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cent-idees-fixes
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Partitions libres du groupe Cent Idées Fixes. Licence Creative Commons. Chansons téléchargeables et en écoute sur soundcloud.com/cent-id-es-fixes.
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Journal des chansons
8
4
14
10
20
18
26
24
30
28
36
34
Thérapie
Aux gens mauvais
Lettre de l’autre
Calypso
Repas de famille
Excellent drain
Peux-tu te taire petit air ?
Peut-être France
Recette du capital
L’écho reste là
Palabres en vrac
Tchou tchou
Em/G
Go
Bbo B7
Em∆ C79
Bb A7
E5 A B9 C9
Em
Gm6
II
IIII
II IIII
1/3Thérapie
Introduction
Pont
Pont
E5 / Em∆ / C79 / A / E5 / Em∆ / C79 / A /E5 / B9 / C9 / A / E5 / Em∆ / C79 / - /
Em Em/G / C79 A /
Em / Em / A / A / Gm6 / Gm6 Go / B7 / B7 /
Couplet 1 J’ai pas couché avec ma mère, ni elle avec le facteur.
Et les tartes que me donnait mon père, m’ont inculquées quelques valeurs.
Alors pourquoi dès qu’il s’agit de comprendre des malaises profonds,
Le cul, les gnons prennent chez le psy d’impressionnantes proportions.
Certes on peut dire que je canalise mes angoisses et mes frustrations,
Afin de fuir la psychanalyse qui apporterait bien des solutions.
Permettez-moi qu’à défaut du cœur je prenne d’autant plus de plaisir
À mettre mon cul en valeur pour vous raconter mes délires.
Thérapie Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 120 bpmMesure : 2/4
Em
Em Em/G
Em Em/G
Em
Em
Em
Gm6
Em
C79
Em -
Em -
C79
C79
A7
B7
C79
Em/G
Bbo B7
Bbo B7
Em/G
Em/G
Em
Gm6 Go
Em/G
A
Bb A
Bb A
Em Em/G
Em Em/G
C79 A
C79 A
A
A
A7
B7
A
/
/
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/
/
/
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/
4
2/3Thérapie
Refrain
Refrain
Pont
Allongé sur le divan, la porte ouverte sur mon esprit,
Je me fais chier royalement dès que Sigmund me donne son avis.
Je suis obsédé je le confesse, je suis sadique à l’occasion,
Mais j’ai bien trop, bien trop de paresse pour corriger tous ces démons.
Pont Em Em/G / C79 A /
Em Em/G / C79 A /
Couplet 2
Couplet 3
Si je donne l’impression de haïr cette soit-disant profession,
Qui consiste en gros à dormir pendant que le patient tourne en rond,
C’est que moi-même je fus le cobaye de cette simili super-science
Durant les longues années de pagaille que représentait mon adolescence.
À ces pourfendeurs du mal-être, je n’en veux pas outre mesure.
Et si je me fends de cette lettre, qui sonne comme une caricature,
C’est qu’ils entretiennent les psychoses, mais qui pourrait bien les blâmer
De ne pas penser à autre chose qu’aux clients à fidéliser.
Pont Em Em/G / C79 A /
Résultat, je n’ai foi qu’en l’alcool pour apaiser mon subconscient.
La clope rythme mes journées folles en me détruisant consciencieusement.
Et si je deviens « l’homme pressé » de vivre, de mourir rapidement,
Ce sera d’avoir trop consulté quelques-uns de ces charlatans.
Pont Em / Em / Gm6 / Gm6 / A / A / Bb A / Bb A /
Pont Em Em/G / C79 A /
Em
Em
Em
Gm6
Gm6
Gm6
A
B7
Em/G
Em/G
Em
Go
Gm6
Gm6
A7
B7
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
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/
/
/
/
/
Em
Em
Em
Em
Em
Em
Em
Em
C79
C79
C79
C79
C79
C79
C79
C79
Em/G
Em/G
Em/G
Em/G
Em/G
Em/G
Em/G
Em/G
A
A
A
A
A
A
A
A
/
/
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Em
Em
Em
Gm6
Em
Em
A7
B7
Em
Em
Em
Gm6 Go
Em
Em
Em Em/G
Em Em/G
C79 A
C79 A
A7
B7
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/
/
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/
5
3/3Thérapie
Alors passons sur le sarcasme, la satyre et les amalgames,
Et n’entrons pas dans le marasme de ma verve et de mes états d’âme.
Et si cette cure peut faire du bien à une poignée d’imbéciles,
Perso moi je n’ai pas les moyens de me passer de ces béquilles.
Pont
Chorus
Em / Em / Gm6 / Gm6 / A / A / Bb A / Bb A /
Em Em/G / Bbo B7 / Em Em/G / C79 A / Em Em/G / Bbo B7 /Em Em/G / C79 A / Em Em/G / Bbo B7 / Em Em/G / C79 A /
Allongé sur le divan, la porte ouverte sur mon esprit,
Je me masturbe consciencieusement dès que Sigmund me donne son envie.
Je suis obsédé, je le confesse, je suis pudique à l’occasion,a
Mais j’aime bien trop les caresses pour échanger de position.
Refrain x2
Em
Em
Em
Gm6
Em
Em
A7
B7
Em
Em
Em
Gm6 Go
Em
Em
Em Em/G
Em Em/G
C79 A
C79 A
A7
B7
/
/
/
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/
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/
Em
Em
Em
Gm6
Gm6
Gm6
A
B7
Em/G
Em/G
Em
Go
Gm6
Gm6
A7
B7
/
/
/
/
/
/
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/
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/
/
/
6
7
Am
Dm
E 7b9
Am/C
E7
Am6
E
Bø
E/G#
B7
Am/G
F
IV
1/2
Introduction
Pont
Am / E7b9 E7 / E / Am / Am / E E7b9 / E/G# E7 / Am /
Am / E7b9 E7 / E / Am / Am / E E7b9 / E/G# E7 / Am /
Couplet 1
Couplet 2
Ce n’est qu’un petit cours pratique d’indignation
À l’attention des sans-critiques et autres moutons.
Si une chose vous révulse, vous rend malade,
Hissez-vous sur les barricades, ne serait-ce que fut-ce…
Pour dire quelque chose d’intelligent, d’insensé ou bien d’inconvenable,
Au lieu de jouer les ruminants qui suivent un berger incapable.
