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COMMUNIQUÉ DE PRESSE 1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8 E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG SHINSUKE OGAWA & OGAWA PRO UNE RÉTROSPECTIVE 3 — 28 AVRIL 2018 CYCLE DE CINÉMA #OGAWA

SHINSUKE OGAWA & OGAWA PRO · Le Jeu de Paume et Cinéma du réel présentent au printemps une grande rétrospective de cinéma documentaire dédiée au cinéaste japonais Shinsuke

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Page 1: SHINSUKE OGAWA & OGAWA PRO · Le Jeu de Paume et Cinéma du réel présentent au printemps une grande rétrospective de cinéma documentaire dédiée au cinéaste japonais Shinsuke

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG

SHINSUKE OGAWA & OGAWA PRO UNE RÉTROSPECTIVE 3 — 28 AVRIL 2018

CYCLE DE CINÉMA

#OGAWA

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2• En couverture : Ogawa Pro, Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture.Il bénéficie du soutien de Neuflize OBC et de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, mécènes privilégiés.

PARTENAIRES

LE CINÉMA AU JEU DE PAUME La programmation cinéma de l’auditorium du Jeu de Paume accompagne nombre d’expositions ou présente des rétrospectives en hommage à des cinéastes de la scène indépendante française ou étrangère. Axée sur le documentaire, l’expérimental, l’autobiographie ou l’inédit, cette programmation favorise la rencontre entre cinéastes et artistes. Parmi les derniers cycles proposés, on peut citer James Benning, Glauber Rocha, Barbara Hammer, Gonzalo García Pelayo, Yvonne Rainer, Avi Mograbi, Lav Diaz, Klonaris/Thomadaki, Hailé Gerima, Matías Piñeiro, ainsi qu’une carte blanche à la Cinémathèque de Tanger et un panorama du cinéma Sud-africain.

En partenariat avec le festival Cinéma du réel et le Centre culturel de l’Athénée français, TokyoAvec la collaboration de la Japan Foundation et du festival international du documentaire de Yamagata

RICARDO MATOS CABO, PROGRAMMATEUR DU CYCLE,

SERA PRÉSENT À PARIS DU 28 MARS AU 10 AVRIL.

MARKUS NORNES, PROFESSEUR ET AUTEUR DE

« FOREST OF PRESSURE », LIVRE RÉFÉRENCE SUR LE CINÉMA D’OGAWA,

SERA PRÉSENT À PARIS DU 28 MARS AU 3 AVRIL.

TOSHIO IIZUKA, ANCIEN MEMBRE DU COLLECTIF OGAWA PRO,

SERA PRÉSENT À PARIS DU 19 AU 21 AVRIL.

PROGRAMMATION Ricardo Matos Cabo est un chercheur et programmateur indépendant depuis 1999, ayant conçu plusieurs projets de programmation en collaboration avec des musées ou festivals tels que Courtisane [Gand], Doc Lisboa, le séminaire sur le cinéma documentaire Docs Kingdom, la Cinémathèque portugaise, le Goethe-Institut à Londres, le Birkbeck Institute for the Moving Image et le ICA à Londres. Il a dirigé une monographie sur l’œuvre du cinéaste portugais Pedro Costa (Cem Mil Cigarros – Os Filmes de Pedro Costa, 2009).

PARTENAIRE MÉDIA Les Inrockuptibles

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« Les méthodes d’Ogawa opèrent un retour aux intentions premières du documentaire. En quoi consiste un documentaire, sur quoi repose-t-il ? Il repose d’abord sur une grande affection et une profonde admiration pour son

sujet. Ce principe essentiel doit ensuite être respecté dans la durée. Tous les films considérés comme des chefs-d’œuvre remplissent ces deux conditions. »

Nagisa Oshima

Les films de Shinsuke Ogawa [1936 – 1992] et du collectif Ogawa Productions [Ogawa Pro] offrent, grâce à une série de documentaires puissants, engagés et hors normes, un témoignage passionnant des bouleversements politiques qui secouent le Japon dans les années 1960 et 1970. Les premiers films, que Ogawa réalise en étroite collaboration avec des groupes d’étudiants et des associations d’ouvriers, abordent l’essor des luttes étudiantes au Japon au milieu des années 1960. Dès le départ, les films s’intéressent aux jeunes marginalisés qui luttent pour leurs droits et pour leur autonomie, ainsi qu’à ceux qui les aident à s’émanciper. Les cinéastes prennent le parti des étudiants, dont ils partagent la vie. Le résultat est des films militants forts, qui dépeignent cette jeunesse pleine d’espoir. Ils mêlent du cinéma direct, fait artisanalement et avec créativité, des techniques d’agit-prop et de longues discussions politiques. Le titre du premier film d’Ogawa, La Mer de la jeunesse, évoque la vague de soulèvements sociaux dans le Japon des années 1960.

