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Cette édition de « Santé-vous bien! »
arrive en même temps que le prin-
temps. Au printemps tout reprend vie,
tout est en vie,. C’est la vie qui dit:
« Je m’étais tout simplement endor-
mie! ».
Bon printemps à tous! Recherche et rédaction, conception graphique,
mise en page
Johanne Bouchard Conseillère Promotion-prévention en santé mentale
Bonjour chers lecteurs,
Votre bulletin santé mentale fait
peau neuve. C’est avec bonheur et
enthousiasme que je vous présente
votre premier numéro de « Santé-
Vous Bien! »
Je tenterai de dénicher pour vous
des articles qui susciteront votre
intérêt et vous inciteront à réfléchir
sur des stratégies pour vous main-
tenir en bonne santé psychologique.
Pour ce numéro, je souhaitais ex-
plorer avec vous le thème de la
semaine de la santé mentale. Des
pistes de solutions vous serons
suggérées afin de vous sensibili-
ser à l’importance de souscrire à
votre mieux-être au quotidien.
C’est ainsi qu’à la lecture de ce
numéro vous serez amenés à
vous découvrir, vous connaître et
ressentir vos émotions même
celles que l’on qualifie de moins
agréables. Vous serez invités à
mettre k.o. l’ambiguïté et d’arrê-
ter vos choix, à vous placer en
mode ACTION mais aussi à vous
ressourcer lorsque vous vous
sentez submergé. Aussi des
articles traitant de l’acceptation
dans votre unicité et de l’impor-
tance des liens interpersonnels
que l’on veut enrichissants et
significatifs.
Des nouvelles L’Association canadienne pour la
santé mentale section Lac St-Jean
devient Santé mentale Québec–
Lac St-Jean.
Seul le nom a changé puisque
c’est avec plaisir que nous offri-
rons les mêmes services auprès
de la communauté, des orga-
nismes et entreprises . Notre
rendez-vous annuel de la Se-
maine de la santé mentale se
perpétue pour continuer à vous
offrir du matériel de qualité et
hautement en couleurs.
C’est ainsi que nous vous invi-
tons à prendre part à notre
thème de cette année soit « 7
astuces pour être bien dans sa
tête ».
Nous vous invitons également à
nous suivre sur notre page Face-
book. Nous y partagerons du
matériel, des articles pertinents,
des pensées quotidiennes qui
viendront rythmer vos journée.
Au plaisir de vous y rencontrer
et de partager avec vous!
7 astuces
pour être
bien dans
sa tête!
D A N S C E
N U M É R O :
Agir 2
Choisir 4
Se ressourcer 7
Ressentir 9
S’accepter 11
Se découvrir 12
Créer des
liens
17
SANTÉ-VOUS BIEN! M A I 2 0 1 6
S E M A I N E N A T I O N A L E
D E L A S A N T É M E N T A L E
A N N É E 1 , N ° 1
P A G E 2
La distance entre
tes rêves et la
réalité s’appelle
l’ACTION!
20 actions pour
donner du tonus à
votre état de bon-
heur!
Difficile de se
mettre en action:
Le bonheur est dans l’action: Je choisis d’être une personne
optimiste et souriante.
Je tiens une liste de ce qui me
rend heureux.
Je décide de croire en moi.
J’offre mon attention et mon
aide autour de moi.
Je ne me sens pas visé par les
jugements d’autrui.
Je mise sur ma chance et sur
les actions qui la déclenchent.
Je m’entoure de personnes
de confiance et bienveillantes.
Je bouge mon corps de
toutes les manières possibles
(danse, acrobatie, sport, etc.).
Je dors plus.
Je prends conscience du mo-
ment présent plusieurs fois
par jour.
Je liste mes rêves (même les
plus anciens) et je m’organise
pour les poursuivre.
Je n’ai pas honte de mes
défauts et faiblesses car je ne
me résume pas à eux
Je m’arrête pour laisser durer
un plaisir, stopper une réac-
tion instinctive négative, cal-
mer la colère, regarder quel-
qu’un dans les yeux, respirer,
ressentir de la gratitude…
Je m’imagine dans la peau
d’un génie pour booster ma
créativité.
Je me concentre sur ce que je
peux faire et non sur ce que je
ne peux pas faire.
Je me dissocie des étiquettes
que les gens ont posé sur moi.
On est ce que l’on fait ! On
peut donc faire différem-
ment !
Je dépense mon argent pour
les autres et je me montre
généreux.
Je côtoie le plus souvent
possible la nature et je prends
le temps de m’en inspirer.
Je travaille mon humour et
j’apprends à rire de moi (ainsi
je ne m’ennuie pas).
J’ose plus et plus encore.
Einstein définissait la folie comme de répéter les mêmes comporte-ments jour après jour en espérant un résultat différent. C’est typiquement humain que d’avoir tendance à répéter les mêmes scénarios en espérant qu’un jour les choses se passent autrement. Quels seraient les éléments dans votre quotidien qui nous amènent aux résultats que vous obtiendrez aujourd’hui? Quelles sont les choses que vous faites chaque jour qui mérite-raient d’être bonifiées et qui vous propulseraient plus près de ce
que vous voulez atteindre?
Derrière tout désir de change-ment il y a une intention positive de quelque chose qu’on a envie d’améliorer. Par exemple je vou-drais peindre, je voudrais récupé-rer du temps pour ma famille, je voudrais trouver un nouvel em-ploi qui corresponde à ce que j’ai envie et ce qui m’enthousiasme. Toutes ces intentions positives doivent être clairement définies car c’est ce qui posera votre base soit votre « POURQUOI ». Le « pourquoi » vous initiez un chan-gement sera le moteur pour vous mettre en action.
Un pas à la fois Quelle action, si petite soit-elle, pouvez-vous initier maintenant, qui vous rapprochera de votre but?
L’imperfection à l’honneur Il faut se résigner à poser des actions imparfaites mais inspi-rantes. Inutile que tout soit par-fait pour se mettre en action. Le perfectionnisme est de loin le plus grand handicap à toute per-sonne qui veut faire un change-ment. C’est pour ainsi dire un frein qui justifie l’inaction. At-tendre que toutes les conditions parfaites soient réunies et votre projet se réalisera … un jour peut-être. Peut-être jamais! Plus ces actions imparfaites sont inspi-rantes , plus elles sont alignées à votre POURQUOI, plus les élé-ments seront propices à une réaction en chaîne ainsi un événe-ment en amènera un autre. Source: Nicolas DeVick , Youtube
S A N T É - V O U S B I E N !
Changement = Intention + action
Réussir c’est agir
P A G E 3 A N N É E 1 , N ° 1
Quel est le moment idéal pour
passer à l’action?
C’est maintenant! Vous avez une
idée, vous désirez effectuer un
changement, vous êtes enthou-
siastes et l’émotion est présente
alors c’est le bon moment. Plus
vous laisserez du temps passer
moins vous aurez de chance de
passer à l’action. Il sera plus facile
de remettre au lendemain et de
procrastiner.
Qu’est-ce qui nous empêche de
passer à l’action?
C’est souvent la peur de l’échec, de
ne pas réussir à la hauteur de nos
attentes. C’est aussi de redouter
l’opinion des autres ou de peur
d’avoir l’air ridicule aux yeux des
autres,
Ne sous-estimons pas non plus la peur de
changer nos habitudes. Si c’était si facile de
changer nos habitudes, l’objectif que l’on
s’était fixé serait déjà atteint.
Se mettre en mode action demande de la
concentration ,de l’effort, de l’énergie. Que
se soit de changer son alimentation, se re-
mettre en forme, faire un retour aux
études, repenser sa carrière ou faire une
virage à 180 degrés dans une sphère de
notre vie , ce ne sera pas de tout repos
mais ça vaut le coup d’amorcer le virage.
Source: Patrick Leroux, www.patrickleroux.com
Je m’engage
aujourd’hui
Je n’attends pas le
moment parfait; je
me mets en action.
Source: 24 heures à la fois, jan-
vier , collection La Semaine
Si nous tardons avant de résoudre
nos problèmes, il risquent d’empirer.
