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SMART BUSINESS STRATEGIES TOUT EST MESURABLE ÉNERGIE: CONTRÔLER VOTRE CONSOMMATION ET LES COÛTS BPM: COMPRENDRE VOS PROCESSUS D’ENTREPRISE • QUE SE PASSE-T-IL SUR VOTRE SITE WEB? ANALYTIQUE: PLUS DE BUSINESS, MOINS DE TECHNOLOGIE ET AUSSI: - Adieu télétravail, vive le bureau - Comment aborder le Big Data? - L’utilité d’un Facebook interne - Vos documents deviennent mobiles LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE Bimestriel Douzième année Numéro 135 Avril - Mai 2013 • 7,50 EUR www.smartbusiness.be Bureau de dépôt: Anvers X - P 2A9067

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SMARTBUSINESSSTRATEGIESSTRATEGIES TOUT EST

MESURABLE•ÉNERGIE: CONTRÔLER VOTRE CONSOMMATION ET LES COÛTS•BPM: COMPRENDRE VOS PROCESSUS D’ENTREPRISE •QUESEPASSE-T-ILSURVOTRE SITE WEB?•ANALYTIQUE:PLUS DE BUSINESS,

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ET AUSSI:- Adieu télétravail, vive le bureau - Comment aborder le Big Data? - L’utilité d’un Facebook interne - Vos documents deviennent mobiles

LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE

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Titel

ÉDITO

3SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

RÉDACTEUR EN CHEF William Visterin • [email protected] TRADUCTION Tradutec ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Els Bellens, Bart Bettens, Dominique Deckmyn, Véronique George, Stef Gyssels, Bart Stoffels, Isabelle Vandervoort, Pieterjan Van Leemputten , Cedric Van Loon, Dries Van Nieuwenhuyse, Jibbe Van Oost MISE EN PAGES Nadruk, Dian Geerts, Marlies Stappaerts WWW.SMARTBIZ.BE Johan Vantomme SALES MANAGER Johan Nys • [email protected] SENIOR ACCOUNT MANAGER Michel Mol • [email protected] SALES ASSISTANT Yuang-Men Tang • [email protected] Tél. 014/46.23.70 Fax 014/46.23.66 [email protected] MARKETING MANAGER Johan Vandecasteele • [email protected] Tél. 014/46.23.71 MARKETING ASSISTANT Dana Molenberghs • [email protected] Tél. 014/46.23.72 ABONNEMENTS [email protected] ÉDITEUR RESPONSABLE Diederik Vandewouer CONTACT AVEC LA RÉDACTION Réactions, communiqués de presse et invitations de préférence par e-mail à [email protected].

Minoc Business Press NV Parklaan 22/10 2300 Turnhout Tél: 014/46.23.00 Fax: 014/46.23.66

Minoc Business Press publie également FWD et SHOOT, les mensuels PC MAGAZINE et CLICKX MAGAZINE et les publications en ligne ZDNet (www.zdnet.be), itprofessional.be et itreseller.be. Aucune partie du présent numéro ne peut être reproduite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur. Tous droits réservés © Minoc Business Press NV.

A New York, certains restaurants interdisent à leurs clients de prendre les plats en photo. Selon leurs dires, les repas se transforment en situations les plus étranges: des clients qui grimpent sur leur chaise pour prendre le cliché. Ou qui débarquent avec leur trépied pour s’assurer du meilleur résultat.

Une grande surface australienne renchérit. Elle applique depuis peu un tarif ‘just loo-king’ de cinq dollars. Elle veut éviter que les consommateurs ne viennent que pour comparer les prix, souvent avec leur smart-phone, pour ensuite aller acheter ailleurs.

Le site comparateur de prix d’Ikea est une autre belle trouvaille. Vous pouvez y vérifier, sur la base d’un numéro de série, si votre produit Ikea n’est pas moins cher à l’étran-ger. En effet, pourquoi acheter un meuble en kit à Zaventem alors qu’il est plusieurs dizaines d’euros moins cher à Eindhoven (ce qui n’est tout de même pas au diable Vauvert).

Lors d’une récente édition de la série de séminaires ‘Business Meets IT’ organisée par ce magazine, j’ai entendu un fonction-naire du ministère des Finances dire que "l’Internet est un média spécial”. Et nous n’en sommes encore qu’au début. La per-cée de la vente en ligne a déjà bouleversé plusieurs secteurs. Il suffit de penser aux maisons d’édition, à l’industrie musicale ou hôtelière. Ces deux dernières ont vu profondément changer la manière dont les voyageurs (d’affaires) réservent (et évaluent) leurs voyages et leurs hôtels.

The best is yet to come. Dans ce numéro de Smart Business, nous en citons encore deux

qui peuvent s’attendre à une tempête. Le secteur des chasseurs de têtes, qui ont un concurrent sérieux en la per-sonne d’un réseau social comme LinkedIn. Beaucoup de renseignements personnels concernant des profils de haut niveau sont ouvertement disponibles sur Internet, ainsi que d’autres informations intéressantes.Un autre secteur concerne tout ce qui a trait

à la production et à l’impression 3D. Les usines et les studios de designers industriels sont déjà numérisés. C’est maintenant petit à petit au tour du consommateur: il impri-mera bientôt lui-même ses marchandises en 3D. Et si l’on peut réaliser les choses à l’aide de simples PC, le génie est sorti de la bouteille. Cela vaut désormais aussi pour la fabrication de produits. Et cette indus-trie connaîtra donc bientôt le même sort que l’industrie musicale et l’industrie des médias: un bouleversement radical.

P.-S.: Le 14 mai, nous organisons deux nouvelles éditions de notre série de séminaires à succès ‘Business Meets IT’. L’une au sujet du Nouveau Monde du Travail et l’autre au sujet de l’e-Health. Le 20 juin, ce sera au tour de la BI et du BPM. Bienvenue à toutes et tous. Plus d’infos sur: www.businessmeetsit.be

"L'INTERNET EST UN MÉDIA SPÉCIAL.”

OuvertementWILLIAM VISTERIN,Rédacteur en chef

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4

SOMMAIRE

SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

bNamed ............................................................................................................................................. 7

Cheops Technology ................................................................................................................ 5

Combell G roup ........................................................................................................................ 15

I.T. Works........................................................................................................................................ 31

InterSystems ............................................................................................................................... 3C

Claerhout .......................................................................................................................................... 8

SD Worx ......................................................................................................................................... 25

NMBS ................................................................................................................................................ 34

Microsoft ...................................................................................................................................... 4C

Microstrategy ................................................................................................................... 20, 21

Ricoh B elgium .......................................................................................................................... 2C

Index des annonceurs

38

18RADAR8 Pourquoi les chasseurs de têtes ont fait leur

temps8 Les appareils mobiles créent de nouvelles

postures9 Adieu télétravail Yahoo! déconseille à ses employés de travailler à

domicile et d’autres émettent aussi des objections. “Certains ont tendance à considérer le travail à domi-cile comme un droit acquis, et cela peut avoir un effet contre-productif.”

10 L’avenir doré de l’impression 3D Nous sommes à l’aube d’une nouvelle révolution

industrielle. “Imprimer vos propres produits et les commercialiser, c’est la nouvelle réalité”, affirme Chris Anderson dans le livre Makers.

11 Hourra, nous avons un Facebook!

BUSINESS14 Mesurer, c’est la moitié du travail Les entreprises continuent de chercher des manières

de lutter contre les factures énergétiques de plus en plus salées. Les mesures et les données qui en découlent peuvent être une arme puissante dans cette bataille.

17 Sept Web analytics metrics à utiliser Votre site Web ou votre e-shop est plus important que

jamais. Il participe directement ou indirectement à votre chiffre d’affaires. Raison pour laquelle ces sept metrics sont cruciaux.

18 Et comment se porte votre relation? Sous-traiter les tâches IT n’est pas souvent une

sinécure. Beaucoup d’entreprises sont mécontentes, changent de fournisseurs ou internalisent à nouveau tout. Cela tient souvent à la relation que vous avez avec le prestataire de services. Mais quelle doit-elle être exactement?

TECHNOLOGIE22 Quatre tendances en sécurité Nous examinons quatre tendances émergentes, avec

l’aide des ‘experts’ du séminaire ‘Meet the security experts’ organisé par Smart Business.

24 De l’opportunité d’encore avoir son propre système de stockage

Nous mettons de plus en plus souvent nos fichiers ‘quelque part’ dans le cloud. Se pose alors bien vite la question de savoir si un système de stockage local est toujours nécessaire pour une entreprise moyenne.

ET AUSSI 3 Édito • 6 Coup de crayon • 41 Time out: Les super riches sont là • 50 La liste: Onze sites de rencontre remarquables

DOSSIER GESTION DE DOCUMENTS28 Préjugé ou vérité? Nous avons recueilli quelques

opinions maintes fois enten-dues sur la gestion de docu-ments, et nous examinons leur véracité.

32 Pensez aux employés mobiles

Une entreprise compte de plus en plus d’employés mobiles, ce dont on ne tient pas toujours compte lors du déploiement d’un projet de gestion de docu-ments.

DOSSIER BUSINESS INTELLIGENCE35 Sept tendances en analyse

des données Les entreprises doivent

plus que jamais prendre des décisions fondées. La business intelligence (BI) et l’analytique doivent les y aider.

36 BI & analytical intelligence: soyez pro

La technologie se démocratise, le marché se consolide, tandis que la quantité de données explose. Le terreau idéal pour des projets consacrés à la BI et à l’analytique.

38 BI & BPM: complémentai-res ou incompatibles?

Le BPM entend améliorer le déroulement des processus, tandis que la BI veut nous permettre de comprendre la situation de l’entreprise.

28

EVENT REPORTS42 Autogérer ou non votre centre

de données? Le centre de données est la force

motrice qui se cache derrière les grandes quantités de données et les applications cloud hypermo-dernes. Est-il préférable de vous en occuper vous-même ou de louer de la capacité ailleurs?

46 Big Data: par où commencer? Le Big Data est la principale

tendance IT dont personne ne se préoccupe. Selon les chercheurs de Gartner, 95 à 97% des entreprises n’en sont encore qu’à la phase de reconnaissance. Lors du séminaire Business Meets IT, nous nous sommes résolument tournés vers l’avenir avec des entreprises belges qui font déjà du Big Data.

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Le programme joint l’utile à l’agréable, à savoir des sessions intéressantes concernant les

tendances en IT et une initiation au golf pour les débutants ou un concours pour les golfeurs chevronnés. Tout cela dans un cadre très agréable.

Dans son exposé liminaire, Filip Goos, CEO de Cheops, décrit la situation dans de nombreuses entreprises. “La pression sur le département IT ne fait qu’augmenter. “Le rôle de l’IT a un côté schizophrène. Elle doit s’occuper à la fois de la technologie et de la stratégie.” Environ 80 pour cent des efforts et des budgets vont à des tâches IT opération-nelles, tandis que l’on accorde moins d’attention à la stratégie, disons le sommet de la pyramide. “Nous devons inverser la pyramide. L’IT doit encore davantage devenir un facilitateur d’affaires. L’IT doit devenir un diffé-renciateur stratégique et évoluer d’un centre de coûts à un centre de profit”, ajoute F. Goos. “Et nous devons dans le même temps offrir à nos informaticiens un poste à la hauteur de leurs capacités et de leurs attentes.”

“Nous devons inverser la pyramide”Nous voulons contribuer à offrir un avenir à l’IT et aux informaticiens dans les

entreprises”, déclare Filip Goos lors de l’événement à succès ‘Cheops On

Course’, un séminaire intéressant en quatre parties, que le prestataire de ser-

vices Cheops organise en collaboration avec Smart Business Strategies.

ADVERTORIAL

Dans le deuxième exposé, William Visterin, rédacteur en chef de van Smart Business Strategies, a cartographié les grandes tendances en IT. Selon W. Visterin, quatre grandes tendances auront une influence sur le départe-ment IT de chaque organisation. Il s’agit du cloud computing, du new user (où l’on retrouve la mobilité et la consumé-risation), du Big Data et de l’efficacité du centre de données, les entreprises optimisant semble-t-il de plus en plus le fonctionnement de leur propre centre de données en faisant notamment appel à des technologies telles que la virtualisation.

Après la pause, Etienne van der Woude de chez Watchguard a dressé l’état des lieux des dangers potentiels et des tendances en sécurité, en insistant notamment sur la cloud security, les botnets, les web threats et le hackti-visme. Patrick Viaene de chez Microsoft a ensuite donné un aperçu des possi-bilités d’Office 365. Son exposé faisait la part belle à la sous-traitance et aux tâches commerciales du département IT. “Comme me l’a récemment dit un client Office 365: ‘Mes informaticiens sont intrinsèquement trop chers que pour s’occuper de boîtes de messagerie électronique’”, expliquait P. Viaene.

Jan Vermeesch, directeur des ventes et marketing chez Cheops, a terminé cette passionnante matinée par un aperçu de l’approche de Cheops. “Le département

IT d’aujourd’hui se caractérise par deux grands pôles ou curseurs”, déclare J. Ver-meesch. D’une part, une entreprise doit déterminer si elle confie les tâches opé-rationnelles et la gestion de l’infrastruc-ture à son personnel interne ou à des spécialistes externes. D’autre part, elle doit, en termes d’infrastructure, trouver la combinaison idéale entre on-premise, dans un environnement private cloud et dans un environnement public cloud. “Il importe également que les entreprises se montrent proactives vis-à-vis de l’IT. Mieux vaut prévenir que guérir, et ce proverbe s’applique également à l’IT.”

Les prochaines éditions de Cheops on Course se dérouleront ◆ le 6/6 au Golf & Countryclub Oudenaarde,◆ le 19/9 au Brabantse Golf à Melsbroek et ◆ le 24/10 à nouveau au Golf & Countryclub Cleydael, à Aartselaar.

Pour plus d’infos, surfez sur : http://cheopsoncourse.be/

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

“80 à 90% des fonctionnalités des différents fournisseurs sont grosso modo identiques”, Werner Jacobs, CFO et CIO chez De Lijn, en page 35.

“On perd souvent en vitesse et en qualité quand on travaille à la maison”, Marissa Mayer, CEO de la société Internet Yahoo!, en page 9.

“Le Big Data est le meilleur conseil de carrière que l’on puisse donner. Si vous êtes quelque peu versé dans le social et que vous vous y connaissez en analyse des données, vous avez toute la cour pour vous tout seul”, Frank Desaer, CIO du Service public fédéral Economie, en page 46.

"La gestion de documents en soi n’a en fait jamais existé”, Tom Laureys, consultant chez Amplexor, en page 28.

COUP DE CRAYON

"Jérôme est nostalgique de l ’époque facile où Apple était toujours la marque la plus cool.”

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

EN BREF

Les appareils mobiles créent de nouvelles postures WILLIAM VISTERIN

Tablettes, smartphones et ordinateurs porta-bles sont des appareils qui s’utilisent de façon intuitive et ergonomique. Ils sont légers, com-pacts et réagissent aux simples mouvements de la main. Ils offrent la flexibilité aux utilisateurs et les laissent libres de choisir où et quand ils veulent travailler. L’utilisation croissante d’appareils mobiles entraîne également de nouvelles postures. Telles sont les conclusions

d'une récente étude du spécialiste en environ-nements de travail Steelcase. Les chercheurs ont constaté que, sous l’influence des appareils mobiles, on peut distinguer neuf nouvelles postures fréquentes. En tant que spécialiste du mobilier de bureau, Steelcase en profite pour signaler que ces postures ne sont pas toujours bien prises en charge par le mobilier de bureau actuel. Lesquelles adoptez-vous?

Pourquoi les chasseurs de têtes ont fait leur tempsWILLIAM VISTERIN

Les chasseurs de têtes perdent leur avantage compéti-tif sur le ‘produit’ qu’ils vendent: les contacts avec les profils spécifiques. Un service que peuvent en effet de plus en plus offrir les médias sociaux.

Le principal rival des chasseurs de têtes s’avère être LinkedIn, qui est une bonne alternative au service traditionnellement proposé par les bureaux de recru-tement, en particulier avec son service payant ‘Talent Solutions’. Ce service est une véritable machine à sous pour la société Internet et génère plus de la moitié de ses revenus., indique le Financial Times.

Il est frappant de constater que de plus en plus d’emplois pour des ‘profils supérieurs’ sont pourvus par le biais de ce réseau d’affaires. Et cela se déroule sans intermédiaires. LinkedIn n’est du reste pas le seul trouble-fête sur le marché des chasseurs de têtes. Ainsi, le savoir et les compétences habituelle-ment offerts par les chasseurs de têtes et autres consultants sont aujourd’hui de plus en plus disponibles et acces-sibles sur Internet.

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Les chercheurs distinguent neuf nouvelles postures fréquentes:1. The draw, les bras pliés2. The multi-device, pour

utiliser plusieurs appareils3. The text, pour l’envoi de

SMS4. The cocoon, le cocon5. The swipe, pour balayer

l’écran6. The smart lean,

l’inclinaison astucieuse7. The Trance, en transe8. The Take it in, se laisser

tranquillement aller9. The Strunch, s’étirer et se

courber en même temps

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9SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

TÉLÉTRAVAIL

“Les meilleures décisions proviennent des couloirs, des discussions de can-tine et des réunions que vous avez avec votre équipe”, disait le mémo interne de Marissa Mayer dans lequel la CEO de la société Internet Yahoo! exhortait ses travailleurs à domicile à revenir au bureau. “On perd souvent en vitesse et en qualité quand on tra-vaille à la maison.”

La productivité semble également concernée. M. Mayer s’est basée sur des chiffres indiquant que durant les journées où ils travaillent chez eux, ses collègues ne se connectaient pas assez que pour pouvoir accéder à dis-tance au réseau de l’entreprise. Autre-ment dit: ils ne travaillaient pas assez dur. Et si l’on compare les chiffres, cela semble exact. Ainsi, l’employé Yahoo! moyen génère environ 345 000 dollars de chiffre d’affaires pour son entre-prise. Chez le concurrent Google, on atteint 931 000 dollars par employé.

