68
N°27 novembre 2007 -1- www.lefildentaire.com SPÉCIAL ADF 2007 Partageons Notre Savoir-Faire

SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

N°27 novembre 2007 -1€ - www.lefildentaire.com

SP

ÉC

IAL

AD

F 2

007

Parta

geo

ns N

otre

Sav

oir-F

aire

Page 2: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

HA

ME

LE

ON

CO

NC

EP

T A

DV

ER

TIS

ING

Ltd

- T

él.

09

50

32

92

46

PROTILAB - 4 rue Jacques Cartier 75018 PARIS

Tél. : 01 53 25 03 80 ou www.protilab.com

© I

ryn

a K

urh

an

- F

OT

OL

IA

LE SERVICE

L’ENGAGEMENT DÉLAI

LES PRIX

LA QUALITÉ

Page 3: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Sur le il > 4 à 14Actualités – nouveaux produits

revue de presse

Focus clinic > 16 à 28Scanner et tomographie à faisceau conique

Quelle méthode d’imagerie

choisir en odontostomatologie ?

Interview rencontre > 30Avec le Dr Chantal Goossens

Ergo pratique > 34 à 38Lampes à polymériser

à Led et sans fil

Conseil organisation > 40 et 41Optimisez votre délégation au cabinet

Conseil organisation > 42 et 43Gagner en sérénité :

professionnaliser l’accueil au cabinet dentaire

Conseil gestion RH > 44 et 45Etes-vous un leader ?

Management l’Europinion > 46 à 50La question du mois

Conseil Eco > 52 et 53La bourse et vous

Conseil juridique > 54La tenue du dossier dentaire

en pratique libérale

Au il du temps > 56 à 60Agenda

Petites Annonces > 63 et 64

Ludoil > 66Jeux

EDITO SOMMAIRE

La formation,ça continue !

Cette année, la formation et la spécialisation sont dans la mouvance. Le feed back

recueilli sur le guide « Se former en odontostomatologie » que nous avons publié en septembre dernier en est l’illustration . Le congrès ADF, qui se déroulera

du 20 au 24 novembre prochain, affiche également cette tendance en portant le thème « Compétences et connais-sances ».Cette volonté d’évolution, de performance influe égale-ment sur les centres d’intérêt en matière d’équipement. Vos envies vont vers des matériels de plus en plus per-fectionnés : Cad Cam, Cone Beam, robots implantai-res… le numérique bat son plein !Cette année encore, la radiologie 3D va prendre la ve-dette. En début d’année, nous vous avions proposé un dossier en deux volets sur ce thème. Nous réitérons sous un angle différent au travers d’un excellent article du Dr Bellaiche, radiologue dentaire.Pour l’occasion, nous vous offrons un nouveau ren-dez-vous mensuel : une rubrique management intitu-lée « L’Europinion » qui propose à plusieurs spécia-listes dans ce domaine d’apporter leur point de vue respectif sur une « grande question ». Nous attendons vos réactions.

A vos marques, prêts, explorez !

Patricia Levi

Images de Marques

Page 4: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

SUR LE FIL

Revue mensuelleTIRAGE 38 000 exemplaires

2 allée de la salamandre 94000 CréteilTél. : 01 49 80 19 05 Fax : 01 43 99 46 59 [email protected]

Directrice de la publication : Patricia [email protected]

Une publication de la société COLELSARL de presse – RCS 451 459 580ISSN 1774-9514 – Dépôt légal à parutionCPPAP n° 0707 T 88392

Rédacteur en chef : Dr Norbert [email protected]

Directrice commerciale : Patricia LEVI

Direction artistique : [email protected]

Rédaction : Dr Adriana AGACHI, Catherine BEL, Dr Norbert BELLAICHE, Dr Steve BENERO, Dr Edmond BINHAS, Georges BLANC, Dr Hervé BUISSON, Marie-Jo BUISSON, Alain CARNEL, Dr Jacques CHARON, Rodolphe COCHET, Franck KILWIN,Catherine N’GUYEN, Dr Philippe PIRNAY, Yves ROUGEAUX, Dr Déborah TIGRID

Conseiller spécial : Dr Bernard TOUATI

Comité scientifique :Dr Fabrice Baudot (endodontie, parodontologie)Dr Eric Bonnet (radiologie numérique, blanchiment)Dr Alexandre Boukhors (chirurgie, santé publique)Dr Nicolas Cohen (microbiologie, endodontie, parodontologie)De Georges Freedman (cosmétique) (Canada)Dr David Hoexter (implantologie, parodontologie) (USA)Dr Alexandre Miara (blanchiment)Dr Hervé Peyraud (dentisterie pédiatrique et prophylaxie)Dr René Serfaty (dentisterie restauratrice)Dr Raphaël Serfaty (implantologie, parodontologie)Dr Stéphane Simon (endodontie)Dr Nicolas Tordjmann (orthodontie)Dr Christophe Wierzelewski (chirurgie, implantologie)

Secrétaire de rédaction : Barbara [email protected]

Secrétaire de direction :Marie-Christine GELVÉ[email protected]

Imprimerie : AUBIN IMPRIMEURChemin des Deux Croix B. P. 02 - 86240 LIGUGÉ

Couverture : © Nextlimits

Publicité : Patricia LEVI - 06 03 53 63 98

Annonceurs :Axel Dentaire, AM-Ceram, Bisico, Easy Implant, Sirona, Sun Dental Labs, PTJ International, Association PRECAUTION, Groupe Edmond Binhas, Labocast, La Médicale de France, Medical Universal, Mega Dental, Progress Dentaire, Protilab, NGP Logos, Planmeca, Morita, Melag, Identix, Sitech, Tactys, Dentsply Friadent, Dimtec, Foxy Etudes et Développement, XO Care, Zedental, Iris Dentaire, Discuss Dental , E-motion, DentRMed, Labocast

Encarts :Chéquier PPCOM - Sirona

IF DESIGN AWARDS CHINA

Planmeca doublement récompensé !

Lors de la compétition IF design, qui s’est tenue en Chine cet automne, l’industriel finlandais Planmeca a reçu deux “de-

sign awards”, pour ses dernières innovations, lancées sur le marché en mars 2007. L’unit Sovereign a remporté un award et a fait partie du top 10 des entrées-produits lors de la compétition. L’unit rayons X haute technologie Planmeca ProOne s’est vue remettre une mention honorable, l’« IF seal ». Pour la cinquième année consécutive, l’IF design award s’est déroulé en Chine afin de promouvoir le design industriel dans la zone Asie-Pacifique. L’IF design award réunit chaque année plusieurs centaines de produits de dizaines de pays autour d’une compétition. Jouissant d’une renommée internationale, organisé par l’association allemande IF International Forum design, l’IF design award existe depuis 1954. Sa dernière édition a sollicité un total de 401 produits, parmi lesquels 147 d’entre eux ont été récompensés par l’ IF seal of design excellence. Les produits récompensés seront présentés pendant un mois lors d’une ex-position au centre de Shangaï. Toutes nos félicitations à Planmeca pour ces deux brillantes récompenses.

SIDACTION

N’oublions pas !1er décembre, Journée mondiale de la lutte contre le Sida

SidactionTrois spots de prévention en ligne

www.sidaction.orghttp://education.france5.fr/sida - www.generationcapote.com

Pour la troisième année consécutive, Sidaction, en par-tenariat avec le ministère de l’Education nationale, de

l’enseignement supérieur et de la recherche, France 5 éducation et la Ligue de l’enseignement, lance l’opération « Pour la vie », un dispositif multimé-dia auprès des jeunes pour parler de prévention et de prises de risques, liés au sida. 25 ans après le début de l’épidémie, les chiffres liés au sida sont toujours inquiétants :10 % des nouvelles contaminations par an concernent les 15-24 ans1.11 % des 18-24 ans déclarent ne pas avoir utilisé de préservatif lors de leur

premier rapport sexuel (et 22% pour les 18-30 ans)2.19 % des 15-24 ans pensent qu’on peut guérir du sida3.26 % des 15-24 ans pensent que le sida se transmet par les piqûres de mous-

tiques et 15 % par la salive4.69 % des 18-24 ans n’ont jamais effectué de test de dépistage depuis les 5

dernières années5.C’est aussi l’occasion de rappeler que notre profession a un véritable rôle de prévention à jouer dans la lutte contre cette pandémie qui a infecté plusieurs dizaines de millions de personnes dans le monde ces 25 dernières années.1 Source : InVS ; 2 Enquête « Contexte de la sexualité en France » ANRS / 2006 ; 3 Son-dage BVA / Juillet 2006 ; 4 Sondage Sidaction – IFOP / Paris Match du 1er décembre 2004 ; 5 Enquête KAPB 2004

Planmecawww.planmeca.com

iF International Forum Design GmbHwww.ifdesign.de

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 20074

Page 5: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Nous ne pratiquons pas le « relooking » mais l’innovation. Avec la Premium Class

nous sommes les seuls à vous proposer une technologie hospitalière des

plus exigeantes.

Pure

Innovation.

Les exclusives Premium Class !

Cuve• “Double Enveloppe” avec Générateur DCS

Pour diviser par 2 la durée des cycles !

Pompe à Vide SRS • à Anneau d’Eau

Pour supprimer les réservoirs et autre condenseur

Traçabilité par Carte mémoire • Compact Flash,

Carte Réseau Ethernet intégrée et 3 ports RJ 45

• Gestion automatisée de l’approvisionnement,

de la production et de l’évacuation de l’eau déminéralisée.

Aucune manutention

Premium 44B – 24L

11300 € TTC 9 750 € TTC

Premium 40B – 18L

10250 € TTC 8 970 € TTC

Les exclus

Cuve• “DDouble En

Pour diviser par 2

Pompe à Vide SRS•

Pour supprimer le

Traçabilité par Car•

CCCaarrte Réseau E

• GGGeestiion automa

de la production e

AAucuune manute

Premium 44B – 24L

11300 € TTC 9750 € TTC

L

Premium 44

Profi tez d’une génération d’avanceMELAG, ce sont aussi des solutions de location avec entretien, etc...

Renseignements : MELAG France

Tél. : 01 44 62 81 18 - Fax : 01 44 62 23 44

Aty

pik

Desig

n :

01

47

22

44

50

(Offre valable jusqu’au 31 décembre 2007)

Page 6: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 20076

SUR LE FIL

Le 18 octobre 2007, dans les salons du Sénat, Patrick Missika, Officier de la

Légion d’Honneur, a remis les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à Meyer Fitoussi, entouré de sa famille et de nom-breux amis, élevé à cette distinction par décret de la présidence de la République en date du 13 juillet 2007. Patrick Missika, en présence des représentants du CNO, du président du Conseil de l’Ordre de Paris, des présidents et représentants des syndi-cats, de nombreux enseignants et du conseil d’administration de la SOP, a pris la parole, non sans émotion palpable. Patrick Missika retraça les étapes mar-quantes de la vie de son ami de 40 ans, et condisciple de faculté. Il mit en évidence les qualités humaines, la force de travail, la rigueur que Meyer Fitoussi demande à chacun (sourires) et à lui-même, ainsi que la ténacité qui expliquent à elles seules les 19 années de présidence de la SOP pendant lesquelles il n’a cessé de privilégier l’inté-rêt de la SOP avant l’intérêt particulier. Il a souligné le succès de l’entreprise et le rôle éminent joué par Meyer Fitoussi dans la transmission des connaissances en France et au-delà des frontières où le savoir faire de la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir par la formation continue.Meyer Fitoussi a d’abord rendu un homma-ge appuyé à ses parents pour la morale qu’ils

ÉVÈNEMENT

Meyer Fitoussi, président de la SOPChevalier de la Légion d’Honneur

lui ont inculquée - tout comme à ses frères et sœurs - résumée ainsi : « Faites en sorte que nous soyons fiers de vous ! « Il veillera à s’y tenir et associe, dans son parcours, ses maîtres, ses amis et les Administrateurs de la SOP. Il aura pour son épouse, sa «fidèle complice», des mots forts de remerciement et de reconnaissance, et fera à ses enfants et petits enfants la promesse d’»un vrai bon-heur» en essayant de «rattraper le temps perdu» ! Il n’a pas manqué de souligner la richesse de ses nombreuses rencontres en citant nombre de noms connus de la profes-sion ; il a particulièrement distingué Yvan Bismuth, Philippe Safar et Patrick Missika pour la confiance qu’ils lui ont témoignée en l’inscrivant dans le parcours de la SOP qui l’a conduit à en devenir le président. Il dédie cette distinction à l’ensemble des Ad-ministrateurs de la SOP pour leur adhésion à une équipe «solidaire, volontaire et am-bitieuse» vecteur de deux principes direc-teurs : un credo : les données acquises de la science ; un maître mot : rigueur scientifi-que. Meyer Fitoussi y puise sa force et sa légitimité ! 2008 sera l’anniversaire de 20 ans de présidence de la SOP. Nos félicita-tions l’accompagnent.

IDENTIX

Coussin dentaire à vide dentaFix®

I-DENTIX®Tél. : 03 88 20 53 17

Email : [email protected]

La position anti-anatomique de la tête et nuque des patients lors de longues

interventions leur fait subir des contraintes musculaires et vertébrales induisant cris-pations, crampes. Cet inconfort accentue le stress engendré lors de l’acte pratiqué. Pour y remédier, Identix a créé le coussin dentaire dentaFix®, idéal pour le position-nement d’un enfant sur un fauteuil d’adul-te ou des patientes enceintes, des patients souffrant de troubles dorsaux.

Fonctionnement : Placez le coussin sous le patient

au niveau de la zone à détendre. Positionnez la ca-

nule de l’aspire-salive dans l’adaptateur du coussin

et réalisez le vide. Puis, bloquez le coussin dans la

forme souhaitée. Après la séance de soins, vider l’air

contenu dans le coussin et procédez à la désinfection

de surface en le maintenant bien à plat à l’aide des

produits de votre choix, le coussin étant doté d’un re-

vêtement spécial hospitalier.

W&H

LisaSafe, nouveau concept de traçabilité

W&H, spécialiste de l’hygiène den-taire, propose LisaSafe, un nouveau

concept de traçabilité qui repose sur un système simple : une imprimante reliée à l’autoclave Lisa 500 permet l’impression d’étiquettes en fin de cycle, directement ap-posables sur les objets stérilisés. Ce dispo-sitif fonctionne uniquement si le cycle s’est correctement déroulé et a été sauvegardé sur carte mémoire. La traçabilité permet ainsi de faire le lien entre un dispositif mé-dical, un cycle et un patient. Le système d’étiquetage indique différentes informations : numéro de cycle, numéro du stérilisateur, date de la stérilisation, date li-mite d’utilisation. Le système d’évaluation du procédé intégré au logiciel du stérilisa-teur contrôle tous les paramètres du cycle et garantit son parfait déroulement. Un dis-positif de détection d’air garantit l’exposi-tion idéale de la charge à la vapeur saturée, même dans les cas difficiles, en particulier les instruments à corps creux.

W&H FranceTél. : 03 88 77 36 00 – Fax : 03 88 77 36 01

www.wh.com

stand ADF L03 Niveau 2

Page 7: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 8: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 20078

SUR LE FIL

ORAL-B

Oral-B Triumph TTSmartguideUne brosse à dent Wireless et pédagogue

U tilisant la technologie Wireless, Oral-B Triumph Smartguide est un

petit luxe de la brosse à dent. Le prin-cipe est simple : associer une brosse àdent électrique à un guide virtuel grâceun système de navigation sans fil, qui in-dique en « live » à l’utilisateur le tempsde brossage restant. En moyenne, les Français ne consacrent pas plus d’unetrentaine de secondes à leur brossagealors que le temps minimum en généralrecommandé est de deux minutes. Avecson minuteur intégré, le moniteur Smar-tguide programme automatiquement le temps minimum de brossage néces-saire pour une bonne hygiène bucco-dentaire. Si la durée est respectée,un icône affichant un joli sourire ap-paraît à l’écran : ludique pour apporter aux enfants de bons réflexes et pour encourager les grands à augmenter leur temps de brossage moyen. Autres fonc-tions proposées par le Smartguide : un

schéma, qui fonctionne de pair avec la minuterie et qui indi-que quelle partie de la den-tition doit être brossée ; un

capteur, qui prévient l’utilisa-teur si la pression exercée sur les dents est trop importante ;enfin, une icône apparaît quand il est temps de changer la têtede sa brosse à dent ou de re-charger sa batterie. Malgré lescraintes, l’utilisation s’avèretrès simple.

Deux têtes de brosses à dent disponibles

(FlossAction pour le nettoyage et ProBri-ii

ght pour la blancheur) et quatre modes

de brossage programmables (nettoyage,

massage, doux et polissage)

DCP

Des comprimés d’entretien pourappareil dentaire à la Nitradine

Appareils dentaires et pro-thèses fixées sur implant

peuvent souffrir de la péné-tration de micro-organismesopportunistes et pathogènes,provocant la contaminationet la formation du biofilm.Infectant l’appareil, cesmicro-organismes provo-quent la stomatite du dentier (irritation, bouche pâteuse, altération du goût, mauvaise haleine, gerçures, etc.).Medical Interporous est un comprimé d’entretien nettoyant et désinfectant pour les appareils dentaires et les prothèses

fixées sur implant. La for-mule active de ce comprimé,la Nitradine, désinfecte et nettoie tous types d’appa-reils dentaires et de prothè-ses fixées, éradiquant le bio-film constitué par le CandidaAlbicans, St Aureus (dont le MRSA, Ps Aeruginosa et l’Herpes simplex.

Disponible en pharmacie avec carnets de prescription

ITENA

Mallette de reconstitutionCorono-RadiculaireLa nouvelle mallette de reconstitution

Corono-radiculaire Itena contient tous les matériaux et accessoires nécessaires àune restauration avec tenon fibré (SC33) : coffret de tenons fibre de verre translucides DentoClic, des matrices de coffrage, ungel de mordançage DentoEtch, un silane Silanéa, un adhésif DentoBond, un chémo-activateur pour rendre l’adhésif dual Bond Activator, un composite de reconstitution DentoCore, des micro-applicateurs coni-ques et des embouts fins et extra-fins.La combinaison de ces produits garantie une reconstitution idéale et optimisée. Leur complémentarité parfaite assure une excel-

lente adhésionjusqu’au fond du canal (20MPa) et une homogé-néité réelle de larestauration. Unprotocole illus-tré très clair et démonstratif guide l’acte en détail.

BUSCH

Fraise à osBusch a conçu la fraise à os 164LA pour

effectuer les traitements minimale in-vasifs et conservateurs de la substance qu’exige la chirurgie buccale moderne. La conception spéciale de la nouvelle frai-se à os 164LA permet des préparations mi-nimale invasives de la substance dentairedure ou du tissu osseux, peu traumatisantes pour les tissus environnants. Cet instrument d’une grande finesse se ca-ractérise par la forme longue et élancée du

col, combinée à une partie travaillante tout aussi fine. Documentation sur demande.

Page 9: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 10: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200710

Lava™ Scan STLa restauration numérique

En lançant son nouveau scanner Lava Scan ST, 3M ESPE franchit un cap

dans la conception de prothèses assistées par ordinateur : « Avec le scanner Lava

Scan ST, le prothésiste n’a plus besoin

de fabriquer une maquette en cire, ce qui

représente un gain de temps considéra-

ble dans sa pratique quotidienne. Très

simple d’utilisation, le logiciel de design

‘‘Lava™ design 4.0’’ lui permet de réali-

ser virtuellement son armature en qualité

numérique et d’y apporter des corrections

grâce à un couteau à cire virtuel », ex-plique le Dr Sylvie Zéboulon, conseiller scientifique chez 3M ESPE.En s’équipant, le prothésiste maîtrise parfaitement la création de l’armature et envoie lui-même électroniquement ses fi-chiers numériques aux centres d’usinage Lava agréés. Le prothésiste se concen-tre désormais sur l’aspect esthétique des bridges et des couronnes. Pour répondre

au mieux aux attentes des prothésistes, 3M ESPE met à leur disposition un réseau de centres de fraisage Lava™ régionaux qui assurent l’usinage de l’armature et la leur retourne directement sintérisée. Dès la réception des fichiers numériques, les demandes sont traitées immédiatement. Par ailleurs, même si le laboratoire de prothèse n’est pas équipé du scanner Lava Scan ST, les centres de fraisage sont struc-turés pour recevoir les modèles. La par-tie Design est donc réalisée au centre de fraisage, ce qui permet de tester la qualité

3MESPEN°Azur : 0810 331 300

www.3MESPE.com

STERIEXTél. : 01 45 38 49 98 - www.steriex.com

Lava sans aucun investissement. Les cou-ronnes et bridges Lava™ possèdent une armature céramique en zircone. Les ré-sultats des études sur les couronnes et les bridges Lava sont disponibles sur le site Internet de 3M ESPE.

La mise en place d’un réseau d’assistance et de réu-

nions d’informations régulières accompagne le lan-

cement de ce scanner.

SUR LE FIL

M ise en œuvre depuis un an en région parisienne par Stériex, partenaire

d’Air liquide et de Omasa, la stérilisation externalisée semble être la réponse idéale pour appliquer les recommandations de la Direction générale de la Santé, selon Eric Lachaud, chirurgien-dentiste dans les Yvelines :

De quel constat êtes-vous parti ?

Il est très difficile de mette en application ces recommandations de juillet 2006, y compris par des confrères qui pensent bien faire leur stérilisation. D’abord parce que nous n’y avons pas été formés, ni aux contraintes, alors qu’il existe un D.U. spécifique en mi-lieu hospitalier ! Notre responsabilité n’en est pas moindre, les maladies nosocomiales n’étant pas le privilège exclusif des CHU. Ne nous cachons pas cette réalité ni les

Externalisation de la stérilisationdu cabinet dentaire

conséquences encourues, sur un plan pénal, si d’aventure, des contaminations prouvées pouvaient être imputées à un manque de ri-gueur dans nos procédures.

L’externalisation de la stérilisation serait

la solution ?

Bien que ces directives de la DGS soient un compromis entre l’exigence requise en hospitalier et notre profession, notre lo-gistique de transport, de traitement et de traçabilité assurent un service irréprocha-ble depuis l’enlèvement, chaque soir, dans des caissons scellés des dispositifs pré-dé-sinfectés, au retour sous 24 heures d’une instrumentation stérile, après traitement dans notre salle blanche de 500 m2 ! Il entre dans nos procédures de veiller, pour chaque stérilisation, à la conformité de nos appareils avec l’étalonnage établi lors de leur mise en service par un organisme certifié ; comme nous garantissons le lien entre le dispositif médical et le cycle pour que le dossier du patient soit correctement renseigné ainsi que le dossier de traçabilité du cabinet !

Cette démarche de sous-traitance n’a-t-elle

que des avantages ? Et pour quel coût ?

Cette solution clef en main conduit, bien sûr, à une organisation nouvelle des process de stérilisation de l’instrumentation du cabinet. L’économie réalisée sur le temps d’assistan-te dédié à cette tâche, sur les coûts de main-tenance, de contrôles et de fonctionnement des autoclaves permet de lisser l’investisse-ment nécessaire à doubler le volume d’ins-truments pour assurer nos rotations d’enlè-vement-livraison et à rémunérer le service de l’externalisation. Voire à le diviser par deux ou trois ! Nous personnalisons le prix de la prestation, selon la façon de travailler du praticien - utilisation de cassettes, vrac ou sachets -. Chacun peut nous demander un devis au 01 45 38 49 98 ou sur notre site steriex.com et faire son diagnostic compara-tif. A l’usage, il mesurera sa tranquillité au quotidien, la qualité inégalable qui lui est offerte au profit indéniable de la santé de ses patients !

