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N ° 22 DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009 LE JOURNAL DE LA VILLE ET DE SES HABITANT-E-S www.montreuil.fr LA BELLE IDÉE La médiation récompensée. PAGE 6 MA VILLE LE MANIFESTE DES HOMMES Près de 500 hommes ont déjà signé le manifeste contre les violences faites aux femmes. PAGE 8 Une autre économie pour une autre vie Avec trois associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), une association de système d’échange local, des coopératives, des Scop, une régie de quartier et de nombreux acteurs engagés, Montreuil est un vivier de l’économie sociale et solidaire. PAGES 15 À 18, 21 Mois de l’économie sociale et solidaire De l’habitat groupé à l’écoquartier. PAGE 21 J - 31 avant le Sommet de Copenhague ! © GILLES DELBOS © D.R. © GILLES DELBOS Le patin en roue libre. PAGE 22 OUF ! LE SPORT © D.R. BOS. © GILLES DELBOS

signé le manifeste contre les avant le Sommet · 2019. 8. 13. · Des femmes aussi, enceintes, avec des petits enfants. Des personnes malades, souvent âgées. Des jeunes, qui trouvent

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N ° 22 DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009

LE JOURNAL DE LA VILLE ET DE SES HABITANT-E-S

w w w. m o n t r e u i l . f r

LA BELLE IDÉE

La médiationrécompensée. PAGE 6

MA VILLE

LE MANIFESTE DES HOMMES■ Près de 500 hommes ont déjàsigné le manifeste contre lesviolences faites aux femmes. PAGE 8

Une autre économiepour une autre vieAvec trois associations pour le maintien d’uneagriculture paysanne (AMAP), une associationde système d’échange local, des coopératives,des Scop, une régie de quartier et de nombreuxacteurs engagés, Montreuil est un vivier del’économie sociale et solidaire. PAGES 15 À 18, 21

Mois de l’économie sociale et solidaire

De l’habitat groupé à l’écoquartier. PAGE 21

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www.montreu i l . f r2 15 jours à Montreuil

Rassemblement pour La Poste au Sénat■ Près de 400 personnes se sont rassemblées devant le Sénat le 2 novembre 2009 pour

réclamer l’organisation d’unréférendum sur le projet deréforme du statut de La Poste,qui devait être examiné par lessénateurs. La Sénatrice-MaireDominique Voynet a quittél’assemblée pour quelquesminutes, afin de rejoindre les manifestants. À Montreuil, la votation citoyenne a recueilli12 387 suffrages, grâce à unemobilisation réunissantl’ensemble des forces politiques et syndicales de gauche, avec le soutien de la municipalité.

Des plantes vivaces bien arrosées■ La deuxième éditionde la distributionautomnale de plantesvivaces par les servicesdes espaces verts aconnu, encore une fois,un grand succès, et celamalgré la pluie. Munisd’imperméables, de capuches et deparapluies, des centainesde Montreuillois sontvenus, au squarePatriarche, récupérer des milliers de plantes,de dahlias, de choux oubien de la sauge qu’ils replanteront dans leurs jardins ou sur leurs balcons. Rappelonsque la ville de Montreuil a vu sa deuxième fleur confirmée, cet été, et concourra pour l’obtention de la troisième fleur en 2010. Ces fleurs récompensent le travail de fleurissement et d’embellissement d’une ville.

ON SE SOUVIENDRA DU VENT DE L’OUBLI

«Les patries ne sont que des châteaux de sable au regard de l’univers. Mais

priver certains hommes d’une patrie lesconfine au vent de l’oubli… » Vendredi 30 octobre, au Café de la Révolution, la compagnie Barok-Théâtre présentaitRien qu’une autre année. Sur une mise enscène de David Belmondo, Rabiâa Tlili,Muhamad Fes et Erik August ont faitchanter les mots du poète palestinienMahmoud Darwich, avec le musicien TarikChaouach. Pour ceux qui auraientmanqué ce moment d’exception, le spectacle sera joué de nouveau le 15 novembre prochain à 19 heures au Huit Bar, 8, rue Édouard-Vaillant.

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LE SABAR EN TRANSE■ Pendant les vacances de la Toussaint, des jeunes du service municipal de la jeunesseont eu le privilège de caler leurs pas sur ceux de Doudou Junior, grand maître du sabar.Le sabar désigne à la fois un instrument de percussion, un style de musique, une formede danse sensuelle et une fête traditionnelle, populaires au Sénégal et en Gambie. Cetatelier rythmé, alliant danse et percussions, s'inscrit dans le cadre du festival L'Afriquedans les sens 2010. Après ce stage au centre Pablo-Picasso, les jeunes devraient garderla cadence puisque l'atelier est censé les mener sur une grande scène et déboucher sur bien d’autres projets encore... À suivre !

JOLI COUP POURL’ÉCHIQUIER DE LA VILLE ■ Grand succès populaire pour le Festival jeunes d’échecsorganisé par l’Échiquier de la ville au grand hall du parcMontreau. Cent cinquante-neuf jeunes de 4 ans et demi à 16 ans ont tenté de damer le pion à leurs adversaires lors de cette première étape de ce concours régional. Levainqueur est Christophe Sochacki, du club de Saint-Mandé,et la première féminine est Sophie Aflalo, du club de Bois-Colombes. Parmi les douze jeunes du club montreuilloisengagés, Anne-Marie Conti a atteint la deuxième place encatégorie poussines. Dominique Voynet est venue remettreles trophées aux jeunes vainqueurs.

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TOUS MONTREUIL / NO22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009 3

L’hiver sans toit

�pp4 - 9

ma ville�uAvis de déchets –Plan locald’urbanisme – Capemploi – Prix dePréventiondélinquance – PlusNet – 11 Novembre –Talents des cités –Manifeste deshommes – 20e

anniversaire desdroits de l’enfant.

�pp10 - 11

quartiersde vie�uLes travaux –Savante banlieueavec Lenain-de-Tillemont –Sorcières en fête –Soutien scolaire –Bal jardinier – Vide-

greniers Téléthon –Fête des foyers –Conseils de quartier -Permanences des élus.

�pp12 - 13

conseil municipal�uConseil municipaldu 22 octobre.

��pp15 - 18

le vif du sujet�uL’économie socialeet solidaire.

�pp20 - 21

la belle idée�uLes épiceriessociales – Le forumEco-Habitat Groupé.

�ppp22 - 30

ouf !usportLe patin en rouelibre – Championnatsde France de marche– L’écoled’athlétisme du CA Montreuil.uculture Tempsfort – Lyrics 93 –Nicolas Gaudet –Babel Lune. uquoi faire ?L’agenda culturel,les réunionspubliques, lesstages… - L’agendades retraités.

�pp31

100 % utile�uChiens dangereux- Petites annonces -Urgences.

«Comment accepter que des êtres

humains vivent dans de tellesconditions ? » « Je vousdemande instamment d’offrir

à ces gens un logement digne avant l’hiver. »« J’ai été choqué par ces abris de fortune, dignesd’un bidonville du tiers monde. »Des lettres comme ça, j’en ai reçu beaucoupces derniers jours, qui me demandent d’ap-porter l’aide de la Ville aux personnes qui sesont installées, sans eau, sans électricité, sanstoilettes, sur le terrain en friche d’un proprié-taire privé, en face de la halle Marcel-Dufriche. Qui sont ces gens ? Des Roms, expulsés d’au-tres sites, d’autres squats, que leur statut de

citoyens européens autorise à séjourner sur le territoire national,sans leur donner aucun droit. Des travailleurs pauvres, africains,portugais, polonais, français aussi, qui n’ont pas trouvé de loge-ment à un coût acceptable. Des chômeurs qui ont perdu leur emploi.Des femmes aussi, enceintes, avec des petits enfants. Des personnesmalades, souvent âgées. Des jeunes, qui trouvent refuge dans lachaleur du groupe et, souvent, dans l’alcool et les drogues. Desimmigrés de toutes origines, attirés là par la proximité du métro oucelle de la gare routière internationale de Bagnolet. Des SDF enfin.J’ai bien sûr écrit au ministre du Logement, comme d’autres mairesl’ont fait, pour lui rappeler que l’hébergement d’urgence relève descompétences de l’État. Et j’ai demandé au préfet de s’engager sanstarder… La situation est grave : les centres d’hébergement sont,avant même que l’hiver ne commence, totalement saturés. Fautede place, et totalement submergé lui aussi, le 115 oriente les per-sonnes trouvées dans la rue vers des hôtels, un jour ici, le lende-main là, interdisant tout suivi social sérieux.Il a plu toute la nuit. Ce matin encore, le ciel est sombre, annonçantde nouvelles averses. Je pense à ces gens, des hommes, des femmes, comme vous, commemoi, qui pataugent dans la boue. Il faut agir, bien sûr. Mais com-ment le faire sans attiser le sentiment d’injustice qui s’empareraitde ceux qui attendent, parfois depuis des années, un logementdécent ?

Dominique VoynetMaire de MontreuilSénatrice de Seine-Saint-Denis

ET DANSE LA CITÉ !

■ Des prouesses techniques, de la théâtralité, des enfants déchaînés et, à chaquereprésentation, un public enthousiaste ! Du 20 au 23 octobre, la troisième édition de Dansité a rempli sa mission : remplir le théâtre de La Noue de petits et de grands.

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■ Devant les toiles de Garcia Cordero, les questions des enfants du centre de loisirsélémentaires d’Estienne-d’Orves fusent. « Pourquoi c’est rouge ? », interroge le petit Diégo.Marine Clouet, chargée de médiation culturelle à la Ville, et l’artiste, venu à la bibliothèqueRobert-Desnos, ce mercredi 21 octobre, répondent à tous les questionnements. Cette visiteguidée de l’exposition « e-migrants » s’inscrit dans le cadre d’un projet Arts plastiques duprofesseur Arthécimus en lien avec le thème du rêve sur lequel travaillent les enfants guidéspar une autre artiste : Aurora Murillo. À leur suite, d’autres centres de loisirs et des scolairespartiront à la découverte des œuvres de cet artiste originaire de Saint-Domingue.

On voit rouge avec Garcia Cordero

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Ce n’est pas un fait nouveau,l’Eu rope voit sonvolume de dé -chets munici-

paux croître d’année en année.Selon un rapport de l’Agenceeuropéenne pour l’environne-ment (AEE), un citoyen euro-péen produisait en moyenne460 kg de déchets municipauxpar an en 1995, 520 kg en 2004et, si la tendance se maintient,il devrait atteindre 680 kg en2020. En France, la quantité de déchets que nous produisonsa doublé en quarante ans !

Chacun d'entre nous jette enmoyenne 590 kg/an de déchets,dont 390 kg dans les poubelleset containers de tri et 200 kg endéchetterie.Chaque poubelle « contient »environ 200 kg équivalent car-bone par personne et par an, soit10 % des émissions moyennesde gaz à effet de serre parFrançais. Nous devons doncréduire les gaz à effet de serregénérés par le secteur desdéchets. Sans oublier le gaspil-lage de matières premièresnécessaires à la fabrication desobjets et au transport qui pro-voque l'épuisement des res-sources naturelles.

Consommer autrement

L’expérience montre que, pourbeaucoup de personnes, undéchet n’est identifié comme telqu’une fois devant la poubelle.Or, réduire les déchets, cela com-mence dans un magasin aumoment de l’achat, se poursuità la maison ou sur le lieu de tra-vail, et cela continue devant lapoubelle et les conteneurs de tri.Ainsi, choisir un cabas réutilisa-ble pour faire ses courses au lieud’utiliser des sacs plastique jeta-bles, acheter ses produits ali-mentaires en vrac ou à la coupeplutôt qu’emballés ou encorecomposter ses déchets alimen-taires sont autant de gestes quo-tidiens qui peuvent contribuer àchanger les choses. La réductiondes déchets permet, au niveaulocal, d'avoir moins recours àl'incinération ou à l'enfouisse-ment et de maîtriser les coûtsliés à la gestion des déchets (col-lecte, incinération, stockage). Laproduction et la gestion desdéchets posent des questions desécurité sanitaire et de santépublique puisque leur élimina-tion contribue à la pollution dessols, des eaux et de l'air. Le coûtfinancier en est répercuté dansle prix des produits que nous

ma ville

Agir

LE CHIFFRE QUI PARLE

509 kgC’est la quantité annuelle de déchets ménagersproduite par chaque Français.Soit 31 millions de tonnesproduites en France.

L’ECO-GESTE DECHETS

Un cabas sinon rienNous utilisons en moyenne110 sacs plastique jetablespar an pour ses courses. La durée de vie des sacsjetables est en moyenne de 20 minutes. En utilisant un cabas pour ses courses, on peut réduire ses déchetsde 2 kg par personne et par an.

LE SAVIEZ-VOUS ?

En choisissant des produitsavec moins d’emballages, on produit en moyenne 26 kg de déchets en moins et on économise de 400 à 500 euros par an.

chaud-f roid de c l imat

Avis de déchetsJ –31 avant le début du Sommet international de l’ONU sur le climat à Copenhague,du 7 au 18 décembre. La Semaine européenne de la réduction des déchets, du 21 au29 novembre, sera l’occasion pour la Ville de Montreuil de signer un programme localde prévention des déchets avec l’ADEME. Objectifs ? La réduction de 7 % de la production de déchets ménagers par an et l’amélioration du taux de recyclage.

achetons et des impôts et taxesque nous payons.

Un programme local

La Ville de Montreuil signera uneconvention avec l’Agence de l’en-vironnement et de la maîtrise del’énergie (ADEME) sur un pro-gramme local de prévention desdéchets sur le territoire de laville. Ce programme contribueaux objectifs définis lors duGrenelle de l’environnement,parmi lesquels réduire la produc-tion d’ordures ménagères etassimilés de 7 % par habitantpendant les cinq prochainesannées et de 15 % d’ici à 2012pour la quantité de déchets par-tant en incinération ou enstockage. • David Lahontan

www.reduisonsnosdechets.fr

«La mer s’appelleradéchet. La terre s’ap-pellera chewing-gum »,

prophétise Maël Hamey. Un col-légien qui cherche à sensibiliserses concitoyens et à les rallier àsa cause : celle de la protectionde la planète. « Préserver la pla-nète devient essentiel », écrit ceMontreuillois sur un tract qu’il aaffiché à l’angle de la rueCondorcet et du numéro 56 del’avenue Stalingrad en juin der-nier, avant de l’envoyer à TousMontreuil comme on envoie une

bouteille à la mer. « Je suis trèssensible à l’écologie, explique lejeune garçon. Je voulais en savoirplus, alors j’ai vu des films, lu deslivres », comme Le Grand Livrepour sauver la planète qu’il a glissédans son cartable d’élève de 5e.Ainsi s’est éveillée sa conscienceécologique. Réaliste sur la fontedes glaces, le réchauffement cli-matique, Maël n’en est pas moinsoptimiste. « Si on respecte la pla-nète, on a un espoir, mais il fautagir tout de suite. Et pas seulementau niveau individuel. Les entre-prises doivent par exemple utiliserplus d’énergies naturelles. » Son

tract écolo, qu'il a décliné enaffiche, lui sert aussi de pense-bête. Il l'a recyclé sur un mur desa chambre « car elle est à monimage, dans mon style. Elle me rap-pelle aussi les gestes écologiques ».En réalité, Maël n’ose pas tropinterpeller directement les per-sonnes qui négligent l’environ-nement. « Tout le monde sait cequi se passe, mais ça n’intéressepas », déplore la tête blonde auxyeux dorés. D’où l’idée du tract,dans lequel « j’essaie d’expliqueret d’apporter des réponses », et quinous rappelle la devise de Saint-Exupéry : «Nous n'héritons pas la

terre de nos parents, nous l'em-pruntons à nos enfants. » • Anne

Locqueneaux

Maël Hamey, 11 ans, écrit des tracts pour sauver la planète

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Compostage :prenez-en de l'engrais !

La Ville de Montreuil a mis en place troiscomposteurs collectifs

pu blics dans les squares Marcel-Cachin (2, rue Claude-Bernard),de la République (place de laRépublique) et Hannah-Arendt(place Hannah-Arendt). Leshabitants peuvent y déposerleurs déchets alimentaires bio-dégradables. Le compost ainsiobtenu sera utilisé commeengrais pour les plantations dessquares ainsi que pour leursplantations personnelles. Denouveaux composteurs publicsdevraient être mis en place dansd’autres lieux de la ville. D’autrepart, la Ville propose des com-posteurs individuels à des prixavantageux aux habitants quisouhaitent fabriquer un engraisnaturel pour leurs propres be -soins de jardinage. •h SAVOIR PLUS : Tél. 01 48 70 61 14.

www.montreuil.fr/1-9606-Le-compostage.php

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ÇA VA FARTERSÉJOURS SKI Vertes, bleues,rouges et noires. Ce ne sont pas les couleurs du feu d’artifice du 14-Juillet mais celles des pistes de ski d’Allevard. Mais attention, pasde glisse pour les prochains séjoursdestinés aux 7-11 ans, et pour undépaysement total mêlant détenteet activités sportives à travers ladécouverte de la montagne, sanspréinscription préalable. Et vousavez jusqu’au 5 décembre pourretourner vos coupons, à découperdans la brochure «  Séjours hiver  »qui sera diffusée dans les lieuxpublics à partir du 16 novembre.

FAISONS TOMBERLES MURSCONCOURS Vous êtes enseignant(e),vous vous occupez d'enfants, du CPau lycée, dans un cadre associatif ouscolaire, et vous souhaitez travaillerpour un monde plus fraternel ? La Ligue des droits de l’homme vous propose de faire participer vos élèves au concours national detextes « Écrits pour la fraternité »sur le thème de 2009 « Faisonstomber les murs ». Contactezldh_montreuil_romainville @ yahoo.frpour avoir plus de détails.

PATRIMOINE DE MONTREUILLE TOP 20 La Ville convie les habitants pour une restitutionpublique de l’étude sur les élémentsde patrimoine de Montreuil, réaliséedans le cadre de l’élaboration du Plan local d’urbanisme. Immeublehaussmannien, patrimoine industrieldu XIXe siècle… une typologie du bâti a été créée ainsi qu’unclassement en fonction de plusieurscritères  : qualité, rareté,«  montreuillité  »… Vous découvrirezle top 20 des deux cents élémentsremarquables listés ainsi que lesoutils réglementaires proposés pour les protéger.

h RÉUNION PUBLIQUE, lundi 23 novembreà 19 h 30, salle des fêtes de l’hôtel de ville.

RESTOS DU CŒURON COMPTE SUR VOUS samedi7 novembre, des bénévoles desRestos du cœur installeront desstands au Monoprix Croix-de-Chavauxet au Super U de la rue de laNouvelle-France. Ce dont l’associationa le plus besoin  à Montreuil ? «  Des petits-pots, des couches, du lait maternel et d’une manièregénérale tout ce qui peut dépannerde jeunes parents.  » Car, d’année en année, les mères célibataires sontde plus en plus nombreuses à avoirbesoin de l’aide des Restos.

Ça bouge

ma ville

En janvier prochain, lePlan local d’urbanismesera débattu en conseil

municipal. Jusqu’au 31 décem-bre, vous pouvez apporter votrecontribution sur le site Internet :h t tp ://www.mont reu i l . f r(rubrique Urbanisme / Habitat >Le futur Plan local d'urbanisme(PLU) > Registre PADD ) ou surles registres déposés dans les

antennes de secteur et au pôled’information et de citoyennetésitué dans l’hôtel de ville. Suivraensuite une phase de consulta-tion des partenaires publics asso-ciés (État, région Île-de-France,conseil général 93, communeslimitrophes…) puis l’ouvertured’une enquête publique, menéepar un commissaire enquêteur,au cours de laquelle les Mon -treuillois pourront s’exprimer surle projet arrêté. •

Les prochaines étapesUrbanisme

réglementaires et règles deconstruction qui pourraient s’ap-pliquer à la commune dès 2011.La projection illustrée est en lignesur http://www.montreuil.fr,rubrique urbanisme : support de présentation des réunionspubliques d'octobre. Les habi-tants peuvent les retrouver, en détail, classés par grands chapitres : une ville populaire etécologique, la lutte contre les inégalités entre le Haut et le Bas-Montreuil, la réduction de la crisedu logement, la réduction de laconsommation énergétique, undéveloppement économique plusharmonieux, la lutte contre lapression foncière.

Démographie et développement durable

Les élus ont répondu auxinquiétudes manifestées lorsdes rencontres précédentes,notamment face à un accrois-sement du nombre de loge-ments sociaux. « Nous souhai-tons conforter la mixité socialedans tous les quartiers à traversle développement d’une offre rési-dentielle diversifiée. La construc-tion massive de logementssociaux est exclue au profit deprogrammes mêlant logementslibres et aidés de différentes caté-gories » a-t-il été expliqué. Àpropos de l’augmentation de la

Le projet de Planlocal d’urbanismeavance. Ce soir-làManuel Martinez,Adjoint à la Maire

chargé de l’urbanisme etFabienne Vans teenkiste, Adjointechargée des déplacements et dela voirie l’ont présenté au public,accompagnés de Florence Fréry,Adjointe chargée de la démo -cratie locale et de Claude Reznik,conseiller délégué à la vie et à larénovation des foyers. Cetteseconde série de réunions, aprèscelle du printemps, a permis dedétailler, carte à l’appui, les outils

Le Plan local d'urbanismetoujours en discussionCinq réunions publiques ont eu lieu pour échanger sur le projetde Plan local d’urbanisme en présence de nombreux élus.L’ensemble des documents explicatifs et des comptes rendus sonten ligne sur le site Internet de la ville. Une brochure spéciale Pluavec un coupon-réponse pour donner votre avis sera distribuéeavec le prochain numéro de Tous Montreuil, le 20 novembre.

