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Spectacle d’improvisation Dès 14 ans Avec Odile Cantero Nicolas Moitron THEATRE-ROLLE.CH SAISON 19-20 Dossier de presse

SAISON 19-20 · 20H30 – SWING NOROC – SWING, JAZZ MANOUCHE Violon, chant Marc Crofts Guitare, chant Yann Dapozzo Guitare Zoltan Kisak Contrebasse Piotr Wegrowski Un amour commun

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  • Spectacle d’improvisationDès 14 ans

    AvecOdile Cantero Nicolas Moitron

    THEATRE-ROLLE.CH

    SAISON 19-20

    Dossierde presse

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    SOMMAIRE

    COMMUNIQUÉ 3-4

    LES TERRASSES DU CASINO AU CHÂTEAU 5-6

    LE PETIT PRINCE 7-8

    L’ÉVADÉ 9-10

    BIG CRUNCH 11-12

    LIBERTALIA, UNE UTOPIE PIRATE 13-15

    LA BELLE ET LA BÊTE 16-17

    SARCLO SINGS DYLAN (IN FRENCH) 18-19

    LES PETITS CHANTEURS À LA GUEULE DE BOIS - DE PIED EN CAP 20-21

    CONCERT DU PETIT NOUVEL AN - TIRABOSCO & AD’LIBITUM 22-23

    BERGAMOTE - THÉ DANSANT 24-25

    ONE MAGIC SHOW 26

    LE FAUTEUIL À BASCULE 27-28

    MARIA DE LA PAZ CANTA LHASA 29-30

    Ö RÖ 31-34

    LES EXS 35

    JOUR BLANC 36-38

    KARINE C #SE WIFI DE TOUT 39

    UNE ROSE ET UN BALAI 40-41

    L’OIGNON 42

    FÊTE DE LA DANSE 43

    MIDI, THÉÂTRE ! 44-46

    CINÉ-SENIORS 47-48

    INFORMATIONS PRATIQUES 49-50

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE À TABLE ! Cette saison, nous convions notre public à déguster des menus aux saveurs contrastées. Pimentées, aigres-douces, sucrées, traditionnelles, contemporaines ou encore minimalistes, les suggestions sont aussi variées que surprenantes. Parmi les nouveautés, une échappée gustative et culturelle avec les Midi, théâtre ! D’octobre à mai, sept menus, aussi variés que novateurs, vous sont proposés à l’heure du repas de midi. Dans notre foyer, transformé en restaurant pour l’occasion, vous dégustez un plat du jour tout en assistant au spectacle spécialement concocté pour l’occasion : un moment de partage propice à l’échange et à la rencontre ! L’Association Pro-Jet de Nyon s’associe à cette aventure et met ses jeunes en phase d’insertion professionnelle à votre service et derrière les fourneaux. Vous l’avez compris, notre structure se veut un lieu chaleureux, convivial et ouvert sur la ville. Alors, nous prenons le large à deux reprises et déposons nos tréteaux au Château de Rolle pour Les Terrasses du Casino et Le Petit Prince. De l’humoriste Karine C au comédien Roger Jendly, du circassien Maxime Pythoud à Claude-Inga Barbey, ce cru 2019-2020 voit s’alterner sur notre scène des artistes émergents et confirmés dans un tourbillon de formes toujours plus diversifiées : théâtre, musique, danse, cirque, mime, magie, humour, spectacles musicaux et pour le jeune public. LES NOUVEAUTÉS MIDI, THÉÂTRE ! Nous ouvrons nos portes à midi, tout au long de la saison, et vous invitons à déguster sept menus artistiques et gustatifs en toute convivialité. Pour le prix d’un menu du jour, offrez-vous une pause inspirante et partez à la découverte de créations inédites concoctées sur mesure ! L’Association du Casino Théâtre de Rolle rejoint cette saison l’Association Midi, théâtre ! 7 théâtres romands sont associés pour proposer des spectacles dans leur foyer à l’heure du repas de midi. Des cartes blanches, de forme courte, proposées par chaque structure à une compagnie de sa région, donnent lieu à des spectacles originaux et ludiques. Une tournée dans les autres théâtres partenaires succède à chaque création. A Rolle, ce sera la Compagnie Cafuné, basée à Prangins, qui créera son Midi, théâtre ! en février 2020. Elle nous proposera sa lecture de La Prose du Transsibérien de Blaise Cendras, avec son spectacle Un Orage sous le crâne d’un sourd. LA CARTE CASIN’OH Afin de permettre à nos spectateurs de ne plus hésiter à venir découvrir un spectacle de plus, nous lançons une nouvelle formule de fidélité : la CARTE CASIN’OH permet de bénéficier de 5.- de réduction sur tous les spectacles, y compris les Midi, théâtre ! (cf. page 50) HORS LES MURS Revue du 700e de Rolle oblige, nous prendrons nos quartiers au Château de Rolle pour deux projets. « Les Terrasses du Casino » se dérouleront exceptionnellement dans la cour du château, quant au premier spectacle de notre saison, Le Petit Prince, il s’installera sous un Camion-Chapiteau aux abords du château pour faire rêver petits et grands.

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    LES CRÉATIONS Cette saison, 5 spectacles en coproduction dont 4 en création à Rolle seront à l’affiche :

    • Libertalia, une utopie pirate, théâtre musical mêlant jeu, chant et cirque • Sarclo sings Dylan (in French), spectacle musical • Maria de la Paz canta Lhasa, spectacle musical • Ö Rö, théâtre musical • L’Oignon, cirque burlesque

    FLASH-BACK SUR LA SAISON 18-19 EN CHIFFRES

    • 43 représentations publiques • 6 représentations scolaires • 5 événements autour du cinéma « Les Rencontres des Toiles du Casino » • 7 projections « Ciné́-seniors » en collaboration avec Pro Senectute Vaud • 18 productions, 7 créations dont 6 en coproductions • Les Terrasses du Casino, deux soirées de concerts festives en août • La Fête de la Danse, trois journées artistiques, festives et participatives • 164 jours de résidences d’artistes

    MÉDIATION

    • 1 projet de médiation culturelle et sociale avec le GRAAP (Groupe d’Accueil et d’Action Psychiatrique), dans le cadre de la création Abasia, Périple en pays chagrin

    • 4 ateliers de coaching vocal et de jeu théâtral. Expérimentation de « Spoken Word » sur la scène du théâtre, avec l’accompagnement des musiciens, pour des gymnasiens de Nyon dans le cadre de Janis, Still on The Road

    • 1 représentation de Monsieur Kipu traduite en langue des signes et accessible aux publics sourds et malentendants en collaboration avec le projet Sourds & Culture

    • 1 représentation de Frida Kahlo, Autoportrait d’une femme audio-décrite, accessible aux publics aveugles et malvoyants, en collaboration avec l’Association Ecoute Voir

    • 1 visite tactile des décors et des costumes avant la représentation de Frida Kahlo, Autoportrait d’une femme

    • 6 rencontres avec les équipes artistiques à l’issue des représentations publiques et scolaires • 9 ateliers sur la mythologie grecque organisés en collaboration avec la bibliothèque scolaire

    de Rolle, en écho aux représentations scolaires de Mon Papa (roi de l’Olympe) • 4 dossiers pédagogiques • La Fête de la Danse : trois jours pour célébrer la danse dans une démarche participative

    • 5’250 spectateurs (représentations publiques) • 707 élèves lors des représentations scolaires + 44 accompagnants • 1’500 personnes ont assisté aux « Terrasses du Casino » • 2’750 personnes ont participé́ à la Fête de la Danse

    AU TOTAL 10’251 SPECTACTEURS pour une saison record en terme d’activité et de fréquentation.

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    LES TERRASSES DU CASINO AU CHÂTEAU Concerts 23 et 24 août 19 Dans la cour du Château de Rolle Vendredi 23 août 19H – PHANEE DE POOL Phanee de Pool débite, déboîte, déroule, déballe, déambule, détonne, décale et désarme. Du slam ? Du rap ? Non : du slap, baigné dans une chanson française franche mais onctueuse. La jeune artiste suisse décapsule sa rencontre avec le monde. Le nôtre. Le sien. Avec candeur et humour, elle narre l’amour qui s’écroule, les fins de mois difficiles, l’intolérance borgne, la découverte de soi, nos petites et nos grandes maladresses existentielles d’humains aux prises avec le nouveau siècle. Soutenue par une voix élastique, un bagou irrésistible et mille autres astuces, elle donne à son verbe un écrin de coton envoûtant. Tantôt visionnaire, gamine effrontée, arracheuse de dents ou cœur marshmallow ; du jamais vu, jamais entendu disent les critiques : l’originalité totale sans modèle identifiable. 20H30 – SWING NOROC – SWING, JAZZ MANOUCHE Violon, chant Marc Crofts Guitare, chant Yann Dapozzo Guitare Zoltan Kisak Contrebasse Piotr Wegrowski Un amour commun du swing, du jazz manouche et des musiques d'Europe de l'Est, réunit Yann Dapozzo et ses acolytes pour ce projet qui choisit le plaisir comme unique boussole. Entre hymnes des années trente, refrains du fond des temps, répertoire de cabarets et compositions originales, les musiciens communiquent leur joie au public, dans un voyage de Paris à Bucarest. 22H – GJON’S TEARS BAND Chant, piano Gjon Muharremaj Guitares Martino Lepori, Pascal Stoll Basse Samuel Riedo Batterie Gaëtan Guélat C’est la grande sensation indie-pop de ces derniers mois ! Le chanteur charismatique fribourgeois aux racines albanaises fascine tout le monde avec sa voix envoûtante, expressive et authentique. Après avoir participé́ à la Gustav Académie en 2018, Gjon est arrivé au stade des demi-finales de l’émission de TV « The Voice ». Déjà̀ chanteur et pianiste à l'âge de 8 ans, Gjon a aujourd'hui 21 ans. Il est auteur-compositeur et propose un univers personnel mélangeant diverses origines et influences mais toujours dans le but de partager une émotion.

