Sciences humaines Programme d’études 8e année L’individu

Sciences humainesProgramme d’études8e année

L’individu dans la sociétéUnité 4L’interdépendance

2001

Sciences humaines

8e annéeL’individu dans la sociétéUnité 4L’interdépendance

2001

Ce document est conforme à la politique de rédaction non sexiste adoptée par le ministère de l’Éducation de laSaskatchewan : le masculin et le féminin y sont utilisés en alternance d’une section à l’autre.

Sciences humaines 8e année – L’individu dans la société – Unité 4 – L’interdépendance – P. i

Table des matièresUnité quatre – L’interdépendance ......................................................................................................................... 1

Aperçu général de l’unité quatre – L’interdépendance............................................................................................... 3

Objectifs généraux de l’unité quatre – L’interdépendance .......................................................................................... 6

Sujet un : L’interdépendance et les individus........................................................................................................... 7

Sujet deux : L’interdépendance et nos besoins essentiels............................................................................................ 9

Sujet trois : Les facteurs de production et l’interdépendance .....................................................................................11

Sujet quatre : La main-d’œuvre et l’interdépendance ...............................................................................................13

Sujet cinq : Les ressources, la terre et l’interdépendance .........................................................................................15

Sujet six : La technologie et l’interdépendance.......................................................................................................18

Sujet sept : La situation et l’interdépendance .........................................................................................................20

Sujet huit : La production et l’interdépendance.......................................................................................................22

Sujet neuf : L’interdépendance mondiale ...............................................................................................................25

Document d’information pour l’élève : Étude de cas – Regina Women’s Construction Co-op ...........................................28

Document d’information pour l’élève : Étude de cas – Coopérative de recyclage, Colombie............................................28

Document d’information pour l’élève : Simulation d’une chaîne de montage .................................................................30

Document d’information pour l’élève : Guide d’anticipation sur l’interdépendance mondiale............................................33

Document d’information pour l’élève : Les Nations unies.........................................................................................34

Document d’information pour l’élève : La Déclaration universelle des droits de l’homme...............................................36

Document d’information pour l’élève : Les droits de l’enfant ....................................................................................39

Document d’information pour l’élève : La Déclaration des Nations unies pour les droits des populations autochtones...........40

Document d’information pour l’élève : Globingo des Nations unies.............................................................................41

Document d’information pour l’enseignant ou l’enseignante : Simulation d’une chaîne de montage ....................................44

Document d’information pour l’enseignant ou l’enseignante : Les Nations unies............................................................48

Document d’information pour l’enseignant ou l’enseignante : Exemples de questions d’évaluation –

Unité sur l’interdépendance.......................................................................................................................50

P. ii – Sciences humaines 8e année – l’interdépendance – Unité 4 – Tables des matières

Unité quatre – L’interdépendance

Sciences humaines 8e année – L’individu dans la société – Unité 4 – L’interdépendance – P. 3

Aperçu général de l’unité quatre – L’interdépendance

Dans cette unité, les élèves approfondiront leur compréhension de l’interdépendance des individus, des groupes et desinstitutions. Les élèves exploreront l’interdépendance des individus à divers niveaux : dans la famille, à l’école et au travail,dans la communauté et à l’échelle mondiale. Ils et elles prendront conscience de la quantité d’efforts et du nombre depersonnes associés à la fabrication des produits que nous utilisons quotidiennement et que nous tenons souvent pour acquis. Lesélèves étudieront les Nations unies et comprendront mieux la signification de l’interdépendance mondiale, pour le Canada etses citoyens et citoyennes, de même que pour la communauté internationale.

Le tableau suivant donne un aperçu de l’unité quatre :

Concept principal interdépendance

Concepts connexes main-d’œuvre, terre, technologie, capital, situation, entrepreneur, droits de la personne

Sujets

Sujet un L’interdépendance et les individusSujet deux L’interdépendance et nos besoins essentielsSujet trois Les facteurs de production et l’interdépendanceSujet quatre La main-d’œuvre et l’interdépendanceSujet cinq Les ressources, la terre et l’interdépendanceSujet six La technologie et l’interdépendanceSujet sept Le situation et l’interdépendanceSujet huit La production et l’interdépendanceSujet neuf L’interdépendance mondiale

Glossaire

Bien donné en garantie Tout bien, tel qu’une propriété ou un objet de valeur, qu’une personne affecte à la garantie duremboursement d’une dette. Si le propriétaire d’une entreprise ou l’individu ne peut rembourser leprêt, le prêteur prend possession effective du bien (ou de l’article) affecté à la garantie del’emprunt.

Capital L’argent, les machines et la technologie nécessaires à l’exploitation des ressources humaines etnaturelles dans les domaines de la production et des affaires.

Cote de crédit Estimation de la capacité d’une personne de rembourser un prêt. Une personne qui jouit d’unebonne cote de crédit est un bon risque et a de bonnes chances de rembourser son prêt. Unepersonne qui a une mauvaise cote de crédit n’a pas généralement la capacité de rembourser un prêtet ne peut obtenir de prêt. Une personne qui n’a aucune cote de crédit n’a pas démontré sa capacitéde rembourser un prêt et a peu de chance d’obtenir un prêt.

Crédit De l’argent, sous forme de prêt, dont peut disposer une entreprise ou un individu

Droits de la personne La liberté, l’égalité et la dignité auxquelles tout être humain a droit.

Entrepreneur Une personne qui lance et gère une entreprise.

Entreprise Opération commerciale qui utilise du capital en vue de faire un profit pour le ou les propriétaires.

Interdépendance Les rapports réciproques qui existent entre les individus, les groupes, les institutions et les nations.

Micro Très petit.

Micro-entreprise Un très petit commerce qui donne de l’emploi, habituellement à une seule personne.

Outil Un objet créé dans un but précis. Il faut de l’énergie mécanique ou humaine pour faire fonctionner

P. 4 - Sciences humaines 8e année – L’individu dans la société – Unité 4 – L’interdépendance

un outil.

Prêt De l’argent que l’on emprunte.

Prêt entre pairs Un système d’emprunt qui permet à un individu qui ne serait pas normalement admissible à unprêt, de recevoir du crédit. Les propriétaires de micro-entreprises se joignent à un groupe quiconsent des prêts entre pairs; ce groupe appuie la demande de prêt et voit à ce que le prêt soitremboursé. L’approbation de la demande de prêt est basée sur la confiance dont font montre lesmembres du groupe vis-à-vis du demandeur et vis-à-vis de sa promesse de rembourser, ladébrouillardise et l’aptitude à rembourser du demandeur. On dit aussi un cercle de crédit.

Ressources humaines Les personnes qui vivent dans une société.

Spécialisation de la Le savoir et les compétences que possèdent certaines personnes dans un aspect dumain-d’œuvre processus de production.

Technologie Tous les outils utilisés et inventés par les gens ainsi que le savoir-faire nécessaire pour utiliser cesoutils.

Ressources

Toutes les unités sont à base de ressources; nous encourageons les enseignants et enseignantes et les élèves à utiliser denombreuses ressources. Il y a deux sources d’information pour les ressources à l’appui du Programme d’études de scienceshumaines pour l’intermédiaire. Certains sujets dans la version en ligne du programme d’études((http://www.sasked.gov.sk.ca/docs/francais/schumaines/index.html)) renvoient à des ressources clés. Une liste annotéedisponible en ligne (http://www.sasked.gov.sk.ca/docs/francais/biblio/schumaines/7-9/index.html)ou au « Learning ResourceDistribution Center » comprend des documents écrits, des vidéos, des sites Internet et autres médias.

Nous encourageons le personnel enseignant à évaluer sa collection actuelle de ressources pour identifier celles qui sontencore utiles et à acquérir un petit nombre de chaque ouvrage plutôt que d’acheter le même manuel pour tous lesélèves. Les annotations de la liste de ressources rendront cette tâche plus facile. Cette liste est un point de départ pourl’enseignante ou l’enseignant désireux de monter une collection qui tiendra compte des différents styles d’apprentissage etcapacités des élèves.

Sites Internet

Nous conseillons aux enseignantes et aux enseignants de visiter le site du ministère de l'Éducation de la Saskatchewan pourles mises à jour du programme d’études, ainsi que les listes de ressources disponibles par matière. Le site du Ministère setrouve à l’adresse suivante : http://www.sasked.gov.sk.ca/bmlo/index.html. Pour obtenir de l'information sur la manière detrouver et d'évaluer les sites Internet, voir p. 60-63 de la section « Philosophie et méthodes d’enseignement » du programmed’études.

Intégration de l'actualité

L'intégration de l'actualité améliore chez l'élève la compréhension des concepts étudiés et élargit son expérienced'apprentissage en établissant un lien entre l'actualité et la vie quotidienne et en rendant l'actualité plus pertinente. Lesjournaux, les magazines d'information, les nouvelles diffusées quotidiennement ou hebdomadairement à la télévision et à laradio, les documentaires et Internet font état de l'actualité. De nombreux quotidiens canadiens sont offerts en ligne etconstituent des sources fiables d’information sur l'actualité. Aussi souvent que possible, choisir des articles et des nouvellesqui appuient les objectifs et les concepts traités dans le programme, et encourager les élèves à participer également à cettesélection. On trouvera aux pages 23-28 de la section « Philosophie et méthodes d’enseignement » du programme d’études desactivités qui se rattachent à l'actualité.


Intégration des matières

Cette unité se prête bien à l'intégration des matières. On trouvera à la p. 12 de la section « Philosophie et méthodesd’enseignement » du programme d’études des renseignements sur l'élaboration d'unités basées sur l’intégration des matières.La liste de ressources qui appuie le Programme d’études de sciences humaines pour l’intermédiaire suggère des ressources quifacilitent l’intégration des matières. Elle se trouve en ligne (http://www.sasked.gov.sk.ca/docs/francais/biblio/schumaines/7-9/index.html) ou au « Learning Resource Distribution Center ».

Utilisation d’icônes dans le programme d’études

Dans le programme d’études de sciences humaines en immersion pour l’intermédiaire (7e à 9e année), on trouve des icônes.Ces icônes ont été ajoutées afin de faciliter l’utilisation du document et d’ajouter des suggestions pédagogiques précises.

Les suggestions d’amorce sont indiquées par l’icône et par le titre suivants :

« Mission minute » : le but de ces missions est d’offrir des suggestions pour débuter une leçon de façon rapideet motivante.

Les suggestions de révision rapide sont associées à l’icône et au titre suivants :

« Musculation des méninges » : cette icône signifie qu’une activité est suggérée pour réviser le contenu déjàprésenté aux élèves. Il est essentiel que l’enseignant ou enseignante s’assure que la révision se rapporte auxunités déjà étudiées par les élèves.

Chaque « Mission minute » ou « Musculation des méninges » :• est reliée aux objectifs du programme d’études;• devrait durer entre 60 et 90 secondes, auxquelles il faut ajouter 60 à 120 secondes pour un partage en groupe;• aura des résultats très variés chez les élèves : certains d’entre eux termineront le travail tandis que d’autres auront de la

difficulté à effectuer la tâche demandée; l’important pour les élèves est d’apprendre à répondre rapidement à unequestion.


Objectifs généraux de l’unité quatre – L’interdépendance

Objectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Savoir et expliquer comment tous

les citoyens et citoyennes et tousles groupes culturels sontinterdépendants

• Savoir comment les changementstechnologiques influent surl’interdépendance des individus etdes nations, et donner des exemples

L’élève sera capable de :• Classifier et présenter

l’information et les idées enrespectant la logique

• Comparer de l’information et desidées de différentes façons : parécrit, oralement et sous forme degraphiques

• Participer au groupe de façonappropriée et efficace

L’élève sera capable de :• Reconnaître que, parce que tous les

aspects de la société sont reliésentre eux et sont interdépendants, ilne peut y avoir de changement sansconséquences

• Reconnaître que tout changementdans les valeurs et dans la sociétéest suivi d’encore plus dechangements

• Reconnaître la relation qui existeentre l’identité et la technologiecontemporaine

Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques, identifiés dans chaque leçon de l'unité, visent à aider l'élève à atteindre les objectifs généraux. Lesobjectifs clés ou objectifs obligatoires sont identifiés en caractères gras. Ainsi, le temps consacré à chaque leçon et àchaque unité peut varier. L'enseignant ou l'enseignante peut choisir de se concentrer uniquement sur les objectifs clés ouencore d'aider les élèves à atteindre tous les objectifs formulés.

Les objectifs des apprentissages essentiels communs (AEC) sont identifiés dans chaque leçon par les abréviations suivantes :

Communication COMCréativité et raisonnement critique CRCCapacités et valeurs personnelles et sociales VALApprentissage autonome AUTInitiation à l'analyse numérique NUMInitiation à la technologie TEC


Sujet unL’interdépendance et les individus

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Savoir que l’interdépendance

existe entre tous les individus,ainsi qu’entre les individus etleur société (COM, PCC)

• Savoir commentl’interdépendance et le fait decompter sur les autres peuventêtre profitables pour lesmembres d’un groupe (COM,PCC)

• Comprendre le modèle coopératifcomme un exempled’interdépendance (COM, PCC)

L’élève sera capable de :• Faire une toile humaine (un schéma

conceptuel vivant) pour illustrerl’interdépendance des individus(COM)

• Comparer deux cas qui illustrentl’interdépendance des individus dedeux sociétés différentes (COM,PCC)

L’élève sera capable de :• Accepter la nécessité pour les

individus de coopérer entre eux(VAL)

• Prendre conscience del’interdépendance économique dansles situations personnelles

Comment procéder

L’interdépendance désigne les interactions entre lesindividus, les groupes et les institutions.

