Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes · la couverture végétale pour chacune des habitats du baobab.La carte de distribution d’Adansonia digitata L. sur l’île de Mohéli

Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes

Rapport d’activités du dossier numéro : 381

1er RAPPORT D’ACTIVITES ANNUEL

Titre du projet :

-« Approche de la dynamique des écosystèmes forestiers de Madagascar et des

Comores : Application de la dendrochronologie aux espèces et aux forêts du

domaine occidentale malgache et comorienne ».

Pays porteur du projet : Madagascar

Coordinateur du projet : Edmond ROGER

Institution de rattachement des coordinateurs de p rojet : Facultés des

Sciences d’Antananarivo

Montant total de la contribution SEP : 40 Є

Correspondant SEP : Y. JEANNODA

Auteurs du rapport d’activité : Abdillahi MAOULIDA MOHAMED et RANIRISON

Amadou

Date de(s) signature(s) : 03 septembre 2007

381 Rapport activité 1 prerempli.doc

Résumé du rapport d’activités:

Parmi les huit (8) espèces d’Adansonia (A.gibbosa, Agrandidieri, A rubrostipa,

A. za, A. digitata, A.madagascariensis, A. suarezensis, A. perrieri), sept (7) sont

rencontrées àMadagascar et aux îles Comores. Six (6) espèces (A. grandidieri, A.

rubrostipa, A. za, A. madagascariensis, A. suarezensis, A. perrieri ) sont endémiques

de Madagascar . A. digitata est commune à l’Afrique, Madagascar et les Comores.

Des études ont été menées dans le nord de Madagascar et aux îles Comores

(Mohéli et Grande -Comores) afin de ressortir les caractéristiques écologiques,

floristiques, biologiques des baobabs et de leurs habitats. Elles concernent l’étude

des facteurs de distribution et la dynamique de la végétation à baobabs.

Ainsi, pour chaque espèce étudiée, une Parcelle Permanente de Suivi (PPS) a

été montée dans laquelle s’effectueront des suivis de chaque individu pendant trois

ans. Dans chaque parcelle, des relevés écologiques, des suivis polliniques et

l’observation des éventuels pollinisateurs ont été réalisés dans le cadre de cette

étude. Dans chaque parcelle, la densité des individus des baobabs varie suivant

plusieurs variables (l’espèce, les régions, etc…). Des analyses au laboratoire sont

menées pour étudier la morphologie des pollens. Les suivis et observations sur

terrain ont permis d’identifier les visiteurs et pollinisateurs potentiels des baobabs.

Les enquêtes effectuées ont montré que les baobabs revêtent une valeur

socio-économique importante dans chaque région. Les usages des baobabs comme

les croyances qui lui sont liés sont multiples. L’utilisation locale a été récapitulée :

alimentaire, médicinale, symbolique…Toutes les espèces d’Adansonia présentent un

déficit de régénération. Ce fait peut être attribué à plusieurs facteurs surtout d’origine

anthropique comme les feux de brousse, l’agriculture extensive, la culture sur brûlis

et le surpâturage. Ainsi, ces études permettront de contribuer à la sauvegarde en

développant des modalités de gestion durable de ces espèces et des écosystèmes

qui les abritent.

1. Objectifs :

Les objectifs généraux de la proposition en terme de contribution au développement et à la recherche sont les suivants : 1. 1. Comores :

-la mise en place de Parcelles Permanentes de Suivi (PPS) (en forêt et en

fourré) ;

-la collecte de données concernant le baobab Adansonia digitata ;

-la réalisation d’enquêtes ethnobotaniques sur les utilisations et les menaces

qui pèsent sur le baobab et sur son habitat ainsi que l’analyse de la dynamique de

celui-ci.

1.2. Nord de Madagascar :

-Faire un état de lieu sur les situations écologiques actuelles de ces trois

(03) espèces ;

-Apporter des éléments pour comprendre leurs distributions ;

-Modéliser et cartographier leurs niches écologiques favorables ;

-Apporter une approche scientifique exigée pour la gestion et conservation.

2. Partenariat :

Listes des chercheurs impliqués dans le projet

Nom Prénom Laboratoire (nom complet)

Adresse et E mail % temps

Madagascar Mr ROGER Edmond Université

d’Antananarivo Faculté des Sciences

[email protected] 20

Mme RAKOUTH Bakolimalala Université d’Antananarivo Faculté des Sciences

[email protected]

10

Mme ANDRIANOELISOA Hanitra Fofifa DRFP

[email protected]

15

Mme RALAMBOFETRA Eliane Université d’Antananarivo Faculté des Sciences

[email protected]

10

Mr RANIRISON Amadou Université d’Antananarivo Faculté des Sciences

Mr RABEVOHITRA Raymond Fofifa DRFP

[email protected]

15

Mr RAKOTOVAO Georges Fofifa DRFP

[email protected]

20

Mr RAKOTONDRAOELINA Hery Fofifa DRFP

[email protected]

10

Mr RANDRIANJAFY Honoré Fofifa DRFP

[email protected]

10

Comores Mr ABDILLAHI MAOULIDA

MOHAMED Université d’Antananarivo Faculté des Sciences

[email protected]