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    Samedi 24 août 19H – VINCENT SCHMIDT – GUITARISTE SOLO « FINGERSTYLE » Vincent Schmidt est le nouveau prodige romand de la guitare ! Il pratique le Fingerstyle, un style de guitare mélangeant simultanément la basse, la mélodie et de la percussion. Ce que le jeune guitariste fait sortir de son instrument est époustouflant ! Alternant la puissance et la mélancolie, il exprime ses émotions avec ses dix doigts. La basse menée par le pouce, la mélodie racontée par les doigts et la percussion jouée par ceux qui sont encore disponibles, il nous emmène avec sa guitare acoustique dans un univers poétique. Du haut de ses 21 ans, Vincent a sorti son deuxième album solo Between Hope And Fire, début 2019. Au cours de ce concert, il interprétera également des morceaux de son premier album Feelings et rend aussi hommage au guitariste virtuose Tommy Emmanuel, sa principale influence musicale, en interprétant certains de ses morceaux. 20H30 – BAL DE L’ORCHESTRE JAUNE L’Orchestre Jaune revient pour la 5e année consécutive pour faire danser cette fois la cour du Château ! L’ensemble est composé de 22 artistes réunis par Daniel Perrin, pianiste et compositeur lausannois. Ce sont des musiciens, chanteurs, une section rythmique, des cuivres, des claviers, des guitares et un violon. Son répertoire : de la Pop music ? Beaucoup. Du Rythm’Blues ? Oh yeah. De la chanson française ? A l’occasion. De la World music ? Un peu. Ça chante et ça danse en anglais, en français, en italien, en espagnol, en serbe, en arabe, des hits inoxydables créés par d’illustres artistes auxquels l’or-chestre rend forcément hommage. C’est à une véritable réunion de famille que Le Jaune nous convie. Les générations, les styles se mélangent, sur scène comme sur la piste de danse. Mais à la fin tout le monde est heureux. On a dansé comme des fous, on a joué comme des valeureux, on se reverra certainement une prochaine fois…

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    LE PETIT PRINCE 7* septembre 19, 11h 8 septembre 19, 15h Théâtre - dès 7 ans Sous Camion-Chapiteau au Château de Rolle D’après Antoine de Saint-Exupéry, Editions Gallimard, 1945 Mise en scène Isabelle Bonillo Avec Edmond Vullioud, 
Marie Ruchat, 
Isabelle Bonillo Coproduction Compagnie T-Âtre
 Le Reflet – Théâtre de Vevey Adultes 25.- / Enfants 17.- *Représentation traduite en langue des signes française (LSF). En partenariat avec le projet Sourds&Culture Poétique, symbolique et universel, ce conte nous rappelle que toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants ! Ce garçon aux cheveux d’or et au rire cristallin ne répond pas aux questions qu’on lui pose, mais ne renonce jamais à une question une fois qu’il l’a posée. Le Petit Prince habite sur une planète à peine plus grande que lui où il possède une rose, orgueilleuse et capricieuse, qui l’accable de reproches. Il profite alors d’une migration d’oiseaux sauvages pour s’enfuir et visiter les planètes voisines. De rencontre en rencontre, il arrive sur Terre et découvre l’amitié avec un renard. Il apprend avec lui que « l’essentiel est invisible pour les yeux » et réalise à quel point sa rose lui manque. Sur le chemin du retour, il rencontre un aviateur… et c’est l’aviateur qui nous raconte son histoire. Isabelle Bonillo réinvente le théâtre de tréteaux à bord de sa camionnette-chapiteau. Et quel plus beau terrain de jeu que cet hymne à l’esprit de l’enfance ? Inspiré par les aquarelles de Saint-Exupéry, ce spectacle original et interactif redonne toute sa fraîcheur à ce conte universel. Biographies Isabelle Bonillo – mise en scène et jeu Elle passe son enfance au sein du Théâtre Populaire Romand et du Théâtre Populaire d’Amiens. Après une formation de danse classique à la Royal Academy of Dancing de Londres, un bac Lettres-Musique à Amiens et une licence de Philosophie à la Sorbonne, elle suit une formation théâtrale au Théâtre Populaire de Marseille et une formation de metteur en Ondes à la Radio Suisse Romande. Elle joue ensuite comme comédienne en France, en Suisse, au Luxembourg et en Espagne. On la retrouve sur les planches du Théâtre de Carouge, dans des spectacles des ArTpenteurs. Parmi ses rôles marquants, citons Puck dans Le Songe ou Mara dans L’annonce faite à Marie. Elle participe à des créations contemporaines comme Vendredi, jour de liberté de Hugo Claus ou Nuit de Jean-Daniel Coudray. Elle pratique également la danse-théâtre avec la Cie 100% Acrylique, ainsi que du Catch-Théâtre dans Tanzi de Claire Luckham. Elle met en scène Aube noire sur la Plaine des Merles d’Anne-Lise Thurler. Elle écrit des textes dont Au fil de l’O, Chute d’ange dans le quartier de Bellevaux et réalise des montages de textes pour ses propres créations dont La Femme-Escargot, avec sa compagnie T-âtre pour son Camion-Chapiteau.

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    Marie Ruchat – jeu Originaire de Lausanne, Marie termine ses études de théâtre en 2006 à L’ENSATT à Lyon. Parmi ses prestations marquantes, citons les rôles de Léna dans Léonce et Léna de Buchner au Théâtre de Carouge et au Théâtre des Osses, mis en scène par Anne Schwaller, Acanthe dans Le droit du seigneur de Voltaire au Théâtre du Châtelard, mis en scène par Simone Audemars, Angélique dans Le malade imaginaire sous la direction de Jean Liermier au Théâtre de Carouge, Anna Enyard dans 1814 ou la cuisine de l’histoire au Port Noir à Genève, mis en scène par Nicolas Musin, Béatrice dans Le Menteur de Goldoni, mis en scène par François Marin, au Théâtre des Osses. Elle se produit notamment sur les scènes du Théâtre Kléber-Méleau, du Grütli, de la Grange de Dorigny et de L’Oriental Vevey. Récemment, elle travaille au Théâtre de l’Orangerie dans Nouvelles mortuaires de Tchekov, mis en scène par Didier Carrier, puis au Théâtre du Pulloff dans un texte anglais de Jez Butterworth Jerusalem, mis en scène par Geoffray Dyson. Elle tourne aussi régulièrement pour la télévision française et suisse, notamment dans l’émission « 26 minutes » sur la RTS et elle a joué dans Adieu au Langage de Jean-Luc Godard, prix du jury à Cannes en 2014. Edmond Vullioud - jeu Comédien, Edmond Vullioud a joué, mis en scène et décoré plus de cent cinquante productions. Homme de théâtre, Prix vaudois du théâtre 2017, diplômé du Conservatoire de Lausanne (ERAD) en 1978, il participa la même année à la création du Théâtre Kléber-Méleau. À la faveur d’une série de représentations parisiennes, il fut engagé au Théâtre National de Marseille, où il joua régulièrement jusqu’en 88, sous la direction de Marcel Maréchal. Après quatre spectacles au Théâtre Populaire romand (saisons 93-94), il interpréta de 1997 à 2002, sous la direction de Georges Wod, la quasi-totalité des rôles-titres des productions réalisées au Théâtre de Carouge. En 2013, il a publié aux éditions L’Âge d’homme son premier recueil de nouvelles Les Amours étranges qui vient d'être réédité en poche, et en 2017 Luther à table, comédie philosophique. De 2014 à 2016, outre le temps d’écriture de son premier roman Sam, de la pièce de théâtre Luther à table dont il réalise la mise en scène, et divers spectacles, il tourne avec Jacob Berger, dans son film Un Juif pour l’exemple, pour lequel il interprète le rôle de Pierre Chessex. Il travaille aujourd’hui sur plusieurs projets théâtraux, dont le rôle-titre d'un spectacle sur Frédéric Haldimand, Le fauteuil à bascule, de Briseville, mis en scène par Jean-Luc Borgeat, Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mis en scène par Jean-Gabriel Chobaz, Mère courage de Brecht, mis en scène par Gianni Schneider, Zoo Story d'Edward Albee, mis en scène par François Landolt, entre autres.

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    L’ÉVADÉ 27 septembre 19, 20h 28 septembre 19, 19h 29 septembre 19, 17h Théâtre - dès 10 ans Organisé en collaboration avec l’Usine à Gaz, Nyon Mise en scène Robert Sandoz Écriture Karim Slama et Ferrucio Cainero Jeu Karim Slama Assistante à la mise en scène Catherine Guggisberg Création lumière Michaël Rigolet – Flash-Sound Création musique et son Jacques Zürcher – Studio Panoramix Scénographie, décor, construction Yannis Borel - Loann Gaillard Costume Virginie Aucaigne Voix off Frank Semelet, Catherine Guggisberg

    Robert Sandoz, Karim Slama, Yann Lambiel Violon Stéphanie Joseph Production Cie Karim Slama Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- Inspiré de témoignages de personnes atteintes du « Locked-In Sydrome », L’Évadé est une ode à la vie et à l’imaginaire, une bouffée d’oxygène qui transforme la fatalité en espoir. Que se passe-t-il dans la tête d’un auteur de bandes dessinées qui ne peut plus dessiner ? Et si nous étions contraints à l’immobilisme, quelle part de nous bougerait encore ? La magie du théâtre permet au spectateur d’explorer un monde sans limite au travers de l’esprit créatif et ludique de Karim Slama. Notre protagoniste se met ainsi dans le crâne d’un homme atteint du « Locked-In Syndrome », maladie qui immobilise le corps sans altérer pour autant la conscience. Il est son imaginaire, ses rêves, ses doutes. Il magnifie le contraste entre l’enfermement du corps et le besoin vital d’évasion ! Après plusieurs spectacles d’humour, Karim Slama se tourne vers le théâtre. Seul sur les planches, il ne parle pas. Il mime, il joue et nous livre un spectacle plus joyeux que triste grâce à son talent virevoltant et à la légèreté de la mise en scène de Robert Sandoz. Biographie Karim Slama – écriture et jeu Karim Slama est né à Lausanne, de père tunisien et de mère suisse-allemande. Humoriste, il monte ses propres spectacles depuis 2001 avec la création de son premier one-man-show Film 1. Avant cela, il suit une formation technique comme mécanicien-électricien puis d’ingénieur en génie thermique. C’est sur les bancs de l’école qu’il découvre les matches d’improvisation à 13 ans. Il ne cessera jamais d’utiliser l’outil de l’improvisation et participe à trois Mondiaux d’improvisation lors des festivals du rire de Montréal en 2001, 2002 et 2005.

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    En 2005, il crée le spectacle Karim Slama cherche un peu d’attention, co-écrit avec Frédéric Recrosio et mis en scène par Jean-Luc Barbezat. En 2009, il crée Karim Slama cherche encore un titre pour son spectacle, mis en scène par Jean-Luc Barbezat, qui s’est terminé en 2014 avec la version traduite en allemand Welsch ein Slamassel. En 2011, il obtient le prix des Arts de la scène de la Fondation Vaudoise pour la Culture. En dehors de ses spectacles en solo, Karim participe à des spectacles collectifs, notamment au sein de la compagnie de théâtre forum « Le Caméléon », lors des trois revues de Cuche et Barbezat, de la tournée romande et tessinoise du Cirque Knie ou encore avec le Théâtre Boulimie ou la Compagnie Confiture. Pendant 7 ans, il fait partie de l’équipe de La Soupe sur la Radio Suisse Romande et joue dans des séries et des sketches comme Les Pique-Meurons ou À côté de la plaque à la télévision romande. 2013 marque le lancement d’un nouveau one-man-show À part ça, globalement, ça va plutôt bien et sa collaboration avec l’humoriste québécois Michel Courtemanche. 2015 est marqué par sa participation au spectacle Fabrikk de Karl’s Khüne Gassenschau, pour 100 représentations. En 2016, il crée Titeuf Le Pestacle dont il assure l’écriture, la mise en scène et la production. Robert Sandoz – mise en scène Robert Sandoz, artiste bien connu et si polyvalent, prend les rênes de la mise en scène de ce projet. Toute personne qui suit même de loin son parcours sait que, plutôt que de poursuivre une obsession artistique unique, il s’attelle à la prospection du lien entre la forme et le fond. L’adéquation de ces deux faces d’un projet artistique le fascine et cela l’a poussé à varier les approches et vecteurs de sens. C’est pourquoi on le retrouve en metteur en scène, chanteur, musicien, auteur, enseignant dans des endroits aussi différents que le Grand Théâtre de Genève et une grange dans la campagne de Cernier, à la télévision et dans les journaux, travaillant sur Duras et Feydeau, accompagnant autant Brigitte Rosset qu’Olivier Py.

