DOSSIER DE PRESSE

SOMMAIRE

Communiqué de presse p. 1

Informations pratiques p. 2

Préface du catalogue p. 3

Chronologie p. 4

Textes de salles p. 10

Liste des œuvres p. 13

Evénements p. 20

Art & gastronomie p. 21

Médiation p. 22

Illustrations p. 24

Contact presse : Emmanuelle Boss – eboss@fondation-hermitage.ch

Fondation de l’Hermitage direction Sylvie Wuhrmann 2, route du Signal, case postale 42 tél. +41 (0)21 320 50 01 CH - 1000 LAUSANNE 8 fax +41 (0)21 320 50 71 www.fondation-hermitage.ch e-mail info@fondation-hermitage.ch

Signac COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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Signac Une vie au fil de l’eau

DU 29 JANVIER AU 22 MAI 2016 C’est une collection très prestigieuse d'œuvres de Paul Signac (1863-1935) qui est présentée du 29 janvier au 22 mai à la Fondation de l'Hermitage : près de 140 peintures, aquarelles et dessins illustrent la carrière foisonnante du maître néo-impressionniste. Réunie par une famille passionnée par l’artiste, cette collection unique constitue l’un des plus grands ensembles d’œuvres de Signac conservé en mains privées. Elle offre un éventail exhaustif de l'évolution artistique du peintre, depuis les premiers tableaux impressionnistes jusqu'aux dernières aquarelles de la série des Ports de France, en passant par les années héroïques du néo-impressionnisme, l'éblouissement tropézien, les images flamboyantes de Venise, de Rotterdam et de Constantinople. Cette collection est également exceptionnelle par la diversité des techniques qu’elle embrasse : la fougue impressionniste des études peintes sur le motif s'y oppose aux polychromies sereines des tableaux divisés ; le japonisme audacieux des aquarelles y contraste avec la liberté des feuilles peintes en plein air. Quant aux grands lavis préparatoires dessinés à l'encre de Chine, ils nous livrent les secrets de compositions sereines, longuement méditées à l'atelier. C’est donc une initiation aux harmonies chromatiques de Signac, doublée d’une invitation au voyage, que propose cette exposition. Au fil d'un parcours chronologique et thématique, le visiteur découvrira les multiples facettes d'un homme de convictions, épris de mer et de bateaux, mais surtout du peintre, amoureux de la couleur. Une riche section documentaire permet de s’initier aux théories de la couleur des néo-impressionnistes, et une salle réunissant des tableaux des principaux acteurs de ce mouvement (Pissarro, Luce, Van Rysselberghe, Cross) vient compléter la présentation. Un ouvrage amplement illustré, publié en co-édition avec les éditions Skira, accompagne la manifestation. Le commissariat de l’exposition est assuré par Marina Ferretti, directeur scientifique du Musée des impressionnismes à Giverny et coresponsable des Archives Signac. L’exposition est placée sous le Haut Patronage de Son Excellence Monsieur René Roudaut, Ambassadeur de France en Suisse. Elle est organisée en partenariat avec le Museo d’Arte della Svizzera italiana, à Lugano, où elle sera présentée du 3 septembre 2016 au 8 janvier 2017. La manifestation et le catalogue bénéficient du généreux soutien de

et de la Fondation pour l’Art et la Culture.

Signac INFORMATIONS PRATIQUES

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INFORMATIONS PRATIQUES Titre de l'exposition Signac, une vie au fil de l’eau Lieu Fondation de l’Hermitage 2, route du Signal CH – 1000 Lausanne 8 tél. +41 (0)21 320 50 01 info@fondation-hermitage.ch www.fondation-hermitage.ch Direction Sylvie Wuhrmann Dates 29 janvier – 22 mai 2016 Horaires du mardi au dimanche de 10h à 18h, le jeudi jusqu'à 21h fermé lundi, sauf Lundi de Pâques (28 mars) et de Pentecôte (16 mai) de 10h à 18h Prix adultes : CHF 18.- / tarif réduit pour groupes dès 10 personnes (CHF 15.-) retraités : CHF 16.- / tarif réduit pour groupes dès 10 personnes (CHF 13.-)

handicapés (avec carte AI) : CHF 15.- étudiants et apprentis, chômeurs : CHF 7.-

jeunes jusqu’à 18 ans : gratuit possibilité de payer en euros

billets en prélocation dans le réseau FNAC et sur www.fnac.ch

Nombre d'œuvres 148 Commissariat Marina Ferretti Catalogue 192 pages, 24 x 29 cm, 156 illustrations couleur, CHF 46.- Editeurs Fondation de l’Hermitage, en coédition avec Skira, Milan Animations visites commentées publiques, les jeudis à 18h30 et les dimanches à 15h et événements conférences, concert, atelier d’aquarelle soirées art & gastronomie, dimanches art & brunch

Pour les enfants ateliers graines d’artistes, enfants et familles, ateliers PâKOMUZé parcours-jeu Pour les écoles visite commentée spécialement destinée aux enseignants (3 février) dossier et mallette pédagogique à disposition des enseignants

Café-restaurant L’esquisse + 41 (0)21 320 50 07 ou www.lesquisse.ch Accès en bus bus tl n° 16 : arrêt Hermitage ou n° 3, 8, 22 ou 60 : arrêt Motte Accès en voiture suivre les panneaux après les sorties d’autoroute Lausanne-Blécherette (n° 9) ou Lausanne-Vennes (n° 10), parking du Signal (place des fêtes de Sauvabelin) Rejoignez-nous www.facebook.com/FondationHermitage www.instagram.com/hermitage_lausanne Restez informés www.fondation-hermitage.ch/newsletter Prochaine exposition Basquiat, Dubuffet, Soulages…Une collection privée 24 juin - 30 octobre 2016 Contact presse Emmanuelle Boss, eboss@fondation-hermitage.ch

Signac PRÉFACE DU CATALOGUE

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Paul Signac, une passion de collectionneurs

La Fondation de l’Hermitage à Lausanne et le Museo d’arte della Svizzera italiana à Lugano invitent, le temps d’une exposition, à une traversée inédite de l’œuvre de Paul Signac (1863-1935) : près de cent quarante peintures, aquarelles et dessins illustrant la carrière foisonnante du maître néo-impressionniste, réunis par une famille de collectionneurs passionnés par l’artiste. Cette collection unique constitue l’un des plus grands ensembles de Signac conservés en mains privées. Elle offre un éventail représentatif de l'évolution artistique du peintre, depuis les premiers tableaux impressionnistes jusqu'aux dernières aquarelles de la série des Ports de France, en passant par les années héroïques du néo-impressionnisme, l'éblouissement tropézien, les images flamboyantes de Venise, de Rotterdam et de Constantinople. La collection est également exceptionnelle par la diversité des techniques qu’elle embrasse : la fougue impressionniste des débuts s'y oppose aux polychromies limpides du divisionnisme ; le japonisme audacieux des aquarelles y contraste avec la liberté des feuilles peintes en plein air. Quant aux grands lavis préparatoires exécutés à l'encre de Chine, ils nous livrent les secrets de compositions sereines, longuement méditées à l'atelier.

Au fil d'un parcours chronologique et thématique, l’exposition révèle ainsi les multiples facettes d'un homme de convictions, épris de mer et de bateaux, mais surtout du peintre, amoureux de la couleur. Les premiers paysages au coloris éclatant et une série d’études énergiques traduisent l’admiration du jeune autodidacte pour Claude Monet, qui est à l’origine de sa vocation. Un bel ensemble de dessins et de portraits croisés des principaux acteurs du mouvement néo-impressionniste (Georges Seurat, Camille Pissarro, Maximilien Luce, Théo van Rysselberghe, Henri-Edmond Cross) raconte ensuite l’essor de la nouvelle esthétique qui naît autour de Seurat en 1886. Une série de compositions raffinées, synthétiques, où formes et couleurs s’organisent selon les règles de l'harmonie, vient illustrer l’émergence de ce mouvement novateur. Une riche section documentaire permet au visiteur de s’initier aux théories de la couleur qui imprègnent la pratique des peintres « néo », de la division des tons au mélange optique des couleurs, en passant par la loi des contrastes. La découverte de Saint-Tropez, où Signac s’installe en 1892, et vit dorénavant une partie de l’année, coïncide avec ses premiers essais à l’aquarelle, dont l’exposition réunit de rares témoins ; elle deviendra sa technique de prédilection et accompagnera ses multiples voyages, notamment sa découverte des grands ports européens.

A Saint-Tropez, Signac accueille de nombreux peintres, tels Henri Matisse, Albert Marquet, Charles Camoin ou Henri Manguin, venus lui rendre visite, ainsi qu’à son voisin Henri-Edmond Cross. Le fauvisme, qui naît en 1905 sous l’impulsion de ces artistes, n’entamera pas la fidélité de Signac à la technique néo-impressionniste, même si la violence chromatique qui s’empare de son pinceau durant ces années d’intenses recherches souligne son goût de la couleur expressive. Tandis que sa peinture évolue vers des compositions très élaborées, où l’exigeante division des tons fait place à des mosaïques de touches aux couleurs contrastées ou doucement nacrées, son indomptable vitalité s’épanouit désormais dans l’aquarelle, qui lui permet de travailler en plein air et lui apporte une légèreté et une fraîcheur sans cesse renouvelées. La liberté toujours plus grande qu’il y manifeste trouve son aboutissement dans la série des Ports de France : dans cette réalisation ultime, Signac renoue avec la tradition des voyages pittoresques, et particulièrement les grandes entreprises de Claude-Joseph Vernet et William Turner. C’est donc une initiation aux harmonies chromatiques de Signac, doublée d’une invitation au voyage, que propose cette exposition. Tant à Lausanne qu’à Lugano, la passion de l’artiste pour l’analyse de la lumière trouve une amplification poétique dans le paysage environnant, où les jeux infinis de l’eau et du ciel à la surface du lac offrent un contrepoint naturel à la myriade de taches colorées qui frémissent dans les marines de Signac.

