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VILLE DE GRASSE Direction générale des services techniques 12 Avenue Etienne Carémil 06 335 Grasse Cedex Schéma directeur d'eau potable de la ville de Grasse 06 Projet de retenue sur le Loup amont ETUDE GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE PRELIMINAIRE te . M . 3 0. JAN. 1987

Schéma directeur d'eau potable de la ville de Grasse 06

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VILLE DE G R A S S EDirection générale des services techniques

12 Avenue Etienne Carémil06 335 Grasse Cedex

Schéma directeur d'eau potablede la ville de Grasse 06

Projet de retenuesur le Loup amont

ETUDE GEOLOGIQUEET TECHNIQUE PRELIMINAIRE

te . M .

3 0. JAN. 1987

BRGM

VILLE DE GRASSEDirection générale des services techniques

12 Avenue Etienne Carémil06335 Grasse Cedex

Schéma directeur d'eau potablede la ville de Grasse 06

Projet de retenuesur le Loup amont

ETUDE GEOLOGIQUEET TECHNIQUE PRELIMINAIRE

M. CAILLOL et O.SEDANavec la collaboration de R CIRON

Décembre 198686 SGN 735 PAC

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESService Géologique Régional Provence - Alpes - Côte d'Azur

Domaine de Luminy - Route Léon-Lachamp - 1 3009 MarseilleTéL: 91.41.24.48 -Télex : BRGM 401585 F

Agence Côte d'Azur - Sophia-Antipolis 08585 Vaibonne Cedex - Tél.: 93.74.23.24

BRGM

VILLE DE GRASSEDirection générale des services techniques

12 Avenue Etienne Carémil06335 Grasse Cedex

Schéma directeur d'eau potablede la ville de Grasse 06

Projet de retenuesur le Loup amont

ETUDE GEOLOGIQUEET TECHNIQUE PRELIMINAIRE

M. CAILLOL et O.SEDANavec la collaboration de R CIRON

Décembre 198686 SGN 735 PAC

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESService Géologique Régional Provence - Alpes - Côte d'Azur

Domaine de Luminy - Route Léon-Lachamp - 1 3009 MarseilleTéL: 91.41.24.48 -Télex : BRGM 401585 F

Agence Côte d'Azur - Sophia-Antipolis 08585 Vaibonne Cedex - Tél.: 93.74.23.24

VILLE DE GRASSEDirection générale des services techniques

12 avenue Etienne Carémil - 06335 GRASSE Cedex

SCHEMA DIRECTEUR D'EAU POTABLEDE LA VILLE DE GRASSE (06)

PROJET DE RETENUE SUR LE LOUP AMONT

ETUDE GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE PRELIMINAIRE

par

M. CAILLOL et 0. SEDANavec la collaboration de P. CIRON

86 SGN 735 PAC Décembre 1986

RESUME

La ville de Grasse étudie la possibilité d'améliorer ses conditionsd'approvisionnement en eau lors des pointes saisonnières, par la réalisationd'une retenue sur le Loup, d'environ 2 millions de mZ.

L 'étude préliminaire réalisée a consisté à identifier succinctementles points suivants :

- localisation des sites potentiels de retenue ;

- oaraotêristiques générales des bassins versants ;

- occupation des sols au niveau de la cuvette ;

- géologie de la cuvette et des versants ;

- identification des matériaux d'emprunt potentiels ;- ratios de dimensionnement des retenues et ouvrages ;

- intérêts techniques comparés des sites reconnus.

L'étude a permis de définir deux sites potentiels de retenues (Fonta-niers et Foulon).

Ces retenues sont potentiellement capables de constituer une réserveintersaisonnière de 2 millions de m3. De plus, elles sont toutes les deux situéesà proximité du captage du Foulon, ce qui faciliterait le raccordement à l 'aqueducdu Foulon.

Les deux sites analysés offrent :

- des matériaux "courants" en volume suffisant ;

- un faible impact sur les aménagements ;

- de bonnes conditions de remplissage satisfaisant les besoins.

Par contre, ils posent des problèmes importants :

- stabilité générale de l'ouvrage dans un milieu alluvial, en présence deTrias ;

- étanchéité globale de la cuvette (Fontaniers) et des appuis (Foulon) ;

- conditions d'évacuation de crues très importantes, très délicates et déter¬minantes pour la faisabilité du projet.

On retiendra que toutes ces indications présentent un caractère trèsgénéral inhérent au niveau des appréciations qu'il est possible de porter surles seules reconnaissances visuelles rapides des sites, et qu'il conviendra deles vérifier et de les préciser.

VILLE DE GRASSEDirection générale des services techniques

12 avenue Etienne Carémil - 06335 GRASSE Cedex

SCHEMA DIRECTEUR D'EAU POTABLEDE LA VILLE DE GRASSE (06)

PROJET DE RETENUE SUR LE LOUP AMONT

ETUDE GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE PRELIMINAIRE

par

M. CAILLOL et 0. SEDANavec la collaboration de P. CIRON

86 SGN 735 PAC Décembre 1986

RESUME

La ville de Grasse étudie la possibilité d'améliorer ses conditionsd'approvisionnement en eau lors des pointes saisonnières, par la réalisationd'une retenue sur le Loup, d'environ 2 millions de mZ.

L 'étude préliminaire réalisée a consisté à identifier succinctementles points suivants :

- localisation des sites potentiels de retenue ;

- oaraotêristiques générales des bassins versants ;

- occupation des sols au niveau de la cuvette ;

- géologie de la cuvette et des versants ;

- identification des matériaux d'emprunt potentiels ;- ratios de dimensionnement des retenues et ouvrages ;

- intérêts techniques comparés des sites reconnus.

L'étude a permis de définir deux sites potentiels de retenues (Fonta-niers et Foulon).

Ces retenues sont potentiellement capables de constituer une réserveintersaisonnière de 2 millions de m3. De plus, elles sont toutes les deux situéesà proximité du captage du Foulon, ce qui faciliterait le raccordement à l 'aqueducdu Foulon.

Les deux sites analysés offrent :

- des matériaux "courants" en volume suffisant ;

- un faible impact sur les aménagements ;

- de bonnes conditions de remplissage satisfaisant les besoins.

Par contre, ils posent des problèmes importants :

- stabilité générale de l'ouvrage dans un milieu alluvial, en présence deTrias ;

- étanchéité globale de la cuvette (Fontaniers) et des appuis (Foulon) ;

- conditions d'évacuation de crues très importantes, très délicates et déter¬minantes pour la faisabilité du projet.

On retiendra que toutes ces indications présentent un caractère trèsgénéral inhérent au niveau des appréciations qu'il est possible de porter surles seules reconnaissances visuelles rapides des sites, et qu'il conviendra deles vérifier et de les préciser.

SOMMAIRE

1. - INTRODUCTION 1

2. - CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES 4ET CLIMATOLOGIQUES GENERALES

2.1. DEBITS DE CRUES 4

2.2. APPORTS 5

2.3. CARACTERISTIQUES CLIMATOLOGIQUES 9

2.3.1. PLuviométrie 92.3.2. Température 92.3.3. Ensoleillement 10

3. - SITE DES FONTANIERS 11

3.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX 11

3.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE DE LA RETENUE 13

3.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE 13

3.3.1. Volume 133.3.2. Stabilité - Etanchéité 153.3.3. Conditions d'alimentation 15

3.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE 16

3.4.1. Fondations de l'ouvrage 173.4.2. Etanchéité sous la digue 173.4.3. Constitution de la digue 173.4.4. Volume de la digue 203.4.5. Evacuateur de crues 20

4. - SITE DU FOULON 22

4.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX 22

4.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE DE LA RETENUE 22

4.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE 24

4.3.1. Volume 244.3.2. Stabilité - Etanchéité 244.3.3. Conditions d'alimentation 24

4.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE 26

4.4.1. Fondations de l'ouvrage 274.4.2. Etanchéité sous la digue 274.4.3. Constitutionde ladigue 274.4.4. Volume de la digue 284.4.5. Evacuateur de crues 28

5. - CONCLUSIONS 29

SOMMAIRE

1. - INTRODUCTION 1

2. - CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES 4ET CLIMATOLOGIQUES GENERALES

2.1. DEBITS DE CRUES 4

2.2. APPORTS 5

2.3. CARACTERISTIQUES CLIMATOLOGIQUES 9

2.3.1. PLuviométrie 92.3.2. Température 92.3.3. Ensoleillement 10

3. - SITE DES FONTANIERS 11

3.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX 11

3.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE DE LA RETENUE 13

3.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE 13

3.3.1. Volume 133.3.2. Stabilité - Etanchéité 153.3.3. Conditions d'alimentation 15

3.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE 16

3.4.1. Fondations de l'ouvrage 173.4.2. Etanchéité sous la digue 173.4.3. Constitution de la digue 173.4.4. Volume de la digue 203.4.5. Evacuateur de crues 20

4. - SITE DU FOULON 22

4.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX 22

4.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE DE LA RETENUE 22

4.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE 24

4.3.1. Volume 244.3.2. Stabilité - Etanchéité 244.3.3. Conditions d'alimentation 24

4.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE 26

4.4.1. Fondations de l'ouvrage 274.4.2. Etanchéité sous la digue 274.4.3. Constitutionde ladigue 274.4.4. Volume de la digue 284.4.5. Evacuateur de crues 28

5. - CONCLUSIONS 29

Liste des figures

Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 4

Fig. 5

Fig. 6

Fig. 7

Fig. 8

Fig. 9 -

- SITES POTENTIELS

-COURBE DE FREQUENCE DES DEBITS DE CRUE ..

