Tout va bien...

La mort n’est rien Je suis simplement passé dans la pièce à côté.

Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que tu m’a toujours donné.Parle-moi comme tu l’as toujours fait.

N’emploie pas de ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble.

Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme

il l’a toujours été.Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée,Simplement parce que je suis hors de ta vue ?

Je t’attends. Je ne suis pas loin. Juste de l’autre côté du chemin.

Tu vois, tout est bien.

Henri Scott (1847-1918)

 

 Pour Da Jo. un dernier hommage de la part de ses sœurs.

Mes tantes : Marie Estelle, Philippa, Sylvia, et Colette ma mère, me demandent de leur prêter ma voix pour l’hommage à Tantie Jo.

«  Notre sœur que nous appelons affectueusement et respectueusement selon notre culture « Da Jo. » et dont la dépouille mortelle est devant nous ce matin a pleinement accompli sa mission d’aînée, par le sens qu’elle avait de la famille, et des liens indestructibles qui devaient lier ses membres. D’un grand cœur et d’une grande humanité, elle savait créer et maintenir entre nous, même ensemble avec nos enfants, cette harmonie qui rend une famille forte.

Ces dernières années, estimant que sa maladie et les exigences de traitement qu’elle lui imposait l’avaient empêchée d’accomplir ses devoirs envers ses parents, elle a décidé malgré nos protestations de marquer sa présence, en recevant à ses cotés à Boulogne, notre mère restée seule depuis la mort de notre père ; C’est ainsi qu elle a manifesté pendant plusieurs années avec dévouement, abnégation et grande affection son attachement filial.

Pendant ses trois dernières années, Da Jo. s’occupa seule et pratiquement sans aide de notre mère âgée alors de plus de 93 ans à la satisfaction de notre maman et de nous toutes.

Da Jo. a été gravement malade de longues années. Son combat courageux, sa bonne humeur dans la souffrance, sa sérénité ont fini par nous convaincre que cette maladie ne serait pas la cause de notre séparation.

D’une grande sensibilité, très attaché au beau elle savait dialoguer avec la nature. C est ainsi qu elle a peint de nombreux tableaux que nous admirons et conserverons avec amour.

Son départ dans la discrétion et le silence nous bouleverse encore aujourd’hui à l’heure de la séparation physique. Tous ceux qui ont connu Da Jo. la garderont comme nous-mêmes, dans notre cœur, ensemble avec l’ assurance qu’ elle est entrée dans la lumière de Dieu. »

Stéphanie Brenner

 

Adieu à Josita Chères Marie-Estelle, Philippa, Colette, Sylvia, mes Chères Nièces, Au moment où Josita votre sœur aînée, ma nièce, va prendre sa dernière demeure dans nos cœurs, Je vous renouvelle au nom du Piniden-Descendants Justino de MEDEIROS mes plus vives condoléances, pour chacune de vous, pour Da’Fina, et pour les Enfants de Josita. Vous étiez si unies, et j’imagine combien sa disparition vous inonde de douleur. Tous les descendants de Justino votre grand-père vous entourent et vous soutiennent de leur amour. Ceux qui l’ont connue et aimée garderont de Josita HUNDT, votre sœur, votre mère, notre fille, nièce, cousine, tante ou grand-tante, le souvenir de sa discrète gentillesse et du sourire courageux avec lequel elle a vécu et longtemps vaincu la maladie. Aujourd’hui avec la même sérénité elle s’éloigne de nous et aborde aux rivages de l’éternité, elle entre dans la lumière de notre Père des Cieux. Tous nos cœurs l’accompagnent dans ce dernier voyage, avec nos prières. Et vous, je vous embrasse. Très affectueusement, Votre OncleRichard de MEDEIROSEpinay-sur-Seine, ce Vendredi 9 Mai 2008 

MESSE du SOUVENIR pour notre Frère Jules DE MEDEIROS

Hommage par Jean-Paul DE MEDEIROS

Notre Mari, notre Père, notre Frère, notre Oncle, notre Ami Fo Jules nous a quitté il y a quelques mois déjà, exactement le 27 septembre 2009. Nous l’avons accompagné affectueusement dans sa dernière demeure dans la petite ville de Laigle dans le département de la Côte d’Or. Aujourd’hui, cette Messe est célébrée pour nous rappeler à son souvenir et nous permettre de prier ensemble, de prier en cœur pour lui et avec lui.

