modalités de saisine : par courrier électronique à l’adresse suivante : ealaicité@ac-bordeaux.fr

mailto:ealaicité@ac-bordeaux.fr


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Bougeons Sans bouger ! L’égalité filles-garçons à travers les arts et la culture

Parti en mars 2016 d'une expérimentation fondée sur le partenariat entre cinq établissements pionniers de la Ville de Bordeaux, par suite élargi à d'autres institutions, le projet s'étend désormais à l'ensemble du territoire académique. D'abord issu d'une interrogation sur la place des femmes dans l'art et d'une attention aux représentations artistiques, il s'ouvre aux domaines du livre, des arts décoratifs, des archives, des arts de la table.

Prix du projet égalitaire

Fruit d'une politique conjointe entre la mission Egalité filles-garçons du rectorat de l'académie de Bordeaux et la Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité, le Prix du projet égalitaire valorise depuis 2015 les projets éducatifs visant à instaurer durablement une culture de l'égalité et du respect entre les filles et les garçons, ce dans deux catégories : la mention Classe, pour les projets conçus à l'échelle d'un groupe classe, la mention Etablissement pour les projets conçus à l'échelle d'un établissement.


Sur le site du ministère de l’Education nationale : https://www.education.gouv.fr/cid57113/filles-et-garcons-sur-le-chemin-de-l-egalite-de-l-ecole-a-l-enseignement-superieur-edition-2018.html Sur le site de l’ONISEP : http://www.onisep.fr/Equipes-educatives#Egalite-filles-garcons Sur le site du rectorat de Bordeaux :http://www.ac-bordeaux.fr/pid32992/egalite-des-filles-des-garcons.html

Rappel : L’égalité entre les femmes et les hommes, grande cause du quinquennat

L’égalité filles-garçons : une mission transversale importante du projet éducatif national

Une thématique bien présente dans le Plan académique de formation

Un référent Egalité filles-garçons dans chaque établissement scolaire du 2nd degré

Une page « Egalité filles-garçons » dédiée sur le site académique

L’égalité des filles et des garçons est un principe fondamental inscrit dans le Code de l'éducation. Elle encourage un climat scolaire serein, assure un cadre protecteur - sans comportements ni violences sexistes - et elle favorise la mixité et l'égalité en matière d'orientation.

Crédit photo : préfecture Nouvelle-Aquitaine

https://www.education.gouv.fr/cid57113/filles-et-garcons-sur-le-chemin-de-l-egalite-de-l-ecole-a-l-enseignement-superieur-edition-2018.html

https://www.education.gouv.fr/cid57113/filles-et-garcons-sur-le-chemin-de-l-egalite-de-l-ecole-a-l-enseignement-superieur-edition-2018.html

http://www.onisep.fr/Equipes-educatives#Egalite-filles-garcons

http://www.ac-bordeaux.fr/pid32992/egalite-des-filles-des-garcons.html

http://www.ac-bordeaux.fr/pid32992/egalite-des-filles-des-garcons.html


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L’Ecole doit être avant tout un lieu de la confiance, du respect d’autrui et du bien-être. Tous ces éléments constitutifs d’un climat scolaire serein doivent permettre à tous les élèves de s’épanouir dans leurs apprentissages et de développer le meilleur d’eux-mêmes.

C’est pourquoi le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse met en œuvre une politique publique d’envergure qui doit permettre la détection précoce et d’assurer une meilleure prise en compte de ces situations.

Nouvelle étape destinée à mieux structurer encore l’action publique en matière de lutte contre toutes les formes de harcèlement, et plus particulièrement du cyberharcèlement, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse lance un plan d’actions marqué par 10 nouvelles mesures.

En s’appuyant sur le réseau des référents harcèlement académiques et départementaux, l’Éducation nationale s’est fixée un objectif ambitieux : diffuser à partir de la rentrée 2019, dans les établissements, auprès des enseignants et des personnels de direction, les bons réflexes pour détecter ces situations, avant qu’elles ne deviennent plus graves et les bonnes pratiques pour prendre en charge, grâce par exemple à des méthodes qui ont déjà fait leur preuve afin que les élèves deviennent des groupes de soutien.


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- Dispositif « ambassadeurs de lutte contre le harcèlement » : 221 ambassadeurs formés en 2018-2019


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Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse est engagé dans la lutte contre

toutes les formes de discriminations et de violences, dont celles à caractère homophobe ou transphobe.

