Upload
others
View
2
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
La mise en place d’un processus de délibération collégiale pour une décision médicale dans les situations difficiles.
Quelle éthique ?
Journée FMC de la SFGG : 18 mai 2010
Professeur François BLANCHARDC.H.U. de REIMSC.H.U. de REIMS
EREMAEspace national de Réflexions Ethiques pour
la Maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées
EA 3797« Santé Publique, Vieillissement et Troubles Cogniti fs
Et du Comportement dans les PathologiesDu Système Nerveux Central »
F. BLANCHARD - JL. NOVELLAI. MORRONE - M. KACK - R.MAHMOUDI - A. DEBART
B.COURTAIGNE – B. LAVALLART - D. MARTZ - E. QUIGNARDMF. ROCHARD-BOUTIER���� – MY. GEORGE – M. DRAME
A. FRANCO – L. PLOTON
LA MALADIE D’ALZHEIMER L’ ETHIQUE EN QUESTION
A. FRANCO – L. PLOTON
Journée FMC de la SFGG : 18 mai 2010
EA 3797Université de REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE
ETHIQUE
Ethymologie����1ère fois : 1265 in
« Le Trésor » Brunetto Latini����Latin d’empire ���� ethica ���� morale���� Grec ethos ���� ethikou ���� les moeurs
ETHIQUE
Très nombreuses définitions� Sagesse philosophique qui ordonne l’existence prati que à la
représentation du bien
����L’éthique précède la loi ou lui fait suite« Paul Ricoeur »« Paul Ricoeur »
����L’éthique est l’esthétique du dedans«P. Reverdy »Le livre de mon bord
����L’éthique est la forme prise par les valeurs et les pratiques morales dans un milieu, une culture, un groupe humain (une société)
« Max Weber »Ethique protestante et esprit du capitalisme
MORALE
ETHIQUE LOI
Morale � Universelle ?
Loi �Hétéronome ?
Ethique �Questionnement Pragmatique ?
DROIT &
DEONTOLOGIE
MORALE
Bien et mal
Impératifs
Action par devoir
DEONTOLOGIE
Lois, règles, normes
Obéissance formelle
ACTION EN VUE DU BIEN D’AUTRUI ET DU BIEN GENERAL
ETHIQUEValeurs et principes d’action
Questionnement et recherche de la
Décision efficace et légitime
Questionnement éthique
� Situations avec
� Conflit d’intentions ou d’intérêts� Choix avec risques� Incertitude sur le résultat� Incertitude sur le résultat� Contexte d’urgence� Contraintes économiques� Contraintes environnementales� Le début de la vie� La fin de la vie… pour un sujet vulnérable et malade
1 Le principe d’ autonomie
2 Le principe de bienfaisance
Les principes fondateurs
de la bio éthique
(Beauchamp et Childress)
2 Le principe de bienfaisance
3 Le principe de non malfaisance
4 Le principe de justice
Applicables :-à la personne âgée dépendante ?-à la maladie d’Alzheimer?Dans quel ordre?
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
� Principe d’humanité & de dignité
� Principe de solidarité
� Principe d’équité & de justice
� Principe d’autonomie & de liberté
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
Principe d’humanité & de dignité
Qualité unique d’un être humain appartenant à la Qualité unique d’un être humain appartenant à la communauté des êtres humains
« La dignité est essentielle, supérieure à tout prix. Elle n’admet ni équivalent, ni quantification, ni comparaison, ni commerce ». E. Kant
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
Principe d’humanité & de dignité
Affirmer la permanence du sujetAffirmer la permanence du sujet� Pour ce qu’il est aujourd’hui ;� Pour les traces de ce qu’il fut (histoire de vie).
Dans la maladie, cette personne assure sa part de n otre destiné collective et demeure notre frère en humani té.
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
Principe de solidarité
Appartenir à la même communauté :Appartenir à la même communauté :
� Responsabilité collective pour une aide mutuelle
� Base de notre système de santé
� Maintient le lien social entre les générations.
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
Principe d’équité et de justice
Reconnaissance et respect des droits et devoirs de chacun :
� Egalité dans l’accès aux soins et aux thérapeutiques
� Vigilance par rapport à l’âgisme
� Ni acharnement, ni abandon thérapeutique.
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
Principe d’autonomie et de liberté
Gouverner sa vie librement :
� Choisir ses conditions et son lieu de vie� Accepter ou refuser les thérapeutiques(Loi du 4/03/02)
� Donner des directives pour la fin de sa vie(Loi du 22/04/2005)
Le sujet ne pouvant faire comprendre ses désirs, on parle à sa place, on décide pour lui
- Le « sujet » devient un « objet » de soin »-
4 Principes FondamentauxDe L’Ethique
� Et trois autresJean BERNARD
Responsabilité� Responsabilité
� Devoir de compétence
� Refus du lucre
Un Principe éthique pragmatique
Bienfaisance Non malfaisance
Le plus grand bien le moindre malLe plus grand bien le moindre mal
mais le plus risqué mais le moindre risque
Des éthiques ! Et des pratiques!
