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HYDROGEOTECHNIQUE EST INGENIERIE GEOTECHNIQUE, GEOLOGIQUE, HYDROGEOLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE APPLIQUEE AUX BATIMENTS, GENIE-CIVIL, INFRASTRUCTURES ET A L'ENVIRONNEMENT. SONDAGES – ESSAIS DE SOLS IN SITU ET EN LABORATOIRE 575, rue Georges Charpak – 54710 LUDRES - Tél. 03.83.59.23.01 - Fax 03.83.59.23.14 - e-mail : [email protected] SARL au capital de 60 980 Euros – SIRET 393 328 463 00012 – R.C.S. BELFORT B 393 328 463 – APE 71.12B – TVA FR 92 393 328 463 – TVA SUR ENCAISSEMENTS SIEGE SOCIAL : Z.I. de la Charmotte – 90170 ANJOUTEY – Tél. 03.84.54.68.24 – Fax 03.84.54.64.02 – Qualifications OPQIBI : 1001 – 1002 – 1003 – 1106 – 1201 Société Routière et de Dragage de l’Est Société Routière et de Dragage de l’Est Société Routière et de Dragage de l’Est Société Routière et de Dragage de l’Est CHAMAGNE Projet d’ouverture d’une exploitation de granulats Etude de stabilité d’un talus en déblai RAPPORT DE DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE Mission G5 Dossier N° Indice Modifications Date Rédigé par : Vérifié par : 0 / 29/04/2016 C.16.21024 1 Modifications MOA 12/05/2016 Benjamin DETANTE Alix BEYSSAC Sont annexés à ce rapport : Annexe 1 : Référentiels, Annexe 2 : Classification des missions type d’ingénierie géotechnique, Annexe 3 : Compte rendu factuel d’investigations ! Annexe 3.1 : Plan d’implantation des sondages, ! Annexe 3.2 : Coupes géotechniques. Annexe 4 : Résultats des calculs de stabilité : ! Annexe 4.1 : Pente de talus = 45°, F = 1.05, ! Annexe 4.2 : Pente de talus = 36°, 1.34. Le présent rapport et ses annexes constituent un tout indissociable

Société Routière et de Dragage de l’Est Société … · Etude de stabilité d’un talus en déblai RAPPORT DE DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE Mission G5 Dossier N° Indice Modifications

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HYDROGEOTECHNIQUE EST I N G E N I E R I E G E O T E C H N I Q U E , G E O L O G I Q U E , H Y D R O G E O L O G I Q U E E T H Y D R O L O G I Q U E

A P P L I Q U E E A U X B A T I M E N T S , G E N I E - C I V I L , I N F R A S T R U C T U R E S E T A L ' E N V I R O N N E M E N T . S O N D A G E S – E S S A I S D E S O L S I N S I T U E T E N L A B O R A T O I R E

575, rue Georges Charpak – 54710 LUDRES - Tél. 03.83.59.23.01 - Fax 03.83.59.23.14 - e-mail : [email protected]

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Société Routière et de Dragage de l’EstSociété Routière et de Dragage de l’EstSociété Routière et de Dragage de l’EstSociété Routière et de Dragage de l’Est

CHAMAGNE

Projet d’ouverture d’une exploitation de granulats Etude de stabilité d’un talus en déblai

RAPPORT DE DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE Mission G5

Dossier N° Indice Modifications Date Rédigé par : Vérifié par :

0 / 29/04/2016 C.16.21024

1 Modifications MOA 12/05/2016

Benjamin DETANTE Alix BEYSSAC

Sont annexés à ce rapport : • Annexe 1 : Référentiels, • Annexe 2 : Classification des missions type d’ingénierie géotechnique, • Annexe 3 : Compte rendu factuel d’investigations

! Annexe 3.1 : Plan d’implantation des sondages, ! Annexe 3.2 : Coupes géotechniques.

• Annexe 4 : Résultats des calculs de stabilité : ! Annexe 4.1 : Pente de talus = 45°, F = 1.05, ! Annexe 4.2 : Pente de talus = 36°, 1.34.

Le présent rapport et ses annexes constituent un tout indissociable

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RC. C.1C.1C.1C.16666.21.21.21.21024024024024.Ind 1 HYDROGEOTECHNIQUE EST

SOMMAIRE

1. INTRODUCTION __________________________________________________________ 3

1.1. MISSIONS___________________________________________________________________ 3 1.2. DESCRIPTION DU PROJET AU STADE DE NOTRE MISSION ____________________ 4 1.3. HISTORIQUE DES ETUDES GEOTECHNIQUES_________________________________ 5 1.4. PROGRAMME SPECIFIQUE D’INVESTIGATIONS MIS EN ŒUVRE ______________ 6

1.4.1. Investigations et essais _______________________________________________________________ 6 1.4.2. Nivellement des sondages_____________________________________________________________ 6 1.4.3. Compte rendu factuel d’investigation ____________________________________________________ 6

2. ETUDE GEOTECHNIQUE PRELIMINAIRE DE SITE – MISSION G1 _____________ 7

2.1. SITOLOGIE _________________________________________________________________ 7 2.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE __________________________ 8 2.3. RISQUES NATURELS REPERTORIES SUR LES DOCUMENTS EN NOTRE

POSSESSION _______________________________________________________________ 10 2.3.1. Remontées de nappes _______________________________________________________________ 10 2.3.2. Risque inondation __________________________________________________________________ 11 2.3.3. Aléa retrait / gonflement des argiles ____________________________________________________ 11 2.3.4. Sismicité _________________________________________________________________________ 11

3. RESULTATS DES INVESTIGATIONS ET INTERPRETATION – MISSION G2 – Phase

AVP ____________________________________________________________________ 13 3.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE __________________________________________________ 13 3.2. RESULTATS DES ESSAIS AU PENETROMETRE DYNAMIQUE __________________ 14 3.3. CONDITIONS DE TERRASSEMENT __________________________________________ 15 3.4. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE __________________________________________ 16 3.5. SYNTHESE ET ALEAS GEOTECHNIQUES ____________________________________ 16

3.5.1. Synthèse des données géotechniques ___________________________________________________ 16 3.5.2. Aléas géotechniques propres au site ____________________________________________________ 17

4. ETUDE DE STABILITE DU TALUS DE DEBLAI ______________________________ 19

4.1. RAPPEL DES CARACTERISTIQUES DU PROJET ______________________________ 19 4.2. GENERALITES _____________________________________________________________ 19 4.3. HYPOTHESES DE CALCULS_________________________________________________ 20

4.3.1. Coupe géotechnique ________________________________________________________________ 20 4.4. CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES________________________________________ 21 4.5. RESULTATS DES CALCULS DE STABILITE ___________________________________ 21 4.6. CONCLUSIONS _____________________________________________________________ 22

ANNEXESANNEXESANNEXESANNEXES __________________________________________________________________ 24

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1. INTRODUCTION

1.1. MISSION

A la demande et pour le compte de la Société Routière et de Dragage de l’Est (S.R.D.E.), la Direction Régionale Lorraine du Bureau d’études géotechniques HYDROGEOTECHNIQUE EST a été chargée de réaliser les investigations géotechniques et une mission G5 (Diagnostic géotechnique) préalables à l’ouverture d’une exploitation de Sables et Graviers sur la commune de CHAMAGNE (88). Le but de ce diagnostic est de vérifier les conditions de stabilité d’un talus en déblai, situé en bordure de la future exploitation de granulats, mitoyen d’une emprise SNCF. Cette étude s'inscrit dans le cadre de la norme 94.500 des missions type d'ingénierie géotechnique de l'AFNOR-USG (Novembre 2013), qui suivent les étapes d'élaboration et de réalisation de tout projet, à savoir :

• ETAPE 1 : études géotechniques préalables (G1)

! ES : Phase étude de sol, ! PGC : Phase principes généraux de construction.

