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LA DIR-COM ET SA TEAM A la tête du Service Com, de Janssen France, VALÉRIE PERRUCHOT GAR- CIA, qui revendique « 30 ans de com- munication dans des secteurs variés (CEA, Roche, GSK, Saint-Gobain, AXA puis Janssen) et s’enorgueilli d’une «implication dans les réseaux associa- tifs professionnels (Afci - Association Française Communication Interne, dont elle fut la Présidente de 2009 à 2011) ainsi qu’au sein de «Entreprise et Media» et de «Communication & En- treprise ». Elle intervient régulièrement devant les étudiants de l’ENA, Sciences Po ou l’Iscom. A ses côtés on retrouve FLORENCE DOUKHAN (Manager - Communication Institutionnelle), ANGELIQUE LEROY-SEYDOUX et BRIGITTE BAIS (l’une et l’autre Mana- ger - Responsable Communication Aire thérapeutique), CAMILLE HECAMP (Chargée de communication Aire thé- rapeutique), FLEUR DE LEMPDES (Se- nior Manager Patient Engagement & Advocacy) et ANNE RIBEYRE (Assis- tante Relations Patients et RSE) F aut-il vraiment s’en éton- ner, lorsqu’on suit, ne se- rait-ce qu’un peu les « initiatives » du labora- toire ? L’équipe « Com » de Janssen en France est bien à 100% féminine ! Certes, Valé- rie Perruchot Garcia tente de nous convaincre qu’à plusieurs reprises, elle a cherché à em- baucher un homme … Sans succès ! Résultat : le staff « Communication & Affaires Pu- bliques» de Janssen est com- posé de septpour un “scope” femmes , deux d’entre elles étant dédiées aux activités tournées vers le patient. Une équipe dont la diversité colle parfaitement à la sphère de compétences du service : «Nous touchons à toutes les di- mensions du métier : interne (change management, accom- pagnement des réorganisa- tions, qualité du dialogue social) autant qu’ externe (rela- tions presse, relations pu- bliques, affaires publiques) ». Arrivée au sein du groupe en 2012, Valérie Perruchot Garcia dirige une équipe de 7 per- sonnes : « Deux des trois res- ponsables de communication ont fait leurs armes en agence (Angélique LeRoy Seydoux chez Euro-RSCG, Fleur de Lempdes chez Edelman). La troisième a appris le métier de communicant en se forgeant une belle expérience dans plu- sieurs laboratoires (Fournier, Menarini) puis à HEC ». La char- gée de Communication Junior est entrée en stage chez Jans- sen après l’Iscom et à signé son CDI au Printemps dernier. Sept femmes pour un “scope” quasi complet PRESCRIPTION SANTE n° 1131 - Lundi 26 Juin 2017 7 LES RO.C.S. Récompenses Communication Santé LE DIGITAL EN INTERNE COMME EN EXTERNE LA WEB SÉRIE À SUCCÈS DE L’ANNÉE CHEZ JANSSEN EMMANUELLE QUILÈS PRÉSIDENTE DE JANSSEN EN FRANCE VALÉRIE PERRUCHOT GARCIA LA DIR - COM LE PREMIER PALMARÈS DES SERVICES COM DE LA SANTÉ DEPUIS JANVIER 2015 ... Depuis Janvier 2015, le Service Com- munication de la filiale France est structurellement sous la responsabilité de la “Direction Communication Eu- rope” . Une organisation et un ratta- chement fonctionnel que l’on retrouve pour d’autres activités telles que les Ressources Humaines notamment qui offre aussi l’opportunité de véritables échanges d’expériences entre les Dir- Com des différents pays de la zone Eu- rope qui se retrouvent régulièrement pour des séminaires inernes. FLORENCE DOUKHAN FLEUR DE LEMPDES L’ÉQUIPE ET SA “LOGIQUE” :

Sept femmes pour un “scope” quasi complet F · des réseaux sociaux, avec lequel, toutes les 2 eou 3 semaines, ils ... cifique : les relations avec les membres du gouvernement

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Page 1: Sept femmes pour un “scope” quasi complet F · des réseaux sociaux, avec lequel, toutes les 2 eou 3 semaines, ils ... cifique : les relations avec les membres du gouvernement

