133
SCIENCES HUMAINES ¼ MC KOPF 2021-2022

SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

  • Upload
    others

  • View
    6

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

SCIENCES HUMAINES ¼

MC KOPF 2021-2022

Page 2: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

PLAN

Concepts et unités de mesure pour la description du corps humain

Bases de chimie et biochimie

La cellule : unité fonctionnelle élémentaire

Théorie de l’hérédité (génétique)

Les tissus du corps humain

Le système de défense (immunologie)

bibliographie

Page 3: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

POURQUOI ?

Préalable

indispensable

Pour comprendre

Se comprendre S’émerveiller

Intégrer les

connaissancesFaire des

liens

Transmettre

Transférer

Page 4: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

1. CONCEPTS ET UNITES DE MESURE POUR LA

DESCRIPTION DU CORPS HUMAIN

Page 5: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’ORGANISATION DU CORPS HUMAIN

Page 6: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

ATOMES

MOLECULES

ORGANITES

CELLULAIRES

(mitochondries :

« centrale de production

d’énergie » de la cellule)

Différents

Types de

CELLULES

HUMAINES

TISSUS

(ex alvéoles

Pulmonaires)

ORGANES

(ex poumons)

SYSTEMES

D’ORGANES

(ex système

Respiratoire)

TOTALITE DE

L’ETRE

HUMAIN

Au niveau

Le + petit

Organes de

la

cellule

Plus petite unité

De vie autonome

Psychisme

+

Conscience

Page 7: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 8: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 9: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’ÊTRE VIVANT SUPERIEUR…

Est constitué de cellules

Possède un système métabolique qui lui permet de produire de l’énergie, de

fabriquer et dégrader des substances de l’organisme qui réagissent à des

excitations extérieures et communiquent.

La contractibilité des cellules assure le mouvement

Leur différenciation permet d’assurer des fonctions différentes

Les cellules sont capables de se développer er de se multiplier de façon

autonome

Les cellules meurent

Page 10: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

METABOLISME

Métabolisme de base (quantité d’énergie (de kcal) dont l’organisme a besoin au repos

pour ses fonctions vitales (1kcal/kg de poids corporel/H)

+

Métabolisme d’activité (quantité d’énergie lors de l’activité physique)

=

Dépense énergétique totale (F=2000-2400Kcal, H= 2500-3000kcal)

SANTE =

NE PAS CONSOMMER

PLUS QUE LA DEPENSE

ENERGETIQUE

TOTALE

Page 11: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les huit caractéristiques de l’être vivant

dans ses relations avec l’environnement

Métabolisme.

Excitabilité.

Communication.

Contractilité.

Croissance.

Reproduction

Différenciation.

Mort.

Page 12: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

VIE POSSIBLE SI CONDITIONS FAVORABLES

REGULATION DES FONCTIONS

ADAPTATION A DES CONDITIONS D’ENVIRONNEMENT VARIABLES

MECANISME DE CONTRÔLE

Page 13: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES DIFFERENTES PARTIES DU CORPS

Page 14: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES DIFFERENTS AXES DU CORPS

AXE LONGITUDINAL : du haut vers le bas

AXE HORIZONTAL : transversal de droite à gauche

AXE SAGITTAL : d’avant en arrière

Page 15: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES DIFFERENTS PLANS DU CORPS

Page 16: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Céphalique en direction

De la tête

Caudal en direction

des fessesQui s’éloigne

Du centre

Du corps

Qui se rapproche

Du centre du corps

Page 17: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES UNITES DE MESURE

Standardisées au niveau international (unités du système international ou SI)

7 unités de base :

Longueur (mètre)

Masse (kilogramme).

Temps (seconde).

Intensité électrique (ampère), puissance électrique (Watt)

Température (kevin ou degré Celcius).

Lumière (candela cd lumen )

Quantité de produit (mole).

Page 18: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

UNITES DERIVEES DU SI

Surface (mètre carré).

Volume (mètre cube).

Capacité (litre).

Concentration de masse (kilogramme/litre).

Concentration de quantité de produit (mole/litre). Concentration osmotique

(osmole/litre).

Potentiel électrique (volt).

Energie (joule et calorie).

Force (newton).

Pression (pascal >>> la pression artérielle doit être exprimée en millimètres de

mercure).

Fréquence (hertz).

Il est ainsi possible de représenter l’ensemble des grandeurs en médecine.

Page 19: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

POINT PARTICULIER

Mesure de la TA

Dans le domaine médical, l’unité

historique du millimètre de

mercure (mm Hg) reste la base

pour la mesure de la pression

artérielle.

Pour convertir ces unités non SI en

unités, il faut alors utiliser des

facteurs de conversion

Attention aux conversions

Page 20: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

QUANTITES EN MOLES

En médecine on exprime le plus souvent les quantités et les concentrations de

produits en moles.

Concentration de produits dissous : La plupart des substances existent sous une

forme dissoute dans les liquides de l’organisme. On désigne par le terme

concentration, le volume ou la masse d’une substance dissoute dans un litre ou

une de ses sous unités (mL/L, g/L).

L’unité mL/L est une concentration en volume, l’unité g/L est une concentration

de masse. Ces concentrations peuvent aussi s’exprimer avec des sous unités du

gramme (par exemple : g/dL, mg/dl, ug/L).

Pour exprimer leur quantité en mole, on utilise de ce fait la concentration en

mole/L (mol/L)

Page 21: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

2.BASE DE CHIMIE ET DE BIOCHIMIE

Page 22: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

SUBSTANCES

NECESSAIRES A LA

VIE DE L’HOMME

H2O+SELS

MINERAUX

NUTRIMENTS

GRAISSES,

PROTEINES,

HYDRATES DE

CARBONE

MICRONUTRIMENTS

vit

OLIGOELEMENTS

Fer, cu, iode…

AUTRES

SUBSTANCES

26

ELEMENTS

CHIMIQUES

O2C

H2

NDont les 4

Éléments-clé

96% DE LA

MASSE

CORPORELLE

TOUS LES ORGANISMES

SONT CONSTITUES

D’ELEMENTS CHIMIQUES

3%

MACROELEMENTS

L,P,G

1%

OLIGOELEMENTS

ELEMENTS

MINERAUX

Page 23: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’ORGANISATION DU CORPS HUMAIN

HIERARCHISEE

SOUVENEZ-

VOUS…

Au niveau

Le + petit qui

trouvait-on ???

L’ATOME

NOYAU

POSITIFS

NEUTRES

NEGATIFS

Les atomes sont les unités de base de la matière. Par

exemple, le charbon pur est composé exclusivement

d’atomes de carbone ou bien une bonbonne pleine

d’oxygène est composée exclusivement d’atomes

d’oxygèneChaque atome est composé de deux parties principales :

le noyau au centre et les anneaux d’électrons en

périphérie.

Page 24: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

❑La formation de nouvelles liaisons entre les atomes

OU

❑ La rupture de liaisons chimiques préexistantes.

ont lieu en permanence dans chaque cellule humaine.

❑ Permettent à l’organisme de se développer et

construire de nouveaux tissus, de participer à toutes les

fonctions du corps, comme par exemple la contraction

d’un muscle, la vue ou l’audition.

❑ Rien ne se perd au cours d’une réaction chimique, le

nombre total d’atomes reste constamment le même.

❑ Seules les liaisons entre les atomes changent,

entraînant la formation de nouvelles molécules avec des

propriétés différentes.

REACTIONS CHIMIQUES

Page 25: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

REACTIONS

D’ANABOLISME

REACTIONS DE

CATABOLISME

=

METABOLISME

Lorsque plusieurs atomes, ions ou molécules se réunissent pour former une unité plus

importante.

Exemple au niveau de l’organisme humain = la synthèse des protéines : ce sont des

molécules géantes (macromolécules) qui sont formées par la réunion de nombreuses

molécules de plus petite taille.

