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136 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
VocAbuLAIRE Sommaire
Vocabulaire
41. Chasser les verbes passe-partout
42. Les verbes de parole
43. Le vocabulaire du théâtre
44. Les connecteurs : spatiaux, temporels et logiques
45. Les embrayeurs
46. La modalisation : l’expression du doute, les adverbes
47. La formation des mots
48. L’origine des mots
49. Le sens des mots
50. Les niveaux de langage
51. Les figures de style
52. Le dictionnaire
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 137
VocAbuLAIRE
41. Chasser les verbes passe-partout
Lorsque vous rédigez, notamment lorsqu’il s’agit d’une description, certains verbes et expressions sont particulièrement utilisés (comme être, faire, dire, il y a…).
Vous devez penser à diversifier le choix des verbes en employant des verbes attributifs, ou verbes d’état (comme devenir, rester, demeurer, avoir l’air, sembler, paraître, passer pour…) et chasser les verbes passe-partout en utilisant :
- des verbes de perception
- des verbes de mouvement
I. DES VERBES DE PERCEPTION (= RELATIFS AUX CINQ SENS)
Si la description est faite par un narrateur omniscient (qui sait tout) ou un narrateur-personnage (qui fait partie de l’histoire), vous pouvez utiliser des verbes de perception qui permettront de faire découvrir leurs sentiments et leurs impressions. Il faudra utiliser alors le vocabulaire des cinq sens :
• Voir (la vue : perceptions visuelles) :
- avec attention : dévisager – fixer – espionner – examiner – guetter – inspecter – observer – regarder – scruter – surveiller – toiser – viser…
- avec admiration : admirer – contempler – dévorer des yeux…
- sans pouvoir détacher les yeux : être fasciné – être hypnotisé…
- avec difficulté : apercevoir – deviner – distinguer – entrevoir…
- brutalement : constater – découvrir – remarquer – sauter aux yeux…
- rapidement : jeter un coup d’œil – lorgner – saisir à la dérobée…
• Entendre (l’ouïe : perceptions auditives) :
écouter – ouïr – percevoir – tendre l’oreille – venir aux oreilles…
- un bruit agréable peut : bercer – calmer – caresser – charmer – envoûter – réjouir…
- un bruit désagréable peut : agresser – assourdir – siffler – déchirer les tympans…
138 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
• Sentir (l’odorat : perceptions olfactives) :
aspirer – flairer – humer – répandre – renifler – respirer…
- une odeur agréable peut : embaumer – exhaler – fleurer – humer…
- une odeur désagréable peut : écœurer – empester – donner la nausée – puer…
• Goûter (le goût : perceptions gustatives) :
se régaler – siroter – avaler – déguster – se délecter – se rassasier – dévorer – croquer…
• Toucher (le toucher : perceptions tactiles) :
chatouiller – tripoter – masser – égratigner – érafler – écorcher…
- avec brutalité : appuyer – saisir – cogner – frictionner – frotter – heurter…
- avec douceur : caresser – câliner – enlacer – flatter…
- avec insistance : palper – pétrir – presser – tâter…
- avec légèreté : effleurer – frôler …
II. DES VERBES DE MOUVEMENT
S’il est question de décrire un paysage avec expressivité, il faut varier les verbes selon qu’il s’agit :
• d’éléments verticaux : se dresser – dominer – s’élever – surmonter – surplomber – dégringoler – descendre – dévaler – glisser – plonger…
• d’éléments horizontaux : barrer l’horizon – courir – se découper – se déployer – s’étendre – s’étirer – délimiter…
• d’éléments en mouvement : s’agiter – couler – courir – danser – glisser – onduler – tournoyer …
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 139
Vocabulaire
42. Les verbes de paroleIl existe de nombreux synonymes aux verbes dire, demander et répondre. Ces verbes de parole permettent d’enrichir les propos des personnages en apportant d’importantes nuances de sens.
Les verbes de parole peuvent :
- exprimer un jugement
- exprimer un sentiment
- poser une question
- rapporter un dialogue
- donner une réponse
- continuer le dialogue
- terminer le dialogue
- etc…
Voici les verbes de paroles les plus utiles.