Voir l’information sur la façon d’utiliser le diagramme deVenn pour faire des comparaisons à la page 82 de la section «Philosophie et méthodes d’enseignement » du programmed’études.

• Évaluer la capacité de l’élève de faire des comparaisonsà l’aide du diagramme de Venn.

• À l’aide d’une grille d’évaluation, mesurer jusqu’à quelpoint l’élève accepte la nécessité de la coopération.

• Expliquer aux élèves que toute la classe va créer une« toile humaine », une sorte de schéma conceptuel vivantpour illustrer les liens qui existent entre les élèves. Lepremier lien à établir pourrait être basé sur la parenté(des jumelles, des frères et sœurs, des cousins etcousines, des frères et sœurs adoptifs, des demi-frères etdemi-sœurs). Demander aux élèves qui entrent dans cescatégories de venir à l’avant et de se donner le bras. S’iln’y a pas de liens de parenté entre les élèves,commencer avec une élève qui fait partie d’un club oud’une équipe sportive. Les élèves qui font égalementpartie de ce club ou de cette équipe ont un lien aveccette élève. Toutes ces élèves intègrent la toile en sedonnant le bras ou en touchant l’épaule de l’autre élève.

Notes pour l’enseignantSuggestions pour l'évaluation

Suggestions pédagogiques


Nœuds :Pour jouer au jeu qu’on appelle « Nœuds », diviser laclasse en groupes de 8 à 10 élèves. Les élèves setiennent debout en cercle, face au centre. Elless’avancent jusqu’à ce que leurs épaules se touchent etétendent les bras devant elles. Puis, chaque élève tendla main et prend la main de deux autres élèves.(Veiller à ce qu’aucune élève ne prennent les deuxmains de la même élève). Les élèves sont donc liéesles unes aux autres par un immense nœud de mains.Leur dire qu’elles doivent maintenant défaire le nœudsans briser aucun lien. Une élève peut tourner unemain tandis qu’elle tient la main d’une autre élève,mais ne doit pas lâcher la main de l’autre élève. Pourfinir, le groupe devrait former un grand cercle.Certaines élèves feront face au centre et d’autres àl’extérieur.

Ce jeu est merveilleux. Les élèves auront beaucoup deplaisir à essayer de défaire le nœud. Le jeu illustre lacoopération et l’interdépendance. Faire le point aprèscette activité en demandant aux élèves de déterminerdans quelle mesure elles ont bien travaillé ensemble etcomment elles auraient pu faire mieux.

• Intégrer graduellement d’autres élèves à la toile en vous basantsur les liens entre les élèves. Un lien ou une connexion peutêtre basé sur divers critères, par exemple la même religion,des intérêts communs ou le même sexe.

• Après que chaque élève a rejoint la toile, expliquer que lesélèves ont illustré physiquement comment elles sont toutes liéesentre elles. Les gens dépendent tous les uns des autres etcomptent les uns sur les autres. Les gens sont interdépendants.

• Demander aux élèves de songer à la manière dont les genspeuvent être interdépendants au travail. Leur expliquer que lesenseignants comptent sur l’appui de différentes personnes, tellesque le chauffeur d’autobus pour amener les élèves à l’école, leconcierge pour voir à ce que l’école soit chauffée et nettoyée,les éditeurs de livres, le directeur qui appuie et encourage, etc.Il n’existe aucun emploi dans lequel une personne estcomplètement indépendante. Tous, nous comptons sur quelqu’und’autre pour accomplir notre travail.

• Remettre aux élèves un exemplaire du « Documentd’information pour l’élève : Étude de cas – Regina Women’sConstruction Co-op » (p. 28) et du « Document d’informationpour l’élève : Étude de cas – Coopérative de recyclage,Colombie » (p. 29).

• Diviser la classe en groupes de quatre élèves. Demander auxélèves de lire les études de cas et de discuter en groupe desquestions suivantes :° Pourquoi est-il difficile pour les personnes dont il est

question dans les études de cas de trouver un emploitraditionnel?

° Comment les personnes qui sont membres des coopérativesse soutiennent-elles et comptent-elles les unes sur lesautres?

° Comment ces personnes sont-elles interdépendantes?° Comment les personnes dont il est question dans les études

de cas servent-elles de modèles dans la communauté?

• Demander aux élèves de tracer un diagramme de Venn pourcomparer l’interdépendance des personnes dans les deux étudesde cas.

Ou

• Jouer à un jeu coopératif tel que « Nœuds » avec les élèves pourillustrer le concept d’interdépendance.

Renforcement : Inviter le représentant ou la représentante d’unecoopérative, d’une entreprise ou d’une organisation à but non lucratifà venir expliquer comment les membres de son groupe dépendent lesuns des autres. Comment sont-ils interdépendants? Pourquoi ont-ilsbesoin de coopérer avec d’autres membres de leur groupe?


Sujet deuxL’interdépendance et nos besoins essentiels

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Savoir que les besoins essentiels

des individus sont satisfaits grâceaux relations d’interdépendance(COM)

• Savoir que chaque individu éprouvedes besoins physiques, sociaux, etpsychologiques spécifiques

L’élève sera capable de :• Collaborer avec les autres• Tirer des conclusions en se

servant des connaissancespréalables (PCC)

• Classer l’information (COM,PCC)

• Écrire pour exprimer sacompréhension (COM, PCC)

• Faire un remue-méninges pourtrouver des idées et del’information

L’élève sera capable de :• Prendre conscience de son besoin

de relations avec les autres(interdépendance) (VAL, PCC)

• Accepter la nécessité de lacoopération et de la collaborationentre les personnes et les groupes(VAL, PCC)

Comment procéder

Voir un exemple de formulaire permettant d’évaluer l’habiletéde l’élève en matière de classification à la page 98 de lasection « Philosophie et méthodes d’enseignement » duprogramme d’études.

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Diviser les élèves de la classe en trois groupes. À chaquegroupe, donner un des concepts suivants à définir. Après 60secondes, demander aux élèves s’ils voient un lien entre lestrois concepts? Souligner aux élèves qu’il y a une différencemarquée entre dépendance et indépendance. De plus, quandnous sommes interdépendants, nous pouvons constater qu’il ya un élément de dépendance à l’intérieur de notreinterdépendance.

• Remettre à l’élève des articles d’usage quotidien tels quedes vêtements, un journal ou un litre de lait et évaluerson habileté à décrire comment ces articles témoignentde l’interdépendance des gens qui collaborent pourrépondre à des besoins.

• Évaluer l’habileté de l’élève à tirer des conclusionspertinentes.

• Évaluer l’habileté de l’élève en matière declassification.

• Apporter un article ordinaire, tel qu’une boîte decéréales ou une boîte de pêches en conserve en classe.Demander aux élèves comment, à leur avis, le produitreprésente le concept d’interdépendance. Leur rappelerles activités de la leçon précédente.

• Demander aux élèves de travailler individuellement ouen petits groupes pour dresser une liste de toutes lespersonnes qui ont participé à la fabrication du produit etde son contenu ainsi qu’au transport du produit jusqu’enclasse. Rappeler aux élèves de lire la liste desingrédients et de tenir compte de tous les aspects de laproduction,

Notes pour l’enseignant

Mission minute :

Suggestions pour l'évaluation



des matières premières à la transformation, sans oublierl’emballage, la commercialisation, l’expédition, la vente, etc.Encourager les élèves à penser à chaque détail (p. ex. laconception des étiquettes, la production de l’encre pour lesétiquettes, etc.).

• Au terme de l’activité, mettre l’accent sur le fait que cesproduits existent uniquement parce les travailleurs dans notresociété sont interdépendants.

• Demander aux élèves de faire un remue-méninges pour dresserune liste d’articles dont ils estiment avoir besoin. Discuter aveceux pour déterminer quels articles leur sont vraimentnécessaires et desquels ils peuvent se passer. Leur demander declasser les articles en trois catégories : besoins physiques,besoins sociaux, besoins psychologiques. Ils pourront élaborerun tableau comme celui-ci :

Types de besoinsPhysiques Sociaux Psychologiques

AirNourritureAbriEauMoyen detransport

ProtectionCommunication et

expressionRègles de

comportementAttentes quant aux

rôles à jouerApprentissage et

éducation

Amour et affectionSentiment de sa

valeurSentiment d’être

acceptéSécuritéConfiance

• Déterminer comment chacun de ses besoins est satisfait dansnotre société. Aider les élèves à reconnaître qu’ils dépendentd’autres personnes pour satisfaire pratiquement tous leursbesoins.

• Demander aux élèves de rédiger un énoncé qui explique lanature de l’interdépendance dans leur vie ou qui fait uncommentaire sur cette interdépendance.


Sujet troisLes facteurs de production et l’interdépendance

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Expliquer, en ses propres mots,

ce que sont les facteurs deproduction et donner desexemples de chacun (COM, PCC)

• Connaître la différence entre lesentreprises qui produisentquelque chose et celles quioffrent un service (COM, PCC)

L’élève sera capable de :• Analyser une entreprise selon des

critères précis (PCC)• Préparer et faire une entrevue pour

recueillir de l’information• Comparer l’information à l’aide

d’un diagramme de Venn (COM,PCC)

L’élève sera capable de :• Reconnaître le caractère

interdépendant des entreprises etdes individus dans lacommunauté (PCC, VAL)

• Prendre conscience del’interdépendance économique dansdes situations personnelles

• Reconnaître que la coopérationest nécessaire entre lesentreprises et entre les individus(VAL)

Comment procéder

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Dites aux élèves que vous avez besoin de leur aide pourdresser une liste de suggestions qui aideraient quelqu’un àcréer une entreprise. Ils ont 60 secondes pour faire ceci.(Au besoin l’enseignant pourrait suggérer le typed’entreprise - un magasin d’alimentation, un salon decoiffure, un garage pour les autos et machines, etc.)

On peut continuer en faisant le lien entre les objectifsspécifiques de ce sujet et les suggestions pédagogiques.

• Préparer une grille d’évaluation avec les élèves pour évaluerleur capacité de comparer l’information.

• Évaluer chez l’élève la connaissance des facteurs deproduction en lui demandant de les définir et de donner unexemple de chacun.

• Expliquer aux élèves que de nombreux facteurs entrent enjeu dans toute entreprise de fabrication. Voir les notes pourl’enseignante.

• Demander aux élèves de choisir une entreprise dans lacommunauté et de l’analyser en fonction des facteursénumérés. Les élèves devraient visiter cette entreprise etfaire une entrevue avec les propriétaires, les gérants et lestravailleurs et travailleuses afin de recueillir del’information.

• Après que les élèves ont recueilli toutes leurs données, leurdemander de discuter des activités commerciales dans leurcommunauté. Discuter de ce que font les diversesentreprises. Faire deux listes, une pour les entreprises quifabriquent un article, l’autre pour les entreprises qui ne lefont pas. Leur faire comprendre que la deuxième listecorrespond aux entreprises qui fournissent un service.


Mission minute :




Les facteurs de production :

• Le produit : Choix d’un produit qui sera fabriqué ou misen vente.

• L’investissement du capital : L’argent nécessaireprovient-il d’un prêt, d’un partenaire qui investit sonpropre argent dans l’affaire ou de la vente d’actions?

• La main-d’œuvre : Qui fera le travail? Établir un lienentre ce facteur et le facteur capital en demandant :« Combien coûtera la main- d’œuvre? Combien de tempsfaudra-t-il investir? »

• Les connaissances et habiletés : Lesquelles sont

essentielles? Combien coûtent les connaissances et leshabiletés? Faut-il établir des plans ou autres lignesdirectrices?

• Les matériaux : Quels matériaux faut-il?

• Le transport : Comment les matériaux et la main-d’œuvre sont-ils acheminés jusqu’à l’entreprise?Comment les produits sont-ils exportés?

• Le marché : Qui achètera le produit? Quel rapport y a-t-il entre le prix du produit, d’une part, et les coûts et lademande, d’autre part? Faudra-t-il faire de la publicitépour annoncer le produit?

• Consulter les pages jaunes d’un annuaire téléphoniquepour trouver d’autres exemples d’entreprises engagéesdans la production et la fourniture de services.Demander aux élèves de déterminer exactement leproduit fabriqué ou le service offert.

• Demander aux élèves de créer un diagramme de Vennpour comparer la nature des entreprises engagées dans laproduction et des entreprises qui offrent des services.

Renforcement : Demander aux élèves de concevoir unenouvelle entreprise qui construira des cabanes d’oiseaux, desboîtes à fleurs ou un article de leur choix. Leur rappelerd’élaborer le plan en s’appuyant sur les facteurs énumérésplus haut. Si les élèves choisissent un produit simple, ellespourraient mettre leur plan à exécution et fabriquer oucommercialiser leur produit.