Processus qui réclame de l’énergie.

Contraire des précédentes. Il ne s’agit pas de créer de nouvelles liaisons mais d’en

détruire des existantes.

Dans l’organisme humain, les réactions cataboliques jouent un grand rôle, en

particulier au niveau de la digestion, car la plupart des énormes molécules des produits

alimentaires (lipides, protides et hydrate de carbone) ne pourront passer dans le sang à

travers la muqueuse digestive qu’après leur segmentation en petits morceaux.

Souvent, de l’énergie est libérée

Page 26: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

REACTIONS

ANABOLIQUES

d’ATP

(adénosine

triphosphate).

CARBURANT

(pile cellulaire)

REACTIONS

CATABOLIQUES

LIAISONS

EXISTANTES

ROMPUES

REGENERATION

ATP

A L’INVERSE…

Page 27: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Tous les processus de croissance du corps

humain s’accomplissent en général par le biais

de réactions anaboliques et nécessitent de ce

fait de l’énergie. Cette énergie provient de la

destruction des molécules alimentaires. En

d’autres termes, de l’énergie sera libérée lors

des réactions de catabolisme

Page 28: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

La plupart des éléments chimiques ne se présentent pas dans l’organisme sous la forme

d’atomes mais sous la forme de composés chimiques.

Ils peuvent être divisés en deux groupes principaux :

COMPOSES CHIMIQUES : base de tous les processus vitaux

COMPOSES ORGANIQUESFORMATIONS

D’ATOMES DE

C + H

Liés entre eux par des

liaisons covalentes

MOLECULES CLES DE LA VIE Hydrates

de c

lipidesprotéines

Composants de

nos gènes : acides

nucléiques

COMPOSES

INORGANIQUESc

habituellement

sels

acides

bases

eau

+ en tant

qu’exception

Dioxyde ce c +

monoxyde de c

Essentiels pour les fonctions de

transformation de la matière

Page 29: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’EAU : le + important composé

inorganique, l’H= 65% d’H20 la plupart dans

les liquides cellulaires Les cellules du corps sont composées d’environ 60 % d’eau, (eau

intracellulaire).

Le liquide qui entoure les cellules (eau extracellulaire) contient plus de 90 %

d’eau.

Toutes les réactions chimiques, tous les processus vitaux de l’organisme se

déroulent dans un milieu aqueux.

L’eau est un produit de dilution ou solvant adapté, elle isole de la chaleur,

elle est un lubrifiant.

Les substances importantes pour la vie comme les molécules d’oxygène ou les

molécules alimentaires peuvent atteindre toutes les cellules à travers l’eau

extracellulaire et être utilisées par ces dernières.

Les produits de dégradation, comme le dioxyde de carbone peuvent être

éliminés en sens inverse et finalement quitter l’organisme par les poumons.

Lors des réactions chimiques, l’eau permet principalement le rapprochement

les unes des autres des molécules séparées.

2 atomes H + 1 atome O

H2O

SANS EAU, PAS DE VIE

POSSIBLE

Cerveau, disques

intervertébraux , sang

constitués de 95% eau

On élimine 1,5 L d’eau/j

(urine, transpiration,

expiration, selles…

Se déshydrater de 2%

peut altérer de 20% le

tonus mental et physique

Page 30: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

ACIDES ET BASES

Quand les sels, comme par exemple, le chlorure de sodium, sont dissous

dans l’eau, ils sont désintégrés, ce qui signifie que les ions dans la

structure cristallisée se séparent les uns des autres et se retrouvent libres

de leurs mouvements :

Pour l’hydrogène chloré par exemple, les ions hydrogène sont libres, l’eau

devient acide et il se forme de l’acide chlorhydrique. Pour l’hydroxyde de

sodium, ce sont les ions hydroxyde qui sont libres, l’eau devient basique et

il se forme de la soude caustique.

Plus la quantité d’ions hydrogène est importante dans une solution, plus

celle-ci est acide. Moins il existe d’ions hydrogène dans une solution, plus

celle-ci est basique (alcaline). On parle de degrés d’acidité et de degré

d’alcalinité pour définir les propriétés d’une solution.

Page 31: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

PH : potentiel d’hydrogène

C’est le potentiel hydrogène, unité de mesure du degré d’acidité (protons) et

d’alcalinité (électrons), cad la puissance ou le potentiel à libérer des ions

d’hydrogène

Construction et

fonctionnement

De notre organisme

+de 20 AA, plusieurs dizaines

de sucres et d’A gras, 1 40aine

de VIT, une 100aine de

minéraux et oligo-élements

QUI ONT DES RÔLES PRECIS

PLEIN DE

SUBSTANCES

Substances

basiques ou

alcalines

Substances

acides

Opposées mais

se complètent

Si quantité

égales

EQUILIBRE ACIDO-

BASIQUE

AUTRES EQUILIBRES = activité-repos,

veille, sommeil, inspiration-expiration,

sang veineux-sg artériel, anabolisme-

catabolisme

TOUT EST NOTION

D’EQUILIBRE

SANTE

Page 32: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’ECHELLE DE MESURE DU PH

Le pH d’une solution est d’autant plus bas que la solution est plus acide.

(0=acidité absolue), 14 est l’alcalinité absolue –libération d’ions H nulle)

L’échelle va de 0 à 14 et permet les distinctions suivantes : Les solutions

acides ont un pH < 7. Les solutions neutres (par exemple de l’eau pure) ont

un pH de 7. Les solutions alcalines ont un pH > 7.

La zone santé s’étend du PH 7,36 à 7,42. Maladie dès que l’on a une acidose

ou alcalose. Le + souvent acidose

PH idéal à 7,39 = celui du sang et aussi du terrain (lymphe, sérums extra-

cellulaires et intracellulaires). Celui du sang doit rester stable sinon troubles

physiques et mort. Pour cela substances tampon.(le + important = le tampon

acide carbonique-(acide tampon)et bicarbonate (base tampon)) p.20

Les autres PH changent en fonction des lieux de l’organisme (ex estomac,

surface de la peau acides, ou alcalins suc pancréatique, intérieur du colon

sigmoïde)

Lire : gérer

votre équilibre

acido-basique

Chistopher

VASEY ED

JOUVENCE

Page 33: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

A RETENIR

La nuit est un médicament qui permet de régénérer l’organisme (élimination

des toxines, résidus acides, métaux lourds…)

Le corps tombe malade pendant la journée (tendance à l’acidose pour le

tissus conjonctif et tendance à l’alcalose pour le sang.)

Le nuit, alcalose du tissu conjonctif et très légère acidose du sang

Page 34: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES HYDRATES DE CARBONE AUSSI APPELES GLUCIDES ou

féculents pour certains aliments

Véritable carburant pour

cerveau et muscles

Apport exogène : fruits

Apport endogène : transformation

Chimique sur certaines molécules

1 g

=

4 kcal

Fournisseur d’énergie

De l’organisme

Page 35: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES HYDRATES DE CARBONE OU

GLUCIDES

jouent un rôle central sur notre planète.

formés en quantité gigantesque par les plantes vertes, au moyen de la

photosynthèse, à partir du dioxyde de carbone et de l’eau avec l’aide de la

lumière du soleil. L’énergie solaire sera stockée sous forme d’énergie

chimique dans les hydrates de carbone et est utilisable ainsi par chaque être

vivant.

formés de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Pour l’homme, assurent le

rôle de source d’énergie la plus importante rapidement disponible

Page 36: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 37: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

3 TYPES

• Monosaccharides (mono = un, saccharide = sucre).

• Disaccharides (di = deux).

• Polysaccharides (poly = plusieurs).

Page 38: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES MONOSACCHARIDES

✓ Les monosaccharides sont des molécules simples de

sucre aussi appelées sucres simples ou rapides dont

l’armature de carbone forme un hexagone.