Si nous hésitons avant de saisir les
occasions qui se présentent à nous, il
est fort possible qu’elles nous glissent
entre les doigts.
Nous nous simplifions beaucoup la
vie en apprenant à choisir et à agir
rapidement. Ce que nous remettons
à plus tard tend à se complexifier.
Ne pas attendre
« Ce n’est pas parce que les
choses sont difficiles que nous
n’osons pas, c’est parce que
nous n’osons pas qu’elles sont
difficiles » Sénèque
« Il ne s’agit
pas de savoir, il
faut appliquer.
Il ne suffit pas
de vouloir, il
faut agir. »
Goethe
Quel sera le prix à payer
dans 6 mois de ne pas
avoir amorcer une action?
Quelle réalisa-
tion je pourrai
célébrer ?
P A G E 4
Être proactif et
affirmer
fermement nos
désirs trace le
chemin qu’il
nous faut
emprunter.
Ensuite il ne reste
qu’à choisir et
parfois attendre.
Votre choix s’est
arrêté, vous savez…
mais voilà il y a un
petit délai!
Apprendre à attendre répétant qu’ils ne peuvent rien y
changer. Têtue comme je suis,
cela ne m’a jamais suffi. La seule
façon que j’ai trouvée de faire la
paix avec ce délai, c’est de pren-
dre conscience de son impor-
tance…
Une grossesse invisible
Un jour, il y a vous et votre chat,
Minou; le lendemain, il y a vous,
Minou, et un beau monsieur aux
yeux brillants qui vous fait chavi-
rer. Un jour, il y a vous et des CV à
envoyer; le lendemain, il y a vous
et un message téléphonique vous
informant que vous avez décro-
ché un des emplois pour lesquels
vous avez postulé…
On a l’impression que la concréti-
sation de nos projets se fait tout
d’un coup, que la chose tant
attendue arrive de nulle part,
après des semaines ou des mois
pendant lesquels il ne s’est rien
passé… Rien n’est plus faux!
Même lorsqu’il ne se passe rien, il
se passe quelque chose; parlez-
en à une femme enceinte. Le jour
de la naissance n’est que le point
culminant d’un long processus. Et
c’est un processus semblable qui
précède la «naissance» de nos
rêves et de nos objectifs. Ils ont
une période de gestation, eux
aussi… La différence, dans ces
cas, c’est que la grossesse n’est
pas visible. À l’abri de notre re-
gard, la vie s’active à matérialiser
nos désirs, tout comme elle s’ac-
tive à faire croître les graines que
l’on sème dans notre potager ou
le fœtus qui s’est implanté dans
notre utérus. C’est l’ordre naturel
des choses.
Les périodes d’attente sont donc,
en quelque sorte, une illusion. Il
s’agit plutôt de périodes de crois-
sance, de développement, de
consolidation, de formation.
Pendant ce qui nous apparaît être
un délai indésirable ou un retard,
on se transforme en ce que l’on
doit être pour vivre ce que l’on
aspire à vivre. Sans même le
réaliser, on clarifie ce que l’on
veut, on se connecte à nous-
même, on s’aligne avec nos ob-
jectifs et on s’ajuste pour être
prête à les accueillir… On
«couve» notre nouvelle réalité
jusqu’à ce qu’elle se concrétise.
Ainsi, même si attendre peut être
frustrant et irritant à s’en ronger
les ongles d’orteils, c’est parfois
la meilleure chose qu’il puisse
nous arriver pour nous ouvrir des
portes et nous permettre de
passer éventuellement au pro-
chain stade de notre vie. Il y a
certaines choses que l’on ne peut
et ne doit pas contrôler; certains
moments où l’on gagne à se
flatter la bedaine plutôt qu’à
s’impatienter…
Source: Marie-Pier Charron, Matin magiques http://
S A N T É - V O U S B I E N !
Vous avez de la difficulté à
accepter les délais de li-
vraison? Je vous invite à
les voir d’une toute nou-
velle façon…
Vous y avez pensé, vous l’avez
imaginé dans les moindres dé-
tails, vous l’avez choisi et vous
êtes déterminée à faire tout ce
qui est en votre pouvoir pour
l’obtenir. La vision que vous en
avez est si claire que vous pouvez
presque le sentir, l’entendre et le
palper. Vous êtes prête, vous le
voulez plus que tout au monde…
Mais pourquoi diable ne s’est-il
pas encore manifesté?
Le «il» auquel je fais référence
peut désigner n’importe quoi.
Peut-être est-ce pour vous un
bébé, un emploi, un amoureux ou
un montant d’argent… Dans tous
les cas, le fait demeure que la
planète Terre n’en est pas une
sur laquelle on obtient instanta-
nément ce que l’on désire. Même
les graines que l’on sème dans
notre potager prennent du
temps à nous offrir un modeste
petit germe…
Faire face à une étendue de terre
uniformément brune est en-
nuyant, voire frustrant. Surtout
lorsqu’on a mis tout notre cœur à
y répandre des semences minu-
tieusement choisies. Ainsi, com-
ment accepter cette période
d’attente lorsqu’on est gour-
mand et passionné? Certains y
parviennent simplement en se
5 conseils pour prendre la bonne décision au bon moment
P A G E 5 A N N É E 1 , N ° 1
Conseil no. 1—Ne vous em-
barrassez pas d’infos inutiles
"La profusion d'informations en-
gendre une pauvreté de l'atten-
tion" résume le prix Nobel d'éco-
nomie Herbert Simon. Les cher-
cheurs en neurosciences ont ainsi
observé que plus nous amassons
des données sur un sujet, plus
nous courrons le risque de nous
éloigner de l'essentiel. Il devient
alors difficile de distinguer ce qui
est vraiment important de ce qui
ne l'est pas. En cause : notre cer-
veau. Si performant soit-il, notre
cortex pré-frontal, responsable de
nos raisonnements, ne peut gérer
qu'une certaine quantité d'infor-
mations à la fois. Il va avoir ten-
dance à retenir certains éléments
et pas d'autres. Exemple : vous
visitez une maison ou un apparte-
ment en vue d'un achat. Vous
vous laissez séduire la présence de
deux salles de bains, la peinture
toute fraîche, le système domo-
tique ultra perfectionné etc. et
vous oubliez l'essentiel: ce loge-
ment se trouve à deux heures de
votre travail et vous détestez ce
quartier…
Conseil no. 2—Écoutez vos émo-
tions et leurs signaux corporels
Non, les émotions ne sont pas
l'ennemi de la raison. Au con-
traire, elles sont un système per-
fectionné d'alerte, susceptible de
donner des informations pré-
cieuses sur une situation donnée.
Et destiné à nous faire bouger :
émotion vient du latin motio =
mouvement. Vous vous sentez
excité, heureux, éprouvez un
grand bien-être à l'idée de faire
ceci ou cela? Au contraire, vous
ressentez de la tristesse, de l'hési-
tation, de la nostalgie, un senti-
ment de malaise ou une peur
diffuse à l'idée de prendre telle
décision? Ces émotions sont un
indicateur dont vous devez tenir
compte. Les signaux corporels qui
les accompagnent peuvent vous y
aider. Plaisants ou déplaisants,
apprenez à les repérer : tension
ou détente musculaire, estomac
en pelote, frissons, douleur de
tête, chair de poule, accélération
cardiaque etc. En la matière, cha-
cun a sa propre grille de lecture.
Pour se décider, Richard Branson,
le PDG de Virgin, se base sur l'ex-
citation ressentie -ou pas- par la
proposition qui lui est faite.
L'homme d'affaires hongrois
Georges Soros lui, avoue se fier à
son mal de dos, exactement pro-
portionnel au risque d'un place-
ment financier!
Conseil no. 3—Sortez prendre
l’air!
Vous ne savez pas quelle décision
prendre ? Tout est flou ? Vote cer-
veau carbure à plein régime, mais
à vide ?... Faites comme Mozart,
qui trouvait
l'inspiration
lors de pro-
menades, et
sortez pren-
dre l'air !