Etude des problèmes et des choix concrets de nature morale au sein de la société dans les domaines de l’action(scientifique, technique, sociale, économique …)
Des champs différenciésDes champs différenciésBio éthiqueBusiness éthicsEthique du commerce
Les comités d’éthiqueCharger d’étudier et d’évaluer les problèmes éthiques posés par divers types d’activités et de leurs conséquences pour l’individu (et pour la société)
CHARTES ETHIQUES
�Engagement de nature morale quant à la politique et le comportement des entreprises ou des institutions.
����Code de bonnes pratiques
souvent � entre des groupements d’entreprises et
l’autorité publique
� entre les institutions et les usagers
(citoyens)
RISQUE D’INSTRUMENTALISATION DE L’ETHIQUE
L’Ethique comme :
� Enjeu d’affichage et de « com »
. Renforcer l’image externe
. Eviter les questionnements internes
�Caution et prévention des conflits�Caution et prévention des conflits
. Cautionner une décision déjà prise
. Rôle de prévention des conflits pouvant atteindre l’institution
�Mode palliatif pour masquer les dysfonctionnements majeurs :
« Air bag éthique » devant :
- Déficits de moyen, de management, d’organisation,
de formation
- En faire un metier réservé au « specialistes »
-
Quelle éthique ?
KANT
Ethique du jugement
HEGEL
Ethique de la décision
Loi morale universelle
Quelle éthique ?
Morale à prioriDroit de l’homme
Hippocratique
Morale a posterioriLe résultat mesure la
Conséquentialiste
Dimension individuelleLe contrat de soin
valeur de l’action Dimension collective
Solidarité
Ethique de bienfaisance
et de justice
Quelle éthique ?
L’homme soumis à une loi morale universelle
Ethique universaliste
Sujet universel n’existe pasRupture : surgissement du
Ethique de situation
morale universelleKant, Hegel, Alain sujet éthique
Foucault, Lacan, Badiou
L’homme est le sujet
Quelle éthique ?
Responsable vis à vis de l’autre vulnérable
Basée sur les droits de l’homme
Ethique de la personne individuelle
Ethique de Santé Publique
Ce qu’il y a d’humain en l’homme est pour lui la responsabilité qu’il a de l’autre - Emmanuel Levinas
Le médecin ne peut se contenter de mesurer, diagnostiquer, traiter ou pronostiquer ; il doit prendre parti pour l’autre.
Ethique de la Responsabilité
FRAGILE
PRÉVENTION
Ethique collective
Ethique individuelle
« too sick »« too healthy »
LA FRAGILITE EST UN ETAT INSTABLE
���� fonctions physiologiques
� fonctions cellulaires� capacités de réserve�limitation des aptitudes
relationnelles et sociales
� capacité à faire faceRisque Morbide
«FRAGILES» ont en commun: un SYNDROME CLINIQUE
... et NON une pathologie déterminée
FRAGILITE :Etat Instable
Concept Dynamique
���� multi systémique des réserves physiologiques
���� capacités d’adaptation���� capacités d’adaptation
���� capacités à faire face
Incapacité =Vulnérabilité
•Stress
•Pathologie bénigne
Le risque
� Scientifique� Probabilité de survenue d’un événement
0.9 ���� 0.05� Très souvent absence de « vérification
scientifique »� Le principe de précaution
Sens commun� Sens commun� Un danger potentiel
Apprécié par qui ?� Conséquences néfastes
Pour qui ?
Soi-même les autres(chute ?) (bicyclette ou voiture ?)
5 moments clés dans l’évolution
1- L’annonce du diagnostic2- Les difficultés au domicile
3- L’entrée en institution4- La dégradation en institution4- La dégradation en institution
5- La fin de la vie
Dr Jean-Claude Monfort
Exigence de cohérence, de continuité et d’anticipat ion
Le conflit éthiqueDes situations à risque (1)
� Information ���� Dire « la vérité » (le diagnostic)���� Le secret médical
� Mobilité ���� Conduite automobile���� Fugue���� Fugue���� Déambulation���� Chute
� Solitude ���� Le maintien à domicile (le gaz !)
