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Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Entre

L’Etat, représenté par le Préfet des Yvelines,

La Caisse d’allocations familiales des Yvelines, représentée par le Président du Conseil d’administration et le Directeur général,

Le Conseil départemental, représenté par le Président,

La Fédération des centres sociaux des Yvelines, représentée par la Présidente

Il a été convenu ce qui suit :

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Préambule

L’animation de la vie sociale (Avs) : c’est quoi ?

L’animation de la vie sociale, qui repose sur une dynamique de mobilisation des habitants et sur des interventions sociales, s’appuie sur des équipements de proximité : centres sociaux (Cs), espaces de vie sociale (Evs).

La caractéristique essentielle de cette dynamique est de permettre aux habitants de participer à l’amélioration de leurs conditions de vie : développement de l’éducation et de l’expression culturelle, renforcement des solidarités et des relations de voisinage, prévention et réduction des exclusions, par une démarche globale adaptée aux problématiques sociales d’un territoire.

Ces structures sont un point d’ancrage général pour les habitants, qui y trouvent des réponses en termes d’accueil, d’écoute et d’orientation, notamment pour favoriser l’accès aux droits et aux institutions.

Les centres sociaux et les espaces de vie sociale s’adaptent constamment aux besoins et attentes des habitants de leur territoire, en cohérence avec les partenaires locaux, notamment les collectivités locales qui sont, au côté de la Caisse d’allocations familiales, les promoteurs incontournables de cette dynamique.

Au-delà des réponses individuelles, les centres sociaux et les espaces de vie sociale permettent aux habitants de créer et de développer eux-mêmes des projets à dimension collective et sociale pour améliorer leur quotidien de vie sur leur territoire.

Pourquoi un schéma départemental ?

Le présent schéma directeur constitue le cadre stratégique de la politique de la Caisse d’allocations familiales des Yvelines en matière d’animation de la vie sociale pour une période 2016-2019.

Il sert d’appui à la mobilisation des principaux partenaires.

A partir d’une vision globale et partagée des besoins sociaux du territoire départemental, il identifie :

o les besoins sociaux pour lesquels les structures de proximité doivent renforcer ou développer des actions,

o les zones géographiques prioritaires sur lesquelles des structures de l’animation de la vie sociale pourraient constituer une réponse partagée aux problématiques des territoires.

Les objectifs du schéma sont :

o de reconnaître l’intérêt et la plus-value de l’action des structures de l’animation de la vie sociale, tant auprès de la population que des collectivités locales et des partenaires,

o de partager une culture commune concernant ce mode d’intervention sociale, en particulier le principe de participation des habitants-usagers,

o d’articuler les politiques et développer les synergies des différents partenaires.

Il s’articule de fait avec les autres engagements départementaux de la Caisse d’allocations familiales des Yvelines et notamment le Schéma départemental des services aux familles signé en mars 2016.

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Modalités d’élaboration du Schéma directeur de l’animation de la vie sociale (Sdavs)

Les travaux relatifs au Schéma directeur de l’animation de la vie sociale ont débutés en 2016 après la rédaction du Schéma départemental des services aux familles, lequel a été signé le 31 mars 2016. Ils se sont, en partie appuyés sur les données de diagnostic mobilisées à cette occasion.

Par ailleurs, en décembre 2014, la Caisse d’allocations familiales avait fait un travail de diagnostic de son territoire sur les thématiques Petite enfance, Parentalité, Jeunesse et Insertion. Des zones prioritaires « d’accompagnement » avaient alors été identifiées.

Pour le Schéma directeur de l’animation de la vie sociale, ce travail a été enrichi d’une analyse de la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs Insee et Caf.

De plus, des données issues de l’observatoire national Senacs ainsi que les résultats d’un questionnaire réalisé auprès des équipements animation de la vie sociale du département, ont permis de dresser l’état des lieux des structures animation de la vie sociale des Yvelines.

En ce qui concerne l’association des partenaires : 2 mai 2016 : réunion de lancement du Schéma directeur de l’animation de la vie sociale : gestionnaires des structures animation de la vie sociale et représentants des institutions du département (Conseil départemental, Ddcs, Micit, Msa). 16 juin 2016 : les directeurs de structures du département ont participé à un temps d’échanges sur les résultats du questionnaire qui leur avait été adressé et ont identifié des enjeux stratégiques pour l’avenir des structures de l’animation de la vie sociale. 13 décembre 2016 : validation du schéma par le Conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales des Yvelines.

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SOMMAIRE

Diagnostic départemental – Eléments socio-démographiques .................. 11

� Le territoire des Yvelines : Caractéristiques générales ................................................ 12

Un tissu urbain dense, à très forte croissance résidentielle avec une économie dynamique ................. 13 Une démarche intercommunale stabilisée et des communes en difficulté ............................................. 16 Un parc immobilier plutôt collectif, occupé majoritairement par des propriétaires .................................. 18

� La population yvelinoise ................................................................................................. 22

Une croissance démographique modeste due au solde naturel ............................................................. 22 Une population assez jeune et un profil des ménages plutôt familial qui disposent d’équipements et services de proximité .................................................................................................. 24 Des actifs plutôt diplômés, un taux de chômage en hausse mais sous la barre des 10 % .................... 25 Des revenus globalement élevés, même si la pauvreté est présente sur certains territoires ................. 25

� Zoom sur des publics potentiellement usagers de l’animation de la vie sociale ........ 29

Les familles : Une précarité qui augmente en fonction du nombre d’enfants et de la situation conjugale ................................................................................................................................................. 29 Les moins de 25 ans : une population diplômée, un taux de pauvreté élevé ......................................... 32 Les plus de 65 ans : une population assez peu touchée par la précarité malgré des situations d’isolement ............................................................................................................................................... 36

� Synthèse en lien avec les finalités de l’animation de la vie sociale ............................. 38

Animation de la vie sociale ......................................................................................... 39

� Finalités, principes, missions ......................................................................................... 40

Les finalités de l’animation de la vie sociale s’inscrivant dans la promotion des Valeurs de la République ............................................................................................................................................... 40 Des principes d’interventions basés sur la participation des habitants et du partenariat ........................ 40 Des missions d’intérêt général adaptées aux besoins des habitants ...................................................... 41

� Les structures de l’animation de la vie sociale.............................................................. 42

Les centres sociaux ................................................................................................................................. 42 Les espaces de vie sociale ...................................................................................................................... 44

Etat des lieux départemental de l’animation de la vie sociale .................... 47

� Une implantation géographique essentiellement urbaine ............................................ 50

� Des projets en cohérence avec les problématiques de territoire ................................. 53

� Des modalités d’intervention spécifiques aux structures de l’animation de la vie sociale : la participation des habitants et le partenariat ............................................. 57

L’engagement citoyen : une force pour les centres sociaux ................................................................... 57 Le centre social au cœur de la dynamique partenariale des territoires .................................................. 58

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� Des moyens mobilisés au service du projet .................................................................. 60

Des professionnels qualifiés qui agissent auprès des habitants ............................................................. 60 Des locaux et horaires d’ouverture adaptés ............................................................................................ 60 Des financements pour soutenir le projet ................................................................................................ 61 Engagements financier de la Caf en 2016 .............................................................................................. 61

Partenariat autour de l’animation de la vie sociale ..................................... 63

� A l’échelon du département ............................................................................................ 64

La Caisse d’allocations familiales des Yvelines (Caf) ............................................................................. 64 La Fédération des centres sociaux des Yvelines (Fcs78) ....................................................................... 64

� A l’échelon local .............................................................................................................. 66

Les comités de suivi des centres sociaux ............................................................................................... 66

Orientations stratégiques du Schéma directeur de l’animation de la vie sociale ....................................................................................................... 67

� Renforcer le maillage du territoire en structures d’animation de la vie sociale au regard des besoins ......................................................................................................... 68

� Accompagner la « généralisation » des agréments animation collective familial (Acf) et la qualité des projets en famille ............................................................................. 68

� Développer l’accessibilité de l’offre de service animation de la vie sociale en particulier sur la période estivale ....................................................................................... 68

� Poursuivre la construction d’outils communs départementaux d’analyse et d’évaluation .......................................................................................................................... 69

� Développer la structuration de la participation des habitants dans chacune des structures pour passer d’une participation symbolique à une « participation significative » ....................................................................................................................... 69

� Promouvoir le concept de l’animation globale et coordination porté par les structures de l’animation de la vie sociale en développant la lisibilité de leur mode d’intervention ............................................................................................................. 69

� Renforcer le partenariat autour du projet social ............................................................ 69

� Renforcer la qualification des centres sociaux ............................................................. 70

Renforcer l’intervention des structures dans la lutte contre les discriminations de tous ordres et la promotion des Valeurs de la République.......................................... 70

Promouvoir l’accompagnement à l’accès au numérique .............................................. 70

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Modalités de mise en œuvre et évaluation du Schéma directeur ............... 71

Signatures ...................................................................................................... 79

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� Le territoire des Yvelines : Caractéristiques générales

Source : IAURIF, Cartographie DSCE

Superficie : 2 300 Km²

Arrondissements : 4

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Un tissu urbain dense, à très forte croissance résidentielle avec une économie dynamique Le département des Yvelines est composé de 262 communes et compte 1 418 484 habitants (Insee, RP 2013). Près de la moitié vit dans une des 21 communes d’au moins 20 000 habitants. Fortement rural dans sa périphérie, il forme une trame urbaine dense dans les secteurs Nord/Nord-Est et Centre-Est, au contact de la petite couronne parisienne et au bout de la Vallée de la Seine. De fait, trois communes sur quatre comptent moins de 5 000 habitants et concentrent 16,4 % de la population. Ces communes se situent essentiellement en périphérie de région, au Sud-Ouest. 21 communes comptent plus de 20 000 habitants, et 2 plus de 50 000, la ville de Versailles étant de loin la plus peuplée (85 000 habitants). Comparée à l’ensemble du territoire métropolitain, la plus forte proportion de communes de taille intermédiaire (entre 5 000 et 40 000 habitants) explique une proportion plus élevée des yvelinois dans ce type de commune. Ils représentent ainsi 71 % de la population du département contre 31 % sur le territoire métropolitain.

Malgré sa forte dominante rurale, la densité moyenne de population des Yvelines, avec 620 habitants km² est près de 6 fois supérieure à la moyenne nationale. Elle reste néanmoins plus faible que dans le reste de la région, où Paris et les trois départements de la petite couronne tirent à la hausse la densité moyenne régionale. Par ailleurs depuis 5 ans la densification continue d’augmenter, mais elle se ralentit, plus encore sur le département. Depuis 2008, la région a en effet gagné en moyenne 25 habitants au km², le département seulement 5. Les communes plus fortement peuplées (plus de 20 000 habitants) sont situées à l’Est et au Nord du département, incluses dans l’agglomération parisienne, le Grand Pôle parisien, en bordure de la petite couronne.

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Répartition de la population et densités

Répartition des communes selon la « typologie des campagnes françaises » Champ « Emploi et conditions de vie » -

Yvelines France

Méthodologie : Les indicateurs statistiques retenus ont fait l’objet de traitements statistiques permettant de synthétiser l’information et de différencier les espaces. L’analyse des données s’est déroulée en deux temps : une analyse factorielle des correspondances multiples (AFCM), puis une classification ascendante hiérarchique (CAH). Toutes les communes qui n’appartiennent pas à une unité urbaine de plus de 10 000 emplois ont fait l’objet de cette typologie. L’analyse a été menée sur des unités spatiales comptant au moins 2 000 habitants (communes ou cantons).

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Alors qu’une forte proportion des communes françaises bénéficie d’une influence urbaine faible, avec, pour la majorité d’entre elles de faibles voire de très faibles densités de population et des caractéristiques qui leur sont propres, les communes yvelinoises appartenant à une unité urbaine de moins de 10 000 emplois, se caractérisent par un tissu densifié, à très forte croissance résidentielle et à économie dynamique. Elles abritent une population plutôt jeune, fortement éloignée des emplois (c’est-à-dire avec une longueur importante des déplacements domicile-travail ou domicile-études) et ayant une bonne accessibilité des services d’usage courant (soit un temps de trajet plutôt réduit à ces services, une accessibilité potentielle des emplois dans un rayon de 45 minutes). Le territoire yvelinois comporte également, même si elles sont bien moins nombreuses, des communes moyennes (bourgs et petites villes) en ralentissement démographique.

Répartition des entreprises par secteur d’activité

Yvelines IDF

Ensemble 79 927 100 944 034 100

Industrie 3 403 4,3 40 086 4,2

Construction 8 819 11,0 101 244 10,7

Commerce, transports, services divers

56 139 70,2 700 120 74,2

dont commerce et réparation automobile

14 010 17,5 168 793 17,9

Administration publique, enseignement, santé, action sociale

11 566 14,5 102 584 10,9

Comparée à la Région, la répartition des entreprises yvelinoises montre une plus forte présence du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale, et une présence moindre des commerces, transports et services divers.

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Une démarche intercommunale stabilisée et des communes en difficulté

Au 31 décembre 2015, le département des Yvelines compte 204 intercommunalités : 13 établissements publics de coopération intercommunale (Epci) (8 communautés de communes, 4 communautés d’agglomération et une communauté urbaine) et 183 syndicats sans fiscalité propre, intercommunaux ou mixtes. Trois des Epci à fiscalité propre sont interdépartementaux :

o la Communauté de communes du pays Houdanais regroupe cinq communes d'Eure-et-Loir,

o la Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc qui comprend une commune de l'Essonne,

o la Communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine laquelle intègre une commune du Val-d'Oise.