Outre l'effet
stimulant sur notre cerveau, mieux
irrigué et oxygéné, une petite marche
décentre notre attention et nous libère
du stress. Elle nous permet d'y voir
clair. Pour qu'elle soit vraiment béné-
fique, sortez les mains dans les poches.
Ne prenez pas votre portable ou coupez
-le. Flânez au hasard de vos envies,
faites du lèche vitrine sans rien acheter,
asseyez-vous sur un banc, sifflotez...
Laissez-vous guider là où vous avez
envie d'aller, sans réfléchir. Cherchez à
entendre, voir, sentir des sons, des dé-
tails, des odeurs que vous n'aviez en-
core jamais remarqué. Laissez-vous
surprendre. LA bonne idée
pourrait alors bien surgir au
détour d'une rue, ne la laissez
pas passer!
Conseil no. 4—Tendez
l’oreille aux messages mati-
naux
Soyez sûr qu'en background,
votre intelligence incons-
ciente sait quelle est la bonne
décision. Et si vous essayiez de lui
tendre une oreille bienveillante ? L'une
des solutions solution consiste à captu-
rer les messages émis en phase de ré-
veil matinal. Pendant cette période
particulière qui dure environ une di-
zaine de minutes, notre cerveau émet
des ondes thêta et
alpha, spécifiques
des états de cons-
cience modifié, de
relaxation pro-
fonde et de médi-
tation.
Votre intelligence
inconsciente sait
quelle est la bonne
décision!
P A G E 6
Ne pas choisir
est aussi un
choix!!
Pensez-y!
Des informations clé émer-
gent à ce moment là. Elles
peuvent être très pragma-
tiques ('zut, j'ai oublié de
répondre au mail de X!'), ou
plus stratégiques en nous
éclairant sur une probléma-
tique (c'est le fameux 'mais
oui, c'est bien sûr !'). Pour les
capturer, activez dans un coin
de votre tête cette fonction
tout en restant endormi. Lais-
sez émerger ces idées à la
surface de votre conscience.
Si besoin, notez ces idées au
saut du lit pour ne pas les
oublier ensuite.
Conseil no. 5—Faites le test de « je le sens ou je ne le sens pas! » Parfois, nous n'avons pas le
temps de réfléchir pour pren-
dre une décision. Nous agis-
sons alors par 'instinct', au
'feeling', 'avec les tripes'... Et
ça tombe bien : les recherches
récente menées en neuros-
ciences nous révèlent que ces
décisions intuitives sont sou-
vent les meilleures, en parti-
culier lorsqu'elles concernent
un domaine d'expertise que
nous connaissons bien, une
situation de danger ou d'ur-
gence. Ainsi, votre intuition
ou -intelligence inconsciente-,
est potentiellement capable
de vous guider vers les bons
choix, encore faut-il lui don-
ner l'occasion de s'exprimer.
Pour la contacter, prenez un
instant pour vous centrer, par
exemple en respirant profon-
dément. Puis posez-vous
cette simple question, à la-
quelle vous ne pouvez ré-
pondre que par oui ou non:
"Est-ce que je le sens ou
pas?".
Source: Développez votre intuition pour prendre de bonnes décisions, Isabelle Fontaine, préface de Thierry Janssen, Editions Leducs/Quotidien Malin http://www.huffingtonpost.fr/isabelle-fontaine-/5-conseils-pour-prendre-la-bonne-decision_b_4317229.html
Prendre position
La résignation est un état de résistance pas-
sive, de non-acceptation stérile qui nous gruge de l’inté-
rieur sans faire avancer les choses.
Nous pouvons choisis
de faire la paix avec ce qui nous afflige ou
nous pouvons choisir de combattre. Lors-que nous nous rési-
gnons, nous refusons simplement de nous
engager dans une voie ou dans l’autre.
Source: 24 heures à la fois, Recueil de pensées quotidiennes Collection La Semaine
S A N T É - V O U S B I E N !
Faire un choix
supposera
toujours de faire
le deuil de
quelque chose !
Échéance (2 semaines)
J’évalue les conséquences
Je fais mon choix
Pour apprendre à faire des choix Exercez-vous d'abord à faire de "petits" choix, car l'habitude des petites décisions aide à prendre les grandes : plutôt que de décider au dernier moment
de ce que vous ferez le samedi soir, organisez-vous plusieurs jours à l'avance, débarrassez-vous de la peur de rater quelque chose en ne disant ni oui ni non à personne.
Apprenez à dire non lorsque quelque chose ne vous convient pas. Si vous vous croyez toujours obligé de dire oui, vous n'apprenez pas à exercer votre liberté, et vous ne saurez pas faire les choix qui vous conviennent.
Ne vous dites jamais que vous n'avez pas le choix. En toute situation subie, maladie, échec, vous pouvez toujours exercer une part de choix : vous êtes
malade, oui, mais vous pouvez choisir d'occuper votre temps à l'hôpital de telle ou telle façon. Vous n'avez pu réussir votre examen, mais vous pouvez choi-sir une autre voie. Choisir, c'est ouvrir de nouveaux possibles pour votre avenir, c'est vivre.
Source: http://www.reussirmavie.net/Savoir-faire-des-choix_a980.html
Se ressourcer au travail : P A G E 7
A N N É E 1 , N ° 1
Comment se calmer? Lorsque l'on est stres-
sé, déprimé, ou en colère, on ne sait pas
toujours quoi faire.
Imaginer un lieu naturel et calme. Ne visualisez pas de
gens ou d’animaux, juste la nature.
Prenez 10 grandes respirations
Écoutez de la musique
Entourez-vous d’images ou d’objets qui vous font sentir calme.
Allez faire une promenade seul pendant la pause ou à l’heure
du lunch.
Pressez une balle anti-stress ou de la pâte à modeler.
Prenez quelques minutes pour vous détendre ou pour méditer.
« Des travaux ont ainsi montré que des salariés dont la
fenêtre donne sur des arbres et des fleurs estiment leur travail
moins stressant que ceux qui ont une vue sur des
constructions urbaines », précise Nicolas Guéguen,
professeur en sciences du comportement à l'université
Bretagne-Sud.
Méditer au boulot : Souvent comme le fait remarquer le
médecin psychiatre Christophe An-
dré, « quand les gens prennent une
pause à leur travail, ils n'observent
pas de vraies coupures : ils font juste
autre chose. Envoient un texto, pas-
sent un coup de téléphone, consul-
tent leurs courriels, se baladent sur
Facebook… Ils vont donc fatiguer
leur cerveau différemment. Mais
surtout, ils ne sont pas en lien avec
eux-mêmes. Ils sont en lien avec leur
réseau social, avec leur image so-
ciale. Mais pas avec leur personne
intime. Alors comment se reconnec-
ter ? Pour celui ou celle qui travaille
dans des espaces ouverts par
exemple, ce n'est pas forcément
facile de s'arrêter ou de respirer !
Mais il n'est pas non plus impossible
de lâcher son ordinateur des yeux,
de se tourner un peu, de regarder
par la fenêtre et de prendre le temps
de dix cycles respiratoires.
Pour ressentir son souffle. Dans une
salle d'attente, laissez votre télé-
phone où il est. Profitez de ce mo-
ment pour prendre conscience de
votre respiration, de votre corps.
Observez les pensées qui vous tra-
versent l'esprit sans les juger et lais-
sez-les s’envoler. Pareil dans les files
d'attente de supermarchés : au lieu
de surveiller l'avancée de la queue
ou de s'agacer, pourquoi ne pas sa-
vourer ce temps qui vous est offert
en essayant de l'habiter du mieux
possible ? Source: http://
www.meditationfrance.com/archive/
meditation/mediter-au-travail.htm
P A G E 8
Arrêtons-nous pour nous
interroger sur nos priorités et
réfléchir à la qualité de vie
que l’on veut s’offrir… Appre-
nons l'art de prendre du
temps pour soi.