• ETAPE 2 : étude géotechnique de conception (G2)

! AVP : Phase avant projet, ! PRO : Phase projet, ! DCE / ACT.

• ETAPE 3 : études géotechniques de réalisation :

! Etude et suivi géotechnique d'exécution (G3)

♦ Phase étude,

♦ Phase suivi, ! Supervision géotechnique d'exécution (G4)

♦ Phase étude,

♦ Phase suivi, • Etude d'éléments spécifiques géotechniques

! Diagnostic géotechnique (G5).

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Les hypothèses prises en compte lors de l’établissement de ce rapport s’entendent sous réserve de la stricte application de cette norme.

Les documents de référence utilisés dans le cadre de cette étude sont répertoriés en annexe au présent rapport.

Cette étude est strictement de type géotechnique, elle exclut :

• la caractérisation de la présence de vestiges enterrés,

• la caractérisation d’une pollution éventuelle.

Elle a été menée conformément à notre proposition technique et financière N° D.16.21044 datée du 17/03/2016. Elle a été réalisée par Benjamin DETANTE, Ingénieur Géotechnicien (MASTER de Géologie Appliquée de l’Université de Besançon) avec le contrôle interne d’Alix BEYSSAC, Ingénieur Géologue Géotechnicien (DESS de Géologie Appliquée de l’Université de Besançon).

1.2. DESCRIPTION DU PROJET AU STADE DE NOTRE MISSION

Nous ont été fournis par le Maître d’Ouvrage :

• plan de situation du projet sur fond de carte IGN au 1/125e,

• coupes de 3 sondages à la pelle mécanique réalisés par Cirse Environnement, avec 3 analyses GTR associées (en date d’Août 2011).

• Les coupes techniques de 2 piézomètres réalisés par la SARL Forages de Champagne en septembre 2013.

Le projet d’ouverture d’une nouvelle exploitation de graves alluvionnaires se trouve en bordure d’une emprise SNCF sur laquelle passe la ligne TER Lorraine Nancy-Epinal. Lors de l’exploitation, un talus mitoyen en déblai devrait être réalisé sur une longueur de 700 m environ.

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Le talus devrait présenter les caractéristiques suivantes :

• La réglementation ICPE impose que la limite d’exploitation et donc la crête du talus en déblai soit placée à une distance minimale de 10 m de la limite de propriété.

• L’exploitation se ferait jusqu’à 6 à 7 m de profondeur par rapport au terrain naturel, d’où un talus en déblai de cette hauteur.

• La pente du talus à créer est estimée par expérience à 45° par SRDE. Il est prévu que l’exploitation se déroule selon des phases successives d’une durée de 2 ans environ. Le réaménagement du site, avec la remise en place des matériaux décapés, devant être réalisé à l’avancement, à la fin de chaque phase.

Tous changements d'implantation ou d'importance des travaux de terrassement par rapport aux hypothèses prises lors de l'établissement de ce rapport d'études doivent nous être communiqués et recevoir notre accord par écrit, ces changements pouvant modifier les conclusions de notre étude.

1.3. HISTORIQUE DES ETUDES GEOTECHNIQUES

En août 2011, la société CIRSE ENVIRONNEMENT a procédé à l’exécution de 4 sondages à la pelle mécanique sur l’emprise du projet (désignés P1 à P4). Les coupes de 3 sondages (les plus proches de l’emplacement du talus envisagé) nous ont été fournies, ainsi que les résultats de 3 analyses granulométriques associées. Celles-ci ont été réalisées sur des échantillons prélevés à différentes profondeurs dans les graves alluvionnaires pour identification des sols selon le GTR. A noter que la précision du plan d’implantation qui nous a été fourni ne permet pas de replacer précisément les sondages à la pelle P1 et P3, par rapport à nos propres sondages. En septembre 2013, la SARL FORAGES DE CHAMPAGNE a réalisé 2 forages équipés de piézomètres, notés PZ1 et PZ2. Ces ouvrages étant encore en place, il nous a été possible de les replacer sur le plan d’implantation fourni en annexe 3 de ce rapport.

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1.4. PROGRAMME SPECIFIQUE D’INVESTIGATIONS MIS EN ŒUVRE

1.4.1. INVESTIGATIONS ET ESSAIS

Ont été réalisées aux emplacements figurés sur le plan d’implantation annexé au présent rapport, les investigations suivantes :

• 6 sondages de reconnaissance géologique à la pelle mécanique, notés PM1 à PM6, conduits à environ 6 m de profondeur, réalisés sous la conduite d’un Géotechnicien, ! avec relevé des coupes lithologiques, ! observations sur les difficultés de terrassement (éboulement, compacité, refus...), ! observations des conditions hydrogéologiques,

• 5 essais au pénétromètre dynamique de type B (masse de 64 kg), notés PD1 à PD5, conduits jusqu’au refus à des profondeurs comprises entre 2.20 et 4.00 m. Le nombre de coups pour enfoncer la pointe de 20 cm permet de déterminer la résistance de pointe Qd des sols traversés.

1.4.2. NIVELLEMENT DES SONDAGES

Les têtes de nos sondages n’ont pas été repérées en altitude ; elles ont été replacées sur un plan d’implantation disponible en Annexe 3

1.4.3. COMPTE RENDU FACTUEL D’INVESTIGATION

Il correspond aux coupes géologiques, aux pénétrogrammes, et au plan d’implantation fournis en annexe 3 du présent rapport.

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2. ETUDE GEOTECHNIQUE PRELIMINAIRE DE SITE – MISSION G1

2.1. SITOLOGIE

Le site s’inscrit en contexte rural sur une vaste étendue de prairie, en bordure de la voie SNCF Nancy-Epinal. Les 700 m de talus à réaliser sont limités aux deux extrémités par deux ruisseaux : Le « Grand bief » qui s’écoule au Nord et le « Ruisseau du Genêt » au Sud. Entre ces deux cours d’eau, le terrain était légèrement bombé (pente aux deux extrémités correspondant aux 2 vallons) et présentait une légère pente en direction de la Moselle, vers l’Ouest.

Vue aérienne du site avec emprise du projet (source : Google Earth) La voie SNCF longe le site côté Est (côté droit sur la photographie)

Emprise projet

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Implantation du site d’étude sur fond de carte IGN (source : Infoterre / IGN)

2.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE

D’après la carte géologique de MIRECOURT au 1/50000e, la suite lithologique devrait être la suivante, sous les remblais et formations de surface et d’altération non mentionnées par le document :

• Alluvions anciennes des Basses et Moyennes terrasses (Fy et Fx) situées à une altitude approximative de + 15 à 35 m au dessus du niveau d’étiage de la Moselle et composées de matériaux sableux, graveleux, de galets, limons et argiles,

• Substratum indéterminé, pouvant correspondre, aux 3 formations suivantes : ! t7 = marnes irisées inférieures du Keuper inférieur, ! t6 = schistes marneux de la Lettenkohle, ! t5 = calcaires à cératites du Muschelkalk supérieur.