Le collectif cherche à se « réapproprier » le cinéma et à atteindre un nouveau public grâce à un réseau indépendant de distribution et à un système de diffusion original. Ces documentaires étaient projetés partout au Japon, dans les résidences universitaires et dans des espaces de projection improvisés, en présence des militants et des réalisateurs, qui animaient des débats. Les premiers films rencontrent beaucoup de succès, érigeant Ogawa et ses compagnons en héros populaires de la Nouvelle gauche. Ce succès est à l’origine de la fondation en 1968 d’Ogawa Productions, un collectif militant désirant produire et montrer des films différemment. Connu sous le nom d’Ogawa Pro, il a existé pendant trente ans.

En 1968, Shinsuke Ogawa et ses compagnons rejoignent une brigade d’étudiants militants et s’installent dans la région agricole de Sanrizuka, près de Tokyo. Depuis deux ans, c’est là que se forme un des mouvements contestataires les plus intenses du Japon moderne. Le gouvernement nippon souhaite en effet expulser les paysans des leurs terres pour y construire un nouvel aéroport international. Beaucoup d’entre eux refusent de vendre leurs terres et de partir, réclamant solidarité et protection.

SHINSUKE OGAWA & OGAWA PROCYCLE DE CINÉMA

Le Jeu de Paume et Cinéma du réel présentent au printemps une grande rétrospective de cinéma documentaire dédiée au cinéaste japonais Shinsuke Ogawa et le collectif Ogawa Productions [Ogawa Pro].

> Du 27 mars au 1er avril, Cinéma du réel inaugure la programmation en présentant les premiers films de Ogawa, portant sur les révoltes estudiantines de la fin des années 60 (1966-1969) au Japon.

> > Du 3 au 28 avril, le Jeu de Paume propose la suite de la production du collectif avec deux séries de films. D’une part, les films tournés dans les champs de Sanrizuka entre 1968 et 1977 qui documentent les mouvements de résistance contre la construction de l’aéroport international de Narita, et d’autre part les films réalisés après l’installation des membres du collectif dans le hameau rural de Magino au nord du Japon entre 1977-1992.

Une occasion exceptionnelle d’apprécier dans sa chronologie une production cinématographique rare, miroir exceptionnel de changements politiques majeurs, réalisée au plus près des individus et des luttes qu’ils mènent.

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Un mouvement populaire se forme alors à travers le pays pour les rejoindre et les soutenir. Le collectif de réalisateurs s’installe dans le village de Heta, un des foyers les plus actifs de la contestation. Ils vivront pendant dix ans aux côtés de ces paysans, prenant part aux affrontements et relatant les événements avec obstination et intensité. C’est ainsi qu’une série monumentale de sept films – la série Sanrizuka- est réalisée entre 1968 et 1977. Elle constitue un témoignage unique de cette lutte, ainsi que des relations étroites que le collectif tisse avec les communautés rurales qu’il soutenait. La façon dont Ogawa Pro filme cette résistance constitue un bouleversement majeur dans le cinéma documentaire japonais. Les réalisateurs quittent leur position d’observateurs pour s’impliquer corps et âme auprès de leurs sujets, choisissant de dresser le portrait de personnalités fières et sûres d’elles au lieu d’en faire des victimes. Les premiers documentaires de la série sont un véritable appel aux armes, des films de combat fermes, énergiques, rythmés par les discussions, les cris des bagarres et par le son des tambours d’alarme qui résonnent dans le silence des champs de Sanrizuka.