Et pourquoi pas prendre les armes ? D’ailleurs c’est ce que je m’apprête à faire.
Après tout le sang et les larmes sont l’apanage de toutes les guerres !
Ce n’est rien qu’une petite guerre d’avis, d’opinions,
À coup de principes lapidaires, et d’oraisons.
Pour s’en défendre s’en détacher, et mieux l’atteindre,
Ne reste plus qu’à la dépeindre sur le papier…
À grand renfort de mots savants, d’ironie crasse et d’humour noir,
Autant de subterfuges abritant ceux dont le rire est l’étendard.
Peux-tu te taire petit air ? Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 116 bpmMesure : 4/4
Am/G
Am/G
E7
E7
Am
Am
Bø
E7
E7
F
F
E
E
Am
Am
E7b9 Am6
B7
Am
Am
Am/C
Am/C
Am
Am
E F E
Dm
Dm
E7b9 Am
E
E
Am
Am
/
/
/
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/
8
2/2Peux-tu te taire petit air ?
Et pour ce qui est d’extraire de ma plume, quelques caricatures au vitriole,
Mon stylo a souvent coutume des airs et des chants mêlés d’alcool !
Pont Am / E7b9 E7 / E / Am / Am / E E7b9 / E/G# E7 / Am /Am / E7b9 E7 / E / Am / Am / E E7b9 / E/G# E7 / Am /
Couplet 1 Ce n’est rien d’autre qu’un petit air de contestation
Sans plus de raisons d’en être fier, sans prétention.
Cependant son plus grand mérite est d’exister
Dans mon esprit, sur mon carnet, où les lignes de fuites…
Servent de prétexte à mes humeurs ou de déversoir de bile amère,
Où je me plais à faire l’effort d’inventer mon propre univers.
Même affublée d’une tronche affreuse, de cheveux gras et d’un double menton,
Au moins cette lettre fera une heureuse en nourrissant cette chanson.
Coda Am / E7b9 E7 / E / Am / Am / E E7b9 / E/G# E7 / Am /Am / E7b9 E7 / E / Am / Am / E E7b9 / E/G# E7 / Am /
Bø E7b9 Am6
B7 E F E
E7b9 Am/
/ / /
/
/
Am/G
E7
Am
Bø
E7
F
E
Am
E7b9 Am6
B7
Am
Am/C
Am
E F E
Dm
E7b9 Am
E Am
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
9
C#6/G#
G∆ F#∆ F∆
Gm7 F#m7
G#7 D∆
B7
A Am∆
E∆
A6 D#o Bm7 E79
C#∆
B79
C#m7 Bm7F#7 E7F#ø F#o
IV
III III III III
III
III II
III II
V
II
V VII VIIII
1/3
Introduction
Pont
A6 / A6 G#7 / A6 / D∆ D#o / A6 / A6 G#7 / Bm7 / E79 /A6 / A6 G#7 / A6 / D∆ D#o / A6 / A6 G#7 / Bm7 / E79 /
C#∆ / C#∆ C#6/G# / Gm7 F#m7 /
Couplet 1 Certes, ils n’ont pas assez vécu pour dire que c’était mieux avant,
Cependant leur frêle trou du cul est habitué depuis longtemps
À assumer les coups de boutoir et farandoles d’humiliations
Que les différents hommes au pouvoir font subir aux jeunes générations.
Suivant un rite séculaire, ils font fit des conventions,
Ils se font moins cons qu’ils n’en ont l’air quand vient l’heure de ... la contestation.
En revanche ils s’offusquent toujours de se faire éclater la tête.
Faudra bien qu’ils comprennent un jour
Que la révolution n’est pas une fête.
Aux gens mauvais Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 115 bpmMesure : 2/4Bolero
A6
Fm7
A6 G#7
Fm7 B7
A6
E∆
D∆ D#o
E∆
/
/
/
/
/
/
/
/
A6
Fm7
A6
A
A6
C#m7
C#m7 F#7
A6 G#7
Fm7 B79
A6 G#7
A
A6 G#7
F#7
F#ø F#o
Bm7
E∆
A6
Am∆
C#∆
F#ø
A6 A6
E79
E∆(F#∆)
E∆ E∆G∆ F∆
D∆ D#o
Am∆
C#∆ C#6/G#
F#o
A6 G#7 G#7
/
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10
2/3Aux gens mauvais
Pont
Pont
C#∆ / C#∆ C#6/G# / Gm7 F#m7 /
C#∆ / C#∆ C#6/G# / Gm7 F#m7 /
Couplet 2
Couplet 3
Alors oui, ces personnes-là sentent. Elles offrent un spectacle déplorable,
Que ce soit dans les files d’attentes des Restos du Cœur où les notables,
Pour soigner leur conscience en berne y offrent couverts et repas,
Aimant jouer les patrons de taverne pour tous les chômeurs en fin de droits.
Évidemment qu’ils se plaignent sans cesse de leur douleur, de leur état.
Y’en a même qui se sentent en stress, bien que la plupart ne travaillent pas.
Et pourtant, il les faut vivant pour consommer et pour élire
Les plus improbables dirigeants que le consumérisme peut offrir.
Grâce à eux, et toutes leurs déveines, les culpabilités s’envolent
Quand les riches passant l’âme en peine leur offrent gracieusement une obole.
D’où l’utilité de la misère pour le libéralisme moral :
Enfin les pauvres peuvent être fiers
De travailler pour le capital.
Ils s’accrochent, ils persistent et signent, à cette vie qui n’en finit plus.
À l’occasion, même, ils s’indignent quand leur pension de retraite diminue.
Leur sagesse apprise au 20H, ils restent bien droit dans leurs bottes.
De toute façon, quand viendra l’heure
C’est pas eux qui règleront la note.