✓ Le plus important est le glucose (sucre du raisin). Il

est formé de 6 atomes de carbone, 12 d’hydrogène et

6 d’oxygène.

✓ utilisé comme source d’énergie par la plupart des

cellules.

✓ Les autres monosaccharides les plus courants sont le

fructose (sucre des fruits) et le galactose (dans le

lait).

Assimilation rapide mais excès

de sucre entraîne 1 augmentation

de la fabrication d’insuline avec travail

du Pancréas et stockage de sucre dans

les cellules de graisse. Peut entraîner

des Hypo. Réactionnelles (associer pain

+ confiture)

Page 39: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES DISACCHARIDES : quand 2 sucres

simples réagissent ensemble

Le saccharose (sucre de canne ou de betterave) est formé à partir du glucose

et du fructose,

le lactose (sucre du lait) est formé à partir du glucose et du galactose.

Pendant la synthèse du disaccharide saccharose il y a une molécule d’eau qui

est rejetée (= réaction de condensation).

Le maltose (sucre du malt-dans la bière)

Les disaccharides peuvent être de nouveau transformés en sucres simples. A

cette occasion, aucune molécule d’eau ne sera libérée mais, au contraire,

une molécule d’eau sera utilisée.

Page 40: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES POLYSACCARIDES ou sucres complexes : des

disaccharides peuvent, par liaisons successives avec d’autres sucres simples (au moins 10),

évoluer en polysaccharides qui se transforment en molécules géantes (macromolécules)

EX l’amidon qui représente la forme sous laquelle les plantes stockent le

glucose obtenu par la photosynthèse. Les pommes de terre, le maïs et le blé

contiennent beaucoup d’amidon. (pâtes, pdt, fibres), le glycogène (amidon

animal-inuline), la cellulose(constituant ppal des parois cellulaires végétales)

Si l’homme absorbe un repas contenant de l’amidon, ce dernier sera brisé en

de nombreux petits morceaux dans le tube digestif. Ainsi, on obtient

finalement de nouveau du glucose qui pourra être absorbé par le sang.

Pas de goût sucré

Ne se dissolvent pas

dans l’eau

Ex : glycogène : emmagasiné dans le foie et

les muscles Réserve pour 24 H

Sucres lents

féculents

METABOLISME LENT :

A éviter le soir

Page 41: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

POUR INFO

Les aliments à index glycémique hauts provoquent une satiété moins durable car digestibilité rapide. Riposte d’insuline importante qui favorise la pénétration du glucose dans les cellules et un risque de prise de poids à moyen terme

Les aliments à IG bas procure la satiété et une digestibilité + lente. Petite riposte d’insuline et contrôle du poids voire perte de poids. Seule une alimentation à index glycémique bas est intéressante pour la santé

Ce qui est brun est utilisé par l’organisme à long terme, ce qui est blanc est utilisé rapidement. Brun se transforme en énergie, blanc en graisse.

Si diabète, si apport de sucre rapide toujours l’associer à une protéine qui est hypoglycémiante)

Page 42: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Dégradation des hydrates de carbone

Lors de la digestion, polysaccharides et disaccharides seront transformés en monosaccharides de glucose, fructose et galactose. Après absorption dans l’intestin grêle, ils parviennent directement au foie pour transformation grâce à ses enzymes. Le foie est le seul à faire ça. Ensuite, la voie de transformation ultérieure des hydrates de carbone correspond à celle du glucose.

Le glucose sera utilisé de préférence par la plupart des cellules du corps humain comme matière première pour la production d’énergie. Si besoin, le glucose présent dans les cellules sera oxydé (brûlé). L’énergie ainsi gagnée sera stockée en attente en petites unités que sont les molécules d’adénosine triphosphate (ATP)

Souvenez vous, Le carburant universel des processus anaboliques est représenté par l’adénosine triphosphate (ATP).

Le processus de combustion, également appelé respiration cellulaire se déroule dans la mitochondrie et se décompose en quatre étapes :

glycolyse, phosphorylation oxydative, cycle de Krebs, chaîne de la respiration.

Page 43: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Processus de combustion-respiration

cellulaire

La glycolyse : une molécule de glucose produit deux molécules d’acide pyruvique et deux molécules d’ATP. (casser le glucose)

Phosphorylation oxydative : la transformation de l’acide pyruvique en acétylcoenzyme A est une réaction de préparation pour le cycle de Krebs pendant laquelle l’acide pyruvique passera dans la mitochondrie.

Le cycle de Krebs : série de réactions qui se produisent dans la mitochondrie qui est la « centrale de production d’énergie de la cellule ». Dans un cycle de Krebs seront produits un coenzyme réduit, qui sera utilisé dans la chaîne respiratoire, et un phosphore activé.

La chaîne respiratoire : la chaîne respiratoire, qui se déroule aussi dans la mitochondrie, apporte les électrons qui ont été produits lors des deux réactions précédentes à l’oxygène. Ainsi sont produites de l’eau et une grosse quantité d’énergie qui sera utilisée pour la régénération de l’ATP.

Page 44: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les graisses ou lipides

Principale source d’énergie

Pour les cellules utile en cas de

pénurie (triglycérides), les muscles

2 X plus d’énergie que les

Hydrate de carbone

1g

=

9 kcal

pas aussi disponible que les

hydrates de carbone car

difficiles à détruire.

Transportent vit

liposolubles A D E KPermettent synthèse

Des hormones

(Prostaglandines)

Protègent et régénèrent

Les membranes cellulaires

Soulagent les états

inflammatoires (arthrose,

arthrite)

Protègent la micro-circulation en

prévenant la cellulite et

l’oedème Garantissent le bon

Fonctionnement des cellules

cérébrales

Luttent contre le

stress

Tissus adipeux =

protection +

isolation (trigly)

Page 45: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le groupe le plus important des graisses naturelles habituelles sont les

mélanges de triglycérides que l’on appelle aussi graisses neutres.

Selon que la chaîne de carbone de l’acide gras contient ou ne contient pas des

doubles liaisons, on distingue :

Apportés par l’alimentation ou

élaborés par les cellules

La synthèse de graisse neutre = la

lipogenèse, sa dégradation = la lipolyse.

(en fonction des besoins du corps)

Lipides simples = triglycérides

« mauvaises graisses »

Insaturés : lipides complexes

= Phospholipides

« bonnes graisses »

Normes

H : =0,5-2

mmol/l ou 0,45

à-1,75g/l

F : = 0,4-1,6

mmol/l ou

0,35-1,4g/l

Page 46: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Autres lipides : graisses et substances

grasses

ne se limitent pas seulement aux graisses neutres que nous avons déjà

décrites, mais comprennent encore d’autres substances qui possèdent

ensemble les propriétés suivantes :

Mauvaise solubilité dans l’eau. Bonne dissolubilité dans des solutions non

polarisées comme le chloroforme ou l’éther.

Les deux principaux membres de ce groupe sont le cholestérol et les

phospholipides

Page 47: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le cholestérol

Substances importantes de l’organisme qui peut être synthétisé par

l’organisme et peut être apporté par les aliments d’origine animale. On n’en

trouve pas dans les plantes.

Composant essentiel des membranes cellulaires. Précurseur des hormones

stéroïdiennes. Précurseur des acides biliaires.

Idéalement, il devrait exister un équilibre entre d’un côté le cholestérol

produit par l’organisme et de l’autre côté le cholestérol éliminé et

transformé.

