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SAINT LAURENT DES BÂTONS AU XVI SIÈCLE Pied de Port et rejoint le CAMINO FRANCES en Espagne. S'il est parcouru depuis le Xe siècle par des chrétiens faisant étape dans les monastères,

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À l'automne 2011, le Conseil Général de la Dordogne nous proposait que la Fêtedes bâtons de notre village fasse partie du Printemps des Bastides.

Le Printemps des Bastides est une manifestation qui, depuis plus de dix ans, réunitune douzaine de communes petites et grandes du Grand Bergeracois, chacune ayantun projet original inspiré par son histoire et par l'histoire de ceux qui les onttraversées. Chaque manifestation fédère différentes structures, associations,bibliothèques, écoles, etc.Ainsi en 2012, d'avril à juin, les communes de Belvès, Bergerac, Fonroque, Le Buisson,Eymet, Issigeac, Lalinde, Lanquais, Monpazier, Monplaisant, Saint Aubin deCadelech, Siorac ont participé à cette belle aventure. Pour la première fois, lacommune de Saint Laurent des bâtons s'y est associée et a fait sa FÊTE DES BÂTONSle dimanche 27 mai, dimanche de la Pentecôte, saluant le Pays Basque, vers lequel sedirigeaient les pélerins sur le chemin de Compostelle, grâce à la présence dessculpteurs de makilas de l'atelier Alberdi d'Irùn.Saint Laurent des bâtons, petit village (240 habitants) du canton de Sainte Alvère adonc décidé de célébrer les bâtons dont il porte le nom. Pourquoi ce nom ? Plusieurshypothèses ont été évoquées, la plus fréquente étant que ces bâtons déposés dansl’église seraient ceux des pèlerins qui faisaient halte dans le village ou qui venaientlà attirés par sa fontaine miraculeuse.Mais le bâton est aussi un compagnon de vie, qu'il devienne canne à pêche, outil,arme ou accessoire de jeu. Dans les mains des artistes et des artisans il provoque leurvirtuosité et se transforme en objet d'art ou de performance. La Fête des bâtons est donc l'occasion d'en faire découvrir les multiples utilisations,artisanales, artistiques, sportives, ludiques.Grâce au soutien de ses partenaires institutionnels et privés et de ses habitants, grâceaussi au soleil qui fit enfin son apparition, la Fête des bâtons 2012 de Saint Laurentdes bâtons fut un succès, attirant dans notre petit village des centaines de visiteurs.La fête 2013 qui aura lieu le dimanche 19 mai, également dimanche de la Pentecôte,se prépare activement et offrira de nouvelles variations autour de cet objet si familieret si surprenant parfois, auquel des artistes basques rendront également hommagecette année encore. La musique qu'elle vienne du pays basque avec la txalaparta oude l'Australie avec le didgeridoo sera, avec le bâton bien sûr, le fil conducteur de cettefolle journée.

Françoise du Chaxel,présidente des bastonnades de Saint-Laurent.

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SAINT LAURENT DES BÂTONS AU XVIe SIÈCLE

Ste Alvère 7 km Les Eyzies 29 km Sarlat 52 km Vergt 10 km

Périgueux 33 km Lalinde 17 km Bergerac 32 kmj j j

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AUJOURD’HUI

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Un peu d’histoireL'intitulé de Saint Laurent apparût pour la première fois en 1199 dans un document relatif à lagestion des domaines ecclésiastiques. Sera confirmé dès la fin du XIIIe siècle sous l'appellationSanctus Laurentius de Guilhgorsa. En 1566, le nom se précise et va apparaître comme "Saint-Laurentdel baston" sur la première carte connue du Comté du Périgort (avec un t). Nous retrouverons "Saint-Laurent du Bâton" sur la carte commandée par le Roi Louis XV en 1756. Sur cette carte, figurent aussi,Cendrieux, Paunat, Sainte Alvère, Limeuil, etc...

