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11/09/01 Cours d ’électronique analogique 1
Shockley, Brattain et
Bardeen
SEMICONDUCTEURS
Le transistor et ses inventeurs
Le premier transistor !!!
Il s ’agit d ’un « sandwich » NPN ou PNP
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 2
SEMICONDUCTEURS
Dans la suite nous considèrerons toujours le transistor NPN
Supposons les dopages équivalents pour les régions n et p (quelques 1017 à 1019 trous et électrons)
I - Le transistor bipolaire à l ’équilibre
2 jonctions tête-bêche
W0
+ + + + + + + + + + +
- - -
+ + +
- - -- - - - - - - -
E0
eV0
zone de charge d'espace
W0
+++
--- --------
E0
eV0
zone de charge d'espace
+-
+-
EMETTEUR BASE COLLECTEUR
Comme dans le cas d ’une simple jonction ce qui est essentiel c ’est la diffusion des porteurs !
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 3
SEMICONDUCTEURSII - Le transistor bipolaire polarisé
Polarisons tout d ’abord la jonction base-collecteur en inverse
W
+++++++++
- - -
+ + +
- -- - - - - - -
E0
e(V+V0)
W0
+++
--- --------
E0
eV0
Zones de charge d'espace
Emetteur Base
Collecteur
E = V/W
- +
Courant d'électrons minoritaires
Courant de trous minoritaires
BC
BV
V
Courant de minoritairescollecteur-base: IS=IC0
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 4
SEMICONDUCTEURS
II - Le transistor bipolaire polarisé
La jonction base-collecteur étant toujours polarisée en inverse, polarisons maintenant la jonction émetteur base en direct :
W
+++++++++
- - -
+ + +
- -- - - - - - -
E0
e(V0+ V)
W'
+++
--- --------
E0
e(V0 - V')
zones de charge d'espaceEmetteur
Base
C
E = V/W
- +
Courant d'électrons majoritaires et minoritaires
Courant de trous minoritaires
BC
BV
V
Courant de trousmajoritaires
Courant derecombinaison
E' = V'/W'
- +V'
IE
IR IC IC0
Fonctionnement Bipolaire
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 5
Si IE est le courant d'émetteur (courant d'électrons majoritaires de l'émetteur vers la base et courant de trous majoritaires de la base vers l'émetteur) alors une partie de ce courant va être perdu dans la base (c'est le courant de recombinaison). Ce courant de recombinaison est donc:
Courant que l'on notera dans la suite IB.Le courant de collecteur IC est alors donné par :IC = IE - IB + b= IE - aIE + b = IE (1-a) + b
Si IE = 0 alors: IB = 0 et IC = bCette valeur b correspond au courant d'électrons minoritaires de la base vers le collecteur et au courant de trous minoritaires du collecteur vers la base. Donc b = IC0 et :
E0C
E0CC
II)a1(III
αααα++++====−−−−++++====
si l'on pose αααα = 1 - a
SEMICONDUCTEURSII - Le transistor bipolaire polarisé
ER aII ====
Effet largeur base sur fct bipolaire
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 6
SEMICONDUCTEURSII - Le transistor bipolaire polarisé
Rappelons donc le fonctionnement :La base étant d'épaisseur très faible, les électrons (les trous) majoritaires, une fois qu'ils ont franchi la jonction émetteur-base se trouvent dans le champ de la jonction base-collecteur où ils sont accélérés. Quelques électrons se sont cependant recombinés avec les trous lors du franchissement de la base, et ont ainsi donné naissance au courant de base qui est cependant très faible.
Il s'ensuit que :
et donc que :
Dans la suite nous assimilerons le transistor à un quadripole (en fait un tripole puisqu'il n'a que "3 pattes" ! et donc une borne d'entrée et une borne de sortie commune).
1a <<<<<<<<1a1 ≈≈≈≈−−−−====αααα
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 7
SEMICONDUCTEURSIII - Représentation du transistor
Dans le cours nous utiliserons toujours la notation 1 qui est la plus répandue.
Ou encore :
E C E C
B B
NPNPNP
BC
EB
C
E
PNP NPN
Fab BJT
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 8
SEMICONDUCTEURSIII - Représentation du transistor
Puisque le transistor a trois "pattes" il y aura 3 représentations quadripolaires possibles:
Base communeEmetteur communCollecteur commun
B
C
EVBE
iE
iB iC
VCE
BC
EVBC VCE
iEiB
iC
B
CEVBE VCB
iE
iB
iC
Base commune
Emetteur commun
Collecteur commun
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 9
Nous allons maintenant nous intéresser au montage émetteur commun pour tracer les caractéristiques du transistor NPN
SEMICONDUCTEURSIV - Caractéristiques des transistors
Avec les mêmes conventions que celles utilisées pour le montage explicatif du fonctionnement du transistor (montage base commune) on peut écrire:
IC = IE - IB (1)IC = IC0 + ααααIE (2)
en tirant IE de (1) et en reportant sa valeur dans (2) on obtient:IC = IC0 + αααα(IC + IB)IC (1 - αααα) = IC0 + αααα.IB
B0CCI'II ββββ++++====
B
C+
V
A
V
A
VCEB
C
EVBEiiE
IB IC
V
A
V
A
- -
+
Cette relation est très importante car elle permet de comprendre les caractéristiques du transistor.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 10
SEMICONDUCTEURSIV - Caractéristiques des transistors
Comme dans le cas des quadripoles nous allons considérer les différents quadrants suivants:
I2 = f(V2)I1 = cste I2 = g(I1)V2 = csteV1 = h(I1)V2 = cste v1 = k(V2)I1 = cste
ici I2 = IC, I1 = IB, V1 = VBE et V2 = VCE
∆∆∆∆VCE V CE
∆∆∆∆ICϕϕϕϕ
IB1
IB2
IB3IC
csteICEC B)V(fI ========
Résistance de sortie du montage émetteur commun:
ϕϕϕϕ====
∆∆∆∆
∆∆∆∆====ρρρρ====
CotgI
V
csteIC
CE
B
Courant de fuitede la jonction CBpolarisée en sensinverse
IB=0
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 11
SEMICONDUCTEURSIV - Caractéristiques des transistors
∆∆∆∆I B
I B
∆∆∆∆I C
ψψψψ
I C
I C0 '
csteVBC CE)I(gI ========
fct.ptB
Calt
)II
(∆∆∆∆∆∆∆∆
====ββββ
B
CCC I
I====ββββ
Coéfficient d'amplification en courant :
ψψψψ====
∆∆∆∆∆∆∆∆====ββββ
====
tgII
csteVB
C
CE
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 12
SEMICONDUCTEURSIV - Caractéristiques des transistors
∆I BI B
∂∂∂∂
V BE
I C0 '
∆V BECsteVBBE CE)I(hV ========
Courbe caractéristique de la jonction émetteur base polarisée en direct.