Concertation

population montreuilloise, et deses conséquences sur les besoinsen équipement public et entransport, les élus ont expliquéque « les nouvelles constructionsenvisagées visent à résorber l’ha-bitat insalubre et à répondre auxdemandes de logement desMontreuillois », ajoutant que« sur le plan du développementdurable, le relogement des habi-tants sur place contribuait à limiter l’étalement urbain ».Concernant le prolongement de la ligne 9, pour lequel lesMontreuillois ont demandé uneintervention de la Ville, « elle estrevendiquée comme un facteuressentiel pour le désenclavementdu Haut-Montreuil dans le PLU,qui sera soumis, pour avis, à laRégion », a expliqué ManuelMartinez. Quant au tramwayautour duquel sera construit leNouveau Quartier urbain deMontreuil, il sera mis en serviceen 2018, a annoncé FabienneVansteenkiste.« Quelle incidence la mise enœuvre du projet du Grand Parisaurait-elle sur le Plan local d’ur-banisme local ? » a demandé unhabitant. « Ce projet expose eneffet les villes à une captation dufoncier aux abords des futures sta-tions du métro automatique quipromet de relier les grands pôlesd’affaires de la région, a réponduManuel Martinez. Mais le tracéde ce grand huit ferré ne passe paspar Montreuil. » La Ville ne seraitdonc pas dessaisie de ses déci-sions en matière d’urbanisme. •

http://www.montreuil.fr.rubrique urbanisme

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Un homme, à ses côtés, aime-rait créer son entreprise. Unetroisième personne, désempa-rée, ne sait plus quoi faire, niquelle formation entreprendre,ni vers quel métier se tourner.Pourtant, elle est en fin dedroits… Qu’il s’agisse de finali-ser la constitution d’un dossier,de trouver l’organisme corres-pondant à une demande précise,d’expliquer les droits et les prestations dont chacun peutbénéficier, la conseillère de Cap emploi présente à la réu-nion répond aux interrogations,donne les clés pour résoudre lesproblèmes soulevés. L’associa -tion réunit avec régularité lestravailleurs handicapés qui en font la demande. Il est né -cessaire de prendre préalable-ment rendez-vous en appelant le 0805 660 661.•

Dans la salle deréunion mise àleur dispositionpar le Centre der é éduca t i on

professionnelle et sociale Jean-Pierre-Timbaud, 60, rue de laRépublique, ils sont une dizaine,de tous âges, avec des attentesdifférentes en termes de requa-lification professionnelle. Et undénominateur commun : toussont porteurs de handicap.Une femme d’une cinquantained’années explique qu’elle a tra-vaillé depuis plus de trente ansdans la restauration. L’état deson dos ne l’autorise plus àexercer ce métier. Elle aimeraitêtre hôtesse d’accueil, mais par-tout où elle se présente, pour unentretien, on relève qu’elle n’apas le baccalauréat et qu’elle neparle pas anglais. « Pourtant,grâce à mon expérience profes-sionnelle, j’ai le sens du contactavec le public », explique-t-elle.

Jamais seul avec Cap emploiLes personnes handicapées quisouhaitent trouver un emploi, se formerou se réinsérer professionnellementpeuvent prendre contact avec Cap emploi,qui leur propose un accompagnementpersonnalisé.

Handicap

[email protected]

PAM 93 : du nouveau pour les personnes handicapées

En plus des Taco’s et du minibus avec chauffeur, les personneshandicapées peuvent avoir recours aux services de PAM 93pour se déplacer. Dans et hors de la ville.

PAM 93 est un servicepublic de transport col-lectif à la demande des-

tiné aux personnes handicapéesde Seine-Saint-Denis dont le tauxd’invalidité est supérieur ou égalà 80 %. Mis en place et financépar le conseil général, il estexploité par FlexCité 93 et béné-ficie également du soutien finan-cier du conseil régional d’Île-de-France et du Syndicat des trans-ports d’Île-de-France. •

h SAVOIR PLUS : Taco’s : 0 800 01 9393 (appel gratuit depuis un poste fixe)

Minibus avec chauffeur : 01 48 70 66 97.En cas de nécessité, les personneshandicapées peuvent se faireaccompagner par une personne de leurchoix ou faire appel à une assistancepayante via l’association Vilcena (Tél. : 01 41 74 66 22) ou Oxygène (Tél. : 0 810 817 840).

Mobilité

De droite à gauche : Véronique Bourdais, Adjointe à la Maire chargée de la tranquillité publique, Malika Latrêche, responsable du service médiation, Jérôme Pillon, de la direction de la tranquillité publique, Assan Belbaïta, de l'association Robess Jeunesse.

La thématique retenuepour 2009 était vaste :« Enfants et jeunes : vic-

times et auteurs de violencesdans le cadre de l’école, surInternet et au sein des bandes. »C’est à ce dernier titre que la Villede Montreuil a été distinguéeparmi cinquante-quatre projets,pour une initiative intitulée « Àla rencontre de jeunes squateurs :des occupations illégales à lacréation d’associations juniors ».« Dans les cités les gens connais-sent déjà des conditions de vie difficiles, a expliqué VéroniqueBourdais, Adjointe à la Mairechargée de la Tranquillité pu -blique en recevant le prix. Noussouhaitons qu’ils puissent dormiret profiter de leur logement et deleur quartier comme ils en ont ledroit. » Les regroupements aupied des immeubles, l’occupation

illégale de locaux ou d’équipe-ments publics y font évidemmentobstacle.

24 heures sur 24

L’exemple présenté concernaitnotamment le gymnase Paul-Bert, que des jeunes occupaientillégalement depuis des années,avant de trouver un accord avecla municipalité, et de créer deuxassociations culturelles et spor-tives (voir Tous Montreuil n° 16 du11 juillet 2009), Robess Jeunesseet Robess Boston. « Nous avonsmis en œuvre une approche prag-matique, a expliqué MalikaLatrêche, responsable du servicemédiation. Nous cherchons à savoirquels sont les intérêts des partiesconcernées, quel est l’objet duconflit, qui est prêt à concéder quoiet à quel moment. Nous sommes làdans une démarche de prévention,d’écoute, et de disponibilité. »Une

démarche que confirmait AssanBelbaïta, un des jeunes habitantsmontreuillois représentant del’association Robess Jeunesse :« La municipalité s’est révélée trèsfacile d’accès, avec une présenceconstante à nos côtés, presque du24h/24 pour nous aider à nousmonter en association, mais sansnon plus se mêler. Nous voulionsavoir accès au gymnase, faire dusport, mais aussi tout simplementêtre ensemble, faire du soutien sco-laire avec les enfants, travailler avecles mamans, partager nos culturesqui sont riches… » En sortant duSénat, Assan a couru à la biblio-thèque, tandis que Kounda, unautre jeune Montreuillois présentpour recevoir le prix, clamait à quivoulait l’entendre qu’il cherchaitdu travail dans la restauration.Alors, si vous avez besoin d’unbon cuisinier, n’hésitez pas…Tous Montreuil transmettra. •

Montreuil reçoit le prix de Prévention délinquance 2009Le 28 octobre, le Forum français pour la sécurité urbaine organisait pour la seconde année consécutive le prix Prévention délinquance. Une cérémonie qui se déroulait au Sénat, au cours de laquelle étaient présentées les actions les plus innovantes en la matière.

Tranquillité publique

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Personnes âgées :Attention aux faux agents de la mairie

Dans la dernière pé rio -de, plusieurs retrai tésont signalé au Centre

communal d’action sociale avoirreçu un appel téléphonique sus-pect. Il s’agissait d’une personnese prétendant mandatée par lamairie pour une enquête sur lepublic âgé. Les questions posées

laissent imaginer que le butrecherché est de s’introduire àvotre domicile : « Vivez-vousseul(e) ? Quel est votre âge ? Dequel régime de retraite relevez-vous ? » Il est possible qu’oncherche, à l’occasion de cettevisite à domicile, à vous convain-cre d’acheter divers produits ou

services. Le vol peut être égale-ment un motif. En aucun cas laVille n’a mandaté qui que ce soitpour une telle démarche. Lespersonnes qui ont alerté les ser-vices municipaux ont d’ailleursbien perçu le caractère inhabi-tuel de ce procédé. Soyez vigi-lants ! Si vous avez accepté de

Alerte

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En partage

ma ville

de ma riage, pas de papiers… » Lamunicipalité, comme elle l’avaitfait un an auparavant pour lessalariés de Griallet, est en effetintervenue à plusieurs reprisespour appuyer leurs démarches etpour la reconnaissance de leurs

droits, parallèlement au soutiende leurs syndicats et de nom-breuses associations. Elle a aussiapporté son appui logistiquepour que ces 24 salariés, mobi-lisés depuis un an, obtiennentleur régularisation. « Ce qui vaut

reconnaissance de la justesse deleur combat », a déclaré ClaudeReznik, conseiller à la vie et à larénovation des foyers lors duconseil municipal du 22 octobre.

Subvention

Considérant les difficultés des travailleurs de l’entreprise de nettoyage Plus Net, privés desalaires depuis plusieurs mois, etla nécessité de les soutenir dansla recherche d’un nouvel emploi,une subvention de 2000 eurosleur a été accordée, à l’unanimité,par l’intermédiaire de l’associa-tion SOS collectivi tés 93. PourDominique Attia (Groupe com-muniste), « le vote de cette subven-tion représente une traduction de lasolidarité montreuilloise. Sanspapiers, donc sans droits, ce n'estque grâce aux soutiens multiplesque les Plus Net ont pu résisterjusque-là ». Une décision queSeydou Macalou commentait ences termes : « Le patron, il ne vou-lait rien céder. Il avait juste oubliéqu’on était à Montreuil… » •

Il s’appelait ArounaTraoré. Mais c’étaitson nom de guerre.Aujourd’hui, le porte-parole des 24 salariés

en grève de l’entreprise de net-toyage Plus Net Cleanhouse veutremercier les Montreuillois sousson vrai nom : Seydou Macalou.« Cette ville, c’est comme un paysloin de la France, a-t-il affirmé.Un pays où tout le monde est soli-daire. Nous n’aurions jamais tenusans vous, tous les Montreuillois,sans le soutien du député Jean-Pierre Brard, des syndicats, de laMaire et de son équipe. C’est sym-bolique, la mairie. Sans mairie, pasd’actes de naissance, pas d’actes

« Le patron avait oublié qu’on était à Montreuil »Vendredi 16 octobre, le récépissé de la préfecture de leur demande de titre de séjour,leur ouvrant droit au travail, a enfin été délivré aux salariés de Plus Net. Le 22 octobre, le conseil municipal leur accordait, à l’unanimité, une subvention de solidarité de 2 000 euros. Et le vendredi 23, une grande fête à l’hôtel de villecélébrait leur victoire, après un an de grève.

Plus Net

JE LE SANG BIENCOLLECTE L’Association pour le don de sang bénévole de Montreuil(ADSB) propose aux Montreuillois-e-sde donner leur sang, mercredi18 novembre, entre 13 h 30 et 19 h 30,au bar de la fête de la mairie. Il suffit d’avoir entre 18 et 65 ans, de peser plus de 50 kg, de ne pasavoir donné son sang au cours deshuit dernières semaines, de ne pasavoir voyagé dans une zone àpaludisme dans les quatre derniersmois, de ne pas s’être drogué ouavoir été transfusé, de ne pas avoirpris des antibiotiques au cours desquinze derniers jours, être piercé outatoué depuis moins de quatre moisou avoir un nouveau partenairesexuel sans utiliser de préservatif.

RÉVEILLONSOLIDAIRECA VA FAIRE UN EFFET BŒUFVous êtes musicien, et vous vousdemandez comment faire de votreréveillon du nouvel an un momentinoubliable  ? Venez faire un bœuf au cours de la soirée, bénévolement,à la salle des fêtes de l’hôtel de ville,

à l’occasion du réveillon solidaire qui réunira, comme l’an dernier, les Montreuillois isolés pour unmoment de fête et de partage.Conteurs, magiciens, photographesou marionnettistes bénévoles sont aussi les bienvenus, pour une heure ou pour la soirée. Si vous souhaitezenfin participer à la préparation, à l’accueil et au service du réveillonsolidaire, c’est le moment  derejoindre l’équipe de choc coordon-née par la municipalité et les élus.

h CONTACT  : Lydie Salles, tél. 01 48 70 64 84.

AVIS AUX RETRAITÉSIMPÔTS Les retraités franciliens de la Caisse nationale d’assurancevieillesse qui ont déménagé en cours d’année doivent signalerleur nouvelle adresse avant le1er décembre. Ils seront ainsiinformés sur le montant de laretraite devant figurer sur leurfuture déclaration de revenus préremplie. Vous pouvez signalervotre changement d’adresse parcourrier postal en précisant lenuméro de retraite : CNAV, 75951Paris cédex 19 ou par Internet :www.changement-adresse.gouv.fr

Et de deux ! Après De l’au-tre côté du Périph’ l’annéedernière, une autre société

montreuilloise, Ethan Clim, diri-gée par David Mamane (voir TousMontreuil n°8 du 6 au 19 mars2009), a été récompensée,samedi 24 octobre, par le prixTalents des cités, une initiativedu Secrétariat d’État chargé de lapolitique de la ville et du Sénatqui vise à valoriser les entrepre-

neurs des quartiers. C’est dansla catégorie création que DavidMamane a été primé. Sa société,hébergée à la pépinière d’entre-prises, est spécialisée dans lavente et l’installation des pompes« air-air » et des pompes « air-eau », un système qui permetaux particuliers de se chaufferdans le respect de l’environne-ment. •

Un créateur d’entreprisemontreuilloisrécompensé

C’est le général Faidherbequi, dès 1857, constituale premier corps des

tirailleurs sénégalais, un termegénérique qui désigne les sol-dats originaires de l’Afrique occi-dentale française, c’est-à-dire del’Afrique de l’Ouest ancienne-ment colonisée par la France(Sénégal, Mali…). Durant laPremière Guerre mondiale, plusde 700 000 tirailleurs africainsfurent enrôlés, parfois de force,pour défendre une terre qu’ils neconnaissaient pas. Soixante-dixmille d’entre eux ne revirent

jamais leur Afrique natale. C’estpour rendre hommage aux combattants africains mortspour le drapeau tricolore que la municipalité a convié auxcérémonies du 11 Novembre leprésident du cercle de Yélimanéainsi que les maires des douzecommunes du Cercle. Les habi-tants des foyers de travailleursmigrants seront égalementconviés à cette cérémonie d’ungenre nouveau qui aura lieu à11 h 15 à l’ancien cimetière dontl’entrée est située rue Galilée. •

Aux Africains morts pour la France

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11 Novembre Talents des cités

fixer un rendez-vous chez vous,essayez de l’annuler. Sinon, il estpréférable de ne pas être seul(e)lorsque vous recevrez la visiteprévue.Le CCAS vous rappelle aussi quesi vous avez signé un bon decommande, dans le cadre d’undémarchage à domicile, vous

avez la possibilité légale d’annu-ler votre achat dans un délai de 7 jours. Un modèle de lettre(à envoyer en recommandé) està votre disposition sur simpledemande au pôle vie sociale, loisirs, animation retraités (tél. : 01 48 70 66 97, sauf mardimatin). •

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«  Pourquoi j’ai signé ce manifeste  »

La démarche de se placer du point de vue masculin pourdéfendre une vision progressistedes rapports hommes-femmes m’a paru originale et, surtout,pertinente. Ce ne sont plus lesfemmes qui revendiquent, qui sontvictimes, mais les hommes quiaffirment leur volonté de pouvoiravoir des relations égalitaires avec les femmes. Ça changecomplètement les perspectives : on n’est pas dans l’opposition, mais dans le vivre ensemble.J’aime aussi que ce texte soitconcret et large : la violence envers les femmes, ce n’est passeulement une affaire de«  coups  », mais une violencesociale, banale, du quotidien, quinous concerne tous et qui traversetoutes nos politiques. •

Bruno SaunierAdjoint à la Maire chargé du personnel.

à mon

avis

ménagères ou des objets sexuels.Nous affirmons que ces représen-tations ne peuvent qu’encoura-ger à la reproduction d’un sys-tème d’inégalités.

Nous affirmons qu’il est injuste que les tâches ménagères soient encore, dans leurgrande majorité, effectuéespar les femmes.

Nous considérons comme dégra-dante la publicité présentant lesfemmes à travers diverses conno-tations comme des objets sexuelsà vendre ou à louer.Nous déclarons honteux qu’il yait encore chaque jour et en grandnombre des femmes et desenfants victimes de viol, de la partd’hommes dans presque tous lescas et très souvent bien connusde leur victime. Nous nous sen-tons insultés par toute idéologiequi présenterait les hommes engénéral comme des prédateurssexuels naturels.Nous déclarons que la prostitu-tion est, dans tous les cas, uneviolence contre la personne quise prostitue. Qu’elle semble êtreconsentante, ou non. Nousconsidérons qu’il est injustequ’une loi punisse les personnesprostituées.Nous considérons que les préfé-rences sexuelles doivent rester unchoix privé et qu’aucun droit nesaurait être nié à une personne

en raison de son homosexualitéou transsexualité.Nous considérons qu’il est de première importance que lesfemmes, seules propriétaires deleur corps, puissent décider libre-ment d’avoir ou non des enfantset qu’elles aient accès gratuite-ment à des aides en termes d’in-formation et de planification desnaissances et notamment qu’ellespuissent avoir recours à l’IVG quelque soit l’endroit où elles vivent.

Nous trouvons injuste que,bien que représentant la moitié de la population, les femmes soient encore peuprésentes dans les instancespolitiques représentatives et dans les institutions symboliques de pouvoir.

Nous considérons qu’il est injustede voir les femmes quasi absentesdes conseils d’administration etlieux de décision de grandesentreprises publiques et privées.Nous pensons qu’il est sympto-matique de voir les femmes tota-

Les hommes s’engagent pourl’égalité des sexesÀ l’occasion de la sortie du film La Domination masculine, de Patrick Jean, et alors que se profile la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre prochain, des hommes ont choisi de prendre la parole pour dénoncereux aussi la domination masculine. Ils sont près de 500 hommes à avoir signé ce manifeste qui dénonce les violences, mais aussi les préjugés, le sexisme, pour affirmer haut et fort un vrai désir d’égalité.

Nous soussignés, des hommes, vivant en ce début de XXIe siècle,déclarons ce qui suit :

Nous considérons comme obso-lètes les valeurs traditionnelles dedomination des femmes par leshommes qui sévissent danstoutes les civilisations et toutesles classes sociales. Nous décla-rons que l’égalité entre leshommes et les femmes est un butjuste et légitime, et qu’il estnécessaire de tout mettre en placepour y parvenir immédiatement.

Nous condamnons toute violence familiale dontles femmes et les enfantsreprésentent l’immense majorité des victimes.

Nous condamnons toute théoriequi justifierait ces violences ou enferait porter la responsabilitémême partielle par les victimes.Nous condamnons fermementtoute théorie justifiant des actessexuels entre adultes et enfantsou minimisant les conséquencesdu viol. Nous condamnons touttype de harcèlement moral etsexuel dont les femmes font sou-vent les frais.Nous déclarons injustes les livreset jouets pour enfants représen-tant les femmes comme des

lement absentes des lieux de pou-voir dans le secteur de la financeet de la religion.Nous trouvons injustifiable le faitque les femmes soient souventmoins payées que des hommes,à travail égal ; qu’elles soientexclues de certains métiers,qu’elles soient souvent orientéesvers des filières de formationmoins prestigieuses ; qu’ellessubissent plus que les hommesle travail à temps partiel nondésiré, le chômage et la pauvreté.Nous trouvons regrettable touteprise de parole misogyne, sexisteou généralement insultanteenvers les femmes (de même queraciste ou homophobe) et consi-dérons qu’elle n’a pas sa placedans l’audiovisuel public ou dansune presse qui se veut respec-tueuse de la personne humaine.Nous soussignés, des hommesvivant en ce début de XXIe siècle,déclarons croire en une totaleégalité avec toutes les femmes depar le monde, quels que soientleur âge, leurs croyances et leurorigine. •

Ensemble

Pour signer le manifeste :http://www.ladominationmasculine.net/petition-des-hommes.htmlet pour exprimer votre point de vue dans Tous Montreuil:[email protected].

Une soirée au Méliès le 30 novembre

Dans le cadre de laJournée contre les violences faites aux

femmes, le Méliès et la Missionaux droits des femmes de la Villede Montreuil organisent une soi-rée-débat le 30 novembre pro-

chain. Après la projection de LaDomination masculine, de PatrickJean, un débat se tiendra en pré-sence notamment d’ErnestineRonai, responsable de l’Obser -vatoire contre les violences faitesaux femmes, et d’hommes enga-

gés, élus ou non, signataires dumanifeste. L’occasion, aussi, designer… et d’en savoir plus surles politiques mises en œuvre àMontreuil et dans le départementpour faire reculer le sexisme. •

Rendez-vous

Photogramme extrait de La Domination masculinede Patrick Jean.

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d'ailleurs question, pour donnerd'autres envies en rapport aveccette thématique, que des jeunesde l'atelier vidéo filment les répé-titions théâtrales en associationavec les 9-10 ans des centres deloisirs. Un moyen de rendrecompte de l'atelier, du théâtre-forum final et de créer un sup-port à diffuser pour accompagnerle débat autour des droits de l'en-fant tout au long de l’année. Enattendant que la suite du projetprenne forme, tous les enfantsdes centres de loisirs se sontdonné rendez-vous le 18 novem-bre pour prendre part au travailde leurs camarades d'Estienne-d'Orves. • Anne Locqueneaux

Parrainage républicain

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Le rendez-vousdes associations

quotidienne qui posent problème »,explique Samira Belkacemi, res-ponsable de l'action éducative duservice Enfance. Aux spectateursensuite de réagir en rejouant lascène selon leur interprétationlors de la représentation. Lerésultat est assez convaincantselon Samira car « rien n’est plusefficace que des enfants qui s'adres-sent à d'autres enfants. C'est detoute façon mieux que des adultesqui, trop souvent, choisissent arbi-trairement et à leur place. »

Vidéo et débat

Outre la participation annuelleau concours d’affiches interna-tional « Agis pour tes droits »,les centres de loisirs, écoles etservices de la Ville n'attendentpas cet anniversaire pour agir auquotidien, et faire comprendreaux enfants comme aux jeunesque la mise en œuvre de leursdroits est aussi leur affaire. Il est

« Mon petit droit m’a dit »La Convention internationale des droits de l'enfant, adoptée le 20 novembre 1989, célèbre son 20e anniversaire. À cette occasion, les enfants des centres de loisirs se saisissent de la parole lors d'un théâtre-forum pour exprimer ce qui les touche au quotidien.