Étourdis par la difficile conci-
liation «travail et famille»,
plusieurs sentent qu’ils per-
dent, dans cette course effré-
née, l’essence même de la
vie. En eux, le désir de se la
couler douce fait surface
comme une bouée dans le
flot des trop nombreuses
activités et responsabilités
qui ponctuent leur quotidien.
Loin de vouloir s’adonner au
«farniente», ils essaient plutôt
de pratiquer une vie active
tout en se ménageant du
temps pour eux et pour
choisir leurs projets…
Apprendre à trouver du
temps pour soi!
«Pour mieux vivre, il faut
apprivoiser la notion du
temps que l’on s’accorde,
explique Sheryl Gaudet, tra-
vailleuse sociale et théra-
peute conjugale et familiale.
Beaucoup de gens arrivent à
la retraite sans avoir pris soin
d’eux. Ils ressentent l’effet
cumulatif de cette attitude.
Devenir maître de son temps
permet de faire de la préven-
tion et constitue une transi-
tion plus douce vers la re-
traite.»
L’art de trouver du temps
pour soi, ça s’apprend! Da-
nielle Lemay, agente de re-
cherche et de planification
socioéconomique pour le
gouvernement du Québec,
essaie de le pratiquer depuis
quelques années. Se la couler
douce, pour elle, équivaut à
travailler quatre jours par
semaine, même si ce choix
implique qu’elle peut passer à
côté de certaines promotions
ou se voir offrir des dossiers
moins importants. Elle pré-
fère plutôt profiter de ce
temps reconquis pour faire
des activités qui lui permet-
tent d’équilibrer sa vie,
comme le jardinage ou la
rénovation. «En fait, explique-
t-elle dans un grand sourire,
je ne me la coule pas douce
du tout car je m'agite cons-
tamment, mais ces activités-
là, complémentaires à ma vie
professionnelle et familiale,
me font du bien. Quand mes
muscles me font souffrir,
après une grosse journée
passée à jardiner, je ressens
moins le stress lié à mon tra-
vail!»
Se la couler douce, sans cul-
pabilité, est un rêve acces-
sible. «Il suffit de revoir ses
schèmes de valeurs afin
d’aménager un style de vie
qui nous convient, estime
Sheryl Gaudet. Il ne faut pas
meubler son esprit à tout
prix. Il faut plutôt s’offrir une
qualité de vie.»
Mettre un peu de douceur
dans sa vie devient un leitmo-
tiv auquel on décide d’accor-
der toute l’attention qu’il
mérite.
On apprend à retrouver le
plaisir des gestes quotidiens.
Respirer, marcher, cuisiner,
manger, faire une sieste: au-
tant d’activités qui devien-
nent un enchantement.
«À la petite école, on avait
deux récréations, note Sheryl
Gaudet, une le matin, une
autre l’après-midi. Adulte, il
faut retrouver ses réflexes
d’enfant: s’offrir des pauses,
au moins deux fois par jour,
sortir de la maison, jouer, en
quelque sorte.» Faire renaître
son âme d’enfant, quel beau
projet! Alors, pourquoi re-
mettre à plus tard le droit de
vous la couler douce?
Quelques pas dans la bonne
direction...
S’octroyer des pauses
dans sa journée, prendre de
profondes respirations pour
s’aérer l’esprit et déjouer les
obligations.
Identifier ce qui nous
permet de nous la couler
douce: un bain moussant, un
bon film, un livre passionnant,
une promenade en forêt, une
escapade, un tête-à-tête au
resto? Peu importe ce que
l’on choisit, du moment que
la détente est au rendez-
vous…
Visualiser ce que l’on a le
goût de faire, maintenant
comme à la retraite. Cela
permet d’atteindre nos objec-
tifs.
Faire les choses par plaisir
et non par culpabilité.
Source: https://www.lebelage.ca/
sante-et-mieux-etre/mieux-etre/
prendre-du-temps-pour-soi?page=all
S A N T É - V O U S B I E N !
Choisir dès
maintenant de
se faire plaisir,
sans toujours
attendre les
vacances!
Se ressourcer c’est prendre soin de soi
P A G E 9 A N N É E 1 , N ° 1
Attirez des sentiments d’amour et
de gratitude vers vous. Tout le
monde a connu des jours où l’on
sentait qu’on ne méritait pas
d’amour. Pensez à un enfant que
vous aimez, et transférez cet amour,
ces sensations vers vous. Laissez la
chaleur et les sensations sincères
vous recouvrir de la tête aux pieds.
Trouvez du plaisir dans les choses
simples. Il est très facile de vivre une
vie simple, dénuée de tout superflu
lorsque vous pouvez trouver de la
valeur et du plaisir dans les choses
simples. Les sensations de manque
surviennent lorsqu’on oublie les plai-
sirs d’un câlin, d’un nouveau livre, ou
d’un simple brin d’herbe.
Que donnez-vous en retour pour la
vie ? Faites quelque chose de totale-
ment altruiste et amusant à la fois.
Aux États-Unis, il existe par exemple
une association qui se rassemble
plusieurs fois par an pour faire des
sandwichs, et ensuite les distribuer
aux sans-abris.
Pardonnez-vous et pardonnez aux
autres. Existe-t-il une personne dans
votre entourage à qui vous devez
pardonnez ? Prenez conscience de
l’histoire que vous vous racontez à
vous-même à propos de cette per-
sonne. Pardonner n’est jamais facile,
mais chacun mérite une autre
chance. Avoir du ressentiment, c’est
comme avoir un boulet attaché à la
cheville. Choisissez de commencer
votre journée avec une ardoise
propre chaque matin.
Éliminez tout ce qui parle de ragots.
Pour les 24 prochaines heures, ne
parlez que de manière positive à
propos des autres.
Éloignez-vous des mauvais évène-
ments du passé. Laissez tomber les
mauvaises histoires, les injustices du
passé. Il est impossible d’être heu-
reux si vous blâmez constamment
les autres pour chaque mauvaise
circonstance de votre histoire. Par
exemple, vous n’êtes pas la per-
sonne responsable de ce qui s’est
passé dans votre enfance. Par
contre, vous êtes responsable de la
façon dont vous le gérez actuelle-
ment.
Trouvez des hobbies qui procurent
des instants qui arrêtent le temps.
Dans notre vie moderne, beaucoup
négligent le besoin de jouer ou de
faire parler leur créativité.
Vivez selon la règle d’or: Faites aux
autres ce que vous aimeriez qu’on
vous fasse. Être capable de se mettre
à la place des autres permet d’être
une personne chaleureuse, aimante,
et généreuse.
Choisissez le calme plutôt que le
drame. Tout le monde peut facile-
ment s’emporter lorsqu’on est à
bout de nerfs ou lorsqu’on est face à
une situation délicate. La paix inté-
rieure, c’est être ca-
pable de rester centré
face à n’importe quelle
difficulté.
Concentrez-vous sur les
bonnes choses. Com-
mencez chaque matin
en écrivant 5 choses qui
sont excellents dans
votre vie. Par exemple :
votre santé, votre mai-
son, votre nourriture,
les gens qui vous ai-
ment, votre job. Lors-
que vous vous concen-
trez sur les bonnes
choses, elles se multi-
plient d’elles-mêmes.
Bousculez votre routine. Nous
sommes des créatures d’habitude.
Pour casser cela, prenez par exemple
une autre route pour aller travailler,
changez votre parfum, ou dormez de
l’autre côté du lit. Cela étend votre
créativité et permet de voir les
choses sous un angle différent. Cela
ne peut faire que du bien.
Ressentir la joie de vivre
Il es impossible
de vivre à la fois
dans la peur et
dans la joie. Un
choix s’impose
alors!
P A G E 1 0
Lisez de la poésie inspirante
ou des livres motivants. Ça
marche à tous les coups.
C’est d’ailleurs la raison pour
laquelle les livres comme
« Bouillon de poulet pour
l’âme » de Jack Canfield sont
des bestsellers. Ils remontent
facilement le moral.
Irradiez de l’énergie positive.
Décidez que chaque matin,
vous allez rendre la journée
mémorable. Choisissez de
sourire, de rire, et d’aider les
autres. Cela va ajouter de la
beauté dans le monde.