Mais pourquoi les bâtons ?Au moins trois hypothèses s'affrontent.Sans oublier que le mot « baston » dérivé du latin "bastarer" qui veut dire porter, a donné" bât", ledispositif adapté à une bête de somme pour porter. À l'origine, le bâton est ce qui sert à porter lebaluchon. Il ne doit pas être pris pour la canne, que le pèlerin nomme le "bourdon". Un pèlerin pouvaitavoir un bâton et un bourdon. Ce n'est que plus tard que le bâton à porter a été confondu avec la canneou bourdon.Revenons à Saint-Laurent des bâtons.• Première hypothèse : les conquérants romains, (Saint Laurent a aussi sa voie romaine), réservaientun culte particulier aux divinités des sources et des fontaines en y jetant des bâtons ou en les plantantautour.• Deuxième hypothèse : un roi, passant par le village, aurait fait bastonner les habitants qui se rebellaientcontre le droit de cuissage. Quel roi ? Charlemagne ? Henri II Plantagenêt ? Richard Cœur de Lion ? HenriII de Navarre, futur Henri IV, dont la sœur, Catherine de Bourbon, sera la dernière "Comtesse du Périgort"à la fin du XVIe siècle ?• Troisième hypothèse : les bâtons des pèlerins, qui, passant par là, sur le chemin vers Compostelleou attirés par la fontaine miraculeuse du village, déposaient leurs bâtons dans l'église, offrande quifut fatale puisque l'église, frappée par la foudre au milieu du XIX ème siècle, s'embrasa dans unincendie attisé par les bâtons accumulés.

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Les chemins de CompostelleLe pèlerinage est né de la découverte vers l'an 800 en Galice d'un tombeau dont l'Église locale déclaraqu'il était celui de l'apôtre Jacques, frère de Saint Jean l'Evangéliste et premier martyr de la chrétienté.Les pèlerins commencèrent à se rendre à Compostelle dès le Xe siècle mais c'est seulement en 1492que le pape Alexandre VI a déclaré que Saint-Jacques de Compostelle était avec Rome et Jérusaleml'un des trois grands pèlerinages de la chrétienté. Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ontété déclarés en 1987 premier itinéraire culturel par le Conseil de l'Europe. SAINT LAURENT DESBÂTONS était sur l'une des quatre routes françaises qui, menant à Saint-Jacques de Compostelle enGalice, se réunissent en une seule à Puente de la Reina au Pays Basque, à savoir la VIALEMOVICENSIS qui passe par Limoges venant de Vézelay, puis Périgueux, Mont de Marsan, Saint-Jean Pied de Port et rejoint le CAMINO FRANCES en Espagne. S'il est parcouru depuis le Xe siècle pardes chrétiens faisant étape dans les monastères, le pèlerinage de Saint-Jacques est maintenant unerandonnée célèbre où les marcheurs croisent les amateurs d'art roman. La coquille : Les pèlerinsavaient pour coutume de rapporter de leur voyage des coquilles d'un mollusque, le pecten, qu'ilsfixaient à leur manteau ou à leur chapeau. On a donné ensuite à ce mollusque le nom de coquilleSaint-Jacques. Elle était le signe que c'était un homme nouveau qui rentrait au pays. Elle deviendral'un des attributs reconnaissables du pèlerin, avec le bourdon, la besace et le chapeau à larges bords.La coquille fût parfois gravée dans la pierre sur les frontons des églises et même dans les maisons.

Entre passé et présent, grâce aux artistes, artisans, sportifs, conférenciers, animateurs et surtout grâce à ses habitantset à ses soutiens, Saint Laurent des bâtons, petit village du canton de Sainte Alvère, dans le grand bergeracois, a fêté lesbâtons le dimanche 27 mai 2012 lors d'une fête inscrite dans le Printemps des Bastides, sous l’égide du Conseil Général.Des bâtons qui ont donné son nom au village, sans doute à cause des bâtons déposés dans l'église par les pèlerins quipassaient par le village sur le chemin de Compostelle ou qui étaient guéris par sa fontaine miraculeuse. La fête desbâtons inspirée par l'histoire du village et ouverte sur d'autres cultures offrira chaque année des variations autour decet objet si familier, présent dans nos vies comme dans de nombreuses pratiques. La Fête de 2012 a rassemblé descentaines de visiteurs curieux et actifs. La fête des bâtons 2013 vous réserve bien des surprises.

Départ des randonneurs, bâton au poing

Les meubles en châtaignierdes Enfants du pays de Beleyme

La Confrérie des bâtons intronise Iñaki Alberdi, sculpteur de makilas.