3M ESPE

STÉRIEX

Page 11: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 12: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

À LIRE

Mal de dos, mal de dentsPar Jean-Marie Landouzy

U.E.

Création d’une carteeuropéenne de professionnel de santé…

un petit pas non négligeable vers l’har-onisation européenne. Faisant suite à la di-ctive 2005/36 relative à la reconnaissancees qualifications professionnelles, cetteouvelle carte professionnelle est le fruit des éflexions du groupe de travail HPro Card,ui réunit des représentants des profession-

nels de santé et des ministères de la majorité des Etats membres. Lacarte européenne de professionnel de santé a un triple objectif :- de renforcement de la sécurité des patients, en permettant d’identifier

l’autorité compétente à contacter pour obtenir des informations relativesà un professionnel (qualifications, habilitations à exercer, etc.) ;

- d’amélioration de la libre circulation des professionnels, que ce soit lalibre prestation de service (exercice ponctuel de sa profession dans un autre Etat membre) ou la liberté d’établissement (exercice de manière sta-ble et continu dans un autre Etat membre), en simplifiant les démarcheslors de ces déplacements ;

- de facilitation de la coopération administrative, en favorisant les échanges d’informations fiables et confidentielles sur les professionnels entre Etats membres.

Standardisée et infalsifiable, cette carte comporte deux faces : une face na-tionale, spécifique à chaque profession et à chaque Etat, en fonction de la législation nationale ; et une face européenne, à la présentation harmoni-sée pour l’ensemble des Etats de l’Union, avec notamment, la professiondu titulaire et les coordonnées de l’autorité compétente d’enregistrement.La carte est placée sous le contrôles des autorités compétentes nationales (Ordre professionnel, ministère, etc.).

Le déséquilibre de la mâchoire et de l’engrène-ment des dents est responsable de multiples

pathologies. Les symptômes sont des douleurs des articulations temporo-mandibulaires, avec des cra-quements, et parfois une limitation de l’ouverture buccale ; Mais pas seulement. Sont détectées éga-lement des pathologies à d’autres parties du corps (douleurs d’oreilles, céphalées, migraines…), et surtout le mal de dos, exprimé par des douleurs chroniques. L’origine de ces douleurs est souvent difficile à trouver. En racontant les étapes desa recherche, accompagnées d’anecdotes, l’auteur, masseur-kinésithéra-peute, expose clairement les méthodes de diagnostic et développe lestraitements de la pathologie. Pour tous.

LE FIL DENTAIRE< < < novembre 200712

SUR LE FIL

KODAK

Lancement du système KOKK DAK 9000 3D une imagerie 3D et panoramique simple et abordable

KODAK Dental Systems, a lancé le système d’ima-gerie extra-orale KODAK 9000 3D qui permet aux

professionnels dentaires d’obtenir des examens localisésen trois dimensions ainsi que des clichés panoramiques.D’un prix très abordable et offrant une précision d’imageélevée, le système KODAK 9000 3D met ainsi la puis-sance de la technologie 3D au service des omnipraticienset des spécialistes dentaires.Cet outil de diagnostic plus sûr et plus complet s’adresseaussi aux endodontistes, implantologues et autres spécia-listes. Doté d’une interface logicielle conviviale et d’unencombrement identique à celui d’un appareil panorami-que traditionnel, le système peut être facilement présent dans un cabinet dentaire.

L’imagerie numérique en trois dimensions assure des cli-chés donnant une représentation réelle de l’anatomie dupatient. Grâce à cela, profondeur anatomique et relationentre les différentes structures dentaires sont identifiéeset mesurées avec précision pour des diagnostics plus fia-bles optimisant les traitements.Son champ d’examen localisé (5 cm de largeur) réduit lazone d’exposition du patient à la région d’intérêt et per-met d’obtenir au minimum quatre dents par cliché avecune réduction considérable des doses de rayonne-ment comp

Etab l i s -sant des diagnos-tics pluprécis, il falite les chthérapeutiqet permet mieux visuser et d’anarement l’anstructures de procédel’évaluationdentaires pindispensabdans les cas

Page 13: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

© Marc - Fotolia.com

Résistance, élasticité et capacité d’adhésion sur le verre, le bois, l’os ou le téflon : telles sont les qualités des protéines

synthétisées par un mollusque familier de nos rochers côtiers : la moule. Ainsi les chercheurs de la Clinique universitaire de chirur-gie maxillo-faciale de Francfort-sur-le-Main se sont intéressés à cedernier non pas pour ses qualités gustatives mais pour une autre «mise en bouche» : la fixation d’implants dentaires à l’aide des pro-téines du bivalve. Cette idée vient de remporter, le 18 octobre 2007, le prix du « concours de l’innovation pour le soutien des techniquesmédicales 2007 », de façon conjointe avec12 autres projets.Le ministère fédéral allemand de l’Enseignement et de la recher-che (BMBF), qui soutient à hauteur de 10 millions d’euros les lauréats de ce concours, accordera 300 000 euros pour dévelop-per plus avant ce projet d’adhésif innovant.Différentes compositions de ce dernier, constitué des protéinesd’adhésion de la moule Mytilus edulis et d’un support polymérique,

seront testées. La tolérance del’adhésif, ses propriétés physico-chimiques et mécaniques ainsique sa capacité à faire le lien entre la gencive et l’implant dentaire en ti-tane dans le cadre d’un usage quotidien,feront ainsi l’objet d’évaluations. Cet ad-hésif devra, en outre, faire preuve de flexibilité, de résistance face aux mouvements de mastication, et permettre à la gencive de conserver sa fonction de barrière natu-relle face aux infections, ce qui assurera, par la même occasion, lapérennité de l’implant.Enfin, selon le Professeur Robert Sader, responsable du projet, l’enjeu de cet adhésif dépasserait le cadre même de la médecinedentaire : «Si cela fonctionne, l’on pourrait par exemple envisager

de coller les valvules cardiaques au lieu de les suturer.»

Les propriétés adhésives de la mouleau service de la chirurgie maxillo-faciale

Page 14: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Nouvelle gamme DesignLine™

Dans le but de simplifier le travail aufauteuil et au laboratoire, Astra Tech

offre une gamme de composants prothéti-ques DesignLine™ :Le Pilier ZirDesign™ est un pilier pré™ -

mé qui présente un feston itant le contour gingival.e pilier en zircone stabili-e par de l’yttrium est pré-nisé pour les restaurationsétiques scellées sur im-

plants dans les secteurs esthétiques antérieurs et pré-molaires.Le pilier TempDesign™

présente un tube en plasti-

que PEEK (PolyEthylEtherKetone) hau-tement esthétique sur une base en titane, idéal pour les couronnes et bridges tem-poraires, dans les secteursoù l’esthétique est pri-mordiale.Le pilier CastDesign™

est constitué d’un tube enplastique calcinable sur une base en or, ce qui fa-cilite le travail et la person-nalisation à la cire du pilier.Les piliers Uni 20° et 4

conçus pour répondre aux rrations transvissées sur impEn titane, ils possèdent

quatre encoches au sommet de leurs cônesafin de faciliter la manipulation.Le pilier Angulé indexé disé

pose d’un dodécagone in-ne. Angulé à 20°, il offreossibilité au dentiste de ositionner très précisé-nt, en bouche, la restaura-on conçue au laboratoire.e kit d’essayage permet de choisir la èce idéale dans chaque situation pro-

thétique. Il comporte les composants en plastique avec un code-couleur destinésà faire l’essayage tant au fauteuil qu’aulaboratoire.

Existe pour les piliers Direct, TiDesign™ et ZirDe-

sign™

SUR LE FIL

Facilitate™ est un concept perfor-mant, précis et fiable destinés aux

chirurgiens-dentistes poseurs d’im-plants. Se basant sur une visualisation en3D de l’anatomie du patient, ce concept aide le chirurgien à mesurer et à locali-ser les structures importantes comme lenerf alvéolaire inférieur, les cavités si-nusales et les fosses nasales. Le logicielrenferme des images tridimensionnellesdes implants, piliers et dents, permettant ainsi une planification efficace, préciseet fiable, qui inclut le nombre d’implantsrequis, leur taille, leur position et la sé-

Facilitate™

ASTRA TECH

Fraise transmétal fissure détaillée cylindrique à bout arrondi, indiquée pour couperou percer des couronnes et bridges métalliques (en alliage précieux et alliage non-précieux). Utilisation : exercer une pression modérée et un léger mouvementde haut en bas pour plus d’efficacité. Rotation : 120000-180000 tours/minute.Boîte de 5 fraises

La boîte - réf. 5182-002 18 15Par 10, la boîte 9

FRAISES TRANSMETAL A découvrir

dans le plus

GROScatalogue

du dentaire

1080 pages de produits

lection de piliers prothétiquepriés. Le résultat de la planificrépliqué en bouche lors de la cgrâce au guide chirurgical fabet personnalisé.Ce système de planification permet de réduire le temps passé afauteuil et demeure un excelleoutil de communication pol’équipe implantaire, qui peut visualiser les informations sur le même patient. Facilitate™ est un logicielbasé sur le succès du logiciel SimPlant™ de Materialise™.

Page 15: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

implanteasy

Page 16: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200716

CLINIC FOCUS

Après avoir rappelé les grandeurs utilisées en ra-dioprotection, nous évoquerons les principes du scanner et du dentascanner, puis les moyens

d’optimiser la pratique de cet examen. Nous détaille-rons ensuite l’offre actuelle en tomographie à faisceau conique, en comparant les caractéristiques et indica-tions principales de ce type d’exploration qui pourrait s’imposer en odontostomatologie comme une méthode de choix, à condition d’être significativement moins ir-radiante que le scanner (14-20).

Grandeurs et unités utilisées en radioprotection (4-11)

Dose absorbéeC’est la quantité d’énergie absorbée par unité de masse de matière irradiée. Elle s’exprime en Gray (Gy), cor-respondant à l’absorption d’un joule d’énergie par ki-logramme de matière. Elle est directement liée aux pa-ramètres d’exposition radiologique et est mesurée à la sortie du tube. Elle peut être exprimée par la CTDIvolu-

mique (Volumic Computed Tomography Dose Index)

ou CTDIvol, correspondant à la dose délivrée par unité de volume irradié, exprimée en mGy. En scanographie, on calcule le Produit Dose Longueur (PDL ou DLP),correspondant au produit CTDIvol par la longueur ex-

plorée, exprimé en mGy.cm, rendant mieux compte de la dose totale délivrée au cours d’un examen.

Dose efficaceElle permet de calculer le risque statistique théorique

Dr Norbert BELLAICHE

Radiologue, Paris

Scanner et tomographieà faisceau conique

Quelle méthode d’imagerie choisir en odontostomatologie ?

maximum d’apparition d’effets cancérigènes. Pour tenir compte de la susceptibilité variable des organes aux ra-diations, un facteur de pondération (facteur tissulaire) est appliqué pour définir pour chaque organe une dose effi-cace, exprimée en Sievert (Sv), telle que :

Dose Efficace = Dose Absorbée x Facteur Tissulaire

Un facteur de pondération tissulaire a ainsi été défini pour chaque organe (Tableau 1). En pratique scanographi-que, l’examen explorant plusieurs organes d’une même région du corps, un facteur a été proposé pour chaque

région (Tableau 2) (12). Il est de 0,0021 pour la tête, uti-lisé en scanner dentaire pour calculer la dose efficace par examen, à partir du PDL (DLP).Au total, l’irradiation annuelle correspond à environ 3,5 mSv par an et par individu, dont 2,5 mSv d’irradia-tion naturelle et 30 % environ provenant de l’activité humaine, incluant les voyages aériens, les séjours en alti-tude et le diagnostic médical.

Scanner ou tomodensitométrie

Principe du scanner et technique du dentascanner (1,2)

Principe du scanner (1) (Fig. 1) : L’image tomoden-sitométrique fait appel aux rayons X et repose sur l’ab-sorption différentielle du rayonnement par les différentes structures anatomiques traversées. Le faisceau de rayons X est étroitement collimaté, réalisant des coupes fines (un mm d’épaisseur ou moins) du sujet traversé (ici les maxillaires). La collimation du rayon implique que le rayonnement «diffusé » soit pratiquement nul en dehors du champ d’exploration, et qu’entre autres, les organes relativement radiosensibles telle la thyroïde, soient peu

La pratique du scanner dentaire (dentascanner), longtemps considérée comme l’examen radiologique de référence en odontostomatologie (1,2), est aujourd’hui remise en question par l’arrivée sur le marché d’une technique concurrente, réputée moins irradiante : la tomographie à faisceau conique (cone beam tomography) (3). Comme pour toute pratique radiologique, le scanner a pourtant été l’objet d’une optimisation de ses protocoles dans le but de limiter l’irradiation du patient à la plus petite dose suffisante (3-13).

Tableau 1 : Facteurs de pondération tissulaire selon les organes (Wt) (12)

Moelle osseuse, poumons, côlon, estomac, seins 0,12

Gonades 0,08

Thyroïde, œsophage, reins, foie 0,04

Peau, surfaces osseuses, cerveau, glandes salivaires 0,01

Tableau 2 : Facteurs de pondération tissulaire selon les régions (12)

Tête 0,0021

Cou 0,0031

Page 17: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com > 17

ou pas irradiés. Les récepteurs du rayonnement sont constitués par des détecteurs électroniques, qui transfor-ment le rayonnement en signal électrique, lui-même tra-duit en information numérique traitée par ordinateur.Technique du dentascanner (2) (Fig. 2) : Des coupes axiales (perpendiculaires à l’axe du corps) encadrées de rouge sur la figure 2, sont réalisées selon un plan parallèle au plan occlusal. Les coupes sont millimétriques ou infra millimétriques, jointives ou mieux chevauchées. Seules ces coupes, directement réalisées sur le patient, sont irra-diantes. Les autres images, reconstructions bidimension-nelles (encadrées de bleu ou de jaune) ou tridimension-nelles, ne sont que le fruit de calculs informatiques.

Dosimétrie du scanner dentaire (3-13, 18)Classiquement, un scanner dentaire, n’explorant qu’une arcade, comporte la réalisation d’une soixantaine à une centaine de coupes millimétriques ou infra-millimé-triques, responsable d’une dose absorbée de 100 à 600 mGy, soit 0,23 à 1,3 mSv ou 230 à 1300 µSv.L’optimisation des doses (Tableau 3) (3,4,12,18) per-met, au prix d’une perte minime en définition, non préju-diciable au diagnostic, de définir la plus petite dose suffi-sante, soit environ 40 à 60 mGy par arcade chez l’adulte, correspondant à une dose efficace de 84 à 106 µSv, soit, pour les deux arcades, 210 µSv sur Scanner General Electric® 64 barrettes et 554 µSv sur scanner Siemens Somatom 64, selon Ludlow(18). Ces nouveaux scan-ners multibarrettes permettent d’abaisser les constantes (temps de pose et surtout mA) au point de limiter la dose efficace à une fourchette comprise pour certains entre 25 et 100 µSv (3). Ces protocoles « Ultra Low Dose »s’accompagnent obligatoirement d’une dégradation de la qualité d’image, laquelle reste suffisante dans la majorité

des cas, pouvant remettre en cause l’intérêt dosimétri-que du « Cone beam ». Cette optimisation s’obtient en abaissant la tension du tube à 100kV (voire 80 kV chez l’enfant), l’intensité et le temps de pose afin que la dose ne dépasse pas 40 à 100 mAs. On peut jouer aussi sur la hauteur d’exploration qui ne doit pas dépasser trop lar-gement le procès alvéolaire et les dents vers le haut ou le bas. Enfin, une protection plombée de la thyroïde est utilisée autant que possible. Une comparaison peut s’établir avec d’autres exa-

mens du radiodiagnostic dentaire (Tableau 4) (18). Ainsi, un panoramique dentaire Ortophos Siemens® expose en moyenne à 21 µSv. Un scanner dentaire « optimisé » ex-pose donc à une irradiation correspondant à celle de 4 panoramiques (scanner optimisé du maxillaire seul sur appareil General Electric 64 barrettes) à 26 panorami-ques (pour un scanner des deux maxillaires sur appareil scanner Siemens Somatom 64 barrettes). Cependant, est à noter le caractère minime du « diffusé » en scanogra-phie, alors que les techniques conventionnelles, y com-pris la tomographie à faisceau conique, ne peuvent s’en affranchir.Des équivalences ont été proposées avec d’autres ris-

ques sanitaires (Tableau 5) (3,13,18). Ainsi, une dose efficace de 84 µSv correspond à 12 jours d’irradiation naturelle ou 28 heures de séjour en altitude ou au risque induit par la consommation de 25 cigarettes ou encore en-viron 4 risques sur un million d’être victime d’un cancer mortel. Le risque est à peu près multiplié par deux pour un scanner des deux maxillaires. A titre de comparaison, la dose efficace d’un panoramique dentaire, estimée à 21 µSv (18), correspond à celle de 3 jours d’irradiation na-turelle ou 7 heures à 3 000 m d’altitude ou à un risque sur un million d’être victime d’un cancer mortel.

Tableau 3 : Optimisation des doses en scanner dentaire (4)

Facteurs de pondérationValeurs proposées pour l’optimisation

Tension (kv) 80 à 120 kv

Intensité (mA) et temps de pose (s) 40 à 100 mAs

Hauteur alvéolaire explorée (mm) 30 à 60 mm

PDL (ou DLP) 40 à 60 mGy.cm (Low Dose)voire 30 mGy.cm (dose enfant)

Fig. 1 : Principe du scanner

Tableau 4 : Irradiation comparée du scanner avec d’autres examens

Source Dose (environ)

Panoramique dentaire 15 mGy

Status long cone 21 poses 50 mGy

Dentascanner non optimisé 100 à 600 mGy

Dentascanner optimisé 40 à 60 mGy

Fig. 2 : Les différents plans de coupe et de reconstruction en dentascanner : Coupe axiale, dans le plan d’acquisition, occlusal (encadrée de rouge). Reconstructions « coronales », ou plutôt perpendiculaires à la courbure de la crête alvéolaire, encadrées de bleu. Reconstruction panoramique, parallèle à la courbure de la crête, encadrée de jaune. Fig. 3 : Comparaison des principes du scanner et du cone beam

1 2 3

Page 18: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200718

CLINIC FOCUS

Fig. 4 : Les deux types de systèmes de detection en cone beam

Fig. 5 : Image réalisée sur appareil Newtom 3G® : Reconstructions panoramiques épaisses (technique MIP), assez flateuses, montrant le grand champ (jusqu’à 30cm), compatible avec les repères orthodontiques et la chirurgie maxillo-faciale. Assez bonne résolution, restant cependant assez en deçà de celle du scanner.

Fig. 6 : Image réalisée sur appareil Galileos® de Sirona® : Grand champ (15cm) compatible avec les repères orthodontiques. Assez bonne résolution spatiale, encore meilleure sur logiciel dédié (Galaxis®).

Fig. 9 : Image réalisée sur appareil Accuitomo® Morita® :

Champ réduit (6 X 6cm; un champ de 8x8cm est attendu en

fin d’année 2007 en Europe). Excellente résolution spatiale.

Fig. 7 : Image réalisée sur appareil Newtom VG® :Assez grand champ (16 X 14 cm), incluant l’ensemble des deux maxillaires. Très bonne résolution, en progrès par rapport au 3G.

Fig. 10 : Image réalisée sur appareil Promax 3D® de Planmeca® : Champ assez réduit (8 X 8 cm). Excellente résolution spatiale.

Fig. 8 : Image réalisée sur appareil ICAT® :Grand champ (jusqu’à 22 cm) compatible avec les repères orthodontiques et la chirurgie maxillo-faciale. Très bonne résolution, encore meilleure sur logiciel dédié (Icatview).

4 5

6

7

8

9

10

Page 19: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

SYSTEMES CAO/FAO | INSTRUMENTS | SYSTEMES D’HYGIENE | POSTES DE TRAITEMENT | SYSTEMES DE RADIOGRAPHIE

En une seule prise de cliché 3D, GALILEOS visualise un grand

volume couvrant toutes les applications dentaires. Les vues pa-

noramiques, ceph, coupes transverses et autres visualisations

sont générées automatiquement dans le volume. Le logiciel à

navigation intuitive inégalée facilite aussi bien le diagnostic

que la planifi cation d’implants et la fourniture de guides chirur-

gicaux. La dose effi cace est à peine supérieure à celle d’un cliché

panoramique argentique. GALILEOS ouvre aux implantologues

et chirurgiens maxillo-faciaux une nouvelle dimension dans la

sécurité et la qualité du traitement. Avec Sirona, chaque jour-née est une bonne journée.

BIENVENUE DANS LA 3ème DIMENSION – AVEC GALILEOS !

Un seul cliché 3D pour tout. Diagnostic facilité. Flux de travail intégré.

www.sirona.fr/adf2007

B-3

86-7

7-V

1

Distributeurs agréés Sirona :

Datis Nord Lille, Amiens, Reims, St-Quentin 03.20.05.43.10

SMD Paris, Rouen, Lille, Reims 01.43.94.70.00

BDS Colmar, Metz 03.89.20.17.40

Perrigot et Cie Lyon, Clermont, Ferrand,Besançon, Annecy, Grenoble, Dijon 04.72.52.36.36

Sogim Grimouille Marseille, Nice,Montpellier, Perpignan, Avignon 04.91.78.36.06

Union Dentaire Toulouse, Bordeaux 05.61.43.25.50

Défi Dent Pau 05.59.40.19.20

Arcade Dentaire Rennes, Nantes, Brest 02.99.83.88.89

SOS Médical La Réunion 02.62.45.65.65

Page 20: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 21: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 22: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200722

CLINIC FOCUS

Sirona Galileos®

Newtom 3g® Newtom vg® Icat®Accuitomo®

MoritaPromax®

PlanmecaScanner optimisé

DétecteurAmplificateur de brillance

Ampli de brillance

Capteur Plan Capteur Plan Capteur Plan Capteur PlanBarettes

de détecteurs

Taille du Pixel (mm)

0,15 à 0,3 0,16 à 0.2 0,15 à 0,3 0,125 à 0,4 0,125 0,15 0,25

Echelle de gris (bits)

12 12 14 14 14 12 12

Artéfactsmétalliques

++ ++ + + + +++++ (+++ si tenon

radiculaire)

Autocontrôle d’exposition

NON NON NON NON NON NON OUI

Tension (kV) 85 110 80-120 120 60-80 80 80-120

Intensité(mA) 5 à 15 2 à 15 2 à 15 5 4 à 10 8 40-100Durée d’exposition(s)

14 20-36 25 5-8,5-26 17 18 1-10

Source Rx PULSEE PULSEE PULSEE PULSÉE CONSTANTE PULSEE CONSTANTE

Champ (cm) 15 X 15 16-22-30 16X14 16 à 22 et 8X54X4 , 6X6

et 8X84X5 à 8X8 13 à 25

Dose efficace(μSv) * (18)**(19) ***(12) ****(selon constructeur)*****(3)

68* 70* 100**** 69*à 247*20 (4X4)**44 (6X6)**

96 (8X8)****548* à 599*

84***à 106***(Low Dose GE, par arcade). voire 25 à 100*****(Ultra Low Dose, par arcade) Soit pour 2 arca-des : 100***** à 210***(GE) ou 554* (SIEMENS)

Des règles d’optimisation de la pratique du scanner

dentaire peuvent être proposées (4) :

Les indications du scanner dentaire : implantologie, rapports des dents incluses avec le canal mandibulaire, exploration des sinus et de leurs rapports avec les dents et avec une éventuelle pathologie apicale sous-jacente, pathologie tumorale, kystique et osseuse traumatique sont les indications les plus justifiées du scanner den-taire chez l’adulte. Un radiologue entraîné est à préférer, pour l’obten-tion d’un examen d’emblée réussi. L’optimisation des constantes (kV, mAs, hauteur explorée…) est indispensable ainsi qu’une protection plombée de la thyroïde autant que possible.