LA DIR-COM ET SA TEAM

A la tête du Service Com, de JanssenFrance, VALÉRIE PERRUCHOT GAR-CIA, qui revendique « 30 ans de com-munication dans des secteurs variés(CEA, Roche, GSK, Saint-Gobain, AXApuis Janssen) et s’enorgueilli d’une«implication dans les réseaux associa-tifs professionnels (Afci - AssociationFrançaise Communication Interne,dont elle fut la Présidente de 2009 à2011) ainsi qu’au sein de «Entrepriseet Media» et de «Communication & En-treprise ». Elle intervient régulièrementdevant les étudiants de l’ENA, SciencesPo ou l’Iscom. A ses côtés on retrouveFLORENCE DOUKHAN (Manager -Communication Institutionnelle), ANGELIQUE LEROY-SEYDOUX et BRIGITTE BAIS (l’une et l’autre Mana-ger - Responsable Communication Airethérapeutique), CAMILLE HECAMP(Chargée de communication Aire thé-rapeutique), FLEUR DE LEMPDES (Se-nior Manager Patient Engagement &Advocacy) et ANNE RIBEYRE (Assis-tante Relations Patients et RSE)

F aut-il vraiment s’en éton-ner, lorsqu’on suit, ne se-rait-ce qu’un peu les «initiatives » du labora-toire ? L’équipe « Com »

de Janssen en France est bienà 100% féminine ! Certes, Valé-rie Perruchot Garcia tente denous convaincre qu’à plusieursreprises, elle a cherché à em-baucher un homme … Sanssuccès ! Résultat : le staff «Communication & Affaires Pu-

bliques» de Janssen est com-posé de septpour un “scope”femmes , deux d’entre ellesétant dédiées aux activitéstournées vers le patient. Uneéquipe dont la diversité colleparfaitement à la sphère decompétences du service :«Nous touchons à toutes les di-mensions du métier : interne(change management, accom-pagnement des réorganisa-tions, qualité du dialoguesocial) autant qu’ externe (rela-tions presse, relations pu-bliques, affaires publiques) ».Arrivée au sein du groupe en

2012, Valérie Perruchot Garciadirige une équipe de 7 per-sonnes : « Deux des trois res-ponsables de communicationont fait leurs armes en agence(Angélique LeRoy Seydouxchez Euro-RSCG, Fleur deLempdes chez Edelman). Latroisième a appris le métier decommunicant en se forgeantune belle expérience dans plu-sieurs laboratoires (Fournier,Menarini) puis à HEC ». La char-gée de Communication Juniorest entrée en stage chez Jans-sen après l’Iscom et à signé sonCDI au Printemps dernier.

Sept femmes pour un “scope” quasi complet

PRESCRIPTION SANTE n°1131 - Lundi 26 Juin 2017 7

LES RO.C.S.RécompensesCommunication

Santé

LE DIGITAL EN INTERNE COMMEEN EXTERNE

LA WEB SÉRIE À SUCCÈS DE L’ANNÉE CHEZ JANSSEN

EMMANUELLE QUILÈSPRÉSIDENTE DE JANSSEN EN FRANCE

VALÉRIE PERRUCHOT GARCIALA DIR - COM

LE PREMIER PALMARÈS DES SERVICES COM DE LA SANTÉ

DEPUIS JANVIER 2015 ...

Depuis Janvier 2015, le Service Com-munication de la filiale France eststructurellement sous la responsabilitéde la “Direction Communication Eu-rope” . Une organisation et un ratta-chement fonctionnel que l’on retrouvepour d’autres activités telles que lesRessources Humaines notamment quioffre aussi l’opportunité de véritableséchanges d’expériences entre les Dir-Com des différents pays de la zone Eu-rope qui se retrouvent régulièrementpour des séminaires inernes.

FLORENCE DOUKHAN FLEUR DE LEMPDES

L’ÉQUIPE ET SA“LOGIQUE” :

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JANSSEN FRANCEla suite

LA COM INTERNE

UNE SURPRENANTE INITIATIVE DE “REVERSE MENTORING”

« Soyons honnêtes : pour des ra-sions que nous qualifierons poli-ment de générationnelles, lesmembres du Comité de Direc-tion ne sont pas les plus Geeksde l’entreprise. Nous avons doncinitié un programme de « re-verse mentoring » : les jeunes dela GenY (ou même de la GenZ)nous aident – nous les vieux !- àêtre un peu mieux préparés à ceque nos « millenials » attendentde l’entreprise ». Chacun des diri-geants du groupe, Présidentecomprise, s’est donc vu attribuerun mentor digital, un petitjeune, assistant marketing oupassionné de réalité virtuelle auservice courrier, tous familiersdes réseaux sociaux, avec lequel,toutes les 2 ou 3 semaines, ilsexplorent en pratique les recoinsles plus secrets de cet autreMonde ». Des « petits jeunes »qui coachent la DRH ou le Phar-macien Responsable sur Snap-Chat ou Facebook. PourEmmanuelle Quilès l’apprentis-sage porte sur Twitter : une élèvetrès appliquée paraît-il !