«L’Humanité doit

donner à l’En -fant ce qu’elle ade meilleur »,affirme la dé cla -

ration de Genève introduisant lesdroits de l’enfant. Pour donner laparole aux enfants et la faire cir-culer, l'association Arc-en-ciel aproposé le projet « Mon petitdroit m’a dit » au centre de loi-sirs d'Estienne-d'Orves durantles vacances. Chaque ateliercommence par un temps de jeuavant la construction de say-nètes. Par le biais de ces ateliers,les enfants expriment ce qui les affecte, les heurte… Aprèsquelques séances, une saynèteest choisie. Puis, les auteurs-acteurs la présentent devantd’autres enfants, tels des ambas-sadeurs « des droits ». C’est lemoment du théâtre-forum qui« permet de créer les conditions deprise de parole des enfants et deraconter des situations de la vie

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20e anniversaire des droits de l’enfant

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En guise de cadeau d’anniversaire, le gou-vernement a supprimé le poste de défen-seur des droits de l'enfant, occupé par

Dominique Versini. Il est remplacé par celui d’undéfenseur des droits dont les missions et les pou-voirs incluront aussi les attributions aujourd’huiexercées par le médiateur de la République et lacommission nationale de déontologie de la sécu-rité. « À vouloir fondre les droits de l’enfant dans lesdroits, à vouloir ignorer la spécificité de l’enfance, laFrance donne l’image d’un pays qui ne s’intéresseplus aux enfants », déplore le Cofrade (Conseil fran-çais des associations pour les droits de l’enfant).Et cela alors que le taux de natalité française estsupérieur à bien d’autres pays et qu’ont été trai-tées depuis la création de la fonction de ce défen-seur en 2000 des réclamations concernant quelque20 000 enfants. •

Un anniversairequi rime avec colère

Àl’occasion du ving-tième anniversaire dela Convention interna-

tionale des droits de l’enfant etalors que le poste de défenseuredes enfants est menacé, RESF(Réseau éducation sans fron-tières) et la municipalité organi-sent, vendredi 20 novembre à19 heures, un parrainage répu-blicain afin de soutenir tous les

enfants montreuillois qui viventdans l’angoisse de voir leursparents arrêtés et expulsés. Àl’hôtel de ville, des élus et descitoyens seront présents afin deparrainer plusieurs enfants etjeunes majeurs. •h SAVOIR PLUS : Pour parrainer et se faire parrainer :[email protected] ou 06 24 72 53 79

SAVOIRS PARTAGÉSRÉUNION Le Réseau d’échanges réciproquesde savoir propose sa prochaine réunionmensuelle samedi 21 novembre à 17 h 30 à la Maison de quartier, 35 bis, rue Gaston-Lauriau. Si vous souhaitez échanger vossavoirs et savoir-faire dans la convivialité,rejoignez l’association.

MARCHONS, MARCHONSRANDONNÉES L’association Chemins et sentiers propose des randonnées aux datessuivantes : samedi 7 novembre en Vexin :21 km de Mantes-la-Jolie à Mantes-la-Jolie.Rendez-vous au guichet à 8 h 5 pour départen train à 8 h 53, à la gare Saint-Lazare,retour vers 18 h 30. Dimanche 15 novembre :20 km de Saint-Chéron à Étampes. Rendez-vous au guichet à 7 h 55 pour RER C,train à 8 h 43 à la gare d’Austerlitz, retourvers 18 heures. Le lieu de rendez-vous pourtoutes les sorties est le guichet des billets à la station de métro Mairie-de-Montreuil.L’accompagnement est gratuit pour lesadhérents (125 euros pour les Montreuillois).Les non-adhérents doivent avoir uneassurance responsabilité civile et, après deux randonnées gratuites, doivent régler 4 euros par sortie.

h RENSEIGNEMENTS au 01 48 58 71 94.

OH LES BEAUX LOTOS !COMME UNE FLEUR Montreuil ville fleurieorganise dimanche 15 novembre à 14 heures,dans la salle du grand hall du parc Montreau,un loto doté de nombreux lots. Tarif : 1 carton 2 euros, 5 cartons 8 euros, 8 cartons 15 euros.

h RENSEIGNEMENTS au 06 84 10 71 74 ou 06 17 70 19 41.

LIVRES ET ARTISANATMALGACHEVENTE SOLIDAIRE L’association Projet-Actionorganise samedi 12 décembre, de 14 à 18 heures, au 61, rue Kléber, une expo-ventede livres neufs avec 50 et 85 % de réductionet de produits artisanaux malgaches. Romansà 3 et 4 euros, beaux livres de 5 à 10 euros,livres à thèmes et dictionnaires. Artisanatmalgache : broderies (sacs, torchons, cheminsde table, cartes de vœux en papier artisanal).Cette manifestation a pour but de financer en2010, un centre de formation professionnelledans le sud-ouest de Madagascar.

h RENSEIGNEMENTS au 01 48 59 14 53.

EMMAÜS CHERCHEBÉNÉVOLESAU BOUT DU FIL Emmaüs France dont le siègeest situé 47, avenue de la Résistance,recherche des bénévoles 1/2 journée parsemaine pour assurer les tâches suivantes :accueil téléphonique et orientation (bonneaisance téléphonique demandée), mise sous pliet tâches administratives, petit travaux divers.

h RENSEIGNEMENTS au 01 41 58 25 42 ou [email protected]

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La chorale de Lenain-de-Tillemont montre la «  voix  » au stade de France

Dans un autre registre,la chorale du collège aremporté l'an passé un

concours de chant dans la caté-gorie 6e-5e. À la clé : un ticketpour chanter, avec d'autres col-lèges, les hymnes nationaux en

prélude au match de rugbyFrance-Samoa, le 21 novembreau Stade de France. Une bellerécompense pour les collégienscomme pour leur professeur demusique, Marie Pin. •

quartiers de vie

Attention, travaux

Avenue du Président-Salvador-AllendeLes travaux d’abattage des arbres se poursuiventavenue Salvador-Allende. Les services de la Villeprocèdent à cette opérationcar les sophoras sont une variété mal adaptée à la taille en rideau. De plus cette essencepossède des racines quidéforment les trottoirs. Ils seront remplacés par des frênes oxyphylles«  raywood  », une variétéélancée au développementmoyen originaire d’Australie.L’abattage est en coursd’achèvement.Du 19 octobre au18 décembre, le servicevoirie-travaux procédera à la réfection des trottoirs.La plantation suivral’avancement des travaux.

Branly – Boissière

Hania, Fathia,Diana et Alinesont dans lesstarting-blocks.Elles terminent

leurs derniers slides sur la lunepour une présentation de leurstravaux. Ces élèves de 3e nesemblent pas très impression-nées à l'idée d'exposer leursrecherches devant une assem-blée composée, en majorité, de collégiens. Elles savent que

Le collège Lenain-de-Tillemontdécroche la luneLe 20 novembre des collégiennes de l’atelier scientifique animeront une conférence à l'université de Villetaneuse dans le cadre de la Fête de la science et de l’opération«  Savante Banlieue  ». Objectif Lune.

Bel-Air – Grands-Pêchers si elles se retrouvent à court d'arguments face à leurs contra-dicteurs, l'astronome de l'Obser -vatoire de Paris, Pascal Des -camps, et Philippe Ingrain, leurprofesseur, viendront à leursecours. Cette intervention s’ap-parente presque à de la routinepour Philippe Ingrain qui sévitdepuis dix ans au sein de l'ate-lier scientifique. Car, depuis qu'ilexiste, l'atelier a conduit desélèves de tous les niveaux à présenter leurs recherches à des publics divers, à rencontrer

Zoom

Vous allez encore trem-bler le 22 novembrepuisque les sorcières

sont de retour. Elles célèbrentcomme chaque année, en cettesaison, leurs retrouvailles dansle jardin-école. Au menu desréjouissances : de la nouveauté !Car la manifestation, organiséepar la Société régionale d'horti-culture et la régie de quartier enassociation avec le marché fer-mier des produits d’Île-de-

France, est complètement revueet aura lieu toute la journée.Dans la fraîcheur du matin, lessorcières prépareront les soupestandis que les producteurs ferontdéguster leurs cidres, jus depommes et sirops de menthe,rose, violette de l'herbier deMilly. Outre les traditions froma-gères de la région avec les briesfermiers de Meaux, de Melun et les petits chèvres, le domainede Pomamour présentera de

son côté des variétés rares etgoûteuses de pommes, de poiresainsi que des pommes « mar-quées à la Montreuil ». Plan -tations de pêchers, de pommierset de poiriers n’auront plus desecret pour les jardiniers grâceaux pépiniéristes et aux conseilsde professionnels qui les aide-ront aussi à soigner ces diffé-rentes essences. Quant aux vraishéros de la fête, les enfants, ilspourront participer à des jeux

pour gagner les délices au cho-colat mitonnés par les fées duBel-Air.• A. L.

h SAVOIR PLUSdimanche 22 novembre de 10 à 18 heures, Jardin-école, 4 rue du Jardin-École. En savoir plus sur le marquage des pommes, rendez-vous sur www.srhm.fr.

Bel-Air – Grands-Pêchers

Hania, Fathia, Diana et Aline entourées de leur professeur, Philippe Ingrain, dans l’antre du savoir : la classe des sciences.

Sorcières en fête !

Conseilsde quartier

Bas-Montreuil – BobillotLundi 9 novembre à 19 h 30,au centre Garibaldi, 14-16, rue de la Révolution.

Paul-Signac – Murs-à-PêchesMardi 10 novembre à 20 heures, à la maison de quartier Marcel-Cachin.

Montreau – Le MorillonMardi 10 novembre à 19 h 30, à la maison dequartier, place Le Morillon.

Branly – BoissièreMardi 17 novembre de 20 à 22 heures dansles locaux du théâtre desRoches, rue des Roches.

Étienne-Marcel – ChanzyMercredi 18 novembre à 19 h 30, au centre Jean-Lurçat, 5, place du Marché.

Réunissez-vous

des scientifiques, à participer àdes manifestations (Faites de la Scien ce, Marathon de laScience…). « Cet atelier permetune réappropriation du savoirscientifique, le développementd'une pensée rigoureuse et cohé-rente, assure l'enseignant. Il créeune nouvelle assurance chez les élèves. » Diana, qui le suitdepuis deux ans, confirme : « Onapprend à approfondir les notionsabordées en classe. En plus, onenrichit notre culture générale. »Fathia, elle, a vu ses notes aug-menter. Un bon point pourl'adolescente qui souhaite don-ner une orientation scientifiqueà son cursus.

Garder les pieds sur terre

Le thème de la session 2009-2010 porte donc sur « La lune :mythes, croyances et réalités ».À partir d’une démarche scien-tifique, inculquée par PhilippeIngrain et Pascal Descamps, il

s'agit de dépasser les représen-tations initiales comme celle quiconsiste à penser que la lunepeut avoir une influence sur la pousse des cheveux, deslégumes, la perte de poids, etc.Aux mythes et croyances,comme ceux des loups-garousou des sorcières, les collégiennesapportent des réponses ration-nelles. Et elles sont incollables.Intarissables. Saviez-vous parexemple que c’est une maladiegénétique, la porphyrie, qui a pudonner naissance à la légende duvampire ? Cette maladie s’ac-compagne en effet de symp-tômes comme la coloration desdents et ongles en rouge, unesensibilité à la lu mière, etc. Le20 novembre, un certain nom-bre de mythes risquent de tom-ber. Tant que ce n’est pas la lune…• Anne Locqueneaux

h SAVOIR PLUSCentre social, 14, allée Roland-Martin,Tél. : 01 41 58 50 92.

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Ruffins – Théophile-SueurFabienne Vansteenkiste  samedi21 novembre de 10 h 30 à 12 h 30.Bassirou Barry samedi28 novembre, de 10 h 30 à 12 h 30.Maison de quartier, place du Marché des Ruffins.

Centre-villeDaniel Chaize samedi 21 novembrede 10 à 12 heures à l’hôtel de ville.Patrick Petitjean samedi5 décembre. Centre Pablo-Picasso, 8, place du 14-Juillet.

Bas-Montreuil – Étienne-Marcel – ChanzyHalima Menhoudj et StéphaneGaillard sur rendez-vous au01 48 70 64 56. Centre de quartierJean-Lurçat, 5, place du Marché.

La Noue – Clos-FrançaisHélène Zeidenberg lundi7 décembre de 18 heures à 19 h 30.Olivier Hamourit mercredi2 décembre sur rendez-vous au 01 48 70 63 51.Maison de quartier Annie-Fratellini, 2-3, place Jean-Pierre-Timbaud.

Villiers – BarbusseSerge Haziza et Régis Dumontsamedi 28 novembre de 10 à 12 heures.Maison de quartier Gérard-Rinçon,30, rue Ernest-Savart.

Jean-Moulin - BeaumontsNabil Rabhi et Jamila Sahoumlundi 7 décembre de 19 h 30 à 21 heures, sur rendez-vous au 01 48 70 64 56. Maison dequartier, 35, rue Gaston-Lauriau.

Bas-Montreuil – BobillotAlain Monteagle et MurielCasalaspro mercredi 9 décembreà partir de 18 heures Sur rendez-vous au 01 48 70 64 84 ou01 48 70 64 56.

Permanences des élus de quartier

Canton EstJean-Charles Nègre, conseillergénéral du canton de Montreuil-Est, dispose d’un blog sur Internet :www.jeancharlesnegre.com Vouspouvez contacter Jean-CharlesNègre par mail : [email protected] Contact :06 16 18 23 45.

Canton NordFrédéric Molossi, conseiller généraldu canton de Montreuil Nord, vousrencontre à votre convenance en lecontactant au 01 43 93 94 34 ou surson blog, molossi93.com. Prochainespermanences de quartier : vendredi6 novembre, de 14 h à 16 h, à la maison de quartier Annie-Fratellini,

2-3, place Jean-Pierre-Timbaud, jeudi26 novembre de 17 h à 18 h 30 en mai-rie, vendredi 27 novembre de 14 h à 16 h au centre de quartier desRamenas, 149, rue Saint-Denis, ven-dredi 4 décembre de 14 h à 16 h à lamaison de quartier Annie-Fratellini,2-3, place Jean-Pierre-Timbaud.

Canton OuestManuel Martinez, conseiller géné-ral du canton Bas-Montreuil(Montreuil Ouest), toutes lessemaines à la mairie sur rendez-vous (téléphone pour prendre ren-dez-vous : 01 48 70 64 51). Vous pou-vez également contacter ManuelMartinez par mail en consultant sonblog : www.manuel-martinez.fr

Permanences des conseillers généraux

Solidarité – CarnotGilles Robel mardi 17 novembrede 19 h 30 à 20 h 30, uniquementsur rendez-vous au 01 48 70 64 56.Alexandre Tuaillon lundi16 novembre de 19 h 30 à 20 h 30, sur rendez-vous au 01 48 70 69 69.Centre de quartier Mendès-France,59, rue de la Solidarité.

Ramenas – Léo-LagrangeJoslène Reekers, ChristinePascual et Claire Compain surrendez-vous au 01 56 63 00 50 ou01 56 63 00 52. Centre de quartierdes Ramenas, 149, rue Saint-Denis.

Branly – BoissièreClaude Reznik et Lionel Vaccasamedi 28 novembre de 14 à16 heures. Antenne municipale de secteur Jules-Verne, place Jules-Verne.

Bel-Air – Grands-Pêchers – RenanHafid Bendada et VéroniqueBourdais vendredi 4 décembre à partir de 19 heures.Antenne de quartier, 31 bis, rue Lenain-de-Tillemont.

Signac – Murs-à-PêchesStéphanie Perrier sur rendez-vous au 01 48 70 63 63.François Miranda mercredi2 décembre de 18 à 20 heures.Maison Marcel-Cachin, 2, rue Claude-Bernard.

Montreau – Le MorillonAgnès Salvadori et MickVanvolsem lundis 16 novembre et 7 décembre, de 16 h 30 à 18 heures,sur rendez-vous au 01 48 70 63 63.PIMS, 24, place Le Morillon.

Bas-Montreuil – RépubliqueFlorence Fréry mercredi18 novembre de 17 h 30 à 19 heures.Manuel Martinez mardi2 décembre de 18 h 30 à 20 heures.Maison du Bas-Montreuil Lounès-Matoub, 4-6, rue de la République.

Fête des foyers à la Maison de l’arbre

Rendez-vous pour la fête des foyers de Montreuil à La Parole errante/Maisonde l’arbre, 9, rue François-Debergue,

samedi 7 novembre à partir de 14 heures. Les sixfoyers de la ville (Bara, Branly, Grands-Pêchers, LaNoue, Rochebrune et Centenaire) invitent lesMontreuillois pour une demi-journée de rencon-

tres, exposition et débat à 17 heures sur le thème« le foyer solidaire », avec artisanat et restaurationafricaine. Les stands seront animés par les délé-gués des foyers et des membres de leurs conseilsde quartier. L’événement est organisé par la COPAF(Collectif pour l'avenir des foyers) avec le soutiende la mairie de Montreuil. Entrée gratuite. •

Bas-Montreuil

Contes pour petiteset grandes oreilles

L’ association Tchatche àcontes propose unvoyage au pays des

mille récits, samedi 14 novem-bre, de 16 à 18 heures, à laMaison du Bas-MontreuilLounès-Matoub, 4-6, place de la République. Accès libre.•

Jeux de clown

L’ association Ose par le clown organise desstages de jeu-impro-

clown le week-end. Les pro-chaines dates sont les 14-15novembre 2009 ; 13 et 14 février,13 et 14 mars, 10 et 11 avril et 22 et 23 mai 2010, de 10 à18 heures. Tarif : 85 euros lestage, 240 euros les trois week-ends. •h RENSEIGNEMENTSTél. : 01 42 87 90 85/06 24 70 65 02.

quartiers de vie

L’accompagnement scolaire fait boule de neige

L’ association Les P’titsLoups organise un vide-greniers au profit du

Téléthon, rue Alexis-Lepère,samedi 21 novembre de 9 heuresà 17heures. La location des standsest reversée au Téléthon, soit15 euros les deux mètres linéaires

(minimum deux mètres) à l'ordredu Téléthon 2009.afm. Au pro-gramme : animations et specta-cles. Les P’tits Loups récoltentaussi pour les revendre des jouetset peluches en bon état. La casernedes sapeurs-pompiers de Paris àMontreuil participe à l’événement

en proposant de 10 à 16 heures,des activités et des animations auprix de 2 euros, ainsi qu’un lâcherde ballons dans la cour. •h CONTACT ET RÉSERVATIONau Tél. : 06 03 09 10 62 ou chez AnitaCoiffure, 20, rue Alexis-Lepère, du mardi au samedi de 9 à 18 heures

Centre-ville

Boules de neige re -cherche des bénévolessouhaitant s’investir

dans le projet qu’elle a mis enplace depuis plusieurs années.L’association aide les enfants endifficulté des écoles élémentairesPaul-Bert et Voltaire (CP à CM2)en leur offrant un soutien person-nalisé en lien avec leurs profes-seurs (deux enfants maximumpar personne). Elle propose en

complément des activités d’ex-pression afin de favoriser l’épa-nouissement des enfants.Les séances ont lieu les mercre-dis, samedis matin et jeudis aprèsl’école dans les locaux de l’ESDM,21, rue Émile-Zola. Pour tout renseignement complémen taire,merci de contacter VirginieFontaine au 06 62 67 99 75.•h RENSEIGNEMENTS [email protected]

Récréacourt : c’est le moment de s’inscrire

La 6e édition du festival decourts métrages pourenfants et adolescents,

« Récréacourt », organisé parl’association Comme vous émoi,5, rue de la Révolution, aura lieuen février 2010. La date limited’envoi des films est fixée au20 novembre 2009. Le thème dufestival est libre. Tous documen-taires, fictions ou films d’anima-

tion d’une durée inférieure à dixminutes sont les bienvenus (enformat DV ou DVD). Les courtsmétrages peuvent être issus decréations francophones ou euro-péennes et d’éditions plus oumoins récentes. Pour tout ren-seignements ou pour obtenir la fiche d’inscription, appeler le 01 48 57 05 10 ou écrire à :[email protected]

Vide-greniers au profit du Téléthon

Montreuil-sur-Monde

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

L’ association AME inviteles habitant-e-s à ungrand bal jardinier

musette dimanche 8 novembre àpartir de 10 heures et toute lajournée. Chacun est invité à venir

avec son pique-nique, ses bou-tures et boissons chaudes pourrencontrer l’équipe du nouveaujardin partagé « Fleur de poti-ron ». Au programme, flonfonsde râteaux, tango de scies, valse

de sécateurs, jeux de cache-cacheavec elfes, lutins et fées et jeuxdes bois avec les bambins. •h RENSEIGNEMENTS AME, Tél. : 06 76 70 94 72.

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Un Clic pour nos aînésLa création d’un Centre local d’information et decoordination pour personnesâgées (Clic) a été adoptée à l'unanimité. Cette structurede proximité, financée enpartie par le conseil général,permet aux personnes de plus de 60 ans, soit plusde 15 000 Montreuillois, et à leur famille d'être prisesen charge et de trouver des réponses adaptées àleurs problématiques.

Tout en maintenant le liensocial, ce lieu ressource doitoffrir une approche globalede la personne dans unelogique de réponse adaptée à des besoins individuels. Le Clic assurera l’évaluationet le suivi des plans d’aide, la coordination des interventions, les retoursd’hospitalisation au domicile…S'il s’agit d’abord de créer unguichet unique pour informer,le Clic, en tant qu’instance

pluridisciplinaire, animeraaussi le réseau de profes-sionnels de la ville. À ce titre, depuis plus d’un an, les acteurs du champ médico-social ontrégulièrement été réunis,à leur demande. «  Cette

demande impliquant le CHI,les travailleurs sociaux, associations de maintien à domicile, personnels desrésidences et des foyerslogement, nous l’avons

Place aux marchésLe conseil municipal a pris acte du rapport annuel de la délégationde service public relative aux marchés forains établi par la Sociétéde gestion de marché d’approvisionnement (Sogema). Cette délégation a pour but de « muscler les petits marchés de quartieren priorité, et ensuite celui de la Croix-de-Chavaux », a rappeléNabil Rabhi. Dominique Voynet s’est insurgée contre les allusionsrécemment proférées à la télévision concernant la supposée corruption régnant sur les marchés. Et le conseiller municipal,délégué aux marchés et aux commerces, de préciser qu’il n’existe« pas de places attribuées comme avant, c’est-à-dire de commer-çants qui viennent le matin très tôt, et demandent une place auplacier sur le marché de la Croix-de-Chavaux. Les commerçantssont désormais abonnés et doivent renouveler leurs demandes de places tous les ans ».

Quatre membres du conseil de développement, ThierryArquizan, Jean-Claude Magnier,Bernard Bétan (notre photo) etYannick Menestret, ont exposéles résultats de leurs travaux à l’assemblée.