Les Epci à fiscalité propre et leurs quartiers prioritaires au 1er

janvier 2017 Communauté d’Agglomération (CA) Communauté de Communes (CC)

La Politique de la ville, mise en œuvre depuis une trentaine d’années par les pouvoirs publics, vise à revaloriser les zones urbaines en difficulté et réduire les inégalités entre les territoires d’un même département. Il s’agit d’une politique territoriale (géographie prioritaire), interministérielle et contractuelle. Les contrats de ville 2015-2020 remplacent les anciens Contrats urbains de cohésion sociale (Cucs). La Caisse d’allocations familiales des Yvelines est signataire de ces contrats. Les contrats de ville sont structurés autour de trois piliers (cohésion sociale, développement économique et emploi, cadre de vie et rénovation urbaine) et de trois thématiques transversales (jeunesse, égalité entre les femmes et les hommes, prévention et lutte contre les discriminations). Les actions relevant de chacun de ces champs d’action sont articulées entre elles pour favoriser une cohérence globale.

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A noter que la loi du 21 février 2014 de Programmation pour la ville et la cohésion urbaine (dite « loi Lamy ») introduit l’obligation de créer, pour chaque quartier prioritaire, un Conseil de citoyens constitués de deux collèges représentant les habitants du quartier et les acteurs économiques et associatifs locaux. Ce Conseil de citoyens est associé à chaque étape de la mise en œuvre du contrat de ville. C’est la première fois que la participation des habitants est inscrite en tant que telle dans la loi. Pour conduire cette politique, le Préfet dispose d’une équipe animée par un sous-préfet à la Politique de la ville et 6 délégués du Préfet qui couvrent les territoires de Mantes la Jolie, Mantes-la-Ville, Trappes, La Verrière, Guyancourt, Chanteloup-les-Vignes, Carrières-sous-Poissy, Vernouillet et les Mureaux. En outre, deux délégués du gouvernement ont été nommés sur les territoires de Trappes et Mantes-la-Jolie.

Communes concernées par les nouveaux contrats de ville

Aujourd’hui ce sont 22 quartiers prioritaires de 14 villes qui relèvent de la nouvelle géographie de la politique de la ville ; 7 communes ne sont plus intégrées dans ce dispositif alors qu’une commune l’intègre pour la première fois. Ces villes regroupent un total de 112 000 habitants (soit environ 8 % de la population départementale).

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Un parc immobilier plutôt collectif, occupé majoritairement par des propriétaires Le parc immobilier yvelinois est pour 56 % constitué d’appartements ; de 15 points inférieurs à la moyenne régionale. Il est aussi plus récent que sur la région. L’essor de construction date des années 50 et se poursuit encore aujourd’hui.

Résidences principales selon la période d’achèvement

Sources : Insee, RP2013 exploitations principales.

Le statut d’occupation des résidences principales en 2013

Sources : Insee, RP2013 exploitations principales.

En raison du prix élevé des logements à Paris et dans les départements de Petite couronne, l’achat d’un logement est plus accessible en Grande Couronne, expliquant une moindre proportion de locataires dans les Yvelines (38 % contre près de 50 % au niveau régional).

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Le logement social représente quant à lui 19 % des résidences principales (22 % en Ile-de-France). L’essentiel des logements sociaux est situé sur les grands pôles urbains du Nord et de l’Est du département (voir carte). Les sites en politique de la ville concentrent de fait ce type de logements.

La Caisse d’allocations familiales des Yvelines gère au 31 décembre 2015 plus de 215 000 foyers allocataires, couvrant près de 680 000 personnes, soit 48 % de la population du département. Il existe trois types d’aide au logement destinées aux ménages de ressources modestes : l’Aide personalisée au logement (Apl), l’Allocation de logement à caractère familial (Alf) et l’Allocation de logement à caractère social (Als). Au 31 décembre 2015 la Caisse d’allocations familiales des Yvelines verse une prestation de logement à plus de 81 000 foyers allocataires (dont 5 % sont en accession à la propriété). Cette famille de prestations, couvre 196 340 personnes, soit 14 % de la population du département. Elle touche davantage les locataires du parc social (52 %, contre 46 % en Ile-de-France).

Yvelines Ile-de-France

Allocataires en locatif privé 34,5% 41,7%

Allocataires en locatif social 52,0% 46,1%

Allocataires en accession 4,9% 4,8%

Source : Caf au 31/12/2015

Pour 60 % d’entre eux (53 % au niveau de la région), il s’agit de l’Apl, qui concerne les logements ayant fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’Etat.

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Ancienneté d’emménagement dans la résidence principale en 2013

Sources : Insee, RP2013 exploitations principales.

L’ancienneté dans le logement est sensiblement plus importante sur le département qu’au niveau régional, puisque la rotation des logements est légèrement plus faible. Ainsi 90 % des yvelinois résidaient dans le même logement 1 an auparavant, 3 % dans la même commune.

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La mobilité résidentielle des allocataires yvelinois de la Caf Une étude réalisée entre 2012 et 2013 auprès des 12 % d’allocataires « mobiles » fait apparaître que : o plus d’un allocataire sur deux a un parcours résidentiel au sein du département,

proportion la plus forte de la région à l’exception de la Seine-et-Marne. Ce sont en majorité des jeunes de moins de 35 ans, des familles avec enfants et/ou monoparentales à bas revenus,

o 8 allocataires sur 10 sont restés sur la Région, o plus d’allocataires quittent les Yvelines qu’il n’en arrive, o les allocataires arrivant sur le département sont majoritairement des familles

avec des enfants de moins de 6 ans. 80 % sont accueillis dans le parc locatif privé contre 9,1 % dans le parc social. Ce sont principalement des actifs occupés,

o autant d’allocataires entrant et sortant sont en situation de pauvreté, un allocataire sur 5 a des ressources constituées pour 75 % ou plus de prestations ; un sur 2 est isolé.

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� La population yvelinoise(Source Insee)

Une croissance démographique modeste due au solde naturel

Le département des Yvelines, avec ses 1 418 484 habitants, est le plus peuplé de la grande couronne parisienne. Il constitue par ailleurs le deuxième département d’Ile-de-France par sa superficie. Sa population, plutôt stable depuis 2008 (+ 0,9 %), a néanmoins augmenté de près de 5 % depuis 1999. Cette croissance est moins forte que celle de la région (+9 %), dont le bilan naturel positif s’explique par la présence d’une population plus jeune que sur le territoire métropolitain. A l’image de la Région, seul le solde naturel positif des Yvelines explicite la faible croissance de la population, le solde migratoire déclinant lentement, depuis les années 90.

Variations de population entre 2008 et 2013

Yvelines Ile-de-France

Métropole

Population au RP 2013 1 418 484 11 959 807 63 697 865

Variation (en %) +0,88 +2,58 +2,52

Taux de variation annuel moyen (en %) +0,2 +0,5 +0,5

dont due au solde naturel * (en %) +0,8 +0,9 +0,4

dont due au solde migratoire ** (en %) -0,6 -0,4 +0,1

Source : Insee

Quasiment toutes les communes du département enregistrent une croissance de leur population, notamment les petites communes rurales de l’Ouest du département, du fait de flux migratoires positifs. A l’inverse, de nombreuses communes de taille importante et qui disposent de bassins d’emplois, enregistrent davantage de départs que d’arrivées, ce qui équilibre, voire fait baisser leur population, il s’agit notamment de :

o La ville nouvelle de St-Quentin-en-Yvelines, à l’Ouest de Versailles alors même que ce territoire concentre l’activité tertiaire du département,

o Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, o Les Mureaux, o La plupart des communes à l’Est, proches de la Petite Couronne parisienne.

(*) Solde naturel = Nb de naissances - Nb de décès

(**) Solde migratoire (estimation) = Variation totale – Solde naturel

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Une population assez jeune et un profil des ménages plutôt familial qui disposent d’équipements et services de proximité

o Comparée à la France métropolitaine, la région Ile-de-France se caractérise entre autres par une part élevée de jeunes. La répartition des ménages yvelinois par grandes classes d’âge ne diffère pas significativement de celle de la région, même si la part des plus de 45 ans est plus élevée de près de 3 points.

Population par grandes tranches d'âges

Yvelines IDF

Effectif % %

Ensemble 1 418 484 100 100

0 à 14 ans 292 356 20,6 19,7

15 à 29 ans 259 136 18,3 20,3

30 à 44 ans 293 490 20,7 21,9

45 à 59 ans 286 206 20,2 19,3

60 à 74 ans 186 972 13,2 12,2

75 ans ou plus 100 323 7,1 6,7

Sources : Insee, RP2013 exploitations principales.

o A l’inverse, le profil des ménages y est plus familial puisque 69 % d’entre eux sont constitués de familles soit 9 points de plus que sur la région.

Parmi eux, 9,5 % sont des familles monoparentales (10,4 % en Ile-de-France).

Personnes de 15 ans ou plus vivant seules selon l’âge

o L’isolement concerne moins les yvelinois que les franciliens, notamment pour les

jeunes de moins de 25 ans.

Comparée à la France métropolitaine, la population des Yvelines est assez fortement « éloignée » des emplois (c’est-à-dire avec une longueur importante des déplacements domicile-travail ou domicile-études) et dispose d’une bonne accessibilité des services d’usage courant (soit un temps de trajet plutôt réduit à ces services, une accessibilité potentielle des emplois dans un rayon de 45 minutes).

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Des actifs plutôt diplômés, un taux de chômage en hausse mais sous la barre des 10 %

o Les actifs de 15 à 64 ans ayant un emploi représentent 68,5 % de la population active soit 2 points supérieurs à la région et stable depuis 2008.

A noter que près de 80 % des actifs ayant un emploi travaille sur une autre commune que celle où ils résident.

o Concernant le taux de chômage, le département reste relativement épargné puisqu’il

se situe sous la barre des 10 % alors qu’il est de 12 % sur la région. Son évolution reste néanmoins identique à celle de la région entre 2008 et 2013 (+1,5 point).

o Les cadres et professions intermédiaires supérieures, ainsi que les retraités sont les

catégories les plus représentées (respectivement 24,5 et 28,4 %) et dans des proportions plus importantes que sur la région (2,4 et 3,3 points de plus).

o Le niveau de diplôme de la population yvelinoise est légèrement supérieur à celui

observé en Ile-de-France. En effet la part des titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur y est de 2 points plus élevée alors que celle des personnes sans aucun diplôme y est de 4 points inférieure. Le salaire net horaire moyen est de ce fait plus élevé dans les Yvelines.

Diplôme le plus élevé obtenu en fin d’études

Yvelines IDF

% %

% titulaires : 100 100

D’aucun diplôme ou au plus d’un BEPC, ou DNB

24,4 28,1

D’un CAP ou BEP 18,0 16,5

D’un baccalauréat 16,7 16,7

D’un diplôme de l’enseignement supérieur

40,9 38,7

Sources : Insee, RP2013 exploitations principales.

Des revenus globalement élevés, même si la pauvreté est présente sur certains territoires Dans les Yvelines, quatre ménages fiscaux sur cinq sont imposés. C’est la proportion la plus élevée de la région qui compte en moyenne trois ménages imposés sur quatre. Le revenu fiscal imposé est aussi globalement supérieur à celui observé au niveau régional.

Distribution des revenus disponibles 2012 Yvelines Région IDF

Part des ménages fiscaux imposés 79,0 % 73,6 %

Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 25 144 22 180

1er décile (en euros) 12 378 10 074

9e décile (en euros) 48 615 46 109

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Sources : Caf, fichier allocataires au 31/12/ 2015 et Insee RP 2013 * Foyers allocataires qui passeraient sous le seuil de bas revenus en l’absence de prestations Caf.

o Avec 11,3 % d’individus ayant un niveau de vie inférieur au seuil de bas revenus (1 043 euros mensuels par Unité de Consommation en 2015), le département des Yvelines détient le taux de bas revenus le plus faible de France métropolitaine. Ainsi, la proportion d’individus dont le niveau de vie est sous le seuil de bas revenus est de 5 points inférieure au taux régional et national (16,7 %).

Indicateurs de pauvreté Yvelines Région IDF

Population des foyers allocataires à bas revenus 136 861 1 729 573

Taux de bas revenus 2015 (Part de la population allocataire à bas revenus parmi la population de moins de 65 ans)

11,3 % 16,7 %

Taux de bas revenus - avec allocataires « fragiles »* 2013 15,9 % 22,3 %

Taux de pauvreté 2012 8,9 % 15,0 %

Quelques définitions Taux de pauvreté (Insee) et taux de bas revenus (Caf) sont deux indicateurs calculés un peu différemment pour décrire le même phénoméne : la faiblesse du niveau de nvie d’une population. Celui-ci correspond au revenu disponible du ménage, divisé par le nombre d’unités de consommation qui le compose, afin de tenir compte des économies d’échelle que procure la vie en commun. Le taux de pauvreté correspond à la proportion d’individus dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil (exprimé en euro), dénommé seuil de pauvreté. Il est fixé à 60 % de la médiane des niveaux de vie et la population âgée de moins de 65 ans. Le taux de bas revenus est le ratio entre la population des foyers allocataires à bas revenus (également inférieurs à 60 % de la médiane des niveaux de vie) et la population âgée de moins de 65 ans. A la différence du calcul du taux de pauvreté, le taux de bas revenus est établi avant impôts, et le comptage de nombre d’unités de consommation différe dans la prise en compte des familles monoparentales. L’approche des populations précaires via le seuil de bas revenus impose certes un certain nombre de convention mais présente 2 avantages majeurs : appréhender plus précocement la précarité, et décliner ses informations à des niveaux géographique plus fins.