Sujet quatreLa main-d’œuvre et l’interdépendance

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Décrire les changements survenus

dans les opérations agricoles quirendent les agriculteurs plusinterdépendants aujourd’hui quedans le passé (COM, PCC)

• Savoir que la spécialisation desrôles et de la productionengendre une plus grandeinterdépendance des individus etdes entreprises (COM, PCC)

L’élève sera capable de :• Collaborer dans un groupe pour

terminer une tâche• Mener une entrevue ou faire une

recherche pour recueillir desdonnées spécifiques

• Classer et comparer les donnéesrecueillies (PCC)

• Faire un schéma conceptuel pourmontrer les rapports entre leschoses (COM, PCC, AUT)

L’élève sera capable de :• Prendre conscience de

l’interdépendance économiquedans le travail des individus etdes entreprises (VAL, PCC)

• Accepter la nécessité de lacoopération entre les individus etles entreprises

• Accepter et respecter les opinionsdes autres (VAL)

• Faire preuve de respect au coursdes entrevues (VAL)

Comment procéder

Il est important que élèves connaissent les critères quiserviront à évaluer leur travail avant de commencer. Celaleur permet de faire de leur mieux, sachant ce qu’on attendd’eux.

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Dresser une liste de tâches ou de professions les plusspécialisées (les tâches ou professions qui requièrent leplus de formation) que vous êtes en mesure d’identifier.Écrivez-en autant que vous pouvez.

Quelques réponses possibles :- un cardiologue, un fabricant de puces électroniques, unastronaute, etc.

Question à la fin – une fois que les élèves auront présentéleurs listes – Est-ce que la plupart des carrièresd’aujourd’hui sont en mesure d’être qualifiées despécialisées?

• Évaluer la capacité de l’élève de classifier et de comparerles données.

• Évaluer le schéma conceptuel de l’élève selon les critèresdéfinis.

• Lire aux élèves une nouvelle ou un récit illustré surl’agriculture dans les Prairies à la fin du XIXe siècle et audébut du XXe

• Après la lecture, demander aux élèves d’expliquer en quoiles opérations agricoles sont différentes de nos jourscomparativement à ce que décrit le récit.

• Diviser les élèves en deux groupes. Un groupe fera unerecherche sur l’agriculture en Saskatchewan avant lesannées 20. Encourager les élèves à interviewer desagriculteurs, des agents de silo à grains, des fournisseursde semences, des fabriquants de machinerie agricole, desmarchands et des mécaniciens, des fournisseurs decombustible et des travailleurs dans la production et lavente d’engrais, d’insecticides et d’herbicides. Ilspourraient aussi examiner le rôle des banquiers et desagents d’assurance (p. ex. assurance contre la grêle), ainsique le rôle du gouvernement dans l’établissement des prixet des tarif douaniers sur les céréales et dans l’attributiondes subventions.


Mission minute :




Spécialisation de la main-d’œuvre :Posséder des connaissances spécialisées c’est avoirune compréhension approfondie dans un domaine. Laspécialisation des rôles sur le marché du travailaboutit à l’interdépendance entre les travailleurs etles entreprises. De même, la spécialisation dans laproduction des biens et des services favorisel’interdépendance économique.

Voir l’information sur la manière de mener uneentrevue à la page 39 de la section « Philosophie etméthodes d’enseignement » du programme d’études.

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Les élèves peuvent définir l’interdépendance en 60secondes. (Réponse à la leçon no1)

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Voir l’information au sujet de l’élaboration du schémaconceptuel aux pages 34-36 de la section« Philosophie et méthodes d’enseignement » duprogramme d’études.

• Une fois que les élèves ont recueilli leurs données, leurdemander de les classer selon des catégories (p. ex. la taille etle type de ferme, le type et le coût de la machinerie, les étudesfaites par l’agriculteur, l’utilisation d’engrais et d’herbicides, lasource d’approvisionnement pour les semences, le transport descéréales pour la vente et ainsi de suite). Les catégories devraientdécouler des données recueillies.

• Discuter du type de main-d’œuvre nécessaire à chaque époque etde la dépendance des opérations agricoles et autres secteurs àchaque époque. En quoi sont-elles les mêmes? En quoi sont-ellesdifférentes? La dépendance des agriculteurs et autres travailleurss’est-elle accrue ou a-t-elle diminué depuis 1920? Pourquoi?

• Demander aux élèves de faire un tableau pour comparer lesopérations agricoles à ces deux époques.

• Discuter de la manière dont les accords commerciauxinternationaux ont rendu les agriculteurs de la Saskatchewandépendants d’autres pays. Comment les ententes commercialesentre pays affectent-elles les marchés et les prix partout dans lemonde? (Inviter si possible un agriculteur en classe pour parlerde ce sujet). Expliquer le concept de spécialisation aux élèves.Par exemple, dans le passé, les agriculteurs avaienthabituellement une ferme mixte et répondaient à beaucoup deleurs propres besoins. Durant les années 50 et 60, de nombreuxagriculteurs se sont spécialisés (ont cultivé exclusivement du blépar exemple). À la fin du XXe siècle, en raison de l’instabilitédes marchés, certains agriculteurs ont recommencé à diversifierleur production, produisant différentes sortes de céréales etcultivant des céréales tout en élevant du bétail.

• Demander aux élèves de faire un schéma conceptuel pourmontrer comment les agriculteurs de la société modernedépendent des autres travailleurs. Demander aux élèves dedéterminer et d’inclure les spécialistes dont peut dépendre leproducteur de céréales.

• Discuter de la manière dont la spécialisation des rôles et de laproduction mène à l’interdépendance et des nouveaux types deproblèmes qui peuvent surgir lorsqu’un travailleur (ou unagriculteur) dépend trop des autres.

Ou

• Demander aux élèves de trouver des articles dans les quotidiensqui démontrent comment les individus sont interdépendants dansleur travail. Par exemple, suivre les reportages sur une grève, enexaminant toutes les manières dont les gens dépendent destravailleurs en grève. Dans quelle mesure les employés sont-ilsspécialisés? Dans quelle mesure est-ce difficile pour les cadresde remplir les fonctions des employés?

Musculation des méninges


Sujet cinqLes ressources, la terre et l’interdépendance

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Savoir que la manière dont on

utilise les ressources, y compris laterre, change avec le temps

• Décrire comment leschangements dans l’utilisation desressources et de la terre mènent àune plus grande interdépendancedes gens (COM, PCC)

• Connaître certaines conséquencesde l’expansion urbainetentaculaire (COM, PCC)

L’élève sera capable de :• Faire un tableau comparatif

(COM, PCC)• S’exercer à faire des inférences• Contribuer à la discussion en classe• Interpréter une carte pour

recueillir de l’information(COM, PCC)

• Rédiger un énoncé pour résumer(COM, PCC)

L’élève sera capable de :• Reconnaître que les valeurs

inhérentes à la conservation et àla production peuvent être enconflit (VAL)

Comment procéder

Voir l’information sur la façon d’enseigner les techniques derésumé à la page 75 et un exemple de formulaire d’évaluationà la page 100 de la section « Philosophie et méthodesd’enseignement » du programme d’études.

La terre et l’interdépendance :L’enseignant peut explorer les idées suivantes :• l’utilisation de la terre en milieu rural et en milieu

urbain;

• l’expansion urbaine dans toutes les directions;

• les changements dans l’utilisation des terres agricoles;

• les effets de la consommation à outrance et des marchésmondiaux sur l’utilisation de la terre.

• Observer l’habileté de l’élève à interpréter une carte etinscrire vos commentaires sur une fiche anecdotique.

• Évaluer l’habileté de l’élève à rédiger un énoncé pourrésumer.

• Poser les questions suivantes aux élèves :° Quelles ressources servent à produire de l’énergie de

nos jours?° Quelles ressources étaient utilisées à d’autres

époques de l’histoire?

• Demander aux élèves de faire un tableau comme celuiqui figure ci-dessous pour illustrer comment lesressources utilisées dans la production de l’énergie ontchangé.

Notes pour l’enseignantSuggestions pour l'évaluation



Ressources et interdépendance :Une nouvelle ressource peut :• avoir un effet sur l’utilisation de la terre;• modifier les emplois et le mode de vie d’une

culture;• exiger une technologique nouvelle et différente;• exiger la spécialisation de la main-d’œuvre;• causer la pollution ou autres problèmes.

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Époque

Préhistoire

Moyen Âge

Début de la société industrielle

Monde industriel contemporain

Société post-industrielle

La base de ressources

Tourbe, bois et fumier

Bois

Charbon, vapeur

Pétrole

Énergie nucléaire, énergiesolaire

En 60 secondes identifiez un élément pour lequel vousêtes indépendant et un élément pour lequel vous êtesinterdépendant.

Quelques réponses possibles :indépendant – se lever, manger, faire de l’exercice;interdépendant – la gestion de la maison, les activitésscolaires, les clubs dont font partie les familles desélèves et les moyens de transport.

Voir l’information sur la rédaction et l’évaluation desrésumés aux pages 75 et 100 de la section« Philosophie et méthodes d’enseignement » duprogramme d’études.

• Lorsque les élèves ont terminé leur tableau, leur demander defaire des inférences pour expliquer pourquoi la base deressources énergétiques a changé. Discuter des façons dontl’interdépendance des gens a été modifiée en même temps quela base de ressources.

Ou

• Diviser la classe en groupes et demander à chaque grouped’étudier l’exploitation et l’utilisation d’une seule ressource aufil du temps.

Ou

• Demander aux élèves d’utiliser des cartes de la localité pourexplorer l’utilisation de la terre dans différentes régions de laSaskatchewan. Encourager les élèves à consulter différentstypes de cartes (p. ex. une carte de ressources, une cartetopographique, une carte routière, une carte agricole etforestière, une carte touristique). Une fois que les élèvesauront une certaine idée de la manière dont on utilise la terreen Saskatchewan, discuter de questions telles que :° l’expansion urbaine tentaculaire (p. ex. les villes

s’étendent et on recouvre d’asphalte, de résidences et decentre commerciaux ce qui était une terre fertile) ;

° les changements qui s’opèrent dans la pratique agricole ence qui concerne la culture, la rotation des cultures, le typede culture, l’irrigation, l’emploi des produits chimiques,la diversification;

° comment on utilise la terre différemment aujourd’huicomparativement au passé;

° les effets de la consommation à outrance et des marchésmondiaux sur l’utilisation de la terre;

° la manière dont les valeurs inhérentes à la conservation età la production peuvent entrer en conflit (p. ex. les projetsproposés par les chercheurs qui visent à conserver larégion des prairies au nord-est de Saskatoon sont en conflitavec les projets de la ville qui souhaite s’étendre danscette direction);

° la nature de l’interdépendance dans toutes ces questions.

Mission minute :


• Pour conclure, demander aux élèves de rédiger un énoncé quirésume leur compréhension des rapports entre les ressources,l’utilisation de la terre et l’interdépendance des gens dansnotre société.


Sujet sixLa technologie et l’interdépendance

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Décrire certaines répercussions

de la technologie surl’interdépendance des individuset de la société en général (COM,TEC)

• Savoir comment la technologieinflue sur le mode de vie personnel

• Savoir comment les gensdépendent de la technologie(COM, TEC)

L’élève sera capable de :• Faire une contribution pertinente

à la discussion en classe (COM)• Faire un collage pour montrer sa

compréhension des rapports entreles concepts (COM, PCC)

• Faire un exposé oral devant laclasse

L’élève sera capable de :• Reconnaître les nombreux

changements apportés par latechnologie dans le style de viedes gens (VAL, TEC)

• Reconnaître que les gens onttendance à dépendre de latechnologie au travail et dans leursloisirs

• Accepter que l’opinion des gensquant aux avantages de latechnologie varie d’une personne àl’autre

Comment procéder

Voir l’information sur la création et l’évaluation d’un collageà la page 19 de la section « Philosophie et méthodesd’enseignement » du programme d’études.

*************************

Je vous demande de fermer les yeux et d’imaginer le scénarioque je vous décris. Ensuite j’ai une question à vous poser.

« Imaginons que nous sommes en plein hiver. Vous êtes dansvotre maison et elle est bien chauffée. Il y a de l’eau chaudeavec le gaz naturel, de la lumière et le four fait cuire unrepas dont on peut sentir l’odeur plus qu’agréable.

Dehors par contre, il fait – 40o C et il y a un facteur derefroidissement éolien de 1 900. La peau humaine exposéegèle en moins d’une minute. Tout d’un coup, l’alimentation enélectricité, en gaz naturel et en propane de votre maison estcoupée sans explication. Ni lumière, ni four, ni eau chaude.Vous remarquez qu’au bout de quelques minutes, la maisonperd déjà un degré de température.

• Recourir à une grille d’évaluation ou à une ficheanecdotique pour évaluer dans quelle mesure l’élève estdisposé à faire une contribution importante à ladiscussion en classe et sa capacité de le faire.

• Évaluer le collage de l’élève selon des critères définis.Les élèves et l’enseignante pourraient élaborer ensembleune grille d’évaluation ou une échelle d’appréciation.

• Aider les élèves à déterminer les changementstechnologiques qui se sont produits au cours des centdernières années (p. ex. nous sommes passés del’éclairage à la bougie et de la lampe à gaz à l’ampouleélectrique, des déplacements à pied et à cheval autransport en automobile et en avion, des lignescommunes au téléphone cellulaire, des charrues à un seulsillon aux grands motoculteurs, des disques en vinyle auxdisques compacts, des pots de chambre et des cabinetsextérieurs aux toilettes à chasse d’eau, des fers àrepasser plats aux fers électriques, des stylos à encre auxstylos à bille ; la radio et la télévision ont été introduits,ainsi que les logiciels de traitement de texte).

(Ce texte continue à la page suivante).


Mission minute :




Quelques heures plus tard, la température de la maison a déjàbaissé de 10o C. Sans électricité, il fait très sombre – mêmetrès noir – dans la maison. Vous avez de la difficulté à fairebouger vos doigts et vos orteils et le froid s’installe dansvotre corps. Bientôt, l’eau dans les tuyaux de votre maisongèlera. Vous vous demandez ce que vous devriez faire.