Point n’est besoin de rappeler à nouveau le parcours courageux de Jules, dont l’itinéraire est parti de Lomé à Zinder, où il a vécu avec notre Père Justino DE MEDEIROS, (il a eu la bonne idée de donner à son fils Nono ici présent, le prénom de son Père Justino) ; cet itinéraire s’est donc déroulé de Lomé à Zinder, de Zinder à Dakar, de Dakar à Paris, de Paris à la Réunion et retour à Paris où il a terminé sa vie active dans les Douanes, et où s’est déroulée jusqu’à la fin sa vie de retraité.

Notre rencontre d’aujourd’hui nous permet de rappeler l’homme de rigueur qu’il était, rigueur que nous a donné en partage à tous notre Père mais aussi, de rappeler sa joie de vivre, ce qui n’est pas contradictoire, cette joie de vivre qui se manifestait souvent par un éclat de rire, un rire franc, communicatif et affectueux.

Fo Jules, depuis que tu nous a quitté tu nous a beaucoup manqué et tu nous manques encore et toujours. En ce qui me concerne, il me manque tes conseils judicieux, ton accueil affectueux à chaque fois que mon épouse Marie-Thérèse et moi-même nous débarquions de notre terre Périgordine à Paris, pour te dire un petit bonjour et te faire un petit bisou.

A tes Enfants Justino et Véronique, qui ont été admirables depuis cette douloureuse disparition, de même qu’à tes petits-enfants, nous les assurons à nouveau de nos affectueuses condoléances et de notre soutien en partageant leur peine et leur douleur.

Une pensée pour leur maman Francisca qui malheureusement est souffrante en ce moment.

De même, une pensée particulière à ton épouse Gisèle ici présente qui a partagé les derniers jours de ta vie, main dans la main avec beaucoup d’Affection et d’Amour.

Merci d’avoir été pour nous tous, un homme de courage, de rigueur, d’honnêteté et de droiture. Oui, j’ose le dire mon Frère Jules, tu as été pour nous « un honnête homme » à la manière du 16ème au 18ème Siècle Littéraire c’est-à-dire « un Homme Sage ». Un Sage qui a intégré Dieu dans sa vie.

Heureux ceux dont la vie a été toute de courage et de dignité, respect et affection à notre Cher Fo Jules. Qu’il repose dans la joie et la paix du Christ.

Dans un monde où règne la trahison de la mémoire et l’oubli des valeurs essentielles, nous t’offrons Fo Jules, notre reconnaissance et notre Amour au cours de cette messe du souvenir.

De tout cœur et en pensée, nous sommes tous avec toi par nos prières. Que Dieu t’accueille les bras grands ouverts dans le Royaume du Seigneur par sa Miséricorde et sa bonté.

Je vous remercie à tous.

Jean-Paul DE MEDEIROS

Hommage de Jean-Paul DE MEDEIROS aux obsèques de son frère

Victor DE MEDEIROS au Cimetière du Père Lachaise

à Paris le 13 mai 2011

 

*****

 

 

Chère Françoise, Cher Patrice, Nathalie, Valérie, nos Chers frères, sœurs, neveux, nièces, cousins, cousines, nos Chers amis, Victor nous a quitté. Un être cher nous a quitté. Nous ressentons une immense peine et une grande souffrance. La famille vous remercie d’être venus si nombreux à ce rassemblement d’amitié, de profonde Affection, et de grande Fraternité.

 

Beaucoup de personnes parmi vous, connaissaient Victor et son parcours. Il est né le 5 octobre 1931 à Lomé au Togo. Il a fait ses études à la Mission catholique de la Cathédrale située à 300 mètres à peine de notre maison familiale à Adawlato à Lomé (appelée maison Justino DE MEDEIROS). A l’époque notre père et notre mère (Justino et Marie-Clémentine) étaient partis au Niger et Victor vivait avec ses deux sœurs Da Sophie et Thérèse et son petit frère Jean-Paul sous la responsabilité de notre grande sœur Louise qui travaillait au Tribunal d’Instance de Lomé. Elève très brillant, il a bénéficié à l’âge de 12 ans d’une bourse offerte aux meilleurs élèves de la Mission Catholique, qui consistait à les envoyer poursuivre leurs études en France. C’est ainsi que Victor, avec deux de ses camarades : GABLA et GABA partirent pour la France. Ils accostèrent au port de Marseille et furent dirigés sur Strasbourg qui n’était pas encore le Siège du Parlement Européen.

