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Le DDPS Un département se présente Sécurité et mouvement

Sécurité et mouvement(BMF) met à disposition des cadres du département et de l'armée, ainsi que du public intéressé, des docu-ments concernant toutes les ques-tions que doit

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Le DDPS

Un département se présente

Sécurité et

mouvement

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2 Sécurité et mouvement

Impressum

Editeur

Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS)

Communication DDPS, Palais fédéral Est, 3003 Berne

Concept, réalisation

Sonja Margelist, Secrétariat général du DDPS; Rudolf Plüss, Secrétariat général du DDPS; Thomas Suremann, Chancellerie fédérale

Illustrations

Rolf Weiss, Berne

Service photographique de l’armée, Forces aériennes, Markus Heilig

Adresse de commande

OFCL, Berne (voir la dernière page)

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Direction du département

Le chef du départementLe Secrétariat généralLa Direction de la politique de sécuritéLes centres de Genève

Défense

Le chef de l’arméeL’Etat-major de planificationL’Etat-major de conduiteLa formation supérieure des cadres de l’arméeLes Forces terrestresLes Forces aériennesLa Base logistique de l’arméeLa Base d’aide au commandement

Protection de la population

Laboratoire de SpiezLa Centrale nationale d’alarme

Sports

L’Office fédéral du sport

armasuisse

swisstopo

ContactsIndications pour la commande

Contenu

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4 Sécurité et mouvement

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5Sécurité et mouvement

Chères lectrices,

chers lecteurs

Le 18 mai 2003, le peuple suisse a accepté, avec plus de 75%de oui, les projets de réforme Armée XXI et Protection de la population, donnant ainsi le feu vert à la réalisation de la nou-velle armée et de la protection de la population. Le nouveaucontexte requiert également une profonde réorganisation del’administration.

Cette brochure vous présente le Département de la défense,de la protection de la population et des sports (DDPS) dans sanouvelle forme, valable à partir de 2004. Elle vous donne unaperçu du travail quotidien des quelque 13 500 collaboratriceset collaborateurs qui s’engagent tous pour un objectif commun:la sécurité et le mouvement pour notre pays.

Je vous souhaite bien du plaisir à sa lecture!

SAMUEL SCHMIDConseiller fédéral

CHEF DU DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE LA DÉFENSE, DE LA PROTECTION DE LA POPULATION ET DES SPORTS

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6 Sécurité et mouvement

Le Conseil fédéral est une autoritécollégiale. Il se réunit, en règle gé-nérale, une fois par semaine dansle cadre d’une séance gouverne-mentale. Il prend ses décisions ense fondant sur les propositions desdivers départements et les discus-sions au sein du collège, et traitejusqu'à 2000 affaires par année.

Le chef du DDPS est notammentmembre de la Délégation du

Conseil fédéral pour la sécurité.Celle-ci prépare les décisions duConseil fédéral dans le domaine de

Le chef du département

la politique de sécurité, en tempsutile et en fonction de la situation.Les chefs du DFAE et du DFJP ensont également membres. En règlegénérale, la présidence de la délé-gation change chaque année.

Pour faire l’appréciation courantede la situation, le Conseil fédéralsuit les développements et les évé-nements en Suisse et à l’étranger.A cette fin, il se fonde sur les infor-mations et les appréciations del’Organe de direction pour la sécu-rité, du Renseignement stratégique

(RS) et du coordonnateur des ren-seignements.

L’Organe de direction pour la sécu-

rité se charge des travaux d'état-major pour la Délégation duConseil fédéral pour la sécurité. Ilassure le suivi de la situation enSuisse et à l’étranger, élabore desscénarios, des stratégies et des op-tions à l'intention de la délégation,et prépare les séances de cette der-nière. Il gère la liste des besoinsd’information du Conseil fédéral.

Chacun des sept conseillers fédéraux est aussi bien membre du gouvernement national que chef deson département. En tant que chef du DDPS, le conseiller fédéral Schmid marque de son empreinte la politique en matière de sécurité et de sport, et veille à ce que les tâches que nous impose laConstitution soient remplies au mieux. Comme membre du Conseil fédéral, il gouverne le pays deconcert avec ses collègues.

Direction du département

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7Sécurité et mouvement

Chef du département

DDPS

armasuisse

Sports

Protection de la population

Défense

Direction de la politiquede sécurité

Renseignementstratégique

Secrétariat général

Le Renseignement stratégique estdirectement subordonné au chefdu DDPS. Il fournit au gouverne-ment et aux organes de conduitemilitaire les renseignements et lesanalyses dont ils ont besoin. Lesrenseignements concernantl’étranger sont axés sur les ques-tions politiques, économiques, mi-litaires et technico-scientifiques.Les thèmes sont les armes de des-truction massive, les transferts illé-gaux de technologie, le terrorismeinternational et le commerce desarmes.

Le coordonnateur des renseigne-

ments est membre de l’Organe dedirection pour la sécurité. Il orienteles fournisseurs de renseigne-ments de la Confédération sur lesbesoins en renseignements duConseil fédéral et coordonne lesactivités des départements en ma-tière de renseignement. Le coor-donnateur des renseignements aaccès à l’ensemble des renseigne-ments qu’obtient l’administrationde la Confédération. Il garantit queles informations provenant de di-verses sources et mettant l’accentsur des thèmes différents sont àdisposition pour une appréciationglobale de la situation. Sur le planadministratif, il est subordonné auSecrétariat général du DDPS.

Le Bureau d’appréciation de la si-

tuation et de détection précoce estrattaché au coordonnateur des ren-seignements. Il est composé d’uneéquipe interdisciplinaire qui traiteles thèmes principaux suivants: politique de sécurité, politiqueétrangère, sécurité intérieure, tech-nologie et société de l’information.Ce bureau organise les groupes detravail interdépartementaux qui ré-digent des analyses sur des thè-mes hautement prioritaires, à l’in-tention de l’Organe de directionpour la sécurité.

L’auditeur en chef est le plus hautjuge de l’armée. Il est directementsubordonné au chef du départe-ment. L’auditeur en chef est res-ponsable de l’exécution correctedu travail de la justice militaire. Ilgarantit que la justice militaire estindépendante du commandementde l’armée et de l’administration, etil veille à ce que toutes les instan-ces de la justice militaire soient enmesure d’accomplir leurs tâcheslégales. L’auditeur en chef introduitles procédures pénales militaires etsurveille leur déroulement. Lapoursuite, fondée sur lesConventions de Genève, des per-sonnes suspectées de crimes deguerre dans un cadre internationalen fait également partie.

Auditeur en chef

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8 Sécurité et mouvement

Parmi les attributions du Secré-tariat général (SG) figurent égale-ment la gestion des ressources, lamise à disposition des informa-tions, de la documentation et de lacommunication, ainsi que la légis-lation, l’application de la loi et lesconseils juridiques. Le SG assumeégalement les tâches de secrétariatpour la Direction du département(DD). Présidée par le chef du dépar-tement, la DD traite les questionsfondamentales de la sécurité dupays, de la protection de la popula-tion et des sports.

Direction du département

Le Secrétariat général

L’Etat-major du chef du DDPS ap-puie le chef du département dansses deux mandats de membre dugouvernement et de chef du dépar-tement. Il coordonne les affaires duDDPS et prépare celles que le chef dudépartement devra défendre auConseil fédéral et devant le Parlement.Cela englobe les projets de messa-ges et de rapports du Conseil fédé-ral, ainsi que les réponses auxquestions et aux interventions duParlement.

L’Etat-major du chef du départe-ment aborde également les affairesdes autres départements et les pré-pare pour le chef du départementen vue des séances hebdomadai-res du Conseil fédéral.

Le Secrétariat général du DDPS appuie le chef du département dans ses fonctions de membre duConseil fédéral, ainsi que dans la conduite du département. Il est responsable de faire appliquer lastratégie politique dans les domaines départementaux que sont la défense, la protection de la popu-lation, les sports et armasuisse. Il se charge de la planification, du controlling et de la coordination au niveau du département.

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9Sécurité et mouvement

L’Etat-major du chef du départe-ment comprend également les rap-porteurs, le controlling du départe-ment et l’inspectorat. Lesrapporteurs étudient les affairesdes divers domaines départemen-taux pour le compte du chef du dé-partement et le rendent rapide-ment attentif aux occasions et auxrisques qui se profilent. Le control-ling du département et l’inspecto-rat suivent les projets en cours etévaluent l'état de leur mise en œu-vre.

Le Secrétariat général conduit etcoordonne également la communi-

cation du département. La politi-que d’information du DDPS doitpermettre à la population ainsiqu’aux partenaires de la politiqueet de l’économie de connaître et decomprendre les principales affairesdu département. Pour permettreaux services du département d’in-former de manière directe, rapideet professionnelle, les différentsdomaines départementaux dispo-sent chacun de leur propre serviced’information. Une grande impor-tance est attachée non seulement àl’information des médias et du pu-blic, mais aussi à la communica-tion interne. Elle doit garantir queles collaborateurs du département

reçoivent des informations de pre-mière main sur les processus de renouvellement en cours pour queceux-ci puissent y contribuer activement.

La Bibliothèque militaire fédérale

(BMF) met à disposition des cadresdu département et de l'armée, ainsique du public intéressé, des docu-ments concernant toutes les ques-tions que doit traiter le DDPS.L’intérêt du public se porte surtoutsur les documents relatifs aux thè-mes «guerre et paix», à la politiquede sécurité et à la protection de lapopulation. La BMF dispose d’unecollection de près de 300 000 ou-vrages qu’elle met à dispositiond’une clientèle active de quelque25 000 personnes, à l'étrangercomme en Suisse. La BMF travailleaussi souvent directement surmandat du département et aide àcombler les éventuelles lacunesdocumentaires.En organisant des activités d’ensei-gnement au sein et à l’extérieur del’administration et de l’armée, ainsique des visites, des exposés et despublications, les collaborateurs de laBibliothèque militaire fédérale favo-risent la compréhension de la politi-que de sécurité de notre pays, aussibien dans le passé qu’au présent.

Secrétariat général

Politique de l’aménagement et de

l’environnement

Informatique

Finances

Communication

Etat-major du chef duDDPS

Personnel

Secrétaire général

Information

Bibliothèque mili-taire fédérale (BMF)

Centre de dommages

Services

Coordonnateur des renseignements

Droit

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10 Sécurité et mouvement

Les ressources financières et hu-

maines du département sont gé-rées de manière centralisée par leSG. Le DDPS entend rester un em-ployeur social malgré la pressioncroissante liée aux conditions éco-nomiques. Une comptabilité analy-tique permet d’identifier les coûtset d’effectuer une planificationbudgétaire précise.

Le domaine juridique conseille nonseulement le chef du département,mais également les services juridi-ques des groupes et des offices. Ilest à disposition du public pour desquestions juridiques et se chargede la législation et de l’applicationde la loi au sein du département.

Le Chief Information Officer estresponsable de la conduite straté-gique de l’informatique au sein duDDPS. Ses tâches principales sontle respect des exigences de laConfédération, la réduction descoûts d’exploitation des moyensinformatiques, l’harmonisation etla standardisation des matériels et

des logiciels, ainsi que le regroupe-ment de l'informatique de l’arméeavec celle de l’administration.

La politique de l'aménagement et

de l'environnement veille à ce quela loi soit respectée dans les do-maines de l’environnement, del’immobilier et de l’aménagementdu territoire. Elle agit comme auto-rité exécutive pour la législation enmatière d’environnement et délivreles permis de construire pour lesouvrages et installations militaires.Le plan sectoriel militaire et le pro-gramme «Nature, paysage et ar-mée» contribuent à harmoniser lesdiverses exigences militaires et ci-viles concernant l’utilisation ou laprotection des places d’armes et detir et des aérodromes.