Le scanner dentaire, apparaît donc, chez l’adulte, s’il est bien indiqué et réalisé selon des règles d’optimisation, comme un examen dont l’apport médical justifie une ir-radiation somme toute limitée et respectant les organes relativement radiosensibles (tels la thyroïde, la moelle osseuse et les gonades).

Tomographie à faisceau conique (cone beam)

La tomographie à faisceau conique (Cone Beam Com-puted Tomography -CBCT- ou plus proprement Cone Beam Volumic Tomography -CBVT) est de plus en plus souvent proposée en imagerie dento-maxillo-faciale (3,4,14-20), du fait notamment des doses d’irradiation plus basses qu’elle délivre comparativement à celles exigées par le scanner non optimisé, tel qu’il est encore pratiqué en général (4). Les constructeurs proposent des appareils de plus en plus sophistiqués, dont la qualité d’image rivalise avec celle du scanner.

Principe de la tomographie à faisceau conique (Fig. 3 et 4)

Le faisceau de rayons X, de forme conique, traverse l’objet à explorer avant d’être analysé après atténuation par un système de détection. Le tube et le système de détection tournant autour du sujet (180 à 360° selon les

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DES PRINCIPAUX SYSTÈMES

Tableau 5 : Équivalences de la dose efficace en scanner dentaire optimisé

Pour DLP=40 mGy, Dose efficace = 40 X 0.0023 = 84 μSv (dose maxillaire)

soit 12 jours d’irradiation naturelle

ou 28 heures à 3 000 m d’altitude

Pour DLP=60 mGy, Dose efficace = 60 X 0.0023 = 106 μSv (dose mandibule)

soit 15 jours d’irradiation naturelle

ou 36 heures de séjour à 3 000 m d’altitude

Pour DLP= 30mGy, Dose efficace= 63 μSv (dose enfant)

soit 10 jours d’irradiation naturelle

ou 20 heures de séjour à 3 000 m d’altitude

Appareil

Paramètre

Page 23: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Pure Innovation

Page 24: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200724

CLINIC FOCUS

constructeurs), plusieurs centaines d’analyses (prises de vues) sont réalisées dans les différents plans de l’espace, permettant après transmission des données à un ordina-teur, la reconstruction volumique d’un cube contenant l’objet (ici, les maxillaires). Le volume étudié est com-posé de voxels dont le côté est de la taille d’un pixel, me-suré en mm (Fig. 3).Le système de détection et de transmission des données diffère selon les machines. Le premier type de système utilisé comprend essentiellement un amplificateur de brillance (Newtom3G®, Galileos Sirona®). Le second type de système utilisé est le capteur plan (Accuitomo Morita®, Icat®, Promax de Planmeca®, Newtom VG®). La comparaison des deux systèmes (Fig 4) suggère un chemin plus court et plus simple du signal pour le systè-me à capteur plan, qui pourrait pour certains expliquer en partie la meilleure résolution observée avec les machines employant ce type de détecteur.

Caractéristiques techniques des principaux systèmes

La taille du pixel (et du voxel) à l’acquisition est en rapport avec la résolution spatiale (définition), qui dé-pend d’autres facteurs, tel le nombre de lignes affichées par millimètres : tous les systèmes revendiquant au moins deux paires de lignes par mm, ce facteur n’ap-paraît donc pas discriminant. D’autres éléments sont à prendre en compte : le type de détecteur, le champ de vue ou d’exploration (plus un champ est limité, meilleure est la définition, pour un nombre de pixels donné). Enfin, le système informatique d’analyse, comprenant entre autres le logiciel d’exploitation et le système d’affichage (ordinateur, carte vidéo, résolution de l’écran…) appa-raît déterminant dans la définition apparente de l’image. C’est pourquoi nous avons eu pour règle de juger la dé-finition relative à partir du format Dicom® des images natives de chaque appareil, que nous avons toutes traitées par la même chaîne informatique comprenant un logiciel

de reconstruction (Simplant Master 10.01®) et un ordina-teur identiques. Dans ces conditions seules, les images peuvent être comparées quant à leur définition. Cependant, le sujet lui-même peut être plus ou moins « opaque » ou source d’artéfacts, notamment métalli-ques (couronnes, implants déjà en place et surtout tenons intra-radiculaires), mais aussi cinétiques, si le patient a tendance à bouger pendant la réalisation des clichés :ainsi l’examen d’un sujet jeune, sans traitement dentaire et immobile, donne de meilleures images que celui d’un patient âgé, porteur de prothèses et impatient. L’échelle de gris concerne le nombre de nuances de gris (du blanc au noir) que le système permet d’afficher, soit la résolution en densité ou en contraste. L’échelle de Hounsfield, utilisée en scanner, comptant 4 000 niveaux de densité, une échelle de 12 bits apparaît suffisante, per-mettant d’afficher théoriquement 4 096 (2 puissance 12) niveaux de gris. En outre, l’œil humain ne permettant de distinguer sur une même image qu’environ 16 nuan-ces de gris, on comprend que le passage de 12 à 14 bits de l’échelle de gris ne peut concerner qu’un plus grand choix de « fenêtres de densités », ce qui nous a semblé d’un apport plutôt relatif dans le rendu de l’image. Enfin, rappelons que seul le scanner permet la mesure réelle des densités, les techniques « cone-beam », appa-rentées à la tomographie ne permettant qu’une approche relative des densités, à limiter aux structures denses, tels l’os et les dents, l’étude des tissus « mous », demandant une beaucoup plus grande précision, restant réservée au tomodensitomètre (scanner).L’importance des artéfacts métalliques semble inver-sement corrélée à l’épaisseur de coupe et du voxel. Plus ceux-ci sont fins plus les artéfacts métalliques seront sen-sibles et gênants. L’autocontrôle d’exposition permet théoriquement d’adapter la dose émise à l’«opacité» (densité, épaisseur) du sujet, autorisant l’ajustement des doses au patient, sur-tout utile chez l’enfant. Seul les scanners proposent un

INDICATIONS PRINCIPALES EN ODONTOSTOMATOLOGIE

Galileos Sirona®

Newtom 3g®

Newtom vg®

Icat®Accuitomo® Morita (8x8)

Promax®Planmeca

Scanner

Implantologie TB TB TB TB TB TB TB

Guide chirurgical TB TB TB TB TB TB TB

Dent incluse TB TB TB TB TB TB TB

Endodontie M M B B TB TB TB

Détection caries fractures dentaires

M M B B TB TB TB

Trabéculations osseuses, détails

B B B B TB TB TB

Orthodontie TB TB B TBB(seulement

localisé)B(seulement

localisé)TB

Chirurgie maxillo-faciale, tumeurs,kystes, Orl/atm

TB TB TB TBB(seulement

localisé)B(seulement

localisé)TB

Reconstructions 3D, panoramiques

TB TB TB TB TB TB TB

TB=Très Bien ; B=Bien ; M=Moyen.

Appareilindication

Page 25: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

*

F

*Tomographe Volumique 3D

stand ADF M27 Niveau 3

Page 26: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200726

CLINIC FOCUS

contrôle d’exposition efficace, avec affichage de la dose délivrée en mGy.La durée d’exposition : plus elle est courte, plus les ar-téfacts cinétiques, dus aux mouvements du patient lors de la réalisation de l’examen, seront limités. Tous les appa-reils « cone beam » devraient ainsi comporter un système de contention efficace, du fait de la durée relativement longue de l’exposition, comparativement au scanner.Le type de source à Rx, constante ou pulsée. Dans ce dernier cas, la durée d’exposition est réduite, ce qui permettrait pour certains de limiter la dose délivrée. En fait, ceci semble plus complexe et une source continue de rayons serait, pour d’autres, moins irradiante, car elle éviterait les pics transitoires du mode pulsé.Le champ d’exploration (champ de vue) : C’est la lar-geur de l’image. La hauteur d’exploration concourt aussi au volume exploré, dont dépendent le nombre de structu-res étudiées mais aussi la dose délivrée. Si un champ limi-té (Morita®, Planmeca®) est suffisant pour les indications courantes de l’imagerie 3D (implantologie, rapports de structures incluses), les bilans orthodontiques et la chirur-gie maxillo-faciale exigent des champs plus grands.Du champ de vue dépend aussi le « volume » informati-

que par examen : on parle aussi de « poids » informati-que, exprimé en octets ou en bits. Plus l’image est grande et définie et plus son « poids » informatique est important. Ainsi, un examen global en définition maximale (pixels de 0.15mm) va de 250 mégaoctets (Mo) pour le Promax de Planmeca® à 400 Mo pour le Galileos de Sirona® et 750 Mo pour le Newtom VG®. Pour ces raisons, l’exa-men n’est souvent exploité pour l’affichage qu’avec une définition limitée (pixels de 0.3 mm), permettant la ré-duction à environ 256 Mo par examen pour le Galileos®.De tels « volumes » imposent l’utilisation d’ordinateurs de dernière génération, armés de mémoire vive impor-tante (2 Gigaoctets) et d’une carte graphique puissante (au moins 256 Mo de mémoire vidéo). La compression des données utile à l’envoi des données par Internet, per-mettant de réduire l’étude à quelques Mo, exige une dé-finition préalable excellente. Dans ce domaine, le scan-ner apparaît supérieur, se contentant pour l’étude d’une arcade à un volume de 40 à 60 Mo pour les données Dicom® (format informatique sans perte, consensuel pour l’échange des données en imagerie médicale) faci-lement réduit à 3 à 10 Mo après compression.La dose efficace (micro Sievert ou µSv) dépend direc-

Fig. 11 : Image de scanner du maxillaire : Champ large à très large permettant toutes les applications (13 à 25 cm). Très bonne à excellente résolution spatiale, en fonction des doses délivrées.

Fig. 12 : Image récapitulative, comparant les reconstructions obtenues sur Scanner, Accuitomo Morita®,Icat®, Promax Planmeca®, Newtom VG® et Galileos Sirona®, toutes images pratiquées sur le même patient et dans la même région dentaire (canine mandibulaire gauche).

Fig. 13 : Image récapitulative, comparant les artéfacts métalliques observés sur des reconstructions centréessur un implant mandibulaire (même patient que figure 12).

Fig. 14 : Imagerie en progrès : dernier essai (concluant) d’un grand constructeur (QR : Quantitative Radiology), obtenu en réduisant le champ de vue.

11

13

12

14

Page 27: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Le nouveau Veraviewepocs 3D. Une imagerie sous tous les angles,

à très haute résolution, numérique et compacte

Le nouveau Veraviewepocs 3D intègre un système d'imagerie volumétrique de très haute résolu-tion, ainsi qu'une véritable panoramique et téléradiographie. Fort de son expérience acquise depuissept ans avec l'imagerie 3D (Accuitomo) et de la qualité de son imagerie 2D qui fait référence, Mo-rita propose aujourd'hui une nouvelle gamme de produits qui réunit tout son savoir-faire.

Vous pouvez au gré de votre besoin choisir dans cette nouvelle gamme une machine qui vous corre-sponde : panoramique, téléradiographie, imagerie 3D 4x4 ou 8x8.

Tous les besoins en imagerie dentaire et maxillo-faciale se trouvent réunis en une seule machine.Comme pour toutes les gammes Morita, les doses de rayonnements absorbés sont parmi les plusfaibles du marché, et tout le matériel d'imagerie est homologué en classe E2.

Points Forts :

Imagerie panoramique, céphalométrique et 3D

Utilisation simplifiée sans déroger à la qualité

Écran tactile pour encore plus de confort

Temps d'acquisition globale les plus réduits du marché

Faible irradiation

Compatibilité avec les leaders de l'imagerie 3D d'aujourd'hui

Contact : DIMTEC Morita

Importateur Exclusif X-Ray

Bureau +33 1 43 02 44 76Mobile +33 6242948 32

16 Avenue de la Résistance

93340 Le raincywww.dimtec.net

Thinking ahead. Focused on life.

du 10 au 12 novembre au Palais des Congrès Maillot

stand ADF L09 Niveau 1

stand SFODFnuméro 56

du 21 au 24 novembre

GARANTIE 3 ANS

Page 28: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200728

CLINIC FOCUS

Je

joins mon réglement de 205 € à :

tement des constantes radiologiques, tension (kV), inten-sité (mA) et durée d’exposition (s) ainsi que du volume exploré. C’est, comme nous l’avons vu, la dose calculée à partir de la dose délivrée (ou absorbée), exprimée en Grays (ou Gy) et tenant compte de la sensibilité relative aux rayons X des tissus traversés. Les doses efficaces ap-paraissent assez disparates et parfois éloignées des carac-téristiques du constructeur. On privilégiera évidemment les appareils délivrant des doses limitées. Cependant, les organes irradiés par un scanner ou une étude « cone beam » des maxillaires apparaissent en dé-finitive assez peu radio sensibles, comparativement à la thyroïde, aux gonades et à la moelle osseuse, qui présen-tent des facteurs de sensibilité tissulaire beaucoup plus élevés. Il nous semble donc qu’un scanner des maxil-laires, réalisé selon les règles connues d’optimisation des doses (4), reste le plus souvent justifié chez l’adulte dans la mesure où il n’est pas fréquemment pratiqué sur le même patient. Cependant, pour les sujets jeunes et surtout l’enfant, le « cone-beam » pourrait s’imposer, en particulier pour les études de volume limité, comme celle d’une dent incluse ou d’une implantation d’un ou deux éléments. Ainsi, certains systèmes offrent la possibi-lité d’explorations localisées à un maxillaire, voire à une zone réduite, permettant des doses encore plus limitées (comme le propose Morita®).

Conclusions

Au terme de ce panorama succinct plusieurs conclu-

sions s’imposent :

L’étude des densités est à réserver au scanner (tomo-densitomètre), surtout pour les parties molles, moins bien étudiées par les techniques « cone-beam », mais aussi pour les structures denses tels une greffe à contrôler, l’os et les dents. C’est pourquoi un scanner est à proposer systématiquement en cas de lésion suspecte de malignité, surtout si les parties molles sont concernées. Le scanner reste par ailleurs indiqué d’une manière générale chez l’adulte, pour une étude étendue, non localisée, à condi-tion que sa pratique soit optimisée (Low Dose).Tous les systèmes « cone beam » sont cependant assez bons pour les indications essentielles de l’imagerie tridi-mensionnelle comme l’implantologie et la mise en évi-dence des rapports de structures incluses (dents, odon-tomes, kystes). Ils seraient à préférer au scanner chez

l’enfant et l’adulte jeune, surtout si l’étude est localisée et si l’irradiation proposée est signicativement plus basse que sur scanner.Les systèmes à grand champ d’exploration ( Sirona®,

Newtom®, Icat® et scanner) sont plus intéressants pour l’orthodontie et la chirurgie maxillo-faciale.Les systèmes à champ limité (Morita®, Planmeca®)

seraient plus performants pour l’endodontie et l’analyse de détails tels la trabéculation osseuse, la mise en évi-dence de fracture dentaire.Cependant, les constructeurs nous sembleraient bien ins-pirés d’offrir, à côté de l’étude globale des maxillaires, la possibilité d’explorations localisées à un maxillaire, voire

à une zone réduite, pour l’étude tridimensionnelle, par exemple, d‘une dent incluse ou d’une région à implan-ter, ce qui permettrait l’utilisation de doses encore plus limitées et donc une irradiation globale de la population encore plus basse. C’est dans cette optique que les tech-niques « cone beam » pourraient s’imposer dans l’avenir, en proposant des explorations de taille plus réduite, donc toujours moins irradiantes et d’encore meilleure qualité.

Bibliographie1. Bellaiche N. Le praticien et le scanner crânien. Ed.Guerbet, Paris, 1988

2. Bellaiche N., Missika P. La tomodensitométrie dans le bilan pré-opéra-toire en implantologie orale. Information Dentaire, 1991; 32 : 268-89

3. Fourcart J.M. La radioprotection en odontologie, Ed. CdP, 2ème édition, Paris, 2007.

4. Bellaiche N. Scanner dentaire et dosimétrie. La lettre de Stomatologie 2006 (n° 30) 14-16

5. Gambini D.J., Granier R. Manuel pratique de radioprotection, Paris, 2002

6. Beauvais-March H. Les niveaux de référence diagnostique : un outil pour l’optimisation des expositions à des fins médicales. Contrôle (ASN) 2002 ;148 :68-72

7. Cordolani Y.S., Bubayle P., Jouan E. Explorations radiologiques en odonto- stomatologie. Dosimétrie et estimation du risque. Encycl Med Chir, Stomatologie-Odontologie I, 22-010-D10, 1996

8. Lisbonna A. Dosimetrie des Explorations Diagnostiques en Radiologie. Société française de physique médicale 2003

9. European guidelines on quality criteria for computed tomography. Eur 16262, May 1999

10. Commission internationale de Protection radiologique (CIPR). Publication 60. Recommandation 1990 de la CIPR. Oxford : Pergamon Press, 1990

11. Commission européenne. European guidelines on radiation protection in dental radiology. Bruxelles : Office des publications officielles de l’Union Européenne, 2003

12. Commission internationale de Protection radiologique (CIPR). Rapport 102, Elsevier, 2007.

13. Cohen B.L. Catalog of risks extended and updated. Health physics, 1991; 61(3): 317-35

14. Ludlow J.B., Davies-Ludlow L.E., Brooks S.L., Howerton W.B. Do-simetry of 3 CBCT devices for oral and maxillofacial radiology:CB Mercuraray, Newtom 3G and i-CAT. Dentomaxillofacial Radiology 2006 ; 35 : 219–226

15. Guerrero M.E., Jacobs R., Loubele M., Schutyser F., Suetens P., Van Steenbergue D. State-of-the-art on cone beam CT imaging for preo-perative planning of implant placement. Clinical Oral Investigations 2006 ; 10 : (no.1) 1-7

16. Loubele M., Maes F., Schutyser F., Marchal G., Jacobs R., Suetens P. Assessment of bone segmentation quality of cone-beam CT versus multislice spiral CT : a pilot study. Oral surgery oral medicine oral pa-thology oral radiology and endodontics. 2006; 102 : (no 2) 225-234

17. Cavezian R., Pasquet G., Bel G., Baller G. Imagerie dento-maxillaire :approche radio-clinique, 3e édition, Masson. 2006

18. Ludlow J.B. Dosimetry of Cone Beam and Multi-Row-Detector CT Units for Dento-alveolar and Maxillofacial Imaging. August. 30.2007

19. Hirsch E., Wolf U., Heinicke F., Alves Garcia Silva M. Dosimetry of the new Cone Beam CT (VERAVIEWEPOCS 3D) compared to the Accuitomo in different FOVs. A paraître

20. Bellaiche N. Tomographie a faisceau conique (cone beam) : Les dif-férents systèmes, leurs caractéristiques principales et indications. La lettre de stomatologie 2007 (n°33)10-15

Norbert BellaicheRadiologueDiplômé de Radiologie maxillo-facialeChargé de cours aux facultés de Cochin-Port Royal,La Pitié-Salpétrière et Créteil

AUTEUR

Page 29: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Formation

à la

Radioprotection

www.association precaution.fr

0.820.821.466 (n° indigo)

Bulletin d’inscription à la journée de Formation à la Radioprotection des Patients

PCR externe

Prise enChargeFIFPL

Obligatoirepour lesmanipulateursradio

Validation de 60 créditsde FC

Pour simplifier vos nouvelles obligations en matièresde radioprotection, l’Association PRECAUTION :

Organise sur PARIS en partenariat avec SGS QUALITEST des sessions de

FORMATION à la Radioprotection des Patients

PCR externe

Signature : _ _ _ _ _ _

Met à la disposition de votre cabinet dentaire des

Page 30: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Rubrique animée par le Docteur Philippe Pirnay

INTERVIEW RENCONTRE

Avec le Dr Chantal c GOOSSENSDr Philippe PIRNAY : Vous êtes une passionnée de sculpture depuis dix ans et exercez aussi en cabinet. Or, la sculpture comme la chirurgie dentaire sont des arts manuels… En quoi sont- ils complémentaires dans votre exercice ?Dr Chantal GOOSSENS : L’un est tstricte car tenu par des obligations contraintes que vous connaissez et là n’est pas question de rêver, ni de perdson temps. J’aime mon métier, mis à les contraintes administratives. C’est à cpatient un parcours thérapeutique différecréation différente, et des liens se créentavec chaque personne et chaque famille maintenant depuis 24 ans.L’autre est « l’antithèse », c’est-à-dire uoù tout est permis car l’imagination n’a ppeux même dire que la sculpture est ma dcréation me donne un énorme plaisir paussi des angoisses lorsque je ne trouvecherche ; et c’est ça aussi qui est stimulache, même si elle est difficile !

Dr P.P. : Vous avez enseigné la morphologie dentaire à la faculté de chirurgie dentai-re de Reims. Cette discipline a-t-elle été à l’origine de votre désir de sculpter ?D’où vient ce talent qui vous a permis de remporter de nombreux prix : celui du Sénat, du Conseil général, la Grande Médaille d’Or au MCA à Cannes ?Dr C.G. : Non, je crois bien que je suis née avec çadans la peau car ma mère me disait encore la dernière fois qu’à trois ans je sculptais déjà l’argile ou toute autrematière que je trouvais. Je ne sais pas rester sans rien faire de mes mains, même en vacances !

DR. P.P. : « Cool », « Paranoïa », « Fantasme », « Le monde à l’envers », « La femme girafe » sont autant de noms que vous avez fait porter à certaines de vos oeuvres. Comment choisis-sez-vous les thèmes de vos sculptures ?

par l’humour, caraussi faire pas-

sages.

DR. P.P. : Vous sculptez la pierre, le bois et la résine

pour les grands formats. Quel mes-sage votre œuvre véhicule-t-elle ?

G. : Les messa-la vie courante

ou de certains vécus, mais aussi de mon imagination. La sculpture est aussi un moyen de provoquer ! Souvent,la sculpture est ressentie différemment d’une personne à l’autre. Par exemple, « Le chemin de l’espérance »retrace les enfants qui attendaient que je les consulte ou

Afrique lorsque je pars en mission chirur-e Lions Club. Regardez bien les visages s : ils sont tous entrain de rire, ils sont ta-istes mais certainement insouciants, alorssemble général de la sculpture dérange.ns parlent de génocide ou Tchernobyl,n’osent jamais prononcer ces mots ! C’est cette sculpture est tout à la fois ! Tout ce chacun ressent !