Nous tenons à remercier très chaleureusement les collectionneurs pour leur confiance, leur disponibilité de tous les instants et la généreuse mise à disposition de leurs œuvres, qui permet à un large public de partager leur engagement passionné envers l’un des artistes les plus novateurs de son temps. La coordination de l’exposition et du catalogue a été assurée avec une compétence remarquable par Aurélie Couvreur, Corinne Currat et Dominique Hoeltschi à Lausanne, et Francesca Bernasconi à Lugano, et nous leur disons, ainsi qu’à l’ensemble des collaborateurs des deux musées, toute notre reconnaissance pour leur investissement très soutenu tout au long de la construction du projet. Nous remercions également Skira editore et Giuseppina Leone, responsable des publications internationales, du soin qu’ils ont apporté à la publication.

Nous voulons enfin exprimer notre profonde gratitude aux partenaires, mécènes et sponsors qui nous honorent de leur précieux soutien : sans leur grande générosité, cette exposition et le livre qui l’accompagne n’auraient pu voir le jour. Sylvie Wuhrmann Directrice de la Fondation de l’Hermitage, Lausanne Marco Franciolli Directeur du Museo d’arte della Svizzera italiana, Lugano Marina Ferretti Bocquillon Commissaire de l’exposition, Directeur scientifique du Musée des impressionnismes Giverny, et coresponsable des Archives Signac

Signac CHRONOLOGIE

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PAUL SIGNAC 1863 11 novembre : Naissance de Paul Victor Jules Signac, au 33 rue Vivienne dans le 4e arrondissement de Paris. Son père, Jules Jean Baptiste Signac, est sellier, sa mère, Héloïse Anaïs Eugénie Deudon, sans profession. 1875 La famille s’installe au 12 avenue Frochot, 9e arrondissement, à l’angle du boulevard de Clichy. 1879 10 avril-11 mai : IVe exposition impressionniste. Elle compte des œuvres de Gustave Caillebotte, Mary Cassatt, Edgar Degas, Claude Monet et Camille Pissarro. Signac a quinze ans et fait un croquis d’après Degas. Il se fait mettre à la porte de l’exposition par Paul Gauguin : « On ne copie pas ici, Monsieur ». 1880 17 mars : Décès à Menton de Jules Signac, père de l’artiste, mort de tuberculose. Héloïse Signac déménage et s’installe avec son fils et son beau-père à Asnières, 42 bis rue de Paris. 1er avril : Ouverture de la Ve exposition impressionniste dans laquelle sont présentées des œuvres de Caillebotte, Degas, Armand Guillaumin, Pissarro et Jean-François Raffaëlli. 3-30 avril : Exposition des nouvelles œuvres d’Edouard Manet dans les locaux de la revue La Vie moderne. Juin : Exposition Claude Monet à La Vie moderne : « Qu’est-ce qui m’a poussé à faire de la peinture ? – C’est Monet ou plutôt la vue de quelques reproductions de tableaux dans La Vie moderne. Ce qui m’attirait chez cet artiste, c’était l’aspect révolutionnaire de son œuvre. Il est vrai que la peinture de Detaille me paraissait alors d’une perfection difficile à atteindre ! Tandis que celle de Monet, rien ne me paraissait plus facile. Je ne me rendais pas compte à cette époque-là… J’avais dix-huit ans tout au plus », rappellera Signac. 1er octobre : Il entre en classe de mathématiques élémentaires au lycée Rollin, actuel lycée Jacques-Decour à Montmartre, mais il interrompt ses études à la fin du premier trimestre. 1881 Il commence à peindre et à naviguer sur la Seine. La navigation sera, après la peinture, sa grande passion. Son premier bateau est une périssoire baptisée, par défi, « Manet-Zola-Wagner ». Grand régatier, il possèdera trente-deux bateaux et s’intéressera même à la conception de voiliers. 2 avril : Ouverture de la VIe exposition impressionniste. Degas, Pissarro, Guillaumin et Raffaëlli y exposent. Novembre : Ouverture du cabaret Le Chat noir par Rodolphe Salis et Emile Goudeau. Signac participe à l’animation du cabaret ainsi qu’aux « vendredis littéraires » de Goudeau. L’année suivante, il publie dans la revue Le Chat noir des nouvelles naturalistes et pastiche Emile Zola. 1882 Il loue un premier atelier, rue de Steinkerque, dans le 18e arrondissement qu’il partage avec le peintre et graveur Henri Rivière, ancien condisciple du collège Rollin. Il peint des études impressionnistes à Asnières, puis à Port-en-Bessin où il passe l’été. La même année, il rencontre Berthe Roblès (1862-1942), une cousine éloignée de Camille Pissarro, modiste jusqu’en 1889, qui deviendra sa compagne. 1er-31 mars : VIIe exposition impressionniste. Caillebotte, Renoir, Pissarro, Sisley et Monet y exposent, le paysage est à l’honneur. Henri Rivière note dans Le Chat noir qu’il revoit avec plaisir des œuvres de Monet exposées à La Vie moderne deux ans auparavant. 1883 Il fréquente l’atelier libre de Jean-Baptiste Emile Bin (1825-1897), élève de Léon Cogniet et de Nicolas Gosse, 2e Prix de Rome en 1850, qui est aussi maire de Montmartre à cette époque. A l’occasion de son vingtième anniversaire, Signac reçoit l’argent mis de côté à son intention par sa grand-mère pour « acheter un homme » s’il était enrôlé pour le service militaire. Il choisit d’acheter chez le Père Tanguy un tableau de Cézanne, Vallée de l’Oise (vers 1880, collection privée), qui restera toute sa vie l’orgueil de sa collection.

Signac CHRONOLOGIE

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1884 Il se lie au milieu littéraire et rencontre Félix Fénéon, Gustave Kahn, Paul Adam et Joris-Karl Huysmans. Ils seront ses premiers critiques et défendront le néo-impressionnisme. 15 mai : Ouverture de la première exposition du Groupe des artistes indépendants. Il y rencontre Georges Seurat qui expose Une baignade (Asnières) (1884, Londres, The National Gallery), ainsi que Charles Angrand, Henri-Edmond Cross et Albert Dubois-Pillet. Ensemble, ils participent à l’élaboration de la Société des artistes indépendants fondée officiellement le 11 juin 1884 et dont les statuts sont publiés le 3 octobre de la même année. Signac devient un des rares amis de Seurat, qui entreprend à cette période Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte (1884-1886, Chicago, The Art Institute). 14 novembre : Monet répond à Signac qui a sollicité ses conseils. Ils se rencontrent à Paris. 10 décembre : Première exposition de la Société des artistes indépendants. Signac, membre fondateur, consacrera dès lors beaucoup d’énergie à l’organisation des expositions de la société. 1885 2 janvier : Signac qui, comme Seurat, s’intéresse aux théories de la perception de la couleur est invité par Emile David, préparateur aux ateliers des Gobelins dirigés par Eugène Chevreul, à assister « à quelques expériences simples fondées sur la réflexion de la lumière blanche » d’après les théories de Chevreul. Il s’agit vraisemblablement d’une seconde visite aux Gobelins. Printemps : Sur les quais de la Seine, Signac rencontre Guillaumin, dans l’atelier duquel il fera la connaissance de Camille Pissarro. Mars-avril : Exposition Eugène Delacroix à l’Ecole des Beaux-Arts. La même année, publication par Alfred Robaut du catalogue raisonné de l’œuvre peint, dessiné, lithographié et gravé de Delacroix. Eté : Comme chaque été, Signac séjourne au bord de la mer. Cette fois, il a choisi Saint-Briac, en Bretagne, où il peint une série de marines impressionnistes qui témoignent toujours de l’influence de Monet (Saint-Briac. Les balises). Elles expriment également un goût prononcé pour les compositions frontales, géométriques et, pour certaines, un refus de la perspective linéaire traditionnelle (Saint-Briac. Le Béchet).

Seurat quant à lui est à Grandcamp, en Normandie, où il peint sa première série de marines. Pour la première fois, il « divise » les tons et adopte une touche menue, très régulière, en utilisant des couleurs pures. Août : Charles Henry publie « Introduction à une esthétique scientifique » dans la Revue contemporaine. Hiver : Seurat reprend entièrement La Grande Jatte en divisant systématiquement la couleur. A sa suite, Camille Pissarro et Paul Signac adoptent la nouvelle technique. Signac retravaille alors sa toile Les Modistes (Zurich, Fondation Bührle), qu’il achève en janvier 1886. 1886 Mars-avril : Premières œuvres entièrement divisées, Les Gazomètres. Clichy (Melbourne, National Gallery of Victoria) et Passage de Puits Bertin. Clichy (localisation actuelle inconnue). 15 mai-15 juin : VIIIe et dernière exposition impressionniste. Grâce au soutien de Camille Pissarro et de Berthe Morisot, Seurat et Signac y participent et la dernière salle leur est réservée. Première apparition publique de Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte, entourée d’œuvres de Signac, Camille Pissarro et de son fils Lucien. A côté de tableaux impressionnistes, Signac expose Les Modistes et ses œuvres divisées.

