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Lycée Hoche MPSI B Feuille Espaces vectoriels euclidiens - Espaces préhilbertiens réels
1. (Eee01) Soit E euclidien, f une application de E dans Etelle que (f(x)/f(y)) = (x/y) pour tout couple (x, y) devecteurs de E. Montrer que f est linéaire et bijective.
2. (Eee02) On prend arccos( (u/v)‖u‖ ‖v‖ ) comme dé�nition de
l'écart angulaire entre deux vecteurs dans un espace pré-hilbertien.Existe-t-il trois vecteurs unitaires d'un espace euclidiendont les écarts angulaires deux à deux dépassent tous2π3 ?On considère p vecteurs unitaires a1, · · · , ap, montrerqu'il existe un couple (i, j) tels que i 6= j et que l'écartangulaire entre ai et aj soit plus petit que
arccos(− 1p− 1
)3. (Eee03) Dans R4 euclidien avec le produit scalaire cano-
nique pour lequel la base canonique B est orthonormée),former la matrice dans B de la symétrie orthogonale parrapport au plan d'équations
x1 + x2 − x3 − x4 =0x1 + 3x2 + x3 − x4 =0
4. (Eee04) Soit A ∈Mn(R), montrer que rg(A) = rg(tAA).
5. (Eee05) Montrer que (./.) dé�ni par (A/B) = tr(tAB) estun produit scalaire surMn(R). Véri�er que
‖AB‖ ≤ ‖A‖ ‖B‖
6. (Eee05) Dans R4 euclidien (la base canonique B est ortho-normée), on dé�nit v1 = (1, 2,−1, 1), v2 = (0, 3, 1,−1)et F = V ect(v1, v2). Déterminer une base orthogonaleet un système d'équations de F⊥.
7. (Eee07) Dans R4 euclidien (la base canonique B est ortho-normée), le sous espace vectoriel F est l'ensemble des(x1, x2, x3, x4) véri�ant les équations
x1 + x2 + x3 + x4 = 0x1 − x2 + x3 − x4 = 0
Déterminer la matrice dans B de la symétrie orthogonalepar rapport à F⊥.
8. (Eee08) Matrices de Gram
Soit x1, · · · , xp une famille de vecteurs d'un espace eu-clidien E et G(x1, · · · , xp) ∈ Mp(R) la matrice dont leterme i, j est (xi/xj).
a. Montrer que si la famille (x1, · · · , xp) est libre alorsla matrice G(x1, · · · , xp) est inversible.
b. Montrer que si la famille (x1, · · · , xp) est liée alorsla matrice G(x1, · · · , xp) n'est pas inversible.
c. Soit x1, · · · , xp libre, montrer qu'il existe des ma-trices inversibles P telles que
G(x1, · · · , xp) =tPP
En déduire que detG(x1, · · · , xp) > 0. Expliquerpourquoi on peut trouver une matrice P triangu-laire supérieure véri�ant la relation précédente.
Soit x un élément de E etm1, · · · ,mp+1 les mineursde G(x1, · · · , xp, x) associés aux indices
(p+ 1, 1), (p+ 1, 2), · · · , (p+ 1, p+ 1)
sur la dernière ligne.
d. Soit
y = (−1)p+2m1x1 + · · ·+ (−1)2p+1mpxp +mp+1x
montrer que y ∈ (Vect(x1, · · · , xp))⊥.e. Montrer que 1
mp+1y est la projection orthogonale
de x sur Vect(x1, · · · , xp)⊥.f. Montrer que
d(x,Vect(x1, · · · , xp)) =1
|mp+1|‖y‖
=
√det(G(x1, · · · , xp, x))det(G(x1, · · · , xp))
9. (Eee09) Les cinq polyèdres réguliers en dimension
trois.L'objectif de cet exercice n'est pas de construire ces po-lyèdres mais seulement de faire comprendre pourquoi iln'y en a que cinq.
Fig. 1 � tétraèdre
Fig. 2 � octaèdre
Fig. 3 � icosaèdre
Soit −→u ,−→v ,−→w trois vecteurs unitaires.On note α l'écart angulaire entre −→v et −→w , β l'écartangulaire entre −→w et −→u , γ l'écart angulaire entre −→uet −→v .On suppose (−→u /−→w ) et (−→v /−→w ) strictement positifs.Soit p la projection orthogonale sur le plan orthogonalà −→w et θ l'écart angulaire entre p(−→u ) et p(−→v ) (faire undessin).