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D’après les coupes effectuées par CIRSE Environnement et par Forages de Champagne, le substratum serait plutôt de nature marneuse.

Nos investigations ont permis de mettre en évidence : • Des alluvions fines de couverture sur 2 à 3 m d’épaisseur environ, constituées de

limons + / - argileux

• Des alluvions gravelo-sableuses argileuses en tête reconnues jusqu’à 6.20 à 6.50 m de profondeur environ,

Les forages équipés en piézomètres, réalisés par la SARL Forages de Champagne à proximité de nos sondages, ont montré la présence du substratum marneux à partir de 5.80 m de profondeur. Nos investigations, pourtant menées à des profondeurs comprises entre 6 et 6.50 m, n’ont pas atteint cette formation.

Extrait de la carte géologique de MIRECOURT au 1/50000e (source : Infoterre – BRGM)

Sur le plan hydrogéologique, les alluvions sont potentiellement aquifères mais aucune nappe n’a été mise en évidence au droit de nos sondages. Des circulations erratiques et intermittentes existent par contre à différentes profondeurs dans toutes les couches (voir détails au chapitre 3).

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2.3. RISQUES NATURELS REPERTORIES SUR LES DOCUMENTS EN NOTRE POSSESSION

Selon le portail de prévention des risques majeurs du ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et des logements, les arrêtés de catastrophes naturelles pris sur la commune sont les suivants :

Les informations suivantes ont été obtenues sur le site internet www.georisques.gouv.fr

2.3.1. REMONTEES DE NAPPES

Le portail Internet (www.inondationsnappes.fr) classe le site en zone sensibilité très faible à inexistante pour une remontée de nappe dans les sédiments :

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2.3.2. RISQUE INONDATION

D’après le PPRI de la commune de Chamagne, approuvé par Arrêté Préfectoral n°174/2010/DDT du 20 mai 2010, le site d’étude ne se trouve pas en zone inondable.

2.3.3. ALEA RETRAIT / GONFLEMENT DES ARGILES

La cartographie de l’aléa des sols argileux aux phénomènes de retrait gonflement, dont un extrait est présenté ci-après, classe le site en zone d’aléa faible.

2.3.4. SISMICITE

Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement modifiés par les décrets no 2010-1254 du 22 octobre 2010 et no 2010-1255 du 22 octobre 2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010) :

• une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible),

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• quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières.

Les nouvelles règles de constructions parasismiques pour les bâtiments ainsi que le nouveau zonage sismique (qui modifient les articles 563-1 à 8 du Code de l’Environnement) sont entrées en vigueur. Ici, la zone étudiée est classée en zone 1 (très faible).

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3. RESULTATS DES INVESTIGATIONS ET INTERPRETATION – MISSION G2 – Phase AVP

3.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE

Les sondages de reconnaissance et les essais pénétrométriques ont permis de dresser la succession géotechnique suivante :

Couche 00 : Terre végétale Ce limon très finement sableux brun foncé, +/- argileux a été rencontré sur l’ensemble du site jusqu’à des profondeurs variant de 0.30 à 0.40 m.

Couche 10 : Alluvions limono-argileuses bariolées Sous la terre végétale, on retrouve des sols fins limoneux +/- argileux sur des épaisseurs variant de 0.90 à 2.40 m. Ils sont apparus de consistance moyenne à bonne. Mis à part en PM1 où ces limons apparaissent d’une teinte beige à brune, il sont globalement bariolés et bicolores gris à beige/ocre. A noter qu’au droit de certains sondages, cette formation s’enrichit en sables et graviers et parfois galets avant d’arriver au toit de la couche 11 (PM2, PM3 et PM5). Le diamètre maximal des plus gros éléments est compris entre 60 et 100 mm.

Couche 11 : Alluvions sablo-graveleuses beiges à brunes Sous la couche 10 et au droit de tous les sondages, on retrouve des alluvions sablo-graveleuses beiges à brune à galets d’abondance variable. Le diamètre moyen des plus gros éléments est d’environ 100 mm et quelques rares galets peuvent atteindre un Dmax de 250 mm. Il faut préciser que la partie supérieure de cette couche est parfois plus riche en argiles comme en PM1 et PM4, sur des épaisseurs de 0.50 et 0.70 m. L’entreprise Cirse Environnement a procédé à l’exécution d’essais en laboratoire afin de classer ces sols selon le Guide des Terrassement Routiers ; il en ressort que cette formation graveleuse est classée en C1B3 et C1B4 selon le GTR (grave silteuse à argileuse).

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A noter que les coupes de sondages des piézomètres réalisés par Forages de Champagne ne font pas de distinction entre les couches 10 et 11 et les regroupent sous une seule et même appellation : « alluvions ». Couche 20 : Substratum marneux gris Cette formation n’a pas été reconnue au droit de nos sondages à la pelle mécanique, menés jusqu’à des profondeurs comprises entre 6.00 et 6.50 m. En revanche, ces marnes grises ont été atteintes lors de la réalisation des deux piézomètres PZ1 et PZ2 par Forages de Champagne, à la même profondeur de 5.80 m sous le terrain actuel. Concernant les sondages à la pelle mécanique réalisés par Cirse Environnement, seule la reconnaissance P3 a atteint le substratum marneux à une profondeur de 2.50 m. Cette faible profondeur parait surprenante au vu de l’implantation du sondage P3, qui aurait été effectué entre les fouilles PM1 et PM2, au droit desquels la marne n’a pas été atteinte à une profondeur de 6,50 m. Il est possible que le sondage P3 ait été en fait réalisé plus près du ruisseau du Genêt qui coule au sud de la parcelle en fond de vallon, ce qui pourrait expliquer la moindre épaisseur d’alluvions dans ce secteur.

3.2. RESULTATS DES ESSAIS AU PENETROMETRE DYNAMIQUE

L’essai au pénétromètre dynamique PD1 a été effectué en doublement du sondage à la pelle mécanique PM1. Il permet ainsi de corréler les valeurs de résistance de pointe Qd avec la suite lithologique relevée tout près. Les autres essais pénétrométriques ont été réalisés entre les fouilles à la pelle mécanique, de sorte que les corrélations sont moins précises. Les résultats obtenus permettent de faire les commentaires suivants (hors terre végétale) : • La couche 10 présente des valeurs de résistance de pointe hétérogènes variant de 1.7

à 18.1 MPa, qui sont très certainement liées à la présence de graviers et/ou galets dans la partie inférieure de cet horizon de sols fins.

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On peut d’ailleurs distinguer deux unités géotechniques différentes dans cette couche : ! en partie superficielle, sur 0.50 à 1.00 m d’épaisseur environ, la compacité du

limon argileux est globalement modeste, avec Qd = 1.8 à 2.7 MPa.

! en partie inférieure, l’apparition de graviers d’abondance variable et la moindre exposition du sol aux intempéries, expliquent certainement l’augmentation de compacité, avec Qd = 3.4 à 9.2 MPa pour la plupart des valeurs mesurées. Les valeurs de Qd > 20 MPa sont exceptionnelles, certainement liées à la présence de quelques galets.