Si cette régulation ne fonctionne pas, on observe des concentrations élevées

de cholestérol dans le sérum. Cette situation entraîne un risque + élevé

d’apparition précoce d’une artériosclérose (calcification des vaisseaux). Cette

situation augmente le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral

Normes biologiques

•Cholestérol totale = 3,10 - 5,16 mmol/l ou 1,2-2 g/l

•Cholestérol LDL < 4,90 mmol/l ou < 1,90 g/l

•Cholestérol HDL 1,03–1,55 mmol /l ou 0,40-0,60g/l

Valeurs

recommandées LDL

HAS 2017

Risque cardio-

vasculaire faible :

<1,90g/l

Modéré : < 1,30

Elevé : < 1g/l

Très élevé : < 0,70g/l

Page 48: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le cholestérol

Principalement fabriqué par le foie, et aussi apporté par l’alimentation. Son

dosage concerne trois éléments distincts :

Le taux de cholestérol total peut être élevé.

Le LDL-cholestérol (ou "mauvais cholestérol") est transporté dans le sang vers

les cellules. Il peut se déposer sur la paroi des artères si son taux est trop

élevé, ce qui augmente le risque cardiovasculaire.

Le HDL-cholestérol collecte le "mauvais cholestérol" en excès dans le sang,

pour l’amener jusqu’au foie qui assure son élimination. Ce "bon cholestérol"

exerce donc un effet protecteur sur l’organisme, a fortiori si sa quantité est

élevée.

Page 49: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le cholestérol qui n'a pas été utilisé par les cellules ou

qui se trouve sur la paroi des artères est capté par une

enzyme et ré-acheminé vers le foie par d'autres

transporteurs spécialisés à l'effet bénéfique, les HDL

(High Density Lipoprotein). Là, il est en partie recyclé,

en partie éliminé par la bile. C'est le cycle entéro-

hépatique.

Page 50: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Phospholipides dont la lécithine

Les phospholipides sont élaborés de la même manière que les graisses neutres

(triglycérides) mais il n’existe que deux acides gras reliés à la glycérine. Le plus

connu des phospholipides est la lécithine. Principal rôle : construction des

membranes cellulaires. Sans eux, les membranes cellulaires deviendraient rigides.

La lécithine protège aussi les cellules de l'oxydation et est largement répandue dans

la gaine protectrice située autour du cerveau humain.

Sources naturelles les + riches de lécithine = les œufs et le foie, mais aussi en

quantité moindre les cacahuètes, le beef steak et quelques fruits et légumes.

La lécithine commerciale est obtenue comme sous produit de la farine de graine

de soja et sous produit de l'huile de soja. Le nom vient du grec lekithos signifiant

jaune d'œuf, qui est une source riche de lécithine. Industriellement la lécithine est

purifiée et donc non allergique pour les personnes allergiques au graine de soja et

au poulet.

Page 51: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LES PROTEINES ou protides

Après H2O et O2, élément

Le + répandu : constituante ppale de

La cellule

Constituent la structure

Des muscles, organes,

Enzymes, anticorps

Assimilation possible de 35 g

de P, élimination du reste

Pas d’acicification

sauf viande R et sojaantioxydantes

Les Cellules produisent toutes les

P indispensables à la régénération

de notre corps

Rôle surtout plastique

Peu énergétique

forment les « portes » de toutes les

membranes cellulaires et protègent la

spécificité de la cellule en contrôlant

l’entrée et la sortie des substances.

0,5 à 1g

de P par

Kg de

poids de

corps

1g = 4

kcal

Page 52: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les protéines jouent un rôle central dans le métabolisme (production

d’énergie, élément structurel, fonction de pacemaker, catalyseurs). Les

protéines sont constituées de grandes chaînes d’acides aminés.

Page 53: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les acides aminés : composants des

protéines

Possèdent une structure de base commune : ils possèdent un atome central de

carbone qui est relié à quatre atomes ou groupements d’atomes différents : Un

groupement carboxyle. Un groupement amine. Un atome hydrogène. Un

groupement variable R.

Le groupement R permet de distinguer 20 acides aminés différents qui sont

présents dans les protéines humaines.

Huit de ces 20 acides aminés sont essentiels, ce qui signifie qu’ils ne peuvent

(comme les acides gras essentiels) être synthétisés par l’organisme humain à

partir d’autres molécules et doivent être apportés par l’alimentation. Par contre,

les acides aminés non essentiels peuvent être synthétisés par l’organisme

Les P animales contiennent les 8 AA essentiels, certaines plantes aussi (avocat,

banane, chanvre, noix de coco, quinoa), sinon association céréales + légumineuses

Page 54: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les 8 AA essentiels

La valine

La phénylalanine

L’isoleucine

La leucine

La thréonine.

Le tryptophane

La méthionine

La lysine.

Pour les nourrissons, l’arginine et l’histidine sont également essentiels.

Page 55: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’enchaînement des acides aminés

Si 2 acides aminés réagissent entre eux par une réaction de condensation, on obtient un dipeptide.

La liaison qui se forme par libération d’eau s’appelle une liaison peptidique.

Si un nouvel acide aminé se fixe à un dipeptide, on obtient un tripeptide.

Si d’autres acides aminés se fixent en plus, on parle alors de polypeptide (poly = plusieurs).

Les polypeptides qui contiennent plus de 100 acides aminés sont appelés par définition des protéines.

En résumé : les protéines sont constituées de grandes chaînes d’acides aminés regroupées sous différentes formes appelées structures.

Si cette structure tridimensionnelle est détruite par la chaleur par exemple, la protéine ne peut plus remplir sa fonction biologique. Il est possible d’inactiver les protéines virales ou bactériennes grâce à une désinfection et une stérilisation par la chaleur. On parle de dénaturation des protéines par la chaleur.

Page 56: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Métabolisme des protéines et des acides

aminés

Pendant la digestion, les protéines sont dissociées en leurs éléments

constitutifs de base, les acides aminés, qui sont ensuite amenés au foie par la

veine porte.

Par ailleurs, des protéines sont détruites en permanence dans l’organisme

(catabolisme protéique) et des acides aminés sont libérés.

Ces derniers peuvent être utilisés en fonction des besoins de l’organisme

Page 57: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Voies utilisées par les protéines :

Les acides aminés libérés servent à la synthèse des protéines propres de

l’organisme (anabolisme protéine) dans le cadre des mécanismes de

croissance ou de réparation. Quelques acides aminés seront transformés en

d’autres acides aminés à chaque fois que ces derniers sont en quantité

insuffisante. Une exception : les acides aminés essentiels doivent être

apportés par l’alimentation.

Page 58: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Acides nucléiques : clé de l’hérédité

La forme humaine est principalement déterminée par ses protéines.

Chaque protéine est un produit complexe à base d’acides aminés, dont la

nature et l’ordre de distribution doivent être très exactement déterminés au

niveau du patrimoine héréditaire (génétique).

Les acides nucléiques sont de grosses molécules qui sont composées de bases

organiques (adénine, guanine, thymine, cytosine, uracile). On différencie

l’acide désoxyribonucléique (ADN) et l’acide ribonucléique (ARN).

L’ADN constitue le réservoir des informations génétiques. Pour la transmission

des informations génétiques nécessaires à la synthèse des protéines, c’est

l’ARN qui intervient comme intermédiaire entre l’ADN et la protéine.

Page 59: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Oxydation et réduction

Les réactions d’oxydation et de réduction sont liées entre elles de manière

indissociable, on parle de réaction redox.

L’oxydation = libération d’électrons

La réduction = gain d’électrons

Lorsqu’une substance est oxydée, il faut toujours qu’une autre soit réduite.

Les réactions d’oxydation sont en général des réactions libérant de l’énergie.