Chorus A6 / A6 G#7 / A6 / D∆ D#o / A6 / A6 G#7 / Bm7 / E79 /A6 / A6 G#7 / A6 / D∆ D#o / A6 / A6 G#7 / Bm7 / E79 /
A6
A6
Fm7
Fm7
A6 G#7
A6 G#7
Fm7 B7
Fm7 B7
A6
A6
E∆
E∆
D∆ D#o
D∆ D#o
E∆
E∆
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
A6
A6
Fm7
Fm7
A6
A6
A
A
A6
A6
C#m7
C#m7
C#m7 F#7
C#m7 F#7
A6 G#7
A6 G#7
Fm7 B79
Fm7 B79
A6 G#7
A6 G#7
A
A
A6 G#7
A6 G#7
F#7
F#7
F#ø F#o
F#ø F#o
Bm7
Bm7
E∆
E∆
A6
A6
Am∆
Am∆
C#∆
C#∆
F#ø
F#ø
A6
A6
A6
A6
E79
E79
E∆
E∆
(F#∆)E∆
E∆
E∆
E∆
G∆ F∆
G∆ F∆
D∆ D#o
D∆ D#o
Am∆
Am∆
C#∆ C#6/G#
C#∆ C#6/G#
F#o
F#o
A6 G#7
A6 G#7
G#7
G#7
/
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11
3/3Aux gens mauvais
Pont C#∆ / C#∆ C#6/G# / Gm7 F#m7 /
Couplet 4 Aux gens mauvais et parasites, soyons gratifiants et redevables,
Car notre monde qui périclite sans cette engeance serait bien instable.
Ils sont le ciment qui s’effrite, la pierre angulaire sociétale,
Sans laquelle toutes les réussites dégringoleraient de leur piédestal.
Avis aux pauvres, aux jeunes, aux vieux, surtout continuez d’exister,
Pour que les autres puissent vivre heureux sur votre dos ... vos calamités.
Et tant qu’aucun de vous n’aura pris conscience de votre grand nombre,
Aucune chance, je vous le parie,
Qu’un jour ou l’autre change le Monde.
A6
Fm7
A6 G#7
Fm7 B7
A6
E∆
D∆ D#o
E∆
/
/
/
/
/
/
/
/
A6
Fm7
A6
A
A6
C#m7
C#m7 F#7
A6 G#7
Fm7 B79
A6 G#7
A
A6 G#7
F#7
F#ø F#o
Bm7
E∆
A6
Am∆
C#∆
F#ø
A6 A6
E79
E∆
D∆ D#o
Am∆
C#∆ C#6/G#
F#o
A6 G#7 G#7
/
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E∆ E∆G∆ F∆ / // /
12
13
Do
IV
Bm6 C∆
C∆
VI VIII
III
A#o A7b13
V V
F#7
F# FmBm
VII
II III
1/3
Introduction
Pont
Do / Bm6 / A#o / A7b13 / Do / Bm6 / A#o / A7b13 /Do / Bm6 / C∆ / F#7 / Do / Bm6 / A#o / F# /Bm / F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm / Bm /
F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm /
Couplet 1
Couplet 2
Ah ! S’il existait un pays où tout le monde aurait les mêmes droits
Que l’on soit grand, que l’on soit petit, que l’on ne vienne pas du même endroit.
Un territoire un peu plus libre où l’étranger aurait la chance
D’avoir enfin une vie tranquille, peut-être qu’on l’appellerait France.
Ah ! S’il existait une nation où sobriété serait le mot
Pour les banquiers, pour les patrons, les riches héritiers, les bobos.
Un peuple qui oserait élire un prolo à la présidence,
Pas un monarque ni un vizir, peut-être qu’on l’appellerait France.
Ma France à moi je la connais : elle reconduit à la frontière
À grand coup de pied dans le charter Maliens, Afghans et Togolais.
Les autres seront payés au black pour retaper notre assemblée,
Histoire que Martin Bouygues ne raque pas trop une main d’œuvre qualifiée.
Peut-être France Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 160 bpmMesure : 3/4
Do
Do
Do
Do
Do
Do
Do
Do
Bm6
Bm6
BmBm
Do
Bm
Do
Bm
F#
Bm
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
A#o
A#o
C∆
Bm6
C∆
Bm6
A#o
A#o
C∆
C∆
A#o
A#o
A7b13
A7b13
F#
C∆
F#
F#
A7b13
A7b13
F#7
F#7
F# Bm
F# Bm
Bm
/
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14
2/3Peut-être France
Pont F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm /
Ma France à moi vie l’avènement de la social-démocratie
Avec joie tout en oubliant qui présidait le FMI.
Le nouveau chef promet la lune mais dit garder les pieds sur terre.
À peine élu, il nous enfume, pour faire oublier qu’il sera austère
Pont F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm / Bm /
Pont F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm /
Couplet 4 Ah ! S’il existait une nation qui prendrait soin de sa culture,
Ne prenant pas les gens pour des cons que l’on gave de confiture.
Qui porterait haut les couleurs de la poésie, de la danse,
Des peintres, écrivains ou chanteurs, peut-être qu’on l’appellerait France.
Pont F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm / Bm /
Pont F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm /
Couplet 3 Ah ! S’il existait un état qui prendrait soin de ses démunis,
Qui fasse en sorte qu’on ne puisse pas vivre à quinze dans un cagibi.
Un peuple capable de compassion qui se bougerait souvent les fesses
Pour autre chose que le Téléthon, peut-être qu’on l’appellerait France.
Ma France à moi, je la connais, les clodos elle s’en contrefout,
Sauf quand ils squattent les beaux quartiers, elle les envoie direct au trou.
L’hiver, on compte les rescapés en attendant la prochaine purge :
Une petite rafle avant l’été, pour que nos rues aient fière allure.
BmBm
Do
Bm
Do
Bm
F#
Bm
C∆
Bm6
C∆
Bm6
F#
C∆
F#
F# Bm
/
/
/
/
/
/
/
/
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/ /
Do
Do
Do
Do
Do
Do
Do
Do
Bm6
Bm6
BmBm
Do
Bm
Do
Bm
F#
Bm
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
A#o
A#o
C∆
Bm6
C∆
Bm6
A#o
A#o
C∆
C∆
A#o
A#o
A7b13
A7b13
F#
C∆
F#
F#
A7b13
A7b13
F#7
F#7
F#
F#
Bm
Bm
Bm
/
/
/
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15
3/3Peut-être France
Ma France à moi elle glorifie BHL, Lévi ou Houelbeck :
Autant d’écrivaillons moisis, que je vomis, qui me débectent.
Desproges, Nougaro et Ferré doivent se retourner dans leur tombe
À chaque soupir de Biolay qu’on nous balance sur les ondes.