Des services d'écoute et d'aide pour les victimes et témoins d'homophobie et de transphobie 7j/7 de 8h à 23h

Un service d'écoute et d'aide pour les victimes et témoins d'homophobie et de transphobie :

par téléphone : 0 810 20 30 40 7j/7 de 8h00 à 23h00 ou 01 41 83 42 81 (gratuit selon le forfait) ;

par livechat ; par email (réponse sous 48h).

Un service d'écoute et d'aide aux victimes de harcèlement :

N° vert gratuit "Non au harcèlement" : 30 20 du lundi au vendredi de 9h à 20h (sauf les jours fériés)

le samedi de 9h00 à 18h00 : nonauharcelement.education.gouv.fr ; N° vert gratuit "Net Ecoute" : 0800 200 000 pour la protection de l'enfance en lien avec le

numérique : netecoute.fr

par téléphone : 0 810 20 30 40 7j/7 de 8h à 23h ou 01 41 83 42 81 (gratuit selon le forfait) ;

par livechat ; par email (réponse sous 48h).

Santé, bien-être et sécurité au travail :

Le ministère de l'Éducation nationale prend les mesures nécessaires pour la protection de la sécurité et de la santé et pour l'amélioration des conditions de travail de ses personnels, en y intégrant notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel : Santé, bien-être et sécurité au travail


https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ https://eduscol.education.fr/cid50566/lutter-contre-l-homophobie.html https://cache.media.eduscol.education.fr/file/MDE/71/1/Vademecum_campagne-prevention-homophobie-transphobie_(vf)_1068711.pdf https://cache.media.education.gouv.fr/file/03_Mars/34/8/Guide_a_l_attention_des_equipes_educatives_des_colleges_et_des_lycees_311348.pdf

http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

https://www.netecoute.fr/

https://www.education.gouv.fr/cid4253/sante-bien-etre-securite-travail.html

https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

https://eduscol.education.fr/cid50566/lutter-contre-l-homophobie.html

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/MDE/71/1/Vademecum_campagne-prevention-homophobie-transphobie_(vf)_1068711.pdf

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/MDE/71/1/Vademecum_campagne-prevention-homophobie-transphobie_(vf)_1068711.pdf

https://cache.media.education.gouv.fr/file/03_Mars/34/8/Guide_a_l_attention_des_equipes_educatives_des_colleges_et_des_lycees_311348.pdf

https://cache.media.education.gouv.fr/file/03_Mars/34/8/Guide_a_l_attention_des_equipes_educatives_des_colleges_et_des_lycees_311348.pdf


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L'éducation au développement durable (EDD) permet d'appréhender la complexité du monde dans ses dimensions scientifiques, éthiques et civiques.

Transversale, elle figure dans les programmes d'enseignement. Enseignants et personnels d'encadrement y sont formés et l'intègrent dans le fonctionnement des établissements.

L'EDD a vocation à croiser les autres éducations transversales, dont l'éducation au développement et à la solidarité internationale, l'éducation à la santé, les enseignements artistiques et culturels.

A noter : le parcours citoyen et le parcours santé sont particulièrement favorables à la prise en compte des enjeux du développement durable.

La compréhension des relations entre les questions environnementales, économiques, sociales et culturelles doit aider les élèves à mieux percevoir :

l'interdépendance des sociétés humaines et du système Terre ;

la nécessité de faire des choix informés et responsables et d'adopter des comportements qui tiennent compte de ces équilibres ;

l'importance d'une solidarité à l'échelle mondiale.

Ces « Objectifs de Développement Durable » ont été adoptés par l’Organisation des Nations Unies (ONU)

en septembre 2015. En se fixant 17 objectifs en tout, les états membres s’engagent d’ici 2030 à mobiliser

tous les moyens dont ils disposent pour « mettre fin à toutes les formes de pauvreté, combattre les inégalités et s’attaquer aux changements climatiques, en veillant à ne laisser personne de côté ».


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L'EDD est intégrée :

dans les disciplines existantes ;

dans l'offre de formation nationale et académique ;

dans les projets d'école et d'établissement ;

dans la production de ressources pédagogiques ;

à des moments spécifiques : classes vertes, actions éducatives conduites avec des partenaires, etc.