20

Mr DAROUSSI

Mohamed Université des Comores Faculté des Sciences

appui

Madagascar/France Mr COLLAS Philippe URP Forêts et

Biodiversité Antananarivo, Madagascar

[email protected]

10

Mr DANTHU Pascal URP Forêts et Biodiversité Antananarivo, Madagascar

[email protected]

15

3. Méthodologie et moyens mis en œuvre :

- Montage de parcelle de suivi

- Relevés écologiques (méthode de Godron, méthode de Gautier, le Q.C.P.,

placeau de Braun Blanquet,…)

- Enquêtes ethnobotaniques

- Cartographie de la végétation et Photo-interprétation ( pour l’élaboration et

analyse de la carte de distribution d’Adansonia digitata L, l’élaboration de

cartes de végétation actuelle des régions étudiées et l’étude de l’évolution

spatio-temporelle des formations végétales à baobab).

- Analyse de la végétation (Similarité des différentes formations)

- Modélisation des niches écologiques favorables par l’utilisation des logiciels

adaptés : DIVA GIS, MAXENT

4. Travaux réalisés :

- Mise en place de 6 parcelles de suivi pour les 4 espèces

- Formation de 4 para-écologistes (personne qui va assurer le suivi

phénologique des parcelles de suivi pour 3 ans).

- Collecte des données écologiques sur chaque parcelle de suivi : température,

pluviométrie, altitude, orientation, sol, biovolume, surface terrière, densité,…

- Collecte des informations concernant les menaces et pressions qui pèsent sur

les espèces de baobab et de leurs habitats.

- Elaboration des cartes de distribution de l’espèce A. digitata Aux Comores.

- Analyse de la dynamique des différentes formations végétales a baobab aux

Comores.

- Modélisation des cartes de prédiction concernant la distribution des espèces

du nord de Madagascar (cartes montrant les zones potentiellement occupées).

- Atelier de lancement : le SEP a contribué au lancement de l’atelier scientifique

de réflexion sur le baobab à Morondava (équipe du nord et équipe du sud).

- Participation aux jours de l’URP Forêt et Biodiversité (tous les 15 jours,

Université/ Cirad / FOFIFA).

4.1. Contexte et difficultés rencontrées :

La descente sur terrain s’est effectuée pendant la saison sèche aux

Comores. De ce fait la majorité des espèces étaient en phase végétative (échantillon

non fertile) : ce qui a rendu leur détermination difficile.

De même, au nord de Madagascar, le travail a été réalisé entre Avril et Mai 2008.

Ces périodes correspondent aux moments où les plantes commencent à passer en

vie ralentie : la majorité des plantes était en phase végétative, beaucoup d’entre elles

ont déjà perdu leurs feuilles. En effet, beaucoup de spécimens collectés sont stériles,

ce qui a rendu ainsi difficile leur détermination.

4.2. Calendrier d’activités :

Aux Comores : (2008) Mois d’activités

M J J A S O N

Bibliographie

Déplacement Tana-Moroni

Déplacement Moroni- Mohéli

Collecte de données

Déplacement Mohéli-

Moroni

Collecte de données

Déplacement Moroni- Tana

Traitement de données

Rapport technique

Rédaction

Soutenance

Au nord de Madagascar : (2008)

Mois

M

A

M

J

A

S

O

N

Bibliographie X X Traitement des données X X X Rédaction X X X X

4.3. Missions (rapports de mission en annexe) :

-Aux Comores : Mai à Juillet (Rapport de mission en annexe).

-Nord de Madagascar : Mars à Mai (Rapport de mission en annexe).

4.4. Résultats :

Aux Comores :

-la caractérisation écologique de chaque PPS a été réalisée.

-l’analyse de la végétation a permis de déterminer le type de formation végétale

existant dans chaque PPS et de montrer la similarité existante entre ces différentes

formations.

-les utilisations du Baobab et de son habitat ainsi que leurs menaces ont été

déterminées.

-l’évolution spatio-temporelle de ces formations a montré une nette diminution de

la couverture végétale pour chacune des habitats du baobab.La carte de distribution

d’Adansonia digitata L. sur l’île de Mohéli et sur celle de la Grande Comores ; de

même que les cartes de la végétation actuelle pour les 3 parcelles ont été établies.

Au nord de Madagascar :

-un état de lieu sur les situations écologiques actuelles de ces trois (03)

espèces a été faite ;

-un élément pour comprendre leurs distributions ;

-un modèle de leurs niches écologiques favorables a été réalisé ;

-une approche scientifique exigée pour la gestion et conservation a été établie.

4.5. Publications, communications en cours ou réali sées :

-publication lors du Forum National de recherche à Antsiranana (Diego Suarez)

(réalisé).

-publication dans la revue TOHIRAVINA 3 (en cours).

4.6. Thèses, mémoires, enseignement et animation s cientifique

-deux (2) mémoires de DEA (en cours).

-deux (2) présentations lors des vendredis de l’URP (réalisées)

5. Perspectives :

-Réalisation de films (documentaires).

-Des actions et des mesures de protection pour la sauvegarde du baobab et de

son biotope doivent être entreprises. Pour se faire des actions visant l’amélioration

des conditions de vie des populations riveraines doivent obligatoirement se mettre en

cours. Malgré les nombreux travaux de recherche sur ce taxon, les questions

concernant la dispersion demeurent encore sous forme d’hypothèses et demandant

une étude approfondie.