140 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
s’indigner
sʼénerver
s’emporter
soupirer
se lamenter
supplier
geindre
gémir
La colère
Le chagrin
La moquerie
se moquer
railler
ironiser
ricaner
ronchonner
se plaindre
s’élever contre
La mauvaise humeur
Exprimer dessentiments
Prononciation
Terminer ledialogue
faible
Intensité de la voix
crier
vociférer
s’esclaffer
rugirforte
tonner
s’égosiller
s’époumoner
piailler
soupirer
marmonner
susurrer
murmurer
chuchoterbredouiller
zozoter
hésiter
ânonner
épeler
débiter
marteler
hoqueter
bafouiller
bégayer
balbutier
Continuer ledialogue
Donner uneréponse
Pour s’opposersuggérer
proposer
solliciter
sonder
consulter
demander
s’enquérir
interroger
questionner
conclure
trancher
couper
achever
interrompre
relancer
persister
encourager
s’obstiner
continuer
relever
intervenir
insister
poursuivre
ajouter
renchérir
reprendre
proposer
se gausser
persifler
insinuer
railer
blâmer
accuser
reprocher
dénoncer
s’extasier
juger
féliciter
négatif
positif
louer
approuver
Pourapprouver
répondre
avouer
reconnaître
acquiescer
répliquer
répartir
rétorquer
protester
contredire
réfuter
Les verbes de parole
Poser unequestion
Exprimer un jugement
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 141
Vocabulaire
43. Le vocabulaire du théâtre
Le genre
Comédie
Action scénique qui provoque le rire du fait des personnages,de leur langage, de leur situation ou du jeu des comédiens.Le dénouement de la comédie est heureux.
Comédie-ballet
Drame
Farce
Tragédie
Forme de comédie qui comprend des parties chantées et dansées.
Le drame abaisse les barrières qui séparent les genres, en faisantpasser le spectateur du rire aux larmes.Le dénouement du drame est malheureux.
Genre théâtral comique et populaire du Moyen Âge, réputé pour ses bastonnades,ses grossierètés et ses tromperies
Genre qui met en scène une haute noblesse qui se heurte à la fatalité.La tragédie suscite l’admiration et la crainte.Le dénouement de la tragédie est malheureux.
142 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
Longue réplique prononcée d’un trait par le même personnage.
Espace où jouent les acteurs et que regardent les spectateurs.
Division d’un acte. En théorie, une nouvelle scène commence chaque foisqu’un personnage entre ou sort de la scène.
Texte prononcé sans être interrompu par un même personnageau cours d’un dialogue.
Forme particulière de tirade pouvant constituer une scène à elle seule.Le personnage est seul en scène, se parle à lui-même révèle ainsi sessentiments, ses pensées aux spectateurs.
Il dirige la mise en scène, les acteurs, toute l’équipe, en respectantou en s’éloignant du texte et des intentions initiales de l'auteur.
Indication de jeu ou de geste faite par l’auteur pour guider le comédien.Elle apparaît souvent en italique dans le texte.
Échange entre des personnages d’une pièce de théâtre.
Dialogue
Didascalie
Dramaturge
Metteur en scène
Monologue
Réplique
Tirade
Scène
L’organisation
Auteur de pièces de théâtre
Grande partie d’une pièce de théâtre.Le nombre d’actes est en général de cinq dans le théâtre classique.Chaque acte est lui-même divisé en scènes.
Acte
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 143
Vocabulaire
Réplique que le personnage prononce à voix basse.Par convention théâtrale, les autres personnages ne l’entendent pas,alors que le public l’entend.
Rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de lafaire progresser ou même de la dénouer.
Partie de dialogue d’une pièce où se succèdent de courtes répliques,de longueur à peu près égale, produisant un effet de rapidité.Elle s’oppose ainsi à la tirade.
Méprise : un personnage est pris pour un autre.
Aparté
Coup de théâtre
Stichomythie
Quiproquo
Les procédés
Événement inattendu qui modifie et fait avancer l’intrigue.
Point culminant de l’intrigue où aucune solutionne semble possible.
Suite d’événements et d’actions qui constituent la pièce de théâtre.
Début de la pièce qui présente aux spectateurs les informations essentiellespour comprendre la suite de la pièce.Elle peut s’étendre de la première scène à tout le premier acte.
Dernières scènes d’une pièce, là où l’intrigue se résoutet un ordre nouveau est institué.
Dénouement
Exposition
Intrigue
Noeud
Péripétie
L’action
144 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
44. Les connecteurs : spatiaux, temporels et logiques
I. DÉFINITION
Les connecteurs sont des mots invariables, des outils qui relient des propositions ou des phrases entre elles.
Exemple : « Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… » (Antigone, Jean Anouilh)
On se sert également des connecteurs pour commencer des paragraphes.
II. LES CONNECTEURS SPATIAUX
Les connecteurs spatiaux sont très utiles dans les descriptions et les portraits, car ils permettent de situer des éléments dans l’espace.
