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Ce document est la propriété exclusive de la Chambres d'Agriculture de l’Ardèche. Reproduction interdite sans accord préalable. « SPECIAL BIODIVERSITE Oléiculture ardéchoise : La production d’olives la plus diversifiée de France Pomme de terre : une passion ardéchoise » Auteur : AVENIR AGRICOLE DE L’ARDECHE / CHAMBRE D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE Date de parution : 5 août 2010

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Ce document est la propriété exclusive de la Chambres d'Agriculture de l’Ardèche. Reproduction interdite sans accord préalable.

« SPECIAL BIODIVERSITE Oléiculture ardéchoise : La production d’olives la

plus diversifiée de France Pomme de terre : une passion ardéchoise »

Auteur : AVENIR AGRICOLE DE L’ARDECHE / CHAMBRE D’AGRICULTURE DE

L’ARDECHE Date de parution : 5 août 2010

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L a pomme de terre (Solanum tu-berosum) est présente depuislongtemps en Ardèche : elle au-rait été ramenée d’Espagne dès

le milieu du XVIe siècle par Pierre Sor-nas, un moine franciscain et plantée,pour la première fois en France, dans sonvillage natal ardéchois de Saint-Alban-d’Ay. Le village célèbre d’ailleurs chaqueannée - les 18 et 19 septembre en 2010,lors des journées européennes du patri-moine - le fameux tubercule lors de lafête de « la Truffole » (nom francisé dupatois « la trifola »).

Vers 1600, Olivier de Serres la décritdans son ouvrage « Théâtre d’Agricul-ture et Mesnage des Champs ». La pom-me de terre fut, avec la châtaigne, labase de l’alimentation de nombreuses gé-nérations d’ardéchois et plus particu-

lièrement en montagne où l’on ne re-trouve pas l’« arbre à pain ». C’est danscette même montagne, où les conditionsclimatiques lui rappellent peut-être cesAndes originelles (et sans doute parceque la pression des insectes piqueurs -donc des virus - y est moins forte), quedes agriculteurs ont su préserver des va-riétés anciennes comme la « Fleur de Pê-cher », ex « Arly Rose », dans le secteurdu Gerbier, Sainte-Eulalie et Sagnes-et-Goudoulet et la « Violine de Borée », surle secteur du Mézenc et Borée.

Promotion et commercialisation

Avec l’appui du contrat global de dé-veloppement des Monts et Vals d’Ar-dèche, du PNR des Monts d’Ardèche etde la chambre d’agriculture, ces varié-tés ont pu être régénérées, dévirosées etont pu retrouver une productivité satis-faisante. Leur fiche d’identité a été clai-rement établie.

Ce sont des associations de producteurslocaux qui en assurent la production etla commercialisation : « Gerzenc » pourla « Fleur de Pêcher » et l’associationde promotion de la violine pour la « Vio-line de Borée ».

Cela fait bientôt cinq siècles que lesardéchois vouent une passion sans failleà la pomme de terre et ce n’est pas prèsde s’arrêter !

Isabelle Boulon-Chanut, chambred’agriculture de l’Ardèche ■

L’ Ardèche méridionale est, enFrance, la limite septentrio-nale de l’olivier. Cette limi-te est également celle de la

zone climatique méditerranéenne. Cet-te « zone frontière » de l’olivier s’étenddu sud de la vallée du Rhône jusqu’à Vi-viers, en passant par la montagne deBerg, Aubenas, et comprend aussi tousles contreforts cévenols (jusqu’à400 mètres d’altitude). L’olivier est doncassocié en Ardèche à plusieurs terroirs(zones calcaires, gréseuses et schis-teuses). Cette situation pédoclimatiqueparticulière fait que l’on trouve, dans ceterritoire relativement restreint, la plusgrande diversité de variétés d’olives enFrance (avec le département du Var).Cette diversité, conjuguée à la disposi-tion des espèces végétales localisées enlimite septentrionale à avoir des carac-téristiques organoleptiques fortes, se tra-duit par une typicité multiple de l’huileardéchoise (par exemple : caractèresaromatiques de « foin frais » pour laRougette de l’Ardèche ou de « pâtisse-rie » pour d’autres), très appréciée parles consommateurs et reconnue depuisquelques années par l’interprofession.