Pont F# / Bm / Fm / Bm / F# / Bm / Bm /
Couplet 5 Ah ! S’il existait un pays où le refrain de cette chanson
Ne serait pas un constat aigri de l’état de nos institutions,
Que le couplet reste en suspend et le conditionnel laisse la place
Sans ambiguïté au présent, peut-être qu’on l’appellerait France,
Peut-être qu’on l’appellerait France, peut-être qu’on l’appellerait France
Peut-être qu’on l’appellerait France !
BmBm
Do
Bm
Do
Bm
F#
Bm
C∆
Bm6
C∆
Bm6
F#
C∆
F#
F# Bm
/
/
/
/
/
/
/
/
/
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/
/
/ /
Do
Do
Do
Do
Bm6
Bm6
Bm6
Bm6
A#o
A#o
C∆
A#o
A7b13
A7b13
F#7
F#
Bm F# Bm
Bm6
Do
F# Bm
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/ / /
/
/
/ /
16
17
Fm Eb
C7
Db7 Gb
FmBbm Eb/G Ab Db
C7VIII VIII II II
IVIV
1/2
Introduction Bbm / Bbm / C7 / C7 / Bbm / Bbm / C7 / C7 /Bbm / Bbm / C7 / C7 / Bbm / Bbm / C7 / C7 /
Couplet 1
Couplet 2
Je suis la peur, je suis l’angoisse, la laideur le reflet dans la glace
Je suis votre meilleur ennemi, celui qui se faufile dans votre lit
Je me nourris de vos cafards et fais germer vos idées noires
Je me présente en un mot comme en cent, je suis votre inconscient
Vous me trouverez dans vos lapsus, dans vos réflexes et dans vos us
Derrière chaque pensées inavouables, attisant le désir bestial
Je fabrique l’envie le mensonge, je vous poursuis jusque dans vos songes
Je suis votre coeur votre émoi, je suis votre autre moi.
Pont
Chorus
Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /
Fm / Eb / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db7 / C7 / Fm /
A corps ou à raison, catalyseur des passions
Dirige la plume de l’écrivain, le sens caché de mes refrains
Révèle la nature profonde, des actes anodins comme immondes
Avec toi je comprends mieux, l’expression de double Je.
Refrain
Lettre de l’autre Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 110 bpmMesure : 6/8
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
Fm
Fm
Db
Db
Ab
Ab
C7
C7
Eb
Eb
Db
Db
Ab
Ab
C7
C7
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
18
2/2Lettre de l’autre
Pont
Pont
Pont
Chorus
Chorus
Chorus
Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /
Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /
Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /
Fm / Eb / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db7 / C7 / Fm /
Fm / Eb / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /Fm / Eb/G / Ab / Ab / Db7 / C7 / Fm /
Fm / Eb / Ab / Ab / Db / Db / C7 / C7 /Fm / Eb/G / Gb / - / Db7 / C7 / Fm /
Refrain
Refrain
Refrain x2
Couplet 1
Couplet 1
Si vous saviez comme je m’amuse lorsque soudain les idées fusent
Mais gare à ne pas me mépriser car tôt ou tard vous me le payerez
En pourrissement de vos habitudes en grands moments de solitude
Je vous ferais perdre tous vos moyens, je suis votre cerveau reptilien
A contrario si vous m’offrez une tribune pour m’exprimer
J’aurais à coeur de vous laissez mener votre vie comme vous l’entendez
A charge pour moi de rester serein pour siffler la voix de vos instincts
Ainsi vous me ferez peut-être confiance à moi le pilote de vos absences.
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
Bbm
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
/
/
/
/
/
/
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/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
19
Abm Bm
Bb7 Eb
Dbm A∆ Eb/G Dbo
EoGo
IV VII
VI VI
IV V III
VI VI
Dm6 13
IX
Gb7 F7 E7
Eb7 Fø
Eb7/A Eb7/Bb
VII VI V
IV V
IV IV
1/3
Introduction
Pont
Abm / Abm / Bm / Bm / Dm6 13 / Dm6 13 / Gb7 F7 / E7 Eb7 /Abm / Abm / Bm / Bm / Dm6 13 / Dm6 13 / Gb7 Fø / E7 Eb7 /Abm / Dbm / A∆ / Eb/G / Abm / Dbm / A∆ / Eb/G /
Abm / Dbm / Eb7 Eb7/A / Eb7/Bb Abm /
Couplet 1 Pour faire un bon capitaliste, prenez un enfant en bas âge,
Abreuvez-le d’idées simplistes de raccourcis et de mensonges.
Dites-lui qu’il n’y a pas d’autre modèle que l’économie de marché,
Que s’il veut des jouets pour Noël, y’a pas d’autre choix, faut travailler.
Bourrez-lui le crâne de préjugés, apprenez-lui à bien se défendre
Quand on menace sa liberté d’écraser l’autre et d’entreprendre.
Faites-lui comprendre que le travail rend libre, épanoui et heureux,
Qu’il n’y a pas de bonheur qui vaille si le voisin en a un mieux.
Recette du Capital Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 105 bpmMesure : 6/8
Abm
Abm
Dbo Eo
A∆ Eb7
A∆
A∆
Abm
Abm
Dbm
Dbm
Go Eb7
Abm Eb7
Eb/G
Eb/G
Dbm
Dbm
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
20
Recette du Capital 2/3
Refrain En suivant ces quelques directives vous obtiendrez en un rien de temps
Les soldats de l’économie agressive qui cherchent la croissance à pleines dents.
Sans plus attendre prenez les devants pour qu’enfin émerge l’être nouveau
Qui n’hésitera pas à faire de ses enfants les esclaves de la crise et des offres promos.
Pont
Pont
Pont
Abm / Dbm / Eb7 Eb7/A / Eb7/Bb Abm /
Abm / Dbm / Eb7 Eb7/A / Eb7/Bb Abm /
Abm / Dbm / A∆ / Eb/G / Abm / Dbm / A∆ / Eb/G /
Couplet 2 Pour faire un bon capitaliste agitez-lui le chiffon rouge
D’un monde d’écolos utopistes voulant revenir au Moyen-âge.
Prenez pour prétexte le Tiers-Monde enviant notre mode de vie mondain,
Et concluez que ça serait un comble de se faire bouffer par des crève-la-faim.