Plus fidèleLe fait que la productivité d’un employé Yahoo! soit inférieure à celle d’un concurrent en dit peut-être plus sur Yahoo! elle-même que sur les collaborateurs, pense Kris Poté, VP marketing & communication chez le prestataire de services IT Capgemini,

Après avoir résisté pendant des années, la tendance s’inverse. L’entreprise technologique Yahoo! déconseille à ses employés de travailler à domicile. Et d’autres emettent également des objections. “Certains ont tendance à considérer le travail à domicile comme un droit acquis. Cela peut avoir un effet contre-productif.” PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN

qui fait du petit bois de la décision de M. Mayer. “De nom-breuses études montrent que le télétravail débouche juste-ment sur une plus grande productivité. Il offre au personnel un meilleur équilibre entre travail, temps libre et vie de famille”, argumente K. Poté. Et il présente selon lui encore d’autres avantages. Une entreprise peut réduire les coûts et penser à l’environnement. “Cela fidélise davantage les em-ployés. L’entreprise qui adopte la politique du télétravail sait que cela augmente la rétention du personnel. Ce qui n’est pas une mauvaise chose sur le marché du travail actuel, où il est souvent difficile de trouver la main-d’œuvre adéquate, surtout dans le secteur des services.”

Frein de secoursChez Yahoo!, les employés qui restent parfois à la maison pour ‘ouvrir au plombier’ devraient se demander si c’est vraiment bon pour l’esprit d’équipe. “M. Mayer ne prétend pas que le télétravail n’a pas d’utilité en soi, elle laisse seu-lement entendre que les télétravailleurs ne contribuent pas assez aux résultats de l’entreprise”, nuance Ivan Crols de chez Prepared Mind, un cabinet de conseil spécialisé dans les nouvelles méthodes de travail.

Après quelque temps, certains ont, selon I. Crols, tendance à considérer le télétravail comme un droit acquis. “Cela peut s’avérer contre-productif pour une organisation”, constate-t-il. “J’ai récemment voulu planifier une session de brains-torming avec plusieurs collègues. J’ai proposé quatre dates, mais il y a toujours eu quelqu’un pour avancer que c’était son jour de télétravail”, dit-il. “Bon, je comprends alors que des managers tirent de temps en temps le frein de secours. Mais jeter directement le bébé avec l’eau du bain n’est pro-bablement pas non plus une bonne idée.”

GoogleYahoo! n’est pas la seule à affirmer que le télétravail peut être un obstacle à l’innovation. “Les plus grandes entre-prises du monde ne se sont pas construites à distance. Tout comme les familles ne vivent pas à distance et les équipes sportives ne s’entraînent pas de manière individuelle”, a récemment déclaré Babak Nivi, un bailleur de fonds de Silicon Valley.

Il est frappant de constater que dans la Mecque de la tech-nologie, le bureau gagne du terrain en tant qu’incitant à la collaboration. En 2015, Google ouvrira ainsi un nouveau siège social où les employés ne seront jamais à plus de 2,5 minutes de distance l’un de l’autre. “Vous ne pouvez pas planifier l’innovation, mais vous pouvez créer les condi-tions dans lesquelles les gens échangent leurs idées”, ajoute David Radcliffe, un ingénieur impliqué dans le projet. Si vous en doutiez encore: malgré tous les gadgets, la source de l’innovation se trouve dans les rencontres, même dans les entreprises technologiques. Au bureau, bien entendu.

Adieu télétravail

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

LIVRE

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle révolution industrielle. “Imprimer vos propres produits et les commercialiser, c’est la nouvelle réalité”, affirme Chris Anderson dans le livre Makers.ISABELLE VANDERVOORT & WILLIAM VISTERIN

L’avenir doré de l’impression 3D

L’Internet a déjà démocratisé la manière dont nous accédons aux actualités, aux informations et à la connaissance. Bientôt, ce sera également le tour de la production. Tel est l’argument central de Makers de Chris Anderson, qui a notamment écrit le bestseller The Long Tail.

Anderson commence son livre de manière assez personnelle. Il nous parle de son grand-père qui était un inventeur et qui avait conçu un système d’arrosage sophistiqué pour le jardin et l’avait fait breveté. Mais cette invention, ainsi que d’autres, n’a jamais véritablement percé parce qu’elle s’est heurtée à la production finale par un tiers qui a opposé un refus. Un obstacle qui serait aujourd’hui éliminé et qui le sera encore plus à l’avenir.

Adieu usineL’Internet permet de démocratiser la production. “Qui-conque a une idée peut la transformer en produit grâce à Internet et la proposer d’un clic à un marché mondial de plusieurs milliards de gens”, déclare Ch. Anderson dans son livre. Le concept ‘usine’ est en effet en train de changer fonda-mentalement. De nouvelles techniques, des imprimantes 3D à la découpe laser, rendent l’innovation accessible à tous. “Et nous n’en sommes encore qu’au début”, pense-t-il.

Jusqu’il y a peu, il existait encore une grande fracture entre le monde numérique et le monde analogique. “Le commerce en ligne représente moins de 10% du chiffre d’affaires mondial. Alors que nous sommes entourés de produits physiques qui sont fabriqués par une économie manufacturière qui n’est pas ouverte à tout le monde.” Mais cela va changer. Parce que l’on peut désormais aussi créer numériquement des produits, et que l’on peut convertir ce dessin sous la forme d’un fichier.

Les usines et les studios de designers industriels étaient déjà numérisés. C’est maintenant au tour du consommateur. “Et il suffit de pouvoir réaliser une fois quelque chose avec de simples PC pour que tout le monde puisse le faire. Cela vaut

donc aussi pour la fabrication de pro-duits”, dit Anderson. “Chaque utilisa-teur privé qui a inventé quelque chose ou qui a conçu un objet peut envoyer des fichiers à un service dans le but de faire fabriquer ce produit en grande ou en petite quantité. Ou le faire lui-même, à l’aide de machines de plus en plus puissantes, comme les imprimantes 3D qui trouvent place sur notre bureau.

NourritureLes conséquences se laissent deviner. Dès qu’un secteur industriel est numé-risé, il subit de profonds changements, comme nous avons pu le voir dans l’industrie musicale et le commerce de détail. Les futurs entrepreneurs ne sont donc plus à la merci de grandes entre-prises pour transformer leurs idées en produits. “Certains grands fabricants, notamment ceux d’imprimantes, attendent beaucoup du marché grand public. Tout comme IBM qui, il y a une génération, s’est également mis à fabri-quer des PC en plus des mainframes.”

Beaucoup d’eau devra cependant encore couler sous les ponts avant que l’on puisse vraiment parler d’une ‘révo-lution des fabricants’, admet Anderson dans son livre. “Aujourd’hui, nous tra-vaillons encore avec ‘l’équivalent matri-ciel’ de l’imprimante 3D. Les premières imprimantes étaient bruyantes, mono-chromes et imposantes, une machine à écrire automatisée”, décrit-il. “Si nous avançons le temps de quelques décen-nies, les imprimantes 3D seront rapides et silencieuses. Et avant tout capables d'imprimer, outre toutes les combinai-sons de couleurs possibles, une foule de matériaux différents, du plastique à la pâte de bois et même jusqu’à la nourriture.”

Makers – De nieuwe industriële revolutie,

Chris Anderson, Nieuw Amsterdam,

2013, 272 pages, ISBN: 9789046813881

L’avenir doré de

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11SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

MÉDIAS SOCIAUX

Hourra, nous avons un Facebook!Qu’ont en commun Telenet, Xerox, SD Worx, Adecco et Capgemini? Ces cinq entreprises utilisent une plateforme interne pour les médias sociaux. Est-ce fait pour votre société? “Cela dépend beaucoup de la culture d’entreprise.” WILLIAM VISTERIN

Le bureau d’études Ovum a récemment cité dans un rapport le nom de quatre entreprises technologiques qu’il qualifiait de ‘pionnières’ quant au changement dans la façon dont les employés traitent les informations et communiquent entre eux. Ces quatre entreprises étaient Citrix, Google, VMware et Yammer. Ovum les a toutes les quatre répoertoriées comme pionnières de la ‘shareconomy’, qui voit les employés partager toutes sortes d’informations au moyen d’appareils mobiles, d’échanges dans le cloud et de plateformes.

Ce n’est pas vraiment un hasard si ces quatre entreprises se spécialisent notamment dans la fourniture de plateformes ‘enterprise social media’. Chez VMWare, il s’agit de la solution SocialCast, qui est entre-temps devenue un élément de Microsoft. Elles sont encore assez méconnues compara-tivement aux ‘vrais’ médias sociaux. “Nous sommes pour la plupart déjà présents sur l’une ou l’autre plateforme de média social. Pour certains, il s’agit de LinkedIn à des fins professionnelles, pour d’autres de Facebook ou Twitter pour une utilisation privée”, déclare Mic Adam, expert en médias sociaux. “Nous savons tous que ce média social nous accom-pagne dans notre travail. Cela ne ravit pas toujours les entre-prises, même si elles trouvent le concept sous-jacent assez bon. Survient donc la demande d’un Facebook, LinkedIn ou Twitter ‘interne’.”

Des plateformes comme SocialCast, Yammer ou Jive ont des fonctionnalités similaires à celles de Facebook, Twitter ou LinkedIn avec l’avantage que les informations sont unique-ment visibles pour les collaborateurs au sein de votre propre entreprise ou domaine, poursuit M. Adam. “La force de ces plateformes est théoriquement qu’elles ‘sociabilisent’ l’intra-net, augmentent la collaboration, brisent les silos, favorisent la communication interne.”

Content?A entendre les utilisateurs cités plus haut, il est clair qu’ils sont très contents d’une telle plateforme sociale ‘interne’. Mais est-ce vraiment le cas? Et cela s’applique-t-il à la majorité des projets? “Je vois d’expérience beaucoup de ces projets ou tentatives échouer pour plusieurs raisons”, nuance M. Adam. “On a souvent omis de se demander s’ils allaient s’adapter aux processus d’entreprise et comment. La

réponse est parfois ‘on verra bien’. Et il n’y a régulièrement pas d’objectifs fixés au préalable. On oublie alors le crédo ‘mesurer c’est savoir’”, dit M. Adam, qui voit encore d’autres obstacles. “Il s’agit fréquemment d’un petit groupe de per-sonnes qui veut faire l’essai sans l’aval de l’entreprise. Il n’y a parfois pas de projet ni de plan de mise en œuvre, on entend alors souvent dire que cela doit progresser de manière ‘organique’. Et il y a régulièrement aussi un manque de communication et de formation. “On entend souvent dire que c’est facile et que les gens apprendrons d’eux-mêmes. Mais pourquoi le feraient-ils?”.

Plus-valueDe tels réseaux sociaux d’entreprise peuvent cependant avoir une réelle plus-value. Mais pour qu’un projet réus-sisse, plusieurs conditions doivent être remplies. “Je pense ici à une définition claire de l’endroit où cette plateforme s’insère et pourquoi. A une participa-tion active de la direction aux côtés de quelques champions, qui mènent le projet à bien. A un bon processus de mise en œuvre et à une formation pour chaque utilisateur. Et bien sûr à un contenu pertinent et offrant une valeur ajoutée”, précise M. Adam.Les réseaux sociaux d’entreprise sont en outre souvent étroitement liés aux changements de la culture d’entreprise. “Nous devons ensemble rendre l’entre-prise sociale et favoriser la communica-tion bidirectionnelle. Mais nous devons aussi comprendre que tout le monde ne veut pas y prendre part. Ce qui signifie que cela devient par définition un canal de communication complémentaire.”

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14 MAI 2013

LE NOUVEAU TRAVAILÀ la maison, en déplacement et au bureau

Ce séminaire aborde la plus-value offerte par la BI (business intelli-gence) et le BPM (business process management). Nous y parlons de vos processus d’entreprise, de la manière de les mesurer et de les améliorer. Nous abordons également les prestations de votre entre-

prise et de vos projets.

Les visiteurs de ce séminaire BMIT sauront tout sur l’amélioration de leurs processus d’entreprise. Ils mesureront également les prestations de leur entreprise via des Key Per-formance Indicators. Chaque visiteur bénéficiera d’informations pertinentes, utiles et objectives pour l’utilisation de la BI et du BPM dans une perspective commerciale et stratégique.

Comme toujours, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT avec une étude exclusive sur les processus d’entreprise (et les prestations) dans les organisations belges, réalisé en collaboration avec Smart Business Strategies. Nous établirons également un point de la situation en matière de business intelligence et de corporate performance management. Quelles sont les priorités? Quelles applica-tions ont le vent en poupe?

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20 JUNE 2013

BPM/BI Améliorer les processus et les prestationsCe séminaire aborde la plus-value offerte par la BI (business intelligence) et le BPM (business process management). Nous y parlons de vos processus d’entreprise, de la manière de les mesurer et de les améliorer. Nous abordons également les prestations de votre entreprise et de vos projets.Les visiteurs de ce séminaire BMIT sauront tout sur l’amélioration de leurs processus d’entreprise. Ils mesureront également les prestations de leur entreprise via des Key Performance Indicators.

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SALES & MARKETING AUTOMATIONOutils dans une perspective commerciale et stratégiqueCe séminaire vous offre un aperçu de l’automatisation de vos processus et activités vente et marketing. Nous vous parlerons applications, pro-cessus d’entreprise, personnel vente et marketing et projets. Et comment les aider à améliorer leurs prestations. Comme toujours, les participants à ce séminaire Business Meets IT bénéficieront d’informations utiles, objectives et pertinentes sur l’utilisation des outils de sales & marketing automation dans une perspective commerciale et stratégique.

20 JUNE 2013

SECURITY Domeines essentiels au bon fonctionnement La sécurité est essentielle pour toutes les entreprises. Mais le champ de ce concept est très large: de la protection de votre réseau, de vos PC et de vs applications à la sécurité de votre bien le plus pré-cieux, à savoir vos données. Dans ce séminaire, nous laisserons la parole à des experts qui vous aideront à préciser votre politique et votre approche de la sécurité dans votre entreprise. Vous y recevrez des informations pertinentes et objectives sur la sécurité dans une perspective commerciale et stratégique.

1 OCTOBRE 2013

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14 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

MESURER, C’EST LA MOITIÉ DU TRAVAILLe prix de l’énergie ne cesse d’augmenter et les entreprises continuent de chercher des manières de lutter contre les factures énergétiques de plus en plus salées. Les mesures et les données qui en découlent peuvent être une arme puissante dans cette bataille. Encore faut-il qu’elles tombent entre de bonnes mains. STEF GYSSELS

Les entreprises et les centres de données ne sont pas les seuls à qui l’énergie pose problème. Tout le marché de l’énergie aura d’énormes défis à relever dans les prochaines années: d’une part certaines ressources énergétiques s’épuisent peu à peu, d’autre part l’explosion démographique et l’industrialisation de certains pays provoquent un gigantesque accroissement des besoins énergétiques.

Comme l’offre diminue et que la demande augmente, les prix ne peuvent que grimper. Une situation dont pâtissent non seulement les entreprises, mais aussi les fournisseurs d’énergie, qui sont de plus en plus mis sous pression pour maintenir le prix le plus bas possible. Un véritable défi auquel le fournisseur d’énergie répond tout d’abord en améliorant ses processus d’entreprise et son efficacité opérationnelle. "Mais dans le même temps, les fournisseurs ont ressenti le besoin de disposer de données supplémentaires permettant de mieux comprendre la

demande / consommation d’énergie, les tendances et les anomalies", déclare Wim Mues, business consultant supply chain chez l’éditeur de logiciels d’analytique SAS Institute, "et ont également voulu comprendre ce qui incitait les clients à ne pas changer de fournisseur, car la fidélité des clients ne s’est en effet pas améliorée au cours de ces dernières années."

L’utilisation de compteurs intelligents a ouvert un nouveau monde de possibilités aux fournisseurs, grâce à ce tout nouveau flux de données offrant une meilleure compréhension de la demande et de la consommation énergétiques, des tendances à la

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BUSINESS

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15SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

ÉNERGIE

hausse et à la baisse, etc. "Le secteur de l’énergie dispose déjà depuis longtemps d’informations sur les événements et les tendances du passé et du présent, mais peut désormais pour la première fois faire des prévisions sur la base des compteurs intelligents, et c’est une nouveauté", constate W. Mues avec enthousiasme. "Un fournisseur d’énergie peut ainsi mieux harmoniser l’offre et la demande, mieux planifier les périodes de maintenance, calculer les prix au plus juste, et la liste ne s’arrête pas là. Il ne doit plus se baser sur son 'intuition'."

Outre la consommation d’énergie, les compteurs intelligents renseignent également sur la qualité de la fourniture d’énergie. Pour le fournisseur d’énergie, cela débouche sur une facturation plus précise, moins d’interventions de maintenance et des services plus innovants. "Ce n’est que lorsque le fournisseur a une vision du marché, de ses clients et de leurs activités qu’il peut vraiment se consacrer à la valeur ajoutée", ajoute W. Mues.

En Europe, le Royaume-Uni est le pays le plus avancé dans la compréhension de la consommation énergétique. Cela s’explique notamment par la distribution des rôles, pense W. Mues: "Là-bas, le fournisseur de gaz ou d’électricité avec lequel vous passez un contrat est également en charge du contrôle des compteurs intelligents qui sont installés chez son client, et donc des données ainsi générées. Il peut ainsi mieux segmenter son service et

le personnaliser davantage." C’est ainsi que vous trouvez au Royaume-Uni des fournisseurs d’énergie qui se concurrencent uniquement sur le prix, d’autres sur le service avec valeur ajoutée. De ce fait, les clients de certains fournisseurs se voient non seulement fournir l’énergie, mais aussi un service technique gratuit d’une durée de cinq ans, avec réparation gratuite de tout appareil électrique défectueux.