Cette création est mise à disposition selon le ContratPaternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 Francedisponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
1 Rémy Nicolai _fex_eepdf du 4 septembre 2017
Lycée Hoche MPSI B Feuille Espaces vectoriels euclidiens - Espaces préhilbertiens réels
Fig. 4 � dodécaèdre
Fig. 5 � cube
a. i. Exprimer ‖p(−→u )‖ et ‖p(−→v )‖ à l'aide de α et β.
ii. Trouver une formule reliant cos θ et cos γ etfaisant intervenir α et β.
iii. Montrer que α = β entraîne cos θ < cos γ puisθ > γ.
b. Calculer l'angle entre deux côtés d'un polygoneplan régulier à p côtés.
c. On note p le nombre de sommets par face d'unpolyèdre régulier et q le nombre de faces autourd'un sommet. Le couple (p, q) est appelé le symbole
de Schla�i du polyèdre. On se propose de montrerque seuls 5 couples (p, q) sont possibles. En utilisantune projection bien choisie, montrer que
q(1− 2p
)π < 2π
En déduire(p− 2)(q − 2) < 4
Former les 5 couples possibles et les associer aux�gures proposées.
10. (Eee10) En utilisant un logiciel de calcul formel, calculer
inf{∫ 1
0
x2 (ex − ax− b)2dx, (a, b) ∈ R2
}inf{∫ 1
0
(x2 − ax− b)2 dx, (a, b) ∈ R2
}inf{∫ 1
0
x2 (lnx− ax− b)2dx, (a, b) ∈ R2
}11. (Eee11) Soit E un espace euclidien de dimension 4 muni
d'une base orthonormée B = (e1, e2, e3, e4). Un sous-espace V est dé�ni par : un vecteur de coordonnées(x, y, z, t) dans B appartient à V si et seulement si{
x+ y + z + t = 0x+ 2y + 3z + 4t = 0
Déterminer la matrice de la symétrie orthogonale parrapport à V .
12. (Eee12) Soit E un espace euclidien de dimension 4muni d'une base orthonormée B = (e1, e2, e3, e4). Dé-terminer la projection orthogonale sur Vect(u, v) de(x1, x2, x3, x4) avec :
u = e1 + e2 + e3 + e4 v = 2e1 + 3e4
13. (Eee13) Soit E un espace euclidien de dimension 4 munid'une base orthonormée B = (e1, e2, e3, e4). Former lamatrice dans B de la symétrie orthogonale par rap-port au plan engendré par les vecteurs de coordonnées(2, 2,−1, 1) et (2, 5, 0, 1) dans B.
14. (Eee14) Soit E un espace euclidien et x, y deux élémentsde E. En considérant∥∥‖y‖2x− (x/y)y
∥∥2
montrer l'inégalité de Cauchy-Schwarz avec son casd'égalité.
15. (Eee15)
a. Soit E un R-espace vectoriel muni d'une base(e1, e2, e3). On considère trois vecteurs
u = e1 + 2e2 + e3
v = e1 + e3
w = −e1 + e2
Déterminer la matrice dans (e1, e2, e3) d'un produitscalaire pour lequel (u, v, w) est orthonormée.
b. Généralisation. Soit A et B deux bases d'un R-espace vectoriel E de dimension n et P la matricede passage de A dans B.Quelle est la matrice dans A d'un produit scalairepour lequel la base B est orthonormée ?
c. Exemple. Calculer la matrice comme dans la ques-tion précédente avec
bk =k∑i=1
(k − i+ 1)ai
pour k entre 1 et n.
16. (Eee16) Soit u et v deux vecteurs d'un espace euclidien E.En exprimant (u/v) avec des normes, factoriser
‖u‖ ‖v‖ − (u/v)
En déduire que l'inégalité triangulaire est équivalente àcelle de Cauchy-Schwarz.
17. (Eee17) On veut montrer que, pour k entre 1 et un entierp > 1 �xé, les fonctions
sk :
{R→ Rt 7→ sin(kt)
forment une famille libre dans l'espace C([0, π2 ]).a. Calculer ∫ π
0
sin(it) sin(jt) dt
En déduire que la famille des fonctions dé�nies dans[0, π] est libre.