- COURBES DE FREQUENCE DES DEBITS HIVERNAUX

2

7

8

SITE DES FONTANIERS - Contexte géoLogique 12de La retenue - échelle 1/10.000

IMPLANTATION DE LA RETENUE DES FONTANIERS ... 14échelle 1/10.000

PROFIL DE DIGUE - SCHEMA DE PRINCIPE 18Hypothèse 1 : massif homogèneHypothèse 2 : massif à noyau central étanche

PROFIL DE DIGUE - SCHEMA DE PRINCIPE 19Hypothèse 3 : masque amont étanche

SITE DU FOULON 23Contexte géologique de La retenueéchelle 1/10 000

IMPLANTATION DE LA RETENUE DU FOULON 25échelle 1/10 000

Liste des figures

Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 4

Fig. 5

Fig. 6

Fig. 7

Fig. 8

Fig. 9 -

- SITES POTENTIELS

-COURBE DE FREQUENCE DES DEBITS DE CRUE ..

- COURBES DE FREQUENCE DES DEBITS HIVERNAUX

2

7

8

SITE DES FONTANIERS - Contexte géoLogique 12de La retenue - échelle 1/10.000

IMPLANTATION DE LA RETENUE DES FONTANIERS ... 14échelle 1/10.000

PROFIL DE DIGUE - SCHEMA DE PRINCIPE 18Hypothèse 1 : massif homogèneHypothèse 2 : massif à noyau central étanche

PROFIL DE DIGUE - SCHEMA DE PRINCIPE 19Hypothèse 3 : masque amont étanche

SITE DU FOULON 23Contexte géologique de La retenueéchelle 1/10 000

IMPLANTATION DE LA RETENUE DU FOULON 25échelle 1/10 000

1. - INTRODUCTION

Pour subvenir aux besoins en eau potable définis dans lecadre du P. O.S. et du S.D.A.U., dans l'hypothèse où la Régie deseaux de la ville de Grasse s'affranchirait des appoints saison¬niers provenant de la Siagne et du Loup (Société lyonnaise deseaux et de l'électricité), il pourrait être nécessaire de créerune réserve intersaisonnière d'un volume d'environ 2 millions dem3 .

Cette réserve, pour des considérations hydrogéologiques*et de distribution , ne peut se situer que sur le Loup ou dansson environnement immédiat.

Cette étude préliminaire d'une retenue sur le Loup à pro¬ximité du captage du Foulon considère les aspects suivants :

- localisation des sites potentiels de retenue,

- caractéristiques générales des bassins versants,

- occupation des sols au niveau de la cuvette,

- géologie de la cuvette et des versants,

- identification des matériaux d'emprunt potentiels,

- ratios de dimensionnement des retenues et ouvrages,

- intérêts techniques comparés des sites reconnus.

L'examen de la topographie à 1/10 000 et des photos aéri¬ennes a permis de localiser quatre sites de barrages dans le bas¬sin versant du Loup amont (fig. 1). Deux de ces sites sont sur leLoup, à proximité du captage du Foulon :

.le site des Fontainiers (ou Fontaniers) situé à l'aval ducaptage du Foulon, près du captage des Fontainiers,

. le site du Foulon situé à proximité de l'auberge du Foulon.

* rapport BRGM/BURGEAP n" 84 PAC 052 et 85 AGI 084 PAC

** rapport SETUDE n° E 8330 - octobre 1984

1. - INTRODUCTION

Pour subvenir aux besoins en eau potable définis dans lecadre du P. O.S. et du S.D.A.U., dans l'hypothèse où la Régie deseaux de la ville de Grasse s'affranchirait des appoints saison¬niers provenant de la Siagne et du Loup (Société lyonnaise deseaux et de l'électricité), il pourrait être nécessaire de créerune réserve intersaisonnière d'un volume d'environ 2 millions dem3 .

Cette réserve, pour des considérations hydrogéologiques*et de distribution , ne peut se situer que sur le Loup ou dansson environnement immédiat.

Cette étude préliminaire d'une retenue sur le Loup à pro¬ximité du captage du Foulon considère les aspects suivants :

- localisation des sites potentiels de retenue,

- caractéristiques générales des bassins versants,

- occupation des sols au niveau de la cuvette,

- géologie de la cuvette et des versants,

- identification des matériaux d'emprunt potentiels,

- ratios de dimensionnement des retenues et ouvrages,

- intérêts techniques comparés des sites reconnus.

L'examen de la topographie à 1/10 000 et des photos aéri¬ennes a permis de localiser quatre sites de barrages dans le bas¬sin versant du Loup amont (fig. 1). Deux de ces sites sont sur leLoup, à proximité du captage du Foulon :

.le site des Fontainiers (ou Fontaniers) situé à l'aval ducaptage du Foulon, près du captage des Fontainiers,

. le site du Foulon situé à proximité de l'auberge du Foulon.

* rapport BRGM/BURGEAP n" 84 PAC 052 et 85 AGI 084 PAC

** rapport SETUDE n° E 8330 - octobre 1984

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me du Cheiron i,

Site du Foulon

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desFbntaniers

Fig. 1

SITES POTENTIELS

- • • • , . - • • . , - f ,

Deux autres sites situés sensiblement plus en amont sontceux :

. du Fanquet, situé dans la partie supérieure du cours duLoup, en amont des sources de Gréolières,

de Thorenc , situé sur un affluent du Loup, au sein dumassif du Cheiron.

Ces deux derniers sites n'ont pas été retenus dans la me¬sure où leur éloignement au système d'adduction du canal du Fou¬lon les pénalise lourdement.

Dans ce qui suit, on s'est donc attaché à caractériserles deux premiers sites qui pourraient être éventuellement inté¬grés au réseau d'adduction existant.

Deux autres sites situés sensiblement plus en amont sontceux :

. du Fanquet, situé dans la partie supérieure du cours duLoup, en amont des sources de Gréolières,

de Thorenc , situé sur un affluent du Loup, au sein dumassif du Cheiron.

Ces deux derniers sites n'ont pas été retenus dans la me¬sure où leur éloignement au système d'adduction du canal du Fou¬lon les pénalise lourdement.

Dans ce qui suit, on s'est donc attaché à caractériserles deux premiers sites qui pourraient être éventuellement inté¬grés au réseau d'adduction existant.

2. - CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES

ET CLIMATOLOGIQUES GENERALES

Les sites se trouvant dans le bassin versant du Loup,l'analyse des données de la station de jaugeage E.D.F. Loupamont permet de préciser les caractéristiques hydrologiques dece fleuve dans sa partie amont.

Des ratios prenant en compte les surfaces respectives desbassins versants correspondant aux différents sites permettrontd'estimer les débits de crues et les apports, sachant que le bas¬sin versant du Loup à la station Loup amont est de 140 km2.

2.1 . DEBITS DE CRUES

Les valeurs maximales instantanées et les valeurs maxi¬males des débits moyens journaliers sont disponibles à la stationLoup amont sur la période 1975-1982 (8 ans), nous les avons re¬portées dans le tableau suivant (en m3/s) :

ANNEE

1975

1976

1977

1978

1979

1980

1981

1982

VALEUR MAXI

INSTANTANEE

82

150

110

43

121

12,525

56

VALEUR MAXI

JOURNALIERE

57

53

45

33

45

11,419

38

Après classement par ordre décroissant, nous avons calcu¬lé la fréquence expérimentale des débits de crue :

¡ 1

2

34

5

6

7

8

0 HAX (ni3/s)INSTANTANE

150

121

110

82

56

43

25

12,5.

0 MOYEN MAXI

JOURNALIER

57

53

45

45

38

33

19

. 11,4

^ n - 0,3 1

N -t- 0,4 1

0,083 j

0,2020,3210,4400,5590,6780,7980,916

2. - CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES

ET CLIMATOLOGIQUES GENERALES

Les sites se trouvant dans le bassin versant du Loup,l'analyse des données de la station de jaugeage E.D.F. Loupamont permet de préciser les caractéristiques hydrologiques dece fleuve dans sa partie amont.

Des ratios prenant en compte les surfaces respectives desbassins versants correspondant aux différents sites permettrontd'estimer les débits de crues et les apports, sachant que le bas¬sin versant du Loup à la station Loup amont est de 140 km2.

2.1 . DEBITS DE CRUES

Les valeurs maximales instantanées et les valeurs maxi¬males des débits moyens journaliers sont disponibles à la stationLoup amont sur la période 1975-1982 (8 ans), nous les avons re¬portées dans le tableau suivant (en m3/s) :

ANNEE

1975

1976

1977

1978

1979

1980

1981

1982

VALEUR MAXI

INSTANTANEE

82

150

110

43

121

12,525

56

VALEUR MAXI

JOURNALIERE

57

53

45

33

45

11,419

38

Après classement par ordre décroissant, nous avons calcu¬lé la fréquence expérimentale des débits de crue :

¡ 1

2

34

5

6

7

8

0 HAX (ni3/s)INSTANTANE

150

121

110

82

56

43

25

12,5.

0 MOYEN MAXI

JOURNALIER

57

53

45

45

38

33

19

. 11,4

^ n - 0,3 1

N -t- 0,4 1

0,083 j

0,2020,3210,4400,5590,6780,7980,916

Ces valeurs ont été reportées sur un graphique débit/fré¬quence (échelle bilogarithmique - fig. 2). Nous avons extrapoléla courbe vers les basses fréquences traçant deux enveloppespour tenir compte de la faiblesse de l'échantillonnage et de larelative imprécision (desmesures de gros débits de la station Loupamont. Les résultats de cette extrapolation sont consignés dansle tableau suivant (en m3/s) :

1 Crue centenale1 instantanée

1 Crue centenale1 journalière

1 Crue millénaire1 instantanée

1 Crue millénaire1 journalière

BORNE INFERIEURE

170

60

200

65

1

BORNE SUPERIEURE

300 1

80

350 1

90

2.2. APPORTS (conditions d'alimentation des retenues)

Nous avons, pour la période 1952-1982 (31 ans) calculéles débits moyens sur la période hivernale (novembre à mai).

Les résultats sont consignés dans le tableau 1.

