Spiritisme Fr Etudes Et Cours Spirites Complets Suivant l'Evangile (Indicateur is Manaus Br

8/14/2019 Spiritisme Fr Etudes Et Cours Spirites Complets Suivant l'Evangile (Indicateur is Manaus Br

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Fondation Allan Kardec

INDICATEUR SYSTEMATISE

pour l’étude du livre

‘L’Evangile selon leSpiritisme’ .

1



RESUME

L’Indicateur Systématisé pour l’étude du livre ‘L’Evangile selon le Spiritisme’ est un

instrument efficace pour les groupes et les réunions .omme tout outil de travail !il doit "trecorrectement utilisé pour #ue l’o$%ectif désiré soit atteint avec succ&s .

et indicateur systématisé vise '

• Eclairer les participants sur l ‘Evangile de (ésus ! interpréter ses enseignements et

stimuler sa prati#ue ) la lumi&re de la *octrine Spirite avec la plus grande clarté !

fidélité et profondeur possi$le .

• +nifier le contenu de ces interprétations de fa,on ) garantir #ue tous les personnes

travaillant! dirigeants et participants étudient le m"me su%et sous une opti#uecommune .

• Eviter l’improvisation ! la divagation !l’analyse superficielle et l’information sans $ase

#ui portent pré%udice au travail ! transmettant des idées erronées sur l’Evangile de

(ésus et la *octrine Spirite .

L’Indicateur Systématisé pour l’étude du livre ‘L’Evangile selon le Spiritisme’ est un recours

pour aider le dirigeant et les participants et non pas un guide #ui doit "tre rigoureusement

o$servé .Il constitue une contri$ution importante pour tous ceu- #ui veulent faciliter leur

transformation intime ! leur apprentissage spirituel par la éforme Intérieure .

/



SOMMAIRE

! " #RESENTATION$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$..

% " C&A#ITRE %MON ROYAUME N’EST #AS DE CE MONDE

Indicateur 001 2on royaume n’est pas de ce monde..

Indicateur 00/ Le point de vue.

' " C&A#ITRE 'IL Y A #LUSIEURS DEMEURES DANS LA MAISON DE MON #(RE.

Indicateur 003 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon p&re............

Indicateur 004 *estination sur 5erre 6 auses des mis&res 7umaines.

) " C&A#ITRE )#ERSONNE NE #EUT *OIR LE ROYAUME DE DIEU S+IL NE NAIT DENOU*EAU.

Indicateur 008 9ersonne ne peut voir le royaume de dieu s:il ne nait de nouveau

Indicateur 00; La éincarnation ..

Indicateur 00< La éincarnation ..

Indicateur 00= La éincarnation et les liens de famille

Indicateur 00> La éincarnation et les liens de famille

, " C&A#ITRE ,-IEN&EUREU LES A//LI0ES.

Indicateur 010(ustice des afflictions.Indicateur 011auses actuelles des afflictions.

Indicateur 01/auses antérieures des afflictions.

Indicateur 013?u$li du passé

Indicateur 0142otifs de résignation.

Indicateur 018Le suicide et la folie

Indicateur 01;Le mal et le rem&de

Indicateur 01<Le $on7eur n:est pas de ce monde..

Indicateur 01=9erte des personnes aimées @ 2orts prématurées..

Indicateur 01>Si c:était un 7omme de $ien! il se serait tué

Indicateur 0/0Les tourments volontaires..

Indicateur 0/1Le mal7eur réel..Indicateur 0//La mélancolie

3



Indicateur 0/3Epreuves volontaires.@ Le vrai cilice.

Indicateur 0/4*oit@on mettre un terme au- épreuves de son proc7ain

Indicateur 0/8Est@il permis d:a$réger la vie d:un malade #ui souffre

sans espoir de guérison ..

Indicateur 0/;Sacrifice de sa propre vie @ 9rofit des souffrances pour autrui

1 " C&A#ITRE 1LE C&RIST CONSOLATEUR

Indicateur 0/<Le %oug léger.

2 " C&A#ITRE 2-IEN&EUREU LES #AU*RES D+ES#RIT.

Indicateur 0/=e #u:il faut entendre par les pauvres d:esprit.Indicateur 0/>Buicon#ue s:él&ve sera a$aissé

Indicateur 030?rgueil et 7umilité..

Indicateur 031?rgueil et 7umilité..

Indicateur 03/2ission de l:7omme intelligent sur la terre

3 " C&A#ITRE 3-IEN&EUREU CEU 4UI ONT LE COEUR #UR.

Indicateur 033Simplicité et pureté de cCur

Indicateur 0349éc7é en pensée. Adult&re..

Indicateur 038Draie pureté. 2ains non lavées

Indicateur 03;Scandales.

Indicateur 03<Scandales.

Indicateur 03=Laisse venir ) moi les petits enfants..

5 " C&A#ITRE 5-IEN&EUREU CEU 4UI SONT DOU ET #ACI/I4UES.

Indicateur 03>In%ures et violences.Indicateur 040L’affa$ilité et la douceur

Indicateur 041La patience.

Indicateur 04/?$éissance et résignation

Indicateur 043La col&re.

Indicateur 044La col&re.

! " C&A#ITRE !-IEN&EUREU CEU 4UI SONT MISERICORDIEU.

Indicateur 0489ardonne pour #ue *ieu vous pardonne..Indicateur 04;S:accorder avec ses adversaires.

4



Indicateur 04<Le sacrifice le plus agréa$le ) *ieu..

Indicateur 04=La paille et la poutre dans l:oeil

Indicateur 04>e %uge pas afin #ue vous ne soye pas %ugés.

Indicateur 0809ardon des offenses..

Indicateur 0819ardon des offenses..

Indicateur 08/L:indulgence.Indicateur 083L:indulgence.

Indicateur 084L:indulgence.

Indicateur 088Est@il permis de reprendre les autres!

d:o$server les imperfections d:autrui

de divulguer le mal d:autrui ................................................................

!! " C&A#ITRE !!AIMER SON #ROC&AIN COMME SOI6MEME.

Indicateur 08;Le plus grand commandement..

Indicateur 08<ende ) ésar ce #ui est ) ésar.

Indicateur 08=La loi d:amour

Indicateur 08>La loi d:amour

Indicateur 0;0La loi d:amour

Indicateur 0;1L:égoGsme

Indicateur 0;/L:égoGsme

Indicateur 0;3La foi et la c7arité..

Indicateur 0;47arité envers les criminels

!% " C&A#ITRE !%6AIME7 *OS ENNEMIS.

Indicateur 0;8endre le mal pour le $ien .

Indicateur 0;;Les ennemis désincarnés.

Indicateur 0;<Si #uel#u:un vous a frappé sur la %oue droite

présente@lui encore l:autre..

Indicateur 0;=La vengeance

Indicateur 0;>La 7aine

!' " C&A#ITRE !'4UE *OTRE MAIN 0AUC&E NE SAC&E #AS CE 4UE DONNE *OTRE MAINDROITE.

Indicateur 0<0Faire le $ien sans ostentation

Indicateur 0<1Les infortunes cac7ées.........................................................................

Indicateur 0</*enier de la veuve

Indicateur 0<3onvier les pauvres et les estropiés

*onner sans espérer une rétri$ution

Indicateur 0<4La c7arité matérielle et la c7arité morale.Indicateur 0<8La c7arité matérielle et la c7arité morale.

8



Indicateur 0<;La $ienfaisance

Indicateur 0<<La $ienfaisance

Indicateur 0<=La $ienfaisance

Indicateur 0<>La pitié.

Indicateur 0=0Les orp7elins

Indicateur 0=1Hienfaits payés par l:ingratitudeIndicateur 0=/Hienfaisance e-clusive.

14 ) CHAPITRE 14HONOREZ VOTRE PERE ET VOTRE MERE.

Indicateur 0=39iété filiale.

Indicateur 0=49arenté corporelle et parenté spirituelle.

Indicateur 0=8L:ingratitude des enfants et les liens de famille .

15 ) CHAPITRE 15HORS LA CHARITE POINT DE SALUT.

Indicateur 0=;e #u:il faut pour "tre sauvé..

Indicateur 0=<9ara$ole du $on Samaritain

Indicateur 0==Le plus grand commandement

Indicateur 0=>écessité de la c7arité selon saint 9aul..

Indicateur 0>0ors la c7arité point de salut..

16 ) CHAPITRE 16ON NE PEUT SERVIR DIEU ET MAMMON.

Indicateur 0>1Salut des ric7es

Indicateur 0>/(ésus c7e Jac7ée

Indicateur 0>39ara$ole du mauvais ric7e

Indicateur 0>4+tilité providentielle de la fortune.

Epreuves de la ric7esse et de la mis&re..

Indicateur 0>8Inégalité des ric7esses.

Indicateur 0>;La vraie propriété

Indicateur 0><Emploi de la fortune

Indicateur 0>=Emploi de la fortune..Indicateur 0>>*étac7ement des $iens terrestres

!2 " C&A#ITRE !2SOYE7 #AR/AITS.

Indicateur 100aract&res de la perfection.

Indicateur 101L:7omme de $ien.

Indicateur 10/Le devoir.

Indicateur 103La vertu...Indicateur 104Les supérieurs et les inférieurs

Indicateur 104L:7omme dans le monde.

;



Indicateur 10;Soigne le corps et l:esprit..

!3 " C&A#ITRE !3-EAUCOU# D+A##ELES ET #EU D+ELUS.

Indicateur 10<La porte étroite.

Indicateur 10=eu- #ui disent ' Seigneur Seigneur ............................................

n’entreront pas tous dans le royaume des cieu-...

Indicateur 10>?n demandera $eaucoup ) celui #ui a $eaucoup re,u..

Indicateur 110?n reconnat le c7rétien ) ses oeuvres.

!5 " C&A#ITRE !5LA /OI TRANS#ORTE LES MONTA0NES.

Indicateur 1119uissance de la foi..Indicateur 11/La foi m&re de l:espérance et de la c7arité..

Indicateur 113La foi divine et la foi 7umaine

% " C&A#ITRE %!IL Y AURA DE /AU C&RISTS ET DE /AU #RO#&ETES.

Indicateur 114?n connat l:ar$re ) son fruit..

%! " C&A#ITRE %%NE SE#ARE7 #AS CE 4UE DIEU A 8OINT.

Indicateur 118Indissolu$ilité du mariage..............................................................

%% " C&A#ITRE %)NE METTE7 #AS LA LAM#E SOUS LE -OISSEAU.

Indicateur 11;Lampe sous le $oisseau

Indicateur 11<e ne sont pas ceu- #ui se portent $ien#ui ont $esoin de médecin..

Indicateur 11=Le courage de la foi..

Indicateur 11>9orter sa croi-. Bui voudra sauver sa vie la perdra.

%' " C&A#ITRE %,C&ERC&E7 ET *OUS TROU*ERE7.

Indicateur 1/0Aide@toi! le ciel t:aidera

Indicateur 1/1onsidére les oiseau- du ciel.

Indicateur 1//e vous mette point en peine d:avoir de l:or..

<



%) " C&A#ITRE *IIDEMANDE7 ET *OUS O-TIENDRE7.

Indicateur 1/3Bualités de la pri&re.

Indicateur 1/4Efficacité de la pri&reIndicateur 1/8Action de la pri&re. 5ransmission de la pensée................................

Indicateur 1/;Action de la pri&re. 5ransmission de la pensée.

Indicateur 1/<*e la pri&re pour les morts et les Esprits souffrants.

Indicateur 1/=2ani&re de prier. @ Hon7eur de la pri&re..

=



#RESENTATION

!. INTRODUCTION

Les indicateurs d’étude #ui suivent cette représentation sont ! en vérité l’instrument

complémentaire utilisé dans les activités d’Assistances Spirituelles des Adultes de la

Fondation Allan Kardec de 2anaus Amaonas MHrésilN .

Ensem$le avec les indicateurs ! une série de directrices! éta$lies en volume ) part ! composent

les orientations #ui em$rasent ces activités . onnatre les directrices enric7irait l’utilisation

des indicateurs et éclairciraient mieu- ses finalités .ependant l’a$sence de ces derniers ! en

rien n’emp"c7e l’utilisation de ce travail #ui se constitue comme une e-cellente source

d’appui pour les études de l’Evangile! préparation de réunions ! culte de l’Evangile au foyer et

travau- similaires .

% CONTENU

Le contenu de ces indicateurs c7erc7ent ) e-primer une interprétation sous forme de #uestions

! réponses et points de discussion des divers t7&mes #ui font partie de l’Evangile selon le

Spiritisme .

omme l’on pourra o$server ! tous les t7&mes de l’Evangile n’ont pas été utilisés .ous avons

c7erc7er ) utiliser ceu- #ui de plus pr&s traitaient de la pro$lémati#ue spirituelle de l’7omme

et #ui montraient au plus les aspects vé7iculés ) la prop7yla-ie des pro$l&mes morau- .

*u point de vue doctrinaire ! le contenu des ces indicateurs e-prime le meilleur engagement

de l’é#uipe #ue les a éla$orés ! cependant ! pour traiter d’une Cuvre 7umaine ! il y aura

tou%ours des failles ) corriger . eu- #ui rencontreront des divergences doctrinaires

confirmées devront ! par loyauté ) la *octrine Spirite $énite ! les corrigeret informer notre

institution #ue nous puissions aussi effectuer les corrections .

Il est ) noter ! #ue cette version est le fruit de successives améliorations #ue ce travail souffre

depuis #u’il a été initialement utilisé en 1><>.

>



999

' UTILISATION

L’indicateur d’études de groupes ! est l’instrument de travail du dirigeant de la réunion ! ou

groupe des Etudes de l’Evangile . omme tout instrument de travail il doit "tre correctement

utilisé pour #ue l’o$%ectif désiré soit atteint avec succ&s .

9our#uoi ce type d’activité devrait "tre conduit avec une $ase et un instrument comme celui

ci

9arce #ue l’Institution Spirite doit '

• Eclairer les participants sur l’Evangile de (ésus ! interpréter ses enseignements et

stimuler sa prti#ue ) la lumi&re de la *octrine Spirite avec la plus grande clarté !fidélité et profondeur possi$le .

• +nifier le contenu de cette interprétation de fa,on ) garantir #ue tous ceu- participant

) cette tac7e Odirigeants et participants! étudient le m"me su%et sous une opti#ue

commune .

• Eviter #ue l’improvisation ! la divagation! l’analyse superficielle! et l’information sans

$ase portent pré%udice au $ut ! transmettant des idées erronées sur l’Evangile de (ésus

et la *octrine Spirite .

L’indicateur d’étude en groupe est un recours pour aider le travail du dirigeant ! et non unguide #ui doit "tre rigoureusement o$servé .*’un autre cPté ! il ne doit pas "tre a$andonné !

ou mal utilisé! ou ou$lié ! vu #u’il forme une contri$ution mise ) la portée du dirigeant ! dans

la certitude de sa correcte utilisation et son constant apprentissage .

et indicateur est utilisé ) deu- moments distincts et complémentaires Q

• *ans la pr:paration ;e la r:<nion ! avec anticipation d’un ou deu- %ours ! #uand le

dirigeant doit l’étudier soigneusement ! s’assurant du correct entendement de son

contenu et réunissant les éléments pour $ien le conduire ou $ien conduire l’étude .

• *ans la r:alisation ;e la r:<nion ! comme aide dans la conduite de l’étude ! rendant

possi$le au dirigeant de maintenir les discussions autours du t7&me sélectionné !

contri$uant ) ce #ue les participants recevant les informations correctes sur le su%et !

sortent de la réunion sac7ant ce #u’il ont étudié et comment ils peuvent e-ercer de tels

enseignements dans leur vie #uotidienne par la prati#ue de la éforme Intérieure

indispensa$le ) tout "tre 7umain .

*ans la sé#uence suivante !nous vous présentons un adre *émonstratif des différents

‘c7amps’ #ui int&grent l’Indicateur et les respectives orientations correspondantes au-

moments antérieur référés '

• la pr:paration ;e la r:<nion • la r:alisation ;e la r:<nion

10



C&AM#S #RE#ARATION DE LAREUNION

REALISATION DE LAREUNION

T&EME Identifier le te-te indi#ué et confirmer la

date de la réunion ) la#uelle il sera a$ordé .

9résenter le t7&me au- participants

de fa,on ) réveiller leurs curiositéset stimuler leurs attentions pour le

su%et d’étude .

SOURCE -ASI4UE Lire soigneusement le te-te indi#ué !c7erc7ant '

1. omprendre le contenu.

/. Eclairer les doutes .

3. 7erc7er le sens des paroles et

e-pressions inconnues .

Fournir au- participants lesindications sur le te-te 'c7apitre!

paragrap7e! page.

O-8ECTI/ Analyser l’o$%ectif proposé et percevoir clairement le contenu du message #ui devra

"tre transmis au- participants .

9rendre soin pour #ue la directiondes travau- atteigne le $ut de

l’o$%ectif proposé . Eviter lesdivagations ! reconduisant tou%ours

les discussions parall&les ) l’o$%ectif

de la réunion.

CONCLUSION E-aminer la pensée centrale #ui synt7étise

tout ce #ui a été a$ordé dans l’étude du

te-te .Eta$lir une relation entre ?H(E5IF

et ?L+SI? ! percevant #ue les deu-

constituent une unité d’orientation de la

réunion

• l’?$%ectif e-prime le prototype de

la réunion .• la onclusion reprend l’?$%ectif

et le renforce .

onclure o$ligatoirement l’étude du

te-te renfor,ant l’essence des

enseignements ! afin de permettre

au- participants une compl&te clarté

#uant au contenu et le stimulant

nécessaire ) son vécu ! %our apr&s %our .

O-SER*ATION oter mes mots et e-pressions peu connuset en élucider le sens .

Informer les participants sur les paroles et e-pressions ! peu connus

leur permettant une correcte

compré7ension du te-te étudié .

INDICATION DUTETE =

64UESTIONS6RE#ONSES

9ermettre la compré7ension correcte du

t7&me en étude ! éta$lissant la relation entre

le te-te lu et les #uestions et réponses

correspondantes .Approfondir lacompré7ension sur les #uestions ! consultant

des livres en relation .

Solliciter de fa,on fraternelle la

manifestation des participants ! soit

pour répondre au- #uestions ! soit

pour faire des commentaires sur let7&me. 2aintenir les discussions et

commentaires autour du t7&me.+tiliser les #uestions et réponses

comme moyen d’aider l’étude sans

se préoccuper #ue toutes soient

formulées et répondues . onclure

l’étude de c7a#ue p7rase ! valorisant

les contri$utions des participants etutilisant comme point d’appui la

réponse constante de l’Indicateur .

11



9?I5S A *E5AE Eta$lir la relation entre #uestion et réponse et la

pensée #ui y correspond M ) cette section N

percevant #ue cette m"me partie a été retirée du

propre te-te $asi#ue ou de messages indi#ués

par d’autres sources complémentaires .

*étac7er le point évident dans la

Buestion et éponse! lisant ou

commentant le point respectif

d’Evidence .

EDI*EES?29LE2E5AIES

Enric7ir la #uestion par l’annotation

d’7istoires ! pensées! e-emples! situations etc !#ui contri$uent pour sa meilleure

compré7ension .

enforcer le contenu Buestion

6éponse et 9oints d’Evidence )travers de petites 7istoires et

commentaires pertinents ! dans

l’intention de rendre plus clair son

entendement .

DYNAMI4UE SU00EREE

Il e-iste dans la dynami#ue de groupe ! de nom$reuses tec7ni#ues #ui utilisées gén&rent des

$énéfices surprenant pour l’apprentissage général .

*ans l’assistance spirituelle ! données au- conditions des participants ! il n’est pas tou%ours

conseillé l’adoption de #uel#ue tec7ni#ue #ue ce soit ! #ui soient confuses .

La tec7ni#ue de $ase #ui a été utilisée est ‘ La *iscussion circulaire ’ dans la#uelle est

formulée une #uestion ) un groupe ! et o$tenue une réponse ou opinion de c7a#ue

participant .Buand plusieurs auront donné leurs opinions M ils n’aient pas nécessaires #ue tous

le fassent ! mais c’est plus profita$les pour tous N ! le dirigeant les résume dans une

présentation de concept correct .

*ans la prati#ue de cette tec7ni#ue ! le dirigeant doit stimuler la participation de c7acun! et les

induire ) e-primer leurs idées! sans confusion ou erreur ! car le plus important n’est pas la

réponse mais la participation .

7a#ue #uestion doit "tre faite ) une #uantité déterminée de participants ! de fa,on #ue tousaient l’opportunité de la participation .

Le dirigeant doit stimuler la présentation des idées diverses ! induisant le dynamisme et

évitant la monotonie ! sans %amais laisser aller vers la discussion ou la $elligérance . Il doit

éler pour #ue soit éviter durant le déroulement de la réunion ! des termes ou des e-pressions

su$%ectives ou des %ugements de valeur tels #ue Q ‘%e ne suis pas du tout d’accord’! ‘c’est

compl&tement fau-’ ! ‘%e m’oppose’ etc

1/



REMERCIEMENT

Au- travailleurs de la Fondation Kardec #ui ont participé ) la réalisation de cet ouvrage !

remerciant (ésus de la $énédiction et de l’opportunité et prions le 2atre de nouveau-

enseignements et #u’ils nous soient permis de continuer pour la contri$ution et l’édification

du oyaume de *ieu .

2ars 1>>4

2anaus ! capitale de l’Etat d’Amaonie . Hrésil .

5itre original du livre traduit en Fran,ais‘oteiro sistemaiado para estudo do livro ‘? Evangel7o Segundo o Espiritismo’

Editor Hoanova

13



NOTE DU TRADUCTEUR

et ouvrage pu$lié au Hrésil ) 2anaus dans l’Etat de L’Amaonia avait été con,u ) l’origine pour servir d’appui ) des cours $asi#ues d’évangélisation pour #uel#ues centres M cours $asi#ues #ui

e-istent dans tous les centres spirites $résiliens N. 2ais cet ouvrage #ui était uni#uement destiné )

#uel#ues centres localisés ) pris une telle e-pansion #u’on le trouve sur tout le territoire national

$résilien #ui représente seie fois la taille de la France et actuellement est considéré comme une $ase

et référence essentielle d’appui pour tout centre #ui se crée . *e part son aspect accueillant ! son

caract&re didacti#ue et ludi#ue Mmais spirituelN il permet une étude ! une réfle-ion et une convivialité

des assistants sur les t7&mes principau- de l’Evangile #ui peuvent "tre interprétés et mis en prati#ue

m"me par des personnes d’autres 7orions ou croyances différentes . Il a cependant été nécessaire )

notre grand regret d’avoir du octroyé un param&tre totalement incompati$le ! celui de la partie des

sources complémentaires ine-istante dans une autre langue #ue celle du portugais et impossi$le )

consulter pour celui ou celle #ui ne parle pas le Hrésilien car ne pouvant consulter les références

mentionnées . ous nous en e-cusons d’avance .

evenant au travail de notre livre ! nous pouvons dire #ue de simples #uestions données ) c7a#ue

participant ! c7acun éla$ora son point de vue ! ce #ui permettra une éc7ange d’idées et une

convivialité des participants ) s’améliorer par la éforme Intérieure! Mréfle-ion intrins&#ueN !

développant notre étincelle divine #ui est Aimer son 9roc7ain .

*e nos multiples défauts ! nous pouvons apprendre ) les diminuer #uotidiennement . Si nous n’y

réussissons pas ! nous pourrons tenter de nouveau %us#u’) effacer ces tac7es som$res #ui occultent

notre lumi&re divine de $riller . ous pouvons aussi c7oisir un défaut et le travailler de telle fa,on #ue

ce point ancré sur nos corps e-tra p7ysi#ues se fermera ! s’amenuisera et disparatra . Si nous pouvons

réussir ) effacer de notre esprit ce défaut par une remise en cause ! un effort #uotidien et une vérita$le

volonté ! m"me si cela doit prendre du temps !$eaucoup de temps ! nous aurons franc7it un pas ! maisun pas décisif #ui permettra une ascension plus souple et une ouverture panorami#ue dans notre voie

de ré7a$ilitation spirituelle et évolution essentielle .

5ous ensem$le nous formons une seule et uni#ue famille ! une famille tr&s diversifiée en raison de nos

positions géograp7i#ues ! cultures! p7ilosop7ies . 2ais cette famille répandue par le cycle des

réincarnations ! fait #ue les m"mes mem$res d’une famille se retrouvent réincarnés un sur le territoire

américain ! le deu-i&me sur une terre européenne! le troisi&me sur le sol africain ! le #uatri&me sur les

terres de l’islam! le cin#ui&me sur le territoire israélien ! le cin#ui&me sur le continent asiati#ue ! le

si-i&me sur un autre 7orion de la 9lan&te et ainsi de suite . ette famille adoptera une politi#ue ! en

relation avec son égrégore national ! ses courants religieu- ! p7ilosop7i#ues ! scientifi#ues mais

passera par les multiples e-périences de la réincarnation afin de suivre son apprentissage

ascensionnel . *e son parcours religieu- par e-emple de paGen !polyt7éiste ! cat7oli#ue ! musulman! !

protestant ! %uif! $oudd7iste ! etc d’et7nie différente ! ayant passé par la grande diversité #u’offre

notre $erceau planétaire ! la conclusion lors#ue nous laissons notre enveloppe c7arnelle est #ue nous

sommes tous identi#ues par notre ro$e spirituelle ! de la m"me famille ! de la m"me origine ! *ieu est

le créateur commun ) tous et donc nous sommes tous fr&res de ce fait . os distinctions n’e-istent #ue

sur le plan p7ysi#ue ! mais notre Rme elle! est spirituelle . Il nous revient donc ! ) tous de réapprendre )

nous aimer comme les mem$res d’une m"me famille et ce petit livre nous aidera ) mieu- nous

comprendre et tendre la main ) tous les "tres 7umains répandus sur le sol terrestre #ui ont tous $esoin

d’amour pour vivre la vérita$le vie #ue *ieu nous a offerte .

8<in %2

>anni?@sa<rinBotmail.?om

14

mailto:[email protected]




>anni?@sa<rin>aBoo.?om

MON R(0NE N’EST #AS DE CE MONDE

!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre / .9aragrap7e 1 et /.

O-8ECTI/

Approfondir l’entendement de l’enseignement de (ésus contenu dans la p7rase ‘2on r&gne

n’est pas de ce monde’ distinguant le monde p7ysi#ue du spirituel ! éclairant la relation entre

les deu- et détac7ant la destination éternelle de l’7omme .

CONCLUSION

Le r&gne dont parle (ésus n’est pas de caract&re matériel ! constitué de ric7esse et de pouvoir Q

c’est un r&gne de pai- et de fraternité ! au#uel ont acc&s les esprits #ui vivent en accord avec

les lois de *ieu ! transmise dans l’Evangile .

O-SER*ATION

Le dirigeant en lisant le te-te ! devra s’assurer de la compl&te compré7ension du voca$ulaire

par les participants .

18





INDICATION DU TETE= 4UESTIONS = RE#ONSES ET E*IDENCES

LIRE LE #ARA0RA#&E NO !

1 4<’est ?e <e 8:s<s ien vo<l< ;ire <an; il a r:pon;< #on?e #ilate <e son rFgnen’:tait pas ;e ?e mon;e G

Bu’il aurait son r&gne en de7ors des limites du monde p7ysi#ue ! ou alors il se trouvait QBue son r&gne

serait spirituel ! en de7ors des intér"ts et des contingences du monde matériel .

(ésus ! vigilamment !nous enseigne #ue nous sommes des esprits immortels ! crées pour le $on7eur

dont seulement son r&gne nous donne la possi$ilité . La vie p7ysi#ue est seulement un apprentissage et

un perfectionnement dans l’éternité .

/ -ien <’il ait :t: <n :missaire ;e la v:rit: =8:s<s pr:val<t6il ;e violen?e po<r ;iv<lg<er sa;o?trine G

on ! (ésus laissa $ien clair #ue la vérité #u’il annon,ait ne pourrait "tre imposée par la force ! ni ses

disciples ne le défendraient ) travers le com$at .Etant un r&gne spirituel ! ses ar&nes sont la prati#ue du

Hien ! de la 2ansuétude et de la 7arité .

(ésus laissa son témoignage ! permettant ) c7acun de méditer sur ses paroles .

3 #o<r<oi 8:s<s ;it6il H’ Mon rFgne n’est pas i?i po<r l’instant’ G 8ean =!3='16'2" .

9arce #u’un %our arrivera ou la pai- et la fraternité r&gneront entre les 7ommes de la 5erre Q ) partir de

ce moment ! le r&gne du 7rist sera installé sur la plan&te .

Buand les valeurs spirituelles s’él&veront au dessus des intér"ts purement matériels! l’7omme

connatra donc sur 5erre ! le r&gne annoncé par le 7rist .

4 #o<r <elle Jinalit: 8:s<s est6il ven< s<r ?e mon;e G

9our donner conformément ) ce #u’Il dit! un témoignage de vérité ! ou soit pour orienter l’7umanité

sur les lois de *ieu ! lui rendant possi$le l’éclaircissement nécessaire au progr&s spirituel .

(ésus est venu sur 5erre pour instruire l’7umanité sur les lois de l’amour ! #ui résume en entier la loi

de *ieu ! et sur le destin éternel de l’7omme ! con#uis c7a#ue %our par la prati#ue du $ien .

8 4<e signiJie H ‘ Cel<i <i regar;e la v:rit: = :?o<te ma voiK’ G

Bue le message #u’Il vient annoncer sera entendu par les coeurs simples et 7um$les ! dépourvus

d’orgueil et de vanité ! car ces sentiments éloignent l’7omme de la vérité et le distancient de *ieu .

1;



La vérité de l’7omme est sa condition d’esprit Q et le vérita$le sens de la vie matérielle est de l’aider )

progresser ! par éclairement et par la prati#ue de la c7arité.

LIRE LE #ARA0RA#&E NO %

; 4<’est ?e <e no<s arrivons ?ompren;re par l’eKpression ‘vie J<t<re’ G

+ne vie #ui dépasse les limites de l’e-istence matérielle et continue au del) de la mort du corps

p7ysi#ue .ette vie de nature spirituelle ! a un commencement #uand nous sommes sur 5erre ! nous

préparant pour demain ! par la prati#ue constante du $ien ! et! elle continue pour toute l’éternité.

(ésus se réf&re ) la vie future comme ‘comme le terme o a$outit l:7umanité! et comme devant faire

l:o$%et des principales préoccupations de l:7omme sur la terre ’. M L’Evangile selon le Spiritisme .

7apitre / .9aragrap7e /.N

< Est6il possile ;e ?ompren;re ?lairement et totalement la ;o?trine ;< CBrist sans?onsi;:rer l’immortalit: ;e l’me G

on ! $ien #ue la doctrine du 7rist soit ric7e de contenu moral! facilitant l’7armonie entre les

7ommes ! elle peut seulement "tre clairement entendue et interpréter ) la lumi&re de l’immortalité de

l’Rme Q seulement ce dogme peut e-pli#uer l’e-istence des 7ommes fortunés et mal7eureu- et m"me

ainsi sécuriser la compré7ension de la miséricorde et de la %ustice divine .

La vie future doit "tre le point de mire de tous les 7ommes Q ‘uni#uement elle e-pli#ue toutes les

anomalies de la vie terrienne et se montre en accord avec la %ustice de *ieu’ .

= 4<el est le gran; enseignement <e 8:s<s no<s apporte ;ans ?e passage G

La ertitude de la vie future ! ou en accord avec nos actions tournées vers le $ien ! nous aurons acc&s

au royaume de la pai- et de l’amour ! par Lui m"me annoncé .

otre futur spirituel commence c7a#ue nouveau %our ! par la prati#ue des $onnes Cuvres ! orientés par

l’Evangile de (ésus.

E*IDENCES COM#LEMENTAIRES

1<



L’E*AN0ILE SELON LE S#IRITISME

CHAPITRE II-

MON ROYAUME N'EST PAS DE CE MONDE.

1. 9ilate! étant donc rentré dans le palais! et ayant fait venir (ésus! lui dit ' Etes@vous le roi des

(uifs @ (ésus lui répondit ' Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce

monde! mes gens auraient com$attu pour m:emp"c7er de tom$er dans les mains des (uifs Q

mais mon royaume n:est point ici.

9ilate lui dit alors ' Dous "tes donc roi @ (ésus lui repartit ' Dous le dites Q %e suis roi Q %e ne

suis né! et ne suis venu dans ce monde #ue pour rendre témoignage ) la vérité Q #uicon#ue

appartient ) la vérité écoute ma voi-. MSaint (ean! c7ap. TDIII! v . 33! 3;! 3<.N

La vie future.

/. 9ar ces paroles! (ésus désigne clairement la vie future, #u:il présente en toutescirconstances comme le terme o a$outit l:7umanité! et comme devant faire l:o$%et des

principales préoccupations de l:7omme sur la terre Q toutes ses ma-imes se rapportent ) ce

grand principe. Sans la vie future! en effet! la plupart de ses préceptes de morale n:auraient

aucune raison d:"tre Q c:est pour#uoi ceu- #ui ne croient pas ) la vie future se figurant #u:il ne

parle #ue de la vie présente! ne les comprennent pas! ou les trouvent puériles.

e dogme peut donc "tre considéré comme le pivot de l:enseignement du 7rist Q c:est

pour#uoi il est placé un des premiers en t"te de cet ouvrage! parce #u:il doit "tre le point de

mire de tous les 7ommes Q seul il peut %ustifier les anomalies de la vie terrestre et s:accorder

avec la %ustice de *ieu.

1=



9999

LE #OINT DE *UE .

%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre / .9aragrap7e 8 et ; .

O-8ECTI/

Eclairer les participants sur la compré7ension de la vie future propice au- 7ommes !

emp7atisant comment nous devons prendre en considération les tri$ulations de le vie

terrienne .

CONCLUSION

La croyance ) la vie future ! nous incite ) lutter avec Foi devant les tri$ulations et vicissitudes

de la vie terrienne ! nous consolant et nous donnant la certitude #ue nous devons avoir de la

patience et sérénité ! car ces difficultés ne sont #ue des incidents passagers comparés ) la

grandeur et l’éternité de la vie spirituelle.

O-SER*ATION



1>




LIRE LE #ARA0RA#&E NO ,

! #o<r<oi est il n:?essaire ;’avoir <ne i;:e ?laire et pr:?ise propos ;e la vie J<t<re G

9arce #ue de la conception #ue nous nous faisons d’elle ! dépendra notre compré7ension et

acceptation résignée des vicissitudes et tri$ulations de la vie terrienne .

Le point du vue par le#uel nous entrevoyons le vie terrienne dépend de l’idée claire et précise #uenous avons sur la vie future .

% 4<’est ?e <i arrive to<tes les personnes <i ?on?entrent le<rs eJJorts et pens:es s<r le vieterrienne G

Ils font tous pour réussir ) avoir les uni#ues $iens #ui leur paraissent réels M$iens matérielsN et se

sentent diminués ! souffrant de vérita$les tortures ! #uand ils se voient privés des valeurs et $iens

terrestres dont ils étaient possesseurs .

‘.9ar le simple doute sur la vie future! l:7omme reporte toutes ses pensées sur la vie terrestre’. ‘MN

l’importance donnée au- $iens terrestres est tou%ours en raison inverse ) la foi dans la vie future .’

' 4<an; montrons no<s notre atta?Bement a<K ien et vale<rs terriennes G

Buand nous nous tourmentons facilement devant les incidents de notre vie présente ! tels #ue Q une

déception Q une am$ition insatisfaite Qune in%ustice dont nous sommes victime! l’orgueil! ou la vanité

$lessée par une circonstance #uelcon#ue etc

Buand nous nous portons ! par la pensée dans la vie spirituelle ! les tri$ulations sont de simples

incidents #ue nous supportons avec patience .

) #o<r<oi ;e telles sit<ations G

ela arrive par ce #ue les 7ommes interpr&tent la vie future sous le point de vue de la vie corporelle

.*e cette fa,on l) ! le mal #ui les afflige et les $iens #ui atteignent les autres prennent de vastes

proportions .e #ui les rend mal7eureu- .

/0



‘A celui #ui se trouve ) l’intérieur d’une ville ! tout lui parat grand Q les 7ommes #ui sont en

7aut de l’éc7elle ! comme les monuments ! mais #u:il se transporte sur une montagne! 7ommes

et c7oses vont lui paratre $ien petits’.

, 4<’est ?e <i se pro;<it ?el<i <i entrevoit le vie terrestre so<s le point ;e v<e ;e la vieJ<t<re G

Il per,oit #ue les 7ommes et les c7oses sont $ien petits devant l’immensité ! et #ue les lieu- et la

possession des $iens matériels con#uis sont ép7ém&res et peu s’él&veront spirituellement .

‘Il s:aper,oit alors #ue grands et petits sont confondus comme les fourmis sur une motte de terre’.

1 Il s’ens<it ;on? <e l’Bomme ;oit s<pporter ses so<JJran?es = a??ommo;: = par?e <’il ?roit;ans la vie J<t<re G

e n’est pas tout a fait ainsi ! car son $on7eur va dépendre de l’effort #u’il fournit au%ourd’7ui ! pour

améliorer ce #ui est ) sa portée et pour accepter avec résignation ce #ui ne dépend pas de lui .

Le mérite dépend de comment l’7omme se comporte devant ou dans la carence des $iens matériels .

‘ La désertion par l’attitude contemplative ne nous convient pas ! il faut avancer ! confiant pour le

grand futur’ MEmmanuel 69Ro osso ! éditeur Fe$ N .

LIRE LE #ARA0RA#&E NO 1

2 La ?ro>an?e ;ans la vie J<t<re Jait elle <e les personnes se ;:sint:ressent po<r la viemat:rielle G

on ! ceu- #ui croient dans la vie future savent #u’ils ont été mis sur 5erre par la providence *ivine et

#u’ils doivent ! cependant ! travailler pour améliorer toutes les c7oses .

L’instinct de progr&s et de conservation est dans les lois de la nature ! portant l’7omme ) s’efforcer

d’améliorer son $ien "tre .

3 A mes<re <e la ?ompr:Bension s<r la vie J<t<re a<gmente = ;e <elle Jaon les personnes?ommen?ent6elles per?evoir les iens terrestres G

omme des éléments #ui servent pour contri$uer ou faciliter leur progr&s moral ! mais pas de fa,on

essentielle . Elles commencent ) comprendre #u’elles peuvent en $énéficier sans ! pour autant en

arr"ter sa possession! mais pour cela m"me elles ne leur donnent pas tant d’importance ! ni ne

c7erc7ent ) s’en approprier.

‘*ieu ne condamne donc point les %ouissances terrestres! mais l:a$us de ces %ouissances au pré%udice

des c7oses de l:Rme’.


/1




CHAPITRE II-

MON ROYAUME N'EST PAS DE CE MONDE.

Le point de vue.

8. L:idée nette et précise #u:on se fait de la vie future donne une foi iné$ranla$le dans l:avenir! et

cette foi a des consé#uences immenses sur la moralisation des 7ommes! en ce #u:elle c7ange

compl&tement le point de vue sous lequel ils envisagent la vie terrestre. 9our celui #ui se place! par la

pensée! dans la vie spirituelle #ui est indéfinie! la vie corporelle n:est plus #u:un passage! une courte

station dans un pays ingrat. Les vicissitudes et les tri$ulations de la vie ne sont plus #ue des incidents

#u:il prend avec patience! parce #u:il sait #u:ils ne sont #ue de courte durée et doivent "tre suivis d:un

état plus 7eureu- Q la mort n:a plus rien d:effrayant Q ce n:est plus la porte du néant! mais celle de la

délivrance #ui ouvre ) l:e-ilé l:entrée d:un sé%our de $on7eur et de pai-. Sac7ant #u:il est dans une

place temporaire et non définitive! il prend les soucis de la vie avec plus d:indifférence! et il en résulte

pour lui un calme d:esprit #ui en adoucit l:amertume.

9ar le simple doute sur la vie future! l:7omme reporte toutes ses pensées sur la vie terrestre Q

incertain de l:avenir! il donne tout au présent Q n:entrevoyant pas des $iens plus précieu- #ue ceu- de la

terre! il est comme l:enfant #ui ne voit rien au@del) de ses %ouets Q pour se les procurer! il n:est rien #u:il

ne fasse Q la perte du moindre de ses $iens est un c7agrin cuisant Q un mécompte! un espoir dé,u! une

am$ition non satisfaite! une in%ustice dont il est victime! l:orgueil ou la vanité $lessée sont autant de

tourments #ui font de sa vie une angoisse perpétuelle! se donnant ainsi volontairement une véritable

torture de tous les instants. 9renant son point de vue de la vie terrestre au centre de la#uelle il est placé! tout prend autour de lui de vastes proportions Q le mal #ui l:atteint! comme le $ien #ui incom$e

au- autres! tout ac#uiert ) ses yeu- une grande importance. *e m"me! ) celui #ui est dans l:intérieur

d:une ville! tout parat grand ' les 7ommes #ui sont en 7aut de l:éc7elle! comme les monuments Q mais

#u:il se transporte sur une montagne! 7ommes et c7oses vont lui paratre $ien petits.

Ainsi en est@il de celui #ui envisage la vie terrestre du point de vue de la vie future ' l:7umanité!

comme les étoiles du firmament! se perd dans l:immensité Q il s:aper,oit alors #ue grands et petits sont

confondus comme les fourmis sur une motte de terre Q #ue prolétaires et potentats sont de la m"me

taille! et il plaint ces ép7ém&res #ui se donnent tant de soucis pour y con#uérir une place #ui les él&ve

si peu et #u:ils doivent garder si peu de temps. :est ainsi #ue l:importance attac7ée au- $iens terrestres

est tou%ours en raison inverse de la foi en la vie future.

;. Si tout le monde pensait de la sorte! dira@t@on! nul ne s:occupant plus des c7oses de la terre! tout y

péricliterait. on Q l:7omme c7erc7e instinctivement son $ien@"tre! et! m"me avec la certitude de n:"tre

#ue pour peu de temps ) une place! encore veut@il y "tre le mieu- ou le moins mal possi$le Q il n:est

personne #ui! trouvant une épine sous sa main! ne l:Pte pour ne pas se pi#uer. ?r! la rec7erc7e du $ien@

"tre force l:7omme ) améliorer toutes c7oses! poussé #u:il est par l:instinct du progr&s et de la

conservation! #ui est dans les lois de la nature. Il travaille donc par $esoin! par goUt et par devoir! et en

cela il accomplit les vues de la 9rovidence #ui l:a placé sur la terre ) cette fin. Seulement celui #ui

consid&re l:avenir n:attac7e au présent #u:une importance relative! et se console aisément de ses éc7ecs

en pensant ) la destinée #ui l:attend.

*ieu ne condamne donc point les %ouissances terrestres! mais l:a$us de ces %ouissances au pré%udicedes c7oses de l:Rme Q c:est contre cet a$us #ue sont prémunis ceu- #ui s:appli#uent cette parole de

(ésus ' Mon royaume n'est pas de ce monde.

//



elui #ui s:identifie avec la vie future est sem$la$le ) un 7omme ric7e #ui perd une petite somme

sans s:en émouvoir Q celui #ui concentre ses pensées sur la vie terrestre est comme un 7omme pauvre

#ui perd tout ce #u:il poss&de et se désesp&re. VVVVVVVV

IL Y A #LUSIEURS DEMEURESDANS LA MAISON DE MON #(RE.

'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 3 .9aragrap7e 1 et / .

O-8ECTI/

Approfondir la compré7ension des enseignements de (ésus contenus dans ce passage !

identifiant l’univers comme la maison du 9&re et mettre en relation les différents mondes et

les divers états de $on7eur ou de douleur #ue l’esprit e-périmente ! comme les différentes

demeures

CONCLUSION

(ésus nous ) préparé le lieu ! mais nous y aurons seulement acc&s ! #uand li$érés de nos

imperfections et purifiés par l’amour ! nous reconnatrons le droit ) la demeure céleste .

O-SER*ATION



/3




LIRE LE #ARA0RA#&E NO !

!. Dans <elle intention 8:s<s no<s ;it il ‘4<e votre ?P<r ne soit pas tro<leQ’

Sac7ant comment l’7omme est préoccupé et terrorisé ) la propre idée de la mort ! et comme est grande

la douleur #u’il ressent de celui #ui se sépare d’un "tre c7éri par la désincarnation ! (ésus nous

conseille la sérénité et la résignation ! car l’esprit vit tou%ours ! $ien #ue nous ne puissions le voir .

‘Bue votre cCur ne soit pas trou$le’ nous dit (ésus nous montrant #u’en de7ors des fronti&res du

monde p7ysi#ue! nous attendent la pai- et le $on7eur ! réservés ) ceu- #ui o$servent les lois de *ieu .

%. ‘8e s<is ven< po<r vo<s pr:parer l’en;roit’ .4<el est le sens ;e ?ette promesse ;e 8:s<s l’B<manit: G

(ésus nous montre une patrie spirituelle de pai- et de $on7eur sans les constrictions et les souffrances

de la 5erre Q c’est le lieu réservé ) ceu- #ui vivent en consonance avec la loi de *ieu .

Le lieu dont nous parle (ésus est l’7a$itation des %ustes et n’a pas de détermination géograp7i#ue ! car

l’+nivers est infini ainsi #ue la #uantité des esprits #ui l’7a$itent .

'. 4<elle a<tre promesse 8:s<s no<s Jait6il ;ans ?e passage G

*e nous conduire ) ce lieu avec Lui ! ou nous partagerons le plein $on7eur #ue seul les %ustes

e-périmentent .

@ Et apr&s #ue %e m:en serai allé et #ue %e vous aurai préparé le lieu! je reviendrai, et vous retirerai )

moi! afin #ue l) o %e serai! vous y soye aussi. MSaint (ean! c7. TID! v. 1! /! 3.N

LIRE LE #ARA0RA#&E %

). Comment interpr:ter le pBrase ;e 8:s<s ‘Il > a ;e nomre<ses ;eme<res ;ans la maison;e mon pFre’ G

La maison du 9&re est l’univers .Les nom$reuses demeures sont les mondes #ui circulent dans l’espace

infini et offrent au- esprits ! incarnés comme désincarnés ! des demeures correspondantes au- niveau-

d’avancement dans les#uels il se trouvent .

/4



Les plan&tes et autres corps célestes sont ! pourtant ! les 7a$itations des esprits incarnés et

désincarnés ! car *ieu ne créa pas tant d’astres sans aucun intér"t ni n’aurait ) peine préservé ) la 5erre

le privil&ge de devenir 7a$ita$le .

, 4<elle a<tre sens possF;e ?ette pBrase ;< Matre G

es paroles de (ésus peuvent se référer ) l’état 7eureu- ou mal7eureu- #ue l’esprit e-périmente #uand

il se dépouille du corps p7ysi#ue ! état dépendant du plus ou moins grand progr&s atteint par l’esprit .

Suivant #u:il est plus ou moins épuré et dégagé des liens matériels! le milieu o il se trouve! l:aspect

des c7oses! les sensations #u:il éprouve! les perceptions #u:il poss&de varient ) l:infini .

1 4<’est ?e <e l’on enten; par ‘errati?it:’ G

L’état dans le#uel l’esprit se trouve pendant l’intervalle de ses réincarnations ! indépendamment du

degré d’évolution atteint .

9endant l’intervalle de ses réincarnations ! l’Rme li$érée du corps est esprit ! un esprit errant #ui aspire

apr&s sa nouvelle destinée Q il attend. W MLe Livre ;es Esprits page //4 N

2 Comment est l’eKisten?e ;es esprits <i n’ont <i n’ont pas r:<ssi progresser ni seperJe?tionner G

Ils continuent pris au- intér"ts matériels #ui les stimulent durant leur vie ! sans pouvoir s’éloigner de

l’environnement dans le#uel ils ont vécu . Eloignés de l’amour de *ieu ! ils errent dans les 5revas !

tourmentés par le remord et les cauc7emars ! éloignés de ceu- #ui leur sont c7ers ! souffrant une

indici$le affliction .

Les esprits souffrent an raison des passions dont ils conservent l’essence. 9our cela donc ! effor,ons

nous durant la vie p7ysi#ue ! de nous li$érer des vices et défauts #ui retardent notre c7eminement

spirituel .

3 Et les esprits ;es <stes <elles sensations eKp:rimentent ils G

Ils parcourent l:espace et les mondes %ouissant d:une clarté resplendissante et du su$lime spectacle de

l:infini Q le %uste! réuni ) ceu- #u:il aime! goUte les douceurs d:une indici$le félicité.

ous sommes dans la conditions d’esprits de ce #ue nous étions dans la vie incarnée . 9renons soin de

nous perfectionner ! dans la prati#ue incessante du $ien et *ieu ! nous réservera une 7a$itation

compati$le avec nos efforts .


/8




CHAPITRE III

-IL Y A PLUSIEURS DEMEURES DANS LA MAISON DE MON PERE.

1. Bue votre coeur ne se trou$le point. @ Dous croye en *ieu! croye aussi en moi. @ Il y a

plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n:était! %e vous l:aurais dé%) dit! car %e

m:en vais pour préparer le lieu Q @ et apr&s #ue %e m:en serai allé et #ue %e vous aurai préparé le

lieu! je reviendrai, et vous retirerai ) moi! afin #ue l) o %e serai! vous y soye aussi. MSaint

(ean! c7. TID! v. 1! /! 3.N

Différents états de l'âme dans l'erraticité.

/. La maison du 9&re! c:est l:univers Q les différentes demeures sont les mondes #ui

circulent dans l:espace infini! et offrent au- Esprits incarnés des sé%ours appropriés ) leur avancement.

Indépendamment de la diversité des mondes! ces paroles peuvent aussi s:entendre de l:état

7eureu- ou mal7eureu- de l:Esprit dans l:erraticité. Suivant #u:il est plus ou moins épuré et

dégagé des liens matériels! le milieu o il se trouve! l:aspect des c7oses! les sensations #u:il

éprouve! les perceptions #u:il poss&de varient ) l:infini Q tandis #ue les uns ne peuvent

s:éloigner de la sp7&re o ils ont vécu! d:autres s:él&vent et parcourent l:espace et les mondes Q

tandis #ue certains Esprits coupa$les errent dans les tén&$res! les 7eureu- %ouissent d:une

clarté resplendissante et du su$lime spectacle de l:infini Q tandis! enfin! #ue le méc7ant!

$ourrelé de remords et de regrets! souvent seul! sans consolations! séparé des o$%ets de son

affection! gémit sous l:étreinte des souffrances morales! le %uste! réuni ) ceu- #u:il aime! goUte

les douceurs d:une indici$le félicité. L) aussi il y a donc plusieurs demeures! #uoi#u:elles ne

soient ni circonscrites! ni localisées.

/;



DESTINATION SUR TERRE=CAUSES DES MISERES &UMAINES

4

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 3 .9aragrap7e ; et <.

O-8ECTI/

2ontrer au- participants la finalité d’incarner sur 5erre ! éclairant sa destination et les causesdes mis&res 7umaines ! comme de la mani&re d’a$order les moyens d’éliminer ces mis&res .

CONCLUSION

La 5erre est une école de fraternité et de réparation .Si trouvent encore des esprits endettés

avec la 9rovidence *ivine et #ui y trouvent les moyens de se corriger ! ) travers la souffrance

régénératrice et l’effort de dominer ses mauvaises tendances ! causes des mis&res 7umaines. .

O-SER*ATION



/<



VVVVV


LIRE LE #ARA0RA#&E NO 1

! #o<r<oi les misFres B<maines sont6elles mar<antes G

’est pour #ue nous apprenions donc! #ue nous sommes tous fr&res par la Loi de notre 9&re !

si délicatement e-primée dans l’Evangile Q c’est #u’il e-iste tou%ours en nous égoisme! orgeuil

et désamour .

La situation matérielle et morale de l’7umanité terrestre est due ) la destination de la 5erre et

) la nature de ceu- #ui y 7a$itent .

% Die< no<s a<rait6il ?r:e se<lement po<r so<JJrir G

on . La souffrance est temporaire et découle de notre résistance ) la prati#ue du $ien ! pour

satisfaire l’orgueil et l’égoGsme #ui e-iste dans c7acun de nous .

La 5erre est une des plan&tes les plus arriérées! ou 7a$itent esprits contraires ) la Loi de *ieu Q

d’ou son panorama de souffrances.

' 4<elle est la Jinalit: ;’tre s<r Terre G

Etant la 5erre une école de fraternité ! nous nous y trouvons pour apprendre ) aimer notre

proc7ain ! et ) travers l’amour ! corriger nos imperfections morales.

La 5erre nous a été destinée ! par *ieu ! pour nous rac7eter et pouvoir avancer dans le progr&s

spirituel.

LIRE LE #ARA0RA#&E 2

) Comment Jaire po<r a??:l:rer les soins ;e nos inJirmit:s morales G

/=



En com$attant nos défauts ! incitant les vertus ! et prati#uant notre réforme intérieure ) la

lumi&re de l’Evangile de (ésus .

La douleur ainsi #ue la réforme intérieure sont des conditions #ui nous li$&rent de nos

vicissitudes et tourments de notre monde d’épreuves et d’e-piation .

, Sommes no<s ;estin:s r:in?arner in;:Jiniment s<r Terre G

on ! comme on sort de l’7ospice #uand on est guéri! et de la prison #uand on a fait son

temps! l’7omme #uitte la terre pour des mondes plus 7eureu- #uand il est guéri de ses

infirmités morales.

otre monde n’est pas l’uni#ue 7a$ité .*’autres plus 7eureu- e-istent! compati$les avec les

niveau- de progr&s atteints par les esprits .

1 La J:li?it: eKiste6elle G Comment la ?on<:rir G

?ui ! la félicité e-iste et nous est assurée par la Loi de *ieu et nous devons la con#uérir pas )

pas ! travaillant pour vaincre nos propres imperfections .L’Evangile de (ésus est le guide le

plus sUr pour notre c7eminement .

5ous nous pouvons avoir la foi pour un monde meilleur ! ou l’on atteindra la félicité plus

rapidement et avec moins de souffrance ! pour ceu- #ui s’efforcent de dominer leurs

mauvaises tendances .


/>



L’EVANGILE SELN LE S!I"I#IS$E

CHAPITRE III

-IL Y A PLUSIEURS DEMEURES DANS LA MAISON DE MON PERE.

*estination de la terre. auses des mis&res 7umaines.

;. ?n s:étonne de trouver sur la terre tant de méc7anceté et de mauvaises passions! tant de

mis&res et d:infirmités de toutes sortes! et l:on en conclut #ue l:esp&ce 7umaine est une triste

c7ose. e %ugement provient du point de vue $orné o l:on se place! et #ui donne une fausse

idée de l:ensem$le. Il faut considérer #ue sur la terre on ne voit pas toute l:7umanité! mais une

tr&s petite fraction de l:7umanité. En effet! l:esp&ce 7umaine comprend tous les "tres doués de

raison #ui peuplent les innom$ra$les mondes de l:univers Q or! #u:est@ce #ue la population dela terre aupr&s de la population totale de ces mondes Hien moins #ue celle d:un 7ameau par

rapport ) celle d:un grand empire. La situation matérielle et morale de l:7umanité terrestre n:a

plus rien #ui étonne! si l:on se rend compte de la destination de la terre et de la nature de ceu-

#ui l:7a$itent.

<. ?n se ferait des 7a$itants d:une grande cité une idée tr&s fausse si on les %ugeait par la

population des #uartiers infimes et sordides. *ans un 7ospice! on ne voit #ue des malades ou

des estropiés Q dans un $agne! on voit toutes les turpitudes! tous les vices réunis Q dans les

contrées insalu$res! la plupart des 7a$itants sont pRles! malingres et souffreteu-. E7 $ien!

#u:on se figure la terre comme étant un fau$ourg! un 7ospice! un pénitencier! un pays malsain!car elle est ) la fois tout cela! et l:on comprendra pour#uoi les afflictions l:emportent sur les

%ouissances! car on n:envoie pas ) l:7ospice les gens #ui se portent $ien! ni dans les maisons de

correction ceu- #ui n:ont point fait de mal Q et ni les 7ospices! ni les maisons de correction ne

sont des lieu- de délices.

?r! de m"me #ue dans une ville toute la population n:est pas dans les 7ospices ou dans les

prisons! toute l:7umanité n:est pas sur la terre Q comme on sort de l:7ospice #uand on est guéri!

et de la prison #uand on a fait son temps! l:7omme #uitte la terre pour des mondes plus

7eureu- #uand il est guéri de ses infirmités morales.

30



#ERSONNE NE #EUT *OIR LE ROYAUME DE DIEUS+IL NE NAT DE NOU*EAU.

,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 4 .9aragrap7e 1 ) 3.

O-8ECTI/

2ontrer au- participants la finalité de l’incarnation ! étudiant sa signification ! sa finalité !

montrant sa connaissance par les anciens %uifs ! tout comme sa connaissance par (ésus luim"me .

CONCLUSION

La réincarnation est une Loi naturelle! donc divine! #ui nous assure des opportunités

constantes de progr&s spirituel %us#u’) atteindre la condition d’esprits purs. ous l’utilisons

donc c7a#ue %our de notre e-istence pour nous rendre meilleur et ainsi! plus rapidement

re%oindre le oyaume de *ieu.

O-SER*ATION



31




LIRE LE #ARA0RA#&E ! et %.

! Est il possile ;e ?on?l<re = travers ?es passages ;e l’Evangile <e les <iJs

?onnaissaient la r:in?arnation G

Inévita$lement .Les idées #ue les disciples ! comme d’autres personnes ! se faisaient autour de #ui

aurait été le 7rist! l’imaginant comme (ean Hatiste! Elie! (érémie ou #uel#ues autres prop7&tes ! nous

m&nent ) conclure #ue les %uifs croyaient ) la réincarnation .

L’idée de la réincarnation n ‘a pas surgit avec le spiritisme ! ni ne contrarie les principes du

c7ristianisme Q les %uifs avaient dé%) la notion de ce p7énom&ne et le propre 7rist s’y ait référé

montrant #ue l’esprit renat dans d’autres corps .

% 4<e po<vons no<s ?ompren;re par la r:ponse ;e 8:s<s #ierre ?e n+est point la ?Bairni le sang <i vo<s ont r:v:l: ?e?i= mais mon #Fre <i est ;ans les ?ie<K G

Bue 9ierre ! par sa connaissance et e-périence ! n’aurait pas pu donner cette réponse ! si la Spiritualité

e-térieure ne l’avait pas inspirée .

La réponse de (ésus sous entend #ue 9ierre ne parlait pas par lui m"me! mais sous inspiration

spirituelle ! par l’intermédiaire des esprits supérieurs .

RELATER CE 4UI SE #RODUISIT DURANT LA TRANS/I0URATION DE 8ESUS MatBie<= ?B. *II= v= ;e ! 5 "

' Dans ?e passage = ;e <elle Jaon 8:s<s a;met l’eKisten?e ;e la r:in?arnation G

Affirmant au- disciples #u’Elie ! le prop7&te devrait revenir pour réta$lir toutes les c7oses ! mais

#u’étant dé%) venu il n’avait pas été reconnu par les %uifs .

‘ mais %e vous déclare #u:Elie est dé%) venu! et ils ne l:ont point connu! mais ils l:ont traité comme il

leur a plu. :est ainsi #u:ils feront souffrir le Fils de l:omme.’

3/



) 4<elle est la ?on?l<sion ;es ;is?iples = propos ;e <i a<rait :t: Elie G

Ils comprirent #ue (ésus ! a affirmer #u’Elie était dé%) venu ! admettait #ue (ean Haptiste était Elie

réincarné .

Alors ses disciples comprirent #ue c:était de (ean@Haptiste #u:il leur avait parlé.

, 4<’est ?e <e l’on ?ompren; par r:in?arnation G

‘La réincarnation est le retour de l’Rme ou de l’esprit ) la vie corporelle mais dans au autre corps

spécialement formé par lui et #ui n’a rien en commun avec l’ancien’

La réincarnation des esprits est principalement connue par les civilisations anciennes ! cependant sous

différents noms . Le spiritisme commen,a ) utiliser ce terme de réincarnation pour éviter des doutes et

définir avec précision le p7énom&ne .