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    BIG CRUNCH Et les étoiles n’en ont rien à faire 4 octobre 19, 20h 5 octobre 19, 19h Comédie musicale – dès 12 ans Composition Renaud Delay Livret Daniel Vuataz Mise en scène Frédéric Ozier Jeu et chant Aude Gilliéron, Frédéric Brodard

    Kim Nicolas, 
Vincent Gilliéron, Constance Jaermann Piano Renaud Delay Violon Solange Joggi 
 Violoncelle Hilde Skomedal Lumière Matthieu Dromelet Son Antoine Estoppey Costumes Marie Romanens Production Cie Silence in the Studio Coproduction Théâtre 2.21 Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- Comédie musicale à la fois drôle et bouleversante, Big Crunch dresse le portrait de la génération Y, celle des « Millenials », née entre 1980 et 1999. Voici le parcours initiatique scintillant d’une petite bande d’amis. Après une soirée fondatrice, un groupe d’amis traversant la vingtaine se perd de vue. Leurs années innocentes de dispersions existentielles prennent fin brutalement lorsqu’un événement bouleversant les ramène à la « vraie vie ». Comme un film passé en sens inverse, la bande de potes converge vers d’inévitables retrouvailles. Big Crunch, c’est l’histoire d’un univers sur le point de s’effondrer sur lui-même. C’est la rencontre improbable entre un docteur désabusé et une patiente tombée du ciel, c’est une fille de gestionnaire immobilier qui se perd dans ses vies parallèles, c’est un geek qui fait de la poésie avec les astres et un playboy errant qui fuit son propre reflet. En empruntant le genre de la comédie musicale, tendance Off-Broadway, ajusté à la Suisse d’aujourd’hui, Big Crunch agit comme l’instantané d’une génération qui tente de trouver sa place au cœur d’une société aussi compliquée qu’un théorème d’astrophysique. Dans ce planétarium en équilibre, le temps glisse entre les doigts. Reste à faire des choix, quitte à s’en vouloir. Ou ne pas en faire… et s’en vouloir aussi ! Naissance du projet Après le succès, en 2015, de The Last Five Years, la Cie Silence in the Studio présente son nouveau spectacle Big Crunch, mêlant texte, chant et musique pour raconter, à mi-chemin du «song cycle» anglo-saxon et du théâtre contemporain, l’histoire de cinq amis qui ont trente ans en 2018. Sur une musique de Renaud Delay, un livret de Daniel Vuataz et dans une mise en scène de Frédéric Ozier, Big Crunch réunit cinq comédiens-chanteurs et comédiennes-chanteuses professionnel-le-s, accompagné-e-s sur scène par trois musicien-ne-s.

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    L’écriture musicale, à la fois novatrice et accessible, puise dans l’esthétique des comédies musicales « off-Broadway » contemporaines, mélangeant pop et jazz dans des arrangements étoffés. L’écriture de Daniel Vuataz travaille à la fois sur l’intériorité des personnages et sur l’immensité du cosmos, au moyen du monologue, genre par lequel se tisse la trame d’une histoire dans laquelle chacun peut se projeter et se reconnaître. L’HISTOIRE D’UNE GÉNÉRATION A quoi reconnaît-on le temps qui passe ? Aux étoiles qui s’éteignent ou qui naissent ? Aux visages de nos proches qui changent ? A la concrétisation de nos rêves d’enfance ? Aux objectifs professionnels accomplis, au nombre d’enfants mis au monde par nos amis, aux mariages et aux enterrements de nos proches ? « Quand j’aurai trente ans, j’y verrai enfin clair, je laisserai derrière moi toutes les incertitudes ». Vraiment ? Nao, Lise, Marc, William et le Doc – qui a rejoint la bande entre temps – n’ont pas trente ans n’importe quand. C’est en 2018. Et cela change beaucoup de choses. Rapport à la propriété individuelle, à la sexualité, à la famille, à la réussite sociale ; fluidité des identités, des genres, des engagements ; réinvention des modes de vivre ensemble, des activités rémunérées, des systèmes de pensées. La génération des « Millennials », première à vivre moins bien que celle de ses parents, cultive ses paradoxes et ses utopies, se contorsionne pour trouver, dans un monde qui menace de s’effondrer sous son propre poids, une place qui lui soit propre. En reste-t-il une à prendre ? Nao, Lise, Marc, William et les autres veulent croire qu’il faut vivre avec la volonté que le présent se répètera un nombre infini de fois. Ils veulent croire qu’ils seront éternels. Avec leurs histoires et leurs aspirations, ils regardent en eux-mêmes. Mais c’est de nous qu’ils parlent, ici, aujourd’hui.

    La Cie Silence in the Studio La Cie Silence in the Studio réunit de jeunes acteurs et créateurs du monde du spectacle musical, et a pour but la réalisation de créations artistiques dans ce domaine. Elle est dirigée par Aude Gilliéron et Renaud Delay. En 2015, Silence in the Studio produit sa première création : The Last Five Years, un spectacle musical écrit par Jason Robert Brown et présenté pour la première fois off-Broadway en 2002. Quatorze chansons en anglais composent ce spectacle musical qui analyse avec une clarté fine les différentes étapes clé d’une relation amoureuse. Après avoir constitué une équipe artistique solide, la compagnie relève le défi d’en faire une adaptation romande dans le but de faire découvrir ce nouveau genre au public helvétique. Le spectacle est joué avec succès au Lido Comedy & Club de Lausanne, au Théâtre des Capucins de Romont et au Théâtre de la Voirie de Pully.

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    LIBERTALIA, UNE UTOPIE PIRATE 1er novembre 19, 20h 2 novembre 19, 19h 3 novembre 19, 17h Création Théâtre musical – dès 10 ans D’après L’Histoire générale des plus fameux pirates de William Defoe Conception et mise en scène Heidi Kipfer Compositions et arrangements Daniel Perrin

    Lee Maddeford Co-écriture Marie Perny Avec
 Heidi Kipfer

    Jocelyne Rudasigwa Roberto Molo Vincent David Pascal Schopfer Lee Maddeford Daniel Perrin, Léon Volet

    Scénographie Elissa Bier Lumière Estelle Becker Son Bernard Amaudruz Costumes Nicole Mottet Production Cie Mezza Luna, Lausanne Coproduction Casino Théâtre de Rolle Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- Le pirate : la personnification de la liberté et de la mer, promesse d'une autre vie, d'une transgression des normes, d'une liberté sans limite ! Mais l’utopie sauvage et romantique d’un monde égalitaire finit-elle toujours mal ? Sur le pont, se raconte, se joue, se chante et se danse la fabuleuse histoire de la République de Libertalia. Une aventure éphémère fondée par deux pirates : le Capitaine Misson et un prêtre défroqué́ nommé Carracioli. A la fin du XVIIe siècle, s’établit sur une côte lointaine de Madagascar, à Diego Suarez, une communauté́ pirate bercée par les embruns et les vapeurs de rhum. Celle-ci pratique une piraterie quasi philanthropique ; le creuset d’une nouvelle humanité́ débarrassée des rapports de domination. Rien ne peut attester l’existence véritable de Libertalia, mais peu importe. L’essentiel étant de croire en cette braise porteuse d’espoir qui couve et qui, parfois, s’enflamme à nouveau quand les hommes espèrent redevenir Frères et que le monde les suivra. Genèse du projet « Cette histoire de pirates a commencé il y a deux ans à Amsterdam, au musée de la marine. Je visitais un vieux navire, une frégate, et cette visite m’a transportée dans un lointain passé, celui de L’île au trésor, de Robinson Crusoé, du Chant de l’équipage, ces livres que j’ai dévoré dans mon adolescence.

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    Tout y était : la calle avec ses odeurs, le faux-pont, où dormait une centaine d’hommes dans des hamacs, gabiers, matelots, le pont des gaillards, le carré de l’état-major, la cabine du capitaine avec les meubles, la vaisselle, les instruments de navigation... ça respirait des histoires d’abordage, de sang, de rhum et de fêtes. En rentrant, j’ai lu L’Histoire générale des plus fameux pirates de Daniel Defoe et c’est là que j’ai pris connaissance de l’histoire du Capitaine Misson, du prêtre Carracioli et de Libertalia. Je me suis passionnée pour le sujet et j’ai lu quantité d’ouvrages de Marcus Rediker et surtout Les Pirates de Gilles Lapouge. L’Histoire, les révolutions, les idéologies nous ont appris que les utopies sont fragiles et finissent la plupart du temps dans le sang. Pourtant, nous rêvons, travaillons, pensons, aspirons à un monde différent, un monde avec moins d’inégalités, plus de fraternité. La violence, le cynisme de notre temps nous font douter de notre humanité. Dans le langage courant actuel, « utopique » veut dire impossible ; une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, a priori, hors de notre portée. Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d'élargir le champ du possible, et d'abord de l'explorer. Le mot « utopie » signifie, en grec « qui ne se trouve en aucun lieu ». Aux Rêveurs ... Il en reste !
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    Heidi Kipfer Biographie Heidi Kipfer – conception et mise en scène Comédienne, metteure en scène suisse et italienne. Formée au Conservatoire de Genève et à la Kulturmühle Totales Theater de Berne, elle étudie également le chant classique et le chant traditionnel italien avec Giovanna Marini. Parmi ses expériences professionnelles marquantes, citons son goût pour l’enseignement qu’elle a prodigué à l’École de Théâtre Alambic de Martigny, à la HETSR-La Manufacture, ainsi que dans le cadre de la formation continue HEPVD et BEJUNE et à l’École des Teintureries de Lausanne. A partir de 1982, elle exerce son métier de comédienne dans des institutions et avec diverses compagnies indépendantes. 
 En 1989, elle fonde avec Marie Perny « Le théâtre musical », une compagnie joyeuse et fertile qui produit de nombreuses créations, dont Caramel Blues, Les oiseaux de passage, Le pain de la veille et Perdants magnifiques. En 2004, elle crée une nouvelle compagnie Mezza Luna dont émerge les spectacles suivants : Tiramisù, 
La Mort-marraine, Le Poids du papillon de Erri de Luca, Mahmoud Darwich Le lanceur de dés, mis en scène par Dominique Bourquin, Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, mis en scène par François Gremaud. Parmi ses mises en scène, citons : Le petit chaperon UF au Petit Théâtre de Lausanne, Stabat Mater Furiosa aux Halles de Sierre, à l’ABC au Théâtre-Point-Danse et au Théâtre de Vidy, Terramata à La Belle Usine Fully et au CPO, 
Voix des Villes, à l’Octogone et au Théâtre du Jorat, Gilgamesh au Petit Théâtre de Lausanne, 
Le temps a pris le bus de nuit à l’Octogone et au Théâtre du Jorat, L’éclipse du coq au Théâtre du Jorat.
 Daniel Perrin – composition et arrangements Compositeur, arrangeur, pianiste, bandonéoniste, un peu de clarinettiste aussi. Il étudie le piano classique à l’Institut de Czerny de Lausanne, puis le jazz à la Swiss Jazz School de Berne, la composition avec Awer Blue à New York. Il enseigne le piano, l’harmonie et le contrepoint à l’EJMA et au Conservatoire de Jazz de Montreux. Il est un des membres fondateurs de Piano Seven. Il fonde également l’Orchestre Jaune qu’il dirige depuis plus de 20 ans et Chansons en Chœur.