DR. P.P. : Vous organisez avec le Lions Club des expositions d’artistes au

les enfants atteints de cancers et de leucémies. Vous avez aussi effectué pour vos œuvres de nombreuses ex-positions. La prochaine, du 22 novem-bre au 2 décembre à Paris sera au Grand Palais pour le grand Salon des Artistes Français. Comment organisez-vous votre passion avec votre exercice

au fauteuil ? G. : Pas facile, je n’ai pas assez d’unepour tout faire et je n’aurai de toute

façon pas assez d’une vie pour réaliser tous mesprojets ! Je cours partout, mais c’est passionnant et finalement j’aime ça !

DR P.P. : Quel est votre plus agréable souvenir dans votre exercice de praticien ?Dr. C.G. : Un patient m’a dit un jour en revenant d’une de mes expositions : « En voyant vos sculptures, je suis

rassuré, je vous confie mes dents les yeux fermés et vous

fais entièrement confiance. »

DR. P.P. : Et celui d’une expérience que vous aimeriez partager avec nos confrères ?Dr C.G. : Développer des rencontres artistiques, pro-fessionnelles ou autres mais agréables, détendues, avec le sourire et dans de bonnes intentions d’esprit. Les plaisirs de la vie ne sont pas incompatibles avec notre profession, d’autres pays savent bien le faire !

INFO

Dr Chantal GOOSSENSDocteur en chirurgiedentaireArtiste sculpteur

Page 31: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Distributeurs agréés

02 Saint Quentin Datis Nord 03 23 64 03 1606 Nice A2D 04 93 62 06 5533 Artigues Dentamax 05 57 34 00 6831 Portet sur Garonne Raymond Valette Dentaire 05 62 87 55 6634 Lunel La Maintenance Dentaire 04 67 42 55 9135 Cesson Sévigné Arcade Dentaire 02 99 83 88 8959 Villeneuve d’Ascq Datis Nord 03 20 05 43 1063 Cournon Réalisation Technique Dentaire 04 73 69 46 6468 Mulhouse Schneider & Boisson Réunis 03 89 33 52 5269 Lyon Apex Delta 04 78 58 47 7769 Lyon D.E.C. 04 72 68 66 4074 Meythet Sigma 04 50 24 32 2083 Anthéor A2D 04 94 44 85 0286 Chatellerault JL Dental (Agent) 06 61 16 61 60874 Ile de la Réunion Apical (Agent) 02 62 38 28 99

XO France Parc d’activité du petit NanterreBatiment NARVAL C27 rue des Hautes Pâtures 92000 NANTERRE +33 01 47 57 48 72France [email protected]

Page 32: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 33: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 34: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < <

W COTÉ JARDIN

LE FIL DENTAIRE< < N°27N°27 < novembre 2007novembre 20073344

ERGO PRATIC

Tout comme les écrans plats LCD terminent d’enterrer les écrans cathodiques, les lampesà polymériser les composites à LED sont

en train d’éradiquer les lampes à polymériser halogènes.

Mais attention, elles chauffent tout de même, et si leur refroidissement est mal calculé ou mal conçu, leur durée de vie s’en verra très réduite et leur effi-cacité également.Généralement, il n’y a pas besoin de ventilateur, un simple “radiateur” de dissipation thermique à ailettesen aluminium est suffisant. Il faut savoir que 85 % de l’énergie électrique consommée par une diode LED est restituée sous forme de chaleur !

Les premières lampes à LED pour polymériser les composites dentaires étaient équipées de diodes de puissance limitée, aujourd’hui les industriels ont dé-veloppé des LEDs de forte puissance (qui commen-cent même à équiper les phares de voiture. Ex : Audi

L.E.D. : Light Emitting Diode

Ces dernières avaient des ampoules avec réflecteur, très coûteuses, elles chauffaient énormément, né-cessitaient la présence de ventilateurs bruyants et voyaient leurs caractéristiques de base diminuer aufur et à mesure de l’usure des ampoules.

D’ici moins de 10 ans, ces “ampoules” à LED auront remplacé définitivement les bonnes vieilles ampou-les de Monsieur Thomas Edison (qui datent tout demême de 1881), dans tous les domaines de l’éclai-rage et de la signalisation : domestique, automobile,urbaine, embarquée...

Rassurez-vous pour la compagnie créée par ce bon vieux Thomas (GE : General Electric®, la plus grosseentreprise mondiale), c’est elle aussi qui a inventé la diode LED en 1962 !

Les raisons du succès des LEDs sont multiples :- Elles ne diffusent pas d’infrarouges (sauf celles qui

y sont spécialement destinées) ;- Elles chauffent moins que les ampoules halogènes ;- Elles ont une grande longévité (environ 5 000 heu-

res) ;- Elles sont moins encombrantes que les ampoules

halogènes à réflecteurs.

Pour la polymérisation de composites dentaires, les premières lampes à LED étaient très intéressantes,mais avaient un domaine spectral restreint, beaucoup plus que leurs grand-mères halogènes.

Avec une deuxième, puis une troisième génération de lampes à LED, le spectre est maintenant beaucoupplus large.

Une lampe à polymériser avec ampoule halogène gé-nère un spectre lumineux d’environ 400 à 500 nm.

Une lampe à LED de nouvelle génération environ 420 à 490 nm, ce spectre est plus étroit mais avec un pic d’intensité plus ciblé. Ce qui veut dire qu’unelampe à LED a besoin de moins de puissance qu’une lampe halogène pour le même résultat (environ moi-tié moins).

Georges BLANC

© G

eorg

es B

lanc

Lampes à polymériserLED

Page 35: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com >www.lefildentaire.com > 3535

L’autre avantage, c’est que nous avons aussi à peuprès les mêmes puissances que les lampes halogènes,de 1 000 à 1 500 mW/cm2, voire plus, ce qui don-nera un résultat double de celui qu’aurait une lampehalogène, qui pour se “rattraper” devrait nous déli-vrer de 2 000 à 3 000 mW/cm2, pour se placer sur lamême marche du podium.

La majorité des composites contient un Photo-ini-tiateur réagissant vers 460/480 nm environ (Cam-phoroquinone), sensible exactement dans le pic depuissance des diodes LEDs pour une utilisation endentaire.

Avant d’utiliser un nouveau composite, assurez-vous qu’il soit réactif au spectre de longueur d’onde de votre lampe. Et gardez votre bonne vielle lampehalogène dans un placard, on ne sait jamais !

Quelques critères de choix pour une lampe polymériser les composites, à LED et sans fil

La puissance lumineuse délivréePlus la puissance d’une lampe à polymériser est éle-vée, plus on pourra polymériser en épaisseur, et ceplus rapidement.

La longueur d’ondeNous venons d’évoquer le sujet, avec la sensibilitédes photo-initiateurs contenus dans les compositesdentaires. L’intérêt est donc de choisir une lampe au spectre le plus large. Et de faire des tests de polymé-risation en profondeur, avant de se lancer en gran-deur nature avec une nouvelle lampe ou un nouveauproduit.Les caractéristiques annoncées ne font pas tout, il ne faut jamais oublier que le résultat final est le fruit d’une chaîne de petites choses.

L’alimentation électriqueBien entendu, on regardera les chiffres d’autonomieannoncés, le type de batteries proposées (ne jamaisacheter de lampe avec une batterie Cd-Ni, qui n’en-caisse pas les décharges et recharges intempestives).

Les batteries Lithium-Ion n’ont aucun effet de mé-moire, mais sont plus longues à recharger que lesbatteries Ni-Mh qui sont elles-mêmes bien meilleu-res que les Cd-Ni.

L’idéal serait de connaître les capacités en mAh (milliAmpères/Heure) des batteries. Mais j’ai supprimé cette colonne du tableau, car je n’ai pu obtenir quedeux ou trois chiffres sur ce sujet (Secret Défense ?).

Pour l’alimentation électrique, certains proposent une batterie de rechange et lampes à polymériser à LED et sans fil. Parfois, la lampe peut aussi se bran-cher sur un cordon d’alimentation en cas de batterieà plat (ou H.S.). Ce sont de bons points.

Le ou les guides optiquesCe sont les barreaux de verre qui servent à canaliser la lumière émise, pour éviter sa dispersion tous azi-muts. Ce barreau de quartz permet aussi de concen-trer la lumière et pour certains, de la concentrer sur de très petites zones.Le fait de concentrer une source lumineuse avec ce type de guide, d’une surface de sortie plus petite quecelle d’entrée, concentre l’intensité lumineuse et permet d’élever ponctuellement la puissance rendue en mW/cm2.

Pour exemple, la lampe MiniLED de Satelec qui donne1 100 mW/cm2 avec un barreaude 7,5 mm de diamètre, délivre2 000 mW/cm2 avec un barreau de 5,5 mm de diamètre.

En général, les guides de grosdiamètres sont réservés aux ca-vités les plus grosses (occlusa-les par ex).Les diamètres moyens sont prévus pour tout le reste, et lesplus fins pour amorcer la poly-mérisation ou des points d’adhérence.

Certaines lampes sont livrées avec plusieursguides, dont certains spécifiques, pour l’orthoou le blanchiment.

Pour d’autres, des guides optionnels sont disponibles.

Les guides n’ont pas toujours non plusles mêmes angulations de sorties.

© S

DI

©S

© K

err

© S

DI

Page 36: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200736

ERGO PRATIC

Produit Fabricant BatterieAutonomie

à pleine puissance

Longueur d’onde

(nm)

Puissance Lumineuse mW / cm2

Guideoptique

Prog. Ventilateur RadiomètrePoids (grs)

1 Bluephase Ivoclar Vivadent Lithium-Ion 60’ 430 - 490 1 100 10 mm (+ opt.) 3 (e) Oui intégré 200

2Elipar Freelight 2

3M Espe Ni-Mh 45’ 430 - 480 1 000 8 mm (+ opt.) 2 (b) Non intégré 250

3 LE Demetron II Kerr Ni-Mh 25’ 450 - 470 1 200 - 1 600 11 mm (+ opt.) 3 (a) Ouidans

support366

4 Maecoled 3 Maecolux Lithium-Ion 50’ 400 - 490 1 800 8 mm 1 Non Non 133

5Mini LED Autofocus

Acteon Satelec

Lithium-Ion 50’ 420 - 480 2 200 7,5 mmw (+ opt.) 3 (a) Non intégré 200

6 Radii Cal SDI Lithium-Ion 116’ 440 - 480 1 200 8 mm (+ opt.) (d) Non intégré 144

7 Radii Plus SDI Lithium-Ion 200’ 440 - 480 1 500 8 mm (+ opt.) (d) Non intégré 177

8 Smart Lite PS Dentsply Ni-Mh 25’ 450 490 950 8 mm 1 Non Non 100

9 Starlight Pro Mectron Lithium-Ion 50’ 440 - 480 800 8 mm 2 (b) Nondans

support105

10 T-LED Bisico Lithium-Ion 66’ 430 - 490 1 200 - 1 800 8 mm (articulé) 4 (c) Nondans

support180

11Translux Power Blue

HeraeusKulzer

Lithium-Ion 53’ 440 - 480 1 000 8 mm 2 (b) Nondans

support143

12 Very Light Itena Lithium-Ion 170’ 440 - 480 1 400 8 mm 2 (b) Non Non 165

(a) Pleine puissance - Progressive - Pulsé (b) Pleine puissance - Progressive (c) Pleine puissance - Normal - Soft - Progressive (d) En fonction du guide utilisé (e) Pleine puissance - Progressive - Soft

A vous de voir au niveau ergonomique ce qui vous convient.Sauf indications contraires, les guides sont tous auto-clavables (voir la présence du petit symbole norma-lisé).

Les programmesComme tout ce qui est à base d’électronique, ont peut en rajouter, cela ne coûte rien, maintenant reste à voir ce qui est nécessaire de ce qui tient du gadget.La plupart des lampes proposent donc des fonction-nements différents.

La pleine puissance

C’est un “minimum”, pour ce genre d’achat. Cette pleine puissance sera utile pour polymériser rapide-ment des matériaux de restauration et des matériaux de collage, ainsi que des composites épais.

Le mode “Pulsé”

Un peu allumé, un peu éteint, etc. (un vrai sapin de Noël) à une cadence très étudiée en haut lieu ! En cherchant bien, on doit pouvoir en développer une application et y associer son nom.

Le mode “Rampe” ou “Progressif”

Celui-ci semble plus utile, il semble ménager les composites, polymériser en premier lieu les sur-faces externes, les rendant ainsi plus translucides pour aller polymériser ensuite les couches les plus profondes.

Apparemment, ce mode est aussi intéressant pour la polymérisation des Liners et des Adhésifs.

Le mode “Steps” ou “Paliers”

C’est la même chose que le mode progressif, mais un peu à la Germanique.

Page 37: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

0 810 40 08 46

www.discusdenta l . f r

L’Éclat au Naturel.

© 2007 Discus Dental, LLC. All rights reserved. ADV2233FR 100807

ADF Niveau 1, Stand L22

Page 38: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200738

ERGO PRATIC

Le mode “Soft”

La lumière à petite puissance pour de petits travaux ou micro restaurations.

Le refroidissementBien entendu (le bruit du ventilo aussi) un bon refroi-dissement est indispensable, car comme nous l’avons déjà évoqué, un échauffement de la diode LED réduit considérablement sa puissance et sa durée de vie.

Suivant la technologie employée, un ventilateur n’est pas forcément indispensable, une bonne pièce de métal (Aluminium) avec quelques ailettes de dis-sipation peut-être suffisant si il a été bien calculé. Pour les lampes de petites tailles, mais de grandes puis-sances, je me demande comment cela à été résolu ?Mais de grands noms y sont associés, et je pense qu’ils ont maîtrisé le problème (le temps nous le dira).

Le radiomètreC’est un dispositif qui permet de mesurer (quand il dispose d’un afficheur à aiguille ou numérique) ou de vérifier la puissance du flux lumineux dans une longueur d’onde précise.Pour notre application, le nom me semble un peu “pompeux”, mais cet accessoire permet de valider le bon fonctionnement de sa lampe à polymériser.

Le radiomètre peut être indépendant, comme sur cette photo, il peut aussi être intégré dans la lampe elle même (dans ce cas il ne donnera qu’une indication de bon fonctionnement, mais pas une valeur), mais il peut aussi être intégré dans la base de recharge de la lampe.Attention : Un radiomètre prévu pour les lampes à polymériser halogènes n’est pas fiable avec les lam-pes à LED, et réciproquement (longueurs d’ondes différentes = sensibilités décalées).

La formeElle est aussi très importante, vous avez le choix entre “Pistolet” et “Stylo”. A vous de voir au niveau ergonomi-que ce qui vous donnera le plus de liberté de mouvements. La lampe de chez Bisico est articulée et donne le choix.

Les PlusArrivés ou à venir : comme l’autofocus, sur la lampe de chez Acteon-Satelec, des protections à usage uni-que (Dentsply), un chargeur pouvant recevoir deux lampes (Bisico), deux batteries (Kerr), un cable d’ali-mentation en plus de la batterie (Ivoclar Vivadent)...Ce petit tour d’horizon est terminé, je vous souhaite un excellent ADF pour ceux qui s’y rendront.

© Acteon Satelec

© Ivoclar Vivadent © Kerr © Maecolux

© SDI © SDI © Dentsply

© Mectron © Bisico © Heraeus Kulzer © Itena

© Kerr

© Kerr

© Maecolux

Georges BLANCFoxy études & développementwww.foxy-ed.fr

AUTEUR

1 2 3 4

5 6 7 8

9 10 11 12

© 3M Espe

Page 39: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

stand ADF M09 Niveau 2

Page 40: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200740

CONSEIL ORGANISATION

Optimisez délégation

La délégation est un concept fondamental en management. Si elle est appliquéecorrectement au cabinet, elle est une règle très efficace. Elle permet au praticien « d’optimiser son diplôme » en réalisant uniquement les actes ou tâches qui relèvent uniquement et spécifiquement de sa compétence. D’autre part, elle permet de développer la motivation de l’équipe.

Même si beaucoup de praticiens sont conscientsqu’une délégation appropriée est essen-tielle pour réaliser leur travail de façon

optimale, dans les faits, rares sont les confrères quil’appliquent avec une efficacité totale.

Pourquoi déléguer ?

Les freins à la délégation sont nombreux et parfois lé-gitimes. Parmi eux, nous trouvons fréquemment : « Jepeux le faire mieux et plus vite », « Mon personnel est peu expérimenté », « Je manque de temps pour for-mer », « Le risque d’erreurs est trop élevé, etc. ». C’est parfois le personnel lui-même qui rend la délégation difficile car il refuse de prendre des responsabilités. L’assistante peut avoir peur de se tromper ou considé-rer la délégation comme une surcharge de travail. Et pourtant, malgré ces différents arguments, les béné-fices pour le praticien et le personnel sont nombreux :

Plus le praticien sera capable de déléguer à sonéquipe, plus il gagnera un temps précieux pour se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée c’est-à-dire les traitements dentaires. En quelque sorte, ils’agit d’optimiser la rentabilité du diplôme.Moins le praticien portera seul les responsabilités au sein du cabinet, plus il sera libre de se mettre en « métaposition » c’est-à-dire de se concentrer sur les solutions aux problèmes et de conseiller chacun dans sa tâche.Plus le praticien déléguera des tâches aux membres de l’équipe, plus il en fera des « experts » dans des

domaines spécifiques au sein du cabinet. Ainsi, ces derniers se « spécialiseront ».Un point de vue différent est souvent enrichissant et rafraîchissant. En tant que leader du cabinet, le pra-ticien devra s’attacher à atteindre les objectifs fixés. Mais, il pourra en déléguer l’application à d’autrespersonnes qui l’aideront ainsi à mettre en place de nouvelles méthodes de travail.A travers la délégation, les membres du personnel prendront en charge plus de responsabilités. Plus le praticien déléguera de missions aux membres de l’équipe, plus ils développeront leur confiance en eux. En outre, ils ou elles seront à même de constater la valeur ajoutée qu’ils apportent au cabinet.Une personne qui reçoit des responsabilités de la part du praticien comprend beaucoup mieux le sensde son travail que celle qui le réalise de manière mé-canique voire qui subit les choses sans aucun sens

de l’accomplissement.

Les membres de l’équipe apprendront plus en réa-lisant effectivement eux-mêmes les tâches plutôt qu’en regardant le praticien les faire. N’oublions pasque les personnes apprennent en faisant et que l’ex-périence est le meilleur professeur.

C’est pourquoi en tant que praticien, il est de votre res-ponsabilité de déléguer les tâches de façon à ce que lajournée entière du cabinet se déroule de manière plus sereine mais aussi plus efficace.

Comment déléguer des tâches aux membres de votre équipe ?

Pour optimiser votre délégation, il est important de respecter les cinq phases décrites ci-dessous, sinon lerisque existe de confondre déléguer et se décharger purement et simplement.

1.Déterminez la difficulté de la tâche : Avant dedemander à votre assistante ou à votre secrétaire une tâche à effectuer, assurez-vous que vous avez évalué la difficulté de la tâche pour développer une image claire de ce que vous demandez.

2.Déterminez le membre de l’équipe qui convient :Demandez-vous quelles qualités sont requises pour compléter la tâche. Il sera alors plus facile pour vous de déterminer la personne susceptible de la remplir au mieux.

Dr Edmond BINHAS Fondateurdu Groupe EdmondBinhas

© s

ylbo

hec

- Fo

tolia

.com

Page 41: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com > 41

CONTACT

3.Décrivez la tâche : Assurez-vous que le membre désigné a entièrement compris la tâche deman-dée. Vous pourrez établir un ensemble de scripts et check-lists écrits pour les tâches spécifiques qui doivent être accomplies au cabinet.

4.Faites le détail de la tâche : Si la tâche est par-ticulièrement élaborée, compliquée, effectuez-la, la première fois, avec la personne désignée.Vous pourrez ainsi en faire le détail minutieux.

5.Définissez le cadre de la réalisation : Si la tâche contient une contrainte spécifique, assurez-vous de communiquer cette contrainte au membre de l’équipe. Le cadre de réalisation concerne l’ob-jectif, les moyens à utiliser, l’espace où doit se dérouler la tâche et l’échéancier de réalisation.

L’utilisation de dates butoirs pour augmenter l’efficacité

Il est essentiel pour rendre votre délégation efficace defixer des délais de réalisation. Aussi, les dates butoirsdétermineront le temps nécessaire pour accomplir une tâche ou un projet. Elles font par conséquent office de tableau de bord et vous servent d’outil de contrôle. Elles engendrent de la motivation, elles sont en quel-que sorte un encouragement auprès de votre personnel et constituent un but final à atteindre. Les dates butoirsnécessitent d’être définies et doivent être réalisables.Une date butoir (lorsqu’elle a été respectée) donneraà tous ceux qui ont été impliqués un fort sens de l’ac-complissement, de la réalisation et une motivation gé-nérale pour mener à bien le prochain projet.

Ne pas confondre déléguer et se décharger

L’une des erreurs les plus courantes et pourtant lesplus graves consiste à n’effectuer aucun contrôle aprèsla délégation de tâche. Le contrôle est, en réalité, un élément critique lors d’une bonne délégation. Mais lecontrôle ne doit pas être perçu comme un facteur né-gatif prouvant notre manque de confiance. Il est unretour d’information dont la personne a besoin pour savoir si les efforts qu’elle a effectués vont dans le bon sens. Cela permet ainsi d’apporter les corrections né-cessaires ou de vérifier la bonne réalisation.

Les caractéristiques d’un « délégateur » efficace

Prise de risques, persuasion, patience, aide, confiancemais aussi fermeté sont autant de qualités requises pour obtenir une délégation efficace. En effet, être leleader de l’équipe implique une capacité à prendrecertains risques calculés. Exprimez votre confiancedans les compétences, l’expérience et la formationdes membres de votre équipe lorsque vous déléguez. En leur témoignant votre confiance, leurs performan-ces seront plus effectives. Soyez prêt à accepter l’idée

Charte de la bonne délégation

Établissez dans votre cabinet, un climat sans peur nifrustration afin que les individus aient envie d’accepter les tâches à déléguer.

Évaluez continuellement le besoin de délégation afinque celle-ci devienne un mode de fonctionnement.

En restant dans le cadre strict de la loi, déléguez autantque possible. Tout ce qui peut être délégué devrait être délégué !!!

Choisissez scrupuleusement les personnes à qui vousdélèguerez.

Assurez-vous que votre personnel sache quoi faire et quels sont les résultats que vous attendez de lui.

Développez des procédures écrites pour que chaquemembre de votre personnel comprenne précisémentson domaine de responsabilité.

Donnez suffisamment d’autorité à chacun pour qu’ilpuisse accomplir les tâches qui lui sont assignées.

Aidez et guidez suffisamment les membres de l’équipepour qu’ils ne se sentent pas isolés quand ils rencontre-ront des problèmes et se heurteront à des obstacles.

Établissez des méthodes d’évaluation régulière de ladélégation.

Attendez-vous à des erreurs et acceptez-les en les consi-dérant comme des opportunités pour avancer.