Exemple : « Au fond de la chambre, toute droite, mais ses pieds ne touchant pas le sol, Jocaste était là, qui nous regardait, pendue à son écharpe rouge… » (Œdipe ou le roi boiteux, Jean Anouilh)
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 145
Vocabulaire
Les principaux connecteurs spatiaux sont :
adverbes
Connecteurs spatiaux
ici
là
devant
dessus
dessous
partout
à gauche
à droite
derrière
-
au-dessus de
en dessous de
à droite de
en haut de
en bas de
au milieu de
par-dessus
à travers
en face de
près de
à gauche de
-
prépositions
groupesprépositionnels
à
dans
par
sur
sous
contre
vers -
III. LES CONNECTEURS TEMPORELS
Les connecteurs temporels permettent d’établir une chronologie, de situer des événements dans le temps. Ils sont donc particulièrement utiles pour organiser les passages narratifs.
Exemple : « Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. » ( Antigone, Jean Anouilh)
146 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
Les principaux connecteurs temporels sont :
groupesprépositionnels
adverbes
conjonctions desubordination
Connecteurs temporels
au moment où
à l’instant où
quand
lorsque
depuis que
avant que
après que
pendant que
en même temps que
avant
ensuite
enfin
soudain
finalement
tout à coup
aujourd’hui
demain
depuis
pendant
d’abord
hier
après
puis
-
-
-
IV. LES CONNECTEURS LOGIQUES
Un connecteur logique est aussi appelé connecteur argumentatif. Il permet d’exprimer un raisonnement, à structurer les idées. On le trouve en début de paragraphe, mais aussi entre les phrases ou les propositions.
Exemple : « Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n’arrête / Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. » (Andromaque, Racine)
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 147
Vocabulaire
Les principaux liens logiques exprimés par les connecteurs argumentatifs sont :
étant donné que
attendu que
puisque
parce que
car
à cause de
grâce à
par
comme
en effet
bien que
quoique
tandis que
alors que
ni
or
mais
au contraire
néanmoins
par contre
pourtant
cependant
en revanche
Adverbes
Adverbes
Conjonctions decoordination
Conjonctions decoordination
Conjonctions decoordination
Adverbes
en définitive
enfin
finalement
c’est-à-dire
Adverbes
Adverbes L’opposition
La reformulation
autrement dit
en d’autres termes
bref
en résumé
de plus
puis
en outre
de surcroît
ensuite
et
ni
ainsi que
en conclusion
en somme
donc
Conjonctions desubordination
Conjonctions decoordination
Conjonctions decoordination
Conjonctions desubordination
Conjonctions desubordination
en sorte que
de sorte que
si bien que
donc
aussi
alors
ainsi
par conséquent
d’où
Adverbes
La cause
La conclusion
L’énumération
La conséquence
Connecteurslogiques
Conjonctions desubordination
148 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
45. Les embrayeurs
Les embrayeurs sont tous les mots ou groupes de mots qui n'ont de sens que par la situation d'énonciation dans laquelle l'énoncé auquel ils appartiennent est produit.
I. LES EMBRAYEURS DE PERSONNE
Ce sont les embrayeurs qui marquent :
- la présence de l’énonciateur (= émetteur) : les pronoms personnels de la 1re personne (je, nous), des GN (groupes nominaux) comportant un déterminant possessif de la 1re personne (mon, notre…), les pronoms possessifs de la 1re personne (le mien, les nôtres…) et certains termes relationnels ou affectifs pour lesquels un déterminant possessif de la 1re personne est sous-entendu.
Exemple : J’ai téléphoné hier à Grand-père. (= à mon grand-père)
- la présence du destinataire (= récepteur) : les pronoms personnels de la 2e personne (tu, vous), des GN comportant un déterminant possessif de la 2e personne (ton, votre…), les pronoms possessifs de la 2e personne (le tien, les vôtres…), les apostrophes.
Exemple : Gabriel, il est l’heure de rentrer.
- à la fois la présence de l’énonciateur et du destinataire : certains termes relationnels ou affectifs, le mode impératif.
Exemple : Maman (= la nôtre) a téléphoné pour nous avertir.
II. LES EMBRAYEURS SPATIAUX
Ils marquent les circonstances de lieu de l’énonciation :
- certains adverbes ou locutions adverbiales de lieu (ici, là-bas…), certains GN compléments circonstanciels de lieu, les présentatifs voici et voilà.
Exemple : Assieds-toi à ma gauche.
- les GN comportant un déterminant démonstratif quand l’énonciation s’accompagne d’un geste de l’énonciateur.
Exemple : Je préfère cette robe-là.
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 149
Vocabulaire
III. LES EMBRAYEURS TEMPORELS
Ils marquent les circonstances de temps de l’énonciation :
- certains adverbes ou locutions adverbiales de temps (actuellement, demain, hier…), certains GN compléments circonstanciels de temps (en ce moment, depuis une semaine…).