Cette création est mise à disposition selon le ContratPaternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 Francedisponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
2 Rémy Nicolai _fex_eepdf du 4 septembre 2017
Lycée Hoche MPSI B Feuille Espaces vectoriels euclidiens - Espaces préhilbertiens réels
b. Soit λ1, · · · , λp des nombres complexes. Montrerque si la fonction
t→ λ1 sin t+ λ2 sin(2t) + · · ·+ λp sin(pt)
s'annule strictement plus de 2p fois alors les λi sonttous nuls. Que peut-on en déduire relativement àdes restrictions des fonctions considérées ?
18. (Eee18) Dans un espace euclidien, p est une projection telleque
∀x ∈ E, ‖p(x)‖ ≤ ‖x‖
Montrer que p est une projection orthogonale.
19. (Eee19) Soit E euclidien, f ∈ L(E) et α > 0. On considèreles deux propriétés suivantes
∀x ∈ E, ‖f(x)‖ = α‖x‖∀(x, y) ∈ E2, (f(x)/f(y)) = α2(x/y)
a. Montrer que les deux propriétés sont équivalentes.On dit alors que f est une similitude de rapport α.
b. Montrer qu'un endomorphisme non nul de E estune similitude si et seulement si il conserve l'ortho-gonalité.
20. (Eee20) On considère un R-espace vectoriel E de dimensionp ≥ 3 muni d'une base E = (e1, · · · , en) et p nombresréels a1, · · · , ap−1, c. À l'aide d'une matrice
S =
1 0 · · · · · · 0 a1
0 1. . .
... a2
.... . .
. . .. . .
......
.... . . 1 0 ap−2
0 · · · · · · 0 1 ap−1
a1 a2 · · · ap−2 ap−1 c
on dé�nit une forme bilinéaire symétrique β sur E enposant :
∀(x, y) ∈ E2, β(x, y) = tMatE
(x)S MatE
(y)
Montrer que β est un produit scalaire si et seulement sidetS > 0.
21. (Eee21) On considère un R-espace vectoriel E de dimen-sion 4 avec une base orthonormée E = (e1, e2, e3, e4).L'hyperplan H est l`ensemble des vecteurs x dont lescoordonnées (x1, x2, x3, x4) véri�ent
5x1 − 2x2 − 2x3 + 4x4 = 0
Former la matrice dans E de la symétrie orthonogonale(ré�exion) par rapport à H.
22. (Eee22) Soit E euclidien et U , V deux sous-espaces vecto-riels de E. Montrer que, pour tout a ∈ E, il existe ununique (x, u, v, y) tel que
a = x+ u+ v + y avec
x ∈ U ∩ Vu ∈ (U ∩ V )⊥ ∩ Uv ∈ (U ∩ V )⊥ ∩ Vy ∈ U⊥ ∩ V ⊥
23. (Eee23) Soit E un espace euclidien, (a, b) une famille librede deux vecteurs, V = Vect(a, b) et p la projection or-thogonale sur V . On note
Φ :
E \ {0E} → R
x 7→ (x/a)(x/b)‖x‖2
H = Φ(E \ {0E})
a. Montrer queH est un intervalle contenant 0 et qu'ilest égal à Φ(V \ {0E}).
b. Étudier la fonction ϕ dé�nie dans R :
λ 7→ λ
‖λa+ b‖2
On précisera en particulier les limites et les ex-tréma.
c. Soit xλ = λa+ b. Exprimer, en fonction de λ,
(xλ/a)(xλ/b)− (a/b) ‖xλ‖2
d. En déduire H puis l'inégalité de Richard
((a/b)− ‖a‖‖b‖)) ‖x‖2 ≤ 2(x/a)(x/b)
≤ ((a/b) + ‖a‖‖b‖)) ‖x‖2
24. (Eee24) Soit E = C2([0, 1]). On dé�nit
∀(f, g) ∈ E2, (f/g) =∫ 1
0
(f(t)g(t) + f ′(t)g′(t)) dt
a. Montrer que (./.) est un produit scalaire.
b. Soit
F = {f ∈ E tq f(0) = f(1) = 0}G = {g ∈ E tq g′′ = g}
Montrer que F et G sont supplémentaires orthogo-naux. Préciser la projection orthogonale sur G.