� Comportements perturbants���� La maltraitance���� L’enfermement au domicile
en institution���� Les camisoles chimiques
Le conflit éthiqueDes situations à risque (2)
� Gestion des biens ���� Mesures de protection
���� Dépenses et désirs
Consentement ���� Entrée en institution� Consentement ���� Entrée en institution
���� Essai thérapeutique
� Survie ���� Refus de soins
���� Refus d’alimentation
���� Soins palliatifs
« L’intention éthique précède la loi morale »
Paul RicoeurTU
Le triangle éthique
ILJE
Les acteurs de la décision
Le maladeLe droit L ’éthique
L’équipe soignante Les proches
La société L ’institution
Relation tripartite
Les décideurs
� Le discours scientifique� La dégénérescence
Le malade Vulnérabilité
La position du
TU
ilje
� La dégénérescence� La mesure du déficit
� Sentiment des proches� Changements affectifs� Impression de déchéance
� Mise en question de sa « liberté »� Incapacité à
�Evaluer les situations
Le malade Incapacité
La position du
TU
ilje
�Evaluer les situations�Faire des choix rationnels�Communiquer du sens
� Risque éthiqueLe « sujet » devient un « objet » de soins
La position duJE
tuil
3 positions à risque
Il a le savoirle savoir faire Il impose ses choix sans négociation
Le médecin Le soignant
Il est découragéépuisé Il démissionne, ne décide rien
Il se protègea peur Il privilégie le « sécuritaire »
MAIS ne pas poser les problèmes au niveau éthique Angoisse culpabilité Souffrance des deux (soignant et malade)
� Facteurs de vulnérabilité non liés au patient� Charge et conditions de travail� Personnel insuffisant
La position du
IL
tuje
� Personnel insuffisant� Formation insuffisante� Vie collective� Architecture souvent délétère� Contraintes économiques
La famille
� Isolement� Manque
d’informations� Risques de
maltraitance.
� Liens affectifs� Inversion des rôles� Deuil anticipé
IL
tuje
La position du
maltraitance.� Solidarité� Soutien� Expréssion� Information
La société
� Peur� Ignorance� Commisération� Activisme
� Recherches
� Rejet� Exclusion� Abandon� Euthanasie
La position du IL
tuje
� Recherches� Réflexions
� Solidarités� Expérimentations� Communication
Les acteurs de la décision
� Chaque protagoniste se présente avec sa propre humanité
� Valeurs personnelles
� Expérience de vie� Expérience de vie
� Sentiments religieux
� Concepts philosophiques
La confrontation de différentes logiques
Des logiques institutionelles Sanitaires Médicales
Soignantes
Le débat éthique
Thérapeutiques
Sociales Judiciaire Administratives Gestionnaires …
Curative
D‘accompagnement
Le débat éthiqueLa confrontation de différentes logiques
Intérêt collectif Intérêt privé des personnes
Mission d’aide Normalisation et contrôle
Demande de l’usager Commande institutionnelle
Autonomie RéglementationAutonomie Réglementation
Protection Autonomie
Secret Information partagée
Logique de mission Logique de gestion
Liberté Sécurité
Le débat éthique
� Référence à des valeurs morales
Dignité Vérité RespectAutonomie Honnêteté SécuritéDignité Vérité RespectAutonomie Honnêteté SécuritéLiberté Intégrité FraternitéIntimité Egalité Protection des faiblesetc…
Quel consensus ?Quel hiérarchie ?
« La solution est plus vaste que le problème »
Le débat éthique
� Pas de « solution toute faite »� Identifier les situations « conflictuelles » � Identifier les situations « conflictuelles »
et les valeurs morales en jeu� Suggérer Une approche
Des méthodes de résolution
« La solution est plus vaste que le problème »
� Vignette clinique et éthique� (François Blanchard)� Mme Gisèle L’HIRONDELLE âgée de 85 ans, est
hospitalisée en urgence dans le service de Gériatrie court séjour pour maintien à domicile impossible.
� Elle vit à domicile avec sa fille Marguerite. Celle -ci, après une chute dans l’escalier, s’est fait une vilaine fracture de la cheville (fracture de la malléole tibiale spiroïde du péroné et fracture du 5ème rayon métatarsien).
� Mme Gisèle L’HIRONDELLE a pour seuls antécédents connus :
� ���� une insuffisance coronarienne� ���� une insuffisance coronarienne� ���� une hypertension artérielle� A l’entrée dans le service, elle a un certain état de
confusion avec agressivité et une dénutrition modérée. Après quelques jours, il persiste une déficience intellectuelle. Le MMS est à 21/30, les troubles de mémoire sont manifestes. Elle a parfois encore, des épisodes d’agressivité, en particulier au moment de la toilette.
� Le médecin traitant, le Docteur GENTIL, contacté au téléphone, signale les difficultés grandissantes du maintien à domicile avec un épuisement de sa fille Marguerite, liées en particulier à des épisodes d’agitation nocturne. I l a diagnostiqué chez Marguerite, un syndrome dépressif peu avant qu’elle ne se fasse cette fracture.