Le domaine «Politique de l'aména-gement et de l'environnement» aégalement pour tâche de veiller àce que les dispositions légales etles planifications de la Confédéra-tion et des cantons n’empêchentpas l’accomplissement des tâches

essentielles du DDPS. Ceci con-cerne en premier lieu l’instructionmilitaire.

Le Centre de dommages du DDPS

est chargé de dédommager les per-sonnes lésées lorsque l’arméecause des dégâts matériels ou en-dommage des cultures lors de sesexercices ou engagements. Il renden première instance une décisionsur les demandes de dommages-intérêts provenant de la Confédé-ration ou dirigées contre la Con-fédération, et conseille d’autresorganes du DDPS sur les questionsde responsabilité. Le Centre dedommages traite quelque 1500 caspar année. Bien que le nombre desinistres diminue à la suite de la ré-duction des effectifs de l’armée, lemontant moyen des dommagesaugmente. En informant sur leurtravail ainsi que sur la préventiondes dommages dans les écoles decadres de l’armée, les collabora-teurs du Centre de dommagescontribuent à prévenir les domma-ges et donc à réduire les coûts.

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11Sécurité et mouvement

Vous êtes la conscience juridique du

département. Avez-vous toujours

raison?

C’est le domaine des affaires juridi-ques qui est la conscience juridiqueet non pas une personne. En règlegénérale, nous prenons les bonnesdécisions, mais il est parfois arrivéque ce ne soit pas le cas et que nosdécisions soient cassées. En ce qui concerne vos fonctions, il

est difficile de s’imaginer au juste ce

dont il s’agit.

Le service juridique a trois tâchesprincipales: tout d‘abord le conseilen matière juridique, ensuite l’appli-cation du droit – ce qui consiste àtraiter les plaintes de service, ainsique les recours administratifs et dis-ciplinaires – et troisièmement la lé-gislation, c'est-à-dire les révisionsdes lois, les décrets du Parlement,ainsi que les principales ordonnan-ces du département.Quel est l’article de loi qui caracté-

rise le mieux l’armée XXI?

Tout repose sur l’art. 13 de la loi surl’armée et l’administration militaire(LAAM): cet article fixe la limite d’âgepour l’accomplissement du servicemilitaire. Cet élément définit la taillede notre armée.

Combien de nouveaux articles de loi

ont dû être élaborés pour l’armée

XXI?

Le Parlement a dû modifier près de50 des 150 articles de la LAAM. Acela s’ajoutent 15 articles de l’ordon-nance de l'Assemblée fédérale surl’organisation de l’armée. De plus, ily a toute une série d’articles de loidans près de 40 ordonnances duConseil fédéral et du département. La Suisse a-t-elle trop ou trop peu

de lois?

Beaucoup trop. Cela tient peut-êtreau manque de sécurité qui caracté-rise notre monde. Mais il est certainque dans cette multitude de lois le ci-toyen ne s’y retrouve plus. Noussommes surréglementés ce qui nousdonne l’illusion de vivre dans la sé-curité. Le chef du département est égale-

ment juriste. Est-ce que cela facilite

ou complique votre travail?

L’actuel chef du département, leconseiller fédéral Samuel Schmid,est un juriste avéré. Il comprend no-tre langage, ce qui facilite notre tâ-che. Mais cela signifie en mêmetemps que les exigences sont plusélevées.

Avez-vous toujours raison?

Entretien avec ROBERT WIESER, chef du domaine des affaires juridiques du Secrétariat général du DDPS

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12 Sécurité et mouvement

La Direction de la politique de sé-curité (DPS) appuie le chef du dé-partement dans la conduite des do-maines Défense, Protection de lapopulation et armasuisse. Ellecomprend quatre domaines d’acti-vité:

• le développement de stratégies• la politique de défense et d’ar-mement

• la politique de la maîtrise des armements et du désarmement,ainsi que

• le suivi des centres internatio-naux de Genève.

La situation internationale et les défis concernant la sécurité de la Suisse changent continûment. LaDirection de la politique de sécurité (DPS) suit l’évolution de la situation et analyse les répercussionspour l’armée et la protection de la population.

Direction du département

La Direction de la politique de sécurité

Développement de stratégies

Ce domaine se charge d’élaborerdes stratégies et des rapports rela-tifs à la politique de sécurité. Il s’oc-cupe également de fixer le cadre dela politique de sécurité permettantde prendre les mesures qui s’avè-rent nécessaires sur le plan politi-que. C’est par exemple le cas pourl’armement des soldats suisses en-gagés dans un service de promo-tion de la paix. Les tâches de la DPS incluent éga-lement la coordination des con-tacts sur le plan international, ainsique l’organisation des rencontresdu chef du département avec seshomologues étrangers.

Politique de défense et

d’armement

La DPS est responsable du suivi,sur le plan de la politique de sécu-rité, des engagements de l’arméeen Suisse et à l’étranger. Elle estégalement chargée d’assurer lacoopération de l’armée avec lesEtats étrangers et les organisationsinternationales. La DPS suit et éva-lue le développement des forcesarmées et l’évolution de la politi-que d’armement sur le plan inter-national. Elle développe desconcepts et des critères politiquespour les domaines de la défense,de l’armement et de la protectionde la population.

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13Sécurité et mouvement

La politique de la maîtrise des

armements et du désarmement

Des conventions internationalessur la limitation ou la réduction deforces armées et des armementscontribuent à assurer la sécurité dela communauté internationale etde la Suisse. Elles ont égalementdes répercussions sur le DDPS.Ainsi, le DDPS et l’armée doiventrespecter les engagements pris etsoutenir l’élaboration et l’applica-tion de telles conventions. La DPSsuit les développements dans cedomaine, les compare avec les in-térêts politiques et militaires de laSuisse, et évalue les conséquencespour notre armée.

Les centres internationaux

La DPS s'occupe de trois centresqui ont été fondés à Genève. Ils’agit de fondations auxquelles denombreux autres Etats ont adhéré

aux côtés de la Suisse et du cantonde Genève:

• Le Centre de politique de sécu-rité – Genève (GCSP)

• Le Centre international de démi-nage humanitaire – Genève(CIDHG)

• Le Centre pour le contrôle dé-mocratique des forces armées –Genève (DCAF)

Il est prévu, d’ici à la fin de 2007,d’héberger les trois centres dansune «Maison de la Paix». Celle-cidevrait également abriter une par-tie de l’Institut universitaire deshautes études internationales (IUHEI), ainsi que d’autres institu-tions de promotion de la paix.

Vous trouverez plus d'informations sur

les trois centres aux pages 14–15.

Direction de la politique

de sécurité (DPS)

Développement de stratégies

Centres internationaux

Etat-major de direction

Directeur

Politique de défense et d’armement

Politique de la maîtrisedes armements et du

désarmement

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14 Sécurité et mouvement

Avec ses trois centres, à Genève, le DDPS offre une large palette de compétences en matière de politique de sécurité.

Genève, la Suisse, le monde

Les centres internationaux

Le Centre de politique de

sécurité – Genève

Créer plus de paix, de sécurité et destabilité par la formation – telle estla mission du Centre de politiquede sécurité – Genève (GCSP). LeGCSP propose des programmes deformation en politique de sécuritéinternationale, animés par des ex-perts. Ses clients se recrutentparmi le corps diplomatique, les of-ficiers supérieurs, les fonctionnai-res de ministères des affairesétrangères, de la défense ou d’au-tres ministères intéressés.

Carte de visite

La carte de visite du centre est uncours international de formation enpolitique de sécurité qui dure neufmois. Il transmet des connaissan-ces approfondies sur la politiquede sécurité internationale, sur la di-plomatie préventive, ainsi que surle contrôle des armements et sur ledésarmement. Plus de 100 partici-pants représentant plus de 40 payssuivent chaque année les cours deformation du GCSP.

Recherche et conférences

En complément aux programmesde formation, le centre effectueégalement des travaux de recher-che axés sur les besoins, ainsi quesur l’enseignement et il organisedes conférences sur les questionsrelevant de la sécurité internatio-nale.

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15Sécurité et mouvement

Le Centre international de dé-

minage humanitaire – Genève

Tous les mois, 2000 civils sont lesvictimes de mines antipersonnelterrestres. L’objectif du Centre in-ternational de déminage humani-taire – Genève (CIDHG) est de luttercontre cet état de fait. Il aide à met-tre en place des capacités locales etencourage la collaboration interna-tionale, en application du principeconsistant à «aider autrui à s’auto-gérer dans ce domaine».

Recherche

Toute opération de déminage coûtecher et présente des dangers.Souvent, l'expérience fait défaut.C’est la raison pour laquelle il est né-cessaire de faire de la recherche ap-pliquée; souvent, il s’agit de trouverla bonne méthode de déminage. Lecentre genevois développe de tellesméthodes qu’il met à la dispositiondes autorités et organisations inté-ressées dans le monde entier.

Soutien opérationnel

Le centre a mis sur pied une équiped’experts en déminage de renom-mée internationale. Le système degestion des informations IMSMA,développé par l’EPF de Zurich, aconnu un grand succès. Le sys-tème IMSMA est reconnu sur leplan mondial comme étant le logi-ciel standard pour les opérationsde déminage et a été introduit parle centre genevois, en collabora-tion avec l’ONU, dans 26 program-mes de déminage.

Le Centre pour le contrôle démocra-

tique des forces armées – Genève

Le contrôle des forces arméesconstitue une condition essentiellede la stabilité des jeunes démocra-ties. Le Centre pour le contrôle dé-mocratique des forces armées –Genève (DCAF) leur offre, dans cedomaine, les prestations nécessai-res en matière d’analyse et deconseil. Souvent, dans certainspays, les organes au pouvoir dansun pays se comportent comme unEtat dans l’Etat, abusent des res-sources, entravent les réformes,augmentant ainsi le risque que desconflits éclatent aussi bien au seinmême de l’Etat qu’entre plusieursEtats. Le centre de Genève appuieles Etats dans leurs efforts en vued'assurer un contrôle efficace desforces armées par des autoritésélues démocratiquement.

Mise en réseau

Le centre met en relation les diversacteurs du domaine des structuresde sécurité. Il fournit des analyseset des études conceptuelles sur dessujets importants, élabore des do-cuments et conseille sur demandeles clients. Il finance également desprogrammes de démocratisationde haut niveau.

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17Sécurité et mouvement

DDPS

Domaine départemental

Défense

Défense

Forces aériennes

Forces terrestres

Formation supérieuredes cadres

Etat-major de conduite

Etat-major de planification

Chef de l’armée

L’armée protège notre pays d’une atta-

que militaire, elle appuie les autorités

civiles dans les situations de nécessité,

et elle contribue à promouvoir la paix

sur le plan international.

Le domaine départemental «Défense»

crée les conditions nécessaires à

l’accomplissement de cette tâche.

Cela signifie: évaluation permanente de

la situation, planification, conduite.

Etat-major du chefde l’armée

Base logistique de l’armée

Base de l’aide au commandement

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18 Sécurité et mouvement

Le chef de l’armée est directementsubordonné au chef du DDPS. Ilréalise les projets de celui-ci enmatière de politique de sécurité. Ilest responsable de l’état de prépa-ration, ainsi que du développe-ment de l’armée. Il a le grade decommandant de corps. En cas demise sur pied d'un nombre impor-tant de troupes, le Parlement élitun général. Le chef de l’armée enfonction en temps de paix peut as-sumer ce rôle mais ce n’est pasobligatoirement le cas.

Le chef de l’armée

Le plus haut des militaires

Le chef de l’armée dirige le domaine départemental de la défense. Ce domaine comprend les Forcesterrestres et les Forces aériennes, la formation supérieure des cadres, la Base logistique de l’armée,ainsi que la Base de l’aide au commandement. Le domaine de la défense comporte, en outre, l’Etat-major de conduite et l’Etat-major de planification de l’armée, ainsi que l’Etat-major du chef de l'armée.