L’oléiculture, destinée essentiellementà la production d’huile d’olive, est uneactivité traditionnelle en Sud Ardèche.Plus d’une trentaine de moulins (le plussouvent à huile et à grain) y était présenteau siècle dernier. Cependant, le vergeroléicole ardéchois, tout comme le ver-

ger français en général, s’est considéra-blement réduit au cours de la secondemoitié du XIXe siècle notamment dufait d’une concurrence des huiles issuesde graines (colza, tournesol…), d’unremplacement des oliviers par la vigneet du gel de 1956 qui a détruit une part

importante des vergers.

Un déclin brutalOn assista alors à l’abandon massif de

la production oléicole en France : l’oli-vier n’était plus guère qu’un héritage dupatrimoine paysager du « Midi ». Cho-se étrange que cet oubli d’un arbre char-gé de symboles, cultivé dans notre paysdepuis des millénaires, qui a longtempsfourni la graisse végétale nécessaire àtous les usages de base : l’alimentation,l’éclairage, l’entretien des objets et ou-tils, même pour les rituels religieux ! Lesproduits de l’olivier furent peut-être des« mal aimés », délaissés dans la sociétéfrançaise comme le fut en son temps lepain « noir » au profit du pain « blanc ».

Les signes d’une renaissance

Le choc créé par le gel dévastateur de1956 a mis de nombreuses années à s’es-tomper. Les oléiculteurs qui avaient,malgré tout, fait perdurer cette produc-tion, et les deux mouliniers qui restaientsur le département, ont été rejoints de-

puis les années 90 par une génération non« marquée » par cette calamité.

Ainsi eu lieu en 1995 la création duSyndicat des oléiculteurs de l’ArdècheMéridionale avec l’appui de la chambred’agriculture de l’Ardèche. Producteurs(agriculteurs et non agriculteurs), mou-liniers et amis de l’olivier se retrouventdans cette structure qui est aujourd’huila représentante de la filière oléicole ar-déchoise.

Pas seulement un élément du paysage

Les débuts de la relance dans les an-nées 1995-1999 furent soutenus parl’Etat (fonds de gestion de l’espace ru-ral), avec une entrée paysagère très pro-noncée : l’olivier avait en effet perdu de-puis longtemps son poids économiquepour n’être plus considéré que commeun élément emblématique du paysageméditerranéen. Cette démarche n’a ce-pendant pas abouti à une empreinte for-te sur le paysage, ni par les réhabilita-tions d’anciennes oliveraies, ni par lesnouvelles plantations. Ceci s’explique-rait en partie par le choix de l’Ardèche

■ Oléiculture ardéchoise

La production d’olives la plus diversifiée de FranceTrente variétés d’olives, dont une quinzaine typiquement locales, ont été recensées en Ardèche méridionale. Ces dernièresannées, on assiste à une véritable renaissance de ces produits de qualité dans le département. Pour le plus grand bonheur desfins gourmets !

spécialbiodiversité

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■ Autre production végétale

Pomme de terre : une passion ardéchoiseEn Ardèche, la biodiversité végétale s’exprime, entre autres, au travers les nombreuses variétés de châtaignes ou d’olives. Lapomme de terre n’a rien à leur envier. Des agriculteurs ardéchois ont su, en effet, préserver différentes variétés anciennes àtravers les siècles.

De nombreuses variétés de pommesde terre, comme la «Violine deBorée», ont été régénérées et ontretrouvé une productivitésatisfaisante.

Négrette. Négrette de Vinezac.

Un travail d’identification variétale a été entrepris sur les oliveraies d’Ardèche.Vinezac oliviers.

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Suite >>

L’ histoire de la pomme de ter-re est une très vielle histoire…Cette plante est en effet ori-

ginaire d’Amérique du Sud : on a re-trouvé des restes de tubercules consom-més de pomme de terre sauvage datantde 15 000 ans environ dans un site ar-chéologique du Sud du Chili et desrestes de pomme de terre cultivée vieux

de 10 000 ans dans des grottes de lacôte péruvienne. A partir du XVIe siècle,les conquistadors espagnols ont rap-portés en Europe bien plus que de l’ordans les cales de leurs galions : des se-mences et des plants de végétaux, par-mi lesquels figurent en bonne place lespommes de terre, qui allaient révolu-tionner l’agriculture planétaire. La do-

mestication de cette espèce s’est faiteprogressivement dans la région du LacTiticaca puis s’est développée dans lemonde entier : les variétés indigènes se-raient au nombre de 400 environ maisbeaucoup d’autres ont été créées de-puis, puisque plus de 4 500 variétéssont cultivées actuellement dans unecentaine de pays ! ■

Du Titicaca à la conquête du mondeUn peu d’histoire…

Sur le secteur du Gerbier, Sainte-Eulalie et Sagnes-et-Goudoulet, des agriculteurs ont su préserver des variétés anciennescomme la «Fleur du Pêcher».