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Les bénéficiaires de « minima sociaux » Dans le département, plus de 85 000 personnes sont couvertes par un revenu garanti (Rsa, Aah) versé par la Caf.

Yvelines Région IDF

Nombre de personnes couvertes par une prestation Caf de revenus garantis *

85 240 1 112 398

% dans la population de moins de 65 ans 8 % 11 %

Sources : Caf, fichier allocataires au 31/12/ 2015 et Insee RP 2013 * au moins une prestation de revenus garantis et complément (RSA, AAH, complément AAH ou RSO).

Les allocataires « fragiles » Les prestations légales versées par les Caisses d’allocations familiales apparaissent comme une aide financière précieuse pour les foyers considérés comme « fragiles ». Ceux-ci tomberaient en effet sous le seuil de bas revenus sans le bénéfice de ces prestations familiales et/ou sociales. Une étude sur la pauvreté réalisée en 2014 auprès des allocataires de l’Ile-de-France montre que les prestations légales constituent au moins les trois quart des ressources pour la moitié des foyers allocataires à bas revenus. Sans les prestations légales, le taux de bas revenus augmenterait de près de 5 points, pour atteindre 16 % dans les Yvelines et 22 % au niveau régional.

Nombre et part des allocataires des Yvelines pour lesquels les prestations familiales représentent :

(en % des ressources brutes + prestations)

100 % 22 303 11,6%

Entre 75 et 99 % 5 500 2,9%

Entre 50 et 74 % 9 603 5,0%

Moins de 50% 155 348 80,5%

Nombre d’allocataires (dans le champ pour le calcul des ressources)

192 754 100%

Source : Caf, fichier allocataires au 31/12/ 2015

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Les bénéficiaires yvelinois du Rsa restent un peu moins longtemps dans le dispositif que dans les autres départements de la région. En effet, les ouvertures de droit récentes (inférieures à un an) sont un peu plus importantes (48 %) qu’à l’échelle nationale (43 %).

Ancienneté dans le dispositif des bénéficiaires du Rsa

Yvelines Région IDF

Avec une ouverture de droit de moins d’un an

11 893 47,5 % 42,7 %

Avec une ouverture de droit d’un an ou plus

13 163 52,5 % 57,3 %

TOTAL 25 056 100,0 % 100,0 %

Source : Caf, fichier allocataires au 31/12/ 2015

L’Aah permet de garantir un revenu minimal en cas de handicap avec une incapacité de travailler reconnue par les Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (Cdaph). Fin 2015 on dénombre 12 373 bénéficiaires de l’Aah dans les Yvelines. Près de 17 470 personnes sont couvertes par cette prestation (1 % de la population).

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� Zoom sur des publics potentiellement bénéficiaires de l’animation de la vie sociale

Les familles : Une précarité qui augmente en fonction du nombre d’enfants et de la situation conjugale

Familles selon le nombre d'enfants âgés de moins de 25 ans

Yvelines IDF

Nb % %

Ensemble 388 118 100 100

Aucun enfant 162 283 41,8 41,0

1 enfant 89 917 23,2 24,8

2 enfants 90 100 23,2 22,3

3 enfants 33 856 8,7 8,7

4 enfants ou plus 11 963 3,1 3,3

Sources : Insee, RP2013 exploitations complémentaires.

58 % des familles (au sens de l’Insee, c’est-à-dire les ménages d’au moins 2 personnes) ont au moins un enfant ; il s’agit majoritairement (46 %) et à part égale de familles avec 1 ou 2 enfants ; la répartition des familles selon le nombre d’enfants est quasiment identique à la situation francilienne.

Quelques définitions Selon l’Insee, une famille est la partie d’un ménage comprenant au moins deux personnes :

o soit un couple vivant au sein du ménage, avec ou sans enfant(s) vivant dans le même logement principal,

o soit un adulte monoparent c’est-à-dire avec enfant(s). L’enfant d’une famille pour l’Insee doit être célibataire et ne pas avoir d’enfant au sein du ménage. La Caf quant à elle, parle de « famille allocataire » pour désigner un couple ou une personne sans conjoint, avec enfant(s) à charge au sens des prestations familiales, c’est-à-dire âgés de moins de 20 ans ou de moins de 25 ans pour le Rsa et les aides aux logement. A la différence de la définition de l’Insee, le lieu de résidence de l’enfant n’est pas déterminant.

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Par ailleurs, 22 % des familles avec enfants (quel que soit l’âge des enfants) sont monoparents soit 5 points de moins que sur la région.

Yvelines IDF

Nb % %

Ensemble avec enfant(s) 248 031 100 100

Couples avec enfant(s) 192 831 77,7 72,9

Familles monoparentales 55 200 22,3 27,1

Source : Insee, RP2013 exploitations complémentaires.

Parmi les 215 000 allocataires de la Caf, 156 000 sont des familles avec enfant(s) à charge), dont 121 000 couples (78 %) et 35 000 familles monoparentales. Les familles de 2 enfants ou plus sont du fait de la législation des prestations familiales sur-représentées dans la population allocataire, au détriment des foyers avec un seul voire sans enfant. Cette sur-représentation est encore plus marquée dans les Yvelines, que dans les autres départements de la Région.

Allocataires de la Caf :

Répartition des familles selon le nombre d’enfants âgés de moins de 20 ans

Yvelines IDF

Nb % %

Ensemble 215 159 100 100

Aucun enfant 58 924 27,4 37,6

1 enfant 34 973 16,3

16,9

2 enfants 78 694 36,6 29,1

3 enfants 31 503 14,6 12,0

4 enfants ou plus 11 065 5,1 4,4

Source : Caf fichier des allocataires au 31/12/ 2015

Yvelines IDF.

Nb % %

Ensemble avec enfant(s) 156 235 100 100

Couples avec enfant(s) 121 364 77,7 72,3

Familles monoparentales 34 871 22,3 27,7

Source : Caf fichier des allocataires au 31/12/ 2015

La proportion de familles monoparentales au sens de la Caf (enfants de moins de 20 ans) est équivalente à celle de l’Insee.

Pour la seule année 2015, la Caf des Yvelines a comptabilisé 2 767 séparations de couples (mariés ou non).

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Les personnes sans conjoint plus exposées à la pauvreté, les familles nombreuses sont d’autant plus fragiles

Une étude réalisée en 2014 auprès des allocataires de la région Ile-de-France (Ctrad, Le Bulletin d’information des Caf en Ile-de-France, Aout 2014) fait apparaître que :

« […]La part des couples avec enfant(s) en situation de pauvreté est plutôt faible alors que celle des isolés, des monoparents et des couples sans enfant, est nettement plus élevée. Les changements familiaux, au premier rang desquels la séparation ou le divorce ainsi que le décès du conjoint [réduisant les ressources du foyer à un seul revenu au lieu de deux], sont des facteurs déterminants de l’entrée dans la pauvreté monétaire […]. ». Notons que les couples sans enfant et les isolés, s’il sont allocataires de la Caf, ont d’emblée des ressources faibles, ce qui génère automatiquement un taux de bas revenus élevé. Parmi les foyers allocataires avec enfants, ils sont d’autant plus touchés par la pauvreté que le nombre d’enfants est élevé.

Taux de bas revenus selon la composition familiale des allocataires

Source : Caf fichier des allocataires au 31/12/ 2015

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Les moins de 25 ans : Une population diplômée, un taux de pauvreté élevé Un tiers de la population yvelinoise a moins de 25 ans.

o La part des jeunes de moins de 20 ans, qui s’élève à 27 % est supérieure de 1,3 point à celle de la région.

Trois territoires de plus de 30 000 habitants comptent plus de 30 % de jeunes : Mantes-la-Jolie, les Mureaux au nord, et la Ville Nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

o La part des jeunes non-scolarisés de moins de 18 ans est moins importante dans les

Yvelines que sur la Région.

Plus d’un quart des enfants de moins de 5 ans ne sont pas scolarisés. Du fait du caractère

non obligatoire de la scolarisation avant 6 ans, les raisons peuvent être une prolongation de

l’accueil en crèche, d’une impossibilité à trouver un établissement adapté en cas de handicap

ou pathologie ou du choix des parents de garder l’enfant à domicile.

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Part de la population non scolarisée en 2013

Yvelines IDF

% %

2 à 5 ans 27,7 28,8

6 à 10 ans 1,6 1,8

11 à 14 ans 1,1 1,3

15 à 17 ans 2,5 3,2

18 à 24 ans 40,8 40,0

Source : Insee, RP2013 exploitation principale

La part des jeunes de 20-24 ans sans diplôme est plus faible qu’au niveau régional (9,2 % contre 10,3 %). Peu élevée à l’extrême Est du département, de Versailles à Saint-Germain, cette proportion avoisine voire dépasse les 15 % au niveau des principales autres communes très peuplées du département que sont :

o Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Limay, o Les Mureaux, o Carrières-sous-Poissy, Poissy et Chanteloup, o Trappes et Plaisir.

L’'indicateur représente la part des jeunes sans diplôme parmi la population des 20-24 ans. On désigne sous le

terme « sans diplôme » les individus qui ne poursuivent ni études, ni formation, et n’ont obtenu ni CAP, ni BEP, ni

diplômes de rangs plus élevés.

Au niveau territorial, la part des jeunes sans diplôme constitue un indicateur de difficultés potentielles au regard des

enjeux de l’inclusion sociale et du développement humain. A l’instar de leurs jeunes, ces territoires risquent de

s’installer durablement en marge de l’économie, de la connaissance et de l’innovation. »

Cet indicateur peut être mis en relation avec d’autres indicateurs connexes tels que : la part des jeunes de 15 à 24

ans non insérés, l’évolution du niveau de qualification de la population, le taux de chômage ou la part des

chômeurs de longue durée, le taux d’emploi. » (CGET, 2016)

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La répartition territoriale des jeunes de 15-24 ans « non insérés » (qui ne sont pas inscrits dans un établissement d’enseignement secondaire ou supérieur et n’ont pas d’emploi, fût-il occasionnel), est sensiblement identique. Cet éloignement à la scolarisation et à la formation, si elle perdure, favorise le processus d’exclusion sociale amenant à une rupture durable des liens sociaux et institutionnels.

o Le taux de chômage des 15-24 ans qui s’élève à 8,9 %, est d’un point inférieur à celui

des 15-64 ans.

o En moyenne sur le département, 12 % de la population des ménages vivent seuls en 2013. Cette proportion est de 1,3 % chez les 15-19 ans et de près d’un sur dix chez les 20-24 ans.

Part des personnes de 20 ans ou plus vivant seules selon l’âge -

Population des ménages

Source : Insee, RP2013 exploitations principales.

La Caisse d’allocations familiales des Yvelines couvre au 31 décembre 2015 48 700 enfants d’allocataires, âgés de 16 à 19 ans. Parmi eux, 5,6 % sont « inactifs », au sens où ils ne sont ni scolarisés, ni en formation ou apprentis, ni salariés. Parmi les communes de plus de 10 000 habitants comportant les proportions les plus élevées de jeunes inactifs (dans le champ Caf), notons les communes déjà identifiées dans les données Insee comme comportant une part élevée de jeunes de 15-24 ans « non insérés » : Chanteloup-les-Vignes (14,4 %), Trappes (13,8 %), Limay (11,6 %), Les Mureaux(10,9 %), Mantes-la-Jolie (10,9 %) et Mantes-la-Ville (9,9 %), Carrière-sous-Poissy (9,4 %), Poissy (8,3 %).

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o Le taux de pauvreté est particulièrement élevé chez les moins de 30 ans, 15 % soit inférieur de 4 points à la moyenne régionale.

Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2013

Source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et fiscal.

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Les plus de 65 ans : Une population assez peu touchée par la précarité économique malgré des situations d’isolement

o La part des personnes de plus de 65 ans s’élève à 14,6 % dans les Yvelines, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne régionale (13,5 %), mais bien inférieur à la moyenne nationale (17,7 %). A noter que les plus de 75 ans représentent 7 % de la population yvelinoise.

Enfin, et à l’instar de la région, on assiste à un vieillissement de la population yvelinoise puisque la part des habitants de plus de 60 ans s’élève à 20 %, soit 2 points de plus qu’en 2008.

La Ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines enregistre les proportions les plus faibles (moins de 10 %), alors que Versailles et sa zone au Nord, jusqu’à Saint-Germain-en-Laye ont des taux supérieurs à la moyenne du département. Certaines communes de plus de 15 000 habitants recueillent des taux supérieurs à 20 % : Maisons-Laffitte, Le Vésinet, Le Pecq, Marly-Le Roi, Le Chesnay. Citons également Rambouillet (18 %), Chevreuse et Saint-Rémy-lès-Chevreuse (autour de

20 %).

o 6 % des 15-64 ans sont retraités ou pré-retraites.