La résistance d'entrée en émetteur commun est :
δδδδ====
∆∆∆∆
∆∆∆∆========
tgI
VrcsteVB
BE
CE
kteV
0BB
BE
eII ====
BBE
B I.kTe
VI
====∂∂∂∂∂∂∂∂
B
3
BB
BEI
2510I.e
kTI
V −−−−========∂∂∂∂
∂∂∂∂
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 13
SEMICONDUCTEURSIV - Caractéristiques des transistors
∆∆∆∆V CE
η η η η ~ 0
V BE
∆∆∆∆V BE ~ 0
V CE
Tension de seuil
iB = 0
iB1
iB2
csteICEBE B)V(kV ========
Le coéfficient de réaction en émetteur commun est donné par :
En fait γγγγ ≈≈≈≈ 0car il y a écrantagedu potentiel collecteur-base par la base.
ηηηη====
∆∆∆∆∆∆∆∆====γγγγ
====
tgVV
csteICE
BE
B
Les valeurs de ρρρρ, ß, r et γγγγ sont en général données par le constructeur.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 14
SEMICONDUCTEURSV - Le transistor idéal
La caractéristique IB = f(VBE) est une caractéristique de diode polarisée en direct, on peut donc dans le cas du silicium idéaliser cette caractéristique par:
IB
VBE0.6 V0
De même IC0 est indépendant de la tension collecteur émetteur et
pour IB = 0, est faible devant ßIB dès que IB # 0
αααα−−−−====
1I'I 0C
0C
IC
VCE0
IB1IB2
IB3
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 15
SEMICONDUCTEURSV - Le transistor idéal (suite)
Le schéma équivalent du transistor idéal est donc:
B
E
C
IC= ßIB
IB + -0.6 V
Nota : Les constructeurs ne donnent très souvent que les caractéristiques :
IB = f(VBE)IC = f(VCE)
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 16
SEMICONDUCTEURSVI - Amplification par transistor
Considérons un transistor monté en émetteur commun et polarisons-le comme nous l'avons fait pour les quadripoles.
C'
RB+-
+-
RC
C
E
B
ECEB
vBE, VBE
VCE tot = VCE+ vCEC"
vCEi ~
On a : EB = VBE + RBIB (entrée)EC = VCE + RCIC (sortie)
Ce sont les équations des droites de charge d'entrée et de sortie.Regardons maintenant ce qui se passe dans les trois quadrants iC = f(vCE), iC = g(iB) et vBE = h(iB) afin de comprendre le principe de l'amplification.
Sur ce schéma on voit en rose et vert les circuits de polarisation d'entrée (EB et RB) et de sortie (EC et RC). Par ailleurs on distingue aussi les circuits permettant d'appliquer un signal alternatif sur l'entrée (v et C') et de récupérer le signal de sortie (C"). A noter que le circuit est attaqué en courant.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 17
SEMICONDUCTEURSVI - Amplification par transistor
iC
vCE
vBE
EC
EB
iB
Q(IB0, IC0)
EC/RC
Q(IC0, VCE0)
Q(IB0, VBE0)
EB/RB
VCETot
iB=IB0sinωωωωt
Composante alternative sinusoïdale déphasée de πpar rapport à la tension d'entrée
IBtot = IB + iB
VCEtot = EC - RC ICtot
avec ICtot = IC + iC
VCEtot = EC - RC(IC + iC)
= VCE - RCiC
posons vCE = -RCiC
donc VCEtot = VCE + vCE
En vert, composantes alternatives
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 18
Nous avons attaqué le montage en courant. Nous voyons bien d'après le schéma précédent que si le courant iB est sinusoïdal, la tension d'entrée, vBE est, elle, très déformée compte tenu de la caractéristique non linéaire de la première jonction (la jonction base émetteur).
Que se serait-il passé si nous l'avions attaqué en tension ?
Nous aurions alors appliqué une tension sinusoïdale et le courant iB aurait été déformé, ce qui aurait entraîné une déformation (distorsion) de iC et par voie de conséquence une déformation importante de vCE.
IL FAUT TOUJOURS ATTAQUER LE TRANSISTOR EN COURANT
COMMENT FAIRE ?
SEMICONDUCTEURSVI - Amplification par transistor
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 19
SEMICONDUCTEURSVII – Attaquer le transistor en courant
Comment attaquer le transistor en courant ?Il y a 2 montages possibles:
A - Montage à 2 alimentations
Le courant de base a deux composantes :
IB et iB (IB est la composante continue et iB est la composante alternative)
eg
Rg RB
EB
R C
EC
C dec B
C
E
i B+I B
~
Rec (continu)≡≡≡≡
R ev (variable = alternatif) = r diff
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 20
IB
VBERec
Rev
Dans tous les cas Rev et Rec sont faibles puisqu'elles correspondent aux résistances d'entrée d'une diode polarisée en direct.