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    Il a écrit, joué et enregistré entre autres avec et pour François Silvant, Yvette Théraulaz, Thierry Lang, Simon Gerber et Olivia Pedroli. Pour le Théâtre, outre une dizaine de musiques de scène pour le metteur en scène André Steiger, il travaille au Théâtre de Vidy, au Théâtre du Poche de Genève, au Théâtre Am Stram Gram de Genève, à la Comédie de Genève, avec le Théâtre Musical de Lausanne, la cie de l’Oeillade, la cie Jean-Louis Hourdin, la cie Pasquier-Rossier, Matthias Zschokke, Noemi Lapzeson, Philippe Mentha au Théâtre Kléber-Méleau, Hervé Loichemol au Théâtre de Carouge et au Théâtre de Montreuil à Paris. Il a composé pour le quatuor Sine Nomine. Il est directeur musical au Luzerner Theater de Woyzeck, Alice et Black Rider tous de Robert Wilson/Tom Waits/Kathleen Brennan. Plus récemment, il fait une tournée de concerts en Chine avec Simon Gerber et crée à Avignon le 1973 avec Massimo Furlan. Outre son activité musicale pour le théâtre, il compose de nombreuses musiques de film dont La Vocation d’André Carel (film muet de 1925 avec Michel Simon). Depuis 2016, il est co-directeur de la Cie 5/4 avec Lee Maddeford. En 2018, il compose la musique de « La Fête du Blé et du Pain ». Daniel Perrin est un habitué de la scène rolloise avec des projets comme Barrio Oscuro avec Maria de la Paz et Ignacio Lamas et plus récemment Des Tours autour de Nougaro avec Pascal Schopfer. Lee Maddeford – composition et arrangements Né à Anchorage, Alaska, Etats-Unis, il étudie le cor à pistons, le piano et l’improvisation, notamment avec Art Lande et Gary Peacock à la Cornish School of Music de Seattle. 
Installé à Lausanne depuis 1980, il s’affirme comme musicien-interprète et arrangeur-compositeur. En 1989, avec le violoniste Gil Abravanel, il remporte le premier prix du concours d’arrangements de la communauté des radios francophones. Sa musique est mise au service des différentes ensembles : Piano Seven, Diatonikachromatik, Sine Nomine, le duo Rogg-Maddeford avec qui il réalise plusieurs disques et tournées. Il écrit des compositions pour le théâtre, le cinéma et la télévision. I a à son actif une quarantaine d’enregistrements. En tant qu’arrangeur il réalise la série pour enfants Sautecroche, écrite par Marie Henchoz, qui connaît un grand succès. Depuis plusieurs années, en tant que compositeur ou interprète, il participe à de nombreux spectacles romands dont de nombreuses comédies musicales et pièces de théâtre. Il codirige la Cie 5/4 avec Daniel Perrin. Il collabore régulièrement avec la Cie Mezza Luna en tant que compositeur, arrangeur, musicien et interprète.
 Parmi les derniers spectacles auxquels il est associé, citons New Man Waits Here, Tiramisu Miss Poppins, King Jones, Poor me, Around Schubert, Un conte cruel.

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    LA BELLE ET LA BÊTE 9 novembre 19, 15h Théâtre – dès 7 ans D'après le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont Adaptation et mise en scène Michel Voïta Jeu Simon Bonvin, Jean-Luc Borgeat,

    Diana Fontannaz, Jeanne Pasquier, Yasmina Remil

    Scénographie Fanny Courvoisier Lumière Hervé Audibert Costumes Scilla Ilardo Couture Doris Amstutz et Fanny Buchs Maquillage Sonia Geneux Direction technique Philippe Botteau Machinerie et construction Cédric Rauber Volumes et peinture Noëlle Choquard Peinture Rosalie Vasey Effets sonores et régies Guillaume Gex Réalisation électrique Luc-Etienne Gersbach Coproduction Théâtre Adélie 2, Le Petit Théâtre de Lausanne Adultes 25.- / Enfants 17.- Michel Voïta s’empare du célèbre conte et le revisite avec humour et féérie. A travers le parcours initiatique de deux personnages que tout oppose se dessine une histoire d’amour au-delà des différences, véritable ode à la liberté. Un marchant ruiné part vivre à la campagne avec ses trois filles. Un jour, il entreprend un voyage pour renouer avec la fortune, avec une longue liste de cadeaux à ramener à ses deux filles aînées qui sont fort coquettes. Quant à la cadette, Belle, son seul souhait est de recevoir une rose. Mais le sort s’acharne sur le marchand qui se retrouve encore plus démuni. Sur le chemin du retour, il est surpris par une tempête et trouve refuge dans un château, perdu au milieu d’une forêt. Il y est accueilli avec faste, mais l’hôte semble absent. Le lendemain, en quittant le palais, il voit une rose et se souvient de la promesse faite à Belle. Lorsqu’il la cueille, une bête horrible apparaît et le condamne à mort pour cet acte : « une rose, une vie ». Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Elle se rend seule au château de la Bête... Ce que Michel Voïta nous dit de La Belle et la Bête « Certains éléments de cette histoire m’ont toujours interrogé. Par exemple, pourquoi le père est-il condamné à mort par la Bête pour avoir cueilli une rose pour sa fille ? De plus, la Bête est un monstre certes, mais bienveillant, à l’antithèse de Barbe-Bleue qui représente la figure masculine du prédateur. Comment un monstre bienveillant peut-il agir sur quelqu’un ? Et si ce monstre reflétait une part intérieure de Belle ? Ces questions m’intéressent et j’avais envie de les partager. Il s’agit avant tout d’une création pour enfants mais les enfants viennent rarement seuls au théâtre, il est donc important d’offrir différents niveaux de lecture.

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    C’est avant tout le parcours de Belle qui m’intéresse. Au début du conte, la place qu’elle occupe dans sa famille est aliénante, mais sans surprise, rassurante en quelque-sorte. C’est la cadette, leur maman est morte, peut-être en couches ? Belle occupe sa place. En tant que « petite mère », elle tient la maison, sans souffrir apparemment du mépris de ses sœurs. En acceptant de prendre la place de son père pour être tuée par le monstre, elle sort volontairement de son monde connu, de sa zone de confort. Elle s’attend à être dévorée ou peut-être pire... mais la Bête la désarçonne et lui demande de l’épouser. Elle ne veut pas de la jeune fille comme victime, mais comme son égale. C’est le modèle du masculin qui respecte le féminin. En s’offrant à la Bête de son plein gré, Belle va faire « son » choix et gagner sa liberté. Et cette notion me plaît. Faire un choix, c’est être libre. » Michel Voïta – mise en scène Il entre en 1977 à l’École du Théâtre national de Strasbourg et y obtient un diplôme de comédien en 1980. Depuis lors, il joue tant en France qu’en Suisse, au théâtre comme à la télévision ou au cinéma. Au théâtre, il a travaillé avec des metteurs en scène comme André Steiger, Claude Stratz, Michel Soutter, Michel Dumoulin, Patrice Kerbrat, Michel Kullman, Roger Planchon, Gildas Bourdet, Philippe Mentha, Simone Audemars, Philippe Sireuil. Il a également réalisé des mises en scène, parmi lesquelles on peut citer : Lenz de Büchner, L’Enéide de Denis Guénoun, L’Assemblée des femmes d’Aristophane et des adaptations avec la création des Grandes espérances (d’après Kathy Acker), Comment ça va Zassetski (d’après Luria). Par ailleurs, il se produit aussi seul sur scène comme récemment dans Proust - Dire Combray et Camus - Dire Noces en Suisse, à Bruxelles et à Paris. Baudelaire est le troisième auteur qu’il choisit de « dire » au public. Il écrit ou co-écrit quatre textes qu’il met en scène : Comment ça va Zassetski ? Et Thésée devint roi, Zippo et en janvier 2018 L’Iliade, le Choix d’Achille au TKM, à Lausanne. Notons également qu’en 2014 il fut lauréat du prix culturel vaudois pour le Théâtre. Au cinéma, il joue le rôle-titre dans Jenatsch de Daniel Schmid, et pour les réalisateurs suivants Jean-François Amiguet, Anna Luif, Francis Reusser, Thomas Koerfer, Jacques Maillot, Micha Lewinski (Prix du cinéma suisse 2008 pour Der Freund), Lucas Belvaux, Dominique Othenin-Girard... Et enfin à la télévision, il apparaît dans 80 films et séries dont la série RIS pour TF1 dans laquelle il tient le rôle principal pendant 2 ans.

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    SARCLO SINGS DYLAN (IN FRENCH) 29 novembre 19, 20h 30 novembre 19, 19h Création Spectacle musical - dès 14 ans Guitare, voix, harmonica
 Sarclo 
 Contrebasse, percussions François Pierron Batterie, guitare, voix Albert Chinet Mise en scène, scénographie Raphaël Noir Production Sarclo Production Coproduction Casino Théâtre de Rolle Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- On ne présente plus Sarclo ! Il y a d’abord le charisme évident du bonhomme, son regard bleu acier impressionnant. Et le voici qui relève le défi d’adapter le répertoire de Dylan en français… un challenge à la hauteur du personnage ! Dans le répertoire si prolifique de Dylan, Sarclo ne choisit pas la facilité. S’il s’autorise bon nombre de libertés dans sa traduction – et c’est tant mieux – c’est pour nous embarquer dans des sonorités country pour nous raconter la vie, l’amour, la faucheuse… Le Dylan de Sarclo lui ressemble. Plus que chanteur, il se fait aussi conteur, cru, âpre, drôle, cynique, poétique, surréaliste, bouleversant… tel un diamant brut. C’est à un spectacle de chanson française, de qualité suisse, que ce trio nous convie. Une confrontation entre la sonorité actuelle d’Albert Chinet, la musicalité théâtralisée de François Pierron et le son « vintage » de Sarclo qui, sans volonté de « relecture », donnera aux chansons de Dylan ce grain de réinvention qui le suit depuis 50 ans. « Traduire Dylan, c’est prétentieux. Un péché mortel. J’ai depuis toujours la tentation de le faire parce j’ai un plaisir de dingue à le chanter, à le faire piger, à faire découvrir sa simplicité et sa complexité. Comme la meilleure façon d’éliminer une tentation a toujours été d’y succomber, je me suis lâché, à fond. J’irai donc en enfer avec Richard Anthony, Hugues Aufray, Nana Mouskouri et Francis Cabrel… Ça va être long… surtout vers la fin… »

    Sarclo

    Biographie Sarclo Né à Paris, sa famille s'installe à Yverdon-les-Bains en 1957 puis à Genève, où il passe son adolescence. Sarclo obtient son diplôme d’architecte à l’EPFL en 1980. Après un peu de théâtre dans son adolescence, il passe rapidement à la guitare puis à la chanson. Il commence par chanter Bob Dylan dans les bistrots de Lausanne, et y découvre que faire rire le public lui convient. D'abord cyniques, ses chansons prennent parfois un tour plus tendre.