Après classement par ordre décroissant, nous avons calcu¬lé la fréquence des débits moyens hivernaux observés :

(F = (n - 0,3) / (N + 0,4)

Ces valeurs sont consignées dans le tableau 2 et ont per¬mis de donner la courbe de la figure 3.

Ces valeurs ont été reportées sur un graphique débit/fré¬quence (échelle bilogarithmique - fig. 2). Nous avons extrapoléla courbe vers les basses fréquences traçant deux enveloppespour tenir compte de la faiblesse de l'échantillonnage et de larelative imprécision (desmesures de gros débits de la station Loupamont. Les résultats de cette extrapolation sont consignés dansle tableau suivant (en m3/s) :

1 Crue centenale1 instantanée

1 Crue centenale1 journalière

1 Crue millénaire1 instantanée

1 Crue millénaire1 journalière

BORNE INFERIEURE

170

60

200

65

1

BORNE SUPERIEURE

300 1

80

350 1

90

2.2. APPORTS (conditions d'alimentation des retenues)

Nous avons, pour la période 1952-1982 (31 ans) calculéles débits moyens sur la période hivernale (novembre à mai).

Les résultats sont consignés dans le tableau 1.

Après classement par ordre décroissant, nous avons calcu¬lé la fréquence des débits moyens hivernaux observés :

(F = (n - 0,3) / (N + 0,4)

Ces valeurs sont consignées dans le tableau 2 et ont per¬mis de donner la courbe de la figure 3.

H i ver

52 53

53 54

54 55

55 56

56 57

57 58

58 59

59 60

60 61

61 62 !

62 63

63 64 .

64 65

65 66

66 67

67 68

Ó8 ó?

69 70 '

70 71

71 72

72 73

73 74

74 75

75 76

76 77

V 78

73 79

79 80

80 81

81 82

(i Muyen

1 .75

3.576.154.272.844.694.257.966.203.994.496.41

1.892.913.222.825.51

3.46, 5.28

5.543.334.88

. 3.21

3.235.924.95

! 2.523.04

! 1.521.35

! n

1

2 !

3

4 !

5

6 1

7

8 i

9

10 !

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13

14 1

15

16 1

17

18 !

19

20 1

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

7.966.41

6.206.155.925.545.515.284.954.884.694.494.274.253.993.573.463.333.233.223.213.04

î 2.912.84

1 2.822.52

! 1.891.75

1 1.521.35

1 0.02301 0.0559

1 0.0888! 0.1217

; 0.1546! 0.18751 0.2204! 0.2533! 0.2862r 0.3191

! 0.35201 0.3849

î 0.41781 0.4507

! 0.4836! 0.5164

1 0.5493

! 0.5822; 0.6151i 0.6480! 0.6809

! 0.71381 0.7467

! 0.7796i 0.8125

i 0.8454

! 0.87831 0.91121 0.9441

1 0.9770

Tableau 1 Tableau 2

(Valeurs de Q en m3/s)

H i ver

52 53

53 54

54 55

55 56

56 57

57 58

58 59

59 60

60 61

61 62 !

62 63

63 64 .

64 65

65 66

66 67

67 68

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70 71

71 72

72 73

73 74

74 75

75 76

76 77

V 78

73 79

79 80

80 81

81 82

(i Muyen

1 .75

3.576.154.272.844.694.257.966.203.994.496.41

1.892.913.222.825.51

3.46, 5.28

5.543.334.88

. 3.21

3.235.924.95

! 2.523.04

! 1.521.35

! n

1

2 !

3

4 !

5

6 1

7

8 i

9

10 !

11

12 !

13

14 1

15

16 1

17

18 !

19

20 1

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

7.966.41

6.206.155.925.545.515.284.954.884.694.494.274.253.993.573.463.333.233.223.213.04

î 2.912.84

1 2.822.52

! 1.891.75

1 1.521.35

1 0.02301 0.0559

1 0.0888! 0.1217

; 0.1546! 0.18751 0.2204! 0.2533! 0.2862r 0.3191

! 0.35201 0.3849

î 0.41781 0.4507

! 0.4836! 0.5164

1 0.5493

! 0.5822; 0.6151i 0.6480! 0.6809

! 0.71381 0.7467

! 0.7796i 0.8125

i 0.8454

! 0.87831 0.91121 0.9441

1 0.9770

Tableau 1 Tableau 2

(Valeurs de Q en m3/s)

enen

0,9oo0)

0,9menen

d"

eneno

coen

o

ino>

o

oeno

otoo

oN

O

Ocoo

oIfl

d

orod"

OCVJ

do

cT

mOd"

CJ r-o o_d" o

mood-

o oo oo d

Fréquence

Débits instantanés

Débits moyens journaliers

Fig. 2COURBES DE FREQUENCE DES DEBITS DE CRUE

enen

0,9oo0)

0,9menen

d"

eneno

coen

o

ino>

o

oeno

otoo

oN

O

Ocoo

oIfl

d

orod"

OCVJ

do

cT

mOd"

CJ r-o o_d" o

mood-

o oo oo d

Fréquence

Débits instantanés

Débits moyens journaliers

Fig. 2COURBES DE FREQUENCE DES DEBITS DE CRUE

Q m'/s

30

20

1098

7

e

4., *

en ooen en0) en

cT d

m

en

a>eno

coen

o

mtno

oeno

oDo

oNo

oCD

O

Om

o

orod"

OCVJ

mod

CVJ

oo

«~ IT eviOooO O O

<S O

Fréquence

oOo'

Fig. 3

COURBE' DE FREQUENCE DES DEBITS HIVERNAUX

Q m'/s

30

20

1098

7

e

4., *

en ooen en0) en

cT d

m

en

a>eno

coen

o

mtno

oeno

oDo

oNo

oCD

O

Om

o

orod"

OCVJ

mod

CVJ

oo

«~ IT eviOooO O O

<S O

Fréquence

oOo'

Fig. 3

COURBE' DE FREQUENCE DES DEBITS HIVERNAUX

On peut déduire de cette courbe les valeurs de débitsminimaux pour différentes fréquences, par exemple :

PERIODE FREQUENCE 9 iii3/s

1 an sur 2 0,5 3,82 ans sur 3 i 0,66 i 3,2 i

3 ans sur 4 i 0,75 i 2,7 i

C'est-à-dire que l'on peut statistiquement affirmer que3 années sur 4 on peut compter sur un débit minimum hivernal de2,7 m3/s et 9 années sur 10 sur un débit de 1,8 m3/s environ.

2.3. CARACTERISTIQUES CLIMATOLOGIQUES

2.3.1. Pluvigmét £26

La pluviométrie annuelle et la moyenne interannuelle auxstations de Coursegoules et Andon représentatives du bassin duLoup amont est récapitulée dans le tableau ci-après :

^^??^^COURSEGOULES

ANDON

75

1800

1762

76

1695

1811

77

1748

1721

PLUVIOMETRIE EN

1 1

78 1 79 1

1156 1 1793 1

1200 1 1675 1

80

936

932

HH

1 1

1 81

1 1175

1 958

82

961

1014

83

1070

1124

84

1669

1581

HOYENNE

'interannuelle1 1400

1 1378

Il faut souligner que ces valeurs sont supérieures d'envi¬ron 400 mm aux valeurs des précipitations de la plaine grassoise.

2.3.2. lemgérature

La température moyenne annuelle et la moyenne interannuel¬le à Andon sont récapitulées dans le tableau suivant :

AND0N-TH0RENC

75

8,3

76

8,1

77

8,6

78

8,5

79

8,3

80

7,9

81

8,4

82

9

83

8,3

84

6,3

MOYENNE

interannuelle

6,8

On peut déduire de cette courbe les valeurs de débitsminimaux pour différentes fréquences, par exemple :

PERIODE FREQUENCE 9 iii3/s

1 an sur 2 0,5 3,82 ans sur 3 i 0,66 i 3,2 i

3 ans sur 4 i 0,75 i 2,7 i

C'est-à-dire que l'on peut statistiquement affirmer que3 années sur 4 on peut compter sur un débit minimum hivernal de2,7 m3/s et 9 années sur 10 sur un débit de 1,8 m3/s environ.

2.3. CARACTERISTIQUES CLIMATOLOGIQUES

2.3.1. Pluvigmét £26

La pluviométrie annuelle et la moyenne interannuelle auxstations de Coursegoules et Andon représentatives du bassin duLoup amont est récapitulée dans le tableau ci-après :

^^??^^COURSEGOULES

ANDON

75

1800

1762

76

1695

1811

77

1748

1721

PLUVIOMETRIE EN

1 1

78 1 79 1

1156 1 1793 1

1200 1 1675 1

80

936

932

HH

1 1

1 81

1 1175

1 958

82

961

1014

83

1070

1124

84

1669

1581

HOYENNE

'interannuelle1 1400

1 1378

Il faut souligner que ces valeurs sont supérieures d'envi¬ron 400 mm aux valeurs des précipitations de la plaine grassoise.

2.3.2. lemgérature

La température moyenne annuelle et la moyenne interannuel¬le à Andon sont récapitulées dans le tableau suivant :

AND0N-TH0RENC

75

8,3

76

8,1

77

8,6

78

8,5

79

8,3

80

7,9

81

8,4

82

9

83

8,3

84

6,3

MOYENNE

interannuelle

6,8

10

2.3.3. Ensoleillement

Le nombre d'heures d'ensoleillement et la moyenne inter¬annuelle à Andon sont récapitulés dans le tableau suivant :

andon-thorenc

1

1 75

1

1 3227

1

76

2920

77

2946

78

2976

79

2945

80

2967

81

2983

82

2999

83

3019

84

3040

HOYENNE

interannuelle

3002

10

2.3.3. Ensoleillement

Le nombre d'heures d'ensoleillement et la moyenne inter¬annuelle à Andon sont récapitulés dans le tableau suivant :

andon-thorenc

1

1 75

1

1 3227

1

76

2920

77

2946

78

2976

79

2945

80

2967

81

2983

82

2999

83

3019

84

3040

HOYENNE

interannuelle

3002

11

3. - SITE DES FONTANIERS

Ce site se situe en aval du captage du Foulon, sur leLoup (coordonnées Lambert de la digue : X = 974,8, Y = 174,3,Z = '\i 500 à 540) . .