"En Belgique, ce sont les distributeurs qui disposent de ces données, de sorte que les fournisseurs se soucient moins de promouvoir les compteurs intelligents", compare W. Mues. "Se pose en outre la question de savoir qui prendra en charge les coûts d’installation et où installer les compteurs intelligents en premier lieu. Chez les grands consommateurs, les entreprises donc, ou plutôt chez les personnes bénéficiant d’un accompagnement en gestion de dette?" Tout cela ralentit sensiblement la mise en œuvre en Belgique et c’est

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16 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

ÉNERGIE

Compteurs intelligents = Big Data

Les compteurs intelligents sont un bon exemple des possibilités du mesurage énergétique. Mais ces compteurs provoquent égale-ment une explosion des données. Faisons le calcul. Au Royaume-Uni, quelque 48 millions de compteurs intelligents seront mis en service dans les foyers britanniques d’ici quelques années. Chacun de ces compteurs envoie un relevé toutes les trente minutes, soit 48 fois par jour. Sur un an, cela revient à 17 520 relevés par compteur. Ce qui nous donne le chiffre astrono-mique de 1 681 920 000 000 relevés, rien que pour les compteurs intelligents domestiques. C’est 10 000 fois plus de données que ce que collectent aujourd’hui les fournisseurs d’énergie. Vous avez dit Big Data?

dommage compte tenu des solides économies potentielles, pense W. Mues: "Au Royaume-Uni, l’utilisation de compteurs intelligents permettra d’économiser 1,7 milliard de livres sterling, déduction faite des coûts d’installation."

Qu’est-ce qui vous en empêche?Si mesurer la consommation d’énergie débouche souvent sur une compréhension suffisante conduisant à son tour sur de spectaculaires économies, pourquoi chaque organisation n’effectue-t-elle dès lors pas des mesurages afin de mieux comprendre la consommation d’énergie et donc aussi de la contrôler? La réponse est comparable à celle qui explique le retard belge: parce que les décideurs n’en tirent aucun avantage. La décision de déployer ou non une technologie de mesurage revient souvent au responsable des TIC, alors que la facture énergétique arrive au département 'Bâtiments et Infrastructure'. Si l’on demande au responsable des TIC d’investir dans une technologie qui ne produira pas immédiatement des résultats positifs pour son propre département, et sur lesquels il ne sera donc pas évalué, cette question se retrouvera dans le meilleur des cas en bas de la liste des priorités ou ne sera même pas envisagée dans le pire des cas.

"On n’envisage vraiment les mesures que lorsque la personne ou le département qui doit investir dans la technologie métrologique reçoit également la facture énergétique", note Emmanuel Tychon, energy architect au sein de l’Energy Optimization Team chez Cisco. "Ou vous pouvez opter pour une solution semblable à celle inventée par un campus universitaire à Berlin. Pour éviter que les professeurs et les étudiants laissent les PC et les lumières allumés le soir, il a rendu chaque département responsable de sa facture énergétique. Chacun s’est vu attribué un seuil de 20% inférieur à l’année précédente. Le département qui restait en-dessous de ce seuil recevait une récompense. Celui qui le dépassait se voyait infliger une amende correspondant au double. Dans pareilles conditions, on s’intéresse davantage à des solutions logicielles comme les nôtres, et l’on apprécie subitement la technologie à sa juste valeur. Et ce n’est pas un hasard si le département Computer Sciences effectue à présent les mesures pour tous les autres départements de l’université", poursuit-il.

Il existe cependant déjà suffisamment de technologies permettant de cerner la consommation d’énergie et les conséquences d’interventions spécifiques. Dans les centres de données, on a vu apparaître des technologies telles que le DCIM, une suite logicielle sophistiquée capable de gérer et de contrôler toute l’infrastructure d’un centre. Pour le reste de l’infrastructure, c’est moins évident. Mais de simples interventions peuvent déjà vous aider si vous voulez vous y mettre à petite échelle, estime Frank Staut, senior security consultant et cofondateur de SecureLink: "Il suffit de placer un petit appareil entre la fiche et la prise de courant pour pouvoir mesurer exactement la consommation." Si vous effectuez ensuite certaines interventions, puis que vous mesurez la consommation avec ce même appareil, vous avez une idée de leur efficacité.

Trop c’est tropOn assimile souvent 'bonnes données' à ‘beaucoup de données’, alors que cela ne doit pas nécessairement être le cas. Primo, cela peut rapidement mener à trop de données

(lire aussi l’encadré 'Compteurs intelligents = Big Data') au point que l’on risque de se noyer dans le flot des mesurages énergétiques. Secundo, la plus-value d’un mesurage continu et détaillé est souvent négligeable. L’équipe EnergyWise de Cisco a fait la même constatation. "Nous avons par le passé déjà fait l’expérience d’adapter plus fréquemment la stratégie énergétique sur la base des mesurages disponibles", explique E. Tychon, "mais après un certain temps, nous avons remarqué que les effets étaient très faibles et que nous obtenions plus ou moins les mêmes valeurs que si nous n’avions rien changé pendant un an." C’est en partie pour cette raison que Cisco propose l’expertise acquise avec EnergyWise sous la forme d’un service, car certains éprouvent des difficultés lorsqu’ils ont trop de données à leur disposition.

En guise de conclusionParfois, tout le savoir du monde n’aide pas une entreprise à adopter une politique plus éconergétique. A fortiori si cette efficacité énergétique devait lui coûter plus chère que le gaspillage d’énergie. C’est ce qui est arrivé à Microsoft à Washington. Elle a été obligée de consommer des millions de watts d’électricité en plus pour éviter une amende. Elle a consommé inutilement de l’énergie pour des dizaines de milliers de dollars afin d’échapper à une amende de 210 000 dollars, qui lui aurait été infligée pour une consommation inférieure aux prévisions, ce qui aurait compromis l’équilibre de la consommation de courant chez le fournisseur d’énergie. Des décisions commerciales intelligentes ne mènent donc pas toujours à une meilleure efficacité énergétique, en particulier lorsqu’elles doivent être prises dans un contexte défavorable.

BUSINESS

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17SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

METRICS

Sept Web analytics metrics à utiliserVotre site Web ou votre e-shop est plus important que jamais. Il participe directement ou indirectement à votre chiffre d’affaires. Raison pour laquelle ces sept metrics sont cruciaux. WILLIAM VISTERIN

Nous nous basons en principe sur des paramètres que nous devons suivre dans une application d’analytique Web comme Google Analytics, mais ces metrics, reposant partiellement sur les données du blog Ragan.com, sont en fait universels. Qu’avez-vous intérêt à surveiller sur votre propre site Web en tant que mercaticien ou business mana-ger?

1. Bounce rateLe bounce rate est le pourcentage de visiteurs qui quittent votre site Web sur la même page que celles sur laquelle ils sont arrivés. Beaucoup de mercaticiens déduisent de ce pourcentage qu’un internaute n’a pas directement trouvé l’information souhaitée et quitte donc le site. C’est possible, mais ce que l’on appelle la ‘landing page’ est souvent insuffi-samment optimisée que pour inciter à l’action. Un bounce rate élevé est donc le signal qu’il faut intervenir.

2. ConversionOn parle de conversion lorsqu’un visiteur effectue une action: s’inscrire à une lettre d’information, demander une brochure, mais aussi cliquer sur une bannière. L’important est ici de formuler des objectifs au préalable. Une option consiste à définir tout un entonnoir de prospection ou ‘sales funnel’ et à examiner comment votre visiteur en vient effectivement à la conversion.

3. Traffic SourcesElles réfèrent aux canaux d’où proviennent vos visiteurs. Cette mesure donne une très bonne idée des plateformes qui vous amènent les visiteurs. Quel est le média social qui compte pour vous? Et quelle est l’importance de Google et de vos propres lettres d’information?

4. ContenuLe contenu est roi. Qu’il s’agisse d’un billet sur un blog, d’un bulletin d’information ou d’une description de vos ser-vices. Ce paramètre vous indique dans quelle mesure votre contenu fonctionne et ce qui intéresse vos visiteurs et vos clients. Le temps de visite moyen vous donne une bonne indication de l’utilité de votre contenu pour vos visiteurs.

5. Pourcentage de nouveaux visiteurs

Les nouveaux visiteurs, ça fait plaisir, non? Eh bien, pas s’ils représentent un pourcentage trop élevé de vos visiteurs. C’est une indication de la fidélité de vos visiteurs et du niveau de notoriété de votre marque ou site Web. D’un autre côté, un pourcentage élevé de nouveaux visiteurs peu de temps après une campagne marketing est évidemment plutôt bon signe. Reste à les fidéliser.

6. Landing & exit pagesCes deux pages sont de précieux indi-cateurs de l’intérêt de vos visiteurs. Vous pouvez soupeser la page de ren-voi, par où vos visiteurs entrent vir-tuellement sur votre site, et les pages de sortie, par où ils le quittent. “Si le pourcentage est quasiment identique pour les deux, vos visiteurs arrivent probablement sur votre site depuis un moteur de recherche. Ils ont certai-nement trouvé ce qu’ils cherchaient et n’ont pas de raison de revenir”, déclare Adria Saracino, consultant chez Distilled.

7. AlertesDans Google Analytics, il est possible de paramétrer des alertes automa-tiques. Vous spécifiez un critère au sujet duquel vous voulez être averti, et vous recevez un e-mail d’alerte au moment où cela se produit. Cela peut aller d’une augmentation ou d’une diminution subite du nombre de visi-teurs à une hausse du bounce rate et finalement à tout ce qui a été décrit ci-dessus. Ces alertes ne sont pas un véritable critère de mesure, elles vous permettent seulement de réagir rapi-dement. Et c’est primordial sur le Web.

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18 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BUSINESS

Et comment se porte votre relation?Externaliser les tâches IT est rarement une sinécure. Beaucoup d’entreprises sont mécontentes, changent de fournisseurs ou internalisent à nouveau tout. Cela tient souvent beaucoup à la relation que vous avez avec votre prestataire extérieur. Mais quelle doit-elle être exactement? WILLIAM VISTERIN

Des études et des articles relatifs à ce qui peut mal se passer ou se passe mal dans le cadre de l’externalisation paraissent avec la régularité d’une horloge. “Cela n’a en soi rien d’étonnant que le risque de rencontrer des difficultés avec les contrats d’externalisation soit élevé. Il y a en effet aujourd’hui beaucoup d’entreprises qui font de la sous-traitance”, nuance Dominique Kindt, managing director de with, une société de conseils en projets d’externalisation. Bon nombre des projets de sous-traitance ratés sont attribués au fait que l’on avait conclu ‘des contrats incomplets ou inadaptés’. Mais est-ce vrai? “Non”, pense D. Kindt. “Personnellement, je ne partage pas ce point de vue. Mon expérience montre qu’un accord d’externalisation peut

échouer même avec le meilleur contrat et le plus complet.” Et l’inverse est, selon lui, tout aussi vrai. “Une livraison parfaite des services d’externalisation peut également avoir lieu avec le “pire contrat ou le plus incomplet”. Tout avocat vous dira à juste titre qu’un mauvais contrat comporte néanmoins toujours un risque.”

La relation comme spécialisation La question est: qu’est-ce qu’une relation? “Nous constatons que la plupart des contrats d’externalisation qui échouent tirent leur origine dans des conflits d’intérêts. La gestion traditionnelle et les outils de mesure classiques font souvent obstacle à une relation constructive”, ajoute D. Kindt. Mais, poursuit-il, lorsque la gestion de l’externalisation se focalise sur un contrôle détaillé et sur le contrôle direct des processus du

La relation comme spécialisation

Quel est donc le secret d’un bon accord d’externalisation? En un mot: la relation. Une caractéris-tique qui est entre-temps devenue un paramètre important. Hans Vets, CEO de CGI (ex-Logica) a défini le marché des prestataires de services IT et des intégrateurs en trois grandes spécialisa-tions. “Il y a les acteurs qui jouent surtout sur la qualité et la proximité, comme Atos, Capgemini, CSC et CGI. Il y en a qui privilégient le prix, tels les prestataires basés en Inde comme Tata ou Infosys”, explique H. Vets. “Et il y a enfin des fournisseurs comme Accenture qui font la différence dans la relation avec leur client. Ils convoitent avant tout les contrats de plus grande envergure”, résume-t-il.

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19SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

OUTSOURCING

fournisseur, il est difficile de mettre en place une relation bénéfique aux deux parties. “Si le contrat d’externalisation repose en outre sur le contrôle précis de la mesure dans laquelle le fournisseur effectue les tâches définies, la chance de pouvoir créer une relation vraiment constructive est quasiment inexistante.” Les limites d’une telle relation ‘acheteur-vendeur’ n’apparaissent souvent que lorsque le contexte change, en cas de croissance ou de crise, par exemple. Et ce au mécontentement des deux parties.

Construire une relationN’existe-il dès lors pas de nouvelles techniques permettant de construire une relation d’externalisation? Ces dernières années, plusieurs nouveaux concepts pour mieux structurer et gérer l’externalisation sont apparus. “Il existe des normes reconnues qui donnent des indications en vue d’établir une relation d’externalisation. L’une d’entre elles vise à atteindre des résultats gagnant-gagnant”, déclare D. Kindt. “Le principal étant ici que la réalisation d’un objectif commun doit permettre à chaque partie de retirer un avantage clair. Mais cet avantage ne peut être atteint que grâce à une bonne collaboration entre les deux parties, dans laquelle on trouve un équilibre entre la responsabilité d’une part et la liberté de mise en œuvre d’autre part”, dit-il. Tout cela implique aussi que les techniques de gestion et de mesure devront subir les adaptations nécessaires. “Il ne suffit pas d’ajouter quelques clauses orientées résultat au contrat. Le client comme le fournisseur doivent agir en confiance, et ce tant au niveau stratégique, tactique qu’opérationnel.” Instaurer cette confiance demande des efforts, selon D. Kindt, et cette démarche doit être soutenue à chaque niveau de la collaboration, et des deux côtés. Le schéma ci-contre montre que la création d’une relation orientée résultat est un processus évolutif, au cours duquel les deux organisations doivent évoluer d’une politique reposant purement sur l’approche “achat - vente” à une politique de coopération.

Tous les contrats d’externalisation ne se prêtent cependant pas à cette évolution. “D’une part, le client considère,

souvent à tort, certains services comme une ‘commodity’ standard à faible valeur ajoutée. On continue de ce fait à insister fortement sur les coûts et l’on adopte un modèle typiquement transactionnel”, déclare D. Kindt. Il n’est en effet pas toujours possible et encore moins utile de développer une relation orientée résultat dans le cadre de tels contrats. “D’autre part, même une relation gagnant-gagnant existante peut être minée par un changement de direction chez le client ou le fournisseur, qui entraîne une redistribution des objectifs.”

En résuméEvoluer d’une externalisation unilatérale à une relation avec des objectifs communs ne peut qu’être bénéfique à la satisfaction des deux parties. Mais il ne suffit pas de l’écrire dans le contrat. La mettre en pratique et l’entretenir correctement est une autre paire de manches. “Les deux parties devront construire une relation à divers niveaux de l’organisation et l’entretenir à l’aide de techniques de gestion et de mesure. Et en se basant sur la communication ouverte et la confiance”, conclut D. Kindt.

De l'achat-vente à la relation

1. Focalisation sur les tran-sactions et les diverses catégories

2. Priorité au prix unitaire et aux réductions de coûts

3. Atmosphère de compéti-tion avec RIP, benchmar-kings et négociations

4. Bénéfices individuels et axés sur le court terme

1. Focalisation sur la confiance et le rapport qualité / prix

2. Priorité à la valeur ajoutée et à l’optimisation

3. Favorise une atmosphère de collaboration grâce au feed-

back, à la communication ouverte et à la gestion des performances

4. Bénéfices communs et axés sur le long terme

Gestion de l’approvisionnement

et des ventes

Evolution

Gestion de la relation

DOMINIQUE KINDT,manager director chez with:“La gestion traditionnelle et les outils de mesure classiques font souvent obstacle à une relation constructive.”

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Is the world ready for Cloud-based business intelligenCe?Many analysts say the

jury is still out on Cloud

BI. The main reason they

are skeptical is be-

cause the best-funded,

best-marketed Cloud

BI startups have had a

very difficult time gaining

traction. They’ve invested

massive amounts of VC

money, purchased dearly

through multiple rounds

of VC funding, and they

have little to show for it in

terms of large customer

projects or cold, hard

revenue.  

We’re pretty confident that right now, MicroStrategy is the market leader in Cloud-based BI revenue by a wide

margin. Over 1000 companies are using our Cloud-based BI services. We’re the only Cloud BI vendor that is doing multi-million dollar deals with some of the world’s largest and most innovative compa-nies. Companies like Johnson & Johnson, Thomp-son Reuters, Ingram Micro and some large custom-ers are all running major projects in our Cloud. It’s probably worth noting that these customers, and many like them, are new to MicroStrategy. Cloud BI is driving an significant expansion of our customer ecosystem.In fact, MicroStrategy Cloud is – by far – the fastest growing segment of our services offerings. Perhaps those Cloud BI vendors who are wondering why their business isn’t meeting expectations should look at our burgeoning services growth to find the answer. Sorry to burst their bubble! So why haven’t the Cloud BI startups gained traction? I see three main reasons:

One:  They DOn’T have vISual DaTa DISCOveryCloud buyers are looking for speed and ease of use. In the BI world, that means visual data discovery,

which also happens to be the hottest area in BI right now. But universally, the Cloud BI vendors have ignored visual data discovery and have built dashboard-centric solutions that would have been state-of-the-art ten years ago. It’s an inexplicable de-cision and as a result, these companies have totally failed to take advantage of a golden opportunity. MicroStrategy is the only Cloud-based BI solution that delivers visual data discovery. It’s available in our platform-as-a-service offering, and it’s also the dominant paradigm in our SaaS-based Express offering. In the recent independent BI Scorecard analyst ratings, our data discovery capability ranked second among profiled vendors. Only Tab-leau Software, which doesn’t have a cloud-based offering, rated higher. Visual data discovery makes BI incredibly fast and easy. You don’t have to code anything. You don’t have to model your data. It’s so easy any business user can figure it out. You can literally go from raw data to dashboard in minutes. And then share it, or deploy that on a mobile app. When you bring it all together, you can see why the cloud-based BI startups, with their outdated dashboard-based approaches, are getting nervous. You can try it here instantly. It’s free if you just want a personal account, and if you want to deploy it to more people it’s less costly than most of the cloud BI startups. TWO:  They FOrCe yOu TO PuT yOur DaTa In TheIr ClOuD

The cloud-based BI startups generally require you to move your data to their cloud. A lot of compa-nies don’t want to do that for technical reasons. Or, trusting important data to a small startup company is simply a non-starter.MicroStrategy doesn’t force you to move your data. We give you an option. If you want to keep your data where it is, we have Direct Connect technol-ogy that lets you connect to multiple data sources in a federated model, wherever the data lives. Connecting securely is fast and easy, and there’s

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Is the world ready FOR CLOUD-BASED BUSINESS INTELLIGENCE?

no need to build a data warehouse. Of course, if you want to move your data, then we can host it for you. You decide. Right now, about 40% of our customers use Direct Connect, and 60% use our Cloud database services. And of course we’re no � edgling startup. We’ve been around over twenty years and our cloud infrastructure is secure and certi� ed. THREE:  THEY ONLY SOLVE SMALL PROBLEMS

If you need to build a basic dashboard from a limited amount of data, then small cloud-based BI startups may be able to help you (in their slow and outdated way). But what if you need more features? Do you need to create banded, pixel-perfect reports and distribute them programmatically? Do you need to deliver analytics through a secure, branded mobile app that enables you to write back info to a source database? Do you need to integrate to an enterprise identity management system and per-sonalize data based on user roles and privileges? Do you have data scientists that need an environ-ment where they can run cutting edge, advanced analytics? � e cloud BI startups can’t do any of these things. � e functionality simply doesn’t exist in their products. But MicroStrategy has it. And what if you need more scale and perfor-mance? Do you have multiple terabytes – up to hundreds of terabytes – to analyze? Do you have thousands of active users? � e cloud BI startups can’t come close to handling those sorts of require-ments. � ey run on standard third party public cloud infrastructure that hasn’t been optimized for BI. So they’ll max out at around a terabyte of data, with lackluster performance. MicroStrategy Cloud has been built from the ground up for maximum analytical performance. It’s optimized software, running on the fastest hardware, designed speci� -cally for BI. � at includes the fastest analytical databases, like Teradata, Netezza, and ParAccel – but only if you need them. And we can make it all

available to you instantly, the moment you become a customer. What if you want to run the BI environment for a global brand in the cloud, and outsource every-thing to a trusted partner? It would be foolish to even consider a cloud BI startup. But it’s happening in our Cloud. Bottom line -- solving small problems leads to small revenue. MicroStrategy Cloud can start small by getting you up and running quickly, and it delivers total cost of ownership that’s better than our competition. But we also solve macro problems. We’re running multi-million dollar Cloud BI projects with likely lifetime values north of $10 million. � ose are the big projects that the cloud BI startups can’t win. Sadly, the biggest deal they’ll ever close is likely to be a round of VC � nancing.