Les plus grands défis auxquels setrouve confronté le chef de l’arméesont l’orientation de l’armée sur lesrisques et les menaces les plusvraisemblables actuellement, l’en-gagement efficace des faibles res-sources, le développement perma-nent de l’instruction et la plani-fication à moyen et à long termedes forces armées.

Le chef de l’armée est soutenu parson état-major dans la conduite dudomaine départemental de la dé-

fense. Cet état-major comprend leremplaçant et l’état-major person-nel du chef de l’armée, ainsi queles domaines du personnel, del’instruction opérative et des rela-tions internationales.

Page 19: Sécurité et mouvement(BMF) met à disposition des cadres du département et de l'armée, ainsi que du public intéressé, des docu-ments concernant toutes les ques-tions que doit

L’Etat-major de planification de

l’armée est responsable de la plani-fication et du développement del’armée, ainsi que du domaine dé-partemental de la défense. Il doitêtre prévoyant et capable d'identi-fier les défis qui joueront un rôlesur le plan militaire dans les 15 à 20prochaines années. C’est sur ceséléments qu’il devra élaborer l’étatde préparation de base de l’armée,

ainsi que les critères pour la planifi-cation de l’armée et de l’armement.

L’Etat-major de planification del’armée assume cependant aussides tâches d’actualité. Il est res-ponsable de l’élaboration du bud-get de la défense, de la planifica-tion immobilière du domaine de ladéfense et de la liquidation du ma-tériel d'armée excédentaire.

15 ans d’avance Etat-major de

planification l’armée

Doctrine militaire

Planification prospective

Développement de la conduite

et de l’organisation

Service des financesde la défense

Planification de l’ar-mée et de l’armement

Service informatiquede la défense

19Sécurité et mouvement

Plans directeurs et planification des

investissements

Armée XXI: la nouvelle armée suisse

Les travaux de planification de la nouvelle armée suisse ont duré près de cinqans. Le 18 mai 2003, le peuple suisse a, avec plus de 75% de oui, donné son feuvert à la concrétisation de l’armée XXI et de la protection de la population. L’ef-fectif de l’armée a été réduit pour passer de quelque 350 000 militaires à 220 000,et la durée du service d’instruction a été raccourcie à 260 jours. L’obligation deservir se termine, en règle générale, à 30 ans. Selon leurs grades, les cadres res-tent en service plus longtemps. Chaque année, près de 15% des recrues peuventaccomplir leur service d’instruction d'une traite, sous la forme d’un «servicelong». Après 300 jours de service, ces militaires sont incorporés dans la réservepour une durée de dix ans avant d’être libérés des obligations militaires.

L’armée suisse est une armée de milice moderne, dont l’organisation s’adapteaux conditions du moment et dont l’état de préparation est échelonné. Outre samission de défense du territoire et de promotion de la paix, l’armée assume éga-lement des tâches dans le domaine de la sauvegarde des bases existentielles.Ces engagements, dont l’importance a fortement augmenté, sont accomplis surdemande des autorités civiles (principe de subsidiarité). Ils permettent de véri-fier en permanence, dans la pratique, l’application des connaissances acquiseset la population peut en tirer un profit direct.

Chef de l’Etat-major de planification de l’armée

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20 Sécurité et mouvement

Quel est l’état de santé de nos recrues?

Entretien avec le divisionnaire GIANPIERO A. LUPI, chef des affaires sanitaires (JMéd) et médecin en chef de l’armée

Vous êtes le médecin en chef de

l’armée. Quel est l’état de santé de

nos recrues?

Nos recrues sont en meilleure santéqu’autrefois, mais cela ne signifie pasobligatoirement qu’elles sont plus ap-tes au service. Pourquoi? Les sportspratiqués de nos jours ne sont pas for-cément une préparation optimale auservice militaire. A ceci s’ajoute que lenombre d'affections psychiques aug-mente. Une bonne motivation permetcependant de renforcer l’endurance;c’est à ce niveau que nous intervien-drons à l’avenir.Comment faites-vous pour convain-

cre les recrues de ne plus fumer de

joints?

Premièrement, nous attendons des re-crues qu’elles vivent le service mili-taire comme une expérience positiveet utile. Cela inclut aussi des activitésphysiques. Deuxièmement, nous vou-lons convaincre les recrues que laconsommation de drogues entrave laperception et la capacité de réaction.L’effet des drogues augmente les ris-ques lors du tir, de la conduite d’un vé-hicule ou d’autres activités militaires. Qu’entreprenez-vous pour qu’il n’y ait

plus de cas de méningite dans les

écoles de recrues?

De 1995 à 2001 nous avons recensé 19

cas de méningite. Depuis 2002, nousvaccinons les recrues et plus aucuncas de méningite n'est apparu. Qu’est-ce que le Service sanitaire de

l’armée et qu’est-ce que le Service

sanitaire coordonné?

Le Service sanitaire de l’armée est res-ponsable de la santé des militaires,depuis leur recrutement jusqu’à leurlibération des obligations militaires.Quant au Service sanitaire coordonné,il coordonne toutes les institutions dudomaine sanitaire et du secteur de lasanté. Cela permet d’utiliser au mieuxles moyens à disposition des cantons,des partenaires privés et du Servicesanitaire de l’armée. Dans ce do-maine, le principe de «la sécurité parla coopération» est appliqué depuislongtemps.Auriez-vous pu imaginer, avant le 11

septembre 2001, que l’engagement

terroriste d’armes biologiques

devienne pour vous une réalité?

Oui. Traditionnellement, l’armée s’estpréoccupée très tôt de la problémati-que des armes biologiques. Le servicesanitaire avait, par exemple, mis enscène le scénario d’une attaque au bacille du charbon lors du dernierexercice de l’Etat-major de l’armée en 1998.

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21Sécurité et mouvement

L’Etat-major de conduite de l’ar-mée est responsable de l’exécutiondes engagements et des opéra-tions de l’armée, autant en Suissequ’à l’étranger. Pour ce faire, ils’appuie sur l’appréciation de la si-tuation faite en permanence par leRenseignement militaire. Il concré-tise par des opérations les critèreset les objectifs stratégiques militai-res et gère l’état de préparation del’armée. Conjointement avec l’Etat-major du chef de l’armée et l’Etat-major de planification de l’armée, ilforme le Quartier général de l’ar-mée.

L’Etat-major de conduite de l’ar-mée est également chargé de sou-tenir les militaires de milice, d’as-surer le suivi médical de la troupe,le Service sanitaire coordonné, lerecrutement, ainsi que la défenseABC. Il est responsable de l’enga-gement rapide et efficace de l’ar-mée en cas de catastrophes natu-

L’armée à l’engagement Etat-major de conduite

de l’armée

Centre de compétenceABC

Centre de compétenceSWISSINT

Conduite des affaires et support

Chef de l’Etat-major deconduite de l’armée

Service du personnelde l’armée

Affaires sanitaires / mé-decin en chef de l’armée

Logistique

Opérations / planification

Renseignement militaire

Aide au commandement

relles, de menaces pour la sécuritéintérieure, ou dans le cadre des ac-tions de promotion de la paix.Parmi les exemples récents, citonsles engagements de l’armée auKosovo, lors du WEF, à Davos, etdu Sommet du G-8, ainsi que pouraider les autorités civiles lors desdiverses catastrophes naturelles deces dernières années, qu’il s’agissed’avalanches, d’inondations ou detempêtes. A cela s’ajoutent les en-gagements de surveillance des am-bassades et d'appui du Corps desgardes-frontière.

L’Etat-major de conduite de l’ar-mée fixe également les exigencespour l'état de préparation de basede l’armée. Il définit donc les pres-tations que l’armée doit fournir àcourt et à moyen terme dans lesdomaines de la formation, de la lo-gistique, de la conduite et du per-sonnel.

Direction de l’instruction

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22 Sécurité et mouvement

La formation supérieure des cadres de l’armée

Pour des performances maximales

La formation supérieure des cadres de l’armée (FSC) est responsable de la formation des officiers supérieurs de milice de l’armée. Elle contribue à la recherche en matière de sciences militaires, ainsiqu’au développement de la doctrine, et assure la collaboration avec les hautes écoles civiles et militaires.

Tous les cours préparent les futurscadres aux tâches de conduite etd’état-major qu’ils accompliront.L’instruction repose sur les princi-pes de la formation des adultes etdispose d’une infrastructure mo-derne.

Les cours de conduite et les mani-festations publiques du CAMPUSde Lucerne sont également ouvertsaux civils qui s’y intéressent. Cesmesures permettent d’améliorer lacompatibilité entre la formation ci-vile et militaire, et de promouvoirl’échange de connaissances etd’expériences, bénéfique pour lesdeux parties.

L’enseignement doit représenterun défi intellectuel pour tous lesparticipants. Il pose de hautes exi-gences didactiques et méthodolo-giques au corps enseignant et fixeses normes sur celles d’institutionsciviles et militaires comparables enSuisse et à l’étranger. Le principede la milice limitant le temps dispo-nible, l’objectif est de transmettreun maximum de connaissances etd’expériences de la conduite en unminimum de temps.

L’Ecole centrale (EC) de Lucerneassure l’instruction de base des ca-dres de milice à partir du niveau ducorps de troupe (bataillons et grou-

pes). Berne assure l’instruction debase des cadres de milice au ni-veau des unités (compagnies). ALucerne, 25 stages de formation re-çoivent, chaque année, quelque500 participants. A Berne, près de 1100 futurs chefs de sections sontformés dans trois stages de forma-tion centralisés pour officiers; en-viron 200 futurs commandantsd’unité le sont dans trois stages deformation de commandement. Lestage de formation central pour of-ficiers transmet aux aspirants desForces terrestres et des Forces aériennes les connaissances debase, les techniques fondamenta-les, ainsi que les valeurs d’un offi-cier de l’armée suisse.

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Formation supérieure des

cadres de l’armée (FSC)

Ecole des sous-officiersde carrière de l’armée

Académie militaire de l’EPF de Zurich

Ecole d’état-major général

Ecole centrale

Centre d’entraînementtactique

Commandant FCS

23Sécurité et mouvement

L’Ecole d’état-major général

(EEMG) de Lucerne assure la for-mation initiale et le perfectionne-ment des officiers d’état-major gé-néral et des aides de commande-ment des états-majors des Grandesunités (brigades et régions).A l’avenir, le stage de formation decommandement III préparera lesfuturs officiers généraux de l'ar-mée à leurs tâches de comman-dant d’une Grande unité ou au seindu commandement de l’armée.Chaque année, quelque 150 offi-ciers d’état-major général et 60 futurs aides de commandementdes états-majors des Grandes uni-tés suivent les huit stages de for-mation et de perfectionnement.L’instruction de base d’un officierd’état-major général (45 nouveauxofficiers chaque année) dure douzesemaines, le stage de perfectionne-ment de une à six semaines, selonla fonction. Cette formation est trèsexigeante et se déroule dans desconditions difficiles, tant sur lesplans psychique et physique quesur celui du temps. L’objectif estqu’un officier d’état-major soit ca-pable – même lorsqu’il est stresséet soumis à la pression du temps –de fournir des performances pourle moins acceptables, de rédigerdes ordres clairs et appropriés, etde discerner le contexte tactique etopérationnel.

Les officiers d’état-major généralconstituent l’épine dorsale de l’ar-mée et garantissent l'unité de doc-trine. Grâce à la palette étenduedes thèmes qu’elle couvre, cetteformation est surtout d’une grandevaleur pour l’activité profession-nelle d’un officier de milice.