D’autres recherches devraient être effectuées :

• l’étude des baobabs et les différentes formations les abritant pour l’ensemble

des 3 îles de l’Union des Comores et l’île de Mayotte.

• L’étude de la valorisation socio-économique du baobab aux Comores.

• L’étude de la distribution du genre Adansonia

6. Analyse critique de l’équipe sur SEP :

- Le départ :

Petit problème de démarrage sur les Comores : incompréhensions entre IRD et

l’équipe- Comores et quelques problèmes de coordination IRD – CIRAD / Université

et surtout les grands problèmes du sud sur les prises en charge de mission IRD

qui ne permettent pas de payer les frais réels.

- Les situations ont évolué : déblocage du fond, achat de matériel,

7. Remarques générales et conclusions :

Ce thème axé sur le baobab, traite de l’analyse dynamique en général pour ces

écosystèmes à baobab. Mais, l’aspect «dendrochronologie» a été traité dans « CO

RUS 2 ».

D’ailleurs, nous travaillons dans quatre (4) projets complémentaires : SEP 381,

CORUS 2, IFB, MADES.

Ainsi, d’autres résultats ont pu être glissés hors de ce rapport SEP 381 (statut

écologique, génétique, dendrologie, chimie, pollen, pollinisateurs, insectes associés,

valeur agroalimentaire).

Signature du coordinateur du projet

Sud Expert Plantes

RAPPORTS TECHNIQUES PRELIMINAIRES « BAOBAB »

Abdillahi MAOULIDA MOHAMED

RANIRISON Amadou

TABLE DES MATIERES

Remercieement…………………………………………………………………………… ..3 INTRODUCTION ……………………………………………………………………………4 MILIEU D'ETUDE……………………………………………………………………………5 I. Les îles Comores…………………………………………………………………………5 II. Madagascar : région nord ……………… ……………………………………………..6 METHODOLOGIE……………………………………………………………………………7 1. Montage de Parcelles Permanentes de Suivi (PPS) ………………………………8 2. Caractérisation écologique des PPS………………………………… …………......8 3. Enquête ethnobotanique…………………………………………………………… …9

RESULTATS PRELIMINAIRES ............................ ............................ …………………9

1. La localisation des Parcelles Permanentes de Sui vi.................................... 17 2. Les caractéristiques écologiques des habitats d es espèces d’Adansonia. 9

2.1. Comores: ………………………………………………………………………..10 2.2. Nord de Madagascar……………………………………………………………12

3. Utilisations et menaces :....................... .......................................................... 13 DISCUSSIONS PRELIMINAIRES......................... .................................................. 13

1. Durée de la période de descente................. ................................................... 21 2. Période de descente............................. ........................................................... 14 3. Méthodologie .................................... ............................................................... 14 4. Résultats………………………………………………………………………………14

CONCLUSION……………………………………………………………………………...15

RREFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………… …..15 ANNEXES

CARTE

Carte 1: localisation des sites d'études..................................................................... 15

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:localisation des sites d'études………………………………………………….9 Tableau 2:Types d'utilisation et parties utilisées d'A. digitata ………….....................12

REMERCIEMENTS Ce travail est le fruit de collaboration étroite entre le Département de Biologie et

Ecologie Végétales de Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo d’une

part et ses Collaborateurs à savoir le CIRAD etl ’IRD.

C’est un immense plaisir d’arriver au terme de ce travail, nous voudrions donc

adresser nos profonds remerciements et notre gratitude envers tous qui ont contribué

dans la lumière comme dans l’ombre à sa réalisation.

Nous tenons tout particulièrement à remercier notre encadreur Dr. ROGER

Edmond , qui malgré ses nombreuses occupations s’est montré disponible et nous a

apporté ses nombreux conseils constructifs, encouragements et soutiens.

Nous adressons également nos vifs remerciements à tous les bailleurs de fond

pour leur aide financière qui nous ont accordé pour le bon déroulement de ce travail,

sans oublier les gestionnaires des projets SEP/381, CORUS, IFB et MADES pour

leurs conseils et leurs accueils.

Nous sommes très reconnaissants envers Madame le chef du Département de

Biologie et Ecologie Végétales Dr. RAKOUTH Bakolimalala pour nous avoir donné

l’opportunité de nous inscrire dans ce département, ainsi que Madame Charlotte

RAJERIARISON Professeur Titulaire à la Faculté des Sciences de l’Université

d’Antananarivo, Responsable du Troisième cycle du Département de Biologie et

Ecologie Végétales d’avoir accepté notre inscription en Troisième Cycle.

Nous tenons également à exprimer notre gratitude à tous les enseignants de la

Faculté des sciences de l’Université d’Antananarivo et tout le personnel de l’équipe

de l’URP qui nous ont fait part de leurs connaissances et de leurs expériences durant

nos études universitaires.

Nous voudrions témoigner notre sympathie à tous ceux qui nous ont aidé de près ou

de loin, surtout lors de nos descentes sur terrain.

Enfin, et non des moindres, nous remercions Dieu tout puissant.