Interested? Take a look at www.microstrategy.com/cloud

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22 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

TECHNOLOGIE

Lors du séminaire ‘Meet the security experts’, cinq experts en sécurité sont venus présenter leurs tendances. Il s’agissait d’un séminaire dérivé de la série de séminaires à succès Business Meets IT, que notre maison d’édition organise depuis quelques années déjà. “Le monde a changé et il en va de même pour la sécurité”, commence Jean-Luc Delveaux au nom de LSEC, une organisation en réseau à but non lucratif active dans la sécurité. “Auparavant, les jeunes écrivaient des logiciels malveillants pour accéder à la célébrité et lançaient des attaques à grande échelle. Aujourd’hui, il s’agit de logiciels malveillants sophistiqués, de crime organisé dont l’objectif est de gagner le plus d’argent possible”, dit-il. La sécurité n’est en outre plus un domaine isolé, souligne-t-il. “Elle est englobée dans la majorité des tendances et des projets IT.”

Tendance 1:

It’s the application, stupidL’histoire est connue. De très nom-breuses applications transitent aujourd’hui par ce que l’on appelle le protocole http. Ou comme on dit dans le jargon: “http is the new TCP/IP”. Le point faible d’un tel pare-feu

était jadis qu’il ne pouvait pas contrôler les données en elles-mêmes, mais uniquement le chemin parcouru par celles-ci en provenance et à destination du monde extérieur. Et c’est précisément le point sur lequel l’application firewall ou next generation firewall a su faire la différence. Depuis lors, les pare-feu de ce genre sont devenus la norme. “Examiner les dangers potentiels pour votre réseau et votre entreprise vous oblige donc aussi à vous pencher sur les applications”, déclare Achim Kraus, senior systems engineer chez Palo Alto Networks, qui fut l’une des premières entreprises à se spécialiser dans les pare-feu ciblant les applications.

Ce sont étonnamment les applications souvent réputées dangereuses, comme les réseaux sociaux, qui ne le sont pas en réalité. “Les médias sociaux, Facebook en tête, les services de partage de vidéos et de fichiers représentent 20% de la bande passante au sein des entreprises. Mais ils ne sont responsables que de 0,4 des threat logs”, déclare A. Kraus. Alors que les vrais exploits vont surtout aux applications (professionnelles) internes (business). “Sur les quelque 1 400 applications que nous avons trouvées, seules 10 d’entre elles étaient responsables de 97% des exploit logs observés.”

Tendance 2:

It’s the network, stupidOutre l’intérêt spécifiquement porté aux applications, on s’intéresse aussi davantage au réseau, et avant tout au réseau WAN (Wide Area Network), suite à la percée du cloud compu-ting et des médias mobiles et sociaux. Il est ici moins ques-tion de sécurité, mais elle n’en est pas moins cruciale. “On parle aussi de la règle des 80/20, qui stipule que 80% de l'end user traffic passera par le WAN”, précise Filip Verloy, tech-nical director chez Riverbed Technology, une entreprise qui s’est développée en se spécialisant dans l’optimisation WAN.

Quatre tendances en sécurité

Cloud, mobilité et médias sociaux: ce sont les tendances IT dans le monde des entreprises. Elles ont cependant aussi un impact considérable sur les réseaux et la sécurité. Nous nous penchons sur quatre tendances émergentes, avec l’aide des "experts” du séminaire ‘Meet the security experts’ organisé par Smart Business. WILLIAM VISTERIN

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23SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

SÉCURITÉ

“C’est principalement au niveau du WAN que les problèmes apparaissent. En soi, cela ne concerne pas unique-ment la bande passante, mais surtout la latence (retard dans la transmission des données, ndlr)”, dit-il. “Ce sont en fait des problèmes dont l’utilisateur final ne veut pas se soucier. Il veut juste pouvoir accéder aux données. C’est comme si j’allais acheter une voiture avec ma femme. Elle ne se préoccupe pas de critères techniques comme la cylindrée. Elle veut avant tout choisir la couleur.”

Tout cela a ces dernières années donné naissance au marché des WAN Optimization Controllers ou WOC, une sorte de boîtier intelligent grâce auquel les entreprises peuvent définir elles-mêmes la priorité sur leur trafic réseau. En effet, la règle time is money joue ici aussi. Certaines entreprises paient cash les plus infimes retards sur le réseau. “Chez Amazon, un retard de 100 milli-secondes dans le temps de chargement peut faire baisser le chiffre d’affaires de 1%.”

Tendance 3:

Mobile Device Management (x3)La progression des appareils mobiles a suscité énormément d’attention pour la gestion des appareils mobiles. Jusqu’il y a cinq ans, Microsoft Windows était la plateforme principale, mais la percée

d’appareils pilotés par les données, comme les smartphones et les tablettes, a redistribué les cartes et l’on parle à présent d’une ère post-PC. “Dans ce domaine, Windows rivalise avec BlackBerry pour la troisième place, à bonne distance d’iOS d’Apple et du système d’exploitation Android”, déclare Nigel Hawthorn, EMEA marketing director chez MobileIron.

Pourtant, l’accent porte encore selon lui aujourd’hui trop souvent sur les appareils eux-mêmes. “La gestion des appa-reils mobiles n’est qu’un élément de l’approche globale. Il y en a encore deux autres: la gestion des applications mobiles, pour la sécurité et le suivi des applis dans une organisation, et la gestion du contenu mobile, qui concerne le contenu que toutes ces applis vont générer”, affirme N. Hawthorn.

La sécurité joue évidemment un rôle de premier plan dans toute cette histoire, mais ce rôle se définit différemment que par le passé. “L’ère du périmètre de sécurité est en effet révolue. Les solutions actuelles exigent l’authentification de l’utilisateur comme de l’appli elle-même, une politique d’accès qui décrit l’approche pour une appli en fonction de la perte de données et de la prévention”, dit N. Hawthorn. “Il y a par ailleurs aussi le cryptage des données qui veille à ce que les données soient cryptées sans que la plateforme, comme Android 2.3, ne propose elle-même le cryptage. Sans oublier le besoin de ‘selective wipe’ qui autorise la suppression des données de l’entreprise en cas de vol ou de perte. Et enfin de bons rapports concernant l’utilisation de l’appli.”

Tendance 4:

Nouveaux pare-feuCe n'est pas parce que le périmètre a fait son temps que ce domaine ne connaît plus aucunes innovations. “Les réseaux actuels sont devenus très complexes en raison de la per-cée du cloud, de la virtualisation, des appareils mobiles et autres”, déclare Victor Danevich, senior director pre-sales system engineering and professional services chez Infoblox. L’automatisation est primordiale pour un gestionnaire de réseau. Lors du séminaire ‘Meet the Experts’, V. Danevich a effectué une présentation sur les next generation networks et la sécurité dans le domaine du DDI (DNS, DHCP et IPAM). Le pare-feu DNS a joué un rôle important dans cette histoire. “80% des attaques telles que les logiciels malveillants ou les botnets peuvent être bloquées par une utilisation judicieuse de pare-feu DNS”, dit-il.

Si le pare-feu DNS n’est pas en soi un tout nouveau concept, il s’agit toutefois d’un facteur supplémentaire de la sécurité des entreprises et de leurs réseaux. Le site Web spécialisé ‘Secu-rity Week’ l’a récemment décrit comme ‘the Next Hot Thing in Enterprise Security’. “L’environnement DNS est par excel-lence le lieu où bloquer à temps les logiciels malveillants. Les botnets sont particulièrement difficiles à bloquer sur un numéro IP”, déclare V. Danevich. Un facteur supplémentaire intervient cependant au niveau de la sécurité. “Outre les mesures déjà en place telles que le pare-feu traditionnel ou next generation, l’antivirus, la protection de l’e-mail et de sites web, l’advance persistent threat & security information et l’event management”, dit-il. “Dans le monde des réseaux et de la sécurité, il s’agit de faire interagir le mieux possible tous les outils disponibles et de garder une vue d’ensemble.”

ACHIM KRAUS, senior systems engineer chez Palo Alto Networks: "Examiner les dangers potentiels pour votre réseau et votre entreprise vous oblige donc aussi à vous pencher sur les applications."

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24 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

TECHNOLOGIE

Lorsque nous évoquons un système de stockage local, nous voulons dire un système NAS ou Network Attached Storage.Ce NAS n’est pour ainsi dire rien de plus qu’un disque dur externe avec une connexion réseau. Il s’agit d’une forme de stockage réseau que l’on rencontre aussi dans la PME moyenne. C’est un dispositif de stockage qui est connecté au réseau et qui utilise le protocole TCP/IP pour le transfert de données. Vous le connectez donc directement à un commutateur réseau, ce qui vous permet de partager très facilement des fichiers sur un réseau. Les systèmes NAS peuvent avoir recours à plusieurs disques durs qui se trouvent souvent dans une configuration RAID.

Concurrence du cloudPourquoi envisageriez-vous encore un système NAS interne à l’ère du cloud? De plus en plus d’entreprises utilisent en effet un stockage cloud comme Google Drive. C’est particulièrement pratique parce que vous pouvez très rapidement autoriser des tiers à y avoir accès, puis ensuite le leur refuser. Vous n’avez donc plus besoin d’un serveur de fichiers coûteux, énergivore et difficile à maintenir. Cela vaut pour Dropbox et pour les nombreux autres disques durs en ligne qui font actuellement fureur.

Un NAS reste pourtant une option intéressante par laquelle débuter pour ce qui est de la capacité. Là où chez Dropbox et consorts, vous devez vite payer pour une capacité de 100 Go ou plus, avec un NAS vous contrôlez entièrement tout vous-même. Les 4 baies NAS testées par nos collègues de PC Magazine supportent des disques allant jusqu’à 4 To (téraoctet) pour une capacité maximale de 16 To, facilement extensible.

A cela s’ajoute encore la fiabilité d’un NAS. C’est vous qui contrôlez entièrement vos fichiers. Avec un NAS, vous gardez le contrôle total de vos fichiers, contrairement à Dropbox. Il n’y a personne qui peut les revendiquer incognito, sauf autorisation de votre part. Vous n’avez donc plus à craindre les services de renseignements américains indiscrets puisque vos fichiers se trouvent tout simplement au bureau.

À quoi faire attention?A quoi votre département IT doit-il faire attention s’il fait l’acquisition d’un NAS? Le choix d’un NAS commence par le nombre de places dont vous avez besoin pour les disques (un seul, deux ou même huit disques). Placer plusieurs disques vous offre non seulement plus de capacité de stockage, mais s’avère également nécessaire pour assurer la redondance des données. Le mot clé est ici RAID (redundant array of independent disks), un ensemble de méthodes pour stocker physiquement des données sur des disques durs, les données étant réparties ou stockées sur plusieurs disques. Optez dans ce cas toujours pour un système RAID sûr tel que RAID-1 ou RAID-5, et évitez RAID-0 ou JBOD. Vous ne voudriez en effet pas perdre toutes vos données à la moindre panne de disque.

De l’opportunité d’encore avoir son propre système de stockageNous mettons de plus en plus souvent nos fichiers ‘quelque part’ dans le cloud. Se pose alors bien vite la question de savoir si un système de stockage local est toujours nécessaire pour une entreprise moyenne.. BART STOFFELS & WILLIAM VISTERIN

Pas de résultat sans autonomiePrenez votre envol aux côtés d’un prestataire RH de premier plan comme SD Worx. Et travaillez comme vous l’entendez. En ayant recours aux bonnes compétences techniques et relationnelles. Dans le cadre de projets où vous, en tant qu’informaticien, ne cesserez d’apprendre et de partager vos connaissances avec vos collègues. En tant que Consultant IT, vous rapprochez l’informatique des RH. Concrètement : vous proposez des produits innovants adaptés à nos clients. Bien entendu, vous bénéficiez de l’aide apportée par une équipe d’experts. Bref, rejoignez-nous, surprenez-nous et, qui sait, peut-être que vous vous étonnerez vous-même. Nous vous soutenons.

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25SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

NAS

De l’opportunité d’encore avoir son propre système de stockage

Outre le partage de fichiers sur un réseau, un NAS moderne offre encore beau-coup d’autres applications potentielles.

1. SauvegardeUn NAS constitue un emplacement de sauvegarde central idéal pour les clients du réseau. Cela nécessite en général un outil Windows séparé qui synchronise périodiquement les fichiers de votre choix sur le NAS. La majorité des fabricants de NAS proposent un tel outil de sauvegarde.

2. Sauvegarde (bis)Comme une seule copie de réserve est loin d’être suffisante, vous pouvez deman-der à un NAS d’effectuer automatiquement des sauvegardes supplémentaires sur un disque externe connecté ou sur un autre NAS (via le protocole rsync) ou encore sur un service de stockage dans le cloud comme celui d’Amazon. Ou sur les trois en même temps. Comme tout se déroule de manière centralisée depuis le NAS, élaborer une bonne stratégie en matière de sauvegarde est simple comme bonjour.

3. Surveillance vidéoLes caméras IP sont indispensables pour surveiller votre habitation ou votre bureau, mais comment conserver et gérer les enregistrements? Encore des tâches que vous pouvez confier à un NAS. Un simple dossier partagé dans lequel les images vidéo sont stockées est déjà un bon début. Les NAS sur lesquels s’exé-cutent de véritables logiciels de vidéosurveillance sont encore nettement mieux. Vous devez toutefois souvent payer un supplément pour des licences supplé-mentaires si vous voulez contrôler plusieurs caméras IP de cette manière.

4. Transmission multimédia en continuLa vidéo, la musique et les photos trouvent également une place sur un NAS.

Vous pouvez facilement les transmettre en continu sur le réseau par le biais du serveur DLNA intégré au NAS. Un serveur iTunes est tout aussi souvent présent, même s’il n’offre pas toutes les fonctionnalités que propose un ordinateur doté d’une bibliothèque iTunes partagée.

5. Accès à distanceUn LAN est généralement connecté à Internet. Cela signifie qu’un NAS peut aussi partager son contenu sur lnternet. Différents protocoles réseau s’y prêtent: le FTP classique, le http ou le réseau mobile par le biais d’une appli mise à disposition par le fabricant NAS.

6. Serveur WebPourquoi un NAS n’hébergerait-il pas votre site Web, une base de données locale ou un intraweb? Un NAS peut même exécuter des sites Web dynamiques reposant sur des bases de données MySQL et le code PHP.

7. AntivirusCertaines marques proposent un antivirus avec leur NAS. Ce logiciel ne tourne pas sur un PC, mais directement sur le NAS, et en scanne périodiquement le contenu. 8. iSCSIL’iSCSI est encore une autre fonctionnalité intéressante que proposent la plupart des fabricants. Avec ce protocole, un PC considère le NAS comme un dispositif de stockage directement connecté, comme s’il s’agissait d’un disque dur interne. L’iSCSI rend aussi le NAS beaucoup plus rapide en ce qui concerne le traitement de petits fichiers. Vous pouvez également ne réserver qu’une partie de l’array de stockage à une utilisation iSCSI et même y lancer le boot.

Plus il y a de place pour des disques, plus vous avez de flexibilité pour assurer la disponibilité continue de vos données. Sachez que plusieurs fabricants ont des systèmes RAID spéciaux permettant de mélanger des disques de marques, de types et de capacités différents. Cela s’avère particulièrement pratique si vous avez l’intention d’augmenter graduellement la capacité du NAS.

Huit raisons supplémentaires de (continuer à) se servir d’un NAS

Pas de résultat sans autonomiePrenez votre envol aux côtés d’un prestataire RH de premier plan comme SD Worx. Et travaillez comme vous l’entendez. En ayant recours aux bonnes compétences techniques et relationnelles. Dans le cadre de projets où vous, en tant qu’informaticien, ne cesserez d’apprendre et de partager vos connaissances avec vos collègues. En tant que Consultant IT, vous rapprochez l’informatique des RH. Concrètement : vous proposez des produits innovants adaptés à nos clients. Bien entendu, vous bénéficiez de l’aide apportée par une équipe d’experts. Bref, rejoignez-nous, surprenez-nous et, qui sait, peut-être que vous vous étonnerez vous-même. Nous vous soutenons.