1 4<’elle est la Jinalit: ;e la r:in?arnation ;e l’esprit G

Lui rendre propice ! ) travers les différentes e-istences ! l’opportunité d’e-pier ses fautes antérieures et

de s’améliorer progressivement ! %us#u’) ce ! propre de toutes ses impuretés ! il n’y ait plus de

nécessité d’épreuves de la vie corporelle .

A c7a#ue nouvelle e-istence l’esprit donne un pas en avant ! dans le c7emin du progr&s .

2 Comment po<vons no<s interpr:teQ la pBrase ;e 8:s<s H ‘#ersonne ne pe<t voir lero>a<me ;e Die< s+il ne nat ;e no<vea<’ G

Bue due ) l’imperfection de l’7omme ! une vie est ) peine suffisante pour #u’il réussisse ) dépurer son

esprit .Lui sont donc nécessaires de successives réincarnations pour #ue ! ) travers différentes

e-périences ! il progresses et est une entrée dans le royaume de *ieu .

5ous les esprits sont crées par *ieu pour la félicité ! mais pour l’e-périmenter il est nécessaire

d’atteindre le progr&s spirituel! ac#uis %our apr&s %our !dans la succession de multiples incarnations .

3 4<el enseignement prati<e no<s ;onne ?ette leon = po<r notre <oti;ien G

Bue la réincarnation est un acte de miséricorde divine en notre $ienfait ! car elle nous permet de

réparer d’anciennes fautes et d’avancer spirituellement ! cependant ! ) c7a#ue %our! ) c7a#ue instant de

notre vie ! doit "tre occasion de faire le $ien ! prati#uer la c7arité! apprendre ) aider son proc7ain! pour

#ue nous percevions l’opportunité de progresser .

La réincarnation st une Loi naturelle ! donc! divine! ) la#uelle nous sommes soumis par la miséricorde

de *ieu ! avec la finalité de progresser spirituellement et d’atteindre la supr"me félicité .

33



E*IDENCES COM#LEMENTAIRES .


CHAPITRE IV-PERSONNE NE PEUT VOIR LE ROYAUME DE DIEU S'IL NE NAIT

DE NOUVEAU.

1. (ésus étant venu au- environs de ésarée de 97ilippe! interrogea ses disciples et leur dit '

Bue disent les 7ommes touc7ant le Fils de l:omme Bui disent@ils #ue %e suis @ Ils lui

répondirent ' Les uns disent #ue vous "tes (ean@Haptiste Q les autres Elie! les autres (érémie ou

#uel#u:un des prop7&tes. @ (ésus leur dit ' Et vous autres! #ui dites@vous #ue %e suis @ Simon9ierre! prenant la parole! lui dit ' Dous "tes le 7rist! le Fils de *ieu vivant. @ (ésus lui

répondit ' Dous "tes $ien7eureu-! Simon! fils de (ean! parce #ue ce n:est point la c7air ni le

sang #ui vous ont révélé ceci! mais mon 9&re #ui est dans les cieu-. MSaint 2att7ieu! c7. TDI!

v. de 13 ) 1< Q saint 2arc! c7. DIII! v. de /< ) 30.N

/. ependant érode le 5étrar#ue entendit parler de tout ce #ue faisait (ésus! et son esprit était

en suspens! @ parce #ue les uns disaient #ue (ean était ressuscité d:entre les morts Q les autres

#u:Elie était apparu! et d:autres #u:un des anciens prop7&tes était ressuscité. @ Alors érode

dit ' (:ai fait couper la t"te ) (ean Q mais #ui est celui de #ui %:entends dire de si grandes

c7oses Et il avait envie de le voir. MSaint 2arc! c7. DI! v. 14! 18 Q saint Luc! c7. IT! v . <! =!

>.N

3. MApr&s la transfiguration.N Ses disciples l:interrog&rent alors et lui dirent ' 9our#uoi donc les

scri$es disent@ils #u:il faut #u:Elie revienne auparavant @ 2ais (ésus leur répondit ' Il est vrai

#u:Elie doit revenir et réta$lir toutes c7oses Q @ mais %e vous déclare #u:Elie est dé%) venu! et ils

ne l:ont point connu! mais ils l:ont traité comme il leur a plu. :est ainsi #u:ils feront souffrir le

Fils de l:omme. @ Alors ses disciples comprirent #ue c:était de (ean@Haptiste #u:il leur avait

parlé. MSaint 2at7ieu! c7. TDIII! v! de 10 ) 13 Q saint 2arc! c7. IT! v. 10! 11! 1/.N

34



LA REINCARNATION

1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 4 .9aragrap7e 8!<!=!>.

O-8ECTI/

Analyser avec les participants le sens de la phrase de Jésus ; ‘per!""e"e pe#$ %!&r e r!(#*e +e D&e# '& "e ",$ +e "!#%e# ,détachant bien l’importance de la réincarnation pour le progrès desesprits .

CONCLUSION

7a#ue nouvelle réincarnation constitue une opportunité de progr&s #ue *ieu ! dans son

infinie miséricorde ! conc&de au- esprits afin #u’ils se perfectionnent et réussissent ) atteindre

Son &gne.

O-SER*ATION

38






LIRE TOUT LE TETE

! 4<el <gement Jait Ni?o;Fme propos ;e 8:s<s et po<r<oi G

icod&me croyait #ue (ésus était un envoyé de *ieu avec la mission d’instruire les 7ommes .Il pensait

ainsi parce #ue ! sac7ant des prodiges #ue (ésus faisait ! il reconnut #ue personne ne pourrait les faire

si *ieu n’avait pas été avec lui .

2atre! nous savons #ue vous "tes venu de la part de *ieu pour nous instruire comme un docteur Q car

personne ne saurait faire les miracles #ue vous faites! si *ieu n:était pas avec lui.

% A <i 8:s<s se r:JFre <an; il aJJirme <’il est n:?essaire ;e naitre ;e no<vea<po<r voir le Ro>a<me ;e Die< G

Bue seulement par la réincarnation ! nous avons les possi$ilités de rac7eter les dé$its passés et

construire notre progr&s spirituel! nous 7a$ilitant ainsi ) voir le oyaume de *ieu . +ne e-istence est

insuffisante pour #ue nous atteignons le perfectionnement nécessaire .

En vérité! en vérité! %e vous le dis ' 9ersonne ne peut voir le royaume de *ieu s:il ne nat de nouveau.

' 4<’est ?e <e signiJie renatre ;’ea< et ;’esprit G

9our comprendre ce passage nous avons $esoin de nous reporter ) une épo#ue pendant la#uelle (ésus

parlait et prenait en compte ce #ui donc était connu sur les sciences p7ysi#ues .A cette épo#ue l’eau

était considérée le sym$ole de la nature matérielle et l’uni#ue génitrice de la vie ! d’ou renatre ;el’ea< signifiait ! retourner ) la vie avec le corps p7ysi#ue . *’un autre cPté de cette épo#ue %us#u’) nos

%ours ! l’esprit est sym$ole de nature intelligente Q ainsi renatre ;e l’esprit correspond ) renatre avec

son Rme .

‘En vérité! en vérité! %e vous le dis ' Si un 7omme ne renat de l:eau et de l:Esprit! il ne peut entrer dans

le royaume de *ieu .’

3;



) Comment interpr:ter la pBrase ;e 8:s<s Si un 7omme ne renat de l:eau et de l:Esprit!

il ne peut entrer dans le royaume de *ieu .’

(ésus distingue seulement le corps de l’esprit comme évidence ) l’origine de c7acun de nous ! éclairant

#ue le corps gén&re un autre corps ! mais ne gén&re pas l’esprit !car seulement *ieu ! Esprit Supr"me )

#ui tout préside ! peut créer l’esprit .

La formation du corps est indépendante de l’esprit ! #ui lui prée-iste de fa,on #ue les traits p7ysi#ues !

transmis au- fils par les parents ! n’ont rien ) voir avec les caractéristi#ues morales! au-#uelles l’esprit

n’7érite pas ! mais apporte lui m"me de vies antérieures .

, 4<elle interpr:tation po<vons no<s ;onner l’interpr:tation ;< Matre L+Espritso<JJle oV il ve<t H vo<s enten;eQ sa voiK= mais vo<s ne saveQ ni ;+oV il vient ni oV ilva H en est6il ;e mme ave? to<t Bomme <i est n: ;e l’esprit G

ous pouvons l’interpréter comme une relation ) l’Esprit de *ieu #ui étant omniprésent ! est tou%ours

en toutes parties ! et nous ne pouvons le localiser ! tout comme de l’esprit de l’7omme #ui en

réincarnant ! ou$lie tout des e-istences antérieures ! ne sac7ant rien de ce #u’il a été ni de ce #u’il

sera .

Si l’esprit ! ou l’Rme avait été crée en m"me temps #ue le corps ! nous saurions d’ou il vient ! car nous

connatrions le commencement .

1 Devant la s<rprise ;e Ni?o;Fme ;evant ;e tels enseignements = <’apporte 8:s<s G

Il réaffirme la vérité de ses paroles et l’autorité de son témoignage !découlant de la supr"me sagesse

#u’il poss&de ! comme esprit pur .

(ésus ne laissa aucun doute #uant ) la véracité de ses propos ! relatifs ) la réincarnation de l’esprit ou

de la pluralité des e-istences en affirmant Q ‘nous ne disons seulement #ue ce #ue nous savons et nous

ne donnons témoignage #ue de ce #ue nous avons vu ’.

2 4<elle leon prati<e po<vons no<s tirer ;e ?es enseignements G

Bue c7a#ue nouvelle e-istence est une occasion de progr&s #ue la miséricorde infinie de *ieu nous

con,oit pour #ue nous puissions atteindre plus rapidement son oyaume . Il nous revient de $ien

administrer c7a#ue instant de notre vie ! nous dévouant ) la c7arité et ) la prati#ue incessante du Hien .

enais ! maintenant dans tes propos !déli$érations et attitudes ! travaillant pour surpasser les

o$stacles #ui t’entourent et atteignant par anticipation la victoire sur toi m"me et sur le temps .


3<




CHAPITRE IV-

PERSONNE NE PEUT VOIR LE ROYAUME DE DIEU

S'IL NE NAIT DE NOUVEAU.

8. ?r! il y avait un 7omme d:entre les 97arisiens! nommé icod&me! sénateur des (uifs! @ #ui vint la

nuit trouver (ésus! et lui dit ' 2atre! nous savons #ue vous "tes venu de la part de *ieu pour nous

instruire comme un docteur Q car personne ne saurait faire les miracles #ue vous faites! si *ieu n:est

avec lui.

(ésus lui répondit ' En vérité! en vérité! %e vous le dis ' Personne ne peut voir le royaume de ieu s :il

ne na!t de nouveau.

icod&me lui dit ' omment peut natre un 7omme #ui est dé%) vieu- 9eut@il rentrer dans le sein de

sa m&re! pour natre une seconde fois

(ésus lui répondit ' En vérité! en vérité! %e vous le dis ' Si un 7omme ne renat de l:eau et de l:Esprit! il

ne peut entrer dans le royaume de *ieu. @ e #ui est né de la c7air est c7air! et ce #ui est né de l:Esprit

est Esprit. @ e vous étonne pas de ce #ue %e vous ai dit! #u:il faut #ue vous naissie de nouveau. @

L:Esprit souffle o il veut! et vous entende sa voi-! mais vous ne save d:o il vient! ni o il va Q il enest de m"me de tout 7omme #ui est né de l:Esprit.

icod&me lui répondit ' omment cela peut@il se faire @ (ésus lui dit ' Buoi vous "tes matre en

IsraXl! et vous ignore ces c7oses @ En vérité! en vérité! %e vous dis #ue nous ne disons #ue ce #ue

nous savons! et #ue nous ne rendons témoignage #ue de ce #ue nous avons vu Q et cependant vous ne

recevre point notre témoignage. @ 2ais si vous ne me croye pas lors#ue %e vous parle des c7oses de

la terre! comment me croire@vous lors#ue %e vous parlerai des c7oses du ciel MSaint (ean! c7. III! v .

de 1 ) 1/.N

<. es mots ' Y"i un #omme ne rena!t de l :eau et de l : $sprit, ont été interprétés dans le sens de la

régénération par l:eau du $apt"me Q mais le te-te primitif portait simplement ' %e rena!t de l :eau et de

l : $sprit, tandis #ue! dans certaines traductions! ) de l : $sprit on a su$stitué ' du "aint&$sprit, ce #ui ne

3=



répond plus ) la m"me pensée. e point capital ressort des premiers commentaires faits sur l:Evangile!

ainsi #ue cela sera un %our constaté sans é#uivo#ue possi$le1.

=. 9our comprendre le sens vérita$le de ces paroles! il faut également se reporter ) la signification

du mot eau #ui n:était point employé dans son acception propre.

Les connaissances des Anciens sur les sciences p7ysi#ues étaient tr&s imparfaites Q ils croyaient #ue

la terre était sortie des eau-! c:est pour#uoi ils regardaient l :eau comme l:élément générateur a$solu Q

c:est ainsi #ue dans la Zen&se il est dit ' YL:Esprit de *ieu était porté sur les eau- Q flottait ) la surface

des eau- Q @ Bue le firmament soit fait au milieu des eau- Q @ Bue les eau- #ui sont sous le ciel se

rassem$lent en un seul lieu! et #ue l:élément aride paraisse Q @ Bue les eau- produisent des animau-

vivants #ui nagent dans l:eau! et des oiseau- #ui volent sur la terre et sous le firmament.W

*:apr&s cette croyance! l:eau était devenue le sym$ole de la nature matérielle! comme l:Esprit était

celui de la nature intelligente. es mots ' YSi l:7omme ne renat de l:eau et de l:Esprit! ou en eau et en

Esprit!W signifient donc ' YSi l:7omme ne renat avec son corps et son Rme.W :est dans ce sens #u:ils

ont été compris dans le principe.

ette interprétation est d:ailleurs %ustifiée par ces autres paroles ' e qui est né de la c#air est c#air,et ce qui est né de l'$sprit est l'$sprit. (ésus fait ici une distinction positive entre l:Esprit et le corps.

e qui est né de la c#air est c#air, indi#ue clairement #ue le corps seul proc&de du corps! et #ue

l:Esprit est indépendant du corps.

>. ('$sprit souffle o) il veut ; vous entende* sa voi+, mais vous ne save* ni d'o) il vient ni o) il va !

peut s:entendre de l'$sprit de ieu #ui donne la vie ) #ui il veut! ou de l'me de l'#omme Q dans cette

derni&re acception! YDous ne save d:o il vient ni o il vaW signifie #ue l:on ne connat ni ce #u:a été!

ni ce #ue sera l:Esprit. Si l:Esprit! ou Rme! était créé en m"me temps #ue le corps! on saurait d:o il

vient! puis#u:on connatrait son commencement. En tout état de cause! ce passage est la consécration

du principe de la prée-istence de l:Rme! et par consé#uent de la pluralité des e-istences.

1 La traduction d'ster!ald est con"orme au te#te primiti" ; elle porte $ nerena%t de l'eau et de l'&sprit ; celle de acy dit $ du Saint-Esprit ; celle deLamennais $ de l'Esprit-Saint.

3>



LA REINCARNATION

2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 4 .9aragrap7e 10 ) 18

O-8ECTI/

Etudier le principe de la réincarnation comme $ase des enseignements de (ésus et des

prop7&tes de l’Ancien 5estament ! détac7ant $ien #ue cette connaissance provient depuisl’Anti#uité et #ue le spiritisme ) peine l’interpr&te et le met ) la porté de tous .

CONCLUSION

La réincarnation de l’esprit ! connue des anciens 7é$reu- !enregistrés dans de nom$reu-

passages de l’Ancien 5estament et enseigné par (ésus fait partie de la Loi de *ieu .Le

spiritisme ) peine en approfondit sa compré7ension et la rend accessi$le ) tous ! avec pour

vue l’éclaircissement de l’7umanité et le progr&s des esprits .

40



O-SER*ATION

Le dirigeant en lisant le te-te ! devra s’assurer de la compl&te compré7ension du voca$ulaire par les participants .


LIRE LE #ARA0RA#&E ! ET !!

!. A l’:po<e o< 8:s<s parlait et <e 8ean aptiste vivait = ?omment Ja<;rait il interpr:terla pBrase H ‘ Dep<is le temps ;e Saint 8ean -aptiste <s<’ maintenant’ G

Etant (ean ! le propre Elie réincarné ! (ésus fait allusion ) l’épo#ue ) la#uelle Saint (ean Haptiste était

Elie ! laissant clair #ue les deu- sont le m"me esprit dans deu- incarnations distinctes .

(ésus réaffirme clairement le principe de la réincarnation ! #uand il dit ‘si vous voule comprendre ce

#ue %e vous dis! c:est lui@m"me #ui est Elie #ui doit venir’.

%. A <elle violen?e 8:s<s se r:JFre 6t6il ;ans ?e passage G

A la violence de la loi mosaG#ue #ui ! considérant le oyaume de *ieu comme un espace p7ysi#ue

réservé e-clusivement au- 7é$reu- ! la 5erre 9romise! ordonnait l’e-termination des autres peuples

!car étant infid&les ! ils ne pourraient entrer dans le paradis #ui leur appartenaient.

*epuis l’épo#ue de (ean Hatiste %us#u’) nos %ours ! le royaume de *ieu est pris par la Diolence et ce

sont les violents #ui l’emportent .

'. 4<el no<vel enten;ement 8:s<s no<s apporte propos ;< Ro>a<me ;e Die< G

Il nous enseigne #ue ce royaume n’est la propriété d’aucun peuple ! mais l’7éritage de tous ceu- #ui

aime *ieu et son proc7ain .Il éta$lit une nouvelle loi selon #ue l’on o$tient le ciel par la c7arité ! la

douceur et non pas la violence .

(ésus est une référence dans l’7istoire de l’7umanité de la 5erre ! #ui éta$lit une nouvelle

compré7ension du oyaume des ieu- et une nouvelle forme de convivialité entre les 7ommes ! $asées sur l’amour .

41



). 4<el est le sens ;e l’eKpression H ‘4<e ?el<i6l enten;e <i a ;es oreilles po<r enten;re’.

(ésus reconnaissait #ue m"me tous ceu- #ui avaient entendu parler de Saint (ean Haptiste et d’Eliecomme étant la m"me personne ! pourraient l’entendre ! vu #ue leur niveau de progr&s spirituel ne leur

permettait pas de comprendre certaines vérités .

A cette épo#ue comme au%ourd’7ui ! ni tous ceu- #ui entendent la parole de (ésus la comprennent Q et

en moindre #uantité sont ceu- #ui la mettent en prati#ue .

Lire les paragrapBes !% et !'

,. De <elle Jaon le propBFte IsaWe = s<ggFre ;ans ?e teKte = le prin?ipe ;e la r:in?arnation G

En disant' Yeu- de votre peuple #u:on avait fait mourir vivront de nouveau.W Avec cette p7rase

e-plicite ! le prop7&te éloigne l’7ypot7&se #u’il serait ) peine en train de parler dans le sens spirituel !

car s’in en avait été ainsi il aurait dit il aurait dit ' vivent encore! et non vivront de nouveau. *ans le

sens spirituel! ces mots seraient un non@sens! puis#u:ils impli#ueraient une interruption dans la vie de

l:Rme.

‘eu- #ui étaient tués au milieu de moi ressusciteront’.

Lire les paragrapBes !) et !,

1. 4<el est le sens ;es trois versions ;< livre ;e 8o G

Elles font allusion de fa,on non é#uivo#ue ) la réincarnation de l’esprit ! se référent tant au terme de la

vie matérielle ! avec le dépouillement du corps !comme la condition d’espérance dans la#uelle est

l’esprit ! alors #u’il attend une autre opportunité de retourner ) la vie dans un nouveau corps .

YEn finissant les %ours de mon e+istence terrestre, %:attendrai! car j: y reviendrai ;W

2. Comme ase ;ans la leon ;’a<o<r;’B<i = po<vons no<s ?on?l<re <e la r:in?arnationest <n prin?ipe r:?ent ;:Jen;< par le Spiritisme G

on ! ce principe était présent dans la culture des peuples anciens et dans les livres sacrés de l’ancien

testament ! il a été enseigné il y a deu- mille ans par (ésus . Le Spiritisme a ) peine approfondi son

entendement et la rendu accessi$le ) $eaucoup .

4/



La réincarnation est une loi de *ieu et sa notion se perd dans l’Anti#uité . Le Spiritisme vient

réveiller ce concept ! l’éclairant au mieu- en le mettant ) la portée dE $eaucoup .

E*IDENCES COM#LEMANTAIRES


CHAPITRE IV-



10. ?r! depuis le temps de (ean@Haptiste %us#u:) présent! le royaume des ieuse prend par violence!

et ce sont les violents #ui l:emportent Q @ car! %us#u:) (ean! tous les prop7&tes! aussi $ien #ue la loi! ont

prop7étisé Q @ et si vous voule comprendre ce #ue %e vous dis! c'est lui&m-me qui est $lie qui doit

venir. @ Bue celui@l) entende #ui a des oreilles pour entendre. MSaint 2att7ieu! c7 TI! v . de 1/ ) 18.N

11. Si le principe de la réincarnation e-primé dans saint (ean pouvait! ) la rigueur! "tre interprété dans

un sens purement mysti#ue! il ne saurait en "tre de m"me dans ce passage de saint 2att7ieu! #ui est

sans é#uivo#ue possi$le ' c:est L+I@2E2E qui est $lie qui doit venir ; il n:y a l) ni figure! ni

allégorie ' c:est une affirmation positive. @ Y*epuis le temps de (ean@Haptiste %us#u:) présent le

royaume des cieuse prend par violence.W Bue signifient ces paroles! puis#ue (ean@Haptiste vivait

encore ) ce moment@l) (ésus les e-pli#ue en disant ' YSi vous voule comprendre ce #ue %e dis! c:est

lui@m"me #ui est Elie #ui doit venir.W ?r! (ean n:étant autre #u:Elie! (ésus fait allusion au temps o

(ean vivait sous le nom d:Elie. Y(us#u:) présent le royaume des cieuse prend par violence!W est une

autre allusion ) la violence de la loi mosaG#ue #ui commandait l:e-termination des infid&les pour

gagner la 5erre 9romise! 9aradis des é$reu-! tandis #ue! selon la nouvelle loi! le ciel se gagne par la

c7arité et la douceur.

9uis il a%oute ' ue celui&l/ entende qui a des oreilles pour entendre. es paroles! si souvent

répétées par (ésus! disent clairement #ue tout le monde n:était pas en état de comprendre certaines

vérités.

43



1/. eu- de votre peuple #u:on avait fait mourir vivront de nouveau ; ceu- #ui étaient tués au milieu

de moi ressusciteront. éveille@vous de votre sommeil! et c7ante les louanges de *ieu! vous #ui

7a$ite dans la poussi&re Q parce #ue la rosée #ui tom$e sur vous est une rosée de lumi&re! et #ue vous

ruinere la terre et le r&gne des géants. MIsaGe! c7. TTDI! v. 1>.N

13. e passage d:IsaGe est tout aussi e-plicite ' Yeu- de votre peuple #u:on avait fait mourir vivront de

nouveau.W Si le prop7&te avait entendu parler de la vie spirituelle! s:il avait voulu dire #ue ceu- #ue

l:on a fait mourir n:étaient pas morts en Esprit! il aurait dit ' vivent encore, et non vivront de nouveau.

*ans le sens spirituel! ces mots seraient un non@sens! puis#u:ils impli#ueraient une interruption dans la

vie de l:Rme. *ans le sens de régénération morale, ils seraient la négation des peines éternelles!

puis#u:ils éta$lissent en principe #ue tous ceu+ qui sont morts revivront.

14. 2ais #uand l:7omme est mort une fois, #ue son corps! séparé de son esprit! est consumé! #ue

devient@il L:7omme étant mort une fois! pourrait@il $ien revivre de nouveau 0 *ans cette guerre o %e

me trouve tous les %ours de ma vie! %:attends #ue mon c7angement arrive. M(?H! c7. TID! v. 10! 14.

5raduction de Le 2aistre de Sacy.N

Buand l:7omme meurt! il perd toute sa force! il e-pire Q puis o est@il @ Si l:7omme meurt! revivra&t&

il 0 Attendrai@%e tous les %ours de mon com$at! %us#u:) ce #u:il m:arrive #uel#ue c7angement 1Id.

5raduction protestante d:?ster[ald.N

Buand l:7omme est mort! il vit tou%ours Q en finissant les %ours de mon e+istence terrestre, %:attendrai!

car j: y reviendrai de nouveau. M Id . Dersion de l:Eglise grec#ue.N

18. Le principe de la pluralité des e-istences est clairement e-primé dans ces trois versions. ?n ne

peut supposer #ue (o$ ait voulu parler de la régénération par l:eau du $apt"me #u:il ne connaissait

certainement pas. YL:7omme étant mort une fois! pourrait@il $ien revivre de nouveau 0W L:idée de

mourir une fois et de revivre! impli#ue celle de mourir et de revivre plusieurs fois. La version de

l:Eglise grec#ue est encore plus e-plicite! si c:est possi$le. YEn finissant les %ours de mon e+istence

terrestre, %:attendrai! car j: y reviendrai ;W c:est@)@dire! %e reviendrai ) l:e-istence terrestre. eci est aussi

clair #ue si #uel#u:un disait ' Y(e sors de ma maison! mais %:y reviendrai.W

Y*ans cette guerre o %e me trouve tous les %ours de ma vie! j:attends #ue mon c7angement arrive.W

(o$ veut évidemment parler de la lutte #u:il soutient contre les mis&res de la vie Q il attend son

c7angement! c:est@)@dire il se résigne. *ans la version grec#ue! j:attendrai sem$le plutPt s:appli#uer )

la nouvelle e-istence ' YLors#ue mon e-istence terrestre sera finie! j'attendrai, car %:y reviendrai QW (o$sem$le se placer! apr&s sa mort! dans l:intervalle #ui sépare une e-istence de l:autre! et dire #ue l) il

attendra son retour.

44



LA REINCARNATION ET LES LIENS DE /AMILLE

=

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 4 .9aragrap7e 1=

O-8ECTI/

Eclairer #ue les esprits s’unissent ! sur 5erre et dans l’erraticité ! par des liens mutuels

d’affection ! #ui deviennent de plus en plus étroits et de moins en moins liés ) la mati&re )c7a#ue nouvelle incarnation .

CONCLUSION

i m"me la passion des sens! ni m"me les intér"ts matériels lient le esprits Q seulement

l’affection sinc&re les maintient uni ! tant sur 5erre #ue dans le iel .

48



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !3

!. 4<elle est la relation aJJe?tive ;es esprits ;ans la vie spirit<elle

Ils forment des groupes ou familles unis par l:affection! la sympat7ie et la similitude des

inclinations ! et %ouissent de la su$lime %oie d’"tre ensem$les ! partageant de nouvelles

e-périences.

eureu- d:"tre ensem$le! ces esprits se rec7erc7ent les uns les autres.

%. 4<’arrive6t6il ?es esprits <an; <ne no<velle in?arnation les re?on;<it a<mon;e mat:riel G

Les uns restent séparés #ue momentanément! se rec7erc7ant de nouveau dans l’érraticité W

comme des amis au retour d:un voyage! d’autres se suivent dans l:incarnation! o ils sont

réunis dans une m"me famille! ou dans un m"me cercle! travaillant ensem$le ) leur mutuel

avancement.

Si les uns sont incarnés et #ue les autres ne le soient pas! ils n:en sont pas moins unis par la pensée Q ceu- #ui sont li$res veillent sur ceu- #ui sont en captivité .

'. De <elle Jaon l’aJJe?tion entre les esprits ;evient pl<s Jortes ?Ba<ein?arnation G

Apr&s c7a#ue e-istence ils atteignent des niveau- supérieurs de perfectionnement les rendant

de moins en moins attac7és ) la mati&re . Leur affection devient plus vive par cela m"me

#u:elle est plus épurée! #u:elle n:est plus trou$lée par l:égoGsme ni par les nuages des passions.

4;



Ils peuvent donc ! M les espritsN ainsi parcourir un nom$re illimité d:e-istences corporelles

sans #u:aucune atteinte soit portée ) leur mutuelle affection.

). 4<elle est la ;iJJeren?e entre <ne aJJe?tion spirit<elle et <ne aJJe?tion ?Barnelle G

L’affection spirituelle est celle #ui vérita$lement lie les Rmes et l’uni#ue #ui survive ) la

destruction du corps . L’affection c7arnelle unie les "tres ) travers les sens ! disparaissant

%ustement avec le corps .

Il n:y a de dura$les #ue les affections spirituelles Q les affections c7arnelles s:éteignent avec la

cause #ui les a fait natre .

,. Les liaisons as:es s<r les int:rts restent elles ;ans le mon;e ;es esprits G

on les personnes unies par le seul mo$ile de l:intér"t! de #uel#ue nature #ue ce soit ne

représente rien l’une pour l’autre ! simplement #ue le simple instrument de satisfaction de

leurs am$itions .*e tels intér"ts ne survivent pas ) la vie corporelle .

eu- #ui se lient par intér"ts ne sont réellement rien l:un ) l:autre ' la mort les sépare sur la

terre et dans le ciel.

1. #o<r <elle raison s>mpatBisons no<s o< anti s>mpatBisons no<s ave? ?ertaines

personnes = mme ;es Jamiliers G

es sentiments peuvent révéler des sympat7ies de vies passées ou des ri-es ou des désaccords

antérieurs .

Il se présente dans la présente incarnation des occasions pour fortifier des liens d’amitié et

surpasser des désaccords et malentendus .

2. Dans la vie a?t<elle avons no<s pl<sie<rs pFres et pl<sie<rs mFres G

on . *ans le monde spirituelle les liaisons consanguines #ui découlent de la c7air

disparaissent Q l) nous sommes tous fr&res .

*u fait #u’un 7omme est eu di- incarnations il ne s’ensuit pas #u’il va rencontrer! dans le

monde des esprits di- p&res et di- m&res MN L) il rencontrera tou%ours ceu- #ui ont été

l’o$%et de son affection .

3. 4<elle leon ;e vie no<s ;onne le tBFme ;’a<o<r;’B<i G

4<



Bue la réincarnation nous proportionne une convivialité constante ! avec ceu- #ue nous

aimons et #ui rien m"me apr&s la mort ne réussit ) séparer ceu- #ui s’unissent pour la sinc&re

affection .

Sur le plan p7ysi#ue comme sur le plan spirituel l’amour lie les "tres par des liens

indissolu$les ! #ui deviennent plus étroits ) c7a#ue nouvelle incarnation .



CHAPITRE IV-



Les liens de famille fortifiés par la réincarnation et %risés par l'unitéd'e&istence.

1=. Les liens de famille ne sont point détruits par la réincarnation! ainsi #ue le pensent

certaines personnes Q ils sont au contraire fortifiés et resserrés ' c:est le principe opposé #ui les

détruit.

Les Esprits forment dans l:espace des groupes ou familles unis par l:affection! la sympat7ie

et la similitude des inclinations Q ces Esprits! 7eureu- d:"tre ensem$le! se rec7erc7ent Q

l:incarnation ne les sépare #ue momentanément! car! apr&s leur rentrée dans l:erraticité! ils se

retrouvent comme des amis au retour d:un voyage. Souvent m"me ils se suivent dans

l:incarnation! o ils sont réunis dans une m"me famille! ou dans un m"me cercle! travaillant

ensem$le ) leur mutuel avancement. Si les uns sont incarnés et #ue les autres ne le soient pas!

ils n:en sont pas moins unis par la pensée Q ceu- #ui sont li$res veillent sur ceu- #ui sont en

captivité Q les plus avancés c7erc7ent ) faire progresser les retardataires. Apr&s c7a#ue

e-istence ils ont fait un pas dans la voie de la perfection Q de moins en moins attac7és ) la

mati&re! leur affection est plus vive par cela m"me #u:elle est plus épurée! #u:elle n:est plus

trou$lée par l:égoGsme ni par les nuages des passions. Ils peuvent donc ainsi parcourir un

nom$re illimité d:e-istences corporelles sans #u:aucune atteinte soit portée ) leur mutuelle

affection.

4=



Il est $ien entendu #u’il s:agit ici de l:affection réelle d:Rme ) Rme! la seule #ui survive ) la

destruction du corps! car les "tres #ui ne s:unissent ici@$as #ue par les sens n:ont aucun motif

de se rec7erc7er dans le monde des Esprits. Il n:y a de dura$les #ue les affections spirituelles Q

les affections c7arnelles s:éteignent avec la cause #ui les a fait natre Q or cette cause n:e-iste

plus dans le monde des Esprits! tandis #ue l:Rme e-iste tou%ours. Buant au- personnes unies

par le seul mo$ile de l:intér"t! elles ne sont réellement rien l:une ) l:autre ' la mort les séparesur la terre et dans le ciel.

LA REINCARNATION ET LES LIENS DE /AMILLE

>

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 4 .9aragrap7e 1> ) /3

O-8ECTI/

Analyser ) la lumi&re de la doctrine spirite ! la présence et l’a$sence d’affinité entre les

personnes #ui int&grent une m"me famille et éta$lir une relation entre la progression graduelle

des esprits et l’incessant étroitement des liens d’affection entre eu- .

CONCLUSION

L’environnement familier est! en m"me temps! une école de fraternité et une officine de progr&s. A travers les successives incarnations! dans les#uelles nous sommes parents et

4>



enfants! nous apprenons ) aimer et ) pardonner! et dans la condition de fr&res! nous nous

approc7ons de *ieu le 9&re.

O-SER*ATION

Le dirigeant en lisant le te-te! devra s’assurer de la compl&te compré7ension du voca$ulaire

par les participants.


LIRE LE #ARA0RA#&E !56%

!. A <oi po<vons no<s atri<er <ne aJJe?tion et <n on enten;ement <i se v:riJie entre les

personnes ;’<ne mme Jamille Ges sentiments paraissent révéler l’e-istence d’une sympat7ie antérieure #ui les a rapproc7és dans le

passé et les maintient liés dans le présent .

Le facteur #ui contri$ue ) l’approc7e des esprits et sa naissance dans une m"me famille est la

sympat7ie découlant de l’affinité des goUts et les inclinations .

%. 4<ant l’asen?e ;’aJJinit: entre Jamiliers = <’est ?e <e ?ela r:vFle G

Bue dans ce groupe sont réunis des esprits étrangers les uns et les autres sans aucun vé7icule desympat7ie entre eu- .

Les vérita$les liens de la famille sont ceu- de l’esprit ! et non de la c7air .

'. 4<elle est la Jinalit: ;e l’entr:e ;’esprits antipatBi<es o< :trangers ?omme memres;’<ne Jamille G

endre possi$le l’occasion de progr&s pour les uns et d’épreuves pour les autres ! ) travers laconvivialité familiale . Ainsi les mauvais s:améliorent peu ) peu au contact des $ons et par les soins

80



#u:ils en re,oivent ! désirant la disparition de l’indifférence et de l’antipat7ie #ui les sépare et la

fortification des liens d’affection .

:est ainsi #ue s:éta$lit la fusion entre les différentes catégories d:esprits! comme elle s:éta$lit sur la

terre entre les races et les peuples.

). A travers les s<??essives in?arnations = la <antit: ;es memres ;’<ne Jamille a<gmente6t6elle in;:Jiniment G

on . Le fait #u:un 7omme aura eu di- incarnations! il ne s:ensuit pas #u:il retrouvera dans le

monde des Esprits di- p&res! di- m&res! di- maris! di- femmes et un nom$re proportionné d:enfants et

de nouveau- parents Qmais l) il y trouvera ceu- #ui auront été l’o$%et de son affection avec les#uels il

aura été attac7és sur la terre! ) des conditions différentes! ou dans une m"me condition .

*ans le monde des esprits il n’y a ni p&re ni m&re ! ni fils Q l) nous sommes tous fr&res .

LIRE LE #ARA0RA#&E %!

,. So<s l’opti<e anti r:in?arnationniste = ?omment sont les liens aJJe?tiJs entre lesesprits <i ?onstit<ent <ne mme Jamille G

ette doctrine annule nécessairement la prée-istence de l:Rme et défend le principe #ue les

Rmes sont créées en m"me temps #ue le corps. En conclusion ! il e-iste ) peine une occasion

matérielle de convivialité entre les familiers ! sans aucun lien affectif antérieur ! ni possi$ilitéde nouvelle rencontre future .

La filiation des familles est ainsi réduite ) la seule filiation corporelle !sans #uelcon#ue lien

spirituel.

LIRE LE #ARA0RA#&E %%

1. Y a6t6il possiilit: a<K esprits ;e progresser = s<ivant la ;o?trine antir:in?arnationniste G

L’esprit n’ayant #u’une incarnation ! son progr&s reste donc limité ) une uni#ue e-istence !

apr&s son destin sera irrévoca$lement déterminé ! cessant n’importe #uelle possi$ilité de

perfectionnement .

Les esprits #ui sont liés par des liens de famille selon #u:ils ont $ien ou mal vécu! vont

immédiatement dans le sé%our des $ien7eureu- ou dans l:enfer éternel Q restant ainsi

immédiatement séparés et sans espoir de se revoir nouvellement .

81



LIRE LE #ARA0RA#&E %'

2. 4<elles alternatives l’Bomme ren?ontre a<o<r;’B<i = a<to<r ;< J<t<r aprFs lamort G

En résumé! #uatre alternatives se présentent ) l:7omme pour son avenir d:outre@tom$e '

• 1\ le néant! selon la doctrine matérialiste .

• /\ l:a$sorption dans le tout universel! selon la doctrine pant7éiste .

• 3] l:individualité avec fi-ation définitive du sort! selon la doctrine de l:Eglise .

• 4\ l:individualité avec progression indéfinie! selon la doctrine spirite.

Avec la pluralité des e-istences! #ui est insépara$le de la progression graduelle! il y a certitudedans la continuité des rapports entre ceu- #ui se sont aimés! et c:est l) ce #ui constitue la

vérita$le famille.

3. 4<elle leon ;evons no<s tirer ;e ?es enseignements G

ous devons tou%ours "tre tolérants ! avec les personnes de notre famille #ui rév&lent des

tendances différentes des nPtres ! c7erc7ant ) les entourer de notre compré7ension et de nos

soins ! car nous savons #ue nous sommes tous fils du m"me 9&re et fr&res de toute

l’7umanité .

La réincarnation stimule notre solidarité entre incarnés et désincarnés et %oints ) ceu- #ui

incarnant dans notre famille ! nous réclament aide et encouragement ! amour et protection .


8/




CHAPITRE IV-



1>. L:union et l:affection #ui e-istent entre parents sont l:indice de la sympat7ie antérieure

#ui les a rapproc7és Q aussi dit@on en parlant d:une personne dont le caract&re! les goUts et les

inclinations n:ont aucune similitude avec ceu- de ses proc7es! #u:elle n:est pas de la famille.

En disant cela! on énonce une plus grande vérité #u:on ne le croit. *ieu permet! dans les

familles! ces incarnations d:Esprits antipat7i#ues ou étrangers! dans le dou$le $ut de servir

d:épreuve pour les uns! et de moyen d:avancement pour les autres. 9uis les mauvais

s:améliorent peu ) peu au contact des $ons et par les soins #u:ils en re,oivent Q leur caract&re

s:adoucit! leurs moeurs s:épurent! les antipat7ies s:effacent Q c:est ainsi #ue s:éta$lit la fusionentre les différentes catégories d:Esprits! comme elle s:éta$lit sur la terre entre les races et les

peuples.

/0. La crainte de l:augmentation indéfinie de la parenté! par suite de la réincarnation! est

une crainte égoGste! #ui prouve #ue l:on ne se sent pas un amour asse large pour le reporter

sur un grand nom$re de personnes. +n p&re #ui a plusieurs enfants les aime@t@il donc moins

#ue s:il n:en avait #u:un seul 2ais! #ue les égoGstes se rassurent! cette crainte n:est pas

fondée. *e ce #u:un 7omme aura eu di- incarnations! il ne s:ensuit pas #u:il retrouvera dans le

monde des Esprits di- p&res! di- m&res! di- femmes et un nom$re proportionné d:enfants et de

nouveau- parents Q il n:y retrouvera tou%ours #ue les m"mes o$%ets de son affection #ui luiauront été attac7és sur la terre! ) des titres différents! et peut@"tre au m"me titre.

83



/1. Doyons maintenant les consé#uences de la doctrine de la non@réincarnation. ette

doctrine annule nécessairement la prée-istence de l:Rme Q les Rmes étant créées en m"me

temps #ue le corps! il n:e-iste entre elles aucun lien antérieur Q elles sont compl&tement

étrang&res les unes au- autres Q le p&re est étranger ) son fils Q la filiation des familles se

trouve ainsi réduite ) la seule filiation corporelle! sans aucun lien spirituel. Il n:y a donc aucun

motif de se glorifier d:avoir eu pour anc"tres tels ou tels personnages illustres. Avec la

réincarnation! anc"tres et descendants peuvent s:"tre connus! avoir vécu ensem$le! s:"tre

aimés! et se trouver réunis plus tard pour resserrer leurs liens sympat7i#ues.

//. Doil) pour le passé. Buant ) l:avenir! selon un des dogmes fondamentau- #ui découlent

de la non@réincarnation! le sort des Rmes est irrévoca$lement fi-é apr&s une seule e-istence Q

la fi-ation définitive du sort impli#ue la cessation de tout progr&s! car s:il y a progr&s

#uelcon#ue! il n:y a plus de sort définitif Q selon #u:elles ont $ien ou mal vécu! elles vont

immédiatement dans le sé%our des $ien7eureu- ou dans l:enfer éternel Q elles sont ainsi

immédiatement séparées pour toujours, et sans espoir de se rapproc#er jamais, de telle sorte

#ue p&res! m&res et enfants! maris et femmes! fr&res! soeurs! amis! ne sont %amais certains de

se revoir ' c:est la rupture la plus a$solue des liens de famille.

Avec la réincarnation! et le progr&s #ui en est la consé#uence! tous ceu- #ui se sont aimés

se retrouvent sur la terre et dans l:espace! et gravitent ensem$le pour arriver ) *ieu. S:il en est

#ui faillissent en route! ils retardent leur avancement et leur $on7eur! mais tout espoir n:est pas

perdu Q aidés! encouragés et soutenus par ceu- #ui les aiment! ils sortiront un %our du $our$ier

o ils sont engagés. Avec la réincarnation enfin! il y a solidarité perpétuelle entre les incarnés

et les désincarnés! de l) le resserrement des liens d:affection.

/3. En résumé! #uatre alternatives se présentent ) l:7omme pour son avenir d:outre@tom$e '1\ le néant! selon la doctrine matérialiste Q /\ l:a$sorption dans le tout universel! selon la

doctrine pant7éiste Q 3] l:individualité avec fi-ation définitive du sort! selon la doctrine de

l:Eglise Q 4\ l:individualité avec progression indéfinie! selon la doctrine spirite. Selon les deu-

premi&res les liens de famille sont rompus apr&s la mort! et il n:y a nul espoir de se retrouver Q

avec la troisi&me! il y a c7ance de se revoir! pourvu #ue l:on soit dans le m"me milieu! et ce

milieu peut "tre l:enfer comme le paradis Q avec la pluralité des e-istences! #ui est insépara$le

de la progression graduelle! il y a certitude dans la continuité des rapports entre ceu- #ui se

sont aimés! et c:est l) ce #ui constitue la vérita$le famille.

84



LA 8USTICE DES A//LICTIONS

10

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e 1 ) 3

O-8ECTI/

Analyser avec les participants #ue nos afflictions ont une cause %uste ! car elles dérivent de la

%ustice divine Q et de relever #ue la patience et la résignation nous soulagent de nos épreuves

et nous réservent des satisfactions futures .

CONCLUSION

9ersonne ne souffre sans %uste cause ! car *ieu ne le permettrai pas . 9ourtant dans nos

afflictions ! nous c7erc7ons la consolation dans la patience et la résignation ! nous souvenant

tou%ours #ue la vie future nous réserve de su$limes %oies .

88



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !

!. 4<i sont ?e<K <i ple<rent et <i seront ?onsol:s G

eu- #ui souffrent leurs privations avec résignation et patience .

eu- #ui souffrent ! mais #ui se révoltent et désesp&rent n’auront pas la consolation dont

parle (ésus .

%. Et ?e<K <i sont aJJam:s et alt:r:s ;e <sti?e= <i sont ils G

e sont les sans %ustice Q ceu- #ui souffrent en consé#uence des inégalités entre les 7ommes Qceu- #ui voient leurs droits non respectés sans #ue l’on entende leurs réclamations .

Il n’est pas rare #ue les affamés et altérés de %ustice soient d’anciens despotes atteints par

l’infailli$le %ustice de *ieu ! au moment adé#uat .

'. 4<i sont ?e<K <i so<JJrent pers:?<tion po<r la <sti?e G

8;



eu- #ui c7erc7ent ) défendre les plus fai$les ! ils parlent pour ceu- #ui n’ont pas de voi- !ils

c7erc7ent le droit des in%ustifiés .eu- #ui com$attent l’erreur! incommodent les puissants et

deviennent la ci$le de leur persécution .

*ans ce monde comme le notre ! mar#ué par l’égoisme et par l’in%ustice !lutter pour une

société %uste et fraternelle apporte des persécutions au%ourd’7ui ! mais réserve des %oiesfutures .


). A <els pa<vres 8:s<s se r:JFre6t6il G

Au- dépourvus de $iens matériau- ! privés des moyens matériau- indispensa$les ) la

survivance ! #ui ne réclament pas de la mis&re #u’ils e-périmentent! mais c7erc7ent dans leur travail la satisfaction de leurs nécessités ! et dans la prati#ue du $ien !l’opportunité de

l’ascension spirituelle .Surtout ) ceu- #ui ne s’accommodent pas et c7erc7ent ! avec

é#uili$re ! l’amélioration .

En r&gle générale ! les pauvres d’au%ourd’7ui sont les ric7es d’7ier #ui n’ont pas su utiliser

leurs ric7esses en faveur du $ien et au service de leur proc7ain .

,. Etre pa<vres est = ;on? = la ?on;ition po<r otenir le ro>a<me ;es ?ie<K et lagr?e ;ivine G

on ! a$solument pas . ic7es et pauvres sont également fils de *ieu et lui ! #ui est toute

%ustice et amour ! personne ne méprise pour cause de condition matérielle. La condition pour

o$tenir la grRce divine est notre comportement devant la vie . ’est l’amour #ue nous dédions

) notre sem$la$le . ’est la prati#ue du $ien et le vécu de l’Evangile .

Il y a $eaucoup de pauvres #ui sont méc7ants ! comme il y a $eaucoup de ric7es #ui sont $ons

.

1. A to<s les ri?Bes sera6t6il r:serv: la ;o<le<r G

8<



on! Souffriront ceu- #ui auront fait un mauvais usage de leurs $iens ! les utilisant

e-clusivement pour leur propre profit Q ceu- #ui se %ugent propriétaires et non dépositaires de

la fortune #ue *ieu leur conc&de Q ceu- #ui n’utilisent pas la ric7esse au $énéfice d’autrui .

2al7eur ) vous #ui rie maintenant! parce #ue vous sere réduits au- pleurs et au- larmes.

LIRE LE #ARA0RA#&E '

2. 4<an; :n:Ji?ierons no<s ;es ?ompensations promises par 8:s<s ;ans ?epassage G

Seulement dans la vie future nous pourrons en %ouir ! car l) dans la condition d’esprits ! sans

les constrictions du corps p7ysi#ue et les limitations de la vie matérielle ! nous

e-périmenteront des satisfactions #ue m"me les plus grandes %oies terriennes ne pourraient

nous offrir une telle comparaison .

Les compensations #ue (ésus promet au- affligés de la terre ne peuvent avoir lieu #ue dans la

vie future .

3. Comment pe<t on ?roire ;ans la <sti?e ;e Die< = et en mme temps eKpli<er la;iJJ:ren?e ;e ?Ban?e entre les Bommes G

Etant *ieu la Supr"me (ustice! il ne permettrait pas #ue #uel#u’un souffre sans #u’il le

mérite .9ourtant si #uel#u’un souffre! %uste doit "tre la cause de sa douleur! et seulement le

prée-istence de l’esprit peut e-pli#uer l’inégalité dans la répartition du $ien et du mal entre

les 7ommes . Il y a des cas! aussi ou l’esprit sollicite la douleur! avant de réincarner! comme

épreuve plus rapide pour se rapproc7er dans le c7emin $énit du progr&s .

Si au%ourd’7ui nous souffrons et ne faisons rien dans cette e-istence #ui puisse donner un

motif ) notre souffrance ! nous devons la c7erc7er dans des vies antérieures ! car *ieu ne nous

permettrait pas de souffrir sans raison .

EDI*EES ?29LE2E5AIES .

8=




CHAPITRE V-

IENHEUREU/ LES A00LIES.

1. Hien7eureu- ceu- #ui pleurent! parce #u:ils seront consolés. @ Hien7eureu- ceu- #ui sont

affamés et altérés de %ustice! parce #u:ils seront rassasiés. @ Hien7eureu- ceu- #ui souffrent

persécution pour la %ustice! parce #ue le royaume des cieu- est ) eu-. MSaint 2att7ieu! c7. D!v. 8! ;! 10.N

/. Dous "tes $ien7eureu-! vous #ui "tes pauvres! parce #ue le royaume des cieu- est ) vous. @

Dous "tes $ien7eureu-! vous #ui ave faim maintenant! parce #ue vous sere rassasiés. @ Dous

"tes 7eureu-! vous #ui pleure maintenant! parce #ue vous rire. MSaint Luc! c7. DI! v. /0! /1.N

2ais mal7eur ) vous! ric7es parce #ue vous ave votre consolation dans le monde. @

2al7eur ) vous #ui "tes rassasiés! parce #ue vous aure faim. @ 2al7eur ) vous #ui rie

maintenant! parce #ue vous sere réduits au- pleurs et au- larmes. MSaint Luc! c7. DI! v . /4!

/8.N

8>



ustice des afflictions.

3. Les compensations #ue (ésus promet au- affligés de la terre ne peuvent avoir lieu #ue

dans la vie future Q sans la certitude de l:avenir! ces ma-imes seraient un non@sens! $ien plus!

ce serait un leurre. Avec cette certitude m"me on comprend difficilement l:utilité de souffrir

pour "tre 7eureu-. :est! dit@on! pour avoir plus de mérite Q mais alors on se demande

pour#uoi les uns souffrent plus #ue les autres Q pour#uoi les uns naissent dans la mis&re et les

autres dans l:opulence! sans avoir rien fait pour %ustifier cette position Q pour#uoi au- uns rien

ne réussit! tandis #u:) d:autres tout sem$le sourire 2ais ce #ue l:on comprend encore moins!

c:est de voir les $iens et les mau- si inégalement partagés entre le vice et la vertu Q de voir les

7ommes vertueu- souffrir ) cPté des méc7ants #ui prosp&rent. La foi en l:avenir peut consoler

et faire prendre patience! mais elle n:e-pli#ue pas ces anomalies #ui sem$lent démentir la

%ustice de *ieu.

ependant! d&s lors #u:on admet *ieu! on ne peut le concevoir sans l:infini des

perfections Q il doit "tre toute puissance! toute %ustice! toute $onté! sans cela il ne serait pas

*ieu. Si *ieu est souverainement $on et %uste! il ne peut agir par caprice ni avec partialité.

(es vicissitudes de la vie ont donc une cause, et puisque ieu est juste, cette cause doit -tre juste. Doil) ce dont c7acun doit se $ien pénétrer. *ieu a mis les 7ommes sur la voie de cette

cause par les enseignements de (ésus! et au%ourd:7ui! les %ugeant asse mUrs pour la

comprendre! il la leur rév&le tout enti&re par le spiritisme, c:est@)@dire par la voi+ des $sprits.

LES CAUSES ACTUELLES DES A//LICTIONS

11

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e 4 et 8.

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos des causes actuelles des afflictions ! montrant comment

procéder devant elles et comment les éviter ! re7aussant leurs finalités pour notre progr&s

spirituel .

;0



CONCLUSION

+ne auto analyse sinc&re rév&lera #ue! dans la ma%orité des cas! nous sommes les causeurs denos souffrances .Elles e-istent pour nous avertir #ue nous nous trompons et pour percevoir la

différence entre le $ien et le mal. ous utilisons donc! cette e-périence pour nous améliorer!

ayant comme support les enseignements de (ésus .

O-SER*ATION




LI"E LE !A"AG"A!(E )

1. 4<elle est l’origine ;es aJJli?tions <i se s<??F;ent ;ans nos vies G

Elles ont deu- sources $ien différentes #u:il importe de distinguer Q les unes ont leur cause

dans la vie présente! les autres dans les vies passées .

Le futur n’est pas une surprise étourdie! c’est la consé#uence des actes présents .Avant d’"tre

$ons ou méc7ants avec les autres! nous sommes $ons ou mauvais avec nous m"mes .

/. 4<e ;evons no<s Jaire ;evant les ma<K <e no<s aJJligent G

Faire une sinc&re auto analyse !car elle nous montre notre responsa$ilité dans la ma%eure

partie des mau- Q donc avec $eaucoup d’7umilité nous devons corriger nos erreurs pour notre

propre $énéfice.

ous devons faire tout ce #ui nous est possi$le pour la correction de nos erreurs

;1



M ommenter des e-emples de mau- #ui découlent de notre incurie et de notre fauteN

'. Cette a<to anal>se retar;erait elle la spontan:it: ;e nos a?tions G

Digilant nos pensées et c7erc7ant ) é#uili$rer nos actions au- enseignements de (ésus ! nouséviterons $eaucoup d’amertumes .

ous devons surveiller constamment nos pensées et nos actions pour ne pas tom$er dans la

répétition d’une erreur .

). Comment :viter les ma<K <i no<s aJJligent G5ravaillant autant pour notre amélioration morale! #ue pour notre apprentissage intellectuel !

prenant tou%ours pour $ase les enseignements de (ésus .

5ravaillant avec amour et vivant dans les enseignements de (ésus ! nous éviterons les

afflictions .

LIRE LE #ARA0RA#&E ,

,. L’a??omplissement ;e la loi B<maine atteint elle to<tes les Ja<tes G

on ! La loi 7umaine atteint certaines fautes! mais elle frappe plus spécialement celles #ui portent

pré%udice ) la société! et non celles #ui ne nuisent #u:) ceu- #ui les commettent

*ieu veut le progr&s de toutes ses créatures Q c:est pour#uoi il ne laisse impunie aucune déviation du

droit c7emin.

1. 4<elle est la Jinalit: ;e la so<JJran?e ;e l’&omme G

L’avertir #u’il se trompe . Les souffrances lui donnent une e-périence !faisant sentir la différence entre

le $ien et le mal ! et le $esoin de s’améliorer pour éviter de nouvelles erreurs .Il e-iste aussi la

souffrance provenant d’épreuves volontaires #ue l’Esprit c7erc7e comme o$%ectif d’accélérer son

progr&s .

5ant pour les petites comme pour les grandes c7oses l’7omme est tou%ours puni pour ce #u’il fait .

<. Lors<e no<s re?onnaissons ea<?o<p trop tar; nos erre<rs = avons no<s <el<es

?Ban?e ;e les ?orriger G

;/



?ui ! la vie ne finit pas . 5out maléfice e-ige une réparation! comme tout $énéfice contient une

récompense adé#uate. La miséricorde de *ieu nous occasionne une opportunité de recommencer pour

le $ien.

‘Apr&s la nuit de la tom$e! luira le soleil d:une nouvelle vie dans la#uelle il pourra mettre ) profit

l:e-périence du passé et ses $onnes résolutions pour l:avenir ’.



CHAPITRE V-


*auses actuelles des afflictions.

4. Les vicissitudes de la vie sont de deu- sortes! ou! si l:on veut! ont deu- sources $iendifférentes #u:il importe de distinguer Q les unes ont leur cause dans la vie présente! les autres

en de7ors de cette vie.

En remontant ) la source des mau- terrestres! on reconnatra #ue $eaucoup sont la

consé#uence naturelle du caract&re et de la conduite de ceu- #ui les endurent.

• Bue d:7ommes tom$ent par leur propre faute om$ien sont victimes de leur

imprévoyance! de leur orgueil et de leur am$ition

• Bue de gens ruinés par défaut d:ordre! de persévérance! par inconduite ou pour n:avoir

pas su $orner leurs désirs

• Bue d:unions mal7eureuses parce #u:elles sont un calcul d:intér"t ou de vanité! et #uele coeur n:y est pour rien

;3



• Bue de dissensions! de #uerelles funestes on aurait pu éviter avec plus de modération

et moins de suscepti$ilité

• Bue de maladies et d:infirmités sont la suite de l:intempérance et des e-c&s de tous

genres.

• Bue de parents sont mal7eureu- dans leurs enfants! parce #u:ils n:ont pas com$attu lesmauvaises tendances de ceu-@ci dans leur principe 9ar fai$lesse ou indifférence! ils

ont laissé se développer en eu- les germes de l:orgueil! de l:égoGsme et de la sotte

vanité #ui dess&c7ent le coeur! puis! plus tard! récoltant ce #u:ils ont semé! ils

s:étonnent et s:affligent de leur man#ue de déférence et de leur ingratitude.

• Bue tous ceu- #ui sont frappés au coeur par les vicissitudes et les déceptions de la vie

interrogent froidement leur conscience Q #u:ils remontent de proc7e en proc7e ) la

source des mau- #ui les affligent! et ils verront si! le plus souvent! ils ne peuvent pas

dire ' "i j:avais fait, ou n:avais pas fait telle c#ose, je ne serais pas dans telle position.

• A #ui donc s:en prendre de toutes ces afflictions! si ce n:est ) soi@m"me L:7omme estainsi! dans un grand nom$re de cas! l:artisan de ses propres infortunes Q mais! au lieu

de le reconnatre! il trouve plus simple! moins 7umiliant pour sa vanité d:en accuser le

sort! la 9rovidence! la c7ance défavora$le! sa mauvaise étoile! tandis #ue sa mauvaise

• Les mau- de cette nature forment assurément un tr&s nota$le contingent dans les

vicissitudes de la vie Q l:7omme les évitera #uand il travaillera ) son amélioration

morale autant #u:) son amélioration intellectuelle.

8. La loi 7umaine atteint certaines fautes et les punit Q le condamné peut donc se dire #u:il

su$it la consé#uence de ce #u:il a fait Q mais la loi n:atteint pas et ne peut atteindre toutes lesfautes Q elle frappe plus spécialement celles #ui portent pré%udice ) la société! et non celles #ui

ne nuisent #u:) ceu- #ui les commettent. 2ais *ieu veut le progr&s de toutes ses créatures Q

c:est pour#uoi il ne laisse impunie aucune déviation du droit c7emin Q il n:est pas une seule

faute! #uel#ue lég&re #u:elle soit! pas une seule infraction ) sa loi! #ui n:ait des consé#uences

forcées et inévita$les plus ou moins fRc7euses Q d:o il suit #ue! dans les petites c7oses comme

dans les grandes! l:7omme est tou%ours puni par o il a péc7é. Les souffrances #ui en sont la

suite sont pour lui un avertissement #u:il a mal fait Q elles lui donnent l:e-périence! lui font

sentir la différence du $ien et du mal! et la nécessité de s:améliorer pour éviter ) l:avenir ce #ui

a été pour lui une source de c7agrins! sans cela il n:aurait aucun motif de s:amender Q confiant

dans l:impunité! il retarderait son avancement! et par consé#uent son $on7eur futur.

2ais l:e-périence vient #uel#uefois un peu tard Q #uand la vie a été gaspillée et trou$lée!