Cette éducation transversale implique de nombreux partenariats avec les autres services de l’État, les collectivités territoriales, les associations, les établissements publics, les centres de recherche et les acteurs économiques.

Plusieurs centaines d'actions de sensibilisation existent dans différents domaines : lutte contre le changement climatique commerce équitable biodiversité alimentation santé énergie tri des déchets etc.

Le label "E3D École/Établissement en démarche de développement durable" est attribué aux écoles, aux collèges et aux lycées généraux, technologiques et professionnels, ainsi qu'aux centres de formation d'apprentis qui entrent en démarche globale de développement durable.

Les écoles et établissements en démarche globale de développement durable (E3D) associent l'ensemble de la communauté éducative.

: selon le référentiel du 24 juillet 2013, « peut être considéré comme « E3D » tout établissement ou toute école engagés dans un projet de développement durable fondé sur la mise en œuvre d’un projet établissant une continuité entre les enseignements, la vie scolaire, la gestion et la

maintenance de la structure scolaires tout en s’ouvrant sur l’extérieur par le partenariat ».


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Depuis une dizaine d’années, de nombreux établissements de l’académie se sont engagés dans des démarches de développement durable.

La première session de labellisation académique E3D a été lancée durant l’année scolaire 2014-2015 et depuis, chaque année, le nombre d’écoles, collèges ou lycées labellisés ne cesse d’augmenter. Une évaluation partagée permet également de prolonger la labellisation des premiers lauréats au label E3D.

Au titre de l’année scolaire 2018-2019, 22 écoles et établissements ont été labellisées, portant à 88 le nombre de labellisations actives dans l’académie de Bordeaux :

- 30 écoles ; - 38 collèges ; - 20 lycées et EREA.

Pour en savoir plus la labellisation E3D dans l’académie de Bordeaux : https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/edd/e3d/liste-des-etablissement-labellises-e3d/

1- Faire de chaque école et établissement un lieu ouvert à des activités liées à la biodiversité.

2- Identifier un binôme d’éco-délégués par collège et par lycée, avec un objectif : 20 000 éco-délégués en 2020.

3- Consacrer une séance annuelle complète des Conseils académiques de la vie lycéenne et du Conseil national de la vie lycéenne et du CNVL aux thématiques du développement durable.

4- Intégrer les élus lycéens aux comités de pilotage académiques de l’éducation au développement durable.

5- Engager les écoles et les établissements dans une démarche de développement durable vers la labellisation E3. Cela passera par leur engagement dans les enseignements, la vie scolaire, la gestion et le bâti et différents partenariats. Objectif fixé : 10 000 écoles et établissements labellisés en 2022.

6- Étudier le changement climatique et la biodiversité dans les nouveaux programmes du lycée et enrichir ceux de l’école et du collège.

7- Intégrer les enjeux du développement durable dans TOUS les diplômes des voies technologiques et professionnelles.

8- Créer, dès la rentrée 2019, un prix "EDD 2030" pour soutenir les meilleurs projets menés dans les écoles, collèges et lycées.


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Le 5 juin 2019, Jean-Michel Blanquer et Christophe Aubel, directeur général de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), ont signé un accord-cadre pour former la jeunesse sur les enjeux de protection de la biodiversité, alors que 500 000 à 1 million d’espèces sont amenées à disparaître dans les prochaines décennies.

Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et l’AFB vont mettre en commun leurs expertises et compétences respectives pour fournir aux enseignants des contenus liés aux enjeux de préservation de la biodiversité.

Aborder l’EDD et l’Education aux Médias et à l’Information (EMI) par le dessin humoristique.

Graines de reporters scientifiques avec Tara Océan.

Biodiversité dans mon établissement.

Quel mix énergétique pour 2050 ?

Semaine académique du climat du 14 au 18 octobre 2019.

Aires marines et aires terrestres éducatives.

6ème session de labellisation EDD.