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o L’isolement est une composante importante de la vie des personnes de plus de 65 ans.

En 2013 sur le département, un quart des 65-79 ans et près de la moitié des 80 ans ou

plus vivent seul.

Source : Insee, RP2013 exploitations principales.

o Le taux de pauvreté est deux fois moins élevé parmi les 60-75 ans que parmi les moins de 30 ans (7 % contre 15 %). Il est de 5 % dans la tranche d’âge des 75 ans ou plus.

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� Synthèse en lien avec les finalités de l’animation de la vie sociale

Pour rappel les finalités de l’animation de la vie sociale sont :

o l’inclusion sociale et la socialisation des personnes, o le développement des liens sociaux et la cohésion sociale sur les territoires, o la prise de responsabilité et le développement de la citoyenneté.

Les constats suivants amènent à poser certaines hypothèses relatives aux difficultés rencontrées par la population au niveau du département :

Constats Hypothèses de problématiques

Sur les 262 communes, 195 ont moins de 5 000 habitants et sont essentiellement situées dans le Sud et l’Ouest du département.

La question de la mobilité et de l’accessibilité aux services et équipements, même si la population ne présente pas de difficultés sociales prégnantes.

Un solde migratoire qui décline lentement depuis les années 90 et un faible renouvellement de population sur les territoires au regard de l’ancienneté de résidence dans les logements. (90 % des yvelinois résidaient dans le même logement 1 an auparavant, 3 % dans la même commune).

On peut penser que les projets liés au développement des liens sociaux peuvent plus facilement se mettre en place de façon pérenne et permettre de ce fait une meilleure disponibilité des habitants dans une prise de responsabilité dans la mesure où ils ne rencontrent pas de difficultés sociales majeures.

Un taux d’activité important et un profil de la population plutôt familial.

Peu de disponibilités pour s’investir sur le territoire de vie et dans l’animation de la vie sociale : Cela renvoie à la question du vivre ensemble et aux relations de voisinage. Des besoins en services et équipements de proximité pour les enfants et les jeunes

Des moins de 30 ans particulièrement touchés par la pauvreté.

Des besoins d’accompagnements social et professionnel et une disponibilité plus faible à s’engager dans la vie locale et à y prendre des responsabilités.

Une population plutôt diplômée. Ces profils peuvent constituer une potentialité pour les territoires en termes d’implication dans la vie des territoires (bénévolat) et répondre ainsi partiellement aux problématiques d’isolement des personnes âgées.

Les plus de 65 ans : une population ne rencontrant pas de difficultés économiques particulières malgré des situations d’isolement.

Les familles : Une précarité qui augmente en fonction du nombre d’enfants et de la situation conjugale.

Problématique de lien social et de socialisation des personnes.

C’est à partir de ces hypothèses que certaines orientations départementales peuvent être identifiées. Compte tenu du profil du département, qui se caractérise par d’importants contrastes sociaux, il conviendra d’affiner l’analyse à l’échelle des communes.

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� Finalités, principes, missions L’animation de la vie sociale est un axe constant de la politique familiale et sociale de la Caisse d’allocations familiales qui prend principalement appui sur les centres sociaux et les espaces de vie sociale. Les différentes circulaires de la Cnaf et notamment celle du 20 juin 2012 constituent les documents de référence visant au développement d’une politique territoriale de l’animation de la vie sociale.

Elle positionne la Caisse d’allocations familiales comme chef de file de cette politique.

Les finalités de l’animation de la vie sociale sont :

o l’inclusion sociale et la socialisation des personnes,

o le développement des liens sociaux et la cohésion sociale sur les territoires,

o la prise de responsabilité et le développement de la citoyenneté.

Ces finalités font que les projets des structures de l’animation de la vie sociale s’inscrivent de fait dans les valeurs et les principes que sont :

o le respect de la dignité humaine, o la laïcité, la neutralité et la mixité, o la solidarité, o la participation et le partenariat.

C’est ainsi qu’elles participent à la promotion des Valeurs de la République.

Des principes d’intervention qui en font des équipements qui se distinguent des autres structures d’accueil de la population :

• la participation des habitants

La circulaire ministérielle du 3 août 1970 et l’ensemble des textes de référence suivants ont confirmé la nécessité de promouvoir la participation effective des usagers à la gestion, aux activités et à l’animation des structures d’animations. Sur le plan de la conduite de l’action publique, la dynamique participative permet la prise en compte des besoins prioritaires exprimés par les habitants et une adaptation des orientations politiques des financeurs. Cette démarche qui reconnaît l’expertise d’usage de la population, contribue à une meilleure adéquation et efficacité, voire efficience, de l’action publique. La participation des usagers à la définition du projet social et à la mise en œuvre de celui-ci fonde la plus-value et la spécificité des structures d’animation de la vie sociale. La participation vise à la fois les usagers à titre individuel, les habitants du territoire, les familles, y compris les enfants et les jeunes, ainsi que les bénévoles impliqués dans la vie de la structure. Si la participation des habitants ne se décrète pas, tous les moyens doivent être engagés pour faire de celle-ci une réalité. Certains moments sont propices au développement de l’implication des usagers et habitants : le diagnostic, l’élaboration du projet social, les temps de la vie collective (fêtes, ateliers etc.) mais également dans les phases de bilan et d’évaluation du projet.

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Aussi la structure doit-elle créer les conditions favorables à la participation qui peuvent prendre différentes formes.

o En tout premier lieu et de façon systématique, un lieu d’accueil identifié.

Cet élément est primordial, en particulier pour les publics les plus vulnérables car leur engagement dans une activité sociale est souvent difficile.

o Mais aussi, des actions hors les murs. Aller vers les habitants sur leurs lieux de vie, diversifier les formes et les espaces de communication.

o Et surtout mettre en place et identifier des instances et/ou des actions favorisant leur prise de parole et de responsabilité.

• le partenariat Le projet social est articulé avec le ou les projets des autres partenaires et avec le projet du territoire, s’il existe. Cette recherche d’articulation, voire d’harmonisation permet de développer des complémentarités, des partenariats opérationnels et/ou des synergies de façon à renforcer l’efficacité de l’action publique. Là encore, le projet social est construit, conduit et évalué avec les partenaires du territoire.

Des missions d’intérêt général adaptées aux besoins des habitants du territoire

Actrices du développement social local, les structures de l’animation de la vie sociale élaborent leur projet dans une démarche participative, associant les usagers, les bénévoles et les partenaires. Le projet social se fonde sur une démarche transversale pour répondre à la fois aux besoins des familles et à leurs difficultés de vie quotidienne, mais aussi aux problématiques sociales collectives d’un territoire. Concrètement et en référence aux finalités et missions générales de l’animation de la vie sociale d’une part, et en réponse aux besoins sociaux constatés sur le territoire d’autre part, le projet social de la structure explicite les axes d’interventions prioritaires et propose un plan d’actions et d’activités adaptées.

Les missions communes aux structures de l’animation de la vie sociale sont :

• des lieux de proximité à vocation globale, familiale et intergénérationnelle, qui accueillent toute la population en veillant à la mixité sociale

Elles sont ouvertes à l’ensemble de la population à qui elles offrent un accueil, des activités et des services ; par là même, elles sont en capacité de déceler les besoins et les attentes des usagers et des habitants. Ce sont des lieux de rencontre et d’échange entre les générations, elles favorisent le développement des liens familiaux et sociaux.

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• des lieux d’animation de la vie sociale permettant aux habitants d’exprimer, de concevoir et de réaliser leurs projets

Elles prennent en compte l’expression des demandes et des initiatives des usagers et des habitants, et favorisent la vie sociale et la vie associative. Elles proposent des activités ou des services à finalité sociale, éducative, culturelle ou de loisirs, ainsi que des actions spécifiques pour répondre aux problématiques sociales du territoire. Elles favorisent le développement des initiatives des usagers en mettant des moyens humains et logistiques à leur disposition. Elles favorisent et encouragent le lien social et contribuent ainsi à lutter contre l’isolement.

Pour autant les centres sociaux et les espaces de vie sociale, même s’ils partagent les mêmes finalités, principes et missions se distinguent par leurs capacités d’interventions.

� Les structures de l’animation de la vie sociale

Les centres sociaux

Animés par une équipe de professionnels et de bénévoles, l’objectif global des centres sociaux est de rompre l’isolement des habitants d’un territoire, de prévenir et réduire les exclusions, de renforcer les solidarités entre les personnes en les intégrant dans des projets collectifs, leur permettant d’être acteurs et d’assumer un rôle social au sein d’un collectif dans leur environnement.

Le centre social s’incarne dans un lieu repéré par les habitants. Il peut néanmoins prendre différentes formes pour être au plus près des usagers : centré sur un seul équipement social, installé sur plusieurs locaux, voire partiellement itinérant. Cinq missions complémentaires aux missions générales :

o organiser une fonction d’accueil et d’écoute des habitants-usagers, des familles et des groupes informels ou des associations,

L’accueil, basé sur une écoute attentive, s’étend à la capacité à proposer une offre globale d’information et d’orientation, surtout il doit être organisé de manière à recueillir les besoins des habitants et leurs idées de projets collectifs. Assuré à titre principal par une ou des personnes qualifiée(s), l’accueil doit être appréhendé comme une fonction portée collectivement par l’ensemble de l’équipe d’animation du centre social.

Cette fonction doit être reconnue et repérée sur le territoire d’intervention, et l’accueil doit être considéré comme une action à part entière du centre.

o assurer une attention particulière aux familles et aux publics fragilisés, et le cas

échéant leur proposer un accompagnement adapté,

o développer des actions d’intervention sociale adaptées aux besoins de la population et du territoire. Les centres peuvent développer des actions collectives avec une dimension d’accompagnement social. Ces actions collectives, parfois expérimentales, sont réalisées en concertation avec les partenaires opérationnels,

o mettre en œuvre une organisation et/ou un plan d’actions visant à développer la

participation et la prise de responsabilités par les usagers et les bénévoles,

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o organiser la concertation et la coordination avec les professionnels et les acteurs impliqués dans les problématiques sociales du territoire et/ou sur leurs axes d’intervention prioritaires.

La mise en place d’un projet « familles » dans les centres sociaux

La parentalité constitue un axe fort de la Convention d’objectifs et de gestion (Cog) que la branche Famille a signé avec l’Etat pour la période 2013/2017.

A cet égard, les centres sociaux, constituent des acteurs importants de l’amélioration de la vie personnelle et sociale des familles. Ils sont ainsi fortement invités à développer un projet « familles » visant à répondre aux problématiques familiales du territoire, et à soutenir tout particulièrement les parents dans leur rôle éducatif, avec une attention particulière aux familles monoparentales.

Dans la perspective d’un agrément spécifique « familles », le projet familles, intégré au projet d’animation globale du centre social, doit présenter les caractéristiques suivantes :

o répondre aux problématiques familiales repérées sur le territoire, o développer des actions collectives contribuant à l’épanouissement des parents et des

enfants, au renforcement de la cohésion intrafamiliale et aux relations et solidarités inter familiales,

o coordonner les actions et services de soutien à la parentalité développés au sein du centre social,

o faciliter l’articulation des actions familles du centre social avec celles conduites par les partenaires du territoire.

Par leur position d’acteurs du développement social local, les centres sociaux peuvent également contribuer à la mise en cohérence des actions parentalité sur leur territoire et constituer des relais efficaces des dispositifs de soutien à la parentalité, en particulier, les réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (Reaap) et les contrats locaux d’accompagnement à la scolarité (Clas). Le projet familles s’appuie sur la capacité d'écoute des besoins et des attentes des parents et des enfants, ainsi que sur les relations privilégiées que les centres sociaux tissent avec les familles. Il permet la transformation de demandes individuelles informelles en actions collectives qui ont également vocation à inscrire les familles dans la vie sociale de leur territoire de vie ou à favoriser la vie sociale des familles. La mise en œuvre du projet « familles » repose sur une démarche participative réunissant les parents, les enfants, les professionnels du centre social et, le cas échéant, d’autres acteurs du territoire. En s'appuyant sur le savoir-faire et les compétences des parents et des enfants, les actions portées dans ce cadre sont variées.

Elles peuvent prendre la forme de lieux d’accueil parents-enfants, de sorties familiales, de loisirs collectifs en familles, d’actions d’accompagnement à la scolarité visant à renforcer le lien école familles, des groupes d’échanges favorisent l'expression de la parole et le soutien entre pairs.

C’est par cet axe particulier que les centres sociaux peuvent participer à la dynamique de réseau développée dans le cadre du Reaap du département

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Les espaces de vie sociale Le département compte encore de nombreux territoires dépourvus de structure animation de la vie sociale. Pour autant, il existe sans doute des projets, conduits soit par des collectivités locales, des associations ou encore des groupes d’habitants, qui répondent aux finalités, aux principes et aux missions générales de l’animation de la vie sociale. Pour être reconnus et soutenus par la Caf en tant qu’espace de vie sociale, ces projets doivent décliner des actions, tout au long de l’année qui permettent :

o le renforcement des liens sociaux et familiaux, et les solidarités de voisinage,

o la coordination des initiatives favorisant la vie collective et la prise de responsabilité des usagers dans des champs d’actions multiples, diversifiés et adaptés aux besoins des territoires tels que,

o du soutien à la fonction parentale et de renforcement des relations intergénérationnelles,

o du renforcement des solidarités et des réseaux sociaux de proximité,

o de l’appropriation de l’environnement et du cadre de vie,

o des services facilitant l’organisation de la vie quotidienne,

o d’inclusion et de socialisation. Le responsable du projet social de l’espace de vie sociale doit être clairement identifié. Ce peut être un professionnel de l’intervention ou encore un bénévole. Enfin, l’espace de vie sociale peut être une réponse adaptée aux territoires :

o totalement dépourvus d’équipements d’animation de la vie locale,

o isolés d’un pôle d’activités,

o sur lesquels l’action d’un centre social a besoin d’être renforcée au regard de problématiques sociales.