#ue les forces sont usées et #ue le mal est sans rem&de! alors l:7omme se prend ) dire ' Si au

dé$ut de la vie %:avais su ce #ue %e sais maintenant! #ue de fau- pas %:aurais évités "i c:était /

recommencer, %e m:y prendrais tout autrement Q mais il n:est plus temps omme l:ouvrier

paresseu- dit ' (:ai perdu ma %ournée! lui aussi se dit ' (:ai perdu ma vie Q mais de m"me #ue

pour l:ouvrier le soleil se l&ve le lendemain! et une nouvelle %ournée commence #ui lui permet

de réparer le temps perdu! pour lui aussi! apr&s la nuit de la tom$e! luira le soleil d:une

nouvelle vie dans la#uelle il pourra mettre ) profit l:e-périence du passé et ses $onnes

résolutions pour l:avenir.

;4



LES CAUSES ANTERIEURES DES A//LICTIONS

1/

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e ; ) > .

O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue les tourments #ui affligent l’7omme découlent des erreurs

prati#uées par lui m"me dans cette vie ou dans une autre ! ou des épreuves c7erc7ées pour

accélérer son progr&s ! détac7ant $ien l’action de la %ustice divine dans la distri$ution de ces parcelles de douleur et son effet salutaire sur le perfectionnement de l’esprit .

;8



CONCLUSION

5oute souffrance ! #uand ce n’est pas une épreuve c7oisie par le propre esprit ! pour un

progr&s plus rapide ! au cas ou il soit généralement accepté comme résignation ! est le fruit

d’erreurs prati#uées dans cette vie ou dans un e autre vie . La certitude de la %ustice de *ieu

nous donne la patience et la résignation pour #ue nous les acceptions ! transformant cette

certitude comme progr&s spirituel .

O-SER*ATIONLe dirigeant en lisant le te-te! devra s’assurer de la compl&te compré7ension du voca$ulaire



LIRE LE #ARA0RA#&E 1 ET 2

!. De <elle nat<re sont les ?a<ses <i ;onnent origine a<K aJJli?tions ;e l’Bomme G

ous pouvons les classifier en deu- groupes Q les afflictions dont la cause premi&re est

l’7omme par lui m"me et celles #ui pour le moins en apparence ! éc7appent totalement ) son

influence et paraissent l’atteindre comme par fatalité .

Il y a pourtant ! les revers et les accidents #ue l’7omme provo#ue par son irresponsa$ilité et

son imprudence et d’autres #u’aucune prévision ne peut emp"c7er .

%. Comment po<vons no<s eKpli<er la J:li?it: ;es <ns et la so<JJran?e ;es a<tres =sans nier la <sti?e et la ont: ;e Die< G

ec7erc7ant les causes antérieures #ui ont donné leurs origines ! et si elles ne peuvent pas "tre

trouvées dans l’e-istence présente ! elles doivent lors "tre c7erc7ées dans des e-istences

passées .

;;



*ieu ne punit pas! si nous sommes punis! c:est #ue nous avons fait le mal Q si nous n:avons

pas fait le mal dans cette vie! nous l:avons fait dans une autre. otre punition est notre

rectification d’actes du prétérit présent ou passé .

'. L’Bomme <i prati<e le mal est6il to<o<rs p<ni ;ans le ;:ro<lement ;e la mmeeKisten?e G

9as tou%ours .Il peut "tre totalement punis dans cette e-istence ! comme il peut l’"tre #ue

partiellement ou m"me ! ne recevoir aucune punition pendant cette période . ependant! il

n’éc7appera %amais au- consé#uences de ses fautes .

‘La prospérité du méc7ant n:est #ue momentanée! et s:il n:e-pie pas au%ourd:7ui! il e-piera

demain! tandis #ue celui #ui souffre en est ) l:e-piation de son passé ’.

). A <oi est ;<e la so<JJran?e ;e l’Bomme G

*’un cPté les fautes par lui commises ! soit dans cette vie ou dans des vies antérieures c:est@)@

dire #ue! par une %ustice distri$utive rigoureuse! l:7omme endure ce #u:il a fait endurer au-

autres . *’un autre cPté ! en raison de sa destination sur 5erre comme monde e-piatoire ! ou

l’7omme incarne en vertu de ses imperfections .

‘ S:il a été dur et in7umain! il pourra "tre ) son tour traité durement et avec in7umanité Q s:il a

été orgueilleu-! il pourra natre dans une condition 7umiliante Q s:il a été avare! égoGste! ou s:ila fait un mauvais usage de sa fortune! il pourra "tre privé du nécessaire Q s:il a été mauvais fils!

il pourra souffrir dans ses enfants! etc ’.


,. Les tri<lations sont elles impos:es a<K esprits o< sont elles ?Ber?B:es par l<imme G

Il y a deu- situations . Les tri$ulations de la vie peuvent "tre imposées ) des Esprits endurcis!

ou trop ignorants pour #u’ils s ‘éclaircissent et trouvent ! dans la prati#ue du $ien ! la

li$ération de leurs douleurs ! les esprits pénitents! détenteurs de meilleur éclaircissement !

c7erc7ent spontanément les tri$ulations désireu- de réparer le mal #u:ils ont fait .

‘ es tri$ulations sont donc ) la fois des e-piations pour le passé #u:elles c7Rtient! et des

épreuves pour l:avenir #u:elles préparent ’.


;<



1. #e<t on ?on?l<re <e to<te ;o<le<r pren; origine ;’<ne Ja<te prati<:e parl’esprit G

Il n’e-iste pas tou%ours de relation . *e nom$reuse fois l’esprit n’a rien ) réparer ! maisc7erc7e dans la douleur ! les épreuves dont il a $esoin pour conclure sa dépuration et activer

son progr&s .

La souffrance #ui n:e-cite pas de murmures peut sans doute "tre une e-piation! mais c:est

l:indice #u:elle a été plutPt c7oisie volontairement #u:imposée! et la preuve d:une forte

résolution! ce #ui est un signe de progr&s.

2. 4<elle est la ;iJJ:ren?e entre eKpiation et :pre<ve G

L’e-piation est une correction imposée ) l’esprit provo#uant c7e lui murmures ! désespoir et

révolte contre *ieu. L’épreuve #uant ) elle est une tac7e ! une mission mar#uée par la

souffrance #ue l’esprit a demandé pour se perfectionner .

Ainsi l:e-piation sert tou%ours d:épreuve! mais l:épreuve n:est pas tou%ours une e-piation

Epreuves ou e-piations! ce sont tou%ours les signes d:une infériorité relative! car ce #ui est

parfait n:a plus $esoin d:"tre éprouvé.

3. Comment po<vons no<s appli<er ?ette leon ;ans notre vie G

Affrontant nos tri$ulations sans révolte ! avec résignation et patience ! certains #ue la %ustice

divine ne nous laissera pas souffrir sans cause!et tentant de faire de la souffrance une source

de purification et progr&s spirituel .

elui #ui souffre $eaucoup doit reconnatre #u’il a $eaucoup ) e-pier et doit affronter avec

courage les vicissitudes ! sac7ant #u’en elles est la li$ération de sa douleur et l’acc&s pour de

su$limes %oies .


;=




CHAPITRE V-


Ca<ses ant:rie<res ;es aJJli?tions.

;. 2ais s:il est des mau- dont l:7omme est la premi&re cause dans cette vie! il en est

d:autres au-#uels il est! en apparence du moins! compl&tement étranger! et #ui sem$lent le

frapper comme par fatalité. 5elle est! par e-emple! la perte d:"tres c7éris! et celle des soutiens

de famille Q tels sont encore les accidents #ue nulle prévoyance ne pouvait emp"c7er Q les

revers de fortune #ui dé%ouent toutes les mesures de prudence Q les fléau- naturels Q puis les

infirmités de naissance! celles surtout #ui Ptent ) des mal7eureu- les moyens de gagner leur

vie par le travail ' les difformités! l:idiotie! le crétinisme! etc.

eu- #ui naissent dans de pareilles conditions n:ont assurément rien fait dans cette vie pour

mériter un sort si triste! sans compensation! #u:ils ne pouvaient éviter! #u:ils sont dans

l:impuissance de c7anger par eu-@m"mes! et #ui les met ) la merci de la commisération pu$li#ue. 9our#uoi donc des "tres si disgraciés! tandis #u:) cPté! sous le m"me toit! dans la

m"me famille! d:autres sont favorisés sous tous les rapports

;>



Bue dire enfin de ces enfants #ui meurent en $as Rge et n:ont connu de la vie #ue les

souffrances 9ro$l&mes #u:aucune p7ilosop7ie n:a encore pu résoudre! anomalies #u:aucune

religion n:a pu %ustifier! et #ui seraient la négation de la $onté! de la %ustice et de la providence

de *ieu! dans l:7ypot7&se #ue l:Rme est créée an m"me temps #ue le corps! et #ue son sort est

irrévoca$lement fi-é apr&s un sé%our de #uel#ues instants sur la terre. Bu:ont@elles fait! ces

Rmes #ui viennent de sortir des mains du réateur! pour endurer tant de mis&res ici@$as! etmériter dans l:avenir une récompense ou une punition #uelcon#ue! alors #u:elles n:ont pu faire

ni $ien ni mal

ependant! en vertu de l:a-iome #ue tout effet a une cause! ces mis&res sont des effets #ui

doivent avoir une cause Q et d&s lors #u:on admet un *ieu %uste! cette cause doit "tre %uste. ?r!

la cause précédant tou%ours l:effet! puis#u:elle n:est pas dans la vie actuelle! elle doit "tre

antérieure ) cette vie! c:est@)@dire appartenir ) une e-istence précédente. *:un autre cPté! *ieu

ne pouvant punir pour le $ien #u:on a fait! ni pour le mal #u:on n:a pas fait! si nous sommes

punis! c:est #ue nous avons fait le mal Q si nous n:avons pas fait le mal dans cette vie! nous

l:avons fait dans une autre. :est une alternative ) la#uelle il est impossi$le d:éc7apper! et dans

la#uelle la logi#ue dit de #uel cPté est la %ustice de *ieu.L:7omme n:est donc pas tou%ours puni! ou compl&tement puni dans son e-istence présente!

mais il n:éc7appe %amais au- consé#uences de ses fautes. La prospérité du méc7ant n:est #ue

momentanée! et s:il n:e-pie au%ourd:7ui! il e-piera demain! tandis #ue celui #ui souffre en est )

l:e-piation de son passé. Le mal7eur #ui! au premier a$ord! sem$le immérité! a donc sa raison

d:"tre! et celui #ui souffre peut tou%ours dire ' Y9ardonne@moi! Seigneur! parce #ue %:ai

péc7é.W

<. Les souffrances pour causes antérieures sont souvent! comme celles des fautes actuelles!

la consé#uence naturelle de la faute commise Q c:est@)@dire #ue! par une %ustice distri$utive

rigoureuse! l:7omme endure ce #u:il a fait endurer au- autres Q s:il a été dur et in7umain! il pourra "tre ) son tour traité durement et avec in7umanité Q s:il a été orgueilleu-! il pourra

natre dans une condition 7umiliante Q s:il a été avare! égoGste! ou s:il a fait un mauvais usage

de sa fortune! il pourra "tre privé du nécessaire Q s:il a été mauvais fils! il pourra souffrir dans

ses enfants! etc.

Ainsi s:e-pli#uent! par la pluralité des e-istences! et par la destination de la terre! comme

monde e-piatoire! les anomalies #ue présente la répartition du $on7eur et du mal7eur entre les

$ons et les méc7ants ici@$as. ette anomalie n:e-iste en apparence #ue parce #u:on ne prend

son point de vue #ue de la vie présente Q mais si l:on s:él&ve! par la pensée! de mani&re )

em$rasser une série d:e-istences! on verra #u:il est fait ) c7acun la part #u:il mérite! sans

pré%udice de celle #ui lui est faite dans le monde des Esprits! et #ue la %ustice de *ieu n:est %amais interrompue.

L:7omme ne doit %amais perdre de vue #u:il est sur un monde inférieur o il n:est maintenu

#ue par ses imperfections. A c7a#ue vicissitude! il doit se dire #ue s:il appartenait ) un monde

plus avancé cela n:arriverait pas! et #u:il dépend de lui de ne plus revenir ici@$as! en travaillant

) son amélioration.

=. Les tri$ulations de la vie peuvent "tre imposées ) des Esprits endurcis! ou trop ignorants

pour faire un c7oi- en connaissance de cause! mais elles sont li$rement c7oisies et acceptées

par des Esprits repentants #ui veulent réparer le mal #u:ils ont fait et s:essayer ) mieu- faire.

5el est celui #ui! ayant mal fait sa tRc7e! demande ) la recommencer pour ne pas perdre le

$énéfice de son travail. es tri$ulations sont donc ) la fois des e-piations pour le passé

<0



#u:elles c7Rtient! et des épreuves pour l:avenir #u:elles préparent. endons grRces ) *ieu #ui!

dans sa $onté! accorde ) l:7omme la faculté de la réparation! et ne le condamne pas

irrévoca$lement sur une premi&re faute.

>. Il ne faudrait pas croire cependant #ue toute souffrance endurée ici@$as soitnécessairement l:indice d:une faute déterminée Q ce sont souvent de simples épreuves c7oisies

par l:Esprit pour ac7ever son épuration et 7Rter son avancement. Ainsi l:e-piation sert tou%ours

d:épreuve! mais l:épreuve n:est pas tou%ours une e-piation Q mais! épreuves ou e-piations! ce

sont tou%ours les signes d:une infériorité relative! car ce #ui est parfait n:a plus $esoin d:"tre

éprouvé. +n Esprit peut donc avoir ac#uis un certain degré d:élévation! mais! voulant avancer

encore! il sollicite une mission! une tRc7e ) remplir! dont il sera d:autant plus récompensé! s:il

en sort victorieu-! #ue la lutte aura été plus péni$le. 5elles sont plus spécialement ces

personnes au- instincts naturellement $ons! ) l:Rme élevée! au- no$les sentiments innés #ui

sem$lent n:avoir apporté rien de mauvais de leur précédente e-istence! et #ui endurent avec

une résignation toute c7rétienne les plus grandes douleurs! demandant ) *ieu de les supporter

sans murmure. ?n peut! au contraire! considérer comme e-piations les afflictions #ui e-citentles murmures et poussent l:7omme ) la révolte contre *ieu.

La souffrance #ui n:e-cite pas de murmures peut sans doute "tre une e-piation! mais c:est

l:indice #u:elle a été plutPt c7oisie volontairement #u:imposée! et la preuve d:une forte

résolution! ce #ui est un signe de progr&s.

LES OU-LIS DU #ASSE

!'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e 11 .

O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue l’ou$li du passé est un acte de miséricorde de *ieu pour nous et

#ue cet ou$li est d’une grande importance pour notre évolution spirituelle .

<1



CONCLUSION

L’ou$li du passé ! ) l’inverse d’un c7Rtiment est un don céleste ! car ) travers lui ! nous

occultons au- autres et ) nous m"mes les erreurs commises . Ainsi donc ! la voi- de la

conscience ne cesse de nous montrer les mauvaises tendances ! nous avertissant #u’il est

nécessaire de les corriger .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !!

!. #o<r<oi l’Bomme o<lie6t6il ses eKisten?es ant:rie<res G

9arce #ue si l’7omme se souvenait de ses erreurs! 7aines! rancoeurs! remords ! ses souvenirs

serviraient d’o$stacles ) son progr&s .

Inconvenance des souvenirs du passé . M commenterN

/. Les so<venirs ;es eKisten?es ant:rie<res po<rraient elles ren;re ;iJJi?iles nosrelations so?iales G

?ui .Elles pourraient nous pertur$er devant des personnes #ue nous avons offensées ou par

les#uelles nous avons été pré%udiciés dans des e-istences passées .e serait un facteur de

désé#uili$re dans notre vie .

</



econnatre dans un "tre tr&s c7er celui au#uel nous avons apporté un pré%udice ou celui #ui

nous a apporté un pré%udice dans une e-istence passé ! serait un facteur de désé#uili$re dans

notre vie .

'. 4<els mo>ens Die< no<s ?on?F;e po<r ?orriger les Ja<tes ;es vies ant:rie<res G

*ieu nous a donné ! la voi- de la conscience et nos tendances instinctives Q il nous Pte ce #ui

pourrait nous nuire pour notre avancement Q les souvenirs du passé .

*ieu nous a donné! pour nous améliorer! %uste ce #ui nous est nécessaire et peut nous suffire '

la voi- de la conscience et nos tendances instinctives .

). Est6il possile ;e savoir s<r <els points no<s avons Jaillis ;ans ;’a<tres

eKisten?es G?ui! $ien #ue la plupart des fois ! il nous a été voilé l’erreur #ue nous avons commise ! mais

les mauvaises tendances nous indi#uent le type de fai$lesses morales #ui nous a induit ) la

c7ute Q l’orgueil! la vanité! l’égoGsme! l’am$ition et %us#u’) m"me la gloutonnerie etc

os mauvaises tendances nous indi#uent nos fautes ) corriger .

,. #o<vons no<s tirer proJit ;e nos ma<vaises ten;an?es G

?ui !les reconnaissant et laissant la voi- de la conscience nous indi#uer comment les corriger .

Les $onnes résolutions #ue nous prenons sont la voi- de la conscience nous avertissant de ce

#ui est $ien ou mal! et nous donnant la force de résister au- mauvaises tentations.

1. L’o<li ;< pass: est6il permanent G on! c’est seulement dans la vie corporelle #ue nous ou$lions ce #ue nous avons été .Le

souvenir revient au moment ou l’esprit se li$&re du corps ! par la désincarnation ou durant le

sommeil! #uand il réussit ) avoir une li$erté relative .

Le souvenir du passé s’efface dans la vie corporelle et se manifeste durant le sommeil .

EDI*EES ?29LE2E5AIES

<3




CHAPITRE V-


u%li du passé.

11. :est en vain #u:on o$%ecte l:ou$li comme un o$stacle ) ce #ue l:on puisse profiter de

l:e-périence des e-istences antérieures. Si *ieu a %ugé ) propos de %eter un voile sur le passé!

c:est #ue cela devait "tre utile. En effet! ce souvenir aurait des inconvénients tr&s graves Q il

pourrait! dans certains cas! nous 7umilier étrangement! ou $ien aussi e-alter notre orgueil! et

par cela m"me entraver notre li$re ar$itre Q dans tous les cas! il eUt apporté un trou$le

inévita$le dans les relations sociales.

L:Esprit renat souvent dans le m"me milieu o il a dé%) vécu! et se trouve en relation avec

les m"mes personnes! afin de réparer le mal #u:il leur a fait. S:il reconnaissait en elles celles

#u:il a 7aGes! sa 7aine se réveillerait peut@"tre Q et dans tous les cas il serait 7umilié devant

celles #u:il aurait offensées.

*ieu nous a donné! pour nous améliorer! %uste ce #ui nous est nécessaire et peut noussuffire ' la voi- de la conscience et nos tendances instinctives Q il nous Pte ce #ui pourrait nous

nuire.

<4



L:7omme apporte en naissant ce #u:il a ac#uis Q il nat ce #u:il s:est fait Q c7a#ue e-istence

est pour lui un nouveau point de départ Q peu lui importe de savoir ce #u:il a été ' il est puni!

c:est #u:il a fait le mal Q ses tendances mauvaises actuelles sont l:indice de ce #ui reste )

corriger en lui! et c:est l) sur #uoi il doit concentrer toute son attention! car de ce dont il s:est

compl&tement corrigé! il ne reste plus de trace. Les $onnes résolutions #u:il a prises sont la

voi- de la conscience #ui l:avertit de ce #ui est $ien ou mal! et lui donne la force de résister au- mauvaises tentations.

*u reste! cet ou$li n:a lieu #ue pendant la vie corporelle. entré dans la vie spirituelle!

l:Esprit retrouve le souvenir du passé ' ce n:est donc #u:une interruption momentanée! comme

celle #ui a lieu dans la vie terrestre pendant le sommeil! et #ui n:emp"c7e pas de se souvenir le

lendemain de ce #u:on a fait la veille et les %ours précédents.

e n:est m"me pas seulement apr&s la mort #ue l:Esprit recouvre le souvenir de son passé Q

on peut dire #u:il ne le perd %amais! car l:e-périence prouve #ue dans l:incarnation! pendant le

sommeil du corps! alors #u:il %ouit d:une certaine li$erté! l:Esprit a la conscience de ses actes

antérieurs Q il sait pour#uoi il souffre! et #u:il souffre %ustement Q le souvenir ne s:efface #ue

pendant la vie e-térieure de relations. 2ais ) défaut d:un souvenir précis #ui pourrait lui "tre péni$le et nuire ) ses rapports sociau-! il puise de nouvelles forces dans ces instants

d:émancipation de l:Rme! s:il a su les mettre ) profit.

LES MOTI/S DE RESI0NATION!)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e 1/ et 13 .

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos de la consolation dont parle (ésus ) ceu- #ui souffrent !

argumentant $ien comment doit "tre cette souffrance pour #u’elle devienne un $ut de

con#u"te pour la félicité .

<8



CONCLUSION

Les afflictions sont des rac7ats devant la %ustice divine ! découlant de nos erreurs du passé.

Les accepter avec résignation c’est s’en ac#uitter . ependant ! $lasp7émer c’est en retarder

son paiement et contacter de nouveau- dé$its .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !% et !'

!. #ar les paroles ;e 8:s<s pe<t on ?on?l<re <e to<s les aJJlig:s seront ?onsol:s G

on ! seulement ceu- #ui souffrent avec résignation !acceptant la douleur non pas comme un

c7Rtiment ! mais comme un correctif des erreurs du passé .

‘ MN (ésus indi#ue ) la fois la compensation #ui attend ceu- #ui souffrent! et la résignation

#ui fait $énir la souffrance comme le prélude de la guérison.

%. De <elle Jaon la so<JJran?e pe<t elle tre tra;<ite par la J:li?it: GEtant les douleurs d’au%ourd’7ui le rac7at de nos dettes du passé! la douleur constitue une

forme et opportunité $énite de délivrance de ces dettes. *onc ! est 7eureu- celui #ui solde ses

dé$its avec la %ustice divine .

2audire de la douleur c’est a$di#uer l’7omme de l’uni#ue rem&de #ui lui permette la

recon#u"te du $on7eur .

<;



'. Y a6t6il <ne a<tre raison po<r <e no<s no<s r:signons ;evant la ;o<le<r G

?ui ! la douleur résignée permet donc! #ue nous pressions notre c7emin vers *ieu . Les

douleurs de la 5erre ! #uand elles sont supportées patiemment ! nous épargnent des si&cles de

souffrances ! dans la vie future .

La souffrance ! #uand plus incisive ! mais ) c7a#ue fois plus proc7e de la cure !est une raison

suffisante pour #ue nous la supportions avec résignation .

). En ;eBors ;e la ;o<le<r r:sign:e = <elle est la maniFre ;e ra?Beter pl<srapi;ement nos ;:its G

Agissant au $énéfice du proc7ain ! soit matériel ! soit moralement .

9our "tre 7eureu-! la souffrance résignée ne suffit pas ! il est aussi nécessaire l’e-ercice du

$ien en faveur de notre proc7ain .

,. 4<’est ?e <i arrive ?e<K <i so<JJrent ave? r:signation G

Se montrer non résigné dans la souffrance est devenir insoumis ) la volonté de *ieu .eu- #uiagissent ainsi ! au lieu de solder leurs dé$its ! contractent une nouvelle dette ! édifiant un futur

tourmenteur .

‘ MN :est pour#uoi il faudra recommencer! a$solument comme si! ) un créancier #ui vous

tourmente! vous paye des acomptes! tandis #u:) c7a#ue fois vous lui emprunte de nouveau.

1. La ?ompr:Bension ;e la vie spirit<elle so<lage6elle la ;o<le<r G

?ui ! celui #ui envisage ! la vie terrienne sous le prisme de la vie spirituelle commence ) voir la souffrance comme #uel#ue c7ose de passager et donc! supporta$le . La certitude d:un avenir

proc7ain plus 7eureu- soutient et encourage

L:7omme peut adoucir ou accrotre l:amertume de ses épreuves par la mani&re dont il envisage

la vie terrestre.

2. Dans la prati<e ?omment po<vons no<s a;o<?ir nos :pre<ves G

<<



En modérant nos désirs ! évitant l’envie ! la %alouse ! l’am$ition Q donnant ) la vie matérielle la

valeur relative #ui lui est propre Q mais par dessus tout accepter avec résignation nos

épreuves ! et prati#uer $ien ) son proc7ain .

*e l) lui viendra un calme et une résignation aussi utile ) la santé du corps #u’) l’Rme .



CHAPITRE V-


$otifs de rési+nation.

1/. 9ar ces mots ' 2ien#eureu+ les affligés, car ils seront consolés! (ésus indi#ue ) la fois la

compensation #ui attend ceu- #ui souffrent! et la résignation #ui fait $énir la souffrance

comme le prélude de la guérison.

es mots peuvent encore "tre traduits ainsi ' Dous deve vous estimer 7eureu- de souffrir!

parce #ue vos douleurs d:ici@$as sont la dette de vos fautes passées! et ces douleurs! endurées

patiemment sur la terre! vous épargnent des si&cles de souffrance dans la vie future. Dous

deve donc "tre 7eureu- #ue *ieu réduise votre dette en vous permettant de vous ac#uitter

présentement! ce #ui vous assure la tran#uillité pour l:avenir.

L:7omme #ui souffre est sem$la$le ) un dé$iteur #ui doit une grosse somme! et ) #ui soncréancier dit ' YSi vous m:en paye au%ourd:7ui m"me la centi&me partie! %e vous tiens #uitte

<=



de tout le reste! et vous sere li$re Q si vous ne le faites pas! %e vous poursuivrai %us#u:) ce #ue

vous aye payé la derni&re o$ole.W Le dé$iteur ne serait@il pas 7eureu- d:endurer toutes sortes

de privations pour se li$érer en payant seulement le centi&me de ce #u:il doit Au lieu de se

plaindre de son créancier! ne lui dira@t@il pas merci

5el est le sens de ces paroles ' YHien7eureu- les affligés! car ils seront consolés QW ils sont

7eureu-! parce #u:ils s:ac#uittent! et #u:apr&s l:ac#uittement ils seront li$res. 2ais si! tout en

s:ac#uittant d:un cPté! on s:endette de l:autre! on n:arrivera %amais ) la li$ération. ?r! c7a#ue

faute nouvelle augmente la dette! parce #u:il n:en est pas une seule! #uelle #u:elle soit! #ui

n:entrane avec elle sa punition forcée! inévita$le Q si ce n:est au%ourd:7ui! ce sera demain Q si

ce n:est dans cette vie! ce sera dans l:autre. 9armi ces fautes! il faut placer au premier rang le

défaut de soumission ) la volonté de *ieu Q donc! si dans les afflictions on murmure! si on ne

les accepte pas avec résignation et comme une c7ose #ue l:on a dU mériter! si l:on accuse *ieu

d:in%ustice! on contracte une nouvelle dette #ui fait perdre le $énéfice #ue l:on pouvait retirer

de la souffrance Q c:est pour#uoi il faudra recommencer! a$solument comme si! ) un créancier

#ui vous tourmente! vous paye des acomptes! tandis #u:) c7a#ue fois vous lui emprunte de

nouveau.A son entrée dans le monde des Esprits! l:7omme est encore comme l:ouvrier #ui se

présente au %our de la paye. Au- uns le matre dira ' YDoici le pri- de vos %ournées de travailW Q

) d:autres! au- 7eureu- de la terre! ) ceu- #ui auront vécu dans l:oisiveté! #ui auront mis leur

félicité dans les satisfactions de l:amour@propre et les %oies mondaines! il dira ' YA vous il ne

revient rien! car vous ave re,u votre salaire sur la terre. Alle et recommence votre tRc7e.W

13. L:7omme peut adoucir ou accrotre l:amertume de ses épreuves par la mani&re dont ilenvisage la vie terrestre. Il souffre d:autant plus #u:il voit la durée de la souffrance plus

longue Q or! celui #ui se place au point de vue de la vie spirituelle em$rasse d:un coup d:oeil la

vie corporelle Q il la voit comme un point dans l:infini! en comprend la $ri&veté! et se dit #ue

ce moment péni$le est $ien vite passé Q la certitude d:un avenir proc7ain plus 7eureu- le

soutient et l:encourage! et! au lieu de se plaindre! il remercie le ciel des douleurs #ui le font

avancer. 9our celui! au contraire! #ui ne voit #ue la vie corporelle! celle@ci lui parat

intermina$le! et la douleur p&se sur lui de tout son poids. Le résultat de cette mani&re

d:envisager la vie est de diminuer l:importance des c7oses de ce monde! de porter l:7omme )

modérer ses désirs! et ) se contenter de sa position sans envier celle des autres! d:atténuer

l:impression morale des revers et des mécomptes #u:il éprouve Q il y puise un calme et une

résignation aussi utiles ) la santé du corps #u:) celle de l:Rme! tandis #ue par l:envie! la %alousie et l:am$ition! il se met volontairement ) la torture! et a%oute ainsi au- mis&res et au-

angoisses de sa courte e-istence.

<>



LE SUICIDE ET LA /OLIE

!,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e 14 ) 1;.

O-8ECTI/

Eclairer les participants les causes #ui incitent au- suicides et ) la folie ! argumentant $ien #ue

le calme ! la résignation profonde ! la foi en *ieu et la foi dans le futur sont les moyens #ue

nous devons utiliser pour les éviter

=0



CONCLUSION

Le suicide et la folie ! ne résolvent pas les actes des infortunes et des déceptions . Au

contraire Qils a$r&gent les %ours de la vie terrestre ! se li$érant un mal et en entrant un autre

plus long et plus terri$le ! #ui personne ne viole impunément la Loi de *ieu ! #ui interdit )

l’7omme d’écourter sa vie .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !) !1

!. A <oi sont ;<s les ?as ;e Jolie G

La ma%eure partie des cas sont dus ) la pertur$ation produite par les vicissitudes #ue l’7ommen’a pas la capacité de supporter .

‘MN la plupart des cas de folie sont dus ) la commotion produite par les vicissitudes #ue

l:7omme n:a pas la force de supporter ’

%. Comment ;evons no<s aJJronter les inJort<nes et les ;:?eptions ;e la vie G

ous devons les affronter avec sérénité ! comme des c7oses passag&res ! et d’elles nous

devons en tirer des le,ons #ui nous m&nent ) la con#u"te de notre $on7eur .

=1



os souffrances ne sont pas éternelles .9ensant ainsi nous vivifions dans notre cCur une

étincelle d’espérance et nos douleurs deviennent plus douces .

'. La s:r:nit: est elle la meille<re pr:servation ?ontre la Jolie et le s<i?i;e .Comment > r:<ssir G

A travers le calme ! la résignation profonde ! la foi en *ieu et de la foi dans le futur ! c’est

ainsi #ue nous constituons dans notre esprit la sérénité .

La sérénité est la meilleure préservation contre la folie et le suicide .

). Y a6t6il <n prolFme ins<rmontale <i ?on;<ise Jatalement a< s<i?i;e Geureusement ! non .Il n’y a pas une douleur #ue l’"tre 7umain ne puisse supporter .

L’Evangile est l’indicateur ! la référence sUre pour affronter les difficultés en face et les

surmonter .

Il est incontesta$le #ue le suicide a tou%ours pour cause un mécontentement ! #uels #u:en

soient les motifs particuliers #u’ils l’ont poussé .

,. 4<el est la ?a<se prin?ipale ;< s<i?i;e G

Incrédulité sur le futur !idées matérialistes et révoltes sont les meilleures incitatrices du

suicide parce #u’elles occasionnent la couardise morale .

‘La propagation des idées matérialistes est donc le poison #ui inocule c7e un grand nom$re

la pensée du suicide ’.

1. #o<r<oi le mat:rialisme et l’in?r:;iilit: ?on;<isent6ils a< s<i?i;e et la Jolie G

9arce #u’ils nous offrent rien d’autre c7ose #ue le néant. *:o il faut conclure #ue si le néant

est le seul rem&de 7éroG#ue! la seule perspective! mieu- vaut y tom$er tout de suite #ue plus

tard! et souffrir ainsi moins longtemps.

+n 7omme peut vivre #uel#ue temps sans aliment ! tr&s peu de temps sans eau ! mais il ne

peut pas vivre sans espérance .

2. De <elle maniFre la ?ro>an?e s<r la ?ontin<it: ;e la vie :vite le s<i?i;e et laJolie G

=/



ous rendant confiants dans le futur ! nous portant ) comprendre #ue les douleurs sont

passag&res ! force! #ui nous place au@dessus des événements et préserve la raison des

secousses .

E-istant l’espérance ! il y a tou%ours une raison pour vivre .



CHAPITRE V-


Le suicide et la folie.

14. Le calme et la résignation puisés dans la mani&re d:envisager la vie terrestre! et dans la

foi en l:avenir! donnent ) l:esprit une sérénité #ui est le meilleur préservatif contre la folie et le

suicide. En effet! il est certain #ue la plupart des cas de folie sont dus ) la commotion produite

par les vicissitudes #ue l:7omme n:a pas la force de supporter Q si donc! par la mani&re dont le

spiritisme lui fait envisager les c7oses de ce monde! il prend avec indifférence! avec %oie

m"me! les revers et les déceptions #ui l:eussent désespéré en d:autres circonstances! il est

évident #ue cette force! #ui le place au@dessus des événements! préserve sa raison des

secousses #ui! sans cela! l:eussent é$ranlée.

=3



18. Il en est de m"me du suicide Q si l:on en e-cepte ceu- #ui s:accomplissent dans l:ivresse

et la folie et #u:on peut appeler inconscients! il est certain #ue! #uels #u:en soient les motifs

particuliers! il a tou%ours pour cause un mécontentement Q or! celui #ui est certain de n:"tre

mal7eureu- #u:un %our et d:"tre mieu- les %ours suivants! prend aisément patience Q il ne se

désesp&re #ue s:il ne voit pas de terme ) ses souffrances. Bu:est@ce donc #ue la vie 7umaine

par rapport ) l:éternité! sinon $ien moins #u:un %our 2ais pour celui #ui ne croit pas )l:éternité! #ui croit #ue tout finit en lui avec la vie! s:il est acca$lé par le c7agrin et l:infortune!

il n:y voit de terme #ue dans la mort Q n:espérant rien! il trouve tout naturel! tr&s logi#ue

m"me! d:a$réger ses mis&res par le suicide.

1;. L:incrédulité! le simple doute sur l:avenir! les idées matérialistes en un mot! sont les

plus grands e-citants au suicide ' elles donnent la lc#eté morale. Et #uand on voit des

7ommes de science s:appuyer sur l:autorité de leur savoir pour s:efforcer de prouver ) leurs

auditeurs ou ) leurs lecteurs #u:ils n:ont rien ) attendre apr&s la mort! n:est@ce pas les amener )

cette consé#uence #ue! s:ils sont mal7eureu-! ils n:ont rien de mieu- ) faire #ue de se tuer

Bue pourraient@ils leur dire pour les en détourner Buelle compensation peuvent@ils leur offrir Buelle espérance peuvent@ils leur donner ien autre c7ose #ue le néant. *:o il faut

conclure #ue si le néant est le seul rem&de 7éroG#ue! la seule perspective! mieu- vaut y tom$er

tout de suite #ue plus tard! et souffrir ainsi moins longtemps.

La propagation des idées matérialistes est donc le poison #ui inocule c7e un grand nom$re

la pensée du suicide! et ceu- #ui s:en font les apPtres assument sur eu- une terri$le

responsa$ilité. Avec le spiritisme le doute n:étant plus permis! l:aspect de la vie c7ange Q le

croyant sait #ue la vie se prolonge indéfiniment au@del) de la tom$e! mais dans de tout autres

conditions Q de l) la patience et la résignation #ui détournent tout naturellement de la pensée

du suicide Q de l)! en un mot! le courage moral .

LE MAL ET LE REMEDE

!1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e 1>

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos de la finalité de la souffrance ici sur 5erre et montrer comment il est possi$le ) l’7omme de la supporter .

=4



CONCLUSION

La souffrance ) l’inverse d’"tre une disgrRce ! constitue une opportunité ! donnée par *ieu

pour corriger nos erreurs .*ans la foi nous rencontrons le rem&de certain de la douleur . Elle

nous permet de voir #ue les plus grandes douleurs d’au%ourd’7ui sont le prélude de la félicité

#ui nous attend demain .

O-SER*ATION





!. #o<r<oi la Terre est6elle ?onsi;:r:e ?omme <n lie< ;e ;o<le<rs et ;eso<JJran?es G

9arce #ue c’est un monde d’épreuves et d’e-piation .Sur elle nous y traitons nos Rmes

malades et ! avec l’aide de l’Evangile ! #ui est une invitation permanente de notre divin matre

! nous menons et réussissons notre éforme Intérieure et consé#uemment la cure de nos mau-

.

ous devons c7erc7e consolations pour nos mau- dans l’avenir ! et trouver la cause dans le

passé.

=8



%. Est ?e no<s <i ?Boisissons nos :pre<ves G

Autant #ue possi$le ! nous c7oisissons nos épreuves #ue nous aller passer ! afin de corriger

nos fautes . *ans l’impossi$ilité de nous décider nous m"mes nous sommes aidés par les

$ienfaiteurs spirituels .

os souffrances sont le fruit de nos actions délictueuses du passé .

'. 4<el est le remF;e po<r nos so<JJran?es G

La foi! c:est le rem&de certain de la souffrance Q elle nous montre tou%ours les 7orions de

l:infini devant les#uels s:effacent les #uel#ues %ours som$res du présent.

elui #ui croit est fort du rem&de de la foi! et #ue celui #ui doute une seconde de son

efficacité est puni sur l:7eure! parce #u:il ressent ) l:instant m"me les poignantes angoisses de

l:affliction.

). Comment otenir ?e remF;e G

ous l’o$tenons par l’étude de nos points fai$les ! analysant nos comportements et réactions !

par la prati#ue du $ien et surtout par l’utilisation de l’Evangile de (ésus 7rist ! comme guide

de la vie .Le malade incroyant ) l’action de tous ces rem&des est le premier ) travailler contre sa propre

sécurité .

,. 4<’arrivera6t6il ?el<i <i so<JJre et a la Joi GIl sera sous l’égide de (ésus et souffrira moins. Les moments de plus fortes douleurs lui seront

ses premi&res notes de %oie dans l’éternité .

La foi représente le devoir de raisonner avec la responsa$ilité de vivre .

1. La so<JJran?e est6elle motiJ ;e oie G

?ui ! mais la souffrance résignée ! de #ui sait #u’il est en train de se dé$arrasser de graves

dé$its envers la Loi de *ieu . elui #ui souffre résigné ) la foi et espérance d’un futur

meilleur .

L’Evangile de (ésus est le moyen le plus dou- pour réussir dans la souffrance résignée .

=;



EDI*EES ?2LE2E5AIES


CHAPITRE V-


Le mal et le rem,de.

1>. Dotre terre est@elle donc un lieu de %oie! un paradis de délices La voi- du prop7&te ne retentit@

elle donc plus ) vos oreilles n:a@t@elle point crié #u:il y aurait des pleurs et des grincements de dents

pour ceu- #ui natraient dans cette vallée de douleurs Dous #ui vene y vivre! attende@vous donc

au- larmes cuisantes et au- peines am&res! et plus vos douleurs seront aiguXs et profondes! regarde le

ciel et $énisse le Seigneur d:avoir voulu vous éprouver ... ? 7ommes vous ne reconnatre donc la

puissance de votre matre #ue #uand il aura guéri les plaies de votre corps et couronné vos %ours de

$éatitude et de %oie Dous ne reconnatre donc son amour #ue #uand il aura paré votre corps de toutes

les gloires! et lui aura rendu son éclat et sa $lanc7eur Imite celui #ui vous fut donné pour e-emple Q

arrivé au dernier degré de l:a$%ection et de la mis&re! il est étendu sur un fumier! et dit ) *ieu 'YSeigneur %:ai connu toutes les %oies de l:opulence! et vous m:ave réduit ) la mis&re la plus

=<



profonde Q merci! merci! mon *ieu! de vouloir $ien éprouver votre serviteur W (us#ues ) #uand vos

regards s:arr"teront@ils au- 7orions mar#ués par la mort Buand votre Rme voudra@t@elle enfin

s:élancer au@del) des limites d:un tom$eau 2ais dussie@vous pleurer et souffrir toute une vie! #u:est@

ce ) cPté de l:éternité de gloire réservée ) celui #ui aura su$i l:épreuve avec foi! amour et résignation

7erc7e donc des consolations ) vos mau- dans l:avenir #ue *ieu vous prépare! et la cause de vos

mau- dans votre passé Q et vous #ui souffre le plus! considére@vous comme les $ien7eureu- de la

terre.

A l:état de désincarnés! #uand vous planie dans l:espace! vous ave c7oisi votre épreuve! parce #ue

vous vous "tes crus asse forts pour la supporter Q pour#uoi murmurer ) cette 7eure Dous #ui ave

demandé la fortune et la gloire! c:était pour soutenir la lutte de la tentation et la vaincre. Dous #ui ave

demandé ) lutter d:esprit et de corps contre le mal moral et p7ysi#ue! c:est #ue vous savie #ue plus

l:épreuve serait forte! plus la victoire serait glorieuse! et #ue si vous en sortie triomp7ants! dUt votre

c7air "tre %etée sur un fumier! ) sa mort elle laisserait éc7apper une Rme éclatante de $lanc7eur et

redevenue pure par le $apt"me de l:e-piation et de la souffrance.

Buel rem&de donc ordonner ) ceu- #ui sont atteints d:o$sessions cruelles et de mau- cuisants +n

seul est infailli$le! c:est la foi! c:est le regard au ciel. Si! dans l:acc&s de vos plus cruelles souffrances!

votre voi- c7ante le Seigneur! l:ange! ) votre c7evet! de sa main vous montrera le signe du salut et la place #ue vous deve occuper un %our... La foi! c:est le rem&de certain de la souffrance Q elle montre

tou%ours les 7orions de l:infini devant les#uels s:effacent les #uel#ues %ours som$res du présent. e

nous demande donc plus #uel rem&de il faut employer pour guérir tel ulc&re ou telle plaie! telle

tentation ou telle épreuve Q souvene@vous #ue celui #ui croit est fort du rem&de de la foi! et #ue celui

#ui doute une seconde de son efficacité est puni sur l:7eure! parce #u:il ressent ) l:instant m"me les

poignantes angoisses de l:affliction.

Le Seigneur a mar#ué de son sceau tous ceu- #ui croient en lui. 7rist vous a dit #u:avec la foi on

transporte les montagnes! et moi %e vous dis #ue celui #ui souffre et #ui aura la foi pour soutien! sera

placé sous son égide et ne souffrira plus Q les moments des plus fortes douleurs seront pour lui les

premi&res notes de %oie de l:éternité. Son Rme se détac7era tellement de son corps! #ue! tandis #ue

celui@ci se tordra sous les convulsions! elle planera dans les célestes régions en c7antant avec les anges

les 7ymnes de reconnaissance et de gloire au Seigneur.

eureu- ceu- #ui souffrent et #ui pleurent #ue leurs Rmes soient dans la %oie! car elles seront

com$lées par *ieu. MS. A+Z+S5I! 9aris! 1=;3.N

LE -ON&EUR N’EST #AS DE CE MONDE

!2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e /0

O-8ECTI/

2ontrer au- participants ou se trouve la vérita$le $on7eur et comment le con#uérir .

==



CONCLUSION

La 5erre étant un monde d’épreuves et d’e-piations! elle ne réunit pas les conditions

essentielles ) la compl&te félicité des créatures ! mais ceci ne signifie pas #ue nous devons

vivre démotivés .Au contraire ! il est nécessaire $eaucoup de travail et effort de la part de

c7acun de nous pour adoucir nos mau- et "tre aussi 7eureu- #ue possi$le sur cette plan&te .

O-SER*ATION





1. 4<’est ?e <e 8:s<s ve<t ;ire par la pBrase ‘ Le onBe<r n’est pas ;e ?e mon;e’ G

Bue la 5erre ! dans sa p7ase actuelle de condition de monde d’épreuves et d’e-piation ! ne

rend pas propice ) l’7omme la %ouissance de la félicité dans sa plénitude .

otre plan&te ! cependant !suite au- progr&s naturels des mondes et des 7ommes ! deviendra

un %our ! dans le futur ! un 7eureu- 7a$itat de félicité .

%. Envier la position ;e <el<’<n ai;e6t6il la ?on<te ;e notre onBe<r G

=>



on ! car il n’y a personne occupant une position #ui réunisse les conditions nécessaires ) la

félicité .En outre ! l’envie est un sentiment mes#uin ! #ui indi#ue une infériorité morale ou une

évolution déficitaire et ceci est suffisant pour #ue nous souffrions et devenions encore plus

mal7eureu- .

La félicité est le $ien #ue #uel#u’un proportionne ) son proc7ain .

3. #o<r<oi est ?e <ne ill<sion o< <ne <topie ;e ?Ber?Ber la J:li?it: s<r Terre G

9arce #ue ce #ui constitue le $on7eur sur 5erre s’e-prime par la con#u"te de trésors de si peu

de durée #u’il rend illusoire et ép7ém&re sa rec7erc7e ! prenant en compte #ue les trésors du

iel sont effectivement ce #ui conduira au $on7eur entier .

Si l:7omme sage est une rareté ici@$as! l:7omme a$solument 7eureu- ne s:y rencontre pas

davantage.

). De <elle Jaon la J:li?it: est6elle enten;<e s<r Terre G

*e fa,on générale elle est entendue comme le fruit des émotions passag&res ! ) travers les

plaisirs matériels ! la $eauté p7ysi#ue! la possession de l’argent etc

La con#u"te du $on7eur n’est pas matérielle ! elle est le travail #uotidien de l’amour du

proc7ain .

,. Comment ;evons no<s no<s pr:parer po<r ?on<:rir la v:ritale J:li?it: G

En c7erc7ant ) nous li$érer de tout ce #ui nous sert d’entrave au- valeurs immortelles de

notre Rme ! afin de pouvoir atteindre plus rapidement des mondes plus élevés ! ou il sera

possi$le de $énéficier de vérita$les %oies .

En servant ! l’7omme ac#ui&re supériorité et en donnant ! il con#ui&re la li$erté et la pai- .

1. La Terre est6elle to<o<rs ;estin:e <n mon;e ;’:pre<ves et ;’eKpiations G

on ! de nom$reu- progr&s ont été o$servés dans le c7amps social .5outes ces

transformations sont la fermentation d’un futur #ue la 5erre atteindra tr&s proc7ainement .

>0



(ésus pr"c7a la rec7erc7e de la félicité dans l’amour ! pour "tre l’uni#ue source inépuisa$le!

capa$le de supporter toute affliction et la vaincre lentement mais sUrement .



CHAPITRE V-


Le %on-eur n'est pas de ce monde.

/0. (e ne suis pas 7eureu- Le $on7eur n:est pas fait pour moi s:écrie généralement l:7omme dans

toutes les positions sociales. eci! mes c7ers enfants! prouve mieu- #ue tous les raisonnements

possi$les la vérité de cette ma-ime de l:Ecclésiaste ' YLe $on7eur n:est pas de ce monde.W En effet! ni

la fortune! ni le pouvoir! ni m"me la %eunesse florissante! ne sont les conditions essentielles du

$on7eur Q %e dis plus ' ni m"me la réunion de ces trois conditions si enviées! puis#u:on entend sans

cesse! au milieu des classes les plus privilégiées! des personnes de tout Rge se plaindre am&rement de

leur condition d:"tre.

*evant un tel résultat! il est inconceva$le #ue les classes la$orieuses et militantes envient avec tant

de convoitise la position de ceu- #ue la fortune sem$le avoir favorisés. Ici@$as! #uoi #u:on fasse!

>1



c7acun a sa part de la$eur et de mis&re! son lot de souffrances et de déceptions. *:o il est facile

d:arriver ) cette conclusion #ue la terre est un lieu d:épreuves et d:e-piations.

Ainsi donc! ceu- #ui pr"c7ent #ue la terre est l:uni#ue sé%our de l:7omme! et #ue c:est l) seulement!

et dans une seule e-istence! #u:il lui est permis d:atteindre le plus 7aut degré des félicités #ue sa nature

comporte! ceu-@l) s:a$usent et trompent ceu- #ui les écoutent! attendu #u:il est démontré! par une

e-périence arc7i@séculaire! #ue ce glo$e ne renferme #u:e-ceptionnellement les conditions nécessairesau $on7eur complet de l:individu.

En t7&se générale! on peut affirmer #ue le $on7eur est une utopie ) la poursuite de la#uelle les

générations s:élancent successivement sans pouvoir %amais y atteindre Q car si l:7omme sage est une

rareté ici@$as! l:7omme a$solument 7eureu- ne s:y rencontre pas davantage.

e en #uoi consiste le $on7eur sur la terre est une c7ose tellement ép7ém&re pour celui #ue la

sagesse ne guide pas! #ue pour une année! un mois! une semaine de compl&te satisfaction! tout le reste

s:écoule dans une suite d:amertumes et de déceptions Q et note! mes c7ers enfants! #ue %e parle ici des

7eureu- de la terre! de ceu- #ui sont enviés par les foules.

onsé#uemment! si le sé%our terrestre est affecté au- épreuves et ) l:e-piation! il faut $ien admettre

#u:il e-iste ailleurs des sé%ours plus favorisés o l:Esprit de l:7omme! encore emprisonné dans unec7air matérielle! poss&de dans leur plénitude les %ouissances attac7ées ) la vie 7umaine. :est pour#uoi

*ieu a semé dans votre tour$illon ces $elles plan&tes supérieures vers les#uelles vos efforts et vos

tendances vous feront graviter un %our! #uand vous sere suffisamment purifiés et perfectionnés.

éanmoins! ne déduise pas de mes paroles #ue la terre soit ) %amais vouée ) une destination

pénitentiaire Q non! certes car! des progr&s accomplis vous pouve facilement déduire les progr&s

futurs! et des améliorations sociales con#uises! de nouvelles et plus fécondes améliorations. 5elle est la

tRc7e immense #ue doit accomplir la nouvelle doctrine #ue les Esprits vous ont révélée.

Ainsi donc! mes c7ers enfants! #u:une sainte émulation vous anime! et #ue c7acun d:entre vous

dépouille énergi#uement le vieil 7omme. Dous vous deve tous ) la vulgarisation de ce spiritisme #ui a

dé%) commencé votre propre régénération. :est un devoir de faire participer vos fr&res au- rayons de

la lumi&re sacrée. A l:oeuvre donc! mes $ien c7ers enfants Bue dans cette réunion solennelle tous voscoeurs aspirent ) ce $ut grandiose de préparer au- futures générations un monde o le $on7eur ne sera

plus un vain mot. MFA^?IS@I?LAS@ 2A*ELEIE! cardinal 2?L?5. 9aris! 1=;3.N

#ERTES DE #ERSONNES AIMEES

MORTS #REMATUREES.

!3

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

>/



Eclairer les participants sur le pour#uoi des morts prématurées et comment nous devons

réagir devant elles .

CONCLUSION

La mort prématurée est souvent un grand $ienfait #ue *ieu accorde ) celui #ui s:en va et l’Evangile de

(ésus est le c7emin ou nous trouverons la préparation et la fortification pour la supporter .Le $erceau

et le tom$eau sont les portes d’entrée et de sortie de l’école de la vie p7ysi#ue ! dans le c7emin

évolutif de la félicité définitive sur la route de l’esprit immortel .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %!

1. #o<r<oi les <ns = e<nes et sains = me<rent tXt = alors <e ;’a<tres vie<K etaJJailis = vivent trFs longtemps G

9arce #ue c7a#ue désincarnation ) des consé#uences instructives pour le désincarnant et pour

ceu- #ui y sont vé7iculés .

La réincarnation ! pour c7a#ue personne ) un délais stipulé par *ieu ! #ue nous devons

accepter avec respect et 7umilité .

>3



/. A <i est ?on?:;: la mort pr:mat<r:e G

La mort prématurée est souvent un grand $ienfait #ue *ieu accorde ) celui #ui s:en va! et #ui se trouve

ainsi préservé des mis&res de la vie! ou des séductions #ui auraient pu l:entraner ) sa perte.

La mort prématurée n’est pas une fatalité ! c’est souvent un grand $ienfait #ue *ieu accorde ) celui #uis:en va .

'. #o<r<oi = ?epen;ant a>ant la Joi en Die< =les personnes r:agissent n:gativement lamort G

9arce #ue la foi en *ieu ! sans la compré7ension de ses lois !fait #ue l’idée de la mort ) un caract&re

effrayant .

Entendant la raison divine de la réincarnation et de la désincarnation ! tout devient plus facile .

La mort et la réincarnation sont deu- conditions essentielles au progr&s de l’esprit .

). Serait6il ;on? in<ste ;e ple<rer l’asen?e ;’tres ?B:ris <i ont :t: G

on. e #ui ne convient pas !par man#ue de respect ) la volonté de *ieu ce sont les pleurs de

révolte ou de lamentation . Les larmes résignées de la nostalgie sont %ustes ! si $ien #ue les

"tres c7éris %amais ne s’éloignent de nous .

La douleur est l’instrument d’élévation! c’est l’uni#ue moyen de nous arrac7er ) l’indifférence! ) la volupté .

,. Comment tre ?onsoler ;evant la perte ;e personnes aim:es G

En ayant foi en *ieu et en comprenant ses lois! nous saurons #ue cette séparation ! n’est pas

éternelle ! mais passag&re .

La séparation terrestre n’est #u’ép7ém&re! car les "tres aimés désincarnés ! dé$arrassés de leur

enveloppe c7arnelle sont pr&s de vous Q oui! ils sont tout pr&s Q leurs corps fluidi#ues vousentourent! leurs pensées vous prot&gent! votre souvenir les enivre de %oie Q mais aussi vos

douleurs déraisonna$les les affligent! parce #u:elles dénotent un man#ue de foi .


>4




CHAPITRE V-


!ertes de personnes aimées. $orts prématurées.

/1. Buand la mort vient fauc7er dans vos familles! emportant sans mesure les %eunes gens avant les

vieillards! vous dites souvent ' *ieu n:est pas %uste! puis#u:il sacrifie ce #ui est fort et plein d:avenir!

pour conserver ceu- #ui ont vécu de longues années pleines de déceptions Q puis#u:il enl&ve ceu- #ui

sont utiles! et laisse ceu- #ui ne servent plus ) rien Q puis#u:il $rise le coeur d:une m&re en la privant de

l:innocente créature #ui faisait toute sa %oie.

umains! c:est l) #ue vous ave $esoin de vous élever au@dessus du terre ) terre de la vie pour

comprendre #ue le $ien est souvent l) o vous croye voir le mal! la sage prévoyance l) o vouscroye voir l:aveugle fatalité du destin. 9our#uoi mesurer la %ustice divine ) la valeur de la vPtre

9ouve@vous penser #ue le matre des mondes veuille! par un simple caprice! vous infliger des peines

>8



cruelles ien ne se fait sans un $ut intelligent! et! #uoi #ue ce soit #ui arrive! c7a#ue c7ose a sa

raison d:"tre. Si vous scrutie mieu- toutes les douleurs #ui vous atteignent! vous y trouverie tou%ours

la raison divine! raison régénératrice! et vos miséra$les intér"ts seraient une considération secondaire

#ue vous re%etterie au dernier plan.

roye@moi! la mort est préféra$le! pour l:incarnation de vingt ans! ) ces dér&glements 7onteu- #ui

désolent les familles 7onora$les! $risent le coeur d:une m&re! et font! avant le temps! $lanc7ir lesc7eveu- des parents. La mort prématurée est souvent un grand $ienfait #ue *ieu accorde ) celui #ui

s:en va! et #ui se trouve ainsi préservé des mis&res de la vie! ou des séductions #ui auraient pu

l:entraner ) sa perte. elui #ui meurt ) la fleur de l:Rge n:est point victime de la fatalité! mais *ieu

%uge #u:il lui est utile de ne pas rester plus longtemps sur la terre.

:est un affreu- mal7eur! dites@vous! #u:une vie si pleine d:espérances soit sitPt $risée *e #uelles

espérances voule@vous parler de celles de la terre o celui #ui s:en va aurait pu $riller! faire son

c7emin et sa fortune 5ou%ours cette vue étroite #ui ne peut s:élever au@dessus de la mati&re. Save@

vous #uel aurait été le sort de cette vie si pleine d:espérances selon vous Bui vous dit #u:elle n:eUt pas

été a$reuvée d:amertumes Dous compte donc pour rien les espérances de la vie future! #ue vous leur

préfére celles de la vie ép7ém&re #ue vous trane sur la terre Dous pense donc #u:il vaut mieu-

avoir un rang parmi les 7ommes #ue parmi les Esprits $ien7eureu- é%ouisse@vous au lieu de vous plaindre #uand il plat ) *ieu de retirer un de ses enfants de cette

vallée de mis&res. :y a@t@il pas de l:égoGsme ) sou7aiter #u:il y restRt pour souffrir avec vous A7

cette douleur se con,oit c7e celui #ui n:a pas la foi! et #ui voit dans la mort une séparation éternelle Q

mais vous! spirites! vous save #ue l:Rme vit mieu- dé$arrassée de son enveloppe corporelle Q m&res!

vous save #ue vos enfants $ien@aimés sont pr&s de vous Q oui! ils sont tout pr&s Q leurs corps fluidi#ues

vous entourent! leurs pensées vous prot&gent! votre souvenir les enivre de %oie Q mais aussi vos

douleurs déraisonna$les les affligent! parce #u:elles dénotent un man#ue de foi! et #u:elles sont une

révolte contre la volonté de *ieu.

Dous #ui comprene la vie spirituelle! écoute les pulsations de votre coeur en appelant ces c7ers

$ien@aimés! et si vous prie *ieu pour le $énir! vous sentire en vous de ces consolations puissantes

#ui s&c7ent les larmes! de ces aspirations prestigieuses #ui vous montreront l:avenir promis par lesouverain 2atre. MSAS?! anc. mem$re de la Société spirite de 9aris! 1=;3.N

SI C+ETAIT UN &OMME DE -IEN= IL SE SERAIT TUE

!5

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e //

O-8ECTI/

>;



5ransmettre au- participants les valeurs de la vie spirituelle ! l’importance de la vie dans un

corps p7ysi#ue et le pour#uoi de la désincarnation plus tPt pour certains !plus tard pour

d’autres ! et argumenter sur la %ustice de *ieu dans toutes ces situations.

CONCLUSION

Il ne nous revient pas de %uger si le moment de la mort convient ou pas ! mais ) *ieu #ui dans

son infinité $onté et #ui par de miséricorde ! détermine ce moment .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %%

1. #o<r<oi laspB:mons no<s so<vent en parlant ;+<n ma<vais Bomme <i:?Bappe <n ;anger Si ?+:tait <n Bomme ;e ien= il se serait t<: G

La réincarnation est une opportunité éducative donnée ) l’esprit #ui a failli dans ses missions

normales. 9our cela Il ne nous revient pas de %uger ou non la mort de #uel#u’un !car c’est

*ieu #ui détermine ce moment .

><



*ieu donne ) l’7omme de $ien ! en récompense de son mérite! la faveur #ue son épreuve soit

aussi courte #ue possi$le.

/. #o<r<oi ne ;evons no<s pas ;:sirer ;evant la mort ;’<n Bomme ;e ien = <’sa pla?e = ?e soit ?elle ;’<n Bomme ;e mal G

ar celui #ui part a fini sa tRc7e! et celui #ui reste ne l:a peut@"tre pas commencée.

*ieu est %uste et ne permettrait pas #u’un 7omme mauvais man#uasse de temps pour

accomplir sa mission .

'. Serait6il <ste ;e permettre <’<n Bomme ;e ien reste atta?B: la glFeterrestre G

on ! ce serait in%uste. Il serait comme un prisonnier #ui aurait fini son temps! et #u:on

retiendrait en prison .*ieu dans sa sagesse et %ustice! récompense #ui le mérite Qdonc! apr&s

avoir accompli notre mission nous sommes li$érés .

endons 7ommage ) la sagesse des lois de *ieu ! leurs o$éissant .

