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SOCIÉTÉ DES EAUX DU NORD (S.E.N.) CHAMPS CAPTANTS D'ESQUERCHIN ET FLERS-EN-ESCREBIEUX PROPOSITIONS D'AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE L'EAU MESURES A ENTREPRENDRE RAPPORT DE DEUXIÈME PHASE B.R.G.MA 19. MAR. 1985 BIBLIOTHEQUE B R G M SGR/NPC Nord- Pas-de-Calais Fort de Lezennes-BP 26 59260. HeIlemmes-Lille Rapport 84 AGI 266 NPC Septembre 1984 S A F E G E 76 , rue des Suisses B P 727 92007. Nanterre Cedex Rapport 75.10.94

SOCIÉTÉ DES EAUX DU NORD (S.E.N.) - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/84-AGI-266-NPC.pdf · sociÉtÉ des eaux du nord (s.e.n.) champs captants d'esquerchin et flers-en-escrebieux

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SOCIÉTÉ DES EAUX DU NORD

(S.E.N.)

CHAMPS CAPTANTS

D'ESQUERCHIN ET FLERS-EN-ESCREBIEUX

PROPOSITIONS D'AMÉLIORATION

DE LA QUALITÉ DE L'EAU

MESURES A ENTREPRENDRE

RAPPORT DE DEUXIÈME PHASE

B . R . G . M A19. MAR. 1985

BIBLIOTHEQUE

B R G M SGR/NPC

Nord- Pas-de-Calais

Fort de Lezennes-BP 26

59260. HeIlemmes-Lille

Rapport 84 AGI 266 NPC Septembre 1984

S A F E G E

76 , rue des Suisses

B P 727

92007. Nanterre Cedex

Rapport 75.10.94

TEXTE

SOMMAIRE

Pages

RESUME 1

AVANT-PROPOS 2

1. EXAMEN DES RISQUES MAJEURS DE POLLUTION DES CHAMPS CAPTANTSD'ESQUERCHIN ET DE FLERS EN ESCREBIEUX 3

2. LISTE DES ACTIONS A ENTREPRENDRE ET PROSPECTIVE 62.1.- Actions à entreprendre sur les champs captants eux-mêmes 62.2.- Actions ä entreprendre dans le domaine de l'assainissement 6

2.2.1. Généralités 6

2.2.2. Actions proposées 10

2 . 3 . - Actions à entreprendre dans le domaine agricole 15

2 . 4 . - Evolution du bilan en fonction des actions proposées 17

2 . 4 . 1 . Evolution des rejets domestiques 172 . 4 . 2 . Evolution des apports agricoles 172 .4 .3 . Evolution du bilan global 19

LISTE DES TABLEAUX (dans le texte)

Tableau 1.1. Champ captant d'Esquerchin - Estimation du fluxd'azote vers la nappe dans les zones d'actionretenues 11

Tableau I'.l. Champ captant d'Esquerchin - Catalogue desprincipales actions à entreprendre 12

Tableau 1.2. Champ captant de Flers-en-Escrebieux -Estimation du flux d'azote vers la nappe dansles zones d'action retenues 13

Tableau I'.2. Champ captant de Flers-en-Escrebieux -

Catalogue des principales actions à entreprendre 14

Tableau II. Evolution des rejets domestiques 18

Tableau III. Evolution du bilan global d'apport en azote 20

A N N E X E S

SOMMAIRE

ANNEXE I : PRESENTATION DE LA CARTE DES FLUX POLLUANTS(Planches I et II)

1. LIMITES DE LA ZONE VULNERABLE 21

1.1.- Limites piézométriques 21

1.2.- Limites du recouvrement tertiaire 22

1.3.- Limites de la zone vulnérable (planche I) 22

2. APPORTS EN AZOTE D'ORIGINE DOMESTIQUE 25

. 2.1.- Hypothèses 25

2.2.- Mode de calcul 26

2.3.- Résultats 26

3. APPORTS EN AZOTE D'ORIGINE AGRICOLE 28

3.1.- Hypothèses sur les apports à la nappe 28

3.2.- Résultats 30

4. AUTRES APPORTS 35

5. BILAN RECAPITULATIF DES APPORTS EN AZOTE 35

LISTES DES TABLEAUX UE L'ANNEXE I

Tableau I - Répartition des superficies par type d'occupationdes sols et par commune dans la "zone vulnérable" 24

Tableau II - Apports nets en azote d'origine domestique, parcommune, sur la "zone vulnérable" 27

Tableau III - Apports totaux bruts et nets d'azote par les résidusd'élevage, sur la zone d'étude 31

Tableau IV - Apports d'azote par les rejets ponctuels d'effluentsd'élevage dans la "zone vulnérable" 32

Tableau V - Apports nets d'azote diffus et ponctuel provenantdes résidus d'élevage, par commune 33

Tableau VI - Apports nets en azote d'origine agricole, parcommune,sur la "zone vulnérable" 34

Tableau VII - Bilan récapitulatif des flux d'azote nets sur la"zone vulnérable" 36

Tableau VIII - Bilan récapitulatif des apports d'azote par activitéet par commune pour la "zone vulnérable" 37

Tableau IX - Flux spécifiques d'azote par commune et par typed'occupation des sols 38

ANNEXE II : RAPPEL DES CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES ETHYDROCHIMIQUES DE LA NAPPE 39

1. PRESENTATION DE LA CARTE HYDROGEOLOGIQUE (Planche III) 39

2. REPARTITION DES TENEURS EN NITRATES (Planche de Synthèse) 41

LISTE DES PLANCHES AU 1/50 000e (hors texte)

Planche de synthèse - Carte des risques majeurs de pollutionPlanche I - Carte des flux spécifiques polluants (pollutions diffuses)Planche II - Carte des flux polluants (pollutions ponctuelles)Planche III - Carte hydrogéologiquePlanche IV - Carte prospective

R E S U M E

Depuis plusieurs années, la qualité de l'eau des nappes souter-raines s'est considérablement détériorée. Le facteur de dégradation leplus spectaculaire est l'ion nitrate qui,atteignant d'abord des teneurssupérieures à la norme de potabilité sur des petits forages communaux, semanifeste maintenant à des teneurs élevées sur de grands champs cap-tants. Les valeurs sont telles que certains de ces champs captants sont,à l'heure actuelle, quasiment à l'arrêt.

Devant-cette situation inquiétante, la C . U . D . L . et la S . E . N . (1)ont, en accord avec l'Agence de l'Eau Artois-Picardie, décidé d'entre-prendre une étude permettant de comprendre le mécanisme d'accroissementde la teneur en nitrate de quatre champs captants, et de définir desmoyens d'action contre ce phénomène.

L'étude portant sur les champs captants de la S . E . N . (Esquerchinet Flers-en-Escrebieux) a été confiée au groupement B . R . G . M . (2)(S.6.R. Nord Pas-de-Calais) - SAFEGE (3).

La première phase de cette étude, intitulée : "Propositionsd'amélioration de la qualité de Veau des captages d1 Esquerchin et deFlers-en-Escrebieux - Constat de la situation et ébauche des remèdes"(4) a permis :

- de dresser un inventaire des sources de pollution azotée,

- d'établir un bilan quantitatif de ces pollutions,

- de définir le contexte hydrogéologique,

- de déterminer l'impact sur la nappe,

- de présenter une synthèse sommaire faisant le bilan des origines dela pollution azotée.

La deuxième phase d'étude qui fait l'objet du présent rapport débouchesur des propositions d'actions envisageables à plus ou moins long terme etsusceptibles de réduire la teneur en nitrates de la nappe d'eau souterraine.

(1) C . U . D . L . : Communauté Urbaine de LilleS . E . N , : Société des Eaux du Nord

(2) B . R . G . M . : Bureau de Recherches Géologiques et MinièresS . G . R . Service Géologique Régional

(3) SAFEGE : Société Anonyme Française d'Etudes et de Gestion(4) Rapport B . R . G . M . 83 NPC 534 - SAFEGE 75.1094.

AVANT-PROPOS

L'étude entreprise vise à chercher des remèdes en vue d'amé-liorer la qualité de l'eau des captages d'Esquerchin et de Flers-en-Escrebieux. Elle se dëcomppse en deux phases.

Le rapport de première phase a été édité en août 1983 (1). Leprésent rapport rend compte de la seconde phase de l'étude.

Ces deux rapports sont articulés l'un par rapport à l'autre dela façon suivante :

- le rapport de première phase : "Constat de la situation et ébauche desremèdes" comprend :

. une première analyse synthétique sommaire,

. vingt annexes dont : 2 coupes hydrogéologiques6 cartes12 tableaux ou graphes (récolte des

données)

- le rapport de deuxième phase : "Mesures à entreprendre" comprend :

. un texte de synthèse et les conclusions,

. deux annexes et cinq planches (dont 3 en couleur).

Les annexes traitent respectivement de la quantification desactivités polluantes et de la définition des caractéristiques hydrau-liques et chimiques.

Les planches I à III permettent de dresser la planche de syn-thèse "carte des risques majeurs de pollution".

Celle-ci met en évidence les zones où des actions doivent êtreentreprises pour réduire la pollution azotée des champs captants. Cesactions à entreprendre sont décrites dans le texte de synthèse.

(1) Rapport B.R.G.M. 83 NPC 534 - SAFEGE 75.1094-Propositions d'amélio-ration de la qualité de l'eau des captages d'Esquerchin et de Flers-en-Escrebieux - Constat de la situation et ébauche des remèdes.

1. EXAMEN DES RISQUES MAJEURS DE POLLUTION DES CHAMPS CAPTANTSD'ESQUERCHIN ET DE FLERS EN ESCREBIEUX

La Planche de Synthèse, sur laquelle figurent les principauxflux d'azote" les grandes directions d'écoulement et les teneurs ennitrates mesurées dans la nappe, permet d'avoir une compréhension globaledes mécanismes d'acquisition de la teneur en nitrates de la nappe, delocaliser les risques majeurs de pollution azotée et de définir lesactions prioritaires à entreprendre.