Le courant de repos est donné par:
ecB
BB RR
EI ++++====
Si l'on veut un courant IB stable on choisira RB>>Rec
et dans ce cas : B
BB R
EI ≈≈≈≈
En régime dynamique (alternatif, sinusoïdal), et si Cdecest grande (1/jCdecωωωω) très faible), toute la tension se trouve aux bornes de Rev d'où :
g
gB R
ei ====
Maintenant si Rg est grand devant Rev alors:evg
gB RR
ei ++++====
SEMICONDUCTEURSVII – Attaquer le transistor en courant
A – Montage à 2 alimentations (suite)
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 21
SEMICONDUCTEURSVII – Attaquer le transistor en courant
A – Montage à 1 alimentation
e g
R g R BR C
E C
C decB
Ci B +I B
EI B
+-~
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 22
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
A – Cas des signaux de basse fréquence et de faible amplitude – notion de circuit équivalent
On va s’intéresser au montage émetteur commun. En réalité, si l’on considère ce montage particulier et que l’on considère la matrice hybride les coefficients de cette matrice ont toutes un sens physique important
[[[[ ]]]]
====
2
1
2
1
vi
.Hiv
Soit :
Notons hije les éléments de la matrice hybride et v1=∆VBE, v2=∆VCE, i1=∆IB et i2=∆IC.On a donc :
rIV
hcsteVB
BEe11
CE
====
∆∆∆∆
∆∆∆∆====
====
r = résistance d’entrée = résistance différentielle de la jonction base émetteur polarisée en direct
γγγγ====
∆∆∆∆∆∆∆∆
========csteICE
BEe12
B
VV
h γ = coefficient de réaction ∼∼∼∼ 0
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 23
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
A – Cas des signaux de basse fréquence et de faible amplitude – notion de circuit équivalent (suite)
ββββ====
∆∆∆∆∆∆∆∆
========csteVB
Ce21
CE
II
h β = gain en courant
ρρρρ====
∆∆∆∆∆∆∆∆
========
1VI
hcsteICE
Ce22
B
ρ = résistance de sortie en émetteur commun
Si l’on pose vbe = ∆VBE, vce = ∆VCE, ib = ∆IB et ic = ∆IC on peut alors écrire:
cebbevriv γγγγ++++====
cebcv1ii ρρρρ++++ββββ====
Mais comme γ∼∼∼∼0 il vient :bbe
riv ====
cebcv1ii ρρρρ++++ββββ====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 24
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
A – Cas des signaux de basse fréquence et de faible amplitude – notion de circuit équivalent (suite)
bberiv ====
cebcv1ii ρρρρ++++ββββ====
Ces équations nous permettent de tracer le schéma équivalentsuivant :
R gr ρρρρ R c~
VBE
ßi B i Ci B
VCE
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 25
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
A – Cas des signaux de basse fréquence et de faible amplitude – notion de circuit équivalent (suite)
Les expressions précédentes peuvent aussi s’écrire :
Avec : rg
mββββ====
rv
i beb
====
cebemcv1vgi ρρρρ++++==== Rg
rρρρρ
Rc~
iCiB
VCEVthVBEEt on peut écrire :
ccebemivvg ρρρρ−−−−====ρρρρ−−−−
Par ailleurs :
0vivthcce
====−−−−ρρρρ−−−−bebemth
v.rvgv ρβρβρβρβ−−−−====ρρρρ−−−−====
En utilisant NORTON il vient :
Ceci est le gain en tension du transistor (à noter le signe négatif qui indique que le montage est inverseur
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 26
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
B – Cas des signaux de haute fréquence et de faible amplitude – schéma de Giacoletto
Nous avons vu que les jonctions possédaient des capacités parasites assez faibles pour qu'elles ne gênent pas le fonctionnement à basse fréquence mais dont l'importance se faisait sentir à haute fréquence. Dans un transistor, nous avons deux jonctions (base-émetteur et base collecteur) et donc deux capacités parasites.Comme la jonction base-émetteur est polarisée en direct nous devons considérer sa capacité de diffusion Cd et comme la jonction base-collecteur est polarisée en inversenous devons considérer sa capacité de transition Ct.
r ρρρρ
VBE
ßiB i CiB
VCE
Ct
Cd
Considérons alors le schéma équivalent du montage émetteur commun en rajoutant ces capacités parasites
Dans ce schéma, on devrait voir chuter vers 0 la résistance d'entrée quand on augmente la fréquence. Il n'en est rienIl n'en est rien.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 27
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
B – Cas des signaux de haute fréquence et de faible amplitude – schéma de GiacolettoEn fait on ne peut pas négliger la résistance de contact entre la connexion de base et la base elle-même. De plus les zones de charge d'espace ne coïncident pas avec les limites géométriques de la base. De ce fait il faut aussi considérer la résistance du matériau dont est faite la base. On doit donc considérer que même à haute fréquence la résistance de base vaudra une certaine valeur rbb', à laquelle s'ajoute la résistance active de la jonction base-émetteur rb'e. Cela nous amène au schéma équivalent suivant connu sous le nom de schéma de GIACOLETTO.
rb'e ρρρρ
ßiB iCiB
VCE
Ct
Cd
rbb'b'
Vb'e
En fait le point b' est une base fictive. Cependant rbb' qui est une résistance de contact est toujours très faible devant rb'e. Donc à basse fréquence ZCd est très grand devant rb'e et on retrouve le schéma équivalent à basse fréquence c'est à dire que:
(ßo coéfficient d'amplification en BF) et que gmVb'e = gmrb'eib = ß0ib.
e11m
0e'b
hgr ====ββββ
====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 28
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
C – Fréquence de transition
Du fait de ces capacités parasites le gain du transistor diminue avec la fréquence du signal d'attaque.
On définit alors la fréquence de transistion fT comme la fréquence pour laquelle le module du coéfficient d'amplification en courant ß (qui est alors une grandeur complexe) devient égal à 1 (fT est toujours donnée par le constructeur).Dans la suite nous nous intéressons uniquement au grandeurs variables (grandeurs alternatives) qui seront notées, comme précédemment, ib, ic, vce, vbe.On a :
0vb
c
ce
ii
====
====ββββ(Sortie en court circuit)
Dans ce cas, les deux capacités Cd et Ct sont en parallèle et valent :
et cette capacité, C, est en parallèle avec rb'etdCCC ++++====
ωωωω++++====
ωωωω++++ωωωω==== Cjr1
r
jC1rjC
rZ
e'b
e'b
e'b
e'b
be'b
e'bmbme'bmc
i.Cjr1rg
Zigvgi ωωωω++++============
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 29
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
C – Fréquence de transition
On obtient alors :e'b
0
b
crjC1i
iωωωω++++
ββββ========ββββ avec : β0 = gmrb’e
2e'b
0
)rC(1 ωωωω++++
ββββ====ββββ 1====ββββ 1
)rC(1 2e'bT
0 ====ωωωω++++
ββββ
1rCe'bT
>>>>>>>>ωωωω 1rC
e'bT
0 ====ωωωωββββ
e'b
0m rg
ββββ====Comme :
Cg
mT
====ωωωω
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 30
SEMICONDUCTEURSVIII – Comportement du transistor en dynamique
D – Fréquence de coupure
La fréquence de coupure est définie comme la fréquence à laquelle le gain en courant, ß, a diminué de 3dB, c’est à dire :
20
ββββ====ββββ 1rC
e'b====ωωωω
ββββ e'bCr
1====ωωωωββββ
Relation entre fréquence de transition et fréquence de coupure :
ββββωωωωββββ====ωωωω
0T
ωT = gain x bande passante
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 31
1 1 -- Puissance moyenne fournie au circuit collecteurPuissance moyenne fournie au circuit collecteur
Puissance fournie instantanée : pf = EC.ictot = ECIC +Ecic
comme ic est sinusoïdal et donc :
La puissance moyenne fournie par l'alimentation est indépendante de l'amplitude du signal sinusoïdal.