Jouez sur la peur de la misère, de l’étranger et des coutumes
Barbares, que si on les laisse faire notre geste goûtera l’amertume.
Mettez en avant la réussite, seule à même de gommer les écarts
Entre les hommes qui font l’élite quand ils portent tous le même costard.
Pour faire un bon capitaliste, enseignez-lui l’obéissance
Un peu comme chez les communistes avec une légère différence :
Ici ni dogme, ni paradigme, mais juste la liberté de choix
D’avoir sa propre petite doctrine tant que c’est dans le cadre de la loi.
A∆
A∆
A∆
A∆
A∆
A∆
Bb7
Bb7
Abm
Abm
Abm
Abm
Abm
Abm
Eb
Eb
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
Abm
Abm
Abm
Dbo Eo
Dbo Eo
A∆ Eb7
A∆
A∆
A∆
Abm
Abm
Abm
Dbm
Dbm
Dbm
Go Eb7
Go Eb7
Abm Eb7
Eb/G
Eb/G
Eb/G
Dbm
Dbm
Dbm
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
Refrain
Couplet 3
21
Recette du Capital 3/3
Produire pour vendre, acheter pour vivre, vivre pour dépendre de sa tirelire.
Telles sont les règles tacites en toc, régissant l’écoulement des stocks.
Produire pour vendre, acheter pour vivre, vivre pour dépendre de sa tirelire.
Telles sont les règles tacites en toc, régissant l’écoulement des stocks.
Coda Abm / Abm / Bm / Bm / Dm6 13 / Dm6 13 / Gb7 F7 / E7 Eb7 /Abm / Abm / Bm / Bm / Dm6 13 / Dm6 13 / Gb7 Fø / E7 Eb7 /Abm /
Abm
A∆ Eb7
A∆
Abm
Dbm
Abm Eb7 Abm Abm
Eb/G
Dbm
/
/
/
/
/
/ / /
/
/
22
23
Dsus2
Eb E F
Dsus2#5 Csus2/D C/D Dm9
G6/D A/D
D9
III III V
VII VIII
V
Dsus2/C
Dsus2/B
F
EBmBb7
G A
G A7
Fo Eo
II II
II
III V
II III IV
Eb/G
1/2
Introduction Dsus2 / Dsus2#5 / Csus2/D / C/D / Dm9 / D9 / G6/D / A/D /Dsus2 / F / G / A7 / Dsus2 / F / G / A7 /Dsus2 / F / G / A7 / Dsus2 / F / G / A7 /Dsus2 Dsus2/C / Fo Eo / Dsus2 Dsus2/C / G A /Dsus2 Dsus2/C / Dsus2/B Eb/G / Bb7 A7 / Dsus2 /
Couplet 1 Moi je me fous des bras de Morphée, c’est Calypso que je veux sauter.
Y’a que cette muse qui nous comprenne, qui sache ménager nos peines.
Elle nous inspire les nuits de fête, et nous dirige les soir de tempête.
Et quand tous les matelots s’endorment elle me fait oublier que je suis difforme.
Refrain J’ai pas choisi d’être un pirate, mais d’avoir entre mes sales pattes
La plantureuse paire de nichons de cette catin de femme-poisson.
J’ai pas choisi d’être un pirate, mais d’avoir entre mes sales pattes
La plantureuse paire de nichons de cette catin de femme-poisson.
Fo Eo / Dsus2 Dsus2/C
Calypso Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 115 bpmMesure : 4/4
Dsus2 Dsus2/C
Dsus2 Dsus2/C
Dsus2 Dsus2/C
Dsus2 Dsus2/C
Fo Eo
Dsus2/B Eb/G
Dsus2/B Eb/G Bb7 A7
/
/
/
/
/
/
/
Dsus2 Dsus2/C
Bb7
G A
G A
A7
Dsus2
/
/
/
/
/
/
/
/
G
Dsus2
G
Dsus2
Bm
Bb7 A7
Bm
Bb7 A7
Bb7
E
Bb7
E
Bm
Bm
Bm
Bm
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
24
Calypso 2/2
Pont
Pont
Pont
Coda
Dsus2 / F / G / A7 / Dsus2 / F / G / A7 /
Dsus2 / Eb / E / F / F F E Eb /Dsus2 / Eb / E / F / F F E Eb /
Dsus2 / F / G / A7 / Dsus2 / F / G / A7 /Dsus2 / F / G / A7 / Dsus2 / F / G / A7 /
Dsus2 F / G A / Dsus2 F / G A /Dsus2 F / G A
Couplet 2
Couplet 3
Je lui ferais découvrir ce qu’est l’amour, je l’honorerais chaque jour.
Et si par malheur elle s’endort, ce sera pour mieux lui mettre encore.
On lui prête des tas d’amants, du jeune Ulysse au vieil Hermès.
C’est pourquoi je ne serai pas inconvenant, je ne lui refilerai pas mon herpès.
Et si un jour l’envie me prend, de tout envoyer aux quatre vents,
Je pourrais toujours me souvenir des quelques nuits qu’elle put m’offrir.
Et si cette salope ne veut pas de moi, et qu’elle me laisse planté là,
Je pourrais toujours me consoler avec Morphée que j’ai mal jugé.
Refrain
Refrain Je serais heureux d’être un forban et de dormir comme un enfant,
Après une journée en haute mer, dans ma paillasse un peu austère.
Je serais heureux d’être un forban et de dormir comme un enfant,
Après une journée en haute mer, dans ma paillasse un peu austère.
G A / Dsus2 F
Dsus2 F
Dsus2
Dsus2
Dsus2 F
Dsus2 F
E
E
Dsus2 F
G A
Eb
Eb
G A
F
F
G A Bb7 A7
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
Dsus2 F
Bb7
F F E Eb
F F E Eb
A G
A G
A7
Dsus2
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
G
Dsus2
G
A7
Bm
Bb7 A7
Bm
Bb7
Bb7
E
Bb7
E
Bm
Bm
Bm
Bm
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
25
Dm
F
C#o
Eo
Eo/G
G/B
F6/C
Go
Go
A7
A7
A#6∆
Dm
Dm
Dm
A7b5
A#o
A#7 13
Bm7 b5
F9
G#o
A7 b13
A#∆
A7/E
III
V
V
V
V
III
V
III
III
VIII
VI
VI
VI
V
V
V
V
V
1/2
Introduction
Pont
Dm / Eo/G / Dm / A#o / Dm / Eo/G / G#o / Go /Dm / Eo/G / Dm / A#o / Dm / Eo/G / G#o / Go /
Dm / C#o / F6/C / Bø / A#∆ / A7 / Dm / A7 /
Couplet 1
Refrain
Murmures inaudibles et pensées fugaces.