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    Il se produit sous le nom de Sarcloret à partir de 1979. Bien que le public commence à le suivre, le manque de producteurs en Suisse pousse Sarclo à créer sa propre maison de production : « Côtes du Rhône Production ». L'album Les plus grands succès de Sarcloret paraît en 1981. Sa première partie lors de la tournée de Renaud en 1996 le fait découvrir au public français. Le disque Michel et Denis jouent à Paris est enregistré lors de cette tournée. Il reçoit le Prix Brassens en 1990, le Prix Miroir de la Chanson Francophone en 1999 et le Grand Prix du Festival de l'Humour de Saint-Gervais en 2000. Ses concerts et ses disques renouvellent son répertoire : les réorchestrations et les accompagnateurs diffèrent à chaque fois. Il a pu ainsi croiser Daniel Mille à l'accordéon, Denis Margadant ou Bob Cohen à la guitare, ainsi que Simon Gerber ou Le Bel Hubert plus récemment. Depuis 2005, il donne plusieurs concerts avec son fils, le chanteur Albert Chinet, qui jouera par la suite en tant que batteur sur son album Gueuler partout comme un putois sorti en 2012. Connu sous le pseudonyme de Sarclo, il s’est produit à nouveau sous le nom de Sarcloret, pour cause d'homophonie jugée fâcheuse avec le diminutif du président français en exercice, Nicolas Sarkozy. Début 2008, il reprend les chansons de Jean Villard Gilles, dans un trio intitulée Les Trois Cloches, aux côtés de Michel Bühler et de Gaspard Glaus. Sarclo est à l’origine du projet appelé « pension Thénardier » à Montreuil, un collectif d’artistes qui habitent sur place et gèrent le théâtre Thénardier.

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    LES PETITS CHANTEURS À LA GUEULE DE BOIS DE PIED EN CAP 7 décembre 19, 18h 8 décembre 19, 17h Spectacle musical – Tout public dès 4 ans Textes, accordéon, harmonium, guitare, banjo, charrango, chant Lionel Aebischer Contrebasse, basse, chant Frédéric Erard Batterie, percussion, chant Raphaël Pedroli Oeil extérieur Nicolas Turon

    Jean-Luc Barbezat Pierric Tenthorey

    Décor, scénographie, lumière Julien Dick Univers sonore Jérôme Buri (Hyperson S.A.) Simon Gerber Costumes Elise Vuitel Illustrations Adrienne Barman Coproduction Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois, Théâtre du Casino du Locle, Le Petit Théâtre de Lausanne Adultes 25.- / Enfants 17.- Après le succès phénoménal de Chansons douces et autres vers d’oreille, les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois nous enchantent une fois encore. Leur nouveau spectacle musical prend le corps et les émotions comme fil rouge. De Pied en cap est une visite guidée dans les nombreux méandres qui constituent un être humain : partez des pieds prêts à sautiller au ventre rempli d’émotions, continuez jusqu’au cœur — débordant parfois de lave comme un volcan ou dégoulinant de larmes comme une pluie d’automne, et enfin, remontez jusqu’à la tête remplie de rêves et de cauchemars. Adepte d’un humour décapant, le trio manie finement la langue française en offrant à son jeune public l’occasion de partager son imaginaire dans un véritable «concert rock». Le Casino Théâtre est heureux d’accueillir pour la troisième fois ce groupe iconoclaste et talentueux, qui a reçu le Prix suisse de la scène 2018 aux prestigieux Prix suisses du théâtre. « Ne vous fiez pas aux apparences ! On peut très bien avoir du poil au menton, être bâti comme un ogre ou avoir déjà quelques reflets argentés dans les cheveux sans pour autant avoir perdu son esprit d’enfant. Voyez ces trois fiers barbus à la dégaine d’Helvètes des temps passés ! Vous seriez surpris de leurs capacités à se transformer en quelques secondes en d’authentiques sales gosses ou en d’adorables bambins. »

    Lionel Aebischer

    Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois Juste quelques mots posés les uns à côté des autres et déjà toute une histoire. Un brin d’humour grinçant, une douce irrévérence, mais aussi une solide dose de tendresse et de bonne humeur. Derrière ce nom se cachent trois musiciens passionnés, trois personnages fort différents qui, une fois réunis, mettent leur énergie en commun pour donner vie à des chansons pleines d’humour, de

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    fraîcheur et de franchise. Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois chantent en chœur en s’accompagnant d’une contrebasse, d’une guitare, d’une batterie et tour à tour, d’un banjo, d’un accordéon ou d’un harmonium. Ils distillent une musique festive, insolente et teintée de franche camaraderie. Le répertoire est original, les paroles en français, les prestations généreuses et le plaisir au rendez-vous. De Pied en cap est le troisième opus écrit et interprété par les PCGB et le 2e dédié au jeune public après Chansons douces et autres vers d’oreille. En avril 2018, ils ont présenté sur la scène du Casino Théâtre La Gâchette, un spectacle au répertoire érotico-paillard strictement réservé aux adultes.

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    CONCERT DU PETIT NOUVEL AN MICHEL TIRABOSCO ET L’ENSEMBLE AD’LIBITUM 5 janvier 20, 17h Concert – Tout public Flûte de Pan Michel Tirabosco Trompette Jean-Claude Bloch Trompette Pascal Braillard Trombone, euphonium Francesco Urso Trombone Tony Leggett Tuba Serge Gros Percussions Florian Spirito Places numérotées Hors abonnement 1ère catégorie Cocktail inclus Adultes 55.- / Enfants 30.- Sans cocktail Adultes 35.- / Enfants 20.- 2e catégorie Cocktail inclus Adultes 45.- / Enfants 25.- Sans cocktail Adultes 25.- / Enfants 15.- Michel Tirabosco, flûtiste de Pan virtuose, et l’Ensemble Ad’Libitum se réunissent pour un concert unique au programme vivifiant, touchant et festif ! Fidèle de la scène du Casino Théâtre, l'Ensemble Ad’Libitum s'inscrit comme une formation qui bouscule les styles et les genres musicaux, notamment avec Délit de Cuivre et Délit de cuivre récidive, véritables spectacles d'humour qui ont ravi plusieurs milliers de personnes en Suisse romande et à l’étranger. Pour ce concert du Petit Nouvel An, il s’associe pour notre plus grand bonheur au célèbre concertiste virtuose et homme d’exception qu’est Michel Tirabosco, pour qui jouer est un véritable art de vivre. C’est à un voyage musical à travers les styles et les époques, allant de l’Est à l’Ouest que nous vous convions. Le temps d’un concert, ces musiciens de haut vol vous feront rêver ! Ce menu gastro-musicologique vous régalera l’esprit et vous réchauffera le cœur ! Tradition oblige, prolongez cet instant festif et pétillant autour d’une coupe de champagne et de quelques amuse-bouche ! Biographies Michel Tirabosco Il est né à Rome d’un père italien et d’une mère suisse. Il arrive à Genève à l’âge de deux ans. Il a 7 ans lorsqu’il reçoit une flûte de pan, seul instrument adapté à sa morphologie. C’est une révélation! Des mélodies tziganes aux danses slaves, de Bach à Vivaldi, on lui découvre très tôt une oreille musicale exceptionnelle.

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    Il entreprend des études musicales qui lui vaudront un certificat de flûte traversière à la flûte de pan avec félicitations du jury et un diplôme d’écriture musicale au Conservatoire Supérieur de Genève, avec le prix du Conseil d’État. A l’âge de 16 ans, il est invité à jouer un concerto avec orchestre symphonique. On le considère comme un jeune prodige de la flûte de pan. Deux ans plus tard, il enregistre son premier disque. Il a 20 ans lorsqu’il est invité pour des tournées en Équateur, puis en Argentine avec le pianiste Miguel Angel Estrella. C’est le début d’une belle carrière internationale qui le mènera jouer partout dans le monde. En mai 2014, il joue au théâtre Mariinsky sous la direction du prestigieux chef Valery Gergiev. Soucieux d'étoffer le répertoire de sa flûte de pan, Michel Tirabosco a commandé plusieurs concertos. De nombreux chefs et orchestres l'ont déjà invité en Turquie, au Liban, en Russie (Orchestre Philarmonique de St-Petersburg, Orchestre Mariinsky, Orchestre de l'Ermitage, Orchestre de Volgograd), en Belgique et évidemment en Suisse. Il enregistre quinze CD en duo, quatuor ou grand orchestre. Pour lui, jouer est un véritable art de vivre, la musique une quête de soi-même. Il est fasciné par le son et toujours à la recherche du meilleur équilibre entre technique, musicalité et harmonie du corps. Ensemble Ad Libitum Dans le créneau des ensembles éclectiques, Ad Libitum s'inscrit comme une formule originale, désireuse de promouvoir des styles musicaux variés (création, musique ancienne, variété, etc.). La formation de base est composée de deux trompettistes, deux trombonistes, un tubiste et d’un percussionniste. Ad Libitum compose et arrange ses propres musiques ainsi que des morceaux puisés dans divers répertoires. Depuis 1998, l'ensemble a déjà prêté ses services et créé des opportunités pour des compositeurs de tous horizons ainsi que de grands metteurs en scène. De 2012 à 2017, l'Ensemble s’est fait connaitre en Romandie et à l’étranger avec Délit de Cuivre, un véritable spectacle d'humour et de musique qui a déjà ravi plusieurs milliers de personnes. Depuis fin 2018, l’Ensemble revient avec son dernier spectacle Délit de Cuivre…Récidive à découvrir actuellement en tournée. Lors du Petit Nouvel An, c'est en version de concert que vous pourrez apprécier ce magnifique ensemble.