L’Académie militaire à l’EPF de

Zurich (MILAK / EPFZ) est non seu-lement le centre de formation desofficiers de carrière de l’arméesuisse, mais aussi un centre decompétences reconnu dans le do-maine des sciences militaires. Elleest également ouverte aux étu-diants intéressés d’armées étran-gères. L’Académie militaire pro-pose aux futurs officiers de carrièreun stage de formation de trois ansqui peut être achevé par le diplômede «bachelor». Ceux-ci peuventégalement suivre des stages deformation d'une année en vue del'obtention d'un diplôme, descours complémentaires, ainsi quedes cours de perfectionnement deplusieurs jours. Actuellement, leschaires de l’Académie militairesont les suivantes: conduite deshommes et communication, étu-des stratégiques, histoire militaire,sociologie militaire, psychologie etpédagogie militaire.

L’Ecole des sous-officiers de car-

rière de l’armée (ESCA), de Herisau,est le centre d’instruction pour lessous-officiers de carrière de toutesles armes. Les candidats doiventdisposer d’une formation de basesolide (apprentissage ou expérienceprofessionnelle), avoir un grade desous-officier supérieur et passer unexamen d’entrée. L’instruction d’unsous-officier de carrière dure deuxans et inclut une instruction spécifi-que aux différentes armes, dispen-sée dans les formations d’applica-tion. L’ESCA se termine parl’obtention du diplôme de sous-offi-cier de carrière et la promotion augrade d’adjudant sous-officier.

Le Centre d’entraînement tactique

(CET), de Kriens, est le centrechargé de l’instruction à la conduiteassistée par des simulateurs. C’estlà que les commandants et les états-majors sont formés à la conduitedes unités.

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Les Forces terrestres assumenttrois tâches: l’instruction de basedes soldats, des cadres et des for-mations, l’instruction et la conduitedes unités en fonction de l’engage-ment, ainsi que l'ancrage territo-rial.

Les subordonnés du commandantdes Forces terrestres sont le chefde l’instruction des Forces terres-tres, le chef de l’Etat-major d’enga-gement des Forces terrestres, les

commandants des quatre régionsterritoriales, ainsi que le comman-dant de la Sécurité militaire.

L’instruction des soldats et des ca-dres se déroule dans les forma-tions d’application spécifiques auxdifférentes armes: transmissions /aide au commandement, infante-rie, troupes blindées, artillerie, gé-nie / sauvetage et logistique. Lastructure des formations d'applica-tion est adaptée à un concept d’ins-

Les Forces terrestres sont la plus grande unité administrative du domaine de la défense et incluent la majeure partie des unités de l’armée.

Les Forces terrestres

Etre proche du citoyen et performant

truction à trois niveaux des soldats.Selon la durée de l’école de recrues(18 ou 21 semaines), celle-ci com-prend une instruction générale debase de cinq semaines, huit semai-nes d'instruction de base spécifi-que à la fonction et cinq à huit se-maines d’instruction en formation.Les objectifs et les ressources del’instruction des formations d’ap-plication sont coordonnés par lecommandement des Forces terres-

tres.

24 Sécurité et mouvement

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Les Forces terrestres

Commandant des Forcesterrestres

6 formations d’application

Services centrauxdes Forces terrestres

Commandement de l’instruction des

Forces terrestres

25Sécurité et mouvement

Une fois leur instruction de baseterminée, les militaires sont incor-porés dans un bataillon. C’est ausein de ce bataillon qu’ils accom-plissent, chaque année, un coursde répétition, pendant six ou septans. Les bataillons sont regroupésen brigades selon des critères ré-gionaux. La désignation et l’organi-sation des brigades correspondentaux besoins de l’instruction. Pourl’engagement, on retiendra une au-tre structure, adaptée spécifique-ment à la mission. L’instruction etla préparation à l’engagement desétats-majors des brigades et desbataillons est du ressort de l’Etat-

major d’engagement des Forces

terrestres.

Les quatre régions territoriales for-ment le lien entre l’armée et lescantons. Elles conseillent et ap-puient les autorités et organisa-

tions civiles, coordonnent l’occu-pation de l’infrastructure par latroupe et conduisent les engage-ments subsidiaires sur leur terri-toire (aide en cas de catastrophe,missions de sûreté, assistance gé-nérale). Pour l’exécution des enga-gements, les commandants des régions concernées se verront attribuer des bataillons issus desbrigades.

La Sécurité militaire est égalementancrée dans les régions. Elle est enmesure d’assumer immédiate-ment, et pour une longue durée,des tâches de sécurité internes àl’armée, ainsi que des missionssubsidiaires de sûreté au profit desautorités civiles.

Vous trouverez plus d’informations sur

la Sécurité militaire à la page 27.

Etat-major d’engagementdes Forces terrestres

4 régions territoriales

Sécurité militaire

4 brigades d’infanterie

2 brigades blindées

1 brigade d’aide aucommandement

3 brigades d’infan-terie de montagne

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26 Sécurité et mouvement

«Savoir ressentir»

Entretien avec MARLIS JACOT-GUILLARMOD, officier de carrière

nes gens qui, souvent, ont des idéesdifférentes des miennes. La discussionavec eux est particulièrement passion-nante. C’est d’ailleurs là que je vois unavantage pour les femmes. Leur com-portement envers d’autres personnesest moins militaire et plus naturel.Elles font souvent preuve de plus desensibilité et ressentent des chosesqui n’apparaissent pas forcément. Quelles perspectives professionnelles

voyez-vous pour une femme qui a

servi dans l’armée comme militaire

contractuel?

Elle pourra acquérir une grande expé-rience en matière de conduite. Le ser-vice militaire nous donne la chance detravailler en équipe avec d’autres per-sonnes, ce qui peut être une bonnebase, par exemple, pour une fonctiondans le domaine de la gestion du per-sonnel, domaine qui exige une hautecompétence sociale.L’égalité des femmes dans l’armée

est-elle un avantage?

Cela dépend comment on la vit. Si lesfemmes ont les mêmes obligations,les mêmes droits et les mêmes chan-ces, tout est pour le mieux. A presta-tions égales, une femme doit pouvoiratteindre le même objectif qu’unhomme. Toute faveur qui lui serait accordée ne peut être que nuisible.

Vous êtes officier de carrière et travail-

lez dans un secteur à prédominance

masculine. Etes-vous «le fruit d’un

quota de femmes»?

Heureusement que l’armée ne connaîtpas de quotas, mais il arrive toutefoisque l’on entende ce terme lorsqu'onassume un rôle précurseur. Quelle influence l’armée XXI, la nou-

velle armée suisse, a-t-elle sur l’ins-

truction des recrues?

L’école de recrues dure plus long-temps et l’instruction a été profession-nalisée. Cela permet d’améliorer laqualité.Qu’attendez-vous de la nouvelle

armée pour les femmes?

Les femmes doivent enfin pouvoirfaire la même chose que les hommes –cela vaut aussi dans les troupes com-battantes. Ce qui compte, c’est que lesfemmes fournissent les mêmes perfor-mances et n’aient pas seulement unrôle de faire-valoir. Dans la nouvellearmée, nous avons accès à toutes lesfonctions et j’espère vivement que lerecrutement en tiendra compte. Demanière générale, je souhaiterais quecela soit mieux accepté qu’une femmepuisse occuper une position de cadre –dans les fonctions civiles également. Quel est l’attrait de la position d’offi-

cier de carrière pour une femme?

J’ai beaucoup de contacts avec de jeu-

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Protection et sécurité

La Sécurité militaire couvre les do-maines de la Police militaire, del’infrastructure de commandementet de défense, de l’élimination desmunitions non explosées, ainsi quel'instruction.

La Police militaire se compose demilitaires de métier et de milice.Elle est organisée en quatre batail-lons qui couvrent l’ensemble duterritoire de la Suisse. La Police mi-litaire remplit des tâches de sûreté,de police criminelle et de police dela circulation au sein de l’armée. Ala demande des autorités civiles,elle fournit aussi un appui dans lesdomaines de la sûreté et de la po-lice (principe de subsidiarité).Parmi les engagements possibles,on compte les missions de protec-tion lors de conférences, l’appuides Corps des gardes-frontière, laprotection de personnes et l’ac-compagnement d’avions suisses.

La Sécurité militaire est égalementresponsable de l’état de prépara-tion, de l’exploitation et de l’entre-tien de l’infrastructure de com-

mandement et de défense de

l’armée. Cette tâche est assuméeen commun par des militaires decarrière et de milice.

Les spécialistes de l'élimination

des munitions non explosées sechargent notamment du déminagemilitaire et humanitaire, ainsi quede l’élimination des munitions nonexplosées (par ex. de la destructiondes ratés).

La Sécurité militaire appuie, en ou-tre, l’instruction des autres troupesde l’armée dans des secteurs spéci-fiques tels que la sûreté, l’exploita-tion d'ouvrages et la régulation dela circulation.

Tout soldat de milice peut accom-plir l’école de recrues de la police

militaire qui dure 21 semaines. Al’issue de cette instruction, il seraincorporé dans le bataillon de po-lice militaire de milice. S’il mani-feste de l’intérêt, et pour autantqu’il présente les aptitudes requi-ses, il pourra ensuite entrer commemilitaire contractuel dans la policemilitaire mobile.

Les militaires contractuels qui dis-posent de l’expérience et des apti-tudes nécessaires peuvent accom-plir l’école de police militaire quidure 18 mois. A l’issue de cette for-mation, ils peuvent se faire enga-ger comme militaires de carrièredans la police militaire territoriale.

Sécurité et mouvement 27

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28 Sécurité et mouvement

Les Forces aériennes doivent ce-pendant aussi rester aptes à défen-dre l’espace aérien, puisqu'elles nesont pas capables de rétablir rapi-dement cette capacité en cas de dé-térioration de la situation. C’estpourquoi, les Forces aériennes dis-posent, en plus des Tiger F-5,d’avions de combat modernes dutype F/A-18. Ces derniers sont attri-bués à trois escadrilles et pilotéspar des pilotes militaires de car-rière qui appartiennent à l'escadrede surveillance (esca surv). L’escasurv est une formation profession-nelle de l’armée qui compte prèsde 160 pilotes. La formation de pilote militaire de carrière dure entout quatre ans et demi; elle estaussi ouverte aux femmes.

Le chef de l’Etat-major d’engage-

ment des Forces aériennes conduitles engagements des Forces aéri-ennes en Suisse et à l'étranger. Ilcoordonne la gestion de l’espaceaérien en collaboration avecl’Office fédéral de l’aviation civileet Skyguide, et fixe les exigencesopérationnelles pour le personnel,les ouvrages et les systèmes desForces aériennes.

Le chef de l’instruction des Forces

aériennes est responsable de l’ins-truction de la troupe au sein destrois formations d’application desForces aériennes, ainsi que del’instruction de l’armée sur lesquestions en rapport avec lesForces aériennes. La formationd’application de l’aviation instruitles pilotes et le personnel au sol, etla formation d’application des trou-pes de défense contre avions ins-truit les troupes de défense contreavions. La formation d’applicationd’aide au commandement desForces aériennes est responsablede dispenser l'instruction dans lesdomaines transmissions, radar,renseignement et météo.

Les Forces aériennes

Protéger l’espace aérien

Dans la situation actuelle où setrouve la politique de sécurité,les Forces aériennes doivent as-surer le service de police aéri-enne, les transports aériens, ac-quérir des renseignements etétablir une vue d’ensemble dela situation aérienne.

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29Sécurité et mouvement

Les Forces aériennes

Formation d’appli-cation d’aviation

Etat-major desForces aériennes

Chef de l’instructiondes Forces aériennes

Commandant des Forces aériennes

Formation d’applica-tion des troupes de

défense contre avions

Formation d’appli-cation d’aide au

commandement

Chef de l’Etat-majord’engagement des

Forces aériennes

Les Exploitations des Forces aérien-

nes assurent la disponibilité maté-rielle et l'entretien des avions, deséquipements de conduite et detransmission, ainsi que de l'infra-structure des Forces aériennes. Ellescoordonnent et assurent auprès dela troupe l’entretien du matériel spé-cial des Forces aériennes, tout encollaborant étroitement avec la baselogistique de l’armée et avec arma-suisse.