La plus grande quantité d’énergie sera produite lorsque les coenzymes

transféreront leurs électrons sur de l’oxygène. Cette énergie sera utilisée

pour former de l’ATP qui est disponible alors pour l’ensemble des processus

cellulaires réclamant de l’énergie

Page 60: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

3. La cellule : unité fonctionnelle

élémentaire

http://www.cours-pharmacie.com/images/cellule-animale.jpg

Page 61: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

La cellule

eucaryote : 1

noyau

(organismes

Multicellulaires)

La c procaryote :

ss noyau,

compartiment

unique ex

bactéries

microscopiques

C différentes,

formes, rôles

différents=

différenciation

Cellulaire

Absorbent des

substances, les

transforment, les

rejettent

=

METABOLISME

Vivent : naissent,

se transforment,

se divisent…

meurent

L’Homme =

Être pluricellulaire

(100 000 milliards)

Page 62: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Constitution physiologique de la cellule

1 corps

cellulaire

(cytoplasme)

+ des

organites + 1

noyau

Limite le

Cytoplasme,

sépare du

milieu ext

Protège,

assure 1

barrage

Permet

entrées-sorties

: perméabilité

sélective

Composée de

phospholipides,

protéines,

cholestérol

Le cystosquelette

donne la forme à la

c, assure le

maintien de la

structure

Page 63: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les principaux constituants du

cytoplasme ou organites

Forme de

haricot,

fournit

l’énergie à la

cellule

Forme de sac aplati,

intervient dans

l’activité sécrétoire

de la c

Dégradation

des substances

alimentaires de

la c

Lisse ou rugueux,

véhiculent les

substances

intérieures de la c,

lieu de synthèse et

stockage des L et P

assurent la

synthèse des

protéines

cellulaires

Ces organites baignent

dans 1 liquide : le

hyaloplasme

C composée de :

substances

organiques (P, L, G),

d’eau (prépondérant

dans sa

constitution), de

minéraux : NACL, K,

Mg

Page 64: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le noyau : élément constant

et fondamental de la cellule

http://www.unamur.be/sciences/enligne/transition/biologie/images/noyaudetails.gif

Riche en pores :

échanges entre

noyau et

cytoplasme

Eléments figurés du noyau

Nucléoles constitués

d’ARN, messager de

l’info génétique, rôle

dans la synthèse de P

Chromatine formée

d’ADN, stockage de

l’info génétique et des

caractères héréditaires

de la c

Page 65: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

http://docplayer.fr/docs-images/27/11215085/images/3-0.png

Quand la c est sur le point de se diviser, la chromatine

s’organise, forme des chromosomes qui sont le support

des caractères héréditaires et en assurent la transmission

lors de la division cellulaire

Page 66: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les 3 fonctions de la cellule

La nutrition

La respiration

La reproduction

Page 67: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Nutrition de la cellule : pour fabriquer et

remplacer les constituants usés et dans un

but énergétique Phagocytose :système

d’englobement puis

destruction par

digestion enzymatique

Pinocytose = absorption

de gouttelettes issues

du

Liquide extracellulaire

Page 68: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Mécanismes d’absorption des substances

provenant de l’espace intracellulaire

Mécanisme passif : n’utilise pas d’énergie (p 78)

Diffusion

Osmose

Filtration

Mécanisme actif : énergie métabolique déployée

Endocytose

pynocytose

Page 69: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Consommation d’O2, rejet

de Co2 et d’H

Les c aérobies prennent

l’O2 de l’extérieur, les c

anaérobies fabriquent

l’O2 elle-même par

réactions chimiques

Page 70: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

La reproduction

Division cellulaire : la cellule mère se divise en deux cellules filles identiques.

Elles ont la même hérédité

Permet de passer de l’état unicellulaire à l’état pluricellulaire et le

remplacement des cellules mortes

http://pst.chez-alice.fr/images/reproasx.gif

MITOSE : observée uniquement

chez les êtres pluricellulaires.

2 c filles identiques entre elles

et à la c mère (= même

hérédité)

MEIOSE : mode particulier de

division spécifique aux c

sexuelles ou germinales.

Page 71: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

MITOSE : 4 étapes p.90

LA PROPHASE

LA METAPHASE

L’ANAPHASE

LA TELOPHASE

Page 72: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

1.LA PROPHASE

Migration des centrioles aux pôles

opposés du noyau

Formation des chromosomes

http://www.bio-top.net/Schemas/mitose1_prophase.gif

1ère phase de la division cellulaire (mitose et

meïose)

Paire de centrioles

Fuseau mitotique

Enveloppe nucléaire

Organites nucléaires

chromosomes

Page 73: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

2.LA METAPHASE

Formation d’un fuseau entre les centrioles

Groupement des chromosomes au niveau de la plaque équatoriale

A cette étape on peut effectuer 1 caryotype (ex qui permet l’étude de l’ensemble des chromosomes d’1 c. Permet de rechercher des maladies chromosomiques (ex trisomie 21) ou d’identifier les aspects du génome humain (ensemble du matériel génétique d’un individu)

http://www.bio-top.net/Schemas/mitose3_metaphase.gif

Page 74: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

3.L’ANAPHASE

Division longitudinale de

chromosomes en 2 moitiés

identiques, ou chromatides, qui

migrent chacune vers 1 pôle du

fuseau

http://www.bio-top.net/Schemas/mitose4_anaphase.gif

Page 75: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

4. LA TELOPHASE

Formation des noyaux fils

Division du cytoplasme

Ce mode de division assure la

transmission des caractères

héréditaires à chaque c filles

http://www.bio-top.net/Schemas/mitose5_telophase.gif

Page 76: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 77: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LA MEIOSE : spécifique aux c sexuelles

aussi appelées germinales

2 divisions cellulaires successives

qui donneront naissance aux

gamètes : la division

réductionnelle et la division

équationnelle

Permet de diviser par 2 le nombre

de chromosomes et de séparer les

chromosomes sexuels

http://keepschool.com/pages/fiches-de-cours/lycee/svt-biologie/unicite-individus-brassage-genetique/1.gif

Page 78: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

A. LA DIVISION REDUCTIONNELLE : 3

PHASES

LA PROPHASE

LA METAPHASE

L’ANAPHASE

Détermine la réduction

chromatique et permet

le brassage intra et

interchromosomique des

gèneshttps://infovisual.info/storage/app/media/01/img_fr/021-shema-de-la-meiose.jpg

Division

réductionnelle

Page 79: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

1.LA PROPHASE

Les chromosomes se divisent en 2

chromatides

Appariement des chromosomes

homologies : 1 issu du père, 1 issu

de la mère

L’appariement est 1 phénomène

unique à la méiose

http://keepschool.com/pages/fiches-de-cours/lycee/svt-biologie/unicite-individus-

brassage-genetique/2.gif

Page 80: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

2.LA METAPHASE

Les chromosomes de chaque paire

se disposent de part et d’autre

http://www.freewebs.com/rogerqualo/GNCB/meiosis3.gif

Page 81: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

3. L’ANAPHASE

Les chromosomes et non les

chromatides se dirigent vers les

pôles

Répartition aléatoire des

chromosomes d’origine maternelle

ou paternelle vers l’1 ou l’autre

pôle de la c

http://www.freewebs.com/rogerqualo/GNCB/meiosis3.gif

Page 82: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

B. LA DIVISION EQUATIONNELLE : 4

PHASES

LA PROPHASE

LA METAPHASE

L’ANAPHASE

LA TELOPHASE

http://www.vetopsy.fr/biologie-cellulaire/reproduction-cellulaire/images/meiose-2.gif

Page 83: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

LA DIVISION EQUATIONNELLE

Prophase II : les chromosomes se

condensent

Métaphase II : la plaque

équatoriale se forme et les

chromatides se répartissent de

part et d’autre

L’anaphase II : séparation et

migration des chromatides vers 1

pôle

Télophase II : on obtient des

cellules à n chromosomes

Page 84: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

MEIOSE

A partir d’une cellule diploïde (à 2 n chromosomes), aboutissement grâce à 2

divisions successives (division réductionnelle et division équationnelle) de 4

cellules haploïde ( à n chromosomes)

Les chromosomes ne sont pas répartis dans 2 c mais le matériel génétique

chromosomique est partagé en 2.

Ce n’est qu’après la fusion d’une c sexuelle masculine et d’ne c féminine que

le matériel génétique est de nouveau complet.