25. (Eee25) Dans R3 euclidien canonique, on note E =(e1, e2, e3) la base canonique et
w = 2e1 + 3e2 + e3 = (2, 3, 1),
Π = (Vectw)⊥ , s = sΠ, S = MatE
s.
a. Donner une base (u, v) de Π. Pourquoi (u, v, w) est-elle une base de E ?
b. Écrire la matrice S′ de s dans (u, v, w).
c. En déduire S.
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3 Rémy Nicolai _fex_eepdf du 4 septembre 2017
Lycée Hoche MPSI B Feuille Espaces vectoriels euclidiens - Espaces préhilbertiens réels : corrigés
1. Soit f une application qui n'est pas supposée linéairemais qui conserve le produit scalaire. Pour tous vecteursx et y, développons
‖f(x+ y)− f(x)− f(y)‖2
On obtient une somme de produits scalaires avec des fde chaque côté que l'on peut enlever par conservationdu produit scalaire. Cela conduit au développement de
‖(x+ y)− x− y‖2 = 0
On montre de même que
‖f(λx)− λx‖2 = 0
Une fois que l'on sait que f est linéaire, on montre qu'elleest injective en considérant la norme d'un vecteur dunoyau puis qu'elle est bijective car un espace euclidienest de dimension �nie.
2. (Cee02) On part de la formule (pour 3 vecteurs unitaires)
‖a+ b+ c‖2 = 3 + 2(a/b) + (a/c) + (b/c)
Comme cos est décroissante dans [0, π] :
écart ang. δ >2π3⇒ cos δ < −1
2
Si les trois écarts angulaires étaient plus grand que 2π3 ,
le carré scalaire serait négatif.De même avec p vecteurs :
0 ≤
∥∥∥∥∥p∑i=1
ai
∥∥∥∥∥2
= p+ 2∑i<j
(ai/aj)
≤ p+ p(p− 1) max {(ai/aj), i 6= j}
⇒ max {(ai/aj), i 6= j} ≥ − 1p− 1
3. pas de correction pour Eee03.tex
4. (Cee04) Une inégalité vient de
rg(PQ) ≤ min(rg(P ), rg(Q))
Pour l'autre, on note r = rg(A) et on considère les co-lonnes
Ci1 , · · · , Cir
formant une base de l'espace des colonnes de A. La ma-trice du produit scalaire dans cet espace est inversible.Elle est extraite de tAA.
5. pas de correction pour Eee05.tex
6. pas de correction pour Eee06.tex
7. pas de correction pour Eee07.tex
8. pas de correction pour Eee08.tex
9. pas de correction pour Eee09.tex
10. pas de correction pour Eee10.tex
11. (Cee11) Comme V = Vect(u, v)bot avec
u = (1, 1, 1, 1), v = (1, 2, 3, 4),
on commence par orthogonaliser la famille (u, v) en(u, v′) avec
v′ = v − 52u =
12
(−3,−1, 1, 3)
On utilise pV ⊥ pour exprimer la symétrie :
sV = IdE−2pV ⊥
avec
pV ⊥((x1, x2, x3, x4))
=x1 + x2 + x3 + x4
4(1, 1, 1, 1)
+−3x1 − x2 + x3 + 3x4
20(−3,−1, 1, 3)
12. (Cee12) On orthogonalise (u, v) en (u′, v′) avec
v′ = v − 54u =
14
(3,−5,−5, 7)
En notant V = Vect(u, v),
pV ((x1, x2, x3, x4)) =x1 + x2 + x3 + x4
4(1, 1, 1, 1)
+3x1 − 5x2 − 5x3 + 7x4
108(3,−5,−5, 7)
13. (Cee13) Notons u et v les deux vecteurs donnés et P le planqu'ils engendrent. Orthogonalisons la famille en (u,w)avec
w = v − (u/v)‖u‖2
u = v − 32u
Les coordonnées de w sont
12
(−2, 4, 3,−1)
La symétrie demandée s'écrit
sP = pP − pP⊥ = 2pP − IdE
avec
pP (x) =(x/u)‖u‖2
u+(x/v)‖v‖2
v
La colonne des coordonnées de pP (x) s'écrit
110
(2x1 + 2x2 − x3 + x4)
22−11
+130
(−2x1 + 4x2 + 3x3 − x4)
−243−1
La matrice de pP est donc
130
16 4 −12 84 28 6 2−12 6 12 −6
8 2 −6 4
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4 Rémy Nicolai _fex_eepdf du 4 septembre 2017
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celle de sP :
115
1 4 12 84 13 6 2−12 6 −3 −6
8 2 −6 −11
14. (Cee14) Développons la quantité que l'énoncé nous de-
mande de considérer (vecteurs non nuls)∥∥‖y‖2x− (x/y)y∥∥2
= ‖y‖4‖x‖2 + (x/y)2‖y‖2 − 2‖y‖2(x/y)2
= ‖y‖2 (‖y‖‖x‖ − |(x/y)|) (‖y‖‖x‖+ |(x/y)|)︸ ︷︷ ︸>0
On en déduit l'inégalité de Cauchy-Schwarz. Dans le casd'égalité, on retrouve bien que les vecteurs sont coli-néaires.