Collaboration avec l’étranger dans

le domaine de l’instruction

En Suisse, les Forces aériennes setrouvent rapidement confrontées àdes limites lors de leurs entraîne-ments. Ces limites nous sont impo-sées par l’exiguïté du territoire, par le

taux de fréquentation élevé de notreespace aérien et par la densité de lapopulation; c’est pourquoi, nosForces aériennes n’ont souventqu’une seule solution: se rendre àl’étranger. Grâce à des contrats decoopération, les membres de nosForces aériennes exécutent chaqueannée des vols d’entraînement àl’étranger et participent à des exerci-ces communs de défense aérienneavec les armées de l’air d’Etats amis.L’échange d’expériences sur le planinternational est un facteur de succèsimportant pour la formation conti-nue de nos pilotes, mais aussi pourla préservation du niveau technolo-gique et de l’état de préparation denos Forces aériennes.

Exploitations desForces aériennes

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30 Sécurité et mouvement

La mise en place de la Base logisti-que de l’armée (BLA) constitue laplus grande réforme logistique del’armée suisse effectuée jusqu’àprésent. La concentration de toutesles prestations logistiques et fonc-tions d’interface dans une seuleunité administrative permet d’évi-ter les parallélismes et augmentel’efficacité des procédures. La BLAfournit toutes les prestations de lo-gistique et d’appui requises par lesForces terrestres et les Forces aéri-ennes, ainsi que par le Quartier gé-néral de l’armée et la Base de l’aideau commandement.

La Base logistique de l’armée

La logistique, composante du succès

La logistique est l’épine dorsale de toute armée. Elle est une composante incontournable du succèsau combat. La logistique de l’armée englobe le ravitaillement et l’évacuation, l’entretien, le servicesanitaire, les transports et l’infrastructure. Elle est assurée de manière centralisée par la Base logisti-que de l’armée.

Un élément central de la logistiquede la nouvelle armée est le passagedu principe de l’acquisition à celuide la livraison. Ce système tientcompte des besoins. Le comman-dant tactique décide où et quand ildésire recevoir la prestation logisti-que qu’il souhaite, et la BLA lui li-vre les biens et prestations deman-dés. Ce faisant, elle respecte larègle des sept «p»:

• la prestation prévue• dans la quantité prévue• répondant aux normes de qualité prévues

• à l’endroit prévu• au moment prévu• au bénéficiaire prévu• pour le montant prévu.

La BLA conseille les bénéficiairesdes prestations en matière deconduite et de planification, etchoisit la meilleure solution dupoint de vue militaire et économi-que. Il s’agit de remplir les exigen-ces de qualité et de délai tout enoptant pour la variante la plusavantageuse. Les prestations sontfournies par les exploitations logis-tiques de l’armée ou par la brigade

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31Sécurité et mouvement

logistique. La BLA collabore égale-ment avec des entreprises de logis-tique privées dans le cadre d’uncontrat que celles-ci ont concluavec armasuisse.

Les prestations d’assistance four-nies en faveur du domaine dépar-temental de la défense sont regroupées dans le centre de pres-tations de services de la BLA.

En route

A compter du 1er janvier 2004, lastructure initiale de la BLA re-groupe en une seule entité les uni-tés administratives suivantes:

• Exploitations logistiques (an-ciennement Office fédéral desexploitations des Forces terres-tres)

• Gestion de la logistique (ancien-nement Groupe de la logistiquede l’Etat-major général)

• Centre de prestations de servi-ces (anciennement Services cen-traux de l’Etat-major général)

• la nouvelle brigade logistique 1• Pharmacie de l'armée.

Base logistique

de l’armée

Brigade logistique 1

Centre de prestationsde services

Exploitations logistiques de l’armée

Gestion de la logistique

Chef de la Base logistique de l’armée

Cette structure initiale garantit quela troupe est ravitaillée sans inter-ruption en prestations logistiqueset en prestations d’interface, quece soit à l’instruction ou à l’engage-ment.

La BLA devrait rapidement se dé-velopper pour devenir l’organisa-tion que ses concepteurs ont pré-vue, ce qui lui permettra de réaliserles économies de 30 à 40% deman-dées par le Conseil fédéral. Ceci né-cessite, en plus de la gestion opé-rationnelle, un projet de dévelop-pement de la BLA comprenant lesprojets spécifiques suivants:

• concentration des emplace-ments des prestataires directs,

• élimination du matériel qui n’estplus utilisé et

• collaboration avec des partenai-res civils.

Pharmacie de l'armée

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32 Sécurité et mouvement

La conduite militaire s’opère dansun milieu qui est de plus en plus in-terconnecté et donc vulnérable. Ensituation de crise, il est essentiel depouvoir rétablir le plus rapidementpossible une conduite ordrée. Celan’est possible que si la conduitedispose d'un partenaire qui offrel’ensemble de la palette des presta-tions d'aide au commandement etqui possède suffisamment demoyens en fonction de la situation.

Le commandement a besoin de soutien. Comme prestataire central, l’aide au commandement (AaC)fournit les moyens et prestations de communication électroniques dont l’armée a besoin.

L’aide au commandement

Tout pour la conduite

Pour y parvenir, il est nécessaire dedisposer d’un prestataire central.Par conséquent, dans le projet deconduite intégrée XXI, les fournis-seurs décentralisés de prestationsd’aide au commandement sont re-groupés, les processus sont ratio-nalisés et des critères d’économied'entreprise sont définis. Les tra-vaux de fusion ont commencé audébut de l’année 2004. Les poten-tiels élevés de la direction informa-

tique du DDPS et ceux de l'ex-Groupe de l’aide au comman-dement sont réunis au sein de laBase de l’aide au commandement.

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33Sécurité et mouvement

Base de l’aide au commandement*

Les produits de la Base de l’aide aucommandement reflètent la diver-sité des besoins d’une conduitemoderne: l’accomplissement desmissions nécessite des moyens in-formatiques et de télécommunica-tion, d’installations de conduite, deméthodes et de personnel. La Basede l'aide au commandement metles modules nécessaires à disposi-tion pour toutes les missions etfournit elle-même toutes les pres-tations.

Les moyens informatiques permet-tent aux utilisateurs civils et militai-res du DDPS de trouver des solu-tions appropriées pour letraitement des données sur despostes de travail isolés et dans lessystèmes réticulés. Des systèmesde télécommunication perfor-mants transmettent les données etla parole avec un haut niveau desécurité entre les réseaux et lesabonnés. Les affaires courantescomportent aussi des prestationsinternationales choisies, comme leservice radio des ambassades dansle monde entier ou la Swisscoy.Les installations de conduite ré-pondant aux divers besoins cou-vrent les exigences d’infrastructuredes états-majors. Les prestationsde services connexes vont jusqu’àl’exploitation intégrale de grandesinstallations de conduite, 24/24 h.Des méthodes sont développées etaméliorées pour accroître l’effica-

cité des processus et pour maîtri-ser les situations exceptionnelles.Les compétences spéciales, tellesque l’exploration et le cryptage,sont d'une importance décisivepour assurer la conduite dans tou-tes les situations.

Les spécialistes de la Base de l’aideau commandement et le personnelde milice des troupes de transmis-sion et d’aide au commandementplanifient, réalisent et exploitentles prestations de services néces-saires à la conduite. Les militairessont engagés essentiellement là oùla Base de l’aide au commande-ment n’est pas en mesure de ga-rantir la fourniture des prestationsrequises pendant de longues du-rées. Pour que la Base de l’aide aucommandement soit en mesure degérer directement la montée enpuissance, la brigade de l’aide aucommandement 41 lui est subor-donnée au niveau de l’engage-ment.

Les besoins et la pression sur lescoûts augmentent constamment.Raison de plus pour que l’aide aucommandement soit fournie parune source unique. Cette évolutionva dans le sens du système intégréde conduite et d’exploration, dontla mise sur pied est prévue àmoyen terme et dans lequel tousles moyens d'acquisition, de trans-port et de traitement de l’informa-tion seront intégrés.

* L’ancien Groupe de l’aide aucommandement ainsi que la di-rection informatique du DDPSsont nouvellement réunis dansla Base de l’aide au commande-ment. La structure organisa-tionnelle finale n’a pas encoreété définie.

Brigade d’aide au commandement 41 (subordonnée pour

l’engagement)

Direction de l’informati-que du DDPS

Groupe de l’aide aucommandement

Chef de la Base de l’aide aucommandement

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35Sécurité et mouvement

Protection de la

population

Infrastructure

Support

Instruction

Centrale nationaled’alarme

LABORATOIRE DE SPIEZ

Conception / coordination

Etat-major

Directeur

DDPS

Domaine départemental

Protection de la

population

La protection de la population regroupe et coor-

donne étroitement les activités de la protection

civile, des sapeurs-pompiers, de la police, de la

santé publique et des services techniques.

Ces organes assurent la protection de la popula-

tion, des bases existentielles et des biens cultu-

rels, non seulement en cas de catastrophe et de

situation d’urgence, mais aussi en cas de conflit

armé.

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36 Sécurité et mouvement

La protection de la population re-lève de la compétence des cantons.Ces derniers sont chargés de pren-dre les mesures nécessaires en casde catastrophe ou de situationd’urgence. La Confédération as-sure la coordination et règle les as-pects juridiques fondamentaux.Ainsi, elle est, entre autres, respon-sable des mesures prises en casd’augmentation de la radioactivité,de situation d’urgence concernantles barrages, de conflits armés,d’épidémies et d'épizooties.Au nombre des tâches de la

Protection de la population

Aide dans les situations d’urgence

La protection de la population est un système intégré créé pour maîtriser les catastrophes et les situations d’urgence. La Confédération et les cantons y collaborent étroitement. L’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) est compétent pour les questions conceptuelles et met à dispo-sition les bases nécessaires pour la formation et l’infrastructure. Avec le Laboratoire de Spiez et laCentrale nationale d’alarme, à Zurich, il dispose de services spécialisés capables d’appuyer les autori-tés et les forces d'intervention.

Confédération, nous trouvonsaussi la détection précoce des me-naces et l’alarme préalable qui endécoule.Après entente avec les cantons, laConfédération peut assumer lacoordination et, si nécessaire, laconduite lors d’événements deportée nationale. Cela pourrait, parexemple, être le cas après un trem-blement de terre ou lors d’une aug-mentation de la radioactivité.

Les cantons et la Confédérationcoopèrent pour accomplir les tâ-

ches communes. Cette coopérationinclut le développement concep-tuel de la protection de la popula-tion, l’information, ainsi que la coopération internationale. LaConfédération se charge de la re-cherche et du développement de laprotection de la population, avecles cantons et les organisationspartenaires.

Le rôle de la Confédération dans

la protection civile

Contrairement aux organisationspartenaires de la protection de la

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37Sécurité et mouvement

Qui protège nos biens culturels?