Exemple : Il est venu nous voir le mois dernier.
- le temps des verbes (présent d’énonciation, futur simple, passé composé).
Exemple : Nous visiterons la Normandie cet été.
150 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
46. La modalisation : l’expression du doute, les adverbes
I. DÉFINITION
Quand un narrateur modalise son propos, c’est qu’il veut donner son avis, ou marquer des sentiments vis-à-vis de ce qu’il exprime.
Il manifeste ainsi sa subjectivité, et peut mettre à distance ce qu’il affirme, ou au contraire montrer une très forte adhésion. La modalisation permet aussi de marquer un degré plus ou moins fort de certitude.
II. LES MOYENS
A Le vocabulaire exprimant le degré de certitude :
- Des adverbes : peut-être, sans doute, sans aucun doute, probablement, certainement, à coup sûr…
Exemple : Sans doute Alphonse était-il ivre quand il a vu bouger la statue.
- Des adjectifs qualificatifs : évident, sûr, certain, probable, possible…
Exemple : Il est possible que la statue se soit vengée.
- Des verbes : devoir, pouvoir, sembler, paraître, prétendre, affirmer, ignorer, croire
Exemple : M. Alphonse doit arriver pour dîner, mais il peut avoir eu un problème.
- Des expressions : à mon avis, selon moi, selon les sources, d’après moi…
Exemple : Selon moi, la statue se serait animée la nuit venue.
B La conjugaison
- Le mode conditionnel atténue les propos, et marque l’incertitude.
Exemple : La Vénus tuerait par amour.
- Le futur antérieur montre une supposition.
Exemple : La mariée aura été frappée de folie.
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 151
Vocabulaire
C Les signes typographiques
- Des guillemets mettent à distance une expression pour montrer le désaccord.
Exemple : La statue serait un « antique » selon le propriétaire.
- À l’inverse, les lettres majuscules montrent que l’on souligne vigoureusement un mot.
Exemple : M. Alphonse était TRÈS ivre le soir de son mariage.
D Les types de phrase
- La phrase exclamative permet d’exprimer une émotion.
Exemple : La Vénus aura rejeté la pierre à ses agresseurs !
- La phrase interrogative peut également exprimer un sentiment.
Exemple : Voulez-vous qu’il fasse un mariage sans amour ?
E Les figures de style
Les figures de l’ironie, comme l’antiphrase, l’hyperbole, la gradation marquent la modalisation.
Exemple : Le narrateur pense qu’Alphonse fera un mari parfait, merveilleux, exceptionnel !
152 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
47. La formation des motsLe mot est la plus petite unité de sens. En français, il existe trois sortes de mots : les mots simples, les mots dérivés, et les mots composés.
I. LES MOTS SIMPLES
Ces mots sont composés d’une seule partie, appelée radical, et ils ne peuvent pas être décomposés en unité de sens plus petite.
Exemple : un héros – un chien – voir…
II. LES MOTS DÉRIVÉS
On dit que les mots sont construits par dérivation, lorsqu’on ajoute à un radical, élément minimal qui contient le sens principal du mot, des préfixes et des suffixes.
A La dérivation propre
Cela consiste à former un mot en rajoutant un préfixe ou un suffixe au radical, parfois les deux.
Le préfixe est situé avant le radical : re/porter
Le suffixe est situé après le radical : hardi/esse
a. Le préfixe
On appelle préfixe l’élément qui vient se placer avant un radical. Le préfixe ne change pas la nature grammaticale du mot mais sa signification. Il présente des sens variés.
Exemple : immangeable : qui n’est pas mangeable.
b. Le radical
C’est la partie du mot qui se retrouve dans tous les mots de la même famille.
Exemple : grand est le radical de agrandir.
c. Le suffixe
Le suffixe est l’élément placé après le radical et qui peut modifier le sens du mot.
Exemple : portable : que l’on peut porter.
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 153
Vocabulaire
B La dérivation impropre
Cela consiste à changer la nature d’un mot pour créer un nouveau mot.
Exemple : Le verbe dîner a été précédé d’un déterminant et est aussi devenu un nom : le dîner.
