Les Services indus-triels de Genève (SIG) sont une entreprise

autonome de droit public avec un capital de 100 mil-lions de francs. L’Etat de Genève en détient 55%, la ville 30% et les Communes genevoises 15%. Avec près de 1700 collaborateurs, la société a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de plus d’un milliard et un résultat net de 64 millions. Ses acti-vités couvrent les secteurs de l’électricité, du gaz et de la chaleur, de l’eau et de l’assainissement, de la valo-risation des déchets et, enfin, des services et des télécoms. Vu son statut d’entreprise publique, SIG doit défendre une économie axée sur le futur, avec une vision envi-ronnementale. SIG, c’est 265 000 clients alimentés en électricité, 4500 km de réseaux électriques et une électricité 100% certifiée dont 94% proviennent de sources renouvelables. A cela s’ajoutent 45 000 clients gaz pour 702 km de réseaux, ainsi que 52 millions de m3 d’eau potable consommée par an avec 1300 km de conduites d’eau po-table. SIG traite et valorise 66 millions de m3 d’eaux usées et 225 000 tonnes de déchets chaque année. L’usine de trai-tement des déchets des Cheneviers produit l’équivalent de la consommation électrique de 30 000 ménages ainsi que l’énergie thermique qui permet d’alimenter en chauffage et

en eau chaude sanitaire un po-tentiel de 80 000 habitants.«Notre société fait face actuel-lement à un changement de paradigme qui impose de nou-velles stratégies pour faire face à cette période troublée. SIG doit optimiser son outil industriel pour garantir l’approvisionnement de ses clients. Il s’agit de maîtriser les nouvelles technologies. La fibre optique est indispensable au développement de Genève, avec le temps nous trouverons nos clients aussi dans ce domaine. Nous vivons actuellement dans un contexte de baisse des prix de l’électricité qui conduit à une diminution de la valeur des actifs de SIG. Mais personne ne sait comment la situation va évoluer à moyen terme. Un reversement rapide de tendance est possible et il faut être certain que la pro-duction sera à même de satisfaire la demande. Au niveau du canton de Genève, nous poursuivons notre stratégie de réduction de la

consommation et les clients peuvent choisir le type d’éner-gie qu’ils souhaitent. SIG renforce son approche environne-mentale des énergies, tout en augmentant l’indépendance énergétique grâce à une maîtrise des technologies vertes. Ces positions prendront de la valeur ces prochaines années, surtout si la croissance économique revient en force», a dit Michel Balestra. ■

(Résumé de Luigino Canal, membre MCEI)

«SIG, quelle stratégie sur quels marchés?»Michel Balestra, président des Services industriels de Genève, était récemment l’hôte d’honneur d’un déjeuner-débat du MCEI (Marketing Communications Executives International).

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• Michel Balestra: «SIG doit optimiser son outil industriel pour garantir l’approvisionnement de ses clients».

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