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Eté : Exceptionnellement, Signac ne passe pas l’été au bord de la mer, mais aux Andelys, en Normandie, où il peint une première série de paysages néo-impressionnistes. 21 août-21 septembre : IIe exposition de la Société des artistes indépendants, où les premières œuvres néo-impressionnistes d’Albert Dubois-Pillet sont accrochées près de celles de Seurat, Signac et des Pissarro. 19 septembre : Apparition du terme « néo-impressionniste » dans un article de Félix Fénéon, « L’Impressionnisme aux Tuileries », publié dans la revue L’Art moderne, Bruxelles : « La vérité est que la méthode néo-impressionniste exige une exceptionnelle délicatesse d’œil ». Octobre : Séjour à Fécamp. 1887 Février : Exposition de Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte au Salon des XX à Bruxelles. Signac rencontre Théo van Rysselberghe, qui se ralliera au mouvement néo-impressionniste l’année suivante. Mars : Il achète un tableau de Maximilien Luce, La Toilette (Genève, musée du Petit Palais), à la IIIe exposition des Indépendants. Début de leur amitié. Printemps : Il peint sur les quais de Clichy et d’Asnières, parfois en compagnie de Vincent van Gogh arrivé à Paris l’année précédente et qu’il initie au néo-impressionnisme. Van Gogh rencontrera Seurat en novembre à l’occasion d’une visite de l’exposition dite « du petit boulevard ». Ils exposeront tous les trois dans la salle de répétition du Théâtre-Libre d’Antoine de la fin novembre jusqu’au début janvier 1888. Eté : Premier séjour dans le Midi, à Collioure. 1888 Février : Signac expose pour la première fois au Salon des XX à Bruxelles. Il rencontre le peintre Willy Finch qu’il convertit à la théorie néo-impressionniste. La même année, Henry van de Velde peint lui aussi ses premières toiles néo-impressionnistes. Eté : Il séjourne à Portrieux. 1889 Janvier : Signac loue un atelier au 20 avenue de Clichy, où jusqu’en 1892 il reçoit des amis peintres et écrivains dans le cadre de ses « lundis ». Mars : Il rend visite à Vincent van Gogh, interné à Arles, puis passe l’été à Cassis. Août-septembre : Il passe plusieurs semaines à Herblay en compagnie de Luce. 1890 Janvier : Il est à Bruxelles pour l’ouverture du Salon des XX. Avec Toulouse-Lautrec, il s’oppose au peintre Henry de Groux qui a tenu des propos déplaisants sur Van Gogh, taxé « d’inénarrable pot de soleils ». Printemps : La revue Les Hommes d’aujourd’hui consacre un numéro (n° 373) à Signac, dont le texte est rédigé par Félix Fénéon. Un portrait de l’artiste par Seurat illustre la couverture. 25 avril-22 mai : Exposition de la gravure japonaise à l’Ecole des Beaux-Arts. Signac la visite en compagnie d’Arsène Alexandre, qui se souviendra : « Nous regardions longuement les paysages d’Hiroshige ». Printemps-été : Séjour à Saint-Briac. 17 juillet : Mort d’Albert Dubois-Pillet au Puy-en-Velay où, officier, il avait été muté quelques mois plus tôt. 29 juillet : Mort de Vincent van Gogh à Auvers-sur-Oise. 1891 29 mars : Mort de Georges Seurat. Le 31 mars, Signac et Camille Pissarro assistent à l’enterrement. Ce dernier, qui s’écarte de la théorie néo-impressionniste et revient progressivement à un impressionnisme plus traditionnel, écrit à son fils Lucien : « Je suis allé à l’enterrement de Seurat hier. J’ai vu un Signac qui est bien affecté de ce grand malheur. Je crois que tu as raison, c’est fini le pointillé. » Mais la même année, Cross adhère définitivement au néo-impressionnisme. Avec Luce et Fénéon, Signac règle la succession de Seurat.

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13 juin : Signac publie dans La Révolte un article « Impressionnistes et révolutionnaires » où, en dépit de ses convictions anarchistes, il insiste sur l’idée que les artistes les plus révolutionnaires ne sont pas ceux qui illustrent dans leurs œuvres les idées progressistes, mais ceux qui, révolutionnaires par tempérament, s’éloignent des chemins battus pour inventer un langage neuf. Eté : Séjour à Concarneau.

1892 Mi-mai : Arrivée de Signac, à la barre de son voilier Olympia, dans le port de Saint-Tropez où il passera désormais une partie de l’année. Il loue une petite maison sur la plage des Graniers, La Ramade, et peint ses premières aquarelles. 7 novembre : Signac épouse Berthe Roblès à la mairie du 18e arrondissement de Paris. Décembre : Inauguration de la première exposition de peinture néo-impressionniste, dans les salons de l’hôtel Brébant à Paris. 1893 Eté : Première pensée d’une grande toile décorative, Au Temps d’Harmonie, qui occupera Signac jusqu’à sa présentation au Salon des indépendants en 1895. Cette œuvre chargée d’intentions esthétiques, politiques et sociales est unique dans sa production, par ses dimensions comme par ses implications personnelles. A l’occasion d’un séjour à Bruxelles en 1897, le peintre proposera de l’offrir à la Maison du peuple de Bruxelles, mais l’architecte Victor Horta n’accueillera pas cette proposition avec enthousiasme et Signac retirera son offre. Depuis 1942, elle est déposée à la mairie de Montreuil. Décembre : Ouverture, 20 rue Laffitte, de l’éphémère galerie néo-impressionniste, gérée par Moline et subventionnée par Antoine de La Rochefoucauld, lui-même peintre néo-impressionniste avant qu’il ne choisisse d’animer le mouvement Rose+Croix. Le carton d’invitation de la première exposition annonce le programme de la galerie : « Les peintres néo-impressionnistes, Charles Angrand, Henri Edmond Cross, Maximilien Luce, Hippolyte Petitjean, Lucien, Georges et Félix Pissarro, Antoine de La Rochefoucauld, Paul Signac, Théo van Rysselberghe, ont organisé 20 rue Laffitte, une exposition permanente de leurs œuvres […] les œuvres exposées seront renouvelées chaque mois. A ces expositions succèderont des expositions particulières de chacun des peintres de cette association ». 1894 17 février-15 mars : Il participe au premier Salon de la Libre Esthétique qui succède à Bruxelles aux manifestations des XX. Il exposera souvent à ce nouveau Salon, mais sans s’engager avec autant d’énergie et de constance qu’il l’avait fait pour les XX. 14 juin : A Saint-Tropez, stimulé par la lecture du journal d’Eugène Delacroix dont la publication a commencé l’année précédente, il décide de tenir son propre journal. C’est le début d’une réflexion qui aboutira en 1898 et 1899 à la publication d’un traité, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme. Il cesse d’attribuer un numéro d’opus à ses œuvres. 1895 Sa technique évolue : il renonce au point serré des premiers temps pour une facture plus large. Cette évolution est accompagnée par celle de Cross, qui l’a précédé dans le Midi et s’est installé à Saint-Clair. A Saint-Tropez, Signac loue la villa La Hune qu’il achètera en 1897 et où il reçoit ses amis peintres jusqu’en 1913. 1896 Il voyage en Hollande.

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1897 Il s’installe dans un nouvel appartement, au Castel Béranger, un immeuble construit par l’architecte Hector Guimard, au 14 rue La Fontaine dans le 16e arrondissement de Paris. Février : Il séjourne au Mont-Saint-Michel. 1898 15 janvier : Signac est signataire d’un témoignage collectif de soutien à Emile Zola le félicitant de son attitude courageuse dans l’affaire Dreyfus, qui divise alors la France. 27 mars-18 avril : Séjour à Londres pour voir les œuvres de Turner. 22 octobre-20 décembre : Première exposition du groupe néo-impressionniste en Allemagne, à la galerie Keller & Reiner de Berlin. Les expositions du groupe se multiplient dès lors outre-Rhin, où elles suscitent l’intérêt des collectionneurs et des artistes. 1899 Edition en volume du manuel théorique rédigé par Signac, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, déjà partiellement publié dans La Revue blanche en 1898. Une version réduite de ce texte paraît en allemand dans la revue Pan en juillet 1898. Le manuel lui-même sera traduit en allemand en 1903, et plusieurs fois réédité (en allemand en 1910, et en français en 1911, 1921 et 1939). Lu par plusieurs générations d’artistes curieux de théories de la couleur, il les influencera plus ou moins durablement. En 1964, Françoise Cachin en a publié une édition critique, elle-même rééditée en 1978 et 2005. 10-31 mars : A la galerie Durand-Ruel, une exposition collective réunit les néo-impressionnistes, les Nabis et Odilon Redon. Cette manifestation marque le début du succès pour les néo-impressionnistes. 1900 25 janvier : Il obtient son permis de conduire : « Nous avons inauguré mon diplôme, en faisant avec Cross du 30 à l’heure sur les routes de notre département ». Octobre-novembre : Il séjourne à Samois. Décembre : Il participe sans succès au concours d’esquisses destinées au décor de la mairie d’Asnières. 1902 2 juin : Ouverture à la galerie Bing de la première exposition monographique consacrée à Signac. L’artiste a 38 ans, il expose neuf toiles, douze notations à l’huile, deux pastels et cent aquarelles. 1904 Avril-mai : Premier séjour prolongé à Venise. Eté : Séjour de la famille Matisse à Saint-Tropez, où Signac lui a réservé La Ramade. 13-31 décembre : Exposition monographique à la galerie Druet. 1905 Eté : Manguin, Camoin, Marquet séjournent à Saint-Tropez. Ils fréquentent Signac et Cross. 1906 18 avril-3 mai : Séjour en Hollande, à Rotterdam, Maasluis, Overschie, Amsterdam. Juillet : Séjour à Marseille avec Camoin. 1907 21 janvier-7 février : Exposition Signac à la galerie Bernheim-Jeune, où Fénéon s’occupe désormais de la section d’art contemporain. 28 mars-15 mai : Voyage à Istanbul, en compagnie du peintre Henri Person.