3.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX (fig. 4)

On trouve au niveau du site des Fontaniers les terrainssuivants :

* Alluvions modernes : en fond de vallée, au niveau du coursdu Loup, ces terrains sont très argileux et comprennent une frac¬tion grossière très hétérogène allant de sables à de gros galets.Ils doivent être relativement peu épais (moins de 10 m sans doute);

* Eboulis stabilisés : ces éboulis se répartissent de part etd'autre de la vallée et affleurent très largement. Ils sont exploi¬tés pour les granulats en rive gauche, près de la route nationale.Leur épaisseur, à cet endroit, atteint la vingtaine de mètres. Cesterrains sont peu compacts et perméables. ; .' ,

* Eboulis anciens : on trouve ces terrains en rive droite duLoup, près du fond de la vallée. Ils interfèrent localement avecune vieille terrasse alluviale. Leurs caractéristiques mécaniquessont médiocres. Ils sont eux aussi perméables.

Les éboulis et alluvions reposent sur les :

* Gypses et ai'gilss_du_Keuper_^Trias2

Ces terrains très déformés représentent la semelle d'uneécaille jurassique reposant sur une autre série jurassique. Leurscaractéristiques mécaniques sont généralement médiocres. En effetle gypse sous contrainte a tendance à fluer et surtout il est so¬luble. Les argiles sont plastiques et peu résistantes. Sur lesversants ces terrains sont très souvent affectés par des phénomè¬nes de glissement. Sous couverture ils sont sujets à des effon¬drements localisés. Leur perméabilité, en règle générale, estfaible (la source du Foulon sourd au contact du Trias) mais lagrande solubilité du gypse peut être responsable du phénomènes ' apparentant à la karstification, et des conduits peuvent seformer en relativement peu de temps, risquant d'augmenter de ma¬nière considérable la perméabilité en grand de ces terrains.

11

3. - SITE DES FONTANIERS

Ce site se situe en aval du captage du Foulon, sur leLoup (coordonnées Lambert de la digue : X = 974,8, Y = 174,3,Z = '\i 500 à 540) . .

3.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX (fig. 4)

On trouve au niveau du site des Fontaniers les terrainssuivants :

* Alluvions modernes : en fond de vallée, au niveau du coursdu Loup, ces terrains sont très argileux et comprennent une frac¬tion grossière très hétérogène allant de sables à de gros galets.Ils doivent être relativement peu épais (moins de 10 m sans doute);

* Eboulis stabilisés : ces éboulis se répartissent de part etd'autre de la vallée et affleurent très largement. Ils sont exploi¬tés pour les granulats en rive gauche, près de la route nationale.Leur épaisseur, à cet endroit, atteint la vingtaine de mètres. Cesterrains sont peu compacts et perméables. ; .' ,

* Eboulis anciens : on trouve ces terrains en rive droite duLoup, près du fond de la vallée. Ils interfèrent localement avecune vieille terrasse alluviale. Leurs caractéristiques mécaniquessont médiocres. Ils sont eux aussi perméables.

Les éboulis et alluvions reposent sur les :

* Gypses et ai'gilss_du_Keuper_^Trias2

Ces terrains très déformés représentent la semelle d'uneécaille jurassique reposant sur une autre série jurassique. Leurscaractéristiques mécaniques sont généralement médiocres. En effetle gypse sous contrainte a tendance à fluer et surtout il est so¬luble. Les argiles sont plastiques et peu résistantes. Sur lesversants ces terrains sont très souvent affectés par des phénomè¬nes de glissement. Sous couverture ils sont sujets à des effon¬drements localisés. Leur perméabilité, en règle générale, estfaible (la source du Foulon sourd au contact du Trias) mais lagrande solubilité du gypse peut être responsable du phénomènes ' apparentant à la karstification, et des conduits peuvent seformer en relativement peu de temps, risquant d'augmenter de ma¬nière considérable la perméabilité en grand de ces terrains.

Fig.4

SITE DES FONTANIERSContexte géologique de la retenue

Alluvions modernes du Loup

Eboulis stabilisés, peu consolidés

Eboulis anciens, moyennement consolidés

Gypse, argiles du Keuper (Trias)

Calcaires et dolomies

Carrière : exploitation des eboulis

Echelle 1/10.000

13

Le Trias est surmonté par les :

* Calcaires et dolomies du Jurassique dont les caractéristi¬ques mécaniques sont bonnes. Leur perméabilité (karstification)est importante. Ils constituent le terrain aquifère de la sourcedu Foulon.

3.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE RETENUE

Le fond de la vallée est occupé en plus grande partiepar la ripisylve (aulnes, peupliers, ormes) ; une formation her¬bacée se développe au niveau du site de barrage.

Les flancs de la cuvette sont occupés par des formationsligneuses hautes (quercus pubescens, chênes pubescens ou blancs).

Deux maisons pourraient être touchées par la retenue :

maison du gardien du captage du Foulon, dans l'hypothèse d'unplan d'eau d'extension maximale, et maison d'habitation situéelégèrement à l'amont du site de digue.

Le tracé de la route départementale D9 pourrait être àretoucher localement surtout à proximité de la digue. Le canal duFoulon sera noyé sur tout son trajet sous la retenue.

3.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE

3.3.1 . Volume

Deux sites d'implantation de la digue sont proposés(fig. 5).. Le volume stockable a été évalué pour un plan d'eaucalé à 4 cotes différentes.

L'imprécision du fond disponible (1/10 000) génère unetrès forte incertitude sur le volume stockable. La fourchettedes valeurs est ainsi de l'ordre de 50 % selon les hypothèsesqu'on retient sur la forme du profil moyen.

13

Le Trias est surmonté par les :

* Calcaires et dolomies du Jurassique dont les caractéristi¬ques mécaniques sont bonnes. Leur perméabilité (karstification)est importante. Ils constituent le terrain aquifère de la sourcedu Foulon.

3.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE RETENUE

Le fond de la vallée est occupé en plus grande partiepar la ripisylve (aulnes, peupliers, ormes) ; une formation her¬bacée se développe au niveau du site de barrage.

Les flancs de la cuvette sont occupés par des formationsligneuses hautes (quercus pubescens, chênes pubescens ou blancs).

Deux maisons pourraient être touchées par la retenue :

maison du gardien du captage du Foulon, dans l'hypothèse d'unplan d'eau d'extension maximale, et maison d'habitation situéelégèrement à l'amont du site de digue.

Le tracé de la route départementale D9 pourrait être àretoucher localement surtout à proximité de la digue. Le canal duFoulon sera noyé sur tout son trajet sous la retenue.

3.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE

3.3.1 . Volume

Deux sites d'implantation de la digue sont proposés(fig. 5).. Le volume stockable a été évalué pour un plan d'eaucalé à 4 cotes différentes.

L'imprécision du fond disponible (1/10 000) génère unetrès forte incertitude sur le volume stockable. La fourchettedes valeurs est ainsi de l'ordre de 50 % selon les hypothèsesqu'on retient sur la forme du profil moyen.

Fig.5

IMPLANTATION

DE LA RETENUE DES FONTAN1ERS

Echelle 1/10.000

53O52O Cote du plan d'êau (en m.N.G.F.)'5/0 suivant íes hypothèses ci-contre

15

Les caractéristiques du plan d'eau sont résumées dans letableau suivant :

DIGUE N» 1

DIGUE N" 2

1 COTE 1 "'?::r/T"" l surface N0YEE(m2) 1 VOLUME (m3) 1

PLAN D'EAU (m) 1 i i

530 35 305 000 \ ^ ^°° °°°/^ ^'*^ °°°1 520 1 25 1 188 000 | 1 500 000/2 350 000 |

510 15 92 000 460 000/ 690 000

1 500 1 5 1 28 000 1 46 000/ 70 000 |

530 40 334 000 4 450 000/6 680 000

1 520 1 30 1 209 000 j 2 090 000/3 135 000 |

510 20 106 000 700 000/1 060 000

1 500 1 10 1 38 000 1 25 000/ 38 000 |

3.3.2. StabH2té_-_Etanché2té

Il existe un fort risque de glissement de terrain depart et d'autre de la vallée à cause de la présence d'éboulisreposant sur les terrains triasiques, là où la base de ces ébou¬lis et les gypses triasiques seront imbibés par les eaux deretenue. Il conviendra de s'assurer que ce risque est suffisam¬ment limité pour que :

- la retenue ne souffre pas trop de glissements (volume destockage réduit d'autant) ;

- l'ouvrage ne soit pas affecté (effet de lame lié à unéboulement important) ;

- la route voit sa stabilité assurée.

Au plan de l'étanchéité de la retenue, en raison de lafaible perméabilité générale des terrains triasiques, il y a peude risques de fuites par le fond. Par contre, il conviendra demaîtriser les fuites aux abords de l'ouvrage (sous la digue etlatéralement éventuellement).

3.3.3. Conditions d'alimentation

Le bassin versant du Loup, au niveau du site des Fonta¬niers, a une surface de 95 km2, sans tenir compte du bassin'hydrogéologique de la source du Foulon, dont la surface estinconnue. Les pentes sont fortes (60% entre le sommet du Chei¬ron et le Foulon).