4. En <oi ?onsiste la v:ritale liert: po<r l’esprit G

La vraie li$erté est dans l:affranc7issement des liens du corps! et #ue tant #ue vous "tes sur la

terre! vous "tes en captivité.

Le corps n’est #u’une simple enveloppe grossi&re ! #ui temporairement recouvre l’esprit !

l’attac7ant ) l’or$e terrestre ! du#uel il se sent 7eureu- ! #uand il s’en li$&re .

,. La vie pB>si<e est6elle ;estit<:e ;e vale<r G

on ! sa valeur et rééducative. *ieu dans son infinie perfection ! n’irait pas déterminer #ue

nous réincarnions ) peine pour %ouir de plaisirs matériels .

La vie p7ysi#ue ! #uand elle est vécue suivant les patrons éti#ues de l’Evangile de (ésus est

une $énite opportunité de progr&s pour l’esprit .

1. 4<e ;evons no<s Jaire po<r ;imin<er l’importan?e <e no<s ;onnons la viemat:rielle G

7erc7er des valeurs #ui nous réveillent pour les réalités spirituelles ! cultiver des pensées

élevées et c7erc7er ) vivre en accord avec l’Evangile .

>=



L’e-istence spirituelle est l’uni#ue vérita$le .

2. Ce?i no<s amFnerait6il <n :loignement ;< milie< ;ans le<el no<s vivons G

Il nous revient de maintenir un é#uili$re Q vivre dans un monde sans nous rendre complices deces vices et c7erc7er les réalités spirituelles sans fuir les responsa$ilités avec la vie

matérielle .

La grande vertu ne consiste pas ) repousser les plaisirs #ue notre condition 7umaine nous

permet .Il nous faut doser nos actions avec une $ase de discernement ! et tout faire pour nous

reporter au réateur .



CHAPITRE V-


Si c'était un -omme de %ien il se serait tué.

//. @ Dous dites souvent en parlant d:un mauvais 7omme #ui éc7appe ) un danger ' "i

c:était un #omme de bien, il se serait tué. E7 $ien! en disant cela vous "tes dans le vrai! car

>>





Analyser avec les participants en #uoi consistent les tourments volontaires! détac7ant $ien

leurs origines .

CONCLUSION

Les tourments volontaires sont inutiles .Si l’7omme ne vivait pas courant ) la rec7erc7e du

$on7eur matériel! il n’aurait pas ces tourments. *ieu est p&re et ) tous il con,oit le nécessaire

) la con#u"te de la pure félicité.

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %'

!. 4<’est ?e <e l’on enten; par ‘ to<rments volontaires’

e sont ces tourments rec7erc7és spontanément ! du au- comportements é#uivo#ues #ue nous

adoptons dans la rec7erc7e de la félicité .

9our "tre malades et ignorants ! nous ne savons pas approuver le temps dont nous disposons ! nevalorisant pas les opportunités #ui nous sont offertes .

101



%. Les to<rments volontaires sont ils <tiles G

on! car *ieu ! ne sou7aite pas notre souffrance . ous souffrons ) peine les consé#uences de nos

actes passés .*e l) l’inutilité des tourments volontaires.

L’7omme pourrait $énéficier pour le moins du relatif $on7eur s’il ne c7erc7ait pas les %ouissances

matérielles ! et non pas celles de l’Rme .

'. Devons no<s :viter les plaisirs mat:riels G

on! ous devons leur donner une valeur relative ! au-iliaire et ép7ém&re #ui leurs sont

caractéristi#ues .

ous devons c7erc7er intensément la pai- du cCur ! fruit de l’7umanité ! de la résignation et de la

soumission ) la volonté de *ieu .

). 4<els sont les to<rments ;es envie<K et ;es alo<K G

9our eu- il n’y a pas de repos ! ils vivent tou%ours fé$ricitants .e #u’ils n’ont pas les autres le

poss&dent ! cela leur cause des insomnies ! in#uiétudes et rages .

*ieu conc&de ) c7a#ue créature les moyens nécessaires ) l’e-périence au-#uelles elles sont soumises.

8. Ces to<rments ?a<s:s par l’envie et la alo<sie = sont6ils volontaires G

?ui ! car ce sont des sentiments #ue nous pouvons et devons éviter. e sont des germes destructeurs

#ui nous emp"c7ent d’o$tenir des compensations méritoires ! dans la vie spirituelle .

ultivant l’envie et la %alousie ! nous a$andonnons l’opportunité de profiter du temps #ue nous

disposons et des ouvertures offertes par *ieu pour faire le $ien .

1. 4<’est ?e <i arrive ?el<i <i sait ?e ?ontenter ;e ?e <’il a G

elui ci est tou%ours ric7e !car il regarde tou%ours en dessous de lui et non au dessus . Il voit

ainsi #u’il dispose de la $énédiction dont les autres ont une carence .

elui #ui se contente de ce #u’il a et sait profiter du temps et de l’opportunité #ui lui sont

offerts est un calme! parce #u:il ne se crée pas des $esoins c7iméri#ues! et le calme au milieu

des orages de la vie n:est@il pas du $on7eur

2. Comment Jaire Ja?e nos man<es mat:riels G

10/



Avec résignation et confiance dans les desseins de *ieu. ontentons nous de ce #ue nous

avons ! car nous poss&derons le calme pour a$order toutes nos difficultés .

Le calme est une félicité au- milieu- des tourments tempétueu- de la vie .

=. Cepen;ant ne ;evons no<s pas ?Ber?Ber am:liorer notre sit<ation mat:rielle G

Hien sur #ue si et c’est une o$ligation .e #ue nous ne pouvons pas faire est de transformer

ceci en motif d’augmentation de souffrance .

7erc7ant la félicité dans les plaisirs matériels ! l’7omme créer pour lui des tourments #u’ils

pourraient éviter .



CHAPITRE V-


Les tourments volontaires.

103



/3. L:7omme est incessamment ) la poursuite du $on7eur #ui lui éc7appe sans cesse! parce

#ue le $on7eur sans mélange n:e-iste pas sur la terre. ependant! malgré les vicissitudes #ui

forment le cort&ge inévita$le de cette vie! il pourrait tout au moins %ouir d:un $on7eur relatif!

mais il le c7erc7e dans les c7oses périssa$les et su%ettes au- m"mes vicissitudes! c:est@)@dire

dans les %ouissances matérielles! au lieu de le c7erc7er dans les %ouissances de l:Rme #ui sont

un avant@goUt des %ouissances célestes impérissa$les Q au lieu de c7erc7er la pai+ du coeur !seul $on7eur réel ici@$as! il est avide de tout ce #ui peut l:agiter et le trou$ler Q et! c7ose

singuli&re! il sem$le se créer ) dessein des tourments #u:il ne tiendrait #u:) lui d:éviter.

En est@il de plus grands #ue ceu- #ue causent l:envie et la %alousie 9our l:envieu- et le %alou-

il n:est point de repos ' ils ont perpétuellement la fi&vre Q ce #u:ils n:ont pas et ce #ue d:autres

poss&dent leur cause des insomnies Q les succ&s de leurs rivau- leur donnent le vertige Q leur

émulation ne s:e-erce #u:) éclipser leurs voisins! toute leur %oie est d:e-citer dans les insensés

comme eu- la rage de %alousie dont ils sont possédés. 9auvres insensés! en effet! #ui ne

songent pas #ue demain peut@"tre il leur faudra #uitter tous ces 7oc7ets dont la convoitise

empoisonne leur vie e n:est pas ) eu- #ue s:appli#ue cette parole ' YHien7eureu- les

affligés! parce #u:ils seront consolés!W car leurs soucis ne sont pas de ceu- #ui ont leur compensation dans le ciel.

Bue de tourments! au contraire! s:épargne celui #ui sait se contenter de ce #u:il a! #ui voit sans

envie ce #u:il n:a pas! #ui ne c7erc7e pas ) paratre plus #u:il n:est. Il est tou%ours ric7e! car s:il

regarde au@dessous de lui! au lieu de regarder au@dessus! il verra tou%ours des gens #ui ont

encore moins Q il est calme! parce #u:il ne se crée pas des $esoins c7iméri#ues! et le calme au

milieu des orages de la vie n:est@il pas du $on7eur MFEEL?! Lyon! 1=;0.N

LE MAL&EEUR REEL

%!

SOURCE ORI0INELLE


104



O-8ECTI/2ontrer au- participants ou se trouve la vérita$le disgrRce et comment nous devons nous

comporter pour l’éviter et l’affronter .

CONCLUSION

La vérita$le disgrRce ne se rencontre pas dans les douleurs p7ysi#ues #ui nous affligent !mais

sont les consé#uences désastreuses de nos mauvais procédés. La disgrRce #u’au%ourd’7ui nous

e-périmentons ! de tr&s nom$reuses fois !annonce le $on7eur #ui s’approc7e .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %)

!. O< est ;on? le v:ritale malBe<r G

Il est dans les consé#uences désastreuses de nos mauvais procédés.

108



+n fait #ui portent des consé#uences funestes est pire #u’un #ui cause une vive contrariété !

mais #ui finit par produire le $ien .

%. Nos Jr<strations et ?aren?es pB>si<es ne sont elles pas ;es motiJs ;e so<JJran?e G

?ui ! cependant ! pires sont les consé#uences de nos procédés contraires ) l’Evangile ! en

de7ors de la c7arité .

os mauvais procédés d’au%ourd’7ui annoncent la venue inévita$le de la souffrance de

demain .

'. Comment :talir ?e <i est Be<re<K o< malBe<re<K po<r l’Bomme G

9our cela ! nous devons nous transporter au del) de cette vie ! parce #ue c’est l) #ue lesconsé#uences vont se faire sentir .

5out ce #ui s’appelle mal7eur !suivant le point de vue 7umain cesse avec la vie corporelle et

trouve sa compensation dans la vie future .

). Les vale<rs ;e ?e mon;e sont ;on? inJort<n:es G

*’une certaines mani&res oui . ependant nous ne sommes pas dans ce monde! %uste pour

$énéficier des plaisirs matériels ! mais pour apprendre la fraternité dont nous parle

l’Evangile .

ette inversion vient de notre ignorance ! #uant ) la vérita$le finalité de la venue de l’omme

sur 5erre .

,. 4<’est ?e <e le malBe<r G

’est une %oie malsaine ! un plaisir désé#uili$ré ! une vaine agitation ! une satisfaction folle de

vanité ! #ui fait taire la conscience ! #ui compriment l’action de la pensée ! #ui étourdissent

l’7omme en relation avec son futur .

Le mal7eur c’est l’ou$li de notre destination transcendante pour le plaisir de profiter de toutes

les %ouissances pernicieuses .

1. #o<vons no<s o<ir ;es oies saines ;e ?e mon;e G?ui ! d&s l’instant #ue n’en tirions pas des gains pouvant altérer nos vies futures ni porter

pré%udice ) autrui ! car la finalité de la vie est notre apprentissage spirituel ! ) la lumi&re de

l’Evangile .

Le spiritisme nous éclaire sur la vérité et sur l’erreur ! si défigurées par notre cécité .

10;



2. Comment voir les satisJa?tions ;es n:?essit:s mat:rielles G

omme un moyen et non pas une fin .ous devons considérer les carences des autres et

répartir ce #ue nous possédons .2odération par dessus tout .

elui #ui ) la foi ! ne s’importe pas de laisser sa fortune et son enveloppe c7arnelle ! satisfait

#ue son Rme ! rentre radieuse dans le royaume céleste .



CHAPITRE V-


Le mal7eur réel.

10<



/4. 5out le monde parle du mal7eur! tout le monde l:a ressenti et croit connatre son

caract&re multiple. 2oi! %e viens vous dire #ue pres#ue tout le monde se trompe! et #ue le

mal7eur réel n:est point du tout ce #ue les 7ommes! c:est@)@dire les mal7eureu-! le supposent.

Ils le voient dans la mis&re! dans la c7eminée sans feu! dans le créancier mena,ant! dans le

$erceau vide de l:ange #ui souriait! dans les larmes! dans le cercueil #u:on suit le front

découvert et le coeur $risé! dans l:angoisse de la tra7ison! dans le dénuement de l:orgueil #uivoudrait se draper dans la pourpre! et #ui cac7e ) peine sa nudité sous les 7aillons de la

vanité Q tout cela! et $ien d:autres c7oses encore! s:appelle le mal7eur dans le langage 7umain.

?ui! c:est le mal7eur pour ceu- #ui ne voient #ue le présent Q mais le vrai mal7eur est dans les

consé#uences d:une c7ose plus #ue dans la c7ose elle@m"me. *ites@moi si l:événement le plus

7eureu- pour le moment! mais #ui a des suites funestes! n:est pas en réalité plus mal7eureu-

#ue celui #ui cause d:a$ord une vive contrariété! et finit par produire du $ien. *ites@moi si

l:orage #ui $rise vos ar$res! mais assainit l:air en dissipant les miasmes insalu$res #ui eussent

causé la mort! n:est pas plutPt un $on7eur #u:un mal7eur.

9our %uger une c7ose! il faut donc en voir la suite Q c:est ainsi #ue pour apprécier ce #ui est

réellement 7eureu- ou mal7eureu- pour l:7omme! il faut se transporter au@del) de cette vie! parce #ue c:est l) #ue les consé#uences s:en font sentir Q or! tout ce #u:il appelle mal7eur selon

sa courte vue! cesse avec la vie! et trouve sa compensation dans la vie future.

(e vais vous révéler le mal7eur sous une nouvelle forme! sous la forme $elle et fleurie #ue

vous accueille et désire par toutes les forces de vos Rmes trompées. Le mal7eur! c:est la %oie!

c:est le plaisir! c:est le $ruit! c:est la vaine agitation! c:est la folle satisfaction de la vanité #ui

font taire la conscience! #ui compriment l:action de la pensée! #ui étourdissent l:7omme sur

son avenir Q le mal7eur! c:est l:opium de l:ou$li #ue vous appele de tous vos voeu-.

Espére! vous #ui pleure trem$le! vous #ui rie! parce #ue votre corps est satisfait ?n

ne trompe pas *ieu Q on n:es#uive pas la destinée Q et les épreuves! créanci&res plus

impitoya$les #ue la meute déc7anée par la mis&re! guettent votre repos trompeur pour vous plonger tout ) coup dans l:agonie du vrai mal7eur! de celui #ui surprend l:Rme amollie par

l:indifférence et l:égoGsme.

Bue le spiritisme vous éclaire donc et replace dans leur vrai %our la vérité et l:erreur! si

étrangement défigurées par votre aveuglement Alors vous agire comme de $raves soldats

#ui! loin de fuir le danger! préf&rent les luttes des com$ats 7asardeu-! ) la pai- #ui ne peut

leur donner ni gloire ni avancement. Bu:importe au soldat de perdre dans la $agarre ses armes!

ses $agages et ses v"tements! pourvu #u:il en sorte vain#ueur et avec gloire Bu:importe )

celui #ui a foi en l:avenir de laisser sur le c7amp de $ataille de la vie sa fortune et son manteau

de c7air! pourvu #ue son Rme entre radieuse dans le céleste royaume M*EL9IE *E

ZIA*I! 9aris! 1=;1.N

LA MELANCOLIE

%%

SOURCE ORI0INELLE


10=



O-8ECTI/

Eclairer les participants sur les causes de la mélancolie et comment résister ) ce sentiment !

#ui affai$lit notre volonté .

CONCLUSION

La mélancolie est l’envie de l’esprit pour une vie meilleure ! car nous n’avons pas été crées

par *ieu ! pour vivre pris au corps somati#ue sur le sol terrestre . ette vie deviendra

meilleure pour tous ! apr&s #ue nous ayons accompli les diverses o$ligations #ue *ieu confia

) c7acun de nous .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %,

#o<r<oi = ?ertaines Jois sans motiJs apparent =<ne vag<e tristesse s’empare ;e nos?oe<r G

10>



9arce #ue votre Esprit rivé au corps #ui lui sert de prison! s:épuise en vains efforts pour en

sortir. 2ais! en voyant #u:ils sont inutiles! il tom$e dans le découragement! et le corps

su$issant son influence! la langueur! l:a$attement et une sorte d:apat7ie s:emparent de vous! et

vous vous trouve mal7eureu-.

ous ne devons pas laisse la tristesse nous vaincre ! car la félicité désirée viendra avecl’effort de l’accomplissement de la mission terrienne #ui nous a été confiée .

La m:lan?olie est6elle ?a<s:e par la vie pB>si<e G

La vie p7ysi#ue est un facteur . La vérita$le vie est celle de l’esprit et elle se place sur le plan

spirituel .ependant nos désé#uili$res nos imposent des stages p7ysi#ues de correction .

Aussi $ien ici #u’apr&s la mort du corps p7ysi#ue ! *ieu vous réserve des sé%ours de $on7eur

) ceu- #ui auront accompli leurs missions .

O< l’Bomme ;oit il ?Ber?Ber <ne vie meille<re G

*ans la prati#ue des enseignements de (ésus ! espérant patiemment l’ange de la li$ération

pour nous aider ) rompre les liens #ui nous maintiennent captifs ) notre esprit . +ne vie

meilleure viendra ! non pas dans ce monde ! mais dans la vie spirituelle .

+ne vie meilleure viendra avec l’effort pour accomplir notre mission terrienne .

Devons no<s a??epter passivement les ;o<le<rs G

on mais nous devons "tre résignés . otre action au $énéfice du proc7ain anticipe la fin de

la souffrance .

La résignation est un facteur important pour vaincre les souffrances .

Ainsi ;on?= no<s avons to<s <ne mission s<r Terre G

?ui! songe #ue vous ave ) remplir pendant votre épreuve sur la terre une mission dont vous

ne vous doute pas! soit en vous dévouant ) votre famille! soit en remplissant les divers

devoirs #ue *ieu vous a confiés.

ous ne sommes pas sur ce monde ! seulement pour les plaisirs matériels ! nous sommes ici

pour nous réédu#uer et consé#uemment nous éléver spirituellement .

110



Comment ;evons no<s Jaire <an; la m:lan?olie pren; ?ompte ;e nos ?P<rs G

ous devons résister avec énergie ! accomplissant notre mission ! soit nous dédiant ) notre

famille soit ! accomplissant les diverses o$ligations #ue *ieu nous a confiées .

ous devons "tre forts et courageu- #uand les tri$ulations de nos épreuves s’a$attent sur nous.

EDI*EES ?2LE2E5AIES


CHAPITRE V-


111



La m:lan?olie.

/8. Save@vous pour#uoi une vague tristesse s:empare parfois de vos coeurs et vous fait

trouver la vie si am&re :est votre Esprit #ui aspire au $on7eur et ) la li$erté! et #ui! rivé au

corps #ui lui sert de prison! s:épuise en vains efforts pour en sortir. 2ais! en voyant #u:ils sont

inutiles! il tom$e dans le découragement! et le corps su$issant son influence! la langueur!

l:a$attement et une sorte d:apat7ie s:emparent de vous! et vous vous trouve mal7eureu-.

roye@moi! résiste avec énergie ) ces impressions #ui affai$lissent en vous la volonté. es

aspirations vers une vie meilleure sont innées dans l:esprit de tous les 7ommes! mais ne les

c7erc7e pas ici@$as Q et ) présent #ue *ieu vous envoie ses Esprits pour vous instruire du

$on7eur #u:il vous réserve! attende patiemment l:ange de la délivrance #ui doit vous aider )rompre les liens #ui tiennent votre Esprit captif. Songe #ue vous ave ) remplir pendant

votre épreuve sur la terre une mission dont vous ne vous doute pas! soit en vous dévouant )

votre famille! soit en remplissant les divers devoirs #ue *ieu vous a confiés. Et si! dans le

cours de cette épreuve! et en vous ac#uittant de votre tRc7e! vous voye les soucis! les

in#uiétudes! les c7agrins fondre sur vous! soye forts et courageu- pour les supporter. Hrave@

les franc7ement Q ils sont de courte durée et doivent vous conduire pr&s des amis #ue vous

pleure! #ui se ré%ouissent de votre arrivée parmi eu-! et vous tendront les $ras pour vous

conduire dans un lieu o n:ont point acc&s les c7agrins de la terre. MFA^?IS *E

ZEEDE. Hordeau-.N

E#REU*ES *OLONTAIRESLE *RAI CILICE

%'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme .

7apitre 8 .9aragrap7e /;

11/



O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos du cilice #ui est vérita$lement agréa$le ) *ieu et est

avantageu- pour notre progr&s ! nous alertant de l’inutilité des martyrs volontaires et de la

consé#uence de ceu- l) m"me #ui s’y soumettent .

CONCLUSION

os épreuves visent uni#uement notre perfectionnement ! et non pas notre souffrance .Les

preuves volontaires seulement ont leur valeur pour notre progr&s #uand elles sont rec7erc7ées

pour le $énéfice des autres .Le vérita$le cilice consiste dans les flagellations et les martyrs

au-#uels nous soumettons notre esprit ! et non pas notre corps ! pour com$attre l’orgueil et

les autres $lessures #ui nous emp"c7ent l’évolution .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %1

!. So<JJrir signiJie to<o<rs pa>eQ ses ;ettes G

113



9as tou%ours ! mais la souffrance résignée dans la prati#ue du $ien nous li$&re des dé$its devant les lois

de la vie . La souffrance avec révolte aggrave notre situation évolutive ! ainsi comme la souffrance

inutile .

Le mérite consiste ) supporter sans murmure les consé#uences des mau- #u:on ne peut éviter! )

persévérer dans la lutte! ) ne se point désespérer si l:on ne réussit pas! mais non dans un laisser@aller

#ui serait de la paresse plus #ue de la vertu.

%. 4<i sont les aJJlig:s ;ont parle 8:s<s G

e sont les affligés 7um$les !repentis ! donc! décidés ) se régénérer par la réforme Intérieure et par le

travail dans le c7amps de l’amour et de la c7arité .

Les Hien7eureu- les affligés dont fait référence (ésus sont ceu- dont la souffrance est résignée ! sans

murmure et par dessus tout im$us de foi et d’espérance dans la confiance de la 9rovidence *ivine .

'. Y a6t6il ;< m:rite ?Ber?Ber les aJJli?tions en aggravant ses :pre<ves par ;es so<JJran?esvolontaires G

A cela %e répondrai tr&s nettement ' ?ui! il y a un grand mérite #uand les souffrances et les privations

ont pour $ut le $ien du proc7ain! car c:est de la c7arité par le sacrifice Q non! #uand elles n:ont pour $ut

#ue soi@m"me! car c:est de l:égoGsme par fanatisme.

Hénisse votre corps et économise vos énergies pour vous protége dans le c7emin de votre propre

mission.

). 4<e ;ire ?e<K <i se so<mette la tort<re pB>si<e po<r se sa<ver G

Au contraire de ce #u’ils imaginent !il retardent leur c7emin dans la rec7erc7e de ce type de

sauvetage .otre corps appartient ) *ieu ! #ui nous l’a concéder comme instrument de travail pour

notre progr&s . Il ne nous appartient pas ! mais c7arge est notre de le maintenir dans les meilleures

conditions nécessaires . Le maltraiter! est simplement re%eter notre précieuse aide divine .

5orturer volontairement et martyriser votre corps! c:est contrevenir ) la loi de *ieu! #ui vous donne le

moyen de le soutenir et de le fortifier Q l :affai$lir sans nécessité! est un vérita$le suicide.

8. 4<ant ?e<K <i s’a<to Jlagellent = pensant tre agr:ale Die< par le remer?iement

Il est évident #ue la punition est atténuée par ceu- #ui se trompent par ignorance .ependant ! la

personne ne sera %amais totalement e-empte de propre erreur alors #ue les vérités divines sont ) la

portée de toute créature ! suffisant seulement! son initiative pour les assimiler .

ette prati#ue donnant lieu au sacrifice inutile n’est dé%) plus aussi commune de nos %ours et tend )

"tre totalement $annis du corps 7umain . Il en est autrement des souffrances #ue l:on s:impose pour le

soulagement de son proc7ain. Si vous endure le froid et la faim pour réc7auffer et nourrir celui #ui ena $esoin! et si votre corps en pRtit! voil) le sacrifice #ui est $éni de *ieu.

114



1. Se retireQ ;< mon;e po<r :viter ses s:;<?tions et vivre ;ans l+isolement est ?eraisonnale G

on ! l’isolement nous éloigne de nos sem$la$les et c’est ) travers du contact avec les autres #ue nous

nous aidons ! nous aidons et nous sommes aidés

Simple couardise de l’"tre 7umain . Buelle utilité "tes@vous sur la terre o est votre courage dans les

épreuves! puis#ue vous fuye la lutte et déserte le com$at

2. /inalement en <oi ?onsiste le v:ritale ?ili?e G

Il consiste dans le sacrifice #ue nous faisons o$%ectivant notre amélioration spirituelle ! mortifiant

notre esprit ! et non pas notre corps ! com$attant notre orgueil ! recevant les 7umiliations sans

murmurer ! fustigeant notre amour propre ! étant dures avec l’in%ure et la calomnie .

Doil) le vrai cilice dont les $lessures vous seront comptées! parce #u:elles attesteront votre courage et

votre soumission ) la volonté de *ieu.



CHAPITRE V-


Epreuves volontaires. Le vrai cilice.

118



/;. Dous demande s:il est permis d:adoucir ses propres épreuves Q cette #uestion revient ) celle@ci '

Est@il permis ) celui #ui se noie de c7erc7er ) se sauver ) celui #ui s:est enfoncé une épine de la

retirer ) celui #ui est malade d:appeler le médecin Les épreuves ont pour $ut d:e-ercer l:intelligence

aussi $ien #ue la patience et la résignation Q un 7omme peut natre dans une position péni$le et

em$arrassée! précisément pour l:o$liger ) c7erc7er les moyens de vaincre les difficultés. Le mérite

consiste ) supporter sans murmure les consé#uences des mau- #u:on ne peut éviter! ) persévérer dans

la lutte! ) ne se point désespérer si l:on ne réussit pas! mais non dans un laisser@aller #ui serait de la

paresse plus #ue de la vertu.

ette #uestion en am&ne naturellement une autre. 9uis#ue (ésus a dit ' YHien7eureu- les affligés!W y a@

t@il du mérite ) c7erc7er les afflictions en aggravant ses épreuves par des souffrances volontaires A

cela %e répondrai tr&s nettement ' ?ui! il y a un grand mérite #uand les souffrances et les privations ont

pour $ut le $ien du proc7ain! car c:est de la c7arité par le sacrifice Q non! #uand elles n:ont pour $ut #ue

soi@m"me! car c:est de l:égoGsme par fanatisme.

Il y a ici une grande distinction ) faire Q pour vous! personnellement! contente@vous des épreuves #ue

*ieu vous envoie! et n:en augmente pas la c7arge dé%) si lourde parfois Q accepte@les sans murmureet avec foi! c:est tout ce #u:il vous demande. :affai$lisse point votre corps par des privations inutiles

et des macérations sans $ut! car vous ave $esoin de toutes vos forces pour accomplir votre mission de

travail sur la terre. 5orturer volontairement et martyriser votre corps! c:est contrevenir ) la loi de *ieu!

#ui vous donne le moyen de le soutenir et de le fortifier Q l:affai$lir sans nécessité! est un vérita$le

suicide. +se! mais n:a$use pas ' telle est la loi Q l:a$us des meilleures c7oses porte sa punition par ses

consé#uences inévita$les.

Il en est autrement des souffrances #ue l:on s:impose pour le soulagement de son proc7ain. Si vous

endure le froid et la faim pour réc7auffer et nourrir celui #ui en a $esoin! et si votre corps en pRtit!

voil) le sacrifice #ui est $éni de *ieu. Dous #ui #uitte vos $oudoirs parfumés pour aller dans la

mansarde infecte porter la consolation Q vous #ui salisse vos mains délicates en soignant les plaies Q

vous #ui vous prive de sommeil pour veiller au c7evet d:un malade #ui n:est #ue votre fr&re en *ieu Qvous enfin #ui use votre santé dans la prati#ue des $onnes oeuvres! voil) votre cilice! vrai cilice de

$énédiction! car les %oies du monde n:ont point desséc7é votre coeur Q vous ne vous "tes point

endormis au sein des voluptés énervantes de la fortune! mais vous vous "tes faits les anges

consolateurs des pauvres dés7érités.

2ais vous #ui vous retire du monde pour éviter ses séductions et vivre dans l:isolement! de #uelle

utilité "tes@vous sur la terre o est votre courage dans les épreuves! puis#ue vous fuye la lutte et

déserte le com$at Si vous voule un cilice! appli#ue@le sur votre Rme et non sur votre corps Q

mortifie votre Esprit et non votre c7air Q fustige votre orgueil Q receve les 7umiliations sans vous

plaindre Q meurtrisse votre amour@propre Q raidisse@vous contre la douleur de l:in%ure et de la

calomnie plus poignante #ue la douleur corporelle. Doil) le vrai cilice dont les $lessures vous seront

comptées! parce #u:elles attesteront votre courage et votre soumission ) la volonté de *ieu. M+AZE ZA*IE! 9aris! 1=;3.N

*?I5@? 2E55E + 5E2E A+T E9E+DES

*E S? 9?AI

/4

SOURCE ORI0INELLE


11;



7apitre 8 .9aragrap7e /<

O-8ECTI/

Instruire les participants ) propos de comment doit "tre notre comportement devant les

épreuves de notre proc7ain ! montrant comment et pour#uoi il est nécessaire de les travailler

pour les diminuer .

CONCLUSION

L’indifférence devant la douleur du proc7ain est un mal #ui peut et doit "tre éteint par c7arité .

7erc7er ) diminuer les douleurs de c7acun est le devoir de toute créature . Buand nous

rec7erc7ons ) soulager les épreuves de notre proc7ain ! nous sommes aussi en train de

soulager les nPtres en travaillant aussi pour notre progr&s .

O-SER*ATION





!. Etant la Terre <n mon;e ;’:pre<ves et ;’eKpiation = la so<JJran?e ne ;evient elle pas par

n:?essit: =<el<e ?Bose ;e nat<relle G

11<



’est une nécessité tant #ue nous ne nous a%usterons pas ) l’Evangile ! #ui est la Loi de la vie .

Seulement ce n’est pas seulement la souffrance #ui rac7&te Q (ésus nous enseigne #ue l’amour régén&re

toute créature devant ses erreurs du passé .

*e part la Loi du _arma action ! réaction ! il e-iste aussi une autre loi ! celle de l’amour ! #ui préside

#ui est assesseur et via$ilise l’accomplissement de la premi&re .

%. Etant la so<JJran?e le ?orre?tiJ ;e l’erre<r ;< pass:= ne serions no<s pas en emp?Bant?el<i <i so<JJre ;e r:gler ses ;:its =<an; no<s proposons ;’all:ger ses ;o<le<rs G

on ! car notre aide n’emp"c7era pas #ue les épreuves dont souffre notre fr&re s’accomplissent . Au

contraire ! au lieu de permette #u’elles s’accomplissent avec succ&s ! nous aussi nous serons en train

de nous élever! par la prati#ue d’aimer son proc7ain en lui pr"tant toute notre assistance .

La douleur est une Loi d’é#uili$re et d’éducation. 2ais ce n’est pas pour cela #ue nous devons penser

#ue les souffrants ne doivent pas "tre aidés. La grande loi de la c7arité nous o$lige ) aider ceu- #ui

souffrent.

'. Si no<s ai;ons <n ?riminel = serons no<s en train ;’ai;er son ma<vais ?ara?tFre G

on! notre geste de c7arité pourra "tre le commencement de sa récupération .*e nom$reu- criminels

dans le passé sont au%ourd’7ui par le mécanisme correctif de la réincarnation! des $ienfaiteurs de

l’7umanité.

Le criminel est une créature #ui se trouve temporairement éloignée du c7emin du $ien et #ui ont

$esoin non pas d’"tre ou$lié !mais de compré7ension et d’aide de nous tous .

). 4<’est ?e <i alimente ?BeQ les gens <e les :pre<ves ;es ?r:at<res ;oivent s<ivre le<rs?o<rs et <e l’on ne pe<t rien Jaire po<r les ;imin<er G

La méconnaissance de la cause ! de la finalité ! de la souffrance et de l’insensi$ilité des personnes

devant les douleurs du proc7ain ! découlant de l’a$sence d’amour dans leur cCur .

Buant ) notre comportement devant notre proc7ain il doit "tre $asé sur l’amour . +ne seule idée doit

nous animer ! non pas de rec7erc7er la cause ni les raisons ! mais l’aide ) autrui inconditionnellement .

,. Notre ai;e po<rra6t6elle6 mo;iJier le ?o<rs ;es :pre<ves ;< pro?Bain G

on ! car les m"mes épreuves doivent avoir lieu et doivent suivent leurs cours tracé par

*ieu . eci ! ne nous emp"c7e pas de porter assistance et de nous dédier . En outre il est $ien

possi$le #ue ses épreuves arrivent plus rapidement ) leur terme ! en raison de notre aide .

Il est vrai #ue la douleur éteint le mal et #ue les pleurs lavent nos plaies !mais l’indifférence

devant la douleur et les sanglots d’autrui est aussi un mal #ui doit "tre éteint par la c7arité .

11=



1. #o<r<oi Die< permet6il <e ?ertaines ?r:at<res soient l’instr<ment ;e tort<re;es a<tres G

La %ustice de *ieu dispense notre participation comme %usticiers .ependant ! notre 9&re

respectant notre li$re ar$itre ! profite de nos ini#uités pour accélérer notre progr&s . (amaisdonc! il ne permettra #u’aucune personne souffre in%ustement et #u’aucun agresseur ne soit

puni.

Les dommages et souffrances #ui sont affligés ) autrui permettent le rac7at de leurs fautes et

accél&rent leurs progr&s . 2ais ce n’est pas pour cela ! #ue *ieu concorde avec ceu- #ui

commettent l’erreur! dont les fautes également ! ne resteront pas impunies .

2. 4<el ;oit tre en r:s<m: notre ?omportement ;evant les :pre<ves ;es a<tres G

ous devons utiliser tous les moyens mis ) notre portée pour adoucir la douleur ! conscients

#ue pro$a$lement ! celui #ui souffre a été confié ) notre protection ! afin #ue nous e-ercions

la c7arité ! mettant pour ceci les recours dans nos mains .

Secourir ceu- #ui souffrent construisant la toile de notre destin avec les fils de sagesse et de

$onté #ui prépareront notre tuni#ue de lumi&re pour le futur .



CHAPITRE V-


11>



/<. oit&on mettre un terme au+ épreuves de son proc#ain quand on le peut, ou faut&il, par

respect pour les desseins de ieu, les laisser suivre leur cours 0

ous vous avons dit et répété $ien souvent #ue vous "tes sur cette terre d:e-piation pour

ac7ever vos épreuves! et #ue tout ce #ui vous arrive est une consé#uence de vos e-istences

antérieures! l:intér"t de la dette #ue vous ave ) payer. 2ais cette pensée provo#ue c7e

certaines personnes des réfle-ions #u:il est nécessaire d:arr"ter! car elles pourraient avoir de

funestes consé#uences.

Buel#ues@uns pensent #ue du moment #u:on est sur la terre pour e-pier! il faut #ue les

épreuves aient leur cours. Il en est m"me #ui vont %us#u:) croire! #ue non seulement il ne faut

rien faire pour les atténuer! mais #u:il faut! au contraire! contri$uer ) les rendre plus

profita$les en les rendant plus vives. :est une grande erreur. ?ui! vos épreuves doivent suivre

le cours #ue *ieu leur a tracé! mais connaisse@vous ce cours Save@vous %us#u:) #uel point

elles doivent aller! et si votre 9&re miséricordieu- n:a pas dit ) la souffrance de tel ou tel de

vos fr&res ' Y5u n:iras pas plus loin W Save@vous si sa providence ne vous a pas c7oisi! non

comme un instrument de supplice pour aggraver les souffrances du coupa$le! mais comme le

$aume de consolation #ui doit cicatriser les plaies #ue sa %ustice avait ouvertes e ditesdonc pas! #uand vous voye un de vos fr&res frappé ' :est la %ustice de *ieu! il faut #u:elle ait

son cours Q mais dites@vous! au contraire ' Doyons #uels moyens notre 9&re miséricordieu- a

mis en mon pouvoir pour adoucir la souffrance de mon fr&re. Doyons si mes consolations

morales! mon appui matériel! mes conseils! ne pourront pas l:aider ) franc7ir cette épreuve

avec plus de force! de patience et de résignation. Doyons m"me si *ieu n:a pas mis en mes

mains le moyen de faire cesser cette souffrance Q s:il ne m:a pas été donné! ) moi comme

épreuve aussi! comme e-piation peut@"tre! d:arr"ter le mal et de le remplacer par la pai-.

Aide@vous donc tou%ours dans vos épreuves respectives! et ne vous regarde %amais

comme des instruments de torture Q cette pensée doit révolter tout 7omme de coeur! tout

spirite surtout Q car le spirite! mieu- #ue tout autre! doit comprendre l:étendue infinie de la $onté de *ieu. Le spirite doit penser #ue sa vie enti&re doit "tre un acte d:amour et de

dévouement Q #ue #uoi #u:il fasse pour contrecarrer les décisions du Seigneur! sa %ustice aura

son cours. Il peut donc! sans crainte! faire tous ses efforts pour adoucir l:amertume de

l:e-piation! mais c:est *ieu seul #ui peut l:arr"ter ou la prolonger selon #u:il le %uge ) propos.

:y aurait@il pas un $ien grand orgueil de la part de l:7omme! de se croire le droit de

retourner! pour ainsi dire! l:arme dans la plaie d:augmenter la dose de poison dans la poitrine

de celui #ui souffre! sous préte-te #ue telle est son e-piation ?7 regarde@vous tou%ours

comme un instrument c7oisi pour la faire cesser. ésumons@nous ici ' vous "tes tous sur la

terre pour e-pier Q mais tous! sans e-ception! deve faire tous vos efforts pour adoucir

l:e-piation de vos fr&res! selon la loi d:amour et de c7arité. MHEA*I! Esprit protecteur.

Hordeau-! 1=;3.N

EST6IL #ERMIS D+A-RE0ER LA *IE D+UN MALADE 4UI SOU//RESANS ES#OIR DE 0UERISON G

%,

SOURCE ORI0INELLE


1/0



7apitre 8 .9aragrap7e /=

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos de l’erreur #u ‘encourent ceu- #ui c7erc7ent ) a$réger la vie

de #uel#u’un ! m"me #ue le préte-te lui soit de l’emp"c7er de souffrir ! argumentant $ien la

finalité utile de la souffrance prolongée .

CONCLUSION

La vie p7ysi#ue nous a été donnée par *ieu le#uel e-clusivement peut la retirer #uant il lui

convient pour #uel#ue raison #ue ce soit . +ne réfle-ion ) la derni&re fraction de seconde de

vie #ui reste ) l’7omme peut lui éviter des si&cles de souffrance apr&s la mort .

O-SER*ATION





!. #ar <i la ;<r:e ;e notre vie a :t: ;:termin:e G

9ar *ieu! ) #ui et seulement ) lui ! il revient de nous la retirer.

1/1



La vie nous a été octroyée par *ieu Q L’a$réger par notre initiative est interférer dans les desseins de la

9rovidence et accumuler des épreuves pour le futur .

%. L’e<tBanasie ?onsiste ar:ger= sans ;o<le<r o< so<JJran?e = la vie ;’<n mala;ein?<rale .Cette prati<e ne serait elle pas <n ien = <ne Jois <e l’intention est;’emp?Ber la personne ;e so<JJrir G

on premi&rement ! parce #u’il ne nous revient pas de retirer la vie ) #ui #ue ce soit ! secondement !

parce #ue nous ne connaissons pas et nous ne pouvons pas pré %uger le desseins de *ieu !

troisi&mement parce <e la mort pB>si<e ne ;:termine pas la Jin ;e la so<JJran?e .

L’7omme n’a pas le droit de prati#uer l’eut7anasie ! en aucun cas ! m"me #ue ce soit une mesure de

démonstration apparente de $ienfait .

Attention l’eut7anasie n’a rien ) voir avec la maintenance de la vie artificiellement ! cette derni&re

n’ayant aucune utilité si ce n’est faire souffrir indéfiniment et inutilement une vie si elle a dé%) été programmée pour la désincarnation .

'. Devons no<s ar:ger la vie ;es porte<rs ;e mala;ie <i selon la s?ien?e = n’ont a<?<nepossiilit: ;e ?<re G

En traitant de maladie ! nous ne pourrons %amais l’affirmer incura$le ! parce #u’) tout instant d

nouvelles découvertes scientifi#ues surgissent ! suivant la permission du 9&re .Etant ainsi nous

pouvons "tre sUrs #ue #uel#ue c7ose d’incura$le au%ourd’7ui ! ne le sera pas demain

‘La science ne se serait Oelle %amais trompée dans ces engagements

). La ;o<le<r prolong:e n’apporte elle pas <n <el?on<e :n:Ji?e po<r l’esprit G

?ui ! ien ne survient sans la permission de *ieu et sans #ue cela est une utilité utile . La douleur

constitue un correctif indispensa$le pour #ue l’esprit #ui s’est trompé et se prolonge pour la nécessité

de celui ci . L’emp"c7er de souffrir est lui tirer l’opportunité de se régénérer devant *ieu .

L’agonie prolongée peut avoir une finalité précieuse pour l’Rme et la maladie incura$le peut "tre un

$ien ! comme une uni#ue soupape d’éc7appement des imperfections de notre esprit en marc7e pour lasu$lime ac#uisition des patrimoines de sa vie immortelle .

,. 4<elle Jinalit: a<rait <ne vie v:g:tative G

Alors #u’il e-iste la vie p7ysi#ue ! l’esprit est lié au corps . L’esprit étant tou%ours actif ! le corps

mori$ond peut donner propices ) des réfle-ions de valeur inestima$le ! #ui l’aideront dans la reprise

du c7emin du $ien ! si par 7asard il déviait .

‘MN les desseins divins sont insonda$les et la science précaire des 7ommes ne peut décider des

pro$l&mes transcendants des nécessités de l’esprit’.

1//



1. Est il vali;e po<rtant = ;e to<o<rs prolonger la vie ;’<n mala;e ;:sa<s: G

?ui et c’est un devoir de la plus légitime c7arité Q c’est permettre #ue l’épreuve pour l’esprit

s’accomplisse %us#u’au moment désigné par *ieu

Il e-iste une possi$ilité #u:au moment de rendre le dernier soupir! le malade se ranime! et recouvre

ses facultés pour #uel#ues instants E7 $ien cette 7eure de grRce #ui lui est accordée peut "tre pour

lui de la plus grande importance Q car vous ignore les réfle-ions #u:a pu faire son Esprit dans les

convulsions de l:agonie! et #uels tourments peut lui épargner un éclair de repentir.

2. De nomre<ses Jois = ?e<K <i ;:sirent ar:ger les so<JJran?es ;e le<r pro?Bain traversla mort = apparemment agissent on es?ient .4<e penseQ le<rs respe?ts G

Il ne suffit pas seulement de $onnes intentions de ceu- #ui sont en train d’agir ainsi . Les matérialistes

#ui ne voient #ue le corps! et ne tiennent nul compte de l:Rme! ne peuvent comprendre ces c7oses@l) .

Ils finissent donc par commettre une grave erreur en emp"c7ant l’accomplissement de la mission du

désincarnant .

Adoucisse les derni&res souffrances autant #u:il est en vous Q mais garde@vous d:a$réger la vie! ne

fUt@ce #ue d:une minute! car cette minute peut épargner $ien des larmes dans l:avenir.



CHAPITRE V-


1/3



/=. 4n #omme est / l'agonie, en proie / de cruelles souffrances ; on sait que son état est

sans espoir ; est&il permis de lui épargner quelques instants d'angoisse en #tant sa fin 0

Bui donc vous donnerait le droit de pré%uger les desseins de *ieu e peut@il conduire un

7omme au $ord de la fosse pour l:en retirer! afin de lui faire faire un retour sur lui@m"me et del:amener ) d:autres pensées A #uel#ue e-trémité #ue soit un mori$ond! nul ne peut dire avec

certitude #ue sa derni&re 7eure est venue. La science ne s:est@elle %amais trompée dans ses

prévisions

(e sais $ien #u:il est des cas #ue l:on peut regarder avec raison comme désespérés Q mais s:il

n:y a aucun espoir fondé d:un retour définitif ) la vie et ) la santé! n:a@t@on pas d:innom$ra$les

e-emples #u:au moment de rendre le dernier soupir! le malade se ranime! et recouvre ses

facultés pour #uel#ues instants E7 $ien cette 7eure de grRce #ui lui est accordée peut "tre

pour lui de la plus grande importance Q car vous ignore les réfle-ions #u:a pu faire son Esprit

dans les convulsions de l:agonie! et #uels tourments peut lui épargner un éclair de repentir.

Le matérialiste #ui ne voit #ue le corps! et ne tient nul compte de l:Rme! ne peutcomprendre ces c7oses@l) Q mais le spirite! #ui sait ce #ui se passe au@del) de la tom$e! connat

le pri- de la derni&re pensée. MSAI5 L?+IS. 9aris! 1=;0.N

Adoucisse les derni&res souffrances autant #u:il est en vous Q mais garde@vous d:a$réger la

vie! ne fUt@ce #ue d:une minute! car cette minute peut épargner $ien des larmes dans l:avenir.

SACRI/ICE DE SA #RO#RE *IE#RO/IT DES SOU//RANCES #OUR AUTRUI

%1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 8 .9aragrap7e /> ) 31

1/4



O-8ECTI/

2ontrer au- participants de #uelle mani&re le sacrifice de sa propre vie peut "tre valide devant

*ieu et comment les souffrances de #uel#ue uns peuvent "tre $énéfi#ues pour d’autres .

CONCLUSION

La vie est l’Cuvre éternelle de notre 9&re ! il nous revient donc de la respecter et de la

préserver ! agissant suivant ses lois ! sagement induites en notre conscience par *ieu . Le

sacrifice de la propre vie peut "tre valide pour *ieu ! #uand prati#ué e-clusivement au

$énéfice du proc7ain . os souffrances doivent donc "tre $énéfi#ues pour autrui !

matériellement ou moralement d&s #ue nous les supportons avec résignation et soumission par

rapport ) la volonté de *ieu .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E %5 '!

!. EKiste6il ;evient Die< <ne ;iJJ:ren?e entre <n Bomme <i tente ;e se t<er et ?el<i <itente ;e se Jaire t<er par <el<’<n ;’a<tre G

Il n’y a aucune différence ! car pour *ieu ! ce #ui vaut est l’intention . Bue l:7omme se donne la mort

ou #u:il se la fasse donner! le $ut est tou%ours d:a$réger sa vie! et par consé#uent il y a suicide

d:intention sinon de fait.

1/8



La vie nous a été concédée par *ieu ! a #ui il revient uni#uement de la retirer .

%. #o<r<oi est ?e ?ens<rale lors<’<n Bomme ?Ber?Be la mort s<r <n ?Bamp ;e ataille=

ave? la pens:e ;e ren;re sa mort <tile alors <’il est im< ;e volont: ;e servir son pa>s .onformément comme nous l’avons vu dans la #uestion antérieure pour *ieu l’intention est la m"me.

Ici aussi ! ce #ui prévaut est le fait de se faire retirer la vie . Si la plus grande volonté d’une créature

est de servir son pays !il y a d’autres fa,ons de le faire sans e-poser sa propre vie inutilement .

‘ M N mais l:intention préméditée de c7erc7er la mort en s:e-posant ) un danger! m"me pour rendre

service! annule le mérite de l:action’.

'. Y a6t6il ;es ?as o< l’Bomme a ;< m:rite = mme en s’eKposant a< p:ril ;e sa vie G

Sans déconsidérer la prudence et le devoir #ue c7a#ue 7umain ) de préserver sa vie ! il pourra y avoir

des cas ou #uel#u’un #ui ait eu le mérite d’e-poser sa vie Q #uand lui revient l’attitude vouée

uni#uement au $énéfice de la vie du proc7ain !sans aucune intention préméditée de mourir ! minime

#u’elle soit .

‘Le vrai dévouement consiste ) ne pas craindre la mort #uand il s:agit d:"tre utile! ) $raver le péril! )

faire d:avance et sans regret le sacrifice de sa vie si cela est nécessaire’ .

). #o<r<oi ?ertaines Jois sommes no<s mis ;ans ;es sit<ations <i no<s Jor?ent agir =in?l<sivement = ave? la possiilit: ;e mettre en ris<e notre propre vie G

es situations sont mises devant nous par la providence divine ! afin de mettre ) l’épreuve notre

dévouement et a$négation en relation au proc7ain .

Souvent elle peut vouloir pousser l:épreuve de la résignation %us#u:) sa derni&re limite! alors une

circonstance inattendue détourne le coup fatal.

,. So<s <elle raison pe<t tre vali;e le Jait ;e l’Bomme <i ?Ber?Be sa<ver la vie ;e sonsemlale sa?Bant <’il pe<t s<??omer G

*&s l’instant #ue nous ne connaissons pas les desseins de *ieu ! nous ne pourrons %amais affirmer

#u’un fait #uelcon#ue puisse "tre fatal pour #uel#u’un . 9ourtant ! en toute et n’importe #uelle

circonstance ! notre $onne volonté de servir notre proc7ain doit tou%ours "tre ) l’avant .

(ésus ne nous l’a@t@il pas prescrit dans l’Evangile Q de servir son proc7ain .

1. To<te ;o<le<r a6t6elle <n :n:Ji?e po<r <n a<tre G

on ! la souffrance ! pour "tre $énéfi#ue aussi $ien ) celui #ui en su$it les effets comme les autres !

doit "tre résignée et soumise au- lois divines ! en outre d’"tre appuyé dans la confiance en *ieu dansla vie future .

1/;



La souffrance accompagnée de lamentation et de révolte devant *ieu n’apporte aucun $énéfice et tend

) augmenter le dé$it de celui #ui souffre .

2. De <elle Jaon nos so<JJran?es pe<vent elles tre :n:Ji<es po<r ;’a<tres G

es souffrances peuvent "tre profita$les ) autrui matériellement et moralement. 2atériellement! si! par

le travail! les privations et les sacrifices #u:ils s:imposent! ils contri$uent au $ien@"tre matériel de leurs

proc7es Q moralement! par l:e-emple #u:ils donnent de leur soumission ) la volonté de *ieu.

*e nom$reuses personnes se récup&rent moralement et matériellement ) peine en suivant l’e-emple

d’autres! #ui dans des circonstances pareilles ! se redressent et vain#uent les o$stacles .



CHAPITRE V-


/>. elui qui est dégo3té de la vie, mais ne veut pas se l'5ter, est&il coupable de c#erc#er la

mort sur un c#amp de bataille, avec la pensée de rendre sa mort utile 0

1/<



Bue l:7omme se donne la mort ou #u:il se la fasse donner! le $ut est tou%ours d:a$réger sa

vie! et par consé#uent il y a suicide d:intention sinon de fait. La pensée #ue sa mort servira )

#uel#ue c7ose est illusoire Q ce n:est #u:un préte-te pour colorer son action et l:e-cuser ) ses

propres yeu- Q s:il avait sérieusement le désir de servir son pays! il c7erc7erait ) vivre! tout en

le défendant! et non ) mourir! car une fois mort il ne lui sert plus ) rien. Le vrai dévouement

consiste ) ne pas craindre la mort #uand il s:agit d:"tre utile! ) $raver le péril! ) faire d:avanceet sans regret le sacrifice de sa vie si cela est nécessaire Q mais l:intention préméditée de

c7erc7er la mort en s:e-posant ) un danger! m"me pour rendre service! annule le mérite de

l:action. MSAI5 L?+IS. 9aris! 1=;0.N

30. 4n #omme s'e+pose / un danger imminent pour sauver la vie / un de ses semblables,

sac#ant d'avance que lui&m-me succombera ; cela peut&il -tre regardé comme un suicide 0

*u moment #ue l:intention de c7erc7er la mort n:y est pas! il n:y a pas suicide! mais

dévouement et a$négation! eUt@on la certitude de périr. 2ais #ui peut avoir cette certitude

Bui dit #ue la 9rovidence ne réserve pas un moyen inespéré de salut dans le moment le plus

criti#ue e peut@elle sauver celui m"me #ui serait ) la $ouc7e d:un canon Souvent elle

peut vouloir pousser l:épreuve de la résignation %us#u:) sa derni&re limite! alors unecirconstance inattendue détourne le coup fatal. MId.N

31. eu+ qui acceptent leurs souffrances avec résignation par soumission / la volonté de

ieu et en vue de leur bon#eur futur, ne travaillent&ils que pour eu+&m-mes, et peuvent&ils

rendre leurs souffrances profitables / d'autres 0

es souffrances peuvent "tre profita$les ) autrui matériellement et moralement.

2atériellement! si! par le travail! les privations et les sacrifices #u:ils s:imposent! ils

contri$uent au $ien@"tre matériel de leurs proc7es Q moralement! par l:e-emple #u:ils donnent

de leur soumission ) la volonté de *ieu. et e-emple de la puissance de la foi spirite peut

e-citer des mal7eureu- ) la résignation! les sauver du désespoir et de ses funestes

consé#uences pour l:avenir. MSAI5 L?+IS. 9aris! 1=;0.N

LE 8OU0 LE0ER %2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre ; .9aragrap7e 1 et /

1/=



O-8ECTI/

Eclairer en #uoi consiste le %oug léger au#uel (ésus se réf&re et de #uelle fa,on il apporte la

consolation au- 7ommes .

CONCLUSION

(ésus promet soulagement au- affligés ! depuis #u’ils se soumettent ) son %oug .e %oug c’est

l’o$servation de la Loi par lui enseignée ! #ui si $ien accomplis ! promet les soulagements des

souffrances ! ) travers la foi dans le futur et de la confiance dans la %ustice de *ieu .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ! et %

!. A <oi sp:?ialement est ?onvi: l’invitation ;e 8:s<s G

L’invitation est faite ) tous sans e-ception .ependant il s’adresse plus particuli&rement )

ceu- #ui sont surc7argés et au- affligés .

1/>



A ceu- ci ! le cCur est an-ieu- d’une consolation comme 7orion directeur et l’enseignement

de (ésus est le meilleur entendement compris .

%. #o<r<oi 8:s<s promet il le so<lagement et non pas la ?<re ;e nos ma<K G

9arce #ue nos mau- étant la consé#uence de mauvais procédés dans le passé ! la cure nous

revient e-clusivement . otre éforme Intérieure ne peut "tre faite #ue par nous m"me et

personne d’autre #ue nous m"me ne peut la faire ! cependant ) travers l’Evangile ! (ésus nous

fournit tous les moyens nécessaires pour effectuer notre éforme et surmonter nos douleurs .

Buand nous c7erc7ons en (ésus et son témoignage déposé dans l’Evangile ! le soulagement

pour nos souffrances ! nous y trouvons les réponses et le confort .

'. Comment po<vons no<s r:<ssir la li:ration ;e nos so<JJran?es G

A travers la éforme Intérieure ! modifiant nos attitudes et pensées ! vivant dans les

directrices de l’Evangile .e #ue nous ne pourrons pas faire dans cette vie ! *ieu nous donne

la réincarnation comme opportunité de recours pour continuer notre rec7erc7e .

Il revient ) c7acun de nous ! par l’intermédiaire du li$re ar$itre de donner une direction ) nos

actions pour le $ien ! édifiant ainsi notre li$ération .

). 4<e ;evons no<s ?ompren;re par l’eKpression ‘le repos ;e vos mes’ G

ous devons comprendre ce repos comme un soulagement et une consolation ! découlant de

notre comportement orienté vers la éforme intérieure et l’aide au proc7ain ! et non pas le

synonyme de oisiveté ! improductivité et inactivité .

‘MNvous trouvere le repos de vos Rmes’

,. O< po<vons no<s tro<ver la ?onsolation po<r nos so<JJran?es G

*ans la foi pour le futur et la confiance dans la %ustice de *ieu .

Sur celui! au contraire! #ui n:attend rien apr&s cette vie! ou #ui doute simplement! les

afflictions p&sent de tout leur poids! et nulle espérance ne vient en adoucir l:amertume.

1. 4<’est ?e <’ vo<l< ;ire 8:s<s par l’eKpression H ‘ Mon o<g est ;o<K et monJar;ea< est l:ger.’

Le %oug de (ésus est l’o$servation de l’Evangile #ue nous étudions ici fraternellement u

130



e %oug est léger! puis#u:il impose pour devoir l:amour et la c7arité.



CHAPITRE VI-

LE CHRIST CONSOLATEUR.

131



Le (oug léger. ) *onsolateur promis. ) Instructions des Esprits $Avènement de l'&sprit de +érité.

Le /ou+ lé+er.

1. Dene ) moi! vous tous #ui "tes affligés et #ui "tes c7argés! et %e vous soulagerai. @ 9rene

mon %oug sur vous! et apprene de moi #ue %e suis dou- et 7um$le de coeur! et vous trouverele repos de vos Rmes Q car mon %oug est dou- et mon fardeau est léger. MSaint 2att7ieu! c7. TI!

v. /=! />! 30.N

/. 5outes les souffrances ' mis&res! déceptions! douleurs p7ysi#ues! pertes d:"tres c7éris!

trouvent leur consolation dans la foi en l:avenir! dans la confiance en la %ustice de *ieu! #ue le

7rist est venu enseigner au- 7ommes. Sur celui! au contraire! #ui n:attend rien apr&s cette

vie! ou #ui doute simplement! les afflictions p&sent de tout leur poids! et nulle espérance ne

vient en adoucir l:amertume. Doil) ce #ui fait dire ) (ésus ' Dene ) moi! vous tous #ui "tes

fatigués! et %e vous soulagerai.

ependant (ésus met une condition ) son assistance! et ) la félicité #u:il promet au-

affligés Q cette condition est dans la loi #u:il enseigne Q son %oug est l:o$servation de cette loi Qmais ce %oug est léger et cette loi est douce! puis#u:ils imposent pour devoir l:amour et la

c7arité.

CE 4U’IL /AUT ENTENDRE #AR #AU*RE D’ES#RIT

%3

SOURCE ORI0INELLE


13/



7apitre <.9aragrap7e 1 et /

O-8ECTI/

Eclairer les participants autour de la signification des e-pressions ‘pauvres d’esprit’ et

‘royaume des cieu-’ argumentant $ien les vertus #ui nous conduisent ) ce royaume.

CONCLUSION

Seulement les pauvres d’esprit! c’est ) dire au- 7um$les ! seront ouvertes les portes du

royaume des cieu- ! car ceci poss&dent la simplicité du coeur et l’7umilité de l’esprit .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ! et %

133



!. 4<e ;oit on enten;re par pa<vre ;’esprit G

e sont ceu- #ui aspirant ) la perfection et comparant leur petit état d’avancement au#uel ils

sont arrivés avec l’idéal ) "tre atteint ! reconnaissent #u’ils sont en carence de progr&s

spirituel .

Les pauvres d’esprit ne sont pas les fai$les d’intelligence ! mais les 7um$les .

%. #ar le ro>a<me ;es ?ie<K <e ;evons no<s ?ompren;re G

’est un état de pleine félicité ! de pai- douce et d’une délicieuse %oie spirituelle .

Le royaume de *ieu n’est pas nécessairement un lieu spécial ! mais principalement un état

d’esprit

'. #o<r<oi les ienBe<re<K sont ils les pa<vres ;’esprit G

9arce #ue la notion de leurs fai$lesses et de leurs $lessures les fait lutter pour ce #ui leur

man#ue et ce redou$lement d’efforts les pousse réellement ) réussir pour un meilleur progr&s

spirituel .

’ayant pas d’orgueil #ui puisse trou$ler leur vision ! ils per,oivent mieu- leurs carences et

possi$ilités .