1908 Il est nommé président de la Société des artistes indépendants. Février-avril : Il voyage en Italie et séjourne à Venise.

Signac CHRONOLOGIE

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1909 Il voyage à Londres où il dessine d’après les tableaux de Turner. 1910 16 mai : Mort de Cross. Signac devient l’ultime peintre néo-impressionniste de la première génération. Sa production peinte ralentit. 1911 23 janvier-1er février : Première exposition réservée aux aquarelles, Les Ponts de Paris, à la galerie Bernheim-Jeune. Juin : Séjour à La Rochelle. 25 octobre : Renoir remet à Signac les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. 1912 25 mai-30 septembre : Exposition du « Sonderbund » à Cologne, ambitieux panorama de la modernité où la peinture française est à l’honneur. Signac et Cross y représentent le néo-impressionnisme. 1913 Septembre : Signac s’installe à Antibes avec le peintre Jeanne Selmersheim-Desgrange qui donne naissance le 2 octobre à leur fille Ginette. Il laisse La Hune et l’appartement parisien à la disposition de sa femme. 1914-1918 Pacifiste, Signac est profondément déprimé par les événements et peint peu. Il est fixé à Antibes où il voit souvent les Bonnard. Il se réfugie dans l’étude de l’œuvre de Stendhal. 1919 Signac loue un nouvel appartement à Paris, au 14 rue de l’Abbaye, près de l’église Saint-Germain-des-Prés, où il s’installe avec Jeanne Selmersheim-Desgrange et leur fille. Il s’occupe à nouveau d’organiser les expositions des Indépendants, interrompues par la guerre, et présente chaque année quelques œuvres peintes à l’huile. Dès lors, il sillonne la France et peint surtout à l’aquarelle. 1921-1922 Il loue une maison à Saint-Paul-de-Vence. 1922 Lucie Cousturier publie la première monographie consacrée à Signac, P. Signac, aux éditions Crès. 1924-1930 Il loue une maison à Lézardrieux, en Bretagne, où il passe les étés. 1926 Il loue une petite maison à Viviers où il séjournera régulièrement jusqu’à la fin de ses jours. Il explore la vallée du Rhône sur les pas de Stendhal dont il souhaite illustrer Mémoires d’un touriste. 20 février-21 mars : L’exposition Trente ans d’art indépendant est organisée par Signac. C’est une éloquente démonstration du rôle tenu par la Société des artistes indépendants dans le développement de l’art contemporain. 1927 Il publie Jongkind, aux éditions Crès. Dans cette monographie consacrée au peintre hollandais, il rédige un traité de l’aquarelle qui nous renseigne sur sa propre technique d’aquarelliste. 1929-1931 Il entreprend de sillonner la France pour représenter ses ports à l’aquarelle, avec l’aide du mécène et collectionneur Gaston Lévy. Cent aquarelles des ports de France sont réunies dans des albums reliés. 1931 Il acquiert une petite maison sur la pointe du port de Barfleur en Normandie. 1935 Avril : Il entreprend un dernier voyage, à la découverte de la Corse. 15 août : Signac décède à Paris, à l’âge de 72 ans, d’une septicémie d’origine rénale. 18 août : Ses cendres sont déposées au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Signac TEXTES DE SALLES

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TEXTES DE SALLES 1. Paul Signac, un homme de convictions Surnommé par Thadée Natanson le « saint Paul du néo-impressionnisme », Paul Signac est l'apôtre des théories néo-impressionnistes. Avec Camille Pissarro, il est un des tout premiers artistes à adopter la technique de la division des tons mise au point par Georges Seurat au cours de l'hiver 1885-1886. Tous trois participent en avril 1886 à la huitième et dernière exposition impressionniste, où leurs œuvres sont réunies dans l’ultime salle du parcours. La nouvelle école est alors qualifiée d'impressionnisme scientifique, par opposition à la génération précédente. Le terme de « néo-impressionniste » n'apparaît qu'en septembre 1886, sous la plume du critique Félix Fénéon. Aussi expansif que Seurat est secret, Signac initie à la technique de la division des couleurs de nombreux artistes qui ne tardent pas à figurer parmi les plus brillants représentants de l'école néo-impressionniste. Parmi ceux-ci, citons Maximilien Luce, rencontré à l'occasion du Salon des artistes indépendants en 1887 et le peintre belge Théo van Rysselberghe, dont il fait la connaissance la même année, à l'occasion de la présentation de Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte de Georges Seurat, 1884-1886, au Salon des XX à Bruxelles. Sans oublier Henri-Edmond Cross qui expose ses premiers tableaux néo-impressionnistes en 1891, l'année même de la mort de Seurat. Comme Camille Pissarro ou Félix Fénéon, ces artistes partagent les idéaux anarchistes de Signac et comptent parmi ses amis les plus proches. Signac est aussi l'auteur du manuel théorique D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, qui situe la théorie de la division des tons dans une perspective historique. Publié en 1899 et plusieurs fois réédité en français et en allemand, cet ouvrage est consulté par toute une génération de jeunes artistes intéressés par la couleur au tournant du siècle. Des premières marines peintes avec une vigueur et une liberté impressionnistes aux amples architectures portuaires d’après-guerre, la description de l’eau et du ciel offre à Paul Signac un inépuisable prétexte à multiplier ses harmonies chromatiques. Ardent défenseur de la couleur pure, il y trouve une illustration naturelle de ses théories artistiques, car la réflexion de la lumière à la surface du fleuve et de la mer fragmente le réel en une myriade de taches colorées. Epris de plein air, Signac fut aussi un navigateur averti et il sut conférer au genre de la marine une modernité radicale, sans renoncer à sa force d’évocation. Au-delà de l’exigeante technique de la division des couleurs qui tend naturellement à l’abstraction, son œuvre véhicule en effet une puissante poétique du voyage et de l’évasion.

(M. F. B.) 2. Pour la couleur, de l'impressionnisme au néo-impressionnisme C’est la visite de la première exposition monographique de Claude Monet en juin 1880 dans les locaux de la revue La Vie moderne qui décide de la vocation de peintre du jeune Signac. D’emblée, il choisit d’évoquer l'eau et ses reflets, et dès 1882, il s’essaye en autodidacte au genre de la marine à Port-en-Bessin. Proches de l’art de Monet, les paysages de jeunesse se distinguent par le choix de couleurs fortes et de compositions frontales. Le tempérament énergique de Signac, son amour du plein air et de la couleur le portent naturellement à une approche de type impressionniste qui persistera jusqu'à la fin dans sa carrière, par le biais de la pratique de l’aquarelle ou dans le traitement très libre de ses études peintes sur le motif. En mai 1884, Signac rencontre Georges Seurat à l'occasion de la première exposition du Groupe des artistes indépendants. Les deux peintres se lient d'amitié et Signac, qui reste fidèle à l'impressionnisme, participe dès lors aux recherches de Seurat sur l’harmonie des lignes et la perception des couleurs. En 1885, ils visitent ensemble la rétrospective consacrée à Eugène Delacroix à l’Ecole des Beaux-Arts. Ils se rendent aussi à la manufacture des Gobelins pour assister à quelques expériences en application des théories d'Eugène Chevreul. Au cours de l’hiver 1885-1886, Seurat reprend entièrement une grande toile commencée l'année précédente, Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte (1884-1886, Chicago, The Art Institute), en appliquant pour la première fois la théorie du mélange optique. Pour éviter de ternir l'harmonie chromatique du tableau en mélangeant les tons sur la palette, il pose des petites touches de couleur pure côte à côte sur la toile, en laissant à l’œil du spectateur le soin de recomposer les tons. Signac adopte rapidement cette technique à laquelle il sera définitivement fidèle. La touche divisée confère aux toiles néo-impressionnistes un effet de vibration délicate qui se prête à l’analyse des variations de la lumière. Les paysages d’eau peints alors expriment une poésie quasi abstraite, que Signac souligne en leur attribuant des titres d’inspiration musicale. Grâce à Pissarro, séduit lui aussi par la théorie de la division, Signac et Seurat participent en 1886 à la huitième et dernière exposition du groupe impressionniste.

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3. Signac au temps d'harmonie Quand Georges Seurat meurt prématurément en 1891, les destinées du néo-impressionnisme paraissent compromises. Camille Pissarro a déjà renoncé à la nouvelle technique pour revenir à un impressionnisme plus orthodoxe. Signac, conscient que l'avenir du mouvement repose désormais uniquement sur ses épaules, continue à défendre la théorie de la division des tons et ne tardera pas à faire évoluer le néo-impressionnisme. Il rend hommage à l'ami disparu en organisant l'exposition posthume du Salon des artistes indépendants en 1892. Puis, lassé des intrigues de la vie parisienne, il suit les conseils de son ami Henri-Edmond Cross, installé depuis peu au Lavandou, et découvre le petit port de Saint-Tropez. Il y loue puis achète une villa qu'il baptise La Hune, où il passe désormais la belle saison, quittant Paris dès que l'exposition du Salon des artistes indépendants est en place. A Saint-Tropez, il s'essaye à l'aquarelle, qui devient dès lors une de ses techniques de prédilection. Si certaines de ses aquarelles exécutées sur le motif lui permettent de mettre en place une toile peinte à l'huile, nombreuses sont traitées de façon indépendante, datées, signées et exposées dès 1892. Au cours des trois années qui suivent, Signac peint exclusivement les paysages du petit port varois et, progressivement, use plus librement de la division des tons. La touche s’élargit et, dans ses œuvres toujours plus colorées, il privilégie les effets de contraste pour donner davantage d'impact à la couleur. Cessant aussi d’attribuer un numéro d’opus à ses tableaux, il entreprend la rédaction de son journal. C’est le début d’une réflexion théorique et d’une mise en perspective du néo-impressionnisme qui aboutira à la publication en 1899 du traité D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme. Au tournant du siècle, les peintres sont de plus en plus nombreux à fréquenter Saint-Tropez. Cross, qui s'y rend en voisin, a accompagné l'évolution de Signac et tous deux attirent une nouvelle génération d'artistes passionnés par la couleur. En 1904, Henri Matisse y séjourne près de Signac. L'année suivante, Henri Manguin, Charles Camoin et Albert Marquet passent l'été dans le petit port varois où ils sont rejoints par Cross et Van Rysselberghe. A la rentrée, leurs toiles, exposées près de celles de Matisse et de Derain au Salon d'automne, créent l'événement : le fauvisme est né.