Sur cette carte, chacun des bassins versants des captagesd'Esquerchin et Flers-en-Escrebieux est découpé en zones homogènes dupoint de vue du flux d'azote susceptible de percoler vers la nappe.Chaque zone est identifiée par un cartouche mentionnant :

- l'origine du flux d'azote principal,

- le tonnage d'azote (en t/an de N) apporté par le flux principal et sonimpact en % du flux total du bassin versant,

- le flux spécifique annuel estimé en kg/ha de N, et la concentrationthéorique qu'il en résulterait pour le flux percolant vers la nappeavec un apport pluviométrique moyen de 5,7 1 /s /km 2 et en l'absence detout abattement dans la zone non saturée,

- enfin cette concentration théorique est comparée dans chaque cartoucheà la teneur mesurée effectivement dans la nappe, laquelle résulted'une combinaison entre la concentration du flux vertical local etcelle de la nappe à l'amont immédiat de la zone.

Parallèlement à cette Planche, a été dressé,pour chacun des deuxbassins versants, un tableau des principales actions à entreprendre quifigure au chapitre 2 suivant.

Les commentaires suivants peuvent être proposés :

1) Flux d'origine domestique (1)

1-1-Un flux d'azote de 35,5 t/an affecte l'ensemble de la "zone vulné-rable". Il y a 13 % de rejets directs en azote et 87 % d'apports diffus.Le flux spécifique d'azote dû à l'assainissement individuel varie dans unintervalle de 65 à 165 kg/ha/an et celui de l'assainissement collectifest compris entre 30 et 90 kg/ha/an, sauf à Flers-en-Escrebieux (cité duVillers) où cette densité s'élève à 150 kg/ha/an. Le chiffre semble liéaux hypothèses retenues.

(T) y compris apports pluviomëtnques.

Les flux spécifiques moyens»donnés ici à titre indicatif, sontde :

- 56 kg/ha/an pour l'assainissement collectif,- 94 kg/ha/an pour l'assainissement individuel,- 62 kg/ha/an pour les deux modes d'assainissement confondus.

Les principaux rejets directs d'eaux usées sont les suivants :(voir planche II)

- Au Sud de Beaumont (Le Grand Fossé) un bassin de stockage d'eaux usées

est en cours de travaux et sa mise en route est prochaine.Les eaux stockées sont refoulées sur le réseau de Hénin. Le fond dubassin atteint la craie et l'infiltration des eaux y est bonne. Lerejet de 2,4 t/an d'azote constitue une valeur limite supérieure si lebassin est utilisé comme bassin d'infiltration, et non comme bassin destockage!

- A Izel-les-Esquerchin, le rejet direct d'eaux usées non traitées entraî-ne un apport de 1 t/an. La création d'une'unité de traitement des eauxusées n'est toujours pas définitivement prévue.

- A Quiéry-la-Motte, où l'assainissement autonome reste important, lerejet direct en azote s'élève à 1 t/an.

- A Fresnes-les-Montauban, la station de relèvement des eaux usées com-porte un déversoir d'orage ; le milieu récepteur est le fossé communal»en limite avec la commune de Vitry-en-Artois, dans lequel des eauxstagnent.

Il faut noter également la présence de rejets d'eaux usées plusou moins continus dans la vallée de l'Escrebieux et en limite de la "zonevulnérable". Ce sont :

- A Cuincy le déversoir d'orage situé au bord de la R . N . 43, il alimenteun fossé où l'on remarque une zone d'infiltration préférentielle ;

- A Lauwin-Planque, le déversoir d'orage de la station de relèvementintercommunale et celui du lotissement de Planque qui évacuent leseaux vannes vers l'Escrebieux. Les débits observés sont importants :10 nvfyh en permanence.

1-2-Les déchets d'origine domestique sont collectés et exportés horsde la "zone vulnérable", sauf à Vitry-en-Artois où il y a une déchargecommunale non aménagée.

Les dépôts d'ordures ménagères recensés en première phase sontpeu ou pas actifs. Seul, en limite de recouvrement tertiaire et surcelui-ci, le dépôt de déchets industriels situé au lieu-dit "le Bourdiau"constitue une zone de risques.

2) Flux d'origine agricole

L'apport d'azote d'origine agricole est de 107 t/an, ce qui cons-titue la source d'apport d'azote la plus importante. Les rejets directssont en faible quantité : 3 t/an, soit 3 %.

Les flux spécifiques en azote varient de façon importante, enfonction de l'effectif du cheptel affecté à la S . A . U ^ de chaque commune.Ainsi les flux spécifiques de chaque activité agricole sont compris dansun intervalle de :

- 19 à 31 kg/ha/an pour les grandes cultures9 à 20 kg/ha/an pour les prairies (STH)

- 59 à 70 kg/ha/an pour les maraîchages.

Les flux spécifiques moyens seraient de :

- 26 kg/ha/an pour les grandes cultures- 16 kg/ha/an pour les prairies- 66 kg/ha/an pour les maraîchages

5 kg/ha/an pour les bois et marais.

Les prairies, le maraîchage et les bois occupent environ 10 % dela surface agricole pour 5,6 % du flux d'azote agricole total ; lesgrandes cultures avec des flux spécifiques de 19 à 31 kg/ha/an d'azotesont la source principale d'azote d'origine agricole.

Les élevages importants se concentrent le long de la vallée del'Escrebieux qui est déjà une zone sensible de par ses secteurs d'infil-tration totale ou partielle à l'aval de Quiéry-le-Motte et à la limited'Esquerchin et Cuincy.

La présence de dépôts de fumiers et d'installations d'ensilageentraîne des surconcentrations très localisées. Ce sont des secteurs defaible superficie pour lesquels les flux nets d'azote ne sont pas spé-cifiés ; l'apport en azote des fumiers est déjà inclus dans Vépandage.Les principaux dépôts se situent en bordure des anciennes pistes de l'aé-rodrome de Vitry-en-Artois ; les autres sites peu actifs et moins concen-trés ne figurent pas sur la carte.

3) Activités industrielles et diverses

Les activités industrielles susceptibles de rejeter des nitratesdans la zone sont très limitées.

Sur la commune de Lauwin-Planque une petite industrie de condi-tionnement d'aliments pour animaux est implantée au^Moulin Brûlé?' près de1'Escrebieux.

A la limite de la "zone vulnérable", à Cuincy, seule l'usineYoplait peut présenter des rejets avec de fortes teneurs en nitrates.

Les activités diverses recouvrent des zones parfois étenduescomme l'aérodrome de Vitry pour lesquelles seuls les apports d'eaux plu-viales ont été comptabilisés.

* S . A . U . : Surface Acricole Utile.

'6

2. LISTE DES ACTIONS A ENTREPRENDRE ET PROSPECTIVE

L'examen du bilan des apports en nitrates dans la zone vulnérable montreque l'essentiel de ces apports résulte de rejets diffus provenant d'une part del'utilisation de fertilisants artificiels ou de-déchets d'élevage en agriculture,d'autre part des rejets d'effluents urbains, les rejets ponctuels ne représentantque 4% du bilan total (cf. chapitre 14 de l'Annexe I).

Dans ce contexte, il sera difficile d'obtenir une réduction significa-tive des apports par des actions ponctuelles délimitées.

L'amélioration de la situation ne sera possible que par une prise deconscience de l'ensemble des acteurs concernés (agriculteurs, administrations,collectivités locales) et la mise en place d'une politique générale d'améliorationà la fois des pratiques agricoles et de la situation de l'assainissement.

2.1. - Actions à entreprendre sur les champs captants eux-mêmes

Dès le premier rapport, nous avions mis en évidence le rôle protecteurdes forages amont dans la' propagation des eaux chargées en nitrates vers lesforages aval. Il eh résulte qu'un des moyens d'action consiste dans la protectiondynamique du champ captant par une nouvelle répartition des pompages à l'intérieurde ce champ captant ou la création de nouveaux forages mieux situés.

Ces actions ont l'avantage de pouvoir être conduites sous la maîtrised'Ouvrage directe du distributeur d'eau et donc d'être déclenchées ä son initia-tive lorsqu'il le souhaite.

La situation des deux champs captants d'Esquerchin et de Fiers est dece pointde vue très différente : le premier est en nappe libre soumis à l'écoule-ment naturel de cette nappe le long de la vallée de 1'Escrebieux, le deuxième està la limite de captivité et-alimenté sur toute sa périphérie.

Dans le premier cas, il y a donc peu de moyen d'action. Il faut cependantavoir bien présent à l'esprit le rôle protecteur des forages H.B.N.P.C. de Quiéry-la-Motte sur les forages d'Esquerchin.

Dans le deuxième cas par contre, le champ captant est situé au confluentde l'eau chargée en nitrates arrivant de la vallée de 1'Escrebieux et de l'eaupratiquement dënitrifiée arrivant du Sud-Sud-Est. On peut donc penser qu'un dépla-cement de certains forages vers l'Est en limite de la Deûle pourrait permettre decapter de l'eau dénitrifiée du fait du cheminement plus lent en nappe captive del'eau polluée en provenance de la vallée de 1'Escrebieux.

2.2. - Actions à entreprendre dans le domaine de l'assainissement2.2.1. - Généralités

Les flux d'azote liés aux rejets urbains proviennent :- de la dispersion dans le sol des eaux vannes issues des fosses septiques dans le

cas de l'assainissement individuel,

- des rejets diffus (sol, fossés, caniveaux, réseaux d'eaux pluviales) des eauxménagères dans le cas de l'assainissement individuel traditionnel où les fossesseptiques ne reçoivent que les eaux vannes,

- de l'infiltration des eaux usées au cours de leur transport, due à la porositédes canalisations, la défectuosité des joints, des malfaçons diverses,

- du rejet direct des eaux usées avec ou sans traitement dans le milieu naturel(fossés, rivière, bassin d'infiltration).

Ces insuffisances du système d'assainissement se traduisent Dardes apports directs ou diffus plus ou moins importants qui ont été esti-mes, par hypothèse en pourcentage des flux bruts, à :

- fuites sur réseaux 20 %,- assainissement individuel 70 %- rejets directs 100 %- rejet conventionnel après traitement biologique 70 %.

Ces apports peuvent d'ailleurs se cumuler (ex • fuites surreseau et rejet sans ou avec traitement).

Le seul énoncé de ces chiffres montre que c'est la conception dusystème d'assainissement dans son ensemble qui est à reconsidérer. Eneffet, l'amélioration de la collecte par exemple (accroissement du tauxde raccordement, réduction des fuites . . . ) sera sans effet notable sur lebilan si le rejet se fait toujours dans la zone vulnérable même aprèstraitement dans une station d'épuration classique.