). #o<r<oi le Bommes org<eille<K et vanite<K ;e le<r intelligen?e ne r:<ssissentpas s’:lever <s<’ Die< G

9arce #ue en fonction des 7auts concepts #u’ils se font d’eu- m"mes ! ils consid&rent les

c7oses divines indignes de mériter leur attention .

9renant leur intelligence pour la mesure de l:intelligence universelle! et se %ugeant aptes ) toutcomprendre! ils ne peuvent croire ) la possi$ilité de ce #u:ils ne comprennent pas Q #uand ils ont

prononcé! leur %ugement est pour eu- sans appel.

,. #o<r<oi l’Bomme ;e savoir reJ<se6t6il ;’a;mettre le mon;e invisile G

9arce #ue son orgueil se refuse ) reconnatre catégori#uement l’e-istence de #uel#ue c7ose

#ui est au dessus de leur entendement .

134



Les 7ommes de savoir se refusent d:admettre le monde invisi$le et une puissance e-tra7umaine!

ce n:est pas cependant #ue cela soit au@dessus de leur portée! mais c:est #ue leur orgueil se révolte

) l:idée d:une c7ose au@dessus de la#uelle ils ne peuvent se placer! et les ferait descendre de leur

piédestal. ependant! #uoi #u:ils en disent! il leur faudra entrer! comme les autres! dans ce monde

invisi$le #u:ils tournent en dérision Q c:est l) #ue leurs yeu- seront ouverts et #u:ils reconnatront

leur erreur.

1. L’ignoran?e et la asse ?on;ition ;e la vie mat:rielle no<s ?on;<iraient ils a<ro>a<me ;es ?ie<K G

9as nécessairement ! car ce #ui nous conduit au royaume des cieu- est la simplicité du cCur et

l’7umilité de l’esprit .

(ésus a mis l’utilité dans la catégorie des vertus #ui rapproc7e la créature de *ieu et l’orgueil

parmis les vices #ui l’en éloigne .

L’ignorance et la $asse condition de la vie matérielle n’e-cluent pas la vanité ni l’orgueil ! $ien au

contraire ! com$ien de fois elles l’augmentent ! tel le fanatisme .



138



CHAPITRE VII-

IENHEUREU/ LES PAUVRES D'ESPRIT.

*e u'il "aut entendre par les pauvres d'esprit. ) -uiconue s'élève seraabaissé. )ystères cachés au# sages et au# prudents. ) Instructions desEsprits $ rgueil et humilité. ) ission de l'homme intelligent sur la terre.

*e 0u'il faut entendre par les pauvres d'esprit.

1. Hien7eureu- les pauvres d:esprit! parce #ue le royaume des cieu- est ) eu-. MSaint 2att7ieu! c7.

D! v. 3.N

/. L:incrédulité s:est égayée sur cette ma-ime ' 2ien#eureu+ les pauvres d :esprit ! comme sur

$eaucoup d:autres c7oses! sans la comprendre. 9ar les pauvres d:esprit! (ésus n:entend pas les

7ommes dépourvus d:intelligence! mais les 7um$les ' il dit #ue le royaume des cieu- est pour eu-!

et non pour les orgueilleu-.

Les 7ommes de science et d:esprit! selon le monde! ont généralement une si 7aute opinion

d:eu-@m"mes et de leur supériorité! #u:ils regardent les c7oses divines comme indignes de leur

attention Q leurs regards concentrés sur leur personne ne peuvent s:élever %us#u:) *ieu. ette

tendance ) se croire au@dessus de tout ne les porte #ue trop souvent ) nier ce #ui étant au@dessus

d:eu- pourrait les ra$aisser! ) nier m"me la *ivinité Q ou! s:ils consentent ) l:admettre! ils lui

contestent un de ses plus $eau- attri$uts ' son action providentielle sur les c7oses de ce monde!

persuadés #u:eu- seuls suffisent pour le $ien gouverner. 9renant leur intelligence pour la mesure

de l:intelligence universelle! et se %ugeant aptes ) tout comprendre! ils ne peuvent croire ) la

possi$ilité de ce #u:ils ne comprennent pas Q #uand ils ont prononcé! leur %ugement est pour eu-

sans appel.

S:ils refusent d:admettre le monde invisi$le et une puissance e-tra@7umaine! ce n:est pascependant #ue cela soit au@dessus de leur portée! mais c:est #ue leur orgueil se révolte ) l:idée

d:une c7ose au@dessus de la#uelle ils ne peuvent se placer! et les ferait descendre de leur piédestal.

:est pour#uoi ils n:ont #ue des sourires de dédain pour tout ce #ui n:est pas du monde visi$le et

tangi$le Q ils s:attri$uent trop d:esprit et de science pour croire ) des c7oses $onnes! selon eu-!

pour les gens simples! tenant ceu- #ui les prennent au sérieu- pour des pauvres d :esprit .

ependant! #uoi #u:ils en disent! il leur faudra entrer! comme les autres! dans ce monde

invisi$le #u:ils tournent en dérision Q c:est l) #ue leurs yeu- seront ouverts et #u:ils reconnatront

leur erreur. 2ais *ieu! #ui est %uste! ne peut recevoir au m"me titre celui #ui a méconnu sa

puissance et celui #ui s:est 7um$lement soumis ) ses lois! ni leur faire une part égale.

En disant #ue le royaume des cieu- est au- simples! (ésus entend #ue nul n:y est admis sans la

simplicité du coeur et l :#umilité de l'esprit Q #ue l:ignorant #ui poss&de ces #ualités sera préféré au

savant #ui croit plus en lui #u:en *ieu. En toutes circonstances il place l:7umilité au rang des

vertus #ui rapproc7ent de *ieu! et l:orgueil parmi les vices #ui en éloignent Q et cela par une raison

tr&s naturelle! c:est #ue l:7umilité est un acte de soumission ) *ieu! tandis #ue l:orgueil est une

révolte contre lui. 2ieu- vaut donc! pour le $on7eur futur de l:7omme! "tre pauvre en esprit ! dans

le sens du monde! et ric7e en #ualités morales.

CEU 4UI SONT ELE*ES SERONT RA-AISSES

13;



%5

SOURCE ORI0INELLE


7apitre <.9aragrap7e 3!4 et 8.

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos du sens de l’e-pression Q ceu- #ui sont élevés seront

ra$aissés! argumentant la valeur de l’7umilité pour notre évolution spirituelle .

CONCLUSION

La vérita$le grandeur s ‘affirme par l’7umilité ! condition nécessaire pour la con#u"te de la

félicité . L’orgueil et l’égoGsme sont des sentiments #ui nous distancient de *ieu .

O-SER*ATION




13<



LIRE LE #ARA0RA#&E '= ) et ,.

!. #o<r<oi est il n:?essaire ;e ;evenir :gal l’enJant po<r entrer ;ans le ro>a<me ;es

?ie<K G

9arce #ue l’enfant signifie la simplicité et la pureté du cCur ! n’ayant pas de prétention de

supériorité ou d’infailli$ilité Qse comparant ) lui ou s’assimilant ) lui avec ces

caractéristi#ues ! fait #ue nous atteindrons le royaume des cieu-.

e n’est pas "tre un enfant ! mais sem$la$le ) lui m"me .

%. Re?evoir <n enJant ?omme 8:s<s le Jit = <’est ?e <e ?ela ve<t ;ire G’est la valorisation de l’7umilité et le culte de la simplicité . L’enfant est le mod&le #ue (ésus

nous présente pour con#uérir les vertus si nécessaires ) notre élévation spirituelle .

‘Buicon#ue donc s:7umiliera et se rendra petit comme cet enfant! celui@l) sera le plus grand

dans le royaume des cieu-’

'. #o<r<oi 8:s<s ne r:pon;it pas l’appel ;e ?ette mFre G

9arce #ue ses enfants ! $ien #ue décidés ) affronter les vicissitudes de l’évolution consciente !avaient $eaucoup de dé$its ) rac7eter ! et notre sauvetage ne se produit pas par un miracle ou

une concession de privil&ges! mais par mérite .

9our devenir vérita$lement grands nous devons servir notre proc7ain sans rétri$ution ! car

c’est une forme d’7umilité .

). 4<elle leon no<s enseigne 8:s<s ;ans ?e passage G

L’7umilité! car c’est en nous dépouillant de tous nos sentiments mes#uins et malveillants #ue

nous réussirons ) "tre plus grands dans le royaume des cieu- .

L’on ne va vers *ieu si ce n’est par notre proc7ain. Servir notre proc7ain est servir *ieu!

devenant grand ) ses yeu-.

,. #o<r<oi 8:s<s no<s ?onseille6t6il ;’o??<per les ;erniers lie<K G

9arce #ue lors#ue nous prétendons au- premiers lieu- ! nous manifestons nos sentiments

prétentieu- de supériorité !ces sentiments étant contraires ) la prati#ue de l’7umilité .

13=



La vérita$le grandeur s’affirme par l’7umilité .

1. 4<elle est l’avantage ;’tre B<mle G

L’7umilité captive les attentions de ceu- #ui nous entourent ! laissant autour de ceu- #ui la prati#uent un 7alo d’admiration .

otre geste 7um$le ! c7erc7ant le dernier ! nous él&ve encore plus .

2. 4<el est le sens ;e l’eKpression H ‘ <i?on<e s+:lFve sera aaiss:= et <i?on<es+aaisse sera :lev: ’ G

eu- #ui s’él&vent par la fortune ! titres ! gloires ! #uand ils meurent arrivent dans l’autremonde dépourvus de tout ! conservant ) peine leur orgueil #ui rend leur position encore plus

7umiliante .

elui #ui s’7umilie sera élevé et celui #ui s’él&ve sera ra$aissé .



13>



CHAPITRE VII-


*e u'il "aut entendre par les pauvres d'esprit. ) -uiconue s'élève sera

abaissé. )ystères cachés au# sages et au# prudents. ) Instructions desEsprits $ rgueil et humilité. ) ission de l'homme intelligent sur la terre.

4<i?on<e s+:lFve sera aaiss:.

3. En ce m"me temps les disciples s:approc7&rent de (ésus! et lui dirent ' Bui est le plus grand

dans le royaume des cieu- @ (ésus ayant appelé un petit enfant! le mit au milieu d:eu-! et leur

dit ' (e vous dis en vérité #ue si vous ne vous convertisse! et si vous ne devene comme de

petits enfants! vous n:entrere point dans le royaume des cieu-. @ uiconque donc s:#umiliera

et se rendra petit comme cet enfant, celui&l/ sera le plus grand dans le royaume des cieu+, & et

#uicon#ue re,oit en mon nom un enfant tel #ue %e viens de dire! c:est moi@m"me #u:il re,oit.MSaint 2att7ieu! c7. TDIII! v. 1 ) 8.N

4. Alors la m&re des enfants de Jé$édée s:approc7a de lui avec ses deu- fils! et l:adora en lui

témoignant #u:elle voulait lui demander #uel#ue c7ose. @ Il lui dit ' Bue voule@vous

?rdonne! lui dit@elle! #ue mes deu- fils #ue voici soient assis dans votre royaume! l:un )

votre droite et l:autre ) votre gauc7e. @ 2ais (ésus leur répondit ' Dous ne save pas ce #ue

vous demande Q pouve@vous $oire le calice #ue %e vais $oire Ils lui dirent ' ous le

pouvons. @ Il leur répondit ' Il est vrai #ue vous $oire le calice #ue %e $oirai Q mais pour ce

#ui est d:"tre assis ) ma droite ou ) ma gauc7e! ce n:est pas ) moi ) vous le donner! mais ce

sera pour ceu- ) #ui mon 9&re l:a préparé. @ Les di- autres apPtres ayant entendu ceci! en

con,urent de l:indignation contre les deu- fr&res. @ Et (ésus les ayant appelés ) lui! leur dit 'Dous save #ue les princes des nations les dominent! et #ue les grands les traitent avec empire.

@ Il n:en doit pas "tre de m"me parmi vous Q mais que celui qui voudra devenir le plus grand,

soit votre serviteur ; & et que celui qui voudra -tre le premier d'entre vous soit votre esclave ; @

comme le Fils de l:7omme n:est pas venu pour "tre servi! mais pour servir et donner sa vie

pour la rédemption de plusieurs. MSaint 2att7ieu! c7. TT! v. de /0 ) /=.N

8. (ésus entra un %our de sa$$at dans la maison d:un des principau- 97arisiens pour y prendre

son repas! et ceu- #ui étaient l) l:o$servaient. @ Alors! considérant comme les conviés

c7oisissaient les premi&res places! il leur proposa cette para$ole! et leur dit ' @ Buand vous

sere conviés ) des noces! n:y prene point la premi&re place! de peur #u:il ne se trouve parmi

les conviés une personne plus considéra$le #ue vous! et #ue celui #ui vous aura invité ne

vienne vous dire ' *onne votre place ) celui@ci! et #u:alors vous ne soye réduit ) vous tenir

avec 7onte au dernier lieu. @ 2ais #uand vous aure été conviés! alle vous mettre ) la

derni&re place! afin #ue! lors#ue celui #ui vous a conviés sera venu! il vous dise ' 2on ami!

monte plus 7aut. Et alors ce sera un su%et de gloire devant ceu- #ui seront ) ta$le avec vous Q

@ car quiconque s:élève sera abaissé, et quiconque s:abaisse sera élevé. MSaint Luc! c7. TID! v.

1 et de < ) 11.N

L+OR0UEIL ET L+&UMILITE.

'

140



SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre <.9aragrap7e 11

O-8ECTI/

Eclairer les participants en #uoi consiste l’org<eil et l’B<milit: ! montrant ses consé#uences

et comment faire pour éliminer l’un et développer l’autre .

CONCLUSION

L’orgueil est l’ignorance des valeurs réelles de la vie ! constituant un venin #ui annulent les

actions no$les de ceu- #ui c7erc7ent le progr&s spirituel . L’7umilité est une vertu #ui nivelle

les 7ommes et les él&ve moralement ! au- yeu- de *ieu .

O-SER*ATION




141




!. Comment po<vons no<s ;:Jinir l’B<milit: G

’est une vertu #ui nivelle tous les 7ommes ! éliminant la fausse idée de supériorité les uns en

face des autres ! #ui est propice au progr&s spirituel #ui les approc7e de *ieu .

L’7umilité est une vertu $ien ou$liée parmi vous .

%. #o<vons no<s tre ?Baritale ave? notre pro?Bain = sans B<milit: G

on! car ce sentiment nous dit #ue nous sommes tous fr&res et #ue nous devons nous aider les

uns les autres Qainsi nous conduisant au Hien .

Sans l:7umilité! vous vous pare des vertus #ue vous n:ave pas! comme si vous portie un

7a$it pour cac7er les difformités de votre corps.

'. Est il possile ;’tre B<mles = :tant org<eille<K G

on ! L’7umilité nous él&ve moralement ! nous rendant possi$le un progr&s plus rapide ! alors#ue l’orgueil représente un grand o$stacle ) ce c7emin .

L’orgueil est le terri$le adversaire de l’7umilité .

). #e<t il > avoir ;e l’B<milit: ;ans la ri?Besse G

?ui ! la ric7esse en soi n’est pas un mal . Elle devient $onne ou mauvaise conformément avec

l’utilité #ue nous lui donnons .L’important est #u’elle ne nous inspire pas d’orgueil ni necause un o$stacle au développement moral .

La ric7esse nous m&ne ) la tentation et ) la fascination !mais #uand elle est orientée par

l’7umilité et é#uili$rée avec crit&re et modération ! elle devient l’origine d’un grand $ien .

,. 4<elles sont les ?ons:<en?es ;e l’org<eil G

14/



Houleversements dans la vie sociale ! rivalité des classes et des peuples ! intrigues! 7aines !

guerres etc.’est l’imperfection #ui $lo#ue le progr&s de l’esprit et #ui m&ne ) assumer les

dé$its ! dont le rac7at est douloureu- et affecte l’incarnation présente .

L’orgueil a une couverture de sang et de ruines dans ce monde ! et c’est lui #ui donne origine

) nos souffrances d’outre tom$e .

1. #o<r<oi l’org<eil eKiste6il G

Il e-iste en raison de l’ignorance des réelles valeurs de la vie ! #ui porte tout 7omme ) penser

égoGstement dans sa réalisation personnelle et ) traiter ses sem$la$les avec mépris

*e tous les mau- ! l’orgueil est le plus terri$les ! car il laisse dans son passage le germe de

#uasiment tous les vices . L’intelligence ! dépourvue due support moral de l’Evangile ! gén&re

des sentiments présomptueu- de supériorité ! menant par consé#uent ) l’insoumission ) *ieu .


143




CHAPITRE VII-


e #u:il faut entendre par les pauvres d:esprit. @ Buicon#ue s:él&ve sera a$aissé. @2yst&res

cac7és au- sages et au- prudents. @ Instructions des $sprits ' ?rgueil et 7umilité. @ 2ission de

l:7omme intelligent sur la terre. L:orgueil et l:7umilité.

11. Bue la pai- du Seigneur soit avec vous! mes c7ers amis (e viens vers vous pour vous encourager

) suivre la $onne voie.

Au- pauvres Esprits #ui! autrefois! 7a$itaient la terre! *ieu donne mission de venir vous éclairer. Héni

soit@il de la grRce #u:il nous accorde de pouvoir aider ) votre amélioration. Bue l:Esprit@Saint m:éclaire

et m:aide ) rendre ma parole compré7ensi$le et #u:il me fasse la grRce de la mettre ) la portée de tous Dous tous incarnés! #ui "tes dans la peine et c7erc7e la lumi&re! #ue la volonté de *ieu me soit en

aide pour la faire luire ) vos yeu-

L:7umilité est une vertu $ien ou$liée parmi vous Q les grands e-emples #ui vous en ont été donnés sont

$ien peu suivis! et pourtant! sans l:7umilité! pouve@vous "tre c7arita$les envers votre proc7ain ?7

non! car ce sentiment nivelle les 7ommes Q il leur dit #u:ils sont fr&res! #u:ils doivent s:entraider! et les

am&ne au $ien. Sans l:7umilité! vous vous pare des vertus #ue vous n:ave pas! comme si vous portie

un 7a$it pour cac7er les difformités de votre corps. appele@vous elui #ui nous sauva Q rappele@

vous son 7umilité #ui l:a fait si grand! et l:a mis au@dessus de tous les prop7&tes.

L:orgueil est le terri$le adversaire de l:7umilité. Si le 7rist promettait le royaume des cieu- au- plus

pauvres! c:est #ue les grands de la terre se figurent #ue les titres et les ric7esses sont des récompensesdonnées ) leur mérite! et #ue leur essence est plus pure #ue celle du pauvre Q ils croient #ue cela leur

est dU! c:est pour#uoi! lors#ue *ieu le leur retire! ils l:accusent d:in%ustice. ?7 dérision et

aveuglement *ieu fait@il une distinction entre vous par le corps L:enveloppe du pauvre n:est@elle

pas la m"me #ue celle du ric7e Le réateur a@t@il fait deu- esp&ces d:7ommes 5out ce #ue *ieu fait

est grand et sage Q ne lui attri$ue %amais les idées #u:enfantent vos cerveau- orgueilleu-.

? ric7e! tandis #ue tu dors sous tes lam$ris dorés ) l:a$ri du froid! ne sais@tu pas #ue des milliers de tes

fr&res #ui te valent sont gisants sur la paille Le mal7eureu- #ui souffre de la faim n:est@il pas ton

égal A ce mot! ton orgueil se révolte! %e le sais $ien Q tu consentiras ) lui donner l:aumPne! mais ) lui

serrer fraternellement la main! %amais YBuoi dis@tu Q moi! issu d:un no$le sang! grand de la terre! %e

serais l:égal de ce miséra$le #ui porte des 7aillons Daine utopie des soi@disant p7ilosop7es Si nous

étions égau-! pour#uoi *ieu l:aurait@il placé si $as et moi si 7aut W Il est vrai #ue vos 7a$its ne se

ressem$lent gu&re Q mais #ue vous en soye dépouillés tous deu-! #uelle différence y aura@t@il entre

vous La no$lesse du sang! diras@tu Q mais la c7imie n:a point trouvé de différence entre le sang du

grand seigneur et celui du plé$éien Q entre celui du matre et celui de l:esclave. Bui te dit #ue! toi aussi!

tu n:as pas été miséra$le et mal7eureu- comme lui Bue tu n:as pas demandé l:aumPne Bue tu ne la

demanderas pas un %our ) celui m"me #ue tu méprises au%ourd:7ui Les ric7esses sont@elles

éternelles ne finissent@elles pas avec ce corps! enveloppe périssa$le de ton Esprit ?7 un retour

d:7umilité sur toi@m"me (ette enfin les yeu- sur la réalité des c7oses de ce monde! sur ce #ui fait la

grandeur et l:a$aissement dans l:autre Q songe #ue la mort ne t:épargnera pas plus #u:un autre Q #ue tes

titres ne t:en préserveront pas Q #u:elle peut te frapper demain! au%ourd:7ui! dans une 7eure Q et si tu

t:ensevelis dans ton orgueil! o7 alors %e te plains! car tu seras digne de pitié

?rgueilleu- #u:étie@vous avant d:"tre no$les et puissants 9eut@"tre étie@vous plus $as #ue le dernier de

vos valets. our$e donc vos fronts altiers #ue *ieu peut ra$aisser au moment o vous les éleve le plus

144



7aut. 5ous les 7ommes sont égau- dans la $alance divine Q les vertus seules les distinguent au- yeu- de

*ieu. 5ous les Esprits sont d:une m"me essence! et tous les corps sont pétris de la m"me pRte Q vos titres etvos noms n:y c7angent rien Q ils restent dans la tom$e! et ce ne sont pas eu- #ui donnent le $on7eur promis

au- élus Q la c7arité et l:7umilité sont leurs titres de no$lesse.

9auvre créature tu es m&re! tes enfants souffrent Q ils ont froid Q ils ont faim Q tu vas! cour$ée sous le poids

de ta croi-! t:7umilier pour leur avoir un morceau de pain. ?7 %e m:incline devant toi Q com$ien tu esno$lement sainte et grande ) mes yeu- Esp&re et prie Q le $on7eur n:est pas encore de ce monde. Au-

pauvres opprimés et confiants en lui! *ieu donne le royaume des cieu-.

Et toi! %eune fille! pauvre enfant vouée au travail! au- privations! pour#uoi ces tristes pensées pour#uoi

pleurer Bue ton regard s:él&ve pieu- et serein vers *ieu ' au- petits oiseau- il donne la pRture Q aieconfiance en lui! et il ne t:a$andonnera pas. Le $ruit des f"tes! des plaisirs du monde fait $attre ton coeur Q

tu voudrais aussi orner ta t"te de fleurs et te m"ler au- 7eureu- de la terre Q tu te dis #ue tu pourrais! comme

ces femmes #ue tu regardes passer! folles et rieuses! "tre ric7e aussi. ?7 tais@toi! enfant Si tu savais

com$ien de larmes et de douleurs sans nom sont cac7ées sous ces 7a$its $rodés! com$ien de sanglots sontétouffés sous le $ruit de cet orc7estre %oyeu-! tu préférerais ton 7um$le retraite et ta pauvreté. este pure

au- yeu- de *ieu! si tu ne veu- #ue ton ange gardien remonte vers lui! le visage cac7é sous ses ailes

$lanc7es! et te laisse avec tes remords! sans guide! sans soutien dans ce monde o tu serais perdue enattendant #ue tu sois punie dans l:autre.

Et vous tous #ui souffre des in%ustices des 7ommes! soye indulgents pour les fautes de vos fr&res! en vous

disant #ue vous@m"mes n:"tes pas sans reproc7es ' c:est de la c7arité! mais c:est aussi de l:7umilité. Si voussouffre par les calomnies! cour$e le front sous cette épreuve. Bue vous importent les calomnies du

monde Si votre conduite est pure! *ieu ne peut@il vous en dédommager Supporter avec courage les

7umiliations des 7ommes! c:est "tre 7um$le et reconnatre #ue *ieu seul est grand et puissant.

?7 mon *ieu! faudra@t@il #ue le 7rist revienne une seconde fois sur cette terre pour apprendre au-

7ommes tes lois #u:ils ou$lient *evra@t@il encore c7asser les vendeurs du temple #ui salissent ta maison

#ui n:est #u:un lieu de pri&re Et #ui sait P 7ommes si *ieu vous accordait cette grRce! peut@"tre le

renierie@vous comme autrefois Q vous l:appellerie $lasp7émateur! parce #u:il a$aisserait l:orgueil des97arisiens modernes Q peut@"tre lui ferie@vous recommencer le c7emin du Zolgot7a.

Lors#ue 2oGse fut sur le mont SinaG recevoir les commandements de *ieu! le peuple d:IsraXl! livré ) lui@

m"me! délaissa le vrai *ieu Q 7ommes et femmes donn&rent leur or et leurs $i%ou-! pour se faire une idole#u:ils ador&rent. ommes civilisés! vous faites comme eu- Q le 7rist vous a laissé sa doctrine Q il vous a

donné l:e-emple de toutes les vertus! et vous ave délaissé e-emple et préceptes Q c7acun de vous apportant

ses passions! vous vous "tes fait un *ieu ) votre gré ' selon les uns! terri$le et sanguinaire Q selon les autres!insouciant des intér"ts du monde Q le *ieu #ue vous vous "tes fait est encore le veau d:or #ue c7acun

approprie ) ses goUts et ) ses idées.

evene ) vous! mes fr&res! mes amis Q #ue la voi- des Esprits touc7e vos coeurs Q soye généreu- etc7arita$les sans ostentation Q c:est@)@dire faites le $ien avec 7umilité Q #ue c7acun démolisse peu ) peu les

autels #ue vous ave élevés ) l:orgueil! en un mot! soye de vérita$les c7rétiens! et vous aure le r&gne de la

vérité. e doute plus de la $onté de *ieu! alors #u:il vous en donne tant de preuves. ous venons préparer les voies pour l:accomplissement des prop7éties. Lors#ue le Seigneur vous donnera une manifestation plus

éclatante de sa clémence! #ue l:envoyé céleste ne trouve plus en vous #u:une grande famille Q #ue vos

coeurs dou- et 7um$les soient dignes d:entendre la parole divine #u:il viendra vous apporter Q #ue l:élu ne

trouve sur sa route #ue les palmes déposées pour votre retour au $ien! ) la c7arité! ) la fraternité! et alorsvotre monde deviendra le paradis terrestre. 2ais si vous reste insensi$les ) la voi- des Esprits envoyés

pour épurer! renouveler votre société civilisée! ric7e en sciences et pourtant si pauvre en $ons sentiments!

7élas il ne nous resterait plus #u:) pleurer et ) gémir sur votre sort. 2ais non! il n:en sera pas ainsi Qrevene ) *ieu votre p&re! et alors nous tous! #ui aurons servi ) l:accomplissement de sa volonté! nous

entonnerons le canti#ue d:actions de grRces! pour remercier le Seigneur de son inépuisa$le $onté! et pour le

glorifier dans tous les si&cles des si&cles. Ainsi soit@il. MLA?*AIE. onstantine! 1=;3.N

148



L+OR0UEIL ET L+&UMILITE.

'!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre <.9aragrap7e 1/

O-8ECTI/

2ontrer au- participants ce #ue les vices de l’org<eil peuvent apporter et comment s’encorriger .

CONCLUSION

A personne ! il n’est emp"c7é de se corriger de ses vices provenant de l’orgueil. L’Evangile

est l’indicateur de lumi&re sous forme de $énédiction ) toutes les créatures de $onne volonté .Au- récalcitrants ! le temps et la douleur serviront de rem&de .

O-SER*ATION




14;



LIRE LE #ARA0RA#&E !%

!. Comment ?omattre l’org<eil G

Effectuant sa éforme Intérieure ! étudiant avec 7umilité l’Evangile de (ésus et c7erc7ant )

vivre les enseignements #ui y sont contenus .

L’7umilité est l’antidote de l’orgueil.

%. 4<els sont les vi?es ?a<s:s par l’org<eil G

9assions pour les $iens matériels ! envie ! %alousie! égoGsme etc

Buand les vices de l’orgueil s’installent dans le cCur de l’7omme ! la vie devient un constant

tourment .

'. 4<’arrive6t6il <an; l’org<eil arrive son eKtrme G

Il devient l’indice d’une c7ute proc7aine ! car *ieu punit tou%ours les super$es .

Buand plus grande est l’ascension de l’orgueil ! plus terri$le est sa c7ute .

). L’org<eil ?essera6t6 il <n o<r ;’tre <n mal ;ans la so?i:t: G

?ui ! ) ceu- #ui entendent les appels fraternels de l’Evangile ! la %ustice divine réserve des

procédés douloureu- de correction ! suivant des réincarnations adé#uates .

*ieu frappe tou%ours les super$es. S:il les laisse parfois monter! c:est pour leur donner letemps de réfléc7ir et de s:amender sous les coups #ue! de temps ) autre! il porte ) leur orgueil

pour les avertir .

,. 4<e Ja<t il Jaire po<r otenir gr?e ;evant Die< G

Faire notre éforme intérieure . *evenir 7um$le et c7arita$le avec notre proc7ain .

Le plus 7um$les parmi les petits de ce monde sera le plus grand dans l’éternité .

14<



1. Les positions so?iales ;’:vi;en?es sont6elles ?on;amnales G

on ! car elles sont naturelles dans la société dans la#uelle nous vivons et offrent une

occasion pour #ue les supérieurs et les su$alternes gardent une relation fraternelle et

maintiennent un respect récipro#ue . e #ui est condamna$le ce sont les a$us de ceu- #ui

occupent de telles positions .

5outes les distinctions sociales ! les titres et les avantages de la fortune se mesurent par leur

%uste valeur ! mais tous sont égau- devant le danger ! la douleur et la mort.


14=




CHAPITRE VII-


1/. ommes! pour#uoi vous plaigne@vous des calamités #ue vous ave vous@m"mes

amoncelées sur vos t"tes Dous ave méconnu la sainte et divine morale du 7rist! ne soye

donc pas étonnés #ue la coupe de l:ini#uité ait dé$ordé de toutes parts.

Le malaise devient général Q ) #ui s:en prendre! si ce n:est ) vous #ui c7erc7e sans cesse )

vous écraser les uns les autres Dous ne pouve "tre 7eureu- sans $ienveillance mutuelle! et

comment la $ienveillance peut@elle e-ister avec l:orgueil L:orgueil! voil) la source de tous

vos mau- Q attac7e@vous donc ) le détruire! si vous n:en voule voir perpétuer les funestes

consé#uences. +n seul moyen s:offre ) vous pour cela! mais ce moyen est infailli$le! c:est de

prendre pour r&gle invaria$le de votre conduite la loi du 7rist! loi #ue vous ave ou

repoussée! ou faussée dans son interprétation.

9our#uoi ave@vous en si grande estime ce #ui $rille et c7arme les yeu-! plutPt #ue ce #ui

touc7e le coeur 9our#uoi le vice dans l:opulence est@il l:o$%et de vos adulations! alors #ue

vous n:ave #u:un regard de dédain pour le vrai mérite dans l:o$scurité Bu:un ric7e

dé$auc7é! perdu de corps et d:Rme! se présente #uel#ue part! toutes les portes lui sont

ouvertes! tous les égards sont pour lui! tandis #u:on daigne ) peine accorder un salut de

protection ) l:7omme de $ien #ui vit de son travail. Buand la considération #ue l:on accorde

au- gens est mesurée au poids de l:or #u:ils poss&dent ou au nom #u:ils portent! #uel intér"t

peuvent@ils avoir ) se corriger de leurs défauts

Il en serait tout autrement si le vice doré était fustigé par l:opinion comme le vice en

7aillons Q mais l:orgueil est indulgent pour tout ce #ui le flatte. Si&cle de cupidité et d:argent!

dites@vous. Sans doute! mais pour#uoi ave@vous laissé les $esoins matériels empiéter sur le

$on sens et la raison 9our#uoi c7acun veut@il s:élever au@dessus de son fr&re Au%ourd:7ui la

société en su$it les consé#uences.

e l:ou$lie pas! un tel état de c7oses est tou%ours un signe de décadence morale. Lors#ue

l:orgueil atteint les derni&res limites! c:est l:indice d:une c7ute proc7aine! car *ieu frappe

tou%ours les super$es. S:il les laisse parfois monter! c:est pour leur donner le temps de réfléc7ir

et de s:amender sous les coups #ue! de temps ) autre! il porte ) leur orgueil pour les avertir Q

mais! au lieu de s:a$aisser! ils se révoltent Q alors #uand la mesure est com$le! il les renverse

tout ) fait! et leur c7ute est d:autant plus terri$le! #u:ils étaient montés plus 7aut.

9auvre race 7umaine! dont l:égoGsme a corrompu toutes les voies! reprends courage

cependant Q dans sa miséricorde infinie! *ieu t:envoie un puissant rem&de ) tes mau-! un

secours inespéré dans ta détresse. ?uvre les yeu- ) la lumi&re ' voici les Rmes de ceu- #ui ne

sont plus #ui viennent te rappeler ) tes vérita$les devoirs Q ils te diront! avec l:autorité de

l:e-périence! com$ien les vanités et les grandeurs de votre passag&re e-istence sont peu de

c7ose aupr&s de l:éternité Q ils te diront #ue celui@l) est le plus grand #ui a été le plus 7um$le

parmi les petits d:ici@$as Q #ue celui #ui a le plus aimé ses fr&res est aussi celui #ui sera le plus

aimé dans le ciel Q #ue les puissants de la terre! s:ils ont a$usé de leur autorité! seront réduits )

o$éir leurs serviteurs Q #ue la c7arité et l:7umilité enfin! ces deu- soeurs #ui se donnent la

main! sont les titres les plus efficaces pour o$tenir grRce devant l:Eternel. MA*?L9E! év"#ue

d:Alger. 2armande! 1=;/.N

14>



MISSION DE L+&OMME INTELLI0ENT SUR LA TERRE.

'%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre <.9aragrap7e 13

O-8ECTI/

2ontrer au- participants comment identifier la mission de l’7omme intelligent sur 5erre !)

connatre les moyens pour développer l’intelligence et les sensi$iliser devant la nécessité de

l’employer correctement .

CONCLUSION

L’intelligence est un puissant instrument de progr&s #ue *ieu ) confié ) l’7omme pour #u’il la

développe au- $énéfices des tous! faisant progresser les intelligences retardataires et ) soit

m"me .A$user de cette faculté est assumer des dé$its de graves responsa$ilités! dont le rac7at

sera e-tr"mement douloureu-.

O-SER*ATION



180





!. #o<r<oi l’Bomme ne ;oit6il pas s’enorg<eillir ;e son ?apital ;e ?onnaissan?es G

9arce #ue ces connaissances ont des limites tr&s étroites dans le monde dans le#uel nous

vivons .Etant ainsi il doit avoir une 7umilité pour reconnatre #u’il ne sait pas tout et #u’il lui

reste $eaucoup ) apprendre et ) développer . 9our cela il se trouve sur 5erre .

Au lieu de s’enorgueillir! l’7omme devrait utiliser le savoir #u’il poss&de pour aider ceu- #uisont moins pourvus en termes d’intelligence .

%. Est6il possile l’Bomme ;e to<t savoir G

on ! la connaissance lui est donnée ! lentement par *ieu ! en accord avec l’effort fourni et le

mérite atteint dans le déroulement de ses incarnations variées .

Les valeurs intellectives représentent une somme de nom$reuses e-périences dans de

nom$reuses vies de l’esprit sur le plan matériel.

3. #o<r<oi Die< no<s permet6il ;e ;:velopper notre intelligen?e G

9our #ue nous puissions évoluer et l’utiliser au service du Hien c7erc7ant ) développer les

intelligences retardataires ! ) travers la relation fraternelle #ui doit e-ister entre les créatures .

Il y a des esprits incarnent avec la mission de développer des pro%ets d’intelligence au profit

réel de la collectivité .

). Comment ;:velopper l’intelligen?e G

9ar l’étude M lisant! écoutant! conversant etcN et par le travail édifiant au- $énéfices de tous .

La formule la plus élevée et la plus $elle pour développer l’intelligence est l’effort par lui

m"me ! ) l’intérieur de l’7umilité et de l’amour . Les livres enseignement ! mais seulement

l’effort propre perfectionne l’Rme pour la grande compré7ension $énite .

181



,. Une intelligen?e ;:velopp:e est6elle s>non>me ;’esprit :vol<: G

9as nécessairement .e #ui caractérise un esprit évolué est son progr&s intellectuel et moral .

2ais il peut survenir #u’une intelligence 7umaine $ien développée intellectuellement ne soit

pas acccompagnée de développement spirituel M moralN .

La grande erreur des créatures 7umaines a été d’avoir e-agérément valorisé l’intelligence!

méprisant les valeurs légitimes du cCur! dans les c7emins de la vie .

1. Comment eKpli<er le retar; mental <e l’on pe<t oserver ?BeQ ?ertainespersonnes G

’est une e-piation douloureuse ! découlant de l’a$us #u’ils firent de leurs facultés dans le

passé . ’est un stationnement temporaire par le#uel passe l’esprit ! avec pour finalité de se

corriger .

*e grands assassins et criminels sont ! fort souvent ! dotés de $eaucoup d’intelligence .

<. L’Bomme ?onte6il s<r l’ai;e ;< plan spirit<el po<r le ;:veloppement ;e sonintelligen?e =<an; il est in?arn: G

Hien sUr #ue si .om$reu- sont les esprits #ui viennent avec la mission d’éclairer les 7ommes! o$%ectivant de les aider dans leur perfectionnement .Il est donc nécessaire! #ue les 7ommes

sac7ent les écouter .

‘ Si tous les 7ommes #ui en sont doués s:en servaient selon les vues de *ieu! la tRc7e des

Esprits serait facile pour faire avancer l:7umanité ’ .


18/




CHAPITRE VII-


Mission ;e l+Bomme intelligent s<r la terre.

13. e soye pas fiers de ce #ue vous save! car ce savoir a des $ornes $ien limitées dans

le monde #ue vous 7a$ite. 2ais %e suppose #ue vous soye une des sommités intelligentes de

ce glo$e! vous n:ave aucun droit d:en tirer vanité. Si *ieu! dans ses desseins! vous a fait

natre dans un milieu o vous ave pu développer votre intelligence! c:est #u:il veut #ue vous

en fassie usage pour le $ien de tous Q car c:est une mission #u:il vous donne! en mettant dansvos mains l:instrument ) l:aide du#uel vous pouve développer ) votre tour les intelligences

retardataires et les amener ) *ieu. La nature de l:instrument n:indi#ue@t@elle pas l:usage #u:on

en doit faire La $"c7e #ue le %ardinier met entre les mains de son ouvrier ne lui montre@t@elle

pas #u:il doit $"c7er Et #ue dirie@vous si cet ouvrier! au lieu de travailler! levait sa $"c7e

pour en frapper son matre Dous dirie #ue c:est affreu-! et #u:il mérite d:"tre c7assé. E7

$ien! n:en est@il pas de m"me de celui #ui se sert de son intelligence pour détruire l:idée de

*ieu et de la 9rovidence parmi ses fr&res e l&ve@t@il pas contre son matre la $"c7e #ui lui a

été donnée pour défric7er le terrain A@t@il droit au salaire promis! et ne mérite@t@il pas! au

contraire! d:"tre c7assé du %ardin Il le sera! n:en doute pas! et tranera des e-istences

miséra$les et remplies d:7umiliations %us#u:) ce #u:il se soit cour$é devant elui ) #ui il doit

tout.

L:intelligence est ric7e de mérites pour l:avenir! mais ) la condition d:en faire un $on

emploi Q si tous les 7ommes #ui en sont doués s:en servaient selon les vues de *ieu! la tRc7e

des Esprits serait facile pour faire avancer l:7umanité Q mal7eureusement $eaucoup en font un

instrument d:orgueil et de perdition pour eu-@m"mes. L:7omme a$use de son intelligence

comme de toutes ses autres facultés! et cependant les le,ons ne lui man#uent pas pour l:avertir

#u:une main puissante peut lui retirer ce #u:elle lui a donné. MFE*IA*! Esprit protecteur.

Hordeau-! 1=;/.N

183



SIM#LICITE ET #URETE DE CUR.

''

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre =.9aragrap7e 1!/!3!4 .

O-8ECTI/

2ontrer au- participants ce #u’il faut pour con#uérir le royaume de *ieu ! argumentant

pour#uoi l’enfant été pris par (ésus comme e-emple de pureté ) "tre suivi pour ceu- #ui

veulent atteindre ce royaume .

CONCLUSION

Le royaume des cieu- est ) peine pour ceu- #ui ont le cCur pur . (ésus a pris l’enfant comme

un sym$ole de cette pureté en raison de la simplicité et de l’7umilité #ui le caractérise ! et

nous enseigne #ue ! pour con#uérir la félicité ! nous devons ressem$lé ) cet enfant .

O-SER*ATION

Le dirigeant en lisant le te-te! devra s’assurer de la compl&te compré7ension du voca$ulaire par les participants.

184




LIRE LE #ARA0RA#&E !=%='=) .

!. 4<elle leon no<s transmet le passage l< G

Bue le royaume des cieu- seulement peut "tre con#uis par ceu- #ui ont le cCur pur .

Le royaume des cieu- est un état de $on7eur plein ! dont l’entrée s‘o$tient par simplicité et

7umilité .

%. #o<r<oi 8:s<s a6t6il pris <n enJant ?omme s>mole ;e p<ret: G

9arce #ue l’enfant avec ses gestes innocents ! dépourvus de méc7anceté et d’égoGsme ! est la

vérita$le image de la simplicité et de lapureté .

2"me c7e un enfant de mauvais penc7ants ! ses mauvaises actions sont dissimulées par la

candeur de ses traits infantiles .

'. 8:s<s ;it <e le ro>a<me ;es ?ie<K est a<K enJants G

on ! (ésus laissa $ien clair #ue le royaume des cieu- est pour ceu- #ui se ressem$leraient )

eu- .

L’aspect d’innocence et de candeur #ue nous voyons c7e les enfants ne constitue pas une

supériorité morale c7e l’esprit ! mais l’image de ce #u’il devrait "tre .

). #o<r<oi la ?omparaison entre les ?an;i;ats a<K ro>a<mes ;es ?ie<K et lesenJants G

9arce #ue la pureté du cCur est insépara$le de la simplicité et de l’7umilité ! comme il est

montré c7e un enfant .

7e les enfants ! ces vertus sont naturelles et non des artifices d’apparence .

,. L’:tat inJantile est6il n:?essairement ;e p<ret: G

188



on ! car l’ esprit de l’enfant est dé%) ancien et dans la plupart des cas ! il poss&de $eaucoup

de défauts ) corriger et de #ualités ) perfectionner .

L’esprit #ui anime le corps d’un enfant peut "tre m"me plus développé #ue celui d’un

adulte .L’Etat infantile est celui de l’ou$li et de l’ingénuité temporaires

1. #o<r<oi l’enJant ne se montre6il pas ;e s<ite ?omme il est G

9our pouvoir susciter des soins et la tendresse maternelle et aussi! parce #ue la fragilité de son

corps dé%) en formation ! est incompati$le avec le caract&re d’un adulte .

9our ne pas leur imputer une trop grande sévérité ! *ieu donne au- "tres ! #uand ils naissent !

tous les aspects de l’innocence .

2. Comment est6il possile l’esprit ;e ?a?Ber son v:ritale ?ara?tFre <an; il estenJants G

’est #ue ce caract&re est temporairement endormi ! en raison de l’ou$li par le#uel passe

l’esprit en incarnant ! et seulement se manifeste graduellement apr&s la naissance ) mesure

#ue les organes se développent et ensuite il reprend la plénitude de sa conscience .

‘ *&s les approc7es de l:incarnation! l:Esprit! entrant dans le trou$le! perd peu ) peu laconscience de lui@m"me Q il est! durant une certaine période! dans une sorte de sommeil

pendant le#uel toutes ses facultés demeurent ) l:état latent ’.

3. 4<el est ;on? l’importan?e ;e l’Etat inJantile G

9roportionner ) l’enfant ! un renouveau !avec de nouvelles informations éducatives pour son

progr&s moral et intellectuel .

‘ L:enfance a encore une autre utilité ' les Esprits n:entrent dans la vie corporelle #ue pour se

perfectionner! s:améliorer Q la fai$lesse du %eune Rge les rend fle-i$les! accessi$les au-

conseils de l:e-périence et de ceu- #ui doivent les faire progresser Q c:est alors #u:on peut

réformer leur caract&re et réprimer leurs mauvais penc7ants Q tel est le devoir #ue *ieu a

confié ) leurs parents! mission sacrée dont ils auront ) répondre.

’est ainsi #ue l’enfance est non seulement utile! nécessaire! indispensa$le! mais encore

#u’elle est la suite naturelle des lois #ue *ieu a éta$lies et #ui régissent l’univers ’.

Le Livre ;es Esprits 6Allan Zar;e? 64<estion '3, "

18;



IN/ORMER DE L’IM#ORTANCE DE L’E*AN0ELISATION IN/ANTILE ET8U*ENILE "


18<




CHAPITRE VIII

-IENHEUREU/ CEU/ 2UI ONT LE COEUR PUR.

Laisse venir ) moi les petits enfants. @ 9éc7é en pensée. Adult&re. @ Draie pureté. 2ains

non lavées. @ Scandales. Si votre main est un su%et de scandale! coupe@la. @ Instructions des

$sprits' Laisse venir ) moi les petits enfants. @ Hien7eureu- ceu- #ui ont les yeu- fermés.

LaisseQ venir moi les petits enJants.

1. Hien7eureu- ceu- #ui ont le coeur pur! parce #u:ils verront *ieu.

MSaint 2att7ieu! c7. D! v. =.N

/. Alors on lui présenta de petits enfants! afin #u:il les touc7Rt Q et comme ses disciples

repoussaient avec des paroles rudes ceu- #ui les lui présentaient! @ (ésus le voyant s:en fRc7a

et leur dit ' (aisse* venir / moi les petits enfants! et ne les emp"c7e point Q car le royaume

des cieu- est pour ceu- #ui leur ressem$lent. @ (e vous le dis en vérité! #uicon#ue ne recevra

point le royaume de *ieu comme un enfant! n:y entrera point. @ Et les ayant em$rassés! il les

$énit en leur imposant les mains. MSaint 2arc! c7. T! v. de 13 ) 1;.N

3. La pureté du coeur est insépara$le de la simplicité et de l:7umilité Q elle e-clut toute

pensée d:égoGsme et d:orgueil Q c:est pour#uoi (ésus prend l:enfance pour l:em$l&me de cette

pureté! comme il l:a prise pour celui de l:7umilité.

ette comparaison pourrait ne pas sem$ler %uste! si l:on consid&re #ue l:Esprit de l:enfant

peut "tre tr&s ancien! et #u:il apporte en renaissant ) la vie corporelle les imperfections dont il

ne s:est pas dépouillé dans ses e-istences précédentes Q un Esprit arrivé ) la perfection pourrait

seul nous donner le type de la vraie pureté. 2ais elle est e-acte au point de vue de la vie

présente Q car le petit enfant! n:ayant encore pu manifester aucune tendance perverse! nous

offre l:image de l:innocence et de la candeur Q aussi (ésus ne dit@il point d:une mani&re a$solue

#ue le royaume de *ieu est pour eu+! mais pour ceu+ qui leur ressemblent.

4. 9uis#ue l:Esprit de l:enfant a dé%) vécu! pour#uoi ne se montre@t@il pas! d&s la naissance!

ce #u:il est 5out est sage dans les oeuvres de *ieu. L:enfant a $esoin de soins délicats #ue la

tendresse maternelle peut seule lui rendre! et cette tendresse s:accrot de la fai$lesse et de

l:ingénuité de l:enfant. 9our une m&re! son enfant est tou%ours un ange! et il fallait #u:il en fUt

ainsi pour captiver sa sollicitude Q elle n:aurait pu avoir avec lui le m"me a$andon! si! au lieu

de la grRce naGve! elle eUt trouvé en lui! sous des traits enfantins! un caract&re viril et les idées

d:un adulte! et encore moins si elle eUt connu son passé.

Il fallait! d:ailleurs! #ue l:activité du principe intelligent fUt proportionnée ) la fai$lesse ducorps #ui n:aurait pu résister ) une activité trop grande de l:Esprit! ainsi #u:on le voit c7e les

18=



su%ets trop précoces. :est pour cela #ue! d&s les approc7es de l:incarnation! l:Esprit! entrant

dans le trou$le! perd peu ) peu la conscience de lui@m"me Q il est! durant une certaine période!

dans une sorte de sommeil pendant le#uel toutes ses facultés demeurent ) l:état latent. et état

transitoire est nécessaire pour donner ) l:Esprit un nouveau point de départ! et lui faire ou$lier!

dans sa nouvelle e-istence terrestre! les c7oses #ui eussent pu l:entraver. Son passé!

cependant! réagit sur lui Q il renat ) la vie plus grand! plus fort moralement etintellectuellement! soutenu et secondé par l:intuition #u:il conserve de l:e-périence ac#uise.

A partir de la naissance! ses idées reprennent graduellement leur essor au fur et ) mesure

du développement des organes Q d:o l:on peut dire #ue! pendant les premi&res années! l:Esprit

est vérita$lement enfant! parce #ue les idées #ui forment le fond de son caract&re sont encore

assoupies. 9endant le temps o ses instincts sommeillent! il est plus souple! et! par cela m"me!

plus accessi$le au- impressions #ui peuvent modifier sa nature et le faire progresser! ce #ui

rend plus facile la tRc7e imposée au- parents.

L:Esprit rev"t donc pour un temps la ro$e d:innocence! et (ésus est dans le vrai #uand!

malgré l:antériorité de l:Rme! il prend l:enfant pour em$l&me de la pureté et de la simplicité.

18>



#EC&E #AR LA #ENSEE ADULTERE

')

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre =.9aragrap7e 8 )<

O-8ECTI/

2ontrer au- participants #ue l’on enfreint pas seulement la loi de *ieu par les actes ! maisaussi par les paroles et les pensées ! stimulant ) repousser les mauvaises pensées et ) cultiver )

peine ceu- de pai- ! 7armonie et fraternité .

CONCLUSION

Il ne suffit pas ) l’7omme seulement de s’a$stenir de prati#uer le mal Q il est nécessaire dedétruire en soi tout ce #ui le m&ne ) le prati#uer ! soit par les actes ! paroles ou pensées.

L’oraison et la vigilance sont de puissants au-iliaires pour maintenir le cCur li$re des

influences du 2al .

O-SER*ATION


1;0





!. 4<el est le sens ;< mot ;onn: par 8:s<s la parole ‘ a;<ltFre’ G

(ésus a l’7a$itude de l’utiliser pour désigner ! non pas toute action mauvaise ! tout péc7é ! mais

tout et n’importe #uelle pensée mauvaise .

Buicon#ue aura regardé une femme avec un mauvais désir pour elle a dé%) commis l:adult&re avec

elle dans son cCur.

9our (ésus l’adult&re n’est pas seulement celui #ui tra7it Le con%oint ! mais tous ceu- #ui se

dévient de la Loi divine .

%. Cela ?onstit<e6t6il inJra?tion la Loi ;e Die< ;e ;:sirer le mal po<r <el<’<n;’a<tre = mme si ?ela ne se met pas en prati<e G

ertainement ! car s’il y a eut le désir de faire le mal ! il y a eut une faute .

‘ elle! au contraire! #ui n:a pas pris de $onnes résolutions c7erc7e l:occasion! et si elle

n:accomplit pas l:acte mauvais! ce n:est pas l:effet de sa volonté! mais c:est l:occasion #ui lui

man#ue Q elle est donc aussi coupa$le #ue si elle le commettait. 7e celle! enfin! #ui a cette

pensée et s:y complat! le mal est encore dans toute sa force ’ .

'. Comment agissent les esprits pl<s :vol<:s = <an; ils sont assaillis par <ne ma<vaisepens:e G

Ils la repoussent avec énergie . Ainsi d&s #ue l’opportunité se présente ! ils ne céderont ) aucun

désir .

2ais selon le désir #u:a con,u l’esprit de s:épurer! cette mauvaise pensée m"me devient pour lui

une occasion d:avancement! parce #u:il la repousse avec énergie .

7e celui ! enfin! #ui a cette pensée et s:y complat! le mal est encore dans toute sa force .

). Un esprit avan?: = <i a ;: atteint ;es nivea<K s<p:rie<rs ;e progrFs a6t6il ;ema<vaises pens:es G

on ! les esprits élevés s’occupent seulement du Hien et seulement pensent au Hien .

En résumé! c7e la personne #ui ne con,oit m"me pas la pensée du mal! le progr&s est accompli .

,. Reste 6 il <el<es opport<nit:s ?el<i <i se ?omplait ;ans la prati<e ;< mal G

1;1



Sans aucun doute ! oui .2ais son progr&s spirituel dépendra de l’effort #u’il fournira ! dans le

sens de com$attre les mauvaises inclinations et de cultiver les pensées de pai- et de fraternité .

A mesure #ue l:Rme engagée dans la mauvaise voie! avance dans la vie spirituelle! elle

s:éclaire et se dépouille peu ) peu de ses imperfections! selon le plus ou moins de $onne

volonté #u:elle y apporte en vertu de son li$re ar$itre.

1. 4<el eJJet a s<r no<s le Jait ;e prati<er le mal o< ;e ;:sirer le mal respe?t ;e<el<’<n G

5out ce #ue nous faisons ou désirons au- autres ! #ue ce soit $on ou mauvais ! provo#ue une

réaction sur nous ! en $énédictions ou souffrances .

Les mauvaises pensées provo#uent in#uiétude et amertume . Les $onnes pensées ! au

contraires nous remplissent le cCur de pai- et de contentement .

2. 4<elle leon po<vons no<s tirer ;e ?ette :t<;e = po<r notre <oti;ien G

Bue nous devons maintenir notre cCur li$re de pensées mes#uines et inférieures ! et nous

efforcer par cultiver des pensées élevées ! tant pour nous #ue pour les autres .

9rie et veille! dit (ésus ! car en priant nous attirons les $onnes pensées ! inspirées par les

esprits élevés Q nous maintenant vigilent ! nous repousons les mauvaises pensées ! en purifiantnotre cCur .


1;/




CHAPITRE VIII


9éc7é en pensées. Adult&re.

8. Dous ave appris #u:il a été dit au- Anciens ' Dous ne commettre point d:adult&re. @ 2ais

moi %e vous dis #ue #uicon#ue aura regardé une femme avec un mauvais désir pour elle a dé%)

commis l:adult&re avec elle dans son coeur. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. /< et /=.N

;. Le mot adultère ne doit point "tre entendu ici dans le sens e-clusif de son acception propre!

mais dans un sens plus général Q (ésus l:a souvent employé par e-tension pour désigner le mal!

le péc7é! et toute mauvaise pensée #uelcon#ue! comme! par e-emple! dans ce passage ' Yar

si #uel#u:un rougit de moi et de mes paroles parmi cette race adultère et péc#eresse, le Fils de

l:7omme rougira aussi de lui! lors#u:il viendra accompagné des saints anges dans la gloire de

son 9&re.W MSaint 2arc! c7. DIII! v. 3=.N

La vraie pureté n:est pas seulement dans les actes Q elle est aussi dans la pensée! car celui #ui a

le coeur pur ne pense m"me pas au mal Q c:est ce #u:a voulu dire (ésus ' il condamne le péc7é!

m"me en pensée! parce #ue c:est un signe d:impureté.

<. e principe am&ne naturellement cette #uestion ' "ubit&on les conséquences d :une mauvaise

pensée non suivie d :effet 0

Il y a ici une importante distinction ) faire. A mesure #ue l:Rme engagée dans la mauvaise

voie! avance dans la vie spirituelle! elle s:éclaire et se dépouille peu ) peu de ses

imperfections! selon le plus ou moins de $onne volonté #u:elle y apporte en vertu de son li$re

ar$itre. 5oute mauvaise pensée est donc le résultat de l:imperfection de l:Rme Q mais selon le

désir #u:elle a con,u de s:épurer! cette mauvaise pensée m"me devient pour elle une occasion

d:avancement! parce #u:elle la repousse avec énergie Q c:est l:indice d:une tac7e #u:elle

s:efforce d:effacer Q elle ne cédera pas si l:occasion se présente de satisfaire un mauvais désir Q

et apr&s #u:elle aura résisté! elle se sentira plus forte et %oyeuse de sa victoire.

elle! au contraire! #ui n:a pas pris de $onnes résolutions c7erc7e l:occasion! et si ellen:accomplit pas l:acte mauvais! ce n:est pas l:effet de sa volonté! mais c:est l:occasion #ui lui

man#ue Q elle est donc aussi coupa$le #ue si elle le commettait.

En résumé! c7e la personne #ui ne con,oit m"me pas la pensée du mal! le progr&s est

accompli Q c7e celle ) #ui vient cette pensée! mais #ui la repousse! le progr&s est en train de

s:accomplir Q c7e celle! enfin! #ui a cette pensée et s:y complat! le mal est encore dans toute

sa force Q c7e l:une le travail est fait! c7e l:autre il est ) faire. *ieu! #ui est %uste! tient compte

de toutes ces nuances dans la responsa$ilité des actes et des pensées de l:7omme.

*RAIE #URETE. MAINS NON LA*EES

1;3



',

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre =.9aragrap7e = ) 10

O-8ECTI/

Alerter les participants sur la nécessité de distinguer la pureté e-térieure de l’intérieure!

spécifiant $ien en #uoi consiste la vérita$le pureté.

CONCLUSION

e n’est pas ce #ui nous entre par la $ouc7e #ui nous fait mal ! c’est ce #ui sort de la $ouc7e !

parce #ue cela provient du cCur Q mauvaises pensées ! $lasp7&mes ! paroles maldisantes etc..

Il ne suffit pas des apparences de la pureté Q *ieu sou7aite la vérita$le pureté de notre cCur .

O-SER*ATION




1;4



LIRE LE #ARA0RA#&E 3 !

!. #o<r<oi 8:s<s ;onne si pe< ;’importan?e <ant a<K Jaits ;e se laver les mains avant lerepas .

9our appeler notre attention sur l’importance plus grande de laver notre cCur ! nous livrant des

impuretés M $lessuresN #ui lui sont donc si caractéristi#ues .

Il est indispensa$le de prendre soin de notre cCur ! comme source émetteur du ver$e ! pour #ue nous

ne perdions pas l’7armonie nécessaire ) notre propre $on7eur .

%. Cela ve<t il ;ire <e l’B>giFne ;< ?orps est se?on;aire G on ! Aussi $ien celle du corps #ue celle de l’Rme sont méritoires ) notre attention . ependant face )

notre grande nécessité d’évolution ! une plus grande emp7ase doit "tre donnée ) l’7ygi&ne de l’Rme .

Bu’importe #u’une personne soit propre et $ien v"tue ! si elle est grossi&re et maudissant

'. Comment interpr:ter les paroles ;e 8:s<s H ‘ Ce n+est pas ?e <i entre ;ans la o<?Be <iso<ille l+Bomme H mais ?+est ?e <i sort ;e la o<?Be ;e l+Bomme <i le so<ille ’ G

Les e-pressions #ue nous émettons refl&tent notre intime ! rév&lent notre conduite morale ! ce #ue nous

sommes intérieurement et ! en accord avec cette émission ! nous pouvons affic7er le $ien ou le mal .

Les distorsions !les surcrots et détours de cette Loi ! fruits de l’ignorance et de l’imprévoyance des

7ommes ! ce sont les plantes #ue le temps et le progr&s se c7argeront d’arrac7er .

Avec le passage du temps ! les 7ommes ont détourné ! l’Evangile et sa vérita$le essence l’adaptant )

leurs caprices mes#uins . ontenant de tels caprices ! ils reviendront ) leur essence divine .