Une vibration sensible qui s’émousse et s’efface.
Comme une onde stridente, une impression de déjà-vu,
Un râle d’épouvante qu’aucun n’a entendu.
Ouvrez grand vos oreilles, cette harmonie bien singulière
Indique la fin d’une ère qui promettait monts et merveilles.
Un requiem sans coda, don sonore du passé.
Ce baroud d’honneur empressé
Sera l’écho qui sonne le glas.
L’écho reste là Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 110 bpmMesure : 2/4
Dm
Dm
Dm
Dm
Dm
A7
Dm
Dm
Dm
Eo/G
F
F
F
F
A7
Eo/G
Eo/G
Eo/G
Dm
G/B
G/B
G/B
G/B
G#o
Dm
G#o
A#o
A#7 13
A#7 13
A#7 13
A#7 13 A7 b13
Go
A#o
Go
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
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/
/
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/
/
/ /
/
/
/
26
L’écho reste là 2/2
Couplet 2 Farouches interprètes d’un idéal post-moderne,
Mus par cette course muette menant au chrysanthème.
Ils foncent droit dans le mur du son de leur clairon.
Ils jurent et nous assurent qu’ils ont toujours raison.
Refrain
Refraininstrumental
Dm
Dm
Dm
Dm
Eo/G
Eo/G
Eo/G
Eo/G
Dm
G#o
Dm
G#o
A#o
Go
A#o
Go
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
Pont
Coda
Dm / C#o / F6/C / Bø / A#∆ / A7 / Dm / A7 /Dm / Eo Go / F9 / A7/E / A#6∆ / A7 b5 / Dm / A7 /
Dm / C#o / F6/C / Bø / A#∆ / A7 / Dm / A7 /Dm / Eo Go / F9 / A7/E / A#6∆ / A7 b5 / Dm / /
Couplet 1 Le sol se dérobe, la terre est révolue,
Famine insatiable, docile humanité perdue.
Pourtant l’idée si belle avait tout de l’utopie.
Mais à la fin de la ritournelle ne restent que des « et si ».
Dm
Dm
Dm
Dm
Eo/G
Eo/G
Eo/G
Eo/G
Dm
G#o
Dm
G#o
A#o
Go
A#o
Go
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
27
1/2
Couplet 2 Mais halte aux gérémiades et autres apitoiements,
Ma besace en est pleine de ces textes attestant
Que mon humour est noir et ma posture austère.
Et si c’est juste pour me plaindre, je ferais mieux de me taire.
Certes les raisons de geindre sont diverses et variées,
Turpitudes quotidiennes de ce siècle sans éthique.
Introduction
Pont
Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em /
Em/B / Am / Am/F# / G / G/B / A#o / B7 / Em / Em/B /
Couplet 1 Je n’ai envie de rien et surtout pas d’écrire.
Ma main endolorie, crispée, me fait souffrir.
Déverser sur papier des versets surannés
N’a jamais fait d’un homme un poète écorché.
Même du bon pied mes vers partent de travers.
Mais arrivent arrimés les uns avec les autres.
Il ne leur manque qu’une chose pour qu’ils fassent enfin l’affaire :
C’est d’aligner leur césure pour ne pas qu’ils se vautrent.
Am/F# G/B
Em Em/B
Am G
B7/F# B7A#o Go
Excellent drain Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 140 bpmMesure : 3/4
Em
Em
Em
Em/B
Em/B
Em/B
A#o
A#o
A#o
Go
Go
Go
B7/F#
B7/F#
B7/F#
B7
B7
B7 Em
Em
Em
Em/B
Em/B
Em/B
/
/
/ /
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/ / /
/ / /
/ /
Em
Em
Em
A#o
Em
Em/B
Em/B
Em/B
A#o
A#o
A#o
Go
Go
Go
B7/F#
B7/F#
B7/F#
B7
B7
B7 Em
Em
Em
Em/B
Em/B
Em/B
B7 Em
Am/F# G
G/B
Am
/
/
/ /
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/ / /
/ / /
/ /
/ / /
/
/
/
/ /
/
/
/ / /
/
28
Excellent drain 2/2
Réjouissons-nous plutôt de ne pas être mal nés :
Iranien, Kurde, Roumain ou fils pauvre de l’Afrique.
Pont Em/B / Am / Am/F# / G / G/B / A#o / B7 / Em /Em/B / Am / Am/F# / G / G/B / A#o / B7 / Em / Em/B /
A#o
Em
B7 Em
Am/F# G
G/B
Am
/
/
/
/
/ / /
/
Couplet 3 Ironisons de ce temps le doigt tendu bien haut.
Mieux vaut rire maintenant que d’éclater en sanglots.
Trompez les apparences, moquez-vous de la mort,
Et entrez dans cette danse de spleen et de remords.
Pour digérer l’aigreur des borborygmes gastriques,
Étant maîtres moteurs d’un cynisme coutumier,
Qui s’emparent des âmes des dépressifs chroniques.
Et concluez donc d’un mot ce sinistre sonnet.
Merde!
Em
Em
Em
A#o
Em
Em/B
Em/B
Em/B
A#o
A#o
A#o
Go
Go
Go
B7/F#
B7/F#
B7/F#
B7
B7
B7 Em
Em
Em
Em/B
Em/B
Em/B
B7 Em Em/B
Am/F# G
G/B
Am
/
/
/ /
/
/
/
/
/
/
/
/
/
/ / /
/ / /
/ /
/
/
/
/ /
/
/
/ / / / / /
/
Em Em/B
29
Em
C/G
F#o
Dsus4
C#/G#
G#
Em/G
G
C∆
G/B
A#m
G#/D#
C
G/B
Eo
G
D#/G
C7/G
B7/F
Am
Em
Fm
C7
Go
B7
D
Em/G
Fm/C
Fm7/G#
C#∆
Em/B
D/A
Dsus4/F#
C#
D#/G
Fo
Palabres en vrac Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 180 bpmMesure : 3/4
1/4
Couplet 1 Dépourvu de parole, dénué de dialecte,
Trop jeune pour l’école, c’est au biberon qu’il becte.