III. LES MOTS COMPOSÉS
A La composition simple
Il s’agit de prendre des mots simples existant déjà dans la langue française et de les relier :
• par collage : un portemanteau
• par une préposition : une pomme de terre
• par un trait d’union : un mille-pattes
B La composition savante
Cette fois-ci, on prend deux éléments grecs ou latins et on les réunit :
• par collage : la chronologie (chrono- + -logie)
• par un trait d’union : une gastro-entérite (gastro + entérite)
154 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
IV. PRINCIPAUX PRÉFIXES ET SUFFIXES ISSUS DU GREC ET DU LATIN
Les éléments latins
Les préfixes
Les suffixes
ab-aberrant
absent...abs-
loin de
ante-
bis-
in-
il-
ir-
im-
in-
im-
multi-
-forme
-vore
omni-
avant
deux
dans
négation / contraire
plusieurs
de loin
qui a la forme
qui se nourrit
-
antérieur
antédiluvien...
--
bicolore
bicyclette...
-
incorporer
immerger...
-
multicolore
multiplier...
-
omniprésent
omnibus...
-
filiforme
multiforme...
-
-
-
-
-
omnivore
carnivore...
-
-
incohérent
irrespectueux
immobile...
illogique
-
-
-
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 155
Vocabulaire
négation / privation
périscope
chronologie
chronométre
polygone
polysémie
orthographe
orthodontiste
télévision
téléphone
géologie
biologie
télescope
périscope
téléphone
voix / son
voir
science qui étudie
de loin
droit / correct
plusieurs
temps
autour
terre
Les préfixes
Les éléments grecs
Les suffixes
-phone
-scope
ortho-
poly
chrono-
géo-
a-
an-
périphérique
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
visiophone
-logie
télé-
péri-
anormal
averbal
géographie
géologie
156 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
48. L’origine des mots
Il ne faut pas confondre l’origine des mots (= d’où ils viennent) et leur formation (= comment ils sont composés). L’étymologie d’un mot, est l’étude de son origine, de son histoire.Les mots français viennent d’un fonds primitif, et de mots empruntés.
I. LE FONDS PRIMITIF
Nombre de mots viennent d’un fonds ancien, qui s’est formé à partir des invasions, des échanges entre les peuples.
- Le celtique est parlé par les Gaulois.
Exemple : chêne, ruche, charrue, bouleau, sillon, chemin…
- Le germanique a été apporté par les Francs.
Exemple : franc, guerre, bourg, honte, riche, robe, jardin…
- Le latin est parlé en Gaule à la fin de l’Empire romain.
Exemple : cheval, eau, peur, femme…
Ces langues se sont mélangées, ont évolué pendant des siècles pour devenir au IXè siècle la langue romane, appelée également ancien français.
II. LES EMPRUNTS AU GREC ET AU LATIN
Si le roman était la langue populaire, les savants et les lettrés du Moyen Âge utilisaient toujours le grec et le latin pour écrire. C’est ainsi que ces deux langues ont continué à enrichir le français. C’est ce qu’on appelle des mots de formation savante.
Du grec, nous avons hérité de mots comme apostrophe, économie, politique, mythe… Le cas du latin est plus complexe. Certains mots sont empruntés directement, sans changer d’orthographe : aquarium, agenda, lavabo, minimum, omnibus, memento. D’autres ont poursuivi leur évolution, et parfois des doublets se sont créés, c’est-à-dire qu’un même mot latin a donné deux mots en français. C’est le cas des doublets : hôtel/ hôpital (hospitale), avoué/avocat, pitié/piété, raide/rigide, écouter /ausculter…
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 157
Vocabulaire
III. LES EMPRUNTS AUX LANGUES ÉTRANGÈRES
Ces mots sont empruntés à une langue étrangère et placés tels quels, sans modification, dans la langue française.
- L’anglais.
Exemple : match, sport, sandwich, tunnel, casting, record, comité…
- L’italien.
Exemple : spaghetti, balcon, carnaval, pantalon, soldat, crédit, solfège, opéra, banque…
- L’espagnol.
Exemple : paella, camarade, cigare, vanille, abricot, moustique, chocolat, sieste…
- L’arabe.
Exemple : chiffre, alchimie, alcool, zéro, sirop, zouave, hasard, gazelle, matelas…
- L’allemand.
Exemple : képi, trinquer, valse, bière, accordéon, chenapan, choucroute, espiègle…
- Le russe.
Exemple : mammouth, samovar, steppe, cosaque…
Emprunts
Fonds primitif Latin
Germanique
Latin et grec Moyen Âge
Moyen-âge
Italien
Allemand
Espagnol
Russe
Anglais et américain
Vers - 700 avant JC
Invasions romaines : -120 avant JC
Invasions germaniques : 300 après JC
Origines dufrançais
XVIè siècle
XVIè siècle
XVIè siècle
XVIè siècle
XVIè siècle
Arabe
Celtique
158 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
49. Le sens des motsLes différents sens d’un mot
Polysémie
Champ sémantique
Un mot est susceptible d’accepterplusieurs sens. C’est ce que l’on appellela polysémie.