V alérie Perruchot Garcial’avoue immédiatementlors de notre entretien :la Com Interne, c’estson « dada », une prio-

rité absolue » : « La communi-cation interne c’est le nerf de laguerre. Notre réputation passeen premier lieu par nos salariés.Et nous devons leur proposerune information qui va au-delàde notre nombril, nombril quin’en reste pas moins essentiel». Et elle profite de toutes lespossibilités que lui offrel’agenda du laboratoire, et no-tamment les quatre réunionsd’information générales (unepar trimestre) qui réunissenttout le personnel du siège,mais aussi le séminaire d’entre-prise et les réunions de BUpour donner aux équipes des «clés de compréhension dumonde dans lequel nous évo-luons, via des décryptages surle PLFSS, le Brexit, la valeur denos innovations par exemple ».Et faire passer ses messages.

NE JAMAIS ENTENDRE : “ON NE POURRA JAMAIS FAIRE ÇACHEZ NOUS” ! Aux premiers rangs desquels fi-gurent la « fierté d’apparte-nance » et la volonté de ne rienécarter lorsqu’il s’agit d’explo-rer les « possibles» : « Mon ob-jectif : ne jamais entendrequelqu’un me dire ‘on nepourra jamais faire ça cheznous‘ ». Pour y parvenir, leséchanges sont donc perma-nents et utilisent tous les ca-naux existants, toutes lesoccasions. Au site intranet(baptisé Square) qui concentrel’ensemble des informations in-ternes s’ajoutent d’autres outils

de communication plus ciblés.Ainsi, pour créer une dyna-mique supplémentaire par pro-jet ou par périmètre, descommunautés online se créentsur un outil de chat appelé«Chatter ». « Ce système, sou-ple et rapide, fonctionne trèsbien entre le siège et le terrainpar exemple, pour fédérer leséquipes au sein d’une mêmeBU ».

UN WHATSAPP POUR LES MEM-BRES DU CODIREt au sein du Comité de Direc-tion, « nous vivons une expé-rience très intéressante surWhatsapp, qui nous permetd’échanger des infos, des pho-tos, des videos, lors de nos dé-placements, afin d’éviterd’encombrer nos boites mails.

Cela nous permet aussid’échanger sur un ton plusléger, plus fun… tout en nousdonnant l’impression d’être unpeu plus geek ».

UNE PRÉSIDENTE QUI ACCEPTE DE BOUSCULER LES HIÉ-RARCHIESSur le plan de la communica-tion interne plus encore peut-être que sur les autres missionsdu Service Com, Valérie Perru-chot Garcia l’affirme : « nousavons la chance de pouvoircompter sur la volonté d’Em-manuelle Quilès et sa capacité,si nécessaire à bousculer leshiérarchies. Une volonté qui anotamment permis la mise enplace d’un programme de « re-verse mentoring » que la « Dir-Com » évoque avec une fierténon dissimulée (voir notre en-cadré). On l’aura donc com-pris, la Com Interne est unepriorité pour Valérie PerruchotGarcia. Et une passion aussi, aupoint d’ne avoir fait un livre etdéfendre avec acharnementcette mission certes moins visi-ble par l’externe mais qui peutpermettre à l’entreprise de pro-gresser sur un socle véritablesolide et solidaire. « Tout achangé en 10 ans et les outilsdont nous disposons au-jourd’hui nous offrent en ma-tière de communication internedes opportunités fantastiquesde décloisonnement etd’échanges. Ce serait irrespon-sable de ne pas en profiter ».

LE PREMIER PALMARÈS DES SERVICES COM DE LA SANTÉ

Profiter de tous les canaux pourrenforcer la “fierté d’appartenance” et libérer les enthousiasmes

EDITIONS DUNODJUILLET 2016

UNE THÉORICIENNE DELA COM INTERNE

C’est son “dada” ! Elle nous l’a dit etelle le prouve : “DYNAMISER SACOMMUNICATION INTERNE “ a étépublié l’an passé chez DUNOD. Dédicace sur demande (lol)

PRESCRIPTION SANTE n°1131 - Lundi 26 Juin 2017 8

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ENFIN UN HOMME !