Échange de matériel génétique provenant respectivement des chromosomes

provenant de la mère et du père. Ceci entraîne une nouvelle combinaison de

gènes

Page 85: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

4.THEORIE DE L’HEREDITE (génétique)

http://1.bp.blogspot.com/-CjHuiILam1k/VEVH9FdoXlI/AAAAAAAAALg/iUGFu9L2_2Y/s1600/H%C3%A9r%C3%A9dit%C3%A9%2B-

%2Bpoint%2B5.png Voir P.97

Page 86: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Phénotype et génotype

PHENOTYPE : aspect physique extérieur d’un organisme, déterminé par la

réunion d’un grand nombre de caractères (ex : la couleur des cheveux ou le

sexe). Essentiellement déterminé par les prédispositions génétiques.

GENOTYPE : ensemble des informations génétiques qui permet l’expression du

phénotype d’un organisme. c’est l’ensemble des gènes de l’organisme

GENE : Un facteur héréditaire qui code une unique molécule d’ARN

http://sciencelearn.org.nz/var/sciencelearn/storage/images/contexts/uniquely-me/sci-media/video/researching-the-link-

between-genotype-and-phenotype/477917-1-eng-NZ/Researching-the-link-between-genotype-and-phenotype.jpg

Page 87: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Presque tous les gènes sont localisés au niveau des chromosomes dans le

noyau cellulaire. A l’exception des cellules germinales, toutes les cellules

humaines contiennent 46 chromosomes.

L’ensemble des chromosomes se présente sous la forme de paires : 23

chromosomes proviennent du père et 23 chromosomes de la mère. Les gènes

qui sont localisés au même endroit sur le chromosome paternel et sur le

chromosome maternel portent le nom d’allèles. Si les deux allèles sont

totalement identiques, le porteur est homozygote pour ce caractère, s’ils

sont différents, il est hétérozygote.

Page 88: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Caryotype homme-femmeLe caryotype humain présente 46

chromosomes. Chacune de nos cellules possède

donc 23 paires de chromosomes homologues

(qui se ressemblent)

HOMME : 22 chromosomes sont homologues, la

23ème paire rassemble 2 chromosomes

différents : 1 chromosome X +1 chromosome Y.

FEMME : 23 paires de chromosomes

homologues. La 23ème paire rassemble

2 chromosomes identiques semblables au

chromosome X des hommes, il s’agit donc de

2 chromosomes X.Les chromosomes X et Y sont

appelés chromosomes sexuels. La

différence entre un homme et une

femme se limite au chromosome

Y.

D’où

vient Y

Page 89: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les 2 types de spermatozoïdes

Les gamètes ne possèdent que 23 chromosomes et donc qu’un seul

chromosome sexuel.

Les ovules portent le chromosome X.

Il existe deux types de spermatozoïdes :

- les spermatozoïdes X : ils portent le chromosome X.

- les spermatozoïdes Y : ils portent le chromosome Y.

http://cours-gratuits.toutapprendre.com/images_fiches/ben0a_4.jpg

Page 90: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

2 possibilités lors de la fécondation

Lors de la fécondation, la fusion des 2 gamètes donnera naissance à une

cellule œuf portant 2 chromosomes sexuels (XX=femme / XY=homme).

Lors de la fécondation, il y a autant de chance qu’un ovule rencontre un

spermatozoïde X qu’un spermatozoïde Y. La probabilité d’obtenir une cellule

oeuf XY (= homme) est égale à celle d’obtenir une cellule oeuf XX (=

femme).

https://www.levenmethemofilie.be/static/media/images//arbregenealogiqueCART.jpg

http://www.bio-top.net/Schemas/tableau_fecondation1.gif

Page 91: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les anomalies chromosomiques

Sur certains caryotypes on peut observer des anomalies :

soit la présence d’un chromosome (ou d’un morceau de chromosome) en trop

(ex : trisomie 21 …).

Soit l’absence d’un chromosome (ou d’un morceau de chromosome) (ex :

hémophilie).les filles peuvent être porteurs saines

Toute anomalie chromosomique entraîne une anomalie plus ou moins grave au

niveau des caractères de l’individu.(Il existe des aberrations chromosomiques

dans environ 1 grossesse sur 200).

Ex : La trisomie 21 ou syndrome de Down:

http://www.valentin-apac.org/IMAGES/LIENS/reseauvivre.png

Page 92: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Comment une anomalie génétique se

transmet-elle ?

Il existe plusieurs modes de transmission selon le type de gène et le type de chromosomes concernés :

Une maladie génétique autosomique dominante implique un gène situé sur une paire de chromosomes autosomes ou homologues. L’un des allèles (hérité du père ou de la mère) va être anormal et responsable de la maladie génétique. Cette mutation est dite dominante car il suffit que l’un des deux chromosomes porte cet allèle pour que la personne soit malade.(ex nanisme)

Une maladie génétique autosomique récessive implique un gène situé sur une paire d’autosomes. Si chacun des deux chromosomes portent l’allèle muté, responsable de la maladie alors la personne est malade. Si la personne possède un seul allèle muté sur les deux, la maladie ne s’exprime pas puisqu’il existe un allèle "normal" pour compenser l’allèle muté. (Ex mucoviscidose) En règle générale, les parents d’un malade sont sains mais sont par contre hétérozygotes pour le gène en cause. Leurs descendants sont pour 25 % malades et pour 75 % sains. 2/3 des enfants sains sont cependant hétérozygotes pour le gène anormal. Les enfants d’un malade en cas de conception avec un partenaire sain homozygote, sont par contre tous hétérozygotes. Rappel : Un homozygote est un individu qui porte deux allèles identiques d'un même gène . Ce gène est alors à l'état homozygote. Un hétérozygote est un individu qui porte deux allèles différents d'un même gène. Ce gène est alors à l'état hétérozygote.

http://www.docteurclic.com/galerie-photos/image_4503_m.jpg

Page 93: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 94: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 95: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’évolution de l’homme

La population isolée s’est tellement éloignée, au niveau génétique, de la population

voisine, originellement identique génétiquement, qu’un croisement ne produit plus

aucun descendant capable de procréer. Une nouvelle espèce est alors née : l’homme il

y a + de 4 millions d’année.

Page 96: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

L’homme est présent

depuis peu de temps

sur la terre !

L’évolution est un processus continu au

cours duquel, par mutation et finalement

sélection, se créent les organismes qui sont

les plus adaptés à leur environnement et/ou

peuvent mieux s’imposer par rapport à

d’autres.

Page 97: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

5. Les tissus du corps humain

http://www.infirmiers.com/images/etudiants-en-ifsi/cours/biologie-fondamentale/biologie-difftissus2.jpg

Page 98: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

4 grandes familles de

tissus

1.De recouvrement et

glandulaire

2.conjonctif,

cartilagineux, osseux

3.

4.

la science de l’étude des tissus

est appelée l’histologie.

Page 99: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Tissu = ensemble de cellules spécialisées en

vue de la même fonction et disposées à cet

effet selon 1 certain ordre. 1 tissu déterminé n’a pas forcément des éléments cellulaires semblables mais

1 seul but : concourir à 1 même fonction

1 ensemble de tissus différents qui ont 1 même fonction = 1 organe (ex le

cœur)

1 ensemble d’organes avec 1 même fonction = 1 appareil

Les cellules qui sont responsables de la fonction spécifique

de l’organe= le parenchyme.

