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carnet de typographie

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Sommaire Naissance d'une lettre

La lettrine

Règles typographiques

La couleur

Le mot image

Caractere

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A

Au commencement était le taureau.La lettre A, première lettre de l’aphabet,

dérive de la première lettre de l’aphabet protosinaïque:

le aleph qui signifiedans les langues sémitiques le taureau.

Au commencement, donc, apparait le taureau!Le taureau est le signe premier,

car il représente “la force”,l’énergie utile à la vie,

à l’agriculture, au transport; énergie primordiale

qui met l’être en mouvement, qui faitpasser de l’ëtre à l’éxistence.

Toutes les lettres suivent la mêmeévolution; pour passer de l’image graphique

à la lettre on procède par réduction: une petite partie représente le tout.Le dessin du taureau ou du boeuf

existe déjà dans les hiéroglyphes égyptiens.

(Texte tiré de “les mystères del’alphabet” de Marc-Allain

Ouaknin. Editions Assouline.)

Nai

ssan

ce

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alphabet protosinaïtique: alphabet découvert lors des fouilles de Serabit-el-Khadem dans le désert du Sinaî.

Langues sémitiques: goupe de langues d’Asie occidentale et du nordde l’Afrique (arabe, berbère, hébreu,...)

d'un

e le

ttre

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ais une trace ineffaçable n’est pas une trace...

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La lettrine, vestige des enluminures du Moyen Age,est une lettre de grande taille qui se placeau début d’un article.

Nous utilisonstous les jours les lettres de notre alphabet avec la plus grande aisance et insouciance,les considerant acquises comme l’air que nous respirons.Nous ne réalisons pas que chacune de ces lettres à notre service aujourd’hui est le résultat d’un long et lent processus d’évolutiondans l’art, ancien, de l’écriture.

D.C mc murtrie

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chocolat

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7L'appréciation que l'on a des couleurs est naturellement subjective: des goûts et des couleurs" mais elle est aussi culturelle

A surface égale, toutes les couleurs n'ont pas la même force. Les couleurs éclatantes effacent les couleurs plus discrètes.

D'une manière générale, la lisibilité d'une forme est liée à l'intensité de la couleur, à son contraste avec le fond, à sa masse.

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'On met les accents sur les capitales'En typographie française, depuis le XIVe siècle, on met les accents

sur les bas de casses et sur les capitales pour traduire les subtilités de la prononciation et éviter les contresens. Il arrivait cependant que certaines

polices soient créées sans accents pour des problèmes de hauteur de lignede plomb, mais le bon typographe les rajoutait manuellement.

A la fin du siècle dernier, on a pris l'habitude de ne pas accentuer les capitales,les nouvelles machines fondant les lignes de caractères étant de conception

anglo-saxonne ne comprenant pas de capitales accentuées.

-Les césures-En règle générale, on divise les mots par syllabes.

Pour les mots composés avec un préfixe, on faitson possible pour tenir compte

de l'étymologie (anti/rouilr).Pour les mots composés, la coupure se fait après le trait d'union.

On ne divise pas un mot avant ou après une apostrophe.On ne divise pas: noms propres, prénoms ou sigles.

Mais on peut diviser les noms propres et prénoms composés après le trait d'union.

Mais on peut diviser les noms propres et prénoms composés après le trait d'union.

On ne divise pas les nombres exprimés en chiffres.

Les titres et intertitresQuand la typographie marque elle-même la rupture

de la phrase, c'est à dire que le découpage des lignes permet d'en comprendre le sens, on ne met

pas de point, de vigule ou de point virgule., ?,, !, /, ,// ",,

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K ract è10

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t èrOn appelle caractère (du grec Kharactêr) le dessin de la lettre, qui de son origne à nos

jours a évolué et adopté différents styles: romaines, gothiques, bâtons...

Depuis Gutemberg, les caractères typographiques se sont multipliés,

miroir de l'esprit et de leur époque ou concéquence d'une invention techinque,

souvent en relation étroite avec la langue pour laquelle ils avaient été dessinés.

Ainsi les caractères vénitiens du XVIème siècle ne sont-ils que légèreté,

finesse et délicatesse, par opposition au gothique.

Le times que dessina Morison en 1932 est attaché au développement de la presse.

L'Universal, créé par le Bauhaus, se distingua quant à lui, par sa géométrie,

son absence d'empattement. A chacun de ces caractères est donc associée

une image culturelle qui est déterminante lors du choix d'une typographie.

Le style du caractère va en effet trouver une résonance dans la mémoire du lecteur

et donner une première impression avant la lecture.

Les formes typographiques sont innombrables mais toutes ne sont pas utilisables

pour la composition d'un texte se voulant d'une lisibilité maximale.

Il est aisé de constater que quelques alphabets typgraphiques seulement son employés

pour la quasi totalité des écrits et que certains ne peuvent être utilisés

que dans de grands corps pour les titres.

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Le mot image

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P

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