4. #o<r<oi le pBarisien se pr:o??<pe6t6il ;< Jait <e 8:s<s n’est pas lav: ses mains avant lerepas G

9arce #ue les 97arisiens loin e se préoccuper des vérita$les mandements de *ieu et des c7oses de

l’esprit ! donnaient plus de valeur ) l’apparence et au- r&glements terriens ! éta$lis par les 7ommes !

des#uels ils deviennent esclaves ! en raison de l’orgueil #ui les caractérisait.

9our eu- ! les 97arisiens ! la prati#ue des actes e-térieurs était $eaucoup plus facile #ue d’avoir ) se

réformer intérieurement .

,. 4<elle leon est ?onten<e ;ans l’avis ;e 8:s<s a<K #Barisiens G

1;8



L’avis nous averti #ue lors#ue nous nous préoccupons de l’apparence e-térieure! notre cCur est rempli

de 7aine et de méc7anceté ! #ui ont $esoin d’"tre éliminées tout autant #ue la saleté du plat #ue nous

utilisons .

ela ne signifie pas #ue nous devons mettre de cPté l’éti#uette . Les $onnes 7a$itudes doivent "tre

respectées et prati#uées. Il faut cependant éviter l’7ypocrisie des apparences cordiales et des attitudes

agressives .

1. 4<elle est la Jinalit: ;e la religion G

Eclairer la créature sur les principes de l’Evangile et la conduire vers *ieu .2ais pour cela il est

nécessaire #u’elle prati#ue le Hien montrer par la eligion .

Le mot religion vient du mot d’origine latine ‘religare’ #ui veut dire relier . elier l’7omme ) son

créateur en réapprenant ) aimer son proc7ain . La religion ne sauve personne Qce #ui sauve l’7ommece sont ses attitudes portées vers le Hien .La religion ouvre ) peine le c7emin pour la con#u"te des

vertus #ui conduisent ) *ieu . Le $ut de la religion est de conduire l:7omme ) *ieu Q or! l:7omme

n:arrive ) *ieu #ue lors#u:il est parfait Q donc toute religion #ui ne rend pas l:7omme meilleur n:atteint

pas le $ut

2. Les rit<els ?BeQ ?ertaines religions sont6ils r:ellement n:?essaires G

on ! parce #u’ils rendent mécani#ues les actes d’adoration ) *ieu ! $lo#uant l’apprentissage

important de ses lois .

La croyance ) l:efficacité des signes e-térieurs est nulle! si elle n:emp"c7e pas de commettre des

meurtres! des adult&res! des spoliations! de dire des calomnies! et de faire tort ) son proc7ain en #uoi

#ue ce soit. Elle fait des superstitieu-! des 7ypocrites ou des fanati#ues! mais ne fait pas des 7ommes

de $ien.



1;;



CHAPITRE VIII


*raie p<ret:. Mains non lav:es.

=. Alors des scri$es et des p7arisiens #ui étaient venus de (érusalem s:approc7&rent de (ésus et

lui dirent ' @ 9our#uoi vos disciples violent@ils la tradition des Anciens car ils ne lavent point

leurs mains lors#u:ils prennent leurs repas.

2ais (ésus leur répondit ' 9our#uoi vous@m"mes viole@vous le commandement de *ieu pour

suivre votre tradition car *ieu a fait ce commandement ' @ onore votre p&re et votre

m&re Q et cet autre ' Bue celui #ui dira des paroles outrageuses ) son p&re ou ) sa m&re soit

puni de mort. @ 2ais vous autres vous dites ' Buicon#ue aura dit ) son p&re ou ) sa m&re '

5out don #ue %e fais ) *ieu vous est utile! satisfait ) la loi! @ encore #u:apr&s cela il n:7onore et

n:assiste point son p&re ou sa m&re Q et ainsi vous ave rendu inutile le commandement de*ieu par votre tradition.

ypocrites! IsaGe a $ien prop7étisé de vous #uand il a dit ' @ e peuple m:7onore des l&vres!

mais son coeur est loin de moi Q @ et c:est en vain #u:ils m:7onorent en enseignant des ma-imes

et des ordonnances 7umaines.

9uis ayant appelé le peuple! il leur dit ' Ecoute et comprene $ien ceci ' @ e n:est pas ce #ui

entre dans la $ouc7e #ui souille l:7omme Q mais c:est ce #ui sort de la $ouc7e de l:7omme #ui

le souille. @ e #ui sort de la $ouc7e part du coeur! et c:est ce #ui rend l:7omme impur Q @ car

c:est du coeur #ue partent les mauvaises pensées! les meurtres! les adult&res! les fornications!

les larcins! les fau- témoignages! les $lasp7&mes et les médisances Q @ ce sont l) les c7oses #ui

rendent l:7omme impur Q mais de manger sans avoir lavé ses mains! ce n:est point ce #ui rend

un 7omme impur.Alors ses disciples s:approc7ant de lui! lui dirent ' Save@vous $ien #ue les 97arisiens ayant

entendu ce #ue vous vene de dire en sont scandalisés @ 2ais il répondit ' 5oute plante #ue

mon 9&re céleste n:a point plantée sera arrac7ée. @Laisse@les Q ce sont des aveugles #ui

conduisent des aveugles Q si un aveugle en conduit un autre! ils tom$ent tous les deu- dans la

fosse. MSaint 2att7ieu! c7. TD! v. de 1 ) /0.N

>. 9endant #u:il parlait! un 97arisien le pria de dner c7e lui Q et (ésus y étant allé se mit )

ta$le. @ Le 97arisien commen,a alors ) dire en lui@m"me ' 9our#uoi ne s:est@il pas lavé les

mains avant de dner @ 2ais le Seigneur lui dit ' Dous autres 97arisiens! vous ave grand

soin de nettoyer le de7ors de la coupe et du plat Q mais le dedans de vos coeurs est plein de

rapines et d:ini#uités. Insensés #ue vous "tes celui #ui a fait le de7ors n:a@t@il pas fait aussi le

dedans MSaint Luc! c7. TI! v. de 3< ) 40.N

M suite N

1;<



10. Les (uifs avaient négligé les vérita$les commandements de *ieu! pour s:attac7er ) la

prati#ue des r&glements éta$lis par les 7ommes et dont les rigides o$servateurs se faisaient

des cas de conscience Q le fond! tr&s simple! avait fini par disparatre sous la complication de

la forme. omme il était plus aisé d:o$server des actes e-térieurs #ue de se réformer

moralement! de se laver les mains que de nettoyer son coeur ! les 7ommes se firent illusion )

eu-@m"mes! et se croyaient #uittes envers *ieu! parce #u:ils se conformaient ) ces prati#ues!tout en restant ce #u:ils étaient Q car on leur enseignait #ue *ieu n:en demandait pas davantage.

:est pour#uoi le prop7&te dit ' 'est en vain que ce peuple m :#onore des lèvres, en enseignant

des ma+imes et des ordonnances #umaines.

Ainsi en a@t@il été de la doctrine morale du 7rist! #ui a fini par "tre mise au second rang! ce

#ui fait #ue $eaucoup de c7rétiens! ) l:e-emple des anciens (uifs! croient leur salut plus assuré

par les prati#ues e-térieures #ue par celles de la morale. :est ) ces additions faites par les

7ommes ) la loi de *ieu #ue (ésus fait allusion #uand il dit ' 6oute plante que mon Père

céleste n:a point plantée sera arrac#ée.

Le $ut de la religion est de conduire l:7omme ) *ieu Q or! l:7omme n:arrive ) *ieu #ue

lors#u:il est parfait Q donc toute religion #ui ne rend pas l:7omme meilleur n:atteint pas le $ut Q

celle sur la#uelle on croit pouvoir s:appuyer pour faire le mal est! ou fausse! ou faussée dansson principe. 5el est le résultat de toutes celles o la forme l:emporte sur le fond. La croyance

) l:efficacité des signes e-térieurs est nulle! si elle n:emp"c7e pas de commettre des meurtres!

des adult&res! des spoliations! de dire des calomnies! et de faire tort ) son proc7ain en #uoi

#ue ce soit. Elle fait des superstitieu-! des 7ypocrites ou des fanati#ues! mais ne fait pas des

7ommes de $ien.

Il ne suffit donc pas d:avoir les apparences de la pureté! il faut avant tout avoir celle du coeur.

SCANDALES

1;=



'1

SOURCE ORI0INELLE


7apitre =.9aragrap7e 11 et 1/

O-8ECTI/

Eclairer les participants sur le sens du mot ‘scandale’ dans le te-te de l’Evangile ! ainsi #ue

des effets découlant de l’acte scandaleu- pour celui #ui le prati#ue et pour celui #ui en

souffre la répercussion .

CONCLUSION

onstitue un scandale tout ce #ui résulte des vices et des imperfections 7umaines ! toute

réaction mauvaise pour l’un comme pour l’autre ! avec ou sans répercussion ! et #ui !

certainement ! résultera d’une application de correctifs douloureu- ! par la 9rovidence *ivine

par celui #ui en est la cause .

O-SER*ATION



1;>




LIRE LE #ARA0RA#&E !! et !%

!. 4<elle est la signiJi?ation ;e ‘s?an;ale’ aor;: ;ans le teKte G

’est tout procédé contre la morale Q c’est tout ce #ui porte l’7omme ) sa c7ute Q le mauvais e-emple!

principes fau- ! a$us de pouvoir etc

2al7eur au monde ) cause des scandales !ou soit! mal7eureu- est le monde d’au%ourd’7ui parce #u’en

lui réside le mal .

%. #o<r<oi est6il n:?essaire <e viennent les s?an;ales G

9arce #ue étant en e-piation sur 5erre ! les 7ommes se punissent eu- m"mes par le contact des vices !

dont les premi&res victimes sont elles m"mes et dont les inconvénients finissent par "tre compris .

La providence divine utilise nos propres imperfections ! découlant du mauvais usage de notre li$re

ar$itre ! pour faire #ue nous nous a%ustions ) ces lois .

'. #o<r<oi 8:s<s ;it6il ‘malBe<r l+Bomme par <i le s?an;ale arrive’ G

9arce #ue celui #ui provo#ue le scandale dénote "tre un esprit encore imparfait ! ayant une carence

dans son évolution ! dont les actes mauvais d’au%ourd’7ui se refl&teront demain sous la forme de dures

épreuves réparatrices ! nécessaires pour leurs a%ustements au- lois divines .

Entre souffrir les répercussions du scandale et en "tre la cause ! il est préféra$le d’"tre dans la premi&re

situation . eureu- pourtant ! est celui ) #ui le scandale est dirigé ! car il est en train de rac7eter ses

dé$its envers la 9rovidence .

). 4<elle est la raison <e le s?an;ale eKiste ;ans le mon;e GLa cause réside dans l’imperfection des 7ommes ! #ui les rend enclin ) prati#uer le mal .Le monde

seulement est mauvais en raison de la méc7anceté de ceu- #ui y 7a$itent .

La cause étant ) l’intérieur des 7ommes il est nécessaire #ue ceu- ci se perfectionnent pour #ue le

monde devienne meilleur .+n %our viendra ou le monde! se transformera par l’Amour! deviendra un

7a$itat de pleine félicité .

,. Une Jois <e notre instin?t ;e ?onservation = no<s in;<it pr:server notre ?orps =

?omment enten;re la ?olo?ation ;< Matre G

1<0



ous devons le comprendre dans le sens figuré ! ne prenant pas au pied de la lettre ses paroles . ela

signifie #ue nous devons détruire en nous tous ce #ui de mal e-iste et puisse "tre cause de scandale .

Si votre main est un su%et de scandale! coupe@les et les %ete loin de vous Q il vaut $ien mieu- couper

une de vos mains #ue de se servir de cette main comme instrument pour une action mauvaise .

1. Dans <el sens ;evons no<s enten;re Je< :ternel G

’est une autre e-pression #ue nous devons comprendre dans le sens figuré .’est un des recours

utilisé par (ésus !utilisant des mots connus par les 7ommes ! pour décrire le point e-tr"me des

souffrances de celui #ui souffre dévié du droit c7emin .

Les procédés purificateurs paraissent similaires avec le feu matériel .Feu éternel n’est #u’une allégorie

de la multitude de réincarnations nécessaires pour purger notre organisme de son #uota délét&re .

2. 4<e ;irent ;e ?e<K <i prati<ent le s?an;ale = o< se ?a?Bent ;< s?an;ale = en raison ;ela position privil:gier <’ils o??<pent G

e sont de fau- moralistes ! mais encore plus coupa$les devant *ieu ! par les $ons e-emple #u’il s

devraient donnés et en face des responsa$ilité dont ils sont investis .

Heaucoup de personnes se contentent d:éviter le scandale, parce #ue leur orgueil en souffrirait! leur

considération en serait amoindrie parmi les 7ommes .

3. Le s?an;ale est6il se<lement ?e <i attire l’attention p<li<e G

on ! 5ous nos vices et imperfections #ui viennent ) porter pré%udice ) notre proc7ain constituent aussi

des scandales .

’est l’action #ui c7o#ue la morale ou les $ienséances d:une mani&re ostensi$le. Le scandale n:est pas

dans l:action en elle@m"me! mais dans le retentissement #u:elle peut avoir.

Le scandale est donc le résultat effectif d’un mal moral


1<1




CHAPITRE VIII


S?an;ales. Si votre main est <n s<et ;e s?an;ale= ?o<peQ6la.

11. 2al7eur au monde ) cause des scandales Q car il est nécessaire #u:il arrive des scandales Q

mais mal7eur ) l:7omme par #ui le scandale arrive.

Si #uel#u:un scandalise un de ces petits #ui croient en moi! il vaudrait mieu- pour lui #u:on lui

pendt au cou une de ces meules #u:un Rne tourne! et #u:on le %etRt au fond de la mer.

9rene $ien garde de mépriser aucun de ces petits Q %e vous déclare #ue dans le ciel leursanges voient sans cesse la face de mon 9&re #ui est dans les cieu- Q car le Fils de l:7omme est

venu sauver ce #ui était perdu.

Si votre main ou votre pied vous est un su%et de scandale! coupe@les et les %ete loin de vous Q

il vaut $ien mieu- pour vous #ue vous entrie dans la vie n:ayant #u:un pied ou #u:une main!

#ue d:en avoir deu- et d:"tre %eté dans le feu éternel. @ Et si votre oeil vous est un su%et de

scandale! arrac7e@le! et %ete@le loin de vous Q il vaut mieu- pour vous #ue vous entrie dans

la vie n:ayant #u:un oeil #ue d:en avoir deu- et d:"tre précipité dans le feu de l:enfer. MSaint

2att7ieu! c7. TDIII! v. de ; ) 10.N

1/. *ans le sens vulgaire! scandale se dit de toute action #ui c7o#ue la morale ou les

$ienséances d:une mani&re ostensi$le. Le scandale n:est pas dans l:action en elle@m"me! maisdans le retentissement #u:elle peut avoir. Le mot scandale impli#ue tou%ours l:idée d:un certain

éclat. Heaucoup de personnes se contentent d:éviter le scandale, parce #ue leur orgueil en

souffrirait! leur considération en serait amoindrie parmi les 7ommes Q pourvu #ue leurs

turpitudes soient ignorées! cela leur suffit! et leur conscience est en repos. e sont! selon les

paroles de (ésus ' Ydes sépulcres $lanc7is ) l:e-térieur! mais pleins de pourriture ) l:intérieur Q

des vases nettoyés en de7ors! malpropres en dedans.W

*ans le sens évangéli#ue! l:acception du mot scandale! si fré#uemment employé! est $eaucoup

plus générale! c:est pour#uoi on n:en comprend pas l:acception dans certains cas. e n:est plus

seulement ce #ui froisse la conscience d:autrui! c:est tout ce #ui est le résultat des vices et des

imperfections des 7ommes! toute réaction mauvaise d:individu ) individu avec ou sans

retentissement. Le scandale! dans ce cas! est le résultat effectif du mal moral.

1</



SCANDALES'2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre =.9aragrap7e 13 ) 1<

O-8ECTI/

Eclairer comment le scandale peut ! malgré #u’il constitue une attitude censura$le de la part

de ceu- #ui le provo#uent ! servir d’instrument de progr&s ! #ui sera utilisé par la 9rovidence

*ivine pour a%uster ) ses lois tous ceu- #ui s’en sont déviés .

CONCLUSION

Le scandale constitue un recours #ue la 9rovidence *ivine utilise pour appli#uer des

correctifs ) ceu- #ui se sont déviés du c7emin indi#ué par l’Evangile . ela ne signifie pas

pour autant #ue celui #ui la causé restera impuni ! car la loi de cause ) effet est immua$le etest la m"me pour tous .

O-SER*ATION



1<3




LIRE LE #ARA0RA#&E !'=!)=!,=!1=!2 .

!. 4<’est ?e <e le s?an;ale G

’est tout procédé contre la 2orale Q c’est tout ce #ui porte l’7omme ) la c7ute Q le mauvais e-emple!

principes fau-! a$us de pouvoir etc

*ans le sens de l’Evangile M N ce n’est pas ce #ui affecte seulement la conscience de l’autre Qc’est

tout ce #ui résulte des vices et des imperfections 7umaines ! toute réaction mauvaise d:individu )

individu avec ou sans retentissement.

%. #o<r<oi 8:s<s ;it6il <’il est n:?essaire <’il > ait s?an;ale ;ans le mon;e G

9arce #ue la 5erre étant 7a$itée par des créatures imparfaites ! par consé#uent il est donc naturel #u’il

y e-iste des actes malveillants . ependant ! ceci est une condition passag&re et la 5erre ! dans le futur !

sera un monde $ien7eureu- .

‘ *e mauvais ar$res donnent de mauvais fruits.’

'. 8:s<s ;isant <’il est n:?essaire <’il > ait s?an;ale ;ans le mon;e = laisse t6il impli?ite<’il serait mme oligatoire G

on ! le scandale résultant de l’imperfection des 7ommes ! dans la mesure #ue ceu- ci s’éclaircissent !

leurs actes tendent ) s’a%uster avec la Loi divine .

Il faut donc entendre par ces paroles #ue le mal est une consé#uence de l:imperfection des 7ommes! et

non #u:il y ait pour eu- o$ligation de le faire.

). #o<r<oi est6il n:?essaire <e le s?an;ale vienne G

9arce #ue l’7omme ayant ) e-pier ses erreurs du passé ! il est nécessaire #u’il devienne et #u’il soit en

contact avec ces m"mes vices ayant causé sa c7ute ! afin d’"tre punis et pour #u’il ait l’opportunité de

se régénérer .

La réaction de ces vices sert donc ) la fois de c7Rtiment pour les uns et d’épreuve pour les autres

,. #o<r<oi Die< permet6il le s?an;ale G

1<4



En respect ) notre li$re ar$itre ! et parce #ue l’on sait #ue par la souffrance résultat de mauvais actes !

la créature se fatiguera et reviendra dans la droit c7emin .

:est ainsi #ue *ieu fait sortir le $ien du mal! #ue les 7ommes eu-@m"mes utilisent les c7oses

mauvaises ou de re$ut.

1. Le mal ?essera6t6il <n o<r ;’eKister s<r Terre G

?ui le mal cessera d’e-ister sur 5erre ! du ) nos imperfections .Il cessera totalement d’e-ister ! #uand

tous nous nous serons améliorés ! ou par l’e-pulsion vers des mondes inférieurs ! de ceu- #ui se

maintiennent réfractaires ) l’Evangile .

’est un procédé normal de l’évolution et ) travers l’amour . La souffrance est ) peine un recours

temporaire ! provenant de mauvais procédé des 7ommes .

2. #o<r<oi est ;igne ;e peine ?el<i <i provo<e le s?an;ale G

9arce #ue sous l’influence de la cause ) effet ! normalement mais pas o$ligatoirement ! souffrira celui

#ui aura fait souffrir l’autre . En raison de sa résignation devant la souffrance il deviendra plus am&ne

et supporta$le.

elui #ui su$it le scandale au%ourd’7ui l’a semé dans son passé et de responsa$le il devient ) son tour

victime de ses actes passés . Immua$le loi de cause ) effet .

=. Si votre main vo<s est <ne ?a<se ;e s?an;ale= ?o<peQ6la . Comment ;evons no<sinterpr:ter ?ette pBrase ;e 8:s<s G

Si nous considérons #ue notre main peut effectivement ! "tre l’o$%et de scandale Mcoups ! utilisation

d’armes contre #uel#u’un ! écrits pernicieu- etc.. ! nous devons entendre ! par les mots de (ésus #u’il

est nécessaire #ue c7a#ue créature élimine d’elle m"me tout ce #ui puisse "tre o$%et de

scandale Qsentiment de 7aine ! ou de rancCur! désir de vengeance! comple-e de supériorité etc

‘(ésus n’a rien dit d’a$surde ! pour celui #ui apprend le sens allégori#ue de ses paroles .


1<8




CHAPITRE VIII


13. Il faut qu'il y ait du scandale dans le monde! a dit (ésus! parce #ue les 7ommes étant

imparfaits sur la terre sont enclins ) faire le mal! et #ue de mauvais ar$res donnent de mauvais

fruits. Il faut donc entendre par ces paroles #ue le mal est une consé#uence de l:imperfection

des 7ommes! et non #u:il y a pour eu- o$ligation de le faire.

14. Il est nécessaire que le scandale arrive! parce #ue les 7ommes étant en e-piation sur la

terre se punissent eu-@m"mes par le contact de leurs vices dont ils sont les premi&res victimes!

et dont ils finissent par comprendre les inconvénients. Lors#u:ils seront las de souffrir du mal!ils c7erc7eront le rem&de dans le $ien. La réaction de ces vices sert donc ) la fois de

c7Rtiment pour les uns et d:épreuve pour les autres Q c:est ainsi #ue *ieu fait sortir le $ien du

mal! #ue les 7ommes eu-@m"mes utilisent les c7oses mauvaises ou de re$ut.

18. S:il en est ainsi! dira@t@on! le mal est nécessaire et durera tou%ours Q car s:il venait )

disparatre! *ieu serait privé d:un puissant moyen de c7Rtier les coupa$les Q donc il est inutile

de c7erc7er ) améliorer les 7ommes. 2ais s:il n:y avait plus de coupa$les! il n:y aurait plus

$esoin de c7Rtiments. Supposons l:7umanité transformée en 7ommes de $ien! aucun ne

c7erc7era ) faire du mal ) son proc7ain! et tous seront 7eureu-! parce #u:ils seront $ons. 5el

est l:état des mondes avancés d:o le mal est e-clu Q tel sera celui de la terre #uand elle aura

suffisamment progressé. 2ais tandis #ue certains mondes avancent! d:autres se forment! peuplés d:Esprits primitifs! et #ui servent en outre d:7a$itation! d:e-il et de lieu e-piatoire pour

les Esprits imparfaits! re$elles! o$stinés dans le mal! et #ui sont re%etés des mondes devenus

7eureu-.

1;. Mais mal#eur / celui par qui le scandale arrive ; c:est@)@dire #ue le mal étant tou%ours

le mal! celui #ui a servi ) son insu d:instrument pour la %ustice divine! dont les mauvais

instincts ont été utilisés! n:en a pas moins fait le mal et doit "tre puni. :est ainsi! par e-emple!

#u:un enfant ingrat est une punition ou une épreuve pour le p&re #ui en souffre! parce #ue ce

p&re a peut@"tre été lui@m"me un mauvais fils #ui a fait souffrir son p&re! et #u:il su$it la peine

du talion Q mais le fils n:en est pas plus e-cusa$le! et devra "tre c7Rtié ) son tour dans ses

propres enfants ou d:une autre mani&re.

1<. "i votre main vous est une cause de scandale, coupe*&la ; figure énergi#ue #u:il serait

a$surde de prendre ) la lettre! et #ui signifie simplement #u:il faut détruire en soi toute cause

de scandale! c:est@)@dire de mal Q arrac7er de son coeur tout sentiment impur et tout principe

vicieu- Q c:est@)@dire encore #u:il vaudrait mieu- pour un 7omme avoir eu la main coupée! #ue

si cette main eUt été pour lui l:instrument d:une mauvaise action Q "tre privé de la vue! #ue si

ses yeu- lui eussent donné de mauvaises pensées. (ésus n:a rien dit d:a$surde pour #uicon#ue

saisit le sens allégori#ue et profond de ses paroles Q mais $eaucoup de c7oses ne peuvent "tre

comprises sans la clef #u:en donne le spiritisme.

1<;



LAISSE7 *ENIR A MOI LES #ETITS EN/ANTS

'3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre =.9aragrap7e !3 !5 .

O-8ECTI/

Eclairer les participants sur l’e-tension de l’enseignement contenu dans l’appel YLaisseQ venir moi les petits enJants W! donnant l’e-plication sur le terme petits enJants.

CONCLUSION

Le terme petits enfants s’étend au- mal7eureu- ! fai$les! esclaves et viciés de tout age ! au-#uels (ésus

pr"ta une attention et une $ienveillance toute particuli&re ! et pour les#uels Il promit la consolation et

soutien de ceu- #ui sont en carence . 9our *ieu ! notre 9&re ! nous sommes tou%ours des enfants en

carence d’amour et d’orientation .

O-SER*ATION



1<<




LIRE LE #ARA0RA#&E !3 !5 .

!. A <oi 8:s<s se r:JFre6t6il ave? le terme ‘ petits enJants ‘ en ;eBors ;e serapporter e<K mmes G

Il s’est référé principalement au- mal7eureu- ! fai$les! esclaves et viciés de tout age ! car ce sont eu-

#ui sont le plus en carence d’aide .

(ésus appelait ) lui l:enfance intellectuelle de la créature formée .

%. 4<e pr:ten;ait 8:s<s ave? l’appel [LaisseQ venir moi les petits enJants\ G

(ésus propose #ue se dirigent ) lui ! avec l’espérance et la confiance tous ceu- #ui enfants fragiles et

sans défense ont $esoin de son aide ! car en lui il trouveraient l’accueil.

(ésus voulait #ue les 7ommes vinssent ) lui avec la confiance de ces petits "tres au- pas c7ancelants!

dont l:appel lui con#uérait le coeur des femmes #ui sont toutes m&res

'. #o<r<oi 8:s<s ne s’est pas ;ire?tement ;irig: a<K a;<ltes = <i eJJe?tivement ilspr:ten;aient se r:J:rer G

9our #ue ses enseignements fussent mieu- assimilés ! (ésus utilisa l’enfant comme mod&le ! par la

fragilité et la douceur ! mais pour facilement réveille dans le cCur de l’7omme la conscientisation et

le devoir envers son proc7ain .

omme $ien d’autres vérités éternelles pr"c7ées par (ésus !il resta sous la voile de l’allégorie !

revenant ) nous d’apprendre son réel sens .

Il est nécessaire #ue l’7omme suive la loi intelligente révélée dans son universalité .

). 4<el rXle o<e le spiritisme en relation ave? les enseignements ;e 8:s<s G

Le spiritisme vient nous éclairer sur le sens e-act de ses para$oles ! ouvrant de nouveau- 7orions

pour la découverte des vérités éternelles ! se trouvant dans l’Evangile .

La manifestation du spiritisme élargie l’7orion de c7acun de nous sur ! l’immortalité de l’Rme ! la

réincarnation ! le rac7at de nos péc7és ! la convivialité avec les "tres c7ers disparus ! la éforme

Intérieure ! la vérité et la prati#ue de l’Evangile etc montrant #u’apr&s la mort la vie continue

tou%ours ! #ue la mort p7ysi#ue n’est #u’une simple étape ép7ém&re de notre ascension spirituelle

éternelle .

1<=



,. 4<el est l’essen?e ;e l’enseignement :t<;i: ;ans ?ette leon G

L’amour et la c7arité constituent la $aume caressant et cicatrisant de toutes les plaies morales dont

nous sommes porteurs .

Si vous posséde le feu divin ! #ue pouve vous craindre

1. Comment r:<ssir po<r :n:Ji?ier ;e la J:li?it: G

*étruire premi&rement le foyer le plus important responsa$le de notre dégradation morale Q

ensuite agir suivant la recommandation de l’e-emple de (ésus .En résumé ! *evenir ces petits

enfants dont parle (ésus .

9ersonne ne peut aimer ! ni prati#uer la c7arité sans avant devenir 7um$le devant les desseins

de *ieu .

2. #o<r<oi restons no<s ?raintiJs ;evant ?ette ?on<te G

9arce #ue notre volonté n’est pas suffisante pour faire #ue germe la semence d’amour #ui est

en nous ! #ue nous portons avec nous ! et #ui seulement va se fructifier avec un grand

engagement #ui nous est propre ! dans le $ut de développer cette étincelle divine endormie .

Si vous ave l:amour! vous aure tout ce #ui est ) désirer sur votre terre! vous possédere la perle par

e-cellence #ue ni les événements! ni les méc7ancetés de ceu- #ui vous 7aGssent et vous persécutent ne

pourront vous ravir. Si vous ave l:amour! vous aure placé vos trésors l) o les vers et la rouille ne

peuvent les atteindre! et vous verre s:effacer insensi$lement de votre Rme tout ce #ui peut en souiller

la pureté Q vous sentire le poids de la mati&re s:alléger de %our en %our! et! pareil ) l:oiseau #ui plane

dans les airs et ne se souvient plus de la terre! vous montere sans cesse! vous montere tou%ours!

%us#u:) ce #ue votre Rme enivrée puisse s:a$reuver ) son élément de vie dans le sein du Seigneur.


1<>




CHAPITRE VIII


INSTRUCTIONS DES ES#RITS.

Laisse venir ) moi les petits enfants.

1=. Le 7rist a dit ' YLaisse venir ) moi les petits enfants.W es paroles! profondes dans leur

simplicité! n:emportaient pas avec elles le simple appel des enfants! mais celui des Rmes #ui gravitent

dans les cercles inférieurs o le mal7eur ignore l:espérance. (ésus appelait ) lui l:enfance intellectuelle

de la créature formée ' les fai$les! les esclaves! les vicieu- Q il ne pouvait rien enseigner ) l:enfance

p7ysi#ue! engagée dans la mati&re! soumise au %oug de l:instinct! et n:appartenant pas encore ) l:ordresupérieur de la raison et de la volonté #ui s:e-ercent autour d:elle et pour elle.

(ésus voulait #ue les 7ommes vinssent ) lui avec la confiance de ces petits "tres au- pas c7ancelants!

dont l:appel lui con#uérait le coeur des femmes #ui sont toutes m&res Q il soumettait ainsi les Rmes ) sa

tendre et mystérieuse autorité. Il fut le flam$eau #ui éclaire les tén&$res! le clairon matinal #ui sonne le

réveil ' il fut l:initiateur du spiritisme #ui doit ) son tour appeler ) lui! non les petits enfants! mais les

7ommes de $onne volonté. L:action virile est engagée Q il ne s:agit plus de croire instinctivement et

d:o$éir mac7inalement! il faut #ue l:7omme suive la loi intelligente #ui lui rév&le son universalité.

2es $ien@aimés! voici le temps o les erreurs e-pli#uées seront des vérités Q nous vous enseignerons le

sens e-act des para$oles! et nous vous montrerons la corrélation puissante #ui relie ce #ui a été et ce

#ui est. (e vous dis en vérité ' la manifestation spirite grandit ) l:7orion Q et voici son envoyé #ui va

resplendir comme le soleil sur la cime des monts. M(EA l:Evangéliste. 9aris! 1=;3.N

1>. Laisse venir ) moi les petits enfants! car %e poss&de le lait #ui fortifie les fai$les. Laisse venir )

moi ceu- #ui! craintifs et dé$iles! ont $esoin d:appui et de consolation. Laisse venir ) moi les

ignorants pour #ue %e les éclaire Q laisse venir ) moi tous ceu- #ui souffrent! la multitude des affligés

et des mal7eureu- Q %e leur enseignerai le grand rem&de pour adoucir les mau- de la vie! %e leur

donnerai le secret de guérir leurs $lessures Buel est@il! mes amis! ce $aume souverain! possédant la

vertu par e-cellence! ce $aume #ui s:appli#ue sur toutes les plaies du coeur et les ferme :est l:amour!

c:est la c7arité Si vous ave ce feu divin! #ue craindre@vous Dous dire ) tous les instants de votre

vie ' 2on p&re! #ue votre volonté soit faite et non la mienne Q s:il vous plat de m:éprouver par la

douleur et les tri$ulations! soye $éni! car c:est pour mon $ien! %e le sais! #ue votre main s:appesantit

sur moi. S:il vous convient! Seigneur! d:avoir pitié de votre fai$le créature! si vous donne ) son coeur

les %oies permises! soye encore $éni Q mais faites #ue l:amour divin ne s:endorme pas dans son Rme! et#ue sans cesse elle fasse monter ) vos pieds la voi- de sa reconnaissance ...

Si vous ave l:amour! vous aure tout ce #ui est ) désirer sur votre terre! vous possédere la perle par

e-cellence #ue ni les événements! ni les méc7ancetés de ceu- #ui vous 7aGssent et vous persécutent ne

pourront vous ravir. Si vous ave l:amour! vous aure placé vos trésors l) o les vers et la rouille ne

peuvent les atteindre! et vous verre s:effacer insensi$lement de votre Rme tout ce #ui peut en souiller

la pureté Q vous sentire le poids de la mati&re s:alléger de %our en %our! et! pareil ) l:oiseau #ui plane

dans les airs et ne se souvient plus de la terre! vous montere sans cesse! vous montere tou%ours!

%us#u:) ce #ue votre Rme enivrée puisse s:a$reuver ) son élément de vie dans le sein du Seigneur. M+

ES9I5 9?5E5E+. Hordeau-! 1=;1.N

1=0



IN8URES ET *IOLENCES

'5

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre >.9aragrap7e 1 ) 8 .

O-8ECTI/

Eclairer #uel doit "tre notre comportement devant les in%ures et violences dont nous sommes

victimes et montrer #uelle est la récompense #ue nous aurons ! étant dou- et pacifi#ues .

CONCLUSION

La violence ! sentiment contraire ) la loi de *ieu ! #ui est de pai- ! constitue un dér&glement transitoire

. Il cessera d’e-ister sur 5erre dans la mesure #ue nous adopterons pour la neutraliser ! la douceur ! la

mansuétude ! l’affa$ilité ! la modération et la patience ! sentiments #ui nous ferons mériter d’7a$iter

cette plan&te apr&s #u’elle se soit transformée ! par l’amour ! en un monde meilleur .

O-SER*ATION



1=1




LIRE LE #ARA0RA#&E ! , .

!. 4<i sont ?onsi;:r:s les ‘ ;o<K et les pa?iJi<es’ G

e sont ceu- #ui reconnaissant la nécessité de disséminer la pai- entre les 7ommes ! ) l’e-emple du

7rist ! propagent la tran#uillité dans les cCurs révoltés et violents ! éta$lissant la concorde entre eu- .

La pai- commence en nous et pour nous . Les pacificateurs sont ceu- #ui acceptent en eu- le feu- des

dissensions !de fa,on ) l’éteindre avec les recours de leur propre Rme ! donnant tran#uillité ) tous

ceu- #ui sur leur c7emin suivent la m"me voi-.

%. #o<r<oi a<K ;o<K et ienBe<re<K = sera6t6il permis ;e poss:;er la Terre G

9arce #ue ceu- l) !auront accompli les recommandations du 2atre et ! donc! contri$ueront pour #ue la

pai- sur 5erre s’éta$lisse .9ar consé#uent !ce sont eu- les légitimes détenteurs du privil&ge de

l’7a$ite .

La volonté du 9&re est #ue nous fassions de la douceur un guide pour nos actes Q la violence ne s’a%uste

pas avec la félicité .

'. 4<e signiJie poss:;eQ la Terre G

ela signifie d’7ériter du 9&re la gloire de pouvoir rester lié ) cette plan&te apr&s #u’elle se soit

transformée ! par l’amour dans un monde meilleur .

5elle est la condition de la 5erre ! #uand en accord avec la loi du progr&s et de la promesse de (ésus !

elle sera devenue un monde $ien7eureu- ! par effet d’éloignement des mauvais él&ves #ui ne veulent

pas progresser et emp"c7ent les autres él&ves de vouloir progresser .

). 4<elle leon po<vons no<s tirer ;e ?es maKimes ?it:es G

Bue la pai- du monde seulement sera une garantie #uand c7acun de nous ! maintenant la pai- )

l’intérieur de soi ! adoptera pour conduite douceur et mansuétude ! uni#ues rem&des efficaces contre la

violence et capa$le d’éliminer de son comportement toute attitude discourtoise pour son proc7ain .

9ar ces ma-imes (ésus fait de la douceur ! de la modération ! de la mansuétude ! de l’affa$ilité et de la

patience une loi . Il condamne par consé#uent la violence ! la col&re et %us#u’) m"me toute e-pression

discourtoise #ue #uel#u’un puisse utiliser envers ses sem$la$les .

,. EnJin <’> a6t6il ;e si ma<vais <’<ne personne se mette en ?olFre G

1=/



La col&re en de7ors de constituer une attitude anti fraternelle des plus censura$les pour ses

sem$la$les ! provo#ue de sérieu- désa%ustements organi#ues pour celui #ui la cultive ! faisant de lui

m"me sa proc7aine victime .

La col&re est une temp"te magnéti#ue du monde de l’Rme !et n’importe #uelle parole #ue nous

utilisons dans la col&re est similaire ) un rayon fulminant dont personne ne sait ou il va tom$er .

1. Mais ?omment <ne simple parole pe<t6elle revtir tant ;e gravit: <i m:rite <ne si s:vFrer:proation G

’est #ue toute parole offensive e-prime un sentiment contraire ) la loi de l’amour et de c7arité #ui

doit présider les relations parmi les 7ommes et maintenir entre eu- la concordance et l’union .

Les paroles peuvent engendrer des mau- et des $lessures ! pire #ue ceu- #ui sont p7ysi#ues ! d’ou le

$esoin d’apprendre ) travailler nos sentiments et de les contrPler .

2. Comment s<rvivre la ;o<?e<r ;ans le mon;e ;e la violen?e G

Accomplissant notre rPle suivant les recommandations du 2atre ! agissant avec douceur ! modération

et patience et ayant tou%ours la certitude ! #ue celui #ui est avec *ieu ! rien comme souffrance il ne lui

arrivera .

otre vie est soumise ) des lois immua$les de savoir et d’amour . La violence est un dér&glement

transitoire #ue la douleur corrige .

Mais si mme ave? nos a?tes ;e ;o<?e<r = no<s re?evons en :?Bange ;es ?o<ps ;e pierre ;e laviolen?e G

otre action de douceur transformera ces pierres en fleurs d’espérance envers les mal7eureu-

protagonistes de la violence ! sous les accords de %ustice et de la $onté de *ieu ! dont les faits sont

individuels pour c7a#ue "tre 7umain .

Les $iens de la 5erre ! sont dominés par les forts et violents au pré%udice de ceu- #ui sont dou- et

pacifi#ues . 2ais la persévérance de ceu- l) se c7argera de maintenir l’égoGsme des autres .


1=3




CHAPITRE I/-

IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT DOU/ ET PACI0I2UES.

/n(ures et violences. ) Instructions des Esprits $ L’a0abilité et la douceur.) La patience. ) béissance et résignation. ) La colère.

In<res et violen?es.

1. Hien7eureu- ceu- #ui sont dou-! parce #u:ils posséderont la terre. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. 4.N

/. Hien7eureu- les pacifi#ues! parce #u’ils seront appelés enfants de *ieu. MId.! v. >.N

3. Dous ave appris #u:il a été dit au- Anciens ' Dous ne tuere point! et #uicon#ue tuera méritera d:"tre

condamné par le %ugement. @ 2ais moi %e vous dis #ue #uicon#ue se mettra en col&re contre son fr&re

méritera d:"tre condamné par le %ugement Q #ue celui #ui dira ) son fr&re ' 7acca, méritera d:"tre

condamné par le conseil Q et #ue celui #ui lui dira ' 8ous -tes fou! méritera d:"tre condamné au feu de

l:enfer. MId.! v. /1! //.N

4. 9ar ces ma-imes! (ésus fait une loi de la douceur! de la modération! de la mansuétude! de l:affa$ilité

et de la patience Q il condamne par consé#uent la violence! la col&re et m"me toute e-pression

déso$ligeante ) l:égard de ses sem$la$les. 7acca était c7e les é$reu- un terme de mépris #ui

signifiait #omme de rien! et se pronon,ait en crac7ant et en détournant la t"te. Il va m"me plus loin!

puis#u:il menace du feu de l:enfer celui #ui dira ) son fr&re ' 8ous -tes fou.Il est évident #u:ici! commeen toute circonstance! l:intention aggrave ou atténue la faute Q mais en #uoi une simple parole peut@elle

avoir asse de gravité pour mériter une répro$ation si sév&re :est #ue toute parole offensante est

l:e-pression d:un sentiment contraire ) la loi d:amour et de c7arité #ui doit régler les rapports des

7ommes et maintenir entre eu- la concorde et l:union Q #ue c:est une atteinte portée ) la $ienveillance

récipro#ue et ) la fraternité Q #u:elle entretient la 7aine et l:animosité Q enfin #u:apr&s l:7umilité envers

*ieu! la c7arité envers le proc7ain est la premi&re loi de tout c7rétien.

8. 2ais #u:entend (ésus par ces paroles ' YHien7eureu- ceu- #ui sont dou-! parce #u:ils posséderont la

terre!W lui #ui dit de renoncer au- $iens de ce monde et promet ceu- du ciel En attendant les $iens du

ciel! l:7omme a $esoin de ceu- de la terre pour vivre Q seulement il lui recommande de ne point

attac7er ) ces derniers plus d:importance #u:au- premiers. 9ar ces paroles! il veut dire #ue! %us#u:) ce %our! les $iens de la terre sont accaparés par les violents au pré%udice de ceu- #ui sont dou- et

pacifi#ues Q #ue ceu-@ci man#uent souvent du nécessaire! tandis #ue d:autres ont le superflu Q il promet

#ue %ustice leur sera rendue sur la terre comme dans le ciel ! parce #u:ils sont appelés les enfants de

*ieu. Lors#ue la loi d:amour et de c7arité sera la loi de l:7umanité! il n:y aura plus d:égoGsme Q le fai$le

et le pacifi#ue ne seront plus e-ploités ni écrasés par le fort et le violent. 5el sera l:état de la terre

lors#ue! selon la loi du progr&s et la promesse de (ésus! elle sera devenue un monde 7eureu- par

l:e-pulsion des méc7ants.

1=4



L’A//A-ILITE ET LA DOUCEUR )

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre >.9aragrap7e ;

O-8ECTI/

*émontrer au- participants en #uoi consiste l’affa$ilité et la douceur ! et analyser les effets de

ces vertus dans la relation parmi les gens .

CONCLUSION

La $ienveillance avec ses sem$la$les est le fruit de l’amour pour son proc7ain et se manifeste par

l’affa$ilité et la douceur! vertus concourrant pour une meilleure relation parmi les personnes . *’ou la

nécessité de les cultiver et de les appli#uer ) notre comportement #uotidien .

O-SER*ATION



1=8





!. En <oi ?onsiste l’aJJailit: et la ;o<?e<r G

e sont des attitudes par les#uelles la créature manifeste e-térieurement la $ienveillance pour ses

sem$la$les .

La $ienveillance ! en elle m"me dénote ! une e-tension de sentiment d’amour au proc7ain ! #ue la

créature poss&de .

%. Cela ve<t6il ;ire = <e to<te ?r:at<re aJJale et ;o<?e est ienveillante et aime sonpro?Bain G

on ! de nom$reuses fois ces attitudes ne sont #ue des apparences #ui tPt ou tard sont démas#uées par

le vérita$le caract&re de l’individu .

L’éducation et la fré#uentation du monde peuvent donner ) l’7omme le vernis de ces #ualités .

'. La ?o<rtoise serait6elle ;ans ?ette ligne ;e raisonnement G

?ui! $ien #u’elle soit un premier pas en direction ) la $onne relation parmi les personnes ! elle peut

constituer une attitude visant ) l’o$tention d’avantages et la satisfaction d’autres intér"ts ! #ui ne sont

pas de donation désintéressée au $ien .

om$ien sont@ils ceu- dont la feinte $on7omie n:est #u:un mas#ue pour l:e-térieur! un 7a$it dont la

coupe calculée dissimule les difformités cac7ées

). Cela ve<t6il ;ire <e les paroles n’ont pas ;e vale<r G

on ! ce n’est pas tout ) fait ainsi . Les paroles ont leurs valeurs ! depuis #u’elles sont dites avec le

cCur et accompagnées de gestes #ui les %ustifient ! principalement d’attitude d’aide ) son proc7ain .

Le monde est plein de ces gens #ui ont le sourire sur les l&vres et le venin dans le coeur Q dont la

langue dorée! #uand ils parlent en face! se c7ange en dard empoisonné #uand ils sont par@derri&re.

,. Comment agir ave? les personnes <i Jeintent la -ont: G

econnaissant ainsi ces personnes ! nous devons faire preuve de compré7ension et $onté pour elles !

leur pardonnant et les aidant ) travers le $on e-emple #ue nous pouvons leur offrir .

1=;



(amais nous ne devons assumer des attitudes de criti#ues ou de comportement vouées au %ugement du

proc7ain . La criti#ue doit "tre appli#uée ) nous m"me sur nous m"me . ’est un des défauts les plus

difficile ) travailler ! mais l’Evangile est l) pour guider nos pas et diminuer par la éforme intérieur

nos vices et défauts ! entraves ) notre li$erté spirituelle. .

1. Comment re?onnatre les personnes ;ont l’aJJailit: et la ;o<?e<r ne sont pas Jeintes G

ous reconnaissons ces personnes en o$servant leurs attitudes dans la société et dans l’intimité. La

personne en #ui ces vertus sont vérita$les! ne se dément %amais .

elui dont l:affa$ilité et la douceur ne sont pas feintes! ne se dément %amais Q il est le m"me devant le

monde et dans l:intimité Q il sait d:ailleurs #ue si l:on trompe les 7ommes par des apparences! on ne

trompe pas *ieu

L’on sait d:ailleurs #ue si l:on trompe les 7ommes par des apparences! on ne trompe pas *ieu.

2. Devons no<s ;on? a;opter <n traitement aJJale = alors <e ?ela ?ontrarie notre intime G

?ui parce #ue cela démontre une discipline . ous devons donc nous conscientiser #u’en ultime

analyse ! nous finissons tou%ours par réfléter notre e-térieur ) ce #ue nous sommes intérieurement .

*’ou notre devoir d’améliorer notre intime! mais pas les apparences .

Si nous sommes affa$les !non pas par les apparences ! mais par ce #ue nous sommes réellement

intimement ! nous serons traités avec affa$ilité et nous concourrons pour l’amélioration des relations

entre les gens .

3. 4<e ;ire ;es ?r:at<res <i Jont ;< Jo>er <n lie< ;e t>rannie G

Ils sont dignes de peine . Ils portent le tumulte ! la dis7armonie et le pré%udice ) leur foyer sans aucune

raison . Au contraire de ce #u’ils pensent ! il ne font seulement #u’aggraver les pro$l&mes #ui leur

apporteront des fruits tr&s amers .

*es créatures ainsi sont des réservoirs ) venin #ui répandent in#uiétudes et souffrances .


1=<




CHAPITRE I/

-IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT DOU/ ET PACI0I2UES.

L+aJJailit: et la ;o<?e<r.

;. La $ienveillance pour ses sem$la$les! fruit de l:amour du proc7ain! produit l:affa$ilité et

la douceur #ui en sont la manifestation. ependant il ne faut pas tou%ours se fier au-

apparences Q l:éducation et l:usage du monde peuvent donner le vernis de ces #ualités.

om$ien en est@il dont la feinte $on7omie n:est #u:un mas#ue pour l:e-térieur! un 7a$it dont la

coupe calculée dissimule les difformités cac7ées Le monde est plein de ces gens #ui ont lesourire sur les l&vres et le venin dans le coeur Q qui sont dou+ pourvu que rien ne les froisse

mais qui mordent / la moindre contrariété Q dont la langue dorée! #uand ils parlent en face! se

c7ange en dard empoisonné #uand ils sont par@derri&re.

A cette classe appartiennent encore ces 7ommes! au- de7ors $énins! #ui! c7e eu-! tyrans

domesti#ues! font souffrir ) leur famille et ) leurs su$ordonnés le poids de leur orgueil et de

leur despotisme Q ils sem$lent vouloir se dédommager de la contrainte #u:ils se sont imposée

ailleurs Q n:osant faire acte d:autorité sur des étrangers #ui les remettraient ) leur place! ils

veulent au moins se faire craindre de ceu- #ui ne peuvent leur résister Q leur vanité %ouit de

pouvoir dire ' YIci %e commande et %e suis o$éi QW sans songer #u:ils pourraient a%outer avec

plus de raison ' YEt %e suis détesté.WIl ne suffit pas #ue des l&vres découlent le lait et le miel Q si le coeur n:y est pour rien! c:est

de l:7ypocrisie. elui dont l:affa$ilité et la douceur ne sont pas feintes! ne se dément %amais Q il

est le m"me devant le monde et dans l:intimité Q il sait d:ailleurs #ue si l:on trompe les 7ommes

par des apparences! on ne trompe pas *ieu. MLAJAE. 9aris! 1=;1.N

.

1==



LA #ATIENCE)!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre >.9aragrap7e <

O-8ECTI/

Analyser avec les participants en #uoi consiste la patience ! montrant comment elle amenuisenos douleurs et souffrances

CONCLUSION

La patience est une vertu #ui nous fait regarder vers le 7aut et nous place au dessus de nos pro$l&mes !

nous permettant de visualiser la situation sans précipitation .7e le 7rist nous avons le plus grand

e-emple de patience .

O-SER*ATION



1=>





!. #o<r<oi la ;o<le<r est6elle <ne :n:;i?tion G

9arce #ue c’est le vé7icule ) travers le#uel nous nous régénérons devant les erreurs du passé !

en raison de nos détours du c7emin de la félicité .

9our cela ! ne vous afflige donc pas #uand vous souffre! mais $énisse au contraire le *ieu

tout@puissant! par l’opportunité de rac7at #u’il vous con,oit .

%. Etant <ne :n:;i?tion = ?omment eKpli<er le Jait <e la ;o<le<r ;evenantins<pportale = portent les personnes a< ;:sespoir G

*ieu ne pose pas un fardeau lourd sur des épaules fragiles . *e cette fa,on la douleur est

tou%ours dans la proportion des forces et des capacités de c7acun . ela dépend également de

l’initiative de c7acun ) c7erc7er le moyen pour la supporter .

*ieu n’a$andonne pas ceu- #ui le rec7erc7ent . La difficulté enti&re est en nous ! pour arriver

%us#u’) lui .

'. #o<r<oi la vie s<r Terre est6elle si ;o<lo<re<se G

9arce #ue nous la rendons ainsi ) cause de nos procédés ! il nous revient donc ! maintenant !

de construire les conditions du royaume de la pai- et du $on7eur .Etre 7eureu- et $ons et

n’emp"c7er personne de le devenir ou de l’"tre .

L’Evangile est la le,on d’amour pour toutes les créatures ! cependant ! nous insistons ) vouloir

l’appli#uer au- autres Q l) est l’erreur . ous devons d’a$ord l’appli#uer ) nous m"mes par laéforme Intérieure .

). A<to<r ;e ?e prolFme = <el est le ?Bemin <e no<s oJJre l’Evangile G

L’Evangile nous rappelle #ue la pri&re ! alliée ) la foi ! constitue le rem&de efficace pour

o$tenir de *ieu les forces pour supporter nos douleurs . 2ais ceci ne suffit pas Qil est

nécessaire aussi de savoir patienter et en face des tri$ulations ! cultiver la patience .

1>0



*e tous les o$stacles ) vaincre et de toutes les om$res ) faire disparatre ! nous engageons la

patience au service du cCur .

,. #o<r<oi la patien?e est <ne ?Barit: G

9arce #ue nous prati#uons ! aussi la c7arité #uand nous pardonnons ) ceu- #ue *ieu mis sur

notre c7emin ! pour "tre instruments de notre souffrance et pour nous mettre ) l’épreuve de la

patience .

La patience est une vertu ! mais c’est aussi une résignation #uand des in%ures sont déférées

contre nous en particulier .

1. De <elle Jaon la patien?e ?onstit<e6elle le remF;e <i amen<ise les ;o<le<rs GLa patience rend propice la sérénité capa$le de nous faire voir #u’) part la souffrance ! il y a

une #uantité $ien supérieure de $énédictions ! dues au- compensations #ui émanent du 9&re !

devant les#uelles nos douleurs deviennent $ien moindres et moins significatives alors #u’elles

nous affectent .

Le fardeau parat moins lourd ! #uand il est regardé d’en 7aut ! #ue lors#ue l’on regarde la

5erre en se cour$ant .

2. En terme ;e patien?e = ;e <elle Jaon le CBrist no<s sert6il ;e mo;Fle G

(ésus #ui n’avait aucune raison d’"tre pénitent ! souffrit $eaucoup plus #ue c7acun de nous

#ui avons $ien au contraire $eaucoup ) e-pier pour notre passé . *’e-emple plus grand #ue

celle de (ésus ! il n’y en a pas de supérieure .

(ésus a été la patience sans limite .Il se sacrifia ) travers le temps pour laisser un témoignage !

supportant les conditions 7umaines pour une Rme d’ange pur . ourage! amis! le 7rist est

votre mod&le Q il a plus souffert #u:aucun de vous! et il n:avait rien ) se reproc7er! tandis #ue

vous! vous ave ) e-pier votre passé et ) vous fortifier pour l:avenir. Soye donc patients Q ce

mot renferme tout.


1>1




CHAPITRE I/-


La patien?e.

<. La douleur est une $énédiction #ue *ieu envoie ) ses élus Q ne vous afflige donc pas #uand

vous souffre! mais $énisse au contraire le *ieu tout@puissant #ui vous a mar#ués par la

douleur ici@$as pour la gloire dans le ciel.

Soye patients Q c:est une c7arité aussi #ue la patience! et vous deve prati#uer la loi de c7arité

enseignée par le 7rist! envoyé de *ieu. La c7arité #ui consiste dans l:aumPne donnée au-

pauvres est la plus facile des c7arités Q mais il en est une $ien plus péni$le et consé#uemment

$ien plus méritoire! c:est de pardonner / ceu+ que ieu a placés sur notre route pour -tre les

instruments de nos souffrances et mettre notre patience / l :épreuve.

La vie est difficile! %e le sais Q elle se compose de mille riens #ui sont des coups d:épingle et

finissent par $lesser Q mais il faut regarder au- devoirs #ui nous sont imposés! au-consolations et au- compensations #ue nous avons d:un autre cPté! et alors nous verrons #ue

les $énédictions sont plus nom$reuses #ue les douleurs. Le fardeau sem$le moins lourd #uand

on regarde en 7aut #ue lors#u:on cour$e son front vers la terre.

ourage! amis! le 7rist est votre mod&le Q il a plus souffert #u:aucun de vous! et il n:avait rien

) se reproc7er! tandis #ue vous! vous ave ) e-pier votre passé et ) vous fortifier pour l:avenir.

Soye donc patients Q soye c7rétiens! ce mot renferme tout. M+ ES9I5 A2I. Le avre!

1=;/.N

1>/



O-EISSANCE ET RESI0NATION)%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre >.9aragrap7e =

O-8ECTI/

*éfinir avec les participants la signification de l’o$éissance et la résignation ! argumentant

l’importance de ces vertus pour notre apprentissage spirituel .

CONCLUSION

L’o$éissance et la résignation sont des vertus #ui refl&tent notre a%ustement au- lois divines et nous

permettent de solder plus rapidement les fautes du passé ! nous propulsant pour notre progr&s et notre

approc7e vers *ieu

O-SER*ATION



1>3





!. En <oi ?onsiste l’o:issan?e= ?it:e ;ans le teKte G

’est l’accomplissement de la Loi de *ieu . 9ar l’Etude de l’Evangile et par la prati#ue de

l’Evangile ! nous allons "tre plus o$éissant envers notre 9&re ! plus dou- et par consé#uent !

plus 7eureu- .

L:o$éissance est le consentement de la raison .

%. 4<’est ?e <e la r:signation G

e sont les $ons sentiments #ue nous alimentons dans notre cCur. ’est comprendre la

nécessité de ne plus nous révolter ! d’"tre $ons ! afin d’"tre 7eureu- .

La résignation est le consentement du coeur

'. De <elle Jaon 8:s<s eKpli<e l’o:issan?e et la r:signation G

Accomplissant la volonté de *ieu ! pr&s de nous ! comprenant notre fragilité ! souffrant

patiemment nos agressions ! nous pardonnant .

9ersonne n’arrive au royaume de *ieu sans l’effort sacrificiel de soi m"me . La marc7e

évolutive est de tous ! mais l’option du c7emin dépend de c7acun .

). L’o:issan?e et la r:signation sont elles la n:gation ;e sentiment et ;e volont: G

on ! au contraire #uand nous nous montrons o$éissant au- commandements divins et

résignés devant notre épreuve ! nous nous disposons ) notre sentiment d’amour pour *ieu )

nos sem$la$les et ) nous m"mes ! tout en e-er,ant notre volonté ) dominer nos mauvaises

tendances .

*evant la vision étroite des 7ommes !ces visions peuvent "tre é#uivalentes ) la négation du

sentiment et de la volonté . *evant *ieu ! ) #ui nous devons réellement rendre des comptes !

ces vertus représentent une discipline de notre volonté .

1>4



,. Comment po<vons no<s appren;re ;:velopper ?es ;e<K vert<s en no<s G

9ar la parfaite assimilation pour c7acun d’entre nous de l’Evangile de %ésus ! soit pour la

propre conscientisation! par e-emple des personnes de $ien ! par les $onnes lectures ! ou

encore ! par l’orientation de religions #ui conduisent au $ien ! nous portant ) développer cesvertus et d’autres . En ultime cas la douleur ! provenant de nos détours ! aussi y contri$uera .

9our cette raison ! dans notre famille fraternelle ! nous rencontrerons tou%ours ce fr&re ci ou

celui l) mal7eureu- ! le nécessiteu- sous forme de $ourreau ou travesti en censeur pieu-

!fiscalisant nos actes et paroles .

1. La ;o<le<r est6elle ;on? <n enseignement G

?ui .Buand nous ne nous laissons pas enva7ir par l’orgueil ! lors#ue nous ne tournons pas le

dos ) *ieu ! #ui nous averti maintes fois . Alors la douleur s’installe afin de nous faire revenir

dans le droit c7emin .

os sommes des esprits malades en traitement d’urgence dans les mains de (ésus ! l’ami

incompara$le et constant .

2. 4<elle est la ?ons:<en?e po<r ?e<K <i n’a;optent pas ?es vert<s ?omme?on;<ite G

Ils auront du retard dans leurs progr&s et cesseront de contri$uer pour ceu- #ui compatissent

aussi . ependant la Loi du progr&s ! #ui doit "tre suivi par tous ! impose ) l’esprit re$elle et

paresseu- la reprise du $on c7emin ! ) travers de durs sacrifices .

Eviter ou fuir sa dette signifie devoir la rencontrer plus tard avec des intér"ts additionnés sous

forme de caract&re de recouvrement .


1>8




CHAPITRE I/-IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT DOU/ ET PACI0I2UES.

O:issan?e et r:signation.

=. La doctrine de (ésus enseigne partout l:o$éissance et la résignation! deu- vertus compagnes

de la douceur! tr&s militantes #uoi#ue les 7ommes les confondent ) tort avec la négation du

sentiment et de la volonté. (:obéissance est le consentement de la raison ; la résignation est le

consentement du coeur Q toutes deu- sont des forces actives! car elles portent le fardeau des

épreuves #ue la révolte insensée laisse retom$er. Le lRc7e ne peut "tre résigné! pas plus #uel:orgueilleu- et l:égoGste ne peuvent "tre o$éissants. (ésus a été l:incarnation de ces vertus

méprisées par la matérielle anti#uité. Il vint au moment o la société romaine périssait dans

les défaillances de la corruption Q il vint faire luire! au sein de l:7umanité affaissée! les

triomp7es du sacrifice et du renoncement c7arnel.