Georg Traber construitsa tour de bâtons

2012QUELQUES SOUVENIRS

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De 10h à minuit, une folle journée autour du bâton

RANDONNEES• Sous l'égide de la FFR, et de Randonnée en fête du Conseil Général, circuit des fontaines, celles qui attiraient lespèlerins et leurs bâtons, circuit accompagné par Dominique Corazza, conteur. • Marche Nordique douce, en partenariat avec la FFR, le service des sports et de l'animation du Conseil Général etl'association France Parkinson.

SPECTACLES• "ZUN", de la compagnie basque Lagunarte de la Bastide Clairence, un spectacle où le bâton fait naître image,danse, musique et feux d’artifice.• "Les os longs", cirque. Un duo, mât chinois et chant, apesanteur et voix, élégance de l'acrobate et puissance de lavoix qui l'accompagne et fait le lien avec le public qui les entoure.• Percussions basques, un duo de joueurs de Txalaparta, “Ttikia ta Handia Txalaparta” qui feront plusieursinterventions musicales, tantôt seuls, tantôt avec Francis Collie, joueur de Didgeridoo.• Francis Collie, joueur de Didgeridoo, instrument harmonique des aborigènes d'Australie.• DBDB trio, musique traditionnelle occitane, Arnaud Bibonne à la boha, cabrette et flûte, Gilles de Becdelièvre àl'accordéon diatonique, Julien Estèves au banjo et percussions.

ARTISANAT• Tiane et Marc Cattet, vanniers de La clairière aux paniers de Saint Mayme de Pereyrol. • Les Cabatiers de Beynat venus de Corrèze.• Philippe Cattiaux, luthier, Lalinde.• Didier Demol, tourneur sur bois, Le Coux et Bigarroque.• Christophe Garant, fabricant de meubles en branches venu de la Creuse.• Pascal Jusot, sabotier, spécialiste des sabots bethmalais de l'Ariège.• Emilien Noble, et ses cannes en bois précieux, Lalinde.• Le Foyer La Peyrouse de Saint Félix de Villadeix et les réalisations en vannerie des résidents sourds et aveugles.• Claude et Nelly Launay et leurs “hôtels à insectes” de Saint Front de Pradoux.• Maurizio Pergolini, sculpteur de cannes, Banneuil.• La Tonnellerie Rennaissance de Rouffignac de Sigoulès.

ANIMATIONS• Nouveaux jeux de bois de Sébastien Galtier.• Construction d’une structure participative “l’origine du bâton” avec Luis Gouveia, plasticien. Monpazier.• Mât de cocagne.• Initiation au propulseur préhistorique et à l’allumage du feu avec Thibault Morala, préhistorien.• Concours de lancer de bâton.• Réalisation d'un panier collectif avec les vanniers de La clairière aux paniers.• Découverte des instruments insolites de Bernard Nouhet, Lanquais.• Démonstration de tir à la sarbacane et initiation par des résidents du foyer Gammareix de Beleymas.• Concours de langue de bois.• Initiation à la calculette en bois de John Neper.

EXPOSITION dans l’église de Saint Laurent des Bâtons• Les totems de Nadine Bourgeois• Les bâtons de pluie réalisés par les écoles et les centres de loisirs, et les bâtons rares sortis des greniers ou descollections.

CONFÉRENCE Samedi 18 mai à 18h30, à la bibliothèque de Sainte Alvère,rencontre avec Bernadette Darchen, auteur de "Fontaines sacrées en Périgord" PLB éditeur au Bugue, en lien avecla randonnée des fontaines du dimanche matin.

LIBRAIRIE sélection d'ouvrages autour de l'arbre, du bâton et des fontaines,etc., avec la librairie Grain de Lirede Lalinde.

RESTAURATION aux saveurs du pays basque.

Tous les spectacles et les animations sont gratuits.

FÊTE DES BÂTONS dimanche 19 mai 2013pré-programme au 6 février 2013, susceptible de modifications.