• Tous les essais au pénétromètre ont été arrêtés au refus dans la couche 11 sablo-graveleuse très compacte, à des profondeurs comprises entre 2.20 et 4.00 m. Les valeurs de Qd sont toutes supérieures à 10 MPa, ce qui indique une compacité élevée à très élevée.

3.3. CONDITIONS DE TERRASSEMENT

A la pelle mécanique de 30T, le terrassement s’est avéré facile au travers de toutes les couches jusqu’à 6.00 à 6.50 m de profondeur.

La tenue des parois des fouilles s’est avérée variable : elle était bonne à très bonne au travers des sols fins limono-argileux de la couche 10, et mauvaise à moyenne dans les alluvions grossières de la couche 11, avec des arrivées d’eau aggravant la stabilité des parois.

On précise que ces observations sont faites à très court terme (temps d’ouverture d’une fouille inférieur à une heure).

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3.4. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

Au cours des investigations par fouilles effectuées début avril 2016, de fréquentes venues d’eau ont été décelées au sein des sables et graviers, à partir de profondeurs variant de 3.00 à 6.00 m. Dans le détail, les venues d’eau étaient observées à partir de 3 m de profondeur en PM1 (sondage effectué à proximité du ruisseau côté Sud), à partir de 5.50 m de profondeur en PM2 et PM3, puis à partir de 6 m de profondeur au droit des 3 autres sondages. On note donc que les premières venues d’eau se manifestent en partie inférieure des alluvions. On retiendra donc de ce site :

• l’existence de circulations erratiques et intermittentes à différentes profondeurs au sein de toutes les couches, fortement conditionnées par la météorologie, ces circulations ayant surtout été observées en partie inférieure de la couche 11 lors de nos sondages,

• l’augmentation de l’humidité des sols des couches 00 et 10 en périodes pluvieuses prolongées,

• la formation très probable de poches de stagnation d’eau par le jeu des irrégularités du toit du substratum marneux imperméable. En d’autres termes, des formes concaves du toit de la marne peuvent piéger les eaux d’infiltration et former de petites nappes de faible épaisseur à la base des alluvions.

3.5. SYNTHESE ET ALEAS GEOTECHNIQUES

3.5.1. SYNTHESE DES DONNEES GEOTECHNIQUES

Le tableau suivant reprend les limites inférieures et supérieures de chaque couche, au droit de chaque sondage, en précisant l’épaisseur des couches, entièrement traversées, entre parenthèses. Les valeurs sont exprimées en mètre :

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TABLEAU GEOTECHNIQUE SYNTHETIQUE

Lithologie Formation de surface Substratum

DescriptionTerre végétale : Limon

légèrement sableux brun foncé

Limon +/- argileux bariolé gris à beige/ocre

Sables et graviers +/- argileux en tête beige à

brunMarne grise

N° de couche 0 10 11 20PM1 0,00 - 0,30 0,30 - 1,20 (0,90) 1,20 - 6,50 (5,30) Non atteintePM2 0,00 - 0,40 0,40 - 2,00 (1,60) 2,00 - 6,50 (4,50) Non atteintePZ1 0,00 - 0,40 5,80 - 6,00PM3 0,00 - 0,30 0,30 - 2,70 (2,40) 2,70 - 6,30 (3,60) Non atteintePM4 0,00 - 0,40 0,40 - 1,30 (0,90) 1,30 - 6,20 (4,90) Non atteintePM5 0,00 - 0,40 0,40 -2,60 (2,20) 2,60 - 6,20 (3,60) Non atteintePZ2 0,00 - 0,40 5,80 - 6,00PM6 0,00 - 0,30 0,30 - 2,40 (2,10) 2,40 - 6,00 (3,60) Non atteinte

Alluvions

0,40 - 5,80 (5,40)

0,40 - 5,80 (5,40)

On rappelle que les sondages PZ1 et PZ2 correspondent à 2 piézomètres déjà installés sur le site, dont les coupes nous ont été communiquées.

3.5.2. ALEAS GEOTECHNIQUES PROPRES AU SITE

Le site apparaît globalement correct et homogène d’un point de vue géotechnique, les aléas géotechniques étant en relation avec :

• La géologie

! aléas liés aux variations d’épaisseur des différentes couches, et notamment des sols limono-argileux superficiels (couche 10) qui peuvent localement être plus épais entre nos sondages,

! aléas liés aux importantes et fréquentes variations latérales de faciès au sein des

alluvions entraînant :

♦ des variations d’épaisseur des deux principales couches alluviales (couches 10 et 11),

♦ des irrégularités importantes du toit des alluvions gravelo-sableuses de la couche 11,

♦ des variations de nature et de granulométrie par lentilles au sein d’une même couche,

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• L’hydrogéologie

! aléas liés à la saturation des sols fins superficiels en périodes pluvieuses prolongées (nappe pédologique),

! aléas liés au caractère erratique et intermittent des circulations qui peuvent

affecter toutes les couches à différentes profondeurs. Ces circulations sont fortement conditionnées par la pluviométrie,

! aléas liés aux irrégularités probables du toit du substratum marneux, qui peuvent

former des nappes de rétention plus ou moins localisées d’extension incertaine au fond du gisement.

• La nature des matériaux

! aléas liés à la sensibilité des matériaux à l’eau, et à l’affouillement,

! aléas liés à la sensibilité des sols aux remaniements mécaniques,

! aléas liés à la sensibilité des sols limoneux et argileux superficiels aux phénomènes de retrait / gonflement sous l’action des variations hydriques saisonnières, et aux chutes de portance par imbibition.

• L’environnement et l’historique du site

! aléas liés à l’existence toujours possible de remblais hétérogènes localisés et/ou de vestiges de fondations ou d’ouvrages enterrés divers, même si le site parait aujourd’hui ne jamais avoir été construit ni aménagé.

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4. ETUDE DE STABILITE DU TALUS DE DEBLAI

4.1. RAPPEL DES CARACTERISTIQUES DU PROJET

Le projet prévoit l’exploitation des sables et graviers, c'est-à-dire des alluvions correspondant essentiellement à la couche 11, jusqu’au toit de la marne, c'est-à-dire jusqu’à 6 à 7 m de profondeur au minimum par rapport au terrain naturel au droit de nos investigations.

En limite d’exploitation côté emprise SNCF, la crête du talus de déblai devrait être placée à 10 m minimum de la limite de propriété. En accord avec SRDE, la hauteur du talus dont nous étudions la stabilité est prise égale à 7 m, et la topographie du terrain considérée de part et d’autre du talus est globalement plane.