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4. Le temps des voyages Dès 1896, Signac voyage en Hollande et ne tarde pas à retrouver ensuite les sites qui ont inspiré ses œuvres de jeunesse, notamment les plages de la Manche au Mont-Saint-Michel et les bords de la Seine près de Paris. Elu président de la Société des artistes indépendants en 1908, il devient une figure incontournable de la scène artistique européenne. Il expose toujours à Bruxelles où la Libre Esthétique a remplacé le Salon des XX, mais il est désormais très présent également en Allemagne où son ami Henry van de Velde diffuse les œuvres des peintres néo-impressionnistes. A cette époque, Signac visite les grands ports européens : Venise en 1904 et 1908, Rotterdam en 1906, Istanbul en 1907. Sans oublier les ports français, notamment Marseille et La Rochelle. Au cours de ses voyages, il note ses impressions à l'aquarelle avant d’élaborer ses tableaux à l’atelier. A partir de 1900, il interprète de plus en plus librement la couleur des paysages observés, tandis que ses compositions équilibrées et rythmées par d’amples arabesques prennent des accents classiques. Elles sont précédées par un nombre croissant de travaux préparatoires. Aux études peintes sur le motif s'ajoute une importante production, de dessins et d’aquarelles. A partir de 1907, Signac exécute au lavis d’encre de Chine de grands cartons mis au carreau pour être transposés sur la toile. Dès 1910, l’aquarelle prend définitivement le pas sur sa production peinte à l’huile. Les œuvres graphiques constitueront dès lors une part toujours plus conséquente de son travail.

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En 1913, Signac quitte Saint-Tropez pour Antibes où il s'installe avec sa nouvelle compagne, le peintre Jeanne Selmersheim-Desgrange. La Première Guerre mondiale le fixe à Antibes où il travaille peu, profondément déprimé par les événements qui heurtent ses convictions pacifistes. Empêché de travailler dans les ports où les artistes risquent d'être soupçonnés d'espionnage, il se réfugie dans l'étude de l'œuvre de Stendhal.

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5. Signac aquarelliste et nomade Après-guerre, en 1921, Signac quitte Antibes pour Saint-Paul-de-Vence et sillonne les routes de France. Le néo-impressionnisme est depuis longtemps entré dans l'histoire, ce qui signifie qu'il n'appartient plus à l'avant-garde artistique. S'il continue d'exposer chaque année au Salon des artistes indépendants des tableaux néo-impressionnistes, Signac consacre la plupart de son temps au dessin et à l'aquarelle. L’ampleur décorative très mesurée des grands lavis peints à l'encre de Chine s’oppose au traitement libre et coloré des notes prises sur le motif. Car au cours de ses pérégrinations, Signac privilégie l’aquarelle qu’il pratique depuis 1892 et qui lui permet de travailler en plein air. Elle est, depuis le XVIIIe siècle, l'instrument d'élection des artistes voyageurs et ses maîtres en ce domaine sont Eugène Delacroix, William Turner et Johan Barthold Jongkind. En 1927, il consacre à ce dernier une monographie dans laquelle il exprime ses propres convictions d'aquarelliste. S'il peint toujours avec passion les quais de la Seine à Paris, on le trouve souvent dans la vallée du Rhône où il recherche les sites évoqués par Stendhal et rêve d'illustrer Mémoires d'un touriste, « le plus beau livre du monde ». Mais c'est en Bretagne, à Lézardrieux, sur les bords du Trieux, qu'il s'installe en 1924. Il se rend souvent à Saint-Malo où l'attirent les terre-neuvas et assiste à la partance des « Islandais » qu'il observe inlassablement. Son dernier projet artistique est la série consacrée aux ports de France dans la lignée des grands peintres et graveurs de marines tels que Joseph Vernet, Nicolas Marie Ozanne et Louis Garneray. De 1929 à 1931, grâce au soutien financier de l’homme d’affaires Gaston Lévy, Signac alors largement sexagénaire entreprend de parcourir la France de port en port et d’en rapporter des vues à l’aquarelle. Il décrit avec un plaisir toujours renouvelé la diversité des ciels, des gréements et des architectures portuaires, sans savoir que ces séduisants paysages ne tarderont pas à connaître de sévères destructions.

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LISTE DES ŒUVRES PAUL SIGNAC PEINTURES Port-en-Bessin. La Halle aux poissons, 1884 huile sur toile, 60 x 92 cm signé en bas à gauche collection privée Saint-Briac. Le Béchet, 1885 huile sur toile, 46 x 65 cm signé et daté en bas à droite collection privée Fécamp. Soleil, 1886 huile sur toile, 46 x 55 cm signé en bas à droite collection privée Etude pour La Salle à manger (la femme, format horizontal), 1886-1887 huile sur bois, 14,5 x 25 cm signé des initiales en bas à droite collection privée Avant du Tub. Opus 176, 1888 huile sur toile, 45 x 65 cm signé en bas à gauche, daté et annoté en bas à droite collection privée Saint-Briac. Les balises. Opus 210, 1890 huile sur toile, 65 x 81 cm signé et daté en bas à gauche, annoté en bas à droite collection privée Concarneau. Calme du soir (étude), 1891 huile sur bois, 26 x 35 cm collection privée Concarneau (étude), 1891 huile sur bois, 15 x 25 cm signé en bas à droite collection privée Soleil couchant sur la ville (étude), 1892 huile sur bois, 15,5 x 25 cm cachet de l'atelier en bas à gauche collection privée Etude pour Au Temps d'Harmonie (le joueur de boules penché), 1894 huile sur bois, 16 x 26 cm signé des initiales en bas à droite collection privée Saint-Tropez. Après l'orage, 1895 huile sur toile, 65 x 81 cm signé et daté en bas à droite collection privée

Saint-Tropez. Fontaine des Lices, 1895 huile sur toile, 65 x 81 cm signé et daté en bas à gauche collection privée Mont Saint-Michel. Brume et soleil, 1897 huile sur toile, 46,7 x 55,5 cm signé et daté en bas à droite collection privée Samois. Etude n° 6, 1899 huile sur carton-toile, 26 x 34 cm collection privée Saint-Cloud, 1903 huile sur toile, 44,5 x 54 cm signé et daté en bas à droite collection privée Antibes. Matin, 1903 huile sur carton-toile, 26,5 x 34,5 cm signé et daté en bas à droite collection privée L’Arc-en-ciel (Venise), 1905 huile sur toile, 73 x 92 cm signé et daté en bas à gauche collection privée Sainte-Anne (Saint-Tropez), 1905 huile sur toile, 73 x 92 cm signé et daté en bas à gauche collection privée Marseille. Le Vieux Port, 1906 huile sur toile, 73 x 92 cm signé et daté en bas à droite collection privée Avignon. Matin, 1909 huile sur toile, 73 x 92 cm signé et daté en bas à gauche collection privée Juan-les-Pins. Soir, 1914 huile sur toile, 73 x 92 cm collection privée ŒUVRES GRAPHIQUES Luce lisant La Révolte, 1890 aquarelle, mine de plomb, plume et encre de Chine 26,8 x 20,3 cm monogrammé en bas à droite collection privée Saint-Tropez. La jetée vue du chantier naval, 1892 crayon Conté, 23,7 x 30,5 cm signé et daté en bas à gauche collection privée Saint-Tropez, le sentier côtier, vers 1894 aquarelle, plume et encre de Chine, 19,7 x 27,5 cm monogrammé en bas à droite collection privée

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Port de Saint-Tropez, étude de reflets, 1894 aquarelle, plume et encre de Chine, 10,2 x 17 cm monogrammé en bas à gauche collection privée Voiliers dans le port de Saint-Tropez, 1894 aquarelle, plume et encre de Chine, 10 x 17 cm monogrammé et daté en bas à gauche collection privée Saint-Tropez, voilier au port, 1894 aquarelle, plume et encre de Chine, 15 x 19 cm monogrammé en bas à droite collection privée La Langouste du Réveillon, 1895 plume et lavis d’encre de Chine, crayon bleu, 31,5 x 24,5 cm cachet de la revue La Sociale en haut à gauche, annoté en haut à droite « toute la marine en gris sauf le phare », titré en bas au centre « La Langouste du Réveillon » et signé en bas à droite dessin pour La Sociale collection privée La Mendiante, 1895 plume et lavis d’encre de Chine, crayon bleu, 32,9 x 24,8 cm signé en bas à droite dessin pour La Sociale collection privée Saint-Tropez. La jetée, vers 1900 aquarelle, 12 x 17 cm cachet de l'atelier en bas à droite collection privée Paris. La Seine au pont de Grenelle, 1900 aquarelle, 17 x 25 cm signé en bas à droite, daté et annoté en bas à gauche collection privée La Seine à Asnières, 1900 aquarelle, 17,3 x 24,7 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée Samois, 1900 aquarelle, 16,8 x 25 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée Venise. San Giorgio, 1904 aquarelle sur soie (éventail) marouflée sur carton, 30 x 71 cm signé, daté et dédicacé « à Madame Druet / respectueux hommages » en bas à gauche collection privée Venise. La Piazzetta, 1904 aquarelle, 20,4 x 25,6 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée Venise. La Salute vue du canal de la Giudecca, n° 1, 1904 aquarelle, 23,3 x 33 cm signé et annoté en bas à droite collection privée