Soyez ouvert au change-
ment. On dit souvent que le
changement est ce qu’il y a
de plus constant. Si vous dis-
posiez de la confiance néces-
saire, qu’oseriez-vous faire
différemment dans votre vie ?
Apprenez à être flexible et
ouvert aux opinions des
autres. Remarquez les points
de frictions dans votre vie.
Apprenez à dire « non ». Bien
souvent, nous disons oui par
obligation ou par culpabilité.
Apprenez à dire « non » lors-
qu’on vous demande de faire
quelque chose qui ne vous
plaît pas.
Bougez votre corps. Être actif
produit de l’endorphine (la
fameuse hormone du bon-
heur), et crée une sensation
immédiate de joie. Notre
corps a été construit pour
bouger, pas pour rester assis
pendant 8h par jour.
Source: http://boosteurdevie.com/
ressentir-plus-de-joie/
S A N T É - V O U S B I E N !
Choisir dès
maintenant de
se faire plaisir,
sans toujours
attendre les
vacances!
La joie de
vivre
Ressentir de la gratitude: petit exercice Dans cet exercice qui ne prend que cinq minutes, je vous propose d’entrer en contact et de vous associer au sentiment du
plein, de l’abondance que vous avez dans votre vie. Le plein, ce sont toutes ces raisons qui peuvent faire que vous puissiez
éprouver de la gratitude dans votre vie personnelle et professionnelle. Toutes les choses et tous les gens que vous appré-
ciez et qui font que vous vous sentez riche à l’intérieur. La question à se poser pour faire cet exercice est la suivante : de
quoi suis-je reconnaissant ou pour quoi pourrais-je éprouver de la gratitude dans ma vie, si je le voulais vraiment ?
Vous pouvez le faire le matin au lit juste avant de vous lever, en vous rasant ou en prenant une douche, en faisant votre
marche quotidienne, vos exercices, dans l’auto en allant au boulot, dans l’autobus, dans le métro, en revenant du bureau à
la fin de la journée, au moment d’aller au lit, etc.
Vous avez compris que pendant ces trois à cinq minutes, il faut se remplir de tout ce que nous apprécions dans notre vie. Bien sûr, ce qui ne va pas est toujours là et nous vient plus aisément à l’esprit, pour certains plus que pour d’autres. Mais pendant ces quelques minutes, ces éléments n’ont pas leur place. Pourquoi le fait de visualiser et de s’associer à ce que l’on apprécie profondément a-t-il un tel effet sur nous ? En fait, notre cerveau ne fait pas toujours la différence entre ce qui est réel ou ce qui est imaginé.
Nous passons tellement de temps à imaginer le pire, à anticiper l’avenir et à contacter nos manques, avec les émotions et le stress qui s’en suivent. Nous sommes tellement préoccupés à regarder en avant, vers nos objectifs, que nous pouvons oublier de jeter un œil derrière pour apprécier les acquis et le chemin parcouru. Se remettre régulièrement et même quoti-diennement en contact avec les choses réelles de nos vies que nous apprécions et pour lesquelles nous éprouvons de la gratitude n’est qu’une façon, finalement, de nous ré-approprier le vrai de nos vies.
Source: Marc Vachon, psychologue, http://oserchanger.com/blogue_2/2013/05/17/la-gratitude-un-exercice-contre-le-stress/
P A G E 1 1 A N N É E 1 , N ° 1
Comment cultiver un sentiment d'équi-libre dans le tourbillon de la vie, qui va vite et pas toujours comme on le vou-drait? Selon moi, ça prend trois clés : se connaître, s'accepter et s'aimer. L'oeuvre d'une vie... je suis bien d'accord.
Voici quelques pistes pour vous aider à acquérir ces trois outils précieux. Dès l'enfance, on vit des expériences qui nous amènent à se découvrir et à apprendre à se connaître. Parfois, les adultes significa-tifs nous aident en ce sens, parfois ils nous amènent à adopter une vision dis-tordue de la réalité. Maintenant qu'on est adulte, il est temps de faire du ménage dans nos croyances sur nous-mêmes.
Pour ce faire, prenons un temps d'arrêt pour se questionner, le plus objective-ment possible :
« Quelles sont mes plus belles qualités, ce que les autres apprécient chez moi? »
« Quels sont mes talents, ce dans quoi je réussis souvent sans effort? »
« Quels sont mes intérêts, mes passions, qu'est-ce qui m'attire dans la vie? »
« Quelles sont les choses que je n'aime pas faire? »
« Quels sont mes défauts, les choses que j'ai honte d'être? »
« Quelles sont mes plus grandes peurs? »
Une fois cet exercice terminé, on ne lâche pas, car le plus gros du travail reste à
faire! Accepter ses qualités, habituelle-ment ça se fait bien. Reconnaître ses intérêts et passions et s'accorder le droit de les vivre, c'est parfois un peu plus difficile. L'auto-censure est si facile : « Je ne peux pas faire ça, qu'est-ce que les autres vont penser de moi...? » Pourtant, pour vivre une vie authentique et satisfai-sante, il est essentiel de ne pas nier ses intérêts et ses passions.
Quant à la partie sombre de soi (défauts, peurs, faiblesses), on peut soit l'améliorer ou apprendre à vivre avec. Dans certains cas, une thérapie ou un accompagne-ment professionnel peut être bénéfique. Dans d'autres cas, on peut trouver des moyens de compenser, par exemple en s'entourant de quelqu'un qui possède cette qualité qui nous fait défaut. On peut aussi apprendre à relativiser : est-ce si grave de ne pas être la personne la plus patiente du quartier? On dit qu'on a sou-vent le défaut de nos qualités, alors met-tons surtout l'accent sur les aspects posi-tifs qui nous distinguent.
S'accepter tel que l'on est, ça ne veut donc pas dire abandonner ou se laisser aller. Ça veut dire miser sur ses forces et vivre avec ses défauts en en minimisant l'impact négatif. Pour mieux comprendre cette idée, prenons un exemple de la nature. Si j'ai planté un pommier en espé-rant qu'il ne produira que des fleurs et des pommes parfaites, et bien je risque fort d'être déçue. Par contre, si je profite au maximum de sa période de floraison en le regardant, le photographiant ou le
peignant, je célèbre sa beauté et ses qualités. Si je cueille une de ses plus belles pommes et la savoure, je met l'ac-cent sur les « talents » de mon pommier, sur ce qu'il fait de mieux. Mais mon pom-mier produit aussi des pommes moins belles, tachées, abîmées... Est-ce que je vais pour autant les détruire avec colère et en vouloir à mon arbre? Bien sûr que non! Je peux réagir autrement en accep-tant ces pommes moins belles, en les transformant en compost, en compote ou en gelée de pommes... Beaucoup plus constructif, n'est-ce-pas?
Et bien voilà le défi que je vous lance pour apprendre à vous aimer : acceptez-vous tel que vous êtes jusque dans vos moindres cellules. Chaque partie de soi a sa raison d'être et nous avons quelque chose à en tirer. Si nous sommes capables d'aimer nos enfants de façon incondition-nelle malgré leurs imperfections, rien ne
nous empêche de faire la même chose avec nous-mêmes. Et ce sera une belle leçon de vie pour notre progé-niture. Quand on sème de l'amour, on récolte du bonheur et tout le monde y gagne!
Guylaine Deschênes, Ph.D., CRHA
Cet artice a été publié sur le site de Mères & Cie (2011).
http://gdressources.com/se-connaitre-saccepter-saimer/
S’accepter: misez sur vos forces
Quels sont mes
talents, ce dans
quoi je réussis
souvent sans
effort?
P A G E 1 2
Un tableau de visions peut être
extrêmement utile pour vous
aider à garder votre esprit con-
centré sur votre idéal et pour
avoir une image claire de la vie
que vous aimeriez avoir. En res-
tant focalisé sur votre vie idéale,
vous allez commencer à créer et
attirer cette vie-là dans votre
expérience.