Entretien avec RINO BÜCHEL, chef de la section «Protection des biens culturels» de l’OFPP

Pourquoi la Suisse protège-t-elle sesbiens culturels?La culture et l’identité d’une sociétésont des notions étroitement liées. Enadhérant à la «Convention de la Hayepour la protection des biens culturelsen cas de conflit armé» de 1954, laSuisse s’est engagée à protéger lesbiens culturels importants situés surson territoire. Cette convention atrouvé sa justification dans les énor-mes dégâts causés aux biens cultu-rels pendant la Deuxième guerremondiale. Où se situe la Suisse sur le plan international?Nous avons atteint un niveau respec-table en ce qui concerne les mesuresde protection et la formation.Mentionnons les inventaires, lesabris de protection pour les biens cul-turels mobiles et le microfilmage. Qui protège concrètement nos biensculturels? Ce sont surtout les institutions cultu-relles, telles que les musées, les ar-chives, les bibliothèques, etc. qui sontmises à contribution. Elles peuventcompter sur l’appui du personnel dela protection civile affecté à la protec-tion des biens culturels. Pourquoi la protection des biens culturels fait-elle partie du domaine de la protection de la population? La protection de la population ne peutse limiter à la seule survie. Nous ensommes conscients à chaque catas-

trophe, lorsque nous devons déplorerla perte de biens culturels généra-teurs d’identité ou symboliques.Comme entité de la protection civile,la protection des biens culturels atta-che une grande importance à la colla-boration avec les autres partenairesde la protection de la population, enparticulier avec les sapeurs-pompierset la police.Quel est le rôle de l’OFPP? Conjointement avec les cantons, nousélaborons des directives pour réaliserla protection effective des biens cultu-rels et nous instruisons les cadres supérieurs. Nous collaborons aussiétroitement avec l’armée, les Etats si-gnataires de la Convention de la Hayeet l’UNESCO. Parmi nos tâches per-manentes, mentionnons encore l’in-formation et la sensibilisation du public. Quels sont les biens culturels quivous tiennent personnellement leplus à cœur? Les biens culturels qui se trouventdans des archives. Ils sont peuconnus du grand public, bien que cesoient eux qui fournissent souventl’élément nécessaire à la compréhen-sion d’une construction ou d’une œu-vre d’art.

population, la protection civile estconditionnée à une obligation deservir pour les citoyens suisses.C’est pourquoi, la Confédérationrègle les droits et les devoirs ainsique l’instruction des personnesastreintes au service dans la pro-tection civile. Elle est égalementresponsable des systèmesd’alarme et des ouvrages de pro-tection.

Instruction

L’Office fédéral de la protection dela population soutient les cantonsdans leurs efforts de formation. Ilpropose également ses propresstages de formation – pour autantque ceux-ci puissent être fournisde manière plus économique par

la Confédération – qui nécessitentun personnel enseignant spéciale-ment formé ou une infrastructurecomplexe. L’OFPP soutient les can-tons pour garantir la collaborationentre les divers échelons de laconduite en cas d'événement, no-tamment pour la formation des or-ganes de conduite.

Dans le domaine de la protectioncivile, la Confédération dispose decompétences plus vastes qu'en cequi concerne les autres organisa-tions partenaires. L’OFPP fixe,après entente avec les cantons, lecadre de l’instruction et établit lesbases d'une instruction homogène.Pour des raisons de rentabilité,l’OFPP instruit lui-même les com-

mandants de la protection civile,ainsi que leurs remplaçants etd’autres cadres et spécialistes.

Infrastructure

L'une des conditions essentielles àla protection globale de la popula-tion est l’existence d’une infrastruc-ture en bon état de fonctionnement.Plus de 95% de la population suissea accès à un abri protégé à proximitéimmédiate du lieu de résidence.L’OFPP veille à l’entretien de cette infrastructure, ainsi qu’au renou-vellement permanent des moyenstélématiques et d’alarme. La con-struction de nouveaux abris est, parcontre, moins prioritaire actuelle-ment.

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38 Sécurité et mouvement

Pour un monde sans armes de

destruction massive

Le Laboratoire de Spiez fournit desprestations pour la population, lesautorités nationales et les organi-sations internationales, en les ai-dant à préparer des mesures deprotection et à maîtriser des catas-trophes et des situations d’ur-gence.

Le Laboratoire de Spiez élabore lesbases scientifiques et technologi-ques pour une protection ABC glo-bale. Il conseille les autorités civi-les de la Confédération, descantons et communes, ainsi quel’armée pour les questions de tech-nique de protection. En cas de ca-tastrophe et de situation de néces-sité, il met à disposition des

équipes hautement spécialiséespour assister la direction des enga-gements dans les questions techni-ques. Le savoir-faire de ses expertsest également mis à profit dans lesdomaines de la sécurité, de la tech-nique environnementale et de l’éli-mination.

L’appui des autorités nationales etinternationales dans leurs effortsde désarmement et de contrôle desarmes ABC constitue un domained’activité important.

La coopération internationale a for-tement gagné en importance cesdernières années. Le Laboratoirede Spiez est devenu un partenaire

important de l’ONU, de l’organisa-tion onusienne de protection del’environnement (PNUE), del’Agence internationale de l’éner-gie atomique (IAEA), ainsi que del’Organisation mondiale de lasanté (OMS). Le laboratoire estconsidéré par l’Organisation pourl’interdiction des armes chimiques(OIAC) comme étant un laboratoirede confiance et joue un rôle impor-tant dans les efforts entrepris au ni-veau mondial pour imposer l’inter-diction des armes chimiques.

Toutes les activités du Laboratoirede Spiez servent à la réalisation deson ambitieuse vision: un mondesans armes de destruction massive.

Laboratoire de Spiez

Avec le Laboratoire de Spiez, le domaine départemental de la protection de la population disposed’un organe spécialisé pour la protection contre les menaces et les dangers atomiques, biologiqueset chimiques.

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39Sécurité et mouvement

Toujours en service

La CENAL est responsable de la détection rapide des situations d’ur-gence, telles qu’une radioactivité accrue, les ruptures de barrages, les in-cidents majeurs impliquant des substances chimiques ou les chutes desatellites. Elle est aussi chargée d'alerter et d’ordonner le comportementà adopter et les mesures de protection. La CENAL apprécie le potentiel demenace, alerte la population concernée et veille à ce que le public soit in-formé de manière appropriée. Elle est le point de contact national pourl’Agence internationale de l’énergie atomique, à Vienne.

Les collaborateurs de la CENAL assurent un service de piquet et se char-gent de l’entretien des installations techniques complexes. Ils dévelop-pent également des analyses de situation assistées par ordinateur et éla-borent des aides à la décision et des concepts de protection en casd’urgence dans les domaines de la radioactivité, de la chimie et des trem-blements de terre. Tous les deux ans, la CENAL organise un exercice gé-néral de cas d’urgence, en collaboration avec la Commission fédéralepour la protection ABC.

La Centrale nationale d’alarme

La Centrale nationale d’alarme (CENAL), basée à Zurich, est le service spécialisé de la Confédération pour les événements extraordinaires. La radioactivité y joue un rôle de premier plan.Les spécialistes de la CENAL sont atteignables 24 heures sur 24.Chaque année, ils traitent près de 400 déclarations d’incidents etde sinistres.

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41Sécurité et mouvement

Office fédéral du sport

(OFSPO)

Centro sportivo Tenero

Médias et communication

Infrastructure et logistique

Institut des sciences du sport

Ecole fédérale de sportde Macolin

Directeur OFSPO

Domaine départemental

Sports

DDPS

Le sport préserve la santé.

Le sport unit.

Le sport enthousiasme.

L’Office fédéral du sport veille à ce

que le sport et l’activité physique

ne soient pas négligés, depuis tout

jeune et jusqu’à un âge avancé, et

par-delà toutes les barrières socia-

les et linguistiques.

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42 Sécurité et mouvement

L’Ecole fédérale de sport de

Macolin (EFSM) est un centre deformation au sport qui proposeune large palette de cours pour lesmaîtres de sport, les entraîneurs etles athlètes. La tâche principale del’OFSPO consiste en la direction deJeunesse + Sport (J+S), le pro-gramme de la Confédération visantà promouvoir le sport chez les jeu-nes de 10 à 20 ans. J+S se concen-tre sur la pratique régulière et diri-gée du sport, dans le cadre desociétés sportives structurées danslesquelles les jeunes jouent un rôleconceptuel tout en assumant des

responsabilités. J+S collaboreétroitement avec les cantons et lesassociations nationales de sport.Tous les ans, près de 800 000 en-fants et jeunes profitent de l’offrede J+S qui couvre 60 disciplinessportives.

L’EFSM offre, dans le cadre de laHaute école fédérale de sport, uneformation de maître de sport d’unedurée de trois ans. Elle permetd’exercer une activité profession-nelle en qualité de spécialiste dusport ou de maître d’éducationphysique dans les écoles profes-

sionnelles. L’EFSM forme, en colla-boration avec Swiss Olympic, desentraîneurs de fédérations et d’as-sociations, des entraîneurs pourles espoirs et des entraîneurs na-tionaux. Elle est également respon-sable de la formation des cadrespour le sport des aînés. Dans le centre d’entraînement na-tional de Macolin, les sportifsd’élite profitent du regroupementoptimal d’une infrastructure mo-derne, de connaissances scientifi-ques appliquées au sport et à l’en-traînement, ainsi que de toute unepalette de prestations de service.

L’Office fédéral du sport

En mouvement

L’Office fédéral du sport (OFSPO) emploie près de 280 collaborateurs au sein de ses cinq départe-ments que sont l’Ecole fédérale de sport, l’Institut des sciences du sport, l’infrastructure et la logis-tique, les médias et la communication, ainsi que le Centro sportivo Tenero.

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43Sécurité et mouvement

L’Institut des sciences du sport

(ISS) est le centre de recherche del’OFSPO. Il s’engage pour les per-sonnes qui pratiquent un sport. Larecherche et le développement del’ISS mettent l’accent sur les do-maines suivants:

• l’orthopédie et la réadaptation, • la médecine du sport et le diagnostic de la performance,

• la psychologie du sport et lessciences sociales,

• la promotion de la santé et lalutte contre le dopage.

Les connaissances scientifiques ac-quises au sujet du sport servent àpromouvoir la saine pratique dusport par l'ensemble de la popula-tion tout au long de la vie; le sporten Suisse en bénéficie aussi dansson ensemble. Les activités de re-cherche de l'ISS sont planifiées àlong terme, reposent sur des parte-nariats et ont un caractère interdis-ciplinaire. Le secteur de la méde-cine du sport et du diagnostic de laperformance de l’ISS est l'un desSwiss Olympic Medical Centers(SOMC) reconnus par SwissOlympic. Le SOMC garantit auxsportifs d'élite de notre pays uneassistance médico-sportive de qua-lité. Outre les examens médico-sportifs, il offre surtout des tests deperformance, des mesures de réa-daptation, des examens en labo-ratoire et des conseils dans les domaines de la nutrition et de lapsychologie.

La division Infrastructure et logisti-

que exploite et entretient l’ensem-ble des installations et des bâti-ments de l’OFSPO. Elle planifie etcoordonne annuellement près de 2000 cours de formation, compéti-tions et congrès. En plus de son in-frastructure sportive modernecomprenant plusieurs halles desport, une piscine couverte, unepiscine en plein air, des stades, des

terrains d'entraînement et de foot-ball, ainsi que des installationspour les sports aquatiques sur lelac de Bienne, l’OFSPO offre prèsde 400 places d’hébergement.Cette infrastructure est utiliséeprincipalement par les cours demoniteurs J+S, ainsi que pour lesstages de formation des fédéra-tions sportives suisses. Elle est cependant accessible à toute per-sonne intéressée par le sport.

La section Médias et communica-

tion produit des médias didacti-ques et d'information pour le sport.Avec près de 45 000 documents,elle possède la plus grande média-thèque publique de Suisse dans ledomaine du sport. La médiathèqueest ouverte à tous, en particulieraux étudiants, aux enseignants,aux moniteurs «Jeunesse + Sport»,ainsi qu’à toutes les autres person-nes intéressées par le sport.L’OFSPO produit des instrumentsdidactiques qui vont du supportimprimé aux enregistrements so-nores, en passant par les cassettesvidéo et les DVD. «mobile» est larevue spécialisée destinée à tousles professeurs d’éducation physi-que. Elle paraît six fois l'an en alle-mand, français et italien.

Le «Centro sportivo nazionale

della gioventù Tenero (CST)»,

c'est-à-dire le centre sportif natio-nal de la jeunesse à Tenero, est unefiliale de l’OFSPO au Tessin. Il estconçu comme lieu de rencontrepour des jeunes de toute la Suisse.Sa vaste infrastructure sur les rivesdu lac Majeur se prête parfaite-ment à la pratique d’innombrablesdisciplines sportives. Les princi-paux clients du CST sont descamps de jeunesse et des campsscolaires. Le CST est donc l'un desprincipaux instruments de laConfédération pour promouvoir lesport et l'éducation de la jeunesse.