Venise. La Salute vue du canal de la Giudecca, n° 2, 1904 aquarelle, 23,3 x 33 cm signé en bas à droite collection privée Les Cyprès de Sainte-Anne (Saint-Tropez), 1905 aquarelle, 25,6 x 42,7 cm signé et daté en bas à gauche étude pour Sainte-Anne (Saint-Tropez), FC n° 426 collection privée Marseille. Le port, 1905 aquarelle, 26 x 40 cm signé et daté en bas à gauche collection privée La Place des Lices à Saint-Tropez, 1905 aquarelle, plume et encre de Chine, 26 x 40,6 cm annoté en bas à droite, signé et daté en bas à gauche collection privée Rotterdam. Le moulin du canal, 1906 aquarelle, 17 x 24,2 cm signé en bas à gauche, annoté en bas à droite collection privée Venise. La Dogana, 1906 aquarelle, 26,7 x 36,5 cm cachet de l'atelier en bas à gauche, annoté et daté en bas à droite collection privée Rotterdam, la Meuse, 1907 lavis d'encre de Chine avec mise au carreau, 70,2 x 90,1 cm signé et daté en bas à gauche carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 434 collection privée Constantinople, la Corne d’or, 1907 aquarelle, 20,2 x 25,8 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée La Corne d'or. Brume, vers 1908 aquarelle, plume et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm annoté en haut à droite « Toile de 25 / Juin octobre 1907 » et en bas « Constantinople. La Corne d'or "Brume"/ Harmonie violet rose et bleu vert - Tout dans la 1/2 teinte » d'après le tableau éponyme FC n° 449 collection privée La Corne d'or. Matin, vers 1908 aquarelle, plume et encre de Chine, 19,5 x 24,2 cm annoté en haut à droite « Toile de 30 / Juin oct - 1907 » et en bas « Constantinople. La Corne d'or. "Matin" » d'après le tableau éponyme FC n° 457 collection privée La Baie (Saint-Tropez), vers 1908 aquarelle et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm annoté en haut à droite « Toile de 30 / oct. 02 », en bas à gauche « St. Tropez » et en bas à droite « La Baie » d'après le tableau éponyme FC n° 461 collection privée

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Venise. Le Rédempteur, 1908 aquarelle, plume et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm annoté en haut à droite « Toile de 25 / Juin 08 » et en bas « Venise (1908) Le Rédempteur » d'après le tableau éponyme FC n° 472 collection privée Venise. Quai des esclavons, 1908 aquarelle, 29,5 x 42,9 cm signé en bas à gauche, annoté et daté en bas à droite collection privée Venise. Canal de San Pietro di Castello, 1908 aquarelle, 30,5 x 37,5 cm signé en bas à gauche, daté et annoté en bas à droite collection privée Avignon. Matin, 1909 aquarelle, plume et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm annoté en haut à droite « Toile de 30 / Juin 09 », et en bas à droite « Avignon - matin » et « Druet » d'après le tableau éponyme FC n° 480 collection privée Constantinople. Yeni Djami, vers 1909 aquarelle, plume et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm annoté en haut à droite « Toile de 25 / Juillet 09 » et en bas à droite « Yeni Djami / La Mosquée blanche / Stamboul » d'après le tableau éponyme FC n° 484 collection privée Avignon. Soir, 1909 aquarelle, plume et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm annoté en haut à droite « Toile de 30 / Aout 09 » et en bas à droite « Avignon - Soir » d'après le tableau éponyme FC n° 481 collection privée Saint-Tropez. Le jardin de La Hune, vers 1910 plume et encre de Chine, 30,9 x 45,9 cm collection privée Antibes, vue de La Salis, 1910 aquarelle, plume et encre de Chine, 31,5 x 44 cm annoté, signé et daté en bas à droite collection privée Antibes. La Tartane, 1913 aquarelle, 19 x 25 cm cachet de l'atelier en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Juan-les-Pins. Soir, 1914 lavis d’encre de Chine, 72,3 x 90,1 cm signé en bas à droite carton préparatoire pour les tableaux FC n° 502 et FC n° 503 collection privée Cuirassé combattant, 1915 lavis d’encre brune et d'encre de Chine, 28,5 x 44,7 cm signé et daté en bas à gauche dessin pour l’Album national de la guerre publié par le comité de la Fraternité des artistes aux éditions Bernheim-Jeune et Cie collection privée

Antibes. La Salis, 1916 lavis d'encre de Chine, 87 x 71 cm signé en bas à droite carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 511 collection privée Nature morte au pichet et à la chaise Thonet, 17 avril 1918 aquarelle, 13,5 x 18 cm annoté « pour mon doux cœur » en bas au centre, daté en bas à gauche et signé des initiales en bas à droite collection privée Nature morte. Citrons, pêches, raisins et jarre, 1918 aquarelle, 31,5 x 43,5 cm collection privée Sallanches, vers 1920 aquarelle, 26,5 x 41,2 cm cachet de l'atelier en bas à droite, annoté en bas à gauche collection privée Scène de marché en Provence, vers 1920 aquarelle, 26,3 x 41 cm cachet de l'atelier en bas à droite collection privée Nice. Le Paillon, 1921 plume et encre de Chine, 26,5 x 43,2 cm dessin en relation avec Le Paillon à Nice. Hiver, FC n° 550 collection privée Les Thoniers. Soleil couchant. Groix, 1922 lavis d'encre de Chine, 44,6 x 53,8 cm signé en bas à droite carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 554 collection privée Nice. Le port, 1922 aquarelle, 25,4 x 40,3 cm signé en bas à droite, daté et annoté en bas à gauche collection privée Albi. Le marché, 1922 aquarelle, 26 x 41,4 cm cachet de l'atelier en bas à droite, annoté en bas à gauche collection privée Venise. La Dogana, 1923 lavis d'encre de Chine, 75 x 91 cm cachet de l'atelier en bas à droite collection privée Le Havre, 21 septembre 1923 aquarelle, 28 x 44,5 cm annoté et daté en bas à droite collection privée Les Inondations, Paris (le Pont Royal), 1924 aquarelle, 30,5 x 46 cm cachet de l'atelier en bas à droite, daté en bas à gauche collection privée Rouen. Le pont Corneille, avril 1924 aquarelle, 27 x 42 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée

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La Cathédrale de Rouen, avril 1924 aquarelle, 25,5 x 40,3 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée Trouville. Le Phare, vers 1925 aquarelle, 17,2 x 39,4 cm signé en bas à gauche collection privée La Seine au Vert-Galant, vers 1925 aquarelle, 29 x 44 cm collection privée Lézardrieux. Le phare, 1925 aquarelle, 28 x 46,2 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée Saint-Malo. Goélettes à quai, 1925 aquarelle, 30,5 x 45,5 cm signé en bas à droite, daté et annoté en bas à gauche collection privée Le Pont de Bercy, Paris, 28 février 1925 aquarelle, 28 x 43,9 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée Le Pont de Bercy, Paris, 28 février 1925 plume, lavis d'encre brune et d’encre de Chine, 26,2 x 41,2 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée Pont Royal. Inondations. Paris, 1926 lavis d’encre de Chine, 86 x 112 cm signé en bas à gauche carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 572 collection privée Le Pont de Bourg-Saint-Andéol, 1926 lavis d'encre de Chine, 70,6 x 89,7 cm daté en bas à gauche carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 575 collection privée Bourg-Saint-Andéol, 1926 aquarelle, 23,5 x 45 cm signé en bas à gauche collection privée Donzère. Le pont, 1926 aquarelle, 28,5 x 44 cm signé, daté et annoté en bas à gauche, annoté en bas à droite collection privée Le Pont de Grenelle, Paris, 1927 aquarelle, 29 x 45 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée Le Pont National, Paris, 1927 aquarelle, 19,5 x 29,7 cm signé en bas à gauche, daté et annoté en bas à droite collection privée

Terreneuvas à Saint-Malo, 14 mars 1928 aquarelle, 9 x 45,7 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée Palais des Papes. Avignon, 1928 aquarelle, 28 x 44 cm signé et daté en bas à gauche collection privée Avignon, Le Château des Papes et le pont suspendu, 1928 aquarelle, 28,5 x 68,5 cm signé en bas à gauche, daté et annoté en bas à droite collection privée L'Ile-aux-Moines,1929 lavis d'encre de Chine sur papier marouflé sur toile, 71,5 x 91 cm signé et daté en bas à gauche carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 588 collection privée Entrée de la rivière de Vannes, 1929 lavis d'encre de Chine, 71,5 x 91 cm signé et daté en bas à gauche carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 589 collection privée L'Odet à Quimper, 1929 lavis d'encre de Chine, 41,8 x 89,8 cm signé et daté en bas à gauche carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 590 collection privée Croix-de-Vie, 1929 aquarelle, 20,3 x 28,6 cm signé et annoté en bas à gauche collection privée Les Sables d'Olonne, avril 1929 aquarelle, 28,5 x 43 cm annoté en bas à gauche, daté en bas à droite collection privée La Nouvelle, 4 avril 1929 aquarelle, 27,3 x 43,2 cm signé, annoté et daté en bas à droite collection privée Bayonne, 11 avril 1929 aquarelle, 27,6 x 43,5 cm signé, annoté et daté en bas à droite collection privée Le Bono, 31 mai 1929 aquarelle, 27,6 x 43,5 cm signé en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Lorient, 1er juin 1929 aquarelle, 29,4 x 44,4 cm signé en bas à gauche, annoté et daté en bas à droite collection privée Doëlan, 5 juin 1929 aquarelle, 28,6 x 44,5 cm signé en bas à gauche, annoté et daté en bas à droite collection privée