Vous regardez dehors en direction de votre voisin. Vousremarquez à travers sa fenêtre qu’il se promène en petit giletet il n’a pas l’air d’avoir froid du tout. De plus, vous voyezqu’il est assis à table en train de manger un repas chaud –vous voyez même de la vapeur émanant de son assiette.

Vous vous demandez ce qui se passe car vous savez que votrevoisin est alimenté par les mêmes conduits de gaz etd’électricité, de gaz naturel et de propane que vous. Parcontre, lui il n’a pas l’air à souffrir comme vous. »

Maintenant, classe, je vous demande de citer une ou plusieursraisons qui pourraient expliquer pourquoi le voisin n’a pasl’air d’être affecté par cette rupture en alimentation de gaz,d’électricité ou de propane.

Réponse possible – que la maison est chauffée au bois et quele four fonctionne au bois aussi.

Signaler aux élèves que la technologie peut être bénéfiquepour nous, tout comme on peut en être très dépendant etaccepter les risques que cette dépendance entraîne.

*************************

La technologie et l’interdépendance :La technologie modifie l’importance relative des facteurs deproduction :• le produit;• l’investissement du capital;• la main-d’œuvre;• les connaissances et les habiletés;• les matériaux;• le transport;• le marché.

• Inscrire les suggestions des élèves au tableau ou sur untransparent pour rétroprojecteur.

• Discuter de la manière dont chaque changementtechnologique influe sur l’interdépendance des gens et surles facteurs de production présentés au sujet trois.Inscrire ces renseignements auprès de chaquechangement technologique énuméré au tableau.

• Demander aux élèves de faire des exposés devant laclasse, individuellement ou en petits groupes, de faire uncollage illustrant différentes technologies et leurdépendance à ces technologiques. Ils devraient montrercomment la technologie créé l’interdépendance des gens(p. ex. utiliser des mots et des traits aussi bien que desimages pour indiquer les liens).

• Demander aux élèves de faire un exposé devant la classepour expliquer leur collage et la manière dont ce dernierreflète l’interdépendance des gens et de la technologie.

Renforcement : Demander aux élèves de se servir de leurimagination pour penser à ce qui serait techniquementpossible dans 10 ou 20 ans. Discuter de la manière dont lestechnologies qui seront mises au point pourraient avoir uneffet sur l’interdépendant des individus et de la société engénéral.


Sujet septLa situation et l’interdépendance

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Expliquer pourquoi les

collectivités s’établissent là oùelles le font (COM, PCC)

• Décrire les rapports entre lasituation d’une collectivité et lesfacteurs qui contribuent à sacroissance

• Savoir que, dans les sociétésindustrialisées et nonindustrialisées, les collectivitéssont établies en fonction desressources (COM, PCC)

L’élève sera capable de :• Tirer des conclusions des données

recueillies (PCC)• Interpréter une carte pour

recueillir des données (COM,AUT)

• S’exercer à faire des inférences• Faire des comparaisons fondées

sur des critères précis (PCC,COM)

L’élève sera capable de :• Reconnaître l’importance de

savoir extraire des donnéespertinentes d’une carte (VAL)

• Prendre conscience des raisonspour lesquelles une collectivités’établit là où elle le fait (VAL)

Comment procéder

Inviter les élèves à définir avec vous les critères d’évaluationqui serviront à mesurer leur capacité d’atteindre les objectifschoisis.

*************************

Vous avez 60 secondes pour énumérer ce qui a pu influencerles gens à établir les villes là où elles sont établies. Dressezune liste d’autant de facteurs que vous pouvez.

• Évaluer la capacité de l’élève de tirer des conclusionspertinentes des données.

• À l’aide d’une grille d’évaluation ou d’une échelled’appréciation, évaluer la capacité de l’élève de penserde manière critique en faisant des comparaisons.

• Demander aux élèves de tirer des conclusions à partirdes données sur le choix de l’emplacement de leurcommunauté. Pour ce faire, elles voudront peut-être lirel’histoire locale et interviewer des aînés et aînées.

• Diviser les élèves en groupes. Assigner une villedifférente à chaque groupes (p. ex. Calgary, Halifax,Montréal, Vancouver, Toronto, Winnipeg, Saskatoon,Regina ou une ville d’un autre pays).

• Demander aux élèves de faire une recherche sur lagéographie et les ressources de chaque ville et de fairedes inférences pour expliquer le choix de l’emplacement.

Notes pour l’enseignant Suggestions pour l'évaluation


Mission minute :


• Choisir une région du monde avec laquelle les élèves nesont pas familières (p. ex. l’Europe, le Japon,l’Australie, une autre province canadienne). Remettreaux élèves une carte muette de la région qui montre leslacs, les rivières, les chaînes de montagnes et lesocéans, ainsi que l’emplacement des principauxgisements de minéraux et autres ressources.

• Demander aux élèves de travailler en groupes afin dedécider quel serait le meilleur emplacement pour lescommunautés et pour les réseaux de transport, et leurdemander de justifier leurs choix.

• Au terme de l’activité, identifier l’emplacement etlaisser les élèves vérifier leurs hypothèses en consultantun atlas.

• Discuter de l’interdépendance qui existe entre lapopulation et le milieu où elle choisit de s’établir.

• Demander aux élèves d’étudier la manière dont les villessont réparties le long des lignes de chemin de fer dans lesud et le centre de la Saskatchewan. Comparer lesdistances qui séparent les villes dans le sud et dans lenord. Comparer l’importance du choix de l’emplacementdes petites villes dans le passé et aujourd’hui. Quellestechnologies font qu’il est moins important que les villessoient établies les unes près des autres de nos jours ?

Renforcement : Demander aux élèves de se reporter auxrenseignements qu’elles ont recueillies au sujet des autrescultures dans la première unité. En se servant desconnaissances acquises lors de projets de rechercheantérieurs, leur demander de tirer des conclusions quant àl’interdépendance qui existe entre la population et l’endroitoù cette population choisit de s’établir.


Sujet huitLa production et l’interdépendance

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Savoir comment la technologie

change les individus et influe surl’interdépendance des individus(COM, PCC)

• Savoir comment les machines et latechnologie contribuent au niveaude vie

• Décrire le conflit qui peut existerentre les personnes quidétiennent le capital et celles quiconstituent la main-d’œuvre(COM)

• Savoir que les syndicats appuientles travailleurs et les travailleusesen cas de conflit avec la direction

L’élève sera capable de :• Contribuer de manière pertinente

à la discussion de groupe (COM)• Rendre compte oralement de la

discussion du groupe• Tirer des conclusions basées sur les

données recueillies lors desdiscussions de groupe

• Participer à une simulation enfaisant la démonstrationd’habiletés coopérativesappropriées (COM)

• Inscrire ses réflexions dans uncarnet de bord et faire preuve dejugement critique relativement àl’expérience de simulation (COM,PCC)

L’élève sera capable de :• Respecter le point de vue des

autres (VAL)• Reconnaître que l’interdépendance

signifie le partage des avantageséconomiques

• Reconnaître que l’automatisationde la production modifiehabituellement le travail et lestyle de vie de l’individu (PCC,TEC)

• Prendre conscience que lessyndicats donnent une voix auxtravailleurs et travailleuses (PCC,VAL)

Comment procéder

Voir l’information au sujet de l’apprentissage coopératif à lapage 23 de la section « Philosophie et méthodesd’enseignement » du programme d’études.

Production et interdépendance :Les investissements et l’emploi des machines dans laproduction mènent à :• la production de masse;

• la spécialisation;

• l’automatisation.

Parmi les effets des changements survenus en raison del’utilisation des machines, mentionnons :• la diminution du nombre de travailleurs requis;

• le besoin de travailleurs ayant une formation, un diplômeet des habiletés différentes pour assurer lefonctionnement et l’entretien des nouvelles machines etde la nouvelle technologie.

• Évaluer les habiletés à l’oral des présentateurs etprésentatrices.

• Lire le carnet de bord de l’élève afin d’évaluer sacapacité de réfléchir à ses expériences et de raisonner enfaisant preuve d’esprit critique.

• Évaluer la capacité de l’élève de coopérer dans ungroupe.



Voir l’information sur l’utilisation du carnet de bord à la page41 de la section « Philosophie et méthodes d’enseignement » duprogramme d’études.

• Diviser la classe en deux groupes. Un groupereprésente la direction d’une usine et l’autre groupereprésente les travailleurs de cette usine. Expliquer quela direction planifie l’automatisation de la moitié de laproduction en introduisant des innovationstechnologiques.

• Demander à chaque groupe de discuter et de faire laliste des avantages et désavantages de la situation,chacun à partir de son propre point de vue. Ces listespeuvent être présentées en forme de tableau.

• Demander à chaque groupe de choisir un présentateurqui fera part des réponses du groupe.

• Lorsque les élèves auront terminé les présentations,leur faire tirer les conclusions quant aux répercussionsde la nouvelle technologie sur les deux groupes.Aborder des questions telles que :° Qui profite de l’introduction de la technologie?

Cette innovation est-elle nécessairement etentièrement négative du point de vue destravailleurs?

° Quels changements cela peut-il entraînerrelativement aux domaines dans lesquels ladirection investira?

° Qu’est-ce que cela peut signifier quant au type detravailleurs requis par la direction (p. ex. des genspour fabriquer et entretenir la nouvelletechnologie)?

° Qu’est-ce que cela implique sur le plan del’interdépendance de la direction et de la main-d’œuvre?

° Quels options les travailleurs ont-ils s’ils ne sontpas d’accord avec les décisions de la direction?Parle-t-on de conflits de travail présentement dansles journaux? Quel est l’objet du désaccord? Latechnologie joue-t-elle un rôle dans ce conflit(p. ex. perte d’emplois à cause de la nouvelletechnologie)?

• Faire une simulation avec les élèves. Dans cettesimulation, ils doivent entreprendre une tâche complexede fabrication, certains travaillant en équipes etd’autres indépendamment, certains faisant partie de ladirection, d'autres étant des travailleurs. Voir lesinstructions sur la manière de faire la simulation dansle « Document d’information pour l’enseignant oul’enseignante : Simulation d’une chaîne de montage » (p.44-46) et la description du produit dans le « Documentd’information pour l’élève : Simulation d’une chaîne demontage »(p. 30-32).



Voir l’information au sujet des sorties à la page 33 dela section « Philosophie et méthodes d’enseignement »du programme d’études.

• Pour faire le point sur la simulation, demander aux élèves deréfléchir à leur expérience en écrivant dans leur carnet de bord.Les encourager en leur posant des questions telles que :° Qu’est-ce qui vous a plu dans cette expérience? Qu’est-ce

qui ne vous a pas plu?

° Qu’est-ce que vous avez appris sur la production en chaîne?Sur d’autres aspects de la production?

° Quelles questions vous sont venues à l’esprit tandis quevous travailliez?

° Avez-vous souhaité avoir un rôle différent dans laproduction? Pourquoi?

° Si vous étiez le directeur de cette chaîne de montage, quelschangements apporteriez-vous? Pourquoi? Comment leschangements que vous apporteriez amélioreraient-ils lasituation ou la production?

Renforcement : Faire une sortie avec la classe et aller visiter uneusine de production ou d’assemblage. Ou encore, demander auxélèves de faire du travail bénévole dans une entreprise qui offre desservices et déterminer l’interdépendance entre ce service et sesclients.


Sujet neufL’interdépendance mondiale

Objectifs spécifiquesObjectifs relatifs aux connaissances Objectifs relatifs aux habiletés Objectifs relatifs aux valeursL’élève sera capable de :• Savoir ce que signifie l’expression

« interdépendance mondiale »(COM, PCC)

• Connaître l’histoire et les butsdes Nations unies (COM)

• Connaître le rôle que joue leCanada aux Nations unies (COM)

• Savoir que la Déclaration desdroits de l’homme vise à protégerla liberté, l’égalité et les droits detous les peuples (COM)

• Savoir comment les Nations uniesœuvrent pour résoudre lesproblèmes mondiaux

L’élève sera capable de :• Lire pour recueillir de

l’information et pour comprendre(PCC, COM)

• Présenter clairement, par écritou oralement, de l’information etdes idées (PCC, COM)

• Contribuer à la discussion en classe• Trouver une façon créative de

partager ses connaissances et saréaction face aux ressources

L’élève sera capable de :• Reconnaître que les relations

entre le Canada et le reste dumonde sont complexes (PCC,VAL)

• Accepter que les gens diffèrentd’opinion et d’avis sur lesdifférents problèmes mondiaux(VAL)

• Apprécier ses droits et accepterses responsabilités dans lacommunauté mondiale etaccepter que tous et toutesméritent les mêmes droits (PCC,VAL)

• Reconnaître les efforts quedéploient le Canada pour aider lesautres grâce aux Nations unies

Comment procéder

L’interdépendance désigne les rapports réciproques quiexistent entre les individus, les groupes, les institutions et lesnations.

Chercher dans l’actualité pour trouver des exemples du travaildes Nations unies et du rôle que joue le Canada dans lacommunauté internationale. .

*************************

Prenons un pays loin d’ici (l’enseignant ou l’enseignantepourrait mentionner un pays dans l’actualité). Les habitants dece pays font face à de nombreux défis – pénurie de nourriture,violence et des forces de l’ordre qui n’y peuvent rien.

• Évaluer les objectifs relatifs aux valeurs en observantl’élève durant sa présentation et durant l’activité sur lamondialisation.