Récompensez vos employés qui acceptent et gèrentconvenablement de plus en plus de tâches.

que pour certaines personnes, apprendre de nouvellestâches prendra du temps. Au fur et à mesure qu’elles se familiariseront et s’approprieront leurs nouvellesmissions, elles deviendront plus compétentes. Au-delà de la simple délégation de tâches aux membres del’équipe, faites un pas de plus : donnez leur la libertéet les moyens nécessaires pour prendre des décisions en rapport avec leur fonction. Si vous ne leur donnez pas la possibilité de prendre des décisions, vous nepourrez pas déléguer correctement. Soyez un leader assez fort pour faire comprendre l’importance de latâche que vous leur confiez. Vous créerez ainsi l’obli-gation de réaliser les choses correctement.En tant que chirurgien-dentiste, il est donc important de réfléchir régulièrement aux méthodes pour promouvoir et augmenter la délégation dans votre cabinet. Cette dé-légation sera un important outil de cohésion d’équipe et de mobilisation de votre équipe.

Page 42: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200742

CONSEIL ORGANISATION

Nous avions évoqué ensemble dans le numéro du Fil Dentaire d’octobre (n°26) l’importance du stress des professionnels de santé en général et des chirurgiens-dentistes en particulier. Mon propos sera et a toujours été, au travers de mes articles et de nos formations, de vous apporter des pistes de réflexions et des solutions pragmatiques pour gagner en sérénité, plaisir et performance au quotidien… et donc, diminuer la pression générée par un travail minutieux, en temps limité avec des patients souvent anxieux, parfois vindicatifs.

La gestion de l’agenda reste la principale source de stress pour de nombreux cabinets à quelques ex-ceptions près, je vous l’accorde, et qui concernent

quelques structures particulièrement bien organisés, ou encore certains cabinets situé dans des zones à forte den-sité de chirurgiens-dentistes. Pour un très grand nombre de cabinets, la préoccupation quotidienne est « d’absor-ber » les urgences, de dire non à certaines demandes, de trouver des créneaux de disponibilité pour accueillir de nouveaux patients, d’avancer les traitement en cours, d’élaborer des plans de traitement complexe et pluridis-ciplinaire, de trouver du temps pour mener une première consultation digne de ce nom, d’écouter les demandes et les attentes des patients sans perdre patience, d’être ponc-tuel, de former du personnel…

L’agenda : reflet de votre activité

« Je suis plein à deux mois », « Moi, c’est pire, je donne les rendez-vous à trois mois maintenant », entend-on dire dans les formations professionnelles ! Comme si la

Dr Deborah TIGRIDPrésidente de FBM Formation

Gagnez en sérénité :professionnaliser l’accueil

au cabinet dentaire

quantité de rendez-vous et la surcharge de travail étaient synonymes de performance et de bien-être ! Est-ce com-patible avec des soins et un service de qualité pour nos patients et conforme avec une vie professionnelle et personnelle équilibrée ? C’est vrai que dans certaines ré-gions la demande de soins est supérieure à l’offre ; une réflexion à la gestion de notre temps est nécessaire et une optimisation des séances de soins incontournable pour travailler efficacement et sereinement.Des consignes claires et précises pour l’assistante sont la première étape de la restructuration d’un agenda saturé et pour une gestion maîtrisée de l’agenda. La gestion des appels téléphoniques et des rendez-vous est une mission stratégique : elle doit être déléguée (notre diplôme a fait de nous des thérapeutes pas des secrétaires médicales) et répondre à des procédures clairement définies au sein du cabinet.Cerner la demande du patient : qualifier l’appel en-

trant afin de lui dédier un créneau de temps adéquat.Il existe trois ou quatre portes d’entrée dans un cabinet dentaire (schéma 1) :1. La demande en urgence ou la demande initiale ;2. La demande de bilan global ;3. Le patient souhaitant « un p’tit détartrage », en mainte-

nance ou cours de soins ; 4. Le patient venant pour une consultation spécifique

proposée par le cabinet (paro, occluso, implanto…).

1. La demande en urgence

Une urgence est par définition un imprévu dans l’orga-nisation de notre journée… à la fois tellement proba-ble, voire une certitude au quotidien pour de nombreux cabinets. L’assistante aura pour objectif d’évaluer le caractère d’urgence de cette demande (attention à la question fermée ; « est-ce que c’est urgent ? »… qui in-variablement aura un « oui » en réponse !). Une check list de questions pertinentes est à portée de sa main. Un créneau de quinze minutes au fauteuil suffit pour appor-ter une solution à 90 % de nos urgences bucco-dentai-res, quinze minutes pour faire un diagnostic et soulager (prescription, anesthésie et pansement sédatif dans la chambre pulpaire, extraction d’un fragment dentaire

Un agenda serein au service d’une activité performante, d’une équipe motivée et d’une qualité d’accueil et de soins pour le patient

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

Temps de reposBriefing et réunion d’équipeEssayages, rv soins courts

Séances de soins groupésChirurgieMaintenance, paro non chirurgicale

Créneaux urgence1ère consultation

Page 43: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com > 43

Dr Deborah TigridFBM FORMATION - 15 rue Victor Duruy - 75015 ParisTél. : 01 56 56 59 85 - Email : [email protected] : www.fbmformation.com

AUTEUR

fracturé, polissage d’une arête vive ou d’une blessure prothétique…). L’assistante prendra ensuite le relais pour ré-expliquer la prescription, le diagnostic et la décision thérapeutique donnée par le praticien. Elle sera en mesure d’éditer si nécessaire un devis et l’argumenter. Le praticien sera en séance de soins depuis dix minutes avec un autre patient et l’accueil de l’urgence n’aura ainsi pas généré de retard dans la programmation prévue de la journée.

2. La demande de bilan global

L’assistante aura à cœur de mener un entretien efficace et pertinent, tout en restant convivial. La demande explicite ou implicite de ce patient est de faire un examen complet de sa bouche. Il peut clairement dire qu’il souhaite un avis et peut avoir une idée précise de sa problématique ou d’un état de santé bucco-dentaire désiré. Un rendez-vous de 45 minutes pour une première consultation de bilan complet lui sera proposé : il est donc impératif que l’assistante identifie cette demande et valide la motiva-tion du patient.

3. Le patient souhaitant « un p’tit détartrage », en maintenance ou cours de soins

Bon nombre des anciens patients d’un cabinet sans symptomatologie clinique « consomment la dentisterie »à coups de « petit détartrage » : c’est comme cela que les praticiens les ont eux-mêmes formatés ! Certains cabi-nets ont organisé les rendez-vous de maintenance après avoir réhabilité les patients : l’assistante tient à jour un ta-bleur ou un agenda spécifique et gère le rappel de ces pa-tients en suivi et en thérapeutiques de soutien. Le temps du rendez-vous est défini au préalable et le nombre de créneaux hebdomadaires consacré à cette maintenance est fixé par le praticien. Les séances des patients en cours de soins seront programmées en fonction des actes pré-vus à effectuer…. et non l’inverse. La durée du rendez-vous correspond à la durée des actes à effectuer, et non à chercher à adapter la durée des soins au temps disponible dans l’agenda. C’est la dérive la plus fréquemment ren-contrée dans les agendas saturés. La conséquence est que les patients n’en finissent pas de revenir et que l’agenda continue à emboliser… avec une baisse importante de la performance du cabinet !

4. Le patient venant pour une consultation spécifique proposée par le cabinet (paro, occluso, implanto…)

Vous avez une spécificité d’exercice et vos patients ali-mentent ce bouche à oreille. Vos confrères vous adressent des patients pour cette compétence reconnue. C’est une porte d’entrée très qualitative puisque que ce sont des patients recommandés qui viennent par ce biais, et donc avec une motivation affirmée. L’assistante proposera un rendez-vous de 60 minutes pour une « consultation spé-cialisée » et pourra en indiquer les honoraires opposables et HN au téléphone (exemple : bilan parodontal avec pré-lèvement bactérien, bilan posturo-occlusal, consultation pré-implantaire…).

Retrouvez la maîtrise de votre (nouvel) agenda

« C’est un vrai cauchemar mon agenda ! » comme si un vilain lutin s’introduisait la nuit dans votre cabinet armé d’un crayon (ou d’une souris) et venait remplir votre carnet de rendez-vous pour « plomber votre acti-vité » ! Nous sommes responsables de l’organisation de nos journées et de notre difficulté à « dire non ». Nous le savons tous : il est bien plus facile de dire oui, d’accepter une urgence, un rendez-vous de plus, que de savoir dire non. L’assistante connaît aussi cette problématique.Quelques règles de base si vous souhaiter désengorger votre agenda :

Diminuez le nombre de patients par jour et augmenter la durée de vos rendez-vous ;Réalisez systématiquement un plan de traitement et ordonnancer vos actes ;Groupez vos actes cliniques pour avancer vos traite-ments plus rapidement et diminuer le travail en sté ;Ne donner qu’un seul rendez-vous à la fois, osez ne pas donner de rendez-vous d’avance ;Confirmez vos rendez-vous la veille par téléphone, SMS ou email ;Donnez des informations claires, une proposition de traitement valorisante et un devis détaillé ;Commencez le traitement après avoir recueilli le consentement, la signature du patient ;Demandez le versement d’un acompte pour débuter ;Être ponctuel encourage la ponctualité des patients ;Savoir confronter avec les patients qui arrivent en re-tard ou qui ne respectent pas leur rendez-vous.

Assurer une activité sereine et performante, garantir une qualité de service et de soins au patient, maintenir notre plaisir de nous former et de travailler, préserver une vie familiale et personnelle épanouissante passe par un in-contournable aujourd’hui : déléguer et former également nos assistantes à la gestion efficace des tâches adminis-tratives et de l’utilisation de notre temps de travail.

La compétence de l’assistante dans l’organisation des rendez-vous, donc dans le dispatching

des patients dépend des consignes définies et reçues de la part du

praticien.

Les 4 portes d’entrée au cabinet dentaire

Cerner le motifde

la consultation

Consultationen urgence

Consultationbilan complet

DétartrageMaintenance

ou patient en cours

Consultationspécialisée

Page 44: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200744

CONSEIL GESTION RH

Êtes-vous un Leader ?S’il existait des règles absolues afin de former une équipe solide et pérenne, il y a bien longtemps qu’il n’y aurait plus de coachs et conseils en tous genres ! On pourrait penser qu’après tout ce temps les chirurgiens-dentistes seraient parvenus à former à l’unanimité des équipes stables et fidèles, et que la plupart des règles seraient écrites. Mais cela ne marche pas comme ça, parce qu’il y a des modes de fonctionnement que l’on ne peut enseigner, que l’on ne peut fixer de manière abstraite et théorique.

On ne fait pas partie d’une équipe, tout au contraire on doit la construire. Le travail d’équipe n’est pas un mécanisme que l’on peut

sortir d’une boîte à outils : être un leader s’apprend aussi avec l’expérience. Par ailleurs, être un bon ma-

nager ne signifie pas nécessairement que l’on soit un

bon leader.

Autodiagnostic de votre rôle de leader

Il est néanmoins possible de faire un rapide autodia-gnostic de la bonne santé d’une équipe dentaire et du statut de leader du praticien-manager, en répondant ainsi aux questions posées : 1..Est-ce qu’il arrive que la thématique des réunions

de communication soit exclusivement édictée par vous-même de manière absolue, sans concertation avec les membres de votre équipe ?

2..Avez-vous déjà préféré régler des problèmes d’or-ganisation avec l’une de vos assistantes prise indi-viduellement plutôt qu’avec l’ensemble de l’équi-pe, en particulier en n’informant pas également le reste de l’équipe des décisions prises en « comité restreint » ?

3..Vous est-il arrivé de demander à l’une de vos as-sistantes de mener la réunion, en rappelant par exemple les ordres du jour et en gérant les prises de parole ?

4..Qui décide des méthodes ou procédures qui servi-ront à évaluer le développement des compétences et le niveau de performance de l’équipe ?

5..Dans le cadre de vos réunions de développement mensuelles, prenez-vous la parole plus de 30 % du temps imparti pour la réunion ?

6..Pensez-vous que les membres de votre personnel maintiendraient ces réunions si, pour une raison ou une autre (cas de force ma-jeure, séminaire ou confé-rence impromptus…), vous deviez ne pas être présent ?

7..Est-ce que vous avez l’im-pression de bien plus vous investir et de dépenser plus d’énergie que vos assis-tantes dans le cadre de ces opérations stratégiques de communication ?

8..Est-ce qu’il vous arrive de vous dire qu’il serait plus rentable de « zapper » la réunion ou le briefing au bénéfice de quelques patients supplémentaires ?

9..Dans le cadre de vos opérations de communication interne, certaines de vos assistantes sont régulière-ment dans l’expectative ou dans l’attente que vous abordiez un éventuel aspect critique de l’organisa-tion du cabinet ou de vos modalités de gestion du personnel, et préfèrent « papoter » et se plaindre de leur situation sans chercher à trouver une solution en salle de stérilisation ou salle de repos.

Vous pouvez considérer que vous formez une bonne équipe et que vous assumez votre rôle de leader si vous avez ainsi répondu aux questions :

1. Non. 2. Non.3. Régulièrement. 4. L’ensemble de l’équipe.5. Non. 6. Je le pense.7. Non. 8. Non, jamais.9. Non.

Fonder une bonne équipe

Afin de former une bonne équipe, il est judicieux de réunir les membres de votre personnel et de leur de-mander s’ils tiennent à former une bonne équipe et quels sont les moyens grâce auxquels ils comptent y parvenir. Le sentiment d’appartenance que devront éprouver les membres de votre équipe n’émergera pas immédiatement certes, mais vous aurez prouvé à vos ressources humaines l’intérêt et la considération que vous leur portez. Cette séance introductive néces-saire dans le cadre de la gestion ou de la prévention

d’un éventuel conflit rela-tionnel ou d’intérêt, ainsi que dans le cadre de l’in-tégration de toute nouvel-le recrue, témoignera de votre esprit de collabora-tion et en particulier aussi de votre capacité à fédérer une équipe et à remporter l’adhésion. Cependant, d’autres aspects doivent

Rodolphe COCHET DRH externe des cabinets dentaires

© L

orel

yn M

edin

a - F

otol

ia.c

om

Page 45: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com > 45

être pris en compte en vue de concourir à la création de cette équipe en or !

Vos assistantes ont besoin d’objectifs de réalisation individuels et communs Ces objectifs doivent être réalisables et les résultats doivent être partagés par l’ensemble de l’équipe. Par exemple, si vous assignez à votre assistante de direction de veiller au respect des plages horaires et de la durée imparties à la réalisation d’une sé-quence de soins, en particulier en lui demandant de collaborer avec sa collègue assistante clinique afin d’optimiser la coordination clinico-administrative, c’est l’ensemble du cabinet qui bénéficiera de la réalisation de ces objectifs de « synchronisation ». Aussi, si vous demandez à l’une de vos assistantes cliniques d’assurer à titre exceptionnel la perma-nence téléphonique en lieu et place de l’assistante

de direction occupée en entretien de bureau, cette tâche ne doit pas être réalisée dans l’esprit d’épauler sa collègue qui lui rendra bien une prochaine fois, mais dans l’intérêt de la qualité des services dus aux patients, et dans celui d’une meilleure organisation générale du cabinet.

Chaque maillon de la chaîne doit jouer un rôle, sans « préférence »

Dans le cadre de l’assignation d’objectifs de déve-

loppement administratifs, cliniques, ou relationnels, il est vivement déconseillé d’instaurer une hiérarchie, en particulier en demandant à son assistante de direc-tion de contrôler le travail des assistantes cliniques et inversement. C’est aussi là que se joue l’une des différences organisationnelles et managériales ma-jeures entre un cabinet dentaire et une entreprise : ne commettez pas l’erreur fondamentale d’instaurer un système de hiérarchie verticale entre les membres de votre personnel. Vos assistantes ne doivent pas recher-cher la reconnaissance et la gratification individuelle dans le souci de s’enorgueillir (ce qui par ailleurs est naturel…), mais dans celui de participer à leur mesure à la mise en œuvre de moyens dans l’intérêt général du cabinet.

Un leader n’est pas un despote

Si vous voulez que vos assistantes prennent des initia-tives, élaborent des idées et vous fassent des sugges-tions, elles doivent disposer d’une marge de manœu-vre pour le faire. Elles doivent avoir l’impression que leur participation est non seulement permise mais requise, certainement pas obligatoire. C’est d’ailleurs l’un des écueils majeurs de la mise en place parfois maladroite d’opérations de communications stratégi-ques dans certains cabinets : les participants ne doi-vent pas se sentir contraints de participer ni obligés

de faire des suggestions. Ce style de gestion arbitraire des réunions ne donne généralement que très peu de résultats positifs.

Tenez votre parole

Combien de praticiens ont fait miroiter à leurs assis-tantes des salaires mirifiques, des primes exception-nelles, un aménagement du temps de travail… sans finalement y donner suite. En tant que leader vous devez inspirer confiance à votre personnel. Sans cette confiance, le praticien-employeur ne pourra que très difficilement conduire le changement organisationnel et managérial de son cabinet.

Donnez un peu de votre leadership à vos assistantes

N’hésitez pas à conférer à tour de rôle la direction ou l’arbitrage (présentation des ordres du jour, tour de parole...) de vos réunions. C’est un excellent moyen de susciter une plus grande participation et mobilisa-tion de l’équipe dans les intérêts de développement du cabinet. Chaque assistante risque d’attendre avec impatience son tour, et en particulier, de prendre soin non seule-ment de la préparation de cette réunion (rassembler les idées et suggestions, planifier l’ordre des questions à soulever et des thèmes à traiter…) mais aussi de son bon déroulement. En effet, si cette réunion est fruc-tueuse, elle aura même tendance à s’en attribuer quel-que peu le mérite !

Rodolphe CochetGestion des Ressources Humaines des Cabinets Dentaires- coaching et accompagnement des équipes dentaires- recrutement des assistantes de direction7 rue Nicolas Houel – 75005 ParisTél. : 01 43 31 12 67 Email : [email protected]

AUTEUR

© A

ndy

Dea

n - F

otol

ia.c

om

Page 46: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200746

Une nouvelle rubrique qui donnela parole à plusieurs spécialistes pour répondre

chaque mois à une question qui vous préoccupe…

MANAGEMENT L’EUROPINION

Nous avons choisi pour vous les spécialistes, parmi les meilleurs experts nationaux et internationaux dont l’excellence dans leur discipline n’est plus à démontrer. Chaque mois vous pourrez améliorer vos connaissances dans des domaines non enseignés dans les facultés, tels : le management, l’ergonomie, la publigénie et la gestion des ressources humaines.

Un malaise existe aujourd’hui en termes de re-

venus pour beaucoup de praticiens. Toutefois, nombreux sont ceux à se plaindre plutôt d’un

problème de stress et de gestion du temps.Le premier constat est que chaque cabinet est différent. Il est, toutefois, possible de dégager certaines grandes li-gnes générales. En effet, il existe deux types de raisons expliquant le stress et le niveau de revenus actuels des chirurgiens-dentistes.

Les problèmes externesAu delà de la concurrence extra-professionnelle (loi-sirs, voiture, etc.), l’accroissement des charges sociales et la résolution des problèmes liés à notre système de santé, se font au détriment des professions de santé. D’autre part, l’apparition d’un nouveau type de concur-rence (réseau de soins, centres mutualistes, «platefor-mes» d’aide et de conseil …) place les chirurgiens-den-tistes dans une situation inconnue jusqu’à présent. Par ailleurs, les patients se comportent désormais en consommateurs de santé. De plus, l’accroissement de la pression administrative (paperasseries, traçabilité, radioprotection,…) exige de nous désormais plus de temps hors fauteuil. Mais dans le même temps l’évolution technique et la pres-sion juridique nous contraignent à plus de compétences cliniques !!!!De surcroît, l’avènement des nouvelles technologies nous impose des investissements de plus en plus lourds. Enfin, la réduction du nombre de praticiens actifs, au travers de l’augmentation du nombre de patients, a un

Dr EDMOND BINHASChirurgien-dentisteDocteur en Sciences OdontologiquesPrésident-Fondateur du Groupe Edmond BinhasAuteur du livre «Anticiper et réussir sa retraite»

MES RECOMMANDATIONS POUR ACCROÎTRELA RENTABILITÉ DE VOTRE CABINET

Parmi les centaines possibles, j’en ai retenu dix :

1. Eliminez les patients incorrects, irrespectueux ou inconstants.

2. Soyez fiers de vos honoraires.

3. Diminuez le nombre de patients vus dans une journée.

4. Demandez des acomptes à vos patients.

5. Regroupez les actes sur un même patient au cours d’une séance.

6. Utilisez des plateaux pré-préparés.

7. Concentrez-vous sur vos traitements.

8. Établissez des plans de traitement.

9. Entourez-vous d’une équipe compétente.

10. Dans une journée de travail, parlez moins inutilement !!!

impact direct sur la rentabilité des cabinets. Si bien que nous arrivons à la situation paradoxale où les cabinets ont souvent un nombre important de pa-tients (générateur de stress) mais où il est très difficile pour les chirurgiens-dentistes de transformer cela en résultats.

Freins intérieursCeci dit, il faut bien reconnaître que nous chirurgiens dentistes sommes résistants aux changements et avons une vision nostalgique de notre profession. Nous sommes partagés entre le désir d’être au service de la population, la nécessité de dégager des revenus à la hauteur de nos compétences et un malaise chronique dans notre rapport à l’argent.

La Question Du Mois :Les chirurgiens dentistes se plaignent d’avoir de plus en plus de mal à gagner leur vie.A votre avis, ces plaintes sont-elles fondées ?Si oui, quels conseils simples leur donneriez-vous afin qu’ils puissent améliorer leur rentabilité ?

Page 47: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com > 47

Globalement, en observant les statistiques des revenus des chirurgiens dentistes Français en Euros constants sur les 15 dernières années,

la réponse est évidente. L’augmentation effrénée des contraintes diverses, des coûts fixes et variables, et le fait que les tarifs conventionnels n’aient été revalorisés que très rarement, ont sans aucun doute contribué à ap-pauvrir le chirurgien-dentiste. Mais il ne faut pas oublier que chaque praticien est

un cas particulier ! Qu’il soit en début ou en fin de carrière, qu’il soit actif ou non dans ses efforts à se his-ser au sommet de la pyramide de la qualité et du ser-vice donnés aux patients, qu’il soit omnipraticien ou spécialiste, seront autant d’éléments prépondérants qui interviendront dans l’évolution de ses revenus. Il est es-

sentiel, de déterminer de façon chiffrée la variation

de ses revenus et de mettre en évidence les causes de

cette variation.