On voit en effet que l'impact relatif de ces actions respectivesserait le suivant :

Système d'assainissement Apport

- réseau actuel + rejet direct 100 %- réseau réhabilité + rejet direct 100 %- réseau actuel + station d'épuration 76 %- réseau réhabilité + station d'épuration 70 %

L'assainissement dans la zone vulnérable doit donc être conçunon plus en terme classique de collecte et de traitement mais dans T o p -tique d'une réduction des apports de nitrates vers la nappe.

Les seules solutions pouvant apporter une réduction significa-tive des apports azotés sont :

- l'amélioration de la collecte et la mise en place de stations d'épura-tion comportant un traitement tertiaire de ni tri fi cation-déni trifi-cation,

- l'amélioration de la collecte et l'exportation des eaux usées brutesou traitées à l'extérieur de la zone vulnérable (ex. : raccordement auSIADO).

Dans tous les cas, l'amélioration de la collecte (meilleur tauxde raccordement, ëtanchëifi cation des réseaux . . . ) n'est qu'un préalableà la mise en place d'une solution de traitement poussé ou d'exportation.

Quelques remarques sur ces différents types de solutions :

A . ) - Amélioration de la collecte

L'amélioration de la collecte peut être obtenue par différentstypes d'actions plus ou moins complémentaires qui sont :

A.l.) l'augmentation du taux de raccordement réel au réseau par :

. enquête préliminaire sur le taux de raccordement réel au réseau. Ilconvient de souligner que ces enquêtes sont très difficiles à menernotamment en milieu rural ou semi-rural pour tout un ensemble deraisons : absences des habitants durant la journée, refus de recevoirl'enquêteur, ignorance totale,la plupart du temps,du mode de raccorde-ment actuel nécessitant des recherches sur le terrain toujours longues

8

et difficiles (recherche d'une éventuelle fosse septique, s'il y abranchement au réseau, vérification du type d'eaux usées branchées,eaux vannes, eaux ménagères ou les deux e t c . ) .Ces enquêtes ne peuvent être réalisées que par ou en liaison avec uneadministration telle que la D.D.A.S.S. par exemple.

. à la suite de l'enquête préliminaire, programmation de travaux de rac-cordement.

Ces travaux de raccordement peuvent eux-mêmes revêtir différentesformes :

a) le réseau collectif existe, il s'agit de raccorder des habitationsraccordables qui ne le sont pas encore ou de compléter des raccorde-ments partiels lorsque par exemple seules les eaux ménagères sont rac-cordées.

Ce problème est bien connu dans toute la région du Nord de la Franceoù en raison de la topographie et du type d'habitat, un nombre impor-tant de sanitaires ne sont pas raccordés au réseau collectif. Laquasi impossibilité technique de raccorder ces installations et lescoûts inacceptables entraînés qui sont à la charge des particuliersfont que ces raccordements ne peuvent s'effectuer que très lentementau fur et à mesure de l'amélioration de l'habitat. L'Agence de l'EauArtois-Picardie consciente de ce problème depuis de nombreuses annéesavait même été amenée à mettre en place une aide spéciale pour ce typed'intervention.

b) le réseau collectif n'existe pas, il s'agit d'étendre le réseau exis-tant à des habitations plus ou moins éloignées assainies actuellementselon le mode individuel, et de les raccorder à ce réseau.

L'intérêt de ces raccordements est fonction du nombre d'habitations àraccorder, de la distance au réseau existant et de la topographie. Ilest évident par exemple que une ou deux habitations situées à plu-sieurs centaines de mètres du réseau existant et nécessitant un rele-vage ne pourront être raccordées.

A.2) réduction des pertes de pollution

. Les pertes de pollution dues à une mauvaise conception du systèmed'assainissement ou à son mauvais fonctionnement : déversoirs d'oragemal réglés, trop plein de station de relevage e t c . , leurs mauvaisfonctionnements étant parfois dus à la mauvaise étanchéité des réseauxqui le surchargent en eaux claires parasites ;

- les fuites de pollution dues à la porosité ou la mauvaise étanchéitédes réseaux.

a) pertes de pollution en cours de collecte et de transport

Ces anomalies peuvent être décelées par la réalisation d'études diag-nostics de réseaux qui consistent à dresser un bilan de l'état et dufonctionnement d'un réseau et de proposer les mesures les plus appro-priées pour corriger les défectuosités constatées.

Le constat est basé essentiellement sur la reconnaissance détaillée duréseau, complété par un programme de mesures de débits et de pollution(détection des surverses de D.tf?, mise en place d'ampèremètres enre-gistreurs sur les stations de pompage, mesures en réseaux, e t c . ) .

* D.O. : Déversoir d'orage. " ~~

b) fuites sur les canalisations

II s'agit là d'un problème plus délicat. Les fuites des réseaux ontété par hypothèse estimées à 20 % des flux bruts sans qu'il soit pos-sible de vérifier ces chiffres par des moyens simples. En effet, unecanalisation "fuyarde" se comporte de façon différente suivant leniveau de la nappe :

. si le niveau de la nappe est supérieur à la génératrice de la con-duite, celle-ci se comporte comme un drain et c'est le phénomènebien connu d'apport d'eaux claires parasites, très fréquent danscette région ;

. lorsque le niveau de la nappe est au-dessous de la canalisation,celle-ci peut fonctionner à l'envers et des fuites d'eaux uséespeuvent contaminer la nappe sous-jacente.

Toutefois, ce phénomène de fuites est beaucoup moins important quel'autre, les charges mises en jeu étant beaucoup plus faibles. Il estdonc beaucoup plus difficile de le mettre en lumière et bien que cet

. aspect soit toujours présent, il est presque toujours escamoté lorsd'études diagnostic de réseaux d'assainissement à cause des difficul-tés de mise en oeuvre pratique. On se contente généralement de recher-cher et quanfitier les apports d'eaux parasites et en conclure ques'il y a introductions importantes, le système peut, en situation debas niveau de la nappe, fonctionner dans l'autre sens et contaminer lanappe. Si l'on traite le problème des eaux parasites en réhabilitantles réseaux (réfection de certains tronçons, chemisage par différentestechniques . . . ) on traite simultanément, bien entendu, le problème desfuites.

La recherche des fuites ne peut pas être effectuée par des techniquesde mesure de débits, la précision de ces mesures étant du même ordrede grandeur généralement que la fuite sauf cas particulier de rupturede canalisations où la fuite est très importante et décelable directe-ment.

La seule technique utilisable est l'essai à l'eau qui est pratiquépour les essais de réception mais qui ne peut pratiquement pas êtremise en oeuvre sur un réseau en service, car elle nécessite l'isola-tion du réseau tronçon par tronçon..La recherche des fuites est donc pratiquement très difficile à réali-ser et ne peut être lancée que lorsque T o n cherche à réduire à lafois les apports d'eaux claires et les fuites.

Toutes ces actions d'amélioration de la collecte sont donc longues etdifficiles pour un bénéfice dans ce cas particulier relativementfaible.

Il serait néanmoins intéressant de tenter une expérience sur uneagglomération pour évaluer les coûts et bénéfices d'une telle opéra-tion.

10

B.) - Traitement poussé des effluents

Une station biologique classique ne provoque un abattement qued'environ 30 % sur l'azote. Pour obtenir un abattement plus important ilfaut mettre en oeuvre des traitements complémentaires dits de nitrifica-ti on-déni tri fi cati on.

Ces traitements tertiaires entraînent un surcoût d'environ 30 %pour une installation nouvelle et 40 % pour une installation ancienne àmodifier. De plus, ces traitements sont plus délicats à conduire, néces-sitant souvent des adjonctions de produits carbonés et sont donc peuadaptés à des installations de petite taille.

Il est possible par contre de mettre en oeuvre des lagunagesnaturels lorsque les conditions locales le permettent, (place disponible,situation de la nappe, nature du terrain e t c . ) , qui assurent une bonneélimination de l'azote et sont eux des systèmes bien adaptés a despetites collectivités rurales.

C. ) - Exportation hors de la zone vulnérable

C'est la solution qui paraît la plus intéressante du moins pourles agglomérations les plus proches de la ville de Douai. Elle règletotalement le problème de l'apport des nitrates pour la fraction collec-tée et des améliorations peuvent simultanément être apportées à laqualité de la collecte. Elle permet également de traiter à moindre coûtla pollution collectée dans des installations de plus grande taille..

Une étude technico-économique sera nécessaire pour définir lemeilleur schéma d'assainissement.

2 . 2 . 2 . - Actions proposées

Les actions proposées sont définies par ordre prioritaire d'avalen amont par rapport au sens d'écoulement de la nappe, et respectivementpour les champs captants d'Esquerchin et de Flers-en-Escrebieux avec la petiterestriction suivante. Le champ captant d'Esquerchin est situé de tellefaçon et a un tel débit que la ligne de fermeture de son bassin d'alimen-tation n'est pas connue avec précision. De la sorte, des pollutionsaffectées à ce champ captant peuvent également participer à la détério-ration de la qualité de l'eau du champ captant de Flers-en-Escrebieux.C'est dans le but d'une efficacité des actions proposées que ladistinction a été maintenue.

Dans les tableaux qui sont présentés ci-après apparaissent l'es-timation des flux d'azote qui percolent vers la nappe et qui servent dejustifications-aux problèmes inventoriés et aux actions à entreprendre.

11

ird'urgence

1

2

3

4

5

Zonesd'action

Hénin-Beaumont

Esquerchin

Quiéry-la-Motte

Izel-les-Esquerchir

Fresnés-les-Montauban

Total

Superficie(en ha)

faible

26

36

40

29

131

Fluxspécifiquekg/ha/an

oukg/hm/an

trèsëlevé

70

87

91

39

92

Flux nettotal,(en t/an)

2.4

1.82

3.13

3.63

1.14

12.12

Observations

apport ponc-tuel par in-filtration

prioritén° 1

prioritén° 2

TABLEAU 1.1.

CHAMP CAPTANT D'ESQUERCHINESTIMATION DU FLUX D'AZOTE VERS LA NAPPE

DANS LES ZONES D'ACTION RETENUES

12

N°d'ordre

1

2

3

4

5

Communeconcernée

ténin-Beaumont

Esquerchin

Quiëry-la-Motte

Izel-les Esquer-chin

Fresnes-les-Mont-tauban

Nature dela pol-lutionponctuel-le (P)Diffuse (D)

P

D

D

D

D

D

Principaux problèmesinventoriés

- Infiltration à partirdes bassins (creusésdans la craie), destockage et de repri-se des effluents

- Taux de raccordementréel faible

- Au faubourg, citéHLM assainie selonle mode individuel etmauvais fonctionne-ment du D.O.