• Remettre à chaque élève un exemplaire du « Documentd’information pour l’élève : Guide d’anticipation surl’interdépendance mondiale » (p. 33). Expliquer qu’il n’ya pas de bonne ou de mauvaise réponse et que laréponse de chaque élève constitue une opinion ou unpoint de vue qui doit être justifié.

• Encourager les élèves à participer à une discussionlorsqu’elles auront terminé le guide d’anticipation. Leurdemander de discuter en équipes de deux, en petitsgroupes ou en tant que classe. Demander aux élèves demodifier leurs réponses si, après la discussion, elles ontchangé d’avis.

(Ce texte continue à la page suivante).



Mission minute :


Voici la question que je vous pose, et je vous demande d’yrépondre et de justifier votre réponse en une phrase ou deux.

Est-ce que le Canada devrait venir en aide à ce pays? (Cetteaide peut être sous forme d’argent, de ressources humaines oude ressources techniques.)

L’enseignant pourrait garder les réponses des élèves afin deles consulter de nouveau une fois les activités de ce sujetcomplétées, afin de déterminer des changements s’il y en a.

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• Faire le point en demandant aux élèves si, à leur avis,le Canada devrait jouer un rôle dans les dossiers et lesproblèmes mondiaux tels que la surpopulation, lapollution environnementale ou le maintien de la paixdans d’autres pays.

• Aider les élèves à reconnaître que le Canada et lesCanadiens sont liés à tous les pays et à toutes lespersonnes dans le monde. Au besoin, leur rappeler lesleçons précédents (p. ex. le jeu des « nœuds »).Demander aux élèves d’écrire un énoncé qui expliquel’expression « interdépendance mondiale » telle qu’ellesla comprennent pour le moment.

• Expliquer qu’il existe plusieurs organisations au seindesquelles les pays du monde entier travaillentensemble afin de résoudre les problèmes et trouver desfaçons de vivre en harmonie. Dire aux élèves qu’ellesvont étudier une de ces organisations, les Nations unies,qui illustre bien l’interdépendance mondiale.

• Remettre à chaque élève un exemplaire du « Documentd’information pour l’élève : Les Nations unies »(p. 34) Demander aux élèves de le lire en silence et deprendre des notes ou d’écrire des questions pour lesaider à comprendre l’information.

• Demander aux élèves de partager ce qu’elles ont apprisau sujet de l’histoire et des buts des Nations unies.Écrire leurs réponses au tableau en clarifiant et enapprofondissant au besoin ce que les élèves ont compris.

• Expliquer aux élèves que le Canada est un des 185 paysqui sont membres des Nations unies et que desreprésentants de chaque pays siègent à des commissionsqui prennent des décisions sur les mesures à prendredans diverses situations mondiales.

• Dire aux élèves que le siège des Nations unies est àNew York aux États-Unis. Décrire brièvement lastructure de l’ONU et dire aux élèves de prendre desnotes sur chacun des six organes des Nations unies.L’information nécessaire se trouve dans le « Documentd’information pour l’enseignant ou l’enseignante : LesNations unies » (p. 48 et 49).

• Expliquer aux élèves que les responsabilités de ces sixorganes des Nations unies sont énormes et que denombreuses autres agences et comités ont été créés pourassumer les responsabilités de l’ONU (p. ex. la Foodand Agriculture Organisation, le Programme des Nationsunies pour l’environnement, le Fonds des Nations uniespour l ‘Enfance, l’Organisation mondiale de la santé).


Voir l’information sur le jeu de rôle à la page 74 et sur leschéma conceptuel aux pages 34-38 de la section« Philosophie et méthodes d’enseignement » du programmed’études.

• Diviser les élèves en groupes et expliquer que chaquegroupe va explorer les droits de la personne tels que lesNations unies en font la promotion. Leur rappeler que leCanada est un membre engagé de l’ONU et qu’il appuieces droits. En fait, le Canada a élaboré la Chartecanadienne des droits et libertés pour respecter sonengagement vis-à-vis de la Déclaration des Nations uniessur les droits de la personne.

• Remettre à tous les groupes un exemplaire desdocuments d’information pour l’élève : La Déclarationuniverselle des droits de l’homme, Les droits de l’enfantou La Déclaration des Nations unies pour les droits despopulations autochtones (p. 36-40). Demander aux élèvesde lire leur document et de penser à une façon departager ce qu’elles ont appris avec la classe (p. ex.faire un jeu de rôle pour illustrer plusieurs des droits del’enfant, faire un collage ou un schéma conceptuel).Donner à chaque groupe le temps de faire un exposédevant la classe.

• Conclure l’unité en organisant avec les élèves leGlobingo des Nations unies conçu pour les aider àreconnaître que ce que nous faisons dans notre viequotidienne ressemble à ce que les Nations unies fontpour créer une société globale plus harmonieuse.

• Remettre à chaque élève un « Document d’informationpour l’élève : Globingo des Nations unies » (p. 41-43).Revoir les instructions avec elles. L’enseignant peutdemander aux élèves de terminer l’activité en classe ouleur permettre d’étendre le jeu à toute l’école ou à lacommunauté.

Renforcement : Demander aux élèves de former des petitsgroupes pour explorer d’autres domaines dans lesquels lesNations unies assument une responsabilité (p. ex. les droitsdes femmes, le maintien de la paix, l’eau potable). Chaquegroupe pourrait partager ses connaissances avec la classe ouavec d’autres classes. Encourager les élèves à examiner lerôle du Canada dans chacun de ces domaines.


Document d’information pour l’élève (Sujet 1)Étude de cas – Regina Women’s Construction Co-op

Quel rapport y a-t-il entre les marteaux, les femmes, les maisons et les rampespour chaises roulantes? Tous ces éléments font partie d’une nouvelle entreprisemise sur pied par des femmes de Regina. En août 1997, onze femmes ont forméla Regina Women’s Construction Co-op (coopérative de construction desfemmes de Regina), créant ainsi leur propre emploi et s’assurant un revenu.

La plupart des femmes vivaient de l’aide sociale lorsqu’elles ont commencé leurformation en menuiserie. Grâce à l’établissement de leur propre entreprisecoopérative, elles reçoivent maintenant un salaire équivalent à celui qui estoffert pour un emploi au premier échelon dans l’industrie de la construction.Elles acquièrent aussi une expérience utile en gestion d’entreprise.

Avant de se lancer dans l’industrie très compétitive de laconstruction et de la rénovation, la coopérative a mené uneétude approfondie du marché. Elle a constaté qu’il y avait despossibilités dans le domaine du logement et des rénovationspour les personnes handicapées. Bien que des

entrepreneurs généraux aient déjà été disposés à construire ou à rénover deslogements accessibles aux chaises roulantes conformes aux normes, lacoopérative était convaincue de pouvoir offrir de meilleurs services enproposant des solutions innovatrices pour répondre aux besoins spécifiques deses clients éventuels. La coopérative avait déjà entreprisun certain nombre de projets de rénovation. Un de cesprojets consistait à convertir et adapter une grande maison,y compris le garage, en maison de soins pour les aînés.

Les femmes ont commencé à apprendre la menuiserie avecl’aide d’un service encourageant les femmes à apprendre la technologie et desmétiers non traditionnels dans le cadre du Programme de formation à l’emploides femmes. Les membres de la coopérative ont passé par tous les niveauxd’apprentissage et de formation afin d’être reconnues comme « ouvrierqualifié ».

Avant de recevoir la formation et de se joindre à la coopérative, les femmesavaient peu d’espoir de devenir financièrement indépendantes. L’acquisition descompétences nécessaires dans le secteur de la construction, la réussite desstages d’apprenties, l’obtention du brevet professionnel et l’établissement de leurentreprise ont assuré la sécurité financière aux membres de la coopérative.

La majorité des membres sont des femmes des Premières nations ou desMétisses et elles servent de modèles aux autres femmes et aux jeunes de lacommunauté.

Source : Regina Women’s Construction Co-op, B. P. 3384, Regina, S4T 7X2

un revenu : salaire, gain ouprofit.

menuiserie : travail(assemblage) du bois pour lafabrication des meubles ouautres objets servant àl’agencement et à ladécoration des maisons.

échelon : niveau.

gestion : administration.

entrepreneur : personne quiveut créer une entreprise ouêtre propriétaire d’uneentreprise.

innovatrice : (innovateur) :créateur, initiateur,promoteur.

aînés : personnes âgées.

métiers : tout genre detravail reconnu par lasociété dont nous pouvonstirer des moyensd’existence.

stages : période d’étudespratiques imposée à certainscandidats.

brevet : titre ou diplômedélivré par l’État permettantau titulaire d’exercercertaines fonctions etcertains droits.

Document d’information pour l’élève (Sujet 1)Étude de cas – Coopérative de recyclage, Colombie

La Colombie est un pays de contrastes. Située dans le nord-ouest de l’Amérique


du Sud, sa population atteint plus de 30 millions d’habitants. Pays riche, laColombie est une destination populaire auprès des touristes. C’est le deuxièmeexportateur de café au monde. Le pays compte plusieurs villes modernes, maisaussi de nombreuses petites villes et villages isolés. Parallèlement à la richesse,on voit en Colombie la pauvreté la plus navrante. De nombreuses personnes,forcées de quitter les régions rurales, s’installent en ville à la recherche detravail. Mais il n’est pas facile de vivre en ville parce que, sans éducation etsans formation, on peut difficilement trouver un emploi.

Bucaramanga est la quatrième ville de Colombie. C’est une belle ville moderne.À l’une des extrémités se trouve un vaste dépotoir où vit un groupe de personnesqu’on ne peut que considérer comme les plus pauvres d’entre les pauvres. Dansce dépotoir, la vie se résume à la survie. Les personnes qui y vivent récupèrentde la nourriture, des bouteilles, du plastique et des chiffons dans les poubelles. Ellescommencent leur journée à 5 heures du matin etrécupèrent ce qu’elles peuvent. Les acheteurs viennenttard en après-midi se procurer les articles recyclables.Ce sont eux qui fixent les prix et les ramasseurs depoubelles se font souvent rouler. Dans le dépotoir, la vieest sale, violente et dangereuse.

En 1985, certaines des personnes vivant dans le dépotoir de Bucaramanga ont faitun rêve. Elles voulaient une vie meilleure. Grâce à l’aide financière et àl’assistance technique du Canada, elles ont fondé une coopérative de recyclage.Elles ont commencé à recycler le verre et le papier pour gagner suffisammentafin de sortir du dépotoir. Leur entreprise a été un succès. Graduellement, ellesont étendu leurs activités. La coopérative a ouvert un entrepôt de recyclage etmis sur pied une petite entreprise d’entretien des bureaux, a obtenu des contratspour le nettoyage des rues et a ouvert un restaurant. La coopérative a même missur pied une garderie. Les enfants qui vivaient auparavant dans le dépotoirpeuvent maintenant recevoir une nourriture saine, porter des vêtements propreset avoir accès à un terrain de jeu sûr.

La Coopérative de recyclage a donné à ses 130 membres les moyens de quitter ledépotoir. Auparavant rejetés par la société, les anciens ramasseurs de poubelless’établissent aujourd’hui dans la communauté. Les membres de la coopérativequi auparavant n’accordaient pas de valeur à l’éducation, envoient maintenantleurs enfants à l’école. Ils peuvent entrevoir un avenir meilleur pour eux et leursenfants.

Les membres de la coopérative n’ont pas oublié ceux qui sont restés dans ledépotoir. La coopérative leur offre des emplois. Elle offre aux gens la chance defaire partie de quelque chose de plus grand. La coopérative est un modèled’espoir pour l’avenir.

Source : « CCA in Columbia : Four Stories of Partnership. Dreams From the Dust(video) ». Canadian Co-operative Association, 1995.

navrant : qui provoque latristesse, ledécouragement.

formation : éducation,instruction.

dépotoir : lieu destiné àrecevoir les ordures.

chiffons : morceau de vieuxvêtements; vieux tissus.

auparavant : avant telévénement, telle action.

sain : qui n’est pas gâté oupourri (en parlant d’unematière organique)

moyens : capacité.


Document d’information pour l’élève (Sujet 8)Simulation d’une chaîne de montage

Instructions pour le découpage

Commencer par découper grossièrement les parties de l’automobile sur la ligne pointillée, puis découper lessept parties avec plus de précision.

Instructions pour le coloriage ou la peinture

Ajouter la couleur avant de coller, en veillant à ne pas colorier les parties qui seront collées. Colorier le capot,la porte et les ailes pour qu’il ne reste plus trace de papier blanc.

Instructions pour l’assemblage (séquence)

1. Coller les rabats du toit et l’envers de la porte.2. Coller la partie qui comprend le moteur et l’envers de la porte.3. Coller la pièce ainsi assemblée au châssis.4. Coller les ailes et le marchepied au châssis assemblé.5. Coller les roues aux rabats des ailes.

Bons de commande

Fabriquer la voiture selon les spécifications demandées sur le bon de commande. Voici un exemple.

Compagnie de fabrication d’automobiles SwordFabricants du modèle B

Windsor (Ontario)

No de commande ________________________________________________Date

Nom du concessionnaire __________________________________________________________________________________

Livré dans la ville de ___________________________________________

Quantité Couleur(s) Prix

________________________________________________________________

________________________________________________________________

________________________________________________________________

Ajouter 10% pour la taxe de vente ________________________________

Prix total _______________________________________________________

Signature de l’inspecteur __________________________________

Responsable de la facture : Faire l’addition à l’endos.