Au fil du temps les cinéastes s’impliquent de plus en plus dans la vie communautaire du village, devenant sensibles à la disparition des traditions locales et aux raisons qui conduisent les paysans à cette résistance. Shinsuke Ogawa voulait sauvegarder les souvenirs des paysans et témoigner de leur vision du présent. Il cherchait à transmettre la subjectivité des gens, leurs états d’âme et leurs revendications. Il ne voulait pas faire des films sur les paysans, mais plutôt abolir la distance entre le réalisateur et les sujets filmés, cherchant ainsi, par le film, à construire une nouvelle forme de solidarité. Le cinéma d’Ogawa se fonde sur la durée et sur le vécu avec les paysans et leur attachement à la terre, un cinéma qui fait écho à d’autres situations de résistance paysanne dans l’histoire du Japon. Les violents événements de Sanrizuka ont particulièrement marqué cette époque, comme en témoignent aujourd’hui de nombreux souvenirs. Ils ont prouvé que le gouvernement ne reculerait devant rien pour mettre en œuvre son impitoyable stratégie économique, le « miracle japonais » se bâtissant aux dépens de la vie de certains ou, comme le dit Ogawa, en s’appuyant sur la « colonisation intérieure des paysans pauvres », en détruisant la nature ainsi que les moyens de subsistance des personnes les plus faibles. Derrière ce conflit, ces documentaires parlent surtout du monde des paysans et de leur révolte, de la nécessité de préserver un territoire menacé, de protéger ses personnes, sa langue et ses paysages.

Bien que la lutte contre la construction de l’aéroport perdure jusque dans les années 1980, et même jusqu’à aujourd’hui, l’opposition s’essouffle et le chantier démarre. Le soutien, les financements et l’intérêt suscités par les films d’Ogawa Pro déclinent. Après deux films de transition consacrés à la vie des travailleurs et des ouvriers en ville, les réalisateurs prennent du recul sur leurs productions des années précédentes. Une communauté agricole les invite alors à s’installer dans le petit village de Magino, au nord, dans les montagnes de la préfecture de Yamagata. Une vingtaine de membres du collectif y déménagent. Ils deviennent à leur tour agriculteurs et cultivent le riz tout en continuant de filmer. Ils mûrissent leurs idées et développent des méthodes de tournage originales. Ils apprennent tout ce qu’ils peuvent sur la terre et les champs, étudient l’histoire du Japon rural, écoutent les contes des villageois et enregistrent le patrimoine oral de la région. Ensemble et au fil des années, ils conçoivent de sublimes documentaires sur la vie et le temps du village. Ils récoltent les histoires des paysans, ne cessant de filmer des moments de la vie rurale. Les films mêlent des explications scientifiques sur les récoltes et le passage des saisons avec des prises macro-cinématographiques de grains de riz qui poussent, jouant ainsi sur la représentation du temps. Leur intérêt pour les mythes, les dieux du village et la vie quotidienne de ces lieux reculés et anciens ne se tarit jamais. Dans les hameaux de Magino et de Furuyashiki, ils retrouvent l’histoire du pays dans son intégralité, de l’antiquité aux horreurs de la guerre et à la réalité contrastante du Japon moderne. Suivant son expérience quotidienne, Shinsuke Ogawa organise ses films selon le rythme des récoltes du riz et des saisons. La notion d’histoire se complexifie progressivement et les couches temporelles de la vie et du mythe déterminent la façon dont les films sont organisés avec un sens particulier et cosmologique du temps et de l’éternité. Ogawa s’intéresse à la reconstitution théâtrale en travaillant avec les habitants de Magino et des alentours, qui endossent leurs propres rôles et rejouent les révoltes de leurs ancêtres. Le parcours extraordinaire du collectif Ogawa Pro, fort de longues années de dévouement, de tournage et de vie en communauté, est devenu une référence pour plusieurs générations de réalisateurs du Japon et d’ailleurs.

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Affiche d’un film d’Ogawa Pro de la série Sanrizuka © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

Ogawa Pro, Sanrizuka - Les paysans de la deuxième forteresse © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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SHINSUKE OGAWA& OGAWA PRO