L’espace de vie sociale peut aussi constituer une première étape vers la structuration d’un projet de centre social, ce qui a été le cas sur le département, pour une structure à Poissy qui a été agréée espace de vie sociale pendant 3 ans et qui aujourd’hui a obtenu un agrément centre social. Par ailleurs et de par leur souplesse de fonctionnement, ce type de structure pourra être une réponse adaptée aux territoires plus « ruraux » du département. Pour la Fédération des centres sociaux des Yvelines et en référence à la charte fédérale nationale des centres sociaux « le centre social et socio-culturel entend être un foyer d’initiatives porté par des habitants associés appuyés par des professionnels, capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social pour l’ensemble de la population d’un territoire ». Il se définit comme une maison à 3 portes. (Cf. ci-après) Leur intervention se réfère aux valeurs fondatrices que sont la dignité humaine, la solidarité et la démocratie.

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L’analyse qui suit s’appuie sur :

o les résultats d’un questionnaire adressé en juin 2016 aux 50 centres sociaux et aux espaces de vie sociale du département, 42 d’entre eux y ont répondu soit 82 %,

o les données de l’observatoire national Senacs 2016 (données 2014) qui ne concernent que les 39 centres sociaux agréés en 2014.

Qu’est-ce que Senacs (Système d’échanges national des centres sociaux)

La mise en place d’un observatoire national des centres sociaux s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la Caisse nationale des allocations familiales et la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (Fcsf). L’observatoire est alimenté par les résultats de questionnaires mis en ligne sur un portalil internet dédié complétés par les différents centres sociaux des départements. Les objectifs poursuivis par cet observatoire sont de :

- rendre plus visible et lisible ce que sont les centres sociaux et ce qu’ils font, - promouvoir le concept d’animation globale, - évaluer de manière qualitative et quantitative l’impact collectif des centres

sociaux sur les territoires, - créer un annuaire des actions pour susciter l’échange et la rencontre entre

acteurs, - consituer une mémoire des actions des centres.

Outre des informations relatives aux modes de gestion, aux territoires d’implantation, aux nombre d’usagers, Senacs permet d’avoir une vision départementale sur :

- la vitalité démocratique et la gouvernance des équipements et notamment les modalités de participation des habitants,

- les paretnariats mobilisés (tant institutionnels que locaux), - les domaines d’intervention des actions conduites, - les emplois dont la qualification des équipes, - les finances.

Les résultats annuels font l’objet de publications nationale, régionale et départementale. Les espaces de vie sociale ne sont pas encore concernés par Senacs, ils devraient l’être à l’échéance 2017-2018.

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� Une implantation géographique essentiellement urbaine Ce sont 47 centres sociaux et 3 espaces de vie sociale qui sont agréés par la Caf au 31 décembre 2016.

Implantation des structures de l’animation de la vie sociale

au 31/12/2016

Ces structures se situent pour leur grande majorité, le long de la Vallée de la Seine et au Nord-Ouest du département, là où la population yvelinoise est la plus dense. Sur le Sud du département, on ne trouve qu’un seul centre social à Rambouillet, commune la plus importante du secteur, et un espace de vie sociale à Chevreuse, commune de plus de 5 000 habitants. Il est à noter que la ville préfecture Versailles, avec 8 centres sociaux agréés, concentre à elle seule 17 % du parc existant.

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En outre, 61 % des centres sont implantés sur 9 communes de plus de 30 000 habitants qui pour 8 d’entre elles ont au moins 2 équipements. Dans ce cas de figure, la zone d’intervention des équipements est souvent limitée au quartier d’implantation. Pour autant, ils sont 57 % à accueillir du public résidant hors de leur « zone d’intervention » pour des activités régulières, 80 % pour des activités ponctuelles et 51 % pour de l’information uniquement. Cette situation permet d’illustrer deux notions importantes à prendre en compte dans l’analyse du fonctionnement des structures : La zone d’intervention de la structure qui constitue un référentiel pour la définition du projet social et pour la mise en œuvre du partenariat et la zone d’influence laquelle correspond à « l’influence effective de l'équipement, évaluée selon la nature des activités, des services offerts, des actions conduites. Elle constitue une référence pour l'évaluation du projet social qui donne une approche plus précise du rayonnement de la structure en fonction des actions et des publics. Enfin, 11 % des centres sont situés sur des communes de moins de 10 000 habitants dont la plus petite a 4 000 habitants (Fourqueux). En ce qui concerne les territoires relevant de la politique de la ville, 3 des 14 communes concernées n’ont pas de structure de l’animation de la vie sociale. Toutefois et dans le cadre des orientations de ce schéma, il conviendra de prendre en compte les recommandations de la convention de partenariat signée le 18 juin 2015 entre les ministères des affaires sociales, de la ville, de la jeunesse et des sports et la Caisse nationale des allocations familiales. Cette dernière prévoit, qu’avant fin 2017, « un équipement d’animation de la vie sociale soit implanté sur les quartiers politique de la ville non encore couverts ». De fait les communes de Limay, Maurepas et Carrières-sur-Seine seront identifiées comme prioritaires pour l’implantation d’une telle structure. Une information sur l’animation de la vie sociale leur a déjà été donnée par les conseillers techniques de la Caf. Quant aux 3 espaces de vie sociale du département, ils sont implantés sur Sartrouville, 2ème ville du département (51 600 habitants), au Sud ; à Chevreuse (5 750 habitants) et au Nord à Ecquevilly, (4 208 habitants). Enfin, on peut noter que l’accompagnement des centres sociaux par la Caf est maintenant ancien puisque le premier centre social yvelinois a été agréé en 1981. Depuis 2013 le nombre de nouveaux agréments délivrés annuellement par la Caf est plus important que par le passé ; en moyenne 4 nouvelles structures par an (39 en 2013 pour 47 en 2016). Ce n’est qu’en 2011 que le premier espace de vie sociale a été reconnu par la Caf. Cette situation s’explique en partie par l’obligation qui était faite jusqu’en mars 2016 d’une reconnaissance de ces structures réservée aux seuls gestionnaires associatifs. Depuis mars 2016, l’élargissement du bénéfice de l’agrément à tout porteur, quel que soit son statut, dans la mesure où il respecte le principe de participation des habitants, devrait permettre, de promouvoir plus facilement ce type d’équipement.

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• Du point de vue du statut des gestionnaires des centres sociaux Le département des Yvelines présente une particularité qu’il convient de souligner puisque 87 % des centres sociaux sont gérés par des collectivités locales soit 26 points de plus que sur la région et 50 points de plus qu’au niveau national. Toutefois, le nombre de centres sociaux associatifs évolue très légèrement, le dernier centre agréé en 2016 est en gestion associative alors que la ville sur lequel il est situé en gère déjà un en direct. (Poissy). Ce sont donc aujourd’hui 6 centres sociaux qui sont gérés par 6 associations différentes.

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� Des projets en cohérence avec les problématiques de territoire Le projet d'un centre social, parce qu’il est construit à partir d'une analyse croisée d’un territoire, prend en compte les problématiques sociétales et les préoccupations majeures des habitants et acteurs locaux pour définir des axes prioritaires d'actions. C’est ainsi que les centres sociaux du département développent des actions, dans des proportions plus importantes que les autres centres franciliens, dans les domaines de :

o la lutte contre l’exclusion ; (90 % des centres). Pour exemple, ils sont 85 % à mener des actions d’apprentissage du français,

o l’emploi et l’insertion ; (80 % des centres) o le logement et l’habitat ;( 44 % des centres) o l’accès à la culture (97 % des centres).

A l’inverse, ils sont légèrement moins impliqués que les centres de la région, sur les questions liées, à la petite enfance (82 % des centres), à l’isolement (82 %), la lutte contre les discriminations (46 %) et au handicap (33 %).

• La jeunesse Les centres sociaux yvelinois sont moins engagés qu’au niveau francilien sur les jeunes de 12 à 15 ans. En effet, ils sont 72 % à conduire des actions en direction de ces publics soit 13 points de moins que ceux de la région. En ce qui concerne les 15-25 ans, 1 centre sur 2 intervient directement sur cette tranche d’âge ; en complément d’actions jeunesse portées par les services municipaux dédiés et/ou les associations locales. Toutefois, les centres sociaux, du fait de leur position d’animateur du territoire, peuvent prendre en compte les problématiques rencontrées par les jeunes tout en veillant à la cohérence des actions menées par les autres partenaires locaux. Si leur rôle n’est pas obligatoirement de porter des actions en faveur de ce public, ils peuvent contribuer à initier, développer des projets communs et concertés avec les partenaires. De plus la prise en charge de cette problématique peut être utilement combinée avec la dimension intergénérationnelle du centre social.

• L’accès aux droits Dans le cadre de leur mission « assurer une attention particulière aux familles et aux publics fragilisés, et le cas échéant leur proposer un accompagnement adapté », 70 % des centres yvelinois ont mis en place des actions visant à faciliter l’accès aux droits des personnes. Il s’agit pour l’essentiel de permanences d’institutions et/ou de partenaires (Conseil départemental, Cpam, Cidff, Secours Populaire…) voire encore d’écrivains publics. Depuis 2015, pour garantir un accueil de proximité et réduire la fracture numérique, la Caf des Yvelines a développé des partenariats permettant d'aider les publics les plus éloignés du numérique à se familiariser avec les démarches sur Internet, notamment sur le Caf.fr.

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C’est ainsi que différents partenaires, dont des centres sociaux, ont été labélisés « Point Relais Caf».

Enfin, pour compléter l’accompagnement des publics au numérique, la Caf a mis en place les @teliers du numérique qui visent à aider les allocataires et les partenaires à utiliser les services en ligne. Cette action, complémentaire de l’accompagnement social, est proposée aux allocataires et aux partenaires. Les équipes des centres de Magny-les-Hameaux, Rambouillet et Chanteloup-les-Vignes et leurs partenaires, soit une trentaine de personnes, ont pu bénéficier d’une intervention de la Caf depuis le début de l’année 2016. A terme ces ateliers pourront être mis en place pour les familles. Les centres sociaux et plus largement les structures de l’animation de la vie sociale, de par leur connaissance des problématiques des familles, sont bien placés pour participer à leur « repérage ».

• Une présence forte auprès des familles 87 % des centres conduisent un projet familles qui se décline à partir d’actions de type : temps d’échanges parents enfants, sorties familiales, manifestations festives, actions intergénérationnelles... Ils sont 70 % à bénéficier de financements spécifiques, soit au titre du Contrat local

Qu’est ce qu’un Point relais Caf Contractualisé avec des partenaires associatifs ou municipaux, cette offre de service vise à :

o faciliter l’accès aux droits et aux services o délivrer une information générale ou personnalisée simple à tout usager

désirant connaître les prestations et services susceptibles de répondre à sa situation ainsi que les principales conditions à satisfaire et les démarches à réaliser pour les obtenir,

o permettre l’accès aux sites Internet institutionnels (caf.fr, mon enfant.fr, etc…) et accompagner si besoin l’usager dans l’utilisation des services qu’ils proposent,

o aider à la constitution des dossiers, o aider à la compréhension des informations Caf : notifications, courriers,

courrierls, o orienter vers les partenaires ou services compétents lorsque la nature de

la demande ou la complexité du dossier ne reléve pas de son périmétre de réponse.

Et en fonction du contexte :

o orienter les allocataires vers l’accompagnement social Caf si nécessaire dans le cadre des offres de service travail social Caf,

o organiser des actions collectives en lien avec les partenaires concernés.

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accompagnement à la scolarité (Clas), soit du Réseau d’écoute d’appui à la parentalité des Yvelines (Reappy). Par ailleurs, 38 centres s’appuient sur les compétences d’un professionnel qualifié qui consacre au moins un mi-temps à conduire ces actions. Ces structures bénéficient, à ce titre, d’un agrément animation collective familles délivré par la Caf. Les raisons pour lesquelles les autres centres ne sont pas agréés à ce titre reposent pour l’essentiel soit sur des problématiques de qualification des professionnels, soit sur la difficulté à construire un projet familles en tant que tel ou encore à identifier un professionnel dédié à cette fonction. Il conviendra d’accompagner le développement de ces agréments dans la mesure où la Cog 2013-2017 prévoit qu’à terme, chaque centre social ait le double agrément.

• Les séniors 67 % des centres sociaux yvelinois organisent des actions directement liées au bien vieillir ou à la lutte contre le vieillissement en lien avec le constat posé d’un vieillissement de la population sur le département.