En plus de l’étude de l’évolution du Bénéfice annuel,il est important de considérer aussi les variations du Bénéfice Horaire (BenHr). En effet, il faut éliminer l’influence perturbatrice du nombre d’heures travaillées dans l’année. Si d’une année à l’autre le revenu baisse parce que l’on prend plus de vacances ou que l’on passe plus de temps en formation ou à ses loisirs, il sera nor-mal alors d’éliminer cet élément gênant de son étude comparative. Il faudra ensuite choisir l’intervalle de temps de son étude. Combien d’années faudra-t-il considérer ? Statistiquement, un laps de temps important sera préférable à un laps de temps court, mais le choix de ce laps de temps dépendra de la pertinence des informations que l’on pourra rassembler sur les an-nées passées. Nous dirons que 5 ans est un minimum !Nous allons, à partir de notre déclaration d’impôts 2035, relever notre chiffre d’affaires (CA), nos dépenses et notre bénéfice pour chaque année. Après, nous allons calculer les paramètres suivants : les heures passées au cabinet (Heures), le bénéfice Horaire (BenHr), le dif-férentiel en pourcentage entre chaque année du BenHr (D%) et le taux de frais (%FD) (Tableau 1).On préparera ensuite un tableau avec 6 lignes et 8 co-lonnes et on le remplira avec les données recueillies et calculées suivantes : CA, Dépenses, Bénéfices, Heures passées au cabinet, BenHr, D%, %FD (Tableau 1). Nous pouvons remarquer sur le tableau 1 que, malgré une évo-lution positive constante du chiffre d’affaires, le bénéfice annuel baisse et le bénéfice horaire chute. Donc la cause de la baisse du pouvoir d’achat devient évidente. Le pro-

L’utilisation d’un outil d’analyse et de comparaison perfor-mant deviendra nécessaire.La construction d’un modèle ma-thématique de l’exercice du praticien (www.monitxp.com) pour tester les solutions avant de les appliquer sera alors très utile au praticien cherchant la simplicité pour identifier ses problèmes. Il trouvera alors les solutions adéquates pour augmenter à coup sûr et durablement ses profits pour amé-liorer son pouvoir d’achat.

« J’aimerais donner aux lecteurs du Fil Dentaire

un moyen simple pour déterminer comment son pouvoir

d’achat a évolué »

Dr GÉRARD GOURIONChirurgien-dentiste, Master of Sciences

in Fixed Prosthodontics (USA), Master of Business

Administration (USA).

Années CA Dépenses Bénéfices Heures BenHr D% %FD

2002 242339 121449 120890 1342 90.08 50.12

2003 265444 166772 98672 1112 88.73 -1.50 62.83

2004 272311 147456 124855 1471 84.88 -4.35 54.15

2005 289122 176562 112560 1332 84.50 -0.44 61.07

2006 316732 210421 106311 1374 77.37 -8.44 66.44

blème vient de l’augmentation non contrôlée des dépen-ses qui est partiellement corrigé par une légère augmen-tation des heures de travail passées au cabinet.Solution : Dans ce cas précis une vérification de cha-que dépense, du type des dépenses et des taux relatifs de chaque poste comptable devient nécessaire. En d’autres termes il faudra se poser les questions suivantes : Quels sont les postes comptables qui augmentent le plus ? Est ce que leurs proportions relatives sont normales ? Ont-elles changé au cours du temps ? Pourquoi tel ou tel poste de dépenses augmente-t-il ?Les réponses à ces questions orienteront nos déci-

sions d’achats pour l’année en cours et on pourra ainsi rectifier le tir. Il faudra aussi faire un ratio de Frais Fixes et de Frais Varia-bles et essayer de favoriser les Frais Variables au dépend des

Frais Fixes si notre nombre d’heure au cabinet est en dessous de 1000 heures par an. Cette stratégie dimi-nuera sensiblement nos coûts horaires lorsque notre activité décroit.On pourrait imaginer de la même façon d’autres cas de figure. Avec à chaque fois des causes différentes comme un chiffres d’affaires en baisse ou une baisse sensible du nombre d’heures passées au cabinet par une diminution du nombre de patients. On pourrait citer d’autres paramètres sous-jacents dont dépendent les paramètres que nous venons de citer, qui intervien-nent dans la baisse des bénéfices, tels : la pertinence des tarifs HN, la qualité de la patientéle, le nombre de nouveaux patients, la répartition des postes de pro-duction, l’élasticité des devis, l’importance de la dé-légation des tâches administratives, l’organisation du travail, le type de communication interne et externe mis en place, l’identification des actes déficitaires, la concurrence, etc…

Pour évaluer le nombre d’heures afin de calculer les 4 dernières colonnes du notre tableau, nous allons utiliser les formules suivantes :

Heures = (52 – NbSemVac) x NbJrSem x NbHrJr

NbSemVac = Nombre de semaines de vacances ou non travaillées dans l’année,

NbJrSem = Nombre de jours de travail par semaine, NbHrJr = Nombre d’heures de travail par jour

BenHr = Bénéfice annuel / Heures passées au cabinet

BenHr de l’année en cours – BenHr de l’année antérieureBenHr de l’année antérieure

Dépenses de l’année en coursCA de l’année en cours

x 100D% =

x 100%FD =

Tableau 1

Page 48: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200748

Les plaintes des praticiens sont certainement

fondées, mais c’est étonnamment toujours les plai-gnants qui viennent à la barre... et puis qui ne se

plaindraient pas de ne jamais gagner assez. On ne va tout de même pas pointer du doigt la profession de chirurgien-dentiste comme étant une activité difficilement rentable qui pourrait être bien plus lucrative si l’on apprenait aux chirurgiens-dentistes à modéliser leur exercice sur celui des commerces de proximité ?! Ce n’est tout de même pas le sens que l’on veut donner à la notion largement piétinée et res-sassée de « rentabilité » ?L’utilisation et la profération à tout-va de l’argument de la rentabilité n’a aucun effet majeur sur la conduite nécessaire du changement mana-gérial et organisationnel des praticiens en France. En pensant qu’on brise le mur du silence de la profes-sion et un tabou en osant parler d’argent, on détourne le praticien de la réalité en flattant ses instincts les plus bas. On passerait du statut de dilettante à celui de dentiste-manager niveau débutant sous prétexte qu’on aurait le courage de proférer devant ses pairs : « Moi j’ose parler

« Conduire le changement des pratiques managériales désuètes et contre-productives

des cabinets dentaires français est devenu une priorité, mais ne la réduisons pas à celles de

rentabilité et de chiffres d’affaires »

RODOLPHE COCHETAuteur du «Manuel du chirurgien-dentiste Manager»Consultant-DRHdes cabinets dentairesCoaching d’équipe (interventions en cabinet)

DR DEBORAH TIGRIDancien assistant à Paris V, exercice libéral en région parisienne, Présidente et Fondatrice de FBM Formation, conseil en organisation, communication et management des cabinets dentaires

d’argent, et je le dis sans gêne, je veux gagner plus ! » ? Ces effets surannés de style et d’annonce constituent une diversion séduisante lorsqu’on se trouve effectivement dans une situation financière « critique » ou une situation managériale instable. La plupart des théories et pratiques managériales actuel-les inspirées du Management dit « scientifique » (Taylor, Fayol, Weber…) et de l’ « École des relations humaines »

(Elton Mayo, McGregor,…) ont depuis près d’un siècle pointé du doigt que le secret de la ren-tabilité se trouve entre les mains même des gérants : il s’agit des Ressources Humaines, d’autant

plus pour une « Entreprise de santé ».Avant de prétendre vouloir gagner plus, il faudrait

déjà se préoccuper de l’aberration que constitue

l’idée même de travailler en solo comme s’il s’agissait

d’un choix de vie professionnelle : le praticien en soins, avec un micro-casque pour répondre au téléphone, un écran tactile et un visiophone rattachés au fauteuil pour gérer les rendez-vous et pour accueillir les patients, un

Il en va de même pour la gestion de notre temps de travail et l’organisation de notre activité : elle ne souffre plus d’être empirique et le fruit d’une improvisation intuitive. Notre agenda et nos séances de soins nécessitent une action planifiée et rationalisée. Notre productivité guidée par un souci de qualité de soins, passe par une incontournable délégation de tâches dans un contexte de stress maîtrisé.

Suite page 50

MANAGEMENT L’EUROPINION

« Avec son revenu moyen d’environ 80 000 euros par an, comparé à celui de

11 000 euros annuels pour 50 % des foyers français, le chirurgien-dentiste libéral

semble plutôt privilégié sur cette échelle. »

Contrairement aux habitudes et aux modes

d’expression « très américains », les français

restent assez discrets lorsqu’il s’agit d’abor-

der la question de leurs revenus et il demeure presque

indécent de dire que l’on « gagne bien sa vie ». Il reste de bon ton de jouer au humble, voire de susciter de la compassion ! D’ailleurs dans la profession, les réunions en ville s’agrémentent régulièrement de leurs lots de plaintes et de leurs flots de nostalgie. Avec son revenu moyen d’environ 80 000 euros par an, comparé à celui de 11 000 euros annuels pour 50 % des foyers français, le chirurgien-dentiste libéral semble plu-tôt privilégié sur cette échelle. Sans oublier que depuis 2001, entre revalorisation et augmentation des dépasse-ments, les revenus ont régulièrement augmenté d’envi-ron 4 % par an.Ce que les chiffres révèlent plus ra-

rement, c’est la disparité de ces re-

venus au sein de la profession, qui varient de 1 à 10, féminisation et tra-vail à temps partiel obligent. Il existe aussi une grande variabilité du temps passé au cabinet den-taire : beaucoup de praticiens effectuent plus de 45 heures par semaine au fauteuil, parfois 50, et gagnent moins de 30 euros de l’heure en moyenne !! Parallèlement, d’autres confrères travaillant moins de 32 heures par semaine dé-gagent plus de 140 euros de bénéfice par heure.Praticiens libéraux - certes administrés par les caisses d’assurances maladie- nous tenons à notre libre arbitre en terme de thérapeutiques et de libertés individuelles. Nous avons la liberté d’installation –savez-vous qu’un dentiste Picard gagne en moyenne 65 % de plus qu’un chirurgien-dentiste en région PACA ?-, la liberté de fixer nos honoraires sur bon nombre d’actes en entente directe

avec le patient, la liberté de proposer des thérapeutiques conformes aux besoins des patients et aux données avé-rées de la Science- il est vrai, pas nécessairement « codi-fiées à la NGAP ». Nous avons la liberté de notre emploi du temps, de nos investissements, de nos choix de for-mation. Est-ce que, par exemple, obtenir davantage de cotations au motif de donner de la légitimité à certains de nos traitements apportera le bénéfice escompté par

certains ?L’enjeu est probablement

ailleurs : les dépenses liées au bien-être, aux loisirs, au confort, au « maintien en forme », au souci de rester « jeune » le plus

longtemps possible augmentent tous les ans et les envies de santé bucco-dentaire n’échappent pas à cette évolu-tion. L’implication de nos patients en terme d’investisse-ment de temps, d’argent et de suivi nécessite la mise en œuvre de compétences en communication interper-

sonnelle. C’est une véritable alliance thérapeutique qui prend place dans notre société pléthorique en informa-tions, avec une nouvelle distribution des cartes pour les acteurs impliqués dans cette relation de soins.Et gardons bien à l’esprit que tant qu’il existe une

marge de liberté, il y a une place pour le libre arbitre,

le choix individuel de tout un chacun sur l’orientation

et le sens à donner à sa vie professionnelle.

Page 49: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

U N E T E C H N O L O G I E U N E S O L U T I O N

www.sundentallabs.com

Sun Dental Labs France

8, rue de Berri

75008 Paris

Tél: 01 42 99 95 30

www.suntechdental.com

LIGHT®

LA NOUVELLE RÉFÉRENCEALLIAGE BIOCOMPATIBLE

AvantagesBiocompatible

Sans nickel, sans argent, sans palladium,

sans beryllium

Aucune décoloration du bord gingival

Résistance et dureté excellentes

Poids léger

Faible sensibilité

Surface lisse — polissage facile)

Indications techniquesCouronnes CIV, couronnes,

Bridges longue portée (16 éléments)

ZIRCONETOUT CÉRAMIQUE PAR CAO/FAOBIOCOMPATIBLE

Avantages

Résistance prouvée

(Dureté de Vickers max. 1290 HV)

Matériau hautement biocompatible

Aucune préparation ou cimentation spéci que

Excellent ajustement et bel aspect esthétique

du tout céramique

Indications techniquesDe l’élément unitaire jusqu’au bridge

longue portée (16 éléments)

Indiqué pour toutes les positions

dans la cavité buccale

S t a n d A D F

1 M 1 6

SUR TOUTES NOS PROTHESES CFAO JUSQU’AU 31.12.07

POUR LE LANCEMENT DE SUNTECH NOUS OFFRONS

-25%

Offre spéciale 126,75 eur par élément

Offre spéciale 81,75 eur par élément

(+33) 03 83 55 20 33(+33) 03 83 51 26 61

E-mail :[email protected]

L’ensemble comprend :PowerShot A630Kit macro dentaireBatteries + chargeurSac de transportAssistance téléphoniqueillimitée.

www.photo-dentaire.com

ADF

stand

3M36

La photo dentaire facilela moins chère du marché

Page 50: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200750

L’analyse de la difficulté pour un chirurgien dentiste à rentabiliser son activité profession-nelle, doit prendre en compte le projet de ce

dernier; évaluer les ressources humaines et matériel-les dont il dispose pour mener à bien celui ci; étu-dier le panel de soins proposés; le mode de communication externe et interne en place; la qualité des soins délivrés; les tarifs proposés en regard du service fourni; le contexte social et enfin évaluer la pertinence de la gestion en place… En résumé, cela procède d’un audit complet de son activité! Analyser la généralisation d’une telle plainte, pour dire, en un trait de plume, si elle est fondée ou non, et si la Profession a, ou non, raison de se plaindre d’avoir de plus en plus de mal à gagner sa vie, est irrévérencieux en raison des éléments plurifactoriels qui interfèrent. Seules des études approfondies avec :compilation d’audits individuels ; analyse de données et statistiques économiques, sociales, démographi-ques, règlementaires, etc… peuvent en présenter une « empreinte ». De grands rapports de ce type ont été réalisés sur commandes (ex 13/11/2003 Bois – Mas-sonnaud – Melet et plus récemment celui réalisé par l’ONDPS (Observatoire national de la démographie des professions de santé)...Le constat qu’ils présentent, et la prise de conscience qu’ils suggèrent, est qu’effectivement la profession a changé, que le panel des soins est beaucoup plus

« Imaginez le service que vous voudriez recevoir,

en tant que patient, et reproduisez le pour les patients qui vous

font confiance… »

MARIE JO BUISSONRédactrice en chef de la Revue Profession Assistante Dentaires. Directrice de « Profeel »Sté d’Audit & Conseil auprès des cabinets dentaires

NOS CONSEILS POUR POUVOIR AMÉLIORERVOTRE RENTABILITÉ

Se plaindre n’aide pas à avancer… Individuellement, il faut réagir et gagner de la hauteur pour mieux ressentir ce qui est à réorganiser.

Mettre l’accent sur le Service est le moyen le plus simple d’améliorer rapidement les résultats: Toute l’activité est dédiée aux patients, aussi, en accentuant la qualité du Service (Accueil, Présentation de soi, respect horaire, prise en compte des attentes des patients, etc.) on assure déjà une meilleure coopération de ces derniers, qui très vite se mesure dans les résultats.

HERVÉ BUISSONDocteur en Chirurgie Dentaire diplômé (1982) de la faculté de chirurgie dentaire de Paris VII.Gérant de la SELARLCabinet dentaire H. BUISSONcertifiée ISO 9001/2000. Co gérant de Profeel sté d’audit et conseil auprès des cabinets dentaires

développé qu’avant, que le règlementaire et le nor-matif sont de plus en plus présents et que le patient est un consommateur averti qui aime se confier dans un cadre le plus sécuritaire possible, à un coût juste et pour des soins qualitatifs et durables…

Cela impacte directement sur l’activité qui, de ce fait, ne sup-porte plus une approche «artisa-nale» mais requiert un plateau technique optimisé par une équipe professionnelle, dument formée et

compétente… Le vrai problème est de s’organiser pour pouvoir répondre aux attentes des patients. La Dentisterie française a un très bon niveau, reste qu’il faudrait que ses praticiens osent s’organiser différemment, avec des ressources humaines et ma-térielles adaptées à leur exercice.

Il n’existe aucune recette de management immédiatement applicable et reproductible d’un cabinet à l’autre. Si la finalité de la pratique odontologique réside dans l’appât du gain, et bien mieux vaut viser une reconversion dans la promotion immobilière, par exemple !

système révolutionnaire de télétransportation pour faire la sté entre deux patients, sans compter la gestion admi-nistrative et sans trop se préoccuper de l’hygiène…Mais où se cache donc l’assistante ?Le problème n’est donc pas celui de la rentabilité in extenso, mais bien plus largement celui des compéten-ces managériales des chirurgiens-dentistes et de leurs connaissances fondamentales en gestion RH qui sont soit insuffisantes, soit inexistantes. On leur ferait croire que le Management se réduit à du commerce et du mar-keting (c’est plus facile à « vendre ») : qu’on ne s’étonne donc pas de la désaffection de la grande majorité de la profession pour cette noble et imposante discipline émi-nemment stratégique et enseignée dans les plus grandes universités mondiales. On n’apprendra pas à un dentiste-Manager comment

gagner plus d’argent, mais comment conduire le

changement fonctionnel et organisationnel au sein de

son cabinet afin d’optimiser ses conditions d’exercice,

en développant en particulier les services administra-

tifs et relationnels à la patientèle.

S’il faut donner des chiffres… : un praticien sans assis-tante peut obtenir un chiffre d’affaires moyen de 130 000 euros et plus, avec une assistante dentaire performante et motivée, on peut atteindre une moyenne de 220 000 euros et plus. Et en développant ses services administra-tifs et relationnels via la création avisée d’un poste d’as-sistante de direction, la progression non linéaire peut va-rier de 30 à 70% selon les cas (280 000 à 350 000 euros). Ce sont des chiffres, rien que des chiffres…

Avez-vous été satisfaits par leurs réponses ? Réagissez par courrier à EUROPARC – 1 Allée des Rochers – 94045 CRETEIL Cedex ou par email : [email protected]

Nous publierons dans le prochain numéro les réactions les plus pertinentes. Enquête de satisfaction sur le site www.impact-dentaire.com

(Menu Rubrique mensuelle « Le fil dentaire »)

MANAGEMENT L’EUROPINION

Dr Adriana AgachiDU de journalisme médical

AUTEUR

Page 51: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

à con

frères…De confrères …

Je souhaite en savoir plus…À retourner sous enveloppe affranchie à :e-motion – 10 avenue du Québec - BP 116 – 91 944 Courtaboeuf Cedex

Docteur :

Prénom :

Adresse :

Code Postal : Ville :

Tél. :

e-mail :

Je souhaite recevoir un dossier d’information sur le système NTI-tss.Je souhaite être contacté par téléphone par un conseiller.

Téléphone 01 60 92 41 62Fax 01 72 72 93 94

www.e-motion.eu.com

Excellente alternative aux gouttières,qui sont fastidieuses à réaliser et souvent mal tolérées par les patients. Avec le NTI,j’ai très peu de réglages à faire et, en une séance, le patient repart avec son système.Et j’obtiens des résultats bien meilleurs qu’avec la gouttière, chez les patients tenduset qui souffrent de contractures musculaires.

DR ANNE-MARIE POMADÈRE

Prévenir le bruxisme pour protéger implants et céramiques…

Je l’utilise fréquemment parce que je trouve ce dispositif vraiment très pratique.Pour libérer les mouvements mandibulaires et éviter les douleurs musculaires et arti-culaires autour de l’ATM, c’est très efficace. En terme de préparation, c’est beaucoupplus rapide à faire qu’une gouttière. Je l’utilise beaucoup en implantologie pourprévenir les fractures au niveau molaire.

DR BERNARD LAZAROO

Des patients vraiment enthousiastes !C’est très gratifiant pour moi de pouvoir soulager cette souffrance qui perdurait souventdepuis des mois voire des années. Les patients qui souffrent de SADAM ou de migrainesne savent généralement plus vers qui se tourner. Avec le NTI, j’ai découvert un moyensimple de traiter leurs symptômes. Les résultats sont impressionnants.

DR STEFAN GERHARDT

Un outil pour obtenir la désocclusionet la décontraction musculaire

Dans mon exercice occlusodontique, c’est un outil déterminant ou palliatif suivant lescas, dans les indications suivantes :- dérangements intracapsulaires récents- aide à la recherche de la relation mandibulocrânienne chez un patient spasmé- algies myofasciales, en synergie avec le travail de chaînes musculaires- les bruxismes- certaines céphalées, essentiellement temporo-sphénoïdales et temporo-pariétalesDans mon exercice orthodontique, c’est un auxiliaire de désocclusion et de surélévation.

DR YVAN MUTEL

stand T34Niveau 1

Page 52: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200752

CONSEIL ECO

La bourse et vous« Quelle attitude à adopter face à la situation boursière de cet été ? La crise de l’immobilier américainet des crédits aux Etats-Unis était latente depuis plusieurs mois. En fait, lorsque l’on organise sa gestion patrimoniale de façon équilibrée, ce type d’évènements ne doit pas nous bousculer outre mesure. Pourquoi ? Votre patrimoine est en général réparti par tiers dans différentes perspectives, l’immobilier résidentiel, l’immobilier locatif, et enfin le financier (l’assurance vie, et en dernier la bourse). Ces pourcentages peuvent varier selon vos aspirations et votre sensibilité. »

Composant le tiers financier, vous disposez du pla-

cement sécuritaire, ce que l’on appelle « la poire pour la soif », en cas de besoin. Vous disposez

également de l’assurance vie qui peut être répartie sur des supports en unités de compte (OPCVM, SICAV ou FCP) et également sur le fond général des compagnies, en euros et dont le rendement tourne actuellement entre 4 et 4,5 % par an.Il nous reste les placements boursiers : le PEA, le compte titre et les unités de compte (SICAV ou OPCVM qui existent aussi dans les contrats d’assurance vie). Cela doit représenter la moitié de ce tiers et il doit être relati-vement exposé pour performer. Cependant, nous savons que ces sommes placées de façon volatile peuvent ga-gner 20, 30, 40 % mais également perdre 20, 30, 40 %

et c’est là que vous devez être conscient de votre aver-

sion au risque : il ne faut jamais se demander : « suis-

je susceptible de gagner ? », mais « combien suis-je

prêt à perdre ? ».

Quelle attitude adopter au moment de faire un placement financier ?

1. Regardez le marché, est-il haut ou bas, dois-je y rentrer ou attendre ?

2. Votre conseil vous interroge sur votre attitude par rap-port au risque répondez avec la plus grande franchise.

3. Déterminez la durée de votre placement si celui-ci est sur deux ans. Le risque à prendre sera différent d’une durée de six ou huit années.

4. Si vous envisagez un placement à long terme, dites-vous qu’il n’est pas immuable et que vous allez faire des arbitrages pendant la vie de ce placement.

5. Votre conseil doit vous apporter plusieurs possibilités de placements.

6. Lorsqu’il y a des fluctuations comme celles de cet été, vérifiez en premier lieu si vos avoirs sont placés sur ces valeurs.

7. Vous devez vous informer sur chaque valeur ; faites-le avec les fiches AMF, votre conseil doit vous les fournir.

Il y a des périodes où l’on doit se mettre à « l’abri », et d’autres où il faut prendre des risques, mais chacun a sa limite et c’est dans cette limite qu’il faut agir. Si votre aversion au risque est grande, vous n’investirez que 20 %de cette somme en « actions » et 80 % en « sécuritaire ». Si au contraire vous cherchez la performance, vous n’hésiterez pas à allez jusqu’à 60 ou 70 % et peut-être même 100 % pour une certaine durée sur des positions risquées.

Comment savoir ce qu’il faut faire ?