JANSSEN FRANCEla suite

AFFAIRES PUBLIQUES Des “Affaires Publiques” qui incluentles patients mais pas le Gouvernement

LE PREMIER PALMARÈS DES SERVICES COM DE LA SANTÉ

C ontrairement auschéma souvent appli-qué au sein de nom-breux laboratoires, lesAffaires Publiques

sont sous la responsabilité di-recte du Département Com-munication (qui s’appelled’ailleurs « Communication &Affaires Publiques ») : « Je l’aienrichi, fin 2014, de la RSE (res-ponsabilité sociétale de l’entre-prise), qui fait partie intégrantede notre mission d’entreprisede santé et qui doit être plus vi-sible et mieux comprise, en in-terne comme en externe »,précise Valérie Perruchot Gar-cia.

LES AFFAIRES PUBLIQUES : DES DÉ-CIDEURS JUSQU’AUX PATIENTS Qui ajoute : « Derrière ce termed’« Affaires Publiques », j’inscrisen réalité la stratégie enversnos différents publics externeshors media : décideurs, certes,amis aussi médecins, payeurs,institutionnels, associations depatients et ONG. En septem-bre 2016, un poste de Respon-sable relations patients a étécréé pour la filiale et confié àFleur de Lempdes ; avec à sescôtés Annie Ribeyre, chargéede relations patients ». Avecpour objectif affiché de déve-lopper une véritable stratégiedédiée aux patients. Seule « ré-serve », sur cette activité si spé-cifique : les relations avec lesmembres du gouvernement nesont pas dans le scope du dé-partement Communicationmais dans le périmètre des «Af-faires Gouvernementales »,sous la responsabilité d’OlivierGrumel (ex Abbott et Baxter,arrivé chez Janssen en 2015 …Et voilà donc un homme dans

cet univers jusque là très fémi-nin !). « Malgré cette organisa-tion nous traitons de nombreuxdossiers en commun ».

UNE COLLABORATION POUR UNAGENDA COORDONNÉ ... ET POURLE MOINS CHARGÉ Mieux , même : depuis quel-ques mois, Valérie PerruchotGarcia, Olivier Grumel maisaussi Eric Braun, Directeur«Accès au Marché & Dévelop-pement des nouveaux produits» (ex-GSK) ont décidé de coor-donner les prises de parole desdifférents responsables de la fi-liale avec pour objectif de met-tre un place un agendacommun et d’accroître la « visi-bilité » des dirigeants de Jans-sen France et bien évidemmentde la première d’entre eux, Em-manuelle Quiles. « Et les résul-tats sont là : rien que pour lesquelques mois à venir, Emma-nuelle doit intervenir lors del’Université de Pharmaceu-

tiques, le 6 juillet, mais aussidans le cadre du Cercle desEconomistes où seront pré-sents les poids lourds du CAC40, avant de prendre la parole,fin Août, lors de l’Université deRentrée du MEDEF. Et, enfin,de participer à la Table deRonde de clôture de CHAM2017, le 30 Septembre. Unagenda chargé, donc, résultat,notamment de cette actioncoordonnée des Affaires Gou-vernementales et de la Com-munication Janssen. A noterd’ailleurs que c’est Valérie Per-ruchot Garcia qui, « tradition-nellement » aide EmmanuelleQuiles dans la préparation deses interventions. « C’est unetâche que j’apprécie vraimentet que personne ne meconteste : Emmanuelle estconnue en interne pour être,sur ce point aussi particulière-ment exigeante ! » .

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OLIVIER GRUMELRESP. AFFAIRES GOUVERNEMENTALES

QUELS PRESTATAIRES EXTERNES RÉGULIERS POUR LE SERVICE COM ?

“Nous nous appuyons sur des agencesexternes qui nous aident sur les rela-tions presse liées aux produits :LJ COM, mais aussi HILL & KNOWL-TON que nous avons testée récem-ment. Sur la partie plusinstitutionnelle, nous travaillons avecELAN-EDELMAN et avec COM-CORPdepuis février de cette année. Sur lesévénements, notamment la réunionannuelle de janvier, nous mettonschaque année en compétition les meil-leures agences événementielles. Cetteannée, nous avons travaillé avecBABEL.”