0ic
====CCf
IEp ====
SEMICONDUCTEURSIX – Bilan de puissance
cCciIi
tot
++++====
ceCEcevVv
tot
++++====Posons : et EC = tension de polarisation du collecteur
On définit alors :
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 32
2 2 -- Puissance instantanPuissance instantanéée absorbe absorbéée par la chargee par la charge
Soit RC la résistance de charge, alors :
p = RCictot2 = R C(IC + ic)2 = RCIC
2 + 2RCICic + RCic2
SEMICONDUCTEURSIX – Bilan de puissance (suite)
3 3 -- Puissance moyenne absorbPuissance moyenne absorbéée par la chargee par la charge
Comme : 0icar0iIR2ccCC
========2
cC2
CCiRIRp ++++====
Puissance utile
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 33
SEMICONDUCTEURSIX – Bilan de puissance (suite)
4 4 –– Rendement du circuit collecteurRendement du circuit collecteur
CC
2cC
f
2cC
IEiR
piR
========ηηηη
5 5 –– Puissance dissipPuissance dissipéée dans le circuit collecteure dans le circuit collecteur
=Puissance fourniePuissance fournie
-Puissance moyenne absorbée par la chargePuissance moyenne absorbée par la charge
2cC
2CCCCdissipée
iRIRIEP −−−−−−−−====
On remarque que en l'absence de signal sinusoïdal la puissance dissipée dans la jonction collecteur-base est plus importante.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 34
5 5 –– Puissance dissipPuissance dissipéée dans le circuit collecteur (suite)e dans le circuit collecteur (suite)
SEMICONDUCTEURSIX – Bilan de puissance (suite)
La limite est donc fixée par le continu. Le fabricant donne en général la puissance maximale pouvant être dissipée par le transistor, Pmax.
Dans ce cas on doit toujours avoir :ICVCE ≤ Pmax(c'est l'équation d'une hyperbole)
Zone interdite
Zone permise
IC
VCE
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 35
SEMICONDUCTEURSX – Problèmes liés à la température
Réécrivons l'expression du courant collecteur dans le montage émetteur commun:
B0C
CI11
II αααα−−−−
αααα++++αααα−−−−====
IC0 est le courant de fuite de la jonction collecteur-base polarisée en inverse. Il s'agit d'un courant de minoritaires. Ce courant est très sensible à la température et donc ,
comme α est grand (α ≈ 0.98), αααα−−−−1
I0C
variera de manière très importante avec la température, T. Il y aura donc un déplacement des caractéristiques IC = f(VCE) avec T.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 36
SEMICONDUCTEURSX – Problèmes liés à la température
IC
VCE
Q'Q
Caractéristiquesà T0
Caractéristiquesà T > T0
De ce fait, la puissance dissipée peut augmenter ce qui va se traduire par une augmentation de la température qui va provoquer un nouveau déplacement des caractéristiques ... et ainsi de suite...
Phénomène d’emballement thermique Destruction du transistor
Il faut donc stabiliser le transistor monté en émetteur commun
Le facteur de stabilisation est défini comme :
0C
CII
S ∆∆∆∆∆∆∆∆
====Dans le cas du montage émetteur commun:
B0C
CI11
II αααα−−−−
αααα++++αααα−−−−====
αααα−−−−∆∆∆∆
====∆∆∆∆ 1I
I 0C
Cαααα−−−−====1
1S= 50 si α = 0,98
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 37
SEMICONDUCTEURSX – Problèmes liés à la température (suite)
Stabilisation du montage par résistance d’émetteur
+
-EC
R1 RC
RER2
N
M
21
2Cth RR
REV ++++====
21
21th RR
RRR
++++====
R
VTH
+
-
EC
RC
RE
TH O
PVOP
IC
IB
VBE
Calculons le générateur équivalent de Thévenin entre M et N. Si IC augmente alors VOP augmente. Si on
néglige VBE alors :
diminueth
OPthB R
VVI
−−−−====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 38
SEMICONDUCTEURSX – Problèmes liés à la température (suite)
Stabilisation du montage par résistance d’émetteur
Calculons le coéfficient de stabilisation:
Vth = RthIB + VBE + RE(IC + IB) (1)
en tirant IB de (1) et en reportant dans l'expression de IC, il vient :
)1(RR)RR(I
)1(RRV
IthE
thEC
thE
thC
0
αααα−−−−++++++++
++++αααα−−−−++++αααα
==== 1S0RR
E
th ⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒Si alors
E
th
E
th
thE
thE
C
C
C
C
RR
)1(1
RR
1
)1(RRRR
dIdI
II
S00 αααα−−−−++++
++++====αααα−−−−++++
++++====⇒⇒⇒⇒∆∆∆∆
∆∆∆∆====
On choisit en général S ≈≈≈≈ 5 à 10
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 39
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
A - MONTAGE EMETTEUR COMMUNDans le cas de composants au silicium (Eg > 1eV) le montage simple qui consiste en 1 résistance de base, une résistance de collecteur et l'émetteur à la masse est possible, àcondition que l'on ne travaille pas à forte puissance. Aussi nous allons étudier tout d'abord ce montage puis celui avec résistance de stabilisation d'émetteur puis nous les comparerons.