Sur la Charte du développement durable : https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/charte-de-l-environnement-de-2004

Sur les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 : https://www.education.gouv.fr/cid114243/les-objectifs-de-developpement-durable.html

Sur les engagements pris par le ministre en mars 2019 :

https://www.education.gouv.fr/cid142581/le-ministere-de-l-education-nationale-et-de-la-jeunesse-se-mobilise-en-faveur-du-climat-et-de-la-biodiversite.html&xtmc=edd&xtnp=1&xtcr=2

Sur l’Education au Développement Durable :

https://www.education.gouv.fr/cid205/l-education-au-developpement-durable.html

Site de l’Agence Française pour la Biodiversité : https://biodiversitetousvivants.fr/

https://www.education.gouv.fr/cid114243/les-objectifs-de-developpement-durable.html



https://www.education.gouv.fr/cid205/l-education-au-developpement-durable.html

https://biodiversitetousvivants.fr/


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velopper l'éducation à la santé avec la création du service sanitaire


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La région académique Nouvelle-Aquitaine


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L’académie de Bordeaux en chiffres A la rentrée 2019, l’académie de Bordeaux accueille 588 792 élèves dans les 1er et 2nd degrés publics et privés sous contrat (dont post-bac).

Effectifs prévisionnels des écoles et établissements scolaires publics (Constat 2018 et prévisions pour la rentrée 2019)

Premier degré - écoles

Second degré – collèges/lycées

Post-bac – CPGE/BTS

2018 Prévision 2019 2018 Prévision

2019 2018 Prévision 2019

Dordogne 29 535 28 935 24 213 24 315 966 1 000

Gironde 139 116 139 829 105 478 107 501 6 143 6 344

Landes 33 253 32 868 27 285 27 567 815 832

Lot-et-Garonne 26 043 25 677 20 830 20 859 795 857

Pyrénées-Atlantiques 44 661 44 687 37 173 37 242 2 490 2 506

Académie 272 608 271 996 214 979 217 484 11 209 11 539

Effectifs prévisionnels des écoles et établissements scolaires privés sous contrat (Constat 2018 et prévisions pour la rentrée 2019)

Premier degré - écoles Second degré – collèges/lycées

Post-bac – CPGE/BTS

2018 Prévision

2019 2018

Prévision 2019

2018 Prévision

2019

Dordogne 2 036 2 003 3 526 3 559 89 79

Gironde 13 423 13 525 23 006 23 282 1 013 1 088

Landes 2 600 2 568 3 271 3 324 154 171

Lot-et-Garonne 2 948 2 935 3 753 3 778 79 91

Pyrénées-Atlantiques 14 028 13 947 16 575 16 839 571 584

Académie 35 035 34 978 50 131 50 782 1 906 2 013


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Les personnels enseignants L’académie de Bordeaux compte 48 264 personnels enseignants à la rentrée 2019.

Enseignement public Enseignement privé sous contrat

Personnels enseignants 1er degré 17 656 2 100

Personnels enseignants 2nd degré 24 328 4 180

TOTAL GENERAL 48 264

L’académie de Bordeaux compte 3 211 établissements scolaires (public et privé sous contrat) à la rentrée 2019, répartis comme suit. Nombre d’établissements scolaires publics (rentrée 2019)

écoles collèges lycées LP EREA TOTAL

DORDOGNE 374 38 10 8 1 431 GIRONDE 912 105 32 23 2 1 074 LANDES 340 38 8 7 1 394

LOT-ET-GARONNE 314 28 8 5 1 356 PYRÉNÉES-ATLANTIQUES 509 49 16 15 0 589

ACADEMIE 2 449 258 74 58 5 2 844

Nombre d’établissements scolaires privés sous contrat (rentrée 2019)

écoles collèges lycées LP TOTAL DORDOGNE 13 8 2 4 27 GIRONDE 62 28 17 10 117 LANDES 18 7 2 3 30 LOT-ET-GARONNE 14 9 3 1 27

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES 108 38 13 7 166 ACADÉMIE 215 90 37 25 367

Les résultats aux examens session 2019

DNB Baccalauréat général

Baccalauréat technologique

Baccalauréat professionnel

CAP

BEP

BTS

Dordogne 84,3 90,6 88,7 83,6 85,2 86,4 73,7 Gironde 86,6 91,5 89,7 83,5 82,8 85,6 76,4 Landes 87,6 91,5 91,4 86,9 86,8 88,9 74,9

Lot-et-Garonne 84,6 88,9 88,1 86,2 83,5 86 73,1 Pyrénées-Atlantiques 91,3 94,4 94,8 87,3 86,7 89,8 76,9

ACADÉMIE 87,2 91,8 90,6 84,9 84,5 86,9 75,9

France 91,2 88,1 82,1


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