4.2. GENERALITES

Le logiciel de calcul TALREN utilisé en géotechnique pour l’étude des ruptures de type pseudo-circulaire, permet de déterminer, pour chaque surface de rupture simulée, le coefficient de sécurité correspondant. Nous avons effectué les calculs selon la méthode traditionnelle définitive, pour laquelle, en théorie, une pente présentant un coefficient de sécurité de 1 est une pente stable puisqu’à l’équilibre. Toutefois cet équilibre est très précaire dans la mesure où certains paramètres (notamment les conditions hydrogéologiques), peuvent varier dans le temps, de sorte que le coefficient de sécurité peut varier de manière sensible ; dès qu’il passe en dessous de 1, un glissement actif se produit. En pratique, les coefficients de sécurité calculés peuvent être interprétés comme suit :

• pentes instables avec rupture brutale (glissement de terrain) lorsque le coefficient de sécurité est inférieur à 1,

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• pentes instables entre 1 et 1.2 ; les instabilités correspondent alors à des mouvements lents et progressifs sans rupture brutale. Les variations défavorables d’un ou de plusieurs paramètres peuvent toutefois faire passer le coefficient de sécurité en dessous de 1, par exemple lors de pluies diluviennes,

• au-dessus de 1.2, le site est pratiquement stable, mais on recherche par sécurité un coefficient de sécurité minimale de : # 1.35 pour les ouvrages dont on maîtrise la constitution et la protection contre les

intempéries (exemple pour les sites instrumentés et surveillés de manière régulière),

# 1.50 dans les autres cas.

Dans notre cas, sachant que le talus traversera en majorité des sols insensibles à l’eau (couche 11), nous proposons de viser F ≥ 1.35 à long terme pour justifier sa stabilité durant plusieurs années d’exploitation.

4.3. HYPOTHESES DE CALCULS

4.3.1. COUPE GEOTECHNIQUE

Compte tenu des résultats de nos sondages, nous retenons la coupe géotechnique suivante, en affectant à la couche 10 l’épaisseur la plus importante pour retenir le cas le plus défavorable :

• Couches 00 + 10 : limon argileux sur 3 m d’épaisseur, caractérisées par les caractéristiques de cisaillement suivantes à long terme :

# γh : densité humide = 19.5 kN/m3 # C’ : cohésion = 5 KPa

# ϕ’ : angle de frottement interne = 20°.

• Couche 11 : Alluvions gravelo-sableuses de -3 à -7 m de profondeur :

# γh = 20 kN/m3 # C’ = 0

# ϕ’ = 45°.

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• Couche 20 : Marne ou argile marneuse grise (non atteinte au droit de nos sondages) :

# γh = 21 kN/m3 # C’ = 10 KPa

# ϕ’ = 30°. On note que les caractéristiques de cisaillement que nous prenons en compte dans la couche 20 n’ont pas d’importance majeure sur la stabilité du talus, puisque les cercles de rupture les plus probables devraient ressortir au pied du talus, sans affecter la couche 20.

4.4. CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES

Aucune nappe généralisée n’est prise en compte dans les calculs, même si des circulations erratiques et intermittentes existent dans les alluvions, et si des petites poches de rétention peuvent se développer à la base des alluvions selon les irrégularités du toit de la marne.

4.5. RESULTATS DES CALCULS DE STABILITE

Le modèle géotechnique a tout d’abord été dressé pour une pente de talus de 45° (voir annexe 4.1). Le cercle de rupture le plus probable présente un coefficient de sécurité insuffisant ; F = 1.05. En diminuant la pente du talus à 36°, c'est-à-dire à une pente proche de 3 de base pour 2 de hauteur (3B/2H) on obtient un coefficient de sécurité : F = 1.34, qui nous parait acceptable.

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4.6. CONCLUSIONS

Compte tenu des résultats de nos sondages et des corrélations que nous avons pu faire pour estimer les caractéristiques de cisaillement des alluvions, nous pouvons justifier la stabilité d’un talus de déblai de 7 m de hauteur durant plusieurs années d’exploitation si ce talus présente une pente inférieure ou égale à 36°. On précise que nos calculs ont été effectués en considérant une cohésion non négligeable dans la couverture limono-argileuse ; lors d’épisodes pluvieux exceptionnels (en intensité ou en durée), il n’est pas exclu que la cohésion chute dans la partie superficielle de cette couche, de sorte que des instabilités de faible ampleur peuvent se former en partie supérieure du talus, sans risque vis-à-vis du foncier voisin, mais susceptibles de faire reculer légèrement la crête du talus. On note également qu’en l’absence de protection du talus durant les différentes phases de travaux d’exploitation (végétalisation ou protection par film étanche) il faut s’attendre à un ravinement progressif du talus sous l’effet des intempéries.

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Notre mission, objet de votre commande en date du 22/03/16, se termine à la remise du présent rapport. Nos conclusions sous-entendent le respect des règles de l’art, en particulier celles développées dans les documents techniques et normes référencées en annexe du présent rapport. Dans le cas d’une extension de mission (contrôle de fouille, sondages complémentaires, note complémentaire liée à une modification du projet), celle-ci donnerait lieu à l’établissement d’un procès verbal et d’une facturation distincte de la présente étude. Nous restons à la disposition de la Société Routière et de Dragage de l’Est (S.R.D.E.), et de tous les intervenants pour tous renseignements complémentaires.

Dressé par les Ingénieurs soussignés Ingénieur responsable de Ingénieur responsable l’élaboration du rapport du contrôle interne Benjamin DETANTE Alix BEYSSAC

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ANNEXES ANNEXES ANNEXES ANNEXES

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ANNEXE 1 : REFERENTIELS

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Les référentiels utilisés dans le cadre de cette étude sont : Eurocode 7 : Calcul géotechnique – Partie 1 : Règles générales ; Partie 2 : Calcul sur la base

d’essais de laboratoire ; Partie 3 : Calcul sur la base d’essais en place. Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes. Carte de zonage sismique de la France élaborée en 2005 sous la direction du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. DTU 11.1 : Cahier des charges applicables aux travaux de sondages, NFP94.202 : Prélèvement des sols et des roches. Guide Technique des Terrassements Routiers (GTR de septembre 1992) P11-711 (DTU 13.12) MARS 1988 révisé en novembre 1988 Règle pour le calcul des fondations superficielles. P11-213-1 (DTU 13.3) MARS 2005 Conception, calcul et exécution des dallages. P11-212 (DTU 13.2) SEPTEMBRE 1992 Fondations profondes pour le bâtiment. P11-201 (DTU 12) JUIN 1964 Travaux de terrassement pour le bâtiment - Cahier des charges DTU N°12 - Cahier des prescriptions communes - Fascicule N°12 pour les marchés publics, Cahier des clauses spéciales DTU N°12 pour les marchés privés, Mémento pour la rédaction des marchés. P11-211 (DTU 13.11) MARS 1988 Fondations superficielles - Cahier des clauses techniques - Cahier des clauses spéciales, Modificatif N°1 au cahier des clauses techniques. P11-212-2 NOVEMBRE 1994 Travaux de bâtiment - Marchés privés - Travaux de fondations profondes pour le bâtiment, Cahier des clauses techniques. NFP 11-300 SEPTEMBRE 1992 Exécution des terrassements, Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d’infrastructures routières. NFP 10-202 (DTU 20.1 de septembre 1995) Ouvrages en maçonneries de petits éléments, Parois et murs, Cahier des Clauses Techniques, Cahier des Clauses Spéciales. NF P 94-242-1 Mars 1993 P 94-242-1 Renforcement des sols – Essais d’arrachement de clou soumis à un effort axial de traction – Essais de vitesse de déplacement constante

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NOMENCLATURE DES NORMES D’ESSAIS

ESSAIS IN SITU

Indice Date

NF P 94-061-1 Détermination de la masse volumique d’un matériau en place. Méthode au gamma densimètre à pointe

Octobre 1996

NF P 94-061-2 Idem – méthode au densimètre à membrane Avril 1996 NF P 94-061-3 Idem – méthode au sable Avril 1996 NF P 94-061-4 Idem – pour matériaux grossiers D > 50 mm Décembre 1996