- Collecte incomplètedes eaux usées

- Taux de raccordementde 1'ordre de 50%

- Rejet direct dans1'Escrebieux

- Taux de raccordementestimé à environ 50%

- Effluents dirigéshors de la zone vul-nérable à la stationd'épuration de BiacheSt-Vaast

Actions à entreprendre

1°) Etanchëitë des bassins2°) Vérification de la

fiabilité du systèmede refoulement

1°) Enquête sur le tauxde raccordement réel

2°) Etude de faisabilitétechnico-ëconomiquede ces raccordements

3°) Programme de travauxde raccordement

4°) Raccordement éventuelde la cité HLM

1") Extension de la col-lecte et améliorationdu taux de raccorde-ment

2°) Réalisation d'untraitement des eauxusées par exemplepar lagunage ou rac-cordement au SIADOindépendamment d'obs-tacles administra-tifs et politiques

IDEM QUIERY

Amélioration du taux deraccordement réel et mo-dification consécutivedu système de refoulement

TABLEAU I M .CHAMP CAPTANT D'ESQUERCHIN

CATALOGUE DES PRINCIPALES ACTIONS A ENTREPRENDRE

13

N°d'urgence

1

2

3

4

Zonesd'action

Cuincy

Lauwin-Plançjue

Brebières

Vitry-en-Artois

Total

Superficie(en ha)

29

52

97

143

485

Fluxspécifiquekg/ha/an

oukg/hm/an

102

46

56

75

103

Flux nettotal v

(en t/an)

2.97

2.37

5.41

10.75

50.20

Observations

prioritén° 1

prioritén° 2

TABLEAU 1.2.

CHAMP CAPTANT'DE FLERS EN ESCREBIEUXESTIMATION DU FLUX D'AZOTE VERS LA NAPPE

DANS LES ZONES D'ACTION RETENUES

14

N*d'ordre

1

2

3

4

Communeconcernée

Cuincy

Lauwin-Planque

Brebières

Vitry-en-Artois

Nature de lapollutionPonctuelleDiffuse

P

P

D

P

P

_

D

Principaux problèmesinventoriés

Déversement des déversoirssitués en bordure de la RN 43et infiltration dans lesfossés et Marais de l'Escre-bieuxDéversement intermittent dutrop-plein de la stationde relèvement du Petit CuincyEcoulement continu provenantd'installations d'assainisse-ment individuel au Bourdiau

Déversement continu importantd'eaux usées (jusqu'à 10 m3/h)au trop plein de la station derelèvement intercommunale versles fossés de la RN 43 etl'EscrebieuxDéversement vers l'Escrebieuxd'eaux usées au D.O. du lotis-sement de "Planque"Stagnation des eaux usées dansun fossé (zone N.W. de lacommune)Infiltrations a partir desbassins d1eaux pluviales de larocade minière

Taux de raccordement estimé après de 80 %

Réseau couvre 95 % de lasurface urbanisée mais le tauxde raccordement effectif estd'environ 50 %

Actions à entreprendre

idem

idem

Envisager le raccordement decette zone, surtout si l'urba-nisation se développe

1*) Déterminer la cause dudysfonctionnement

2*) Définir les travauxd'amélioration

idem

3*) Raccordement de cette zoneau réseau collectif

4*) Contrôle des rejetspolluants éventuels et dela qualité de l'eau

Pas d'actions a prévoir dansl'immédiat

Amélioration du taux deraccordement réel

TABLEAU I'.2.

CHAMP CAPTANT DE FLERS-EN-ESCREBIEUXCATALOGUE DES PRINCIPALES ACTIONS A ENTREPRENDRE

15

2.3. - Actions à entreprendre dans le domaine agricole

Les enquêtes et études effectuées depuis quelques années mettenttoutes en lumière une fertilisation azotée excédentaire qui se traduitpar des pertes d'azote en direction des nappes et du milieu naturel.

Cette sur-fertilisation a diverses causes parmi lesquelles onpeut citer :

- la recherche permanente de rendements plus élevés qui entraîne obliga-toirement des excès périodiques de fertilisation pour ne pas prendredes risques, car une dose insuffisante pénalise immédiatement le ren-dement ;

- la mauvaise appréciation de la valeur fertilisante des sous-produitset déchets organiques dont l'apport azoté n'est généralement pas comp-tabilisé ;

- la surévaluation des besoins moyens en fertilisants azotés descultures ;

- certaines pratiques agricoles favorisant les pertes d'azote : fumured'automne, fractionnement insuffisant des apports, "dopage" des cul-tures etc.. ;

II s'agit donc d'un problème fort complexe qui ne pourra êtrerésolu que par des actions de sensibilisation à long terme et la généra-lisation d'un système de conseil agronomique et de contrôle.

Dans le cas de la zone d'étude qui nous concerne, il convient denoter le poids particulièrement important des apports azotés provenantdes sous-produits d'élevage. Un premier effort pourrait porter sur cetype de fertilisation en prenant mieux en compte ces apports pour dimi-nuer la fertilisation azotée minérale.

Cela suppose une meilleure connaissance de la valeur azotée deces résidus (déterminations analytiques, expérimentations ...) et desconditions de leur utilisation.

Il faut noter par contre que pour l'instant dans la zoned'étude, l'épandage de boues de stations d'épuration n'est pas pratiqué.

16

En ce qui concerne la fertilisation azotée minérale, des règlessimples,permettant de limiter ses effets sur la teneur en nitrates deseaux infiltrées, ont été édictées depuis de nombreuses années. On peutciter les documents suivants :

- "Recommandations à l'usage des agriculteurs exploitant dans les péri-mètres de protection", document réalisé par la Direction Départemen-tale de l'Agriculture du Nord et la Chambre d'Agriculture du Nord avecle concours du Conseil Général du Nord et de l'Agence de l'EauArtois-Picardie - Mars 1980

- "Recommandations aux agriculteurs pour limiter l'enrichissement desnappes d'eau en éléments fertilisants" par Jean Hébert, Directeur dela station Agronomique de l'Aisne - Article tiré du bulletin d'infor-mation du Ministère de l'Agriculture n° 295, en 1974.

Les principales recommandations portent généralement sur :

- la limitation de l'azote ëpandu à l'hectare à des doses rentables abou-tissant au maximumd'efficacité de l'azote ;

- la diminution du lessivage de l'engrais en apportant celui-ci à labonne époque (éviter les apports d'azote minéral à l'automne) en frac-tionnant ou en utilisant une fumure appropriée ;

- la diminution du lessivage de l'azote minéralisé après la récolte, enretardant la percolation et en recherchant une immobilisation micro-bienne de l'azote (enfouissement des pailles) ;

- la limitation des cultures à cycle court,

- la pratique des cultures dérobées chaque fois que cela est possible ;

- la prise en compte des apports d'azote provenant des déjections ani-males ou autres résidus agricoles.

La mise en application de ces recommandations suppose :

- la poursuite de recherches théoriques et appliquées sur l'utilisationdu cycle de l'azote, la modélisation de la fertilisation azotée (ungroupe de travail a fait des propositions très détaillées dans ce sensdès 1982) ;

- l'acquisition de données complémentaires sur la composition et lavaleur agronomique des résidus agricoles ;

- la création ou le renforcement des équipes locales de conseils defumure auprès des agriculteurs et la réalisation d'actions de sensibi-lisation ;

17

- la modification progressive de certaines pratiques ou habitudes incom-patibles avec le maintien des normes de potabilité pour les eaux sou-terraines dans les zones vulnérables (dopage de récoltes, épandage auxpériodes où les exportations par les cultures sont faibles . . . ) .

Toutes ces actions n'auront un effet qu'à moyen ou long terme etaucune mesure proposable ne nous paraît susceptible de diminuer signifi-cativement à court terme les apports azotés d'origine agricole.

2.4. - Evolution du bilan en fonction des actions proposées

2.4.1. - Evolution des rejets domestiques

Le tableau II page 18 présente l'évolution des rejets domes-tiques en supposant que les actions proposées atteignent les objectifssuivants :

- taux réel de raccordement porté à 80 %,

- pertes diverses sur réseaux ramenées de 20 % à 10 %,

- suppression de tous les rejets directs.

Le flux total d'azote d'origine domestique sur la zone vulné-rable serait ramené de 35 t/an actuellement à 16 t/an, soit un abattementde 51 %.

2.4.2. - Evolution des apports agricoles

Cette évolution est difficile à prévoir. Nous avons pris commehypothèse une diminution annuelle des apports azotés de 5 % par an, soitenviron 25 % à l'horizon 1990.

Ce résultat pourrait être obtenu par une stabilisation des apportsazotés minéraux et une diminution par deux des apports azotés provenant desrésidus d'élevage.

Commune

Cuincy

Esquerchin

Fl ers-en-Escrebieux

Lauwin-Planque

Brebières

Fresnes-1es-Montauban

Hénin-Beaumont

Izei-les-Esquerchin

Quiéry-la-Motte

Vitry-en-Artois

total

Apports dans la zone d1étude

Situation actuelle

diffus

2,84

1,69

1,45

2,12

4,93

1

2,43

1,95

10,94

28,5(1)

ponctuels

2,4

1

1

4,4

% du fluxbrut

43

43

43

43

28

40

44

75,5

77

40

-

Horizon 1990

diffus

1,45

0,86

0,74

1,08

3,87

0,51

1

0,84

5,52

15,9(2)

ponctuels

0

0

0

0

% du fluxbrut

22

22

22

22

22

22

9

22

22

22

-

Evolution sur l'apport

diffus

- 49

- 49

- 49

- 49

- 21

- 49

- 59

- 57

- 45

- 44

ponctuels

-100

-100

-100

-100

% du fluxbrut

- 49

- 49

- 49

- 49

- 21

- 49

-100

- 71

- 72

- 45

- 51 (3)

00

TABLEAU II - EVOLUTION DES REJETS DOMESTIQUES

y compris apports pluviométriques :(1) = 30,7(2) = 18,1(3) = -48 %

19

2 .4 .3 . - Evolution du bilan global

L'évolution du bilan global à l'horizon 1990 est présentée dansle tableau III en fonction des actions définies précédemment.