15

Les caractéristiques du plan d'eau sont résumées dans letableau suivant :

DIGUE N» 1

DIGUE N" 2

1 COTE 1 "'?::r/T"" l surface N0YEE(m2) 1 VOLUME (m3) 1

PLAN D'EAU (m) 1 i i

530 35 305 000 \ ^ ^°° °°°/^ ^'*^ °°°1 520 1 25 1 188 000 | 1 500 000/2 350 000 |

510 15 92 000 460 000/ 690 000

1 500 1 5 1 28 000 1 46 000/ 70 000 |

530 40 334 000 4 450 000/6 680 000

1 520 1 30 1 209 000 j 2 090 000/3 135 000 |

510 20 106 000 700 000/1 060 000

1 500 1 10 1 38 000 1 25 000/ 38 000 |

3.3.2. StabH2té_-_Etanché2té

Il existe un fort risque de glissement de terrain depart et d'autre de la vallée à cause de la présence d'éboulisreposant sur les terrains triasiques, là où la base de ces ébou¬lis et les gypses triasiques seront imbibés par les eaux deretenue. Il conviendra de s'assurer que ce risque est suffisam¬ment limité pour que :

- la retenue ne souffre pas trop de glissements (volume destockage réduit d'autant) ;

- l'ouvrage ne soit pas affecté (effet de lame lié à unéboulement important) ;

- la route voit sa stabilité assurée.

Au plan de l'étanchéité de la retenue, en raison de lafaible perméabilité générale des terrains triasiques, il y a peude risques de fuites par le fond. Par contre, il conviendra demaîtriser les fuites aux abords de l'ouvrage (sous la digue etlatéralement éventuellement).

3.3.3. Conditions d'alimentation

Le bassin versant du Loup, au niveau du site des Fonta¬niers, a une surface de 95 km2, sans tenir compte du bassin'hydrogéologique de la source du Foulon, dont la surface estinconnue. Les pentes sont fortes (60% entre le sommet du Chei¬ron et le Foulon).

16

Le ratio R entre bassin du Loup aux Fontaniers et bassindu Loup à "Loup amont" est de :

R = ï|§ = 0,68

En appliquant ce ratio aux apports hivernaux de Loupamont, nous pouvons calculer les apports du Loup et des Fonta¬niers (cf. § 2.2) :

PERIODE U m3/s

1 an sur 2 2,581 2 ans sur 3 i 2,17

3 ans sur 4 i 1,87

Une valeur de 1,87 m3/s sur 8 mois d'hiver représente unvolume de 38,7 millions de m3.

On constate que cette valeur est très largement supé¬rieure au volume que l'on désire stocker (2 millions/m3) etqu'il n'y aura pas de problème d'alimentation durant la périodehivernale.

Remarqu££ :

Les marnes crétacées situées dans la vallée du Loupentre Andon et Gréolières, sont les sources principalesd'apports solides. Ceux-ci devraient cependant être ré¬duits en raison de la couverture végétale de ces ter¬rains. Une étude plus approfondie devrait permettre deles quantifier.

Par ailleurs, la présence de gypse dans les niveauxtriasiques baignés par la retenue représente un risque desalinité importante des eaux stockées. Une étude parti¬culière de ce phénomène devra prendre en compte le .

renouvellement annuel des eaux stockées et la vitesse dedissolution du gypse.

3.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE

Pour atteindre l'objectif de stockage de 2 M m3, il con¬viendra de réaliser un ouvrage de l'ordre de 25 à 30 m de haut.

Sa longueur en crête sera de l'ordre de 180 à 200 m.Compte-tenu de ces dimensions, il n'existe pas d'autres solu¬tions que celles d ' un ouvrage poids en"terre", qui présenteraen outre l'avantage d'être assez bien adapté aux caractéristi¬ques très médiocres des terrains qui le supporteront (alluvions,terrasses et substrat triasique).

16

Le ratio R entre bassin du Loup aux Fontaniers et bassindu Loup à "Loup amont" est de :

R = ï|§ = 0,68

En appliquant ce ratio aux apports hivernaux de Loupamont, nous pouvons calculer les apports du Loup et des Fonta¬niers (cf. § 2.2) :

PERIODE U m3/s

1 an sur 2 2,581 2 ans sur 3 i 2,17

3 ans sur 4 i 1,87

Une valeur de 1,87 m3/s sur 8 mois d'hiver représente unvolume de 38,7 millions de m3.

On constate que cette valeur est très largement supé¬rieure au volume que l'on désire stocker (2 millions/m3) etqu'il n'y aura pas de problème d'alimentation durant la périodehivernale.

Remarqu££ :

Les marnes crétacées situées dans la vallée du Loupentre Andon et Gréolières, sont les sources principalesd'apports solides. Ceux-ci devraient cependant être ré¬duits en raison de la couverture végétale de ces ter¬rains. Une étude plus approfondie devrait permettre deles quantifier.

Par ailleurs, la présence de gypse dans les niveauxtriasiques baignés par la retenue représente un risque desalinité importante des eaux stockées. Une étude parti¬culière de ce phénomène devra prendre en compte le .

renouvellement annuel des eaux stockées et la vitesse dedissolution du gypse.

3.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE

Pour atteindre l'objectif de stockage de 2 M m3, il con¬viendra de réaliser un ouvrage de l'ordre de 25 à 30 m de haut.

Sa longueur en crête sera de l'ordre de 180 à 200 m.Compte-tenu de ces dimensions, il n'existe pas d'autres solu¬tions que celles d ' un ouvrage poids en"terre", qui présenteraen outre l'avantage d'être assez bien adapté aux caractéristi¬ques très médiocres des terrains qui le supporteront (alluvions,terrasses et substrat triasique).

17

3.4.1. Fondat2ons_de_].¿ouyra2e

Il reste à apprécier la compressibili té et l'épaisseurdes matériaux supérieurs (alluvions, éboulis). S'ils s'avèrentsuffisamment consistants, on s'accomodera d'une fondations su¬perficielle sur ces matériaux là où ils seront trop épais pourque leur décaissement général soit envisageable. Si leurs ca¬ractéristiques s'avéraient par trop médiocres ou que leur épais¬seur soit plus faible qu'on l'imagine, on devra fonder l'ouvragesur le substrat triasique (la consolidation des alluvions paraîten effet difficile à imaginer).

3.4.2. §tançhé2té_sous_^a_d2gue

Dans la mesure où la liaison ouvrage/substrat étanche nesera pas assurée directement comme évoqué ci-avant, il convien¬dra de réaliser une étanchéité sous la digue (et peut-être laté¬ralement en amont d'elle pour éviter son contournement) par unécran. Il pourra s'agir, soit d'un voile injecté, soit d'unécran parafouille comblé d'argile. Ce dernier paraît a prioripréférable : contrôle du contact avec le substrat, maitrise dela qualité de l'écran, simplicité relative de la mise en oeuvre.

3.4.3. Çonst2tut2on_de_].a_d2gue

Un des critères de réalisation déterminant est de dispo¬ser sur place ou à proximité immédiate du site, de matériauxsusceptibles de convenir à sa confection.

Ici, on devrait s'orienter vers les alluvions argilo-caillouteuses et les éboulis de versant.

Sous réserve de vérification, ils devraient convenir àla constitution du massif général, mais ils sont sans doute tropperméables pour assurer une étanchéité correcte à l'ouvrage. Ilconviendra donc d'assurer spécifiquement l'étanchéité du massifet la solution du noyau étanche parait assez indiquée.

Il sera pour cela indispensable d'exploiter des matériauxargileux : les marnes altérées du Crétacé de Gréolières pour¬raient sans doute convenir.

Sinon, on pourrait préférer une solution d'étanchéité duparement amont, par membrane souple.

Enfin, il y aura lieu de prévoir les dispositifs annexesde drainage filtration.

après .

Les schémas d'ensemble sont ceux des figures 6 et 7 ci-

17

3.4.1. Fondat2ons_de_].¿ouyra2e

Il reste à apprécier la compressibili té et l'épaisseurdes matériaux supérieurs (alluvions, éboulis). S'ils s'avèrentsuffisamment consistants, on s'accomodera d'une fondations su¬perficielle sur ces matériaux là où ils seront trop épais pourque leur décaissement général soit envisageable. Si leurs ca¬ractéristiques s'avéraient par trop médiocres ou que leur épais¬seur soit plus faible qu'on l'imagine, on devra fonder l'ouvragesur le substrat triasique (la consolidation des alluvions paraîten effet difficile à imaginer).

3.4.2. §tançhé2té_sous_^a_d2gue

Dans la mesure où la liaison ouvrage/substrat étanche nesera pas assurée directement comme évoqué ci-avant, il convien¬dra de réaliser une étanchéité sous la digue (et peut-être laté¬ralement en amont d'elle pour éviter son contournement) par unécran. Il pourra s'agir, soit d'un voile injecté, soit d'unécran parafouille comblé d'argile. Ce dernier paraît a prioripréférable : contrôle du contact avec le substrat, maitrise dela qualité de l'écran, simplicité relative de la mise en oeuvre.

3.4.3. Çonst2tut2on_de_].a_d2gue

Un des critères de réalisation déterminant est de dispo¬ser sur place ou à proximité immédiate du site, de matériauxsusceptibles de convenir à sa confection.

Ici, on devrait s'orienter vers les alluvions argilo-caillouteuses et les éboulis de versant.

Sous réserve de vérification, ils devraient convenir àla constitution du massif général, mais ils sont sans doute tropperméables pour assurer une étanchéité correcte à l'ouvrage. Ilconviendra donc d'assurer spécifiquement l'étanchéité du massifet la solution du noyau étanche parait assez indiquée.

Il sera pour cela indispensable d'exploiter des matériauxargileux : les marnes altérées du Crétacé de Gréolières pour¬raient sans doute convenir.

Sinon, on pourrait préférer une solution d'étanchéité duparement amont, par membrane souple.

Enfin, il y aura lieu de prévoir les dispositifs annexesde drainage filtration.

après .