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44 Sécurité et mouvement

L’OFSPO formule des recomman-dations en vue de la pratique d’uneactivité physique, favorable à lasanté, par la population suisse. Ellele fait en collaboration avec l’Officefédéral de la santé publique (OFSP)et le réseau «Santé et activité phy-sique suisse». Les buts visés sont:

• encourager les personnesjusqu’alors inactives à exercerune activité physique régulière,

• encourager les personnes acti-ves à s’entraîner et à pratiquer le sport,

• encourager la pratique du sportcomme moyen d'intégration, dethérapie et de réadaptation.

Un tiers, environ, de la populationsuisse est âgée de plus de 45 ans.L'exercice et le sport contribuentfortement au bien-être de la popu-lation vieillissante. En raison deleurs répercussions sur les coûtsde la santé publique, ils ont aussiun impact économique extrême-ment important.

Des moniteurs et monitrices desport spécialisés dans le domainedu sport des aînés doivent propo-ser des possibilités de pratiquer lesport adaptées à cette tranched'âge, pour le maintien de la santé.Dans le modèle «Sport des aînésSuisse», des institutions sportiveset des groupements de personnesâgées oeuvrent pour la promotiondu sport des aînés en Suisse.L’OFSPO élabore avec eux unconcept de formation efficace qu’ilapplique et contrôle régulièrement.

En 1993, la Suisse a ratifié laconvention du Conseil de l’Europecontre le dopage. Depuis, les me-sures ciblées en matière de lutte etde prévention contre le dopage ontété constamment renforcées. EnSuisse, la prévention en matière dedopage repose sur trois piliers: lecontrôle, l'information et la recher-che. L’information et la rechercherelèvent de la compétence de laConfédération.

Les sportifs d’élite ont la possibilitéde faire leur école de recrues ausein d’un cours pour sportifsd’élite. Ils peuvent ainsi conjuguerau mieux formation militaire debase et exigences du sport d’élite.

Pendant la première phase del'école de recrues, les sportifs sé-lectionnés reçoivent une formationmilitaire de base d’une durée decinq semaines, à Andermatt.Pendant la seconde phase, ils sontbasés à Macolin où ils sont forméspendant une période de 13 semai-nes comme moniteurs de sport mi-litaire, s’entraînent dans leurs dis-ciplines sportives, et suivent unenseignement dans des domainestels que l'alimentation, la commu-nication, la psychologie du sport etla prévention en matière de do-page. Cette formation interdiscipli-naire permet aux athlètes de déve-lopper leur personnalité au-delàdes seuls domaines sportif et mili-taire. L’armée encourage ainsi lesathlètes qui ont élaboré, avec leurassociation, une planification àlong terme de leur carrière de spor-tif d’élite, et qui ont le potentielpour atteindre des objectifs à un niveau international.

Pour être recrutés comme soldatsdu sport, les athlètes doivent impé-rativement avoir passé la procé-dure de sélection de leur associa-tion et de l’Office fédéral du sport.Les soldats sport ont également lapossibilité d’accomplir leur coursde répétition dans des conditionsfavorables au sport d’élite, par ex.en s’engageant comme moniteurde sport militaire ou commeathlète CISM. Le sport ne doit pasnon plus être absent au sein desautres unités de l’armée. Le coursde répétition compte deux heuresde sport obligatoires par semaine,tandis que l'école de recrues encompte trois.

Promotion de la santéSport d’élite et armée

Le sport et l’activité physique sontdes éléments importants de la so-ciété actuelle. Le mandat d’encou-ragement du sport est inscrit dansla Constitution fédérale, c’est pour-quoi, le Conseil fédéral a élaboréun concept pour une politique dusport et il a chargé le DDPS de samise en oeuvre. L'un des princi-paux objectifs est la mise en placede conditions attrayantes et favora-bles à des activités physiques etsportives propices à la santé pourtoute la population. Le conceptpoursuit cinq buts principaux:

• augmenter la part de la popula-tion active sur le plan physique,

• accroître les possibilités de seformer dans le domaine sportif,

• promouvoir les jeunes talents etle sport d’élite,

• exploiter le sport comme facteuréconomique et partenaire du tourisme,

• faire du sport un instrument etun terrain d’apprentissage pourle développement durable de lasociété.

Le concept du Conseil fédéralpour une politique du sport enSuisse

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45Sécurité et mouvement

«Que feriez-vous pour donner un coup de pouce au sport de masse?»

Un entretien avec le Dr BRIAN MARTIN, chef de la promotion de la santé, OFSPO

Les loisirs sont-ils toujours plus stres-

sants ou contribuent-ils à notre santé

et à notre régénération?

La santé a d'abord besoin d’activitésquotidiennes. Des activités physiquesrégulières doivent être intégrées dansla vie de tous les jours. Les loisirs de-vraient permettre de compenser intel-ligemment les pressions profession-nelles. L’activité choisie doit êtresource de plaisir. Si vous disposiez de ressources finan-

cières illimitées, que feriez-vous pour

donner un coup de pouce au sport de

masse?

En Suisse, le sport de masse est trèsbien développé; mais malgré tout,plus d’un tiers des Suisses bougentpeu et le taux d’inactivité est en pro-gression. L’objectif déclaré de la politi-que du sport de la Confédération estd'inverser cette tendance.Les coûts de la santé ne cessent de

grimper. Que pouvons-nous faire?

L’inactivité physique d’un tiers de lapopulation pèse sur la santé publique.En revanche, les personnes physique-ment actives contribuent à économi-ser des frais de traitement. Ce quenous aimerions, c'est motiver la popu-lation inactive à quitter son fauteuil.Voilà notre contribution à la réductiondes coûts de la santé publique.

Nous vivons de plus en plus long-

temps. Rester en bonne santé ac-

quiert une importance croissante.

Quels sont vos conseils?

L’indépendance est cruciale pour lespersonnes âgées. La qualité de la vieaugmente avec une activité physiqued’endurance, des activités intégréesdans la vie quotidienne et des exerci-ces de musculation modérés. L’OFSPO et le DDPS ne sont pas seuls

à promouvoir la santé. Avec quels

organismes collaborez-vous?

Le réseau «Santé et activité physiqueSuisse» est un instrument important.L’OFSPO assure l'organisation de ceréseau, conjointement avec Promo-tion Santé Suisse. Plus de 70 organi-sations y sont associées et se soutien-nent mutuellement. Nous collaboronscependant aussi avec l’armée. Lecomportement physique de la popula-tion influe sur les performances d’unearmée de milice. Actuellement, nous sommes en trainde développer un programme d’en-couragement de l'activité physiquedestiné aux militaires, en collabora-tion avec le domaine du sport dansl’armée.

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armasuisse

Constructions

Office fédéral de topo-graphie (swisstopo)

Systèmes d’armes, véhicules et matériel

Systèmes de conduite, télé-matiques et d’instruction

Services centraux

Chef de l’armement

Sciences +Technologies (Sci+T)

Domaine départemental

armasuisse

47Sécurité et mouvement

armasuisse (anciennement Groupement

de l’armement) est le centre du DDPS

chargé des acquisitions et de la techno-

logie.

armasuisse garantit l’approvisionnement

de l’armée et de la protection de la popu-

lation en systèmes, véhicules, matériels

et constructions.

Les activités essentielles sont l’évalua-

tion, l’acquisition, la maintenance et

l’élimination de divers biens.

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armasuisse

Maintenir l’armée en forme

armasuisse se compose de deux offices chargés des acquisitions, de l'office fédéral de topographie,des Services centraux, ainsi que des domaines Constructions et Sciences + Technologies.

48 Sécurité et mouvement

L’Office fédéral des systèmes deconduite, télématiques et d'instruc-tion, et l'Office fédéral des systè-mes d'armes, des véhicules et dumatériel, évaluent et acquièrentdes biens et des prestations dansleurs domaines d'attributions res-pectifs. Ils assurent la gestion éco-nomique des biens acquis duranttout leur cycle de vie.

L’Office fédéral de topographie(swisstopo) se charge de la mensu-

ration géodésique et topographi-que du pays, produit les fameusescartes nationales si appréciées parla population, et assume la surveil-lance générale de la mensurationofficielle. swisstopo fournit aussides prestations commerciales; l’office est dirigé sur la base d'unbudget global et d'un mandat deprestations du Conseil fédéral.

Dans le domaine des construc-tions, armasuisse assume la res-

ponsabilité économique, écologi-que et technique de quelque 26 000ouvrages militaires.

Le centre Sciences + Technologiespermet à armasuisse de couvrir lesbesoins technico-scientifiques del'armée et du département.

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49Sécurité et mouvement

Evaluer, acquérir, entretenir

ventes permettent de réduire lesfrais d'entreposage et d'exploita-tion.

armasuisse collabore intensémentavec des partenaires industriels enSuisse et à l'étranger. Il entretientaussi d'étroits contacts avec desorganismes chargés des acquisi-tions à l'étranger, actifs au niveauinternational.

Il est prévu, dans la politique d'ar-mement de la Confédération, queles développements propres, fi-nancés par la Confédération, soientexceptionnels. Seul l'achat àl'étranger entre en question pour lamajeure partie des grands systè-mes militaires, tels que des charsou des avions. Dans de tels cas, armasuisse doit veiller à ce que laparticipation directe et indirecte del'industrie suisse soit judicieuse.De 1990 à 2000, celle-ci a repré-senté au total plus de 13 milliardsde francs. Le principe de la partici-pation industrielle veut que l’indus-trie suisse soit mise à contributionlorsqu'elle est concurrentielle etcompétitive.

L’activité essentielle d’armasuisseconsiste à évaluer, acquérir, entre-tenir et éliminer des biens et desconstructions militaires et civils.Une grande attention est attachéeà l’aspect économique dans l’exé-cution de ces tâches. L’objectif estde fournir au client des solutionssur mesure et d'acquérir pour luiles biens présentant le meilleurrapport prix-prestations.

Les collaboratrices et collabora-teurs d'armasuisse disposent devastes compétences scientifiques,techniques et commerciales. Lesrisques du domaine de l'armementsont maîtrisés au moyen de cahiersdes charges clairs, de spécifica-tions précises, d’une gestion rigou-reuse des crédits et d'activitésaxées sur les processus. Les pro-cessus sont certifiés ISO.

Il découle de la réduction des effec-tifs de l'armée une diminution dubesoin en matériel et en systèmes;c'est pourquoi, armasuisse joue unrôle central dans la vente du maté-riel d'armée excédentaire. Outreles recettes qu'elles procurent, les

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50 Sécurité et mouvement

armasuisse propose de nombreu-ses prestations de services haute-ment qualifiées à la clientèle mili-taire et civile, en Suisse et àl'étranger.

Centre Sciences + Technologies

Pour suivre le rythme de l'évolu-tion technologique et pour éviterdes investissements erronés, il estnécessaire de disposer de connais-sances technologiques et scientifi-ques solides. Ces connaissancessont concentrées dans le centreSciences + Technologies. Ce centrefournit des prestations technico-scientifiques à tous les domainesdépartementaux du DDPS, ainsiqu'à d'autres clients. Le centreSci+T travaille avec des partenairesnationaux et internationaux dansles domaines des sciences, de larecherche, de l'industrie et de l'ad-ministration. Les produits du Sci+Tsont notamment des analyses, desexpertises, des conseils et de l'en-seignement, des essais techniques,des mesures et des examens.

Essais

Dans les domaines de l'électroni-que, de l'optronique, de la balisti-que et de la détonique, armasuissedispose de vastes connaissancestechnologiques, d'infrastructuresd'essai performantes et d'instru-ments servant aux expérimenta-tions, aux mesures et aux exa-

mens. Le savoir et l'infrastructuredes laboratoires sont aussi à la dis-position de la clientèle externe auDDPS.