i) Montage simplei) Montage simple
+
-E
RB RC
Schéma équivalent
e2122
e11h,h
1,hr ====ββββ====ρρρρ====
vbe RB r ρ Rc
ib ßi b
vce
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 40
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
A - MONTAGE EMETTEUR COMMUN (suite)
i) Montage simple (suite)i) Montage simple (suite)
e11Be11
Be11e
hRhRh
Z ≈≈≈≈++++==== CC
Cs
RRR
Z ====ρρρρ++++ρρρρ
====
Impédance d’entrée Impédance de sortie Gain en courant
Gain en tension
ββββ====I
G
Si ρ >> RCSi RB >> h11e
eeee11
C
11
s
B11
Bs
B11
Cs
be
ceV h
RhZ
i.hi..Z
ihi.Z
vv
Gββββ
−−−−====ββββ
−−−−====ββββ
−−−−====−−−−========
Si ρ >> RC
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 41
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A - MONTAGE EMETTEUR COMMUN (suite)
ii) Montage avec résistance de stabilisationii) Montage avec résistance de stabilisation Montage équivalent
+
-EC
R1 RC
RER2
C1C2
CE
?
bEb1i)1(Ri.rv ++++ββββ++++====
)1(Rrv
iE
1b ++++ββββ++++====
)1(RrvR
iRi.RvE
1CbCcC2 ++++ββββ++++
ββββ−−−−====ββββ−−−−====−−−−====
)1(RrR
vv
GE
C
1
2V ++++ββββ++++
ββββ−−−−========
v1 R2
r ρ Rcv2
ib ßib
RE
R1
C1 C2
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 42
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
A - MONTAGE EMETTEUR COMMUN (suite)
ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)
On remarque qu'avec cette configuration le gain en tension, GV est très affaibli par la résistance d'émetteur.Afin de pallier cet inconvénient, l'idée est de mettre une capacité, CE, en parallèle avec la résistance d'émetteur.Ainsi, alors qu'en continu (polarisation) rien n'est changé, en alternatif la résistance d'émetteur est fortement diminuée par la mise en parallèle de la capacité CE.
Exprimons l'impédance placée dans l'émetteur en présence de la capacité CE.
ωωωω++++====EE
EE CjR1
RZ Le gain est donc maintenant donné par : )1(Zr
RG
E
CV ++++ββββ++++
ββββ−−−−====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 43
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
A - MONTAGE EMETTEUR COMMUN (suite)
ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)
C'est à dire encore : 1r
)CR(1R
2
EE
E++++ββββ<<<<<<<<
ωωωω++++ (1)
Si RECEω >> 1 alors : et la condition (1) devient :ωωωω≈≈≈≈E
E C1Z 1
rC
1E
++++ββββ<<<<<<<<ωωωω
On cherche alors la condition pour laquelle le gain en tension est proche de celui obtenu sans la résistance d'émetteur, c'est à dire que :
rR
)1(ZrR
C
E
Cββββ
−−−−====++++ββββ++++ββββ
−−−−
Il faut donc que : r)1.(ZE
<<<<<<<<++++ββββ 1rZ
E ++++ββββ<<<<<<<<
ωωωω++++ββββ
>>>>>>>> r1
CE
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 44
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
A - MONTAGE EMETTEUR COMMUN (suite)
ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)
La condition "très inférieur à" est en général remplie si l'on prend un facteur 100, c'est
à dire que:ωωωω
ββββ≈≈≈≈ωωωω++++ββββ
==== r.100
r)1.(100
CE
Comme on le voit sur la formule ci-contre, cette condition dépend de la fréquence. On
choisira toujours la fréquence la plus basse pour faire le calcul.
Une fois la capacité CE "bien choisie" c'est à dire que le gain en tension est identique àcelui obtenu sans la résistance d'émetteur, l'impédance d'entrée de l'étage, Ri, vaut :
rRr.RR
i ++++====21
21RR
RRR ++++====où Si R1 et R2 >> r alors Ri ≈ r = h11e
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 45
Calculons maintenant ce que doit valoir la capacité d'entrée, C1 c’est à dire que C1 n'ait pas d'influence sur le fonctionnement de l'étage amplificateur.
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
A - MONTAGE EMETTEUR COMMUN (suite)
ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)ii) Montage avec résistance de stabilisation (suite)
Il faut que : c’est à dire que : rZ1
C<<<<<<<< rC
11
<<<<<<<<ωωωω
On s'aperçoit que C1 est ß fois plus faible que CE.
Comme pour le calcul de CE on choisit un facteur 100 et : ωωωω≈≈≈≈ r100C
1
Impédance d’entrée : Impédance de sortie :
Si CE et C1 sont choisies comme ci-dessus
alors et R1 et R2 >> r : rRi====
CCC
CS
RsiRRR
R >>>>>>>>ρρρρ≈≈≈≈++++ρρρρρρρρ
====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 46
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
B - MONTAGE BASE COMMUNE
i) Montage i) Montage àà deux sources (peu usitdeux sources (peu usitéé))
E C
B
ii) Montage ii) Montage àà une sourceune source
+
-EC
R1 RC
RER2
C1
C2
CBEntrée
Sortie
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 47
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
B - MONTAGE BASE COMMUNE (suite)
ii) Montage ii) Montage àà une source; schune source; schééma ma ééquivalentquivalent
Gain en courant
11ii
Ge
cI
≈≈≈≈++++ββββββββ========
Impédance d’entrée
Gain en tension
e11
1i.1
hv e
++++ββββ∂∂∂∂++++
====1
iRiRv eCbC2 ++++ββββ
ββββ====ββββ====
∂∂∂∂++++ββββ
========e
11
C
1
2v h
Rvv
G
étageE
étageEétageEe ZR
ZRZ//RZ ++++========
v1r
ρRc
ie ßib
RE
C1 C2
R2R1 CB
ib
2v1
hiv
Z e11
e
1étage ++++ββββ
∂∂∂∂++++========
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 48
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux B - MONTAGE BASE COMMUNE (suite)
ii) Montage ii) Montage àà une source; schune source; schééma ma ééquivalent (suite)quivalent (suite)
Faisons maintenant les calculs avec la capacité de découplage CB
∂∂∂∂ωωωω++++∂∂∂∂====ωωωω∂∂∂∂====∂∂∂∂∂∂∂∂
BBjC1jC
1//':devient Le gain en tension devient alors :
∂∂∂∂ωωωω++++∂∂∂∂++++
ββββ====
B11
CV
jC1hR
'Ge
Si l'on veut que ce gain soit maximum, il faudra choisirla capacité CB telle que :
e11B
hjC1 <<<<<<<<∂∂∂∂ωωωω++++∂∂∂∂