Après un hom-mage au vice-président duconseil de déve-l o p p e m e n t

Robert Rivoire, disparu le 4 août,les membres de cette instanceont exposé leurs travaux sur les

stratégies, outils et actions enfaveur de l’emploi local, de l’in-sertion et de la lutte contre lesdiscriminations. Manque de lisi-bilité de l’offre d’insertion pourles employeurs et le public,déconnexion entre besoins desentreprises et formations, atouts

et attractivité du territoire pourles entreprises…, les trois com-missions du conseil de dévelop-pement ont dépassé ces constatset proposé des solutions. La miseen place d’un guichet uniquepour les employeurs, salariés etdemandeurs d’emploi ; l’appuisur le tissu associatif ; le projetd’une maison de l’emploi… sontquelques-unes de leurs préconi-sations qui ont retenu l’attentiondu conseil municipal.

Intercommunalité

Parmi les pistes que le conseil adonnées, certaines, comme cellesen direction des jeunes, sontd’ailleurs déjà mises en œuvre.« On s'attaque à l’emploi desjeunes dès les stages de 3e afinqu'aucun élève de Montreuil nemanque cette première rencontreavec le monde professionnel », aprécisé Catherine Pilon, Adjointeà la Maire chargée des affaireséconomiques. Pour Gaylord LeChequer (Groupe gauche unie etcitoyenne), « ce que nous pouvonslire, entre les lignes de cet avis,

encourage [la municipalité] à unpeu plus d’audace. Il est temps derassurer les investisseurs, promo-teurs et entreprises qui se font fri-leux depuis plus d’an ». CatherinePilon lui a répondu : « On n'a passtoppé le développement écono-mique de Montreuil. Cette situa-tion touche toute la Seine-Saint-Denis. Il y a 440 000 m2 debureaux disponibles dans tout ledépartement. Avec la crise, lesbureaux de l'ouest ont baissé leursloyers. Conséquence : ceux de laSeine-Saint-Denis sont devenusmoins intéressants. » Quant à laMaire, elle a recommandé à l’ins-tance de se pencher aussi sur laperspective d'un conseil de déve-loppement à l'échelle intercom-munale, afin de mutualiser lesinitiatives en faveur du dévelop-pement économique et de don-ner une plus grande efficacité auxsolutions proposées. •

Le conseil de développement remet son avis au conseil municipalLe conseil de développement est auprès du conseil municipal une instance consultativeindépendante. Il est formé de 6 collèges et regroupe 69 membres qui souhaitent, par leur action,participer bénévolement à la prospérité de la ville.

Avec une quarantaine de points à l’ordre du jour, les débats du jeudi 22 octobre ont principalement porté sur l’avis du conseil de développement, la modification de la Zac (Zone d’aménagement concerté)Cœur de ville, devenu «  Quartier de la mairie  », et les menaces que représentent, pour les collectivités,aussi bien la suppression de la taxe professionnelle que les projets du Grand Paris.

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Retrouvez le rapport du conseil de développementen ligne sur www.montreuil.fr.

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Le Cœur de ville balance vers le Quartier de la mairieLors du Conseil, il s’agissait aussi d’approuver le bilan de la concertation sur les modifications apportées au programme du Nouveau Quartier de la mairie ainsi que le programme modifié lui-même.

le programme modifié est pro-posé au vote. Il est adopté à lamajorité avec 41 voix pour, tan-dis que les douze voix de laminorité (Gauche unie etcitoyenne, Groupe communiste,Groupe socialiste) se prononcentcontre. « Il s’agit d’information etnon de concertation », a affirméJean-Jacques Serey (Groupe com-muniste), avant que ne se succè-dent plusieurs interventions dela minorité municipale sur lemême thème.

Nouvelle concertation

« Nous sommes intervenus surdossier comprenant des permis deconstruire qui avaient été signésquelques semaines avant les élec-tions, et nous n’avons pas eu lapossibilité de mener une concerta-tion aussi approfondie que nousl’aurions souhaité, a répondu laMaire. Nous nous en sommestenus à la concertation légale avecle souci d’informer les habitants

Aux éléments mainte-nus et améliorés, telque le cinéma six

salles désormais doté d’un véri-table hall d’accueil et d’un café-terrasse, s’ajoutent une crèche desoixante berceaux, un relaispetite enfance, un centre de santémunicipal, un pôle logistique delivraison, le doublement du nom-bre de logements, une qualitéénergétique des bâtiments et del’ensemble revue à la hausse.« L’augmentation du nombre delogements et les équipementspublics ont reçu un avis très favo-rable de la population. Le main-tien des autres équipements et pro-grammes déjà prévus ne soulèveaucune remise en cause », a expli-qué Florence Fréry, Adjointe à laMaire, chargée de la démocratielocale en récapitulant les diffé-rentes étapes de la concertation :réunions publiques, affichages,communications et registrespour avis du public. Un bilanfavorable de la concertation sur

Un Grand Paristrès risqué pour les collectivitésLors d’un vœu sur l’environnement des collectivités, le conseil municipal a débattu du projet de réforme de la taxe professionnelle et des projets du Grand Paris,qui risquent bien de mettre les collectivités au tapis.

rant son caractère archaïque, iné-galitaire, antidémocratique et éco-logiquement insoutenable » etréclame « la mise en œuvre d’uneconcertation réelle sur un sujet vitalpour des millions de personnes ».Ce projet, indique le vœu, aurapour conséquences l’aggravationde la spéculation foncière et sefera au détriment des villes duNord et de l’Est de la petite cou-ronne. « Il s’agit en fait d’une vasteopération de recentralisation, quirompt avec trente ans de politiquespubliques. (…) Il s’inscrit dans unensemble de mesures préoccu-pantes, présentées en catimini, etadoptées sans débat, qu’il s’agissedu transfert d’une partie des actifsdu STIF vers la RATP ou de laréforme des moyens de la policenationale en Île-de-France. » Letexte ainsi adopté soutient lesprincipes exprimés par le syndi-cat mixte Paris Métropole : co -décision avec les élus locaux, priorité au transport dans les ter-ritoires franciliens délaissés,demande de financement des pro-jets en attente, notamment l’as-surance d’une réalisation ra pidedu prolongement du tramway T1et de la ligne 11 de métro. •

Dominique Voynet apointé la brutalité et la précipitation avec

laquelle le projet de réforme de lataxe professionnelle (TP) estconduit, générant une déstabili-sation importante des collectivi-tés. « Cette réforme menace la sta-bilité d'une ressource importantepour une ville comme Montreuilpuisque le produit de la TP dépasse30 millions d'euros », a déclaré laMaire. Elle s’est étonnée de « l’en-têtement de l’État qui, après l’échecde la baisse de la TVA pour les restaurateurs, renonce à des re cettesdans un contexte de crise grave ».À cela s’ajoute la mauvaise situa-tion financière du départementqui « va poser problème car il est un partenaire important de nombreuses politiques ». MaisDominique Voynet n’a pas insistésur la réforme fiscale dans ce vœucar son examen est encore endébat à l’Assemblée nationale. Leconseil municipal sera appelé à yrevenir, notamment lors du débatbudgétaire. En revanche, la Mairea proposé à ses collègues de « sepositionner fermement, comme l’ontfait la plupart des autres communesde gauche, sur le projet de loi rela-tif au Grand Paris adopté par leConseil des ministres le 7 octobre. »

Antidémocratiqueet écologiquementinsoutenable

La majorité et la minorité muni-cipale ont adopté à l’unanimité cetexte qui demande le retrait duprojet du Grand Paris « considé-

conseil municipal

sur les modifications effectuées surla Zac existante, de répondre àtoutes les questions et inquiétudes.Une nouvelle et large concertationaura lieu sur les espaces publics,la vocation des places, les circula-tions du Nouveau Quartier et laliaison avec la Cité de l’espoir. »Et Frédéric Molossi (Groupesocialiste) de poursuivre : « Vousne pouvez pas nous dire à la foisqu’il y a eu des modifications subs-tantielles et en même temps nousexpliquer que rien n’a été vraimentchangé car tout était déjà ficelé. »Gaylord Le Chequer (Gaucheunie et cito yenne) a renchéri :« Ce n’est que la relance d’un pro-jet existant. Une crèche va ouvrirmais celle de Rosny-Vitry ne serapas faite. Un centre de santé estcréé dans le nouveau quartier maisun autre a été fermé dans le Bas-Montreuil. Le seul point positif,c’est le pôle logistique que vousavez créé. » Et la Maire de répon-dre : « Un centre de santé supplé-mentaire est aussi en travaux auquartier Bel-Air-Grands-Pêchers.Quant à la crèche Rosny-Vitry quevous souhaitiez, elle aurait coûtéle double du prix normal et nousavons d’autres projets pour lapetite enfance. En voici déjà un qui ne coûte rien aux Montreuil -lois : Nous avons négocié l’amé-lioration qualitative et ces équipe-ments supplémentaires, estimés à5,9 millions d’euros, sans un eurosupplémentaire pour la Ville. Celane nous paraît pas négligeablealors que ce programme avait vuson coût tripler au cours dutemps. » Au terme des interven-tions, le programme modifié aété adopté à l’unanimité. •

Le conseil municipaldu  22 octobre est en consultation question par question sur le site Internetwww.tvmestparisien.tv

Le prochain conseil municipal aura lieu le jeudi 26 novembre à 19 heures à l’hôtel de ville.

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Une nouvelleconseillère municipale

Le 22 octobre, le conseil municipal accueillait pour la première fois Alexie Lorca,conseillère municipale duGroupe socialiste, qui remplaceBruno Rebelle. Du côté du groupe Gauche unie etcitoyenne, c’est désormaisGaylord Le Chequer qui rem-place, en qualité de présidentde groupe, Cheik Mamadou,lequel reste cependant conseiller municipal.

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entendue, anticipée etaccompagnée  », a rappeléMuriel Casalaspro, Adjointe à la Maire chargée de la solidarité et des affairessociales. La mise en place de cette coordination gérontonlogique devrait être effective au premier trimestre 2010. Reste à formaliser le lieu, le plusaccessible et le plus central possible.

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Avec trois Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), uneassociation de Système d’échange local (SEL) et une coopérative de vente de produitsbiologiques et équitables (Les nouveauxRobinson), nombreuses sont les occasions de consommer responsable à Montreuil.

Mois de l’économie sociale et solidaire

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L’ère du solidaireParce qu’elle propose un autre modèle de dévelop-pement économique et social, on l’appelle le tierssecteur. L’économie sociale et solidaire oppose autout-marché et à la recherche absolue du profit lapersonne humaine comme vecteur du développe-ment. Décryptage.Coopératives, mutuelles, structures d’insertion parl’activité économique mais aussi Associations pour lemaintien d’une agriculture paysanne (AMAP), com-merce équitable, Systèmes d’échanges locaux (SEL),

épargne solidaire… C’est un fait : le tiers secteurreprésente une alternative au libéralisme. Les initia-tives économiques à finalité sociale sont multiples.Alors, plus que dans sa définition, c’est dans sesvaleurs que l’on reconnaît le tiers secteur. Libertéd’adhésion, gestion démocratique, utilité collectiveou sociale du projet, mixité des ressources et non-lucrativité individuelle sont des principes intangiblesqui participent à la construction d’une nouvelle façonde vivre et de consommer. L’économie y est considé-rée comme un moyen au service d’un projet sociétaldans lequel les entreprises apportent une plus-valuesociale ou environnementale.

le vif du sujet

LECHIFFREQUIPARLE

203 000c’est le nombre de structures affiliées à l’économie sociale et solidaire.

En conciliant efficacité économique et solidarité, l’économie sociale et solidaire propose une voie de développement durable. Et, en cette période de crise, ses valeurs – démocratie, utilité socialeou collective… – s’expriment de plus en plus, en particulier à Montreuil. Alors que s’ouvre le mois de l’économie sociale et solidaire, Tous Montreuil fait le point.

Une autre économiepour une autre vie

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L’économie sociale et soli-daire s’est développée dèsla première moitié duXIXe siècle, alors que l’essordu capitalisme industrielpaupérise les classes labo-rieuses. En réaction, lesouvriers s’organisent afinde créer des structuresde secours mutuels qui répondent à leursbesoins sociaux. À la

même époque, des coopératives deconsommation et de production nais-sent. Quelques années plus tard, cesmouvements mutualistes et coopéra-tifs se structurent en fédérations. Aucours du XXe siècle, mutuelles, coopé-ratives et associations ne cessent dese développer pour investir, peu à peu,tous les domaines de la vie quoti-dienne. Au milieu des années 1970, lamontée du chômage de masse et del’exclusion suscitent des engagements

nouveaux, citoyens et locaux pour laplupart. Ainsi, les initiatives écono-miques alternatives se multiplient. Des associations innovent en alliantformation et production, d’autres pro-meuvent l’agriculture biologique, lecommerce équitable ou les systèmesd’échanges locaux… Ces actions, nonreconnues dans la définition institu-tionnelle de 1981 de l’économie sociale,se réclament de l’économie solidaire.

• O. R.

C’ETAIT HIER

Comment est néel’économie sociale et solidaire

biologiques ou équitables en intégrant une AMAP,épargner auprès de banques solidaires, faire réaliserdes travaux par une structure d’insertion par l’acti-vité économique sont autant d’actes qui permettentde favoriser un modèle plutôt qu’un autre.

Consommer autrement

En France, 203 000 établissements sont affiliés àl’économie sociale et solidaire. Ce secteur repré-sente 2 144 000 emplois et embauche 10 % dessalariés. Cinq fois plus que dans le secteur auto-mobile ! Actuellement, 60 % des dépôts ban-caires se font dans une banque de l’économiesociale et solidaire, 80 % des agriculteurs sontdes coopérateurs et 16 millions de personnessont sociétaires d’une mutuelle. L’économiesociale et solidaire représente un poids écono-mique indéniable. 12,5 % de l’ensemble del’économie française plus exactement.Pour autant, son essor relève des choix deconsommation de chacun. L’économie socialeet solidaire offre en effet la possibilité de choi-sir des biens et des services non pas en fonc-tion de leur prix mais pour leur qualité socialeou environnementale. Choisir des produits

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Les régies de quartier sont desstructures d’insertion par l’activitééconomique, c’est-à-dire qu’elles créentleurs propres moyens de production afind’insérer socialement etéconomiquement des personnes trèséloignées de l’emploi. Créée en 2002, larégie de quartier de Montreuil compte une quarantaine de salariés en insertion qui réalisentquotidiennement des travaux d’entretiendans divers bâtiments publics.L’association du Bel-Air vient de signerune nouvelle convention avec la Ville.

La force de Montreuil

Autre particularité du tiers secteur : offrir des servicesnon délocalisables. Son développement est doncintrinsèquement lié à un territoire. Et, en la matière,Montreuil est plutôt bien doté. Ainsi, des structuresinstitutionnelles aux centaines d’initiatives citoyennes,en passant par les chantiers-écoles, les chantiers-déclics, les huit structures d’insertion par l’activitééconomique, les seize coopératives, les quatremutuelles et les deux fondations, l’offre est impor-tante. Si bien que 10 % des emplois salariés de notreville sont pourvus par ce secteur. « C’est une force,selon tous les acteurs du réseau.  Cela permet demutualiser les moyens et les besoins, de peser sur lesfinanceurs, de réaliser des actions d’envergure quigagnent en efficacité, mais aussi d’orienter les per-sonnes vers la structure qui correspond à sesbesoins. » Car le tiers secteur est avant tout au servicedes êtres humains… • Orlane Renou

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En France, 90 % des services à la per-sonne sont gérés par des entreprisesaffiliées à l’économie sociale et soli-daire. Parmi elles, Ladomifa, une asso-ciation intermédiaire montreuilloisedont le nom sonne comme les pre-mières notes d’un concerto. En réa-lité, Ladomifa est un acronyme quidésigne une structure d’insertion parl’activité économique. Sa mission ?Faciliter l’accès à l’emploi des per-sonnes durablement exclues du marché du travail. Sa

méthode ? Embaucher et former.Caroline Pitner, la directrice, explique :« Ladomifa signifie l’aide à domicile età la famille. Notre cœur de métier estdonc le service à la personne. Cetteactivité économique a pour vocationpremière le retour à l’emploi des per-sonnes exclues du marché du travail.Mais nous ne sommes pas une agenced’intérim. C’est pourquoi, nous for-mons nos salariés et leur prodiguonsun suivi social, psy-

chologique et professionnel.  » Si ladémarche de Ladomifa est écono-mique, c’est d’abord pour servir deshommes, des femmes et un territoire.D’ailleurs, si la directrice cherche àtrouver de nouveaux « clients », c’estpour offrir à ces quarante salariés«  plus d’heures de travail et desemplois du temps qui collent au plusprès des réalités du métier ». • O. R.

h SAVOIR PLUS : Ladomifa, 42, rue Alexis-Lepère.Tél. : 01 48 58 60 60.

de mutualiser les moyens,d’éviter l’émiettement des actionset de faire en sorte que les initia-tives, en s’étoffant, pèsent réelle-ment sur le développement du ter-ritoire. Il faut également donner dela visibilité aux actions et mener untravail pédagogique pour favoriserun changement de comportementdes acteurs : consommateurs, maisaussi commerçants, administrations– dont l’administration communalequi doit être exemplaire.

T. M. : Le gouvernement quiimpose aux structures d’insertionpar l’activité économique uneforte obligation de résultats et le Traité de Lisbonne qui obligecertaines associations à devenirdes entreprises chargées d’un service d’intérêt général… Quevous inspirent toutes ces mesures ?P. D. : Il est clair qu’elles ne vont pasdans le sens des valeurs de gauche quisont les nôtres. Pour autant, avec unevolonté politique à l’échelle locale, unemarge de manœuvre peut être dégagée.Nous possédons en effet des outils insti-tutionnels qui ont le pouvoir de préser-ver les prérogatives des associationsconcernées. Cela nous demandera beau-coup de vigilance. Mais ce qui m’inquiètedavantage à court terme, c’est l’impassefinancière qui se profile avec l’évolutiondu financement des collectivités localesimposée par le gouvernement. Sans res-sources pour aider les projets à se déve-lopper, l’imagination trouve ses limites. •

« Créer une autre forme de développement »Tous Montreuil : Quelle place la municipalité souhaite-t-elle donner à l’économie sociale et solidaire dans le développement de la ville ?Pierre Desgranges : Pour nous l’économie sociale et solidaire n’est niun secteur isolé ni une vitrine, mais une composante indispensable du développement économique et humainde la ville. Nous ne séparons donc pas le développement économique, l’emploiet les initiatives ayant trait à l’économiesociale et solidaire. Nous ne pourronséviter la désindustrialisation ou la disparition de certains commerces. En revanche, nous pouvons créer une autre forme de développementapportant une valeur ajoutée différente,économique et humaine, à travers de nouvelles formes d’échange.

T. M. : Comment faire pour que l’économie sociale et solidairedevienne une composante du développement de la ville ?P. D. : Le partage des idées et l’innovationsont les conditions sine qua nondudéveloppement de ce secteur. Montreuilconnaît actuellement un véritablebouillonnement d’initiatives en la matièreet la municipalité se pose en soutienconcret à ces initiatives citoyennes.L’implication des institutions vise à enaméliorer les conditions de réalisation etl’efficacité. Nous souhaitons égalementraisonner en termes de filières et de terri-toire pertinent, et l’intercommunalité nousoffre des perspectives. Il s’agit d’apporterde la cohérence à ce secteur foisonnant,

TOUS MONTREUIL / N° 22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009

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PierreDesgrangesconseiller municipal délégué à l’innovationsociale et à l’économiesociale et solidaire.

Question directe

«  Lorsque j’ai voulu vendre monentreprise, les repreneurs poten-tiels parlaient délocalisation etlicenciement, explique Gérard. Pourmoi, cela était inconcevable. Trans -former l’entreprise en SCOP a per-mis de préserver l’outil de travail et

de garantir l’emploi de mes dix-huitsalariés.  » Cette formule, qui enFrance concerne 1 700 entreprisesemployant 36 300 salariés pour unchiffre d’affaires global de 3,1 mil-liards d’euros, permet aux salariésde détenir au moins 51 % du capi-tal de leur entreprise et de devenirsociétaires, statut qui permet departiciper à la gestion de l’entre-prise, notamment en élisant ungérant selon un principe : une per-sonne = 1 voix.

1 + 1 = nous

Dans une SCOP, le capital ne déter-mine pas le pouvoir. D’ailleurs,celui-ci ne peut en aucun cas per-mettre un enrichissement person-nel : la valeur des parts socialesest figée à sa valeur d’acquisitionet 45 % des bénéfices sont trans-formés en «  réserves imparta -geables  », propriétés de l’entre-prise affectées aux investisse-ments. Cette forme juridique,socialement équitable, permet deconsolider une activité et repré-sente un barrage à la spéculationboursière ainsi qu’aux licencie-ments boursiers motivés par le

L’imprimerie où l’humain primeAu moment de partir à la retraite, Gérard, ancien présidentd’Impressions digitales, aurait très bien pu vendre son imprimerie et empocher une coquette somme. Mais il a fait un autre choix. Celui de transformer sa SARL en Société coopérative de production (SCOP).

profit à court-terme. « Transformeren SCOP les entreprises qui netrouvent pas de repreneur seraitune solution qui permettrait de pré -server la force économique, lesemplois et le savoir-faire.  C’est ça l’économie durable ! » assure

Gérard qui constate qu’en deux ans la façon de travailler a changédans l’entreprise : «  Il nous a falluintégrer une nouvelle culture d’en-treprise démocratique et basée surla communication. Mais s’investirdans son entreprise ouvre la voie à l’investissement citoyen »,conclut-il. • O. R.

le vif du sujet 17©

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Le passage en SCOPd’Impressionsdigitales apermis d’acquérirde nouvellesmachines.

SERVICES A LA PERSONNE

Ladomifa : l’aide à domicile, outil d’insertion professionnelle

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Succession de petits boulots et depériodes de chômage… Il y a peude temps encore, le quotidien

de Willy, Nordine, Antoine etMaxime pouvait être résumé ainsi.Aujourd’hui, ils ont «  trouvé leur

voie  », comme ils l’assurent enchœur. Comment ? Grâce uneclause d’insertion sociale, un outilinstitutionnel qui permet de se ser-vir des commandes publiques pourembaucher et former des per-sonnes éloignées de l’emploi.