Il n’a pas d’autre façon afin de se faire comprendre
Que les hurlements dont la stridence peut surprendre.
Pourtant cette routine prit fin car, faute de rot,
Il cracha sa tétine pour dire son premier mot.
Et ainsi que le dictait la coutume ancestrale :
Em
C
G
B7/F#
Em
Em/B
C/G
G/B
B7 B7/F#
Em/B
C C/G
Am C
/ /
/ /
/ /
/ / /
/ /
/ /
/ /
30
2/4Palabres en vrac
L’oral serait placé au fond d’un sac de toile.
L’oral serait placé au fond d’un sac de toile.
Refrain 1
Refrain 2
À quatre pattes il arpente le monde pour le nommer.
S’inspirant de ce qui l’entoure pour nourrir son panier,
Il apprend tous les jours à bien articuler
Ce que les grands répètent, surtout les grossièretés.
Aux aguets il arpente les couloirs, les allées
Des bahuts où les cours sont au mieux dispensé
Par des instits qui bourrent le crâne des écoliers
Pour qu’ils rabâchent et répètent les mêmes énoncés.
Couplet 2 À chaque nouvelle palabre sa besace à la taille
S’emplit, au fil des fables, de mots tout en pagaille.
Des histoires pour dormir aux disputes familiales,
L’ordre pour les dire lui viendrait sans grand mal.
Puis vint le temps des cours, des profs et de Perrault
Où l’on apprend tout, sauf le bon usage des mots.
On y remplit son sac sans jamais se soucier,
Du C.P. jusqu’au bac, de son utilité.
Du C.P. jusqu’au bac, de son utilité.
Em/G / Em / D / D/A / G / G/B / B7/F# / B7 /Em / Em/G / Dsus4/F# / Dsus4 / G/B / G / B7/F# / B7 /
Em/G / Em / D / D/A / G / G/B / B7/F# / B7 /
Pont
Pont
Couplet 3 Les études, les diplômes orientèrent son langage.
Et pour devenir un homme il traîna son bagage
Am
D
D
Am
Am
C
B7
B7
B7
B7
B7/F#
B7/F#
Em
Em
Em/B
Em/B
Em
Em
Em
Em
F#o
F#o
Em/B
Em/B
Em/B
Em/B
B7/FW
B7/F#
B7/F#
B7/F#
B7
B7
B7
B7
B7
B7
Em
Em
C∆
C∆
F#o
F#o
C∆
C∆
Eo
Eo
B7
B7
Em
C
G
B7/F#
Em
Em/B
C/G
G/B
B7 B7/F#
Em/B
C C/G
/ /
// /
/ / / /
Em
C
Em/B
C/G
// /
/ / / /
/
/
/
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/
/ /
/ /
/ /
/ / /
/ /
/ /
/ /
/ / 31
3/4Palabres en vrac
Refrain 2 Tête baissée il arpente le monde des corvées,
Apprenant tour à tour à se taire et un métier.
Ainsi jour après jour, d’un air désabusé,
Les tâches ingrates se répètent pour ne pas être licencié.
Aux portes des entreprises pour se louer aux patrons,
Qui forts de leur emprise, usèrent son baluchon.
Jouant toujours des mêmes phrases, des mêmes expressions,
Les mots perdirent leur sens et, triste dérision,
De son vocabulaire si riche et épanoui
Il ne restait plus guère de quoi faire un récit.
Il ne restait plus guère de quoi faire un récit.
Sitôt qu’il prit conscience de son funeste sort,
Fut réduit au silence malgré tous ses efforts.
Il ouvrit sa serviette pour voir qu’un trou béant
Donnait sur la moquette et sur le mot Maman.
Tel le Petit Poucet il remonta la trace
Pour tomber nez à nez sur le boss de la place.
Ce dernier fut surpris d’être pris sur le fait,
Et son sac bien rempli prit la poudre d’escampette.
Et son sac bien rempli prit la poudre d’escampette.
Em/G / Em / D / D/A / G / G/B / B7/F# / B7 /Em / Em/G / D/F# / D / G/B / G / B7/F# / B7 /
Fm / Em / Fm / Em / Fm / Fm / Em / Em /
Pont
Pont
Couplet 4
Fm7/G# / Fm / D#/G / D#/A# / G# / G#/D# / C7/G / C7 /Pont
Am
A#m
D
D#/G
Am
A#m
C
C#
B7
C7
B7
C7
B7/F#
C7/G
Em
Fm
Em/B
Fm/C
Em
Em
F#o
Em/B
Em/B
B7/F#
B7/F#
B7
B7
B7
Em
C∆
F#oC∆
Eo
B7
Em
C
G
G
B7/F#
B7/F#
Em
Fm
Em/B
C/G
G/B
G/B
B7
B7
B7/F#
B7/F#
Em/B
Fm/C
C
C#
C/G
C#/G#
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///
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32
Palabres en vrac 4/4
Refrain 4 À présent il arpente les ruelles, les quartiers,
Mendiant quelques mots pour seulement discuter.
On savait les discours capables de tuer.
Mais nul ne se vante, de ce que leur absence peut causer.
Em / Fm / Em / Fm / Em / C7 / Fm /Coda
Fm
Fm
Go
Fm/C
Fm/C
C7/G
C7/G
C7
C7
Eo
Eo
C#∆
GoC#∆
Fo
Fo Fm /
/
/
/
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/
/
/
/
/
/
/
/
/
/
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33
C#7 D7
Em Cm
Bm B7
G F#A# A
III
II IIII III
III II
Repas de famille Texte : AiphixMusique : Simon Barbe et Aiphix
: 140 bpmMesure : 4/4
1/2
Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em /
Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em /
Introduction
Couplet 1
Couplet 2
Refrain
Fourchettes et couteaux aiguisés le pain sec et l’eau sont servis,
Premier débat avant l’entrée en saines conversations taries.
On se titille à coup de morale, de reproches et autres conseils,
Le vin rouge posé sur la table fait miroiter sa robe vermeille.