e112B
h)C(1
<<<<<<<<ωωωω∂∂∂∂++++
∂∂∂∂Si 1)C( 2
B>>>>>>>>ωωωω∂∂∂∂ ∂∂∂∂<<<<<<<<ωωωω
BC
1Il reste comme
autre condition à remplir
e11B
hC1 <<<<<<<<ωωωωComme dans le cas du
montage émetteur commun on choisit un facteur 100, c'est àdire que :
100h
C1 e11
B====ωωωω soit ωωωω====
e11B h
100C
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 49
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux B - MONTAGE BASE COMMUNE (suite)
ii) Montage ii) Montage àà une source; schune source; schééma ma ééquivalent (suite)quivalent (suite)
Si on choisit cette valeur de la résistance CB, l'impédance d'entrée du montage sera:
EétageeR//ZZ ==== avec : 1
hZ e11
étage ++++ββββ==== Dans ces conditions le gain en tension sera :
e11
CV h
R'G
ββββ====
Impédance de sortie
~ RE h11e Rc
ρρρρRg
RE h11e Rc
ρρρρ
Rg
ρρρρßibv
ib
iNORTON
Si on supprime les sources, l’impédance en parallèle avec RC vaut : )h//R//R(
e11Eg++++ρρρρ
CSRZ ====Comme cette résistance est très grande l’impédance de sortie vaut donc :
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 50
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
C - MONTAGE COLLECTEUR COMMUN
-
+E
RE
M
E
CB
vsve
+
-E
RE
M
E
CB
vsve
En effet :- pour les continusVBC = VBE +VEM + VMCVEC = VEM + VMC = VEM + E
- pour les alternatifs
ve = vBC = vBE + vEM = vBM
vs = vEM = vEC
On retrouve bien les mêmes équations pour les 2 montages. Le second montage est cependant plus facile à analyser.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 51
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
C - MONTAGE COLLECTEUR COMMUN (suite)
RE
R2R1
h11eIb
ßib
(ß+1)ib
v1
v2v
+
-E
RE
M
E
CB
v21
R2
R1
Soit le schéma de polarisation et le schéma équivalent suivants :
Gain en tensionbEe111i.)R)1(h(v ++++ββββ++++====
bE2iR)1(v ++++ββββ====
Gain en courant
1Gi
++++ββββ====
1R)1(hR)1(
vv
GEe11
E
1
2V
≈≈≈≈++++ββββ++++++++ββββ
========
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 52
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
C - MONTAGE COLLECTEUR COMMUN (suite)
Impédance d’entrée
Ee11b
1étage
R)1(hiv
Z ++++ββββ++++======== 21étageeR//R//ZZ ====
Impédance de sortie
~
Rg
R1
h11e
RE
ρρρρ
ßib
ib
vs
R2V0
Si l'on suppose que R1 et R2 sont grandes on peut les négliger.On peut alors écrire: vs = V0-(Rg + h11e)ibpar ailleurs le courant, i, qui circule dans RE est égal à : i = (ß + 1)ib ,donc:
1i)hRg(
vv e110s ++++ββββ
++++−−−−====
En remplaçant maintenant vs par REiil vient:
)1(i).hR(
iRv e11gE0 ++++ββββ
++++++++====
Le générateur de THEVENIN qui attaque la résistance RE a pour impédance interne : 1
hRe11g
++++ββββ++++
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 53
SEMICONDUCTEURSXI – Les trois montages fondamentaux
RCRCImpédance de sortie montage
ρρImpédance de sortie transistor
βRE//RBRB//h11eImpédance d’entrée montage
βREh11eImpédance d’entrée transistor
- (β + 1)Gain en puissance
1Gain en tension
- 1- (β + 1)βGain en courant
Base commune
Collecteur commun
Emetteur commun
e11
ChRββββ
−−−−
e11
C2
hRββββ
−−−−
1hR
e11g++++ββββ++++
Ee11g R//1
hR++++ββββ++++
e11
ChRββββ
e11
ChRββββ
−−−−
1h
e11++++ββββ
1h
//R e11E ++++ββββ
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 54
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
A A –– Classe AClasse AA1 – Petits signaux
Entrée Sortie
E RCRB
Supposons que l'étage de sortie a comme unique résistance de charge la résistance de collecteur Droite de charge statique
VCE
IC
Q
Saturation
BlocageE
E/Rc
Ico
Dans ce cas, si l’on veut un signal de sortie maximum sans déformations, on aura tout intérêt à choisir un point de fonctionnement au milieu de la droite de charge
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 55
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
A A –– Classe AClasse AA1 – Petits signaux
Supposons maintenant une liaison capacitive (extraction d’un signal variable) entre l'étage amplificateur et la charge (il pourrait s'agir de l'impédance d'entrée d'un étage suivant).
E RCRB
RCh
VCE
IC
Q
E
E/Rc
IcoE/2
Droite de chargestatique
Droite de chargedynamique
Pour travailler en classe A, et avoir le maximum de signal de sortie, il faut que le point de polarisation soit centré sur la droite de charge dynamique.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 56
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
A A –– Classe AClasse AA1 – Petits signaux (suite)
Comment calculer le montage afin que l’on soit centré sur la droite de charge dynamique ?
VCE
IC Q
E/Rc
Ico
Droite de charge dynamique
a/2 a/2(Rc //Rch)
ChCR//R
a
a E
Considérons maintenant la droite de charge dynamique. Elle coupe l'axe VCE en a et l'axe IC en :
Si l'on suppose que le point de fonctionnement est centré sur la droite de charge dynamique alors ses coordonnées sont :
ChCR//R
a
2a
)R//R(2a
ChC
Q
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 57
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
A A –– Classe AClasse AA1 – Petits signaux (suite)
Ce point appartient aussi à la droite de charge statique; il répond donc àl'équation :
E - VCE = RCIC
)RR(2aR2
aEChC
C ++++====−−−−
Ch
ChCR
RR1
E2a
++++++++
====
Remplaçons maintenant VCE et IC par les coordonnées de Q, il vient :
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 58
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
A A –– Classe AClasse AA2 – Signaux forts
Q
Cas limite : Vbe/Ib
Cas intermédiaire
Il faut alors tenir compte d'une résistance moyenne qui est donnée par la pente de la droite qui joint les deux points extrêmes correspondant au maximum et au minimum de IB appliqué.