15. (Cee15)
a. On utilise la formule de la question b. On obtient
P =
1 1 −12 0 11 1 0
, P−1 =
12
12 − 1
2
− 12 − 1
232
−1 0 1
La matrice cherchée est
32
12 −2
12
12 −1
−2 −1 72
Remarque. Le code Maple suivant permet d'e�ec-tuer le calcul
with(LinearAlgebra):
P := Matrix([[1,1,-1],[2,0,1],[1,1,0]]);
Q :=P^(-1);
MatrixMatrixMultiply(Transpose(Q),Q);
b. D'après les formules (de cours) de changement debase pour la matrice d'un produit scalaire :
MatB
(/) = tPBBMatB
(/)=In
PBB = tP−1P−1
c. On peut exprimer assez facilement a1, a2, a3 enfonction des bi puis véri�er la formule
bk−1 − 2bk + bk+1 = ak+1
pour k entre 2 et n− 1. On en déduit la matrice depassage
P−1 =
1 −2 1 0 · · · 0
0 1 −2 1...
0 1 −2. . . 0
.... . .
. . .. . . 1
. . .. . . −2
0 · · · 0 1
puis la matrice cherchée qui est une matrice bandede largeur 4
1 −2 1 0 0 · · · 0
−2 5 −4 1 0...
1 −4 6 −4 1. . . 0
0 1 −4 6. . . 0
0. . .
. . .. . .
. . . 1...
. . .. . . 1 −4 6 −4
0 · · · 0 0 1 −4 6
16. (Cee16)
(u/v) =12(‖u+ v‖2 − ‖u‖2 − ‖v‖2
)⇒ ‖u‖ ‖v‖ − (u/v) =
12((‖u‖+ ‖v‖)2 − ‖u+ v‖2
)= (‖u‖+ ‖v‖+ ‖u+ v‖)︸ ︷︷ ︸
≥0
(‖u‖+ ‖v‖ − ‖u+ v‖)
On en déduit l'équivalence demandée.
17. (Cee17)
a. Il s'agit d'un calcul classique à savoir faire très ra-pidement. En linéarisant, on trouve que l'intégraleest nulle pour i 6= j et égale à π
2 si i = j. On en dé-duit que la famille est orthogonale pour le produitscalaire habituel dé�nie par l'intégrale du produit.Comme elle est constituée de fonctions non nulle,cette famille est libre.
b. Écrivons chaque sin avec une exponentielle.
sin(kt) =12i((eit)k − (eit)−k
)En factorisant par eikt, on peut écrire la somme desin sous la forme
eiktP (eit)
où P est un polynôme à coe�cients complexes (ets'exprimant simplement en fonction des λk) de de-gré 2p. Lorsque ce polynôme admet strictementplus de 2p racines, tous ses coe�cients sont nulsdonc les λk sont tous nuls.On en déduit que la famille des restrictions à unintervalle non réduit à un point est libre. En e�etun tel intervalle contient une in�nité de points.