INTRODUCTION Les baobabs représentés par le genre Adansonia , de par leur aspect

caractéristique et leur imposante silhouette représ entent un patrimoine biologique et culturel unique au monde. Parmi les huit (08) espèc es d’ Adansonia qui existent actuellement dans le monde, sept (07) sont rencontr ées à Madagascar dont six (06) sont endémiques ( A. madagascariensis, A. za, A. rubrostipa, A. grand idieri, A. perrieri, A. suarenzensis ) (BAUM, 1995), Adansonia digitata est présente dans les îles Comores, en Afrique et dans le Nord Ouest de Madaga scar. Or ces espèces sont menacées par les pratiques humaines (exploitation, déforestation). Certaines espèces sont en voie de disparition comme A. perrieri et A. suarezensis (Baum 1995) .

En novembre 2007, lors d’un atelier qui s’est tenu à Morondava (Région du Menabe central) portant sur le thème « les baobabs et les écosystèmes qui les abritent », de nouveaux projets sont lancés autour des baobabs. C’est dans cette optique que le Département de Biologie et Ecologie Végétales, Université d’Antananarivo, a donné six (06) thèmes de recherch e dont cinq (05) pour les étudiants en DEA et un (01) pour une thèse de docto rat. Les thèmes de recherche pour les deux (2) étudiants en DEA portent respectivemen t sur :

• Ecologie et facteurs de distribution de trois (03) espèces d’ Adansonia

(MALVACEAE) : A. madagascariensis, A. perrieri, A. suarezensis ». Les objectifs

sont :

- Faire un état de lieu sur les situations écologiqu es actuelles de ces

trois (03) espèces ;

- Apporter des éléments pour comprendre leurs distrib utions ;

- Modéliser et cartographier leurs niches écologiques favorables ;

- Apporter une approche scientifique exigée pour la gestion et

conservation.

• L’Analyse de la dynamique de la végétation à baobab dans les îles Comores

(Mohéli et Grand-Comore). Les objectifs sont :

- Mettre en place de parcelles permanentes (PPS) : en forêt sèche et

en fourré ;

- Collecter de données concernant Adansonia digitata ;

- Enquêtes ethnobotaniques sur l’utilisation d’Adansonia digitata (L.)

et les formations végétales contenant cette espèce et l’analyse de la

dynamique de cette végétation.

MILIEU D’ETUDE

I. Les îles Comores

I.1. Milieu physique

I.1.1. Localisation géographique

Les Comores se situent dans l’Océan Indien, entre 11°20’ et 12°25’ de latitude sud et 43°11’ et 45°19’ de longitude est, entre Madagas car et l’Afrique. Ils couvrent 1659 km2 de superficie et 427 km de côtes. Ils sont cons titués de quatre îles dont Ngazidja (1025km²) et Mohéli (211km²), Anjouan (424 km2) et Mayotte (374 km2).

I.1.2. Climat Le climat des Comores est de type tropic al humide. La forêt de Bunduni et les fourrés caractérisent les climats arides ou semi-ar ides, à l’abri des courants humides, où l’on enregistre une pluviométrie comprise entre 100 0 et 1500mm/an et une température moyenne de 27,5° (Adjanhoun et al, 1982 ).

I.1.3. Géologie, sols et hydrologie -Les îles Comores sont d’origine volcanique a vec des sols à faciès basaltique et évolué selon l’âge. La forêt de Bunduni se trouve a utour d’un cratère à des sols ferralitiques rouges profonds. La partie nord-ouest et la partie sud-ouest de Ngazidja possède des sols ferralitiques (Atlas, 2002).

-Le réseau hydrologique de Ngazidja est qua si inexistant, contrairement à Mohéli qui possède un réseau hydrographique bien développé et permanent sauf sur la partie est. En effet, sur cette dernière, le cratère de Bu nduni est le seul à posséder un lac (Rakotoarisoa, 1975) et il est l’un des deux lacs d e l’île.

I.2. Milieu biotique

I.2.1 Végétation, flore et faune La forêt de Bunduni est une forêt sèche semi-caducifoliée de basse altitude

(RFIC/PNUD, 2000). Keith et al (2006) l’ont classée de forêt sèche à Albizia lebbeck,

Acacia, baobabs et arbres fruitiers. En effet, sur la crête et sur les flancs du cratère

de Bunduni sont dénombrés plus d’une dizaine d’espèces forestières dont des

espèces endémiques « Phyllarthron comorensis, Alangium salviifolium, Ochna

ciliata, Drypetes thouarsii, Pyrostria bibracteata… » (Atlas, 2002).

Les fourrés sont xérophiles, discontinues et remarquables par la présence de

baobabs. Par ailleurs, les arbustes les plus répandus sont : Phyllanthus comorensis,

Combretum coccineum, Erythroxylum sp, Ochna ciliata, …), auxquels se mêlent de

Jatropha curcas et des lianes tels que Cissus qudranularis, Rhoicissus revoilii,…

Les habitats des baobabs font aussi partie d’habitats d’oiseaux forestiers

endémiques (comme Columba polleni, Pigeon des Comores) et marins et d’autres

animaux terrestres.