Le sens propre est le sens premier, lesens le plus concret du mot : il désigneune réalité.
Sens figuré
Sens propre
Le sens figuré est une significationdérivée, plus imagée, que le mot prendpar comparaison avec le sens premier.
Un mot possède un sens propre etdes sens figurés. Pour expliquer lesens d’un mot dans un texte, il fauttoujours prendre en compte lecontexte dans lequel il apparaît.
Loup
sens 1 : mammifère carnivore sauvage de la famille du chien
Mon but est de réussir, (= objectif)
Âne
Âne
petit animal domestique de la famille du cheval
personne ignorante et sotte
Gabriel vient de marquer un but. (= point marqué)
Ensemble des différents sens d’un mot.
sens 2 : demi-masque porté au carnaval
sens 3 : poisson marin vorace
But
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 159
Vocabulaire
Antonymes
Paronymes
Synonymes
champ lexical
Mots génériques
Homonymes
L’encre du stylo / L’ancre du navire
“Félin” englobe “chat”, “tigre”, “lion”, “panthère”...
Ensemble des mots qui, dans un texte, se rapportent à un même thème ou à une même idée.
Champ lexical de la “guerre”
illuminer / éliminer
un désert / un dessert
Mots qui se prononcent presque de la même façon.
une histoire plaisante, drôle, marrante
Mots de sens proche et de même nature.Ils peuvent varier selon le niveau de langue.
Mots de sens contraire mais de même nature.
entrée ≠ sortie
Leur sens englobe toute une catégorie de personnes, d’animaux et d’objets.Ils évitent les répétitions et annoncent le thème principal d’une description.
Les soldats grecs attaquèrent les Troyens hostiles.Après une longue offensive contre les remparts de la ville,le combat au corps à corps commença
Mots ayant la même prononciation (homophones) ou la même orthographe (homographes).
Les relations entre les mots
160 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
50. Les niveaux de langage
En fonction des personnes à qui l’on parle, on n’utilise pas le même langage. Les mots et expressions varient aussi selon le moment, l’endroit, l’humeur de l’énonciateur.
Il existe ainsi trois manières de s’exprimer que l’on appelle niveaux de langage, ou registre de langue.
II. LE NIVEAU DE LANGUE COURANT
Exemple : « Je n’ai pas l’habitude d’écrire. Je ne sais pas. J’aimerais bien écrire une tragédie ou un sonnet ou une ode, mais il y a les règles. Ça me gêne. […] Tout ça c’est déjà bien mal écrit. Enfin. En tout cas, j’ai vu aujourd’hui quelque chose que je voudrais bien coucher par écrit. »
(« Maladroit », Exercices de Style, Queneau)
Le langage courant est celui de la langue de tous les jours, il n’est ni fautif, ni recherché.
- Dans ce registre, la grammaire est bien utilisée, sans faire de fautes, mais sans recherche.
- Le vocabulaire est correct, il n’est pas difficile à comprendre.
- On conjugue souvent les verbes au passé composé, présent, imparfait de l’indicatif.
- Les phrases verbales sont courtes, avec un ou deux verbes conjugués.
- À l’oral, la prononciation est correcte.
III. LE NIVEAU DE LANGUE SOUTENU
Exemple : « C’était aux alentours d’un juillet de midi. Le soleil dans toute sa fleur régnait sur l’horizon aux multiples tétines. L’asphalte palpitait doucement, exhalant cette tendre odeur goudronneuse qui donne aux cancéreux des idées à la fois puériles et corrosives sur l’origine de leur mal. Un autobus à la livrée verte et blanche, blasonné d’un énigmatique S, vint recueillir du côté du parc Monceau un petit lot favorisé de candidats voyageurs aux moites confins de la dissolution sudoripare. »
(« Précieux », dans Exercices de Style, Queneau)
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 161
Vocabulaire
Ce niveau de langage est celui d’un écrit littéraire, ou des discours officiels :
- La grammaire est respectée de façon stricte.
- Le vocabulaire recherché ou spécialisé, des termes techniques ou très littéraires sont utilisés. Les figures de style sont privilégiées.
Exemple : « L’asphalte palpitait doucement, exhalant cette tendre odeur goudronneuse qui donne aux cancéreux des idées à la fois puériles et corrosives sur l’origine de leur mal. »
- Certains temps rares sont préférés, comme le passé simple, ou l’imparfait du subjonctif.
Exemple : « Un autobus à la livrée verte et blanche […] vint recueillir du côté du parc Monceau un petit lot favorisé de candidats voyageurs. »
- Les phrases verbales sont généralement à plusieurs verbes, de construction complexe.