On voit que dans le cas de signaux forts on ne peut plus utiliser l'approximation :
Pente pour petits signaux
B
3
e11 I10.25h
−−−−====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 59
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
A A –– Classe AClasse AA3 – Un montage de puissance en classe A : Le DARLINGTON Le DARLINGTON
IbE
ß1 ß2ß1.Ib
- ß1.ß2.Ib
Considérons le montage suivant :
GI = β1.β2
Exemple : si ß1 = ß2 = 100 alors GI = 104 !
Cette augmentation de gain peut, en effet, être mise a profit pour augmenter de façon importante l'impédance d'entrée du montage.En effet, dans le cas de petits signaux on sait que .
Pour un IC donné il permet donc de réduire considérablement IB par rapport à un transistor unique et donc d'augmenter h11e.
B
3
e11 I10.25h
−−−−====
Ce montage peut être considéré comme un transistor unique dont le gain serait ß1.ß2. Il n'est pas uniquement intéressant pour le gain en courant qu'il procure.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 60
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull »»
E VCE
IC
Q
E
RE~A
BB B
Transistor PNP
RE~A
B
AB
A
Transistor NPN
Considérons maintenant les deux montages collecteur-commun suivants en supposant que Q se trouve sur l'axe VCE.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 61
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull » (suite)» (suite)
Si les deux transistors ont des caractéristiques identiques (en particulier même ß et même caractéristique IB = f(VBE)) on peut les associer comme sur le schéma suivant :
E
RE~
BA
B
-E
A En fait ce montage introduit une distorsion appelée distorsion de recouvrement. Elle est liée au fait que chacune des diodes base-emetteur a une tension de seuil. On ne pourra avoir un signal de sortie que lorsque les alternances positives ou négatives auront dépassé cette tension de seuil.
Signal d’entrée Signal de sortie
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 62
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull » (suite)» (suite)
Pour pallier ce défaut il faut donc appliquer une légère polarisation àchaque diode base-emetteur (que l'on appelle aussi polarisation d'entretien) de sorte que chacune des diodes ait un point de fonctionnement > Vseuil. Cela revient aussi à déplacer légèrement le point Q de telle manière que l'on soit entre la classe A et la classe B pures. On appelle ce mode de polarisation classe AB.
Il existe plusieurs manières de réaliser cette polarisation d'entretien.
R2
E
RE
~
R1
R2
R1
VCE1
VCE2IC
IC
2.VBE
Polarisation par diviseur de tension
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 63
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull » (suite)» (suite)
Ce montage présente de nombreux problèmes mais en particulier celui de la stabilitéen température. En effet, le courant de base étant fixé par la valeur des résistances R1et R2, toute augmentation de la température va entraîner une augmentation de IC qui ne sera pas compensée. Il y aura donc dérive importante des caractéristiques d'autant plus que ce type de montage est utilisé pour la puissance.
Pour pallier ce problème on a recours au « Miroir Electronique »E
R1 ICI1
IBI2 IB+ ICD
ASupposons que la diode D ait une caractéristique courant-tension I = f(V) égale à la caractéristique de transconductance du transistor IC = f(VBE).
Alors …
…/…
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 64
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull » (suite)» (suite)
IB
VBE
IC
VBE
I2 ≈≈≈≈ IC
Au point A (base du transistor) on a :
I1 = I2 + IBc'est à dire: I1 = IC + IB
Comme IB << IC I1 = IC
« Miroir Electronique » (suite)
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 65
En conclusion le courant qui arrive en A est égal au courant collecteur.Le circuit diode-transistor s'appelle le miroir électronique et le courant collecteur le courant réfléchi.
Dans le cas de composants discrets, cette association n'est jamais totalement parfaite. D'une part la diode n'a jamais exactement la même caractéristique que celle de transconductance du transistor, d'autre part sa température peut être légèrement différente de celle du transistor. Pour pallier ce défaut on l'installe généralement sur le radiateur qui supporte le transistor.
Ce type de montage est, par contre, presque parfait dans le cas de circuits intégrés linéaires. En effet, dans ce cas les caractéristiques peuvent être identiques du fait de la fabrication simultanée des deux élements et d'autre part le couplage thermique est quasi-parfait.
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull » (suite)» (suite)
« Miroir Electronique » (suite)
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 66
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
B B –– Classe B, classe AB Classe B, classe AB : amplificateurs symétriques ou «: amplificateurs symétriques ou « pushpush--pullpull » (suite)» (suite)
On va utiliser cette notion de miroir électroniquepour réaliser la polarisation du "push-pull"
D2
E
RE
~
R1
D2
R1
VCE1
VCE2IC
IC
2.VBE
I1= IC
1
BEC R2
V2EI
−−−−====
IB
VBE
T augmente
Le courant qui parcourt les deux diodes (D1 et D2) est déterminé par les 2 résistances R1. De ce fait si la température augmente, la tension VBE diminue (environ 2,5mV/°C), ce qui a tendance à augmenter IC. Cependant cette augmentation est extrêmement faible si E est très grand devant VBE et ainsi IC est presque parfaitement stabilisé.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 67
AM1[10]: 100[°C ]
AM1[1]: 25[°C ]
AM1[2]: 33,33[°C ]
AM1[3]: 41,67[°C ]
AM1[4]: 50[°C ]
AM1[5]: 58,33[°C ]
AM1[6]: 66,67[°C ]
AM1[7]: 75[°C ]
AM1[8]: 83,33[°C ]
AM1[9]: 91,67[°C ]
Tension d'entrée [V]
0.00 250.00m 500.00m 750.00m 1.00
Cou
rant
[A]
0.00
100.00m
200.00m
300.00m
400.00m
500.00m
AM1[1]: 25[°C ]
AM1[2]: 33,33[°C ]
AM1[3]: 41,67[°C ]
AM1[4]: 50[°C ]
AM1[5]: 58,33[°C ]
AM1[6]: 66,67[°C ]
AM1[7]: 75[°C ]
AM1[8]: 83,33[°C ]
AM1[9]: 91,67[°C ]
AM1[10]: 100[°C ]
Variation de la caractéristique courant-tension d'une diode en fonction de la température
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 68
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
C C –– Classe CClasse C
Au lieu d'appliquer une sinusoïde sur la base du transistor on applique des impulsions.
Comment peut-on réaliser ceci simplement à partir d'un signal sinusoïdal ?