� Lorsqu’on envisage le retour à domicile, le SSIAD q ui la prenait en charge, signale des difficultés de plus en plus grandes et, est réticent à recommencer cette prise en charge. En effet, les épisodes de re fus ou de directives autoritaires et désagréables de la part de Mme Gisè le L’HIRONDELLE sont nombreux vis-à-vis du personnel du SSIAD ; il faut d ire que Mme Gisèle L’HIRONDELLE avait une vieille habitude de commande r. Elle avait succédé à son époux lors du décès de celui-ci, à la tête de l a petite entreprise qu’il avait créée et elle l’a dirigé avec succès, ce qui était inhabituel pour une femme à cette époque.
� Mme Gisèle L’HIRONDELLE a deux filles, Marguerite c élibataire, ancienne � Mme Gisèle L’HIRONDELLE a deux filles, Marguerite c élibataire, ancienne enseignante, qui à sa retraite il y a 7 ans, est ve nue vivre chez sa mère.
� Une seconde fille, Valériane, un peu plus jeune, ma riée ayant deux enfants dont 1 fille qui vit à proximité. Cette dernière, m ariée travaille ainsi que son époux et Valériane s’occupe régulièrement de ses de ux petits-fils.
� Contactée au téléphone, Valériane déclare « je ne pe ux pas et je ne veux pas m’occuper de ma mère. Elle a toujours préféré Margu erite et puis, je ne suis pas comme elle, je n’aurais jamais fait la promesse que lui a faite Marguerite de ne jamais la mettre en maison de retraite. Voyez où cela a conduit Marguerite. Ma mère a toujours été autoritaire, imp ulsive et de plus, elle est capricieuse ».
� Mme Gisèle L’HIRONDELLE a clairement fait savoir à la psychologue et à l’assistante sociale, qu’elle refusait systématique ment, toute entrée en maison de retraite.
� Qu’envisagez-vous en tant que médecin gériatre deva nt cette situation en posant les termes du débat éthique ?
� Vignette clinique et éthique II� (François Blanchard)� Deux ans plus tard, Mme Gisèle L’HIRONDELLE est
sous tutelle. Sa fille Marguerite, est sa tutrice.� Marguerite est sortie de son attitude dépressive et
démissionnaire devant sa mère et a repris les chose s en main. On apprend que Mme Gisèle L’HIRONDELLE a en main. On apprend que Mme Gisèle L’HIRONDELLE a été récemment changée d’EHPAD par sa fille car elle aurait débuté une relation amoureuse avec un réside nt.
� 4 mois après son arrivée dans ce nouvel EHPAD, Mme Gisèle L’HIRONDELLE vit de nouveau une relation amoureuse avec un autre résident M. Gaston LAPINEAU.
� M. LAPINEAU est de santé fragile, il a quelques difficultés à la marche mais, c’est un homme plutôt jovial qui est apprécié de l’ensemble du personnel de la résidence. De son côté, il semble effectivement s’attacher à Mme Gisèle L’HIRONDELLE.
� Marguerite L’HIRONDELLE s’inquiète. Elle indique au personnel qu’on doit surveiller sa mère, séparer Gi sèle L’HIRONDELLE et Gaston LAPINEAU au réfectoire et les empêcher de se voir en particulier, le soir dev ant la télévision.
� Elle menace, si les choses ne cessent pas, de retir er sa mère de cet établissement.
� Elle menace, si les choses ne cessent pas, de retir er sa mère de cet établissement.
� Elle accuse de surcroît les soignants de ne pas ten ir compte du fait que sa mère, ne peut donner son consentement, qu’elle est malade. Elle les menace a insi de les accuser de favoriser des « abus sexuels » sur sa mère.
� En tant que médecin coordonnateur, vous êtes saisi de cette affaire par le directeur.
� Quelle est votre attitude ? Poser les termes du déba t éthique.
� Vignette clinique et éthique III� (François Blanchard)� Deux ans plus tard, Mme Gisèle L’HIRONDELLE a été s éparée de Mr
Gaston LAPINEAU. Elle est rapidement tombée dans un e forme de mutisme, elle ne parle presque plus, elle refuse de sortir, se contentant de passer du lit au fauteuil lorsqu’on l a stimule.
� Lors de la toilette du matin, elle se met à s’agite r, elle repousse les soignants en criant « non, non, non », elle se débat, elle hurle « au viol », « laissez -moi ».viol », « laissez -moi ».
� Les soignants sont du coup souvent obligés de se me ttre à deux ou trois pour faire sa toilette. Une demande est faite à son médecin traitant, le Docteur GENTIL, de lui prescrire de qu oi la calmer, pour que la toilette se fasse dans de meilleures condit ions. Le Docteur GENTIL refuse de le faire, ne voyant pas la nécessi té d’ « assommer » Mme L’HIRONDELLE pour une histoire de toilette.
� L’équipe se tourne alors vers vous, médecin coordon nateur et vous interroge, vous demande d’intervenir.
� Quelle est votre attitude ?� Quels sont les termes du débat éthique ?