PARU DANSL’AVENIR AGRICOLE

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d’aider ceux qui souhaitaient relancerl’oléiculture dans un but productif,quelque soit la localisation des vergers,plutôt que de privilégier des « îlots pay-sagers » comme dans d’autres départe-ments. C’est pourquoi, peut-être, l’Ar-dèche n’est pas souvent associée à la zonede production de l’olivier : elle est rela-tivement peu « visible ». Il faut en effetchercher les vergers d’oliviers dans lepaysage, notamment dans des terrainsdifficiles d’accès.

Redécouverte d’un patrimoine vivant

Des oléiculteurs et des passionnés del’olivier (tel Henri Vendran, technicienà la chambre d’agriculture), se sont à nou-veau intéressés à la diversité variétale decet arbre en Ardèche dans les années1990. Ils se sont notamment appuyés surla « bible » d’un précurseur : JosephRuby. Sa thèse, présentée à la Sorbon-ne en 1919, cite en effet les variétés ar-déchoises d’olives suivantes : Baguet, Béde Cézé, Béchude, Besse, Blanchet,Bouquetière, Broutignan blanc, Brouti-gnan noir, Corgnadou, Damasse, Dau-rade, Dorée Aubenas, Dorée Bourg-Saint-Andéol, Dorée Largentière, Gros-se noire, Grosse Violette, Négrette –Noirette, Noirette, Petite Violette, Pétodé Ra, Picholine, Pointue, Ronde de Vil-leneuve-de-Berg, Rougette de l’Ardèche,Rougette du Gard, Salernet, Sausen noir,Sauzen vert, Ubac, Verdale de l’Ar-dèche.

Les noms des variétés anciennes étantainsi « redécouverts », encore fallait-ilretrouver ces variétés sur les parcellescultivées ou même dans les friches… Unpremier travail entre 1999 et 2001, dansle cadre du programme de développe-ment rural européen, a permis de com-mencer à poser les bases d’une identi-fication variétale en Ardèche. Avec l’ai-de de Inra de Montpellier et duconservatoire botanique de Porquerolles,des prélèvements sur les variétés ont étéréalisés. L’Ardèche a d’ailleurs été un dé-partement pilote pour l’élaboration d’uneméthode d’analyse de l’ADN d’olivier.C’est ainsi qu’une bonne partie de la lis-te des variétés d’olives ardéchoises, éta-blie en 1919, a pu progressivement êtreretrouvée.

Cette heureuse préservation dans letemps des variétés endémiques de l’Ar-dèche tient sans doute aux caractéris-tiques de l’agriculture ardéchoise. Lapetite taille des exploitations de type fa-milial, le morcellement des vergers, leshabitudes de travail et de recherche des

plants les plus adaptés au milieu, enfinla difficulté pour le territoire ardéchoisde se positionner sur une oléiculture in-tensive (qui aurait rapidement écarté desvariétés moins productives), ont dû jouerun rôle important dans cette diversité hé-ritée des générations passées.

L’un des enjeux des générations, ac-tuelles et à venir, est de préserver, valo-riser et transmettre ce patrimoine.

Une biodiversité source de qualité

Parallèlement à cette identificationvariétale, une meilleure connaissancedes huiles d’olives est recherchée.

La profession oléicole française (Afi-dol, ex-CEAO) n’avait pas vraiment unebonne image de la production oléicoleardéchoise, notamment de par sa quali-té qui, il faut bien le dire, n’était pas tou-jours dans les normes autorisées (carrécoltée souvent à sur-maturité).

Les caractéristiques des exploitationsardéchoises induisent le plus souvent

une présence de plusieurs variétés sur uneoliveraie (sans parler de la nécessaire pré-sence des arbres pollinisateurs pour lesvariétés non auto-fertiles). Ainsi, chaqueproducteur récoltait des « olives » (sansdistinguer telle ou telle variété), ce quine permettait pas l’expression de touteles qualités organoleptiques des huilespar variétés. Ces pratiques tendent au-jourd’hui à évoluer. Les premières ana-lyses d’huiles début 2000 ont d’ailleursagréablement surpris la profession : lesdégustations d’huiles d’olives par va-riétés et par producteur ont permis de re-connaître des huiles de très grande qua-lité gustative en Ardèche, comparablesaux « grands crus » de Toscane ! Ces re-cherches sur le patrimoine oléicole ar-déchois se sont poursuivis jusqu’à main-tenant. Le syndicat des oléiculteurs tra-vaille à une meilleure connaissance deshuiles, notamment par des séances de dé-gustation et une diffusion des variétés ar-déchoises par des commandes groupées.Il s’interroge aussi sur l’opportunité dela mise en place d’une AOC (Appella-tion d’origine contrôlée) ou d’une IGP(Indication géographique protégée) quiallierait conservation des variétés lo-cales et développement économique.Mais beaucoup de choses restent enco-re à comprendre sur cet arbre étonnant,par exemple une connaissance agrono-mique spécifique pour chaque variété ar-déchoise.