Un investissement pour l’avenir

Dorénavant, la municipalité intè-gre une clause de ce type pour cha-cune des commandes publiquesqu’elle passe. À charge pour lesentreprises d’embaucher et de former des demandeurs d’emploi.C’est ainsi que sept jeunes hommesont été recrutés en CDI par l’entre-prise Hervé qui, actuellement,construit le futur pôle mère-enfantde l’hôpital. «  Durant six mois, lesnouveaux embauchés sont en

contrat de professionnalisation. Ilsalternent ainsi cours théoriques àl’Afor TP et mise en pratique surl'un de nos chantiers », expliqueAriane Bourrier, responsable derecrutement de l’entreprise Hervéqui, par là, «  assure la relève  » enformant ses futurs salariés. « Celaa un coût, mais c’est un investisse-ment sur l’avenir », commente lachargée de recrutement. Du côtédes jeunes salariés, on est « ravi ».«  Vous vous rendez-compte ! Êtreformé, payé au SMIC et être assuréd’un CDI, c’est l’idéal !  », expliqueNordine. «  On nous donne là unesacrée chance ! À nous d’êtremotivé et de s’en saisir  », conclutAlakane qui fait de nouveau des«  projets  ». •

« Quiconque travaille a droit à unerémunération équitable lui assurantainsi qu'à sa famille une existenceconforme à la dignité humaine » :c’est pour mettre en pratique l’ar-ticle 23 de la déclaration des droitsde l’homme qu’est né, dans lesannées 1970, le commerce équi -table. Le principe de cette formed’échange égalitaire repose sur unedouble action : encourager les agri-culteurs du Sud à se monter en coopérative pour mieux négocieravec les acheteurs et inciter lesconsommateurs du Nord à payerle juste prix de leurs achats. C’estjustement pour sensibiliser à laconsommation responsable queMontreuil s’est porté candidat en 2009 pour devenir « Territoirede commerce équitable ». Ens’inscrivant dans ce processus,comme quatorze autres villes etdeux régions également candi-dates, la Ville s’est engagée àintégrer le commerce équitabledans ses achats publics, à inci-ter les commerçants à propo-ser des produits issus de cette

filière et les entreprises à consom-mer équitable et à sensibiliser surles enjeux du commerce équitable.

Le rôle des collectivités

« Consommer peut favoriser unmodèle de société plutôt qu’unautre. Et comme tout le mondeconsomme, tout le monde a un rôleà jouer en matière d’équité deséchanges commerciaux Nord-Sud.Une opération telle que Territoirede commerce équitable a donc unvéritable sens : chaque Françaisachetant un paquet de café équita-ble par an, la marge de progressiondu commerce équitable est énorme.Par ailleurs, les collectivités ont un rôle à jouer : étant de grossesacheteuses, elles peuvent montrerl’exemple en consommant équi -table », explique Joslène Reekers,conseillère municipale en chargede l ‘atelier 21 sur la consommationresponsable. Les résultats serontrendus publics le 18 novembre. TousMontreuil y reviendra. • O. R.

Intégrer la clause d’insertion sociale à toutes les commandes publiques

18 le vif du sujet www.montreu i l . f r

Prendre l’argent pour ce qu’il est :un moyen et non une fin. Telle estla raison d’être de la Nouvelle éco-nomie fraternelle, une coopérativede finance solidaire et éthiquecréée en 1988. « À la Nef, l’épargnedes sociétaires sert à financer desprojets à forte valeur ajoutéesociale ou environnementale. Cetétablissement, qui respecte lesrègles classiques de la finance,considère l’argent comme un outilpourvoyeur de lien social qui doitêtre mis au service de l’épanouis-sement de l’être humain et d’unetransformation de la société  »,explique Henri Morinière, bénévolemontreuillois de La Nef.

La valeur de l’argent

Évidemment, le principal «  argen-tier » de l’économie sociale et soli-daire applique au monde de lafinance les principes et valeurs dutiers secteur. « La gestion de la Nefest totalement démocratique. Parailleurs, les prêts octroyés le sonten toute transparence et renduspublics tous les ans. » Ainsi, dansun document d’une centaine depages, on apprend que la coopéra-tive a octroyé, en 2008, des prêtspour le financement d’une boulan-gerie bio dans le Calvados, d’uneassociation culturelle dans le Haut-Rhin ou d’un fournisseur d’énergie

Le monde de la finance éthiquese réunit à la Maison de l’arbre

verte dans les Hauts-de-Seine. Etle fascicule de présenter dans ledétail des dizaines de projets.«  Même si la Nef n’a pas d’agence,son activité est intimement liée auxterritoires et à leur développe-ment.  »Et l’on comprend mieux pourquoi250 à 300 sociétaires, écœurés parles excès du capitalisme financier,rejoignent chaque mois la coopé-rative de finance pour gonfler lesrangs des 23 000 sociétaires. Pourl’instant adossée au Crédit coopé-ratif, La Nef pourrait bientôt deve-nir une banque à part entière, enlien avec ses partenaires euro-péens. Il en sera notamment ques-tion le 21 novembre à l’occasion dudéfi Fest’Nef. «  Cet événement apour but de présenter des initiativeslocales à forte plus-value sociale etenvironnementale. À Montreuil, lesAMAP, les Nouveaux Robinson, lesCigales et l’association Terre de lienseront présentes. » Parce que sou-tenir un projet, c’est bien plus quele financer… • O. R.

h SAVOIR PLUS : Défi Fest-Nef, samedi 21 novembre de 15 à 21 heures à la Maison de l’arbre de la Parole errante,9, rue François-Debergue.

www.lanef.com

Montreuil s’engage pour le commerce équitableMontreuil, bientôt territoire de commerce équitable ? Rendez-vous le 18 novembre pour le savoir.

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également des ateliers nutrition,la Compagnie des gourmands,afin de remettre le plaisir aucœur du geste alimentaire. Unedémarche qui, au-delà de la soli-darité nécessaire et immédiateenvers les personnes en situa-tion de précarité, est aussi uneautre façon de penser la vie ensociété. • A. C.

moyens humains nécessairespour le faire. « Pour créer une épi-cerie solidaire, il faut tous s’as-seoir autour d’une table, institu-tions, associations et habitants,aller voir le Carrefour du coin, leSimply Market et toutes lesgrandes, moyennes surfaces pourvoir ce qu’il est possible d’obtenirensemble. Ce sont les hommes quifont bouger les choses. Il ne fautpas avoir peur d’aller à leur ren-contre », martèle le responsabled’une épicerie solidaire àToulouse qui faisait partager sonexpérience lors d’un atelier.

Le potager de Marianne

La question de l’approvisionne-ment est en effet cruciale. Lacréation par l’Andés du Potagerde Marianne est un pas supplé-mentaire dans ce sens, non seu-lement pour alimenter les épice-ries de son réseau, mais égale-ment des autres grands réseauxde l’aide alimentaire en Île-de-France. Pour cela, a été mis enplace sur le MIN de Rungis un« atelier chantier d’insertion »(ACI) avec la volonté de distri-buer quotidiennement cinqtonnes de fruits et légumes, unepartie étant issue de la valori-sation des invendus du MIN,l’autre étant achetée directementauprès des grossistes. Une façonde remobiliser ou redynamiserdes personnes éloignées de l’em-ploi par une mise en situation detravail. Le réseau Andés propose

Les épiceries sociales au carrefour des solidarités

Quelque cinqcents représen-tants du secteursocial, de l’épi-cerie, de la col-

lectivité, du monde associatifavaient répondu présent. Au-delàde la France, la Belgique, laGrande-Bretagne, le Luxembourgavaient missionné des représen-tants pour participer, pendantdeux jours, à cet événement cléde l’action sociale et solidaire, quise déroulait à Rungis dans le plusgrand marché du monde.L’objectif de ces deux joursd’échanges, de partage : trouverdes ressorts nouveaux de solida-rité dans un monde qui va mal.Car si l’on en croit les experts(sociologues, anthropologue,

chercheurs en santé publique…),invités à plancher sur les méfaitsde la crise et de ses répercussionsnotamment en matière d’alimen-tation, la crise est grave et, sur-tout, elle est loin d’être terminée.

Tous autour de la table

Il ne s’agit pas de charité, maisde solidarité, même si çà ou làles modèles diffèrent. L’essentieldes interlocuteurs qui intervien-nent dans le champ du social etde la solidarité le disent d’ail-leurs d’une seule voix : « C’estimportant de vendre les produitsque nous proposons. Cela permetde maintenir une réalité sociale etde préserver la dignité des per-sonnes. » La difficulté de fairefonctionner ces lieux de vie tientà leur financement et aux

Les quatrièmesRencontresnationales desépiceries solidairesse sont tenues à l’espace Rungis,au cœur du MIN(marché d’intérêtnational), les 8 et 9 octobre. Montreuily était présent pourfaire ses courses au rayon solidaritéssociales.

Contre la crise

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à mon avis

UN LIEU D’ACCOMPAGNEMENTSOCIAL, MAIS AUSSID’ÉCHANGES DE SAVOIRS

Cela fait plus d’un an que nousavons mis en place un groupede travail partenarial sur

le thème des épiceries solidaires. Cetteinstance est composée d’administrateursdu Centre communal d’action sociale,d’élus de la Ville, de travailleurs sociauxet d’associations locales de distributionalimentaire. Notre ambition est de mettreen place des dispositifs complémentairesaux aides déjà existantes. Notre projetn’est pas encore tout à fait calé, maisd’ores et déjà nous avons commeexigence concernant la dimensionalimentaire de notre épicerie d’y proposerdes produits bio et issus du commerceéquitable. Nous souhaitons y inclure des produits frais car, comme le montreles études, pauvreté rime souvent avecmalnutrition, obésité. Pour cela, il nous faut construire notre filièred’approvisionnement local. Noussouhaitons que cette épicerie soit un carrefour des solidarités. Un lieud’accompagnement social, mais aussid’échanges de savoir. Nous imaginonsmettre en place des ateliers cuisine afinde permettre cette rencontre entre les personnes et les cultures autour d’une autre alimentation, d’une autreconsommation. L’expérience d’ANDES,comme celle du PADES (Programmeautoproduction et développement social),les SEL (Système d’échange local) sonttrès intéressantes également. » ■

Muriel Casalaspro, Adjointe à la Maire chargée de la solidaritéet des affaires sociales

DICO

Le réseau AndésANDES est l’un des six réseaux de l’aidealimentaire en France, aux côtés notamment des Restos du cœur et de la Fédération françaisedes banques alimentaires…500 épiceries sociales et solidaires fonctionnentsur le territoire.

LA QUESTION

Le don est-ilvraiment gratuit ?Si l'aide alimentaire gratuitereste nécessaire pour lespersonnes sans aucuneressource, l’ethnologueMarcel Mauss rappelle que « le don non rendu rendencore inférieur celui qui l'aaccepté, surtout quand il estreçu sans esprit de retour »(Essai sur le don). Lacontribution financière,même symbolique,participe de la dignité despersonnes et de la libertéde choix.

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LECHIFFREQUIPARLE

7,9 millions

Aujourd’hui en France, 7,9 millions de personnesvivent en dessous du seuil de pauvreté (fixé à moins de 800 eurospar mois) et 3 millions de personnes doiventrecourir à l’aidealimentaire.

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TOUS MONTREUIL / NO 1 / DU 14 NOVEMBRE 2008 21TOUS MONTREUIL / NO22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009

PLUS D’INFOS SURwww.ecohabitatgroupe.fr

www.montreuil.fr

De l’habitat groupé à l’écoquartier■ Organisé par l’associationEco-Habitat Groupé, avec le soutien et la participation de la Ville de Montreuil, del’association La Nef et de laFondation de France, ce forumse tiendra le 15 novembre à lasalle des fêtes de la mairie de 9 heures à 16 h 30. Auprogramme : bourse auxprojets et aux questions,ateliers thématiques etprésentation d’expériences et projets à Montreuil, Meylan-Béalières, Strasbourg, Nanterreet Paris Ourcq Jaurès. h SAVOIR PLUS : Dimanche 15 novembre 2009 de 9 heures à 16 h 30. Salle des fêtesde l’hôtel de ville, M° Mairie-de-Montreuil. Participation : 10 eurospour les adhérents et 15 euros pourles non adhérents (sans repas).

Programme

L’habitat groupé en questions■ Pour qui ? Ceux qui souhaitent vivre de manière individuelle et privée tout en renforçant leurs liens sociaux par le partaged’installations et d’activités communes et qui cherchent à mutualiser les moyens pour réduire les coûts de l’habitat.

■ Pour quoi ? De la réhabilitation d’une usine désaffectée à la construction d’un immeuble en ville, en passant par le villageautoconstruit en paille à la campagne, il existe autant de lieux et de sites que de porteurs de projets.

■ Quel statut ? L’habitat groupé est reconnu principalement sousdeux formes : la copropriété et la coopérative d’habitants. Dans lepremier cas, les habitants sont propriétaires de leur logement etdes parties communes. Dans le second, ils sont à la fois locatairesde leur logement, et collectivement propriétaires du bâtiment.

Zoom

Le 9e Forum national de l’habitat groupése tiendra à Montreuil le dimanche 15 novembre prochain, de 9 heures à 16 h 30, salle des fêtes de l’hôtel de ville.La belle idée de ces rencontres ? Revenirsur trente années d’expérience pourrépondre aux enjeux d’aujourd’hui. Avec une bourse aux projets pour ceuxqui cherchent le « toit » du « nous ».

On les croit toutn o u v e a u x ,mais les pre-mières expé-riences de

cohabitat groupé ont vu le jourdans les années 1970. Il s’agis-sait pour ces jeunes couples avecenfants d’inventer un cadre devie qui corresponde à leurs aspi-rations, avec des espaces parta-gés de convivialité, permettantdes activités communes : ateliersbricolage ou artistiques, buan-derie, jardin collectif, salle deréunion et de jeux, crèchesparentales… « Ce mouvement estné d’une réflexion critique à la foissur les ZUP et les grands ensem-bles, et la massification des lotis-sements de maisons individuellesqui entraînaient l’étalementurbain », explique AnneD’Orazio, architecte urbaniste.Sous forme de coopérative ou decopropriété, ces « aventuriers du quotidien » recherchent dessolutions alternatives aux

normes de production de loge-ments standardisés.

Des grands ensembles au vivre ensemble

Les groupes d’habitat autogérés,constitués en moyenne de cinqà quinze familles, fédèrent desgens aux parcours militants syn-dicaux ou associatifs, porteursd’une sociabilité collective. À larecherche d’une autonomie etd’un épanouissement individuel,ces collectifs interrogent larépartition des espaces privés etpublics, l’articulation des tempset des lieux de vie, et les relationsde la cellule familiale et de cesmembres avec l’extérieur. « Laplupart des groupes ont joué un rôle moteur pour désenclaverles quartiers et dynamiser leséchanges à l’échelle locale, enrevendiquant l’appropriation de leurs lieux de vie par les habitants. » C’est le cas de« Couleur d’orange », dans leBas-Montreuil, qui ouvre sesespaces communs à la popula-tion extérieure avec des initia-tives diverses : rencontres deparents d’élèves, fêtes de quar-

tier, pratiques artistiques,mutualisation de savoirs et desavoir-faire... À travers leursréussites mais aussi, parfois,leurs échecs ou leurs limites, ceslieux de vie s’affirmentaujourd’hui encore comme desespaces concrets d’inventiond’une économie sociale et soli-daire, et de promotion d’un autretype de production, de consom-mation et de coexistence.

Aventuriers du quotidien

« Dans les années 80, les porteursde projets interpellent les munici-palités pour étendre la démarcheparticipative au logement social,et mènent un travail de lobbyingauprès des législateurs pour met-tre à disposition des terrains. »Des constructions HLM sontréalisées avec la participationd’ateliers d’habitants dans desvilles comme Chambéry etOrsay. Pas facile pourtant depasser de la suggestion à l’auto-gestion dans un contexte depression foncière et de spécula-tion financière, sur un marchédominé par les industriels dubâtiment et les promoteursimmobiliers.

Le chaînon manquant

De nouvelles mobilisationsémergent depuis dix ans, inspi-rées des modèles de « co-hou-sing » et des écoquartiers euro-péens, et favorisées par le déve-loppement d’Internet et de

nouveaux réseaux sociaux. EnFrance, l’habitat groupé apparaîtaujourd’hui comme le « chaînonmanquant » entre le « tout » ou« rien », pour des catégories depersonnes qui ne peuvent accé-der ni au marché privé, ni à l’of-fre locative publique car leursrevenus sont moyens. Commentsortir l’habitat d’une logiquespéculative ? Créer des solidari-tés intergénérationnelles entredes personnes âgées, des étu-diants, des familles monoparen-tales ? Construire des logements

écologiques, bioclimatiques etéconomiques ? Mettre en œuvredes sources de financementéthiques ? À l’heure où les col-lectivités territoriales cherchentà développer un nouveau type derenouvellement urbain et demixité sociale, la transmissionde l’héritage des « papys-boo-mers » autogestionnaires pour-rait bien être l’occasion de res-ter groupés pour réinventer des solutions, en changeantd’échelle de valeur. • A. B.

L’habitat groupé joue à tu et à toit

Forum

COUSIN,

LE CO-HOUSINGvud’ailleurs

Le principe du co-housing, qui associe propriété collective et autogestion sous forme de

coopérative, existe au Danemark depuisles années 1960 (5 % du parc delogements), en Norvège (15 % du parcimmobilier et 40 % des logements àOslo) et en Suède. En Suisse, le modèlelocatif est très répandu (8 % du parcimmobilier et jusqu’à 20 % dans lesgrandes villes). Il se développe enAngleterre (130 000 logements) ainsiqu’au Québec (50 000 habitants). • Source : http://www.cohabitat.fr ■

Un exemple d’habitat groupé autogéré : la copropriété Couleur d'Orange, créée en 1986 sur le site d'une usine désaffectée,rue Barbès, à Montreuil.

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En 2010, le RollerSkating mon-treuillois (RSM)fêtera ses trenteans d’existence à

Montreuil. Discipline, aujour-d’hui très en vogue et partagéepar tous les publics, le roller n’apas toujours eu grâce aux yeuxdu grand public. « Quand j’aicommencé le roller au début desannées 80, nous étions considéréscomme des petits voyous dange-reux qui faisaient peur aux pié-tons. Le roller était atypique etvéhiculait alors une mauvaiseimage, se souvient FrançoiseBagneux, secrétaire du clubdepuis quinze ans. Ce qui achangé les choses, ce sont les grèves

de 1995 où de nombreuses per-sonnes ont chaussé des patins pourse rendre au travail. C’est à par-tir de moment-là que les effectifsdes clubs de roller ont explosé. »Aujourd’hui, le roller ne se pra-tique plus seulement comme unloisir ou comme un moyen delocomotion, il est aussi devenuun véritable sport composé denombreuses disciplines très dif-férentes. Au RSM, ce sont prèsde deux cents licencié(e)s de tousâges qui patinent de toutes lesmanières et sur tous les terrainspossibles : le patinage artistiqueen salle, la randonnée de loisirssur route, les courses sur circuitou bien le roller in line hockey(RILH) en gymnase…

École de patinage et section handisport

Le club a mis en place une écolede patinage qui permet auxdébutants d’apprendre les rudi-

ments du patinage : tenir enéquilibre, se déplacer en avant eten arrière et s’arrêter afin d’êtretotalement autonome. « Nousenseignons également une éthiqueet une attitude respectueuse desautres. Un bon patineur doitd’abord penser aux autres », pré-cise Françoise.Le RSM a également créé, depuisplusieurs années, une sectionhandisport, appelée Roll œilpour œil. Elle compte une demi-douzaine d’aveugles et de mal-voyants qui s’entraînent avec lespatineurs voyants. « La premièrefois qu’on monte sur des rollers, ona les jambes qui flageolent maistrès vite on oublie son appréhen-sion car on est très bien encadrépar des gens qui ont l’habituded’accueillir des aveugles et des

malvoyants, raconte Mériam,28 ans, malvoyante et nouvelle-ment arrivée au RSM. Ce n’estpas facile de trouver des clubs desport qui disposent d’une sectionhandisport. Moi qui suis trèskamikaze – je fais déjà du ski etdu vélo en tandem –, j’adore lessensations de vitesse et de glisse.J’ai hâte de faire ma première sor-tie en randonnée », s’impatiente-t-elle. Un succès et un enthou-siasme du club qui sont àl’image de ses dirigeants. « L’état d’esprit du club est des’ouvrir à tout le monde et de partager ensemble des momentsde convivialité », conclut FrançoisDevillechabrol, président duRSM. • David Lahontan

h SAVOIR PLUS : RSM : tél. : 01 48 50 2296. www.rsmontreuil.net

Depuis trente ans, le Roller Skating montreuillois(RSM) attire de plus en plus de patineurs toutterrain. Du simple loisir à la pratique sportive, le roller propose une gamme de disciplinesétonnantes telles que le patinage artistique, la randonnée sportive ou bien le hockey sur roulettes.

Le patin en roue libre

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La course et la randonnée sont des disciplines qui allient technique de glisse et endurance.

Le RIL Hockey attire de plus en plus de jeunes pars son côté spectaculaire.

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TOUS MONTREUIL / NO22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009 23

À Castres, le 18 octobre, le Club Athlétique de Montreuil 93 (CAM) a placé ses deux équipes, féminine et masculine, sur le podium des championnats de France des relais de marche. Les filles ontremporté le titre et les garçons se sont hissés à la deuxième place !

Ça marche pour Montreuil

Jean-Pierre Dahmest un entraîneurheureux. Il aramené de sond é p l a c emen t

dans le Tarn, pour le compte deschampionnats de France derelais de marche, deux médaillesdont un titre. « C’est presqu’unsans-faute. J’espérais que mesathlètes fassent le doublé. Celaaurait été un exploit », se satis-fait l’entraîneur montreuillois.Le règlement de l’épreuve pré-voit que chaque équipe soitconstituée de quatre compéti-teurs dont, a minima, un junior.L’équipe montreuilloise necomptait aucun senior. « Nousaurions pu les engager dans lacompétition afin de mettre toutesnos chances pour le titre, mais j’aivoulu tenter le coup avec lesjeunes. De plus, j’ai voulu préser-

ver les seniors, Raphaël Cosset,Mathieu Olivares et Denis Dugast,dans la perspective des champion-nats de France des 50 km à lamarche qui se tenaient à unesemaine seulement de ces cham-pionnats de France des relais »,explique le technicien. Les quatre garçons, MehdiBoufraine, espoir, huit sélectionsen équipe de France dont sept enjeunes, Florent Dahm, espoir,Maxime Cottevieille, junior, etAurélien Quinion, cadet, ne sontpas passés loin de réussir le paride remporter ces championnatsde France. Ils ont terminé les18 kilomètres de l’épreuve en 1 h25 min 13 sec ! Seule équipe àn’avoir aucun senior dans sesrangs, les jaune et bleu peuventêtre fiers de cette performance.