18. (Cee18) On va montrer que, si p n'est pas orthogonale, ilexiste un vecteur strictement plus long que l'un de sesantécédents par projection.En e�et Im p ⊂ ker(p)⊥ est alors faux sinon on auraitl'égalité. Il existe b ∈ Im(p) qui n'est pas orthogonalà ker(p) donc il existe a ∈ ker(p) tel que (a/b) 6= 0.Pour tous les réels λ, les vecteurs bλ = b + λa sont desantécédents de b pour la projection. Quel est le pluscourt ? Aura-t-on la malchance que ce soit b0 = b ?Une équivalence locale en 0 prouve que non :
‖bλ‖2 − ‖b‖2 ∼ 2(a/b)λ
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Il existe donc bien des λ réels proches de 0 tels que
‖bλ‖ < ‖b‖ = ‖p(bλ)‖
19. (Cee19)
a. Un sens est évident par spécialisation, l'autre estfacile par linéarité en utilisant les identités de po-larisation.
b. Il est évident qu'une similitude conserve l'orthogo-nalité d'après la deuxième propriété.Considérons un f ∈ L(E) qui conserve l'orthogo-nalité.Pour tous x et y dans E avec x 6= 0, on a alors :
(f(x)/f(y)) =‖f(x)‖2
‖x‖2(x/y)
Il su�t pour cela d'orthogonaliser (x, y) en (x, y′)et d'écrire que f(x) et f(y) sont orthogonaux.Il reste à montrer que tous les
αx =‖f(x)‖2
‖x‖2
sont égaux entre eux pour tous les x non nuls.En échangeant les rôles de x et de y, on obtientαx = αy pour x et y non nuls et non orthogonaux.Lorsque x et y sont orthogonaux, on peut toujourstrouver un z non nul et qui n'est orthogonal à aucundes deux. On en déduit l'égalité par transitivité.
20. (Cee20) Le déterminant de S se calcule facilement avec laméthode du pivot standard. On se ramène à une matricetriangulaire supérieur avec des 1 sur la diagonale saufpour le terme p, p. On obtient
detS = c− a21 − a2
2 − · · · − a2p−1
Il reste à véri�er que β(x, x) ≥ 0 et que β(x, x) = 0 en-traine x = 0 pour tout vecteur x de E.Considérons donc un vecteur x quelconque de coordon-nées (x−1, · · · , xp). On calcule en utilisant d'abord l'ex-pression matricielle puis en faisant apparaitre des carrés
β(x, x)
=(x1 · · · xp
)
x1 + a1xpx2 + a2xp
...xp−1 + ap−1xp
a1x1 + · · ·+ ap−1xp−1 + cxp
= x2
1 + · · ·+ x2p−1 + cx2
p + 2 (a1x1 + · · ·+ ap−1xp−1)xp=((x1 + a1xp)2 − a2
1x2p
)+ · · ·
+((xp−1 + ap−1xp)2 − a2
p−1x2p
)+ cx2
p
= (x1 + a1xp)2 + · · ·+ (xp−1 + ap−1xp)2 + (detS)x2p
On en déduit les propriétés demandées.
21. (Cee21) Sur l'équation de H, on lit les coordonnées d'unvecteur u orthogonal à H :
u = 5e1 − 2e2 − 2e3 + 4e4
Soit U = Vect(u) = H⊥. La symétrie sH par rapport àH s'exprime en fonction de la projection pU sur U
sH = pH − pU = IdE − 2pU
On connait l'expression vectorielle de PU :
pU (x) =(x/u)‖u‖2
u
soit pour la matrice des coordonnées :
149
(5x1 − 2x2 − 2x3 + 4x4)
5−2−24
On en déduit la matrice de pU :
149
25 −10 −10 20−10 4 4 −8−10 4 4 −820 −8 −8 16
puis celle de sU
149
−1 20 20 −4020 41 −8 1620 −8 41 16−40 16 16 17
22. (Cee22) Soit U et V deux sous-espaces de E euclidien. On
veut montrer que, pour tout a ∈ E, il existe des uniquesvecteurs
x ∈ U ∩ V, u ∈ (U ∩ V )⊥ ∩ U, v ∈ (U ∩ V )⊥ ∩ V,y ∈ U⊥ ∩ V ⊥
tels que x = x+ u+ v + y.Existence. Décomposons a en utilisant la formule ducours pour l'orthogonal d'une somme :
a = pU⊥∩V ⊥(a)︸ ︷︷ ︸=y
+ pU+V (a)︸ ︷︷ ︸=b
On peut encore décomposer b (sans unicité). Il existeu0 ∈ U et v0 ∈ V tels que b = u0 + v0.Comme U ∩ V est un sous-espace de U et de V , posons
u = p(U∩U)⊥∩U (u0), v = p(U∩V )⊥∩U (u0)
Alors :
u0 = u+ wu avec wu ∈ U ∩ Vv0 = v + wv avec wv ∈ U ∩ V
}⇒ b = u+ v + (wu + wv)︸ ︷︷ ︸
=x∈U∩V
Unicité.