A Strasbourg Victor eut comme tutrice la famille EPP amie du Maire de Strasbourg,

M. PFLIMLIN. Une famille alsacienne aux qualités humaines évidentes qui a permis à Victor de faire ses études secondaires puis universitaires dans un climat agréable et de sécurité matérielle. C’est à ce moment là, qu’il rencontra Lucienne qui deviendra son épouse. Ces conditions lui permirent de réussir ses examens de licence d’Anglais qui le destinèrent à être professeur d’anglais au Togo. Les aléas de la vie changèrent cette destinée professionnelle. Victor fut envoyé à l’Institut International de CARNEGIE à GENEVE. Il y réussit brillamment ses Etudes et devient Diplomate. Il est affecté au Ministère des Affaires Etrangères pendant quelques années avant d’être muté à l’Ambassade du Togo à Washington puis à Bruxelles et ensuite à l’Ambassade du Togo à Paris en tant que premier Conseiller. Au bout de quelques années il est affecté à LOME en tant que Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et ensuite Inspecteur des Postes Consulaires et Diplomatiques du Togo à travers le monde. C’est à ce poste qu’il a été décoré par le Président de la République de « l’Ordre d’Officier  du Mono » du TOGO, l’une des plus prestigieuse distinction du pays. Il pris sa retraite quelques années plus tard. Entre-temps il perdit son épouse Lucienne avec qui il a eu trois enfants : Patrice, Nathalie et Valérie. D’ailleurs, la sœur de Lucienne et son mari (Jeanine et Bernard TANTOT) et leurs enfants sont parmi nous aujourd’hui.

A cette période il eut la joie de créer avec d’autres l’Association SPES : avec Françoise CROZE sa compagne, François ADANLETE, Claude GBEDEY, Dina DE SOUZA-WILSON, Louise TCHANGAI, Alphonsine APLOGAN, Jean ASSIMADI, Immaculée AMEGANVI et beaucoup d’autres et avec le soutien du Professeur Njordur NJARDVIK et de Monsieur Claude BOILEAU, et l’Association Promotion et Equilibre de LOME ainsi qu’avec l’aide du Président de la République.

Victor devint Président d’Honneur et sa compagne Françoise CROZE Vice Présidente de l’Association SPES.

Cette Association a pour but de venir au secours des enfants orphelins de 5 à 6 ans pour leur assurer un avenir meilleur et moins traumatisant.

Homme de bonté, d’honnêteté et de droiture, Victor tu laisses le souvenir d’un homme Sage, d’un honnête homme. Nous t’en remercions très profondément.

 

Tu vas beaucoup nous manquer. Dans ton métier de Diplomate, il n’y a point de pays où tu as exercé sans laisser un souvenir d’empathie aux autres. L’empathie tu l’inspirais et tu en avais toi-même pour les autres. Les différents titres que tu as reçus, que ce soit : Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères du TOGO, Inspecteur des Postes Consulaires et Diplomatiques du TOGO, Membre fondateur de l’Orphelinat SPES de LOME, détenteur de l’Ordre « du Mono » du TOGO, toutes ces distinctions tu les as assumées avec la simplicité qui sied aux Hommes de grande valeur ; et pourtant ce sont des postes de grande responsabilité.

 

Victor, merci pour tes conseils judicieux, ton accueil toujours affectueux et ta bonté toute naturelle.

 

Heureux, ceux dont la vie a été toute de dignité, de respect et d’affection. Heureux ceux dont les valeurs humaines ont été l’essence de leur parcours et de leur vie. Merci pour tout ce que tu nous as apporté.

Dans un monde où règne la trahison de la mémoire et l’oubli des valeurs essentielles, nous t’offrons cher Victor, notre reconnaissance et notre amour.

 

De tout cœur et en pensée, nous sommes tous avec toi par nos prières. Que Dieu t’accueille les bras grands ouverts dans le Royaume du Seigneur par sa Miséricorde et sa Bonté.

 

Gémissons, Gémissons, Gémissons et Espérons.

 

Je vous remercie.

 

Jean-Paul DE MEDEIROS

  

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PINIDEN

descendants Justino de Medeiros

La fraternité est une chance, la solidarité est une force

 

Richard de MEDEIROS

E-mail : rdm5@wanadoo.fr

Le 12 Mai 2011

 J’ai la tristesse de vous rappeler que nous allons rendre le dernier hommage à

 

VICTOR de MEDEIROS

notre frère, père, grand-père, oncle, grand-oncle, cousin

rappelé à Dieu lundi 9 mai 2010 à Paris à l’âge de 79 ans

  

 Ce

VENDREDI 13 MAI 2011

9h00 – 9h30 : Chapelle Ardente à la Chambre Funéraire de Ménilmontant

7, Boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris (Métro Philippe Auguste)

10h00 : Messe Corps Présent à la Chapelle de l’Est du Cimetière Père Lachaise

 11h00 : Crématorium du Père Lachaise, salle de la Coupole

71, Rue des Rondeaux, 75020 Paris

Les parcours étant un peu longs ou complexes au Cimetière du Père Lachaise, soyez prudents de prendre vos dispositions.

R.I.P.