Shinsuke Ogawa (1936-1992) est une figure majeure du documentaire. Son œuvre et sa pensée occupent une place unique dans l’histoire du cinéma japonais. Cette rétrospective presque intégrale de son œuvre, présente tous les films les plus importants qu’il a réalisés avec le collectif cinématographique Ogawa Productions, fondé en 1968 au milieu des révoltes étudiantes. Profondément engagés, ces films relatent avec passion et obstination les bouleversements politiques et sociaux qu’a connus le Japon dans les années 1960 et 1970. Pendant plus de trente ans, les membres de ce collectif vont vivre et travailler ensemble, s’efforçant de prendre des décisions en communauté et cherchant une autre façon de faire des films et de les montrer. Ils lieront d’étroites relations avec les personnes qu’ils filment, et avec qui ils vivent et travaillent longtemps. Les documentaires d’Ogawa Pro peuvent être regroupés en trois grandes périodes : les premiers films indépendants d’Ogawa témoignent de l’énergie des mouvements de contestation étudiante dans le Japon de la fin des années 1960. Lors d’une deuxième période, dans les dix années qui suivent, Shinsuke Ogawa et les membres du collectif s’installent dans le village de Heta, dans la région rurale de Sanrizuka, près de Tokyo. Entre 1968 et 1977 ils y produisent une série de films, chroniques du long combat des paysans et d’autres forces solidaires contre leur expulsion face au chantier de construction de l’aéroport international de Narita, et sous la répression brutale de l’Etat. Enfin, après avoir perfectionné leurs méthodes et fait preuve d’une profonde empathie avec les paysans, le collectif s’installe dans le hameau de Magino, dans les montagnes de la préfecture de Yamagata, au nord du pays. Ils y vivront en communauté et travailleront dans les rizières pendant de longues années. Avec méticulosité, ils réaliseront d’extraordinaires longs métrages sur l’agriculture, la vie du village et l’histoire ancienne et moderne du Japon.

Repères biographiques

Né à Tokyo en 1936, Shinsuke Ogawa a travaillé en tant qu’assistant-réalisateur chez Iwanami Productions. Avec d’autres réalisateurs tels que Noriaki Tsuchimoto et Susumu Hani, il forme le groupe de recherche filmique Ao no Kai (Le groupe bleu), acteur fondamental du documentaire d’après-guerre au Japon. En 1964, Shinsuke Ogawa devient indépendant et réalise ses premiers films avec des collectifs d’étudiants et des associations ouvrières — La mer de la jeunesse (1966), La forêt de l’oppression (1967), Rapport sur la lutte à Haneda (1967). En 1968, il forme Ogawa Productions, un groupe de réalisateurs et activistes avec qui il s’installe dans le village rural de Heta. Ils y tournent les sept documentaires de la série Sanrizuka, sur la lutte contre la construction de l’aéroport international de Narita, près de Tokyo. Il poursuit la réalisation de films en immersion dans le monde paysan, et en 1974, s’installe dans le village de Magino, dans la préfecture de Yamagata. Il y tourne « Nippon » : le village de Furuyashiki (1982) et Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino (1986), tout en travaillant dans les rizières et en observant de près la vie des communautés agricoles. Membre de l’équipe organisatrice du festival international de cinéma documentaire de Yamagata, son travail et son engagement seront décisifs dans le succès de la première édition, en 1989. Shinsuke Ogawa décède le 7 février 1992.

Shinsuke Ogawa © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée Français, Tokyo

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FILMOGRAPHIE SHINSUKE OGAWA, JIEISO, OGAWA PRODUCTION [1966 – 1992]

Une petite illusion - 1957, 16mm, noir et blanc, 18’

Les enfants vivant dans les montagnes - 1958, 16mm, noir et blanc, 24’

La mer de la jeunesse — Quatre étudiants suivant des cours par correspondance - 1966, 16mm, noir et blanc, 56’

La forêt de l’oppression — Document sur les luttes dans l’université d’économie de Takasaki - 1967, 16mm, noir et blanc, 105’

Rapport sur la lutte à Haneda - 1967, 16mm, noir et blanc, 58’

Le Front de libération du Japon — L’été à Sanrizuka - 1968, 16mm, noir et blanc, 108’

Préhistoire des partisans (réal. Noriaki TSUCHIMOTO, Masao TSUTSUMI) - 1969, 16mm, noir et blanc, 120’

L’hiver à Sanrizuka - 1970, 16mm, couleur, 141’

Sanrizuka — La guerre de trois jours - 1970, 16mm, noir et blanc, 50’

Sanrizuka — Les paysans de la deuxième forteresse - 1971, 16mm, noir et blanc, 143’

Sanrizuka — La construction de la tour Iwayama - 1971, 16mm, noir et blanc, 85’

Sanrizuka — Le village de Heta - 1973, 16mm, noir et blanc, 146’

Le tournage et le chemin du village (réal. Katsuhiko FUKUDA) - 1973, 16mm, noir et blanc, 50’

Dokkoi ! Le chant des humains. Kotobukicho: le quartier des ouvriers libérés - 1975, 16mm, noir et blanc, 121’