Les filles mettent leurs adversaires au pas

Les filles, par contre, ont mis aupas leurs adversaires. Elles sont

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Patricia Garnier est l’une des quatremarcheuses devenues championnes de France en relais.

devenues championnes deFrance des relais en bouclant les16 kilomètres en 1 h 24 min29 sec. Dorothée Brun, senior,Marine Quennehen, junior, ElsaLambert, senior, et PatriciaGarnier, vétérane, ont ramenépour la deuxième fois le titre auclub dans cette compétition !L’an passé, les féminines avaientpris la deuxième place et les gar-çons la première. Cette année, lerésultat s’est inversé et lamarche continue de rapporterdes récompenses au CA deMontreuil. « L’an passé, nous avions perdunotre titre au profit du GA Haut-Saônois. Nous étions très moti-vées », explique Patricia Garnier,la plus expérimentée du groupe.Plusieurs fois championne deFrance, Patricia a tenu le rôle decapitaine, même si elle s’endéfend : « De maman plutôt quede capitaine. À la fin de la saisondernière, avant de partir envacances, nous nous sommestoutes appelées pour être certainesque nous serions prêtes pour dis-puter nos chances. Une fois sûresque nous étions toutes partantespour nous retrouver en forme endébut de saison pour reprendrenotre titre, nous avons appeléJean-Pierre pour lui signaler ques’il nous engageait, il ne le regret-terait pas. »Chose dite, chose faite. Dans unecourse folle où les deux préten-dantes les plus sérieuses au titreont écopé de minutes de péna-lité pour allure irrégulière, lesjaune et bleu ont fait le travail etsont redevenues championnes.« Elles ont fait une course très cou-rageuse et sérieuse. Patricia, der-nière relayeuse, malgré une bles-sure à l’ischio-jambier, a terminéet tenu son rôle de leader. Nousn’avons pris aucune pénalité et sinous finissions nous étions assu-rés de l’emporter », souligne Jean-Pierre Dahm. • A. C.

Marche

MathieuBurgalat Il l’a bien volley■ Passionné de volley-ball, Mathieu Burgalat, 27 ans, amis son énergie et son expérience au service de son club,le Red Star Club montreuillois (RSCM), et des jeunes. Il coentraîne la toute nouvelle section des 10-14 ans. « Je joue depuis quinze ans au volley. J’ai débuté à l’UNSS(Union nationale du sport scolaire). Ensuite j’ai joué enclub et fait de la compétition jusqu’au niveau régional 1. Je me suis arrêté pour blessure à 22 ans, rupture partielledu tendon d’Achille. Quand j’ai repris, je ne souhaitais pasretrouver tout de suite la compétition. J’ai découvert auRSCM volley un club familial avec une bonne ambiance »,résume-t-il. Heureux de pouvoir reprendre le jeu, sans la pression de la compétition, Mathieu n’a pas tardé à s’investir. « Cela fera bientôt trois ans que je suis auRSCM. Depuis deux ans, on a remonté des équipes dans le championnat FSGT (Fédération gymnique et sportive du travail). La particularité de ces compétitions est de setenir en semaine et de proposer une forme de jeu plusconvivial que le volley classique 6 contre 6. Les équipessont mixtes, mais sans obligation, et les matchs se jouentà 4 contre 4. Cette saison, nous avons quatre équipesengagées dans un championnat. » Directeur de centre deloisirs à la ville, Mathieu n’a pas tardé à regoûter au plaisirde la compétition et à mettre son expérienceprofessionnelle au service de son club. « Je m’occuped’enfants, j’aime le volley-ball. C’est donc naturellementque j’ai proposé d’encadrer les 10-14 ans. Avec BenoîtMasuy, on entraîne les jeunes le lundi au gymnase Jean-Moulin, de 18 h 30 à 20 heures. » • Antoine Cousin

h SAVOIR PLUS : RSCM volley, équipe jeunes, tél. : 06 64 91 12 36 (MathieuBurgalat).

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DES ÉCHECS POUR GRANDIR

Le club Tous aux échecs organisesamedi 7 novembre le champion-nat départemental petits poussinset poussins à l’école Boissière.Pointage des participants à 13 heu-res, début des parties à 13 h 30.Cette compétition qualificativepour les championnats de ligue est

ouverte à tous les enfants licenciés.Celle-ci peut se prendre sur place,coût 3 euros. L’inscription semonte à 6 euros dont 1 euro serareversé au profit du Téléthon. •h Tous aux échecs, informations etinscriptions, tél. : 06 88 02 73 44. ÉcoleBoissière, 164, bd Aristide-Briand.

Échecs

général du club a tenu le siffletde starter, les entraîneurs deséquipes premières ont tenu lerôle d’officiels, de juges… Tousont mis la main à la pâte pour le

plus grand plaisir de ces grainesde champions. • Antoine Cousin

h SAVOIR PLUS : CA Montreuil, 21, avenue Paul-Langevin, tél. : 01 42 87 28 44.

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Ils sont nés au tournantdu siècle. Au total, un peumoins d’une centaine de

filles et de garçons qui ont vu lejour en 1999 et après. Duranttrois semaines, ils se sont retrou-vés, tous les mercredis après-midi, sur le terrain Jean-Delbertdu complexe sportif des Grands-

Pêchers pour leur première com-pétition officielle de la saison et,pour beaucoup, leur premièrecompétition tout court.« Mercredi 21 octobre, il s’agissaitd’un dernier épisode d’un feuille-ton qui comptait trois volets. Àchaque fois, nous avons proposé untriathlon (trois épreuves) qui com-prenait une épreuve de course(sprint, demi-fond et haies), delancer (balle, anneaux, medecineball) et de saut (longueur, triple

bond et hauteur). À l’issue dechaque épisode, nous avons établiun classement par points et nousavons affiché les résultats lasemaine suivante. Nos trois sitesd’entraînement, Jean-Delbert,Louis-Lumière et Pantin, ont prispart à ces compétitions qui comp-tent pour le classement par pointsqu’établit la Fédération en find’année », explique Yann Pothier,le responsable de l’école d’athlé-tisme.

Pur esprit olympique

Du côté des sportifs, visiblement,la détermination n’attend pas lenombre des années. Filles commegarçons, tous se sont impliquéssans compter, se riant des gouttesde pluie. Concurrence saine etdans le pur esprit olympique quifait parfois défaut aux champions,mais dont ne manquent pas cesenfants. Debout, dans les gradins,ceux qui ne couraient pas don-naient de la voix. Pour encadrer le futur du clubaux treize titres de champion deFrance interclubs, le secrétaire

Athlétisme

Ils ont entre sept et douze ans et ont bravé les conditionsclimatiques pour courir, lancer et sauter. Pour nombred’entre eux, il s’agissait de leur première compétitiond’athlétisme.

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TOUS MONTREUIL / NO22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009 25

Prendre Le Temps fort

artistes locaux (de Montreuil et dudépartement) avec qui nous tra-vaillons dans la continuité. Unesorte de compagnonnage. C’estaussi un festival de partenariat,notamment cette année avec le col-lège Paul-Éluard, puisque nousavons ouvert des classes CHAM(classes à horaires aménagés) dechant choral, de façon définitive.Notre mission est de diversifier etd’enrichir nos propositions vis-à-vis des 850 élèves du conservatoire,des 640 élèves des classes CHAMet des 13 000 spectateurs qui sont

venus en 2008. » Et commeRichard Wagner l’a si bienénoncé : « La musique commencelà où s’arrête le pouvoir desmots. » Alors, chut… Et bon fes-tival ! • Françoise Christmann

Un programmed’automne qui étonne

Dimanche 15 novembre à 11 heuresLes Ailes du tambour Par l’ensemble FA 7 - AuditoriumMaurice-RavelUn joueur de tambour égaréemprunte un chemin singulier.Une chanteuse virevolte de sif-flets en grands airs. Une flûtevoltige sous l’effet d’une valseétrange. Une fable musicale àvoir en famille dès 6 ans. Avecaux flûtes et voix Sylvie Pascal,voix Véronique Bourin, danse etvoix Jean-Philippe Léremboure.

Jeudi 19 novembre à 19 heuresMélodies françaises Par l’ensemble Sequenza 9.3 -Collège Paul-ÉluardUne relecture pour douze voixsolistes a cappella des chefs-d’œuvre des plus grands compo-siteurs français du XIXe siècle audébut du XXe siècle : Fauré, Ravel,Debussy… L’ensemble vocal Sequenza 9.3,en résidence dans le départe-ment est dirigé par CatherineSimonpietri.

Samedi 21 novembre à 18 h 30 et dimanche 22 novembre à 11 heures

Contes et légendesd’un petit rien Par la compagnie Voignier-Bertagnol et Lilith & co –Auditorium Maurice-Ravel« Partir d’un petit rien (…). Un rien nous bouscule hors de laverticale/ Un rien nous basculedans l’espace. » Tous ces petits« riens » forment un grand toutchorégraphique, ludique etmusical. Car la danse « se joue detout. Elle joue avec les corps, lessons, les mots, les souvenirs, lesobjets du quotidien… » À voir en famille dès 5 ans.

Vendredi 27 novembre à 12 h 30Midi-concertMicro/Processus Ballet pour une danseuse, deuxmusiciens et un plasticien –Auditorium Maurice-RavelLes artistes animent des sons,des couleurs et des formes. Ilsles font vivre en direct avec haut-parleurs et écran géant. De nou-veaux espaces sonores et visuelssont explorés pour nousconfronter à une « révolutionsensorielle ». Avec KazumiFuchigami à la danse, PatriceJardinet au cor et bugle, PierreRagu à la clarinette, Jean-GabrielMassardier au graphisme.

Dimanche 29 novembre à 15 heuresFolle après-midi Hommage à Henri Pousseur –Auditorium Maurice-RavelUne folle après-midi préparéepar les élèves du conservatoire,les professeurs et leurs invités.Œuvres de composition récenteset improvisations rendent hom-mage à Henri Pousseur (1929 –2009). Un compositeur proli-fique, grand pédagogue et théo-ricien. Avec entre autres Icareapprenti, un système d’improvi-sation pour un nombre indéter-miné d’interprètes.

Dimanche 6 décembre à 15 heuresL’écriture et les mains Par les élèves du conservatoire etl’ensemble Cairn – AuditoriumMaurice-RavelDécouvrons les pouvoirs quepossède l’écriture musicale. Lespossibilités du corps et desgestes qui accompagnent unepartition. Nous assistons à unerencontre insolite entre desélèves du conservatoire et desmusiciens de l’ensemble Cairnsur le mouvement, à travers desœuvres de Salvatore Sciarrino,Jérôme Combier, Gérard Pesson,Jean-François Laporte.h SAVOIR PLUS : Entrée gratuite.Réservation conseillée au tél. : 01 48 5717 59. Auditorium Maurice-Ravel, conser-vatoire, 13, avenue de la Résistance.Collège Paul-Éluard, 16, rue Raspail.

«Comme chaquesaison, ennovembre, cef e s t i v a l

construit des correspondancesentre les arts de la scène et duspectacle, commente Éric Wetzel,enseignant et coordinateur péda-gogique au conservatoire. Ceprogramme est conçu autour des

Festival

La musique s’écoute et se regarde lorsqu’elle rencontre les autres arts de la scène.

CANDIDE S’ÉVEILLE

«On rit, on sourit, maisfondamentalementCandide est un conte

qui raconte la violence du monde »,observe Hervé Loichemol, metteuren scène. De son point de vue, « ceque nous vivons ces temps-ci, Voltaireen parlait à sa façon. Candide en baveun peu comme nous… C’est aussi ledestin des gens qui voyagent et pas-sent par des tourments épouvantables.On pense un peu à eux… » Entremachinerie, comédiens et multitudede personnages, les péripéties deCandide se terminent bien. • F. C.

■■ VOIR AGENDA DU 12 NOVEMBRE AU 8 DÉCEMBRE ■■h SAVOIR PLUS : Rencontre-débat « Qu’est-ce que l’hospitalité ? » en présence de la psy-chanalyste Fethi Benslama et Denis Guenou,universitaire, jeudi 26 novembre après lareprésentation. Stage gratuit « Comment com-pose-t-on la musique d’une pièce de thé-âtre ? », samedi 28 novembre, de 14 à 17 heures.Une pièce-un film, Barry Lyndon de StanleyKubrick, vendredi 27 novembre, à 20 heures,au cinéma Le Méliès.

Théâtre

Le metteur en scène HervéLoichemol s’engage dansl’adaptation théâtrale de Candide.

LES BLUES DE LA CLINIK

Opération parfaitementréussie grâce au bonssoins de Schultz Fritsch

(chant et guitare), Denis Baudrillard(batterie, percussions et voix),Stéphane Borsellino (basse et voix),avec l’intervention exceptionnelle deJean-Marc Labbé (saxophones) etMartin Stone (lapsteel). Pour toutpublic, de 7 à 177 ans, pour (re) décou-vrir d’excellents moments du rock.L’album est distribué à La Table à Jaja,80, rue Marceau ; au Renaissance, 71, rue Marceau ; au bar des Sports,place de la République ; à la librairieFolies d’encre, 9, avenue de laRésistance ; et chez le disquaire LeSilence de la rue, 39, rue Faidherbe,Paris 11e. • h SAVOIR PLUS : www.laclinik.comwww.myspace.com/laclinikContact : 06 89 63 40 95 ; [email protected]

Talent

Après diverses tournées, deGenève à Strasbourg en passantpar la Vendée, la célèbre Clinik du Docteur Schultz a mis au mondeson petit troisième, Rythmes et mélodies du vingtième siècle en onze coups de scalpel chauffésà blanc.

De la musique « fraîche ». Voilà ce quesouhaite nous offrir le conservatoire à partir du 15 novembre avec le festivalLe Temps fort. Des concerts oùl’improvisation, l’invention et la créationrenouvellent la musique en scène. Une polyphonie visuelle et sonore avec théâtre, danse et vidéo.

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Depuis leur pre-mière rencontreau café LaPêche, « il fauttoujours bosser.

C’est comme le sport, sur scène onremet à chaque fois notre titre enjeu ». Quand Diak’s et Mechi Meladécident de créer l’identité musi-cale de leur groupe, « nous avonsd’abord été voir comment travail-laient les rappeurs confirmés dansd’autres villes. Sur le plan de ladanse hip-hop, les artistes deMontreuil sont précurseurs. Maispour le rap, nous avions le senti-ment vis-à-vis des autres d’être unpeu à part ». Comme tous lesjeunes de leur génération, « nousvoulions, au départ, crier dans unmicro et exprimer notre méconten-tement ». Leurs échanges avecd’autres artistes et avec le milieuprofessionnel, leur participationà des travaux collectifs les condui-sent « à nous remettre en question.

À une recherche plus approfondiede notre discours ». Ils s’attellentà l’écriture et enchaînent lesconcerts. « Nous voulons toujoursnous renouveler. Nous avons l’ha-bitude de créer des morceaux et deles apprendre vite, souvent troissemaines avant une prestation scé-nique. » Leur expérience leur vautde rafler le premier prix duconcours régional 2008, parmi200 groupes, et de gagner lesmoyens d’enregistrer leurs mor-ceaux en studio, « de travailler lessons, les instruments, les textesécrits pendant l’enregistrement ».Avec leur titre Laisse crâner,Diak’s et Mechi Mela veulent inci-ter les autres à aller au bout deleur rêve.

Faire progresser le rap dans la ville

Et c’est aussi ce qu’ils transmet-tent régulièrement à d’autresMontreuillois lors d’ateliersd’écriture ou de projets tels quele spectacle présenté par desjeunes à la fête du quartier

Lauréat 2008 du concours régional Île-de-France, l’incontournableduo de la scène rap montreuilloise Lyrics 93 sort son CD Laissecrâner*. Deux artistes au mental de sportifs.

Lyrics 93 Laisse crâner son rap

Talent

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Nicolas GaudetLa couleur du talent■ Nicolas Gaudet possède une large palette detalents : patinage artistique à roulettes, natation,clarinette, batterie et peinture. Cette dernière passionest née très tôt. Dès l’âge de 4 ans, il a commencé à crayonner à partir de cyclographes, puis à l’aide de pochoirs. « Petit, il colorisait déjà à merveille », se souvient Monique Gaudet, sa mère. Ce sensexceptionnel de la composition et de l’harmonie descouleurs éclate aujourd’hui dans ses toiles inspiréespour certaines de Franz Marc, l’un de ses maîtres. C’est à l’âge de 17 ans que Nicolas a commencé à se perfectionner à la Maison populaire, sous lahoulette de Pierre Ardouvin. « L’homme qui lui a donnél’élan », précise sa mère, même si elle-même l’a initié à l’art pictural. Depuis, son trait s’est affiné, sa peinture a pris du relief, et la perspective a gagnéen profondeur. Ses thématiques de prédilection, quipeuplent ses toiles sur fond de forêt, de natureverdoyante ou de jungle, représentent en grandemajorité des animaux : oiseaux multicolores, ours,chevaux… Et Nicolas réussit le tour de force de leurdonner un air souvent malicieux. La plus grande fiertéde l'artiste revient aux Perroquets, une huile sur boisréalisée à main levée en 2002. Parfois, le peintredécline ses tableaux en mosaïque. Car l’expressionartistique de Nicolas est multiforme. Même s'il estnaturellement doué, Monique avoue le suivre demanière rapprochée pour que son talent prenne vie. « Il faut prendre l'éducation de ses enfants en main, ne pas attendre que la société le fasse à notre place, et y mettre affreusement du sien. » • Anne Locqueneaux

h SAVOIR PLUS : Nicolas Gaudet expose quelques-unes de ses 40 œuvresdevant le Pôle d’information et de citoyenneté à l’hôtel de ville, du 21 novembre au 11 décembre. Vernissage le 21 novembre dès 10 h 30 à l’occasion de la Journée nationale de la trisomie 21.

tête de l’art

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Solidarité-Carnot. « Nous essayonsde leur faire prendre conscience quec’est possible pour eux, mais qu’ilfaut travailler la technique, l’arti-culation, le souffle, le déplacementsur scène, le choix des sons… »,détaille Mechi Mela. Diak’s animeégalement les sessions de hip-hop au café La Pêche avec microouvert aux nouveaux talents.« Nous avons travaillé dans tousles quartiers, rappelle-t-il. L’idéeest d’éduquer les jeunes et de faireprogresser le rap dans la ville. Decréer des liens, des échanges, tou-jours dans un esprit d’évolutionartistique. » En pleine réflexionpour se donner les moyens detrouver un espace de travail, leurpermettant d’enregistrer leurstitres et d’y animer des séancespour les nouveaux talents, Lyrics93 présente un tout premier clipà voir dès maintenant sur mys-pace. • F. C.* Laisse crâner a plusieurs significations en

langage populaire. Ici, il s’agit d’encoura-

gement : « C’est bien, ce que tu fais. »

h SAVOIR PLUS : Sortie des morceaux deLaisse crâner sur www.myspace/lyrics93

Diak’s et Mechi Mela du groupe Lyrics 93 sortent un CD et dénoncent dans l’un de leurs titres les formes de violence qui se banalisentdans tous les milieux. Ils observent que ce phénomène n’est pas uniquement l’apanage des banlieues….

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TOUS MONTREUIL / NO 1 / DU 14 NOVEMBRE 2008 27TOUS MONTREUIL / NO22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009

© LES HERBES FOLLESD’ALAIN RESNAIS■ JUSQU’AU 17 NOVEMBRE.Marguerite n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac à la sortiedu magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dansun parking. Quant à Georges, s'il avait pu se douter, il ne se seraitpas baissé pour le ramasser… Une comédie loufoque avec SabineAzéma, Emmanuelle Devos et André Dussollier, dans le rôle d’unhomme qui trouve un portefeuille et déclare sa flamme à cellequi l’a perdu sans jamais l’avoir rencontrée… Bref, un film inra-contable mais très drôle de la sélection officielle de Cannes 2009 où Alain Resnais fut couronné d’un Prix exceptionnel pourl'ensemble de sa carrière et sa contribution à l'histoire du cinéma.

À L’ORIGINE, de Xavier Giannoli■ DU 11 AU 24 NOVEMBRE.Avec Emmanuelle Devos et François Cluzet, dans le rôle troublantd’un petit escroc sans envergure qui réussit à se faire passerpour un chef de chantier responsable de la construction d'untronçon d'autoroute. Il dupe toute une région, engage unedizaine d'ouvriers et profite cyniquement de son escroquerieavant de rencontrer une femme, maire d'une petite ville quetraverse sa route. Un film social et impressionnant à la fois sur ledésir d’adhérer à un projet commun, et la volonté d’entreprendre de quelqu’un à qui la société n’en donne pas les moyens.

IRÈNE, d’Alain Cavalier■ DU 11 AU 24 NOVEMBRE. Le réalisateur signe le portrait très touchant d’une femme qui a marqué sa vie. Ils furent un temps mariés. Elle disparutdans un accident de voiture. Son existence le hante. Comment et pourquoi a-t-elle pu le laisser ainsi ? Ou comment le cinémapeut donner corps à un être disparu.

CINÉ JEUNE PUBLIC (AVEC TROIS FILMS) :LA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, PANIQUE AU VILLAGE ET LUCKY LUKE■ SAMEDI 21 NOVEMBRE.Ça commence avec un ciné-goûter à 14 h 15 pour la projection deLa Machine à explorer le temps de George Pal. À voir dès dix ans.Un film de 1961, à l’affiche jusqu’au 24 novembre. L’après-midi sepoursuit sur le thème Cow-boys et Indiens : un ciné-déguisé avecPanique au village de Vincent Patar et Stéphane Aubier à 16 h 30(à partir de 9 ans, à l’affiche jusqu’au 17 novembre) et Lucky Lukede James Huth à 18 h 15 (à partir de 8 ans).

ÉTRANGES ÉTRANGERS■ LE 24 NOVEMBRE À 20 H 30,à l’occasion de la Semaine culturelle malienne, le Méliès projetteÉtranges étrangers de Frédéric Variot et Marcel Trillat, en sa présence. À vos agendas !