II. Madagascar : Région Nord

Tous ces trois sites reposent sur des sols ferrugin eux tropicaux et sur substrat calcaire (BESAIRIE, 1964).

Le bioclimat est du type subhumide chaud (Cornet, 1 974). La pluviométrie annuelle est de 1800 mm/an. La température moyenne annuelle est égale à 26,5°C. La température maximale est observée en mois de mars, et elle est de 36°C ; quant à la minimale, elle est de 13°C et observée en mois de j uin.

Le climat est caractérisé par l’alternance de deux (02) saisons : une saison sèche de mai à novembre et une saison pluvieuse de décembre à avril.

Dans le cadre phytogéographique, les sites font par tie de la région occidentale, domaine de l’Ouest et Secteur nord (Humbert, 1955).

Les types de végétation rencontrés sont des forêts denses sèches caducifoliées (Perrier de la Bathie, 1921), apparte nant à la série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia (Humbert, 1955). Ils sont inclus dans la zone écofloristique occidentale de basse altitude (Rajer iarison et Faramalala, 1999).

Au niveau flore, les sites sont connus par les espè ces d’ Adansonia qu’ils abritent. Il faut noter aussi la présence des genr es endémiques comme les genres Pachypodium sp, Adenia sp, Baudouinia sp.

La population est hétérogène. Elle est composée pr incipalement du groupe ethnique Antakarana. D’autres groupes y sont prése nts également comme les Sakalava, Antandroy, Merina, Betsileo,….

Carte 1 : localisation des sites d'études Source : Internet Légende :

: Sites d’études

METHODOLOGIE

Pour atteindre ces objectifs, des missions de terrain ont été effectuées aux

Comores, au Nord, au Nord Ouest, dans le Centre ouest et dans le Sud ouest de

Madagascar afin de collecter toutes les données nécessaires.

1. Montage des parcelles permanentes de suivi (PPS) Des parcelles permanentes de suivi ont été montées pour toutes les espèces de

baobabs. Chaque parcelle a été caractérisée.

2. Caractérisation écologique

Les méthodes adoptées vont permettre de caractériser les différents types

d’habitats des baobabs.

La méthode de placeau de Braun Blanquet permet d’étudier quantitativement

et qualitativement les paramètres floristiques des habitats ; la méthode d’étude des

sols par les fosses pédologiques permet de déterminer l’influence des facteurs

pédologiques sur la distribution des espèces cibles.

Différents paramètres ont été étudiés : paramètres physiques (coordonnées géographiques, altitude, exposition pente) ; paramè tres floristiques (abondance, fréquence spécifique, hauteur totale, diamètre à ha uteur de poitrine, recouvrement, types biologiques, affinité biologique) ; paramètre s édaphiques (structure, texture, pH, granulométrie). Différentes méthodes d’analyse des données seront adoptées : analyse différentielle et analyse en composantes principale s pour mettre en évidence les relations qui existent entre les espèces et les par amètres environnementaux; analyse de la structure de la végétation ; structure vert icale déterminée par la stratification selon la méthode de Gautier, structure horizontale selon la méthode de Godron, concernant la répartition des individus du peuplem ent selon leur diamètre, leur surface terrière et leur densité. L’allure de l’histogramme de distribution par classes de diamètre des individus

ligneux donne une idée de l’état de régénération de formation végétale et de son

degré de perturbation (Rollet, 1983)) : une formation forestière jeune peu perturbée

est caractérisée par une courbe en J inversé.

La méthode d’étude de la régénération naturelle consiste notamment à

évaluer les taux de régénération de chaque habitat ; ce taux correspond au

pourcentage des individus de régénération par rapport aux individus semenciers : la

régénération est bonne si la valeur de ce taux est supérieur à 100%. Les semenciers

ont un diamètre supérieur ou égal à 10cm et sont capables de fleurir.

3. Enquêtes ethnobotaniques

Des enquêtes ethnobotaniques ont été menées auprès des villageois les plus proches des sites d’étude pour avoir, à la fois, de s informations sur l’habitat (historique, prélèvement, exploitation…) ainsi que sur l’espèce (utilisation, valorisation…).

RESULTATS PRELIMINAIRES

1. La localisation des Parcelles Permanentes de Sui vi (aux Comores et à Madagascar)

Les critères énoncés précédemment dans la méthodologie ont amené à

choisir les sites présentés dans le tableau 01.

Tableau 2:localisation des sites d'étude

localité Sites Espèce de Baobab ciblée

Nombre

d’individus

recensés

Bunduni et Rocher

Hamada ali (Itsamia) A. digitata 30

Sima mbwani A. digitata 30 Comores

Ifaty A. digitata 30

Ambalorao A. madagascariensis 56

Ambondromifehy A. perrieri 21 Région du Nord

Beantely A. suarenzensis 31

Amboazango A.madagascariensis 51 Région du Boeny

2. Les caractéristiques écologiques des habitats d es espèces d’Adansonia

2.1. Comores: Trois (3) parcelles ont été ainsi délimitées : la parcelle d’Itsamia (Forêt

sèche), la parcelle de Hahaya (Fourré sec) et celle de Sima mbwani (Fourré sec).