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Encore une dernière chose: connectez toujours un NAS à un commutateur réseau le plus rapide possible par le biais d’un câble Ethernet. Exit le Wi-Fi, donc. Optez si possible pour des connexions Gigabit. Vous pourrez alors atteindre des vitesses d’un peu plus de 100 Mo/s, ce qui est particulièrement utile si vous transférez des fichiers volumineux. La plupart des NAS présentent enfin l’avantage appréciable d’être nettement moins énergivores qu’un serveur de fichiers classique. La raison est qu’ils embarquent des processeurs beaucoup moins puissants et qu’ils se contentent du strict minimum en termes de matériel.

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14 MAI 2013

E-HEALTHLes soins de santé et la technologie sont aujourd’hui étroitement liés

Les soins de santé et la technologie sont aujourd’hui étroitement liés, des opérations à distance aux systèmes de stockage perfectionnés en pas-sant par les appareils et les centres média installés dans les chambres d’hôpital. L’e-health – l’amélioration des soins de santé par la technologie

– doit faciliter la vie de chacun, soignants et patients.

A l’aide de chiffres et de cas concrets, nous mettons en lumière les dernières tendances durant ce séminaire. Bref, nous prenons le pouls du marché de l’e-health et nous vous proposons des conseils pour une meilleure.

Business Meets IT organise des séminaires gratuits sur des sujets en lien avec l’IT. En une session d’une matinée sont proposés un orateur keynote, une étude de marché et trois cas pratiques. Business Meets IT a organisé par Minoc Business Press, l’éditeur des publications Smart Business Strategies, ZDNet.be, PC Maga-zine, Clickx,... Business Meets IT se distingue, comme ces publications, par les informations indépendantes et objectives proposées. Dans nos séminaires, nous combinons un volet théorique sur le sujet abordé avec trois cas pratiques qui vous fournissent des informations directement applicables. Nos séminaires sont gratuits*.

1 MATINÉE1 ÉTUDE DE MARCHÉ

1 KEYNOTE+3 CUSTOMER CASES

DATE:14 mai 2013de 9h30 à 13h00

LOCALISATION:ALM Anvers, Berchem

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Remerciments à:

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Références et #Vacature recherchent constamment le meilleur moyen pour jouer l’intermédiaire entre les entreprises désireuses de recruter et les candidats à la recherche de nouvelles opportunités. Via leurs quatre piliers (papier, internet, événements et base de données), Références et #Vacature se positionnent pour le recrutement de nouveaux Talents dans des domaines de compétences variés et offrent, par leur approche multimédia, une plateforme adéquate à leur leadership.

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“BON CONTENU ET BELLE IMAGE D’ENSEMBLE”“APPROCHE: IMPLÉMENTATION STRATÉGIQUE ET PRATIQUE”EVALUATION DU SÉMINAIRES PRÉCÉDENTS

*Thèmes et dates sous réserve de modifi cation.

LES AUTRES SÉMINAIRES EN 2013*• 14/05: Le Nouveau Travail• 20/06: Business Process Management/Business Intelligence• 20/06: Security• 01/10: Cloud Infrastructure• 01/10: Sales & Marketing Automation• 19/11: Le Nouveau Travail• 19/11: Le Bureau Numérique• 17/12: Business Continuity/Disaster Recovery• 17/12: E-commerce

* Les fournisseurs, consultants, consultants engagement et sélection ou collaborateurs de bureaux publicitaires/de relation publique en matière de l’e-health et/ou de domaines similaires peuvent participer à ce séminaire pour le prix de € 695,- (hors TVA) par personne. Ce prix inclut la documentation, les rafraîchissements et le lunch.

SÉMINAIRES GRATUIT*NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

HOT TOPIC: Dirk Lambrechts, Les Cliniques de l’EuropeLes Cliniques de l’Europe - une entité bilingue avec 716 lits – est le plus grand groupe hospitalier privé de Bruxelles. Le directeur général Dirk Lambrechts, anciennement directeur fi nancier responsable des TIC, explique comment les Cliniques de l’Europe investissent massivement dans les nouvelles technologies. Cet environnement de haute technologie est essentiel pour attirer les meilleurs médecins et offrir les meilleurs soins médicaux.

+ ÉTUDE DE MARCHE Comme toujours, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT avec une étude exclusive sur l’e-health dans les entreprises belges, réalisé en collaboration avec Smart Business Strategies. Dans quelle mesure est-il déjà appliqué? Quelles sont les attentes? Nous complétons un programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

+ 3 CAS PRATIQUESCUSTOMER CASE: Reinoud Reynders, UZ LeuvenRenoud Reynders explique les défi s dans le domaine de l’infrastructure informatique en milieu hospitalier, y compris l’utilisation de clients zéro dans la salle d’opération et l’unité de soins intensifs.

AGENDA

“ ““APPROCHE: IMPLÉMENTATION STRATÉGIQUE ET PRATIQUE”““APPROCHE: IMPLÉMENTATION STRATÉGIQUE ET PRATIQUE”

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DOSSIER

28 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

PRÉJUGÉ OU VÉRITÉ?La gestion de documents est un terme qui connaît de nombreuses acceptions et une discipline que l’on incorpore à de nombreuses autres, ce qui est source de confusion. Nous avons recueilli quelques opinions maintes fois entendues sur la gestion de documents, et nous examinons leur véracité. STEF GYSSELS

OPINION 1:

"La gestion de documents n’existe pas"Tom Laureys, ECM consultant chez Amplexor, se retrouve dans cette opinion: "La gestion de documents en soi n’a en fait jamais existé. Il s’agit d’une série de fonctionnalités et pas d’une solution d’affaires. La réussite de projets de gestion de documents ne tient pas à une plateforme de gestion de documents comme meilleure alternative aux lecteurs partagés, mais au contexte d’une application métier spécifique, par exemple la gestion de dossiers (case management). Cette dernière, la numérisation de dossiers papier et le traitement transparent et parfois automatisé de ces dossiers, nécessite d’ailleurs généralement aussi une intégration poussée avec d’autres applications d’entreprise, comme le système CRM." Pour T. Laureys, la gestion de

documents en tant que discipline distincte n’existe donc pas.

Une opinion que ne partage pas Margo Vrolix, spécialiste Documentum chez EMC: "La gestion de documents est une discipline à part entière, mais certains fournisseurs en ont parfois une interprétation différente. Pour certains, cela se rapporte exclusivement à la création d’un document, tandis que pour d’autres, il s’agit exclusivement de l’archivage de documents (numérisés, par exemple)" (lire aussi encadré ‘Six nuances de gestion de documents ‘). Chez les clients, on note aussi une certaine

GESTION DE DOCUMENTSDOSSIER

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29SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

confusion quant à ce que représente exactement la gestion de documents, ce qui ne facilite pas l’élaboration d’une définition uniforme.

T. Laureys voit en outre encore une autre raison pour laquelle le terme ‘gestion de documents’ est parfois galvaudé: "Pour de nombreux utilisateurs finaux qui sont habitués à des progiciels comme SharePoint et Documentum, la gestion de version et l’approbation du workflow sont des choses les plus normales au monde et se sont pas considérées comme une spécialisation pour lesquelles on doit avoir bénéficié d’une formation spéciale." La gestion de documents connaît ainsi la même évolution que les suites bureautiques: elles sont de plus en plus présentes et centralisées, et de ce fait nettement moins renseignées de manière explicite.

Enfin, Frederick Dierickx, sales manager chez Recomatics, voit lui aussi des raisons entraînant la disparition du terme gestion de documents: "La façon d’effectuer une recherche passe de la recherche au niveau du document (sur la base du type de document comme une facture, de l’auteur du document: fournisseur, client...) à la recherche sur la base de toutes les données qui pourraient être ‘consultables’, telles que les données contenues dans les bases de connaissances et les wikis, les informations personnelles et les compétences, etc." Pour intégrer ce glissement à la gestion de documents, on doit au moins donner un sens plus large au concept ‘gestion de documents›.

OPINION 2: "Le gestionnaire de documents n’existe pas"On rencontre rarement un vrai gestionnaire de documents dans les entreprises, même si plusieurs fonctions en sont parfois très proches. "Le rôle de gestionnaire de documents équivaut en réalité d’habitude à celui d’archiviste", explique T. Laureys: "Celui-ci intervient surtout dans l’archivage structuré de documents inactifs. De nombreux archivistes sont actuellement en train d’effectuer la transition complexe du papier au monde numérique, souvent parce que la réglementation portant sur la conservation des documents numériques est vague, voire inexistante."Mais si nous survolons la gestion de documents, de la création à l’archivage et en fin de compte à la destruction éventuelle, on trouve rarement une seule personne responsable de tout le cycle de vie. Cela a amené Hans van Heghe, fondateur et CEO d’ICMS Group, au raisonnement suivant: "Au fond, tout le monde devrait un peu être un gestionnaire de documents. Si vous placez le gestionnaire de documents haut dans la hiérarchie et que vous le chargez de cette responsabilité, elle sera en général royalement ignorée. Si vous répartissez la responsabilité entre chaque supérieur hiérarchique, vous êtes beaucoup plus proche du terrain. Mais ce qui est encore mieux, c’est d’intégrer la responsabilité des documents numériques et des flux connexes dans chaque description de fonction,

afin que nous prenions tous nos responsabilités. Mais cela implique au préalable une formation et une sensibilisation poussées." Une opinion qui remonte à quelques années, mais qui se vérifie encore.

OPINION 3:

"La gestion de documents n’est pas importante"Etant donné que la gestion de documents, comme en témoignent les autres opinions, se retrouve de plus en plus imbriquée dans d’autres disciplines et processus, il est logique qu’elle soit quelque peu reléguée à l’arrière-plan en tant que discipline distincte. Et qu’elle finisse par devenir invisible et donc étiquetée sans importance dans un stade ultérieur. L’intérêt pour les documents ne devrait cependant pas fléchir, pense Steven Steenhaut, senior marketing director EMEA chez Nuance. Pour des raisons de sécurité, par exemple, mais tout simplement aussi pour pouvoir toujours retrouver les documents: "Selon des études d’Accenture et d’All Associates Group, classer un document coûte en moyenne 15 euros. Si nous comparons cela au prix à payer pour retrouver ou reproduire un documents perdu, nous en arrivons bien vite à 90 euros." S. Steenhaut pointe également une diminution de l’espace de stockage nécessaire, ce qui peut être un solide argument financier compte tenu du prix actuel de l’espace de bureau. Cela vaut donc la peine de s’intéresser aux documents, ne serait-ce que d’un point de vue financier.

OPINION 4:

"La gestion de documents est une commodité et se renouvelle donc peu"Une opinion qui fait l’unanimité. Les innovations suivantes figurent parmi les innovations les plus citées:

PANORAMA

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DOSSIER

30 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

GESTION DE DOCUMENTS

• Verticalisation. On développe beaucoup de logiciels de gestion de documents sur mesure pour un secteur. Exemple parlant: les progiciels créés pour les applications graphiques, ou dotés d’une solide intégration avec des logiciels graphiques comme AutoCAD. • Cloud. Le marché des logiciels de gestion de documents n’est pas immunisé contre le cloud. A juste titre, parce que la raison d’être de nombreux progiciels est en partie le partage de documents et la collaboration sur la base de ceux-ci (voir encadré ‘Six nuances de gestion de documents’). Le cloud semble aussi indissociable de la tendance vers plus de mobilité, tendance que nous développons dans un autre article (en page 32).• Intégration. Outre la verticalisation des logiciels, dont le but est une intégration avec des progiciels spécifiques, il

existe aussi une intégration avec les processus et les workflows par lesquels un document doit passer. La gestion de dossiers est ici aussi un exemple approprié: vous souhaitez d’une part regrouper tous les documents d’un seul dossier et les stocker ensemble, mais vous voulez d’autre part aussi pouvoir établir facilement un lien avec les processus et les logiciels connexes intervenant dans le traitement d’un dossier.

OPINION 5:

"Il est plus efficace de travailler sans papier" "Pas nécessairement", rétorque IDC, suite à son enquête portant sur les processus documentaires auprès de plus de 1 500 organisations. Un processus documentaire est contrôlé par le biais d’informations provenant des documents, tant sous la forme papier qu’électronique. Environ 35% des processus documentaires se déroulent encore sur papier. Il ressort de cette étude – parrainée par Ricoh – que les processus papier ne sont pas moins efficaces, que du contraire dans certains cas. "Les processus efficaces sont tributaires des workflows sous-jacents", conclut IDC, "et le problème ne provient pas nécessairement du support."Ce n’est donc pas vraiment la conversion du format papier au format digital qui fera la différence dans la prévention des erreurs de processus.

OPINION 6:

"Les mauvais processus documentaires n’ont qu’un impact limité"Le fait d’examiner les processus documentaires à la loupe dans le but d’y déceler les inefficacités et les maillons faibles importe plus que la discussion ‘papier versus digital’. Et c’est ici que le dicton ‘mieux vaut prévenir que guérir’ prend tout son sens, conclut IDC, car "la gestion proactive des erreurs peut éviter de sérieux ennuis financiers. Ces

Des flux documentaires inefficaces peuvent entraîner différents problèmes.

L'IMPACT DES PROCESSUS MÉTIER AXÉs SUR LES DOCUMENTS

SELON LE LIVRE BLANC D'IDC, PARRAINÉ PAR RICOH, UNE MAUVAISE GESTION DOCUMENTAIRE EST À L'ORIGINE DE GRANDS RISQUES ENCOURUS PAR LES ENTREPRISES, LOURDS DE CONSÉQUENCES

N'ont pas répondu aux exigences de

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31SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

PANORAMA

1 Les scannersCe marché est en grande partie composé de

fournisseurs de scanners. La plupart des projets de gestion de documents commencent par un projet de numérisation: le document est d’abord scanné, puis correctement identifié. Cette identification peut parfois se limiter à définir le type de docu-ment: s’agit-il d’une facture, d’une commande ou d’un autre type de document très répandu? Mais cela peut aussi aller plus loin, avec l’insertion de métadonnées ou tags.

2 Les logiciels de partageCette catégorie compte deux types de logiciels.

Le premier concerne les progiciels qui rendent les documents accessibles à toute l’entreprise, ce qui permet d’une part de les consulter, et d’autre part de les utiliser en groupe. Le second t comporte les progiciels qui jettent un pont entre les documents et les réseaux sociaux, dans un sens comme dans l’autre. Nous pouvons également inclure dans cette catégorie les nombreux acteurs sur le marché de la gestion de contenu Web: ils puisent les informati-ons, habituellement sous la forme de documents, du système central et les mettent à disposition du monde extérieur ou du personnel de l’entreprise par le biais d’une interface Web.

3 Les moteurs de workflowBien maîtriser le workflow des documents

est un autre argument souvent cité pour se lancer dans la gestion de documents. Il existe également un vaste éventail de logiciels pour cette catégorie spécifique.

4 Les gardiens de documentsNous retrouvons ici non seulement les logiciels

de stockage et d’archivage de documents, mais aussi ceux qui veillent à ce que l’intégrité du docu-ment ne soit jamais compromise. Bref, la sécurité et le stockage au niveau des documents. Il n’est donc pas étonnant que les fournisseurs de solutions de stockage et de sécurité se soient eux aussi tournés vers ce marché. Qui plus est, certains des meilleurs progiciels de gestion de documents sont détenus par des éditeurs de solution de stockage et de sécurité, comme EMC avec Documentum et IBM avec Filenet.

5 Les acteurs locauxLes acteurs locaux ont non seulement sou-

vent une connaissance et une compréhension plus poussées des différents types de documents dont une entreprise belge peut avoir besoin, mais ils sont également souvent mieux informés de la législation relative à la conservation des documents, à l’utilisation de la signature électronique, etc. que les éditeurs étrangers. Lorsque les progiciels locaux embarquent cette connaissance, cela leur confère souvent une valeur ajoutée par rapport aux progi-ciels auxquels cette connaissance locale doit encore être ajoutée ad hoc.

6 Les tout-terrainVous trouverez bien sûr ici aussi une série de

progiciels, disons des suites, qui possèdent tous les aspects que nous venons d’évoquer. Les noms qui reviennent le plus souvent dans cette catégorie sont Documentum et Filenet, déjà cités plus haut. Mais le progiciel libre Alfresco peut également prétendre au titre de ‘suite complète’.

Six nuances de gestion de documents

Les fournisseurs de solutions de gestion de documents se subdivisent en six catégories, en fonction de l’utilisation que l’on fait du document. Le large éventail de fournisseurs illustre pourquoi il est difficile de donner une définition univoque de la gestion de documents.

ennuis peuvent prendre diverses formes: ne pas satisfaire aux exigences en matière de conformité, perte de collaborateurs et/ou de clients, problèmes de sécurité IT, un audit majeur qui se prépare lorsque les processus défectueux apparaissent au grand jour, ou même une crise de relations publiques pure et simple qui met en péril la réputation de l’organisation. L’étude d’IDC indique que trois quarts des organisations ont déjà subi une ou plusieurs de ces lourdes conséquences liées à de mauvais processus documentaires (voir aussi l’infographique en page précédente).

En général, le désastre est aussi plus important que prévu d’un point de vue financier, indique cette étude. IDC estime que le coût total des erreurs de processus (exprimé en heures de travail et en attention que les managers doivent consacrer à des activités telles que reproduire et contrôler les processus, mais aussi en pertes potentielles suite à la perte de clients, par exemple) équivaut à au moins dix fois les coûts directs et fixes (que l’on doit par exemple payer pour des arrangements financiers).

Mais adapter ces processus n’est pas toujours une tâche aisée car l’étude révèle aussi que les processus documentaires sont rarement à l’agenda des cadres de niveau C. Ce n’est pourtant pas un luxe car les processus documentaires s’étendent souvent sur plusieurs départements, de sorte que leur optimisation nécessite un changement à l’échelle de l’entreprise, ce que les chefs de département ne peuvent pas obtenir chacun dans leur coin.

