LES INFECTIONS Semestre 1 UE 2.10 Hygiène, Infectiologie,

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Une infection est un déséquilibre entre les moyens d’attaques exercés par l’agent pathogène et les moyens de défenses de l’hôte. Elle peut être du directement à la bactérie suite à une multiplication et une virulence. Ou à l’homme du à la rupture de la barrière cutanéomuqueuse ou l’immunodépression.

Colonisation → présence de la bactérie sans signes d’infection. Infection → présence de la bactérie + signe cliniques et biologiques.

MODE DE TRANSMISSION

Le réservoir est le lieu dans lequel s’accumulent et prolifèrent les agents biologiques. Le patient, les professionnels de santé et l’environnement sont considérés comme un réservoir à germes.

LES MESURES DE PRÉCAUTIONS

Pour la transmission croisée : ‣ politique d’hygiène des mains +++; ‣ respect des précautions standard et des précautions

complémentaires d’isolement; ‣ respect des règles d’asepsie, désinfection des objets

souvent manipulés; ‣ gestion des dispositifs médicaux, réutilisation et maitrise

de leur circuit; ‣ hygiène de l’environnement, en restauration; ‣ organisation des soins ( soins d’une personne en

isolement à faire en dernier ).

Protection des professionnels : ‣ respect des précautions standard; ‣ maitrise du circuit des DASRI; ‣ vaccination; ‣ tenue professionnelle : cheveux attachés, propre, port de

blouse changée, pas de vêtement civils sous les blouse, chaussures de travail spécifiques, pas de bijoux, de vernis ou de faux ongles.

La transmission directe peut être aéroportée à cause de gouttelettes de salive, manuportée par contact avec des mains sales ou des excréments ( péril fécal ) ou par contact direct lors des relations sexuelles et de l’accouchement.

La transmission indirecte peut être causé par l’intermédiaire de l’environnement ou d’un vecteur. Les infections exogènes proviennent d’une contamination par des germes présents dans l’environnement ( autre patient, professionnel, eau, air.. ). Les infections endogènes sont provoquées par des germes que la patient héberge déjà. Il s’infecte donc avec ses propres germes suite au contact avec l’environnement ou il les a dispersés = auto infection.

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LES INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS

L’infection associée aux soins survient au cours ou au décours d’une prise en charge ( diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive, éducative )

L’infection nosocomiale : elle est acquise à dans un établissement de soins et n’était pas en incubation ni présente à l’admission du patient.

QUELQUES DÉFINITIONS:

L’épidémie est une augmentation significative de la fréquence d’une maladie au de la de ce qui est observé habituellement ( apparition d’un nombre inhabituel ou inattendu de cas d’une pathologie dans une population, dans une même unité de temps et d’espace )

L’épidémie iatrogène : c’est une infection acquise dans une unité de soins suite à une faute ou un accident rapportante à un geste ou une prescription.

LES PRINCIPALES CAUSES

‣ l’augmentation de la résistance des germes ‣ la concentration des germes dans le milieu hospitalier ‣ l’augmentation du nombre de malades immunodéprimés ‣ l’augmentation de l’usage des techniques et thérapeutique

agressives et invasives ‣ l’augmentation des techniques spécialisées qui favorisent le

déplacement des patients ‣ le manque de formation des personnels (en voie d’amélioration)

Les infections urinaires sont les plus nombreuses ( 30% ). Elles sont souvent liées à la pose de sondes urinaires mais sont rarement graves. Viennent ensuite les pneumonies ( 16,7% ) souvent concomitantes à l’intubation et la ventilation assistée, les infections du site opératoire ( 13,5% ) après une intervention chirurgicale, et les bactériémies/septicémies ( 10,1% ) liées à l’introduction de cathéters dans les voies sanguines. Des infections de la peau et les tissus mous ou encore des voies respiratoires supérieures sont également observées. Certaines de ces infections, en particulier parmi les infections pulmonaires et les septicémies, sont graves et peuvent entraîner la mort.

LES PATHOLOGIES NOSOCOMIALES LES PLUS DÉVELOPPÉES SELON L’INSERM

Chiffres de 2015

LES CONSÉQUENCES

L’impact humain : Les infections nosocomiales seraient en cause pour 9 000 décès par ans, dont 4 200 concernant des patients pour lesquels le pronostic vital n’était pas engagé à court terme à leur entrée à l’hôpital. En plus de décès, ces infections sont la cause de séquelles souvent considérable à moyen et long termes.

L’impact économique : Dans les pays européens, le cout global des infections nosocomiales est estimé à environ 760 millions d’euros pas an. Le cout médical par infection et par patient est estimé entre 610 et 1 370 euros toujours en Europe. Ce surcout s’explique essentiellement par l’allongement de la durée d’hospitalisation, par le traitement mis en place pour lutter contre l’infection, les examens biologiques et la surveillance de l’évolution de l’infection.