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    BERGAMOTE - THÉ DANSANT 16 et 17 janvier 20, 20h Humour – Dès 14 ans Textes Claude-Inga Barbey,

    Patrick Lapp, Claude Blanc Avec Claude-Inga Barbey,

    Patrick Lapp, Claude Blanc Lumière Jean-Jacques Schenk Production Association Bergamote, Chassotproductions Places numérotées Hors Abonnement 1ère catégorie Plein tarif 40.- / Tarif réduit 35.- / Enfants 25.- 2e catégorie Plein tarif 28.- / Tarif réduit 25.- / Enfants 17.- Ce carnet de bal déborde de vérités toujours bien senties et toujours bonnes à faire rire. A la fois caustique et drôle, Bergamote est de retour ! Dans ce nouvel opus de Bergamote, on retrouve Monique et Roger mais pas que. Le duo déboule et multiplie les couples d’anonymes, enfile les vies comme des perles sauvages. Juste des cœurs à prendre. Exaltés ou fatigués. Déboussolés ou avides. Mais de jolis cœurs venus chercher de quoi battre... encore… sur le parquet d’un thé dansant. On les retrouve dans une salle de bal un peu minable, où un barman fatigué passe les musiques en fonction de son humeur… Un de ces lieux où des hommes et des femmes sont là pour se rencontrer. Cœurs brisés, vies tourmentées, espoirs déçus... Ils savent tous qu'ils vieillissent mais que ça prend du temps. Le dimanche, ils se réunissent pour se regarder, partager, en écoutant la musique qu'ils aimaient autrefois et qu'ils ont plaisir à réécouter. Ils sont là avant tout pour danser puisqu’il y a encore, malgré́ les années qui défilent, matière à aimer la vie au-delà̀ des mots. À PROPOS DE BERGAMOTE Bergamote, c’est d’abord une rencontre entre Patrick Lapp et Claude-Inga Barbey, dans les années 90. Lapp recherche une chroniqueuse pour l’émission « 5 sur 5 » à la Radio Suisse Romande, jusque-là entièrement animée par des hommes. Claude-Inga Barbey y fait sa place au bout de quelques temps. Ensuite naît l’idée, totalement nouvelle à l’époque, de créer une émission de vingt minutes, qui tourne autour du couple et de ses aléas. Bien avant « Un gars, une fille » ou « Scènes de ménage ». L’émission est baptisée « Bergamote », mot désuet, nostalgique et poétique qui définit bien l’atmosphère de ces saynètes. Montées et mises en ondes par Claude Blanc,

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    interprète talentueux du personnage mythique de Oin-Oin, Bergamote connaît très vite un grand succès radiophonique et le trio décide de tenter sa chance sur scène. L’aventure commence à Sion, au Petit Théâtre et le spectacle fait un tabac. Plusieurs opus suivront : Bergamote et l’ange, Aller simple, Le temps des cerises (en quatuor avec l’arrivée de Doris Ittig), Le Modern avec Marc Donnet-Monay, Juliette et Roméo.... Puis un retour aux origines avec Noces de carton. La force de Bergamote, c’est que les spectateurs se reconnaissent dans ce couple mythique, Roger et Monique. La troupe a su évoluer avec l’âge des deux protagonistes principaux, Patrick Lapp et Claude-Inga Barbey, sous l’œil toujours bienveillant de Claude Blanc. Ainsi, les spectateurs romands vieillissent avec les acteurs, et par la force des choses, continuent de s’identifier à eux. Ce nouveau spectacle, Thé dansant, est une ode à la vieillesse.

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    ONE MAN MAGIC SHOW PIERRIC TENTHOREY 31 janvier 20, 20h 1er février 20, 19h Humour-magie – Tout public dès 8 ans De et avec Pierric Tenthorey, Mise en scène Pierre Naftule, Gaëtan Bloom

    Pierric Tenthorey Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- One Man Magic Show ou le royaume enchanté de Pierric Tenthorey, comédien, humoriste, auteur et… champion du monde de magie ! Un spectacle qui éblouit et fascine toute la famille ! Pierric Tenthorey est un touche-à-tout virevoltant qui prend plaisir à mélanger les genres et les mediums : télé, radio, écriture, mais aussi la scène. Ce boulimique des arts de la scène remporte de nombreux concours de magie dont le titre de champion de France de magie rapprochée à l’âge de 16 ans, le prix d’invention aux championnats du monde de magie à Stockholm et le 1er prix de l’« International close-up competition Ron MacMillan » de Londres. En 2015, il est le premier Suisse à remporter la plus haute distinction de l’art magique, le titre de Champion du Monde. En 2016, La Fondation Vaudoise pour la culture lui décerne le « Prix de la Relève ». Dans One Man Magic Show, les tours de magie s’enchaînent, avec pour dénominateur commun l’humour ! Entre stand-up, magie et humour visuel, sans histoire, sans décor, mais uniquement avec quelques accessoires, Pierric s’amuse avec le public qui passe du rire à l’émerveillement. Biographie Pierric Tenthorey est né à Vevey. Dès l’âge de cinq ans, il fréquente les cours de théâtre. Il aborde la magie par le cours de Serge Gombert en 1994 et rencontre Jean-Pierre Crispon, magicien professionnel à Paris qui devient son professeur. Ses goûts éclectiques le portent à suivre parallèlement des cours de danse classique et de danse contemporaine, ou encore de claquettes à l’Ecole Martin à Lausanne. En 2005, il fait un stage à la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres. En 2008, il obtient sa licence ès-lettres en anglais, histoire et esthétique du cinéma et psychologie. Ses affinités plurielles lui valent succès et honneur dans le domaine de la prestidigitation où il excelle dans des numéros décalés qui empruntent à tous les arts de la scène. Ses nombreux prix de magie lui valent des propositions partout dans le monde pour ses numéros mais aussi pour des conférences. Il poursuit par ailleurs son travail protéiforme sur scène comme à l’écran. Il signe notamment en 2016 la mise en scène de la tragédie Le pélican d’August Strindberg et en 2017 Tigre ! Tigre !

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    LE FAUTEUIL À BASCULE 7 février 20, 20h 8 février 20, 19h Théâtre – dès 12 ans Texte Jean-Claude Brisville Mise en scène Jean-Luc Borgeat Jérome Roger Jendly
 Oswald Edmond Vullioud Gérald David Marchetto Scénographie, costumes Carole Favre Lumière Danielle Milovic Production Cie du Milan Noir Places numérotées 1ère catégorie Plein tarif 30.- / Tarif réduit 25.- / Enfants 17.- 2e catégorie Plein tarif 25.- / Tarif réduit 20.- / Enfants 12.- Porté par deux figures du théâtre romand, Roger Jendly et Edmond Vullioud, ce texte d’une humanité profonde nous dépeint un tableau de mœurs : la satire d'une époque et d'une civilisation. Le fauteuil à bascule voit s’affronter deux mondes. D’un côté celui de Jérôme, de l’amour de la littérature, de la langue, de la paix de la lecture, de la fascination pour la phrase bien tournée. De l’autre celui d’Oswald, du pragmatisme, de la restructuration, du marketing, de la productivité, celui d’un homme d’affaires averti qui ouvre grand la porte à la solitude, à l’isolement, le nez plongé dans l’écran de son smartphone. Le fauteuil à bascule c’est la lutte du Verbe, de la Parole contre la performance, la forme stérile, l’écriture immédiate. C’est le récit d’une scission qui menace, bien plus grave qu’un conflit entre anciens et modernes. Cette pièce prémonitoire, écrite en 1982, d’une sensibilité exceptionnelle, annonce l’obsolescence programmée et la désintégration du papier au profit du numérique avec humour et ironie. Biographies Jean-Luc Borgeat – mise en scène Comédien depuis 1982, Jean-Luc Borgeat fréquente depuis plus de trente ans toutes les scènes de Suisse romande. Récemment il joue dans La Belle et la Bête créé au Petit Théâtre de Lausanne puis en tournée, Nina au TMR de Montreux, Un air de famille de Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, Ste Jeanne des Abattoirs de Brecht, Célimène et le Cardinal de J. Rampal, Changement de direction au théâtre Boulimie ou encore Douze hommes en colère à Nuithonie,

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    Fribourg et en tournée ; en février 2015 il jouait dans Le procès de Malaparte au théâtre de l’oriental de Vevey et au Pulloff de Lausanne. Au cinéma, il est dans le dernier film de S. Brizé Quelques heures de printemps ; à la télévision, il tourne dans des séries diffusées sur la RTS ; il fut le directeur de voirie Raymond Debonneville dans CROM réalisé par Bruno Deville ; le commissaire Droz dans L’heure du Secret réalisé par Elena Hazanov. Il est le lauréat théâtre 2016 de la Fondation vaudoise pour la culture. Roger Jendly – Jérôme Après avoir suivi le cours d’Art dramatique de René Simon avec comme compagnons d’étude Jacques Balutin et Jacques Higelin, il participe à la création du Théâtre populaire romand à la Chaux-de-Fonds et y reste attaché pendant dix ans (1961-1971). Il joue ensuite aussi bien en France (Théâtre de l’Atelier, Théâtre de la Colline) qu’en Suisse (Théâtre de Carouge, Théâtre Vidy-Lausanne, Comédie de Genève) sous la direction de metteurs en scène tels que Charles Joris, André Steiger, Luc Bondy, François Rochaix, Benno Besson, Dominique Pitoiset, Yves Beaunesne, Jorge Lavelli, Jérome Savary ou Alain Françon. À ce jour, la carrière de Roger Jendly compte plus de 60 rôles au cinéma (Yves Boisset, Alain Tanner, Claude Goretta, Claude Zidi, Michel Soutter, Jean-Luc Godard, Michel Piccoli, etc.) et à la télévision ainsi qu’environ 70 pièces de théâtre. En 2006, il a reçu l’anneau Hans Reinhart pour son engagement exceptionnel en faveur du théâtre. Dernièrement, citons les spectacles suivants : 
Le Chant du cygne d’Anton Tchekhov, mis en scène par Robert Bouvier au Théâtre du Passage de Neuchâtel et en tournée, La Cerisaie d’Anton Tchekhov, mis en scène par Gilles Bouillon au Théâtre du Passage et en tournée, Douze hommes en colère de Réginald Rose, mis en scène par Julien Schmutz à Nuithonie Fribourg et en tournée, Un Patricien au crépuscule de Jean Steinauer mis en scène par Roger Jendly à Fribourg. Edmond Vullioud – Oswald Comédien, Edmond Vullioud a joué, mis en scène et décoré plus de cent cinquante productions. Homme de théâtre, Prix vaudois du théâtre 2017, diplômé du Conservatoire de Lausanne (ERAD) en 1978, il participa la même année à la création du Théâtre Kléber-Méleau. À la faveur d’une série de représentations parisiennes, il fut engagé au Théâtre National de Marseille, où il joua régulièrement jusqu’en 88, sous la direction de Marcel Maréchal. Après quatre spectacles au Théâtre Populaire romand (saisons 93-94), il interpréta de 1997 à 2002, sous la direction de Georges Wod, la quasi-totalité des rôles-titres des productions réalisées au Théâtre de Carouge. En 2013, il a publié aux éditions L’Âge d’homme son premier recueil de nouvelles Les Amours étranges qui vient d'être réédité en poche, et en 2017 Luther à table, comédie philosophique. De 2014 à 2016, outre le temps d’écriture de son premier roman Sam, de la pièce de théâtre Luther à table dont il réalise la mise en scène, et divers spectacles, il tourne avec Jacob Berger, dans son film Un Juif pour l’exemple, pour lequel il interprète le rôle de Pierre Chessex. Il travaille aujourd’hui sur plusieurs projets théâtraux, dont le rôle-titre d'un spectacle sur Frédéric Haldimand, Le fauteuil à bascule, de Briseville, mis en scène par Jean-Luc Borgeat, Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mis en scène par Jean-Gabriel Chobaz, Mère courage de Brecht, mis en scène par Gianni Schneider, Zoo Story d'Edward Albee, mis en scène par François Landolt, entre autres.