Signac LISTE DES ŒUVRES

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Saint-Guénolé, 10 juin 1929 aquarelle, 27,7 x 43 cm signé en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Rivière de Tréboul, 13 juin 1929 aquarelle, 29,3 x 45 cm signé en bas à gauche, daté et annoté en bas à droite collection privée Douarnenez, 13 juin 1929 aquarelle, 29 x 44 cm signé, daté et annoté en bas à droite collection privée Audierne, 16 juin 1929 aquarelle, 30 x 45 cm signé, annoté et daté en bas à gauche collection privée Morlaix, 21 juin 1929 aquarelle, 29,5 x 44,5 cm signé en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Rivière de Morlaix, 22 juin 1929 aquarelle, 29 x 44 cm cachet de l'atelier en bas à gauche, annoté et daté en bas à droite collection privée Paimpol, 1929 aquarelle, 29,5 x 43 cm annoté et daté en bas à droite collection privée Saint-Nazaire, 23 juillet 1929 aquarelle, 27,5 x 44 cm cachet de l'atelier, annoté et daté en bas à droite collection privée Saint-Nazaire, 27 juillet 1929 aquarelle, 27 x 43 cm signé en bas à gauche, annoté et daté en bas à droite collection privée Tréguier, 27 septembre 1929 aquarelle, 29 x 44 cm signé en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Loguivy, 13 octobre 1929 aquarelle, 28,5 x 44,5 cm signé en bas à droite, daté et annoté en bas à gauche collection privée Saint-Malo. Les voiles jaunes, 1929 aquarelle, 28,7 x 44,2 cm cachet de l'atelier en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Le Pont Neuf, Paris, 1930 aquarelle, 27,9 x 43,8 cm cachet de l'atelier et daté en bas à droite collection privée Pantin, les moulins, 1930 aquarelle, 28,5 x 43 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée

Dunkerque, 1930 aquarelle, 27 x 43 cm cachet de l'atelier, daté et annoté en bas à droite collection privée Saint-Malo. Le Viana, 15 mars 1930 aquarelle, 30,2 x 45,2 cm cachet de l'atelier en bas à droite, daté et annoté en bas à gauche collection privée Saint-Malo, 19 mars 1930 aquarelle, 28 x 44 cm daté et annoté en bas à droite collection privée Le Tréport, 13 juin 1930 aquarelle, 29 x 44,5 cm signé et daté en bas à gauche, annoté en bas à droite collection privée Dieppe, 15 juin 1930 aquarelle, 29,5 x 45 cm signé et daté en bas à gauche, annoté en bas à droite collection privée Barfleur, 23 juin 1930 aquarelle, 28 x 44 cm signé et daté en bas à gauche, annoté en bas à droite collection privée Saint-Servan, juillet 1930 aquarelle, 29 x 44 cm cachet de l'atelier en bas à droite, annoté en bas à gauche collection privée La Turballe, 2 septembre 1930 aquarelle, 24 x 43,6 cm signé en bas à gauche, daté et annoté en bas à droite collection privée La Rochelle, 9 novembre 1930 aquarelle, 28,3 x 43,5 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée La Pallice, 10 novembre 1930 aquarelle, 28,5 x 43,7 cm signé en bas à droite, annoté et daté en bas à gauche collection privée Marseille, la goélette espagnole, 22 novembre 1930 aquarelle, 30,2 x 45,4 cm signé, daté et annoté en bas à gauche collection privée La Ciotat, sans date [1930] aquarelle, 28,3 x 43,5 cm signé et annoté en bas à gauche collection privée Toulon, sans date [1930] aquarelle, 25,7 x 41 cm signé et annoté en bas à gauche collection privée Trois-mâts terre-neuvas. Voiles au sec. Saint-Malo, 1931 lavis d'encre de Chine, 71,8 x 89,8 cm carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 595 collection privée

Signac LISTE DES ŒUVRES

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Cassis, sans date [avril 1931] aquarelle, 27,5 x 43,5 cm signé et annoté en bas à droite collection privée Menton, avril 1931 aquarelle, 28 x 43,5 cm annoté et daté en bas à gauche, cachet de l'atelier en bas à droite collection privée Cherbourg. Fort du roule, 1932 lavis d'encre de Chine, 72 x 91,6 cm carton préparatoire pour le tableau éponyme FC n° 604 collection privée Canal Saint-Martin, Paris, vers 1933 lavis d'encre de Chine, 27,5 x 43,5 cm cachet de l'atelier en bas à droite étude pour le tableau éponyme FC n° 606 collection privée Beaucaire, 1933 aquarelle, 28,8 x 44,2 cm cachet de l'atelier en bas au centre et en bas à droite, daté et annoté en bas à gauche collection privée Ajaccio, 26 mai 1935 aquarelle, 27,6 x 42,5 cm cachet de l'atelier en bas à droite, annoté et daté « 26 Mai » en bas à gauche collection privée ESTAMPES Application du Cercle chromatique de Mr Charles Henry (programme du Théâtre-Libre), 1888 lithographie, 16,2 x 20 cm signé en bas à droite collection privée Saint-Tropez, le chantier naval et le phare, 1893 lithographie rehaussée à l'aquarelle, 25,5 x 41 cm monogrammé en bas à gauche collection privée Au Temps d'Harmonie, 1895-1896 lithographie, 35 x 49 cm collection privée Les Andelys, 1897 lithographie, 40,5 x 53,5 cm annotations manuscrites dans les marges, indication « Bon à tirer après toutes les corrections indiquées P. S. » en haut à gauche d’après Les Andelys. Les laveuses, FC n° 124 collection privée CORRESPONDANCE Lettre autographe signée à Christian Cherfils, avec dessin aux crayons de couleurs représentant Saint-Tropez. Le Rayon vert (FC n° 444), automne 1906, 20,5 x 26,5 cm [feuille dépliée] collection privée

HENRI-EDMOND CROSS PEINTURE Paysage avec le Cap Nègre, 1906 huile sur toile, 89 x 116 cm signé en bas à droite collection privée Compin n° 151 MAXIMILIEN LUCE PEINTURES Bords de Seine à Herblay, coucher de soleil, 1889 huile sur toile, 50 x 65 cm signé en bas à droite collection privée Bouin - Luce et Bazetoux n° 58 Le Port de Saint-Tropez, 1893 huile sur toile, 73,7 x 91,4 cm collection privée ŒUVRES GRAPHIQUES Portrait de Georges Seurat, 1890 crayon Conté, 29,6 x 22,5 cm signé et annoté en bas à gauche collection privée Portrait de Camille Pissarro, 1895 crayon Conté, 31 x 25 cm collection privée Deux études pour un portrait de Henri-Edmond Cross, 1898 mine de plomb, 23,7 x 30,9 cm signé et annoté en bas à droite collection privée Portrait de Paul Signac, vers 1925 mine de plomb, 21,7 x 17 cm signé en bas à droite, annoté en bas à gauche « Paul Signac par mon oncle Luce / E. Bouin » collection privée CAMILLE PISSARRO PEINTURE La Briquetterie Delafolie à Eragny, 1886-1888 huile sur toile, 57,8 x 71,8 cm collection privée Pissarro et Durand-Ruel n° 826

Signac LISTE DES ŒUVRES

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THEO VAN RYSSELBERGHE PEINTURE Marée d’équinoxe à Boulogne-sur-Mer, 1900 huile sur toile, 36,5 x 53,5 cm monogrammé et daté « 1900 » en bas à gauche collection privée Feltkamp n° 1900-14 ŒUVRE GRAPHIQUE Autoportrait, 1916 mine de plomb, 56,7 x 42,5 cm collection privée GEORGES SEURAT ŒUVRES GRAPHIQUES La Mère de l'artiste, assise, vers 1882 crayon Conté, 31,3 x 24,4 cm collection privée de Hauke n° 492 La Concierge, vers 1884 crayon Conté, 32,3 x 24,5 cm collection privée de Hauke n° 603

THEORIE DE LA COULEUR Objets et ouvrages non reproduits au catalogue Tournette et disque coloré de Newton, fonte, cuir, carton, XIXème siècle collection du Muséum d’histoire naturelle et du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève, MHS inv. 611 Michel Eugène Chevreul, De la loi du contraste simultané des couleurs et de l’assortiment des objets colorés considérés d’après cette loi dans ses rapports, Paris, Pitois-Levrault et Cie, 1839 BCU - Lausanne Michel Eugène Chevreul, Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l’aide des cercles chromatiques, Paris, J.B. Baillière, 1864 Collection du musée d’art et d’histoire de la Ville de Genève David Sutter, Esthétique générale et appliquée contenant les règles de la composition dans les arts plastiques, Paris, Imprimerie impériale,1865 Bibliothèque de Genève Charles Blanc, Grammaire des arts du dessin : architecture, sculpture, peinture, 3e édition, Paris, Librairie Renouard, 1876 BCU - Lausanne Ogden Nicholas Rood, Théorie scientifique des couleurs et leurs applications à l’art et à l’industrie, Paris, Germer Baillière, 1881 collection du Muséum d’histoire naturelle et du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève, MHS inv. 535 RO Paul Nadar, Chevreul assis, accoudé à la table, 1886, tirage moderne Louis Hayet, Atlas chromatique pour le mélange optique, 1888, bandes de papier collées sur carton, 58 x 92 cm collection privée Louis Hayet, Huit coupes de la sphère des couleurs, 1888-1889, huile sur carton, 48 x 80 cm collection privée Eugène Delacroix, Journal, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1893 BCU - Lausanne Paul Signac, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, Paris, éditions de la Revue Blanche, 1899 collection privée

Signac ÉVÉNEMENTS

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VISITES COMMENTÉES PUBLIQUES

Les jeudis à 18h30 et les dimanches à 15h

Prix : CHF 5.- (en plus du billet d’entrée) / gratuit pour les Amis de l’Hermitage Sans réservation, nombre de participants limité VISITES COMMENTÉES POUR GROUPES PRIVÉS

Des visites peuvent être organisées sur demande, en français, allemand ou anglais.