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DOSSIER

32 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

GESTION DE DOCUMENTS

PENSEZ AUX EMPLOYÉS MOBILESUne entreprise compte de plus en plus d’employés mobiles, ce dont on ne tient pas toujours compte lors du déploiement d’un projet de gestion de documents. Les utilisateurs finaux se tournent vers des solutions de partage de documents dans le cloud. Mais il existe encore d’autres options, sauf celle de ne rien faire. STEF GYSSELS

"Il arrive fréquemment que les grandes entreprises ne tiennent délibérément pas compte des appareils mobiles dans leur approche de gestion de documents, ce qu’elles finissent souvent par regretter parce qu’elles s’aperçoivent que c’était nécessaire", a appris Tom Vanderbauwhede, managing director du bureau de communication Lemento. Selon lui, la principale raison est la peur d’avoir un objectif trop vaste: "Un projet de gestion de documents est déjà suffisamment long en soi, car il s’agit souvent de processus sophistiqués. Si vous y ajoutez encore un volet mobile, vous devez attendre beaucoup trop longtemps avant de pouvoir vraiment vous mettre au travail, raisonne-t-on."

Travailler avec des documents est pourtant l’une des principales frustrations de l’employé mobile, indique une récente étude d’IDC. D’après cette étude, sur près de mille travailleurs de l’information (travailleurs dont le métier est essentiellement lié à l’information) près de 50% utilisent un smartphone à des fins professionnelles, et ce chiffre augmentera encore certainement cette année pour atteindre près des deux tiers. Environ un sixième des répondants utilisent une tablette, et ce chiffre devrait presque doubler en un an. "L’environnement de travail devient de plus en plus complexe pour tout le monde", conclut Melissa Webster, program vice president chez IDC, "avec l’explosion du nombre d’appareils mobiles et des nouveaux services cloud, les travailleurs de l’information doivent avoir la possibilité de travailler plus efficacement avec des documents, quel que soit l’appareil qu’ils utilisent."

IDC arrive à la conclusion que les obstacles à une gestion et un traitement efficaces des documents représentent

pour une entreprise un coût supplémentaire de pas moins de 20 000 dollars par an. Nous ne savons pas comment ils sont arrivés à ce chiffre, mais qu’une gestion de documents bancale entraîne une perte de productivité est une constatation dans laquelle chacun peut certainement se retrouver.

Les utilisateurs finaux doivent souvent se débrouiller seuls et c’est alors que l’on se tourne vers des solutions cloud comme Dropbox ou FileShare. Mais elles ne sont pas sans risques, prévient Didier Van Speybroeck, CEO du prestataire de services TIC Silicon: "Si vous mettez simplement vos documents d’entreprise dans le cloud avec votre propre compte, il est fort probable que vous ne disposiez pas de la dernière version. Il s’agit d’un argument incitant de nombreuses entreprises à assurer malgré tout la disponibilité des documents sur les appareils mobiles: l’accès à la dernière version d’un document peut représenter une valeur ajoutée suffisante que pour y investir. Et les éditeurs de logiciels de gestion de documents concentrent aujourd’hui tous leurs efforts sur de telles extensions mobiles parce qu’ils s’aperçoivent que cela peut éloigner leurs clients de solutions comme Dropbox."

Les acteurs sur le marché de la gestion de documents issus du monde des copieurs et des imprimantes, comme Xerox, consacrent l’attention

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33SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

MOBILE

nécessaire à la numérisation et à l’impression de documents. L’entreprise a récemment lancé ConnectKey, un module de gestion de documents qui est intégré à plusieurs multifonctions. “Avec l’imprimante multifonction comme hub sécurisé, ConnectKey peut numériser et téléverser des documents dans le cloud et les imprimer en toute sécurité au départ de n’importe quel appareil mobile", précise Pierre Collette, marketing & communications manager chez Xerox Belgique-Luxembourg, mais le logiciel peut aussi "injecter directement des informations commerciales sensibles dans le processus de workflow.” Un environnement intégré pour vos documents, donc, avec le multifonction comme point de départ (et d’arrivée) de votre flux de documents.

Il existe encore d’autres solutions de gestion mobile des documents qui sont relativement simples à mettre en œuvre, quand il s’agit uniquement de partager des documents, ajoute D. Van Speybroeck: "Certaines PME disposant de budgets limités organisent leur gestion de documents à partir d’un lecteur Windows d’un serveur, qu’elles mettent ensuite à disposition de l’employé mobile dans leur propre cloud." Une procédure relativement simple, qui vous permet tout de même de contrôler les documents partagés, afin que ce soient toujours les documents officiels les plus récents que l’on utilise.

Attention particulière pour la sécuritéLes utilisateurs de logiciels de gestion de documents traditionnels peuvent généralement aussi s’adresser à leur éditeur ou partenaire pour obtenir une extension mobile du logiciel existant. Chez Adobe, par exemple, la dernière version en date du logiciel de création et de gestion de documents, Acrobat XI, est également dotée de fonctionnalités spécifiques pour l’employé mobile, comme une interface pour écrans tactiles, des services cloud intégrés, et – last but not least – une attention particulière pour la sécurité.

"La sécurité est, outre les exigences techniques liées à la possibilité d’intégration avec des applications comme QuickOffice pour éditer des documents ou avec SlideShark pour effectuer votre présentation dans le cloud avec votre

tablette, le point auquel on consacre le plus d’attention dans le cadre de la gestion de documents mobile", déclare Margo Vrolix, document management expert chez EMC (qui a repris le leader du marché Documentum). "Il est important que les utilisateurs aient accès aux informations quand ils en ont besoin et que l’accès leur soit refusé lorsque ce n’est plus le cas. C’est pourquoi la gestion mobile des documents est souvent rapidement suivie par l’IRM (Information Rights Management). Ce n’est qu’en incorporant la technologie de sécurité au document lui-même que l’on peut éviter qu’un document qui est partagé avec un partenaire externe ne tombe entre de mauvaises mains. Autrement dit: avec l’IRM, un document sait si un utilisateur peut ou non avoir accès à l’information."

Les utilisateurs de smartphone impriment plus

Si la gestion de documents prend un nouveau départ suite au nombre croissant d’utilisateurs de smartphones et de tablettes, l’industrie des imprimantes et du papier s’en porte bien aussi. Une étude réalisée par IDC en début d’année indique que les utilisateurs de ces appareils mobiles sont plus enclins à imprimer que les utilisateurs de PC fixes ou portables. "Le nombre de pages imprimées à partir de PC va diminuer, mais le nombre d’impressions effectuées par les utilisateurs mobiles compensera largement cette diminution", prévoit Angele Boyd, president & general manager de la division Imaging/Output Document Solutions d’IDC. "Aux Etats-Unis, le nombre de pages imprimées au départ d’un appareil mobile augmentera en moyenne de 12% par an jusqu’en 2016, tandis que le nombre de pages imprimées au départ d’appareils fixes diminuera de 5%." On pourrait presque penser que cela dépend plus de la personne que de l’appareil parce que – comme l’indique aussi cette étude – même lorsqu’ils se trouvent devant leur PC, les utilisateurs de smartphones ou de tablet-tes sont plus vite tentés d’imprimer des documents ou des écrans que les personnes qui n’utilisent que le PC fixe.

DIDIER VAN SPEYBROECK, CEO du prestataire de services TIC Silicon: “Si vous mettez simplement vos documents d’entreprise dans le cloud avec votre propre compte, il est fort probable que vous ne dispo-siez pas de la dernière version."

TOM VANDERBAUWHEDE, managing director du bureau de communication Lemento: “Il arrive fréquemment que les grandes entreprises ne tiennent délibéré-ment pas compte des appareils mobiles dans leur approche de gestion de documents, ce qu’elles finissent souvent par regretter parce qu’elles s’aperçoivent que c’était nécessaire."

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35SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BUSINESS INTELLIGENCE TENDANCES

SEPT TENDANCES EN ANALYSE DES DONNÉESLes entreprises doivent plus que jamais prendre des décisions fondées. La business intelligence (BI) et l’analytique doivent les y aider. Nous avons distillé ces sept tendances des témoignages de fournisseurs et d’utilisateurs. WILLIAM VISTERIN

1. ConvergenceAvec la BI, nous nous penchons sur les données du passé, notamment pour créer des rapports et des dashboards. L’analytique regarde vers l’avenir et peut établir des scéna-rios prédictifs. Il s’agissait jusqu’il y a peu de deux mondes séparés, mais que l’on considère maintenant comme un ensemble. “Sur le marché, on constate que l’offre des fournisseurs est de plus en plus intégrée”, déclare Werner Jacobs, CIO et CFO chez De Lijn. Cela a des conséquences, parce que la portée et l’impact des applications augmen-tent. “Il est devenu plus difficile de migrer d’une plateforme de BI à une autre.”

2. VisualisationBeaucoup de fournisseurs de solutions de visualisation des données ont fait leur apparition sur le marché de la BI et de l’analytique ces derniers mois. “Le cerveau humain traite l’information visuelle 60 000 fois plus vite que le texte”, nous apprend Patrick Van Deven, country manager de SAS Belgique & Luxembourg. Cela s’inscrit dans le droit fil de la ‘ data discovery’, une tendance qui, selon la défini-tion de Gartner, cible les interfaces utilisateur graphiques et hautement interactives. Une image en dit en effet plus qu’un millier de mots.

3. Self-serviceLa BI et l’analytique se hissent au niveau où les décisions doivent être prises. Elles proposent ainsi des solutions de plus en plus accessibles. “L’option self-service, qui permet aux utilisateurs professionnels d’examiner eux-mêmes les données, offre plus de libertés à l’utilisateur final. Et le département IT est libéré d’un flux croissant de demandes d’informations”, ajoute P. Van Deven, pour qui la BI s’adresse surtout à l’IT, tandis que l’analytique concerne davantage les utilisateurs côté business.

4. Big DataLa croissance permanente de la quantité de données joue un rôle plus important. “Dans beaucoup d’organisations, la quantité de données augmente de façon exponentielle. Chez nous aussi”, dit W. Jacobs. “Le Big Data donne un nouvel élan à la BI et à l’analytique”, déclare-il, et il réfère à des solutions comme SAP Hana pour traiter et analyser de grandes quantités de données. W. Jacobs la décrit comme un boîtier intégré dans lequel se trouve le middleware. Chez le concurrent Oracle, cela s’appelle Exadata, mais les

fournisseurs de BI traditionnels se mettent aussi au Big Data.

5. Temps réelLa BI et l’analytique concernent parfois la technologie pure. Les tech-nologies ‘ in memory’ permettent par exemple le stockage direct de données dans la mémoire interne d’un appareil (mobile). Lorsque la base de données est “insérée” dans la mémoire, l’uti-lisateur peut en examiner toutes les dimensions et ce avec des temps de réponse très rapides. C’est dans ce cadre que s’inscrit la tendance de l’analytique en temps réel.

6. MobileLa BI et l’analytique se retrouvent de plus en plus sur un appareil mobile comme un iPad. Une étude de la revue spécialisée CFO Magazine indique que dans notre pays, un CFO sur quatre utilise un iPad dans le cadre de son travail. Qui dit BI ou analytique dit donc aussi mobile. Ou mieux: iPad. “C’est logique”, déclare Michael Saylor, CEO de Microstrategy. “Au-jourd’hui, quiconque jouissant d’un certain prestige, pouvoir ou pouvoir de décision possède un iPad.”

7. ConsolidationUne constatation frappante s’impose à la vue du récent rapport Gartner. Dans le quadrant relatif à la BI et à l’analytique, les cases challengers et visionairs sont pratiquement vides. Alors que la case leaders déborde d’acteurs. Cela laisse supposer que le marché est saturé. “80 à 90% des fonc-tionnalités des différents fournisseurs sont grosso modo identiques”, estime W. Jacobs. “L’astuce consiste à utiliser les solutions de manière à en distiller de bonnes analyses.”

PATRICK VAN DEVEN ,country manager de SAS Belgique & Luxembourg: "Le cerveau humain traite l’information visuelle 60 000 fois plus vite que le texte."

DOSSIER

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DOSSIER

36 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BUSINESS INTELLIGENCE

BI ET ANALYTICAL INTELLIGENCE: SOYEZ PRO La technologie se démocratise, le marché se consolide, tandis que la quantité de données explose. Cela semble être le terreau idéal pour des projets consacrés à la business intelligence et à l’analytique. “Moins la technologie fera la différence, plus le business jouera un rôle de premier plan.” DRIES VAN NIEUWENHUYSE

On distingue deux grands courants dans le monde de l’analyse des données: d’un côté la business intelligence (BI) et de l’autre l’analytical intelligence. La première se penche sur le passé, la seconde sur l’avenir. C’est le bureau d’études de marché Gartner qui a récemment réuni les fournisseurs concernés par la business et l’analytical intelligence. Même si l’événement s’est fait attendre, il confirme ce qui se passe sur le marché depuis déjà longtemps: l’analytique et la business intelligence sont complémentaires et vont de pair.

L’une (BI) se propose d’offrir une vue d’ensemble des données historiques, l’autre (analytics) d’agir en fonction de l’avenir. L’une répond principalement aux questions qui, quoi, où, tandis que l’autre tente surtout d’apporter une réponse à la question pourquoi.

Tendance 1: démocratisation de l’analytique L’emboîtement de toute la ligne du temps – futur (planification et budgétisation), présent (surveillance et pilotage), passé (suivi et rapport) et back to the future

(prévision) – ne se sera pas fait du jour au lendemain. Cela tient essentiellement à l’évolution des éditeurs de logiciels, qui ont progressivement acquis de plus en plus de solutions dans le cadre d’une vague de consolidation au sein du secteur.

Les défis technologiques pour parvenir à cette pollinisation croisée se résolvent peu à peu. Le vrai déploiement peut commencer. Gartner visualise l’évolution de l’utilisation de l’analytique au fil du temps sous la forme d’une courbe en S. Au cours de la première moitié de l’évolution, rien que le simple fait de posséder la technologie permettait déjà de faire la différence.

Dès que la technologie se généralise, la démocratisation commence et la nouvelle technologie grimpe en flèche. Il en va également ainsi de la démocratisation de l’analytique. L’intelligence analytique peut et va revendiquer sa place et être appliquée partout dans un futur proche. Cela concerne également l’intégration

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37SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BI ET AI

d’applications analytiques aux systèmes transactionnels. Il suffit de penser au commerce électronique avec des exemples comme ‘les clients ayant acheté cet article ont également acheté....’. Mais pensez aussi à l’intervention de l’analytique dans la création de rapports plus intelligents englobant déjà les idées et dont l’interprétation par l’utilisateur ne requiert plus un doctorat en statistiques. Dans le jargon, on appelle cela ‘automatic decision-making’.

Tendance 2: explosion du Big DataLa tendance du Big Data est à mettre en parallèle avec l’évolution du marché et la convergence de la technologie. Lorsqu’on les interroge sur la notion la plus surestimée du moment, pratiquement tous les CIO pointent le Big Data. En termes de BI et d’analytique, nous ne pouvons que nous féliciter de la pléthore de données disponibles qui nous met face à de nouveaux défis.

Le Big Data n’est en effet pas nouveau et nous disposons désormais de suffisamment de technologies et de méthodologies pour manipuler intelligemment les données. Mémoire et puissance de calcul sont disponibles et abordables, les méthodes d’analyses et de réductions statistiques des données sont depuis des lustres disponibles d’un seul clic. La percée du Big Data et des technologies in memory fait qu’il y a maintenant beaucoup plus de matières premières disponibles et que l’on peut très aisément en extraire des enseignements utiles. Tout cela crée un cocktail d’outils intéressant permettant de déployer pleinement l’analytique.

Défi 1: nouvelle approche, nouveaux profils Bref, les données augmentent rapidement. Et le mariage entre la BI et l’analytique semble consommé. Mais chaque mariage connaît des hauts et des bas. Il conviendra avant tout de parvenir à un bon équilibre entre technologie et application. Là où le manque de données représentait auparavant une barrière, c’est aujourd’hui le manque de créativité dans l’utilisation de ces données qui fait obstacle. Moins la technologie fera la différence, plus le business jouera un rôle de premier plan.

Comme les solutions technologiques deviennent de plus en plus évidentes, l’accent se reportera de plus en plus sur l’identification et la découverte des vrais besoins. Les constructeurs de systèmes se sont jusqu’à présent surtout employés à formuler des réponses à toutes les questions, tout en oubliant les méthodes pour poser les bonnes questions. C’est ce qui fait la différence entre les spécialistes des sciences appliquées qui fournissent toutes les réponses, et les spécialistes de sciences fondamentales qui se préoccupent davantage des questions. Ce changement nécessitera des profils différents.

Défi 2: les utilisateurs ont davantage leur mot à dire Auparavant, les systèmes étaient construits puis directement mis en service pour en arriver à la conclusion qu’ils comportaient trop de réponses non pertinentes. La

mise en œuvre était terminée et l’on ne pouvait pas y faire grand-chose. Une meilleure définition préalable de la pertinence permettra d’éviter une automatisation superflue.

Il s’agira d’un profond changement parce que l’utilisateur exigera d’avoir beaucoup plus son mot à dire et formulera ses questions de façon beaucoup plus intelligente. Des compétences telles que l’analyse des besoins, la définition des priorités, le prototypage (par le biais de l’analytique visuelle), l’étalonnage (par le biais des statistiques à variables multiples) feront la différence. Et tout ceci sans que rien ne soit finalement mis en œuvre. Cette démocratisation aura donc aussi des conséquences pour votre organisation.

Comme les concepteurs et les utilisateurs travailleront davantage en parallèle, les organisations vont devoir s’adapter. Les utilisateurs s’approprient la technologie. Pour de nombreux informaticiens ayant une expérience dans l’analytique, le défi consiste à jouer un nouveau rôle proactif auprès du business. L’IT nous offre déjà une première approche sous la forme d’un environnement bac à sable ou de laboratoires de données, où les utilisateurs peuvent ‘découvrir’ en s’amusant ce dont ils ont en fin de compte besoin avant que les informaticiens n’aient encore ‘conçu’ quoi que ce soit. Ils peuvent y explorer des données à volonté à l’aide de l’analytique visuelle, construire des prototypes de ce qu’ils attendent, tester au préalable la pertinence de ce qu’ils demandent en validant les KPI (Key Performance Indicators ou indicateurs de performances) sur la base de leur capacité prédictive. De meilleures fonctions de recherche doivent également conduire à une plus grande autonomie. L’utilisateur professionnel peut de ce fait, dans le droit fil du self-service, commencer à travailler beaucoup plus efficacement. La démocratisation de l’information peut ainsi réellement avoir lieu. Le fossé entre la question et la réponse va dès lors diminuer et la manière dont les entreprises prennent des décisions va s’en trouver complètement modifiée.