Les schémas d'ensemble sont ceux des figures 6 et 7 ci-

Fig. 6 _ PROFIL DE DIGUE « SCHEMA DE PRINCIPE

Hypothèse 1 : massif homogène (selon caractéristiques mécaniqueset hydrauliques du matériau . constitutif )

Hypothèse 2; massif d noyau central étanche10m

=77777/777 i7r/7lT//m7ll//tranchée parafouilleou voile injecté

(J

ou

in

ou

ap

rainant

de

is

pied

filtran t

LES INDICATIONS RELATIVES AUX DIMENSIONS, DISPOSITIFS

ET POSITION RELATIVE, NATURE DE MATERIAUX... SONT DONNEES A TITRE

TOUT A FAIT INDICATIF. ELLES DEVRONT ETRE

PRECISEES DANS LE CADRE D'UN A.P.S.

Fig. 6 _ PROFIL DE DIGUE « SCHEMA DE PRINCIPE

Hypothèse 1 : massif homogène (selon caractéristiques mécaniqueset hydrauliques du matériau . constitutif )

Hypothèse 2; massif d noyau central étanche10m

=77777/777 i7r/7lT//m7ll//tranchée parafouilleou voile injecté

(J

ou

in

ou

ap

rainant

de

is

pied

filtran t

LES INDICATIONS RELATIVES AUX DIMENSIONS, DISPOSITIFS

ET POSITION RELATIVE, NATURE DE MATERIAUX... SONT DONNEES A TITRE

TOUT A FAIT INDICATIF. ELLES DEVRONT ETRE

PRECISEES DANS LE CADRE D'UN A.P.S.

Fig. 7 _ PROFIL DE DIGUE- SCHEMA DE PRINCIPE

Hypothèse 3: masque amont étanche

Etanchéité amont sur tapis filtrantprotégée par filtre

10m

10mI

protection derface

masque drainant

ou drain de peid

ou tapis filtrant

substrat imperméable

tranchée parafouilleou voile injecté

LES INDICATIONS RELATIVES AUX DIMENSIONS, DISPOSITIFS ET POSITION RELATIVE,

NATURE DE MATERIAUX ... SONT DONNEES A TITRE TOUT A FAIT INDICATIF.ELLES DEVRONT ETRE PRECISEES DANS LE CADRE D'UN A.P.S.

Fig. 7 _ PROFIL DE DIGUE- SCHEMA DE PRINCIPE

Hypothèse 3: masque amont étanche

Etanchéité amont sur tapis filtrantprotégée par filtre

10m

10mI

protection derface

masque drainant

ou drain de peid

ou tapis filtrant

substrat imperméable

tranchée parafouilleou voile injecté

LES INDICATIONS RELATIVES AUX DIMENSIONS, DISPOSITIFS ET POSITION RELATIVE,

NATURE DE MATERIAUX ... SONT DONNEES A TITRE TOUT A FAIT INDICATIF.ELLES DEVRONT ETRE PRECISEES DANS LE CADRE D'UN A.P.S.

20

3.4.4. yolu[ne_de_J^a_d22ue

On peut grossièrement approcher le volume de la digueà partir de la formule :

V= L.l.H -H (L^- Lf) .H.lc Ç ±

2 3

avec

y

y^ '

.M*

H

1

^

Avec les valeurs moyennes suivantes :

Lf = 70 m ; L^ = 200 m ; H = 32 m ; 1 = 120 m

on arrive à un volume de l'ordre de 300.000 m3 qui donne un ratiovolume de terres /vo]^um£_d££_£aux correct.

Nota : Ce calcul ne prend pas en compte les volumes deterrassements et de matériaux à mettre en oeuvre sous leniveau actuel du fond de la cuvette.

3.4.5. Evacuateu r_de_c rues

Les débits de crues peuvent être très grossièrement appro¬chés à partir des valeurs estimées pour le Loup amont (cf. § 2.1.)et en leur appliquant le "ratio" de 0,68 (voir 3.3.3.) on obtient

1 1 BORNE INFERIEURE j BORNE SUPERIEURE j

j Crue centenale | ^g | 205instantanée

1 Crue centenale ,« ,-n 1

. 1 . , '0 55journalière

Crue millénaire ,.,^ ,1 i. I. ' 135 1 240instantanée

Crue millénaire 1 ,, 1

.... 44 62journalière

20

3.4.4. yolu[ne_de_J^a_d22ue

On peut grossièrement approcher le volume de la digueà partir de la formule :

V= L.l.H -H (L^- Lf) .H.lc Ç ±

2 3

avec

y

y^ '

.M*

H

1

^

Avec les valeurs moyennes suivantes :

Lf = 70 m ; L^ = 200 m ; H = 32 m ; 1 = 120 m

on arrive à un volume de l'ordre de 300.000 m3 qui donne un ratiovolume de terres /vo]^um£_d££_£aux correct.

Nota : Ce calcul ne prend pas en compte les volumes deterrassements et de matériaux à mettre en oeuvre sous leniveau actuel du fond de la cuvette.

3.4.5. Evacuateu r_de_c rues

Les débits de crues peuvent être très grossièrement appro¬chés à partir des valeurs estimées pour le Loup amont (cf. § 2.1.)et en leur appliquant le "ratio" de 0,68 (voir 3.3.3.) on obtient

1 1 BORNE INFERIEURE j BORNE SUPERIEURE j

j Crue centenale | ^g | 205instantanée

1 Crue centenale ,« ,-n 1

. 1 . , '0 55journalière

Crue millénaire ,.,^ ,1 i. I. ' 135 1 240instantanée

Crue millénaire 1 ,, 1

.... 44 62journalière

21

L ' evacuateur de crues devra donc être dimensionné pourévacuer un débit qui est, en première approche, d'environ 250 m3/s.Ces débits devront vraisemblablement être majorés en tenant comp¬te des débits de crues de la source du Foulon ou de la surfacedu bassin versant hydrogéologique de cette source.

Pour les deux sites analysés il n'existe pas de possibi¬lité d'implanter un evacuateur latéral "naturel" de crue. On devradonc envisager la mise en oeuvre d'un déversoir et d'un coursierce qui imposera 1 ' êtanchéification partielle du parement aval, àmoins qu'on lui préfère une solution d'évacuation par le fond tou¬jours délicate à réaliser.

Pour donner une idée de l'importance de l'ouvrage, nousrappelons qu'un déversoir de crue classique débite par mètre li¬néaire environ 5 m3/s sous une charge de 2 m, soit une largeurde l'ouvrage de 50 m environ .. L ' étude détaillée de ce point estdéterminante pour apprécier la faisabilité du projet.

21

L ' evacuateur de crues devra donc être dimensionné pourévacuer un débit qui est, en première approche, d'environ 250 m3/s.Ces débits devront vraisemblablement être majorés en tenant comp¬te des débits de crues de la source du Foulon ou de la surfacedu bassin versant hydrogéologique de cette source.

Pour les deux sites analysés il n'existe pas de possibi¬lité d'implanter un evacuateur latéral "naturel" de crue. On devradonc envisager la mise en oeuvre d'un déversoir et d'un coursierce qui imposera 1 ' êtanchéification partielle du parement aval, àmoins qu'on lui préfère une solution d'évacuation par le fond tou¬jours délicate à réaliser.

Pour donner une idée de l'importance de l'ouvrage, nousrappelons qu'un déversoir de crue classique débite par mètre li¬néaire environ 5 m3/s sous une charge de 2 m, soit une largeurde l'ouvrage de 50 m environ .. L ' étude détaillée de ce point estdéterminante pour apprécier la faisabilité du projet.

22

4. - SITE DU FOULON

Ce'site se situe légèrement en amont du captage du Foulon,sur le Loup, près de l'auberge du Foulon. Les coordonnées Lambertde la digue sont :

X = 972,7, Y = 175,9, Z = 540

4.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX (fig. 8)

On trouve au niveau du site du Foulon les terrains suivants

* Alluvions modernes : sensiblement anologues à celles dusitedesFontaniers(voir3.1.) ;

* Eboulis stabilisés : ils affleurent sur de petites surfacesde part et d'autre de la vallée (voir 3.1.) ;

* Marnes crétacées : ces terrains affleurent très largementau niveau de la cuvette. Ils se trouvent très probablementsous les alluvions modernes du Loup, sauf au niveau du sitede la digue. Ce sont des formations peu perméables ;

* Calcaires et dolomies du Jurassique : ils affleurent au ni¬veau des appuis de la digue, en rive gauche. Leurs caracté¬ristiques mécaniques sont a priori bonnes. Leur perméabilitépeut être importante si la fissuration et la karstificationsont développées.

* Gypses, argiles, cargneules et brèche du Keuper

Cette formation affleure au niveau des appuis en rive droite,et vraisemblablement sous les alluvions au niveau des fonda¬tions. Ses caractéristiques sont décrites au § 3.1.En plus des argiles et des gypses, il se développe au sitedu Foulon des cargneules et des brèches tectoniques, auxcaractéristiques mécaniques variables et potentiellementtrès perméables.

4.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE DE LA RETENUE

Le fond de la cuvette est occupé par la ripisylve et pardes prairies cultivées ou non.

La rive gauche est essentiellement couverte par des for¬mations herbacées, tandis que la rive droite est occupée par uneforêt de frênes et de chênes pubescents.

22

4. - SITE DU FOULON

Ce'site se situe légèrement en amont du captage du Foulon,sur le Loup, près de l'auberge du Foulon. Les coordonnées Lambertde la digue sont :

X = 972,7, Y = 175,9, Z = 540

4.1. CARACTERES GEOLOGIQUES GENERAUX (fig. 8)

On trouve au niveau du site du Foulon les terrains suivants

* Alluvions modernes : sensiblement anologues à celles dusitedesFontaniers(voir3.1.) ;

* Eboulis stabilisés : ils affleurent sur de petites surfacesde part et d'autre de la vallée (voir 3.1.) ;

* Marnes crétacées : ces terrains affleurent très largementau niveau de la cuvette. Ils se trouvent très probablementsous les alluvions modernes du Loup, sauf au niveau du sitede la digue. Ce sont des formations peu perméables ;

* Calcaires et dolomies du Jurassique : ils affleurent au ni¬veau des appuis de la digue, en rive gauche. Leurs caracté¬ristiques mécaniques sont a priori bonnes. Leur perméabilitépeut être importante si la fissuration et la karstificationsont développées.