7a#ue épo#ue est ainsi mar#uée au coin de la vertu ou du vice #ui doit la sauver ou la

perdre. La vertu de votre génération est l:activité intellectuelle Q son vice est l:indifférence

morale. (e dis seulement activité! car le génie s:él&ve tout ) coup et découvre ) un seul les

7orions #ue la multitude ne verra #u:apr&s lui! tandis #ue l:activité est la réunion des efforts

de tous pour atteindre un $ut moins éclatant! mais #ui prouve l:élévation intellectuelle d:une

épo#ue. Soumette@vous ) l:impulsion #ue nous venons donner ) vos esprits Q o$éisse ) lagrande loi du progr&s #ui est le mot de votre génération. 2al7eur ) l:esprit paresseu-! ) celui

#ui $ouc7e son entendement 2al7eur car nous #ui sommes les guides de l:7umanité en

marc7e! nous le frapperons du fouet! et forcerons sa volonté re$elle dans le dou$le effort du

frein et de l:éperon Q toute résistance orgueilleuse devra céder tPt ou tard Q mais $ien7eureu-

ceu- #ui sont dou-! car ils pr"teront une oreille docile au- enseignements. MLAJAE. 9aris!

1=;3.N

1>;



LA COLERE

)'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre >.9aragrap7e >

O-8ECTI/

Etudier les effets dévastateurs #ue la col&re apporte ) l’7omme ! $ien comme de ses réfle-es

aupr&s de ceu- #ui l’entourent ! c7erc7ant ) montrer au- participants la nécessité de la

dominer .

CONCLUSIONLa col&re est un sentiment #ui contrarie la loi de *ieu et s’e-prime par des attitudes rudes et grossi&res

! apportant de sérieu- désa%ustements organi#ues ) celui #ui la cultive faisant de lui m"me sa propre

victime .En de7ors de cela elle rév&le un sentiment anti fraternel ) #ui elle est e-posée! ainsi #ue

devant ses sem$la$les .Il s’agit d’un mal dont l’origine réside dans l’orgueil $lessé ! #ue l’7omme doit

apprendre ) dominer s’il désire "tre 7eureu- .

O-SER*ATION



1><





!. 4<’est ?e <e la ?olFre G

La col&re est un sentiment #ui s’e-prime par des attitudes rudes et grossi&res en représailles ) une

contrariété #uelcon#ue . Elle est responsa$le de $eaucoup de $lessures organi#ues #ui atteint celui #ui

la cultive faisant de lui m"me sa propre victime . Elle rév&le un sentiment anti fraternel devant ceu-

#ui y sont e-posés.

La col&re ne signifie rien de plus #u’une des caractéristi#ues des premi&res 7eures de la vie 7umaine primitive ! dans ses e-pressions les plus grossi&res.

%. O< tro<vons no<s la ?a<se ;e la ?olFre G

*ans l’orgueil $lessé ! #ui fait #ue l’7omme se révolte devant la moindre contrariété et de situations

#ui l’o$ligent ) s’accepter comme un "tre imparfait ! et pourtant avec de graves erreurs ) corriger .

La col&re sereine édifie tou%ours ! mais la col&re impulsive ! est un vin empoisonné #ui donne ) l’Rme

une é$riété dont sera touc7é le cCur par d’am&res arri&res saveurs .

'. De <elle Jaon la ?olFre porte pr:<;i?e ?el<i <i s’> pr:;ispose G

Altérant ses fonctions organi#ues ! fragilisant sa santé Msurtout le foie et l’appareil digestif N !

éloignant amis et parents et l’aide des $ons esprits .

‘ S:il songeait #ue la col&re ne remédie ) rien! #u:elle alt&re sa santé! compromet m"me sa vie!

il verrait #u:il en est la premi&re victime . ’

). En ;eBors ;e soi mme ?omment l’Bomme ?ol:ri<e porte6il pr:<;i?e a<Ka<tres G

Ses attitudes de révoltes et de ré$ellions se refl&tent c7e ceu- #ui l’entourent ! leur causant

souffrance et mal "tre en raison de le voir dans cet état ! les rendant mal7eureu- .

S:il a du coeur! n:est@ce pas un remords pour lui de faire souffrir les "tres #u:il aime le plus

Et #uel regret mortel si! dans un acc&s d:emportement! il commettait un acte #u:il eUt ) se

reproc7er toute sa vie

1>=



,. Comment ;:Jen;re les vale<rs <e no<s <geons ?orre?tes = sans no<s emporterpar la ?olFre G

Agissant en conformité avec les autres ! respectant c7e les autres leurs fa,ons de penser !sans perdre confiance en *ieu et en sa sagesse .

9our une définition consciente de ce #ui réellement est correcte ! notre constante liaison avec

(ésus devient indispensa$le .

1. Mais si no<s sommes lo<:s ;ans notre a?tion = <e no<s <geons ?ertaine = nia<rait6il pas <ne raison po<r <e no<s no<s r:voltions G

on ! ceci n’est pas un %ustificatif pour la col&re . Il ne nous revient pas d’imposer notre

volonté ! #uand nous ne sommes pas compris ! cela ne résoudrait pas le pro$l&me . Le secret

du succ&s étant dans la patience ! car la vérité va prévaloir avec le temps .

Si notre patience est dé%) tran#uille ! dans la certitude #ue nous avons c7erc7é ) réaliser le

mieu- de ce #ui est ) notre portée ! pour approuver les opportunités #ue le seigneur nous a

concédées ! soyons donc sereins dans la difficulté et travailleurs dans la prati#ue du $ien .


1>>




CHAPITRE I/-


La ?olFre.

>. L:orgueil vous porte ) vous croire plus #ue vous n:"tes Q ) ne pouvoir souffrir une

comparaison #ui puisse vous ra$aisser Q ) vous voir! au contraire! tellement au@dessus de vos

fr&res! soit comme esprit! soit comme position sociale! soit m"me comme avantages

personnels! #ue le moindre parall&le vous irrite et vous froisse Q et #u:advient@il alors c:est#ue vous vous livre ) la col&re.

7erc7e l:origine de ces acc&s de démence passag&re #ui vous assimilent ) la $rute en vous

faisant perdre le sang@froid et la raison Q c7erc7e! et vous trouvere pres#ue tou%ours pour

$ase l:orgueil froissé. :est@ce pas l:orgueil froissé par une contradiction #ui vous fait re%eter

les o$servations %ustes! #ui vous fait repousser avec col&re les plus sages conseils Les

impatiences m"me #ue causent des contrariétés souvent puériles! tiennent ) l:importance #ue

l:on attac7e ) sa personnalité devant la#uelle on croit #ue tout doit plier.

*ans sa frénésie! l:7omme col&re s:en prend ) tout! ) la nature $rute! au- o$%ets inanimés #u:il

$rise! parce #u:ils ne lui o$éissent pas. A7 si dans ces moments@l) il pouvait se voir de sang@froid! il aurait peur de lui! ou se trouverait $ien ridicule Bu:il %uge par l) de l:impression #u:il

doit produire sur les autres. Buand ce ne serait #ue par respect pour lui@m"me! il devrait

s:efforcer de vaincre un penc7ant #ui fait de lui un o$%et de pitié.

S:il songeait #ue la col&re ne remédie ) rien! #u:elle alt&re sa santé! compromet m"me sa vie! il

verrait #u:il en est la premi&re victime Q mais une autre considération devrait surtout l:arr"ter!

c:est la pensée #u:il rend mal7eureu- tous ceu- #ui l:entourent Q s:il a du coeur! n:est@ce pas un

remords pour lui de faire souffrir les "tres #u:il aime le plus Et #uel regret mortel si! dans un

acc&s d:emportement! il commettait un acte #u:il eUt ) se reproc7er toute sa vie

En somme! la col&re n:e-clut pas certaines #ualités du coeur Q mais elle emp"c7e de faire $eaucoup de $ien! et peut faire faire $eaucoup de mal Q cela doit suffire pour e-citer ) faire

des efforts pour la dominer. Le spirite est en outre sollicité par un autre motif! c:est #u:elle est

contraire ) la c7arité et ) l:7umilité c7rétiennes. M+ ES9I5 9?5E5E+. Hordeau-!

1=;3.N

/00



LA COLERE

))

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre >.9aragrap7e 10

O-8ECTI/

Identifier la vérita$le origine de la col&re et montrer les fa,ons de la com$attre .

CONCLUSION

La vérita$le origine de la col&re est dans l’esprit . ’est lui #ui peut "tre vicieu- et non pas lecorps. S’e-cuser du procédé coléri#ue! alléguant un mauvais fonctionnement de l’organisme!

est un préte-te #ui s’utilise pour dissimuler ses propres imperfections .9our la com$attre il est

nécessaire ) l’7omme de se réformer intérieurement! suivant l’usage de la volonté!

intelligence et li$re ar$itre! dirigés pour le $ien. La éforme intérieure étant primordiale

dans la correction de ce défaut .

O-SER*ATION



/01





!. 4<’est ?e <e la ?olFre G

La col&re est un sentiment #ui s’e-prime par des attitudes rudes et grossi&res en représailles ) une

contrariété #uelcon#ue . Elle est responsa$le de $eaucoup de $lessures organi#ues #ui atteint celui #ui

la cultive faisant de lui m"me sa propre victime . Elle rév&le un sentiment anti fraternel devant ceu-

#ui y sont e-posés.

La col&re ne signifie rien de plus #u’une des caractéristi#ues des premi&res 7eures de la vie 7umaine

primitive ! dans ses e-pressions les plus grossi&res.

%. Est ?e l’organisme <i ;:termine ?e pro?:;: G

on .e #ui agit et détermine ce procédé c’est l’esprit ! non pas le corps. elui ci constitue

l’instrument ! il pourra rendre difficile l’action de l’esprit ! mais %amais il ne pourra l’en

emp"c7er .

Le corps ne donne pas la col&re ) celui #ui l’a ! de m"me fa,on #ue les autres vices .La col&re

est le produit de l’esprit .

'. #o<r<oi a6t6on l’Bait<;e ;’attri<er la ?a<se ;e ?olFre a< ?orps pB>si<e G

Il s’agit d’un préte-te #ue l’7omme utilise pour s’e-cuser de ses tendances négatives propres

de son esprit ! sous l’allégation #u’il est impossi$le de réformer sa propre nature .

Heaucoup pensent ainsi ignorant #ue réside dans l’esprit toutes nos manifestations et actions .

Le corps est seulement le moyen de transport .

). #o<vons no<s aJJirmer <e le pB>si<e rigo<re<K est s>non>me ;e violen?e = et<’<n pB>si<e Jaile o< apatBi<e est s>non>me ;e ?alme G

on ! ce ne sont pas ces conditions #ui rendent une personne agressive ou non ! mais son

esprit #ui ! étant violent ! fera #ue le corps #u’il anime devienne violent aussi .

Soye persuadés #u:un Esprit pacifi#ue! fUt@il dans un corps $ilieu-! sera tou%ours pacifi#ue Q

et #u:un Esprit violent! dans un corps lymp7ati#ue! n:en sera pas plus dou-

/0/



,. 4<e po<vons no<s ;on? ?on?l<re en r:J:ren?e l’origine ;e nos a??Fs ;e ?olFre G

ous concluons #ue ces acc&s partent de notre esprit ! et c’est ) eu- #ue nous devons diriger

nos efforts dans le sens de la com$attre ! ces efforts #ui pourtant ! dépendent de notre

initiative .

5outes les vertus et tous les vices sont in7érents ) l’esprit .*e l) l’impératif du constant effort

dans sa p7ase de construction .

1. De <elle Jaon po<vons no<s ;ominer la ?olFre G

A travers de notre volonté nous pouvons transformer les énergies #ue nous émettons ! de

fa,on ) les rendre plus sereines! dosant ainsi nos réactions comme ce #ui nous contrariera .

*’un autre cPté nos contrariétés sont également emmagasinées #uand nous faisons preuve de

patience et résignation devant les épreuves de la vie .

L’énergie sereine édifie tou%ours ! dans la construction des sentiments purificateurs .

2. O< tro<vons no<s la Jor?e n:?essaire G

*ans l’Evangile de (ésus ! ou nous trouvons un répertoire inépuisa$le d’enseignement portés

vers notre réforme intérieure Q et dans la pri&re ) travers la#uelle nous trouvons tout l’appuinécessaire Maide et protection N de la Spiritualité 2aoir et un é#uili$re rénovateur .

La col&re réside dans l’orgueil $lessé ! pour la dominer il nous faut com$attre %ustement

l‘orgueil ! suivant notre réforme intérieure sous l’égide de la doctrine du 2atre . L:7omme ne

reste vicieu- #ue parce #u:il veut rester vicieu- Q mais #ue celui #ui veut se corriger le peut

tou%ours! autrement la loi du progr&s n:e-isterait pas pour l:7omme.


/03




CHAPITRE I/-


10. *:apr&s l:idée tr&s fausse #u:on ne peut pas réformer sa propre nature! l:7omme se croit

dispensé de faire des efforts pour se corriger des défauts dans les#uels il se complat

volontiers! ou #ui e-igeraient trop de persévérance Q c:est ainsi! par e-emple! #ue l:7omme

enclin ) la col&re s:e-cuse pres#ue tou%ours sur son tempérament Q plutPt #ue de s:avouer

coupa$le! il re%ette la faute sur son organisation! accusant ainsi *ieu de ses propres méfaits.

:est encore une suite de l:orgueil #ue l:on trouve m"lé ) toutes ses imperfections.

Sans contredit! il est des tempéraments #ui se pr"tent plus #ue d:autres au- actes violents!

comme il est des muscles plus souples #ui se pr"tent mieu- au- tours de force Q mais ne

croye pas #ue l) soit la cause premi&re de la col&re! et soye persuadés #u:un Esprit

pacifi#ue! fUt@il dans un corps $ilieu-! sera tou%ours pacifi#ue Q et #u:un Esprit violent! dans un

corps lymp7ati#ue! n:en sera pas plus dou- Q seulement! la violence prendra un autre

caract&re Q n:ayant pas un organisme propre ) seconder sa violence! la col&re sera concentrée!

et dans l:autre cas elle sera e-pansive.

Le corps ne donne pas plus la col&re ) celui #ui ne l:a pas! #u:il ne donne les autres vices Q

toutes les vertus et tous les vices sont in7érents ) l:Esprit Q sans cela o serait le mérite et laresponsa$ilité L:7omme #ui est contrefait ne peut se rendre droit parce #ue l:Esprit n:y est

pour rien! mais il peut modifier ce #ui est de l:Esprit #uand il en a la ferme volonté.

L:e-périence ne vous prouve@t@elle pas! spirites! %us#u:o peut aller la puissance de la volonté!

par les transformations vraiment miraculeuses #ue vous voye s:opérer *ites@vous donc #ue

l :#omme ne reste vicieu+ que parce qu:il veut rester vicieu+ ; mais #ue celui #ui veut se

corriger le peut tou%ours! autrement la loi du progr&s n:e-isterait pas pour l:7omme.

MAE2A. 9aris! 1=;3.N

/04



#ARDONNE7 = #OUR 4UE DIEU *OUS #ARDONNE

),

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e 1!/!3!4 .

O-8ECTI/

Etudier avec les participants les #uestions de la miséricorde et du pardon ! enseignés par

(ésus ! les mettant en relation avec la loi de cause ) effet ! argumentant $ien #u’il n’y a pas de

limite pour pardonner .

CONCLUSION

ous sommes régis par la loi de cause ) effet !#ui nous fait e-périmenter les m"mes situations #ui

sont en proportions avec celles des autresQ cependant soyons miséricordieu- ! pour #ue nous puissions

o$tenir la miséricorde Q et pardonnons tou%ours ! pour #ue nous soyons pardonnés par les 7ommes et

par *ieu .

O-SER*ATION



/08





!. #o<r<oi les mis:ri?or;ie<K otien;raient mis:ri?or;e G

9arce #ue nous sommes régis par la loi de cause ) effet ! éta$lie par la sagesse divine Qainsi de m"me

fa,on dont nous agissons avec les autres ! les autres agiront de m"me fa,on avec nous .

*ieu étant la supr"me miséricorde ! #ui ne sera pas miséricordieu- ! sera en souffrance pour contrarier

sa loi .

%. Comment s’appli<e la loi ;e ?a<se eJJet = ;ans le ?as ;< par;on G

’est seulement en pardonnant au- 7ommes #ue nous o$tiendrons le pardon de *ieu .

*ieu nous a crée pour "tre 7eureu- ! et l) ou il y a de la 7aine il n’e-iste pas de félicité Q #ui ne

pardonne pas ! ne peut pas "tre 7eureu- .

'. 4<elle attit<;e ;evons no<s avoir <an; no<s avons :t: oJJens: par <el<’<n G

ous devons le c7erc7er en particulier ! pour éclairer la situation et trouver un entendement ! mettantfin ) la discorde .

Si votre fr&re a péc7é contre vous! alle lui représenter sa faute en particulier! entre vous et lui Q s:il

vous écoute! vous aure gagné votre fr&re.

). En a??or; ave? les enseignements ;e 8:s<s = <s<’ ?omien ;e Jois ;evons no<spar;onner notre JrFre <i no<s a oJJens: G

Il n’y a pas de limite pour le pardon .(ésus nous enseigna a tou%ours pardonner .

(ésus nous enseigne #ue la miséricorde ne doit pas avoir de limites! #uand il dit de pardonner ) son

fr&re! non pas sept fois! mais septante fois sept fois.

,. En <oi ?onsiste la mis:ri?or;e G

*ans l’ou$li et le pardon des offenses re,ues ! attitudes propres de l’Rme élevée ! #ui arr"te les coups

#u’elle peut recevoir en tout calme ! mansuétude et c7arité .

La miséricorde est le complément de la douceur Q car celui #ui n:est pas miséricordieu- ne saurait "tredou- et pacifi#ue Q elle consiste dans l:ou$li et le pardon des offenses

/0;



1. 4<elles sont les ?ara?t:risti<es ;’<n esprit <i ne paronne pas les oJJenses re<es G

Il est tou%ours an-ieu- ! de som$re suscepti$ilité ! ressentant tout rempli d’ amertume Q il voit dans son

proc7ain son ennemi ! %amais son fr&re .

Souvene vous #ue l’agresseur a tou%ours raison . S:il n:est pas condamné par les 7ommes! il le sera

certainement par *ieu Q de #uel droit réclamerait@il le pardon de ses propres fautes si lui@m"me ne

pardonne pas celles des autres .

2. #o<r <’il > ait <n v:ritale par;on = s<JJit6il <e no<s par;onnions simplement G

on ! le vérita$le pardon ! n’est pas des l&vres ! mais du cCur no$le et généreu- ! sans pensée occulte !

#ui évite avec délicatesse de $lesser l’amour propre et la suscepti$ilité de l’adversaire ce dernier eUt@il

m"me tous les torts .

Il est impossi$le une réconciliation sinc&re de part et d’autre #uand l:offensé! ou celui #ui croit l:"tre!

impose ) l:autre des conditions 7umiliantes! et fait sentir le poids d:un pardon #ui irrite au lieu de

calmer .

3. Est6il Bonte<K ;e ?Ber?Ber la ?on?iliation et la paiK = par;onnant <i n’ a pas oJJens: G

on! la le,on d’au%ourd’7ui! nous enseigne #ue pour n’importe #uel désaccord ! l’esprit le plus évolué

se montre plus conciliant et avec cette attitude !il o$tiendra tou%ours la sympat7ie des personnes de $ien et la grRce de *ieu .

ous trouvons difficile de pardonner ! parce #ue nous sommes tou%ours des Rmes inférieures

!éloignées de *ieu ! #ui attendent ! compatissant ! notre décision d’accomplir la Loi d’Amour .


/0<




CHAPITRE /-

IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT MISERICORDIEU/.

ardonne2 pour ue 3ieu vous pardonne. ) 'accorder avec sesadversaires. ) Le sacri4ce le plus agréable 5 3ieu. ) La paille et la poutre

dans l'oeil. ) 6e (uge2 pas a4n ue vous ne soye2 pas (ugés. -ue celui uiest sans péché lui (ette la première pierre. ) Instructions des Esprits $ardon des o0enses. ) L'indulgence. ) &st)il permis de reprendre lesautres ; d'observer les imper"ections d'autrui ; de divulguer le mal

d'autrui 7

#ar;onneQ po<r <e Die< vo<s par;onne.

1. Hien7eureu- ceu- #ui sont miséricordieu-! parce #u:ils o$tiendront eu-@m"mes

miséricorde. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. <.N

/. Si vous pardonne au- 7ommes les fautes #u:ils font contre vous! votre 9&re céleste vous

pardonnera aussi vos péc7és Q @ mais si vous ne pardonne point au- 7ommes lors#u:ils vous

ont offensés! votre 9&re ne vous pardonnera point non plus vos péc7és. MId.! c7. DI! v. 14! 18.N

3. Si votre fr&re a péc7é contre vous! alle lui représenter sa faute en particulier! entre vous et

lui Q s:il vous écoute! vous aure gagné votre fr&re. @ Alors 9ierre s:approc7ant lui dit '

Seigneur! com$ien de fois pardonnerai@%e ) mon fr&re lors#u:il aura péc7é contre moi Sera@

ce %us#u:) sept fois @ (ésus lui répondit ' (e ne vous dis pas %us#u:) sept fois! mais %us#u:)

septante fois sept fois. MId.! c7. TDIII! v. 18! /1! //.N

4. La miséricorde est le complément de la douceur Q car celui #ui n:est pas miséricordieu-

ne saurait "tre dou- et pacifi#ue Q elle consiste dans l:ou$li et le pardon des offenses. La 7aine

et la rancune dénotent une Rme sans élévation ni grandeur Q l:ou$li des offenses est le propre

de l:Rme élevée #ui est au@dessus des atteintes #u:on peut lui porter Q l:une est tou%ours

an-ieuse! d:une suscepti$ilité om$rageuse et pleine de fiel Q l:autre est calme! pleine de

mansuétude et de c7arité.

2al7eur ) celui #ui dit ' (e ne pardonnerai %amais! car s:il n:est pas condamné par les

7ommes! il le sera certainement par *ieu Q de #uel droit réclamerait@il le pardon de ses propres

fautes si lui@m"me ne pardonne pas celles des autres (ésus nous enseigne #ue la miséricorde

ne doit pas avoir de limites! #uand il dit de pardonner ) son fr&re! non pas sept fois! mais

septante fois sept fois.

2ais il y a deu- mani&res $ien différentes de pardonner ' l:une grande! no$le! vraiment

généreuse! sans arri&re@pensée! #ui ménage avec délicatesse l:amour@propre et la suscepti$ilité

de l:adversaire! ce dernier eUt@il m"me tous les torts Q la seconde par la#uelle l:offensé! ou

celui #ui croit l:"tre! impose ) l:autre des conditions 7umiliantes! et fait sentir le poids d:un

pardon #ui irrite au lieu de calmer Q s:il tend la main! ce n:est pas avec $ienveillance! mais

avec ostentation afin de pouvoir dire ) tout le monde ' Doye com$ien %e suis généreu- *ans

de telles circonstances! il est impossi$le #ue la réconciliation soit sinc&re de part et d:autre. on! ce n:est pas l) de la générosité! c:est une mani&re de satisfaire l:orgueil. *ans toute

/0=



contestation! celui #ui se montre le plus conciliant! #ui prouve le plus de désintéressement! de

c7arité et de vérita$le grandeur d:Rme se conciliera tou%ours la sympat7ie des gens impartiau-.

RECONCILIATION ENTRE LES AD*ERSAIRES

)1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e 8 et ;. .

O-8ECTI/

Analyser avec les participants l’importance de la réconciliation avec les adversaires et les

effets de la vengeance entre désincarnés! argumentant $ien la prati#ue du pardon comme

moyen d’o$tenir la pai- et la félicité.

CONCLUSION

e retardons pas le soin de pardonner et réconcilions nous avec nos adversaires Q faisons de c7a#ue

instant de notre vie une occasion de réparer le mal et construisons la fraternité .

O-SER*ATION



/0>




LIRE LE #ARA0RA#&E , et 1

!. 4<’est ?e <e no<s ;evons enten;re par l’eKpression <tilis:e par 8:s<s ‘R:?on?ilieQ6vo<s $" alors <e vo<s tes s<r le ?Bemin G

Bue nous devons nous concilier avec nos adversaires alors #ue nous vivons cPte ) cPte ! dans

la condition d’esprits incarnés ! seulement ainsi nous profiterons des miséricordes #ue *ieu

nous conc&de ! de réparer les fautes commises contre nos fr&res dans des incarnations passées .

om$reuses adversités d’au%ourd’7ui sont le fruit de mau- vécus passés #u’il nous revient de

surmonter par le pardon et la réconciliation .

%. A <elle prison 8:s<s se r:JFre6t6il H ‘ R:?on?ilieQ vo<s $" po<r <e vo<s neso>eQ pas mis en prison’ G

La prison dont (ésus parle est la situation de douleur et d’affliction e-périmentée pas l’esprit !

#uand par orgueil et vanité ! il ne pardonne pas et ne se réconcilie pas avec son adversaire .

ous sommes les gePliers de notre propre prison ! et la clef #ui nous li$&re est le pardon ! la

conciliation avec l’adversaire .

'. Comment interpr:ter la pBrase H 8e vo<s ;is= en v:rit:= <e vo<s ne sortireQ point;e l <e vo<s n+a>eQ pa>: <s<+ la ;erniFre oole G

Bue nous serons li$érés de notre prison #ue nous avons créée par l’orgueil et la vanité !

#uand nous aurons pardonné ) notre ennemi et réparé tous les mau- #ue nous avons causés.

La %ustice divine éta$lit #ue toute faute soit réparée ! seulement nous serons li$res %us#u’) ce

#ue la plus petite faute soit rac7etée .

). La mort no<s ;:livre6t6elle ;e nos ennemis G

on ! ‘ les Esprits vindicatifs poursuivent souvent de leur 7aine! au@del) de la tom$e! ceu-

contre les#uels ils ont conservé de la rancune ’ .

/10



Le prover$e #ui dit ' Y2orte la $"te! mort le venin!W est fau- #uand on l:appli#ue ) l:7omme.

,. Comment agit <n ma<vais esprit ave? <n ennemi in?arn: G

L:Esprit mauvais attend #ue celui ) #ui il veut du mal soit enc7ané ) son corps et moins li$re! pour le tourmenter plus facilement! l:atteindre dans ses intér"ts ou dans ses affections les plus

c7&res

L:o$sédé et le possédé sont donc pres#ue tou%ours victimes d:une vengeance antérieure! )

la#uelle ils ont pro$a$lement donné lieu par leur conduite.

1. #o<r<oi Die< permet6il <e ;e telles vengean?es s<rviennent G

9our #ue la personne ait l’occasion d’e-pier le mal prati#uer ou de se ré7a$iliter en relation

avec ses attitudes du passé M ) travers les#uelles il a commis des erreurs N en prati#uant la

réforme intérieure ou il puisera parmi l’indulgence! la c7arité ! le pardon.

ous sommes tou%ours %ugés suivant nos actions Qainsi nous e-périmentons tou%ours les

situations $onnes ou mauvaises #ue nous avons occasionnées au- autres .

2. Comment ;evons no<s traiter nos a;versaires = si no<s vo<lons s:?<riser la

tran<illit: J<t<re G

*e réparer au plus tPt les torts #ue l:on a eus envers son proc7ain! de pardonner ) ses ennemis!

et de nous réconcilier avec eu- afin d:éteindre! avant de mourir! tout su%et de dissensions! !

rancCur ou vengeances futures .

*e cette fa,on ! d:un ennemi ac7arné en ce monde! on peut se faire un ami dans l:autre .

3. 4<’arrive6t6il si malgr: notre onne volont: =l’a;versaire n’a??epte pas <ner:?on?iliation G

Buand la dureté de l’adversaire rend impossi$le la réconciliation ! il nous reste ) demander )

*ieu #u’il adoucisse le cCur de celui #ui n’accepte pas la réconciliation ! certain #ue nous

agissons pour le mieu- .

5ravaille d&s #ue possi$le ! le c7apitre de l’7armonisation ! mais si l’adversaire refuse !

méprise les $ons desseins ! concilie vous avec votre propre conscience et espére confiant .

/11





CHAPITRE /-


S+a??or;er ave? ses a;versaires.

8. Accorde@vous au plus tPt avec votre adversaire pendant #ue vous "tes en c7emin avec lui!de peur #ue votre adversaire ne vous livre au %uge! et #ue le %uge ne vous livre au ministre de

la %ustice! et #ue vous ne soye mis en prison. @ (e vous dis! en vérité! #ue vous ne sortire

point de l) #ue vous n:aye payé %us#u:) la derni&re o$ole. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. /8! /;.N

;. Il y a dans la prati#ue du pardon! et dans celle du $ien en général! plus #u:un effet moral! il

y a aussi un effet matériel. La mort! on le sait! ne nous délivre pas de nos ennemis Q les Esprits

vindicatifs poursuivent souvent de leur 7aine! au@del) de la tom$e! ceu- contre les#uels ils ont

conservé de la rancune Q c:est pour#uoi le prover$e #ui dit ' Y2orte la $"te! mort le venin!W est

fau- #uand on l:appli#ue ) l:7omme. L:Esprit mauvais attend #ue celui ) #ui il veut du mal

soit enc7ané ) son corps et moins li$re! pour le tourmenter plus facilement! l:atteindre dans

ses intér"ts ou dans ses affections les plus c7&res. Il faut voir dans ce fait la cause de la plupart

des cas d:o$session! de ceu- surtout #ui présentent une certaine gravité! comme la su$%ugation

et la possession. L:o$sédé et le possédé sont donc pres#ue tou%ours victimes d:une vengeance

antérieure! ) la#uelle ils ont pro$a$lement donné lieu par leur conduite. *ieu le permet pour

les punir du mal #u:ils ont fait eu-@m"mes! ou! s:ils n:en ont pas fait! pour avoir man#ué

d:indulgence et de c7arité en ne pardonnant pas. Il importe donc! au point de vue de sa

tran#uillité future! de réparer au plus tPt les torts #ue l:on a eus envers son proc7ain! de

pardonner ) ses ennemis! afin d:éteindre! avant de mourir! tout su%et de dissensions! toute

cause fondée d:animosité ultérieure Q par ce moyen! d:un ennemi ac7arné en ce monde! on peut

se faire un ami dans l:autre Q tout au moins on met le $on droit de son cPté! et *ieu ne laisse

pas celui #ui a pardonné en $utte ) la vengeance. Buand (ésus recommande de s:arranger au plus tPt avec son adversaire! ce n:est pas seulement en vue d:apaiser les discordes pendant

l:e-istence actuelle! mais d:éviter #u:elles ne se perpétuent dans les e-istences futures. Dous ne

sortire point de l)! dit@il! #ue vous n:aye payé %us#u:) la derni&re o$ole! c:est@)@dire satisfait

compl&tement ) la %ustice de *ieu.

Le sa?riJi?e le pl<s agr:ale Die<.

<. Si donc! lors#ue vous présente votre offrande ) l:autel! vous vous souvene #ue votre fr&re

a #uel#ue c7ose contre vous! @ laisse l) votre don au pied de l:autel! et alle vous réconcilier

auparavant avec votre fr&re! et puis vous reviendre offrir votre don. MSaint 2att7ieu! c7. D! v.

/3! /4.N

/1/



LE SACRI/ICE LE #LUS A0R]A-LE A DIEU

)2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e < et = .

O-8ECTI/

9ermettre #ue les participants identifient le sacrifice le plus agréa$le ) *ieu et d’éclaircir

comment nous devons agir pour #ue nos actes! sym$olisent les sacrifices! pour #u’ils soient

acceptés par *ieu .

CONCLUSION

Le sacrifice le plus agréa$le ) *ieu est #ue le propre ressentiment de l’7omme disparaisse et

#u’il se réconcilie avec son fr&re tout en élevant ) travers la pri&re sa reconnaissance de la

nouvelle pai-

O-SER*ATION



/13




LIRE LE #ARA0RA#&E 2 et 3 .

!. 4<’est ?e <e 8:s<s no<s re?omman;e ;e Jaire = avant ;’Bonorer Die< par nos a?tes ;esa?riJi?e G

Il recommande #ue nous nous réconcilions avec notre fr&re ! avant d’effectuer un #uelcon#ue sacrifice

au 9&re .

Alle vous réconcilier avec votre fr&re avant de présenter ) *ieu votre offrande .

%. #o<r<oi se<lement aprFs s’tre r:?on?ilier ave? son JrFre l’Bomme ;oit6il pr:senter Die< son oJJran;e G

9arce #ue l’amour ) *ieu et ) son proc7ain sont insépara$les et constitue un uni#ue mandement ! de

telle fa,on #ue celui #ui garde rancCur de son proc7ain se trouve irrémédia$lement éloigné de *ieu

‘ Laisse l) votre don au pied de l:autel! et alle vous réconcilier auparavant avec votre fr&re! et puis

vous reviendre offrir votre don ’.

'. 4<el est le sa?riJi?e le pl<s agr:ale Die< G

Bue le ressentiment disparaisse ! en s’approc7ant de celui #ui a offensé ou #ui a été offensé ! dans un

acte d’7umilité et d’aimer son proc7ain .

Avant de se présenter ) lui pour "tre pardonné! il faut avoir soi@m"me pardonné! et #ue si l:on a un tort

envers un de ses fr&res! il faut l:avoir réparé .

). #o<r<oi 8:s<s se r:JFre6t6il to<o<rs a<K oJJran;es G

9arce #ue lors de son passage sur 5erre! il était coutume parmi les (uifs d’offrir des $iens matériels )

*ieu ! comme fa,on de lui montrer respect et amour .

omme les (uifs offraient des $iens matériels Q (ésus devait donc conformer ses paroles ) leurs

usages.

/14



,. De nos o<rs = ;evons no<s oJJrir ;es iens mat:riels Die< G

on ! au%ourd’7ui nous offrons ) *ieu notre pri&re ! nos sentiments ! intentions ! $onnes Cuvres !

notre Rme ! enfin ! nous devons nous li$érer de toute pensée de 7aine ! de rancoeur envers notre

proc7ain .

Le c7rist n ‘ pas offert de dons matériels Q il a spiritualisé les $iens ! mais le précepte n:en a #ue plus

de force Q il a offert son Rme ) *ieu! et cette Rme doit "tre purifiée .

1. #o<r<oi est6il si ;iJJi?ile ;e no<s appro?Ber ;e notre JrFre = la re?Ber?Be ;er:?on?iliation G

9arce #ue cette attitude e-ige renoncement ! dés attac7ement ! 7umilité ! vertus visi$lement contraires

) l’égoGsme ! l’orgueil ! la vanité #ue nous portons tou%ours en nous .

Soyons ) c7a#ue %our ! ouvriers de l’7armonie et de la concordance ! nous détac7ant des intér"ts et

$iens ! éliminant rancCur et construisant la pai- .

2. Et si notre JrFre est ;istant ;e no<s = ;e Jaon <e no<s ne p<issions pas no<s appro?Ber;e l<i .

Il nous reste ) demander ) dieu pour lui mansuétude Q pour son $on7eur et son $ien "tre ! pour sa pai-

et son progr&s ! malgré les distances matérielles .

Seulement l’incompré7ension et le man#ue d’amour séparent les 7ommes . La $onne volonté et

l’amour les rapproc7ent ! #uel#ue soient les distances matérielles .

3. Le Jait <e no<s no<s re?<eillons par la priFre = ;ans <n :;iJi?e religie<K o< a<tre lie< =

?ela no<s rappro?Be6t6il ;e Die< G

9as tou%ours . e n’est pas seulement le fait #ui nous rapproc7e de *ieu ! mais les sentiments #ue nous

portons dans notre cCur ! en relation avec notre fr&re .

Entrant dans le temple du Seigneur! il doit laisser en de7ors tout sentiment de 7aine et d:animosité!

toute mauvaise pensée contre son fr&re Q alors seulement sa pri&re sera portée par les anges au- pieds

de l:Eternel.

/18





CHAPITRE /-


Le sa?riJi?e le pl<s agr:ale Die<.

<. Si donc! lors#ue vous présente votre offrande ) l:autel! vous vous souvene #ue votre fr&re

a #uel#ue c7ose contre vous! @ laisse l) votre don au pied de l:autel! et alle vous réconcilier

auparavant avec votre fr&re! et puis vous reviendre offrir votre don. MSaint 2att7ieu! c7. D! v.

/3! /4.N

=. Lors#ue (ésus dit ' YAlle vous réconcilier avec votre fr&re avant de présenter votre

offrande ) l:autel!W il enseigne #ue le sacrifice le plus agréa$le au Seigneur est celui de son

propre ressentiment Q #u:avant de se présenter ) lui pour "tre pardonné! il faut avoir soi@m"me

pardonné! et #ue si l:on a un tort envers un de ses fr&res! il faut l:avoir réparé Q alors seulement

l:offrande sera agréée! parce #u:elle viendra d:un coeur pur de toute mauvaise pensée. Il

matérialise ce précepte! parce #ue les (uifs offraient des sacrifices matériels Q il devait

conformer ses paroles ) leurs usages. Le c7rétien n:offre pas de dons matériels Q il a

spiritualisé le sacrifice! mais le précepte n:en a #ue plus de force Q il offre son Rme ) *ieu! et

cette Rme doit "tre purifiée Q en entrant dans le temple du "eigneur, il doit laisser en de#ors

tout sentiment de #aine et d'animosité, toute mauvaise pensée contre son frère ; alors

seulement sa pri&re sera portée par les anges au- pieds de l:Eternel. Doil) ce #u:enseigne (ésus

par ces paroles ' Laisse votre offrande au pied de l:autel! et alle d:a$ord vous réconcilier

avec votre fr&re! si vous voule "tre agréa$le au Seigneur.

/1;



LA #AILLE ET LA #OUTRE DANS L+OEIL.

)3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e > et 10 .

O-8ECTI/

Etudier avec les participants les enseignements de (ésus autours de l’inconvenance de pointer

les fautes des autres ! détac7ant $ien de la nécessité de l’7omme d’e-aminer en premier lieu !

ses propres actions et d’"tre tou%ours compré7ensif et indulgent avec les fautes des autres .

CONCLUSION

Le sacrifice le plus agréa$le ) *ieu est #ue le propre ressentiment de l’7omme disparaisse et

#u’il se réconcilie avec son fr&re tout en élevant ) travers la pri&re sa reconnaissance de la

nouvelle pai-

O-SER*ATION



/1<





Si ! avant de criti#uer les actions d’autrui ! nous faisons notre auto %ugement ! nous percevrons #ue

comme nous ! notre fr&re ) $esoin de plus d’aide #ue de censure . Avant de criti#uer les autres! nous

devons nous demander Q ‘ Bu’est ce #ue %e penserais si %e voyais #uel#u’un faire ce #ue %e fais’

,. 4<elle est la prin?ipale ?a<se <i emp?Be l’Bomme ;e se <ger = avant ;e <ger les

a<tres GL’orgueil ! #ui l’induit ) dissimuler ) lui m"me ses propres défauts ! aussi $ien morau- #ue p7ysi#ues

et ) se reconnatre tou%ours supérieurs au- autres

L’7umilité est la clé #ui ouvre ) l’7omme la compré7ension de lui m"me et la reconnaissance de ses

propres fai$lesses ! le rendant tolérant avec les fai$lesses des autres .

1. Une personne v:ritalement ?Baritale a6t6elle l’Bait<;e ;e pointer les ;:Ja<ts ;esa<tres G

on ! pointer les fautes d’autrui est une attitude contraire ) la c7arité ! car celle ci ) comme

caractéristi#ue principale ! l’indulgence de l’7omme avec ses fr&res .

La c7arité est tou%ours 7um$le . La c7arité orgueilleuse est un non@sens! puis#ue ces deu- sentiments

se neutralisent l:un l:autre.

2. #o<r<oi est6il ;iJJi?ile l’Bomme ;e re?onnatre et ;e valoriser les <alit:s ;esa<tres G

9arce #ue l’orgueil et la vanité de l’7omme deviennent présomptueu- ! au point de lui attri$uer une

importance e-agérée ) sa propre personne et croire dans la suprématie de ses #ualités .

omment! un 7omme peut@il avoir asse d:a$négation pour faire ressortir! dans autrui! le $ien #ui

pourrait l:éclipser! au lieu du mal #ui pourrait le re7ausser

3. 4<elle est la prin?ipale entrave a< progrFs ;e l’esprit et ;e <elle Jaon ;evons no<s la?omattre G

Si l:orgueil est le p&re de $eaucoup de vices! il est aussi la négation de $eaucoup de vertus Q on leretrouve au fond et comme mo$ile de pres#ue toutes les actions. ous devons le com$attre ) travers

l’7umilité ! #ui nous fait reconnatre nos propres fautes ! la prati#ue #uotidienne ! l’indulgence!et la

c7arité Q en un mot la éforme Intérieure indispensa$le ) notre c7eminement .

9lus nous reconnaissons nos propres fautes ! plus nous devenons indulgents avec les autres .


/1>




CHAPITRE /

-IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT MISERICORDIEU/.

La paille et la po<tre ;ans l+oeil.

>. Pourquoi voye*&vous une paille dans l :oeil de votre frère, vous qui ne voye* pas une poutre

dans votre oeil 0 & ?u comment dites@vous ) votre fr&re ' Laisse@moi tirer une paille de votre

oeil! vous #ui ave une poutre dans le vPtre @ ypocrites! Pte premi&rement la poutre de

votre oeil! et alors vous verre comment vous pourre tirer la paille de l:oeil de votre fr&re.

MSaint 2att7ieu! c7. DII! v. 3! 4! 8.N

10. +n des travers de l:7umanité! c:est de voir le mal d:autrui avant de voir celui #ui est en

nous. 9our se %uger soi@m"me! il faudrait pouvoir se regarder dans un miroir! se transporter en

#uel#ue sorte en de7ors de soi! et se considérer comme une autre personne! en se demandant '

Bue penserais@%e si %e voyais #uel#u:un faire ce #ue %e fais :est incontesta$lement l:orgueil

#ui porte l:7omme ) se dissimuler ses propres défauts! au moral comme au p7ysi#ue. e

travers est essentiellement contraire ) la c7arité! car la vraie c7arité est modeste! simple et

indulgente Q la c7arité orgueilleuse est un non@sens! puis#ue ces deu- sentiments se

neutralisent l:un l:autre. omment! en effet! un 7omme asse vain pour croire ) l:importance

de sa personnalité et ) la suprématie de ses #ualités! peut@il avoir en m"me temps asse

d:a$négation pour faire ressortir! dans autrui! le $ien #ui pourrait l:éclipser! au lieu du mal #ui

pourrait le re7ausser Si l:orgueil est le p&re de $eaucoup de vices! il est aussi la négation de

$eaucoup de vertus Q on le retrouve au fond et comme mo$ile de pres#ue toutes les actions.

:est pour#uoi (ésus s:est attac7é ) le com$attre comme le principal o$stacle au progr&s. e %uge pas afin #ue vous ne soye pas %ugés. Bue celui #ui est sans péc7é lui %ette la

premi&re pierre.

//0



NE 8U0E7 #AS = #OUR NE #AS ^TRE 8U0ES .

)5

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e !!=!% et !'

O-8ECTI/

éfléc7ir avec les participants sur les enseignements de (ésus ) propos de %uger l’action des

autres ! argumentant $ien #ue seulement l’autorité morale nous 7a$ilite ) criti#uer les autres et

spécifiant $ien aussi #ue la prati#ue de l’indulgence est un devoir envers tous .

CONCLUSION

Avant d’attri$uer ) c7acun une faute ! ! voyons si cette m"me censure ne peut elle ne pas nous

"tre faite . Avant de %uger #uel#u’un avec sévérité! essayons d’"tre aussi indulgent pour lui

m"me #ue pour nous m"me .

O-SER*ATION



//1




LIRE LE #ARA0RA#&E !!=!% et !'

!. #o<r<oi 8:s<s no<s enseigne6t6il ne pas <ger notre pro?Bain G

9our #ue nous ne soyons pas également %ugés! car ils agiront envers nous de la m"me fa,on #ue nousaurons agi envers eu- .

?n se servira envers vous de la m"me mesure dont vous vous sere servis envers les autres

%. (ésus recommanda@t@il au- Scri$es et au- 97arisiens l’o$servance de la loi de 2oises #ui

demandait de lapider la personne adult&re

on il transféra ) ses détracteurs la responsa$ilité de la c7Rtier! tout en conditionnant l’application de

la peine ) l’autorité morale dont c7acun est possesseur .

Hien #ue les lois morales pointent les préceptes légau- ) suivre ! nous devons tou%ours analyser ) la

lumi&re de nos propres actions Q seulement donc ! nous percevrons si nous avons oui ou non l’autorité

morale pour les appli#uer ) d’autres .

'. #o<r<oi les pl<s an?iens se sont6ils :loign:s en premier G

9arce #ue touc7és par les paroles de (ésus ! ils réfléc7irent sur les innom$ra$les fautes commises tout

au long de leurs vies et se reconnurent plus péc7eurs #ue les %eunes ! se sentant donc ! incapa$les de

condamner acte #u’ils ont peut "tre prati#ué.

La vie est un savant matre #ui nous enseigne les le,ons d’7umilité et d’indulgence ! nous portant

d’un cPté ) la reconnaissance de nos propres fautes et de l’autre ) la compré7ension des autres fautes .

). Dans ?ette o??asion = <i parmi les personnes pr:sentes poss:;ait les ?on;itionsmorales ;e <ger ?ette Jemme a;<ltFre G

Seulement (ésus . Il a été l’esprit le plus élevé sur 5erre et ) peine lui ! parmi tous ceu- présent ) cette

occasion pouvait la %uger et la condamner .

///



(ésus était parmi nous pour nous apporter son témoignage ! témoignage de $ien et nous enseigner une

nouvelle morale ! $asée sur l’Amour du proc7ain Q ce #ue nous ne désirons pas pour nous nous ne

devons pas le vouloir pour les autres .

,. Comment agit ;on? 8:s<s ave? la p:?Beresse G

Il ne criti#ua pas son procédé ! ni ne la traita avec mépris ! ni n’e-igea le repentir .Il se limita ) dire

#ue ! comme les autres ! il ne la condamnerait pas ! lui montrant #ue rien n’était perdu ! car elle avait

une nouvelle vie devant elle ! d&s #u’elle c7erc7erait la prati#ue du $ien .

(e ne vous condamnerai pas non plus. Alle@vous@en! et ) l:avenir ne péc7e plus.

1. 4<’est ?e <e 8:s<s no<s enseigne <an; il ;it H ‘ 4<e ?el<i ;+entre vo<s <i est sansp:?B: l<i ette la premiFre pierre’ .

Il nous enseigne #ue nous ne devons pas %uger les autres avec plus de sévérité #ue nous nous %ugeons Q

ni ne condamner au- autres ce #ui nous a été a$sous .

Avant de reproc7er une faute ) #uel#u:un! voyons si le m"me $lRme ne peut retom$er sur nous.

2. Devons no<s pren;re a< pie; ;e la lettre l’enseignement ;e 8:s<s et ne amais?riti<er o< maniJester ;es ?ens<res ?ertaines a?tions G

ertainement pas . Il y aura des occasions dans notre vie dans la#uelle les criti#ues ) certaines actions

seront nécessaires ! sous peine d’"tre Q avec notre propre silence et notre propre omission une

contri$ution ) porter pré%udice au- autres ! disséminant le mal parmi les personnes ou retardant le

progr&s du proc7ain .

éprouver la conduite perverse de #uel#u’un constitue ou devient dans certaines occasions un devoir

dans certains cas! puis#u:il en doit résulter un $ien! et #ue sans cela le mal ne serait %amais réprimé

dans la société d’ou le c7aos et l’anarc7ie . L:7omme! d:ailleurs! ne doit@il pas aider au progr&s de son

sem$la$le par son perfectionnement en montrant l’e-emple ) autrui et en l’aidant

3. 4<an; la ?riti<e n’est6elle pas n:?essaire G

Buand elle a pour o$%ectif de $lRmer une personne dont les actes sont criti#ués sans aucune intention

de l’aider au progr&s ou d’éviter la prati#ue du mal.

e procédé n’a %amais d’e-cuse ! s’il s’agit de maldisantes paroles et de méc7anceté réunies de celui

#ui criti#ue .

EDI*EES 9A5IB+ES

//3




CHAPITRE /


e %uge pas afin #ue vous ne soye pas %ugés. Bue celui #ui est sans péc7é lui %ette la

premi&re pierre.

11. e %uge point! afin #ue vous ne soye point %ugés Q @ car vous sere %ugés selon #ue vous

aure %ugé les autres Q et on se servira envers vous de la m"me mesure dont vous vous sere

servis envers eu-. MSaint 2att7ieu! c7. DII! v. 1! /.N

1/. Alors les Scri$es et les 97arisiens lui amen&rent une femme #ui avait été surprise en

adult&re! et la faisant tenir de$out au milieu du peuple! @ ils dirent ) (ésus ' 2atre! cette

femme vient d:"tre surprise en adult&re Q or! 2oGse nous ordonne dans la loi de lapider les

adult&res. Buel est donc sur cela votre sentiment @ Ils disaient ceci en le tentant! afin d:avoir

de #uoi l:accuser. 2ais (ésus! se $aissant! écrivit avec son doigt sur la terre. @ omme ils

continuaient ) l:interroger! il se leva! et leur dit ' ue celui d'entre vous qui est sans péc#é lui

jette la première pierre. & 9uis se $aissant de nouveau! il continua ) écrire sur la terre. @ 2ais

pour eu-! l:ayant entendu parler de la sorte! ils se retir&rent l:un apr&s l:autre! les vieillards

sortant les premiers Q et ainsi (ésus demeura seul avec la femme! #ui était au milieu de la

place.

Alors (ésus! se relevant! lui dit ' Femme! o sont vos accusateurs 9ersonne ne vous a@t@il

condamnée @ Elle lui dit ' on! Seigneur. (ésus lui répondit ' (e ne vous condamnerai pas

non plus. Alle@vous@en! et ) l:avenir ne péc7e plus. MSaint (ean! c7. DIII! v. de 3 ) 11.N

13. YBue celui #ui est sans péc7é lui %ette la premi&re pierre!W a dit (ésus. ette ma-ime nous

fait un devoir de l:indulgence! parce #u:il n:est personne #ui n:en ait $esoin pour son propre

compte. Elle nous apprend #ue nous ne devons pas %uger les autres plus sév&rement #ue nousne nous %ugeons nous@m"mes! ni condamner en autrui ce #ue nous e-cusons en nous. Avant de

reproc7er une faute ) #uel#u:un! voyons si le m"me $lRme ne peut retom$er sur nous.

Le $lRme %eté sur la conduite d:autrui peut avoir deu- mo$iles ' réprimer le mal! ou discréditer

la personne dont on criti#ue les actes Q ce dernier motif n:a %amais d:e-cuse! car c:est de la

médisance et de la méc7anceté. Le premier peut "tre loua$le! et devient m"me un devoir dans

certains cas! puis#u:il en doit résulter un $ien! et #ue sans cela le mal ne serait %amais réprimé

dans la société Q l:7omme! d:ailleurs! ne doit@il pas aider au progr&s de son sem$la$le Il ne

faudrait donc pas prendre dans le sens a$solu ce principe ' Ye %uge pas! si vous ne voule

pas "tre %ugéW! car la lettre tue! et l:esprit vivifie.

//4






LIRE LE #ARA0RA#&E !)

!. En a??or; ave? les enseignements ;e 8:s<s = <s<’ ?omien ;e Jois ;evons=no<s par;onner notre JrFre .

ous devons pardonner infiniment ! car il n’y a pas de limite pour le pardon . Au dire ! nous

ne devons pas pardonner sept fois mais septante fois sept fois .(ésus nous enseigne ) ne pas

compter les offenses re,ues ni les pardons concédés .

9ardonnere non pas sept fois! mais septante fois sept fois. Dous sere dou- et 7um$le de

coeur! ne mesurant %amais votre mansuétude

%. Le par;on Jait6il partie ;es lois ;e Die< G

ertainement . Le pardon fait partie de la loi d’amour ! de telle fa,on #ue si nous ne

pardonnons pas ! nous ne serons pas pardonnés .

(ésus nous a enseigné Q ‘ 9&re ! pardonne nos offensives ! ainsi #ue nous pardonnons ) ceu-

#ui nous ont offensé ’.

'. Comment ;evons no<s agir po<r appli<er ?et enseignement ;ans notre vie G

9ardonnant tou%ours .Etant indulgents ! c7arita$les! généreu-! prodigues en amour avec le

proc7ain .

‘ *onne! car le Seigneur vous rendra Q pardonne! car le Seigneur vous pardonnera Q

a$aisse@vous! car le Seigneur vous rel&vera Q 7umilie@vous! car le Seigneur vous fera asseoir

) sa droite ’.

). Et si l’oJJense a :t: trFs grave = <elle attit<;e ;evons no<s pren;re G

//;



9lus #ue tou%ours nous devons pardonner ! parce #ue le mérite du pardon est proportionnel )

la gravité de l’offense . Il n’e-iste aucun mérite ) révéler les aggravations de notre fr&re .

9ardonne donc ) vos fr&res comme vous ave $esoin #u:on vous pardonne ) vous@m"mes.

,. 4<elle est la responsailit: <e possF;ent = en r:J:ren?e a< par;on = ?e<K <i?onnaissent les enseignements ;e 8:s<s son respe?t G

Ayant la $énédiction de l’éclaircissement ! plus responsa$les ils deviennent ) donner

témoignage de ces enseignements ! non seulement par les paroles ! mais surtout par les actes .

?u$lie le mal #u:on a pu vous faire! et ne pense #u:) une c7ose ' le $ien #ue vous pouve

rendre.

1. Le v:ritale par;on eKiste6il r:ellement <ant on gar;e ran?P<r ;e<el<’<n G

on ! le vérita$le pardon est celui #ui sort d’un cCur dou-! li$re de 7aines et de ressentiments

.Seulement celui ci est agréa$le ) *ieu .

:ou$lie %amais #u:en paroles! comme en actions! le pardon des in%ures ne doit pas "tre un

vain mot. Si vous vous dites $ons! soye@le donc Q ou$lie le mal #u:on a pu vous faire! et ne pense #u:) une c7ose ' le $ien #ue vous pouve rendre. elui #ui est entré dans cette voie ne

s:en doit point écarter m"me par la pensée! car vous "tes responsa$les

Aye soin ! pourtant donc ! d’éloigner de vos pensées tout sentiment de rancune car *ieu sait

ce #ui demeure au fond du coeur de c7acun de ses enfants .

2. 4<elle est la pens:e <i ;oit vivre <oti;iennement ;ans notre esprit G

Bue dans le déroulement de cette %ournée ! vous ne fassie rien contre votre fr&re ! et si par 7asard vous "tes offensé par #uel#u’un ! pardonne lui aussitPt et de tout cCur .

eureu- donc celui #ui peut c7a#ue soir s:endormir en disant ' (e n:ai rien contre mon

proc7ain.


//<




CHAPITRE /


#ar;on ;es oJJenses.

14. om$ien de fois pardonnerai@%e ) mon fr&re Dous lui pardonnere non pas sept fois! mais

septante fois sept fois. Doil) une de ces paroles de (ésus #ui doivent frapper le plus votre

intelligence et parler le plus 7aut ) votre coeur. approc7e ces paroles de miséricorde de

l:oraison si simple! si résumée et si grande dans ses aspirations #ue (ésus donne ) ses

disciples! et vous trouvere tou%ours la m"me pensée. (ésus! le %uste par e-cellence! répond )

9ierre ' 5u pardonneras! mais sans limites Q tu pardonneras c7a#ue offense aussi souvent #ue

l:offense te sera faite Q tu enseigneras ) tes fr&res cet ou$li de soi@m"me #ui rend invulnéra$le

contre l:atta#ue! les mauvais procédés et les in%ures Q tu seras dou- et 7um$le de coeur! ne

mesurant %amais ta mansuétude Q tu feras enfin ce #ue tu désires #ue le 9&re céleste fasse pour

toi Q n:a@t@il pas ) te pardonner souvent! et compte@t@il le nom$re de fois #ue son pardon

descend effacer tes fautes

Ecoute donc cette réponse de (ésus! et! comme 9ierre! appli#ue@la ) vous@m"mes Q

pardonne! use d:indulgence! soye c7arita$les! généreu-! prodigues m"me de votre amour.

*onne! car le Seigneur vous rendra Q pardonne! car le Seigneur vous pardonnera Q a$aisse@

vous! car le Seigneur vous rel&vera Q 7umilie@vous! car le Seigneur vous fera asseoir ) sadroite.

Alle! mes $ien@aimés! étudie et commente ces paroles #ue %e vous adresse de la part de

elui #ui! du 7aut des splendeurs célestes! regarde tou%ours vers vous! et continue avec amour

la tRc7e ingrate #u:il a commencée il y a di-@7uit si&cles. 9ardonne donc ) vos fr&res comme

vous ave $esoin #u:on vous pardonne ) vous@m"mes. Si leurs actes vous ont été

personnellement pré%udicia$les! c:est un motif de plus pour "tre indulgents! car le mérite du

pardon est proportionné ) la gravité du mal Q il n:y en aurait aucun ) passer sur les torts de vos

fr&res! s:ils ne vous avaient fait #ue des $lessures lég&res.

Spirites! n:ou$lie %amais #u:en paroles! comme en actions! le pardon des in%ures ne doit pas"tre un vain mot. Si vous vous dites spirites! soye@le donc Q ou$lie le mal #u:on a pu vous

//=



faire! et ne pense #u:) une c7ose ' le $ien #ue vous pouve rendre. elui #ui est entré dans

cette voie ne s:en doit point écarter m"me par la pensée! car vous "tes responsa$les de vos

pensées #ue *ieu connat. Faites donc #u:elles soient dépouillées de tout sentiment de

rancune Q *ieu sait ce #ui demeure au fond du coeur de c7acun. 9eureu+ donc celui qui peut

c#aque soir s:endormir en disant : e n:ai rien contre mon proc#ain. MSI2E?. Hordeau-!

1=;/.N

#ARDON DES O//ENSES

,!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e !,

O-8ECTI/

Analyser avec les participants la nécessité de tou%ours se pardonner ! m"me lors#ue l’on est

offensé ! argumentant $ien #u’) peine le vérita$le pardon am&ne l’ou$li de l’offense et est

agréa$le ) *ieu .

CONCLUSION

9ardonnons tou%ours ! pour #ue *ieu nous pardonne ! car la rigueur #ue nous utilisons avec

notre proc7ain sera également utilisée pour nous .

O-SER*ATION



//>




LIRE LE #ARA0RA#&E !,

!. Devons no<s par;onneQ in;istin?tement to<s <an; no<s sommes oJJens:s G

?ui nous devons tou%ours pardonner et ) tous ! amis comme ennemis car pardonner ) un ami est lui

donner un preuve d’amitié et pardonner ) ces ennemis est demander pardon ) soi m"me .

‘ 9ardonner les offenses! c:est montrer #u:on devient meilleur ’.

%. Comment l’attit<;e ;e par;onner o< non se reJlFte ;ans notre vie GSi nous pardonnons ! nous serons aussi pardonne .Si au contraire ! nous avons durs ! e-igeants !

infle-i$les et avons fait preuve de rigueur %us#u’) laisser une offense lég&re ! nous recevrons le m"me

traitement .

‘ omment voule@vous #ue *ieu ou$lie #ue c7a#ue %our vous ave le plus grand $esoin

d:indulgence ?7 mal7eur ) celui #ui dit ' Y(e ne pardonnerai %amais!W car il prononce sa propre

condamnation ’ .

'. La ?ertit<;e <e no<s avons raison et ;’avoir :t: in<stement oJJens: = sa?Bant <e laraison est ;e notre ?Xt: = Jait elle <e no<s ;evons aan;onner le par;on G

on ce procédé nous endurcit le cCur ! car notre orgueil et notre vanité !nous porte ) croire #ue nous

avons tou%ours raison .9our cela ) affronter de telles situations ! nous consulterons notre intime ! et si

nous avons été 7onn"tes ! nous admettrons #ue dans la ma%eure partie des cas ! nous avons été

l’agresseur .