L’importance des images Pour créer un tableau de visions,
vous devez trouver des images
de chaque chose qui fait partie de
votre idéal. Ces images peuvent
inclure : qui vous voulez devenir,
les choses que vous voulez avoir
dans votre vie, où vous voulez
vivre, des images représentants
des sentiments que vous voulez
ressentir, des images d’abon-
dance ou de quoique ce soit que
vous vouliez. Vous pouvez trou-
ver ce type d’images dans les
magazines, dans les catalogues
de voyages, sur internet, ou vous
pouvez même prendre vos
propres photos et les imprimer
de chez vous ou depuis un super-
marché.
Ensuite quand vous collez les
images sur votre tableau, vous
pouvez aussi écrire des mots ou
des déclarations qui vont avec
votre vision « je suis libre et indé-
pendant » etc..
Un tableau de visions est aussi
quelque chose qui peut se créer
en famille avec vos enfants pour
que les rêves de chacun soient
représentés.
Ayez plusieurs tableaux de vi-
sions
Certaines personnes aiment avoir
des tableaux de visions différents
pour les différentes parties de
leur vie, un pour leur carrière, et
un autre pour les relations par
exemple. Cependant, même avec
juste un tableau de vision princi-
pal avec toutes les choses que
vous voulez, vous pouvez dépla-
cer votre point d’attraction. C’est
aussi très important de modifier
votre tableau de vision ou d’en
refaire un, à mesure que vos
rêves évoluent ou quand vous les
avez réalisés.
S A N T É - V O U S B I E N !
Se comporter
avec soi avec
toute la
bienveillance
qu’on
témoignerait
avec notre
meilleure amie!
Visualiser le meilleur pour soi avec un tableau de visualisation
Regardez-le chaque jour. Quand vous avez créé votre tableau de
vision, pour que ce soit le plus profitable
possible pour vous, placez-le quelque
part ou vous le voyez régulièrement.
Vous pouvez aussi prendre une photo du
tableau de vision, le mettre en fond
d’écran sur votre ordinateur, ou sur
votre téléphone.
Certaines choses de votre tableau de
vision peuvent arriver très vite, et
d’autres prendront plus de temps, selon
votre capacité à croire que vous pouvez
obtenir ces désirs-là grâce à la loi d’at-
traction.
Il est courant de remarquer que beau-
coup des choses que les gens mettent
dans leur tableau de visions finissent par
arriver dans leur vie. Il y a beaucoup
d’histoires de gens qui ont utilisé leur
tableau de visions pendant quelques
temps, puis qui l’avait oublié, rangé
quelque part, et qui des années plus tard
se rendent compte qu’ils ont attiré ou
réalisés les désirs présents dans leur
tableau de visions.
Le tableau de visions est le meilleur outil
pour planter les graines de votre futur
succès et pour continuer à focaliser
dessus pendant une longue période
puisque vous voyez ces choses chaque
jour.
Source: www.reussir-loi-attraction.com/exercices-
pratiques/comment-creer-un-tableau-de-visions/
P A G E 1 3
A N N É E 1 , N ° 1
Penser à soi, recevoir la gentillesse
des autres, lâcher prise... Voilà cer-
taines des idées que Josée fait briller
dans Sois ta meilleure amie!, qu'elle
publiait récemment. «L'idée d'écrire
me trottait dans la tête depuis un
certain moment», explique-t-elle.
Mais il lui manquait un mot-clef, une
idée rassembleuse. Puis intervient la
comédienne Guylaine Tremblay, invi-
tée aux Midis de Véro. «Pour une
raison qui m'échappe, je me suis
traitée de niaiseuse à voix haute.
Guylaine m'a immédiatement répri-
mandée en me disant que je ne de-
vrais pas être si dure envers moi, que
je devais être ma meilleure amie.» Ce
concept a résonné si fort pour l'ani-
matrice qu'il est devenu
le titre et, en quelque
sorte, la pierre angu-
laire de son livre.
Au cœur de Sois ta meil-
leure amie!, se trouve le
texte de base de la con-
férence qu'elle trim-
balle à travers le Qué-
bec depuis maintenant
deux ans. Elle y livre
une foule de conseils du
genre de ceux qu'on
donne à nos copines
pour qu'elles arrêtent de s'en faire...
mais qu'on suit rarement nous-
même. «On est très sévère envers soi
-même, on n'est pas empathique.
J'aimerais qu'on développe un re-
gard bienveillant sur nous, un peu
comme notre meilleure amie le fait.»
Une des façons de devenir sa meil-
leure amie, selon Josée, c'est de
savoir accepter les compliments. «À
notre meilleure amie, on dira sans
problème qu'on la trouve belle dans
sa nouvelle robe, mais si quelqu'un
nous fait le même compliment, on
aura de la difficulté à l'accepter...»
Être sa meilleure amie, pour l'anima-
trice, c'est aussi savoir accepter la
gentillesse des autres. «Au lieu de
rester le nez collé sur notre télé-
phone intelligent, quand un reçoit un
compliment, on regarde la personne
dans les yeux et on lui dit merci. Sin-
cèrement», explique-t-elle.
Josée nous encourage également à
choisir nos batailles. «Que ce soit le
ménage de la cuisine ou les vête-
ments toujours bien repassés, par-
fois, il faut accepter que ça ne soit
pas parfait.» Josée avoue qu'elle s'en
est longtemps fait avec tout ça -
parlez-lui des coussins croches sur
son divan! - mais aujourd'hui, elle
s'en fait beaucoup moins. Avec le
temps, elle a réalisé que les gens
nous remarquent beaucoup moins
qu'on ne pense. «Notre meilleure
amie, quand elle vient à la maison,
est-ce que ça la dérange que le mé-
nage ne soit pas impeccable?»
La voix du livre est unique et, même
si on saute d'un sujet à l'autre sans
trop de préambule, c'est tout à fait
voulu et assumé! «C'est un livre qui
ressemble davantage à une discus-
sion avec une bonne amie qui vous
parle avec son cœur», explique-t-elle.
Et ça fonctionne très bien, puisqu'on
peut ouvrir le livre et lire un seul
chapitre, si, à ce moment-là, c'est ce
dont on a besoin. Un peu comme
quand on appelle notre meilleure
amie à la rescousse quand ça va mal.
Sois ta meilleure amie!, Éditions Un monde diffé-
rent, 2014, 208 p., 19,95$ (offert en version
numérique).
http://www.coupdepouce.com/bien-dans-ma-
tete/psychologie/sois-ta-meilleure-amie-les-
conseils-de-josee-boudreault/a/58658
Sois ta meilleure amie!
C’est aussi être indulgente envers
soi
« On est très
sévère envers
soi-même , on
n’est pas
empathique. »
P A G E 1 4
Certaines personnes essaient toute leur vie d’entretenir des passions et des passe-temps, car cela les aide à relaxer et à se sentir mieux dans leur peau. Mais il existe aussi un grand nombre de personnes qui se concentrent tellement sur l’aspect « pratique » de leur vie (travail obligations, etc.) qu’elles laissent de côté tout ce qui leur semble « superflu. » Résultat? Ces individus en arri-vent à croire qu’ils n’ont aucune passion, aucun talent, et ils s’en-nuient profondément lorsque leur rythme de vie ralentit, par exemple lorsqu’ils prennent leur retraite ou lorsque les enfants grandissent et quittent la maison. Pourtant, il est important d’avoir des passe-temps afin de décon-necter et de se ressourcer. Par où commencer pour trouver des projets, des passe-temps qui nous iront bien? Des questions pour mieux se connaître Nous vous proposons une série de questions à vous poser à vous-même. Idéalement, mettez vos réponses par écrit, puis attendez 1 jour ou 2 avant de les relire à tête reposée… Cela vous aidera sûrement à y voir plus clair et à découvrir enfin quel passe-temps est idéal pour vous. 1- Quelles sont les choses pour lesquelles vous êtes doués? Même si vous pensez n’avoir aucun talent, il y a assurément des activités pour lesquelles vous recevez des compliments de vos proches : la cuisine, la décoration, l’organisation, le jardinage, l’or-ganisation de fêtes ou de ren-contres, le dessin, etc. 2- Quelles étaient vos activités préférées lorsque vous étiez enfant et que le tourbillon de la vie n’avait pas encore pris le dessus? Aimiez-vous créer des chorégra-phies avec vos, amis, faire des randonnées, nager, jouer de la
guitare? Souvent, nos passions de jeunesse sont encore là, simple-ment enfouies sous la routine. 3- Qu'est-ce qui vous excite, vous rend fébrile? Peut-être que découvrir de nou-veaux films ou des romans, visiter des musées ou encore simple-ment marcher sans but dans la nature vous plaît particulière-ment, sans que vous ne l’ayez jamais vu comme une passion. Pourtant, ce sont les choses qui nous « allument » le plus qui sont souvent les meilleurs passe-temps. 4- Quels sont les sujets qui vous intéressent le plus? Lorsque vous êtes dans une salle d’attente, par exemple, quels sont les articles de magazines que vous êtes le plus portés à consulter? Ou encore, quelles sont les émissions de télévision que vous essayez de ne jamais manquer? 5- Quels sont vos rêves secrets? Est-ce que vous avez toujours voulu faire le tour du monde, élever des animaux exotiques ou encore avoir une grande famille avec plein d’enfants? Même si ces choses sont souvent difficiles à mettre en place au quotidien, elles peuvent vous orienter sur vos valeurs personnelles et vos passions y sont liées jusqu’à un certain degré.