Coller en 1er Coller en 1er

Coller en 4e

Coller en 4e

Coller en 4e

Coller en 3e

Coller en 5e Coller en 5e

Coller en 3e

Colleren 2e


Dimensions réelles de l’automobile avant la peinture.


Document d’information pour l’élève (Sujet 9)Guide d’anticipation sur l’interdépendance mondiale

Faire un crochet dans la colonne appropriée pour indiquer si vous êtes « D’accord » ou « Pas d’accord » avecchaque énoncé et justifier la réponse. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse; chaque réponse constituevotre opinion. Vous aurez l’occasion de modifier cette opinion plus tard.

D’accord Pasd’accord

Énoncés d’anticipation Justification

Ce qui a un effet sur une forêt tropicale humidea aussi un effet sur le Canada.

Lorsqu’une personne meurt à cause de la guerreou d’une famine où que ce soit dans le monde,les Canadiens et Canadiennes en sentent lesconséquences.

Il faudrait limiter le nombre d’enfants parfamille parce que la terre sera bientôtsurpeuplée.

Le maintien de la paix dans d’autres pays n’estpas la responsabilité des Canadiens.

Les enfants ont droit à de l’eau potable au foyeret à l’école, quel qu’en soit le coût.

Discussion : Lorsque vous aurez terminé le guide d’anticipation ci-dessus, joignez-vous à un ou une partenaireou à un petit groupe pour discuter de vos réponses. Modifiez vos réponses si vous apprenez quelque chose denouveau qui vous fait changer d’avis. Utilisez un stylo de couleur ou un surligneur pour indiquer un changementd’opinion à la suite de ce que vous avez appris.


Document d’information pour l’élève (Sujet 9)Les Nations unies

Histoire : Formation et origine

En 1945, les Canadiens et leurs alliés se réjouissaient de la fin d’unelongue et terrible guerre – la Deuxième Guerre mondiale. Dans le butd’éviter tout nouveau conflit, ils ont mis sur pied une nouvelleorganisation, l’Organisation des Nations unies, à la suite d’une conférencetenue à San Francisco. Cinquante et un pays, dont le Canada, ont signé lacharte originale, devenant ainsi membres de cette organisationinternationale.

But

L’Organisation des Nations unies a été créée pour aider les pays àrésoudre les conflits de manière pacifique et pour alléger les souffrancesdans le monde. En signant la Charte des Nations unies, les membres del’Organisation s’engagent à maintenir la paix et à améliorer la vie de tousles peuples de la terre. Ce concept d’ordre international et de paixmondiale s’appuie sur l’interdépendance sociale et économique des pays.Les Nations unies offrent un forum de discussion et de réflexion sur desquestions qui ont une portée internationale. Par l’entremise de sesagences, l’Organisation desNations unies est uninstrument multilatéral demaintien de la paix et derésolution de conflit ainsiqu’un moyen d’atteindre desbuts sociaux, économiques etpolitiques.

La Charte des Nations unies

Les buts originaux énoncés dans la Charte de 1945 étaient d’éviter laguerre et de maintenir la paix. Cependant, l’ONU a formulé de nouveauxbuts depuis 1945, particulièrement en ce qui a trait aux questions quiintéressent l’humanité toute entière (p. ex. les droits de la personne,l’environnement naturel, la croissance de la population, les droits del’enfance, le commerce international, les besoins des défavorisés, laprotection des droits des minorités et des peuples autochtones,l’immunisation et la santé). Le tableau ci-dessous donne des exemples desbuts inscrits dans la Charte.

mis sur pied : formé.

pacifique : qui se passedans le calme, la paix.

alléger : diminuer.

souffrance : douleur,malaise, peine.

par l’entremise de :l’intermédiaire de.

multilatéral : qui agit avecl’accord de plusieurs États.

les défavorisés : lespersonnes les plus pauvres.


Nous, les peuples des Nations unies, résolus à

Buts originaux de la Charteayant trait à la paix

Buts originaux de la Charteayant trait aux droits des êtreshumains

Buts ajoutés à la Charte depuis1945 et ayant trait au patrimoinecommun à l’humanité

• préserver les générationsfutures du fléau de la guerre

• établir la justice et le respectdes lois et traitésinternationaux

• pratiquer la tolérance etvivre en paix l’un avecl’autre dans un esprit de bonvoisinage

• proclamer à nouveau notrefoi dans les droitsfondamentaux de l’homme,dans la dignité et la valeur dela personne humaine, dansl’égalité de droit des hommeset des femmes, ainsi que desnations, grandes et petites

• favoriser le progrès social etinstaurer de meilleuresconditions de vie dans uneliberté plus grande

• protéger et conserver leschoses communes à tous lesêtres humains : la mer, l’air,la terre, l’espace, les espècesanimales et végétales, lesmonuments qui représententla culture et les réalisationshumaines

Les membres

Cinquante et un (51) pays, dont le Canada, comptaient parmi les premiersmembres de l’ONU. En avril 1995, l’Organisation comptait 185 membresconvaincus de la nécessité d’établir ce type d’organisation et prêts àaccepter les responsabilités inhérentes au statut de membre. Selon laCharte : « Peuvent devenir membres des Nations Unies tous autres Étatspacifiques qui acceptent les obligations de la présente Charte ».

Le Canada et l’ONU

À titre de membre fondateur des Nations unies et de membre de lacommunauté mondiale, le Canada partage la responsabilité de certainsproblèmes mondiaux tels que la pollution de l’air, le déboisement, lesdommages causés à la couche d’ozone et la surpêche dans les océans, toutcomme il joue un rôle dans la recherche des solutions. Le Canadatravaille également en faveur de la paix, de la justice et des droits de lapersonne, partout dans le monde et pour tous les peuples. Le Canada estconnu pour son rôle dans le maintien de la paix dans le monde entier. Lapremière opération de maintien de la paix a eu lieu durant la crise deSuez en 1956. Lester B. Pearson, alors ministre des Affaires étrangèresdu Canada a proposé la mise sur pied d’une Force d’urgence des NationsUnies qui allait agir comme force de maintien de la paix et superviser lafin des combats, la séparation et le retrait des forces armées et maintenirla paix au sein de la population civile. Le Canada a pris part à 38missions de maintien de la paix des Nations unies (1947-1994).

inhérente : se dit de tout cequi appartientessentiellement à un être, àune chose.

déboisement : le résultat decouper le bois sur unterrain.

la surpêche : quand onpêche les poissons au pointde mettre la survie del’espèce en danger.

maintien de la paix : l’actepar lequel on tented’empêcher les belligérantsde commencer ou decontinuer un conflit violent.


Document d’information pour l’élève (Sujet 9)La Déclaration universelle des droits de l’homme

Les membres qui ont signé la Charte desNations unies en 1945 ont pris des engagementsvis-à-vis des droits de la personne. L’ONUencourage le respect des libertés et des droits dela personne en félicitant les pays qui seconforment à ses buts ou en imposant dessanctions aux pays qui y contreviennent. En1948, les Nations unies ont défini les droits detous les peuples dans la Déclaration universelledes droits de l’homme. Il revient aux membresde l’ONU d’appliquer la Déclaration dans leurpays en adoptant des lois semblables. LeCanada s’est acquitté de cette responsabilité enenchâssant la Charte canadienne des droits etlibertés dans sa constitution.

Qu’est ce que la Déclaration universelle desdroits de l’homme?

« Tous les êtres humains naissent libres et égauxen dignité et en droits. Ils sont doués de raisonet de conscience et doivent agir les uns avec lesautres dans un esprit de fraternité. » (Articlepremier). Cette introduction à la Déclarationrésume le grand principe qui l’a inspirée.Venant tout juste d’être témoins de deuxguerres mondiales qui avaient suscité la haine etla violation éhontée des droits de la personne,les rédacteurs espéraient voir naître un mondeplus juste et plus équitable.

La Déclaration universelle des droits del’homme est la proclamation essentielle desdroits fondamentaux de tous les membres de lafamille humaine. Elle comprend un préambuleet 30 articles, chacun portant sur un droitessentiel – civil, politique, économique, social etculturel – auquel tous les peuples ont droit. LaDéclaration universelle a été proclamée par lesNations unies le 10 décembre 1948 à titred’idéal commun auquel aspirent tous les peupleset tous les pays.

Les deux premiers articles mettent l’accent surle fait que tous les êtres humains naissent libreset égaux en dignité et en droits, puis définissent

les principes de base d’égalité et de non-discrimination. Les 19 articles qui suiventtraitent des droits civils, économiques, sociaux,culturels et politiques auxquels les êtres humainsont droit. En vertu de l’article 28, toutepersonne a droit à ce que règne, sur le plansocial et sur le plan international, un ordre telque les droits et libertés énoncés dans laDéclaration puissent y trouver plein effet.L’article 29 porte sur l’exercice de ces droits.L’article 30 affirme qu’aucune disposition de laDéclaration ne peut être interprétée commeimpliquant un droit quelconque de se livrer àune activité ou d’accomplir un acte visant ladestruction des droits et libertés qui y sonténoncés.

Les droits de la personne visent à protéger unepersonne contre l’agression et la négligence. LaDéclaration définit cinq catégories de droitss’appliquant à tous les êtres humains :• Les droits civils — le droit à une protection

égale à toute autre personne dans la société.• Les droits politiques — le droit de voter, la

liberté de parole et le droit d’avoir accès àl’information.

• Les droits économiques — le droit à uneéconomie qui profite à tous et le droit à unemploi lui donnant un revenu acceptable.

• Les droits sociaux — le droit à l’éducation,aux soins médicaux, à l’alimentation, àl’habillement et au logement.

• Les droits culturels — le droit à la libertéde religion, le droit de parler la langue deson choix et de vivre selon la culture de sonchoix.

La Déclaration affirme que ces droits sont :• universels — tous et toutes jouissent des

mêmes droits• indivisibles — aucun droit n’est plus

important que les autres• interdépendants — chaque droit dépend

des autres.


Elle proclame aussi que personne ne sera forcéd’attendre patiemment pour jouir de la pleineprotection de ses droits.

La Déclaration est-elle juridiquementcontraignante?

La Déclaration n’est pas un documentjuridiquement contraignant et, par conséquent,aucun gouvernement n’est forcé d’adhérer à sesprincipes. Cependant, étant donné qu’un grandnombre de pays l’ont acceptée, elle possède unpoids moral considérable. La Déclaration atellement de poids sur le plan internationalqu’elle peut être utilisée (et a été utilisée) pourappliquer une pression morale et diplomatiquesur les États qui en violent les principes.

Cependant, des instruments juridiquementcontraignants ont été élaborés au fil des annéespour protéger les droits internationaux de lapersonne. Ces documents élargissent et

développent les principes de base définis dans laDéclaration universelle. Les voici :• la Convention sur l’élimination de toute

forme de discrimination contre les femmes(1979)

• la Convention contre la torture et autretraitement ou punition cruel, inhumain oudégradant (1984)

• la Convention internationale des droits del’enfant (1989).

La Déclaration universelle des doits del’homme(version abrégée)

L’Assemblée générale proclame la présenteDéclaration Universelle des Droits de l’Hommecomme l’idéal commun à atteindre par tous lespeuples et toutes les nations afin que tous lesindividus et tous les organes de la société, ayantcette Déclaration constamment à l’esprit,s’efforcent par l’enseignement et l’éducation, dedévelopper le respect de ces droits et libertés.

Article Droit1 Droit à l’égalité2 Droit de ne pas subir de discrimination3 Droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne4 Droit de ne pas être mis en esclavage5 Droit de ne pas subir la torture ou des traitements dégradants6 Droit à la reconnaissance de sa personnalité juridique7 Droit à l’égalité devant la loi8 Droit à un recours effectif devant les tribunaux9 Droit de ne pas être arbitrairement arrêté ou exilé10 Droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement11 Droit à la présomption d’innocence jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement

établie12 Droit de ne pas subir d’intervention arbitraire dans sa vie privée, sa famille, son

domicile ou sa correspondance13 Droit de circuler librement à l’intérieur et à l’extérieur d’un pays14 Devant la persécution, droit de bénéficier de l’asile dans d’autres pays15 Droit à une nationalité et droit de changer de nationalité16 Droit de se marier et de fonder une famille17 Droit à la propriété18 Liberté de pensée, de conscience et de religion19 Liberté d’opinion et droit à l’information20 Droit à la liberté de réunion et d’association pacifique21 Droit de prendre part aux affaires publiques et de voter dans des élections libres


22 Droit à la sécurité sociale23 Droit à des conditions satisfaisantes de travail et droit de s’affilier à un syndicat24 Droit au repos et aux loisirs25 Droit à un niveau de vie suffisant26 Droit à l’éducation27 Droit de prendre part à la vie culturelle de la communauté28 Droit à ce que règne un ordre social assurant les droits de la personne29 Devoirs envers la communauté essentiels au libre et plein développement de sa

personnalité30 L’État ou un individu ne peut faire obstacle aux droits ci-dessus

Source : Site Internet des Nations unies (http://www.un.org)


Document d’information pour l’élève (Sujet 9)Les droits de l’enfant

Le Canada a joué un rôle clef dans la rédaction de la Conventiondes Nations unies pour les droits de l’enfance et dans lesnégociations qui ont mené à son adoption par l’Assembléegénérale des Nations unies en novembre 1989. Le Canada aratifié la Convention en 1991 et a été un des six pays àpromouvoir le Sommet mondial de l’enfant en 1990, qu’il acoprésidé. Le plan d’action qui en est résulté encourage l’actionnationale et la coopération internationale pour assurer la survie, la protection et le développement del’enfant et fixait l’an 2000 pour l’atteinte de ces buts. Les objectifs spécifiques visés concernent, entreautres, la santé, l’alimentation, l’éducation et la protection de l’enfant.