Exemple : « L’asphalte palpitait doucement, exhalant cette tendre odeur goudronneuse qui donne aux cancéreux des idées à la fois puériles et corrosives sur l’origine de leur mal. »
- À l’oral, la prononciation est très claire et les liaisons sont marquées.
IV. LE NIVEAU DE LANGUE FAMILIER
Exemple : « Moi, je ne sais pas ce qu’on me veut. Oui, j’ai pris l’S vers midi. Il y avait du monde ? Bien sûr, à cette heure-là. Un jeune homme avec un chapeau mou ? C’est bien possible. Moi, je n’examine pas les gens sous le nez. Je m’en fous. »
(« Ignorance », dans Exercices de Style, Queneau)
Le langage familier est celui de l’oral, quand il est utilisé dans un texte, c’est dans le but d’imiter la parole orale et de le rendre plus vivant.
- La grammaire est parfois incorrecte. Par exemple, on redouble ou supprime le sujet, on oublie l’adverbe de négation ou on remplace le pronom « nous » par le pronom « on ».
Exemple : « Moi, je ne sais pas ce qu’on me veut. »
- Le vocabulaire est relâché, voire vulgaire.
Exemple : « Je m’en fous. »
- On utilise les mêmes temps que dans le registre courant : présent, passé composé, imparfait.
Exemple : « Oui, j’ai pris l’S vers midi. »
- Les phrases verbales courtes et on peut également trouver des phrases non-verbales.
Exemple : « Un jeune homme avec un chapeau mou ? »
- À l’oral, les questions sont posées sans inverser le sujet, avec une interrogation montante. Il arrive aussi que l’on ne prononce pas toutes les syllabes des mots.
Exemple : « Il y avait du monde ? »
162 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
51. Les figures de style
Une figure de style est un procédé d’écriture destiné à rendre un propos, une idée, plus expressifs.
Les figures de style sont très nombreuses et peuvent se regrouper en fonction du lien qu’elles établissent entre les mots. Elles sont très utilisées dans la poésie et l’argumentation.
I. LES FIGURES PAR RESSEMBLANCE
Ce sont des figures par analogie. Elles établissent un rapport de ressemblance entre les deux éléments que sont le comparé et le comparant.
Exemples Définitions
AllégorieLa faucheuse. (= la mort)La balance. (=la justice)
Représentation concrète (une balance) d’une idée abstraite (la justice).
Comparaison« Le poète est semblable au prince des nuées. »
Baudelaire, « L’Albatros »
Elle met en relation deux éléments de manière explicite grâce à un mot-outil : comme, semblable à, tel que…
Métaphore« Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage ».
Baudelaire, « L’Ennemi »
Elle met en relation deux éléments de manière implicite. Elle est une comparaison sans mot-outil. Si la métaphore se poursuit dans le texte, on parle de métaphore filée.
Métonymie
Il brandit son fer. (= son épée)Socrate a bu la mort. (= le poison qui l’a tué)Je bois un verre de vin.un Poilu de la guerre de 14-18Le trône de France a été renversé.
Elle désigne un objet ou une personne par un élément qui lui est lié et permet de remplacer un terme par un autre avec lequel il a un lien logique (une partie pour le tout…)
Parallélisme« Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. »
Hugo, « Melancholia »
Succession de deux groupes de mots de même construction. (ici, adjectif qualificatif + CC Lieu)
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 163
Vocabulaire
Exemples Définitions
PériphraseLe Siècle des Lumières(= Le XVIIIe siècle)
Elle remplace un mot par un groupe de mots qui en décrit une caractéristique.
Personnification« La rue assourdissante autour de moi hurlait. »
Baudelaire, « À une passante »
Elle attribue à un objet, un animal ou une idée des caractéristiques humaines.
II. LES FIGURES PAR OPPOSITION
Antithèse« Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; »
Louise Labbé, Recueil
Elle réunit deux termes de même nature mais de sens contraire.(vivre ≠ mourir / se brûler ≠ se noyer)
Antiphrase « Eh bien ! La confiance règne ! »Elle suggère le contraire de ce qui est écrit (ici, confiance signifie méfiance).
Oxymore« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. »
Corneille, Le Cid (IV, 3)
Elle associe deux termes opposés dans le même groupe grammatical.(obscure ≠ clarté)
III. LES FIGURES PAR ATTÉNUATION
Euphémisme Il est parti pour un monde meilleur.
Elle consiste à utiliser un mot (ou une expression) faible ou imagé pour atténuer une réalité pénible. (Ici, cela signifie mourir).