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UN AVANT GOÛTDE LA FÊTE 2013

ZUN de la compagnie Lagunarte

La compagnie Lagunarte, installée dans le village de La Chapelle Clairenceau Pays Basque est dirigée par Kristof Hiriart, percussionniste et chanteurbasque qui aime mélanger les genres et faire que sa musique et sa voixrencontrent la danse, le cirque et les différentes cultures. Il est basque etattaché à sa culture, mais il a participé à de multiples aventures avec et sanssa compagnie, (Bernard Lubat par exemple). On le retrouve en concert avecdifférents partenaires, mais aussi dirigeant des formations dans lesconservatoires et les écoles de cirque.La compagnie Lagunarte créée en 2001, est installée maintenant dans le beauvillage de La Bastide Clairence au pays basque et mène de front une activitéde création et d'ateliers pédagogiques.

Depuis deux ans, la compagnie s'intéresse au thème du bâton, thème si présent dans la culture basque, le bâtoncompagnon, outil, objet d'art, accessoire. Le bâton qui accompagne l'homme dans ses actions les plus concrètescomme les plus symboliques.Après M (spectacle jeune public) et ZTIKZ (Bâtons) qui sera présenté à Bergerac le 28 février prochain, voici ZUN,troisième et dernier volet du tryptique.ZUN, spectacle conçu pour l'extérieur, ne raconte pas une histoire, le bâton fait naître des gestes, des musiques,des voix, des feux, des magies.www.lagunarte.org

Les spectacles

Les Os Longs

Un duo : mât chinois et chant, apesanteur et voix, élégance de l'acrobate, Hervé deKeuleneer, puissance de la voix de Nadège Romer qui l'accompagne et fait le lien avecle public qui les entoure.Une voix ronde et terrienne aux racines profondes.Un homme oiseau fin et libre, aux ailes déployées.Un moment rare.www.lesoslongs.com

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TXALAPARTA : un duo de percussionnistes basques

Des bâtons qui frappent des planches, un des plus anciens instruments dela culture musicale basque, Txalaparta, plus qu'une simple percussion estla pulsation du pays basque. La course libre et effrénée des makilak, 4 bâtonsqui courent sur quatre planches, évoquant les allures du petit cheval sauvagede leurs montagnes, le pottok.Comme un écho dans la vallée, les deux joueurs se répondent, se défient,mêlent et démêlent leurs cadences entre calme et tumulte, ordre et chaos,pour tendre vers l'harmonie de deux battements de cœur.Ttikia ta Handia (le petit et le grand) tiré du poème de Josean Artze : "Lemonde est un grand homme l'homme est un petit monde", tel est le nomqu'ils ont donné à leur duo. Ils essayent de suivre la tradition toujours

renouvelée de la Txalaparta en laissant l'improvisation voyager vers les chemins de l'harmonie.http://txalaparta.perso.sfr.fr

FRANCIS COLLIE : joueur de Didgeridoo

Le didgeridoo est sans doute un des plus anciens instrument à vent del'humanité car il existe à l'état naturel dans le nord de l'Australie. En effet,les termites de ce territoire creusent en leur centre les troncs d'eucalyptusencore vivants. Les aborigènes, qui connaissent parfaitement l'écosystèmedans lequel ils évoluent, n'ont qu'à couper le tronc dont la colonne d'air seraparfaite. Le didgeridoo est donc un bâton creux, un simple tube dans lequelle joueur fait vibrer ses lèvres et sa voix.Le bourdon de cet instrument est généré en continu grâce à une techniquede respiration circulaire.Francis Collie qui s'est éloigné de son métier d'architecte DPLG pour seconsacrer à d'autres passions –le dessin, la musique, les aborigènes

d'Australie– fabrique lui même ses instruments en diverses essences d'arbres, donne des cours, fait desconcerts, aime faire partager sa passion pour les instruments harmoniques.Il sera présent lors de la Fête des bâtons comme musicien et animera en amont des ateliers au Foyer Lapeyrousede Saint Félix de Villadeix avec les résidents sourds et aveugles et à l'école de Sainte Alvère où il fera construireaux enfants des instruments en [email protected]

DBDB trio, musique traditionnelle occitane

Arnaud Bibonne, boha, cabrette et flûteGilles de Becdelièvre, accordéon diatoniqueJulien Estèves, banjo et percussionsPendant le repas du soir, ces trois musiciens assureront une belle présencemusicale et après le spectacle ZUN de la compagnie Lagunarte, ils ferontdanser ceux qui voudront finir la soirée joyeusement.