~
E1kΩ
1MΩ
Circuit de restauration négative
+ Vo
- Vo
100 kΩ IC
VCE
Q
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 69
SEMICONDUCTEURSXII – Les différentes classes d’amplification
C C –– Classe C Classe C (suite)(suite)
Diode de protectionV rupture < -20V
~
E
100 kΩ 1MΩ
C L
Réponse à 1 impulsion
Réponse à 1 une série d'impulsions
Il peut y avoir un problème avec ce type de montage: c'est le claquage de la jonction base-émetteur du transistor car la tension inverse appliquée est d'environ 2V0. Pour beaucoup de transistor cette tension de claquage est de l'ordre de quelques volt. Un moyen pour éviter cet inconvénient est de placer une diodequi peut admettre de très fortes tensions inverses en série avec la jonction.
Si l'on place maintenant un circuit accordédans le collecteur, on aura :
En sortie on aura une tension sinusoïdale presque parfaite si le circuit résonant est accordé sur la fréquence d'attaque et si le coefficient de surtension du circuit LC est élevé.
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 70
SEMICONDUCTEURSXIII – Les bilans de puissance des classes d’amplification
A A –– Classe AClasse A
E = 10VRC= 1000Ω
VCE= 5V
IC = 5 mA
Considérons un ampli classe A centré sur la droite de charge statique.
Puissance utile dans la charge : 2IR
i.RP2
CMC2CCu
========
Supposons que le signal de sortie explore toute la droite de charge, alors :
Puissance fournie au circuit : CMfI.EP ====
Rendement :
E2IR
I.E2IR
CMC
CM
2CMC ========ηηηη
Si M au milieu de la droite de charge statique alors : 2EIR
CMC==== et %254
1 ========ηηηη
VCE
IC
M
E/Rc
Ico
VCEMICM
tsinIIiCMCMC
ωωωω++++====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 71
SEMICONDUCTEURSXIII – Les bilans de puissance des classes d’amplification
B B –– Classe BClasse B
D2
E
RE
~
R1
D2
R1
VCE1
VCE2IC
IC
2.VBE
I1= IC
2EVVV
CE2CE1CE============
Au repos il n’y a pas de puissance consommée
VCE
IC
ME/2
ICmax
4I.E
)tsinI.tsin2E(i.vPu C
maxCCCE====ωωωωωωωω========
Puissance utile sur un demi cycle (1 seul transistor, c’est à dire entre 0 et π et entre π et 2 π )
Soit pour les deux transistors:2I.E
P Cu
====
Suite
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 72
ππππ====ππππ====ππππ∫∫∫∫ ωωωω
========
ππππ
CC0 C
Cf
I.E2
I.E2
tsinI.2
Ei.2EP
SEMICONDUCTEURSXIII – Les bilans de puissance des classes d’amplification
B B –– Classe B Classe B (suite)(suite)
La puissance fournie par transistor est égale à :
Soit pour les deux transistors : ππππ==== Cf
I.E2P
Le rendement, η, est donc égal à : %5.784I.E2
2I.E
PP
C
C
f
u ====ππππ====
ππππ
========ηηηη
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 73
SEMICONDUCTEURSXIII – Les bilans de puissance des classes d’amplification
C C –– Classe CClasse C
Le calcul complet est assez compliqué. On peut démontrer que le rendement de la classe C est voisin de 100%
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 74
SEMICONDUCTEURSXIV – L’amplificateur différentiel
Vs1 Vs2
+ E
- E
Rc Rc
RE
Ve1 Ve2
L'amplificateur différentiel est équivalent à 2 amplificateurs émetteurs communs couplés par une résistance Ra.
Schéma équivalent :
Rc Rc
RE
Ve1 Ve2
h11e h11e
ß i1 ß i2
i1 i2
)ii.(R.i.hv21E1e111e
++++ββββ++++====
)ii.(R.i.hv21E2e112e
++++ββββ++++====)ii.(hvv
21e112e1e−−−−====−−−−
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 75
SEMICONDUCTEURSXIV – L’amplificateur différentiel (suite)
D’autre part :
1C1si.Rv ββββ−−−−====
2C2si.Rv ββββ−−−−====
C
1s1 R.
vi ββββ−−−−====
C
2s2 R.
vi ββββ−−−−====
)vv(Rh
vv1s2s
C
e112e1e
−−−−ββββ====−−−−
)vv(hR
vvv2e1e
e11
C2s1ss
−−−−ββββ
−−−−====−−−−====
e1 est appelée entrée inverseuse et e2 l’entrée non inverseuse Cette impédance est faible. Pour
obtenir une impédance forte il faut introduire une résistance supplémentaire dans chacun des émetteurs.
On définit l’impédance différentielle d’entrée comme :
e1121
2e1eed
hiivv
Z ====−−−−−−−−
====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 76
SEMICONDUCTEURSXIV – L’amplificateur différentiel (suite)
Vs1 Vs2
+ E
- E
Rc Rc
RE
Ve1 Ve2
On peut aussi écrire :
C
Ee112s1s2e1e R
R)1(2h)vv(vv ββββ
++++ββββ++++++++−−−−====++++
et C
e111s2s2e1e R
h)vv(vv ββββ−−−−====−−−−
)vv(hR
21)vv(R)1(2h
R21v
2e1ee11
C2e1e
Ee11
C2s
−−−−
ββββ++++++++
++++ββββ++++
ββββ−−−−====
)vv(hR
21)vv(R)1(2h
R21v
2e1ee11
C2e1e
Ee11
C1s
−−−−
ββββ−−−−++++
++++ββββ++++
ββββ−−−−====
11/09/01 Cours d ’électronique analogique 77
SEMICONDUCTEURSXIV – L’amplificateur différentiel (suite)
On prend généralement le signal en sortie de l’un ou l’autre des transistors. Donc si l’on veut que cette sortie soit représentative de la différence des tensions d’entrée il faut que RE soit très grand.
Un excellent moyen est de remplacer la résistance REpar un transistor comme ceci: Ainsi, on remplace la résistance par un générateur de courant c’est à dire que l’on introduit maintenant une très grande impédance dans l’émetteur des deux transistors ce qui se traduit par une minimisation du premier terme de l’équation ci-dessous
)vv(hR
21)vv(R)1(2h
R21v
2e1ee11
C2e1e
Ee11
C1s
−−−−
ββββ−−−−++++
++++ββββ++++
ββββ−−−−====
Vs1 Vs2
+ E
- E
Rc Rc
Ve1 Ve2+ E