La Convention des Nations unies sur les droits de l’enfance

Suivant la Déclaration, tout enfant jouit des droits suivants :

• le droit à l’affection, à l’amour et à la compréhension;• le droit à une saine nutrition et à des soins médicaux adéquats;• le droit à l’éducation gratuite;• le droits aux loisirs et activités récréatives;• le droit à un nom et une nationalité;• le droits aux soins spéciaux, en cas de handicap;• le droit d’être parmi les premiers à recevoir les secours en cas de catastrophe;• le droit d’être un membre utile de la société et de développer ses capacités individuelles;• le droit d’être élevé dans l’esprit de paix et de fraternité universelles;• le droit de jouir de ces droits, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de religion, d’origine

nationale ou sociale.

Établir les priorités parmi les droits de l’enfant – les classer par ordre d’importance, de un à dix. Puisles classer encore une fois en accordant le même poids à certains droits. Se demander si certains droitssont d’égale importance. Dans l’affirmative, être prêt à expliquer pourquoi.



Document d’information pour l’élève (Sujet 9)La Déclaration des Nations unies pour les droits des populations autochtones

La communauté mondiale prenant de plus en plus conscience de lanécessité de protéger les droits des populations autochtones danstous les pays, les Nations unies ont proposé l’adoption de laDéclaration sur les droits des populations autochtones.

Qui sont les populations autochtones?

Voici les principaux points de la Déclaration :

• Les populations et les peuples autochtones ont droit• à la vie et à ne pas subir l’oppression, la discrimination et l’agression.• Toutes les populations et les peuples autochtones ont droit à l’autodétermination et au gouvernement

autonome dans la mesure où ils souhaitent exercer ces droits. Cela comprend le droit de déterminerqui fait partie de leur groupe.

• Les populations et les peuples autochtones ont le droit d’exercer un contrôle permanent sur leurspropres terres ; cela comprend les droits sur la surface et le sous-sol et les droits sur les ressources.

• Un traité valide peut accorder aux populations autochtones le droit de partager et d’utiliser la terre.• Il faut respecter le désir des peuples autochtones de reprendre possession et contrôle des sites

sacrés.• Aucun État ne déplacera les populations autochtones contre leur gré.• Les gouvernements et les tribunaux des États sont tenus de reconnaître les lois des peuples

autochtones.• Aucun État ne niera à une nation autochtone le droit de participer pleinement à la vie de l’État de la

manière dont elle le souhaite.• Les nations autochtones ont le droit de contrôler l’aspect matériel de leur culture, y compris les sites

archéologiques et sacrés. Elles ont le droit de reprendre les objets qui ont pour elles une importanceculturelle, ainsi que les restes de leurs ancêtres afin de les inhumer.

• Les populations autochtones auront le droit à l’éducation, le droit de faire des affaires et de fonderleurs propres établissements d’éducation.

• Les pratiques religieuses des peuples autochtones seront pleinement respectées et protégées par leslois des États dans lesquels vivent ces peuples et par les lois internationales.

• Les traités et autres accords auront le même poids que les ententes internationales.• Les populations et les peuples autochtones ont le droit de se déplacer librement et d’entretenir des

relations les uns avec les autres par-delà les frontières des États.

De plus, les Nations unies ont établi une commission chargée d’étudier le traitement réservé auxpopulations autochtones dans le monde et ont proclamé 1993 l’Année internationale des populationsautochtones.



Document d’information pour l’élève (Sujet 9)Globingo des Nations unies

Associer une personne à chaque lettre, de A à Y. Écrire l’information pertinente dans l’espaceapproprié sur la carte de Globingo et demander à la personne de signer son nom. Lorsque toute lacarte est remplie, crier « Globingo ».

Trouver quelqu’un qui …

A a un grand-parent ou un arrière grand-parent qui a participé à la Deuxième Guerre mondiale.B a un correspondant ou une correspondante dans un autre pays.C a un parent, un frère ou une sœur qui a voyagé dans une région ou un pays où la majorité des

gens sont pauvres.D a pris part au boycott d’un produit ou d’un service.E a voté aux élections d’un conseil étudiant.F a un frère ou une sœur qui vit maintenant de manière indépendante.G a fait don de nourriture, de vêtements ou de jouets à un organisme qui vient en aide aux

défavorisés.H a participé à une journée multiculturelle ou à un festival culturel.I a aidé, par des moyens pacifiques, à mettre fin à une bataille ou à un conflit au terrain de jeu ou

dans la cour de l’école.J a un parent, un frère ou une sœur qui a fait du travail bénévole pour aider lors d’une catastrophe

naturelle telle qu’une inondation, une tornade ou un tremblement de terre.K a planté un arbre.L a participé à un projet de jumelage de classes.M a accès à l’éducation publique de la première à la 12e année.N a des grands-parents ou des arrière-grands-parents qui ont célébré leur 50e anniversaire de

mariage.O a des bacs à recyclage chez lui ou à l’école et s’en sert.P a attrapé un poisson puis l’a relâché.Q a visité un musée ou un site historique.R a envoyé du courrier dans un autre pays ou a reçu du courrier d’un autre pays.S a pris part à une journée de nettoyage à l’école ou dans la communauté.T a prêté de l’argent à quelqu’un.U a voyagé aux États-Unis.V a été immunisé contre la maladie.W a lu à un enfant ou a aidé une personne moins mobile.X a hébergé un ami, une amie ou un membre de la famille pour une longue période de temps.Y a recueilli des dons pour l’UNICEF à l’Halloween ou a participé à un carnaval UNICEF à

l’école.

Source : Jensen, L., Sackela, R.M. et Harris, Larry. « The United Nations: Where to go from here? The UN at 50. »


Cartes Globingo des Nations unies (Sujet 9)

ANom du grand-parent

Signature

L’ONU a été établieà la fin de laDeuxième Guerremondiale.

BPays

Signature

L’ONU favorisel’amitié entre lespeuples du mondeentier.

CRégion ou pays

Signature

Plusieurs agencesde l’ONUs’occupent desbesoins des plusdémunis, surtout enmatière de santé etd’éducation.

DProduit ou service

Signature

L’embargo sur lesarmements organisépar l’ONU acontribué à mettrefin à l’apartheid enAfrique du Sud.

EAnnée des élections

Signature

Des individus deplus de 45 pays ontparticipé à desélections libres etjustes, grâce auxNations unies.

FNom du frère ou dela sœur

Signature

L’ONU a aidé àproclamerl’indépendance dans80 pays.

GNom del’organisme

Signature

Les programmes etagences de l’ONUfournissent de l’aidealimentaire etautres articlesessentiels auxvictimes en situationd’urgence.

HLieu

Signature

L’ONU encouragel’expressionculturelle de tous, ycompris desminorités et despopulationsautochtones.

ILieu

Signature

L’ONU a envoyéplus de 35 forces demaintien de la paixet missionsd’observateurs pouraider à mettre fin àdes conflits etrestaurer la paix.

JÉvénement

Signature

L’ONU aide leshommes, femmes etenfants qui sontvictimes decatastrophesnaturelles etcausées par lesêtres humains.

KLieu

Signature

L’ONU travaille envue de restreindrele déboisement etpromouvoir lagestion durable desforêts.

LPays ou lieu

Signature

L’ONU favorise leséchangesuniversitaires etculturels partoutdans le monde.

M – GRATUITÉlève

Signature de l’élève

L’éducationpublique est un droiten vertu de laConvention desNations unies pourles droits del’enfance entrée envigueur en 1990.

NAnnée

Signature

Le 24 octobre 1995marque le 50e

anniversaire desNations unies.

OPlace

L’ONU travaille àencourager les paysà lutter contre leréchauffement de laplanète et àprotéger la couched’ozone.


PLieu

Signature

L’ONU surveille lapêche dans lesocéans et émet desavertissements pouréviter la surpêche.

QNom

Signature

L’ONU conserveles sites historiques,culturels etarchitecturaux, ycompris lesmonuments anciens,dans 81 pays.

RPays

Signature

L’Union postale desNations uniesmaintient etréglemente lalivraison ducourrierinternational.

SÉvénement

Signature

L’ONU travaille àl’élimination de lapollution grâce àson programmeenvironnemental.

TEmprunteur

Signature

L’ONU a prêté desmilliards de dollarspour de vastesprojets dedéveloppement etpour de petitsprojets visantl’autosuffisance.

UÉtat ou États

Signature

Le siège del’Assembléegénérale et duConseil de sécuritéde l’ONU est à NewYork.

VMaladie

Signature

L’ONU a atteint untaux d’immunisationde 80 % pour lapolio, le tétanos, lavaricelle, lacoqueluche, ladiphtérie et latuberculose chez lesenfants.

WActe de bonté

Signature

Les années et lesconférencesproclamées parl’ONU donnent unevoix aux enfants,aux personnes âgéeset aux personneshandicapées.

XNom

Signature

L’ONU vient enaide aux réfugiés,tant les personnesdéplacées dans leurpays que lespersonnes qui ontquitté leur pays.

YÉvénement

Signature

L’eau potable, lesvaccins etl’établissement dezones de paix aidentles enfants àsurvivre et sont desinitiatives del’ONU.

Reproduit avec l’autorisation de l’Association canadienne pour les Nations unies et du Comité canadien pour le 50e

anniversaire des Nations unies, 1995.


Document d’information pour l’enseignant ou l’enseignante (Sujet 8)Simulation d’une chaîne de montage

Cette simulation vise à faire vivre aux élèves l’expérience d’interdépendance qui lie la direction et lamain-d’œuvre dans la fabrication d’un produit. L’enseignant ou l’enseignante peut organiser deuxchaînes de montage qui se feront concurrence en vue de produire le plus grand nombre d’automobilespossible dans une période de temps donnée. Il est plus facile de faire ressortir avec réalisme lesproblèmes qui ralentissent ou arrêtent la production lorsqu’il y a concurrence entre deux groupes oulorsqu’un groupe travaille contre la montre (quand les élèves doivent produire X nombre d’automobilesen X temps).

Préparatifs et instructions

• Photocopier le diagramme de la voiture ou tracer les différents éléments sur du carton pourétiquettes pour en faire des modèles. Voir le « Document d’information pour l’élève : Simulationd’une chaîne de montage ». Faire environ 50 exemplaires du modèle.

• Photocopier les bons de commande « Compagnie de fabrication d’automobiles Sword ».L’enseignant ou l’enseignante peut remplir les commandes avant le cours ou laisser les élèves jouantle rôle des clients passer leur propre commande.

• Placer les pupitres ou les tables de manière à former une longue rangée (ou chaîne) et faire asseoirles élèves de chaque côté.

• Installer un tapis roulant fait de papier mince. (Coller ensemble les deux extrémités du papier aprèsavoir placé le papier sur la rangée de pupitres ou de tables et l’avoir fait passer sous la chaîne detables ou de pupitres.)

• Distribuer le matériel et les outils.• Montrer aux élèves comment monter une voiture (facultatif).• Distribuer les rôles et les places. Cette simulation peut être adaptée pour des groupes de 12 à 40

élèves.

Matériel

• Tables et chaises ou pupitres dont les pieds sont aux extrémités pour permettre au tapis roulant depasser en dessous.

• Rouleau de papier mince ou de papier journal de un ou deux pieds de large pour servir de tapisroulant. (improviser).

• Ciseaux et colle.• Papier de bricolage sur lequel coller les photocopies.• Crayons de couleur ou marqueurs pour colorier les voitures.

Rôles

Ingénieurs responsables de l’efficacité (2-3) : Avant de commencer la simulation, demander à deux outrois élèves de monter le tapis roulant. En qualité d’ingénieurs responsables de l’efficacité, il leurrevientd’organiser la séquence des tâches de montage de manière à maximiser l’efficacité. Donner aux élèvesla possibilité de faire et de corriger leurs propres erreurs, la résolution de problèmes étant une desprincipales expériences d’apprentissage de cette simulation.

Les ingénieurs responsables de l’efficacité voudront peut-être commencer par montrer aux élèves


comment assembler une voiture avant que les élèves commencent la production. Dans l’idéal, lesélèves qui installent le tapis roulant et la chaîne de montage pourront donner une formation « sur letas » aux autres élèves.

Les superviseurs de la chaîne (1-3) : Les superviseurs de la chaîne de montage commandent le matériellorsque les quantités diminuent et résolvent les problèmes qui surviennent durant la production. Ils etelles décident en outre des changements à apporter dans la séquence des tâches dans la chaîne demontage. Il leur incombe de réassigner les tâches et de veiller à ce que les automobiles défectueusessoient assemblées de nouveau correctement ou récupérées.

L’équipe d’entretien (1-2) : L’équipe d’entretien veille à ce que la zone de travail soit propre et que letapis soit en bon état.

Le mécanicien (1) : Le mécanicien ou la mécanicienne fait fonctionner le tapis roulant veillant à ce qu’ilavance à une vitesse appropriée.

Les inspecteurs (3-5) : Les inspecteurs devraient être placés à divers intervalles le long du tapis roulantpour assurer le contrôle de la qualité. Au bout de la chaîne de montage, l’inspecteur compare le produitfinal et la commande et signe le bon de commande si l’automobile passe l’inspection.