On s'aperçoit que la diminution des flux d'azote sur l'ensemblede la zone vulnérable serait de l'ordre de 28 %, ce qui permettrait tou-tefois de maintenir, du moins sur le plan théorique, les teneurs d'azotedans les eaux d'infiltration à un niveau de l'ordre de 30 m g / 1 .

Les actions qui pourraient être lancées immédiatement et quisont le plus facilement identifiables concernent l'assainissement quimalheureusement de par le poids de ce secteur dans le bilan global (25 %)ne pourront apporter que des améliorations relativement faibles sur cebilan.

Néanmoins, la présence de plusieurs zones urbanisées le long ducours de l'Escrebieux, axe d'écoulement de la nappe, incite à poursuivredans cette voie pour réduire des pollutions constituant par leur locali-sation un risque majeur pour les champs captants situés à l'aval.

20

Origine

Domestique

Agricole

Autres

Total

Flux d'azote en t/an

Situation actuelle

Diffus

28,5

85,3

13,7

127,5(1)

Ponctuel

4 ,5

3,0

7,V.

Horizon 1990

Diffus

15,9

64

13,7

93,6(2)

Ponctuel

0

3,0

0

3,0

Evolutiondès

apports

- 51 %

- 24 %

0

- 28 %(3)

TABLEAU III - EVOLUTION DU BILAN GLOBAL D'APPORT EN AZOTE

y compris apports pluviométriques :

(1) = 147,7, (2) = 113,8

(3) = -25 %

21

ANNEXE I

PRESENTATION DELA CARTE DES FLUX POLLUANTS(planches I et II)

1. LIMITES DE LA ZONE VULNERABLE

La zone dite "vulnérable" sur laquelle porte l'étude correspondaux bassins versants alimentant les champs captants de Fiers-en-Escre-bieux et Esquerchin, I l'exclusion des zones de recouvrement tertiaire.

Elle est par conséquent délimitée :

- d'une part par la piëzométrie,

- d'autre part par l'extension de la formation tertiaire.

1.1. - Limites piêzométriques

Les limites piêzométriques des bassins versants Nord (1) sontles suivantes :

- au Nord-Ouest le dôme piézométrique passant au Sud des communesd'Auby, Courcelles, Hénin-Beaumont pour atteindre la commune de Nëuvi-reuil,

- à l'Ouest le dôme passe en limite de l'échangeur de Fresnes jusqu'à lahauteur de Biache-St-Vaast,

- au Sud, ce dôme est situé au Nord dé Biache-St-Vaast, puis le long de laScarpe canalisée au Sud de Vitry-en-Artois et Brebières. Sa limite Estcontourne le Nord de Corbehem avant de suivre à nouveau le cours de laScarpe canalisée et le canal de la Deûle jusqu'à Auby.

Une analyse récente de la piëzomëtrie ayant montré que le bassinversant souterrain s'étendait au Sud et à l'Est de la zone retenue initia-lement, l'étude a été étendue à une zone plus vaste figurée sur la planchede synthèse. Comme cette zone est en grande partie sous recouvrement ter-tiaire et que les phénomènes de dénitrification y interviennent, le bilana été établi sur la seule zone vulnérable constituée des deux bassins ver-sants Nord.

Il exclut donc les communes de Corbehem, Courchelettes, Douai etFéri n.

(1) voir annexe II, page 39.

22

1.2. - Limites du recouvrement tertiaire

L'existence sur une partie du bassin versant de recouvrementtertiaire constituée par l'Argile de Louvil conduit à limiter la zoned'étude précédemment'définie par la piézomëtrie.

En effet, on observe un phénomène, d'ailleurs mal expliqué, dedéni tri fication naturelle dans les zones de recouvrement tertiaire quiconduit à écarter du bilan de la "zone vulnérable" les bassins versantsdu Sud-Ouest et de l'Est.

A titre d'exemple, on peut citer le cas suivant :

Dans la commune de Lambres-les-Douai le forage indice 27-3-32indique une concentration de 22 mg/1 et lorsque l'on se déplace vers lechamp captant de Fiers, cette concentration décroît : 0,4 mg/1 au forageindice 27-3-57 (Flers-en-Escrebieux) - (cf. 1ère phase annexe XIX).

L'extension de ces formations tertiaires est figurée sur lesplanches I et III.

1.3. - Limites de la zone vulnérable (planches I et III

La "zone vulnérable" retenue définitivement pour l'établissementde la carte des flux polluants est donc délimitée par des lignes de par-tage des eaux (dômes piézométriques) et des limites de bassin tertiaire :

- le dôme piézométrique allant de la Cité du Villers à Flers-en-Escrebieuxau Nord jusqu'à proximité de Biache-St-Vaast, au Sud, en passant versBeaumont et Neuvireuil ;

- la limite du recouvrement tertiaire de Sailly-en-Ostrevent à Goeulzinen passant par Vitry-en-Artois et Brèbières ;

- le dôme piézométrique de Goeulzin jusqu'au Nord de Douai

auloi

lanque (voir

la limite des horizons tertiaires de Lambres-les-Douai au lieudit lesCenses jusqu'à la Cité Vil 1ers, avec des zones plus ou moins érodées àla hauteur de la RNUR* et de l'Escrebieùx à Lauwin-Pl.planche III).

Par rapport à la zone d'études retenue en première phase, lessuperficies et les populations évoluent de la façon suivante :

- superficie totale : - 14 %. superficie agricole : - 22 %. superficie urbanisée : - 37 %

- population : - 50 %.

* RNUR : Régie Nationale des Usines Renault.

23

Le passage de la première zone d'études à la présente "zone vul-nérable" s'effectue par une légère translation vers l'Est ainsi que parune minime réduction de la surface globale.

Si les surfaces agricoles sont faiblement réduites, la surfacedes zones urbaines et le nombre d'habitants concernés ont nettement dimi-nué au profit de surfaces d'activités diverses qui sont environ troisfois plus étendues (présence d'un aérodrome et d'une zone industriellesur Vitry-en-Artois et Brebières).

Sur cette "zone vulnérable", l'occupation du sol se répartit dela façon suivante :

- zone agricole : 71,7 %

- zone urbanisée : 8,0 %

- autres zones (Z.I. , aérodrome, . . . ) : 20,3 %.

Le tableau 2 indique les noms des communes reprises dans la zonevulnérable.

Il récapitule également les superficies et l'occupation des solsdans cette zone.

Toutefois, sur la planche I sont représentés les flux de cesbassins versants limitrophes.

N . B . Définition de la "zone d'étude"•i Pour les besoins de calculs intermédiaires, on a parfois eu recours

à une zone correspondant aux limites administratives complètes descommunes contenues pour partie dans la "zone vulnérable" (parexemple pour l'exploitation des Statistiques Agricoles concernant lecheptel). Cette zone a dans ce cas été dénommée "zone d'étude".

Commune

Cuincy (F)Esquerchin (E)Flers-en-Escrebieux(Le Villers) (F)Lambres-les-Douai (F)Lauwin-Planque (F)Brebières (F)Hénin-Beaumont(partie) (F)Izel-les-Esquerchin (E)Quiéry-la-Motte (E)Fresnes-les-Montauban (E)Vitry-en-Artois (F)Neuvireuil (F)Gavrelle (FBiache-Saint-Vaast (F)

TOTAL

en ha

en %

Popu-lationtotaleconcer-

née

1 205 *716

617 *0

578 *3 214 *

1 000 *

830701

4544 728

000

Surfacetotaleconcer-

née(en ha)

381461

35225265685

. 65

756860

4841 050

17920

287

5 753

100

Zone agricole

Grandescultures

197390

2582105383

64

572513

38252217920287

3 721

Maraîchage

1 1

1 1

1 II

1

ti

ll

1

64 J

Bois-Marai s

3010

12

3

8102

165

Prairies

1021

7260

2564

1230

231

71,7

Zone urbaine

Assainissement

Collectif

ancien

2120

10

42

85

2022

1695

334

récent

3

312

634

55

Individuel

56

7

2014

714

734bZ

8,0

Zones indus-trielles etd1 activités

diverses

1158

13694145

1

116247

53253

1 169

20,3

TABLEAU I : REPARTITION DES SUPERFICIES PAR TYPE D'OCCUPATION DES SOLS ET PAR COMMUNE DANS LA "ZONE VULNERABLE"

(E) : Bassin versant d1Esquerchin(F) : Bassin versant de Flers-en-Escrebieux

* : Population communale partielle.

25

2. APPORTS EN AZOTE D'ORIGINE DOMESTIQUE

2.1. - Hypothèses

Les apports en azote d'origine domestique ont été déterminés àpartir des ratios utilisés pour la première phase que nous rappelons ci-après :

- production journalière par habitant :

. eaux vannes 10 g

. eaux ménagères 5 g

. total 15 g/hab/jour.

- mode de raccordement :

. collecte + rejet dans la zone, sans traitement = 100 % d'apport

. collecte + rejet hors de la zone : 20 % d'apport par les fuites

- mode de traitement :

. assainissement autonome = taux d'élimination théorique

- 50 % pour une fosse septique,

- 10 % pour une fosse septique non êtanche,

- 30 % de l'azote restant (après fosse septique) pour unépandage souterrain,

- 0 % pour évacuation par puisard ou caniveau, fossé ...

- répartition des types d'assainissement autonome :. 70 % de fosses septiques + puisards. 30 % de fosses septiques + épandage souterrain.

Si on considère que 30 % des fosses ne sont pas étanches, onaboutit tous calculs effectués à un abattement de 30 % de l'azoteproduit par l'assainissement autonome.

26

. Station d'épuration biologique conventionnelle :

- abattement de 30 % du flux entrant.

Les apports d'eaux pluviales ont été comptabilisés pour5 kg/ha/an, ce qui correspond à une concentration de 0,75 mg/1 d'azotepour une hauteur d'eau annuelle de 660 mm.

Ces apports ont été directement intégrés aux différents apportsdomestiques au prorata des surfaces intéressées.

2.2. - Mode de calcul

Les apports sont calculés à partir des hypothèses précédentesappliquées aux populations correspondant à chaque mode d'assainissement.