L’Agenda de Rentrée d’EmmanuelleQuilès est déjà chargé pour le mois deSeptembre : Une partie importantedes affaires Publiques

Com Externe ou Affaire Pu-bliques? C’est à voir ! Mais celundi matin, dansLe Figaro, La“Boss” décriche un portrait sur

une “quasi pleine page” ! Allez Emmanuelle, ça mérite

bien une tournée générale deCoca Light pour l’équipe

Com, Non ?

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JANSSEN FRANCEla suite

LA COMDIGITALE

A partir de 2012, la com-munication Digitale arapidement été consi-dérée par la filiale hexa-gonale comme une

priorit, ce qui relève d’ailleursd’une stratégie de groupe, lamaison mère, Johnson & John-son s’affichant ; dans le classe-ment établi, il y a un peu plusd’un an, par l’agence Ogilvy,parmi les 5 industriels du médi-cament les plus proactifs sur lesréseaux sociaux. Sous la res-ponsabilité directe du ServiceCom, et au delà du site inter-net de Janssen France et dusite intranet mis en place pourfaciliter les actions de commu-nication interne, le laboratoiredispose, pour l’hexagone, d’unfil Twitter et d’une chaîne You-Tube . Au programme de 2017,le groupe a d’ores et déjà pla-nifié le lancement d’une pageFacebook dédiée aux partena-riats et aux actions de RSE ainsiqu’une page Instagram.L’équipe Communication quiest en charge de la productiondes contenus, pour l’ensemblede ces supports soutient égale-ment les différentes équipesMarketing qui ont lancé des

pages « Aires Thérapeutiques »sur Facebook (dont la produc-tion de contenu est externali-sée) et coordonne lesdifférents sites internet qualifiésde « transversaux » : c’est le casnotamment de « Schizophrénie24 X 7 » ou « Ensemble face aucancer ».

UNE STRATÉGIE VOLON-TAIREMENT DIDACTIQUEPOUR CONVAINCRE EN INTERNELa mise sur les rails de cette po-litique digitale ne s’est pas faitesans poser, pour Janssencomme pour l’essentiel des la-boratoires d’ailleurs, quelquesproblèmes, souvent internes,réglementation oblige. Ainsi, «la mise en place du compteTwitter a nécessité un impor-tant effort de tous. Pour unmédia basé sur la réactivité, lesimpératifs de validation interneposaient logiquement un pro-blème. Nous n’avons pas voulupasser en force. Nous avonsprogressé par étapes ». Ilconvenait notamment de dé-montrer la capacité de l’équipeà respecter les règles et à nepas faire prévaloir le tuyau sur

le contenu. Pour affirmer cettevolonté didactique, le ServiceCom a fait intervenir, devantl’essentiel des effectifs du siègeun équipe de Twitter Francevenue décrypter cet outil sesrègles et son fonctionnement.« Par ailleurs, nous cherchons àanticiper, lorsque c’est possiblele flux de messages que nouspourrons diffuser à certainesoccasions. Et du même coup,border autant que possible leurvalidation. Ainsi, à l’occasion dela récente semaine de sensibili-sation sur les MICI (Maladies In-flammatoires Chroniques del'Intestin), nous avons pu êtreparticulièrement actifs sur lesréseaux sociaux parce que nousavions anticipé les messages àdiffuser et leur calendrier ».

UTILISER LES RÉSEAUX SOCIAUX POUR INVESTIRDE NOUVEAUX TERRITOIRESMais l’approche que Janssen etsa communication cherchent àdévelopper vis à vis de ces nou-veaux médias est aussi « dis-ruptive » : « A nos yeux, si nousvoulons impliquer le grand-pu-blic, nous devons parler debien d’autre chose que de nospipe line et de nos produits ac-tuels ou à venir. La communica-tion des laboratoires doit êtreplus ambitieuse et ne pas se li-miter à proclamer que nos mé-dicaments sont efficaces. Carc’est bien le minimum qu’ontpeut attendre de nous ! Lapharma soit aller sur des terri-toires de communication où onne nous attends pas nécessai-rement. Et pour y parvenir, cesnouveaux médias sont une au-baine ».

PRESCRIPTION SANTE n°1131 - Lundi 26 Juin 2017 10

LE PREMIER PALMARÈS DES SERVICES COM DE LA SANTÉ

Utiliser les nouveaux médias pour “investir des territoires où on ne nous attends pas nécessairement”.