6- Quels sont vos sujets de dis-cussion préférés? Quand vous vous retrouvez avec vos proches et amis, il y a obliga-toirement des sujets qui revien-nent souvent sur le tapis : ceux qui vous révoltent, ceux qui vous attendrissent, ceux qui vous font vibrer. Tâchez de les analyser et de découvrir ce que cela peut vous apprendre sur votre person-nalité. 7- Êtes-vous plutôt du genre actif ou contemplatif? Solitaire ou social? Introverti ou extraverti? Ces aspects de votre personnalité peuvent également vous aider à découvrir le passe-temps idéal pour vous. 8- Aimez-vous apprendre de nouvelles choses ou plutôt ap-profondir ce que vous savez déjà? En vous posant cette question, vous vous rendrez sûrement compte qu’il existe des domaines dans votre vie pour lesquels vous aimeriez plus vous impliquer, ou alors que certains sujets vous ont toujours intéressés, sans que vous preniez le temps d’en ap-prendre plus à ce sujet. 9- Qui sont les personnes que vous enviez? On ne parle pas ici de jalousie maladive ou de sentiment néga-tif, mais regardez autour de vous et tâchez de découvrir qui « a de la chance » selon vous. Qui est-ce que vous admirez pour ses choix de vie, ses valeurs? À qui aimeriez-vous ressembler? Ensuite, obser-vez encore ces personnes et
demandez-vous ce qui vous fait penser qu’elles ont mieux réussi que vous dans la vie. Peut-être est-ce sim-plement leur passion qui vous attire et que vous aime-riez pouvoir vivre vous aussi.
S A N T É - V O U S B I E N !
Il est important
d’avoir un passe-
temps ou une
passion, ça
permet de se
ressourcer!
Se découvrir une passion
P A G E 1 5 A N N É E 1 , N ° 1
10- Préférez-vous les activités simples et enrichissantes, ou êtes-vous plutôt du genre accro à la technologie moderne? Connaître vos intérêts personnels dans ce domaine très simple pourra aussi vous rendre service et vous aider à cibler un passe-temps qui vous passionnera. Donnez-vous les moyens… Une fois que vos idées seront un peu plus claires, il sera plus facile de choisir une activité dans laquelle vous engager quelques heures par semaine. Surtout, ne vous sentez pas mal si vous vous trompez et réalisez après quelques jours que l’acti-vité choisie ne vous convient pas et ne vous permet pas de vous épanouir comme vous l’espériez. Il suffit d’essayer autre chose. Ces quelques conseils devraient vous aider à enfin découvrir votre vraie pas-sion :
Ne craignez pas les essais – erreurs :
c’est encore la meilleure manière d’élimi-ner ce qui ne vous convient pas du tout.
Consultez les activités offertes par
les centres communautaires et centres de loisirs dans votre municipalité. Il y en sûrement des loisirs auxquels vous n’au-riez même pas pensé.
Planifiez des « trous » dans votre
horaire pour vous permettre de vous adonner à vos nouvelles activités et éviter le retour à la routine.
Essayez de vous inscrire (à un cours
d’art ou de langue, une activité sportive, etc.) avec un ami ou un proche. Ainsi, vous pourrez vous encourager l’un l’autre à persévérer. Prenez le temps d’expérimenter et ne vous blâmez pas si vous abandonnez. C’est tout simplement signe que ce
n’était pas le bon passe-temps pour vous. Il y en aura un autre, à condition bien sûr que vous le souhaitiez vraiment. Et surtout, ne désespérez pas de trouver un jour prochain une activité qui vous satisfera pleinement, il en existe telle-ment qu’il serait impossible de ne pas y parvenir : activité sportive, randonnée, danse, cours de danse, de cuisine, de tricot ou de couture, bénévolat, lecture et écriture, peinture et dessin, jardinage, bricolage, scrapbooking, photographie, musique, chant choral, etc.… Ces der-niers ne sont qu’une infime partie des dizaines d’autres possibilités qui s’offrent à vous! Cécile Moreschi, rédactrice Canal Vie http://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/articles-bien-etre/comment-se-trouver-des-passe-temps-quand-on-n-a-pas-de-talents-specifiques-1.1329489
Se découvrir une passion (suite)
Le voyage pour se découvrir Le voyage est un bon moyen
pour acquérir une richesse intel-
lectuelle et culturelle. On re-
marque que c’est une grande
occasion pour renforcer son
développement personnel. Mais
savez-vous que par le biais d’un
voyage, vous allez à la décou-
verte de votre propre personne ?
UN VOYAGE EN SOLO POUR SE
CONNAÎTRE
Le fait de voyager seul vous per-
met de connaître plus de choses
sur vous-même. Ce besoin très
important est ignoré par de nom-
breuses personnes. Se connaître
permet de savoir vos forces, vos
limites et vos faiblesses. Il peut
arriver des moments où vous
allez même vous surprendre.
Vous remarquerez que bien se
connaître peut vous permettre
d’atteindre tous vos objectifs. Le
voyage vous donne le temps de
penser à vous-même, vous ne
devrez surtout pas rater cette occasion
de vous découvrir.
UN MOMENT POUR RÉFLÉCHIR SUR VOTRE VIE
Le voyage vous permet non seulement
de vous connaître, mais aussi de réfléchir
sur votre propre vie. Tout en étant hors
de votre milieu habituel, vous pourrez
réaliser une introspection des événe-
ments passés de votre vie. Cette ré-
flexion est une bonne occasion pour
prendre de grandes décisions. Vous
aurez le temps de faire un résumé des
grandes orientations de votre vie. En
d’autres termes, le voyage apportera à
coup
sûr
LE VOYAGE POUR MINIMISER VOS SOUCIS
Le voyage est l’occasion de rencontrer des
peuples nouveaux qui vivent dans des condi-
tions différentes de la vôtre. Il peut vous
arriver de vivre des situations difficiles qui
vous feront oublier vos soucis. Vous rencon-
trerez des gens qui gardent leur sourire et
leur joie de vivre malgré les problèmes aux-
quels ils sont confrontés. Cela vous permet-
tra de comprendre que vos difficultés quoti-
diennes sont insignifiantes.
UNE PLUS GRANDE FACILITÉ D’ADAPTA-
TION
Le voyage est une occasion de se frotter à
un nouvel environnement qui aura sa parti-
cularité. Vous aurez la chance d’améliorer
votre facilité d’adaptation. Cette qualité est
d’une grande importance dans notre société
actuelle. Vous pourrez désormais vous adap-
ter à plusieurs contextes pour réussir vos
projets.