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    MARIA DE LA PAZ CANTA LHASA 28 février 20, 20h 29 février 20, 19h 1er mars 20, 17h Création Spectacle musical – dès 12 ans Mise en scène Lorenzo Malaguerra Chant Maria de la Paz Guitare Ignacio Lamas Violon Primasch Contrebasse Mathias Demoulin Trompette Mathieu Michel Percussions Alberto Malo Son Bernard Amaudruz Lumières Nidea Henriques Production Maria de la Paz Productions Coproduction Casino Théâtre de Rolle L’Echandole, Yverdon Le Reflet, Vevey Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- On ne s’est jamais vraiment consolé de la mort de Lhasa, ni remis de ses chansons. On a envie d’y revenir, et surtout de la redécouvrir maintenant à travers ce spectacle que lui consacre Maria de la Paz. Lhasa de Sela nous a quittés en 2010, à 37 ans, vaincue par le cancer. Mais sa voix demeure l’une des plus ensorcelantes de la chanson d’aujourd’hui et de partout. En elle, résonnent l’Amérique du Sud et l’Europe de l’Est, le blues profond et le duende gitan, des tempos de fièvre et de feu. Avec la route pour guide et le rêve pour partition, un ange est passé et nous a laissé un univers poétique unique porté par son charisme, son intégrité et ses convictions. Cela fait plusieurs années que Maria de la Paz rêve de ce projet. En effet, 
Lhasa de Sela est une des références les plus fortes dans son chemin de femme et d’artiste. Aujourd’hui, Maria se sent prête à emprunter sa route en toute humilité afin de transmettre et de partager ce trésor qui lui - nous - fait tellement de bien... Pour magnifier ce projet, elle s’entoure de musiciens d’exception pour nous emmener à la rencontre de l’œuvre de Lhasa. Il s’agit aussi de lui rendre hommage avec des compositions originales. Quelle fierté d’offrir l’écrin du Casino Théâtre à cette création, avant qu’elle n’emprunte les routes de Suisse romande, afin de mettre en lumière deux femmes et artistes d’exception, mues par les mêmes valeurs et engagements : Maria de la Paz et Lhasa de Sela !

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    Biographie Maria de la Paz - chant Née en 1976 à Buenos Aires, Maria de la Paz grandit dans l'effervescence d'une capitale et d'une famille d'intellectuels. Elle découvre le monde de la scène dans un bar où elle travaille. Un choc, une fascination. A 22 ans, elle part voyager en Europe, visite l'Espagne, Florence, Vienne et... Lausanne, qu'elle ne quittera plus. De la rue au théâtre et aux festivals, Maria de la Paz s'entoure, rassemble et se produit beaucoup. Avec Luis Semeniuk et Alain Rey, elle revisite les classiques du tango et du folklore argentin. En 2011, avec le guitariste Ignacio Lamas, elle fonde Barrio Oscuro, un projet presque pop créé au Casino Théâtre de Rolle. Le premier disque de Barrio Oscuro est paru en février 2014. Déjà il attire l'intérêt des professionnels et a été sélectionné dans plusieurs tremplins (Oh ! Festival, Festival Région en scène, bourse aux Spectacles Suisses). Preludio para el año 3001 – Maria de la Paz canta Piazzolla tourne dans un grand nombre de salles romandes, depuis 2015 avec une escale à l’Opéra National de Lyon. Récemment, elle intervient en tant que comédienne dans Frida jambe de bois de Lorenzo Malaguerra, et comme danseuse et comédienne pour Cisco Aznar dans Dolores circus. Lorenzo Malaguerra – mise en scène Né à Berne en 1972, Lorenzo Malaguerra a accompli un double parcours académique et théâtral. Après un master en géographie, il a suivi une formation de comédien au Conservatoire de Genève et a joué dans de nombreuses pièces au cours des dix dernières années. Dans le domaine de la mise en scène, il a créé sa propre compagnie, « Le Troisième Spectacle », avec laquelle il a monté une quinzaine de spectacles. Parmi ceux-ci, La nuit juste avant les forêts, de Bernard-Marie Koltès ; L’Échange, de Paul Claudel ; Antigone, de Sophocle ; Roméo et Juliette, de Shakespeare. Il travaille régulièrement avec Jean Lambert-Wild, directeur du CDN de Limoges. Ensemble, ils signent la mise en scène de En attendant Godot et travaillent actuellement sur une adaptation de Richard III. Il est également actif dans le monde musical et signe avec Alain 
Perroux des mises en scène de spectacles lyriques avec l’Opéra de 
Poche de Genève : Pelléas et Mélisande, de Debussy, Sweeney
 Todd, de Stephen Sondheim. Il met en scène Babel, after the War, une création de Xavier Dayer sur un livret d'Alberto Manguel. Avec la compagnie de l’Ovale, il crée Lou – cabaret théâtral et déchanté. En 2009, il est nommé directeur du Théâtre du Crochetan à Monthey, en Suisse. Il préside également la Conférence des délégués culturels du canton du Valais et s’occupe activement de la promotion des arts de la scène auprès des jeunes.

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    Ö RÖ 14 mars 20, 18h 15 mars 20, 17h Théâtre musical – Dès 6 ans Inspiré du conte Jean le veinard des frères Grimm Mise en scène Muriel Imbach 
Dramaturgie Benno Muheim
 Assistante mise en scène Sophie Pasquet Racine
 Musique originale Constance Jaermann

    Julien Mégroz Cyrill Greter


    Scénographie Neda Loncarevic
 Avec Constance Jaermann, Julien Mégroz, Cyrill Greter, Matteo

    Schenardi


    Production Cie du Bouc 
Coproduction Theater Stadelhofen, Zürich, Casino Théâtre de Rolle, Théâtre de la Grenouille, Bienne Adultes 25.- / Enfants 17.- Ö Rö s’adresse à toutes et tous, enfants ou adultes. 
Ludique, poétique et politique, il nous interroge sur une des questions essentielles de nos vies : la quête du bonheur. Après sept années de travail, Jean décide qu’il est temps pour lui de retourner auprès de sa mère. En guise de salaire, il reçoit un lingot d’or. Sur le chemin du retour, il fait une série de rencontres qui bouleversent ses plans : il échange d’abord son or contre un cheval, puis le cheval contre une vache, la vache contre un cochon, le cochon contre une oie, et l'oie contre une pierre à aiguiser. Enfin, il perd la pierre en la laissant tomber au fond d'un puits. Lors de chaque échange, il est persuadé de réaliser une bonne affaire. Même après avoir perdu la pierre, il se sent soulagé de ce poids en moins, et continue son chemin heureux vers la maison de sa mère, les mains vides. Jean le Veinard est un conte singulier, sans dragon, sans épreuve, avec un héros terriblement anti-héros. Jean est-il stupide ? Ne connaît-il pas le prix des choses ? Au travers de cette allégorie, Ö Rö nous interroge. Quelles valeurs transmettons-nous aux générations futures ? Travailler plus pour avoir plus ? Faut-il posséder un maximum de choses pour être heureux ? Qu’est-ce qui est vraiment important ? LES 3 FILS NARRATIFS DÉVELOPPÉS DANS Ö RÖ Le travail d’objets autour du conte, le slapstick et la réflexion « En travaillant sur ce conte, nous avons remarqué que le conte lui-même n’est que la fondation de ce que nous aimerions raconter. En effet, au-delà de l’histoire un peu lointaine de Jean, c’est un travail de réflexion qui nous paraît important. C’est pourquoi nous irons dans

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    les classes et passerons du temps à discuter ensemble de la notion de bonheur. La question de l’immigration vient ouvrir et enrichir nos questionnements personnels. Le théâtre est pour nous un endroit de pensée, ludique et musical, permettant à chacun.e de prendre du temps pour sortir de ses habitudes, de son cadre habituel et concevoir le monde autrement... Pour la création de Ö Rö, nous avons imaginé trois strates qui s’influent et se répondent. Une première couche se base sur le conte lui-même. 
C’est ici qu’apparaît un travail d’objets : transformation, manipulation, changement d’échelle... Les acteur.trice.s transforment et manipulent sous nos yeux en donnant vie à cette histoire.
 Cette strate pourrait être principalement racontée en langue imaginaire et grommelot, dans un travail plutôt marionnettiste et visuel. Nous pourrons ainsi créer des contextes scénographiques qui viendront soutenir l’histoire, dans l’idée d’être au plus près du monde des enfants, qui sont les premiers à s’inventer des univers en détournant des objets du quotidien. Ces objets issus de la scénographie seront également un matériau d’exploration pour la recherche de sons qui serviront à la composition musicale. 
 Une deuxième couche exploitera des situations physiques diverses. Dans celle-ci, un travail de corps et de clown sera présent. Nous chercherons des situations de jeu physique, d’accident ou de situation de hasard dans lesquelles on peut avoir de la chance ou pas, se sentir heureux ou au contraire malheureux. Ces situations cocasses et ludiques seront disséminées tout au long du spectacle. 
 Une troisième couche sera plus contemporaine, philosophique et intime. 
Dans cette strate, ce sont les musiciens.nes-acteurs.trices qui se demanderont réellement ce que signifie être heureux/avoir de la chance. Cette couche ramène à l’essence du conte : existe-t-il une façon universelle d’être heureux.se ? Peut-on vraiment être heureux.se ? Comment chacun d’entre nous poursuit-il cette quête ? 
C’est dans cette partie également qu’apparaîtront les questions liées à l’actualité politique, où les musiciens.nes-acteurs.trices pourront reprendre certaines pensées des enfants. 
Nous travaillerons essentiellement en adresse directe, en nous inspirant du chœur grec qui questionne le public sur ce qu’il vient de voir, d’entendre. 
Ces trois couches se répondront, se superposeront, se confronteront, créant un objet poétique, drôle et politique. » 


    La Cie du Bouc Biographies La Compagnie du Bouc Active depuis 2013, la Compagnie du Bouc est un collectif composé de musicien.ne.s et de comédien.ne.s suisses-romand.e.s et suisse-allemand.e.s, qui créent des spectacles de théâtre musical pour petits et grands. Leur première création intitulée La Légende du pont du diable mise en scène par Benno Muheim, raconte cette légende suisse en langues française et suisse-allemande. La compagnie, dont le moteur principal de création est la musique, tente de relever à chaque projet un défi de taille : créer un spectacle pour le jeune public qui puisse traverser la barrière des langues. La Légende du pont du diable a été présentée plus de trente fois dans toute la Suisse, et après trois ans de tournée, la compagnie prépare ce nouveau spectacle en collaboration avec le théâtre Stadelhofen à Zürich et le Casino Théâtre de Rolle pour la saison 2019-2020. Pour cette nouvelle création collective qui disserte sur le bonheur, la compagnie a souhaité partir d’un travail d’expérimentations et de composition en temps réel, sous le regard attentif de Muriel Imbach, metteure en scène de Lausanne, dont les projets ont déjà traduit d’une grande