CINÉMA MUNICIPAL GEORGES-MÉLIÈS,CENTRE COMMERCIAL

DE LA CROIX-DE-CHAVAUXTÉL. : 01 48 58 90 13

RETROUVEZ TOUT LE PROGRAMME DU CINÉMAMÉLIÈS EN DÉTAIL SUR www.montreuil.frwww.montreuil.fr

■ ■ ■ ■ ■ ■■ ■ © ■ ■ ■ ■ ■ ■ DU 6 AU 22 NOVEMBRE

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ELLE EST BABEL LA LUNE ?La dernière création de la compagnie Vire Volte, Babel Lune, est en tournée dans les accueils loisirs maternels jusqu'au 18 novembre.Un magnifique moment de découverte musicale et visuelle qui associelyrisme et poésie.

toire classique et de décliner laformule d’Antoine Vitez : « duthéâtre élitaire pour tous ».L'univers de ce spectacleenchanté est bien celui desenfants : une malle dans laquellesont enfouis un théâtre et desmarionnettes de papier ainsi quele monde de la lune. Cet astre,fortement ancré dans la poésie,sert de fil ténu à la narration.Simple. Quand démarre le voyagemusical, Marie Faure et Maëva LeBerre mettent le cap sur lebaroque. Destination la musiquecontemporaine. Elles ont pourpilotes Purcell, Fauré, Popper,Bellini... « Plutôt que de les inscriredans une dimension didactique, on

a envie de partager ces œuvres fran-çaises ou étrangères », explique lametteuse en scène. D'où le nom« Babel » qui inclut bien entendula musique, ce langage universel.« Le parti pris du répertoire estambitieux », reconnaît HélèneHoffmann, mais il est soutenupar le théâtre de papier dont lesmarionnettes sont manipuléessur le temps du chant lyrique parMarie. Un incroyable tour deforce qui, avec « La lune commeun point sur un i », a aussi pourrésultat d'embarquer les enfantsau pays de l'imaginaire et de leurfaire oublier, pour un temps, lesnez qui coulent et les genouxécorchés. • A. L.

Chut, Maëva dort. Lavioloncelliste rêved’un petit garçon,qui fait un long

voyage pour attraper la lune, etd’une fée. La fée, c’est Marie,chanteuse mezzo-soprano quitransforme en un tour debaguette magique une salle d’uncentre de loisirs en scène thé-âtrale. Car, avec Babel Lune, lacompagnie d’Hélène Hoffmannapporte le patrimoine musical àdomicile. Histoire d’ouvrir lesoreilles des tout-petits au réper-

Théâtre lyrique

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DU 6 AU 12 NOVEMBRE■ MICMACS À TIRE-LARIGOT, DE J.-P. JEUNET u VEN. : 18H, 20H 22. SAM. :13H 45, 15H 45, 17H 45, 19H 45, 21H 45.DIM. : 13H 45, 16H 15, 18H 30, 20H 45.LUN. : 12H, 14H, 16H, 18H 15, 20H 15. MAR. :18H 30, 20H 45. MER. : 14H 30, 18H 30,20H 45. JEU. : 18H 30, 22H. ■ LESHERBES FOLLES, D’A. RESNAISu VEN. :17H 30, 19H 45, 21H 45. SAM. : 14H, 16H,18H, 20H, 22H. DIM. : 14H, 16H, 18H 15,20H 30. LUN. : 12H 15, 14H 15, 16H 15,18H 30, 20H 45. MAR. : 18H 15, 20H 30.MER. : 16H 15, 21H 45. JEU. : 18H 15. ■ LERUBAN BLANC, DE M. HANEKE (VO) uVEN, SAM. : 20H 45. DIM. : 18H. LUN. :20H 30. MAR. : 20H. ■ PANIQUE AUVILLAGE, DE V. PATAR ET S. AUBIER u

VEN. : 17H. SAM. : 14H 30. LUN. : 14H 30,18H 45. MER. : 18H 15. ■MADEMOISELLE CHAMBON, DE S.BRIZÉ u VEN. : 18H 45. SAM. : 18H 30.

DIM. : 14H 15, 21H. LUN. : 12H 30, 16H 30.MAR. : 18H. ■ L’OURS ET LEMAGICIEN u SAM, DIM. : 16H 30. ■MOOMIN ET LA FOLLE AVENTUREDE L’ÉTÉ, DE M. LINDBERG u MER. :16H 45. ■ À L’ORIGINE, DE X. GIANNOLIu MER. : 14H, 16H 30, 19H, 21H 30. JEU. :18H, 20H 30. ■ IRÈNE, D’A. CAVALIER uMER. : 20H. JEU. : 20H 45. ■CORALINE,D’H. SELICK u MER. : 14H 15.

DU 13 AU 19 NOVEMBRE■ MICMACS À TIRE-LARIGOT, DE J.-P. JEUNET u VEN. : 19H 15, 21H 15.SAM. : 14H 30, 18H 30, 20H 45. DIM. :14H 15, 18H 30, 20H 45. LUN. : 12H, 17H,19H, 21H. MAR. : 18H 30, 21H. MER. : 14H,18H 30. JEU. : 20H 45. ■ MOOMIN ETLA FOLLE AVENTURE DE L’ÉTÉ, DE M.LINDBERG u VEN. : 17H 30. SAM, DIM. :16H 45. MER. : 16H 15. ■ À L’ORIGINE,DE X. GIANNOLIu VEN. : 18H, 20H 45. SAM,

DIM. : 14H, 16H 30, 19H, 21H 30. LUN. :12H 15, 14H 45, 17H 15, 20H 30. MAR. : 18H,20H 45. MER. : 13H 45, 18H, 20H 30. JEU. :18H 15, 21H. ■ LES HERBES FOLLES,D’A. RESNAIS u VEN. : 19H. SAM. : 18H,21H 45. DIM. : 15H 30, 17H 30, 21H 15. LUN. :14H 15, 16H 15, 21H 30. MAR. : 20H 30.MER. : 21H. JEU. : 18H. ■ IRÈNE, D’A.CAVALIER u VEN. : 21H. SAM. : 20H. DIM. :13H 45, 19H 30. LUN. : 12H 30, 19H 45.MAR. : 18H 45. MER. : 19H. ■ CORALINE,D’H. SELICK u SAM. : 14H 15. ■PANIQUE AU VILLAGE, DE V. PATARET S. AUBIER u VEN. : 17H 15. SAM. :16H 15. LUN. : 18H 15. ■ LUCKY LUKE,DE J. HUTH u MER. : 16H 30. ■ AWAYWE GO, DE S. MENDES (VO) u MER. :20H 45. JEU. : 18H 30.■ LA MACHINEÀ EXPLORER LE TEMPS, DE G. PAL(VO) u MER. : 14H 15. JEU. : 20H + FILMSURPRISE. ■ MARY AND MAX, D’A.ELLIOT (VO) u MER. : 16H 45.

■ ■ PROGRAMME DU CINÉMA MÉLIES ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Les toi les & vous

Au centre de loisirs maternels Danton, Marie Faure et Maëva Le Berre ont emmené les tout-petitsau pays des rêves.

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AVANT LE 11 DÉCEMBREArts plastiquesAPPEL AUX ARTISTES PLASTICIENS !MISSION ARTS PLASTIQUES ET PATRIMOINECENTRE ADMINISTRATIF – TOUR ROND-POINT 93 – 65, RUE DU CAPITAINE-DREYFUS – 6E ÉTAGE – BUREAU 610 – DULUNDI AU VENDREDI DE 14 À 17 HEURESAprès les splendides journéesconsacrées aux ateliers portesouvertes, il est temps de se remet-tre au travail et de préparer uneexposition à la bibliothèqueRobert-Desnos. La commissionarts plastiques a notamment pourmission de sélectionner lesartistes qui vont exposer entremars 2010 et janvier 2011. Pourparticiper à cette sélection, il estimpératif de présenter sa candi-dature : un dossier sous pochettestransparentes perforées (formatA4) comprenant un curriculumvitæ, 5 à 10 photos du travail enmentionnant les techniques utili-sées et le format des œuvres.Ceux qui ne sont pas inscrits à laMission arts plastiques y sontattendus avec un CD de leurs tra-vaux et un CV. uTél. : 01 48 70 61 23.

LE PLUS TÔT POSSIBLE…Lecture, musique,documentaires, filmsd’animationEN ACCÈS LIBRE ET GRATUIT

BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS12, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLESamedi 10 octobre, 2 400 per-sonnes sont venues goûter auxmille et une douceurs proposéespar la bibliothèque pour le lance-ment des nouveaux horaires et dela gratuité pour l’emprunt des200 000 documents (livres, parti-tions, CD, DVD, revues) dans toutesles bibliothèques du réseau. Vouspouvez désormais profiter de votretemps libre dans tous les secteurs(jeunesse, ados, musique, salle detravail, bibliothèque) : mardi de 12 à 20 heures ; mercredi de 10 à18 heures ; jeudi et vendredi de 14 à 19 heures ; samedi de 10 à 18 heures. Et assister tout au longde l’année aux expositions, débats,concerts, projections, rencontresavec des artistes, lectures, heuresdu conte… uTél. : 01 48 70 69 04.www.montreuil.fr/bibliothèque

DU 5 NOVEMBRE

AU 28 JUINAteliers chorégraphiquesLAURENCE BERTAGNOL ET YANN CORLAYSTUDIO LA FONDERIE106, RUE ÉDOUARD-VAILLANT - ENFANTSDE 7 À 11 ANS : LES LUNDIS DE 17 H 30 À 18 H 45 ; ADULTES TOUS NIVEAUX : LES LUNDIS DE 19 HEURES À 20 H 30Les Compagnies Myriam Doogeet Voignier Bertagnol - Lilith andCo se sont associées pour propo-ser deux ateliers chorégra-phiques, en alternance. Résultat :deux démarches artistiques àdécouvrir de façon ludique et àcombiner... Partager une expé-rience de création de l'échauffe-ment à la composition, en pas-sant par l'écriture. uTarif : 10 €, 12€ou 15 € l'atelier. Renseignements : tél. :06 81 43 56 05 ou 06 70 80 80 40.www.myriamdooge.com ou www.lilit-handco.org

VENDREDI 6 NOVEMBREProjection de film d’artisteSUN IN YOUR HEADMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – 20 H 30Qui sont les ouvriers aujourd’hui ?La projection du film Les Prolosde Marcel Trillat est suivie d’unéchange avec le réalisateur.Quelles sont les aspirations desouvriers aujourd’hui ? Quellesarmes leur reste-t-il pour défen-dre leurs droits ? Quels sont leursengagements ? uTél. : 01 42 87 08 68.Entrée libre.Spectacle burlesque/jeunepublic à partir de 10 ansBIG BANG BANG BANGTHÉÂTRE DES ROCHES19, RUE ANTOINETTE – 14 H 30 ET 20 H 30Une découverte cosmologiqueinédite par deux personnages far-felus rend compréhensible l’in-compréhensible… Si, si. Ils citentmême Albert Einstein : « Ce n’estpas à cause de l’attraction terres-tre que des gens tombent… amou-reux. » Faut voir… uTél. : 01 49 88 79 87. Entrée 4 € et 8 €. Concert© MUSIQUES BAROQUES ET PERCUSSIONS AFRICAINESÉCOLE PAUL-BERT19, RUE LAVOISIER – 20 H 30Patrick Yolou est percussionnistedans les églises au nord du Bénin.Lorsque la violoncelliste PaulineWarnier, de l’ensemble de musiquebaroque Les Monts du Reuil, luifait entendre pour la première foisde la musique classique occiden-tale, il l’écoute avec une concen-tration étonnée. Puis imaginecomment l’accompagner avec sondjembé. Le voici pour un voyageimaginaire dans l’Europe des XVIIe

et XVIIIe siècles, avec PaulineWarnier et Hélène Clerc-Murgier

au clavecin. uTél. : 01 42 87 39 74.Entrée libre avec participation « au cha-peau ». http://lesmontsdureuil.fr

LES 6 ET 7 NOVEMBREConcertFLAMENCO TRADITIONNELPLANÈTE ANDALUCIA56, RUE ÉMILE-ZOLA – 20 H 30Manolo Punto, danseur, enseignantet chorégraphe, a créé un stylerésolument personnel après avoirappris auprès des grands maîtresdu flamenco. Le voici pour l’occa-sion entouré de la danseuse DianaRegano et du chanteur madrilèneDavid Vazquez. uTél. : 01 48 51 04 51.Entrée 20 € pour les Montreuillois.www.planeteandalucia.com

SAMEDI 7 NOVEMBREConcertJUMELAGE MONTREUIL-COTTBUS

AUDITORIUM MAURICE-RAVEL13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – 20 H 30Pour fêter le cinquantième anni-versaire de coopération décentra-lisée entre Montreuil et la Ville deCottbus, une délégation de vingt-cinq musiciens allemands âgés de13 à 21 ans et six adultes se produiralors d’un concert exceptionnel.L’orchestre junior du Land deBrandebourg et l’orchestre d’accor-déon du conservatoire de Cottbusperpétuent la tradition de cet instrument, très populaire enAllemagne de l’Est. Avec la partici-pation de la Maison populaire et laclasse d’accordéon du conserva-toire.uTél. : 01 48 57 17 59. Entrée libre. Conférence GENRE, MATERNITÉ ET TECHNIQUES PROCRÉATIVESMAISON DES FEMMES28, RUE DE L’ÉGLISE – DE 16 À 18 HEURES Laurence Tain, sociologue et uni-versitaire, aborde les questionsconcernant les nouvelles tech-niques d’assistance à la procréa-tion, l’intervention des médecinsdans ces protocoles, l’émergencede l’homoparentalité et la polé-mique sur les mères porteuses :« Maternité, travail, sexualités,quels enjeux pour les femmesdans une perspective fémi-niste ? » uTél. : 01 48 58 46 59. Entréelibre.RencontreTAILLER LA PIERREOFFICE DE TOURISME1, RUE KLÉBER – 14 HEURES Laurence Colombo, mosaïste, pro-pose une découverte de lamosaïque en pierres naturelles et

la découpe de marbre en tesselles.La visite se poursuit autour d’ungoûter avec l’artiste et la présen-tation de ses pièces uniques. uTél. :01 41 58 14 09. Tarif 5 € et 6 €.

JUSQU’AU 7 NOVEMBREExpositionSALON NUMÉRIQUEMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLEQu’est-ce qui compte le plus lors dela fabrication d’un film ? Le résul-tat ou le chemin que l’on empruntepour le produire et le réaliser ?Samuel Aubin expose Vestiges d’un film perdu, en devenir. AlexisChazard et Gwenola Wagon parta-gent leur vision de la géographieet l’urbanisme de la zone portuairede Dunkerque, comme des espacesliés les uns aux autres. uTél. : 01 4287 08 68. www.maisonpop.net Entréelibre.

À PARTIR DU 7 NOVEMBREAtelierDÉTENTE ET YOGA CENTRE MENDÈS-FRANCE59, RUE DE LA SOLIDARITÉ -DE 9 H 30 À 12 H 30Sandrine Bataillard et StéphaneSignorini axent leur travail autourde la réduction du stress, de larelaxation et du mieux-être. Cesséances de trois heures de yogaconcourent à s’offrir une pause,prendre le temps de s’occuper deson corps, prendre soin de soi…Un samedi par mois : 7 novembre,5 décembre, 9 janvier, 6 février,6 mars, 10 avril, 8 mai et 5 juin.uTél. : 06 72 96 79 83. Tarif 30 € les troisheures. Forfaits dégressifs à partir dedeux ateliers. [email protected]

LES 7 ET 8 NOVEMBREStageINITIATION AU CONTETHÉÂTRE DES ROCHES19, RUE ANTOINETTE – SAMEDI 7 DE 14 À 18 HEURES ; DIMANCHE 8 DE 11 À 18 HEURESUn stage court pour goûter à l’artde raconter des histoires, animépar la comédienne et metteuse enscène Christine Vallat, invite lesparticipants à s’initier aux tech-niques de base pour captiver leurauditoire, transmettre les partiesessentielles d’un conte. Un stagede 25 heures, programmé du28 novembre au 6 décembre (ensoirée et le week-end), va permet-tre aux nouveaux conteurs des’engager davantage dans unrécit… uTél. : 01 49 88 79 87. Tarif 35 €.http://les.roches.free.fr

DIMANCHE 8 NOVEMBREConcertHABIB KOÏTÉAUDITORIUM MAURICE-RAVELCONSERVATOIRE - 13, AVENUE DE

LA RÉSISTANCE – 17 HEURESLe compositeur-guitariste-inter-prète malien Habib Koïté présenteson répertoire de mélodies enjô-leuses et subtiles. La tradition man-dingue renouvelée nous enchanteavec, autour de cet artiste appar-tenant à la lignée des griots khas-sonkés, Boubacar Sidibé à l’har-monica, à la guitare et auxchœurs ; Abdoul Wahab Berthé àla basse, au kamalé n’goni et auxchœurs ; Souleymane Ann à la bat-terie, à la calebasse et aux chœurs ;Mahamadou Koné aux percus-sions : tamani et dum dum et aubalafon. uRéservation indispensable à l’Office de tourisme 1, rue Kléber. Tél. :01 41 58 14 09.

JUSQU’AU 8 NOVEMBRESpectacle multidisciplinairedécalé/à partir de 7 ans LIVINGLA GIRANDOLE4, RUE ÉDOUARD-VAILLANT – DU LUNDIAU SAMEDI À 14 H 30 ET À 20 H 30 ; LE DIMANCHE À 16 HEURESLa compagnie Décalée, commeson nom l’indique, nous ravit d’unspectacle entre les Deschamps etle cinéma muet. Trois individuscohabitent dans un univers closoù les gestes rythment leur quo-tidien. Quand surgissent quelquesbizarreries… et tout bascule. Dansce Living, la machinerie se dérè-gle jusqu’à la magie, entre cirque,mime, jazz, jonglerie et théâtre.uTél. : 01 48 57 53 17. Entrée 8 €, 12 € et15 €. http://theatre.girandole.free.fr

LES 10, 19 ET 21 NOVEMBREConcerts© LA PÊCHE FÊTE SES 15 ANS !

CAFÉ LA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 20 HEURES Quinze ans déjà que le café LaPêche s’est forgé une identitémusicale, locale, nationale et inter-nationale. Entre culture, musiqueet citoyenneté, la jeunesse s’estappropriée ce lieu qui accueilledes têtes d’affiche aux jeunestalents. Un carrefour de musiqueurbaine : hip-hop, reggae, rock,électro… Studios de répétition,accompagnement de projets,outils informatiques à disposition,bar et restauration participent àla vie artistique de cette salle oùse produisent le 10 novembre lesgroupes Mudweiser, 7 Weeks et

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TOUS MONTREUIL / NO22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009 29

Loading Data : du gros son et ungros plateau Rock Stoner. Le19 novembre, bal jamaïcain rock-steady avec le groupe phare JimPurple Memorial et Sound SystemRock. Le 21 novembre, soirée reg-gae roots avec Tu Shung Peng,Mathieu Ruben Feat. Et Ragga DubForce. uTél. : 01 48 70 69 65. Entrée 6 €et 9 €. http://www.lapeche.com

DU 10 AU 21 NOVEMBRE StageINITIATION À L’INFORMATIQUEMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – MARDI DE 19 À22 HEURES ; SAMEDI DE 10 À 13 HEURESIl est toujours temps d’apprendreles bases pour utiliser un ordina-teur et le traitement de texte. Unautre stage, du 24 novembre au 15 décembre, le mardi de 19 à 22heures, permet de s’initier au fonc-tionnement d’Internet. uTél. : 01 4287 08 68. Tarif 118 € pour les Montreuillois.

DU 12 NOVEMBRE AU 8 DÉCEMBREThéâtreCANDIDESALLE JEAN-PIERRE-VERNANTNOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL – 10, PLACE JEAN-JAURÈS – SÉANCES À 19 H 30, 20 H 30 ET 17 HEURES Le célèbre conte de Voltaire,adapté par Yves Laplace et mis enscène par Hervé Loichemol,entraîne son héros dans d’épous-touflantes aventures. Amoureux,généreux, curieux de tout, auxcôtés de son précepteur, Candideva devoir apprendre que deshommes possèdent une certainecapacité à détruire… uTél. : 01 48 7048 90. Entrée pour les Montreuillois de7 € à 9 €. www.nouveau-theatre-mon-treuil.com

LES 13 ET 27 NOVEMBREThéâtreMADAME MARGUERITEMAISON DES FEMMES28, RUE DE L’ÉGLISE – 20 H 30À travers cette pièce, l’auteur bré-silien Roberto Athayde présenteune institutrice dont l’ambition estde « changer le monde » et quiveut « le bien de ses élèves ». Touty passe pour asseoir son pouvoirsur les autres faute de l’avoir surelle-même puisqu’elle en perd lespédales… uTél. : 01 48 58 46 59. Libreparticipation au profit de la Maison desfemmes.

SAMEDI 14 NOVEMBRESoirée projection, débat et hip-hop/slamLES NOUVELLES DU MONDELE CAFÉ LA PÊCHE16, RUE PÉPIN - À PARTIR DE 19 HEURESÀ l’occasion de la Semaine de soli-darité internationale, une soiréepour partager avec des artistes qui

se battent avec des mots. Séanced’actualité spéciale où reportages,courts métrages et déclamationspoétiques se mêleront pour racon-ter les mineurs de Sadiola, lescitoyens de Conakry et deLibreville et les travailleurs immi-grés de Paris. Une discussion sui-vra la projection des films. Puis,place à la musique avec Chantd’encre et Duval MC qui se reven-dique davantage d’Eva Joly que deTony Montana et distille son mes-sage sur fond d’électro-hip-hop.Quant à Apkass, il propose uneodyssée poétique sur fond de hip-hop aux accents de soul, jazz.uEntrée libre.

JUSQU’AU 14 NOVEMBREExpositionJOSÉ GARCIA CORDEROBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOSL’humour corrosif du peintre éclatesur de grandes toiles en noir etblanc au graphisme spectaculaire.Son ironie décoche instantané-ment le sourire du spectateur, maisles thèmes abordent une actualitébrûlante. Il déclare « rire de tout ».Même si ses œuvres révèlent qu’ilgrince parfois des dents… uEntréelibre.

DIMANCHE 15 NOVEMBRERencontreCAFÉ-PHILOCAFÉ DE LA PLACE2, PLACE DE LA RÉPUBLIQUE – DE 10 H 45 À 13 HEURESLes Montreuillois sont invités àéchanger à propos de Lettres surla tolérance du philosophe anglaisJohn Locke (1632 – 1708), en pré-sence de Marc Ballanfat, écrivainet philosophe. uEntrée libre.

DU 15 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBREFestival de musiqueLE TEMPS FORT AUDITORIUM MAURICE-RAVELCONSERVATOIRE – 13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – (VOIR PAGE 25) Ce festival met la musique à l’hon-neur lorsqu’elle rencontre d’au-tres disciplines des arts de lascène. Danse, théâtre et vidéosont cette fois les partenaires pri-vilégiés de spectacles musicauxau service de la pédagogie, de lacréation et de l’improvisation. Voixet instruments se réinvententpour vous offrir l’harmonie de l’au-tomne. uTél. : 01 48 57 17 59. Entréelibre.