Si cela était aussi simple, cela se saurait. Ce qu’il faut avoir en tête pour les placements boursiers, c’est qu’il y a toujours une part de risque, si minime soit-elle.Soit vous aimez la bourse, vous avez du temps et vous le faites seul. C’est possible, bien que dangereux. Soit vous disposez d’un conseiller qui vous oriente, vous propose une répartition suivant votre aversion au risque, mais c’est vous qui prenez la décision.Soit vous ne désirez rien faire, et vous signez un mandat de gestion avec des sociétés de gestion de portefeuille dont c’est le métier, ce qui ne vous empêche pas de dé-finir le pourcentage de risque que vous êtes prêt à pren-dre. Il est enfin possible de mixer les deux précédentes possibilités.L’ensemble de votre placement « à risque » doit se situer autour de 10 à 15 % de votre patrimoine au maximum sauf si vous êtes dans une attitude plus agressive face au risque boursier. D’autre part, sachez que, plus vous avez le temps, plus vous pouvez prendre des risques et que

plus vous allez en âge, plus il faut vous mettre en sé-

curitaire.

Sachez également qu’un investisseur qui verse régulière-

Alain CARNELConseil en gestion de patrimoine

© F

lavi

a B

otta

zzin

i - F

otol

ia.c

om

Page 53: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

The Perfect FitTM

www.sunflexpartials.com www.sundentallabs.com

Avantages

• Pas de crochet métallique.

• Une plus haute résistance aux taches que les autres acryliques.

• Une parfaite lexibilité.

• La possibilité de rebaser et réparer.

• Indéformable, incassable.

Indications

• Une prothèse adjointe d un esthétismeparfait alliant confort et fonction.

• Idéal pour prothèse provisoire Implantaire

• Recommandé aux personnes allergiques aumonomere.

• Peut être utilisé sur un châssis métallique.

'

'

La Nouvelle Génération De RésineThermoplastique Biocompatible

Tel : 01 42 99 95 30 Fax : 01 42 99 95 29

Teintier gingivale Sunlex® disponible

Meharry fonce

CristalRoseclair

MeharryRose

[email protected]| |

8, Rue De Berri 75008 Paris

Si vous désirez plus d’information sur nos produits envoyez ce coupon à : Sun Dental Labs France 8, rue de Berri 75008 Paris

Dr: ________________________

Adresse: ________________________________

________________________________

Ville: _______________________

Code Postal : _______________

Tél: _____________________________

Prothèse adjointe flexible Sur châssis métallique

S t a n d A D F

1 M 1 6

AUTEUR

ment une somme mois par mois avec la même répartition« lisse » son risque sur la durée de son placement : ilpourra donc faire face plus facilement aux fluctuationsdes marchés boursiers.D’autre part, il est très important de savoir prendre ses bénéfices, « les arbres ne montent pas au ciel », la

bourse non plus ! C’est ce qui a causé certaines surpri-ses dans les années 2000.Vous devez prendre en compte la durée. Cela n’engageque moi, mais je ne pense pas qu’il faille viser seule-ment le long terme. Comme le disait un économiste bienconnu : « investir à long terme ne sert à rien car à long

terme nous serons tous mort. »

Par rapport à cette pensée, il faut prévoir des placementssur lesquels vous devez pouvoir agir, changer d’orienta-tion, et s’il le faut à 180 degrés. Vous devez donc diver-sifier, gardez une souplesse dans la gestion et gardez une partie de disponible sur des produits garantis.

La particularité des contrats d’assurance vie

Nous n’allons pas faire un topo sur les contrats d’assu-rance vie qui ont été décrits dans de précédents articles, cependant j’aimerais vous rappeler que certaines compa-gnies ont innové avec de nouveaux contrats en proposant différentes options que je vous livre ici :

Arbitrages ponctuels ;Arbitrages programmés ;Dynamisation progressive ;Dynamisation du support sécuritaire ;Sécurisation des plus values ;Arrêt des moins values ;Garanties décès plancher ;Accès Internet pour visualiser la situation du contrat ;Accès Internet pour arbitrer (en général par votre conseiller, raccourci le délai d’arbitrage) ;Mandat de gestion avec détermination à l’avance dutaux de risque.

Ces différentes options ne sont pas toutes réunies dansun seul contrat, mais votre conseiller vous proposera les contrats réunissant ces options : elles peuvent avoir uncoût qui est indiqué dans les conditions générales des contrats. Ces options vous permettent de limiter votre risque et de le contrôler en partie.

En conclusion

- Bien vous informer ou vous faire informer ;- Répartir ses avoirs, dans les types de produits et dans la

durée ;- Bien cerner votre aversion au risque ;- Ne pas hésiter à réagir selon vos objectifs.

Page 54: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Pourquoi tenir un dossier ?Le dossier dentaire, un outil de gestion

Etablir un dossier pour chaque patient se présentant en consultation permet de retrouver rapidement et sans ris-que d’erreur les données administratives et médicalesconcernant le patient. L’établissement d’un dossier favo-rise la transmission du dossier à un autre professionnelde santé et facilite donc la gestion de l’exercice quotidiendu praticien.Le dossier dentaire, un outil d’évaluation des soins

La tenue du dossier permet une priseen charge globale du patient, améliorela démarche du praticien pour optimi-ser son exercice. Il peut ainsi utiliser au mieux les données recueillies dansle dossier, planifier les traitements, les expliquer au patient à partir d’élé-ments du dossier, en garder une traceet avoir un élément de référence pour les identifications.

Le dossier dentaire, un outil juridique

Le dossier constitue une pièce très utile pour la défense des intérêts du praticien en cas de mise en cause de saresponsabilité : il peut témoigner de la qualité du suividu patient et constituer un élément de présomption de ce que le praticien a rempli ses obligations, par exemple enmatière d’information.

Comment tenir le dossier ?

Le contenu du dossier

Les recommandations de l’ANAES, applicables à tousles exercices, servent de référence pour l’élaboration dudossier. Elles portent sur les points suivants : l’identifi-cation du patient, les informations administratives, l’his-toire odontologique et les facteurs de santé, les piècesà conserver dans le dossier et les comptes rendus desconsultations.Le support du dossier

Il n’existe pas de présentation unique et standardisée dudossier du patient. Cependant, qu’il soit sous forme pa-pier ou informatique, l’ANAES a posé des recomman-dations concernant la tenue et la structuration du dossier qui doit notamment être clair, lisible, actualisé, contenir une fiche de garde confidentielle mettant en évidence lesdonnées d’alerte médicale et les informations importan-

dossier dentairepratique libérale

tes. Les commentaires personnels doivent être consignéssur une fiche à part, les données comptables doivent êtreséparées des données médicales et la présentation du dossier doit être évolutive.Quel que soit le support de dossier (papier ou informa-tique), il doit être compatible avec l’exigence de secret professionnel (local non accessible au public ou meuble fermant à clef). Pour préserver ce secret, les logicielsdevront assurer la confidentialité des données, rendre impossible toute duplication ou falsification et empêcher toute utilisation par des tiers. Rappelons que tout fichier informatisé doit faire l’objet d’une déclaration préalableà la CNIL et le matériel utilisé doit être sécurisé et certifié.Il faut par ailleurs sauvegarder régulièrement les donnéespour en éviter la perte ou la destruction accidentelle des données qui doivent être actualisées aussi souvent que nécessaires. Notons enfin que l’écrit sur support infor-matique a la même force probante que l’écrit sur papier. Il n’est donc pas nécessaire d’imprimer les données dudossier informatisé.

Qui doit conserver le dossier ?

Le dossier du patient est conservé sous la responsabilitédu praticien. Par conséquent, lorsqu’il cesse son activité,le praticien doit s’assurer du devenir des dossiers. Encas de cessation temporaire, ils sont transmis au rempla-çant. Si le praticien cesse définitivement son activité, les dossiers doivent être mis à disposition du successeur ; àdéfaut de successeur, ils sont conservés par le praticien lui-même (ou par ses ayants-droits en cas de décès duchirurgien-dentiste). Les dossiers doivent être conservésau minimum pendant la durée de la prescription desactions en responsabilité qui est désormais de 10 ans à compter de la consolidation du dommage. Mais cette prescription ne s’applique qu’aux actes ou préjudicescausés à compter du 5 mars 2002. Il est donc utile deconserver les dossiers pendant un délai de 30 ans, voireplus si le patient est mineur.

CONSEIL JURIDIQUE

CONTACT

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200754

La loi du 4 mars 2002 ne crée pas d’obligation de tenir un dossier pour chaque patient, mais pose le principe d’un accès direct du patient aux données concernant sa santédans des conditions qui supposent l’existence d’un dossier. Se posent alors les questions de savoir pourquoi et comment tenir le dossier du patient, et par qui il doit être conservé.

© Klaus Tiedge - Fotolia.com

Page 55: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

stand M35/36/37

Niveau 2

Page 56: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

AU FIL DU TEMPS

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200756

Tous vos rendez-vousPARODONTOLOGIE

IMPLANTOLOGIE22 au 24 novembre 2007 à ParisATTESTATION D’ETUDE ET DE RECHERCHE APPROFONDIES EN IMPLANTOLOGIE ORALE - UV2 - L’ABORD DE LA CHIRURGIE IMPLANTAIRE - 1ERE PARTIESFBSI - Société française des biomatériaux et systèmes implantablesSandra Blyau - 79 rue Charles Duflos92270 Bois-ColombesTél : 01 47 85 65 12Fax : 01 47 85 79 28Email : [email protected] Site Internet : www.sfbsi.com___

30 novembre et 1er décembre 2007 à ParisPRELEVEMENTS OSSEUX ENDO-BUCCAUXDr Benoît PHILIPPE

BIOMET 3I7-9 rue Paul Vaillant Couturier92300 Levallois-PerretTél : 01 41 05 43 46 - Fax : 01 41 05 43 40

Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm___

30 novembre et 1er décembre 2007 à ParisHôpital américainJOURNEE SPECIALE SINUS ET IMPLANTOLOGIEDr DAVARPANAH

BIOMET 3I sous l’égide de l’EID7-9 rue Paul Vaillant Couturier92300 Levallois-PerretTél : 01 41 05 43 46Fax : 01 41 05 43 40Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm___

3 et 4 décembre 2007 en AngleterreLondresIMPLANT TREATMENT IN DIFFICULT CASES COURSEDr PALMER

ASTRA TECH DENTALOuarda ghanaï - 7 rue Eugène et Armand Peugeot

92563 Rueil Malmaison cedexTél : 01 41 39 04 52 - Fax : 01 41 39 97 42Email : [email protected] Site Internet : www.astratechdental.fr___

6 décembre 2007 à MulhouseCYCLE DE FORMATION EN IMPLANTOLOGIE ORALE :CHIRURGIE ET PROTHESEDrs Marc COLLAVINI, Christian SCHLIER

C.E.F.I.O.M.Tél : 06 32 90 36 51___

6 décembre 2007 à Paris13 décembre 2007 à Levallois-PerretCOMMUNICATION ET IMPLANTOLOGIEDr Pierre-Michel LE PRADO

Frais d’inscription : 100 €BIOMET 3I7-9 rue Paul Vaillant Couturier92300 Levallois-PerretTél : 01 41 05 43 46Fax : 01 41 05 43 40

Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm___

6 décembre 2007 à Paris 8eEspace Bernanos 4, rue du Havre 75008CARTE BLANCHE AUX PRESIDENTSDrs ALCOUFFE, BIGOT, PRÉ, COLOMBIER, RENOUARD et VIARGUES

SFPIO Paris12 rue d’Aumale - 60500 ChantillyTél : 03 44 57 99 44Email : [email protected] Site Internet : www.sfpio-paris.org___

6 et 7 décembre 2007à Marne la Vallée

COURS DE PROTHESE IMPLANTAIRE POUR OMNIPRATICIENDr Stéphanie DINCA

Frais d’inscription : 690 € + 50 € pour l’assistanteSTRAUMANN FRANCESéverine Delmas - 3 rue de la Galmy Chessy - 77701 Marne la Vallée cedex 4Tél : 01 64 17 30 16Fax : 01 64 17 31 56Email : [email protected] Site Internet : www.straumann.fr___

6 et 7 décembre 2007 à ParisCYCLES COMPLETS DE FORMATION EN IMPLANTOLOGIE : CHIRURGIE ET PROTHESE SUR LE SYSTEME ANKYLOSDr Albert PINTO

DENTSPLY FRIADENTHélène Antunes - BP 106 - route de Montereau - 77793 Nemours cedex

Tél : 01 60 55 59 78___

6, 7 et 8 décembre 2007 à CannesHôtel HiltonFORMATION EN IMPLANTOLOGIE BASALE : SESSION 4. SPECIAL CAS COMPLEXESFrais d’inscription : 4 sessions : 3 400 € (TP, DVD, kit, déjeuners, soirée de clôture)ICI : Implantoral Club InternationalNancy Reed - Nadia Sers - 10 rue du Soleil 06100 NiceTél : 04 93 88 77 23 / 04 92 14 88 1806 11 90 21 12Email : [email protected] ___

6, 7 et 8 décembre 2007 à Le Cannet28 bd GambettaEDENTE TOTAL ET IMPLANTSDr Franck BONNET Pr Paul MARIANI

Frais d’inscription : 2 100 €FIDE Formation Implantaire et Dentaire Esthétique28 Bd Gambetta Azur Eden - 06110 Le CannetTél : 04 93 99 72 81Fax : 04 92 98 82 33Email : [email protected]; [email protected] Site Internet : www.dr-bonnet-franck.chirurgiens-dentistes.fr___

6, 7 et 8 décembre 2007 à NancyCHIRURGIE ET PROTHESE IMPLANTAIRES, OPTIMISER LA SYNERGIE DE L’EQUIPEDr MOLÉ, BILLIOTTE

BIOMET 3i en partenariat avec le CICLOR7-9 rue Paul Vaillant Couturier - 92300 LevalloisTél : 01 41 05 43 46Fax : 01 41 05 43 40Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm___

7 et 8 décembre 2007 à MontpellierNOVOTEL - 125 avenue Palavas - 34070MODULE 2 : TRAITEMENTDE LA POCHE PARODONTALE. ABORD CHIRURGICAL :DE L’OSTEOPLASTIE A LA REGENERATION OSSEUSESFPIO LANGUEDOC ROUSSILLONDr Philippe Bousquet124, av Georges Clémenceau - 34500 BéziersTél : 04 67 31 12 37Email : [email protected] ___

7 et 8 décembre 2007 à Paris84 rue de Grenelle 75007 ParisAPPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE DES CAS COMPLEXESL’équipe de la SAUPSAUP (Savoir Aborder l’Univers de la Parodontologie)59 avenue de la Bourdonnais - 75007 ParisTél : 01 47 05 69 01Fax : 01 47 05 16 95Email : [email protected] Site Internet : www.saup.fr

Page 57: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

stand ADF M16 Niveau 2

Page 58: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

AU FIL DU TEMPS

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200758

7 et 8 décembre 2007 à ParisCycle implantaire en 4 modules interchangeables suivis de 2 modules de TPPROTHESES IMPLANTAIRES FIXES SCELLEES, PROTHESES IMPLANTAIRES FIXES VISSEESRichard ABULIUS

Institut européen de formation dentaire - IEFD14-16 rue Mesnil - 75116 ParisTél : 01 45 05 06 00Email : [email protected] Site Internet : www.iefd.fr___

7 et 8 décembre 2007 à PauCYCLE COMPLET DE FORMATION EN IMPLANTOLOGIE. FORMATION CHIRURGIE ANKYLOSDrs Éric BIEHLER, Julien JEANDET

Frais d’inscription : 915 € déjeuners inclusFISO ET DENTSPLY FRIADENTSecrétariat FISO - Delphine Lett19 boulevard Guillemin - 64000 PauTél : 05 59 14 33 33Fax : 05 59 14 33 34Email : [email protected] Site Internet : www.fiso.net___

10 décembre 2007 à ParisJOURNEE D’INTEGRATION: MISE EN PLACE DE LA METHODE MARK BONNER.Solange DUNOYÉ

Institut International de Parodontie455 Promenade des Anglais, Arénas,Nice1er - 06200 NiceTél : 04 93 71 40 65Fax : 04 93 71 40 32Email : [email protected] Site Internet : www.parodontite.com___

10 au 14 décembre 2007 à ParisSTAGE DE PARONDONTIE CLINIQUEJacques CHARON

Frais d’inscription : 2 850 €PAROCONCEPTDelphine Olivier - 128 rue Jacquemars Giélée 59800 LilleTél : 03 20 34 04 47Fax : 03 20 56 90 42Email : [email protected] Site Internet : www.paroconcept.com___

12 décembre 2007 à 19h30 à RennesHotel Mercure ColombierLES IMPLANTS D’ANCRAGE : LEUR INDICATIONS EN ODF ET EN CHIRURGIEDr Olivier SOREL Dr Patrick LIMBOUR

SFPIO Bretagne 35000 RennesDr Hervé GuillouTél. : 02 99 36 04 54___

13 décembre 2007 à Reims10 janvier 2008 à Levallois-PerretLES JEUDIS DE LA PROTHESEATELIERS PRATIQUES GRATUITSEN PROTHESE IMPLANTAIRESpécialiste produits BIOMET 3I

Frais d’inscription : GratuitBIOMET 3I

7-9 rue Paul Vaillant Couturier92300 Levallois-PerretTél : 01 41 05 43 46Fax : 01 41 05 43 40Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm___

13 décembre 2007 à MarseilleNew Hôtel of Marseille71 boulevard Charles Livon - 04 91 315 315LA PIEZZOCHIRURGIE :DE LA THEORIE A LA PRATIQUEA. PEIVANDI

SFPIOSE - Société Française de Parodontologie et d’Implantologie Orale Région Sud-EstDr Emmanuelle Argence - 98 rue Le Chatelier 13015 MarseilleTél : 04 91 60 88 28Fax : 04 91 03 07 61Site Internet : http://sfpiose.oldiblog.com___

14 et 15 décembre 2007 à LyonINITIATION A LA CHIRURGIE IMPLANTAIREDrs BUGNET, DEBIZE, PEIVANDI

BIOMET 3I + SFFI7-9 rue Paul Vaillant Couturier92300 Levallois-PerretTél : 01 41 05 43 46Fax : 01 41 05 43 40Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm

OMNIPRATIQUE5 décembre 2007 à LilleNovotel Lille CentreSOIREE D’INFORMATION NTI-TSSMélanie PHAM et Dirk UNKELBACH

Frais d’inscription : 30 €E:-)MOTION sarl10 avenue du Québec BAT F3 - Villebon91 944 Courtaboeuf CedexTél : 01 60 92 41 62Fax : 01 72 72 93 94Email : [email protected] Site Internet : www.e-motion.eu.com___

6 décembre 2007 à Saint-JoriozSIMPLIFIEZ-VOUS LES COMPOSITESDr Hervé TASSERY

IVOCLAR VIVADENTDanielle Mermet - La Chapelle du PuitsBP 118 - 74410 Saint-JoriozTél : 04 50 88 64 12Fax : 04 50 68 91 52Email : [email protected] Site Internet : www.ivoclarvivadent.fr___

6 décembre 2007 à Roissy en FranceSiège de Kavo FranceLE LASER ERYAG EN OMNIPRATIQUEDr Béatrice GRENIER

Frais d’inscription : 150 €KAVO DENTAL SAS165 avenue du Bois de la Pie95700 Roissy en FranceTél : 01 56 48 72 00

Fax : 01 56 48 72 25Email : [email protected] Site Internet : www.kavo.fr___

6 décembre 2007 à ParisHôtel Ampère - 102 avenue de Villiers - 75017PROTHESE SUR IMPLANTA LA PORTEE DE TOUSDrs Michel ACHE, Christophe LAZERAT,Marc FABOUMY, Parsa KHAKSAR

Frais d’inscription : Déjeuner inclus. Mb 150 €. Non mb 200 €. Cotisation annuelle 55 €CNHSBD - Comité national d’hygièneet de santé bucco-dentairesDr Agnès Veille-Finet - 152 avenue Henri Barbusse - 92700 ColombesTél : 06 08 75 43 17Email : [email protected] ___

6 décembre 2007 à MetzHôtel Holiday Inn Metz technopoleLA RADIOPROTECTIONDr O. ARTIS

Frais d’inscription : 200 € repas inclusCORAIL - Cercle odontologique de recherche appliquée en implantologie de Lorraine LuxembourgDr Stenger - 17 avenue de la Libération57160 Moulins-les-MetzTél : 03 87 60 02 96 / 03 87 74 05 25Fax : 03 87 36 62 56Email : [email protected] Site Internet : www.coraill.com___

13 décembre 2007 à MulhouseL’ECLAIRCISSEMENT DENTAIREDrs Éric BONNET, Patrick SULTAN

IVOCLAR VIVADENTDanielle Mermet - La Chapelle du PuitsBP 118 - 74410 Saint-JoriozTél : 04 50 88 64 12Fax : 04 50 68 91 52Email : [email protected] Site Internet : www.ivoclarvivadent.fr___

13 décembre 2007 à Clermont-FerrandL’EDENTEMENT ANTERIEURService de ProthèsesFrais d’inscription : 250 €U. F. R. D’ODONTOLOGIEFORMATION CONTINUE11 boulevard Charles de Gaulle63000 Clermont-FerrandTél : 04 73 17 73 35Fax : 04 73 17 73 79Email : [email protected] Site Internet : http://webodonto.u-clermont1.fr

OCCLUSODONTIE6 au 9 décembre 2007 à PerpignanHôtel la Villa DuflotORTHOPOSTURODONTIE 1ER DEGREDr Michel CLAUZADE, M. Jean-Pierre MARTY

Frais d’inscription : 1 000 €SOOF19 espace Méditerranée - 66000 PerpignanTél : 04 68 51 22 23Fax : 04 68 51 22 62Email : [email protected] Site Internet : www.orthoposturodontie.com___

13 décembre 2007 à MontrougeFaculté de chirurgie dentaire Paris V1 rue Maurice Arnoux 92120LE POINT SUR L’IMAGERIE EN ODONTOLOGIEC. KNELLESSEN, Dominique MARTIN, Pierre CARPENTIER, Rufino FELIZARDO, Robert CAVEZIAN, Gérard PASQUET, Philippe TRAMBA

Frais d’inscription : Cotisation 50 €. Conférence :Mb 100 € autres 120 € avt le 15/11. Mb 120 €, autres 150 € après le 15/11CNO - Collège National d’OcclusodontologieDr Benbelaïd - 192 avenue Pierre Brossolette 92240 MalakofEmail : [email protected] ou [email protected]

ORTHODONTIE21 et 22 novembre 2007 à ParisCONTENTION - RECIDIVE - ÉLASTODONTIEDr A. PATTI

Centre international des sciences et cliniques orthodontiques - CISCO1 rue de Grasse - 29200 BrestTél : 02 98 44 56 83Fax : 02 98 44 81 66Email : [email protected] ___

22 novembre 2007 à StrasbourgForum de la faculté de Médecine,rue KirschlegerLA REEDUCATION DES FONCTIONS VENTILATOIRES ET LINGUALESMme Maryvonne FOURNIER

Frais d’inscription : 95 €RMO EuropeRue Geiler de Kaysersberg67400 ILlkirch CedexTél : 03 88 40 67 40Fax : 03 88 67 96 95Email : [email protected] Site Internet : www.rmoeurope.com___

4 décembre 2007 à StrasbourgLES MINIVIS D’ANCRAGE EN ORTHODONTIE ET LA NUMERISATION 3D DE VOS EMPREINTES (BIBLIOCAST)Drs Marina LE MARIE, Catherine LASVERGNAS, William HAUSMANN, Geofroy-R.PEUCH-LESTRADE et Alain DECKER

Frais d’inscription : 300€ORMODENT en partenariat avec Dental Force et Bibliocast12 rue du Sergent Bobillot - 93100 MontreuilTél : 01 49 88 60 60Email : [email protected] Site Internet : www.ormodent.com___

6 décembre 2007 à MarseilleLE TRAITEMENT DE LA CLASSE IIIDr Jean-Louis RAYMOND

SBR Sud EstJean Lacout - 222 avenue de Mazargues 13008 MarseilleTél : 04 91 77 23 83Fax : 04 91 77 41 04Email : [email protected] ___

6 au 8 décembre 2007 à LyonHôtel Soleil et Jardin44 rue de la République - 69360 Solaize

Page 59: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

PARIS S.C.I.O. Dr Jacques BESSADE

25 et 26 janvier 2008

27 et 28 juin 2008

10 et 11 octobre 2008

PARIS Dr Albert PINTO

17 et 18 janvier 2008

20 et 21 mars 2008

22 et 23 mai 2008

3 et 4 juillet 2008

25 et 26 septembre 2008

30 et 31 octobre 2008

GRENOBLE (38)Dr Pierre SCHLEICHER

Dates 2008 en cours

de programmation

CLERMONT-FERRAND (63) Dr Philippe DUCHATELARD

Dates 2008 en cours

de programmation

PARIS Dr Elias KHOURY

8 et 9 février, 6 et 7 juin 2008

Chirurgie avancée :21 et 22 mars , 4 et 5 juillet 2008

PAU (64) F.I.S.ODrs Eric BIEHLER et Julien JEANDET

Chirurgie : 7 et 8 décembre 2007

Dates 2008 en cours

de programmation

MULHOUSE (68) C.E.F.I.O.M Drs Marc COLLAVINI et Christian SCHLIER

6 décembre 2007 - 6 mars 2008

5 juin 2008 - 11 septembre 2008

POITIERS (86) C.E.P.I.O. Dr Pascal BILLEREAU

cycle 1 :

5 novembre 2007

13 décembre 2007

10 janvier 2008

cycle 2 :

17 janvier 2008

7 février 2008

13 mars 2008

PARIS S.C.I.O. Dr Jacques BESSADE

28 et 29 mars 2008

6 et 7 juin 2008

MARSEILLE (13) C.I.O.Dr Patrick MOHENG

Cours de Chirurgie sur pièces

anatomiques :

Prothèse : 5-6-7 juin 2008

Chirurgie : 16-17-18 octobre 2008

Formation assistante :

18 septembre 2008

Drs Charbel EL KHOURYPhilippe FONTAINE

7-8-9 février 2008

19-20-21 juin 2008

23-24-25 octobre 2008

2-3-4 octobre 2008 : Cycle avancé

MULHOUSE (68) C.E.F.I.O.M Drs Marc COLLAVINI et Christian SCHLIER

6 décembre 2007 - 6 mars 2008

5 juin 2008 - 11 septembre 2008

FORMATIONS

PARISDr Sylvain ALTGLAS

Cycles personnalisés et intensifs

de chirurgie avancée système

XIVE® sur 3/4 jours.