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MAURIZIO PERGOLINI : sculpteur de cannes

Installé à Baneuil depuis huit ans, ce toscan a trouvé en Dordogne une douceurde vivre qui lui rappelle l'Italie. Il sculpte au couteau des cannes en buis qu'ilorne de pommeaux inspirés par la nature qui l'entoure. Il est aussi un grandspécialiste des vitraux.Les visiteurs de la fête 2012 ont déjà pu admirer sa virtuosité.

Artisanat

CHRISTOPHE GARANT : créateur de meubles

Christophe Garant fabrique des meubles en branches et des escaliers en rondins enrespectant la singularité des bois qui l'entourent.Menuisier de formation, il a exploré depuis 20 ans toutes les facettes du bois. Il le faitentrer dans les maisons en respectant son originalité de formes et de couleurs. Implantéau cœur du massif forestier du Limousin, il puise son inspiration dans la nature quil'environne et travaille le bois dans tous ses aspects, transformé ou gardé à l'état brut.De ses lignes sinueuses et sensuelles, il fait naître un mobilier singulier tout droit venude nos contes et légendes.www.christophegarant.fr

PHILIPPE CATTIAUX : luthier

Depuis l'enfance, Philippe Cattiaux est fasciné par la guitare, la guitare objet et la guitareinstrument. Mais c'est par sa formation d'ébéniste et de marqueteur amoureux du boisqu'il va la retrouver, faisant le tour des étapes de sa fabrication, de la guitare classiquecomme de la guitare folk. Un diplôme en conservation / restauration le rapproche dulaboratoire de recherche et de restauration du Musée de la Musique à Paris.En 2009, il s'installe à Lalinde menant de front la lutherie et l'ébénisterie.Depuis le début de l'année 2012, il décide de se consacrer pleinement à la lutherie dansson atelier de Couze Saint Front. www.philippe-cattiaux.com

DIDIER DEMOL : Tourneur sur bois

Depuis l'âge de 14 ans, Didier Demol façonne le bois sur son tour pour des menuisierset des ébénistes, mais il aime aussi faire partager son savoir faire aux touristes dans sonatelier de Castelnaud la Chapelle. Pour nous, il tournera des cannes bien sûr.

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LES VANNERIES DU FOYER DE LA PEYROUSE

Le Foyer La Peyrouse de Saint Félix de Villadeix est un établissement médico social detype "foyer occupationnel" qui permet l'accueil de 19 personnes adultes handicapéessensorielles ayant le double handicap de surdi cécité.Au sein du foyer, où tout est conçu en fonction des handicaps des résidents, il existeplusieurs types d'activités qui se déclinent selon les besoins et les désirs des personnesaccueillies.Parmi ces activités, un bel atelier de vannerie. La fête des bâtons accueillera les résidentset leurs réalisations.http://foyer-sourds-aveugles-la peyrouse.com

PASCAL JUSOT : sabotier

Originaire de la région parisienne, Pascal Jusot a découvert en 1981 la superbe valléede Bethmale dans les Pyrénées Ariégeoises. Il y a installé son atelier, prenant la suite dusabotier qui l'avait formé. Il y fabrique des sabots réalisés dans des essences locales,sabots de jardin bien sûr, mais aussi sabots bethmalais, sabots d'apparat à la longuepointe effilée, richement décorés de cuir et de clous qui étaient offerts par le jeuneberger bethmalais en gage d'amour à sa promise. Plus la pointe était effilée et plusl'amour était grand.Chaque paire de sabots fabriquée par Pascal Jusot est unique.

LES CABATIERS DE BEYNAT EN CORRÈZE

Les paysans du pays de Beynat avaient pris l'habitude de conserver et de trier la pailledu seigle et de la tresser pour faire des chapeaux et des cabas qu'ils vendaient. Dans cepays de seigle et de chataîgnes, sous leurs doigts agiles, la paille devenait de l'or !L'association "le cabas de Beynat" est née en 2007 avec pour but de redonner ses lettresde noblesse au cabas.Des ateliers, une maison du cabas et un livre sont nés de ses efforts.De la paille de seigle, un crochet, un moule en bois, rien de plus simple!www.lescabasdebeynat.fr

LA TONNELLERIE RENAISSANCE

La tonnellerie d'Alain Lafon à Rouffignac de Sigoulès a pour souci le respect del'environnement ; les chênes qu'elle emploie viennent de forêts durablement gérées, unetechnologie innovante qui consiste à fabriquer des rouelles bi-lames, réduit de moitiéla consommation de chêne noble. Ses tonneliers sont également très attentifs à la duréeet au profil de chauffe qui vont développer différemment les composés odorants etaromatiques du chêne, selon les attentes des clients et des amateurs.Une occasion rare de découvrir leurs secrets.