Prix : CHF 130.- (en plus des billets d'entrée). Maximum 25 personnes par groupe Renseignements et réservations : +41 (0)21 320 50 01 AMIS DE L’HERMITAGE

Visite commentée réservée aux Amis de l’Hermitage – mardi 2 février à 18h30 Réservation obligatoire au +41 (21) 729 86 15 Rejoignez le Cercle des Amis de l’Hermitage et bénéficiez de nombreux avantages! Renseignements sur www.fondation-hermitage.ch

CONFÉRENCES

Jeudi 17 mars à 18h30 Les relations entre art et science des couleurs, de Paul Signac à la neurophysiologie contemporaine par Libero Zuppiroli, professeur émerite à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et coauteur d'un Traité des couleurs (2012) Jeudi 21 avril à 18h30 Signac et la découverte de Saint-Tropez par Marina Ferretti, commissaire de l’exposition, directeur scientifique du Musée des impressionnismes à Giverny et coresponsable des Archives Signac

Prix des conférences : CHF 12.- / CHF 10.- tarif réduit / gratuit pour les Amis de l’Hermitage Billet combiné (conférence + exposition) : CHF 25.- / CHF 23.- retraités / CHF 15.- étudiants Renseignements et réservations : +41 (0)21 320 50 01 CONCERT

Jeudi 28 avril à 19h La musique au temps de Signac Claude Debussy, La Mer (1905), Petite Suite (1889) Gabriel Fauré, Suite Dolly (1906) Maurice Ravel, Ma Mère L’Oye (1908) par « The Françoise-Green Piano Duo », Londres

Prix : 28.- / 25.- prix réduit Billet combiné (concert + exposition) : 36.- / 32.- retraité / 20.- étudiant Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01

Signac ART & GASTRONOMIE

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SOIRÉES ART & GASTRONOMIE

Débutant à 18h45 par une visite commentée de l’exposition, la soirée est suivie à 20h d’un repas gourmand inspiré par l’œuvre de Paul Signac, au café-restaurant L’esquisse.

Menu

Sucette de crevette marinée au gingembre Dips d’avocat

Noix de Saint Jacques snackées Bisque de crustacés

Magret de canard aux agrumes Purée à la moutarde à l’ancienne

Légumes de saison

Paris-Brest revisité Dates : samedi 20 février samedi 12 mars, vendredi 18 mars vendredi 22 avril, samedi 30 avril vendredi 6 mai, samedi 14 mai

Prix : CHF 89.- comprenant la visite de l’exposition et le repas, boissons non comprises Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01

DIMANCHES ART & BRUNCH

Dégustez dès 10h un savoureux brunch au café-restaurant L’esquisse, suivi d’une visite commentée de l’exposition à 11h30.

Menu

Corbeille du boulanger

Confitures maison

Tartine d’avocat à la roquette

Œuf à la coque et mouillettes au beurre salé

Mi-cuit de saumon à la mangue

Salade d’agrumes

Smoothie ananas basilic

Thé, café

Dates : dimanche 28 février dimanche 20 mars dimanche 24 avril dimanche 8 mai et dimanche 15 mai

Prix : CHF 62.- comprenant la visite commentée de l’exposition et le brunch Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01

Signac MÉDIATION

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ATELIER Un point, c'est tout !

Visite interactive de l'exposition puis exploration de la technique du pointillisme à l'atelier

Graines d'artistes (4 à 6 ans) samedi 12 mars à 10h samedi 30 avril à 10h

Enfants (6 à 12 ans) mercredi 24 février à 14h samedi 19 mars à 14h mercredi 27 avril à 14h, samedi 30 avril à 14h

Familles (dès 6 ans) samedi 12 mars à 14h dimanche 17 avril à 14h samedi 21 mai à 14h

Prix : CHF 12.- enfant / CHF 23.- adulte (visite et matériel compris) Durée : 2 heures Sur réservation : +41 (0)21 320 50 01, nombre de participants limité ATELIER Confettis en folie ! proposé dans le cadre de PâKOMUZé, du 25 mars au 10 avril 2016

Visite interactive de l’exposition, suivie d'une explosion de couleurs à l'atelier

Enfants (6 à 12 ans) mardi 29 mars à 14h, mercredi 30 mars à 14h, jeudi 31 mars à 10h mardi 5 avril à 14h, mercredi 6 avril à 10h, jeudi 7 avril à 10h, vendredi 8 avril à 14h

Familles (dès 6 ans) vendredi 1er avril à 14h, dimanche 3 avril à 14h, mercredi 6 avril à 14h

Prix : CHF 12.- enfant / CHF 23.- adulte (visite et matériel compris) Durée : 2 heures Sur réservation : +41 (0)21 320 50 01, nombre de participants limité Attention : ouverture des inscriptions mardi 15 mars à 12h30 ! Programme complet de l’action PâKOMUZé sur www.pakomuze.ch

ATELIER Aquarelle nomade Visite guidée de l'exposition suivie d'un cours d'aquarelle avec Anne Pantillon, plasticienne et enseignante en arts visuels

Tous niveaux (dès 16 ans) dimanche 20 mars de 13h30 à 17h30 samedi 23 avril de 13h30 à 17h30

Prix : CHF 62.- par personne (visite guidée, cours et matériel compris) Sur réservation : +41 (0)21 320 50 01 (nombre de places limité) D’autres ateliers peuvent être réservés sur demande pour des groupes privés, des écoles ou des anniversaires. Renseignements et réservations : +41 (0)21 320 50 01

Signac MÉDIATION

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PARCOURS-JEU

Une brochure destinée aux enfants de 6 à 12 ans, pour une visite ludique et didactique de l’exposition. Gratuit, sur demande à l’accueil POUR LES ÉCOLES

Visites commentées réservées aux enseignants - mercredi 3 février à 14h et à 16h Visite guidée de l’exposition organisée spécialement pour les enseignants, afin de leur permettre de préparer la visite de l’exposition avec leurs élèves. Sur inscription : +41 (0)21 320 50 01 ou info@fondation-hermitage.ch Matériel pédagogique à disposition des enseignants • Dossier pédagogique à télécharger gratuitement sur www.fondation-hermitage.ch • Mallette pédagogique disponible gratuitement à l'accueil du musée sur réservation : +41 (0)21 320 50 01

Ateliers pour les écoliers (sur demande) Visite de l’exposition et réalisation d’une œuvre à l’atelier, en compagnie d’une médiatrice Prix : CHF 8.- par élève, comprenant la visite et le matériel Durée : 2 heures Renseignements et réservations : +41 (0)21 320 50 01 CATALOGUE

A l’occasion de l’exposition un catalogue richement illustré est publié en coédition avec les éditions Skira, Milan, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon. Avant-propos de Marina Ferretti Bocquillon, Marco Franciolli et Sylvie Wuhrmann

192 pages, 24 x 29 cm, 156 illustrations couleur Prix : CHF 46.- en vente à la librairie du musée ou sur commande sur www.fondation-hermitage.ch AFFICHES

Graphisme : Laurent Cocchi Prix : CHF 10.- (affichette A3) / CHF 20.- (affiche F4), en vente à la librairie du musée Possibilité de commander les affiches par info@fondation-hermitage.ch ou au +41 (0)21 320 50 01

Paul Signac ILLUSTRATIONS

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ILLUSTRATIONS RÉSERVÉES À LA PRESSE DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION

à télécharger sur www.fondation-hermitage.ch/Presse (mot de passe requis)

Paul Signac Juan-les-Pins. Soir, 1914 huile sur toile, 73 x 92 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Soleil couchant sur la ville (étude), 1892 huile sur bois, 15,5 x 25 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Saint-Tropez, le chantier naval et le phare, 1893 lithographie rehaussée à l’aquarelle, 25,5 x 41 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Sallanches, vers 1920 aquarelle, 26,5 x 41,2 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Saint-Tropez. La jetée vue du chantier naval, 1892 crayon Conté, 23,7 x 30,5 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Croix-de-Vie, 1929 aquarelle, 20,3 x 28,6 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Saint-Briac, Les balises, opus 210, 1890 huile sur toile, 65 x 81 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Port de Saint-Tropez, étude de reflets, 1894 aquarelle, plume et encre de Chine, 10,2 x 17 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Saint-Tropez. Fontaine des Lices, 1895 huile sur toile, 65 x 81 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac La Baie (Saint-Tropez), vers 1908 aquarelle et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac L’arc-en-ciel (Venise), 1905 huile sur toile, 73 x 92 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Mont Saint-Michel. Brume et soleil, 1897 huile sur toile, 46,7 x 55,5 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann

Paul Signac Constantinople. Yeni Djami, vers 1909 aquarelle, plume et encre de Chine, 20,8 x 25,7 cm collection privée © photo Maurice Aeschimann