Les difficultés inhérentes à la parentalité L’enquête réalisée par la Caisse nationale en 2016 auprès des parents d’enfants de moins de 18 ans fait ressortir la scolarité et la santé comme les domaines leur posant le plus de difficultés. « […] Les problèmes sont perçus plus aigus à l’adolescence des enfants, alors que c’est avec des enfants en bas âge que les parents expriment le plus fortement des préoccupations quant à leur rôle. Les dispositifs d’accompagnement à la parentalité sont aujourd’hui fréquentés par une minorité de parents, mais suscitent l’intérêt d’une partie des parents qui ne les mobilisent pas. Les parents souhaitent en la matière efficacité (trouver des solutions) et praticité (des lieux connus, à des moments où ils sont disponibles).

o Plus de deux parents sur cinq jugent aujourd’hui difficile l’exercice de leur rôle. Le niveau de difficulté déclaré par les parents varie selon l’âge de leurs enfants. Ce sont les parents d’enfants de moins de 3 ans qui expriment le moins de difficultés. Cette proportion atteint 50 % lorsque les enfants ont plus de 11 ans.

o Le sentiment de difficulté est plus fréquemment ressenti chez les familles

monoparentales actives, les familles de plus de 4 enfants, et celles d’enfants porteurs de handicap.

o 64 % des parents sont préoccupés par le fait « d’obtenir de bonnes

conditions de vie à leurs enfants ». Viennent ensuite la préoccupation de « faire les bons choix en matière d’éducation » et enfin, la question de leur « disponibilité » auprès de leurs enfants.

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Cet engagement, qui concerne dans les mêmes proportions les centres de la région a donné lieu à la signature, en 2014, d’une convention entre la Cnav et les fédérations des centres sociaux lesquels accompagnent les centres dans la réalisation des diagnostics et la mise en place de projets à destination de ce public. Les projets portent sur :

o la lutte contre l’isolement, (le lien social et les liens intergénérationnels), o l’utilité sociale et la citoyenneté, o la santé et le bien vieillir, o l’accès aux droits.

En conclusion et au travers des actions qu’ils conduisent ou qu’ils hébergent, les centres sociaux yvelinois, ont mobilisé en 2014, une moyenne de 4 000 habitants par structure. Si en 2014, les enjeux prioritaires des centres portaient sur le « vivre ensemble », la famille, la parentalité, l’accès aux droits y compris aux loisirs et l’isolement notamment celui des séniors ; un équipement sur 4 constate aujourd’hui l’émergence voire la confirmation des problématiques liées à la précarité, 12 % pointe celles liées à la jeunesse. La question de l’accès aux droits semble être un peu moins prégnant (7 % des structures). Le « vivre ensemble » et la parentalité restent au cœur des préoccupations des structures. Les structures de l’animation de la vie sociale ne sont pas les seules à pouvoir accompagner ces problématiques. Sur la grande majorité des territoires une réponse est déjà apportée, soit par la structure elle-même, soit par d’autres partenaires.

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� Des modalités d’intervention spécifiques aux structures de l’animation de la vie sociale : la participation des habitants et le partenariat

L’engagement citoyen : une force pour les centres sociaux Selon la lettre-circulaire Cnaf 2012-013, «la dynamique participative constitue un principe fondateur et une plus-value de l’animation de la vie sociale. La participation concerne à la fois les usagers à titre individuel, les habitants du territoire, les familles, y compris les enfants et les jeunes, ainsi que les bénévoles impliqués dans la vie de la structure». « Cette participation des usagers-habitants et des bénévoles contribue directement à la troisième finalité de l’animation de la vie sociale, la prise de responsabilité et le développement de la citoyenneté de proximité. (…) La participation permet le développement des capacités des personnes et leur autonomie. Du point de vue des usagers et des habitants, les modalités de participation correspondent à différents niveaux d’engagement :

o la présence, la consommation de services ou d’activités,

o l’implication dans une instance d’information et de consultation,

A ce stade, les habitants usagers viennent chercher de l’information auprès de la structure, voire émettent un avis lorsqu’ils sont sollicités et/ou participent à des activités proposées par les professionnels.

o la contribution momentanée à une activité ou à un projet collectif,

Cette notion fait référence à un degré de participation différencié : soit la personne participe à un projet dont elle va bénéficier elle-même, soit elle participe à un projet ponctuel sans en bénéficier directement : il s’agit ici d’un premier degré d’implication bénévole.

o la collaboration « permanente » et la prise de responsabilité,

Valorisation du bénévolat pérenne au sein des structures.

o la contribution au processus de décision,

Participation aux instances de gouvernance de la structure. Toutefois, du point de vue de la Caf, la seule présence ou consommation d’activités ne constitue pas un niveau suffisant de participation des usagers, de même l’implication dans une instance d’information ou de consultation, est considérée comme une participation symbolique. La notion de participation significative peut être employée pour qualifier le niveau de participation attendu dans les structures de l’animation de la vie sociale ». En conséquence, l’implication des habitants peut prendre plusieurs formes :

• l’implication dans des instances de pilotage du projet voire dans sa gouvernance Les instances de gouvernance ont un rôle politique et de décision. Il s’agit en l’occurrence des conseils d’administration ou conseils municipaux qui valident les projets sociaux. L’implication des habitants dans ces instances ne peut donc s’exercer qu’au sein des 6 centres associatifs et des 3 espaces de vie sociale.

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En ce qui concerne l’instance de pilotage du projet, celle-ci ne dispose pas de rôle de décision. Il s’agit le plus souvent de groupes de concertation et de participation que les structures de l’animation de la vie sociale mettent en place pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation du projet social. Elles peuvent être formelles ou pas. L’exploitation du questionnaire, adressé en juin 2016 aux directeurs de toutes les structures de l’animation de la vie sociale fait apparaitre que 64 % d’entre elles ont mis en place des instances de pilotage autour du projet social. Dans tous les cas, des représentants des villes, des partenaires associatifs locaux et des habitants y participent. La périodicité de ces réunions est, pour la grande majorité trimestrielle. A noter d’ores et déjà, qu’à l’occasion des renouvellements des agréments, la Caf préconise l’installation de telles instances aux structures qui n’en sont pas encore dotées tout comme la formation des équipes sur cette question de la participation des habitants. La fédération des centres sociaux propose de telles formations. Les structures qui n’ont pas encore formalisé cette participation (36 %), intègrent toutefois dans leurs projets, les échanges qu’elles ont avec les usagers lors des ateliers ou toute autre manifestation qui se déroulent sur le territoire. La pratique du questionnaire et de la réunion d’information est généralisée.

• l’animation d’activités diverses : le bénévolat En complément de leurs professionnels, les centres sociaux yvelinois s’appuient sur une moyenne de 23 bénévoles pour le développement de leurs projets et la mise en place d’actions régulières. Les activités sur lesquelles les bénévoles sont principalement engagés sont le Clas, l’organisation des manifestations festives de quartier ou encore les ateliers d’apprentissage du français. 43 % d’entre eux ont entre 25 et 60 ans ; 34 % ont plus de 60 ans. La place prise par ces habitants dans l’animation des projets a conduit plusieurs centres à « formaliser » leurs interventions au travers de chartes du bénévole. C’est une réflexion qui est aujourd’hui partagée par l’ensemble des structures du département et qui est accompagnée par la Fédération des centres sociaux des Yvelines et la Direction départementale de la cohésion sociale.

Le centre social au cœur de la dynamique partenariale des territoires

• une diversité de partenariat La relation entre chaque centre social et la Caf se formalise à travers un agrément pluriannuel du projet social. Ce projet élaboré avec les habitants et les partenaires doit être en adéquation avec les besoins identifiés. Il fait l’objet d’une convention passée entre le gestionnaire de la structure et la Caf. Quant aux autres partenaires, ils soutiennent et accompagnent les structures non pas sur le projet global mais sur des actions spécifiques qui s’inscrivent dans la mise en œuvre du projet social.

• les centres sociaux acteurs du réseau local de leur territoire Sur le département, 61 % des centres développent des actions en partenariat avec 590 associations de proximité. 78 % sont en partenariat avec d’autres équipements d’animation de leur territoire pour la mise en place d’actions ponctuelles, de projets communs ou pour de l’information.

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2 centres sur 3 sont en lien avec des instances de démocraties participatives telles que les conseils de quartier ou les conseils municipaux de jeunes. 96 % des structures ayant une instance de pilotage témoignent des effets positifs de la mise en place d’une telle instance dans leurs relations avec leurs partenaires ainsi que sur la conduite et l’adaptation de leur projet social. Pour plus de 80 %, leur structure a gagné en visibilité et lisibilité permettant ainsi une meilleure orientation des familles par les partenaires et un plus grand nombre d’actions construites en commun.

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� Des moyens mobilisés au service du projet

Des professionnels qualifiés qui agissent auprès des habitants Ce sont 836 salariés qui interviennent dans les centres sociaux soit 10 équivalents temps plein (Etp) en moyenne par centre. Depuis 2012, les effectifs sont stables pour 43 % des structures. A noter que 23 % ont tout de même vu leurs effectifs augmenter. Le recours au temps partiel reste une caractéristique de ces équipements puisque 52 % des salariés des centres ont des contrats de travail inférieur à un mi-temps. (39 % travaillent sur une durée supérieure à 75 %).

o La fonction de directeur nécessite des compétences dans la conduite de projet dans un environnement complexe, l’animation du partenariat, de la vie associative, du bénévolat, la gestion des ressources humaines et financière. C’est pourquoi, dans le cadre de l’agrément, la Caf vérifie que ce dernier possède une qualification de niveau II des carrières sociales, de l’animation sociale, du développement local, et/ou de l’ingénierie sociale, ainsi que des compétences avérées sur les principaux domaines d’activités du management de ce type de structure.

En 2014, ils sont 84 % à posséder la qualification requise par la circulaire Cnaf alors qu’ils n’étaient que 55 % en 2011. Cette évolution est due en grande partie au suivi des recommandations de formation posées par la Caf lors des renouvellements d’agrément, recommandations accompagnées par la Fédération des centres sociaux qui proposent des formations adaptées. En effet, en l’absence du niveau de diplôme souhaité, la Caf peut prendre en compte un niveau de diplôme immédiatement inférieur associé à une expérience professionnelle garantissant des compétences professionnelles indispensables et accompagnée de perspectives de formations.

o S’agissant des référents familles, garants des projets familles des centres, le niveau de

qualification exigée par la Cnaf est un diplôme de niveau III dans le domaine du travail social. 72 % ont cette qualification en 2014 contre 67 % en 2011.

o Enfin, la fonction d’accueil, pivot de l’animation globale est assurée en moyenne par

1,29 Etp. L’accueil est basé sur une écoute attentive et s’étend à la capacité à proposer une offre globale d’information et d’orientation. Il doit surtout être organisé de façon à pouvoir recueillir les besoins des habitants et leurs propositions de projets collectifs. C’est pourquoi il peut être assuré soit par un personnel dédié soit porté par l’ensemble de l’équipe.

Au regard de ces éléments, des efforts de qualification restent encore à faire notamment au travers de Vae ou de mise en formation en cours d’emploi. A noter tout de même la difficulté rencontrée par les collectivités locales sur la formation des directeurs de centre. Leur organisme de formation (Cnfpt) ne propose pas, en tant que telles, de formations adaptées. Compte tenu de leurs difficultés financières, il leur est de plus en plus difficile de recourir à d’autres prestataires.

Des locaux et horaires d’ouverture adaptés 1 structure sur 4 (pour l’essentiel des centres sociaux) mène des actions à partir de plusieurs locaux situés sur le territoire. Cela leur permet d’aller au-devant des publics qui, pour diverses raisons (éloignement géographique, méconnaissance de leur existence), ne fréquenteraient

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pas les locaux « centraux ». Cette organisation a souvent été mise en place suite à des actions dites « hors les murs » qui sont portées par les équipements et qui leur a permis de repérer les besoins de population qui ne fréquentait pas les actions du centre bien qu’en étant potentiellement bénéficiaire. Les locaux de plus d’1 centre sur 2 ont plus de 20 ans. 62 % des centres ont une amplitude d’ouverture différente en fonction des périodes de l’année. Toutefois, 2 structures sur 3 sont fermées au public l’été. Ce type de fonctionnement devra être réinterrogé au regard des pratiques des familles sur l’organisation de leurs temps libre. Nombre d’entre elles ne quittent pas leurs quartiers durant les congés scolaires et rencontrent sans doute les mêmes difficultés que durant l’année. Cette situation n’est sans doute pas sans effet sur l’accompagnement des familles. Enfin, 1 centre sur 2 estime que ses locaux sont peu ou plus adaptés. Ils sont 1 sur 3 à réfléchir sur l’organisation de leur structure tant d’un point de vue des locaux que sur l’amplitude d’ouverture.