Gestion immobilière

Dans le domaine des construc-tions, armasuisse assume la res-ponsabilité économique, écologi-que et technique de quelque 26 000ouvrages militaires, de leur planifi-cation à leur démantèlement. Cedomaine est responsable de la pla-nification et de la réalisation d'unmillier de projets de constructionpar année (nouvelles construc-tions, transformations, entretien etliquidation). Le parc immobilier duDDPS comporte:

• des bâtiments, des réalisationsdu génie civil et des ouvragessouterrains,

• des bâtiments servant à l'ins-truction et à l'exploitation,

• des ouvrages de conduite et desaérodromes,

• des ouvrages de défense et pourles communications,

• des biens-fonds aménagés enplaces de tir, d'exercice et desport.

Textiles et vêtements

armasuisse veille à fournir aux mi-litaires un équipement personneloptimal et moderne. L'habillementen fait aussi partie; c'est pourquoi,

armasuisse offre dans le domainedes textiles et des vêtements, desprestations qui peuvent égalementêtre mises à contribution par l'éco-nomie privée ou d'autres organis-mes publics. La qualité et l'adéqua-tion au besoin des divers produitssont examinées dans des labora-toires certifiés. La présence d'ar-masuisse dans ce domaine d'ave-nir se manifeste sous la forme ducentre Design et Engineering, ainsique par sa participation à des pro-jets de recherche et de développe-ment dans le domaine des «vête-ments intelligents».

Résistant aux effractions

Les points faibles que comportentles constructions et qui pourraientfaciliter les intrusions doivent êtreéliminés. On trouve sur ce marchéqui enregistre une expansion ra-pide une profusion de parties deconstruction résistant aux effrac-tions. Mais toutes ne remplissentpas les attentes; c'est pourquoi,l'Institut suisse en matière de sécu-rité d’armasuisse examine les ma-tériaux et les installations sur labase de directives nationales et in-ternationales. La clientèle régulièrede cet organe spécialisé est com-posée d'exploitants de centralesnucléaires, de banques, de l'armée,d'organes de l'administration, ainsique de personnes privées.

Savoir, construire, habiller

Le groupe technologique RUAG

En 1999, les entreprises d'armement de la Confédération ont été extraites du Groupement de l'armement, transformées ensociétés anonymes de droit privé et regroupées dans un groupe d’entreprises. RUAG est aujourd’hui une entreprise inter-nationale d’aéronautique et de technique militaire disposant d’une haute compétence technologique. Elle possède des sitesde production en Suisse, en Allemagne et en Suède. L’entreprise est le partenaire industriel de ce client-clé qu’est l’arméesuisse pour le renouvellement technologique et l’entretien de ses armes et systèmes. Le siège du holding est à Berne. LaConfédération détient la majorité des actions de ce holding; elle a ancré dans sa stratégie de propriétaire ses attentes enmatière de production, d'entretien et de liquidation d'armements, au profit de l'armée.

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51Sécurité et mouvement

Pourquoi achetez-vous dans des pays à bas salaires?

Entretien avec PETER LYOTH, membre de la direction d'entreprise d'armasuisse

Quelles innovations les militaires

vont-ils rencontrer prochainement?

Dans le domaine de l'équipement per-sonnel, le nouvel ensemble de paque-tage, en cinq pièces, sera remis dansles écoles de recrues à partir de 2005. Ils'agit d'un concept moderne compor-tant un châssis à roulettes, un sac detransport et un sac à habits. Combien d'articles avez-vous déjà

acquis ? Et combien en achetez-vous

par année?

armasuisse achète pratiquement toutce dont l'armée a besoin. Cela va del'avion de combat aux tampons auri-culaires, en passant par le pont flot-tant, le char de grenadiers, l'installa-tion radar et la cartouche pour fusil. Le nombre de pièces composant lesbiens que nous achetons va de un àplusieurs centaines de milliers. Noustraitons chaque année entre 6000 et 7500 commandes. Comment commercialisez-vous le la-

bel de qualité «Swiss Army»?

Ce label est commercialisé par une en-treprise privée qui a développé cettemarque pendant des décennies et l'afaite protéger. Le DDPS a conclu avecelle un contrat de licence en 1996.Depuis, le département encaisse desredevances sur cette licence.

Pourquoi l’armée achète-t-elle tou-

jours plus de matériel dans des pays à

bas salaires?

Nos acquisitions sont régies par la loifédérale sur les marchés publics, envertu de laquelle les appels d'offrespublics et l'ouverture de la concur-rence aux entreprises étrangères sontobligatoires. Par conséquent, le prixest un facteur déterminant, toutcomme la qualité. Par le passé, l'armée a acquis d'im-

menses quantités de matériel et elle

doit en liquider des tonnes aujour-

d'hui. Comment pouvez-vous garantir

que cela ne se reproduira plus?

C'est l'armée qui décide quel matérieldoit être acquis et en quelle quantité.Ses besoins sont déterminés en fonc-tion de la mission qu'elle doit accom-plir, de ses effectifs, de la situation ac-tuelle de la menace, etc. Ces paramètres ont fortement changéces dernières années. Les ressourcesfinancières toujours plus limitéescontraignent à définir encore plus sé-vèrement les priorités de nos besoins.Le matériel excédentaire est vendu aumeilleur prix possible sur le marché,sur mandat de l'armée, ou il est li-quidé.

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52 Sécurité et mouvement

swisstopo, l’Office fédéral de topo-graphie à Wabern, près de Berne,est une entreprise moderne dontles produits vont bien au-delà desseules cartes nationales; mais cetoffice est aussi mandaté par laConfédération pour accomplir destâches non destinées à la commer-cialisation. swisstopo produit, parexemple, les bases géodésiques ettopographiques de la Suisse; il lestient à jour et les renouvelle. A ceteffet, swisstopo mensure réguliè-rement la surface du territoiresuisse. La mensuration officielle

En Suisse, les cartes nationales de swisstopo ont une réputation comparable à celle des légendairescouteaux de poche à croix blanche. Ces cartes sont un modèle reconnu de précision et de lisibilité.Les cartes de swisstopo ont leur place dans la quasi-totalité des ménages, comme les couteaux depoche. Le besoin en géodonnées disponibles sous une forme numérique va lui aussi croissant; swisstopo est présent sur ce marché avec toute une série de produits de haut niveau qualitatif.

swisstopo

Compagnons fidèles

est le fondement du Registre fon-cier; elle est assumée par laDirection fédérale des mensura-tions cadastrales.

swisstopo est dirigé en vertu desprincipes de la nouvelle gestionpublique et ressemble donc à biendes égards à une entreprise privée.swisstopo, qui occupe 250 person-nes, est subdivisé en quatre domai-nes de production: la géodésie, laDirection fédérale des mensura-tions cadastrales, la topographie etla cartographie. Aujourd’hui,

swisstopo est l’unique entreprisede Suisse qui forme encore des ap-prentis cartographes.Une loi charge swisstopo de pro-duire les cartes fédérales, de lespublier et de les tenir à jour. Cescartes topographiques sont produi-tes à Wabern à des échelles com-prises entre 1:25 000 et 1:1 million.swisstopo produit, en outre, diver-ses cartes thématiques. Des exem-ples en sont les cartes géologiqueset celles pour l’aviation, ou encoredes cartes de randonnées et detours à ski.

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53Sécurité et mouvement

swisstopo

Domaine de la cartographie

Domaine de la topographie

Domaine de la directiondes mensurations

Domaine de la géodésie

Support

Directeur de swisstopo

Les produits numériques ont uneimportance toujours plus grandechez swisstopo. La technique infor-matique permet de nos jours defaire des cartes un usage beaucoupplus large, par exemple dans lessystèmes de navigation pour véhi-cules. Ces derniers ont toujours be-soin d’une carte numériquecomme base, d’autres informa-tions géographiques étant ajoutéesen fonction de l'usage prévu dusystème. Dans l’exemple du sys-tème de navigation, l’informationspécifique invitera, par exemple, àobliquer à droite à la prochaine in-tersection. Les fournisseurs de telssystèmes ont besoin des données

de base élaborées par nos spécia-listes en géodésie, en topographieet en cartographie.Dans les années à venir, la Suisseva mettre en place une infrastruc-ture nationale de géodonnées(INGD). Celle-ci permettra demieux harmoniser les données nu-mériques des divers fournisseurset utilisateurs. swisstopo participeégalement à ce projet. Ceci lui per-met de mettre à disposition desdonnées référentielles géographi-ques, ainsi que les produits qui endécoulent, tous deux de haut ni-veau qualitatif, tout en augmentantleur valeur au niveau de l'écono-mie publique.

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54 Sécurité et mouvement

Département fédéral de la défense, de la protection de lapopulation et des sports (DDPS)Palais fédéral Est3003 BerneTél. 031 322 21 11Fax 031 325 57 82www.vbs-ddps.admin.ch [email protected]

Secrétariat général du DDPSPalais fédéral Est3003 BerneTél. 031 324 50 37 Fax 031 325 39 80www.vbs-ddps.admin.ch [email protected]

DéfensePalais fédéral Est3003 BerneTél. 031 324 53 72 Fax 031 325 64 [email protected]

Etat-major de planification de l’armée Papiermühlestr 20, 3003 BerneTél. 031 324 28 87Fax 031 325 50 [email protected]

Etat-major de conduite de l’armée Papiermühlestrasse 20, 3003 BerneTél. 031 324 52 92Fax 031 324 83 30www.verteidigung.vbs.admin.ch

Service du personnel de l’armée Rodtmattstrasse 110, 3003 BerneTél. 031 324 24 24Fax 031 324 25 [email protected]

Formation supérieure des cadresde l’armée ( FSC ), Centre d’instruc-tion de l’armée de Lucerne6000 Lucerne 30Tél. 041 317 45 00 Fax 041 317 45 [email protected]

Forces terrestresPapiermühlestrasse 14, 3003 BerneTél. 031 324 17 00 Fax 031 325 25 [email protected]

Forces aériennes, 3003 BerneTél. 031 324 38 44Fax 031 324 97 93www.forcesaeriennes.ch [email protected]

Base logistique de l’arméeBlumenbergstrasse 39, 3003 BerneTél. 0800 400 001Fax 0800 400 002www.logistikbasis.ch [email protected]

Base de l’aide au commandement 3003 BerneTél. 031 324 36 46Fax 031 324 36 [email protected]

Direction de la politique de sécuritéPalais fédéral Est3003 BerneTél. 031 324 50 05 Fax 031 323 20 57 www.dsp.admin.ch [email protected]

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Sécurité et mouvement 55

armasuisseKasernenstrasse 193003 BerneTél. 031 324 57 01Fax 031 324 57 [email protected]

swisstopo Seftigenstrasse 264 3084 WabernTél. 031 963 21 11Fax 031 963 24 [email protected]

Protection de la populationOffice fédéral de la protection de lapopulation Monbijoustrasse 51 A3003 BerneTél. 031 322 50 11 Fax 031 322 59 [email protected]

LABORATOIRE DE SPIEZ3700 SpiezTél. 033 228 14 00 Fax 033 228 14 [email protected]

Centrale nationale d’alarmeAckermannstrasse 26, 8044 ZurichTél. 0848 840 080 Fax 01 256 94 97www.naz.ch [email protected]

SportsOffice fédéral du sport2532 Macolin Tél. 032 327 61 11 Fax 032 327 64 [email protected]

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Adresses de commandeBrochure «Sécurité et mouvement» N° d’article 95.612 fPeut être obtenue gratuitement auprès de l’OFCL / Diffusions, publications, 3003 Berne(sur commande écrite uniquement):Commandes par Internet: www.bbl.admin.ch/fr/bundespublikationen

2004 / 1re édition

Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS)Communication