Il sera l’instigateur d’une piètre pantalonnade
Qui rendra, et c’est un malheur, ce repas de Noël un peu fade.
Première mi-temps, on se délecte d’un foie aussi gras que malade.
La bouche bien pleine, tout le monde becte dans un silence insupportable.
Un convive se délie la langue à coup de boisson violacée,
Il prend à parti et harangue un neveu trop accoutumé.
Ce dernier se défend et accable l’assistance de mots ordurieux.
Il se lève et quitte la table sous le regard noir de ses ailleux.
Ce genre d’épreuve ne se subit qu’une fois l’an, c’est comme se faire arracher une dent.
Comme quoi les vieilles querelles familiales ne peuvent que se régler à table.
Pont
Em
Em
F#
F#
Em
Cm
Cm
Bm
Bm
Em
Em
Em
Cm
Cm
Em
Em
G
G
Bm
Bm
F# B7 Cm
Cm
D7 G
D7 G Cm Cm
A# A# A G
A# A# A G
C#7
C#7
Em
Em
F# F# G F#
F# F# G F#
Em
Em
Em
Em
F F# F# F#
F F# F# F#
Em
Em
F# B7
Em
Em
A# A# A G
A# A# A G
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34
Repas de famille 2/2
Refrain
Refrain
Pont
Couplet 3 Retour au calme, au milieu du repas, chacun y va de sa boutade
Pour adoucir un peu le débat et faire redescendre la moutarde.
On passe rapidement au dessert histoire de blinder les estomacs,
Mais aussi pour calmer les nerfs par quelques douceurs au chocolat.
Finalement tout le monde se quitte sans qu’aucun conflit ne soit réglé.
On se promet de se rendre visite à Pâques ou à la Trinité.
Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em / Em /
Em
F# (break)
Cm
Bm
Em
Cm
Em
G Bm
A# A# A G
C#7
Em
F# F# G F#
Em
Em
F F# F# F#
Em
Em
A# A# A G
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35
E7 C7 C7
B7
Em B7/F# C7/G
Tchou tchou Texte : AiphixMusique : Yohann Perret, Simon Barbe et Aiphix
: 140 bpmMesure : 4/4
1/3
E7 / C7 / E7 / C7 (break) /
Em Em B7/F# C7/G / Em B7/F# Gm6 B7 / C7 / C7 /
Introduction
Refrain
Pont
Couplet 1 Un train express régional me conduit à cinquante à l’heure
Vers un endroit des plus banal qui se trouve être ma demeure.
Un gros beauf armé de sandales s’assoit et partage ses odeurs.
Ça pue, ça tangue, je prends mon mal en patience mais j’ai des hauts le cœur.
Au bout d’un quart d’heure de supplice je me décide à m’extirper,
Mais le Bibendum qui pue l’anis vient de se mettre à ronfler.
Au vu de la taille de l’interstice que cet ours a bien voulu me laisser,
Il est impossible que je m’y glisse au risque de le réveiller.
Tchou tchouuu
Tchou tchouuu
Tchou tchouuu
Em Em B7/F# C7/G /
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7 (break)
C7
C7 C7/G C7 C7/G / Em Em B7/F# C7/G /
C7 C7/G C7 C7/G / Em Em B7/F# C7/G /
C7 C7/G C7 C7/G / Em Em B7/F# C7/G /
Em B7/F# Gm6 B7 / C7 / C7 /
/
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/
36
Tchou tchou 2/3
Afin de ne pas m’évanouir je cherche du nez la ventilation.
Collé à la fenêtre je respire un air vicié à pleins poumons.
L’autre flatule à chaque mouvement, et m’offre en spectacle les auréoles
Que ses aisselles dessinent lentement sur son t-shirt suintant l’alcool.
Couplet 2
Em Em B7/F# C7/G / Em B7/F# Gm6 B7 / C7 / C7 /
Em Em B7/F# C7/G / Em B7/F# Gm6 B7 / C7 / C7 /
Pont
Pont
Pont
Scène II, acte I : j’en ai marre, j’enjambe le mastodonte d’un bond,
J’empoigne mon sac et ma guitare, et me dirige vers l’inter-wagon.
Malheureusement il est trop tard, car ce dernier est plein à craquer
Par les valises et les costards de commerciaux en tournée.
Refrain
E7 / C7 / E7 / C7 (break) /
Couplet 3 Après trois voitures je déniche un Eden de calme et de moquette.
Je peux enfin poser mes miches et réajuster ma casquette.
À peine installé, ma quiétude s’apprête à être bien troublée :
Brisant ma courte solitude, une charmante présence vient d’entrer.
Il se dégage de la créature une fine odeur de luxure.
Mes yeux se retournent dans leur orbite je n’ai qu’une envie : je sors ma gratte.
Pont E7 / C7 / E7 / C7 /
Elle déambule lentement, un geste et je deviens son jouet.
Le train s’arrête brusquement...
Sourire aux lèvres, elle s’assied.
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
E7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
C7
/
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37
: 90 bpm
Tchou tchou 3/3
Em Em B7/F# B7/F# / C7/G C7/G C7 C7/G /Em Em B7/F# B7/F# / C7 C7 B7 B7 /
Em Em B7/F# B7/F# / C7/G C7/G C7 C7/G /Em Em B7/F# B7/F# / C7 C7 B7 B7 /
Pont
Coda (adlib)
L’éternité s’ensuivit, quelques raclements de gorge gênés,
Mélés de notes, de poésie, dans un voyage bien trop rythmé,
De changements de mélodies avec, au final, à la clef
Un bémol, un petit ami, qui l’attend au prochain arrêt.
Em Em B7/F# B7/F#
Em Em B7/F# B7/F#
Em Em B7/F# B7/F#
Em Em B7/F# B7/F#
C7/G C7/G C7 C7/G
C7 C7 B7 B7
C7/G C7/G C7 C7/G
C7 C7 B7 B7
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38
Ce livre, les partitions, les chansons sont libres de droits et téléchargeables sur http://www.deliriumordinaire.com/centideesfixes
Transcription et rédaction : AiphixDesign graphique et illustrations : Catherine Staebleraoût 2014
« Le meilleur moyen [d'] avancer est de suivre [Cent idées fixes.] » Jacques Prévert (extrait)