NF P 94-062 Mesure de la masse sol en place – Diagraphie à la double sonde gamma α Août 1997

NF P 94-110 Essai pressiométrique MENARD Juillet 1991 NF P 94-112 Essai scissométrique en place Novembre 1991 NF P 94-113 Essai de pénétration statique Octobre 1996 NF P 94-114 Essai de pénétration dynamique, type A Décembre 1990 NF P 94-115 Essai de pénétration dynamique, type B Décembre 1990 NF P 94-116 Essai de pénétration au carottier Octobre 1991 NF P 94-119 Essais au piézocône Décembre 1995 NF P 94-120 Essais de cisaillement au phicomètre Décembre 1997 NF P 94-130 Essai de pompage Septembre 1992 NF P 94-131 Essai Lugeon Septembre 1994 NF P 94-132 Essai Lefranc Juin 1992 NF P 94-150 Essai statique de pieu isolé sous compression

axiale Octobre 1991 NF P 94-151 Essai statique de pieu isolé sous effort transversal Octobre 1993 NF P 94-152 Essai de chargement dynamique axial d’un

élément de fondation profonde Décembre 1997 NF P 94-153 Essai statique de tirant d’ancrage Décembre 1993 NF P 94-156 Mesure à l’inclinomètre Octobre 1995

NF P 94-157-1 Mesures piézométriques tube ouvert Mars 1996 NF P 94-157-2 Idem – sonde de mesure de pression interstitielle Mars 1996 NF P 94-160-1 Auscultation d’un élément de fondation. Méthode

par transparence Mai 1993 NF P 94-160-2 Idem – Méthode par réflexion Novembre 1993 NF P 94-160-3 Idem – MSP – Méthode par sismique parallèle Mai 1993 NF P 94-160-4 Idem – Méthode par impédance Mars 1994 XP P 94-202 Prélèvement des sols et des roches Décembre 1995

NF P 94-222 Ouvrage en sols rapportés renforcé par armatures ou nappes peu extensibles et souples – essai statique d’extraction en place d’inclusion

Août 1995

NF P 94-242-1 Essai statique d’arrachement de clou soumis à un effort axial de traction Mars 1993

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ESSAIS EN LABORATOIRE

Référence Normes d’essais sur échantillons Date AFNOR Titre

XP P 94-010 Sols : reconnaissance et essais Glossaire géotechnique – Définition Notations – Symboles Décembre 1996 XP P 94-011 Sols : reconnaissance et essais – Description – Identification de la fraction des sols – Terminologie –

Elément de classification Août 1999

NF P 94-040 Sols : reconnaissance et essais – Méthode simplifiée d’identification de la fraction 0/50 mm d’un matériau grenu – Détermination de la granulométrie et de la valeur au bleu Octobre 1993

XP P 94-041 Sols : reconnaissance et essais – Identification granulométrique – Méthode de tamisage par voie humide. Décembre 1995

XP P 94-047 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la teneur pondérale en matières organiques d’un matériau – Méthode par calcination Décembre 1998

NF P 94-048 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la teneur en carbonate – Méthode du calcimétrie Octobre 1996 NF P 94-049-1 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux – Partie

1 : Méthode de la dessiccation au four à micro-onde Février 1996

NF P 94-049-2 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux – Partie 2 : Méthode à la plaque chauffante ou panneaux rayonnants Février 1996

NF P 94-050 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux – Méthode par étuvage Septembre 1995

NF P 94-051 Sols : reconnaissance et essais – Détermination des limites d’Atterberg – Limite de liquidité à la coupelle – Limite de plasticité au rouleau Mars 1993

NF P 94-052-1 Sols : reconnaissance et essais – Détermination des limites d’Atterberg – Partie 1 : limite de liquidité – Méthode du cône de pénétration Novembre 1995

NF P 94-053 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la masse volumique des sols fins en laboratoire – Méthode de la trousse coupante, du moule et de l’immersion dans l’eau Octobre 1991

NF P 94-054 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la masse volumique des particules solides des sols – Méthode du pycnomètre à eau Octobre 1991

NF P 94-055 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de la teneur pondérale en matières organiques d’un sol – Méthode chimique Décembre 1993

NF P 94-056 Sols : reconnaissance et essais – Analyse granulométrique – Méthode par tamisage à sec après lavage Mars 1996

NF P 94-057 Sols : reconnaissance et essais – Analyse granulométrique – Méthode par sédimentation Mai 1992 XP P 94-058 Sols : reconnaissance et essais – Détermination de l’état de décomposition (humidification) des sols

organiques – Essai Von Post Octobre 1993

NF P 94-059 Sols : reconnaissance et essais – Détermination des masses volumiques minimales et maximales des sols non cohérents Septembre 1992

XP P 94-060-1 Sols : reconnaissance et essais – Essai de dessiccation – Partie 1 : Détermination conventionnelle de la limite de retrait sur le passant à 400µm d’un matériau Décembre 1997

XP P 94-060-2 Sols : reconnaissance et essais – Essai de dessiccation – Partie 2 : Détermination effective de la limite de retrait sur un prélèvement non remanié Décembre 1997

NF P 94-064 Sols : reconnaissance et essais – Masse volumique sèche d’un élément de roche – Méthode par pesée hydrostatique Novembre 1993

NF P 94-066 Sols : reconnaissance et essais – Coefficient de fragmentabilité des matériaux rocheux Décembre 1992 NF P 94-067 Sols : reconnaissance et essais – Coefficient de dégradabilité des matériaux rocheux Décembre 1992 NF P 94-068 Sols : reconnaissance et essais – Mesure de la quantité et de l’activité de la fraction argileuse –

Détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol par essais à la tache Octobre 1998 NF P 94-070 Sols : reconnaissance et essai – Essai à l’appareil triaxial de révolution Généralité, définitions Octobre 1994

NF P 94-071-1 Sols : reconnaissance et essais – Essai de cisaillement rectiligne à la boîte – Cisaillement direct Août 1994 NF P 94-071-2 Sols : reconnaissance et essais – Essai de cisaillement rectiligne à la boîte – Cisaillement alterné Août 1994 NF P 94-072 Sols : reconnaissance et essais – Essai scissométrique en laboratoire Septembre 1995 NF P 94-074 Sols : reconnaissance et essais – Essais à l’appareil triaxial – Appareillage – Préparation des

éprouvettes – Essais UU – Cu+u – Cd Octobre 1994 NF P 94-077 Sols : reconnaissance et essais – Essai de compression uniaxiale Décembre 1997 NF P 94-078 Sols : reconnaissance et essais – Indice CBR après immersion – Indice CBR immédiat – Indice

portant immédiat – Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR Mai 1997

XP P 94-090-1 sols : reconnaissance et essais – Essai Oedométrique – Partie 1 : Essai de compressibilité sur matériaux fins quasi-saturés avec chargement par paliers Décembre 1997

XP P 94-091 Sols : reconnaissance et essais – Essai de gonflement à l’oedomètre – Détermination des déformations par chargement de plusieurs éprouvettes Décembre 1995

NF P 94-093 Sols : reconnaissance et essais – Détermination des caractéristiques de compactage d’un sol – essai Proctor normal – Essais Proctor modifié Septembre 1997

XP P 94-202 Sols : reconnaissance et essais – Prélèvement des sols et des roches – Méthodologie et procédure Décembre 1995 XP P 18-597 Granulats – Détermination de la propreté des sables : équivalent de sable à 10% de fines Décembre 1990 XP P 18-598 Granulats – Equivalent de sable Octobre 1991

Norme XB : expérimentale Norme NF : homologuée

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ANNEXE 2 : MISSIONS GEOTECHNIQUES

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Classification des missions types d'ingénierie géotechnique (NF P 94-500 novembre 2013)

L’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3) doit suivre les étapes de conception et de réalisation de tout projet pour contribuer à la maîtrise des risques géotechniques. Le maître d’ouvrage ou son mandataire doit faire réaliser successivement chacune de ces missions par une ingénierie géotechnique. Chaque mission s’appuie sur des données géotechniques adaptées issues d’investigations géotechniques appropriées.