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    maîtrise du renouvellement de la forme et de l’utilisation de la musique comme personnage à part entière. Muriel Imbach – mise en scène Après un passage au conservatoire de Fribourg, au cours Florent à Paris et enfin à la SPAD à Lausanne, Muriel se tourne vers la mise en scène. Depuis 2002, elle a assisté et collaboré avec plus d’une trentaine d’artistes romands : Nicole Seiler, Philippe Saire, Denis Maillefer, Benjamin Knobil, la Cie Pasquier-Rossier, la Cie Pied de Biche ou encore Oskar Gomez Mata... En 2008, elle obtient le certificat en dramaturgie et performance du texte proposé par l’UNIL. La même année, elle fait partie des 15 compagnies émergentes qui créent Matière Première, la vitrine du jeune théâtre vaudois. 
De 2010 à 2012, grâce à la Bourse de compagnonnage au jeune metteur en scène (Etat de Vaud et Ville de Lausanne), elle suit Galin Stoev au Théâtre de la Colline à Paris et accompagne la Cie l’Alakran pendant plusieurs mois. Parallèlement à ses activités de metteure en scène, Muriel s’occupe de castings pour différents réalisateurs (Germinal Roaux, Laurent Nègre, Jacob Berger, Katharina Wyss...), ainsi que pour la Télévision Suisse Romande. Depuis plusieurs années, avec sa Cie La Bocca della Luna, elle produit des spectacles singuliers et étonnants. 
En 2014, elle crée Le Grand Pourquoi, son premier projet jeune public, qui a tourné dans toute la Suisse Romande. En 2017, elle a créé Bleu pour les oranges, rose pour les éléphants, un poème réflexif sur les questions de genre, inspiré par des discussions à portée philosophique avec des enfants de 4 à 11 ans et en 2018 Les Tactiques du Tic Tac.
 En parallèle, elle se forme à la philosophie avec les enfants en suivant un cursus à distance avec l’université de Laval au Canada. Constance Jaermann – composition et jeu Le piano et le chant ont depuis toujours accompagné Constance dans son parcours musical. Elle commence très jeune le piano au Conservatoire de Lausanne, entre ensuite en classe professionnelle et obtient son Master en 2011. Attirée par la musique dans sa globalité, elle poursuit sa formation à l’Institut Jaques Dalcroze d’où elle ressort avec un second Master de musique et mouvement. Parallèlement à son parcours de pianiste, Constance se découvre une passion pour le chant en tant que choriste puis soliste dans de nombreux chœurs et travaille sa voix au Conservatoire de Lausanne. Ces dernières années, Constance s’est spécialisée dans l’accompagnement de chanteurs et de chœurs, ce qui lui permet d’allier ses deux passions. Portée par tous les styles de musique, Constance partage aujourd’hui son temps entre le piano, le chant, avec notamment le groupe a cappella PROVOX, la scène, entre autres au sein de la Compagnie du Bouc. Elle enseigne l’initiation pour les tout-petits, ainsi que le solfège pour les plus grands ou encore propose divers ateliers à un public adulte. Julien Mégroz – composition et jeu Julien Mégroz est percussionniste, improvisateur, performer, compositeur et créateur de projets musicaux et artistiques, très engagé dans le milieu de l’art contemporain. Il grandit dans le District de Nyon. Il vit aujourd’hui à Bienne et travaille dans toute la Suisse ainsi qu’à l’étranger.
 Il est diplômé de la Haute Ecole de Musique de Lausanne, la Royal Danish Academy of Music à Copenhague et la Hochschule für Musik à Bâle. Il a reçu le premier prix de marimba au Concours National d’Interprétation Musicale de Riddes en 2008. Julien se produit régulièrement en concert en Suisse, en Europe et dans le monde au sein de diverses formations ou en solo. Il collabore régulièrement avec de nombreux ensembles et festivals suisses et internationaux. Il a créé de nombreux projets et ensembles dont il fait partie aujourd’hui : le HYPER DUO, avec le pianiste Gilles Grimaître, le quatuor Too hot to hoot ? ou encore la Compagnie du Bouc, troupe de théâtre musical créant des spectacles pour le jeune

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    public. Il est également membre fixe du Collegium Novum Zürich, de Soyuz 21 Zürich et de l’ensemble We Spoke, basé entre la Suisse et Londres. Comme compositeur, il écrit régulièrement dans le cadre de projets artistiques contemporains divers, allant de la musique de chambre à la musique conceptuelle ou installative, en passant par le théâtre musical et la performance. Ses œuvres ont déjà été jouées en Suisse, en Allemagne, au Danemark, en Angleterre, en France et au Pérou. 
Il a reçu des prix et bourses des fondations Irène Dénéréaz en 2011 et 2013, Nicati-De Luze et Jean Knechtli en 2012, ainsi que le Prix artistique de la Région de Nyon en 2013. En février 2014, il produit un CD solo intitulé Natur/Maschine regroupant des enregistrements de six pièces pour percussion solo, écrite par des compositeurs suisses. Cyrill Greter – composition et jeu Cyrill Greter est originaire de Schwyz. Il reçoit ses premières leçons d'alto à l'âge de huit ans à l'école de musique locale. A partir de 2002, il étudie d'abord le latin et la romanistique à l'Université de Zürich avant de réaliser son rêve en commençant des études d’alto à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Christine Sörensen. Dans le cadre de son projet Bachelor, il met en musique le premier tome de la bande dessinée LOCK, signé Valp, jeune dessinatrice genevoise. Lors de son récital de Bachelor, cette composition pour quatuor à cordes est créée en synchronisation avec la projection des images, puis est représenté à plusieurs reprises publiquement en dehors du Conservatoire. Son projet de Bachelor ainsi que son mémoire de Master ont été décernés avec un Prix du Conservatoire. En 2011 et 2012, Cyrill Greter reçoit la bourse pour jeunes artistes de la Fondation Göhner, grâce à laquelle il poursuit ses études en Performance Master au Conservatorio della Svizzera Italiana dans la classe de Yuval Gotlibovich. Cyrill Greter est particulièrement intéressé par des projets interactifs qui lui permettent d’exprimer sa musicalité dans différents styles et genres musicaux. Il habite Lucerne et enseigne l’alto et la musique de chambre à Bellinzona. En tant que vice-président de Kulturschock, il organise des concerts de musique classique dans des bars et joue dans le 21st Century Symphony Orchestra, spécialisé en musique de film. Il a composé pour cordes, chœur, quatuor de clarinettes ainsi que pour le théâtre musical La Légende du pont du diable. Il écrit et arrange des pièces Pop Rock pour son groupe « Rock Viola » et pour le Diversion String Quartet, quatuor à cordes récemment fondé dont le répertoire se situe entre jazz, classique et musique minimale. En décembre 2016, le canton de Schwytz lui décerne un soutien spécial («Werkbeitrag») qui lui permet de se consacrer entièrement pendant un certain temps à la composition de pièces orchestrales pour l’orchestre symphonique rock « Wood and Metal connection ». Matteo Schenardi - jeu Matteo Schenardi a grandi dans le canton d’Uri. Après l’obtention de sa maturité à Altdorf, il suit une formation d’enseignant. Pendant 12 ans, il enseigne dans les écoles primaires de la région d’Uri. Par la suite, il décide de suivre une formation en pédagogie du théâtre, à la haute école pédagogique de théâtre de Lucerne et crée à Altdorf les cours KinderSpielenTheater et dirige également la section théâtre du gymnase du canton d’Uri. En tant que comédien, musicien, narrateur ou encore metteur en scène, Matteo est membre de plusieurs compagnies comme Einzig und Dr Andr et leur spectacle Sing me free, la Compagnie du Bouc avec laquelle il a créé le spectacle tout public La Légende du Pont du Diable ou encore Zwing Uri ! et leur dernier spectacle Tell my Ass, spectacles dans lesquels il est parfois musicien, comédien ou encore metteur en scène. Depuis 2015, Matteo collabore avec Annette Windlin et la Haute Ecole pédagogique de Schwyz en tant que professeur invité et enseigne la pédagogie du théâtre.

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    LES EXS 20 mars 20, 20h 21 mars 20, 19h Spectacle d’improvisation – Dès 14 ans Jeu Odile Cantero, Nicolas Moitron Lumière et régie Robin Dupuis Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- Il y a autant d’histoires d’amour et de rupture qu’il y a d’êtres humains. En s’inspirant de vos histoires à vous, spectatrices et spectateurs d’un soir, vous assisterez à une représentation unique et éphémère ! Deux exs ont pris l’habitude de se retrouver pour faire le point sur leurs vies respectives. Devenus confidents, ils parlent sans détour de leurs peurs, leurs peines, leurs joies ou leurs gênes. Plongés peu à peu dans leur intimité, vous découvrez l’histoire qui les a menés à leur rupture. Des moments de vie, des sujets de discussions, des décisions qui vous rappelleront forcément les vôtres. Loin des clichés et des conclusions hâtives, Les Exs soulève des questions que beaucoup d’entre vous se posent, sans toujours oser les aborder. Un spectacle intimiste, drôle et percutant, improvisé par Odile Cantero et Nicolas Moitron. Intentions de mise en scène Odile et Nicolas partent du principe qu’il y a autant d’histoire d’amour et de rupture qu’il y a d’humains. Ce duo est fasciné par les spécificités des histoires de chacun et même si parfois, les raisons de se séparer semblent se ressembler, il suffit de creuser un peu pour prendre conscience que chacune d’entre elle est unique. Les comédiens de ce spectacle décident de s’inspirer des histoires des spectateurs.ices d’un soir pour jouer une histoire unique et éphémère, qui ne sera jamais rejouée. Biographies Odile Cantero est lausannoise et comédienne d’improvisation professionnelle. Elle fait partie de quatre compagnies en Suisse : La Comédie musicale improvisée, Lausanne-Impro, Rêves en Stock et LesArts. Elle est co-directrice du « Festival d’Improvisation de la Grange de Dorigny », qui connaît sa 8e édition en 2020. Lors de l’été 2016, elle suit la Summer Intensive d’une école professionnelle d’improvisation de Chicago. Elle crée et joue C’est tes affaires ! en avril 2018 au Petit Théâtre de Lausanne. Les comédiens Alain Borek, Christian Baumann (suisses), Nicolas Moitron, Laurent Mazé et Timothée Ansieau, l’accompagnent respectivement dans différents duos d’improvisation qui se jouent en Suisse et en France. Nicolas Moitron est un comédien improvisateur professionnel et formateur lyonnais. Il démarre en 2002 avec Pièces en Stock, passe par la Lilyade en 2007 et créé la même année la Compagnie du A. En 2014, il rejoint la troupe professionnelle Et Compagnie avec laquelle il collabore pendant 3 ans. Aujourd’hui il se consacre à la direction artistique de ses spectacles Casting, Clash, Les Exs et Les Scénaristes. En 2015, il monte deux duos, l’un avec Odile Cantero, intitulé Les Exs, qui parle des relations amoureuses, l’autre Les Scénaristes joué avec Edouard Waminya inspiré du voyage du héros.

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    JOUR BLANC 28 mars 20, 19h 29 mars 20, 17h Danse – Dès 8 ans Chorégraphie Perrine Valli Interprétation Fabio Bergamaschi

    Evita Pitara Participation Les élèves de l’école de danse

    Le Loft Studio Musique Eric Linder / Polar Texte Fabrice Melquiot Lumière Laurent Schaer Costumes Kata Tóth Assistants Iona D’Annunzio, Fabio Bergamaschi Production Arte Libera, Cie Sam-Hester Coproduction Dôme Théâtre, Albertville, RESO Danse Suisse dans le cadre du fond jeune public Plein tarif 28.- / Tarif réduit 22.- / Enfants 17.- La jeunesse cybermoderne change la donne dans tous les domaines : enseignement, création, communication, entreprise, relations... Comment s'adapter à ses attentes et à sa nouvelle vision du monde ? Comment lui transmettre des valeurs ? Comment l'inspirer ? Comment apprendre d'elle ? Le virtuel et le réel s’interpénètrent désormais à tel point qu’ils définissent la société d’aujourd’hui. Absorbés dans une virtualité épistolaire, on vit, s’émeut dans un monde immatériel. Nous évoluons dans un cybermonde mi-concret, mi-abstrait, moitié ici, moitié ailleurs. Nous réduisons notre temps dans le monde réel p