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RANDONNÉE 1 : le circuit des fontainesSous l'égide de la Fédération Française de Randonnées et dans le cadre de Randonnées en fête du Conseil Général.

Le nom du village est lié à la présence des pèlerins qui le traversaient pouraller vers Compostelle ou qui déposaient dans l'église leurs bâtons etbéquilles après avoir recueilli l'eau de sa fontaine miraculeuse. Le villageest entouré de fontaines, (13 sans doute). Il nous a semblé juste que larandonnée de cette année soit consacrée à ces lieux qui étaient familiers auxhabitants du village pour différentes raisons. La fontaine de Guillegorcesemble être celle qui guérissait. Le circuit passera donc par Guillegorce etfera découvrir d'autres fontaines méconnues. Cette randonnée seraaccompagnée par Dominique Corazza, conteur, chaque pause aux fontainesétant l'occasion d'écouter une histoire de fontaine, de forêt, de bâton.

Le samedi 18 mai à 18h30 vous pourrez rencontrer Bernadette Darchen, docteur es sciences naturelles, auteurd'un ouvrage sur "Les fontaines sacrées du Périgord" aux éditions PLB du Bugue,

Chercher une fontaine sacrée, c'est vouloir écouter l'âme d'un paysUne fontaine sacrée, c'est un endroit où l'eau sort de terre spontanément, oùdepuis des générations et des générations on vient prier, accomplir des ritespour obtenir du saint qui la protège (ou, selon une conception encore plusancienne, de la divinité qui habite là) tel ou tel bienfait. Une source est unesortie d'eau non aménagée. Dès que l'homme intervient pour caler quelquespierres afin que la petite pièce d'eau ne soit pas étouffée par des effondrementsterreux, alors on parle de fontaine. Mais pourquoi dire d'une fontaine qu'elleest sacrée et non d'une autre ? Allez savoir ! Il y a des trous d'eau sans histoireet d'autres au contraire où l'on prie, où s'accomplissent des miracles, sans quel'on puisse décider, vu de maintenant, la raison qui a présidé à ces choix...Bernadette Darchen

Sport

Les randonnées

RANDONNÉE 2 : Marche nordique douce

Les bâtons font la différence !Venue de Finlande et de la technique du ski de fond, la marche aux bâtons estprésente en France depuis quelques années seulement et on ne cesse de luitrouver des vertus thérapeutiques.Sous l’égide de la F.F.R., en partenariat avec le service des sports et de l'animationdu Conseil Général et l'association France Parkinson, vous pourrez donc vousinitier à cette forme particulière de randonnée. (Les bâtons seront fournis).

Fontaine de La Combe basse

Bâton de randonnée "Lo Caminaire"Bâton proposé par le Conseil Général de laDordogne, en collaboration avec lesBastonnades de Saint Laurent des bâtons.Bâton sculpté d’une asphodèle (bâton royal) etéquipé électroniquement pour guider lerandonneur d'aujourd'hui.

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SÉBASTIEN GALTIER : jeux de bois

Sébastien Galtier est menuisier à Tursac, un drôle de menuisier, naturalistede formation, qui au contact d'un menuisier qui travaillait à l'ancienne, asuivi une autre voie et s'est lancé dans la fabrication de jeux en bois, ceuxqui autrefois rassemblaient petits et grands. Il respecte les matières qu'iltravaille, les formes naturelles du bois, garde même l'aubier qui produiraune nuance de teinte à l'objet final. Pour les finitions, il n'utilise que desproduits naturels., une huile dure à base d'agrumes par exemple.Ses jeux de table et de plateau sont réalisés à partir de plans édités par lamaison des jeux de Grenoble. Il réalise aussi des lits de bébé, des nichoirs,des petits bancs de méditation pour les bouddhistes ses voisins à Tursac.Ses jeux de bois avaient fait jouer les enfants et leurs parents lors de la fête