ETAPE 1 : ETUDE GEOTECHNIQUE PREALABLE (G1)

Cette mission exclut toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre de la mission d’étude géotechnique de conception (étape 2). Elle est à la chaque du maître d’ouvrage ou son mandataire. Elle comprend deux phases :

Phase Etude de site (ES)

Elle est réalisée en amont d’une étude préliminaire d’esquisse ou d’APS pour une première identification des risques géotechniques d’un site.

- Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et d’existence d’avoisinants avec visite du site et des alentours.

- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.

- Fournir un rapport donnant pour donnant pour le site étudié un modèle géologique préliminaire, les principales caractéristiques géotechniques et une première identification des risques géotechniques majeurs.

Phase Principes Généraux de Construction (PGC)

Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire, d’esquisse ou d’APS pour réduire les conséquences des risques géotechniques majeurs identifiés. Elle s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées.

- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats,

- fournir un rapport de synthèse des données géotechniques à ce stade d’étude (première approche de la ZIG, horizons porteurs potentiels, ainsi que certains principes généraux de construction envisageables (notamment fondations, terrassements, ouvrages enterrés, améliorations de sols).

ETAPE 2 : ETUDE GEOTECHNIQUE DE CONCEPTION (G2)

Cette mission permet l’élaboration du projet des ouvrages géotechniques et réduit les conséquences des risques géotechniques importants identifiés. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d’œuvre ou intégrée à cette dernière. Elle comprend trois phases :

Phase Avant Projet (AVP)

Elle est réalisée au stade de l’avant-projet de la maîtrise d’œuvre et s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées.

- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats,

- Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-projet, les principes de construction envisageables (terrassements, soutènements, pentes et talus, fondations, assises des dallages et voiries, améliorations de sols, dispositions générales vis-à-vis des nappes et des avoisinants), une ébauche dimensionnelle par type d’ouvrage géotechnique et la pertinence d’application de la méthode observationnelle pour une meilleure maîtrise des risques géotechniques.

Phase Projet (PRO)

Elle est réalisée au stade du projet de la maîtrise d’œuvre et s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées suffisamment représentatives pour le site.

- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats,

- Fournir un dossier de synthèse des hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade du projet (valeurs caractéristiques des paramètres géotechniques en particulier), des notes techniques donnant les choix constructifs des ouvrages géotechniques (terrassements, soutènements, pentes et talus, fondations, assises des dallages et voiries, améliorations de sols, dispositions vis-à-vis des nappes et des avoisinants), des notes de calcul de dimensionnement, un avis sur les valeurs seuils et une approche des quantités.

Phase DCE / ACT

Elle est réalisée pour finaliser le Dossier de Consultation des Entreprises et assister le maître d’ouvrage pour l’établissement des Contrats de Travaux avec le ou les entrepreneurs retenus pour les ouvrages géotechniques.

- Etablir ou participer à la rédaction des documents techniques nécessaires et suffisants à la consultation des entreprises pour leurs études de réalisation des ouvrages géotechniques (dossier de la phase Projet avec plans, notices techniques, cahier des charges particulières, cadre de bordereau des prix et estimatif, planning prévisionnel).

- Assister éventuellement le maître d’ouvrage pour la sélection des entreprises, analyser les offres techniques, participer à la finalisation des pièces techniques des contrats de travaux.

SRDE – Etude de stabilité d’un talus de déblai – CHAMAGNE

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ETAPE 3 : ETUDES GEOTECHNIQUES DE REALISATION (G3 et G4, distinctes et simultanées)

ETUDE ET SUIVI GEOTECHNIQUES D’EXÉCUTION

Cette mission permet de réduire les risques géotechniques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures correctives d’adaptation ou d’optimisation. Elle est confiée à l’entrepreneur sauf disposition contractuelle contraire, sur la base de la phase G2 DCE/ACT.

Elle comprend deux phases interactives :

Phase Etude

- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.

- Etudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment établissement d’une note d’hypothèses géotechniques sur la base des données fournies par le contrat de travaux ainsi que des résultats des éventuelles investigations complémentaires, définition et dimensionnement (calculs justificatifs) des ouvrages géotechniques, méthodes et conditions d’exécution (phasages généraux, suivis, auscultations et contrôles à prévoir, valeurs seuils, dispositions constructives complémentaires éventuelles).

- Elaborer le dossier géotechnique d’exécution des ouvrages géotechniques provisoires et définitifs : plans d’exécution, de phasage et de suivi.

Phase Suivi

- Suivre en continu les auscultations et l’exécution des ouvrages géotechniques, appliquer si nécessaire des dispositions constructives prédéfinies en phase étude.

- Vérifier les données géotechniques par relevés lors des travaux et par un programme d’investigations géotechniques complémentaire si nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats).

- Etablir la prestation géotechnique du dossier des ouvrages exécutés (DOE) et fournir les documents nécessaires à l’établissement du dossier d’interventions ultérieures sur l’ouvrage (DIUO).

SUPERVISION GEOTECHNIQUE D’EXECUTION (G4)

Cette mission permet de vérifier la conformité des hypothèses géotechniques prises en compte dans la mission d’étude et suivi géotechniques d’exécution. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d’œuvre ou intégrée à cette dernière. Elle comprend deux phases interactives :

Phase Supervision de l’étude d’exécution :

- Donner un avis sur la pertinence des hypothèses géotechniques de l’étude géotechnique d’exécution, des dimensionnements et méthodes d’exécution, des adaptations ou optimisations des ouvrages géotechniques proposées par l’entrepreneur, du plan de contrôle, du programme d’auscultation et des valeurs seuils.

Phase Supervision et suivi d’exécution :

- Par interventions ponctuelles sur le chantier, donner un avis sur la pertinence du contexte géotechnique tel qu’observé par l’entrepreneur (G3), du comportement tel qu’observé par l’entrepreneur de l’ouvrage et des avoisinants concernés (G3), de l’adaptation ou de l’optimisation de l’ouvrage géotechnique proposée par l’entrepreneur (G3).

- Donner un avis sur la prestation géotechnique du DOE et sur les documents fournis par le DIUO.

DIAGNOSTIC GEOTECHNIQUE (G5)

Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle. Ce diagnostic géotechnique précise l’influence de cet ou ces éléments géotechniques sur les risques géotechniques identifiés ainsi que leurs conséquences possibles pour le projet ou l’ouvrage existant.

- Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.

- Etudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, causes géotechniques d’un désordre) dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans la globalité du projet ou dans l’étude de l’état général de l’ouvrage existant.