* Gypses, argiles, cargneules et brèche du Keuper

Cette formation affleure au niveau des appuis en rive droite,et vraisemblablement sous les alluvions au niveau des fonda¬tions. Ses caractéristiques sont décrites au § 3.1.En plus des argiles et des gypses, il se développe au sitedu Foulon des cargneules et des brèches tectoniques, auxcaractéristiques mécaniques variables et potentiellementtrès perméables.

4.2. OCCUPATION DES SOLS DANS L'EMPRISE DE LA RETENUE

Le fond de la cuvette est occupé par la ripisylve et pardes prairies cultivées ou non.

La rive gauche est essentiellement couverte par des for¬mations herbacées, tandis que la rive droite est occupée par uneforêt de frênes et de chênes pubescents.

Fig. 8

SITE DU FOULON

Contexte géologique de la retenueEchelle 1 /10 .000

Alluvions modernes du Loup

Marnes crétacées

Calcaires, jurassiques et dolomies

Argiles, gypse ,carqneules, brèches du Keuper

FailleJ L

)0m

24

Une construction serait touchée par la retenue. Il s'agitde l'auberge du Foulon, située sur la zone d'implantation de ladigue. Un petit bassin, aménagé pour la pisciculture (propriétéde l'auberge) serait noyé sous les eaux de la retenue. La routedépartementale D3 ne serait pas touchée par . 1 ' aménagement du site,

4.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE

4.3.1. Volume

Un site d'implantation de la digue est proposé. Il estreporté sur la carte d'implantation de la retenue (fig. 9).

le volume stockable, à la précision près, peut être éva¬lué pour 4 cotes potentielles de plan d'eau à :

COTE HAUTEUR MAXIMALE L.... .,.. , ., , ur i ,x1 1 OU PLAN D'EAU (m) SURFACE NOYEE (m2) | VOLUME (mS) |

570 42 292 000 '^ °3° 0°°/^ ^0° °0°560 32 . 189 000 2 202 000/3 020 000

550 22 108 000 792 OOO/l 180 000

540 12 35 000 140 000/ 210 000

4.3.2. StabU2îa_I_§ÎËD£hÉlté

Les marnes crétacées forment des terrains qui sont aptesau glissement. Une étude précise de la géométrie des affleure¬ments et de leur situation structurale permettra de quantifierle risque de glissement.

La cuvette reposant presque essentiellement sur les mar¬nes crétacées devrait être étanche en raison de la faible perméa¬bilité de ces terrains.

4.3.3. Cond2t2ons_d¿a¿2ment at2on

Le bassin versant du Loup, au niveau du site du Foulon,a une surface de 82 km2. Il représente un sous-bassin par rapportà celui du site des Fontaniers.

Le ratio R entre bassin du Loup au Foulon et bassin duLoup à "Loup amont" est de :

R = _82 =0,59140

24

Une construction serait touchée par la retenue. Il s'agitde l'auberge du Foulon, située sur la zone d'implantation de ladigue. Un petit bassin, aménagé pour la pisciculture (propriétéde l'auberge) serait noyé sous les eaux de la retenue. La routedépartementale D3 ne serait pas touchée par . 1 ' aménagement du site,

4.3. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA RETENUE

4.3.1. Volume

Un site d'implantation de la digue est proposé. Il estreporté sur la carte d'implantation de la retenue (fig. 9).

le volume stockable, à la précision près, peut être éva¬lué pour 4 cotes potentielles de plan d'eau à :

COTE HAUTEUR MAXIMALE L.... .,.. , ., , ur i ,x1 1 OU PLAN D'EAU (m) SURFACE NOYEE (m2) | VOLUME (mS) |

570 42 292 000 '^ °3° 0°°/^ ^0° °0°560 32 . 189 000 2 202 000/3 020 000

550 22 108 000 792 OOO/l 180 000

540 12 35 000 140 000/ 210 000

4.3.2. StabU2îa_I_§ÎËD£hÉlté

Les marnes crétacées forment des terrains qui sont aptesau glissement. Une étude précise de la géométrie des affleure¬ments et de leur situation structurale permettra de quantifierle risque de glissement.

La cuvette reposant presque essentiellement sur les mar¬nes crétacées devrait être étanche en raison de la faible perméa¬bilité de ces terrains.

4.3.3. Cond2t2ons_d¿a¿2ment at2on

Le bassin versant du Loup, au niveau du site du Foulon,a une surface de 82 km2. Il représente un sous-bassin par rapportà celui du site des Fontaniers.

Le ratio R entre bassin du Loup au Foulon et bassin duLoup à "Loup amont" est de :

R = _82 =0,59140

675/7* de la digue

— 570— 560— 550— 540

Fig.9

IMPLANTATIONDE LA RETENUE DU FOULON

Echelle I / IOOOO

Cote du plan d'eau (en m . N.GF)selon les hypothèses ci contre

26

En appliquant ce ratio aux apports hivernaux de "Loupamont", nous pouvons calculer en apport du Loup au Foulon (cf.§ 2.2.) :

PERIODE IJ" m3/s

1 an sur 2 2,241 2 ans sur 3 i 1,98

3 ans sur 4 1,62

Une valeur de 1,62 m3/.s pendant 8 mois d'hiver représenteun volume de 33 millions de m3. Ici encore nous constatons quecette valeur est très nettement supérieure au volume que l'on dé¬sire stocker (2 millions de m3 ) et qu'il n'y aura pas de problèmed'apport au site du Foulon.

Remarques :

La situation en ce qui concerne les app££^£_£OÜd£sest la même qu'au niveau du site des Fontaniers (cf. § 3.3.3.).

Le problème de £al.i.nit£ devrait par contre être ré¬duit par rapport à celui du site des Fontaniers car lasurface de Keuper gypsifère affleurant au niveau de laretenue est nettement plus réduite.

Cependant, à proximité de la digue coule une sourcedont les eaux contiennent une forte quantité de sulfate(source du grand Pré). Une étude prenant en compte lesdébits de cette source (à mesurer avec précision) devraitpermettre d'évaluer son influence sur la qualité des eauxde la retenue.

4.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE

Comme pour les sites des Fontaniers, l'objectif de stocka¬ge de 2 M m3 implique la réalisation d'un ouvrage d'une trentainede mètres de haut. Sa longueur en crête serait de l'ordre de150 m. Là encore, on s'orientera vers un ouvrage en "terre".

26

En appliquant ce ratio aux apports hivernaux de "Loupamont", nous pouvons calculer en apport du Loup au Foulon (cf.§ 2.2.) :

PERIODE IJ" m3/s

1 an sur 2 2,241 2 ans sur 3 i 1,98

3 ans sur 4 1,62

Une valeur de 1,62 m3/.s pendant 8 mois d'hiver représenteun volume de 33 millions de m3. Ici encore nous constatons quecette valeur est très nettement supérieure au volume que l'on dé¬sire stocker (2 millions de m3 ) et qu'il n'y aura pas de problèmed'apport au site du Foulon.

Remarques :

La situation en ce qui concerne les app££^£_£OÜd£sest la même qu'au niveau du site des Fontaniers (cf. § 3.3.3.).

Le problème de £al.i.nit£ devrait par contre être ré¬duit par rapport à celui du site des Fontaniers car lasurface de Keuper gypsifère affleurant au niveau de laretenue est nettement plus réduite.

Cependant, à proximité de la digue coule une sourcedont les eaux contiennent une forte quantité de sulfate(source du grand Pré). Une étude prenant en compte lesdébits de cette source (à mesurer avec précision) devraitpermettre d'évaluer son influence sur la qualité des eauxde la retenue.

4.4. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA DIGUE

Comme pour les sites des Fontaniers, l'objectif de stocka¬ge de 2 M m3 implique la réalisation d'un ouvrage d'une trentainede mètres de haut. Sa longueur en crête serait de l'ordre de150 m. Là encore, on s'orientera vers un ouvrage en "terre".

27

~ 4.4.1. Fondat2ons_de_^¿ou\/rage

L'épaisseur des alluvions sera déterminante. Si ellereste faible (quelques mètres) on pourra sans doute envisagerleur décapage complet. Dans le cas contraire, et sous réservequ'elles soient suffisamment consistantes et peu compressibles,on fondera le massif sur ces horizons superficiels.

En rive gauche la digue s'appuiera sur des calcaires etdes dolomies du Jurassique. Ces terrains constituent en généraldes appuis de bonnes qualités mécaniques. Cependant, la présencede failles les délimitant a vraisemblablement induit un taux defracturation assez élevé, qui, suivant la nature, peut affaiblirleur- qualité . - --

En rive droite, et vraisemblablement aux fondations, ladigue reposera sur les terrains triasiques, qui, comme dans lecas du site des Fontaniers, possèdent des qualités mécaniquestrès mauvaises. Ici encore seule une importante étude géotechni¬que est à même de préciser s'il existe un type de digue ou untraitement de l'appui et des fondations présentant les conditionsde sécurité nécessaires.

4.4-2. Etançhé2té_sous_j.a_d2gue

Dans la mesure où l'ouvrage ne reposera pas directementsur le substrat, on devra réaliser une étanchéité sous la diguesoit par un voile injecté, soit par un écran parafouille.

En rive gauche, la fissuration du calcaire peut entraînerdes fortes perméabilités.

Si tel est le cas, il sera nécessaire de faire des injec¬tions pour créer un voile d'étanchéité.