2012, il sera à nouveau présent à la Fête des bâtons 2013 avec de nouveaux jeux.www.jeuxdebois.fr

Animations

TIANE et MARC CATTET : La Clairière aux paniers

Tiane et Marc Cattet sont osiériculteurs/vanniers à Saint Mayme de Peyrerol.On les trouve bien sûr dans leur clairière où l'on peut admirer leurs paniers,et leurs créations d'architecture végétale. Ils y accueillent aussi des amateursqui viennent s'initier aux secrets de la vannerie. Ils sont également souventprésents dans les fêtes de village.À Saint Laurent des bâtons, ils accompagneront la réalisation d'un paniergéant collectif.www.laclairiereauxpaniers.com

THIBAULT MORALA : Propulseur préhistorique et naissance du feu

Dans le Périgord, on côtoie dès l'enfance la Préhistoire. Alors, s'initier àl'allumage du feu par friction de morceaux de bois ou apprendre à lancerla sagaie avec un propulseur, semblent des activités naturelles lors d'unefête des bâtons.L'invention du propulseur, bâton de dimension variable muni d'un crochet,qui sert à lancer la sagaie, longue flèche constituée d'un fût, d'une pointe,d'une cupule à son extrémité et d'un empennage, remonterait à 20.000 ans.Puis il a disparu en Europe il y a 12.000 ans sans doute remplacé par l'arc.on le trouve encore utilisé par les Inuits et les Aborigènes d'Australie.Le propulseur, arme de chasse, accentue le bras de levier entre la sagaie etle poignet et permet par un mouvement de rotation du poignet

d'augmenter la vitesse de la sagaie.Thibault Morala, préhistorien, proposera aux enfants et aux adultes "d'allumer le feu"avec plusieurs techniques d'allumage, dont la compression de l'air avec une chambre decompression constituée de deux morceaux de bois coulissant l'un dans l'autre. Et de lesinitier au tir au propulseur après démonstration et présentation de propulseursethnographiques et préhistoriques.

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BERNARD NOUHET : musicien, amateur d’instruments singuliers

Bernard Nouhet aime depuis toujours les instruments singuliers, les quenas, lesmiskals qui racontent d'autres cultures.Accordeur de pianos, facteur d'orgue, il s'est intéressé aux résonnances, aux musiquesà bourdon, aux musiques orientales.Installé en Dordogne, il étudie sans cesse les correspondances entre les langues et lesmusiques.Lors de la fête des bâtons, il sera présent avec ses instruments favoris qu’il vous feradécouvrir.

Animations (suite)

L'équipe de sarbacane du foyer Gammareix de Beleymas.

On connaît la sarbacane, ce long tube creux qui sert à lancer de petits projectiles par laforce du souffle. Elle est aussi une arme utilisée dans l'art de combat, le Ninjutsu et parcertaines tribus de chasseurs d'Amérique du Sud.Au sein du foyer occupationnel Gammareix de Beleymas, une équipe de sarbacanesportive s'est formée animée par Bernard Leymarie du comité Départemental de SportAdapté de Dordogne. L'équipe fera lors de la fête des bâtons une démonstration etproposera une initiation à ce sport qui prend de plus en plus d'importance en France.

LUIS GOUVEIA : plasticien

Luis Gouveia, plasticien installé à Saint Romain de Monpazier, proposera uneconstruction participative : “L'origine du bâton” un socle de rondins préparés d'oùjaillissent des branches de lierre dont les feuilles seront dessinées par les enfants ducentre de loisirs de Lalinde. Les visiteurs de la fête devront assembler tous les élémentsde cette forêt précaire.

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Animations avant la fêteLes enfants des écoles de Saint Laurent des bâtons,Saint-Michel de Villadeix, Fouleix, Trémolat, Paunat, lecentre de loisirs des Bricoulous de Saint Amand de Vergtréaliseront des bâtons de pluie qui seront exposés dansl'église de Saint-Laurent le jour de la fête.Les enfants du centre de loisirs de Lalinde, préparerontavec Luis Gouveia, plasticien, les cabanes à construire lejour de la fête.Les enfants de l'école Pierre Bitarelle de Sainte Alvère,dirigés par Francis Collie, joueur de didgeridoo etpassionné d'instruments harmoniques, fabriqueront,avec des bambous coupés dans le jardin communal deSainte Alvère, des instruments variés. Ils apprendrontensuite à jouer de leurs bâtons à musique et inviteront