Litote« Va, je ne te hais point ! »
Corneille, Le Cid (III, 4)
Elle consiste à faire une atténuation apparente pour, en fait, renforcer le propos.
IV. LES FIGURES PAR EXAGÉRATION
Énumération / Accumulation
« Je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. »
Molière, L’Avare, (IV, 7)
Succession de termes plus ou moins synonymes pour renforcer une caractéristique.(me meurs / mort / enterré)
Hyperbole« Il n’avait pas UN camaradeMais des millions et des millions »
Eluard, « Avis »
Exagération d’une caractéristique, par un superlatif, des adverbes d’intensité, une indication de nombre ou un synonyme de sens plus fort.
164 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
V. LES FIGURES PAR INSISTANCE
Anaphore
« Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom »
Eluard, « Liberté »
Répétition d’un mot ou d’une même construction en début de vers ou de phrases.
Allitération« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? »
Racine, Andromaque (V, 5)
Elle consiste en la répétition d’une ou plusieurs consonnes, à l’intérieur d’un même vers ou d’une même phrase.
Assonance« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant »
Verlaine, « Mon rêve familier »
Elle consiste en la répétition d’un même son vocalique à l’intérieur d’un même vers ou d’une même phrase.
Gradation« C’est un roc, c’est un pic, c’est cap, »
Rostand,Cyrano de Bergerac (I, 4)
Énumération de termes de plus en plus forts.(roc > pic > cap)
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 165
Vocabulaire
52. Le dictionnaire
I. LES DIFFÉRENTS TYPES DE DICTIONNAIRES
Les dictionnaires d’usage sont ceux qu’on utilise pour chercher l’orthographe ou la définition d’un mot. Ils nous renseignent aussi sur la classe grammaticale ou la nature de ce mot.
Les dictionnaires des synonymes (mots de même sens) et des antonymes (mots de sens contraire) permettent de varier le vocabulaire des textes.
Les dictionnaires étymologiques permettent de connaître l’origine d’un mot et sa transformation au fil des siècles.
Enfin, quand on étudie une langue étrangère, il est utile de consulter des dictionnaires bilingues afin de travailler la traduction.
II. UN ARTICLE DE DICTIONNAIRE
Dans un article de dictionnaire, on trouve :
• le mot recherché, rangé dans l’ordre alphabétique.
• la prononciation du mot qui est indiquée en A.P.I. (alphabet phonétique international) entre crochets.
• la nature et le genre du mot recherché.
• les différents sens du mot.
• des exemples en italique.
• des expressions courantes dans lesquelles on trouve ce mot.
Exemple
Expression
GenreSens
Loup n. m. 1. Animal sauvage à museau pointu qui ressemble à un gros chien et se nourrit de viande. → aussi louve, louveteau. → planche Montagne. Les loups vivent en meute. – Avoir une faim de loup, une grande faim. Les loups ne se mangent pas entre eux, les mé-chants ne se font pas de mal entre eux. 2. Un vieux loup de mer, c’est un marin qui a beau-coup navigué. 3. Poisson argenté à chair déli-cate qui vit dans la Méditerranée. → 2 bar. 4. Petit masque de satin ou de velours noir que l’on porte sur les yeux.
Nature
Mot recherché
166 CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret
Vocabulaire
III. L’ALPHABET PHONÉTIQUE INTERNATIONAL : API
Quand un narrateur modalise son propos, c’est qu’il veut donner son avis, ou marquer des sentiments vis-à-vis de ce qu’il exprime.
Les consonnes
[ p ]
[ b ]
[ d ]
[ t ]
[ k ]
[ g ]
[ f ]
[ s ]
[ ʃ ]
[ v ]
[ z ]
[ Ʒ ]
[ l ]
[ ʀ ]
[ m ]
[ n ]
[ ɲ ]
[ ɳ ]
[ h ]
pain
biberon
danser
tigre
clair
gourde
éléphant
bosse
chandelier
verre
rosier
jaune
lentille
radis
mère
note
campagne
camping
haricot
Les voyelles [ a ]
[ ɑ ]
[ e ]
[ ɛ ]
[ i ]
[ ɔ ]
[ o ]
[ u ]
[ y ]
[ ø ]
[ œ ]
[ ə ]
[ ɛ ̃]
[ ã ]
[ ɔ̃ ]
[ õe ]
bas
pâte
été
lait
nid
sol
do
bout
mur
bleu
fleur
revenir
faim
cran
blonde
brun
Les semi-consonnes
[ j ]
[ w ]
[ œʀ ]
[ waR ]
yo-yo
oui
heure
espoir
CNED LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret 167
Notes :
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