Mercedes Guevara, chambre d’agriculture de l’Ardèche ■

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U n petit peu d’étymologie pourcommencer : les mots « olive »et « olivier » se disent « élaia »

en grec et l’« huile d’olives » « élaion »ou « oleum » en latin. Ce dernier ter-me « désignait l’huile en général cardans l’Antiquité, on n’en connaissait pourainsi dire point d’autres. Cette dénomi-nation unique a subsisté, même quandon a utilisé des huiles provenant d’autresplantes »1, dans de nombreuses langueseuropéennes : « huile » en français,« olio » en italien, « oleo » en espagnol,« oil » en anglais, « öl » en allemand.

Mais si l’olivier est désormais indis-sociable du paysage grec ou italien, iln’en est pas originaire. La culture des

oliviers serait en effet apparue au Proche-Orient où on le retrouve également enforêt. Les Phéniciens l’aurait propagé« le long des côtes de la Méditerranée etparticulièrement dans leur colonie de Car-thage [près de Tunis], d’où l’espèce serépandit dans toute l’Afrique du Nord »1.Selon la légende, l’olivier aurait été ap-porté d’Egypte ou de Libye en Grèce(région de l’Attique) par Cécrops quienseigna l’agriculture et fonda la citéd’Athènes.

1 Extraits de la « Mythologie des arbres »(Brosse Jacques, 1989, Petite bibliothèquePayot, 434 p.).

L’huile des originesZoom sur...

enbref■ Caractéristiques de l’oliveraie ardéchoise

- On estime actuellement le nombred’oliviers en production à plus de76 000 arbres.

- Les oléiculteurs seraient aunombre de 700.

- La proportion importante de pro-ducteurs est cependant très forte-ment liée au fait que l’oléiculture ar-déchoise se caractérise par depetites surfaces de vergers. Le re-lief en pente (surtout pour la partiecévenole) étant à l’origine de cemorcellement.

- Le rythme des plantations a été,durant la période 1999–2005, entre10 et 25 hectares par an.

- L’olivier est depuis de nom-breuses années le premier arbreplanté, toutes espèces confondues,sur le département (Source : CRPFArdèche).

■ Les moulins ardéchoisd’huile d’olives

- Parmi les nombreux moulins àhuile ardéchois qui existaient, il n’enrestait plus que deux en 1995 : àSaint-Sauveur-de-Cruzières et auxVans. Ces deux communes et leurspériphéries constituent égalementles grands centres de productiondans le département.

- Cinq nouveaux moulins sont ve-nus conforter cette filière : à Bourg-Saint-Andéol, Payzac, Vallon-Pont-d’Arc, Bessas et un domaine quitriture sa propre huile (à Lagorce).Ce dernier est également en agri-culture biologique.

■ La production oléicole- Il existe en France 13 départe-

ments oléicoles répartis sur lesquatre régions méditerranéennes(Corse, Paca, Languedoc-Roussillonet Rhône-alpes).

- La région Rhône-Alpes représenteenviron 15 % de la production na-tionale, la première région étantPaca avec plus de 60 % de la pro-duction.

- La Drôme et l’Ardèche sont lesseuls départements de Rhône-Alpesoù l’olivier est cultivé.

- L’olivier est un arbre dont la pro-duction est assez variable : la pro-duction départementale ardéchoi-se était de 50 tonnes d’huilesenviron au début des années 2000et elle a atteint 93 tonnes durant lacampagne 2008/2009. En 2007/2008, elle était de 78 tonnes et re-présentait 2 % de la production na-tionale. L’Aude et les Pyrénées Orien-tales sont, avec l’Ardèche, les pluspetits départements producteurs.

Le syndicat des oléiculteurs de l’Ardèche méridionale travaille à unemeilleure connaissance des huiles et s’interroge sur l’opportunité de la miseen place d’une AOC ou d’une IGP.

Il faut parfois chercher les vergers d’oliviers dans le paysage, notamment dansdes terrains difficiles d’accès.

>> Suite de la page 22

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