2.3. - Résultats

Les résultats des calculs sont fournis dans le tableau II quirécapitule par commune les apports d'azote d'origine domestique directset diffus.

Commune

Cuincy (F)Esquerchin (E)Flers-en-Escrebieux(Le Villers) (F)Lambres-lez-Douai (F)Lauwin-Planque (F)Brebières (F)Hénin-Beaumont(partie) (F)Izel-les-Esquerchin (E)Quiéry-1a-Motte (E)Fresnes-les-Montauban (E)Vitry-en-Artois (F)Neuvireuil (F)Gavrelle (F)Biache-Saint-Vaast (F)

total

Apport«

colleancien

1.791.06

1.45_

1.544.32

-

0.840.9

0.426.08

---

18.4

> diffus enFlux net F

azote sur la zone(en t/an)

Assainissement

îctifrécent

0.25-

__

0.110.61

-

--

0.162.18

---

3.31

Individuel

•0.80.63

—.0.47

-

1.591.05

0.421.78---

6.74

Total

2.841.69

1.45_

2.124.93

-

2.431.95

110.04

---

28.45(1)

RejetsdirectsN t/an

_

_

2.4

11

_----

4.4

4,5

Total (

Total

2.841.69

1.4502.124.93

2.40

3.432.95

110.04000

32.85(2)

33

les apports1 t/an

F

1.69

3.432.95

1

9.07

9

F1

2.84

1.45

2.124.93

2.40

10.04

23.78

24

PO

TABLEAU II : APPORTS NETS EN AZOTE D'ORIGINE DOMESTIQUE, PAR COMMUNE, SUR LA "ZONE VULNERABLE"

(E) : Bassin versant d'Esquerchin(F) Bassin versant de Flers-en-Escrebieux

: valeur arrondie '

y compris apports pluviométriques :(1) 31(2) 35,5

28

3. APPORTS EN AZOTE D'ORIGINE AGRICOLE

Les apports en azote d'origine agricole sont de plusieurstypes :

- les apports diffus provenant de l'épandage des engrais artificiels,

- les apports diffus provenant de l'épandage des résidus agricoles :fumiers, 1 i si ers . . . ,

- les rejets ponctuels de résidus agricoles : purins, 1 i siers,fientes... provenant des élevages et stockages.

3 .1 . - Hypothèses sur les apports â la nappe

3 . 1 . 1 . - Apports sous les bois, pâtures, marécages et aérodromes

Ils sont considérés comme équivalents à l'apport annuel par lespluies, soit : 5 kg/ha/an.

3 . 1 . 2 . - Apports par épandages d'engrais artificiels

Les ratios suivants sont appliqués, par type de culture :

- grande culture (céréales, plantes sarclées,cultures fourragères, 10 kg/ha/an

- cultures horticoles et maraîchères 50 kg/ha/an

3 . 1 . 3 . - Apports par épandages de déjections d'élevage

NOTE IMPORTANTE

Du fait de l'existence d'un bilan excédentaire de l'azote dans l'uti-lisation des engrais minéraux, il est considéré que la valeur fertili-sante des déchets organiques ne participe pas, en valeur moyenne, auxbesoins des cultures. Il en résulte donc que les apports en azote cor-respondants sont comptabilisés directement dans les apports à lanappe. Cette hyptohèse simplificatrice ne préjuge en rien de ce qui sepasse effectivement dans le sol et dans le mode d'absorption del'azote par les plantes.

29

Les ratios suivants sont utilisés pour les émissions brutes :

- bovins 80 kg/an d'azote dont 10 kg contenus dans 6 m3 de purins

- porcins 10 kg/an d'azote dont 3 kg contenus dans 1 m3 de purins

- ovins 8,85 kg/an d'azote

- volailles 70 kg/an d'azote pour 100.

A partir de ces émissions brutes, nous avons appliqué lescoefficients de transformation suivants : (1)

- fumiers de bovins : 20 % d'azote disponible

- lisiers : 35 % d'azote disponible

- fientes : 25 % d'azote disponible.

N . B . - Pour les bovins, le BURGEAP a considéré que seuls les apportscorrespondant à la période de stabulation libre (50% de l'année)devraient être pris en compte, les apports directs sur prairiesétant déjà inclus dans l'apport forfaitaire de 5 kg/ha/an.

Dans notre secteur, compte tenu de la faible extension desprairies (4 % des surfaces agricoles concernées), il n'était paspossible de prendre la même hypothèse qui aurait conduit àinclure environ 30 t/an d'apports dans un forfait d'un peu plusd'1 t/an.

Nous avons donc considéré que la totalité des déjectionsd'élevage étaient à prendre en compte, ce qui explique lesdivergences du simple au double entre les deux rapports sur cepoint particulier.

(1) selon REMY et COL. (1976) Entretien organique des terres -Entreprise Agricole 11/76

30

3 . 2 . - Resultats

Les apports sont uniformément répartis sur "la zone vulnérable"au prorata des surfaces.

On obtient successivement les tableaux suivants :

tableau III : Apports totaux bruts et nets d'azote par les résidusd'élevage sur la zone d'étude

tableau IV : Apports d'azote par les rejets ponctuels d'effluentsd'élevage dans la "zone vulnérable"

tableau V : Apports nets d'azote diffus et ponctuels provenant desrésidus d'élevage, par commune, sur la "zone vulnérable"

tableau VI : Apports nets en azote d'origine agricole, par commune, surla "zone vulnérable".

31

Cheptel

Bovins (1)

Porcins

Ovins

Volailles

Total

Effectif

3 443

3 364

921

14 945

Flux brut total t/an N

Déjectiontotale

275,4

33,6

8,1

10,4

327,5

Dontpurins

34,4

10,1

-

-

44,5

Flux nettotal

t/an N

60,25

8,24

2,02

2,62

73,13

TABLEAU III : APPORTS TOTAUX BRUTS ET NETS D'AZOTE PAR LES RESIDUS

D'ELEVAGE, SUR LA ZONE D'ETUDE

(1) Mode de calcul du flux net (exemple de la première ligne)

bovins 80 kg dont 10 kg dans 6 m3 de purins

déjection : 80 x 3.443 = 275 440 kg

275 440 x 10dont

80= 34 430 kg en purins

241 010 kg

241 010 à 20 %34 430 1 35 %

48 202+ 12 050,5

60 252,5

32

Commune

Cuincy

Cuincy

Esquerchin

Izel

Izel

Izel

Izel

Quiéry

Site

Haute rive

Petit Cuincy

Faubourg

Nord du Bourg3 - 4 fermes

Sud du Bourg3 - 4 fermes

Tous vents

Chemin du Marbre

La Couture

Cheptel

300 P

150 B

400 P

150 P

150 P

100 P

200 P

5 000 V

Fluxd'azotet/an

0,32

0,52

0,42

0,16

0,16

0,10

0,21

0,87

2,76

B : bovins P : porcins V : volailles

TABLEAU IV : APPORTS D'AZOTE PAR LES REJETS PONCTUELS

D'EFFLUENTS D'ELEVAGE DANS LA "ZONE VULNERABLE"

remarque :certains sites de rejets constituent le regroupement de petitsélevages (40 à 50 têtes).

Commune

Cuincy

Esquerchin

F1ers-en-Escrebieux

Lambres-lez-Douai

Lauwin-Planque

Brebières

Hénin-Beaumont

Izel-les-Esquerchin

Quiéry-la-Motte

Fresnes-les-Montauban

Yitry-en-Artois

Neuvireuil*

Gavrelle*

Biache-Saint-Vaast*

total

Apports dans la zone d'étude

Flux nets F en t/an

diffus .

5,41

7,41

5,90

2,02

1,09

4,97

8,60

12,21

9,47

1,63

11,64

70,37

ponctuels

0,84

0,42

0,63

0,87

2,76

total

6,25

7,83

5,90

2,02

1,09

4,97

8,60

12,84

10,35

1,63

11,64

73,13

Surfacescorres-pondantes

545

519

472

271

112

745

815

975

600

412

770

Fluxspécifiquefiquekg/ha/an

9,9

14,3

12,5

7.5

9,8

6,8

10,6

12,5

15,8

4.0

15,1

11,3

11,3

11,3

Apports dans la zone vulnérable

Surfacescorres-pondantes

207

411

25

89

107

443

64

597

577

394

552

179

20

287

Flux nets F en t/an

diffus

2,05

5,96

0,31

0,67

1.11

3,01

0,68

7,46

9,12

1,58

8,33

2,02

0,23

3,24

45,77

ponctuels

0,84

0,42

0,63

0,87

2,76

total

2,89

6,38

0,31

0,67

1,11

3,01

0,68

8,09

9,99

1,58

8,33

2,02

0,23

3,24

48,53

* flux pris égal a la moyenne du total de la zone vulnerable.

TABLEAU V : APPORTS NETS D'AZOTE DIFFUS ET PONCTUEL PROVENANT DES RESIDUS D'ELEVAGE, PAR COMMUNE

Commune

Cuincy (F)Esquerchin (E)Flers-en-Escrebieux(Le Villers) (F)Lambres-les-Douai (F)Lauwin-Planque (F)Brebiêres (F)Hénin-Beaumont (F)Izel-les-Esquerchin (E)Quiéry-1a-Motte (E)Fresnes-les-Montauban (E)Vitry-en-Artoi s (F)Neuvireuil (F)Gavrelle (F)Biache-Saint-Vaast (F)

total

Apports dus aux engrai;t

GrandeCulture

1,973,90

0,250,821,053,830,64

5,725,13

3,825,221,790,202,87

37,21

Flux nets F en

Marai-chage

0,33

-----

--

-----

0,33

Boi s-Marai s

0,150,05

--0,06--

0,01-

0,040,51---

0,82

; artificielst/an

Prairies

0,050,11

_0,040,010,30_

0,130,32

0,060,15---

1,17

Total 1

2,174,39

0,250,861,124,130,64

5,865,45

3,925,881,790,202,87

39,53(4)

Apports(

Flux r

Apportsdiffus(épan-dages)

2,055,96

0,310,671,113,010,68

7,469,12

1,588,332,020,233,24

45,77(5)

dus aux tl'élevagelets F en

Apportsponc-tuels

0,840,42

__

__

0,630,87

_

_

- 24

2,76

3

"ésidus

t/an

Total 2

2,896,38

0,310,671,113,010,68

8,099,99

1,588,332,020,233,24

48,53

Total 1 + 2

Total

5,0610,77

0,561,532,237,141,32

13,9515,44

5,5014,213,810,436,11

88,06

88(1)

E

10,77

13,9515,44

5,50

_-

45,66

46(2)

F

5,06_

0,561,532,237,141,32

14,213,810,436,11

42,40

42(3)

oo

TABLEAU VI : APPORTS NETS EN AZOTE D'ORIGINE AGRICOLE, PAR COMMUNE, SUR LA "ZONE VULNERABLE"

3r—m

(E) : Bassin versant d'Esquerchin(F) : Bassin versant de Flers-en-Escrebieux

I I: valeur arrondie

Y compris apports pluviométriques(1) 107 (4) 48 •() (5)(2)(3)

5552

)5) 55

35

4 . AUTRES APPORTS

II s'agit principalement :

- des apports d'origine pluviale.sur les zones industrielles et d'acti-vités diverses (aéroports . . . ) estimés à 5 kg/ha/an ;

- des échanges entre le canal de dérivation de la Scarpe et l'aquifère.