Entretien au centre de nettoyage - 1975, 16mm, couleur, 57’

Sanrizuka — Les ciels de mai, la route du village - 1977, 16mm, couleur, 81’

L’histoire du village de Magino : Le col - 1977, 16mm, couleur, 43’

L’histoire du village de Magino : La sériciculture - 1977, 8mm [en 16mm], couleur, 112’

« Nippon » : le village de Furuyashiki - 1982, 16mm, couleur, 210’

Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles — L’histoire du village de Magino - 1986, 16mm, couleur, 222’

Le marché des démons de Kyoto – Le théâtre millénaire -1987, 16mm, couleur, 18’

Une capitale du cinéma (réal. Toshio IIZUKA) - 1991, 16mm, couleur, 93’

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SYNOPSIS DE QUELQUES FILMS MAJEURS

Sanrizuka — Les paysans de la deuxième forteresse est le quatrième épisode d’une série de sept films réalisés entre 1968 et 1977 par Ogawa Pro. Tournés dans les champs de Sanrizuka, ils suivent l’opposition des paysans et de leurs souteneurs à la construction d’un nouvel aéroport international. Au bout de quatre années de conflit, les autorités publiques se lancent dans des expropriations de force, provoquant une escalade de la violence. Les paysans, aidés par des étudiants, y font face avec un sens renouvelé de la résistance, cherchant à s’organiser, à se regrouper et à protéger leurs terres et leurs communautés de la police antiémeute. Des barricades sont érigées, des forteresses sont construites et des tunnels sont creusés, en prévision de longs affrontements. Les femmes paysannes, en première ligne depuis le début du conflit, s’enchaînent aux arbres. Les réalisateurs d’Ogawa Pro sont à l’intérieur de la forteresse et ils suivent les préparatifs des combats, et les batailles très violentes. Ils témoignent des luttes par d’audacieux plans-séquences au cœur de l’action. Entre moments d’énorme tension et de violence, ils donnent la parole aux paysans, recueillent les raisons de leur résistance, leurs colères et leurs espoirs. Les réalisateurs les accompagnent jusque dans d’obscurs abris souterrains, symbole éloquent de leur interminable résistance contre les autorités.

Ogawa Pro, Sanrizuka – Les paysans de la deuxième forteresse © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

◆ Sanrizuka — Les paysans de la deuxième forteresse ◆Ogawa Pro, Japon, 1971, 16 mm, noir et blanc, 143’, vo st fr

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« Malgré toutes ces souffrances, le ciel flamboyant de la fin d’après-midi et les paysages harmonieux de la campagne, sous les nuages

de fumée qui émanaient lentement des toits de chaume, au pied des collines, étaient encourageants. Il ne faisait aucun doute que

ces personnes sincères, en déclarant qu’elles étaient unies, avaient déclenché chez nous un éveil émotionnel. Et c’est à ce moment-là

que le rapprochement avec les gens du village s’est réellement fait, car il n’avait pas vraiment eu lieu jusque-là. C’était alors devenu une évidence pour nous, il fallait poursuivre cette vie rurale où le temps et

l’espace ne font qu’un. » Shinsuke Ogawa.

Sanrizuka — Le village de Heta, sixième film de la série tournée à Sanrizuka, est un des chef d’œuvres du collectif Ogawa Pro et souvent considéré comme le film qui a changé l’histoire du

Ogawa Pro, Sanrizuka – Le village de Heta © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

◆ Sanrizuka — Le village de Heta ◆Ogawa Pro, Japon, 1973, 16 mm, noir et blanc, 146’, vo st fr

documentaire au Japon. Six ans se sont écoulés depuis le début du conflit qui a vu le jour en 1968. Paysans, étudiants et organisations citoyennes s’opposent à leur expulsion face au chantier du nouvel aéroport international commandé par le gouvernement. Dans les champs de Sanrizuka, la violence des affrontements a causé de nombreux blessés, des arrestations, la mort de trois policiers, et le suicide d’un jeune paysan militant. Ceux qui vivent encore là en sont profondément marqués et meurtris. Les jeunes agriculteurs sont sans cesse arrêtés, écartés de leurs familles et du travail indispensable aux récoltes. Cela a pour effet de resserrer les liens entre les habitants, réunis dans l’adversité pour discuter de leurs problèmes et de la meilleure façon d’aider les personnes incarcérées. Les réalisateurs prennent du recul pour filmer la vie quotidienne du village, en quête de l’origine de cette résistance dans l’histoire locale, dans les traditions communautaires et les coutumes du village, ainsi que dans l’attachement des habitants à leur terre. Les longs débats entre les villageois et la mise en récit, faite de longs plans-séquences au son direct, impriment le rythme du film. Sanrizuka — Le village de Heta est un des documentaires les plus émouvants du collectif, entre respect, deuil, patience et silence. Sa structure suit autant le rythme du village que l’émotion qui l’imprègne. Un film profondément marqué par l’empathie et la solidarité des réalisateurs pour ceux dont ils partagent la vie et le combat.