Les facturiers (1-2) : Les facturiers prennent les commandes, remplissent les bons de commande et lesremettent aux travailleurs pour qu’ils remplissent les commandes. Ces derniers remettent à leur tour lesbons de commande à leur superviseur. (Au bout de la chaîne de montage, l’inspecteur compare leproduit final et la commande et signe le bon de commande si l’automobile passe l’inspection.)

Les travailleurs et travailleuses (10-12) : Les premiers travailleurs le long du tapis roulant ont pourtâche de découper grossièrement les modèles le long des lignes pointillées, puis ils placent les modèlessur le tapis. Les travailleurs suivants coupent les parties de l’automobile le long des lignes avec plus desoin et les remettent sur le tapis. Si les modèles sont reproduits sur papier blanc, il faut, dans laprochaine étape, les faire colorier par les peintres qui se serviront de crayons de couleur ou depeinture, en veillant à ne pas colorier les parties qui seront collées. Le superviseur ou la superviseuredoit savoir quelles couleurs ont été demandées sur le bon de commande afin de transmettre cetteinformation aux peintres. Les travailleurs suivants, les colleurs, collent les parties ensemble pourcompléter chaque automobile.

Autres rôles

Il est possible d’intégrer tous les élèves au jeu de simulation à titre de clients, de concessionnairesautomobiles, de vendeurs et de représentants syndicaux. De plus, certains élèves peuvent être en attenteau cas où un des travailleurs ou une des travailleuses se blesse ou devienne malade et doive êtreremplacé. D’autres peuvent être chargés d’observer un aspect du travail suivant certains critères.

Résolution de problèmes

Tout ne se passera pas sans heurts durant l’expérience de simulation et cela est normal. Les difficultéset les conflits qui surgissent durant le processus donnent aux élèves l’occasion d’appliquer lestechniques de résolution de problèmes. Par exemple, s’il semble y avoir une difficulté dans la séquencedes opérations, l’enseignant ou l’enseignante peut s’abstenir d’intervenir jusqu’à ce que les leadersparmi les élèves trouvent une solution ou peut intervenir et demander aux élèves de décrire le problèmeet de discuter de la situation afin de trouver une solution.


L’enseignant ou l’enseignante peut créer des situations qui se produisent réellement dans la vie enremettant aux élèves des « cartes-problèmes » qui causent des conflits et des interruptions de travail etexigent une attention immédiate de la part de certains travailleurs ou certaines travailleuses. Voiciquelques exemples de ces cartes :

Vous vous êtes blessé à lamain sur les outils qui serventà couper grossièrement lemodèle. Vous vous absentezpour dix minutes. Commepersonne ne vous remplace,les autres doivent compenserdu mieux qu’ils peuvent.

Vous êtes en congé de maternité oude paternité pendant les 15prochaines minutes. Un travailleurinexpérimenté vous remplace maisreçoit peu ou pas de formationparce que la direction ne veut pasinterrompre la production.

Le tapis roulant s’est brisé etl’équipe responsable le réparependant 5 minutes.

Les travailleurs demandentune hausse de salaire que ladirection leur refuse. Lestravailleurs décident de fairela grève pendant 10 minutes.La direction rencontre lesyndicat afin d’essayer d’enarriver à une entente quipermettra de poursuivre laproduction. Les clientsappellent parce que lescommandes ne sont pasremplies. Ils menacent d’allerchez les concurrents.

Vous faites partie de l’équiped’entretien et vous êtes en vacancespendant les 10 prochaines minutes.Serez-vous remplacétemporairement ou la directionessayera-t-elle d’économiser del’argent en se contentant d’uneseule personne pour fairel’entretien?

Les superviseurs n’ont pascommandé suffisamment dematériel. La production estsuspendue pendant qu’ilstrouvent une sourced’approvisionnement etapportent le matériel au tapisroulant.

Organisation du tapis roulant

La pièce est organisée de manière à ce qu’un joueur (le mécanicien) puisse tirer le papier qui sert detapis roulant le long d’une surface plate dans un mouvement circulaire pour qu’il glisse le long destables et passe par en-dessous, tout comme un tapis roulant normal. Le papier doit être suffisammentlong pour laisser un espace de travail de trois pieds à chaque élève. On peut organiser ce type desurface en disposant les pupitres ou les tables au centre, et les chaises de chaque côté. Lorsque lesinspecteurs rejettent une automobile, ils la placent sur la partie inférieure du tapis pour le faire recycler.Le papier doit être assez étroit pour laisser un espace de travail de chaque côté du tapis. Dans l’idéal,le tapis devrait mesurer de un à deux pieds de large.

(Ce document continue à la page suivante.)



Document d’information pour l’enseignant ou l’enseignante (Sujet 9)Les Nations unies

En 1945, les Canadiens et leurs alliés se réjouissaient de la fin d’une longue et terrible guerre – laDeuxième Guerre mondiale. Dans le but d’éviter un nouveau conflit, ils ont mis sur pied une nouvelleorganisation, l’Organisation des Nations unies, à la suite d’une conférence tenue à San Francisco.Cinquante et un (51) pays, dont le Canada, ont signé la charte originale, devenant ainsi membres decette organisation internationale. En avril 1995, les Nations unies comptaient 185 membres convaincusde l’importance d’une telle organisation et disposés à accepter les responsabilités qui incombent auxmembres.

Au cours des cinquante dernières années, le Canada a exercé passablement d’influence et s’est révéléun chef de file dans les domaines du maintien de la paix, de la justice et des questionsenvironnementales et économiques, mais il ne peut pour autant se reposer sur ses lauriers. Le mondeaura besoin d’individus qui ont le sens de l’équité et de la compassion pour faire face aux nouveauxproblèmes qui ne manqueront pas de survenir. Il faut sensibiliser les élèves de nos écoles àl’interdépendance mondiale et au rôle des Nations unies sur la scène internationale.

Le 24 octobre 1995, les Nations unies ont célébré leur 50e anniversaire. Si les buts à long terme quepoursuit l’Organisation à l’échelle de la planète peuvent sembler fort éloignés des préoccupations desindividus dans leur communauté, l’ONU n’en dépend pas moins des citoyens et citoyennesresponsables pour atteindre ses buts et venir en aide aux populations.

Comment les Nations unies sont-elles organisées?

Le siège des Nations unies est à New York. L’Organisation compte six organes principaux:• l’Assemblée générale• le Conseil de sécurité• le Conseil économique et social• le Conseil de tutelle• la Cour internationale de Justice• le Secrétariat

La Cour internationale de justice, à La Haye (Pays-Bas), est le seul organe important des Nations uniesqui ne soit pas situé à New York. Plusieurs autres agences spécialisées des Nations unies ont leursbureaux dans des villes disséminées partout dans le monde.

L’Assemblée générale• est un parlement des nations;• est composée des pays membres, ayant chacun un vote;• toute résolution exige un vote majoritaire pour être adoptée;• se réunit annuellement de la mi-septembre à la mi-décembre;• se réunit en cas d’urgence;• formule les nouvelles politiques;• approuve le budget de l’ONU;• reçoit des rapports de tous les autres organismes des Nations unies;• compte un président assisté de vingt-et-un vice-présidents.


Sept commissions étudient les dossiers ayant trait au désarmement, à l’économie et aux finances, auxquestions humanitaires et culturelles, aux affaires administratives et budgétaires de l’ONU, aux dossiersjuridiques et aux questions politiques et relatives à la sécurité.

Le Conseil de sécurité• est présidé par le Secrétaire général qui en est le porte-parole;• compte cinq membres permanents – les États-Unis, la Fédération de Russie, la Chine, le Royaume-

Uni et la France – qui ont droit de veto sur toute décision prise par le Conseil;• compte dix membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans;• siège de façon permanente parce qu’il doit être prêt à réagir à toute situation urgente.

Les décisions sont prises à la majorité de neuf membres. Le Canada a été membre du Conseil desécurité de 1989 à 1990 et en 1999 a entrepris un nouveau mandat qui prend fin en 2000.Le Secrétariat• est dirigé par le Secrétaire général élu par l’Assemblée générale;• administre les politiques et les programmes formulés et approuvés par d’autres agences des Nations

unies;• attire l’attention du Conseil de sécurité sur tout danger pour la paix et la sécurité mondiale.

Le Conseil économique et social• compte cinquante-quatre membres élus pour trois ans par l’Assemblée générale;• se réunit chaque année pour deux séances de deux mois chacune afin de coordonner les activités

économiques et sociales des Nations unies;• favorise la croissance économique des pays en développement.

Parmi les agences qui relèvent de ce Conseil, mentionnons : la Food and Agriculture Organization(FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le General Agreement on Tariffs and Trades(GATT), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Le Conseil de tutelle• veille à ce que les mesures voulues soient prises pour préparer les territoires sous tutelle des

Nations unies à l’autonomie ou à l’indépendance (seules les îles du Pacifique administrées par lesÉtats-Unis demeurent sous tutelle).

La Cour internationale de justice• se compose de quinze juges de pays différents qui siègent pour un mandat de neuf ans en vue de

résoudre les différends entre les États;• après avoir présenté un grief, un pays doit se conformer à la décision de la Cour, mise en

application par le Conseil de sécurité.

Source : Site Web des Nations unies : http://www.un.org/


Document d’information pour l’enseignant ou l’enseignante Exemples de questions d’évaluation – Unité sur l’interdépendance

N. B. Les questions d'évaluation qui suivent sont proposées à titre d'exemples seulement. Nousconseillons à l'enseignant ou l'enseignante de choisir les questions qui lui permettront d’évaluerefficacement les objectifs choisis pour l’unité. Il pourrait être nécessaire de préparer d’autres questions.L’enseignant ou l’enseignante devrait considérer ces questions comme un élément parmi d’autres dansle processus d’évaluation qui se poursuivra tout au long de l’unité.

Se servir de l’information qui suit pour répondre aux questions 1 et 2.

L’industrie de la pêche au thon emploie de nombreuses personnes dans l’est du Canada. Pour offrir unproduit de ce genre sur le marché, il faut tout un éventail de travailleurs et de travailleuses à toutes lesétapes de la production : ressources, production et services.

1. La production de biens exige :l’interdépendance uniquement au niveau des ressources et de la production.l’interdépendance uniquement au niveau de la production.l’interdépendance uniquement au niveau des services.l’interdépendance à tous les niveaux de la production.

2. Parmi les énoncés suivants, lequel décrit ce qui se produirait si on interdisait la pêche au thon?L’interdépendance et les membres de l’équipage du bateau de pêche seraient les seuls à

changer.L’interdépendance et les personnes associées à tous les niveaux de production changeraient.L’interdépendance et les manufacturiers de thon en boîte seraient les seuls à changer.L’interdépendance et les personnes travaillant au niveau des services de la production de thon

seraient les seules à changer.

Répondre aux questions 3 à 5 après avoir lu l’information qui suit.


Grands projets au-dessus du Labrador et du nord-ouest québécois

Le gouvernement canadien songe à agrandir et améliorer la base aérienne de Goose Bay auLabrador. Il espère que cette amélioration permettra d’y établir un Centre d’armements tactiquescréant des emplois et apportant la sécurité aux Labradoriens.

Les avions à réaction volent régulièrement au-dessus de l’intérieur du Labrador et du nord-estquébécois. Les forces aériennes britanniques, américaines, ouest-allemandes et canadienness’entraînent à de vols à basse altitude dans ces régions. Elles volent à des altitudes aussi bassesque 30 mètres et à des vitesses atteignant 960 kilomètres l’heure.

Les terres au-dessus desquelles les avions volent sont les terres ancestrales des Innus.Aujourd’hui, le peuple innu vit pratiquement uniquement du bien-être social. Les conditions dansles villages innus sont pitoyables : égouts à ciel ouvert, amoncellements de déchets, un puits pour45 foyers, alcoolisme, violence familiale et négligence.

Les avions ont changé le mode de vie des Innus dans la région. Les personnes âgées et lesenfants sont traumatisés par les vols. Les avions bruyants causent des sifflements dans les oreillesqui sont ensuite douloureuses pendant des heures. Auparavant, les Innus chassaient trois mois del’année au printemps et trois mois à l’automne. Leur mode de chasse a été perturbé. Le poisson,le castor et le rat musqué meurent sans raison apparente. Les caribous ont été détournés de leursanciennes routes migratoires.

Les Innus veulent que cessent les vols des avions. Depuis plus d’une décennie, ils rêvent deretrouver leurs terres. Ils sont de plus en plus désespérés.

La ville de Goose Bay est également préoccupée. Le taux de chômage y est élevé et l’expansionde la base aérienne créerait de l’emploi.

3. Résumer les problèmes auxquels font face les Innus d’une part et les résidents de Goose Bayd’autre part.

Problèmes des Innus Problèmes des résidents de Goose Bay


4. Imaginer être un Innu vivant près de Goose Bay. Décrire comment vous vous sentiriez dans cettesituation. Ne pas oublier de faire des phrases complètes.

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5. Nous vous avons indiqué deux liens sur le schéma conceptuel suivant à l’aide de flèches. Dessinerdeux autres flèches pour indiquer des liens qui illustrent l’interdépendance.


Schéma conceptuel de l’interdépendance

6. Expliquer pourquoi vous avez dessiné les flèches là où vous l’avez fait sur le schéma conceptuel.

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Ville de Goose Bay

Gouvernementfédéral

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Sciences humaines Programme d’études 8e année L’individu