a = x+ u+ v︸ ︷︷ ︸∈U+V=(U⊥∩V ⊥)⊥
+ y︸︷︷︸∈U⊥∩V ⊥
⇒ y = pU⊥∩V ⊥(a)
Cette création est mise à disposition selon le ContratPaternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 Francedisponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
6 Rémy Nicolai _fex_eepdf du 4 septembre 2017
Lycée Hoche MPSI B Feuille Espaces vectoriels euclidiens - Espaces préhilbertiens réels : corrigés
a = x︸︷︷︸∈U∩V
+ u+ v + y︸ ︷︷ ︸∈U⊥+V ⊥=(U∩V )⊥
⇒ x = pU∩V (a)
Ceci assure l'unicité du x et du y. d'autre part,
x+ u+ v + y = x+ u′ + v′ + y ⇒ u+ v = u′ + v′
⇒ u− u′ = v′ − v ∈ (U ∩ V )⊥ ∩ (U ∩ V ) = {0e}
23. (Cee23)
a. L'ensemble H contient 0 car Φ(x) = 0 si x ∈ V ⊥.Soit u ∈ V ⊥. La fonction
λ 7→ Φ(λx+ u)
est continue. L'image de [0, 1] est un intervalle quicontient [0,Φ(x)]. On en déduit que H est un in-tervalle. De plus
Φ(x) =‖p(x)‖2
‖x‖2︸ ︷︷ ︸∈[0,1]
Φ(p(x))
donc H = Φ(V ).
b. La fonction est une fraction rationnelle
ϕ(x) =λ
‖a‖2λ2 + 2(a/b)λ+ ‖b‖2
Le dénominateur ne s'annule pas, elle change designe en 0 et converge vers 0 en + et −∞. Le cal-cul de la dérivée montre qu'elle admet ses extrémaabsolus pour
λ = ±‖b‖‖a‖
les valeurs étant
M =‖a‖‖b‖
‖‖b‖a+ ‖a‖b‖2=
12 ((a/b) + ‖a‖‖b‖)
m = − ‖a|‖b‖‖‖b‖a− ‖a‖b‖2
=1
2 ((a/b)− ‖a‖‖b‖)
c. En développant, on trouve
Kλ avec K =(‖a‖2‖b‖2 − (a/b)2
)d. En fait H est l'image d'une partie de V encore plus
restreinte car
Φ(λa+ µb) = Φ(λ
µa+ b)
On peut donc se limiter aux Φ(xλ) et d'après c.
Φ(xλ) = (a/b) +Kϕ(λ)
On en tire
H = [(a/b) +Km, (a/b) +KM ]
24. pas de correction pour Eee24.tex
25. (Cee25)
a. L'énoncé n'impose rien à u et v sauf d'être ortho-gonaux à w. Choisissons
u = e1 − 2e3 = (1, 0,−2)v = e2 − 3e3 = (0, 1, 3)
La famille (u, v) est libre et ses deux vecteurs sontorthogonaux à w donc la famille (u, v, w) est libre,c'est une base de E.
b. Par dé�nition de s, s(u) = u, s(v) = v, s(w) = −w.On en déduit
S′ =
1 0 00 1 00 0 −1
c. On en déduit par changement de base
S = P S′ P−1 avec P =
1 0 20 1 3−2 −3 1
après calculs
P−1 =14
8 −6 26 −5 3−2 3 −1
,
S =17
3 6 −2−6 −2 −3−2 −3 6
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7 Rémy Nicolai _fex_eepdf du 4 septembre 2017