Des financements pour soutenir le projet En 2014, le budget annuel moyen d’un centre social s’élève à 473 000 €, en baisse de 5 % par rapport à 2013. 13 centres, dont les 5 en gestion associative, ont un budget supérieur, jusqu’à 1,7 million pour 2 d’entre eux. 43 % des centres dispose d’un budget se situant entre 250 000 € et 473 000 €. A noter que le budget de 4 structures est inférieur à 250 000 €. Si les communes restent les principaux financeurs ; 63 % (62 % pour les centres municipaux et 37 % pour les centres associatifs) ; avec les prestations de service, la Caf est le 2ème financeur (15 %). Les autres partenaires (Conseil départemental, Etat, Région) interviennent en moyenne à hauteur de 3 %. En effet, ces derniers financent ponctuellement des actions conduites par les centres et non pas le fonctionnement global, tel que peuvent le faire les villes et la Caf. La participation des usagers représente quant à elle 9 % des produits. Plus d’un centre sur 2 constate une relative stabilité de ses financements communaux entre 2012 et 2015. Toutefois, toutes les structures sont en réflexion pour adapter leurs actions aux besoins des familles tout en optimisant les ressources dont elles disposent. En ce qui concerne les structures associatives, leurs fonds de roulement disponible se réduit d’année en année.

Engagements financiers de la Caf en 2016 Pour accompagner le fonctionnement de ces structures, la Caf a engagé en 2016 un montant de 3 334 630 € se décomposant comme suit :

• 2 643 626 € pour l’animation globale (centres sociaux),

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• 614 752 € pour l’animation collective famille (projet familles des centres),

• 76 252 € pour l’animation locale (Evs). Par ailleurs en 2016, elle a accompagné la réalisation de travaux au sein des structures à hauteur de 124 000 €.

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A l’échelon du département

• La Caisse d’allocations familiales des Yvelines

L’animation de la vie sociale est un axe constant de la politique des Caisses d’allocations familiales. En effet, depuis le début des années 1970, les Caf sont positionnées comme acteur central de cette politique en raison de leur responsabilité en matière d’agrément qui engage des financements institutionnels et permet le soutien de la Caf envers les partenaires. Elle est par ailleurs engagée à différents niveaux dans l’animation de la vie sociale sur les territoires par le soutien à la Fédération des centres sociaux des Yvelines et une implication dans la Politique de la Ville. Le Conseil d’administration de la Caf « labellise » les équipements en leur délivrant des agréments au titre de l’animation globale et de l’animation collective famille ainsi que de l’animation locale (pour les espaces de vie sociale). Cette reconnaissance s’appuie sur le respect des critères décrits dans la partie « Animation de la vie sociale : Finalités, Principes, Missions » du présent document. Les agréments sont délivrés pour une durée de 1 à 4 ans, renouvelables. Ils peuvent être assortis de recommandations. Par ailleurs, toutes absences de directeur de plus de 3 mois, doit être signalé à la Caf, laquelle émet un avis sur l’opportunité de maintien de l’agrément. Ils ouvrent droit à des subventions de fonctionnement sur la durée du contrat de projet. En 2015, se sont près de 3 Millions d’euros qui ont été versés au titre des Prestations de service Centre social, Animation collective famille et Animation locale (pour les espaces de vie sociale). Outre ce soutien financier, la Caf apporte aux partenaires son expertise technique et méthodologique avec l’intervention de ses professionnels (conseillers techniques d’action sociale et coordonnateur).

• La Fédération des centres sociaux des Yvelines (Fcs 78) La Fédération des centres sociaux travaille sur deux axes principaux que sont la mise en œuvre d’une action d’appui, d’accompagnement de tous les centres sociaux existants dans l’objectif de contribuer à agréer et qualifier ces équipements, et la mise en place d’un réseau entre les centres sociaux et les territoires d’action sociale du département dans l’objectif de contribuer à l’émergence ou au renforcement de projets en relation avec la politique départementale. Dans ce cadre, un guide méthodologique pour l’élaboration des projets des centres sociaux a été réalisé et diffusé à tous les partenaires du département, des formations ont été organisées pour qualifier les acteurs des centres le nombre d’agréments animation collective familiale délivrés par la Caf a augmenté (de 22 % à 59 % des centres). Par ailleurs, des agréments centres social ont pu à nouveau être délivrés après suspension et de nouveaux projets ont été reconnus portant de 35 à 39 le nombre de structures agrées sur les Yvelines. L’accompagnement de la Fédération des centres sociaux à destination des centres en renouvellement d’agrément a pu se réaliser au travers de rencontres collectives mais aussi individuellement et concerne une moyenne de 15 structures par an. Par ailleurs, la dynamique de réseau a été impulsée, tant entre les structures elles-mêmes qu’avec les partenaires institutionnels. La communication départementale sur l’animation de la vie sociale a été relancée par l’organisation de journées annuelles départementales à destination des élus et professionnels du secteur.

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Enfin, l’observatoire Senacs, porté conjointement par la Caisse d’allocations familiales et la Fédération des centres sociaux a pu se mettre en place sur le département.

C’est la Caisse d’allocations familiales et la Fédération des centre sociaux des Yvelines qui mobilisent les directeurs autour de la saisie des données et qui en fait le contrôle de cohérence. Depuis maintenant 4 ans, un encart départemental de 4 pages donne à voir les résultats locaux et mets en lumière une thématique, choisit par un groupe de directeurs qui participe à sa rédaction.

La Fédération travaille avec la Caisse d’allocations familiales et le Conseil départemental dans le cadre de la convention de partenariat 2012-2016 sur des objectifs complémentaires :

• contribuer à garantir la faisabilité et la pérennité des projets,

• accompagner les centres à s’inscrire dans les démarches contractuelles et de mise en place de nouvelles offres de proximité portées par le Département et par la Caisse d’allocations familiales,

• participer à renforcer la lisibilité et la visibilité de l’action des structures d’animation de la vie sociale et de leur mode d’intervention,

• contribuer, sur la partie diagnostic, à l’élaboration du Schéma directeur de l’animation de la vie sociale piloté par la Caisse d’allocations familiales.

Des groupes de travail ont été organisés par la Fédération des centres sociaux des Yvelines et la Caisse d’allocations familiales avec des directeurs volontaires. A pu être ainsi produite une grille départementale permettant l’évaluation des projets sociaux. L’outil échelle de mesure de la participation des habitants, construite dans ce contexte devrait voir le jour d’ici à la fin 2016. C’est en moyenne une quinzaine de directeurs différents qui se sont mobilisés sur ces temps de travail.

De plus et dans un objectif de mise en réseau des professionnels la Fédération des centres sociaux des Yvelines a réuni régulièrement les chargés d’accueil et les référents familles des centres afin notamment d’identifier leurs problématiques particulières. Les travaux ainsi produits permettront d’alimenter la réflexion sur ces profils, d’autant plus aujourd’hui que la Cnaf a publié des référentiels métiers pour ces 2 fonctions. Enfin, des instances partenariales locales dénommées comités de suivi ont été mises en place à l’occasion du renouvellement des projets sociaux. En outre, une réflexion sur la place que les centres peuvent prendre dans l’accompagnement des familles sur l’accès aux droits est en cours au sein du Conseil d’administration de la Fédération des centres sociaux.

Enfin, les espaces de vie sociale ont tous été accompagnés par la Fédération des centres sociaux des Yvelines voire même pour certains orientés en amont vers la Caisse d’allocations familiales.

A noter qu’en décembre 2016, le Conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales décidait d’établir une nouvelle convention pour 2017, passée avec la Fédération des centres sociaux des Yvelines la base de nouveaux objectifs à savoir :

• la contribution de la Fédération des centres sociaux des Yvelines à la mise en œuvre de la circulaire Cnaf du 12 juin 2012 sur l’animation de la vie sociale par notamment son accompagnement des centres sociaux et des espaces de vie sociale au moment des renouvellements des projets sociaux, dans la construction et le déploiement d’outils de connaissance des publics et des partenariats développés ainsi que sa mobilisation sur Senacs et ce, dans le cadre des orientations stratégiques du Schéma directeur de l’animation de la vie sociale.

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• la déclinaison d’actions dans les domaines ciblés suivants :

� le soutien à la création d'espace de vie sociale - centres sociaux ; � le soutien aux espaces de vie sociale - centres sociaux en difficulté ; � le soutien au déploiement de l'animation collective famille dans les structures ; � la promotion d'actions entrant dans le cadre de la prévention de la radicalisation et

la lutte contre le communautarisme et/ou au déploiement des ateliers du numérique dans les structures ;

A L’ECHELON LOCAL

• Les comités de suivi des centres sociaux La mise en place des comités de suivis locaux est inscrite dans la convention signée en 2013, entre la Caisse d’allocations familiales, le Département et la Fédération des centres sociaux des Yvelines. Ces comités qui se déroulent la dernière année de l’agrément, permettent de suivre la démarche de renouvellement du projet social en vue de sa présentation devant le Conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales. Ils contribuent aussi à diffuser l’information sur le rôle et la place de la Caisse d’allocations familiales dans la politique d’animation de la vie sociale et plus largement sur son articulation avec les politiques institutionnelles comme l’accès aux droits, la parentalité. Ils constituent en tant que telle une étape du processus de renouvellement et sont composés de représentants des différentes institutions (gestionnaires, Caf, Fédération des centres sociaux, Conseil départemental). Les réunions ont lieu à l’issue de chacune des étapes du processus à savoir : l’évaluation du projet qui vient à échéance, l’actualisation du diagnostic et l’élaboration des objectifs généraux du projet à venir. Des échanges réguliers entre les conseillers de la Caisse d’allocations familiales, les directeurs des centres et la Fédération des centres sociaux des Yvelines ponctuent aussi ce processus de renouvellement.

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� Renforcer le maillage du territoire en structures d’animation de la vie sociale

au regard des besoins en :

o affinant l’identification des territoires prioritaires de développement au-delà des 3 sites

identifiés dans le diagnostic à savoir Maurepas, Limay et Carrières sur Seine sur la base

de critères de priorisation qui pourraient être les suivants :

� augmentation démographique ; turn-over de la population,

� vieillissement de la population et isolement,

� part et profil des jeunes (15-25 ans),

� part et profil de la population précaire,

� territoires faiblement pourvus en services et équipements au regard de la

population.

o poursuivant l’accompagnement des partenaires qui souhaitent inscrire ces structures dans

leurs politiques locales (Premières pistes : Buc, Viroflay, Maule, Ccpif, Le Mesnil Saint

Denis, Communauté d’agglomération Rambouillet Territoires, Porcheville, Achères),

o incitant au développement et au renforcement de l’action de structures déjà existantes sur

des territoires déjà pourvus (Premières pistes : Aubergenville-Epône, la Verrière),

o étudier la faisabilité de la création d’espace de vie sociale,

Accompagner les partenaires dans l’évolution de leur structure en centre social éclaté si

nécessaire.

� Accompagner la « généralisation » des agréments animation collective famille

et la qualité des projets en famille en :

o étudiant, dès la phase de préfiguration de l’agrément « centre social » les conditions de

reconnaissance de l’agrément animation collective famille au regard de la dynamique

parentalité existante sur le territoire,

o promouvant les missions du référent familles,

o incitant les professionnels à s’inscrire dans des formations ou mises à niveau,

o poursuivant la mise en réseau des référents familles des centres sociaux entre eux

mais aussi dans le cadre du réseau Reaapy.

� Développer l’accessibilité de l’offre de service animation de la vie sociale en

particulier sur la période estivale en :

o adaptant les jours et horaires d’ouverture des structures au regard des rythmes de vie

des familles,

o adaptant le coût des activités proposées aux possibilités contributives des habitants.

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� Poursuivre la construction d’outils communs départementaux d’analyse et

d’évaluation en :

o améliorant les outils de connaissance du public,

o construisant des outils départementaux adaptés à chaque type de structure permettant

de faciliter l’élaboration et l’évaluation des projets.

� Développer la structuration de la participation des habitants dans chacune

des structures pour passer d’une participation symbolique à une « participation

significative » en :

o promouvant la mise en place, au sein des structures, de lieux et/ou instances

favorisant la participation des habitants,

o travaillant sur la posture des professionnels par le biais de formations adaptées et de

groupes d’échanges de pratiques.

� Promouvoir le concept de l’animation globale et coordination porté par les

structures de l’animation de la vie sociale en développant la lisibilité de leur

mode d’intervention en :

o développant des actions de communication à l’échelle du département mais aussi des

communes,

o diffusant largement les résultats annuels de l’observatoire Senacs et en accompagnant

les structures à se l’approprier localement,

o associant le réseau animation de la vie sociale aux réflexions départementales qui

porteraient sur des thématiques sur lesquelles elles sont déjà impliquées (ex : la

jeunesse, la parentalité, l’accès aux droits),

o favorisant le fonctionnement en réseau des structures, de l’animation de vie sociale

(centres sociaux et espaces de vie sociale).

� Renforcer le partenariat autour du projet social en :

o associant aux comités de suivi des projets les financeurs des structures et les chefs de

projet Politique de la Ville pour les structures implantées sur des territoires contrat de

ville,

o réfléchissant à un accompagnement adapté des espaces de vie sociale et à la mise en

place d’une instance de suivi de leurs projets,

o associant systématiquement à l’élaboration et l’évaluation des projets sociaux, les

partenaires locaux des structures,

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o réfléchissant à l’élaboration de convention pluri-partenariale autour des projets sociaux

en fonction du partenariat local,

o mettant en place des instances départementales d’échanges autour de l’animation de

la vie sociale, pilotée par la Caisse d’allocations familiales.

� Renforcer la qualification des équipes des centres sociaux en :

o impulsant une démarche de formation des équipes des centres sur la dimension

participation des habitants,

o poursuivant l’accompagnement des gestionnaires dans la structuration de leurs

équipes directeurs déposant des qualifications adéquates,

o prenant appui sur le référentiel Cnaf « directeur de centres sociaux » pour le

recrutement de nouveaux directeurs.