Page 100: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les tissus épithéliaux :c très proches. 3 types

: de revêtement, glandulaire, sensoriels

(p136) Les épithéliums de revêtement ou de surface isolent l’intérieur et l’extérieur

du corps de son environnement. Rôle de protection vis-à-vis des tissus voisins

Les épithéliums glandulaires secrètent ou élaborent des produits qu’ils

n’utilisent pas pour eux-mêmes (ex glandes sudoripares ou sucs digestifs=

glandes exocrines) ou (ex la surrénale glandes endocrines ou le pancréas

mixtes endocrines+exocrines)

Les épithéliums sensoriels enregistrent les stimuli des sens (ex olfaction,

chaud-froid…)

http://images.slideplayer.fr/2/519024/slides/slide_15.jpg

http://images.slideplayer.fr/2/514890/slides/slide_9.jpg

http://s3.e-monsite.com/2011/01/23/11/resize_550_550//zones_gustatives1.jpg

Page 101: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le tissu conjonctif

C’est 1 tissu de remplissage entre les organes, 1 tissu d’emballage des

organes. Sert à donner et maintenir la forme du corps.

Constitué de composants cellulaires, liquidiens et fibreux (fibres de

collagène, élastiques, réticulaires)

http://images.slideplayer.fr/6/1689867/slides/slide_19.jpg

Page 102: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Différentes variétés de tissus conjonctifs

Tissu conjonctif fibreux (riche en fibres) comme le derme

Tissu conjonctif lâche (sans fibre) au niveau des cavités des organes

Tissu adipeux. Ses cellules sont les adipocytes qui stockent la graisse (protection thermique, rembourrage mécanique. Ex : maintient le rein en place, stockage d’énergie Ex. graisse sous-cutanée)

Tissu osseux : matière intercellulaire très dure, tissu solide, résistant à la pression et à la flexion (nombreuses fibres de collagène et de sels de ca, c osseuses (ostéocytes)). Se présente sous forme d’os lamellaire à fibres fines, os immature ex. squelette du foetus, ou d’os réticulaires avec de grosses fibres, os mature.

Tissu cartilagineux élastique, résistant à la pression (ex cartilage élastique au niveau de l’oreille ou du nez, cartilage hyalin sur les surfaces articulaires). Cartilage ne contenant as de vaisseaux sanguins, se régénère difficilement en cas de lésions.

Page 103: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le tissu musculaire assure la mobilité du

corps et des organes internes ex intestins,

poumon, cœur Musculature lisse au niveau du tube digestif et des vaisseaux. Commande

autonome.

Musculature striée pour les muscles squelettiques qui permettent les

mouvements volontaires du corps commandés par le SN central

Exception le cœur, muscle strié sous commande autonome comme les muscles

lisses.

http://www.caroforme.com/images/Tissu_musculaire.png

Page 104: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Le tissu nerveux : des cellules nerveuses

(neurones) et de soutien (cellules gliales)

Chaque cellule nerveuse envoie par

l’intermédiaire de son axone des

informations à d’autres cellules nerveuses

et reçoit dans le même temps des

informations d’autres cellules nerveuses

par l’intermédiaire de ses dendrites. Les

zones de contact entre deux cellules

nerveuses sont appelées les synapses.

Page 105: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

7. Le système de défense (immunologie)

http://www.ciml.univ-

mrs.fr/fr/sites/default/files/imagecache/wysiwyg_imageupload_lightbox_preset/wysiwyg_imageupload/ciml-sophie_fr2.jpgElaboré à partir du cours de Grégoire COUTANT Infirmier Anesthésiste

Rédaction Infirmiers.com

Page 106: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunologie : moyens de défense de

l’organisme.

2 TYPES : naturelle et acquise

NATURELLE : individu naturellement à l'abri de certains agents pathogènes

ACQUISE : 2 façons

activement : mise en jeu du système immunitaire après l'introduction

dans l'organisme d'un corps étranger

immunité humorale

immunité cellulaire

passivement : immunité d'un individu qui reçoit des moyens de défense par

un autre organisme (homme ou animal)

Page 107: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Définitions préalables

Antigènes : molécules reconnues comme étrangères à un organisme et

peuvent être présents lors d'une contamination par un microbe viral, fongique

ou bactérien, un toxique ou une pathologie. Leur présence dans une cellule

provoque en réaction après leur reconnaissance, la fabrication d'anticorps

permettant de lutter et de détruire ces antigènes. L'antigène provoque donc

une réaction immunitaire.

Anticorps : protéine complexe indispensable au système immunitaire pour

détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique.

Page 108: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité spécifique

Ensemble des moyens de défense spécifiques à un germe donnéL'objectif est l'éradication d'un certain nombre d'individus indésirables et d'éviter ainsi que les agressions se reproduisent. Existence de molécules d’autoreconnaissance des cellules de l’organisme qui permettent d’éviter une attaque de ses propres cellules. A besoin de + de temps que le non spécifique pour se mettre en action mais + éfficace. Fonction de mémoire qui permet une réaction de défense immédiate lors d’une nouvelle infection.

deux réponses:

la réponse cellulaire (activation des lymphocytes T)

la réponse humorale (activation des lymphocytes B qui agissent par l’intermédiaire des Ac qu’elles produisent). Les ac s’adaptent exactement aux différents ag correspondant (comme 1 clé dans une serrure et les neutralisent)

https://sites.google.com/site/limmunite2014/_/rsrc/1403249543283/les-proprietes-de-la-reponse-immunitaire-

specifique/last.jpg

Page 109: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

Ensemble de moyens de défense naturels, non spécifiques à un germe donné.

Ce sont les défenses de surface (peau, trachée, intestin) par l'étanchéité de

la peau et des muqueuses.

permet le réponse inflammatoire.

les défenses cellulaires se font grâce aux mono-macrophages, polynucléaires

neutrophiles et les cellules natural killers

Page 110: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

Protection mécanique de l'organisme

protection assurée par la peau et la muqueuse qui nous séparent du monde extérieur.

La peau joue le rôle de barrière par 3 mécanismes :

Mécanisme physique : La peau est constituée de cellules épithéliales, kératinisées. Seule une brèche causée par une piqûre ou une brûlure ou un traumatisme permettra la pénétration d'un corps étranger

Mécanisme chimique : présence d'acides gras déversés en surface sécrétés par les glandes sébacées ou sudoripares

Mécanisme biologique : représenté en surface par une flore dite « commensale » particulièrement des bactéries (le staphylocoque et le streptocoque) qui permettent l'inhibition de la croissance de germes pathogènes.

Page 111: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

Les muqueuses

Mécanisme physique : La présence de certaines variétés de cellules permet

l'immobilisation et l'élimination des micro-organismes.

Mécanisme chimique : représenté par le PH acide

exemple : la muqueuse gastrique et la muqueuse vaginale

Mécanisme biologique : présence de bactéries « commensales » sur les

muqueuses

Page 112: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

Substances anti-microbiennes : interviennent en plus des barrières chimiques et mécaniques.Le sang et les liquide interstitiels contiennent des substances chimiques qui découragent la croissance microbienne.

Elles sont:

les transferrines

les interférons: produits par les lymphocytes, les macrophages et les fibroblastes

le complément: ce sont 20 protéines inactives dans le plasma sanguin et des membranes cellulaires qui augmentent la réaction inflammatoire.

la properdine

C'est la seconde ligne de défense au cas où des microbes pénètreraient dans la peau et les muqueuses.

Page 113: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

Les cellules tueuses naturelles : apparaissent lorsque les substances anti-

microbiennes sont court-circuitées par les microbes.

Elles sont appelées les cellules tueuses naturelles ou "natural killer" (NK)

Elles détruisent les microbes en grande variété, elles sont présentes dans la

rate , les ganglions lymphatiques, la moelle osseuse et le sang.

Les NK libèrent de l'interféron gamma et stimule l'activité cytolytique.

Page 114: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

Les cellules phagocytaires

Les phagocytes: Les granulocytes et les macrophages (il existe 2 sortes de

macrophages ; les libres: cellules migrant du sang au foyer infectieux et les

fixes: s'installent dans certains tissus et organes)

Les monocytes et les neutrophiles ont le pouvoir phagocytaire le plus grand.