leurs parents à un spectacle végétalo-musical le vendredi 17 mai à l'heure de la sortie de l'école. Leursinstruments seront exposés dans l'église de Saint Laurent le dimanche 19 mai et ils pourront peut-être les refaire chanter.Ce beau projet d'animation aura lieu grâce au soutien de l'association "Les petits mélanos",association de parents d'élèves qui apporte son appui aux activités culturelles de l'école.Des résidents de la maison de retraite" Les jardins de Sainte Alvère" réaliseront des bâtons de pluiesous la direction d'Hélène Basset. Leurs bâtons seront bien sûr exposés dans l'église de Saint Laurent.Le Foyer La Peyrouse de Saint Félix de Villadeix, lieu de résidence pour des adultes atteints de surdi-cécité, accueillera Francis Collie joueur de didgeridoo, pour un beau projet d'atelier d'initiation audidgeridoo. Après une première rencontre très forte entre le musicien et les résidents, il a paruévident qu'il fallait aller plus loin et proposer aux résidents de prolonger cette découverte.Ce sera chose faite grâce au soutien du Rotary Club de Bergerac et peut-être verrons nous, le jour dela fête, des résidents du Foyer La Peyrouse se joindre à Francis Collie pour une improvisation.

Francis Collie au Foyer La Peyrouse

Dans l'église de Saint Laurent, juste retour des choses, vous pourrez voir des bâtons, des bâtons, des bâtons :les bâtons de pluie réalisés par les enfants des écoles de Saint Laurent, Fouleix, Saint Michel de Villadeix, Paunatet Trémolat, le centre de loisirs "les bricoulous" de Saint Amand de Vergt. Mais aussi ceux que les résidents dela maison de retraite de Sainte Alvère auront fabriqués sous la direction d'Hélène Basset.Pierre Bellemare nous prêtera quelques cannes de sa collection et Pascal Raux, préhistorien, nous proposerades bâtons africains et des moulages de "bâtons de commandement" paléolithiques.Et bien sûr, nous exposerons les bâtons sortis des greniers.et...

Les Totems de Nadine BourgeoisNadine Bourgeois, plasticienne, qui vit et travaille depuis 30 ans dans le canton de Villamblard, qui aimeredonner vie à des matériaux qui l'environnent, crée des pièces uniques qui associent différentes matières(métal, bois, végétaux, émaux, verres colorés) et différentes techniques (travail du bois, tissage, mosaïque). Ellenous confiera quelques "Totems", une série de sculptures qui joue avec les essences de bois, les lumières, lestransparences. Ses totems, à la fois si différents et si proches, se répondent, s'interpellent, renvoient à leursingularité et réveillent nos propres interrogations sur notre place parmi les autres.

Exposition

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Contacts

LES BASTONNADES DE SAINT-LAURENTAssociation loi 1901 déclarée le 2 novembre 2011

Françoise du Chaxel : 05 53 22 75 20 ou 06 64 90 18 13Jean-Pierre Paigne : 05 53 22 75 20 ou 06 84 25 92 62

Brigitte Houtrique : 09 65 31 31 69 SITE WEB

(Responsable : Hélène Basset) : [email protected]@gmail.comwww.fete-des-batons.com

La Confrérie des bâtons

La fête des bâtons sera bien sûr accompagnée activement par la confrérie des bâtons,

Extrait du rituel :Ecoutez ! Braves gens ! Ce que je vais direa son importance, ici plus qu’ailleurs. Iln’y a en France, notre beau pays, qu’uneseule commune qui porte cet attribut de «bâtons ». Il serait dommage de ne pasprofiter d’une chose qui nous appartient,qui ne coûte rien, qui ne fait de mal àpersonne et qui nous distingue. Certainsvont prendre le parti d’en rire, mais aucund’en pleurer, Nous, nous avons pris ladécision de la mettre en valeur, de porterhaut et fort cet élément vital etprioritairement écologique qui met àl’honneur notre commune et ses habitantsAussi…

Intronisation de Marcel Chassaigne par la Confrérie des bâtons lorsde la fête 2012.

qui accueillera cette année la confrérie du gâteau basque !