Renforcer l’intervention des structures dans la lutte contre les

discriminations de tous ordres et la promotion des Valeurs de la République en :

o accompagnant les structures dans le développement d’interventions autour de la

prévention de la radicalisation,

o développant la diffusion de bonnes pratiques,

Promouvoir l’accompagnement à l’accès au numérique

o organisant en lien avec les structures des actions collectives avec les travailleurs

sociaux de la Caisse d’allocations familiales,

o associant les structures pour le développement de l’offre de service les @teliers du

numérique en fonction des besoins des allocataires voire la mise en place de Points

relais Caf.

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Page 72: Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Dans la mesure où le Schéma directeur de l’animation de la vie sociale constitue pour la

Caisse d'allocations familiales le cadre stratégique de sa politique en matière d’animation de

la vie sociale, sa mise en œuvre reposera principalement sur ses équipes.

Toutefois, la Caisse d’allocations familiales pourra s’appuyer sur la dynamique de réseau des

structures portée par la Fédération des centres sociaux des Yvelines et sur ses compétences

en matière de formation et d’ingénierie.

Enfin, les structures de l’animation de la vie sociale étant au carrefour de différentes politiques

publiques, la déclinaison de cet engagement stratégique ne pourra pas se faire sans nos

partenaires institutionnels tant au niveau de l’opérationnel qu’au niveau de l’information sur sa

mise en œuvre.

C’est ainsi que sera mise en place une réunion annuelle des partenaires afin de présenter le

degré de réalisation des orientations du Schéma directeur de l’animation de la vie sociale.

Cette évaluation annuelle reposera sur le tableau des indicateurs ci-après.

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Orientations Actions Année de

réalisation

Indicateurs d’évaluation

Renforcer le maillage du

territoire en structures

d’animation de la vie

sociale au regard des

besoins en :

poursuivant

l’accompagnement des

partenaires qui

souhaitent inscrire ces

structures dans leurs

politiques locales

(Premières pistes :

Buc, Viroflay, Maule,

Ccpif, Le Mesnil Saint

Denis, Communauté

d’agglomération

Rambouillet Territoires,

Porcheville, Achères),

Dès 2017

• Réalisation du diagnostic infra-communal et identification des territoires prioritaires.

• Nombre et typologie des nouveaux territoires couverts par une structure animation de la vie sociale (moins de 5 000 habitants, politique de la ville, territoire déjà doté d’une structure animation de la vie sociale, autres).

• Typologie des équipements créés (Evs /Cs).

• Statut des gestionnaires.

• Préexistence d’une structure ou création ex nihilo.

• Nombre et typologie des structures qui évoluent (centre social éclaté, création d’un espace de vie sociale en complément d’un centre social,….).

incitant au

développement et au

renforcement de

l’action de structures

déjà existantes sur des

territoires déjà pourvus

(Premières pistes :

Aubergenville-Epône,

la Verrière),

étudier la faisabilité de

la création d’espace de

vie sociale,

affinant l’identification

des territoires

prioritaires de

développement au-delà

des 3 sites identifiés

dans le diagnostic à

savoir Maurepas,

Limay et Carrières sur

Seine sur la base de

critères de priorisation,

accompagner les

partenaires dans

l’évolution de leur

structure en centre

social éclaté si

nécessaire

Page 74: Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Orientations Actions Année de

réalisation

Indicateurs d’évaluation

Accompagner la

« généralisation » des

agréments animation

collective famille et la

qualité des projets en

famille en :

étudiant, dès la phase

de préfiguration de

l’agrément centre social

les conditions de

reconnaissance de

l’agrément animation

collective famille au

regard de la dynamique

parentalité existante sur

le territoire,

Dès 2017 • Nombre de nouveaux agréments animation collective famille.

• Date de délivrance des agréments animation collective famille/date de l’agrément centre social.

• Profil et qualification des référents familles/ circulaire Cnaf de juin 2012.

• Nombre et typologie des formations suivies par les futurs professionnels et les référents familles déjà en poste.

• Nombre de référents familles participant aux réunions mises en place par la Fcs78.

• Nombre de réfèrent familles inscrits dans la dynamique locale Reaapy.

• Diversité des actions inscrites au projet familles.

• Identification d’un réseau départemental de référents familles (nombre et thème des réunions, actions « inter centres»…).

promouvant les

missions du référent

familles,

incitant les

professionnels à

s’inscrire dans des

formations ou mises à

niveau,

poursuivant la mise en

réseau des référents

familles des centres

sociaux entre eux mais

aussi dans le cadre du

réseau Reaapy,

Développer l’accessibilité

de l’offre de service

animation de la vie

sociale en particulier sur

la période estivale en :

adaptant les jours et

horaires d’ouverture des

structures au regard

des rythmes de vie des

familles,

2018 • Nombre de semaines d’ouverture au public des structures et notamment durant les vacances scolaires.

• Nombre de structures pratiquant une modulation des participations familiales.

• Nombre et typologie des structures ayant modifiées leurs amplitudes d’ouverture.

• Nombre et typologie des structures ayant adaptées leurs tarifications.

adaptant le coût des

activités proposées aux

possibilités contributives

des habitants

Page 75: Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Orientations Actions Année de

réalisation

Indicateurs d’évaluation

Poursuivre la

construction d’outils

communs

départementaux

d’analyse et d’évaluation

en :

améliorant les outils de

connaissance du public,

Dès 2017 • Mise en commun départemental de tableaux de bord de connaissance des usagers.

• Réalisation «d’un kit pédagogique » départemental regroupant l’ensemble des outils départementaux.

• Fiabilisation des données renseignées dans Senacs.

• Nombre de professionnels participants aux temps de travail départementaux consacrés à la construction d’outils.

construisant des outils

départementaux,

adaptés à chaque type

de structure permettant

de faciliter l’élaboration

et l’évaluation des

projets.

Développer la

structuration de la

participation des

habitants dans chacune

des structures pour

passer d’une participation

symbolique à une

« participation

significative » en :

promouvant la mise en

place, au sein des

structures, de lieux

et/ou instances

favorisant la

participation des

habitants,

Dès 2017 • Nombre de structures ayant mis en place des instances de pilotage du projet social ; périodicité de ces rencontres, missions confiées.

• Nombre et « profil » des habitants y participant.

• Evolution du nombre et de la typologie des bénévoles (âge, origine géographique, ancienneté de l’implication…).

• Nombre de formations et statut des professionnels ayant suivi une formation sur ce thème.

• Nombre de structures ayant mis en place des formations ou action de sensibilisation pour ses bénévoles.

• Thèmes des actions de sensibilisation ou des « formations ».

• Nombre de structures ayant mis en place une charte du bénévolat.

travaillant sur la posture

des professionnels par

le biais de formations

adaptées et de groupes

d’échanges de

pratiques.

2018

Page 76: Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Orientations Actions Année de

réalisation

Indicateurs d’évaluation

Promouvoir le concept de

l’animation globale et

coordination porté par les

structures de l’animation

de la vie social en

développant la lisibilité de

leur mode d’intervention

en :

développant des actions

de communication à

l’échelle du département

mais aussi des

communes,

Dès 2017

• Actualisation régulière de la page animation de la vie sociale du Caf.fr.

• Nombre de réunions départementales sur ce thème.

• Typologie des participants.

• Publication départementale autour de Senacs.

diffusant largement les

résultats annuels de

l’observatoire Senacs et

en accompagnant les

structures à se

l’approprier localement,

Dès 2017

associant le réseau

animation de la vie

sociale aux réflexions

départementales qui

porteraient sur des

thématiques sur

lesquelles elles sont

déjà impliquées (ex : la

jeunesse, la parentalité,

l’accès aux droits…),

2019

• Nombre de réunions sur des

thématiques autres que

l’animation de la vie sociale

sur lesquelles les structures

sont associées.

• Typologie des structures

représentées.

• Thématiques abordées.

• Nombre et typologie de

structures adhérentes à la

Fcs78.

favorisant le

fonctionnement en

réseau des structures,

de l’animation de vie

sociale (centres sociaux

et espaces de vie

sociale).

Dès 2017

Renforcer le partenariat

autour du projet social

en :

associant aux comités

de suivi des projets les

financeurs des

structures et les chefs

de projet Politique de la

Ville pour les structures

implantées sur des

territoires contrat de

ville,

2018

• Nombre de comités de suivis locaux élargis à d’autres partenaires que les gestionnaires des structures et la Caf.

• Nombre d’instances associant les chefs de projets politique de la ville.

• Nombre et statut des nouveaux partenaires d’actions et de financement des structures de l’animation de la vie sociale.

réfléchissant à un

accompagnement

adapté des Espaces de

vie sociale et à la mise

en place d’une instance

de suivi de leurs projets.

2018

• Nombre et composition d’instances locales de suivi des espaces de vie sociale.

Page 77: Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Orientations

Actions Année de

réalisation

Indicateurs d’évaluation

Renforcer le partenariat

autour du projet social

en :

associant

systématiquement à

l’élaboration et

l’évaluation des projets

sociaux, les partenaires

locaux des structures,

2019

réfléchissant à

l’élaboration de

convention pluri-

partenariale autour des

projets sociaux en

fonction du partenariat

local,

2019 • Nombre et « localisation » de

conventions pluri-

partenariales » sur les projets

sociaux.

• Nombre et « localisation » de

conventions pluri-

partenariales sur des actions.

mettant en place des

instances

départementales

d’échanges autour de

l’animation de la vie

sociale, pilotée par la

Caf.

2019

• Nombre de réunions

départementales.

• « Profil » des participants.

• Thématiques abordées.

Renforcer la qualification

des équipes des centres

sociaux en :

impulsant une démarche

de formation des

équipes des centres sur

la dimension

participation des

habitants,

Dès 2017

• Nombre et typologie des

personnels formés à la

dimension participation des

habitants.

• Typologie des structures (Cs ;

Evs ; communales,

associatives).

poursuivant

l’accompagnement des

gestionnaires dans la

structuration de leurs

équipes ; directeurs

ayant les qualifications

adéquates,

• Nombre de directeurs et de

référents familles ayant les

niveaux de qualification exigés

par la Cnaf.

• Types de qualification en

fonction du statut des

gestionnaires.

• Nombre de centres sociaux

proposant des plans de

formation et leur contenu.

• Nombre et type de Vae engagées par les équipes des centres.

prenant appui sur le

référentiel Cnaf

« directeur de centres

sociaux » pour le

recrutement de

nouveaux directeurs.

Page 78: Schéma directeur de l'animation de la vie sociale - Caf.frde la population au regard des finalités de l’animation de la vie sociale plus particulièrement à partir d’indicateurs

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Orientations Actions Année de

réalisation

Indicateurs d’évaluation

Renforcer l’intervention

des structures dans la

lutte contre les

discriminations de tous

ordres et la promotion

des Valeurs de la

République en :

accompagnant les

structures dans le

développement

d’interventions autour de

la prévention de la

radicalisation

développant la diffusion

de bonnes pratiques.

Dès 2017 • Nombre d’équipes ayant suivi des formations ou sensibilisations sur les valeurs de la république et/ou la prévention de la radicalisation.

• Nombre de structures ayant interpellées le travailleur social Caf dédié sur cette mission.

• Nombre et typologie des actions mises en place.

Promouvoir

l’accompagnement à

l’accès au numérique

organisant en lien avec

les structures des

actions collectives avec

les travailleurs sociaux

de la Caisse

d’allocations familiales,

Dès 2017 • Nombre de nouveaux projets intégrant la dimension accès aux droits (diagnostic et/ou objectifs généraux).

• Nombre et type de structures ayant mis en place des @teliers du numériques pour leurs équipes et/ou leurs partenaires.

• Nombre de structures ayant proposé la mise en place d’@teliers du numérique pour leurs usagers.

• Nombre de nouveaux labels « points relais Caf ».

• Nombre et typologie d’actions collectives conduites avec les travailleurs sociaux de la Caisse d’allocations familiales.

associant les structures

pour le développement

de l’offre de service les

@teliers du numérique

en fonction des besoins

des allocataires voire la

mise en place de Points

relais Caf.

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Lexique des abréviations

Aah Allocation adulte handicapé

Acf Animation collective familiale

Alf Allocation logement à caractère familial

Als Allocation logement à caractère social

Apl Allocation personnalisée au logement

Ca Communauté d’agglomération Caf Caisse d’allocations familiales

Cc Communauté de communes

Cd Conseil départemental

Cdaph Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapés

Clas Contrat local d’accompagnement à la scolarité

Cnaf Caisse nationale des allocations familiales

Cnav Caisse nationale d’assurance vieillesse

Cog Convention d’objectifs et de gestion Cucs Contrat urbain de cohésion sociale

Epci Etablissements publics de coopération intercommunale

Etp Equivalent temps plein

Evs Espace de vie sociale

Ddcs Direction départementale de la cohésion sociale

Fcs78 Fédération des centres sociaux des Yvelines

Fcsf Fédération des centres sociaux et socioculturels de France

Rsa Revenu de solidarité active

Reaap Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents

Senacs Système d’échanges national des centres sociaux

Sdavs Schéma directeur de l’animation de la vie sociale

Sdsf Schéma départemental des services aux familles

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