On distingue, 4 strates (supérieure, moyenne et inférieure arbustives et strate

herbacée) pour la forêt de Bunduni par contre les deux fourrés sont non stratifiés

Analamarina 33

Analamavelona 35

Kelisanga

A.za 32

Ampazony A digitata 32

Ampataka (AMP) A. rubrostipa 52

Beroboka (BRB) A. rubrostipa 31

Kirindy (KIR) A. za 34

Antsaribao Mahabo

(MAH)

A. za 30

Andranomena (AND) A. grandidieri 32

Région du Menabe

Central

Bekonazy (BEK) A. grandidieri 33

A. rubrostipa 59 Région du Sud

A. grandidieri 72

En général, la formation forestière de Bunduni ou Itsamia repose sur un

substrat argilo-limoneux. Elle présente des végétations stratifiées telles que :

- Les émergeants : Ce sont les baobabs dont la hauteur varie de 8 à 20

m. Les principales espèces de cette strate sont Ficus coculifolia (MORACEAE) et

Albizzia lebeck (MIMOSACEAE).

- Une strate supérieure arborescente dont la hauteur des arbres varie

de 5 à 8m dans les fourrés et 11 à 15 m dans la forêt.

-Une strate supérieure arborescente de hauteur variant de 3 à 5m

pour les fourrés contre 7 à 11m dans la forêt dense et dont les espèces dominantes

sont Acacia bellula (MIMOSACEAE) et Combretum coccineum (COMBRETACEAE).

Cette strate est complètement envahie par des lianes comme Saba comorensis

(APOCYNACEAE).

- Une strate inférieure dont la hauteur varie entre 1 et 2m. Les

espèces constit

uantes de cette strate sont Phyllarthron comorensis (BIGNONIACEAE), Erythroxylum

sp (ERYTHROXYLACEAE), Rinorea ilicifolia (VIOLACEAE), de nombreuses

plantules d’Ochna ciliata (OCHNACEAE), et de nombreuses herbacées telles Tacca

artocarpifolia (TACCACEAE), Acalypha indica (EUPHORBIACEAE). De plus, la

présence de Lantana camara (VERBENACEAE), Indigofera tinctoria (FABACEAE),

Agave sisalana (AGAVACEAE), Imperata cylindrica (POACEAE) dans les fourrés a

été remarquée.

Cette strate est complètement envahie par des lianes comme Leptadenia

madagascar (ASCLEPIADACEAE), Cissus quarangularis et Roicissus revolii

(AMPELIDACEAE).

N.B : Dans la forêt, la présence de contrefort chez beaucoup d’espèce tels que

Commiphora arafy (BURSERACEAE) et Diospyros comorensis (EBENACEAE), et la

rareté d’herbe dans le sous-bois.

Pour l’ensemble des 3 sites, le cortège floristique global a permis d’identifier

80 espèces appartenant 71 genres et 42 familles.

- Plusieurs caractères biologiques ont été remarqués dans ces

formations : caducité des feuilles, spinescence, crasulescence, pachycaulie,

géophytisme, lianescence, épiphytisme, parasitisme,…

2.2. Nord de Madagascar Les trois sites situés dans la région du Nord de Madagascar sont

constitués par des forêts denses sèches caducifoliées appartenant à la série à

Dalbergia (FABACEAE), Hildegardia (STERCULIACEAE) et à Commiphora

(BURSERACEAE) (Humbert, 1955).

Les conditions écologiques sont très sévères (climats et substrat), les

caractères d’adaptation au milieu sec sont très bien développés comme la caducifolie

(Commiphora sp, Hildegardia sp.) la pachycaulie (Adansonia sp, Pachypodium sp),

la sclérophyllie, et la crassulescence (Euphorbia sp),…

� Forêt d’Ankarana et d’Ambondromifehy

La végétation est stratifiée avec trois strates bien distinctes. A Ankarana,

le site d’étude se trouve sur des plateaux calcaires, contrairement à Ambondromifehy

qui se trouve sur des « Tsingy ».

Provisoirement, 33 espèces ont été inventoriées dans le site

d’Ambondromifehy. Elles se repartissent dans 27 genres et 17 familles.

Par ailleurs, dans le site d’Ankarana, 29 espèces ont été, provisoirement,

inventoriées. Elles se repartissent dans 25 genres et 19 familles.

� Forêt de Beantely:

C’est un recru forestier issu d’un prélèvement sélectif dans le début des

années 2000. Elle est stratifiée dont la strate inférieure est, relativement, très dense.

3. Utilisations et menaces : Des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées dans chaque site

d’étude. Les usages liés aux baobabs sont différents selon les localités.

� Comores:

Aux Comores, l’A. digitata est utilisé dans la médecine, la nourriture et

d’aspect culturel. Ces utilisations sont résumées dans le tableau 4 suivant. Les

menaces sont : les escargots (qui mangent les petits individus), les catastrophes

naturelles (Tsunami), et le feu (pour la brûlure des ordures).

Tableau 2:Types d'utilisation et parties utilisée s d'A . digitata Espèce cible Types

d’utilisation

Partie utilisée Utilisation

Alimentaire Feuilles, graines et

tronc

Friandise, aliment

de base et citerne

Médicinale et

esthétique

Feuilles et graines Contre la fièvre, la

toux et la faiblesse

du corps.