L'apport retenu pour le bilan résulte du calage d'un modèle mathé-matique de la nappe (cf. Première Phase § 4.33 p. 57) . Il est estimé à7,9 t/an dans la zone considérée.que l'on a répartis arbitraitement pro-portionnellement au linéaire de' canal dans les communes traversées deBrebières et Vitry-en-Artois.

5. BILAN RECAPITULATIF DES APPORTS EN AZOTE

Le bilan sur l'ensemble de la "zone vulnérable"schématisé par lacarte des flux polluants permet de mieux apprécier l'impact des diversesactivités.

Le bilan quantitatif des apports en azote est résumé dans lestableaux VII, VIII et IX. Le flux total d'azote sur la "zone vulnérable"s'élève à 155 t/an. La fraction d'azote sous forme de rejets directs nereprésente que 4 % de l'azote total, donc l'impact de ces rejets serarelativement faible.

Les apports diffus constituent les 96 % d'azote restant et serépartissent sur toute la zone avec des flux spécifiques variant de5 kg/ha/an à 165 kg/ha/an . Les flux d'azote d'origine domestique représen-tent 23% du flux total, alors que les apports d'origine agricole représen-tent 69% du flux total.

Les apports divers représentent 9 % du flux total.

36

ORIGINE

1. Domestique

2 . Agricole

- engrais artificiels

- residues d'élevage

Total 1 + 2

3. Autres

- industries et activitésdiverses

- fuites du canal

Total 1 + 2 + 3

Pourcentages

Flux d'azol(v compris aDDortsDiffus

31

48 )103

55 .)

134

5,8

7,9

147,7

96

Ponctuel

4,5

3

7,5

7,5

4

te en t/anpluviométriaues}

Total

35,5

106

141,5

13,7

15¡5,2

100

%

23

68.

91

9

100

TABLEAU VII : BILAN RECAPITULATIF DES FLUX D'AZOTE NETS SUR LA

"ZONE VULNERABLE"

Commune

Cuincy

Esquerchin

Flers-en-Escrebieux

Lambres-les-Douai

Lauwin-Planque

Brebières

Hénin-Beaumont

Izel-les-Esquerchin

Quiéry-la-Motte

Fresnes-1es-Montauban

Vitry-en-Artois

Neuvireuil

Gavrelle

Biache-Saint-Vaast

TOTAL

(yDomestique

Diffus

3

1,8

1,5

-

2,4

5,4

-

2,6

2,1

1.1

10,8

-

-

-

30,7

Ponctuel

-

-

-

-

-

2,4

1

1

-

-

-

-

-

4,4

.Flux nets F en t/an,compris apports pluviometnques)

Agricole

Diffus

5

12,2

0,7

1,9

2,8

9,1

1,6

16,1

17

7,4

16,8

4,7

0,5

7,5

103,3

Ponctuel

1

0,5

-

-

- .

-

-

0,8

1

-

-

-

-

-

3,3

Individuel

et divers

0,6

-

-

0,7

0,5

0,7

-

0,6

1,2

0,3

1,3

' . -

-

-

5,8

Fuites

canal

-

-

-

-

2,9

-

-

-

-

5

-

-

-

7,9

Total

9,6

14,5

2,2

2,6

5,7

18,1

4,0

21,1

22,3

8,8

33,9

4,7

0,5

7,5

155,4

Flux spécifiquesen ko/ha/an

Surfaceconcernée

381

461

35.

225

' 265

685

65

756

860

484

1.050

179

20

287

5.753

25,2

31,4

62,9

11,6

21,5

26,4

61,5

27,9

25,9

18,2

32,3

26,3

25

26,1

27,0

TABLEAU VIII : BILAN RECAPITULATIF DES APPORTS D'AZOTE PAR ACTIVITE ET PAR COMMUNE

POUR LA "ZONE VULNERABLE"

Commune

Cuincy

Esquerchin

Flers-en-Escrebieux

Lambres-lez-Douai

Lauwin-Planque

Brebières

Hénin-Beaumont

Izel-les-Esquerchin

Quiéry-la-Motte

Fresnes-1es-Montauban

Vitry-en-Artoi s

Neuvireuil

Gavrelle

Bi ache-Sai nt-V aast

Flux spécifiques sur la zone =. en kg/ha/an . .

(y compris apports pluviometnques)Zone urbaine

asst.collectif

90

58

150

-

42

56

-

47

46

31,5

69

-

-

-

asst.individuel

165

110

-

-

72

-

-

84,5

80

65

132

-

-

-

Zone agricole

grandescultures

24,9

29,3

27,5

22,5

24,8

21,8

25,6

27,5

30,8

19

30,1

25,3

25,3

25,3

maraîchage

64,9

69,3

67,5

62,5

64,8

61,8

65,6

67,5

70,8

59

70,1

-

-

-

Bois-Marais

5

5

5

5

5

5

5

5

5

5

5 -

-

-

-

Prairies

14,9

19,3

17,5

12,5

14,8

11,8

15,6

17,5

20,8

9

20,1

-

-

-

Zone industrielle etactivitésdiverses

5

5

5

5

5

5

5

5

5

5

5

-

-

-

cooo

3»CO

TABLEAU IX : FLUX SPECIFIQUES D'AZOTE PAR COMMUNE ET PAR TYPE D'OCCUPATION DES SOLS

39

ANNEXE II

RAPPEL DES CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES ET HYDROCHIMIQUES DE LA NAPPE

1. PRESENTATION DE LA CARTE HYDROGEOLOGIQUE (PLANCHE III)

*Cette carte a été réalisée à partir des deux cartes géologiques

de Douai et Carvin précisées grâce à des sondages récents, notamment à lajonction des deux feuilles, (commune de Flers-en-Escrebieux), d'une partet de la carte piëzométrique levée en février-mars 1983 d'autre part.

Au point de vue géologique elle met en évidence trois types dezones :

- craie subaffleurante ou recouverte de limons dans la partie Nord-Ouest et Sud du secteur étudié (en vert),

- craie sous alluvions dans les hautes vallées (Escrebieux, Trinquise,Cojeul) (en bleu),

- craie sous tertiaire, argileux à la base, sableux au sommet (Argile deLouvil - Sables d'Ostricourt), dans la partie Sud (buttes isolées) etdans la partie Nord-Est (diverticule Sud du bassin d'Orchies).

Au point de vue hydfologique, elle schématise l'écoulement del'eau de la nappe de la craie et différencie à l'intérieur du bassin ver-sant souterrain des captages de Flers-en-Escrebieux, deux sous-bassins :

- l'un au Nord, complètement fermé et lui-même divisé en deux unités quel'on convient d'appel erales bassins versants Nord*:

. vallée de 1'Escrebieux ;

. vallée en limite Sud de la RNUR.Les trois quarts de sa surface sont occupés par la craie subaffleurante

ou recouverte de quelques mètres de limons ou alluvions.

- l'autre au Sud (vallées de la Sensée, de la Trinquise, du Cojeul)ouvert vers le Sud-Ouest dont les trois quarts de la surface sont pro-tégés par un recouvrement tertiaire argileux.

40

Le bassin versant de l'Escrebieux couvre une. cinquantaine dekm2. D'importants prélèvements y sont effectués :

- par les forages d'Esquerchin (2,8 millions de nvfyan)

- par les captages H.B.N.P.C. de Quiéry-1a-Motte (4,2 millions de n^/an)

Le trajet entre la nappe libre et les captages de Fiers (situésen nappe captive) est réduit en durée par suite de fortes perméabilitésdans la vallée de l'Escrebieux (qui constitue une zone de convergence desécoulements), et de la faible distance entre la nappe libre et les cap-tages.

Le bassin versant de la RNUR couvre une vingtaine de kilomètrescarrés dont les 2/5 environ se situent sous recouvrement tertiaire avecmise en captivité de la nappe à 3 à 4 km en amont du champ captant deFiers.

Dans le bassin versant Sud qui couvre plus de 120 km^, la nappede la craie est successivement du Sud vers le Nord :

- libre dans les zones d'affleurement de la craie et sous les buttestertiaires au Sud de la Sensée (base du tertiaire I une altitudesupérieure à celie de la surface de la nappe),

- semi captive sous les alluvions de la Sensée dont la base est le plussouvent argileuse, à argilo-sableuse,

- captive sous la butte tertiaire de Bellonne ou se produit une concen-tration des écoulements,

- semi-captive sous les alluvions au Sud de Corbehem,

- libre dans le secteur de Corbehem - Courchelettes,

- captive sous le diverti cule tertiaire du bassin d'Orchies.

D'importants prélèvements industriels sont effectués dans lesecteur à Corbehem et Courchelettes (BEGHIN SAY, GERLAND ...) soitenviron 3,7 millions de m3/an.

. Le Champ captant de Flers-en-Escrebieux situé à l'aval de cesbassins versants (sous recouvrement tertiaire) a prélevé en 1982 9.852millions de mètres cubes.

41

2. REPARTITION DES TENEURS EN NITRATES (PLANCHE DE SYNTHESE)

Lors de la première phase de la présente étude, dans le courantdu mois de Mars 1983, ont été prélevés 55 échantillons d'eau répartisessentiellement sur les deux bassins versants Nord d'une superficie del'ordre de 70 km2, ce qui en dehors des champs captants donne une densitéde un peu plus d'un point pour 2 km^.

