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SABRE Sandrine – SURIRé Cédric

INCa – ARC / Exposition aux INCa – ARC / Exposition aux cancérogènes: reconnaissance et cancérogènes: reconnaissance et

inégalités socialesinégalités sociales

ObjectifsAxe 1 : pratiques de prévention et représentations des risques par les salariés exposés à des produits potentiellement cancérogènes

Axe 2 : sous-déclaration et reconnaissance des maladies professionnelles

Etat d’avancementRôle du travail et de ses transformations dans la construction des inégalités sociales face au cancer. Inscription de l’exposition aux cancérogènes dans la réalité de l’organisation du travail.

Prise en charge des cancers professionnels: récit du parcours de la déclaration à la reconnaissance d’une maladie professionnelle.

Valorisation des résultatsOrganisation de groupes de travail avec des médecins du travail, des structures représentatives des salariés, des associations, ainsi que des équipes travaillant sur des sujets analogues, pour tenter d’aller au-delà d’une approche juridictionnelle et institutionnelle de la prévention et de la réparation.En élargissant le nombre de nos interlocuteurs, nous pourrions certainement accéder à une meilleure compréhension des raisons psychosociales pour lesquelles un certain nombre d’individus décident de s’exposer à des risques dont ils connaissent parfaitement les dangers.

Conclusion / perspectivesRéaffirmer l’importance des enquêtes qualitatives au regard des statistiques disponibles.

La sous-déclaration des maladies professionnelles, des statistiques aux contours flous évèlent des écarts entre les maladies reconnues et les maladies réellement existantes.

L’enquête de terrain, permettant de confronter des hypothèses à la parole et au vécu des victimes (qui doivent être aussi appréhendés dans leur dimension subjective et pas seulement comme des travailleurs), peut nous amener à comprendre quelques mécanismes de la sous-déclaration des maladies professionnelles.

Conclusion / perspectivesMise en lumière de la compréhension de quelques écarts entre le volet de la prévention et celui de la réparation, du point de vue des salariés et des victimes.

Les résultats d’analyse mériteraient d’être revisités et complétés du point de vue des acteurs en charge de la protection de la santé au travail d’une part, et des acteurs en charge de statuer sur le caractère professionnel d’une maladie d’autre part, ceci afin de confronter deux discours, deux savoirs : le savoir profane et le savoir savant.