Adansonia

digitata

Légende et

symbole

Plante entière Nom de restaurant

� Nord de Madagascar

Pour les trois espèces (A. perrieri, A. madagascariensis, A. suarezensis) du nord,

aucune forme d’exploitation n’a été enregistrée : seuls les fruits sont consommés par

les enfants du village. Cependant, leurs habitats naturels se heurtent toujours à des

problèmes (coupe de bois, exploitation illicite,…) dus à des pressions anthropiques.

DISCUSSIONS PRELIMINAIRES

La présente discussion n’est que préliminaire dans ce rapport. Par ailleurs,

elle aura pour but de diagnostiquer les difficultés rencontrées lors de la réalisation de

cette étude, surtout concernant la durée et la période de descente sur terrain, la

méthodologie, les résultats.

1. Durée de la période de descente

Les temps relativement courts (environ 10 jours par site) qui ont été

consacrés pour chaque site n’ont pas permis de faire un maximum d’échantillonnage

sur la végétation. Beaucoup de temps ont été perdu sur la route non pas à cause de

l’accessibilité des sites mais plutôt à cause des problèmes qui ne dépendaient pas

de nous comme le problème de taxi-brousse.

Ainsi, nous n’avons pu échantillonner qu’une petite surface, jugée

représentative, de chaque parcelle de suivi. Le temps a juste permis une prospection

de tout ce qui est en dehors des parcelles de suivi.

En effet, un minimum d’échantillonnage a conduit à la réduction de la marge

de l’explicitation concernant, à la fois, habitat et espèce.

2. Période de descente La descente sur terrain a été effectuée pendant la saison sèche aux

Comores. De ce fait la majorité des espèces étaient en phase végétative (échantillon

non fertile) : ce qui a rendu leur détermination difficile. De même, la période de

descente a coïncidé avec la période où la saison sèche est marquée. Les arbres

sont par la suite caduques et rend leurs déterminations difficiles. De plus, le suivi

phénologique de l’espèce cible n’a pas pu être poursuivi car l’espèce cible n’était pas

en floraison.

3. Méthodologie

� Par manque du temps : on a choisi des méthodes rapides mais fiables.

Tout ceci pour pouvoir atteindre les objectifs fixés à temps. Cependant, le suivi des

fructifications n’a pas été réalisé au moment de la descente sur terrain.

4. Résultats

� Description et identification des espèces : les échantillons des

spécimens sont actuellement en cours de détermination dans les herbaria nationaux

(TAN et TEF ).

Certains spécimens fertiles ont été prédéterminés sur terrain à l’aide du livre de

Schatz (2001). Cependant, certains spécimens sont stériles et par conséquent il a été

difficile de les identifier sur terrain. De plus, dans le cas des plantes où les feuilles

sont caduques, il est impossible d’avoir des spécimens d’herbiers afin de les

déterminer ultérieurement. L’identification sera donc basée sur leurs noms

vernaculaires.

� Sur l’utilisation habitat du baobab aux Comores : Les populations

riveraines des sites ont montré un attachement malgré leurs actions néfastes. En

effet, la cherté de la vie aux Comores et la pauvreté qui règne chez ces populations

les oblige à utiliser les différents produits venant de ces sites (qui constitue leur seul

recours).

CONCLUSION Les résultats préliminaires nous donnent déjà un petit aperçu de ce que nous

attendions de ce présent travail. Ces missions de terrain ont permis de collecter

toutes les données nécessaires afin d’obtenir les résultats attendus selon les

objectifs de chaque étude. Actuellement, les données sont en cours de traitement.

Par ailleurs, ces études pourraient apporter des informations complémentaires sur

les habitats et les menaces qui pèsent sur les espèces de baobab.

Concernant l’Ecologie de la reproduction, la palynologie et les caractérisations

écologiques des habitats d’Adansonia à Madagascar des descentes sur terrain sont

à prévoir pour pouvoir observer la floraison, la fructification et compléter les données.

BIBLIOGRAPHIE

� AGRAAAR UND HYDROTCHNIC GMBH ., 1987. Cartes d’occupation des terres aux Comores. Ministère de la production, du Développement Rural, de l’Industrie et de l’Artisanat , Moroni, 51p. � ADJANNOHOUN, E. J., AKE ASSI, L ., ALI, A., EYME, J., GUINKO, S., , A ., KAYONGA, KEITA, S., 1993. Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques aux Comores, ACCT, Moroni, 217p. � BESAIRIE, H. 1965 - La Géologie de la province de Diégo-Suarez. Service Géologique. Madagascar. � BARDOT – VAUCOULON, M., 1991 - Analyse floristique et mise en évidence des groupes écologiques sur faciès karstiques dans le massif de l’Ankarana (zone du lac vert). mémoire de DEA Option Ecologie végétale Université d’Antananarivo-Etablissement d’enseignement supérieur des Sciences, 99p.

� BAUM D.A., 1995a. - A systematic revision of Adansonia (Bombacaceae). Ann. Missouri Bot. Gard., 82: 440-470.

� BEN HOUSSEIN, A., 1991. Conservation et gestion des écosystèmes forestiers et édaphiques, sécurité alimentaire et énergétique, DGE, Moroni, 21p. � BRAUN BLANQUET, J. 1965. The study of Plant communities. Plant sociology. New York and London. 439p.