DRIES VAN NIEUWENHUYSE est chercheur au BICC de Thomas More à Malines et travaille surtout sur les modèles de maturité de la gestion des performances auprès des autorités locales. Il est l’auteur de trois ouvrages sur la gestion des performances (www.hetperformancemanagementboek.be).

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DOSSIER

38 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BUSINESS INTELLIGENCE

1. Qu’est-ce que le BPM et la BI?La BI (business intelligence) vise à fournir un aperçu de la réalité de l’entreprise, tandis que le BPM (business process management) aspire à optimiser les processus d’entreprise. Les deux termes englobent aussi bien les logiciels que les équipes et les projets devant permettre la concrétisation de ces deux objectifs. Il faut même les prendre dans un sens plus large, pense Sebastian Van de Sype, CEO de BinteQ: "Tous deux font en effet partie de la culture politique d’une entreprise et demandent donc une approche stratégique." L’amélioration des processus et une compréhension toujours meilleure des donnes de l’entreprise doivent en d’autres termes être considérées au niveau stratégique si vous en attendez vraiment des résultats optimaux.

Le BPM et la BI sont par ailleurs des disciplines très différentes. Le BPM vise à ce que les processus se déroulent le plus vite et le plus efficacement possible. Alors que la BI, et en particulier l’analytique qui en est une discipline dérivée – cherche à comprendre, ce qui nécessite de se pencher de temps en temps en arrière et de prendre de la

distance par rapport aux activités quotidiennes. Une attitude qui est en contradiction avec l’objectif poursuivi par le BPM. En généralisant quelque peu, on compare souvent la différence entre le BPM et la BI à la différence entre ' doing things right' et ' doing the right things': le BPM tend à un déroulement aussi rapide et efficace que possible des processus convenus, tandis qu’avec la BI, on veut mesurer et analyser comment les résultats de l’entreprise évoluent et pourquoi.

2. Pourquoi ces deux disciplines différentes auraient-elles besoin l’une de l’autre ? L’optimisation des processus d’entreprise est en soi un processus

BI ET BPM: COMPLÉMENTAIRES OU INCOMPATIBLES?La BI et le BPM semblent appartenir à deux mondes différents. Le BPM entend améliorer le déroulement des processus, tandis que la BI veut nous permettre de comprendre la situation de l’entreprise. Ces deux mondes peuvent-ils jamais vraiment se trouver? Et est-ce vraiment nécessaire? Explication des relations tendues entre les deux mondes à l’aide de cinq questions. STEF GYSSELS

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39SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BI ET BPM

continu. "Pour apporter des améliorations aux processus, on a besoin d’aperçus mesurables", déclare S. Van de Sype, et ces aperçus proviennent des systèmes de BI. La BI et le BPM ont en fait plus de points communs que ce que vous auriez pu penser à première vue, ajoute encore S. Van de Sype: "Les outils de BI ont besoin des données provenant de différents systèmes (ERP, HRM, CRM...). Le BPM vous offre l’opportunité de relier tous ces systèmes sources au niveau des processus." La BI et le BPM passent donc au-dessus des départements et des systèmes, et c’est précisément là que réside leur valeur ajoutée.La BI peut du reste également retirer des avantages du BPM, ajoute Pieter Vandamme, director services & solutions chez Keyrus: "De bons processus d’entreprise sont nécessaires pour atteindre une qualité de données optimale, ce qui permet ensuite à la BI d’offrir de meilleurs aperçus. Si le processus de facturation est par exemple adapté de manière à ce que les données clients pertinentes apparaissent sur chaque facture, cela ne peut qu’améliorer les rapports concernant les factures."

N’oubliez pas que la BI est également un processus en soi, ajoute encore Kris Hendrickx, consultant chez LACO: "La BI est un processus (ininterrompu) visant à recueillir des informations précises. L’intelligence du processus est créée par des gens qui interprètent les informations afin de définir les actions appropriées. Ces actions généreront à leur tour des données qui devront à nouveau être exploitées."

Et à l’inverse, les processus – donc pas les données qui résultent des processus dus, mais les données concernant les processus eux-mêmes, comme la vitesse de traitement ou le traitement rapide d’une commande – sont de plus en plus souvent scrupuleusement examinés en tant que KPI pertinents. Cette forme de BI axée sur les processus est également connue sous plusieurs autres noms, dont process intelligence et BAM (business activity monitoring). S’il y a chaque fois une petite nuance, l’idée sous-jacente reste toutefois la même: si elle ne comprend pas les processus, une entreprise risque de perdre beaucoup en efficacité, de sorte qu’une surveillance continue est donc conseillée.

3. Pourquoi cela se passe-t-il encore aussi souvent mal?Parce que l’on ne communique souvent pas assez entre les deux parties, estime P. Vandamme: "Si les gens du département BI ne sont pas au courant des changements dans les processus, cela peut entraîner des problèmes parce que les mesures sont faussées." Des problèmes qui, selon P. Vandamme, ne se produisent pas tellement au niveau technologique (voir encadré), mais plutôt au niveau de la gouvernance: comme on ne sait plus très bien ce que l’on espère atteindre avec les processus modifiés, on utilise de mauvais KPI.

4. Ne ferait-on alors pas mieux de confier la BI et le BPM à la même personne?"Vous ne trouverez pas facilement des personnes qui maîtrisent à la fois la BI et le BPM", sourit Alex Van Cauwenbergh, directeur général de Quasus, "les exigences pour les deux fonctions sont tellement divergentes que l’on retrouve rarement ces qualités chez une même personne. C’est un peu comme un bon développeur qui serait aussi un bon testeur de logiciels. Mais ce qui est judicieux, c’est de regrouper les data scientists et les process wizards en une seule équipe pour les deux parties. L’interaction entre l’optimisation des processus et la mesure des bons KPI pour évaluer ces processus s’en trouvent encore améliorées."

Selon K. Hendrickx, une alternative consiste à permettre aux deux équipes distinctes de collaborer plus étroitement, et ce de la manière

HANS DE WULF,de chez Ad Fluentem:"Faites bien la différence entre les projets à court terme et ceux à long terme lors l'évaluation des résultats d’un (nouveau) processus d’entreprise."

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DOSSIER

40 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BUSINESS INTELLIGENCE

Les principaux problèmes qui surviennent si l’on veut aligner la BI sur le BPM et inversement surviennent au niveau organisationnel et stratégique et pas tellement au niveau technique, comme l’indique clairement cet article.Ces dernières années, on a beaucoup investi afin de trou-ver un moyen de relier les systèmes opérationnels aux systèmes qui conduisent à la compréhension des affaires. Software AG, un des leaders sur le marché des logiciels de BPM, a ainsi récemment ajouté une plateforme en temps réel, baptisée In-Genius, permettant d’analyser de grandes quantités de données et de prendre ensuite des décisions d’affaires en temps réel. Il suit ainsi les traces de

grands acteurs tels que SAP et Oracle qui, le premier avec Hana et le second avec Fusion, avaient auparavant déjà renforcé l’intégration du niveau opérationnel avec les aperçus fournis par la BI et l’analytique.Mais de simples outils BPM comme Visio répondent souvent aux attentes des entreprises, y compris des plus grandes, lorsqu’il est question de modélisation et d’adap-tation des processus, ce qui simplifie aussi l’intégration avec le logiciel de BI.L’obstacle technologique est donc souvent celui qui est le plus facile à franchir dans tout le processus de rappro-chement entre le monde de la BI et celui du BPM.

Logiciels: le plus petit problème

suivante: "Imaginons un process manager responsable des processus clés de l’entreprise (qui se déroulent de manière horizontale dans l’organisation). Ce process manager est donc non seulement responsable du processus et de son amélioration permanente mais aussi des applications qui soutiennent ce processus (dont la génération de données). Dans sa position, le process manager communique étroitement avec le BICC (Business Intelligence center, ndlr) afin de s’assurer que le processus d’entreprise génère les bonnes données. Des données qualitatives qui seront converties en informations (BI) qui détermineront si les bons processus créent de la valeur (do the right things) et si les processus se déroulent de façon optimale (do them right)."

5. Y a-t-il encore d’autres conseils pour atteindre de meilleurs résultats d’entreprise avec la BI et le BPM?"Un conseil que je donne tout le temps: n’hésitez pas à faire intervenir la BI dans l’amélioration d’un processus tout simplement parce que c’est de la BI", dit de manière surprenante A. Van Cauwenbergh. Et d’expliquer: "La raison pour laquelle beaucoup de projets d’optimisation des processus échouent, c’est que les gens n’aiment pas le

changement. Ce n’est que lorsqu’ils savent qu’ils seront surveillés en permanence par un outil de BI qu’ils se donneront eux aussi la peine de surveiller réellement les processus modifiés." Cette surveillance doit du reste être maintenue, poursuit A. Van Cauwenbergh, parce qu’on finit souvent par abandonner les modifications après un certain temps, suite à l'arrivée de nouveaux managers à la tête d’un département, par exemple.

Faire appel à la BI comme solution de facilité n’est pas non plus une bonne chose, prévient P. Vandamme: "On se tourne parfois vers la BI parce qu’il est plus simple d’introduire un nouveau KPI que la solution que l’on devrait finalement choisir: modifier un processus avec toute la gestion du changement que cela implique. Comme on redoute les conséquences d’un tel changement plus radical, on recherche de nouvelles idées à exploiter."

Terminons par un dernier conseil de Hans De Wulf de chez Ad Fluentem: "Faites bien la différence entre les projets à court terme et ceux à long terme lorsque vous voulez évaluer les résultats d’un (nouveau) processus d’entreprise. Si vous introduisez un nouveau processus, par exemple lors du lancement d’une nouvelle collection de vêtements en été, et que vous comparez les résultats avec ceux de la collection précédente en hiver, les conclusions que vous en tirerez seront peut-être complètement erronées. A ce moment, vous devez donc garder la bonne perspective, et oser attendre un an avant de mesurer les résultats. Vous risquez sinon de supprimer des améliorations totalement réussies sur la bases de fausses attentes."

ALEX VAN CAUWENBERGH,Directeur général de Quasus:   "Vous ne trouverez pas facilement des personnes qui maîtrisent à la fois la BI et le BPM.

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41SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

Les super riches sont là

PerdantsOutre ces grosses fortunes, de nom-breuses entreprises internationales occupent elles aussi une bonne posi-tion. Une entreprise comme Apple, souvent citée comme exemple de so-ciété qui privilégie les emplois natio-naux, profite à fond de la globalisation.

Deux personnes sur trois ayant par exemple participé d’une manière ou d’une autre à la fabrication d’un iPod se trouvent en dehors des Etats-Unis. Mais la majorité des emplois améri-cains générés par l’iPod, dans le com-merce de détail ou dans d’autres sec-teurs peu qualifiés, sont relativement mal payés. Les actionnaires, de même que les techniciens et autres spécialis-tes hautement qualifiés qui travaillent pour Apple, profitent du travail bon marché de leurs collègues nationaux et à l’étranger.

Les perdants sont donc souvent les personnes peu ou moins instruites, qui n’ont guère le choix. Une entreprise qui est sous pression peut se repositionner. Elle a nettement plus de possibilités qu’un employé moyen qui est rem-plaçable. En termes de salaire et de conditions de travail, ce dernier entre de plus en plus en concurrence avec ses collègues dans les pays en voie de déve-loppement ou émergents. “Si un pays veut conserver certains emplois, il doit souvent les rendre plus misérables.”

Riche, très riche, millionnaire et… ploutocrate, voilà pour les superlatifs. La décennie écoulée a en effet vu naître une nouvelle classe de super riches, peut-on lire dans Plutocraten. WILLIAM VISTERIN & ISABELLE VANDERVOORT

Une comparaison provenant de Plutocraten, le livre de la journaliste américaine Chrystia Freeland, dit tout. Les deux Américains les plus riches – Bill Gates et Warren Buffett – pèsent ensemble 95 milliards de dollars. C’est environ la même chose que la frange inférieure de la population améri-caine, soit 40%.

Le fait que les super riches ne cessent de s’enrichir est un phénomène mondial. Mais dans beaucoup de pays européens et dans des économies à croissance rapide comme la Chine et la Russie, cela signifie aussi que l’inégalité des revenus augmente considérablement. Ce qui est particulièrement frappant, c’est que ces super riches partagent plus de points communs entre eux qu’avec leurs compatriotes. “Que leur résidence principale se trouve à New York, à Bangkok ou à Moscou, ils forment une nation en soi”, écrit Ch. Freeland dans son livre. “Et l’influence politique de cette élite a elle aussi fortement augmenté grâce à sa forte puissance écono-mique en progression.”

iPodEntre 2002 et 2006, 75% de la croissance économique sont allés à la frange supérieure de 1% de la population mondiale. Il existe donc non seulement un fossé entre riches et pauvres, mais aussi un fossé entre riches et super riches. Au sein de cette frange supérieure, ce sont par exemple les 400 plus grosses fortunes qui ont le plus progressé.

Il est frappant de constater que les ‘ploutocrates’ actuels sont, dans la majorité des cas, des riches qui travaillent. Car-los Slim, Bill Gates, les oligarques russes: tous vivent sur une fortune qu’ils ont eux-mêmes amassée, pas sur un matelas que leur ont laissé leurs ancêtres. “Notez bien que les milliar-daires ne sont pas nés dans le type de pauvreté qui défavorise complètement les gens”, souligne l’auteur. “Mais ils doivent la majeure partie de leur prospérité à leur débrouillardise, leur intelligence et leur bonne étoile”. Le fait que le salaire pèse plus lourd dans la balance par rapport à la richesse illustre, selon elle, la montée de l’économie du winner-take-all.

Plutocraten, De opkomst van de

superrijken en het achterblijven van

de rest, Nieuw Amsterdam, 2012,

368 pages, ISBN: 9789046813744

TIME OUT

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42 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

EVENTREPORT

Vous savez pertinemment bien que le volume de données augmente. Mais savez-vous comment rendre ces données accessibles à votre personnel de façon sûre et fiable et à un prix de revient optimal? Et ce prix optimal n’est pas toujours la solution la moins chère ou le meilleur service. Telles sont les questions auxquelles le séminaire Business Meets IT sur les centres de données, organisé par ce magazine et son éditeur Minoc Business Press, a apporté une réponse.Avec plus de 3 000 employés en Belgique et aux Pays-Bas, De Persgroep est une grande société de médias avec des canaux tels que l’imprimé, la radio, la TV et Internet, ayant chacun leurs besoins spécifiques. De Persgroep possède son propre centre de données. “En général, lors d’une acquisition, nous nous débarrassons de l’IT et nous déployons nos propres systèmes”, déclare Luc Verbist, CIO de De Persgroep. A cette échelle, cela s’avère économique et rapidement rentable. La virtualisation n’est que peu utilisée en raison de la latence élevée des applications et parce que l’entreprise travaille souvent avec des fichiers volumineux. “Nous devons en outre également pouvoir travailler hors ligne. Les journalistes que nous envoyons en déplacement ne disposent pas toujours d’une connexion Internet stable. Nous pouvons sortir un journal même si nos centres de données sont en panne.”

Expérience interne nécessaireDans la réalité, cela se traduit par de lourds investissements. Mettre en place un centre de données avec plusieurs sources de courant, des connexions réseaux et une surveillance conti-nue requiert un solide budget. Il est cependant toujours plus intéressant de gérer soi-même toute cette infrastructure. “Il est logique d’externaliser, mais pas toujours.”

Selon L. Verbist, De Persgroep a ainsi déjà fait baisser le coût de 22 millions en internalisant et en se débarrassant de certaines choses. “Mais vous devez toujours avoir atteint une masse critique avant d’envisager l’internalisation.” Cette société de médias ne fait toutefois pas tout elle-même. Ainsi, elle externalise la distribution de la version iPad du journal, parce que cela requiert énormément de bande passante, chaque fois pour de courts laps de temps.

De quatre à deux centres de donnéesL. Verbist soulève un point important: la valeur des employés. Si vous voulez garder votre infrastructure IT en interne,

vous devez avoir du personnel qui peut acquérir cette expérience. “Il faut un an pour qu’une personne soit bien rôdée au centre de données. Cela veut dire que l’employeur doit offrir des conditions attrayantes s’il veut s’assurer que les gens restent 10 à 15 ans dans l’entreprise.”

La consolidation des centres de don-nées est une autre tendance. Chez Atos, qui fournit services gérés, intégration de système et services de consultance, l’objectif est de supprimer deux des quatre centres de données, et de se concentrer sur les deux qui restent. “Cela vaut la peine de tout aligner correctement”, déclare Patrick Hen-drickx, director managed services chez Atos. Il s’attend ainsi à une augmenta-tion de la consommation de courant par m² suite à davantage de virtualisa-tion. Il faut en même temps se soucier de la possibilité d’adapter la capacité et des rejets. En effet, plus votre centre de données est éconergétique, plus il est économiquement intéressant d’exé-cuter des applications ou de stocker des données. Deux centres de données identiques sont reliés par plusieurs câbles en fibre optique empruntant chacun des tracés différents. Les deux centres de données sont distants l’un de l’autre de 40 km à vol d’oiseau. Le câble court sur 55 kilomètres.

Centre de données en containerCenaero a une autre approche des centres de données. Cenaero est un centre de recherches créé à l’initiative de quelques entreprises et universités wallonnes et de l’intercommunale IGRETEC. “Le centre se veut flexible et opte par conséquent pour un centre de données dans un container”, déclare Serge Bogaerts, IT & QA support

Autogérer ou non votre centre de donnéesLe centre de données est la force motrice qui se cache derrière les grandes quantités de données et les applications cloud hypermodernes. Mais en quoi consiste-t-il? Est-il préférable de vous en occuper vous-même ou de louer de la capacité ailleurs? “Il est logique d’externaliser, mais pas toujours”, a-t-on entendu dire au séminaire Business Meets IT. PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN & WILLIAM VISTERIN

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43SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

CENTRE DE DONNÉES

Mieux vaut-il concevoir votre propre centre de données ou tout sous-traiter à un tiers? La réponse vous a été donnée lors de notre séminaire.