Pour le bassin versant Sud, ont été reportés les résultats desanalyses effectuées par la D.D.A.S.S. sur les captages d'alimentation eneau potable communaux, assez bien répartis sur le secteur.

Sur ces prélèvements ont été effectués par le Laboratoire de laSociété des Eaux du Nord à Lille ou par l'Institut Pasteur (prélèvementsD.D.A.S.S.), les dosages suivants :

N03, N02, NH4, Cl, SO4.

Les résultats en ont été donnés dans les tableaux VII et VIII etsur la planche en annexe XIX du rapport de Première Phase.

Sur la planche de synthèse du présent rapport de Seconde Phaseont été définies en fonction des valeurs ponctuelles, de l'occupation dessols et du sens d'écoulement de la nappe, différentes zones de teneurs ennitrates :

- inférieures à 25 mg/1 (sous zone < 5 mg/1)

- comprises entre 25 et 50 mg/1

- comprises entre 50 et 100 mg/1

- supérieures à 100 m g / 1 .

Cette carte met en évidence deux grandes zones :

- la zone de nappe libre et mal protégée du bassin versant Nord ou lacraie est subaffleurante, avec des teneurs comprises entre 35 et 70m g / 1 , les plus fortes valeurs (supérieures à 50 mg/1) étantconcentrées dans la vallée de l'Escrebieux ;

- la zone à recouvrement tertiaire ou alluvial important (vallée de laSensée, de la Scarpe) où la nappe de la craie devient semi-captive àcaptive (Butte de Noyelles-sous-Bellonne, diverticule Sud du Bassind'Orchies vers Lambres-lez-Douai).

42

Les teneurs en nitrates deviennent rapidement inférieures à5 mg/1. Elles avoisinent les 15 à 25 mg/1 sur le pourtour de ces zonespar mélange avec des eaux localement plus chargées.

Dans le bassin versant de VEscrebieux (Nord), on remarque dansles zones soumises uniquement à l'influence agricole, que les teneurs ennitrates sont de 35 à 50 mg/1 et passent à des valeurs comprises entre 50 et70 mg/1 dans la vallée de VEscrebieux elle-même par suite des apportsurbains.

Dans le bassin versant Sud, les teneurs de l'ordre de 35 mg/1 auSud deviennent inférieures à 5 mg/1 sous la butte tertiaire de Noyelles-sous-Bellonne pour augmenter ensuite rapidement jusqu'à 20 à 25 mg/1 auniveau du captage de Lambres avant de redevenir à nouveau inférieures à5 mg/1 sous le tertiaire du bassin d'Orchies au Nord.

Au niveau du champ captant de Fiers on remarque une rapide dimi-nution des teneurs en nitrates des forages amont aux forages aval, Veaucaptée étant de provenances différentes (voir planche III) et une déni-tri fi cation naturelle ayant pu s'opérer lorsque son parcours captif estsuffisamment lent dans les zones "actives".

PLANCHES

Planche de synthèse

Société des Eaux du Nord

CHAMPS CAPTANTS D'ESQUERCHIN ET FLERS-EN-ESCREBIEUX

CARTE DES RISQUES MAJEURS DE POLLUTION

ECHELLE V50000

ZO5

V X -oft '«.V í7"" îfc

ií/í Abbaye

/A

*"Av If Gœulzi

.LEGENDE Teneurs en nitrales:

-27-6 Numéro de feuille au 1/50000 et N 'de huitième.

Occupation du sol :

Agricole

• • • • • # Limite principale de bassin versant souterrain.

O o o O O O " secondaire " *'

^™ ^ ~ ^ ^ Limite de la zone vulnérable.

. * . * . * Recouvrement tertiaire_

Q IQ Forage d ' A . E . P et indice national -

Ligne de courant ,

V V Céréales et plantes sarclées _

Urbaine

Zone urbanisée ancienne assainie-

Zone urbanisée nouvelle assainie-

Zone urbanisée à assainissement individuel.

Zone industrielle ou industrie.

J Inférieures à 25 m g / I _

Comprises entre 25 et 50 m g / I _

Comprises entre 50 et l00mg/ l_

I k | Zone à flux polluant important sur laquelle !I une intervention est nécessaire . '•

Origine du flux d'azote:

Flux spécifique estimi sur la zone en kg/an/hadeN

Voleur calculée en mg/l de N O 1 dons l'eau( 70 «2,43)_

Valeur mesuré« en mg/l d« Nir dans la rwppe delà craie-

Flux apporté sur la zone en tonnes /an de N".

Esquerchin

70170

40-701,8 2 |

u-<-- -

k

Planche: I

Société des Eaux du Nord

CHAMPS CAPTANTS D'ESQUERCHIN ET FLERS-EN-ESCREBIEUX

CARTE DES FLUX SPECIFIQUES POLLUANTS

P O L L U T I O N DIFFUSE

ECHELLE : 1/50000

B R G M : 84 A&J266NPC

2 7 - 6 Numéro de feuille au 1/SO 000'I N* de huitième.

O O O O o

10

Limite principale de bassin versant souterrain-

secondaire

Limite de la zone vulnérable-

Recouvrement tertiaire-

Forage d ' A . E . P et indice national -

. L É G E N D E .

Flux spécifique en k g / o n / h a de

à S | < à 12,15)

de 5 à 2S Ide12,15 à 60,75»

de 25 à 50 ( de 60,75 a 121,5 1

de S0 à 100

de 100 à 200

> à 200

(de 121,5 à 241

(de 243 à

> à 4W

Iffo **3 ft

— - * 3

- Q. S

Occupation du sol:

Agricote

B o i s -

Prairies-

Céréales et plantes sarclées-

Zone de maraîchage-

Urbaine

Zone urbanisée ancienne assainie

Zone urbanisée nouvelle assainie

Zone urbanisée à assainissement individuel-

Zone industrielle ou industrie-

Décharge ou dépôt à risque polluant-

Société des Eaux du Nord

C H A M P S CAPTANTS D'ESQUERCHIN ET FLERS-EN-ESCREBIEUX

CARTE DES FLUX POLLUANTS

POLLUTIONS PONCTUELLES

ECHELLE: 1/50000

8 R G M - 8 4 AGI 266 NPCSAFEGE. 75.10.94

20-6

27-2

Flers-en-Escrebieux

I.4S-

-

1,45

10-

-10

150

, •

- i " ' • " " • •

SeoumonT

£2,4•

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1,54

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2¿1 52

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47

4,5

0,3-

1,05

1,95

l

'¿'¿-14

36

4 S, 9-

80

ff

Esquerchin

1,06—

0,63

1,69

20—6

26

58—

no

- " - a Lpiterie' i ' . '

0,43\

Cuincy

*

P=1500,16

l*et

1'-.• —

= 30C0,3 2

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fr? 22,84 I 29

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2,2 30 |78,3

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Cvbchem

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Corbehem S

. , -6

Bioche

•. 7,2

-mPelves

Hamblain •'

15 | ins

Soilly

2,3 | 16 1 H 8 , 7

Limite c o m m u n a l « -

Numero ac rtume au t/SOOOOei n" ac hui!»cme-

_ LÉGENDE.

Occupation du sol urbaine

lEsquerchïnj

^ Zone urbanisée ancienne assainie¡Esquerçhin|

• # • # Limite principale de bassin versant souterrain-

o & O O o o o " secondaire

Limite dr \a 7nnr vulnerable-

Recouvrement tertiaire -

Zone urbaniiée nouvelle aisainie

= non raccordéeâ une S . E .

Quiéry-la-Motte= raccwdée a uneS.E .

Zone urbanisée à assainissement individuel.

4Zone industrielle ou industrie -

Décharge ou dépôt à risque polluant _ •

Collecteurs principaux des eaux usées-

Bassins d'infiltration des eaux pluviales-

Cuincy

1.790.75

2,84,

2)

214

90S8

0,43

Psi 0 00,10

Vitry

N o m de la c o m m u n e {non raccordée à une S E

N o m de la c o m m u n e (raccordée à une S E .

Zone urbanisée ancienne as sZone urbanisée nf"""- ••<*--^.Zone urbanisée o <ient individuel.

Fi iue sur la tont en kg /ha /an de H .Sv: ha -

Flux apporté par la zone e n t / a n .

Cuttures maraîchères ou horticoles-Surface en h a -F(ux en tonnes/an de W _

ElevagePfodun et norotïre . r=rorcms. tí: bovinsFlux en tonnesAin de r/_ V

Station d'épuration | S£.J r

N o m de la c o m m u n e .

ines /an -

.LEGENDE,

Alluvions quaternaires Isous limons).

Formatrons tertiaire (sous limons)- ——+33

Courbe isopièze principale delà nappe de la

craie et son altitude en m (état mars 19Ô3) -

" intercalaire

Formations tertiaires I sous alluvions)- • • • • • • Limite principal« d*- bassin versant souterrain

séno-turooienne Isous limons)- O O O O C C secondaire

Co) Forage d ' A . E . P

\ J Prélèvement en 10 m * / a n

yA (QrO,1 D 2; D en cm I -

i A ] Forage industriel

167 Indice national-

Ligne de courant principale -

secondaire-

Société des Eaux du Nord

CHAMPS CAPTANTS D'ESQUERCHIM

ET FLERS-EN-ESCREBIEUX

_ C A R T E H Y D R G É O L O G I Q U E -

ECHELLE : 1/50000

Planche: M

^ - Ü S Í ^

de 1Justk*

BRGM :8A AGI 266 NPC

SAFEGE: 75.W.94

27-1

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Société des Eaux du Nord

CHAMPS CAPTANTS D'ESQUERCHIN ET FLERS-EN-ESCREBIEUX

CARTE PROSPECTIVE

ECHELLE: 1/50000

BRGM . 84 AGI 266 NPCSAFEGE 7 5.10.94

-.v..-.-:-

Situation actuelle

..••••• Objectif horizon. 1990

-LÉGENDE.

27-6

Limite communa le -

Numéro de feuille au W 50 000 et n" de huitième.

Domaine agricole

V V \

Productions animales „

Productions végétales-

• • • • • # Limite principale de bassin versant souterrain.

O O O O o o o " secondaire

Limite de la zone vulnérable-

Recouvrement tertiaire -

Domaine urbain

Autres apports

(Canaux,pluies)

10 Forage d ' A . E P. çt indice national.