4.4.3. Constituí 2on_de_].a_d2gue

Comme pour le site des Fontaniers et sous réserve de véri¬fication, on s'orientera vers le réemploi des alluvions et desplacages locaux d'éboulis. Pour 1 ' êtanchéification du massif, ilest ici peu probable qu'on trouve sur place des argiles suscep¬tibles de constituer un noyau étanche. L ' étanchement du parementamont par membrane paraît donc la solution la plus vraisemblable.

Les schémas d'ensemble fournis pour les Fontaniers res¬tent valables (voir fig. 6 et 7).

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~ 4.4.1. Fondat2ons_de_^¿ou\/rage

L'épaisseur des alluvions sera déterminante. Si ellereste faible (quelques mètres) on pourra sans doute envisagerleur décapage complet. Dans le cas contraire, et sous réservequ'elles soient suffisamment consistantes et peu compressibles,on fondera le massif sur ces horizons superficiels.

En rive gauche la digue s'appuiera sur des calcaires etdes dolomies du Jurassique. Ces terrains constituent en généraldes appuis de bonnes qualités mécaniques. Cependant, la présencede failles les délimitant a vraisemblablement induit un taux defracturation assez élevé, qui, suivant la nature, peut affaiblirleur- qualité . - --

En rive droite, et vraisemblablement aux fondations, ladigue reposera sur les terrains triasiques, qui, comme dans lecas du site des Fontaniers, possèdent des qualités mécaniquestrès mauvaises. Ici encore seule une importante étude géotechni¬que est à même de préciser s'il existe un type de digue ou untraitement de l'appui et des fondations présentant les conditionsde sécurité nécessaires.

4.4-2. Etançhé2té_sous_j.a_d2gue

Dans la mesure où l'ouvrage ne reposera pas directementsur le substrat, on devra réaliser une étanchéité sous la diguesoit par un voile injecté, soit par un écran parafouille.

En rive gauche, la fissuration du calcaire peut entraînerdes fortes perméabilités.

Si tel est le cas, il sera nécessaire de faire des injec¬tions pour créer un voile d'étanchéité.

4.4.3. Constituí 2on_de_].a_d2gue

Comme pour le site des Fontaniers et sous réserve de véri¬fication, on s'orientera vers le réemploi des alluvions et desplacages locaux d'éboulis. Pour 1 ' êtanchéification du massif, ilest ici peu probable qu'on trouve sur place des argiles suscep¬tibles de constituer un noyau étanche. L ' étanchement du parementamont par membrane paraît donc la solution la plus vraisemblable.

Les schémas d'ensemble fournis pour les Fontaniers res¬tent valables (voir fig. 6 et 7).

28

4.4.4. VoLu[ne_de_^a_d2gue

Partant de la même approche que pour les Fontaniers, onarrive à un volume de digue analogue, de 300 000 m3 .

4.4.5. Evacuateur de crues

Les débits des crues peuvent être très grossièrement ap¬prochés à partir des valeurs estimées pour le Loup amont (cf. §

2.1.) et en leur appliquant le ratio de 0,59 on obtient :

BORNE INFERIEURE BORNE SUPERIEURE

Crue centenale .i. ,. r 100 180

1 instantanée . | | |

iCrue centenale i o,- i .«. l.S 35 48journalière

Crue millénaire ,, ,. . ' 118 207

1 instantanée | | |

iCrue millénaire i . , i ,-,. ,.. 38 54journalière i

L' evacuateur de crue devra être dimensionné pour évacuerun débit d'environ 210 m3/s.

Il n'existe pas de possibilité d'implanter un evacuateurlatéral "naturel" de crues. On devra donc là encore prévoir undéversoir et un coursier ou un evacuateur de fond. Il devra êtredimensionné pour évacuer des crues de l'ordre de 210 m3/s.

Ce point technique est là encore capital et il conviendrad'en préciser très vite le poids sur la faisabilité du projet.

28

4.4.4. VoLu[ne_de_^a_d2gue

Partant de la même approche que pour les Fontaniers, onarrive à un volume de digue analogue, de 300 000 m3 .

4.4.5. Evacuateur de crues

Les débits des crues peuvent être très grossièrement ap¬prochés à partir des valeurs estimées pour le Loup amont (cf. §

2.1.) et en leur appliquant le ratio de 0,59 on obtient :

BORNE INFERIEURE BORNE SUPERIEURE

Crue centenale .i. ,. r 100 180

1 instantanée . | | |

iCrue centenale i o,- i .«. l.S 35 48journalière

Crue millénaire ,, ,. . ' 118 207

1 instantanée | | |

iCrue millénaire i . , i ,-,. ,.. 38 54journalière i

L' evacuateur de crue devra être dimensionné pour évacuerun débit d'environ 210 m3/s.

Il n'existe pas de possibilité d'implanter un evacuateurlatéral "naturel" de crues. On devra donc là encore prévoir undéversoir et un coursier ou un evacuateur de fond. Il devra êtredimensionné pour évacuer des crues de l'ordre de 210 m3/s.

Ce point technique est là encore capital et il conviendrad'en préciser très vite le poids sur la faisabilité du projet.

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- CONCLUSIONS

L'étude a permis de définir deux sites potentiels deretenues (Fontaniers et Foulon).

Ces retenues sont potentiellement capables de constituerune réserve intersaisonnière de 2 millions de m3 . De plus, ellessont toutes les deux situées à proximité du captage du Foulon,ce qui faciliterait le raccordement à 1 ' aquaduc du Foulon.

Les deux sites analysés offrent :

- des matériaux "courants" en volume suffisant,

- un faible impact sur les aménagements,

- de bonnes conditions de remplissage satisfaisants les be¬soins .

Par contre, ils posent des problèmes importants :

- stabilité générale de l'ouvrage dans un milieu alluvial,en présence de Trias,

- étanchéité globale de la cuvette (Fontaniers) et des appuis( Foulon ) ,

- conditions d'évacuation de crues très importantes, très dé¬licates et déterminantes pour la faisabilité du projet.

En première analyse, le site du Foulon semble être pluspropice, les terrains triasiques n'affleurant qu'à proximité desappuis rive droite et des fondations, la cuvette étant occupéepar des marnes du Crétacé, relativement peu perméables.

Toutefois, il faut souligner que, même dans le cas dusite du Foulon, la digue aura une hauteur impressionnante (30 à35 m) qui la fait passer dans la catégorie des grands barrageset nécessitera des études très approfondies.

On retiendra que toutes ces indications présentent un ca¬ractère très général inhérent au niveau des appréciations qu'ilest possible de porter sur les seules reconnaissances visuellesrapides des sites, et qu'il conviendra de les vérifier et de lespréciser.

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- CONCLUSIONS

L'étude a permis de définir deux sites potentiels deretenues (Fontaniers et Foulon).

Ces retenues sont potentiellement capables de constituerune réserve intersaisonnière de 2 millions de m3 . De plus, ellessont toutes les deux situées à proximité du captage du Foulon,ce qui faciliterait le raccordement à 1 ' aquaduc du Foulon.

Les deux sites analysés offrent :

- des matériaux "courants" en volume suffisant,

- un faible impact sur les aménagements,

- de bonnes conditions de remplissage satisfaisants les be¬soins .

Par contre, ils posent des problèmes importants :

- stabilité générale de l'ouvrage dans un milieu alluvial,en présence de Trias,

- étanchéité globale de la cuvette (Fontaniers) et des appuis( Foulon ) ,

- conditions d'évacuation de crues très importantes, très dé¬licates et déterminantes pour la faisabilité du projet.

En première analyse, le site du Foulon semble être pluspropice, les terrains triasiques n'affleurant qu'à proximité desappuis rive droite et des fondations, la cuvette étant occupéepar des marnes du Crétacé, relativement peu perméables.

Toutefois, il faut souligner que, même dans le cas dusite du Foulon, la digue aura une hauteur impressionnante (30 à35 m) qui la fait passer dans la catégorie des grands barrageset nécessitera des études très approfondies.

On retiendra que toutes ces indications présentent un ca¬ractère très général inhérent au niveau des appréciations qu'ilest possible de porter sur les seules reconnaissances visuellesrapides des sites, et qu'il conviendra de les vérifier et de lespréciser.

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L'avant-projet sommaire d'une retenue sur le Loup ausite du foulon devra prévoir les études suivantes :

- études géotechnique, géologique et structurale des appuiset fondations de la digue (sondages de reconnaissance, essai deperméabilité, essai mécanique, ...),

- étude quantifiée des apports solides sur ce type de bassinversant,

- étude des matériaux constitutifs de la digue (qualité, mo¬dalités de mise en oeuvre) et du noyau argileux (recherche dezone d'emprunt),

- étude hydrogéologique complémentaire, tenant compte desdonnées nouvelles (limnigraphe du Foulon),

- conception et prédimensionnement des évacuateurs de crues.

- calcul de salinité potentielle des eaux stockées en fonc¬tion du débit de la source. du Grand Pré et des affleurementsgypseux,

- définition des caractéristiques générales de la digue (con¬ception, drainage, filtres, ...) en fonction de l'étude géotech¬nique, en prenant en compte les problèmes liés au risque sismique.

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L'avant-projet sommaire d'une retenue sur le Loup ausite du foulon devra prévoir les études suivantes :

- études géotechnique, géologique et structurale des appuiset fondations de la digue (sondages de reconnaissance, essai deperméabilité, essai mécanique, ...),

- étude quantifiée des apports solides sur ce type de bassinversant,

- étude des matériaux constitutifs de la digue (qualité, mo¬dalités de mise en oeuvre) et du noyau argileux (recherche dezone d'emprunt),

- étude hydrogéologique complémentaire, tenant compte desdonnées nouvelles (limnigraphe du Foulon),

- conception et prédimensionnement des évacuateurs de crues.

- calcul de salinité potentielle des eaux stockées en fonc¬tion du débit de la source. du Grand Pré et des affleurementsgypseux,

- définition des caractéristiques générales de la digue (con¬ception, drainage, filtres, ...) en fonction de l'étude géotech¬nique, en prenant en compte les problèmes liés au risque sismique.