« Dans Le village de Heta, Shinsuke Ogawa cherche à comprendre comment les paysans sont capables de résister si longtemps. Il découvre que l’énergie révolutionnaire, qui leur a permis de maintenir le statu quo jusqu’alors, réside

dans les anciennes coutumes, dans des schémas culturels transmis de génération en génération. Le film prend la mesure d’un processus révolutionnaire qui, parvenu à maturité, mobilise toute la ténacité des participants contre leur ennemi. Si par le passé, ces personnes n’étaient pas promptes à défier les autorités, elles sont désormais réticentes à

s’y soumettre. Leur obstination est maintenant au service d’une nouvelle perception des choses. » Joan Mellen

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Alors qu’ils vivent à Magino, village où ils se sont installés en 1974, les membres d’Ogawa Pro entendent parler d’une masse d’air froid venue du Pacifique qui affecte les récoltes de Furuyashiki, un hameau voisin de huit maisons situé dans les montagnes et habité par une population vieillissante. Le collectif s’y rend pendant deux ans pour tourner ce film. Avec les méthodes du documentaire scientifique, la première partie du film présente une enquête rigoureuse sur l’influence des basses températures sur les récoltes. Grâce à plusieurs expériences et à l’aide des paysans, les réalisateurs cherchent à sauver les cultures et à aider les habitants de Furuyashiki. Dans ce petit village, ils retrouvent un microcosme de l’histoire du Japon moderne. Ils enregistrent les histoires personnelles et les récits collectifs des anciens, les légendes que leur ont transmises leurs ancêtres, leurs souvenirs de la guerre du Pacifique, leurs blessures et leurs traumatismes, et ce qu’ils pensent des changements dus à la modernisation du pays. Ce film extraordinaire est un hommage sincère à ces personnes. Le film a marqué la redécouverte du cinéma de Ogawa à l’étranger et été projeté à la Berlinale en 1983.

Ogawa Pro, « Nippon » : le village de Furuyashiki © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

◆ « Nippon » : le village de Furuyashiki ◆Ogawa Pro, Japon, 1982, 16 mm, noir et blanc, 210’, vo st ang

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« Je ne saurais citer que peu de films qui rendent les notions de l’Histoire aussi complexes. Nous assistons à un savant mélange entre l’histoire et la

science sociale, les chroniques issues de l’héritage du village et les légendes orales transmises de génération en génération, aussi bien que les fragments d’histoire laissés par les plus lointaines limites de l’expérience humaine. Tout

ceci est rythmé par les récoltes cycliques du riz, qui a régi la vie des gens à travers les âges. Ce qui est véritablement extraordinaire concernant ce

film est le concept même de l’histoire qui n’est pas la simple résurrection du passé, mais quelque chose de palpable et vivant au présent. »

Markus Nornes

◆ Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino ◆Ogawa Pro, Japon, 1986, 16 mm, couleur, 222’, vo st ang

Alors qu’à Sanrizuka le conflit s’est essoufflé, les membres d’Ogawa Pro s’installent dans le village de Magino, plus au nord, dans la préfecture de Yamagata. Ils y vivent ensemble pendant treize ans, travaillant derrière la caméra et dans les champs. C’est ainsi qu’ils ont créé ce film monumental, qui rassemble toutes les idées et les thèmes que le collectif a développés dans ses œuvres précédentes : la vie et le patrimoine rural, l’agriculture et la science, l’histoire, les contes, les coutumes et la vie spirituelle des paysans, leur attachement à la terre, ainsi que leur longue tradition de résistance face aux autorités. Le présent, le passé et les mythes de Magino se superposent grâce aux récits de ses habitants, au rythme des récoltes du riz et des saisons. Une fouille archéologique ouvre la voie à une réflexion sur l’histoire, tandis que le film suit la lente croissance des cultures, le mouvement solaire et le passage des années. Les habitants racontent leur histoire, récitent des légendes anciennes et se rassemblent sous la direction de Ogawa pour reconstituer des scènes de fiction sur les fantômes et les dieux (avec la participation d’acteurs comme Tatsumi Hijikata, fondateur du Buto), et les récits des révolutions passées. Pour fêter la fin du film et le projeter, Ogawa et son groupe conçoivent et construisent un théâtre en bois, en chaume et en terre, qu’il nomme « le théâtre millénaire ».