- Si ce diagnostic conduit à modifier une partie du projet ou à réaliser des travaux sur l’ouvrage existant, des études géotechniques de conception et/ou d’exécution ainsi qu’un suivi et une supervision géotechniques seront réalisés ultérieurement, conformément à l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étape 2 et/ou 3).

SRDE – Etude de stabilité d’un talus de déblai – CHAMAGNE

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UNION SYNDICALE GEOTECHNIQUE SCHEMA D'ENCHAINEMENT DES MISSIONS GEOTECHNIQUES

(extrait de la norme NF P 94-500)

Enchaînement des missions G1 à G4

Phase de maîtrise d'œuvre

Objectifs à atteindre pour les ouvrages géotechniques

Niveau de management des risques géotechniques attendu

Prestations d'investigations géotechniques à réaliser

Spécificités géotechniques du site Première identification des risques présentés par le site

Fonction des données existantes et de la complexité

géotechnique

Etude préliminaire, esquisse APS

Première adaptation des futurs ouvrages aux spécificités du site

Première identification des risques pour les futurs ouvrages

Fonction des données existantes et de la complexité

géotechnique

APD/AVPDéfinition et comparaison des

solutions envisageables pour le projet

Fonction du site et de la complexité du projet (choix

constructifs)

PRO Conception et justification du projet Fonction du site et de la

complexité du projet (choix constructifs)

DCE/ACT

A la charge de l'entreprise A la charge du maître d'ouvrage

EXE/VISA

Etude et suivi géotechniques

d'exécution (G3)Phase Etude (en

interaction avec la phase Suivi)

Supervision géotechnique d'exécution (G4)

Phase supervision d'étude géotechnique d'exécution (en

interaction avec la phase Supervision du suivi)

Etude d'exécution conforme aux exigences du projet, avec maîtrise de la qualité, du délai et du coût

Fonction des méthodes de constructions et des

adaptations proposées si des risques identifiés surviennent

DET/AOR

Etude et suivi géotechniques

d'exécution (G3)Phase Suivi (en

interaction avec la phase Etude)

Supervision géotechnique d'exécution (G4)

Phase supervision du suivi géotechnique d'exécution (en

interaction avec la phase Supervision de l'étude)

Exécution des travaux en toute sécurité et en conformité avec les

attentes du maître d'ouvrage

Fonction du contexte géotechnique observé et du

comportement de l'ouvrage et des avoisinants en cours de

travaux

A toute étape d'un projet ou sur un ouvrage

existant Diagnostic

Influence d'un élément géotechnique spécifique sur le projet ou sur l'ouvrage existant

Influence de cet élément géotechnique sur les risques

géotechniques identifiés

Fonction de l'élément géotechnique étudié

Etape 1 : Etude géotechnique préalable

(G1)

Identification des risques résiduels, mesures correctives, contrôle du

management des risques résiduels (réalité des actions, vigilance

mémorisation, capitalisation des retours d'expérience)

Diagnostic géotechnique (G5)

Etape 3 : Etudes géotechniques de réalisation (G3/G4)

Etape 2 : Etude géotechnique de conception (G2)

Mesures préventives pour la rédaction des risques identifiés,

mesures correctives pour les risques résiduels avec détection au

plus tôt de leur survenance

Etude géotechnique de conception (G2)Phase Projet (PRO)

Etude géotechnique de conception (G2)Phase DCE / ACT

Missions d'ingénierie géotechnique (GN) et Phase de la mission

Etude géotechnique préalable (G1) Phase Etude de Site (ES)

Etude géotechnique préalable (G1)Phase Principes Généraux de Construction (PGC)

Etude géotechnique de conception (G2)Phase Avant projet 5AVP)

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UNION SYNDICALE GEOTECHNIQUE

CONDITIONS GENERALES DES MISSIONS GEOTECHNIQUES 1. CADRE DE LA MISSION

Par référence à la CLASSIFICATION DES MISSIONS GEOTECHNIQUES TYPES (projet de normalisation, version du 01.12.1997), il appartient au maître d'ouvrage et à son maître d'œuvre de veiller à ce que toutes les missions géotechniques nécessaires à la conception puis à l'exécution de l'ouvrage soient engagées avec les moyens opportuns et confiées à des hommes de l'Art. L'enchaînement des missions géotechniques suit la succession des phases d'élaboration du projet, chacune de ces missions ne couvrant qu'un domaine spécifique de la conception ou de l'exécution. En particulier : • les missions G1, G2, G3, G4 sont réalisées dans l'ordre successif, • une mission confiée à notre société peut ne contenir qu'une partie des prestations décrites dans la mission

type correspondante, • une mission type G0 engage notre société uniquement sur la conformité des travaux exécutés à ceux

contractuellement commandés et l'exactitude des résultats qu'elle fournit, • une mission type G1 à G5 n'engage notre société sur son devoir de conseil que dans le cadre strict, d'une

part, des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la commande et ses avenants éventuels ont été établis, d'une part, du projet du client décrit par les documents graphiques ou plans cités dans le rapport,

• une mission type G1 ou G5 exclut tout engagement de notre société sur les quantités, coûts et délais d'exécution des futurs ouvrages géotechniques,

• une mission type G2 engage notre société en tant qu'assistant technique à la maîtrise d'œuvre dans les limites du contrat fixant l'étendue de la mission et la (ou les) parties(s) d'ouvrage(s) concerné(s).

La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission géotechnique objet du rapport. En particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la réactualisation du rapport géotechnique dans le cadre d'une nouvelle mission.

2. RECOMMANDATIONS

Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une reconnaissance du sol dont la maille ne permet pas de lever la totalité des aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogénéités, naturelles ou du fait de l'homme, des discontinuités et des aléas d'exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume sollicité par l'ouvrage, et ce d'autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments géotechniques nouveaux mis en évidence lors de l'exécution, pouvant avoir une influence sur les conclusions du rapport, doivent immédiatement être signalés au géotechnicien chargé du suivi géotechnique d'exécution (mission G4) afin qu'il en analyse les conséquences sur les conditions d'exécution, voire la conception de l'ouvrage géotechnique. Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (notamment glissement, érosion, dissolution, remblais évolutifs, tourbe), l'application des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape suivante de la conception ou de l'exécution. En effet, un tel caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations, notamment s'il s'écoule un laps de temps important avant leur mise en œuvre.

3. RAPPORT DE LA MISSION

Le rapport géotechnique constitue le compte rendu de la mission géotechnique définie par la commande au titre de laquelle il a été établi et dont les références sont rappelées en tête. A défaut de clauses spécifiques contractuelles, la remise du rapport géotechnique fixe la fin de la mission. Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble indissociable. Les deux exemplaires de référence en sont les deux originaux conservés ; un par le client et le second par notre société. Dans ce cadre, tout autre interprétation qui pourrait être fait d'une communication ou reproduction partielle ne saurait engager la responsabilité de notre société. En particulier l'utilisation même partielle de ces résultats et conclusions par un autre maître d'ouvrage ou par un autre ouvrage que celui objet de la mission confiée ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de notre société et pourra entraîner des poursuites judiciaires.

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ANNEXE 3 : COMPTE RENDU FACTUEL

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ANNEXE 3.1 : PLAN D’IMPLANTATION DES SONDAGES