� DAJOZ, R.., 1975. - Précis d’écologie. Ecologie fondamentale et appliquée. Gauthiers-Villars, Paris, 534 p.

� DAJOZ, R., 1996. Précis d’écologie, Dunod, Paris, 551p. � DECELLE, J. E., 1980. L’entomofaune comorienne, Africa-Tervueren 30 : (1-4) : 83-87. � DGE., 2002. Profil environnemental de l’Union des Comores, Moroni, 22 p. � DNR., 2005. Principaux résultats du recensement général de la population et

de l’habitat du 25 septembre 2003, Ministère du Plan, de l’Aménagement du

territoire, de l’Energie et de l’Urbanisme, Moroni, 26 p.

� GAUTIER. L., 1994. -in BIRKINSHAW, C.R., MESSMER, N. ,

RALIMANANA,H., RANAIVOJAONA,R., RANDRIANAIVO, R. ,

RAVOLOLONDRANAHARY, H., 1998. -Structure et flore de la forêt sur la pente

d’Andranomay. Recherche pour le développement, MRS-CIDST, 13 :15-19.

� GODRON, M.; DAGET, P.; LONG, G; SAUVAGE, C. ; LE FLOC’H, E. POISSONET, J.; EMBERGER, L. ; WACQUANT, J., 1983. Code pour le relevé méthodique de la végétation et du milieu. CNRS. France. 292 p. � GOUNOT, M., 1969. - Méthodes d’étude quantitative de la végétation. MASSON, et Cie, Paris, 314 p. � GUINOCHET, M., 1973. - Phytosociologie, collection d’écologie 1. Masson, Paris, 227 p. � LEGENDRE, L., et LEGENDRE, P. 1979 : Ecologie numérique : Traitement multiple desdonnées écologiques. Tome 1. Masson. Québec. 197p. � LEGENDRE, L., et LEGENDRE, P. 1979 : Ecologie numérique : La structure des données écologiques. Tome 2. Masson. Québec. 247p. � RAHERISON. M., 2006 : Analyse structurale de la végétation et des

phytomasses de cinq types de formations de la région des Mikea (Sud Ouest de

Madagascar). Thèse de doctorat. D.B.E.V. Fac sciences. 123p.

� REAU B.,-1996. Dégradation de l’environnement forestier et réactions

paysannes. Les migrants antandroy sur la côte Ouest de Madagascar. Thèse de

doctorat de géographie tropicale. Université de Michel de Montagne. 365p.

� RAJERIARISON, & FARAMALALA, 1999. - Nomenclature des formations végétales de Madagascar. ANGAP, Antananarivo, 42 p.

ANNEXES

Carte n°01 : Carte de la Parcelle Permanente de Suivi d’Itsami (Mohéli)

Source : DGE, 2002 et coordonnées GPS sur terrain.

Auteur : Abdillahi MAOULIDA MOHAMED ; 2008

Carte n°02 : Carte de la Parcelle Permanente de Suivi de Sima mbwani

(Grande- Comores). Source : DGE, 2002 et coordonnées GPS sur terrain.


Carte n°03 : Carte de la Parcelle Permanente de Suivi de Hahaya

(Grande- Comores). Source : DGE, 2002 et coordonnées GPS sur terrain.


��

��

��

�

��

��

�

��

�

�

��

� �

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

�

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

�� !�� !��

�

�

��

�

�

��

�

�

��

�

��

��

�

�

�

�

�

� �

�

�

��

�

��

�

�

�

�

� �

�

� �

�

�

�

�

�

�

�

��

�

�

�

�

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

�

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� �� !��"��#��"�$"�"%"�&"��

�� !��"�� !��"��

��

��

��

�

��

��

�

��

��

��

��

��

��

� ��

��

� ��

�

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

�

�

��

�

�

��

�

��

��

��

��

��

�

�

��

��

��

��

��

��

� ��

�

��

�

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

��

� ��

��

��

��

��

� ��

�

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

�� !"�#��$�� !"�#��$��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

�

��

��

��

�� !�"��#��$�� !�"��#��$��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

��

��

��

��

��

��

� ��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

��

�� !"��

�� !"�#��$��%� �� !"�#��$��%� ��

��

��

��

��

��

��

� ��

�

� ��

�� !��"� �� !��!�� !��"��!�� !�� #� ��$�� "�� "�� $��$��"�� $�� #� ��! ��! ��

��

��

��

��

��

� ��

�

� ��

�� !��"�#$%&'��(��&�$'�� !��"�#$%&'��%&'��&�$'�� !��"�#$%&'��(��%��%��)#&�&))&��$*��'� ��!��"��)#+��$��$�)��(��'��'��(��'��&'$�$�"��+�'�+"�(��'��&'$�$�"�'�+"��$�#��'��$*��'%��!�� %��#��'

�

�

� ��

� �� !""�#$%&�'�� (�)""*� �� !""�#$%&�'�� (�)""*

�� +�� +��

Documents

Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes · la couverture végétale pour chacune des habitats du baobab.La carte de distribution d’Adansonia digitata L. sur l’île de Mohéli