ABONNÉS : 2188TWEETS ( DU 01/06 AU10/06) : 342

ABONNÉS : 735NBRE DE VIDÉOS ( DDEPUIS LE 1/1/17) : 12

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JANSSEN FRANCEla suite

LE COUP DECOM

UNE WEB SÉRIE QUI “CARTONNE”

Parmi les « coups de com » envisagésinitialement figure la « fameuse »web-série produite par le laboratoiresur le Psoriasis. « Cinq épisodes quifont fureur depuis leur lancementsur la chaine Youtube de JanssenFrance...

C hoisir, c’est renoncer !Du coup, Valérie Perru-chot Garcia et sonéquipes ont du renon-cer à quelques unes de

leurs « opés » de l’année poursélectionner leur « Coup deCom », même si, histoire de bri-ser un tantinet l’élan de notreplume, notre interlocutrice tientà souligner que « nous nous bat-tons précisément contre cettenotion de « coups de communi-

cation » ; nos actions procèdentd’une réflexion stratégiquemenée en partenariat avec leséquipes internes... Notre fierté,c’est de proposer de nouveauxformats, de nouveaux territoirespour la marque Janssen, denouveaux sujets qui montrentce que nous faisons de bien ».Bon ! Un peu ennuyé, j’insistequand même et nous finissonspar mettre le doigt sur le « Schi-zolab ». Un « Coup de com »(désolé, Valérie … !), mené àpartir de la fin de l’année der-nière et dont l’objectif initial estaussi clair qu’ambitieux : per-mettre au grand-public (mêmesi l’opération semble avant toutdestinnée aux proches des per-sonnes touchées) d'expérimen-ter les symptômes typiquesvécus par une personne atteintede schizophrénie. C’est l’outilde la réalité virtuelle, ici trans-mise par le casque « Oculusrift» qui va permettre ce«voyage» pas tout à fait

comme les autres. Le "specta-teur" est brutalement plongédans un scénario qui lui permetde suivre un malade sujet à deshallucinations auditives et dessentiments paranoïaques.

UNE INITIATIVE QUI A CAPTIVÉ LES JOURNALISTES, LES DÉCIDEURS ET LE GRAND-PUBLIC Un scénario conçu avec l’aidedu Dr David Travers, psychiatreau centre hospitalier universi-taire de Rennes, lui même « im-pressionné par les capacitésainsi offertes » et qui a égale-

ment offert la possibilité au la-boratoire d’une large opérationde communication à destinationdes médias et ce grâce au Schi-zovan, équipement mobile quis’est notamment garé au piedde l’immeuble de l’éditeur La-gardère à Levallois Perret, his-toire de permettre auxjournalistes des différents sup-ports du groupe de vivre cetteexpérience originale. Une expé-rience dont le format permet aulaboratoire de reproduire l’initia-tive à de multiples occasions,tant à destination du grand-pu-blic, sur des salons notammentoù le concept de Réalité Vir-tuelle attire toujours les foules,mais aussi auprès des décideurspolitiques, à l’occasion duForum annuel de l’OCDE.«C’est un sujet majeur sur lequelnous voulions éclairer autre-ment, informer autrement ».Auvu des retombées presse, c’estréussi !

UN VISAGE PLUS MODERNE

Dans un laboratoire qui fait de l’égalitéhommes – femmes un combat quoti-dien (et c’est incontestable) Valérie Per-ruchot aurait bien voulu mettre enavant, dans cette catégorie des ROCS,la « mise en visibilité d’EmmanuelleQuilès » qui en tant que femme à latête d’un labo « casse les codes » dansun milieu où, la masculinité reste visi-blement un atoutde poids pour sié-ger au sein desinstances collec-tives … : « Un vi-sage un peu plusmoderne de notresecteur... ».

PRESCRIPTION SANTE n°1131 - Lundi 26 Juin 2017 11

LE PREMIER PALMARÈS DES SERVICES COM DE LA SANTÉ

LE SCHIZOLAB AU DEVANT DESJOURNALISTESGrâce à ce véhicule pas tout à faitcomme les autres Janssen a pu pré-senter son “opération” aux journalistesdu groupe Lagardère en garant sonSchizovan au pied du siège de l’édi-teur à Levallois Perret

LE SCHIZOLAB ET SON SCHIZOVANLa Réalité virtuelle pour qu’enfin,

cette pathologie le soit beaucoup moins