Dates “à la carte”

PARISPr Armand PARANQUE

26 novembre 2007

Dates 2008 en cours

de programmation

MULHOUSE (68) C.E.F.I.O.M Drs Marc COLLAVINI et Christian SCHLIER

6 décembre 2007

4 décembre 2008

ST LAURENT DU VAR (06)Dr Jean-Louis ROCHE

Stage de sinus lift

30 novembre 2007

25 janvier 2008

SAINT-ETIENNE (42) S.E.P.I Docteur Gilles PEYRAVERNEY

31 janvier et 1er février

27 et 28 mars 2008

19 et 20 juin 2008

9 et 10 octobre 2008

Cours de chirurgie avancée

FORMATIONS

CHIRURGIEAVANCÉE

ALLEMAGNE Pr Fouad KHOURY

Greffes et techniques

d’augmentation osseuse.

10 et 11 avril 2008

25 et 26 septembre 2008

23 et 24 octobre 2008

Cours exceptionnel et travaux

pratiques sur cadavres. Institut

anatomie de Muenster (T.P.)

24, 25 et 26 avril 2008

NEW YORKUniversity College of DentistryContinuing Dental Education Programs

“Currents Concepts in American

Dentistry”

4 jours de formation intensive

Dates en cours

de programmation

LOS ANGELES“The California Society for Science and Esthetic Dentistry”

Formation de 2 jours théorique

et pratique de très haut niveau

Californie.

Dates en cours

de programmation

NICE (06)Pr. Georg Nentwig – Pr. George Romanos - Dr Paul Weiglet de nombreux autres grands conférenciers

Join the Tissuecare Concept - 24 janvier 2008

Pour tout complément d’information, contactez notre service formation au 01.60.55.59.78

DENTSPLY Friadent France - Route de Montereau - 77140 DARVAULT

IMPLANTOLOGIE – CHIRURGIE ET PROTHÈSEet Formations avec lesquelles nous sommes partenaires

FORMATIONS IMPLANTOLOGIE - 2007/2008

ROADSHOW

International

2007/2008

DENTSPLY Friadent

FORMATIONS

À L’ÉTRANGER

FORMATIONS

CHIET SYSAN

ÉVÉNEMENT 2008

Demandez le programme détaillé !

RIBECOURT (60) AB SURGERY

Page 60: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

LE FIL DENTAIRE< < N°27 < novembre 200760

AU FIL DU TEMPS

13EME CYCLE DE FORMATION EN ODFDrs Georges BERNARDAT, Pierre VION

Frais d’inscription : 260 € la journée déjeuner inclus + cotisation 130 €UNIODF - Union nationale pour l’intérêt del’orthopédie dento-facialeNathalie - 37 rue d’Amsterdam - 75008 ParisTél : 06 07 03 88 10Fax : 01 70 79 05 71Email : [email protected] Site Internet : www.uniodf.org___

7 et 8 décembre 2007 à Paris RoissyParis Nord IIWHO & HOW : CYCLE DE CONFERENCES 1ER DEGRE – L’ORTHODONTIE LINGUALEDr Stefano VELO

Frais d’inscription : 500 € pauses et déjeuners compris - 250 € pour les cecmistesAO - AMERICAN ORTHODONTICS FRANCENadine Huet K’Audren - Paris Nord II - BP 46009 95911 Roissy Charles de Gaulle cedexTél : 01 49 38 16 65Fax : 01 49 38 16 79Email : [email protected] ___

9 et 10 décembre 2007 à ParisNovotel BercyATM ARTICULATIONS TEMPORO MANDIBULAIRESDr DURAND et Dr JEANTET

RMO EuropeBP 20334 - 67411 Illkirch CedexTél : 03 88 40 67 40Fax : 03 88 67 96 95Email : [email protected] Site Internet : www.rmoeurope.com___

9 et 10 décembre 2007 à LyonSTAGE PRATIQUE A LA REHABILITATION

NEURO-OCCLUSALE 2EME DEGREJ. KOLF, F. MALHERBE, B. DUTHERAGE,B. BLACK

Frais d’inscription : 600 €Association française Pedro PlanasSociété OEDIPSOCamille Ingrand - 10 rue de la République 28410 AbondantTél : 06 84 52 59 31Fax : 02 37 48 73 03Email : [email protected] ___

12 décembre 2007 à Rennes (19 h 30)Hotel Mercure ColombierLES IMPLANTS D’ANCRAGE, LEUR INDICATION EN ODF ET EN CHIRURGIEDr Olivier SOREL Dr Patrick LIMBOUR

SFPIO BretagneRennes - 35000 Tél : 02 99 36 04 54___

13, 14 et 15 décembre 2007 à ParisDIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES CAS DIFFICILES DE CLASSE II ET CLASSE IIIDr R. CHATAGNON

Centre international des scienceset cliniques orthodontiques - CISCO1 rue de Grasse - 29200 BrestTél : 02 98 44 56 83Fax : 02 98 44 81 66Email : [email protected]

MANAGEMENTDélai d’intervention de 15 jours à trois semaines à Europe Toutes régionsInterventions au sein mêmedes cabinets dentairesGESTION & DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DES CABINETS DENTAIRES (PRATICIENS,

COLLABORATEURS, ASSISTANTES DENTAIRES, SECRETAIRES DE DIRECTION)M. Rodolphe COCHET

odolphe Cochet Conseilrue Nicolas Houel - 75005 Paris

él : 01 43 31 12 67mail : [email protected] Internet : http://www.rh-dentaire.com

COMMUNICATIONet 7 décembre 2007 à Paris

ARGUMENTER EFFICACEMENT LES PROPOSITIONS DE TRAITEMENT :DEVELOPPER UNE STRATEGIE THERAPEUTIQUE CONVAINCANTE

rs Deborah TIGRID, Jean-Raoul SINTÈS

BM Formation5 rue Victor Duruy - 75015 Parisél : 01 56 56 59 85ax : 01 56 56 59 84mail : [email protected] ___

3 décembre 2007 à Lyon7 janvier 2008 à LyonLyon Hôtel mercure, 7 place Charles Hernu

9100 VilleurbanneTRAVAILLER EN SE REPOSANT…SUR L’INCONSCIENT DU PATIENT

r Bruno DELCOMBEL, M. EL FARRICHA

Frais d’inscription : 2 190 €PHENIX PSY CONSULTING7 rue de la Fraternité - 69100 VilleurbanneTél : 04 72 65 62 46Fax : 04 72 65 99 41Email : [email protected] Internet : www.imher.fr___

10 janvier 2008 à LyonRENTABILISER LA MAINTENANCE ET LA PROPHYLAXIEDr Deborah TIGRID

FBM Formation15 rue Victor Duruy - 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected] ___

16 janvier 2008 à ParisINITIATION ET PERFECTIONNEMENT A LA PHOTO NUMERIQUEM. Bernard PETITJEAN

FBM Formation15 rue Victor Duruy - 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected]

DIVERS23 novembre 2007 à ParisHôtel Paris Vaugirard257 rue de Vaugirard - 75015DECOUVRIR LES MEDECINES DENTAIRES ALTERNATIVESDrs Alex AKNIN, Michel DURAND,Robert HECKLER, Jean-Pail MEUNIER,Alain PANETIER, Jean-Pierre PAULET,Christine PEREZ, Albert ROTHS, Nicolas STELLING

Frais d’inscription : 150 € Déjeuner,pauses et support écrit. Étudiants : 50 €

ODENTH - ODontologie ENergétiqueet THérapeutique - Alain PANETIERDr Alain Panetier - 15 rue Erlanger75016 ParisTél : 01 42 88 59 16 de 13 h à 19 h 30Email : [email protected] Site Internet : www.odenth.com___

29 et 30 novembre 2007 à ParisPHOTO NUMERIQUE DENTAIRE APPLIQUÉERichard ABULIUS

Institut européen de formation dentaire - IEFD14-16 rue Mesnil - 75116 ParisTél : 01 45 05 06 00Email : [email protected] Site Internet : www.iefd.fr___

12 décembre 2007 à PARISEspace Charenton Paris 12èmeRADIOPROTECTION DES PATIENTS EXPOSES AUX RAYONNEMENTS IONISANTSSGS QUALITEST Pascal NARCY

Frais d’inscription : 250 €Association PRECAUTION89 rue Saint Denis - 77400 LAGNYTél : 0 820 821 466Fax : 01 60 27 91 67Email : [email protected] Internet : www.associationprecaution.fr___

13 décembre 2007 à VilleurbanneHôtel Mercure 7 place Charles Hernu - 69100HYPNOSE ÉRICKSONIENNE ET CONFORT PROFESSIONNEL. APPLICATION EN DENTISTERIEDr Bruno DELCOMBEL, M. EL FARRICHA

Frais d’inscription : 2 190 € repaset collations comprisSYSTHEMES - INSTITUT MILTON H. ÉRICKSONDU RHÔNE352 cours Émile Zola - 69100 VilleurbanneTél : 04 72 65 62 46 / 06 10 83 26 18Fax : 04 72 65 99 41Email : [email protected]___

11 et 12 janvier 2008 à Saint-MaloGrand hôtel des ThermesSECONDE SESSION DU SEMINAIRE DE FORMATION PLURIDISCIPLINAIRE EN POSTUROLOGIE CLINIQUE AVEC L’APORO-RENNESDidier FABRE, Christian MONNIER,François MALHERBE, Pierre LECOMTE

OEDIPSO-FranceCamille Ingrand - 10 rue de la République 28410 AbondantTél : 06 84 52 59 31 Fax : 02 37 48 73 03Email : [email protected]

@Publiez vos formations en ligne sur

www.leildentaire.com

A NOTER SUR VOS AGENDAS !

2e rencontres internationales ARIA CAD CAM

Du 25 au 27 septembre 2008 à Chambéry

Fort du succès de sa première édition tenue en 2006, un prochain rendez-vous est pris à Chambéry en septembre 2008 pour les rencontres internationales ARIA CAD CAM DENTAIRE. Des rencontres marquées par « l’imagerie, l’implantologie, la prothèse ».

Conférences plénières, ateliers pratiques et débats d’actu :

par ordinateur, scanner, empreinte optique, prise de teinte numérique etc.

L’association ARIA a été créée à l’initiative de la SOSDS (Société odontologique et stomatologique de

Savoie) et de l’AAPD (Association alpine des prothésistes dentaires). Elle travaille à l’enseignement,

la recherche, le développement et la promotion de la C.F.A.O en dentaire.

Page 61: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

GÉREZ - ORGANISEZ - COMMUNIQUEZ

Travaillez mieux. Vivez plus !

QUI MIEUX QU’UN CHIRURGIEN-DENTISTE PEUT VOUS COMPRENDRE ?

Et vous, où en êtes-vous ?Evaluez votre cabinet et vos besoins en formation.

Offre valable 1 mois

• Stress ?

• Problèmes d’agenda ?

- de rentabilité ?

- de management ?

- de communication ?

Docteur Edmond Binhas

Retrouvez le plaisir de travailler !

Sécurisez votre exercice !

Filnov/07

Page 62: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

16-18, rue des Investisseurs - Z.A. de la Plaine-Haute - 91560 CrosneMega Dental SAS au capital de 80 000 - RCS Corbeil-Essonne n° 409 405 792 - Offres non cumulables avec les offres promotionnelles, photos non contractuelles,

Sous réserve d’erreurs typographiques. Dans la limite des stocks disponibles. Mega Dental se réserve le droit de modifier la marque du cadeau pour un modéle équivalent ou supérieur.

GANTS LATEX PREMIUM NON POUDRÉSUn gant latex sans poudre, hypoallergénique, ambidextre. Boîte distributrice.

La boîte de 100 gants - réf. cf tableau 13 50

Taille X-S 5/6 S 6/7 M 7/8 L 8/9

Réf. 2733-191 2734-191 2735-191 2736-191

boîtes de gants40+ soudeuse offerte1

= 540 le lot

au lieu de 1070

SOUDEUSE BASoudeuse BA de très haute qualité, simple d’utilisation avec parties chauffantes en aluminium,réduisant la consommation d’énergie et augmentant la durée de vie.Elle possède une lame de découpe des emballlages, ses soudures sont supérieures à la norme DIN 58953 (8 mm). Fixation murale possible. Dimension de la soudure : Larg. 10 mm - long. 20 mmm. Dimension de la soudeuse : L. 425 x H 310 x P 370 mmm

Soudeuse - réf. 4176-555 530

Page 63: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

www.lefildentaire.com > 63

Novembre

2007

tériel récents. RVG, JULIE, PANO.Potentiel ODF. Cadre agréable.Tél. : 06 84 48 49 96TTou 05 45 21 17 74N°07/19/CA/656

34 - 5 km de MONTPELLIERVends cabinet dentaire tenu20 ans. Matériel récent.Petit prix.Tél. : 04 67 27 20 77TTHeures des repasN°07/19/CA/680

45 - PITHIVIERS Cadre de vieagréable. Vends cabinet 2/3ODF. Locaux neufs. 2 ins-tallations. Assistante. JULIE.CA=350K€ sur 3 jours ½.Tél. : 06 82 66 55 91TTN°07/19/CA/677

59 - WATTRELOS Causeretraite, cède parts SCI SCM,dans cabinet 3 praticiens.RVG, réseau informatique,climatisation. CA=252 K€.Collaboration souhaitée2 jours par semaine avantle départ en mai 2008.Tél. : 06 11 96 80 15TTN°07/19/CA/66

74 - SAINT-GERVAIS MONTBLANC Haute Savoie.CStation de ski, alpinisme,tous loisirs. Cause retraite,vends pour le prix des murs,joli cabinet très biensitué. Qualités de travailet de vie exceptionnelles.

Tél. : 06 26 91 84 73TTN°07/19/CA/659

75 - PARIS VII Causeretraite, vends cabinetomnipratique dansSCM 2 praticiens. Entréeindépendante, très biendesservi par les trans-ports. Informatisé, JULIE.CA=240K€ sur 4 jours.Tél. : 01 45 51 35 01TTou 06 72 71 33 47N°07/19/CA/646

75 - PARIS XIX° Cause retraite,°vends cabinet. CA=200K€sur 3 jours ½.Tél. : 06 77 21 00 56TTN°07/19/CA/690

77 - Proche ROISSY RER B. ÀYlouer, locaux pour orthodontistedans maison médicale :2 omnipraticiens, 1 orthopho-niste, 1 psychothérapeute.Fort potentiel patients.Tél. : 01 64 27 13 03TTN°07/19/CA/671

83 - VAR Cause maladie,Rvends petit cabinet ruraltenu 16 ans. Bon potentiel.Tél. : 06 32 73 19 71TTN°07/19/CA/679

34 - CLERMONT L’HÉRAULT Cher-che collaborateur(trice) motivé(e) en vue d’une association. Poste existant. Travail 4J/5 assuré. Tel. : 04 67 88 67 92TTN°07/19/OFC/682

AssociationAchats

Cabinet DentaireVentes PRÉFECTURE SUD OUEST

-SIR. Dans centre médico-com-mercial (1 pharmacie, 2 méde-cins, 3 kinés), cabinet dentairede 120m2. Très gros potentiel.Possibilité 2 fauteuils. Petitprix. Cause retraite.Écrire au journal.N°07/19/CA/688

Demande d’EmploiAssistante

Offres d’EmploiCollaborateur

77 - Assistante dentaire CNQAOScherche poste 35 H dans le 77.Tél. : 06 27 89 80 99TTN°07/19/DEA/653

67 - STRASBOURG campagne. Praticien chercheassocié(e). CA important.Locaux et matériel neufs.Écrire au journalN°07/19/AS/662

78 - FEUCHEROLLESCabinet 2 fauteuils,cadre agréable, fort potentiel,RVG, cherche collaborateur(trice)en vue association.Tél. : 01 30 54 44 79TTN°07/19/AS/673

05 - EMBRUN Alpes du sud.Soleil, qualité de vie. Vendsen 2008 cabinet bon matériel.Informatisé. Très petit prix.Tél. : 06 74 44 50 58TTN°07/19/CA/684

13 - MARSEILLE Cède cabinet tenu 38 ans.RVG. Informatique.Tél. : 04 91 68 63 74TTN°07/19/CA/691

16 - AIGRE Cède cabinet SCM 2praticiens. Patientèle assurée etvariée. Assistantes. Locaux et ma-

MatérielSpécialisé88 - Vends DÉTARTREUR à air CORSAIR II 755 WH neuf avec deux inserts neufs, complet dans son coffret. Valeur neuf 1 500 €, cédé 400 €.Tél. : 03 29 32 41 16TTN°07/19/MA/676

40 - À 6 km de DAXCherche collaborateur(trice) omnipratique sur 2ème fauteuil.Tél. : 05 58 97 82 10TTN°07/19/OFC/667

84 - Environs AVIGNONCherche collaborateur 3 jours par semaine.Tél. : 04 90 23 01 52TTN°07/19/OFC/642

89 - BOURGOGNEDans maison médicale récente, cherche collaborateur ou (trice) pour 2e fauteuil. Tél. : 03 86 33 87 85TTN°07/19/OFC/610

89 - BOURGOGNE Maison médicale communale cherche avec son dentiste, collaborateur pour 2ème fauteuil entièrement installé. Aucun frais d’installation.Tél. : 03 86 33 80 74TTN°07/19/OFC/618

@Publiez vos petites annonces

en ligne sur www.leildentaire.com

41 - BLOIS CENTREVends cabinet, cause familiale, dans SCM 2 praticiens. RVG, PANO, VISIODENT, FSE. Implantolo-gie, chirurgie. CA=245K€.

Tél. : 06 80 35 88 68 N°07/18/CA/668

Page 64: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

Décembre 2007

Janvier 2008

Février 2008

Mars 2008

Page 65: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 66: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir

16-18, rue des Investisseurs - Z.A. de la Plaine-Haute - 91560 CrosneMega Dental SAS au capital de 80 000 - RCS Corbeil-Essonne n° 409 405 792 - Offres non cumulables avec les offres promotionnelles, photos non contractuelles,

Sous réserve d’erreurs typographiques. Dans la limite des stocks disponibles. Mega Dental se réserve le droit de modifier la marque du cadeau pour un modéle équivalent ou supérieur.

LUDO FIL

Solutions des jeux du numéro 25 de septembre 2007 1. Les chats, les chiens et les oiseaux : Je n’ai que trois animaux, un chat, un chien et un perroquet. 2. Objet caché : La porte. 3. Équa-tion droite : 545 + 5 = 550. 4. Équation enlammée : X + VI = II x II ou IX + VI = II x II.

1 Dr Catherine GODBILLON(Annemasse)

2 Dr Véronique LABROUSSE (Neuvilleen Ferrain)

3 Dr Doriane GRANDRIE (Avranches)4 Dr Caroline LE BLANC

(Étampes sur Marne)5 Dr Charles AKNIN (Caluire et Cuire)

Liste des gagnants Ludofil n° 25 de septembre 2007

Envoyez vos réponses sur papier libre à l’adresse suivante :LE FIL DENTAIRE - Ludoil, 2 allée de la Salamandre 94000 Créteil

Question d’immatriculationGwennaël a 677 voitures miniatures. Il les immatricule en com-mençant par AAA, puis AAB, AAC, etc. Quel est le numéro d’immatriculation de sa dernière acquisition ?

L’escargot au fond du puitsUn escargot se trouvant au fond d’un puits profond de 20 mètres, entreprend de le remonter. Les journées passent au même rythme :chaque jour, l’escargot avance de 3 mètres dans son ascension ;mais chaque nuit, il glisse et recule de 2 mètres. Combien de temps lui faudra-t-il pour sortir du puits ?

5

6 7 2

1 7

8

9

7 3 5

8

5 6

3 4

8 4

3 9

7 8

5 6

1

9 6 4

8

5

2 3

6 5 7

1

Sudoku

6 Dr Olivier BARON (Aizenay)7 Dr Xavier RAYMONDAUD

(Versailles)8 Dr Jean-Christophe BONNET

(Montpellier)9 Dr Philippe PROU (Quimper)10 Dr Brigitte JULIA-ROUQUET

(Moissac)

Page 67: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir
Page 68: SPÉCIAL ADF 2007 · la SOP a été exporté. Cette distinction vaut reconnaissance de cet engagement person-nel au service de la profession dentaire et de la transmission du savoir