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44 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

EVENTREPORT

Enquête exclusive: portrait du centre de donnéesDans le cadre du séminaire Business Meets IT sur les centres de données, Smart Business Strategies a réalisé une enquête sur les entreprises et leur centre de données.

1. Préférence pour le centre de données interneL’enquête indique qu’en matière d’infrastructure, de capacité et d’applications, les entreprises belges donnent la préférence à un centre de données interne dans près de deux cas sur trois. Une enquête d’Oracle, également présentée lors du séminaire, a con-firmé que beaucoup d’organisations européennes internalisent leurs données, après avoir été nombreuses à chercher un soutien tempo-raire auprès de fournisseurs externes.

2. Le marché des serveurs et du mainframe reste stableComputer Profile a par ailleurs effectué une analyse auprès de plus de 3 600 établissements commerciaux et publics belges employ-ant au minimum 50 personnes. Le marché belge des serveurs reste stable, avec HP confortablement installé dans la position de leader, bien que l’on note de grandes différences d’un secteur à l’autre. Dell figure ainsi en bonne position dans le secteur de l’enseignement et Fujitsu dans le secteur public.

Les serveurs basés sur la technologie X86 forment de loin le groupe principal des systèmes de serveur sur le marché professionnel. Le groupe d’utilisateurs de systèmes mainframe reste assez constant ces dernières années dans 3% des endroits.

3. Le stockage réseau progresse, la bande perd du terrain Les Storage Area Networks (SAN) sont les solutions de stockage les plus répandues. La moitié des entreprises de plus de 100 salariés déclare utiliser de tels systèmes. On note partout une augmen-tation de l’utilisation des systèmes SAN au cours de ces deux dernières années. L’utilisation du Network Attached Storage (NAS) a également augmenté d’environ 6 points de pourcentage.

La tendance à la baisse du stockage sur bande se poursuit. En 2011, 61% des entreprises utilisaient encore la bande, contre environ 49% aujourd’hui.

group leader chez Cenaero. Un contai-ner permet de disposer d’un centre de données mobile, ce qu’apprécie Cenae-ro notamment parce que l’expansion dépend fortement des projets d’inves-tissement et parce que le centre ne possède pas son propre terrain.

La solution paraît très belle en théorie: un centre de données situé là où vous installez les containers et que vous pouvez déplacer selon vos besoins. Mais S. Bogaerts souligne que cela n’est pas aussi ‘plug & boot’ que cela en a l’air. “Vous avez toujours besoin d’une infrastructure minimum (courant, réseau, etc.) avant de pouvoir déployer un tel centre de données.” Il ne suffit donc pas seulement de couler une dalle de béton puis d’y installer un contai-ner. S. Bogaerts est toutefois satisfait de l’efficacité énergétique. Son organi-sation s’attendait à PUE inférieur à 1,3. Les résultats (à confirmer) indiquent pour l’instant un PUE de 1,15.

Autres données, autres besoinsPeter Hellemans, responsable des managed operations chez le presta-taire de services NRB, souligne que les besoins diffèrent selon chaque type de données. “Vous avez des entreprises, comme les hôpitaux par exemple, qui ont besoin d’une infrastructure pour des raisons de conformité. Et des entreprises où l’IT doit être le moteur du business. Qui plus est, toutes les données n’ont pas la même impor-tance.” Selon P. Hellemans, les clients de NRB demandent de plus en plus ce qui est important et qui doit donc être toujours disponible, et pour lequel ils regardent moins à la dépense. C’est as-sez logique, car il y a beaucoup d’argent en jeu. “Les clients doivent avoir une solution sur mesure. Bon marché pour les éléments non critiques et plus chère pour les services de haut niveau.”

P. Hellemans donne quelques conseils concernant la construction des centres de données. Vous devez être sûr que l’emplacement ne se trouve pas dans une zone inondable ni à proximité de zones de stockage de produits chimiques. Pensez aussi à la connectivité des données. “Il doit y avoir un accès last mile fiber”, c’est la seule manière de faire fonctionner deux centres de données comme s’il n’y en avait qu’un. La distance entre ces centres joue également un rôle. Plus ils sont éloignés l’un de l’autre, plus il y a de chances que l’un des deux reste in-

tact en cas de catastrophe. Dans le même temps, il ne peut y avoir qu’une infime différence dans le délai de réaction entre les deux. “Ce n’est pas la distance à vol d’oiseau qui importe, mais bien la longueur du câble” nuance-t-il. Il considère une distance de 20 km comme le minimum absolu. Une distance de 40-50 kilomètres représente un bon équilibre. A partir de 80-100 kilomètres, la latence augmente.

Autogérer ou non?Durant ce séminaire, on a évoqué différents scénarios dans lesquels il est préférable de construire ou de maintenir soi-même un centre de données ou plutôt de le sous-traiter. P. Hellemans voit trois options si vous le gérez vous-même: construire, acheter ou en colocation. Il met cependant en garde les CIO trop enthousiastes. En effet, même si vous avez bien étudié et examiné le problème, il y a, selon lui, une foule d’éléments auxquels vous pouvez ne pas penser. “Il y a toujours des choses inattendues et pendant la conception et la construction, vous arrivez à des constations auxquelles vous n’aviez pas pensé avant. “Si vous n’avez pas l’expertise, ne vous lancez pas.”

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45SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

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46 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

EVENTREPORT

Vous pouvez décrire le Big Data de deux façons, selon la position que vous occupez dans l’IT. Si vous êtes un manager, le Big Data est alors une manière d’utiliser de grandes quantités de données. Auparavant, une entreprise disposait uniquement des données transactionnelles qui étaient toutes bien structurées dans un progiciel ERP. Aujourd’hui, on y trouve aussi des données de l’Internet et une foule de données non structurées internes. Et ces données doivent aussi être traitées.Si vous êtes un informaticien ou un programmeur, le Big Data est la technologie permettant de stocker une masse de données et de les rendre consultables sans les mettre dans une base de données relationnelle. Parmi les exemples, citons BigTable de Google et Apache Hadoop.Une des questions simples abordées lors du séminaire Busi-ness Meets IT sur ce thème concernait la définition exacte du Big Data. Les questions plus difficiles portaient sur le pour-quoi et le comment s’y lancer. Mais la question la plus ardue à ce sujet est: qui doit se mettre au Big Data?

Les premières étapesLe Big Data n’est pas une technologie évidente à initier dans votre entreprise. Il s’agit en effet également d’un outil stratégique, susceptible de mettre toute votre manière de travailler sens dessus dessous. Selon Michaël Deheneffe de chez Business & Decisions, le Big Data est l’outil parfait pour approcher vos clients de manière très personnelle.L’analyse d’une masse de données clients vous permet de personnaliser les promotions. Vous pouvez faire une offre à vos clients au moment où ils sont les plus réceptifs. Vous pouvez les contacter lorsque vous percevez un certain mé-contentement. Mais vous savez avant tout aussi quand vous devez les laisser tranquilles.Pour M. Deheneffe, le Big Data est un outil stratégique qui doit partir d’un objectif d’affaires. Ce qui répond ainsi à la question de savoir qui doit prendre l’initiative du Big Data: c’est la direction générale. Ce n’est que lorsque vous avez une vision stratégique que vous pouvez commencer la mise en œuvre.“Commencez par un petit projet et gardez un objectif concret. Elaborez pour ce faire un scénario compréhensible et veillez à disposer des ressources vous permettant de suivre vos clients. Penchons-nous par exemple sur le cas du voyageur monsieur Dupont. Une société de carte de crédit découvre que 5% de clients venant tout juste de rentrer de voyage donnent suite à une proposition de prendre une carte de crédit plus chère, contre seulement 1% en temps normal. Cette société va surveiller l’endroit d’où monsieur Dupont

se connecte à son site. Si c’est depuis l’étranger, puis depuis la Belgique quelques jours plus tard, l’entreprise sait alors que c’est le moment idéal pour lui envoyer un e-mail commer-cial”, dit M. Deheneffe.“Vous pouvez progresser à partir de ces petits projets Big Data, mais vous devez démontrer votre valeur ajoutée à chaque étape. Si vous avez l’inten-tion d’instaurer un véritable système de décision sur la base du Big Data, commencez alors par quelques règles de base et ajoutez progressivement des règles plus prédictives.

Le travail techniqueEn dépit de toutes les réflexions stra-tégiques, quelqu’un devra tôt ou tard mettre les mains dans le cambouis et s’occuper de la technologie. “Et vous avez donc besoin d’une data science team”, dit Klaas Bosteels de chez Mas-sive Media, l’entreprise derrière Netlog et le site de rendez-vous (et donc la mine d’or Big Data) Twoo.Le secret d’une bonne équipe de scientifiques des données est, selon K. Bosteels, la composition diversifiée: “Evitez la spécialisation afin de pouvoir facilement répartir le travail et de pou-voir prendre de l’ampleur si nécessaire. Veillez à ce que ces personnes n’aient pas une seule spécialisation, mais à ce qu’elles soient familiarisées avec celles de plusieurs marchés. Elles pourront ainsi extraire davantage d’informations de vos données.”Pour œuvrer comme scientifique des données, vous devez combiner trois compétences: avoir un solide bagage technique, avoir un esprit analytique qui comprend les statistiques et l’apprentissage-machine et faire preuve d’intelligence et de créativité dans tout ce que vous faites.Le seul problème, c’est que les bonnes

Big Data: par où commencer?Le Big Data est la principale tendance IT dont personne ne se préoccupe. Selon les chercheurs de Gartner, 95 à 97% des entreprises n’en sont encore qu’à la phase de reconnaissance. Lors du séminaire Business Meets IT, nous nous sommes résolument tournés vers l’avenir avec des entreprises belges qui font déjà du Big Data. JIBBE VAN OOST & WILLIAM VISTERIN

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47SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BIG DATA

Lors du séminaire Business Meets It sur le Big Data, aucune question délicate n'a été éludée.

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48 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

EVENTREPORT

Trois constatations au sujet du Big Data

En collaboration avec le site technologique ZDNet.be, Smart Business Strategies a mené une enquête sur le Big Data dans le cadre du séminaire Business Meets IT sur ce thème. Cette enquête a débouché sur les trois constatations suivantes:

1. Terme encore inconnu 63% des 235 personnes interrogées n’avaient absolument aucune idée de ce que l’on entendait par Big Data. 22% en connaissaient les grandes lignes, mais se perdaient dans les détails, selon leurs propres dires. 15% sont parfaitement au courant.

2. Vitesse de prolifération des données très différenteOn entend souvent dire que les données augmentent de manière expo-nentielle. Mais cela varie fortement d’une entreprise à l’autre. Il y a des entreprises où la quantité de données augmente à peine, mais il y en a aussi où les données stockées font plus que doubler chaque année.

La quantité de données stockées dans mon entreprise

personnes pour composer les équipes de Big Data ne pullulent pas. Ou pour reprendre les mots de Frank Desaer, CIO du Service public fédéral Eco-nomie: “C’est le meilleur conseil de carrière que l’on puisse donner. Si vous êtes quelque peu versé dans le social et que vous vous y connaissez en analyse des données, vous avez toute la cour pour vous tout seul.”

Choisir les projetsPour K. Bosteels (Massive Media), il faut aussi laisser à l’équipe Big Data la liberté de faire des choses. En tant que département d’une entreprise, vous devez avant tout être prêt à échouer et à recommencer au départ d’une intui-tion. L’objectif est de trouver de nou-veaux projets prometteurs sur lesquels poursuivre le travail. Mais vous devez dans ce cas avoir le temps de faire des expériences, environ 20% du temps de travail. Et il n’est pas interdit de vous amuser, du moment que vous créiez à temps de nombreux prototypes.S’il est un secteur dans lequel on s’at-tend à voir naître des projets Big Data intéressants, c’est bien celui des pou-voirs publics. Mais il existe plusieurs obstacles de taille, d’après F. Desaer (SPF Economie). La principale difficulté est que les pouvoirs publics détiennent une mon-tagne de données étroitement liées à la vie privée. Différentes instances gouvernementales doivent par consé-quent donner leur approbation avant que l’on puisse traiter ces données. Et les pouvoirs publics sont qui plus est étroitement surveillés. Pas vraiment les conditions idéales pour commencer à expérimenter. Le second problème est de trouver les bonnes personnes. “Alors que les coûts du matériel diminuent, les coûts salariaux par scientifique des données augmentent constamment”, dit Desaer.Les pouvoirs publics disposent heureu-sement de beaucoup de données qui concernent de nombreux citoyens. Et cela leur offre une grande chance: ils peuvent ouvrir le Big Data aux citoyens qui les utilisent eux-mêmes. Cela s’appelle des données ouvertes ou Open Data. Allez jeter un coup d’œil sur data.gov.be si vous voulez vous-même vous servir des données gouvernementales.

Trouve-t-on des spécialistes?Vous pourriez presque vous deman-der si ces spécialistes Big Data et ces scientifiques des données existent

réellement. La réponse est définitivement oui et l’orateur Kenny Helsens en est l’exemple vivant. Il est propriétaire de Thinkdata.be et membre de Bigdata.be. En trois ans, cette communauté compte quelque 288 personnes.Aidé de plusieurs autres membres, K. Helsens s’est attaqué à la montagne de données dont dispose le site immobilier Zim-mo.be. Il a esquissé le travail à faire avant de pouvoir traiter un ensemble opaque de données brutes et non structurées: vous devez concevoir un modèle de données semi-structuré avec la base de données Hadoop HBase et y effectuer des analyses statistiques avec le logiciel statistique R. Dans son exposé, disponible en ligne, vous découvrirez comment il peut prévoir le prix de la maison sur la base de données non structurées présentes dans les descriptifs. Si toute son explication concernant Hadoop et R ne vous a pas vraiment éclairé, il est évident que vous avez besoin de bons scientifiques des données.

Source: Smart Business, InfoSecurity, 2013, N= 235

Blijft elk jaar ongeveer gelijk: 11%

11%

Neemt elk jaar met 20 à 30 procent toe: 39%

39%

Kent jaarlijks een toename met ruim de helft: 21%

21%

Verdubbelt elk jaar: 17%

17%

Wordt elk jaar meer dan dubbel zo groot: 12%

12%

3. La valeur ajoutée du Big Data (trop) peu reconnue(La direction de) Votre entreprise est-elle consciente de ce que les (grandes quantités de) données peuvent lui apporter? Les réponses sont ici aussi très différentes. Dans un cas sur quatre (28%), la réponse est un oui franc et les données sont analysées de manière approfondie. Dans un quart des cas (25%), la prise de conscience est là, mais les données sont encore insuffisamment ana-lysées. Il est frappant de constater que près de la moitié (47%) des personnes interrogées estiment que (la direction de) leur entreprise n’est pas assez consci-ente de ce que les (grandes quantités de) données peuvent leur apporter.

Reste quasi identique chaque anné: 11%

Augmente de 20 à 30% chaque année: 39%

Augmente d’un peu plus de 50% chaque année: 21%

Double chaque année: 17%

Fait plus que doubler chaque année: 12%

11%

39%

21%

17%

12%

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49SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

BIG DATA

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50 SMART BUSINESS STRATEGIESAVRIL 2013

LA LISTE SITES DE RENCONTRE

Onze sites de rencontre remarquables

1. Richards‘Rich and Fabulous’ (richandfabulous.be) est un site de rencontre ‘pour célibataires de bon niveau’. Les travailleurs et les chercheurs d’emploi ne sont donc pas les bienvenus. Un site comme Match4me est de la même veine et s’adresse exclusivement aux ‘célibataires a haut niveau d’instruction’.

2. Beautés Sur un site comme ‘Mooie Mensen’ (mooiemensen.com), c’est le physique qui prime. Même si la beauté est relative, comme le montrent les photos de la page d’accueil. Le concept n’est pas nouveau. La variante américaine, beauti-fulpeople.com, compte 6,5 millions de membres.

3. ObèsesSur un site de rencontre comme Maatjemeer-Match.be, le physique joue aussi un rôle. Mais ce site est d’un autre plu-mage: rencontres pour personnes fortes. “En Belgique, les gens deviennent de plus en plus gros”, nous explique-t-on sur la page d’accueil.

4. SeniorsPour les seniors, il y a 50plusmatch.be, qui se décrit comme 'un des principaux sites de rencontre du pays'. L’âge mini-mum des membres est 50 ans, mais il n’y a pas de limite d’âge. Le site a une catégorie spéciale ‘à partir de 80 ans’. Vous n’êtes donc jamais trop vieux pour faire des ren-contres.

5. AgriculteursPour les agriculteurs, un site comme farmdate.be existe déjà depuis un peu plus de dix ans, donc bien avant que l’on ne parle d’une émission TV comme ‘L’Amour est dans le pré'. Il concerne essentiellement le dating agricole et compte nombreux agriculteurs hollandais.

6. AventuriersSi un seul partenaire ne vous suffit pas, vous pouvez cher-cher un amant ou une maîtresse sur Second Love. Le site propose de 'petites aventures discrètes pour sortir de la relation routinière'. Les créateurs du site n’y vont pas par quatre chemins et le décrivent comme un ‘site de rencontre et de tromperie pour hommes et femmes’.

7. Geeks Geek2Geek est un site de rencontre américain pour techies. Les hommes sont dingues de leur ordinateur et de leurs jeux vidéo, les femmes préfèrent les films. La rush hour sur ce site de rencontre se situe entre 2 et 3 h du matin.

8. Tatoué(e)sTattooed Singles est un site de rencontre pour les personnes tatouées. Les membres ont en moyenne sept tatouages. Le membre le plus âgé a 82 ans.

9. Amoureux des chatsPurrsonals est un site de rencontre américain pour les amoureux des chats. Un membre a en moyenne deux chats. Le fichier des membres compte 70% de femmes.

10. PilotesCrewdating est un site de rencontre pour le personnel navi-gant: pilotes et flight attendants. La plupart de rencontres ont lieu sur le plancher des vaches.

11. Fans d’AppleCupidtino est le nom original du premier site de rencontre pour fans d’Apple. Les participants peuvent uniquement se connecter avec des produits Apple, sous le slogan ‘Meet an Apple fan boy or girl’.

Le slogan qui prévaut dans le monde des affaires est ‘go big or go niche’. Idem en ligne. Nous passons en revue quelques sites de rencontre spécialisés. Pour fans d’Apple, obèses, amoureux des chats, pilotes et scientifiques. WILLIAM VISTERIN

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