Page 115: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité non spécifique

La réaction inflammatoire : ensemble des phénomènes déclenchés par l'effraction d'une barrière mécanique de protection de l'organisme en particulier pour les germes microbiens. Réaction locale, vasculaire et cellulaire qui comporte plusieurs étapes :

Phase de migration leucocytaire : Dès qu'un germe franchit une barrière de protection, une série de moyens de défense apparaît immédiatement de type inflammatoire qui montrent localement :rougeur et chaleur car vasodilatation des capillaires, tuméfaction parexsudation de plasma hors des vaisseaux et douleur car distension des tissus par l'œdème

La phagocytose : processus d'ingestion et de destruction des microbes par les phagocytes

Phase de cicatrisation :La destruction du germe ingéré entraîne souvent la mort de la cellule phagocytaire. Lorsque l'inoculation microbienne (bactéries) a été importante, la mort des leucocytes détermine la formation de pus. Lorsque les agresseurs microbiens ont été détruits, le pus évacué et le foyer inflammatoire nettoyé, se produit la cicatrisation par les fibroblastes qui synthétisent le collagène et ce collagène deviendra le tissu de cicatrisation.

Hyperthermie ou fièvre : Lors de la réaction inflammatoire, dégagement de chaleur important dû à l'importante consommation de calories et au catabolisme en augmentation durant cette phase .

Page 116: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité spécifique

Le système immunitaire : Les cellules phagocytaires

Polynucléaires

Monocytes

Macrophages

Page 117: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité spécifique

Les cellules de la lignée Lymphocytaire

Lymphoblastes : Cellules jeunes qui donnent naissance aux lymphocytes et siègent essentiellement au niveau :

de la moelle osseuse

des ganglions lymphatiques (intercalés au sein des voies lymphatiques qui servent de filtres pour bloquer les germes) voir p.161 la lymphe

de la rate

Lymphocytes :

lymphocytes T dans le sang, les ganglions, le canal thoracique qui ne fabriquent pas d'anticorps (Ac)

Lymphocytes B dans la rate, la moelle osseuse qui fabriquent des AcLeur durée de vie est variable (courte en moyenne de 5 jours ou longue de plusieurs mois)

http://svtcjm1.free.fr/svtcjm1/3eme/Cours/imagescours/imageimmunite/image003.jpg

Page 118: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité spécifique

Plasmocytes : cellules fixées dans les tissus conjonctifs sous épithéliaux

particulièrement au niveau des voies respiratoires et du tube digestif et au

niveau des ganglions

Formées à partir des lymphocytes B,

Capables de fabriquer des Ac

Peuvent durer quelques semaines

Page 119: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Immunité spécifique

Les organes Lymphoïdes (fabriquent des cellules immunitaires)

Les organes Lymphoïdes centraux

Thymus (au niveau du médiastin, cavité entre les 2 poumons) : glande endocrine au niveau de la partie supérieure et antérieure du médiastin. Responsable de la maturation des lymphocytes T. a l’âge adulte, régresse et s’atrophie.

Moelle osseuse

Les organes Lymphoïdes périphériques

Rate (destruction des érythrocytes âgés).

ganglions lymphatiques

amygdales

plaques de Peyer (au niveau des intestins)

Page 120: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

La réaction immunitaire

A pour but de reconnaître un Antigène (agent étranger) par une cellule

immunitaire. La réponse immunitaire est de 2 types :

La réponse humorale

Apparition d'Ac par introduction d'un antigène.

Les Ac sont des protéines complexes : les Immunoglobulines

Chez l'Homme, il y a 5 classes d'Ac : Ig G, Ig A, Ig E, Ig M, Ig D

La réponse cellulaire : L'introduction de l'antigène aboutit à la formation de

Lymphocytes T qui ne fabriquent pas d'Ac mais développent une toxicité

propre qui va aboutir à la destruction de l'antigène dont le résultat est la

cytotoxicité.

Page 121: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

La vaccination

But : faire fabriquer des anticorps par le sujet vacciné

L'immunité est lente à apparaître mais elle est durable

Intérêt préventif

3 types de vaccin :

contenant des germes tués

contenant des germes avec une virulence moindre

contenant des germes pathogènes, anatoxines

Page 122: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Cas particulier de l’ARN messagerLe fonctionnement d'un vaccin à ARN messager | Gouvernement.fr

Page 123: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 124: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 125: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2
Page 126: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

La sérothérapie

but : protéger un sujet contre une maladie infectieuse donnée en lui

administrant des anticorps fabriqués par un autre organisme (un homme ou un

animal)

Le sérum peut être utilisé de 2 manières :

à titre préventif : séroprévention (le tétanos)

à titre curatif : sérothérapie (la rage)

Dans ce cas l'immunité acquise est immédiate mais de courte durée

Page 127: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Dysfonctionnement su système

immunitaire

Réact° de façon excessive pathologies = hypersensibilité : réact°

démesurée contre 1 Ag habituellement inoffensif (pollen). Classées en 4

grands types :

réaction allergique immédiate : toux, rhume, larmoiement, urticiare…

Réaction cytotoxique : hémolyse posttransfusionnelle

Réaction semi retardée : pneumopathie, néphropathie après absorption de

certains médicaments

Réaction retardée : test tuberculinique, allergie de contact, allergie

microbienne…

Page 128: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Dysfonctionnement immunitaire

Réponse trop faible déficit immunitaire = immunodéficience : insuffisance d’1 ou plusieurs fonction° du système immunitaire entraînant des manifestations pathologiques : déficit soit : primitif (congénitaux) soit acquis au cours de la vie

Primitifs : rares ex infections répétées de la sphère ORL, maladie congénitales avec infections virales ou mycosiques à répétition dues à un dysfonctionnement du thymus…

Acquises : Virales immunodéficience (virus rougeole) ; Mononucléose transmis par la salive (maladie du baiser) ; Rubéole ; Herpes 1 et 2 ; Sida →destruct° des LT4 Bactériennes certaines immunodéficientes : Tuberculose pulmonaire ; Lèpre ; parasitoses → Toxoplasmose ; Tumeurs maligne Médicamenteuse : immunosuppresseurs, anticancéreux = cytotoxiques ; corticoïdes

Page 129: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Maladies auto-immunes

dues à une hyperactivité du système immunitaire à l’encontre de substances

ou de tissus qui sont normalement présents dans l’organisme.

L’organisme produit par erreur des ac ou des cellule T cytotoxiques contre ses

propres tissus qui peuvent être alors détruits du fait de leur action

peuvent être cités les thyroïdites auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde,

la spondylarthrite ankylosante, etc.

La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique de l’ensemble

du tube digestif, suspectée d’être de nature auto-immune (querelle

d’experts).

Maladie de la civilisation !

Page 130: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les maladies auto-immunes

Entre autres :

1) les maladies auto-immunes systémiques ou non spécifiques d’organes :

- lupus systémique,

- syndrome de Gougerot-Sjögren,

- polyarthrite rhumatoïde,

- sclérodermie,

- polymyosite et dermato-polymyosite,

- connectivite mixte,

- vascularite primitive,

- polychondrite atrophiante.

Page 131: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Les maladies auto-immunes

2) les maladies auto-immunes spécifiques d’organes :

- diabète de type 1,

- thyroïdite auto-immune,

- hépatopathies auto-immunes,

- maladies bulleuses auto-immunes,

- vitiligo,

- uvéite auto-immune,

- rétinite auto-immune,

- cytopénies auto-immunes ;

Page 132: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Dr A. Salmanoff

« Soyez simples, modestes, n’oubliez jamais que

l’organisme entier et chaque cellule, sont plus

intelligents que toutes les académies du monde.

Respectez la vie et restez toujours les serviteurs

passionnés de la vie ».

Page 133: SCIENCES HUMAINES ¼ Module 2

Vous avoir donné soif de connaissances

Vous avoir donné faim d’apprendre