MARDI 17 NOVEMBREConférence© LONDRES/TATE MODERNTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELLIN-BERTHELOT – 18 H 30Tate Modern représente l’une desattractions touristiques les plus

populaires de Londres. Dans cettegalerie, l’art est-il un miroir de lasociété ? Les artistes changent-ils le monde ? Quand un historiend’art nous donne les clefs pourouvrir portes et fenêtres sur l’artcontemporain, le paysage devientgrandiose… uTél. : 01 41 72 10 35. Entréelibre.

MERCREDI 18 NOVEMBRESéminaireART IN VIVOMAISON POPULAIRE - 9 BIS, RUE DOMBASLE – 20 HEURESAutour de l’exposition « Un plansimple », on examine le rôle de« l’écran » dans le cinéma expéri-mental. Des performances dans les-quelles l’écran est considéré sousdes angles différents. uTél. : 01 42 8708 68. Entrée libre.

DU 17 AU 22 NOVEMBREThéâtre/Jeune public à partirde 6 ansJE CHERCHE TU (POUR FORMER NOUS)

THÉÂTRE DE LA NOUE12, PLACE BERTY-ALBRECHT – LES 17, 19 ET 20 À 14 H 30 ; LES 21 ET 22 À 16 HEURESDans ce labo théâtral, l’auteur etmetteur en scène Bastien Crinonnous emmène dans un parcoursludique et initiatique autour duthème de la fratrie. Masques, pein-tures, vidéo égrainent ce voyagedrolatique avec un treillage de cequi constitue nos liens aux autres.uTél. : 01 48 70 00 55. Entrée 4 € et 6 €.

LES 20 ET 21 NOVEMBREConcertFLAMENCO TRADITIONNELPLANÈTE ANDALUCIA56, RUE ÉMILE-ZOLA – 20 H 30Le guitariste virtuose DimitriPulyate est entouré de CristobalCorbel à la guitare, Karla Gùzmanet Eva Luisa à la danse pour cespectacle du Grupo PlanèteAndalucia.uTél. : 01 48 51 04 51. Entrée20 € pour les Montreuillois. www.plane-teandalucia.com

DU 20 AU 22 NOVEMBREThéâtre© LA JEUNE PREMIÈRETHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELLIN-BERTHELOT – LES 20ET 21 À 20 H 30 ; LE 22 À 16 HEURES Marie fait ses premiers pas de pro-fesseur dans une classe difficile.Face à une réalité à laquelle ellen’est pas préparée. Elle croit en

un enseignement porteur dechangement. Le texte de Jean-Pierre Dopagne, mis en scène parBenoit Nguyen Tat de la compa-gnie Principe actif, livre un per-sonnage confronté au deuil de sesutopies et à sa métamorphose. Etle public devient complice de cespectacle considéré par les pro-fessionnels comme « un petitchef-d’œuvre d’utilité publique ».uTél. : 01 41 72 10 35. Entrée 8 € et 12 €.

SAMEDI 21 NOVEMBREConférence/Jeune public à partir de 10 ans© LUMIÈRE POUR ENFANTSSALLE JEAN-PIERRE-VERNANTNOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL – 10, PLACE JEAN-JAURÈS – 15 HEURESJean-Baptiste de Panafieu, auteurscientifique, professeur agrégé desciences naturelles, évoque l’évo-lution de l’Homme et les pontsavec le monde animal. Naître ani-mal, être humain, où sont en nousles traces qui nous apparentent ànos cousins les animaux ? uTél. :01 48 70 48 90. Entrée 3 €.StagePEINTURE-COLLAGEATELIER FOLDART10, RUE JULES-FERRY – DE 10 H 30 À 17 H 30 Avec la plasticienne FlorenceBaudin, vous développez votrecréativité en peignant et en col-lant différents matériaux(papiers, cartons, tissus…).Figuratives ou abstraites, vosœuvres vont vous révèler leurssecrets. uTél. : 06 73 30 33 86. Tarif50€. http://www.atelierfoldart.fr

DU 21 NOVEMBRE AU 20 JANVIERExpositions© JEUNES TALENTS DE LA BDITALIENNE ET FABIAN NÉGRIN

BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLELa bibliothèque se met à l’heuredu Salon du livre et de la pressejeunesse et accueille deux expo-sitions dès le 21 novembre. Paysinvité, l’Italie est à l’honneur etnous découvrons la vitalité desjeunes illustrateurs. À la section

jeunesse, Fabian Négrin, un auteurillustrateur remarqué par la cri-tique internationale. uEntrée libre.

JUSQU’AU 22 NOVEMBREExpositionJAURÈS ET LA CLASSE OUVRIÈREMUSÉE DE L’HISTOIRE VIVANTE 31, BOULEVARD THÉOPHILE-SUEUR Pour fêter le 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès,le musée de l’Histoire vivante s’est associé à de nombreux parte-naires pour rendre hommage aufondateur du journal « socialiste,républicain et dreyfusard »,L’Humanité. La parole de cedéputé, « servi par une éloquenceénergique, s’exprima tant auxcôtés des ouvriers en grève, par-tout en France et durant toute sa vie, que sur les bancs del’Assemblée nationale ». Une jour-née d’études à Paris, le 16 janvier2010, est organisée par laFondation Jean-Jaurès. uTél. : 01 4870 61 62. www.museehistoirevivante.comExposition/ProjectionsANATOMIA METAMORPHOSISGALERIE ABCD12, RUE VOLTAIRESur 150 mètres carrés, le maîtredes lieux, Bruno Decharme, pré-sente des collections privées d’artbrut, et nous découvrons lesœuvres d’Anna Zemankova etLubos Plny avec un film sur sontravail. Autres projections, cellesde Rouge ciel, réalisé par BrunoDecharme qui présente des por-traits d’artistes, ponctués derepères historiques et d’entretiensqui nourrissent la notion d’art brutet ses paradoxes. uTél. : 01 42 87 3604. www.abcd-artbrut.org

JUSQU’AU 27 NOVEMBREExpositionGRAVURES ET PARCHEMINÉSMAISON DES FEMMES28, RUE DE L’ÉGLISE – VERNISSAGE VENDREDI 6 NOVEMBRE DE 19 À 21 HEURESVéronique Florand présente lesplanches originales de son livreAvant d’être un bébé en préludeau Salon du livre et de la pressejeunesse. Des gravures et parche-mins évoquant : « Terre, Ciel, Vie,Mort, Naissance/Renaissance, leMasculin, le Féminin… » uTél. : 01 4858 46 59. Entrée libre.

DU 28 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBREStageCONTETHÉÂTRE DES ROCHES10, RUE DES ROCHES – SAMEDIS 28 NOVEMBRE ET 5 DÉCEMBRE DE 14 À18 HEURES ; DIMANCHES 29 NOVEMBREET 6 DÉCEMBRE DE 11 À 18 HEURES ; LES 2 ET 4 DÉCEMBRE DE 20 H 30 À 23 HEURES

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Une plongée dans la façon deraconter les histoires en captivantson auditoire et en sélectionnantl’essentiel des histoires. Un enga-gement personnel guidé par lacomédienne Christine Vallat de lacompagnie La Mauvaise Herbe.uTél. : 0149 88 79 87. Tarif 70 €.http://www.les.roches.free.fr

JUSQU’AU 30 NOVEMBREExpositions PHOTOS, PEINTURES,AQUARELLES ET TÊTES DE TRUCS

THÉÂTRE DES ROCHES10, RUE DES ROCHES Le photographe Nicolas Will pré-sente Par la fenêtre, une sériecaptée au cours de ses voyages…dans chaque hôtel où il a faitétape. Le peintre Claude Leboulexpose Avec le temps, sesanciens outils et chiffons deve-nus matière d’une œuvre appa-raissent sur ses toiles en fan-

tômes bienveillants. PourMaëster, la gourmandise de l’en-cre, du stylo à bille et autre pin-ceau s’attarde surtout sur lescourbes féminines. uTél. : 01 49 8879 87. Entrée libre.

JUSQU’AU 12 DÉCEMBREExpositionUN PLAN SIMPLE/ÉCRANCENTRE D’ART MIRA-PHALAINAMAISON POPULAIRE - 9 BIS, RUE DOMBASLE – VISITESCOMMENTÉES LE VENDREDI À 19 HEURESLe collectif de jeunes commissairesd’exposition Le Bureau proposeaborde le troisième volet d’ « Unplan simple ». Après Perspectiveet Scène, Écran évoque la surfacede projection et de désir histori-quement liée au cinéma. Lesartistes revisitent l’usage quotidiende l’écran aujourd’hui, en situationprivée et connecté à l’espace public.uTél. : 01 42 87 08 68. www.maisonpop.fr

JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE Exposition de photosMAIJA AHLHOLMOFFICE DE TOURISME1, RUE KLÉBER – VERNISSAGE SAMEDI 12 DÉCEMBRE À 14 HEURESStyliste, Maija Ahlholm dirige unatelier de création textile pouradultes et adolescents. Plasti-cienne, elle utilise également dansses travaux les techniques de lagravure, du dessin, de la sculp-ture… « Au début, mes portraitstentaient de capter la personnalitéprofonde en une image unique.

Mais au fur et à mesure, je me suisrendu compte que tout est chan-geant, et qu’un instant est insaisis-sable. Ceci explique l’évolution demon travail de la peinture vers laphoto, et l’utilisation du flou. »uTél. : 01 41 58 14 09. Entrée libre.

JUSQU’AU 3 JANVIER 2010ExpositionLES OBJETS DU COMMUNISMEMUSÉE DE L’HISTOIRE VIVANTE 31, BOULEVARD THÉOPHILE-SUEUR –VISITE À PARTIR DE 19 HEURESLes archives municipales de laville d’Ivry-sur-Seine, la biblio-thèque de Maurice Thorez et deJeannette Thorez-Vermeersch etle fonds du musée de l’Histoirevivante ont permis de construirel’exposition « Les objets du com-munisme » qui rassemble les« dons des militants » du particommuniste. uTél. : 01 48 70 61 62.www.museehistoirevivante.com

Cadeau de fin d’annéeCOUPON D'INSCRIPTION (uniquement pour les nouvelles inscriptions)

Je soussigné(e) .........................................................................................................., né(e) le........................., souhaite béné-ficier du cadeau de fin d'année offert par la municipalité et le Centre communal d'action sociale auxMontreuillois de 75 ans et plus.J'atteste sur l'honneur que je réside à Montreuil depuis ..................... et que mon adresse est la suivante :.....................................................................................................................................................................................................(téléphone : ....................................................)

Ma demande ne pourra être prise en considération que si elle est accompagnée de la photocopie d'une pièce d'identité.

J'ai bien noté que je recevrai par courrier un bon nominatif, ainsi que les indications pratiques sur la remisedu cadeau.DATE LIMITE D'INSCRIPTION : 30 novembre 2009.

Date : ........................................................... Signature : .................................................................................

Conformément aux dispositions de l’article 27 de la loi du 5 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous pouvez exercer votre droit d’accès au fichier détenu par le Centre communal d’action sociale dans le but de rectifier les informations vous concernant. Pour cela, vous devez adresser une demande écrite à la Maire, présidente du CCAS, Mairie, 93105 Montreuil Cedex.

Merci de renvoyer par courrier cedocument rempli, signé et accom-pagné de la photocopie de votrepièce d'identité à l'adresse sui-vante :Centre communal d'action sociale/cadeau de fin d'année, Centreadministratif municipal, tour Rond-

Point 93, 93105 Montreuil Cedex.Vous pouvez également le dépo-ser, de préférence sous enveloppeavec la mention « CCAS- Cadeaude fin d’année » :• à l'accueil de la mairie, place JeanJaurès ;• à l'accueil du centre adminis-

tratif municipal, 65, rue duCapitaine-Dreyfus ;• dans l'antenne municipale desecteur proche de votre domicile ;• dans un des centres de quartieroù des activités sont proposéesaux retraités par le CCAS.Date limite: le 30 novembre 2009.

CADEAU DE FIN D’ANNÉE

Si les traditionnelles et incontournables activités ne manquent pas à l’appel, cette quinzaine bien garnie se placera aussi sous le signe des retrouvailles des séjours d’été avec, pour dénominateur commun,bonne humeur et dégustation… Alors rendez-vous dans les centres de quartier, et le 19 novembre pour un après-midi remember.

Dans les centres de quartierMarcel-Cachin mardi 17 novembre : belote

mardi 24 novembre : atelier créatif (mosaïque) à partir de 14 heures (inscription au préalable au 01 48 57 37 75)

Blancs-Vilains mercredi 18 novembre : belotevendredi 20 novembre : goûter-dégustation On teste une nouvelle formule !mercredi 25 novembre : repas entre amis

Daniel-Renoult lundi 9 novembre : lotojeudi 19 novembre : belote (attention, une inter-version s’était produite dans le numéro précédent)

Jean-Lurçat mercredi 25 novembre : belote à venir : rencontre sur le démarrage d’un projetintergénérationnel et intercommunal

Ramenas jeudi 12 novembre : loto

Solidarité-Carnot/Mendès-Francemercredi 18 novembre : loto

Georges-Mahé se renseigner au CCAS (tél. : 01 48 70 65 01)

ExpoVisite commentée de l’exposition Jaurès au musée de l’Histoirevivante, vendredi 13 novembre, à 15 heures (2,50€ à régler sur place).Réservation indispensable auprès du CCAS (tél. : 01 48 70 65 01). À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès,visite guidée de l’exposition « Jaurès et la classe ouvrière 1859-2009 » avec Lisa Sepel.À noter dès à présent : visite de l’exposition « Le Don des militants »,vendredi 27 novembre.

Cinéma au MélièsLe CCAS et le cinéma municipal Georges-Méliès sélectionnent chaquemois des films pour vous. Attention : réservation indispensable au 01 48 70 65 01 (sauf le mardi matin). Tarif 4,35 € (à payerdirectement à la caisse du cinéma). Lundi 16 novembre, à 14 h 45, À l’origine, de Xavier Giannoli (France,durée 2 h 10) avec François Cluzet, Emmanuelle Devos. Mercredi 18 novembre, à 14 heures, Micmacs à tire-larigot, de Jean-Pierre Jeunet (France, durée 1 h 45) avec Dany Boon, André Dussollier.Lundi 23 novembre, à 14 h 45, Les Herbes folles, d’Alain Resnais(France, durée 1 h 45) avec Sabine Azema, Emmanuelle Devos, AndréDussollier.

ÉvénementJeudi 19 novembre, à partir de 15 h 30 : retrouvailles des séjoursVenez partager un après-midi de bonne humeur avec les participantset les accompagnateurs des 3 séjours organisés cet été par le CCAS.Admirez les talents qui s’y sont exprimés et rêvez aux prochainsdéparts…Vous n’êtes encore jamais partis ? Vous êtes aussi les bienvenus pour en savoir plus. Centre de quartier des Ramenas au 149, rue Saint-Denis.

CCAS, 11e étage, tour Rond-Point (de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures,mardi uniquement de 14 à 17 heures, tél. : 01 48 70 65 01). Pour lesrepas, lotos, tournois…, mieux vaut s’inscrire une semaine à l’avance.

Retraités

Retraités

Vous reprendrez bien une tranche de convivialité ?

■ SERVICE BILLETTERIE À L’OFFICE DE TOURISME

Achetez vos placesde spectacles,

de concerts, de rencontressportives et vos entrées aux musées et aux parcsd’attractions.

À noter

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Page 29: signé le manifeste contre les avant le Sommet · 2019. 8. 13. · Des femmes aussi, enceintes, avec des petits enfants. Des personnes malades, souvent âgées. Des jeunes, qui trouvent

TOUS MONTREUIL / NO 22 / DU 6 AU 19 NOVEMBRE 2009 31

Journal d’informations municipales. Tour Rond-Point 93,65, rue du Capitaine-Dreyfus, 93100 Montreuil, tél. : 01 48 70 64 47, fax 01 48 70 68 91, e-mail : [email protected]. Directeur de la publication : Alain Monteagle.

Rédactrice en chef : Élise Thiébaut. Secrétariat de rédaction et maquette :Françoise Benoiste. Rédaction : Françoise Christmann, Antoine Cousin, JoëlleCuvilliez, David Lahontan, Anne Locqueneaux, Orlane Renou, Caroline Thiery.Relecture : Brigitte Mugel. Ont participé à ce numéro : Olivier Dechaud(maquette). Conception graphique : DA Conseils. Photos : Gilles Delbos.Photothèque : François Renault. Secrétariat : Nathalie Delzongle. Groupedes imprimeries Morault, IMPRIM’VERT, imprimé sur papier 100 % recyclé.Publicité : Médias & publicité, tél. : 01 49 46 29 46, fax : 01 49 46 29 40, e-mail : [email protected]. Distributeur : Isa Plus. Tirage : 48 000 ex.

La loi du 20 juin 2008,renforçant les mesuresde prévention et de pro-

tection des personnes contre leschiens dits dangereux, introduit

tent de tels animaux et à infor-mer sur les bonnes pratiques enmatière de prévention des acci-dents. À l’issue des sept heuresde formation, une attestationd’aptitude sera délivrée à ceuxqui l’ont suivie avec assiduité.Cette pièce est indispensablepour obtenir avant le 31 décem-bre un permis de détention,faute de quoi les animauxconcernés seront euthanasiés.Pour suivre cette formation en

Seine-Saint-Denis, rendez-vousau 85, rue Pasteur, aux Lilas, oucomposez le 01 43 62 67 82. •

Envoyez vos petites annonces ou portez-les, de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures, à Tous Montreuil, tour Rond-Point 93 (au 6e étage), 65, rue du Capitaine-Dreyfus, 93100 Montreuil. Ne sont pas publiées les demandes d’emploi ni les transactionsimmobilières ou automobiles. NOS PETITES ANNONCES SONT EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉES AUX MONTREUILLOIS. Pour que votre annonce puisse être prise en compte, indiquez votre nom et votre adresse en plus du texte que vous nous adressez. Nous ne publierons que vos coordonnées téléphoniques.

PHARMACIENS DE GARDE■ ■ La pharmacie Maarek, 26, rue de Paris est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. ■ ■ La pharmacie Khaless, 67, rue de Paris est ouverte 7 jours sur 7, de 9 à 22 heures.

URGENCES DENTAIRES■ ■ Du vendredi soir au lundimatin, et les jours fériés : 01 48 36 28 87.

SOS SANTÉ 15■ ■ Le 15 vous met encontact 24 heures sur 24 avec un service d’urgence :un médecin, voire le Samu si cela s’avère nécessaire.

NUMÉRO EUROPÉEND’URGENCE■ ■ Le 112 est gratuit etconcerne toutes les urgences.

PÉDIATRES DE GARDE■ ■ Samedi 7 et dimanche 8 novembre : Dr Toledano(Tremblay-en-France), 01 48 60 59 81.■ ■ Mercredi 11 novembre : Dr Pinard (Bagnolet), 01 48 97 89 89.■ ■ Samedi 14 et dimanche 15 novembre : Dr Schlemmer(Les Lilas), 01 43 62 77 06.

ENFANTS MALTRAITÉS■ ■ Au 119 (appel gratuit),enfants et adultes peuventtémoigner et être conseillés 24 heures sur 24.

URGENCESHOSPITALIÈRES■ ■ Centre hospitalier

intercommunal André-Grégoire, 56, boulevard de La Boissière, 01 49 20 30 76,urgences polyvalentes(adultes, enfants, maternité).

VIOLENCES CONJUGALES■ ■ 3919 du lundi au samedijusqu’à 22 heures et joursfériés jusqu’à 20 heures.

MISSION VIOLENCESFAITES AUX FEMMES■ ■ 01 48 70 67 07, du lundi au mercredi de 9 à 17 heures.

JEUNES VIOLENCESÉCOUTES■ ■ 0 800 20 22 23, unnuméro vert anonyme etgratuit contre le racket et les violences scolaires.

POINTS D’ACCÈS AU DROIT (PAD)■ ■ PAD de la Maison du Bas-Montreuil Lounès-Matoub, 4-6, place de laRépublique, 01 48 51 35 12.■ ■ PAD du pôle d’informationmultiservices (PIMS) LeMorillon, 24, place Le Morillon,Tél. : 01 45 28 21 05.■ ■ PAD du centre-ville, 12, boulevard Rouget-de-Lisle, 01 48 70 68 67.

AIDE AUX VICTIMES■ ■ Accueil chaque lundi aux PAD de 9 à 13 heures. Sur RV au 01 48 70 68 67.

VENDS■ Bottes femme P. 38 en Skaï noir,bout pointu, talon tige acier 5 cm,fermeture Éclair latérale, 25€.Manteau femme, long, cuir vérita-ble, T. 40, ample, doublé, fermeturepression, 20€. Chariot à bagages enmétal, 30€. Matelas 1 personne,écru, 190x90, 30€. Adaptateur TNTnon utilisé, 25€. Djellabah grandetaille, 8€. Table basse de salon car-rée, piètement métal noir, dessusverre, 35€. Cadre de lit clair, 140x190tête et pieds de lit + montants laté-raux, 60€. Matelas Modus Derby en140x190, dessus grandes fleurs, tonsécru et marron, 60€. ChaussuresConverse All Star P. 44, 13€.Cuissardes femme P. 39, cuir noir,talon plat, laçage arrière, 25€.u0632 82 96 68.■ Chambre à coucher complète :armoire, lit, chevets avec lampes,literie. Machine à laver Vedette, 5 kg. Armoire 2 portes, 2 tiroirs +surmeuble 2 portes. Radiateur élec-trique 4000 watts. Lit rabattable1 personne. u01 48 54 79 36.■ Batterie Facts Dynamic fusioncomplète (5 fûts, 1 stand hit hat,1 stand cymbale, 1 siège), achat enseptembre 2008, très peu servi,250€ avec facture. u06 61 78 54 22Maria.■ Écharpes tricotées main, diffé-rents coloris et sortes de laine + lotde pantalons diverses tailles, prix àdébattre.u06 74 31 74 49.■ Pommes, châtaignes, noix, sanstraitement chimique. u01 48 51 9356. ■ Cuisinière gaz 4 feux, état neuf,jamais servi, 120€. Balancelle de jar-din noire, état neuf, 120€. Tente decamping Janet, 2 chambres, servi2 fois, 250€. u01 48 51 76 77.

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Recyclage des déchets

une formation obligatoire pourles propriétaires de chiens decatégorie 1 (chiens d’attaque :pitt-bull non LOF, boerbull nonLOF, stafforshire terrier… ), decatégorie 2 (chiens de garde etde défense : rottweiller, pitt-bullet boerbull LOF) ou les déten-teurs d’un animal désigné par lepréfet ou la Maire car suscepti-ble de représenter un danger.Cette disposition vise à sensibi-liser aux risques que représen-

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