P A G E 1 6
VOTRE CONFIANCE EN VOUS EST AMÉLIORÉE
L’amélioration de la confiance est
l’apport le plus visible qui ressort
des voyages. L’impact est accru
s’il s’agit d’un voyage qui dure
dans le temps. Vous allez ap-
prendre à vous débrouiller vous-
même dans un milieu totalement
différent. Vous n’aurez aucun
repère pour vous guider. Un
voyage seul permet de mieux
ressentir cet effet. Vous allez
acquérir petit à petit une grande
confiance en vous.
LE VOYAGE POUR ÊTRE PLUS OUVERT ET TOLÉRANT
Pendant le voyage, vous rencon-
trez d’autres peuples et des cul-
tures nouvelles. Cela va renforcer
votre ouverture d’esprit dans le
monde. Les inconnus seront plus
accessibles pour vous. La peur
des gens que vous éprouvez
disparaîtra petit à petit. Vous
aurez une tendance nouvelle à
aller vers les autres.
Il convient de retenir que le
voyage est non seulement un
excellent moyen pour faire des
découvertes ; mais aussi une
occasion pour forger sa person-
nalité. Plus vous voyagez, plus
vous avez confiance en vous et
vous développez en vous des
valeurs morales telles que la
confiance en soi, l’estime de soi
et la tolérance.
Source: http://www.defi-
personnel.com/le-voyage-pour-se
-decouvrir
S A N T É - V O U S B I E N !
Il faut retenir
que le voyage
est non
seulement un
excellent moyen
de faire des
découvertes
mais aussi pour
forger sa
personnalité!
Le voyage pour se découvrir (suite)
La pire chose est de mourir sans
avoir fait la découverte de soi! -
P A G E 1 7 A N N É E 1 , N ° 1
Pourquoi est-ce difficile d’être authentique? Par Johanne Bouchard (Les mots positifs)
Mettre le voile sur nos défauts, dissimuler nos côtés plus sombres, garder fermer notre coffre émotionnel, nous sommes tous entraîner à se laisser voir sous notre meilleur jour. Une tâche exigeante qui est non seulement contre-productive mais nous empêche par surcroît de devenir une meilleure version de soi. La transparence, l’authenticité dont nous faisons preuve ou pas est tributaire de quelques facteurs extérieurs dont l’environnement dans lequel nous évoluons, notre éducation, le monde scolaire dans lequel nous avons baigné. Sans oublier le contexte social qui nous convie à être cons-tamment à la hauteur et d’atteindre des niveaux de performance exceptionnels. Notre sage Charlie Chaplin nous parle d’authenticité en ces mots : « Le jour où je me suis aimé pour vrai j’ai pu m’apercevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’était rien d’autre qu’un signal quand je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui je sais que ça s’appelle l’au-thenticité. » On voit des gens qui offrent leur pleine confiance à l’autre jusqu’à ce que cette confiance soit entachée. À l’inverse, il y a ces gens qui doivent tester, évaluer l’autre pour ensuite leur faire une place dans leur entourage. En ce qui me concerne, je fais partie de celles qui sont davantage intuitives et qui ouvrent les portes de la confiance rapidement. Nous sommes des êtres qui bâtissent leurs relations sur la base ultime de la confiance mutuelle qui s’exprime par « Je te fais confiance alors je peux me permettre d’être moi-même ». Vous conviendrez avec moi qu’être authentique comporte certains risques. Celui d’être rejeté, d’être jugé, d’être confronté et critiqué dans nos convictions profondes. Difficile à vivre lorsque plaire et être gentil en tout temps fait partie de nos schèmes de base. Thomas d’Ansembourg l’illustre bien dans son livre Cessez d’être gentil, soyez vrai! « Être aimé est un besoin fondamental et suffisamment fort pour mettre de côté et éteindre ces parties que nous jugeons moins nobles de notre personnalité. »
Quand s’exposer est impossible Louise (nom fictif) très près de moi à une certaine époque, n’a jamais partagé ses failles, ses échecs, ses revers, ses peurs, ses appréhensions, ses faux pas. Une personne apparemment en contrôle visiblement. Je trouve toujours questionnant cette confiance et cette estime inébran-lables, cette absence de doutes, cette absence d’échecs où tout semble ne jamais être écorché au passage. Peut-être se cache-t-il derrière ce contrôle une grande fragilité, une grande vulnérabilité même. La force ne trouve-t-elle ses racines dans l’épreuve?
Cœur à cœur avec l’authenticité Il m’a été donné jadis d’accompagner Sophie (nom ficticf), une personne de mon entourage qui, en apparence, ne semblait pas me porter dans son cœur. Pourtant, suite à une rupture particulièrement difficile avec son conjoint elle vient frapper à ma porte. Le temps d’un weekend, l’heure était à la confidence. Une écoute où elle m’offre avec authenticité son histoire et me permet de la « rencontrer » … enfin. Un échange qui me faisait la voir dans toute sa vulnérabilité, dans sa peine, dans son intelligence et son désarroi aussi. Et ce contact de cœur à cœur, d’être à être, ça n’a pas de prix. Philosopher, tenter de mieux comprendre, analyser dans une boucle d’échanges de fond, c’est là où la vie se vit, c’est là où on touche à la vie. D’échanges de fond à échanges qui font du bien… c’est ce qui est au cœur de la relation! Évidemment il est utopique de vivre nos relations que sur ces assises de réelle communication. Cependant, c’est ce qui nourrit la relation, ce qui ajoute à la complicité autant que de rire ensemble sans se prendre au sérieux!
Être trop ou pas assez authentique? Plutôt différemment! Être authentique, user de franchise et de sincérité n’est pas seulement fait d’occasions de se « dire » mais également de dire à l’autre le fond de sa pensée. L’authenticité oui, mais pas à tout prix, pas n’importe comment et surtout pas n’importe quand. Pour oser dire ça prend une cons-cience et une intelligence émotionnelle hors du commun. Pour oser dire ça prend du tact, de la diplomatie, du compromis. Un feedback sollicité sera toujours plus crédible et activateur de changements que l’inverse. Mais encore là tout dépend de l’auteur du commentaire et de son inten-tion. À bien y penser, de certaines personnes, les conseils sont toujours bienvenus et pris en compte tandis que pour d’autres ils demeurent sans importance et laissent même un arrière-goût amer. Une attitude teintée de bienveillance et d’un sentiment de profond respect ça se per-çoit et se ressent, vous en conviendrez.
La rencontre de soi Le pire des mensonges n’est pas celui dirigé vers autrui mais plutôt celui dirigé vers soi. Mensonge, moi? Réaliser ce mensonge serait synonyme de manque de loyauté ou d’intégrité, manque de rigueur, manque de colonne vertébrale à prendre des décisions et des actions qui, ma foi, viendraient bousculer son équilibre actuel. Mieux vaut peut-être ne pas trop se poser de questions… Ginette Reno, lors d’une entrevue, souli-gnait que la pire des choses est de mourir sans avoir fait la rencontre de soi-même. Faisons l’exercice et soyons authentiques, soyons vrais! Est-ce que tous les départements de votre vie sont en accords avec vos principes internes, vos valeurs profondes? Jetez un coup d’œil sur votre travail, vos relations, votre couple, votre famille, vos hobby. Est-ce que les raisons qui motivent vos choix sont réfléchies et authentiques? Bien sûr que non! Mais ce qui est primordial est de le reconnaître et de limiter les dégâts autrement vécus comme de l’anxiété et de la souffrance émotionnelle si bien décrit par le grand monsieur Charlie Chaplin.
Conclusion Être authentique n’est pas que réserver à dire mais aussi à « se » dire et se dévoiler. Se dire c’est aussi mettre notre cartographie émotionnelle
disponible. Un des plus beaux cadeaux de la vie est d’avoir cette liberté et cette permission de se livrer en toute confiance, en toute authentici-
té à une personne qui reçoit et accepte ce que vous êtes. N’est-ce pas la preuve qui vient valider l’étincelle de lumière qui nous relie tous, soit
d’être tout simplement et humblement humains.
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