Ogawa Pro, Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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PROGRAMME *Mardi 3 avril

• 18 h 30 Soirée d’ouverture présentée par Ricardo Matos Cabo, programmateurSanrizuka – Le village de HetaJapon, 1973, 16mm, noir et blanc, 146’, vo st angPrécédé d’une conférence inaugurale de Markus Nornes, historien du cinéma asiatique, spécialiste d’Ogawa ProRéservation obligatoire : [email protected]

Mercredi 4 avril

• 18 h L’hiver à SanrizukaJapon, 1970, 16mm, couleur, 141’, vo st frPrésenté par Ricardo Matos Cabo

Vendredi 6 avril

• 16 h 30 Sanrizuka — La guerre de trois jours Japon, 1970, 16mm, noir et blanc, 50’, vo st angPrésenté par Ricardo Matos Cabo

• 18 h Sanrizuka – Les paysans de la deuxième forteresseJapon, 1971, 16mm, noir et blanc, 143’, vo st fr

Samedi 7 avril

• 11 h 30 Sanrizuka – La construction de la tour Iwayama Japon, 1971, 16mm, noir et blanc, 85’, vo st frPrésenté par Ricardo Matos Cabo

• 14 h 30 Sanrizuka - Le village de HetaJapon, 1973, 16mm, noir et blanc, 146’, vo st angPrésenté par Ricardo Matos Cabo

• 18 hLe tournage et le chemin du village de Fukuda KatsuhikoJapon, 1973, 16mm, noir et blanc, 50’, vo st angPrésenté par Ricardo Matos Cabo

Mardi 10 avril

• 18 h 30Dokkoi ! Le chant humain. Kotobukicho : le quartier des ouvriers libérésJapon, 1975, 16mm, noir et blanc, 121’, vo st angPrésenté par Ricardo Matos Cabo

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Mardi 17 avril

• 16 h Dévotion. Un film sur Ogawa Productions de Barbara HammerJapon, 2000, vidéo, couleur, 84’, vo st ang

• 18 h L’histoire du village de Magino – Le colJapon, 1977, 16mm, couleur, 43’, vo st frL’histoire du village de Magino – La séricicultureJapon, 1977, 16mm, couleur, 112’, vo st ang

Vendredi 20 avril

• 18 h « Nippon » : le village de FuruyashikiJapon 1982, 16mm, couleur, 210’, vo st angPrésenté par Toshio Iizuka, réalisateur, membre du collectif Ogawa Pro et Ricardo Matos Cabo

Samedi 21 avril

• 11 h 30Rencontre avec Toshio Iizuka

• 14 h 30 L’histoire du village de Magino – Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entaillesJapon, 1986, 16mm, couleur, 222’, vo st angPrésenté par Toshio Iizuka

Mardi 24 avril

• 19 h L’histoire du village de Magino – Le colJapon, 1977, 16mm, couleur, 43’, vo st frUne visite à Ogawa Productions de Nagisa Oshima et Jun’ ichiro Oshige Japon, 1981, vidéo, couleur, 62’, vo st ang

Samedi 28 avril

• 14 h 30 Kashima Paradise de Yann le Masson et Bénie DeswarteFrance, 1973, 35mm, noir et blanc, 106’, vf (projection vidéo)

• 17 h Sanrizuka – La construction de la tour Iwayama Japon, 1971, 16mm, noir et blanc, 85’, vo st fr

(*sous réserve de modifications)

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ET AILLEURS

• FESTIVAL CINÉMA DU RÉEL 23 mars — 1er avril 2018

Bibliothèque Publique d’Information

Cinéma du réel présente les films réalisés et produits par Shinsuke Ogawa dans les années 60 :

• La Mer de la jeunesse — Quatre étudiants suivant des cours par correspondance (1966),

• La Forêt de l’oppression – Document sur les luttes dans l’Université d’économie de Takasaki (1967),

• Rapport sur la lutte à Haneda (1967),

• Front de libération du Japon - L’été à Sanrizuka (1968),

• Préhistoire des partisans (1969, réal. Noriaki Tsuchimoto).

Les séances seront accompagnées par Ricardo Matos Cabo et Markus Nornes, professeur et auteur de « Forest of Pressure », livre référence sur le cinéma d’Ogawa Pro et le documentaire japonais d’après-guerre.

Samedi 31 marsMasterclass Ogawa + Ogawa Proavec Ricardo Matos Cabo et Markus Nornes

LES ÉCRANS DU FESTIVAL

Les Centre PompidouForum -1Cinéma 1 // Cinéma 2 // Petite SalleForum des imagesLuminor Hôtel de VilleEt autres salles associées

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VISUELS PRESSELes images sont utilisables et libres de droit pour la presse, dans le cadre de la seule promotion de la programmation et pendant la durée de celle-ci. L’affichage sur les sites Internet ne doit pas excéder 72 DPI.

Visuels à télécharger sur le site du Jeu de Paume

Identifiant: presskitMot de passe : photos

1. Ogawa Pro, série Sanrizuka © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

2. Ogawa Pro, Sanrizuka – Le village de Heta © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

3. Membres du collectif Ogawa Pro, Masaki Tamura, Yoshio Shimi-zu, Mareo Yumoto, Shinsuke Ogawa, Katsuhido Fukuda (1970) © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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6. Ogawa Pro, L’été à Sanrizuka © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

4. Ogawa Pro, Sanrizuka – Les paysans de la deuxième forteresse © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

5. Ogawa Pro, Sanrizuka – Les paysans de la deuxième forteresse © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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8. Ogawa Pro, Sanrizuka – Les paysans de la deuxième forteresse © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

7. Ogawa Pro, Sanrizuka – Les paysans de la deuxième forteresse © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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10. Membres du collectif Ogawa Pro, Toshio Iizuka, Shinsuke Ogawa, Yuji Oku-mura, Haruo Nosaka, Naoki Tadokoro© Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

9. Ogawa Pro, « Le théâtre millénaire », L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

11. Installation pour une projection d’un film du collectif Ogawa Pro © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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12. Membres du collectif Ogawa Pro © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

13. Shinsuke Ogawa © Courtesy du Centre Culturel de l’Athénée Français, Tokyo

14. Shinsuke Ogawa © Courtesy du Centre Culturel de l’Athénée Français, Tokyo

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15. Affiche d’un film d’Ogawa Pro de la série Sanrizuka © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

16. Membres du collectif Ogawa Pro, Hiroko Hatanaka, Katsuhiko Fukuda, Yumiko Kawada, Shigeko Kimura © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

17. Ogawa Pro, Dokkoi ! Le chant humain. Kotobukicho : le quartier des ouvriers libérés © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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19. Ogawa Pro, L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

18. Ogawa Pro, Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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22. Ogawa Pro, L’histoire du village de Magino - La sériciculture © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

20. Membres du collectif Ogawa Pro, Takaaki Watanabe, Yuji Okumura, Mareo Yumoto © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

21. Ogawa Pro, Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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23. Shinsuke Ogawa © Courtesy du Centre Culturel de l’Athénée Français, Tokyo

24. Ogawa Pro, Le cadran solaire sculpté par mille ans d’entailles - L’histoire du village de Magino © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

25. Ogawa Pro, « Nippon » : le village de Furuyashiki © Courtesy du Centre culturel de l’Athénée français, Tokyo

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JEU DE PAUME — CONCORDEMardi (nocturne) : 11 h - 21 h

Mercredi à dimanche : 11 h -19 h. Fermeture le lundi

Expositions • Plein tarif 10 € / Tarif réduit 7,50 €Cinéma • Tarif séance 3 € / Gratuit sur présentation du billet d’entrée du jour aux expositions et pour les abonnés

RENSEIGNEMENTS 01 47 03 12 50 / [email protected]

VISUELS PRESSEVisuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.orgPage d’accueil > Presse • Identifiant : presskit / Mot de passe : photos

CONTACTSRelations presse : Annabelle Floriant

t. 01 47 03 13 22 / 06 42 53 04 07 / [email protected]

INFOSPRATIQUES

1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG

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