Bui sait si! dans cette lutte #ui commence par un coup d:épingle et finit par une rupture! vous n:ave

pas commencé ) porter le premier coup :est donc une raison pour vous d:"tre indulgent avec la

suscepti$ilité d’autrui .

/30



). Si no<s avons :t: r:ellement oJJens:s = ?omment ;evons no<s r:agir G

Analysons si nous n’e-altons pas les animosités par moyens de représailles ! contri$uant ) ce #ue

dégén&re en #uerelle grave un désaccord #ui pourrait "tre facilement surmonté .

S:il dépendait de vous d:en emp"c7er les suites! et si vous ne l:ave pas fait! vous "tes coupa$le .

,. 4<elle attit<;e ;evons no<s pren;re <an; no<s regar;ons Jon; notre ?ons?ien?e = et<e no<s ne ?ens<rons rien G

Soyons indulgents avec les fai$lesses de notre fr&re et faisons preuve de clémence pour lui ! priant

*ieu ! au nom de (ésus ! pour son éclaircissement et son progr&s spirituel.

Admettons enfin #ue vous n:aye a$solument aucun reproc7e ) vous faire! vous n:en aure #ue plus de

mérite ) vous montrer clément.

1. Est6il possile ;e par;onner <el<’<n et ;e se r:o<ir ;< mal <i l<i revient G

*ans ce cas il n’ y a pas de vérita$le pardon ! car #ui agit ainsi garde rancCur ) son proc7ain et

alimente dans son cCur des sentiments de vengeances .

Le pardon est un acte d’aimer son proc7ain Qpour cela #uel#u’un #ui pardonne sinc&rement ne peut pas

se ré%ouir de la souffrance d’autrui .

2. #ar;onneQ est6il simplement le signe ;e s’:loigner ;e l’agresse<r G

on ! elui #ui dit pardonne et %amais se rapproc7e de l’ennemi ne pardonne pas vérita$lement Q il

garde dans son cCur 7aine et ressentiment .

‘ La rancCur est tou%ours un signe de $assesse et d’infériorité ’ .

3. 4<el est le v:ritale par;on G

elui #ui lance un voile sur le passé ! ou$lie les $lessures et élimine les plaintes ! rendant possi$le une

convivialité fraternelle .

L’ou$li complet et a$solu des offenses est particulier au- grandes Rmes .

5. Comment po<vons no<s vivre ?et enseignement <oti;iennement G

/31



7erc7ant ) nous li$érer des sentiments de 7aines! et $lessures #ue nous gardons de notre proc7ain !)

travers le pardon sinc&re Q et parall&lement ! évitant #ue de simples dissensions dérivent des

malédictions et des animosités au détriment de la convivialité constante de fraternité enseignée dans

l’Evangile de (ésus .

Buand nous transformons par la vie prati#ue les lumineu- enseignements du 7rist ! préférant

pardonner ) l’usage des représailles ! rétri$uant le mal pour le $ien ! la pai- et la %oie seront alors des

vertus 7a$itant notre cCur .


CHAPITRE /-IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT MISERICORDIEU/.

IS5+5I?S *ES ES9I5S.

#ar;on ;es oJJenses.

18. 9ardonner ) ses ennemis! c:est demander pardon pour soi@m"me Q pardonner ) ses amis!

c:est leur donner une preuve d:amitié Q pardonner les offenses! c:est montrer #u:on devient

meilleur. 9ardonne donc! mes amis! afin #ue *ieu vous pardonne! car si vous "tes durs!

e-igeants! infle-i$les! si vous tene rigueur m"me pour une lég&re offense! comment voule@

vous #ue *ieu ou$lie #ue c7a#ue %our vous ave le plus grand $esoin d:indulgence ?7

mal7eur ) celui #ui dit ' Y(e ne pardonnerai %amais!W car il prononce sa propre condamnation.

Bui sait! d:ailleurs! si! en descendant en vous@m"me! vous n:ave pas été l:agresseur Bui sait

si! dans cette lutte #ui commence par un coup d:épingle et finit par une rupture! vous n:ave

pas commencé ) porter le premier coup si une parole $lessante ne vous est pas éc7appée si

vous ave usé de toute la modération nécessaire Sans doute votre adversaire a tort de se

montrer trop suscepti$le! mais c:est une raison pour vous d:"tre indulgent et de ne pas mériter

le reproc7e #ue vous lui adresse. Admettons #ue vous aye été réellement l:offensé dans une

circonstance! #ui dit #ue vous n:ave pas envenimé la c7ose par des représailles! et #ue vousn:ave pas fait dégénérer en #uerelle sérieuse ce #ui aurait pu facilement tom$er dans l:ou$li

S:il dépendait de vous d:en emp"c7er les suites! et si vous ne l:ave pas fait! vous "tes

coupa$le. Admettons enfin #ue vous n:aye a$solument aucun reproc7e ) vous faire! vous n:en

aure #ue plus de mérite ) vous montrer clément.

2ais il y a deu- mani&res $ien différentes de pardonner ' il y a le pardon des l&vres et le

pardon du coeur. Hien des gens disent de leur adversaire ' Y(e lui pardonne!W tandis

#u:intérieurement ils éprouvent un secret plaisir du mal #ui lui arrive! disant en eu-@m"mes

#u:il n:a #ue ce #u:il mérite. om$ien disent ' Y(e pardonneW et #ui a%outent ' Ymais %e ne me

réconcilierai %amais Q %e ne le reverrai de ma vie.W Est@ce l) le pardon selon l:Evangile on Q

le vérita$le pardon! le pardon c7rétien! est celui #ui %ette un voile sur le passé Q c:est le seuldont il vous sera tenu compte! car *ieu ne se contente pas de l:apparence ' il sonde le fond des

/3/



coeurs et les plus secr&tes pensées Q on ne lui en impose pas par des paroles et de vains

simulacres. L:ou$li complet et a$solu des offenses est le propre des grandes Rmes Q la rancune

est tou%ours un signe d:a$aissement et d:infériorité. :ou$lie pas #ue le vrai pardon se

reconnat au- actes $ien plus #u:au- paroles. M9A+L apPtre. Lyon! 1=;1.N

L’INDUL0ENCE

,%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e !1

O-8ECTI/

éveille c7e les participants l’effet salutaire de l’indulgence propice ) ceu- #ui la cultive !

$ien comme ceu- #ui s’en entourent ! se convain#uant de la développer ) l’intérieur d’eu-

m"mes .

CONCLUSION

L’indulgence est un sentiment dou- et fraternel #ue c7a#ue 7omme doit alimenter pour sesfr&res. *ans le c7amp de l’Indulgence! nous sommes tous en carence! en face de nos

imperfections .*e l) le devoir de tous de la cultiver.

O-SER*ATION



/33





!. 4<’est ?e <e l’in;<lgen?e G

’est une des vertus #ui caractérise le vérita$le c7rétien et #ui s’e-prime par la posture

complaisante ! compré7ensive #ue l’on adopte devant les fautes et imperfections du proc7ain.

Etre indulgent est savoir révéler ! pardonner! ou$lier! dissimuler ! devant tous ce #ui peut "tre

réprouvé dans le comportement de ses sem$la$les .

%. 4<el :n:Ji?e est <e no<s proportionnons notre pro?Bain G

L’indulgence #ue nous démontrons dans notre comportement peut sensi$iliser le cCur des

personnes !les incitant ) la réfle-ion de s’améliorer et ) procéder aussi avec indulgence ! et cela

rend propice ) la régénération de des possi$les fautes de tous .

otre indulgence ) l’effet salutaire de faire #ue notre proc7ain se sente méritoire de solidarité

différente et cela le rend 7eureu- .

'. Et <ant no<s <els :n:Ji?es no<s proportionne6t6elle G

La con#u"te du cCur d’autrui ! de son amitié ! en de7ors du $ien "tre #ue nous e-périmentons !

découlant de la certitude #ue nous c7erc7ons ) accomplir le mandement divin contenu dans Q ‘

aime vous les uns les autres ’ .

La personne indulgente devient sympat7i#ue ! protégeant la reconnaissance de ceu- #u’elle

entoure ! et ceci est un motif de %oie pour elle .

/34



). Etant in;<lgent ne serons no<s pas en train ;e ?o<vrir <ne erre<r <i ;oit tre?orrig:e G

Il est évident #ue l’erreur doit "tre corrigée .ependant ! la %ustice divine agit avec miséricorde !

permettant #ue le péc7eur se régén&re par lui m"me . otre indulgence avec lui ! l’aidera ) se

réveiller pour cette réalité .

Si *ieu est indulgent avec nous ! avec plus de raison nous devons l’"tre en relation avec notre

proc7ain .

,. Est6il ;iJJi?ile ;’tre in;<lgent G

?ui . En face du stage évolutif dans le#uel nous nous trouvons ! il est plus facile de criti#uer les

actes de notre proc7ain #ue de faire éloge de #uel#ues uns de ses comportements . *’ou la

nécessité urgente de cultiver cette vertu .

Au%ourd’7ui l ‘évolution nous force ) comprendre #ue nous sommes tous inter liés par

dépendance d’ordre moral et spirituel .ous avons $esoin de comprendre les autres ! entendre les

situations diverses et aider tou%ours pour "tre aider ) notre tour .

1. #o<r<oi ne ;evons no<s pas tre in;<lgents ave? no<s mmes G

9arce #ue nos défauts re#ui&rent une attention persistante et rigoureuse .Buand nous sommes

indulgents avec nous m"mes ! nous sommes en réalité dissimulant nos imperfections et persistantdans l’erreur . ous rec7erc7ons donc ) effectuer une investigation scrupuleuse de notre propre

conscience ! afin d’évaluer ce #u’il y a des mauvais en nous #ui doit "tre corriger .

L’Evangile nous prescrit #ue nous devons re7ausser nos #ualités Q et c7erc7er ce #u’il y a de

mauvais et le corriger .

2. 4<el sentiment r:veille l’in;<lgen?e G

L’indulgence attire ! re7ausse! calme et repose les cCurs tumultueu- par la conscience entac7ée .

L’e-pectative de compré7ension minimise l’amertume de l’erreur .

3. 4<ant la rig<e<r <el sentiment attire6t6elle G

L’a$attement ! l’éloignement! la tristesse et l’irritation .

L’e-pectative de réprimande conduit ) l’7ypocrisie intentionnelle .

/38





CHAPITRE /



L+in;<lgen?e.

1;. Spirites! nous voulons vous parler au%ourd:7ui de l:indulgence! ce sentiment si dou-! sifraternel #ue tout 7omme doit avoir pour ses fr&res! mais dont $ien peu font usage.

L:indulgence ne voit point les défauts d:autrui! ou si elle les voit! elle se garde d:en parler! de

les colporter Q elle les cac7e au contraire! afin #u:ils ne soient connus #ue d:elle seule! et si la

malveillance les découvre! elle a tou%ours une e-cuse pr"te pour les pallier! c:est@)@dire une

e-cuse plausi$le! sérieuse! et rien de celles #ui ayant l:air d:atténuer la faute la font ressortir

avec une perfide adresse.

L:indulgence ne s:occupe %amais des actes mauvais d:autrui! ) moins #ue ce ne soit pour

rendre un service! encore a@t@elle soin de les atténuer autant #ue possi$le. Elle ne fait point

d:o$servation c7o#uante! n:a point de reproc7es au- l&vres! mais seulement des conseils! le plus souvent voilés. Buand vous %ete la criti#ue! #uelle consé#uence doit@on tirer de vos

paroles c:est #ue vous! #ui $lRme! n:aurie pas fait ce #ue vous reproc7e! c:est #ue vous

vale mieu- #ue le coupa$le. ? 7ommes #uand donc %ugere@vous vos propres coeurs! vos

propres pensées! vos propres actes! sans vous occuper de ce #ue font vos fr&res Buand

n:ouvrire@vous vos yeu- sév&res #ue sur vous@m"mes

Soye donc sév&res envers vous! indulgents envers les autres. Songe ) celui #ui %uge en

dernier ressort! #ui voit les secr&tes pensées de c7a#ue coeur! et #ui! par consé#uent! e-cuse

souvent les fautes #ue vous $lRme! ou condamne ce #ue vous e-cuse! parce #u:il connat le

mo$ile de tous les actes! et #ue vous! #ui crie si 7aut ' anat7&me aurie peut@"tre commis

des fautes plus graves.

/3;



Soye indulgents! mes amis! car l:indulgence attire! calme! redresse! tandis #ue la rigueur

décourage! éloigne et irrite. M(?SE9! Esp. protect. Hordeau-! 1=;3.N

L’INDUL0ENCE

,'

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Informer les participants autour de la finalité de l’indulgence comme devoir a "tre e-ercé

devant notre proc7ain ! et de #uelle fa,on elle se rev"tit au $énéfice de celui #ui la prati#ue .

CONCLUSION

L’indulgence est le rem&de salutaire #ue nous administrons ) notre proc7ain et #ui a pour effet! d’appuyer son c7eminement . Elle se rev"tit au $énéfice de nous m"mes ! ) travers

l’indulgence #ue *ieu et nos sem$la$les ont envers nous m"mes .

O-SER*ATION



/3<






’est une des vertus #ui caractérise le vérita$le c7rétien et #ui s’e-prime par la posture

complaisante ! compré7ensive #ue l’on adopte devant les fautes et imperfections du proc7ain.

Etre indulgent est savoir révéler ! pardonner! ou$lier! dissimuler ! devant tous ce #ui peut "tre

réprouvé dans le comportement de ses sem$la$les .

%. #o<r<oi est6il n:?essaire ;e <ger ave? s:v:rit: nos propres a?tions G

9arce #ue notre félicité est seulement édifiée suivant les actions vouées au $ien .*’ou la

nécessité de %uger avec suffisamment de rigueur nos actes afin de corriger les détours et de

sélectionner ceu- #ui effectivement nous conduisent au $on c7emin ! les ayant pour conduite .

Buant au- actions d’autrui !il nous revient ) peine de les relever ! laissant ) *ieu la c7arge de

les %uger .

'. Ave? <i sp:?ialement ;evons no<s Jaire pre<ve ;’in;<lgen?e G

Avec tous nos fr&res !sans aucune distinction . e sentiment dou- et fraternel ! #ui doit donner

une direction ) notre comportement ! est pour "tre entendu ) tous ceu- #ui partagent notre

e-istence .

(ésus en prescrivant #ue nous nous aimions les uns les autres ! n’a éta$li aucune condition ou

limite pour ceci .

/3=



). #o<r<oi ;evons no<s tre in;<lgents ave? les a<tres G

9arce #ue nous avons $esoin aussi d’indulgence ! dé%) #ue nous ne sommes pas parfaits .En

outre ! notre 9&re ! par son infini $onté use constamment d’indulgence envers nous .

L’indulgence dont *ieu utilise pour nous constitue l’effet réversif de l’indulgence #ue nousutilisons envers nos sem$la$les .

8. 4<el eJJet pro;<ira notre in;<lgen?e envers notre pro?Bain G

otre réaction pacifi#ue et compré7ensive devant ses fautes pourra contri$uer ) lui

sensi$iliser le cCur ! lui permettant de se corriger et ) c7oisir le c7emin du $ien .

L’indulgence pour son proc7ain a comme fonction de clarifier le raisonnement ! permettant de

rénover c7e lui la fa,on de penser ! d’"tre et le soutenir dans le c7emin évolutif .

1. #ar;onner est6il s<JJisant po<r no<s li:rer G

on! ’est un grand pas ! cependant #ui n’est pas suffisant .La loi de *ieu #ui est d’Amour

nous impose non seulement le devoir de pardonner mais par dessus tout d’aider nos

ennemis !) travers la pri&re ! les pensées fraternelles et d’actes #ui les aident ) rencontrer lafélicité .

*e tr&s nom$reu- criminels se régén&rent sous l’aide et l’orientation c7arita$le de leurs e-

victimes ! mus #u’ils sont par l’influ- de la loi d’Amour .


/3>




CHAPITRE /



L+in;<lgen?e.

1<. Soye indulgents pour les fautes d:autrui! #uelles #u:elles soient Q ne %uge avec sévérité#ue vos propres actions! et le Seigneur usera d:indulgence envers vous! comme vous en aure

usé envers les autres.

Soutene les forts ' encourage@les ) la persévérance Q fortifie les fai$les en leur montrant la

$onté de *ieu #ui compte le moindre repentir Q montre ) tous l:ange de la repentance

étendant son aile $lanc7e sur les fautes des 7umains! et les voilant ainsi au- yeu- de celui #ui

ne peut voir ce #ui est impur. omprene tous la miséricorde infinie de votre 9&re! et

n:ou$lie %amais de lui dire par votre pensée et surtout par vos actes ' Y9ardonne@nous nos

offenses! comme nous pardonnons ) ceu- #ui nous ont offensés.W omprene $ien la valeur

de ces su$limes paroles Q la lettre n:en est pas seule admira$le! mais aussi l:enseignement

#u:elle renferme.

Bue demande@vous au Seigneur en lui demandant votre pardon Est@ce seulement l:ou$li de

vos offenses ou$li #ui vous laisse dans le néant! car si *ieu se contente d:ou$lier vos fautes!

il ne punit pas! mais non plus il ne récompense pas. La récompense ne peut "tre le pri- du

$ien #ue l:on n:a pas fait! et encore moins du mal #ue l:on a fait! ce mal fUt@il ou$lié En lui

demandant pardon de vos transgressions! vous lui demande la faveur de ses grRces pour n:y

plus retom$er Q la force nécessaire pour entrer dans une voie nouvelle! voie de soumission et

d:amour dans la#uelle vous pourre a%outer la réparation au repentir.

Buand vous pardonne ) vos fr&res! ne vous contente pas d:étendre le voile de l:ou$li sur

leurs fautes Q ce voile est souvent $ien transparent ) vos yeu- Q apporte@leur l:amour en m"metemps #ue le pardon Q faites pour eu- ce #ue vous demandere ) votre 9&re céleste de faire

/40



pour vous. emplace la col&re #ui souille par l:amour #ui purifie. 9r"c7e d:e-emple cette

c7arité active! infatiga$le! #ue (ésus vous a enseignée Q pr"c7e@la comme il le fit lui@m"me

tout le temps #u:il vécut sur la terre visi$le au- yeu- du corps! et comme il la pr"c7e encore

sans cesse depuis #u:il n:est plus visi$le #u:au- yeu- de l:esprit. Suive ce divin mod&le Q

marc7e sur ses traces ' elles vous conduiront au lieu de refuge o vous trouvere le repos

apr&s la lutte. omme lui! c7arge@vous tous de votre croi-! et gravisse péni$lement! maiscourageusement votre calvaire ' au sommet est la glorification. M(EA! év. de Hordeau-!

1=;/.N

L’INDUL0ENCE

,)

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Hien clarifier l’importance de l’indulgence comme su$lime forme de prati#uer la c7arité et

comme instrument de pai- #ui nous induit ) faire $eaucoup plus attention ) nos défauts #ue

ceu- des autres .

CONCLUSION

Il est impossi$le d’aimer *ieu sans prati#uer la c7arité ! et l’on ne peut pas penser ) la

c7arité ! sans "tre indulgents avec les défauts des autres . La prati#ue de cette vertu nous porte

) considérer avec plus de rigueur nos défauts et ) tenter de re7ausser les vertus d’autrui .

O-SER*ATION

/41








’est une des vertus #ui caractérise le vérita$le c7rétien et #ui s’e-prime par la posture complaisante !

compré7ensive #ue l’on adopte devant les fautes et imperfections du proc7ain.

Etre indulgent est savoir révéler ! pardonner! ou$lier! dissimuler ! devant tous ce #ui peut "tre réprouvé

dans le comportement de ses sem$la$les .

%. Est6il ;iJJi?ile ;’tre in;<lgent ave? notre pro?Bain G

?ui ! prenant en compte le monde dans le#uel nous vivons! ou le mal est é#uivalant au $ien ! raison

pour la#uelle il est plus aisé de détac7er les erreurs de son proc7ain #ue de rec7erc7er ses vertus .

Apercevoir la méc7anceté n’e-ige pas de nous $eaucoup ! car nous nous sommes faussement

7a$itués ) mal dire ! apprenons plus tPt ) ne plus "tre aveugles envers nos défauts et respecter plus

autrui ! car nous sommes tous en défauts les uns les autres ! mem$re d’une m"me famille ! famille

planétaire .

'. #o<r<oi insistons no<s mettre en :vi;en?e les erre<rs ;es a<tres <an; no<sre?onnaissons <e no<s sommes porte<rs ;e graves erre<rs a<ssi G

9arce #ue notre comportement est dé%) tout a fait sédimenté dans l’orgueil ! #ui nous fait alimenter la

prétention inutile de notre mettre en position d’avantage et de supériorité ! ra$aissant notre fr&re !

tou%ours au niveau de #uel#u’un moindre ou pire #ue nous .

Alors #ue notre orgueil est en train de nous dicter les r&gles de notre comportement ! seulement nous

avons des yeu- prédisposés ) scruter les erreurs des autres ! feintant de ne pas voir les #ualités alors

/4/



#ue celles ci certainement ont tendance ) nos mettree en position inférieure ! $lessant notre amour

propre .

). 4<’est6il r:serv: a<K personnes <i se <gent s<p:rie<res a<K a<tres = ?ro>ant avoir le;roit ;e pointer ;< ;oigt les Ja<tes ;’a<tr<i G

La %ustice divine se c7argera d’elles ! leur faisant reconnatre ! de tr&s nom$reuses fois par la douleur !

#ue le c7emin de la félicité passe o$ligatoirement par son proc7ain ! ) #ui nous devons tout notre

respect et attention ! sans %amais le %uger en position inférieure .

A mesure #u’il évolue l’esprit se conscientise de #ue sa félicité est dans la raison directe de la félicité

#u’il proportionne ) ses sem$la$les et il consid&re aimer son proc7ain comme principe et o$%ectif

intrins&#ue de son Rme . Aimer ! raison premi&re et étincelle divine .

,. Etre in;<lgents signiJie6il Jermer les >e<K s<r les ;:Ja<ts ;es a<tres G

on la signification de l’indulgence va au del) Qelle signifie #ue nous devons c7erc7er l’étincelledivine #ui fait partie de notre essence m"me et de cette fa,on révéler et re7ausser les $ons

sentiments et les vertus d’autrui .

Arr"ter de prati#uer le mal ne suffit pas pour évoluer .Il est nécessaire aussi et principalement !

#ue soit fait tout le $ien ) sa portée en faveur du proc7ain . En ceci est le vérita$le c7emin de la

pleine félicité .

1. De <elle Jaon l’in;<lgen?e ?onstit<e <ne Jorme ;e prati<er la ?Barit: G

L’indulgence ! a pour o$%ectif la prati#ue des attitudes #ui visent promouvoir le $ien "tre du

proc7ain et constitue pour cela ! une des su$limes mani&res d’e-primer la c7arité . N

Le vérita$le caract&re de la c7arité est la modestie et l:7umilité #ui consistent ) ne voir #ue

superficiellement les défauts d:autrui pour s:attac7er ) faire valoir ce #u:il y en a lui de $on et

de vertueu- .

2. Les esprits no<s re?omman;ent ;e prati<er la ?Barit: = tant po<r notre pro?Bain?omme po<r no<s mmes .De <elle Jaon po<vons no<s tre ?Baritales envers no<smmes G

econnaissant nos propres défauts et les corriger #uand il est temps ! nous épargnant ainsi des

douleurs et des souffrances pires dans un futur proc7e .

Le spiritisme vient nous rappeler l’o$ligation #ue nous avons de nous corriger ! consonante #ue

nous recommande l’Evangile .ette responsa$ilité ! est donc ! $ien plus importante pour ceu- #ui

ont notion de ce devoir .

/43




L’E*AN0ILE SELON LE S#IRITISMECHAPITRE /



L+in;<lgen?e.

1=. 7ers amis! soye sév&res pour vous@m"mes! indulgents pour les fai$lesses des autres Q

c:est encore une prati#ue de la sainte c7arité #ue $ien peu de personnes o$servent. 5ous vous

ave de mauvais penc7ants ) vaincre! des défauts ) corriger! des 7a$itudes ) modifier Q tous

vous ave un fardeau plus ou moins lourd ) déposer pour gravir le sommet de la montagne du

progr&s. 9our#uoi donc "tre si clairvoyants pour le proc7ain et si aveugles pour vous@m"mes

Buand donc cessere@vous d:apercevoir dans l:oeil de votre fr&re le fétu de paille #ui le $lesse!

sans regarder dans le vPtre la poutre #ui vous aveugle et vous fait marc7er de c7ute en c7ute

roye@en vos fr&res les Esprits ' 5out 7omme asse orgueilleu- pour se croire supérieur en

vertu et en mérite ) ses fr&res incarnés est insensé et coupa$le! et *ieu le c7Rtiera au %our de

sa %ustice. Le vérita$le caract&re de la c7arité est la modestie et l:7umilité #ui consistent ) nevoir #ue superficiellement les défauts d:autrui pour s:attac7er ) faire valoir ce #u:il y en a lui

de $on et de vertueu- Q car si le coeur 7umain est un a$me de corruption! il e-iste tou%ours

dans #uel#ues@uns de ses replis les plus cac7és le germe de #uel#ues $ons sentiments!

étincelle vivace de l:essence spirituelle.

Spiritisme! doctrine consolante et $énie! 7eureu- ceu- #ui te connaissent et #ui mettent )

profit les salutaires enseignements des Esprits du Seigneur 9our eu-! la voie est éclairée! et

tout le long de la route ils peuvent lire ces mots #ui leur indi#uent le moyen d:arriver au $ut '

c7arité prati#ue! c7arité de coeur! c7arité pour le proc7ain comme pour soi@m"me Q en un mot!

c7arité pour tous et amour de *ieu par@dessus toute c7ose! parce #ue l:amour de *ieu résume

tous les devoirs! et #u:il est impossi$le d:aimer réellement *ieu sans prati#uer la c7arité dontil fait une loi ) toutes ses créatures M*+FE5E! év"#ue de evers. Hordeau-.N

/44



EST6IL #ERMIS DE RE#RENDRE LES AUTRES=D+O-SER*ER LES IM#ER/ECTIONS D+AUTRUI

DE DI*UL0UER LE MAL D+AUTRUI G

,,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 10.9aragrap7e !5= % et %!.

O-8ECTI/

Hien clarifier comment nous devons agir en relation au $lRme des imperfections des autres et

la divulgation du mal des autres .

CONCLUSION

Avant de $lRmer #uel#u’un ! vérifions #ue nous ne prati#uons pas un acte censuré . L’autorité

de la censure est dans l’e-emple du $ien #ue donne celui #ui censure . Alors #ue la censure

$ien intentionnée éclaire et oriente ! le $on e-emple réussit ) convaincre .

/48



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !5= % et %!.

!. #ersonne n+:tant parJait= s+ens<it6il <e personne n+a le ;roit ;e repren;re son voisin G

e n’est pas tout ) fait ainsi . Il se passe #u’il y a plusieurs mani&res de dénoter les erreurs d’autrui .Si

nous le faisons avec une sinc&re proposition de contri$uer pour son progr&s et #ue nos agissons avec

modération ! notre attitude sera parfaitement correcte et en outre ! c’est un devoir #u’il nous revient

d’accomplir .

os actes sont %ugés en prenant en compte notre intention . Si en $lRmant autrui ! nous gardons le désir

de dénigrer son image ! il est claire #ue notre attitude sera censura$le .

%. Mme im<s ;e onne intention et mo;:ration = <el a<tre Ja?te<r ;evons pren;re en?ompte en ?ens<rant le pro?:;: ;e notre pro?Bain G

ous devons premi&rement ! vérifier ! si nous n’adoptons pas le m"me procédé nous m"mes pour

$lRmer notre proc7ain . *ans ce cas l) ou pouvons nous trouver force morale nécessaire pour le

$lRmer

ous devons prendre pour nous les conseils #ue nous donnons au- autres . En termes de $ons

procédés ! personne ne peut e-iger des autres ce #ue lui m"me ne prati#ue pas .

'. Est6on r:pr:Bensile ;+oserver les imperJe?tions ;es a<tres= lors<+il n+en pe<t r:s<ltera<?<n proJit po<r e<K= et alors <+on ne les ;iv<lg<e pas G

ela dépend de l’intention avec la#uelle nous $lRmons . Il est vrai #ue si elles e-istent ! rien ne nous

emp"c7e de les noter et l) il n’y a aucun mal de notre part .e #ui sera répré7ensi$le est l’intentionmalveillante de les divulguer visant le ra$aissement du proc7ain .

/4;



En relation au- fautes du proc7ain ! nous recommandons l’Evangile #ue nous pouvons prendre en

compte ! comme devant nous servir de référence #uant ) l’analyse de nos propres fautes afin de nous

corriger . (amais cependant ! dans l’intention de dénigrer .

). EKiste6il <n in?onv:nient se<lement to<t aper?evoir la maniJestation ;< ien G

?ui ! parce #ue une telle illusion porte pré%udice au progr&s et nous emp"c7e de profiter des le,ons #ue

le mal apporte .

L’usage correcte de la raison ! faculté #ue *ieu nous conc&de ! nous indi#ue ce #ui est %uste de ce #ui

est fau- ! le $ien ou le mal .

,. 4<el proJit ;evons no<s tirer po<r nos imperJe?tions G

Elles nous alertent sur notre devoir de nous auto évaluer ! afin d vérifier ce #ue nous avons )

corriger ! avant de censurer les autres ! surtout parce #ue c7acun ) le droit d’agir comme $on

lui sem$le .

ous avons $esoin de nous nourrir de $onnes pensées ! limpides ! mais ce n’est pas en notre

pouvoir d’e-iger #ue nos sem$la$les pensent comme nous .

1. Est6il ;es ?as oV il soit <tile ;e ;:voiler le mal en a<tr<i G

ette #uestion est tr&s délicate! et c:est ici #u:il faut faire appel ) la c7arité $ien comprise.

omprendre et tou%ours pardonner ! parce #ue nous avons tous $esoin de compré7ension et

d’e-cuse dans les 7eures d’incertitude ! mais o$server la co7érence pour #ue les $ases de

l’intolérance ne s’écroulent pas par la déplaisance systémati#ue ! occasionnant du *ésordre .

2. 4<elle a<tre Jaon in;ire?te" eKiste6il po<r lmer l’erre<r ;e notre pro?Bainsans l’oJJ<s<er G

ous pouvons démontrer aussi !notre répro$ation devant l’imperfection de notre proc7ain et

l’en aviser ) travers le $on e-emple #ue nous pouvons donner par notre procédé .

La ou la censure $ien intentionnée réussit éclairer et orienter! le $on e-emple réussit )

convaincre.

EDI*EES ?29LE2EA5AIES

/4<




CHAPITRE /

-IENHEUREU/ CEU/ 2UI SONT MIS3RICORDIEU/.


L+in;<lgen?e.

1>. 9ersonne n:étant parfait! s:ensuit@il #ue personne n:a le droit de reprendre son voisin

Assurément non! puis#ue c7acun de vous doit travailler au progr&s de tous! et surtout de ceu-

dont la tutelle vous est confiée Q mais c:est une raison de le faire avec modération! dans un $ut

utile! et! non! comme on le fait la plupart du temps! pour le plaisir de dénigrer. *ans ce dernier

cas! le $lRme est une méc7anceté Q dans le premier! c:est un devoir #ue la c7arité commande

d:accomplir avec tous les ménagements possi$les Q et encore le $lRme #u:on %ette sur autrui!

doit@on en m"me temps se l:adresser ) soi@m"me et se demander si on ne le mérite pas.

MSAI5 L?+IS. 9aris! 1=;0.N

/0. Est@on répré7ensi$le d:o$server les imperfections des autres! lors#u:il n:en peut résulter

aucun profit pour eu-! et alors #u:on ne les divulgue pas

5out dépend de l:intention Q certainement il n:est pas défendu de voir le mal! #uand le mal

e-iste Q il y aurait m"me de l:inconvénient ) ne voir partout #ue le $ien ' cette illusion nuirait

au progr&s. Le tort est de faire tourner cette o$servation au détriment du proc7ain! en le

décriant sans nécessité dans l:opinion. ?n serait encore répré7ensi$le de ne le faire #ue pour

s:y complaire soi@m"me avec un sentiment de malveillance et de %oie de trouver les autres en

défaut. Il en est tout autrement lors#ue! %etant un voile sur le mal pour le pu$lic! on se $orne )

l:o$server pour en faire son profit personnel! c:est@)@dire pour s:étudier ) éviter ce #u:on $lRmedans les autres. ette o$servation! d:ailleurs! n:est@elle pas utile au moraliste omment

/4=



peindrait@il les travers de l:7umanité s:il n:étudiait pas les mod&les MSAI5 L?+IS. 9aris!

1=;0.N

/1. Est@il des cas o il soit utile de dévoiler le mal en autrui

ette #uestion est tr&s délicate! et c:est ici #u:il faut faire appel ) la c7arité $ien comprise. Siles imperfections d:une personne ne nuisent #u:) elle@m"me! il n:y a %amais utilité ) les faire

connatre Q mais si elles peuvent porter pré%udice ) d:autres! il faut préférer l:intér"t du plus

grand nom$re ) l:intér"t d:un seul. Suivant les circonstances! démas#uer l:7ypocrisie et le

mensonge peut "tre un devoir Q car il vaut mieu- #u:un 7omme tom$e #ue si plusieurs

deviennent ses dupes ou ses victimes. En pareil cas! il faut peser la somme des avantages et

des inconvénients. MSAI5 L?+IS. 9aris! 1=;0.N

LE #LUS 0RAND COMMANDEMENT

,1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 11.9aragrap7e 1 !/!3 et 4 .

O-8ECTI/

Identifie le plus grand commandement de la loi de *ieu ! éclaircissant $ien en #uoi consiste

e-actement l’e-pression Q ‘*o<s aimereQ votre pro?Bain ?omme vo<s6mmes’ ! et ou

conduit cette prati#ue .

CONCLUSION

‘*o<s aimereQ votre pro?Bain ?omme vo<s6mmes’ est le précepte contenu dans le plus

grand commandement de la loi de *ieu . Il constitue l’e-pression la plus compl&te de la

c7arité parce #u’il résume tous les devoirs de l’7omme avec son proc7ain ! et le moyen le plus

efficace pour éliminer l’orgueil et l’égoGsme.

/4>



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ! = % = ' et ) .

!. Comment interpr:ter le pl<s gran; ?omman;ement ;e la loi ;e Die< .

e mandement est l’e-pression du devoir #ue c7acun de nous ! ses enfants devons l’aimer !avec toute la force de notre esprit . ependant cet amour et la loi divine seront seulement

accomplis si nous aussi nous aimons notre proc7ain comme ) nous m"mes .

5oute la loi et tous les prop7&tes sont contenus dans ces deu- mandements Q ‘ Aimer *ieu au

dessus de toutes les c7oses et son proc7ain comme ) soi m"me ’ .

%. #o<r<oi ‘ l’amo<r a< pro?Bain ’est ?onten< ;ans la loi ;e Die< G

9arce #ue étant la loi de *ieu ‘ tout amour et %ustice’ ! notre p&re ! aimant également ) tous !

ne pourra %amais permettre #ue nous arrivions %us#u’) lui sans passer par notre proc7ain .

Indépendant de la religion ! ce #ui compte c’est l’amour du proc7ain .

'. Est6il possile ;’aimer Die< sans aimer son pro?Bain G

on parce #ue l’amour ) *ieu seulement se concrétise #uand nous montrons notre relationavec notre proc7ain .

/80



‘ i tous ceu- #ui disent ‘seigneur ! seigneur ’ entreront dans le royaume des cieu- ’.

). Comment i;entiJier ;ans ?ette rFgle = le ?onten< ;e la Loi ;e Die< G

ous avons ici la fraternité appli#uée ! car si %amais nous ne voulons le mal pour nous !

également nous ne le voulons pas pour les autres .Ainsi ) mesure #ue nous évoluons en

direction de notre p&re ! nous emmenons avec nous notre proc7ain .

5raite tous les 7ommes comme vous aimerie #u’ils vous traitent .

,. 4<elle leon no<s transmet ?ette paraole GBu’il est inutile de demander pardon ) *ieu de nos erreurs #uand nous ne pardonnons pas

également ) notre proc7ain et de lui en gardons rancCur .

:est ainsi #ue mon 9&re #ui est dans le ciel vous traitera! si c7acun de vous ne pardonne pas

du fond de son coeur ) son fr&re les fautes #u:il aura commises contre lui.

1. Dans la prati<e en <oi ?onsiste ‘ aimer son pro?Bain ?omme soi mme . ’

ela consiste ) e-aminer notre propre conscience ! pour savoir comment nous aimerions #ue

l’on proc&de avec nous ) c7a#ue instant et de l) nous adopterions ce procédé pour notre

proc7ain .

‘ Aimer son proc7ain comme soi@m"me Q faire pour les autres ce #ue nous voudrions #ue les

autres fissent pour nous!W est l:e-pression la plus compl&te de la c7arité! car elle résume tous

les devoirs envers le proc7ain ’.

La prati#ue de cette ma-ime tend ) la disparition de l’égoGsme .


/81




CHAPITRE /I-

AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MEME.

Le plus grand commandement. 8aire pour les autres ce ue nousvoudrions ue les autres 4ssent pour nous. arabole des créanciers et desdébiteurs. ) 9ende2 5 *ésar ce ui est 5 *ésar. ) Instructions des Esprits $

La loi d'amour. ) L'égo:sme. ) La "oi et la charité ) *harité envers lescriminels. ) 3oit)on e#poser sa vie pour un mal"aiteur 7

Le pl<s gran; ?omman;ement.

1. Les 97arisiens ayant appris #u:il avait fermé la $ouc7e au- Sadducéens! s:assem$l&rent Q @

et l:un d:eu-! #ui était docteur de la loi! vint lui faire cette #uestion pour le tenter ' @ 2atre!

#uel est le plus grand commandement de la loi @ (ésus leur répondit ' Dous aimere le

Seigneur votre *ieu de tout votre coeur! de toute votre Rme et de tout votre esprit Q c:est le

plus grand et le premier commandement. Et voici le second #ui est sem$la$le ) celui@l) ' 8ous

aimere* votre proc#ain comme vous&m-mes. & 5oute la loi et les prop7&tes sont renfermés dans

ces deu- commandements. MSaint 2att7ieu! c7. TTII! v. 34 ) 40.N

/. <aites au+ #ommes tout ce que vous voule* qu'ils vous fassent ; car c:est la loi et les

prop7&tes. MId.! c7. DII! v. 1/.N

5raite tous les 7ommes de la m"me mani&re #ue vous voudrie #u:ils vous traitassent. MSaint

Luc! c7. DI! v. 31.N

3. Le royaume des cieu- est comparé ) un roi #ui voulut faire rendre compte ) ses serviteurs Q

@ et ayant commencé ) le faire! on lui en présenta un #ui lui devait di- mille talents. @ 2aiscomme il n:avait pas les moyens de les lui rendre! son matre commanda #u:on le vendt! lui!

/8/



sa femme et ses enfants! et tout ce #u:il avait! pour satisfaire ) cette dette. @ Le serviteur! se

%etant ) ses pieds! le con%urait! en lui disant ' Seigneur! aye un peu de patience! et %e vous

rendrai le tout. @ Alors le matre de ce serviteur! étant touc7é de compassion! le laissa aller et

lui remit sa dette. @ 2ais ce serviteur ne fut pas plutPt sorti! #ue trouvant un de ses

compagnons #ui lui devait cent deniers! il le prit ) la gorge et l:étouffait pres#ue en lui disant '

ends@moi ce #ue tu me dois. @ Et son compagnon! se %etant ) ses pieds! le con%urait en luidisant ' Aye un peu de patience et %e vous rendrai le tout. @ 2ais il ne voulut pas l:écouter Q et

il s:en alla! et le fit mettre en prison! pour l:y tenir %us#u:) ce #u:il lui rendt ce #u:il lui devait.

Les autres serviteurs! ses compagnons! voyant ce #ui se passait! en furent e-tr"mement

affligés! et avertirent leur matre de tout ce #ui était arrivé. @ Alors le matre l:ayant fait venir

lui dit ' 2éc7ant serviteur! %e vous avais remis tout ce #ue vous me devie! parce #ue vous

m:en avie prié Q @ ne fallait@il donc pas #ue vous eussie aussi pitié de votre compagnon!

comme %:avais eu pitié de vous. Et son matre! étant ému de col&re! le livra entre les mains des

$ourreau- %us#u:) ce #u:il payRt tout ce #u:il devait.

:est ainsi #ue mon 9&re #ui est dans le ciel vous traitera! si c7acun de vous ne pardonne du

fond de son coeur ) son fr&re les fautes #u:il aura commises contre lui. MSaint 2att7ieu. c7.TDIII! v. de /3 ) 38.N

4. YAimer son proc7ain comme soi@m"me Q faire pour les autres ce #ue nous voudrions #ue

les autres fissent pour nous!W est l:e-pression la plus compl&te de la c7arité! car elle résume

tous les devoirs envers le proc7ain. ?n ne peut avoir de guide plus sUr ) cet égard #u:en

prenant pour mesure de ce #ue l:on doit faire au- autres ce #ue l:on désire pour soi. *e #uel

droit e-igerait@on de ses sem$la$les plus de $ons procédés! d:indulgence! de $ienveillance et

de dévouement #ue l:on n:en a soi@m"me pour eu- La prati#ue de ces ma-imes tend ) la

destruction de l:égoGsme Q #uand les 7ommes les prendront pour r&gle de leur conduite et pour

$ase de leurs institutions! ils comprendront la vérita$le fraternité! et feront régner entre eu- la

pai- et la %ustice Q il n:y aura plus ni 7aines ni dissensions! mais union! concorde et $ienveillance mutuelle.

/83



RENDE7 A CESAR CE 4UI EST A CESAR

,2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 11.9aragrap7e 8 ! ; et <.

O-8ECTI/

Analyser avec les participants l’enseignement contenu dans l’e-pression ‘Ren;eQ ;on? C:sar ?e <i est C:sar= et Die< ?e <i est Die< ’ éclaircissant $ien le sens dans ce

conte-te #ue les mots C:sar et Die< signifient.

CONCLUSION

9our accomplir le précepte enseigné par (ésus ! ‘Ren;eQ ;on? C:sar ?e <i est C:sar= et Die< ?e <i est Die< ’! nous devons non seulement acceptés les lois 7umaines

accomplissant nos o$ligations avec notre famille ! les institutions et la société ! mais aussi

o$server les préceptes divins de l’amour et de la c7arité ! #ui nous permettent le progr&s

moral et spirituel .

/84



O-SER*ATION



LIRE LE #ARA0RA#&E 8 ! ; et <.

!. 4<elle :tait la v:ritale intention ;es #Barisiens = en Jorm<lant 8:s<s la<estion ;e pa>er les tri<ts G

Ils ne voulaient pas proprement connatre l’opinion de (ésus en respect au payement des

tri$uts . *erri&re cette attitude se cac7ait leur vérita$le intention Q faire #ue (ésus se tra7isse

par ses propres paroles et ainsi ! ait contre lui l’autorité romaine .

ertaines fois aussi ces fau- intér"ts sur la vérité nous c7erc7ent .Deillons donc ! pour #ue nos

paroles ne soient pas utilisées contre nous m"mes .

%. Est ?e <e la r:ponse ;e 8:s<s a :t: pos:e se<lement po<r la <estion ;< paiement;es tri<ts G

on ! comme d’autres circonstances ! (ésus profita du moment pour ne pas seulement

démas#uer les intentions malicieuses de ceu- #ui formul&rent cette #uestion ! mais aussi pour

transmettre un enseignement d’autorité moral .

La supériorité morale de (ésus lui a permis de percevoir ce #ui se passait dans l’intime des

personnes .

/88



'. 4<el est le v:ritale sens ;e la pBrase ‘Ren;eQ ;on? C:sar ?e <i est C:sar= et Die< ?e <i est Die< ’

Bue l’7omme doit répondre au- o$ligations découlant de la vie matérielle ! respectant les lois

en vigueur et 7onorant les compromis assumés ! sans cesser d’accomplir la loi de *ieu ! )

travers le culte des valeurs spirituelles #ui le conduisent ) la perfection .

‘Ren;eQ ;on? C:sar ?e <i est C:sar= et Die< ?e <i est Die< ’ signifie répondre au-

o$ligations #ue nous assumons ensem$le dans la société de la#uelle nous faisons

partie Qsoyons p&res dédiés ! $ons fr&res! citoyens respecta$les .

‘Ren;eQ Die< ?e <i est Die< ’ é#uivaut ) accomplir les préceptes divins de l’amour et de

la c7arité ! indispensa$les ) notre progr&s moral et spirituel .

). 4<elle leon 8:s<s no<s enseigne ;ans ?e passage G

(ésus nous enseigne le principe de %ustice et d’é#uili$re #ui doit régler le comportement du

vérita$le c7rétien devant la vie ! éclairant #u’il est nécessaire de répondre au- e-igences

passag&res ! d’ordre matériel sans ou$lier les o$ligations pour l’élévation de l’esprit .

(ésus nous donne une le,on de %ustice en disant ‘MN de rendre ) c7acun ce #ui lui est dU.’

L’on ne peut arriver ) *ieu sans avoir accompli ses o$ligations avec son proc7ain .

,. Comment mettre en prati<e ?et enseignement ;e 8:s<s = ‘Ren;eQ ;on? C:sar?e <i est C:sar ’ G

Accomplissant tous les devoirs contractés avec la famille ! l’autorité! la société et o$servant le

principe de fraternité suivant le#uel ‘no<s ne ;evons Jaire a<K a<tres ?e <e no<saimerions <’ils Jassent po<r no<s’ .

espect des droits de c7acun! comme c7acun sou7aite #ue l’on respecte les siens .

Est condamna$le tout pré%udice matériel #ui porte pré%udice ) autrui .

1. 4<ant l’enseignement ‘Ren;eQ Die< ?e <i est Die< ’= ?omment le mettre enprati<e ;ans notre <oti;ien G

?$servant les préceptes divins de l’amour et de la c7arité! #ui nous porte ) la réforme

Intérieure et nous conduit ) l’apprentissage spirituel.

/8;



9our #ue nous puissions accomplir la loi de *ieu ! il est nécessaire d’aimer son proc7ain et

prati#uer la c7arité . 9our #ue nous nous élevions spirituellement ! nous avons $esoin de vivre

en société ! au cPté de notre proc7ain .



CHAPITRE /I-


Ren;eQ C:sar ?e <i est C:sar.

8. Alors les 97arisiens s:étant retirés firent dessein entre eu- de le surprendre dans ses paroles.

@ Ils lui envoy&rent donc leurs disciples avec les érodiens! lui dire ' 2atre! nous savons #ue

vous "tes vérita$le! et #ue vous enseigne la voie du *ieu dans la vérité! sans avoir égard )

#ui #ue ce soit! parce #ue vous ne considére point la personne dans les 7ommes Q @ dites@nous

donc votre avis sur ceci ' ous est@il li$re de payer le tri$ut ) ésar! ou de ne pas le payer

2ais (ésus! connaissant leur malice! leur dit ' ypocrites! pour#uoi me tente@vous

2ontre@moi la pi&ce d:argent #u:on donne pour le tri$ut. Et eu- lui ayant présenté un denier!

(ésus leur dit ' *e #ui est cette image et cette inscription @ *e ésar! lui dirent@ils. Alors

(ésus leur répondit ' 7ende* donc / ésar ce qui est / ésar, et / ieu ce qui est / ieu.

L:ayant entendu parler de la sorte! ils admir&rent sa réponse! et le laissant! ils se retir&rent.

MSaint 2att7.! c7. TTII! v. de 18 ) // Q Saint 2arc! c7. TII! v. de 13 ) 1<.N

;. La #uestion posée ) (ésus était motivée par cette circonstance #ue les (uifs ayant en 7orreur le tri$ut #ui leur était imposé par les omains! en avaient fait une #uestion religieuse Q un parti

/8<



nom$reu- s:était formé pour refuser l:impPt Q le payement du tri$ut était donc pour eu- une

#uestion irritante d:actualité! sans cela la demande faite ) (ésus ' Yous est@il li$re de payer ou

de ne pas payer le tri$ut ) ésar W n:aurait eu aucun sens. ette #uestion était un pi&ge Q car!

suivant sa réponse! ils espéraient e-citer contre lui soit l:autorité romaine! soit les (uifs

dissidents. 2ais Y(ésus! connaissant leur malice!W élude la difficulté en leur donnant une

le,on de %ustice! et en disant de rendre ) c7acun ce #ui lui est dU. MDoir l:introduction! article ' Publicains.N

<. ette ma-ime ' Yende ) ésar ce #ui est ) ésar!W ne doit point s:entendre d:une mani&re

restrictive et a$solue. omme tous les enseignements de (ésus! c:est un principe général

résumé sous une forme prati#ue et usuelle! et déduit d:une circonstance particuli&re. e

principe est une consé#uence de celui #ui dit d:agir envers les autres comme nous voudrions

#ue les autres agissent envers nous Q il condamne tout pré%udice matériel et moral porté )

autrui! toute violation de ses intér"ts Q il prescrit le respect des droits de c7acun! comme

c7acun désire #u:on respecte les siens Q il s:étend ) l:accomplissement des devoirs contractés

envers la famille! la société! l:autorité! aussi $ien #u:envers les individus.

LA LOI D’AMOUR

,3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 11.9aragrap7e =.

O-8ECTI/

Eclairer les participants en #uoi consiste notre apprentissage sur 5erre! nous alertant #uant ) a

nécessité de vaincre nos instincts ! au- profits de nos sentiments .

CONCLUSION

/8=



5out notre apprentissage sur 5erre vise au domaine de l’amour ! sentiment par e-cellence !

du#uel les instincts et les sentiments sont des p7ases em$ryonnaires .Buand plus rapidement

nous vaincrons ces p7ases ! plus tPt nous comprendrons et vivrons dans la loi d’amour ! #ui

relie tous les "tres .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E =.

!. #o<r<oi l’amo<r ?onstit<e6il l’essen?e ;e la ;o?trine ;e 8:s<s G

9arce #ue sa doctrine destinée ) orienter l’élévation spirituelle de la créature ! se résume en

entier dans l’amour ! #ui est le plus élevé des sentiments et la le,on fondamentale de notre

apprentissage sur 5erre .

A son point de départ! l:7omme n:a #ue des instincts Q plus avancé et corrompu! il n:a #ue des

sensations Q mais instruit et purifié! il a des sentiments Q et le point e-#uis du sentiment! c:est

l:amour! non l:amour dans le sens vulgaire du mot! mais ce soleil intérieur #ui condense et

réunit dans son ardent foyer tontes les aspirations et toutes les révélations sur7umaines.

%. 4<el est l’eJJet ;e la loi ;’amo<r s<r la ?r:at<re B<maine G

ette loi #uand définitivement implantée dans le cCur de l’7omme ! su$stitue la personnalité

par la fusion des "tres ! et éteint les mis&res sociales ! donnant lieu au- sentiments no$les de

fraternité et de respect de son sem$la$le .

/8>



L’7omme aime donc avec un amour ample ses fr&res en souffrance ! méconnaissant la mis&re

du corps et de l’Rme .

'. En <oi ?onsiste la r:in?arnation G

’est le triomp7e sur la mort ! relevant les créatures ) leur patrimoine intellectuel ! c’est ) dire

) leur apprentissage antérieur accumulé et ) la certitude #ue cet apprentissage ne se fait pas

en une seule fois ! mais dans le parcours de plusieurs vies .

La réincarnation #ue l’esprit e-périmente ! est un des instruments de l’application de la loi

d’amour .

). 4<elle est la Jinalit: ;e la r:in?arnation G

Assurer ) l’esprit l’opportunité du progr&s spirituel! ) travers du retour ) la vie matérielle .9ar

le moyen de rencontres avec les#uelles il se lia dans d’autres vies! la créature répare les

possi$les erreurs du passé et s’e-erce dans la prati#ue d’aimer son proc7ain! promouvant ainsi

son élévation spirituelle.

A travers la réincarnation ! la 9rovidence *ivine conc&de les moyens pour le nécessaire

développement des sentiments #ui ! certainement rac7&terons l’7omme de la mati&re .

,. #o<r<oi est6il n:?essaire ;e vain?re les instin?ts = a<K proJits ;es sentiments G

9arce #ue la prédominance des instincts c7e les "tres signifie retard et permanence au point

de départ . Il est nécessaire de vaincre ses instincts ! accélérant notre c7eminement en

direction du $ut #ui est la prati#ue su$lime d’aimer son proc7ain ! le plus pur des sentiments .

Les instincts sont la germination et les em$ryons du sentiment . ‘ MN les "tres les moins

avancés sont ceu- #ui! ne dépouillant #ue peu ) peu leur c7rysalide! demeurent asservis )

leurs instincts ’. MN5oute la ric7esse future dépend du la$our présent ’.

1. 4<elle est la meille<re maniFre ;e s<pplanter les instin?ts et ;’a??:l:rer notreprogrFs G

9ar la éforme Intérieure ! $ase de tout ! étudiant ! comprenant et vivant les enseignements

contenus dans l’Evangile de (ésus ! n’ou$liant %amais Q Aime vous les uns les autres comme

%e vous ai aimé ! aime $eaucoup pour "tre aimé et savoir pardonner ) son proc7ain .

/;0



L:Esprit doit "tre cultivé comme un c7amp Q toute la ric7esse future dépend du la$our présent!

et plus #ue des $iens terrestres! il vous apportera la glorieuse élévation Q c:est alors #ue!

comprenant la loi d:amour #ui unit tons les "tres! vous y c7erc7ere les suaves %ouissances de

l:Rme #ui sont le prélude des %oies célestes.



CHAPITRE /I-



La loi ;+amo<r.

=. L:amour résume la doctrine de (ésus tout enti&re! car c:est le sentiment par e-cellence! et

les sentiments sont les instincts élevés ) la 7auteur du progr&s accompli. A son point de

départ! l:7omme n:a #ue des instincts Q plus avancé et corrompu! il n:a #ue des sensations Q

mais instruit et purifié! il a des sentiments Q et le point e-#uis du sentiment! c:est l:amour! non

l:amour dans le sens vulgaire du mot! mais ce soleil intérieur #ui condense et réunit dans son

ardent foyer tontes les aspirations et toutes les révélations sur7umaines. La loi d:amour

remplace la personnalité par la fusion des "tres Q elle anéantit les mis&res sociales. eureu-

celui #ui! dépassant son 7umanité! aime d:un large amour ses fr&res en douleurs 7eureu-

celui #ui aime! car il ne connat ni la détresse de l:Rme! ni celle du corps Q ses pieds sont

légers! et il vit comme transporté 7ors de lui@m"me. Lors#ue (ésus eut prononcé ce mot divin

/;1



d:amour! ce mot fit tressaillir les peuples! et les martyrs! ivres d:espérance! descendirent dans

le cir#ue.

Le spiritisme! ) son tour! vient prononcer un second mot de l:alp7a$et divin Q soye

attentifs! car ce mot soul&ve la pierre des tom$eau- vides! et la réincarnation, triomp7ant de

la mort! rév&le ) l:7omme é$loui son patrimoine intellectuel Q ce n:est plus au- supplices

#u:elle le conduit! mais ) la con#u"te de son "tre! élevé et transfiguré. Le sang a rac7eté

l:Esprit! et l:Esprit doit au%ourd:7ui rac7eter l:7omme de la mati&re.

(:ai dit #u:) son dé$ut l:7omme n:a #ue des instincts Q celui donc en #ui les instincts

dominent est plus pr&s du point de départ #ue du $ut. 9our avancer vers le $ut! il faut vaincre

les instincts au profit des sentiments! c:est@)@dire perfectionner ceu-@ci en étouffant les germes

latents de la mati&re. Les instincts sont la germination et les em$ryons du sentiment Q ils

portent avec eu- le progr&s! comme le gland rec&le le c7"ne! et les "tres les moins avancés

sont ceu- #ui! ne dépouillant #ue peu ) peu leur c7rysalide! demeurent asservis ) leurs

instincts. L:Esprit doit "tre cultivé comme un c7amp Q toute la ric7esse future dépend du

la$our présent! et plus #ue des $iens terrestres! il vous apportera la glorieuse élévation Q c:est

alors #ue! comprenant la loi d:amour #ui unit tons les "tres! vous y c7erc7ere les suaves %ouissances de l:Rme #ui sont le prélude des %oies célestes. MLAJAE! 9aris! 1=;/N

LA LOI D’AMOUR

,5

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 11.9aragrap7e >

O-8ECTI/

*étac7er les effets de la loi d’aimer dans le cCur de l’7omme ! argumentant la nécessité #ue

c7acun de nous a de faire germiner ) l’intérieur de lui m"me ! cette étincelle divine ! #ue le

9&re célestiel nous a attri$uée .

/;/



CONCLUSION

*e l’amour découle toutes les vertus .5ous ) l’intérieur de nous m"mes ! nous avons cette

étincelle divine ! car nous avons les attri$uts célestiels du 9&re *ivin #ui ont été déposés aumoment de notre conception divine . Il nous revient donc de la faire germiner et développer !

nous a%ustant dans la loi d’aimer . +n %our nous serons tous vertueu- et par consé#uence

7eureu- .

O-SER*ATION





!. 4<’est ?e <i Jait ;:velopper notre amo<r ;ivin G

Les actions $énéfi#ues de personnes $ienfaiteurs! dont l’amour se propage en nous . En ultime

instance ! pour les plus re$elles ! le temps et la douleur .

L:amour est d:essence divine! et depuis le premier %us#u:au dernier! vous posséde au fond du

coeur l:étincelle de ce feu sacré.

%. 4<el rXle eKer?e la r:in?arnation = ?onsi;:rant la loi ;’amo<r G

’est une $énédiction de *ieu! ) travers la#uelle se réunissent les ennemis du passé dans une

m"me famille ! afin de mutuellement s’a%uster devant la loi d’amour . ’est l’opportunité #ue

*ieu nous conc&de de faire le $ien ) #ui nous avons fait le mal .

/;3



La réincarnation est pour cela ! un des instruments de l’application de la loi d’aimer son

proc7ain .

'. Est6il ?orre?t ;e ;:;ier le Jait ;’aimer son pro?Bain <ni<ement a< ?er?le intimeet restreint ;e la parent: et ;es amis G

on ! (ésus en proclamant ‘AimeQ vo<s pro?Bain ?omme vo<s mme’ ! n’a éta$lit aucune

limite pour cet amour . Au contraire ! il sym$olise par le pro?Bain ! l’7umanité enti&re .

La prati#ue de la loi d’aimer ! comme *ieu l’entend ! consiste ) aimer tous nos fr&res !

indistinctement .

). 4<el est l’eJJet ;e la loi ;’aimer son pro?Bain po<r l’Bomme G

Amélioration morale pour la race 7umaine et félicité durant la vie enti&re et apr&s celle ci .Les

plus re$elles aussi ) elle s’y a%usteront ! $ien #u’un peu plus tard ! #uand ils o$serveront les

$énéfices de la prati#ue de cette loi .

Le spiritisme contri$ue pour #ue cette loi soit plus clairement comprise et ses effets

rapidement ressentis .

,. L’en;<r?issement ;< ?P<r ;e l’Bomme ?onstit<e6il <n osta?le ;e la loi ;’amo<rs<r Terre G

on parce #ue cet endurcissement est temporaire . Au contact du vérita$le amour ! le coeur

7umain c&de ! car il se voit touc7é par le désir de vivre la c7arité ! l’7umilité! la patience et

toutes les autres vertus #ue l’amour inspire .

La 5erre! sé%our d:épreuve et d:e-il! sera alors purifiée par ce feu sacré! et verra prati#uer la

c7arité! l:7umilité! la patience! le dévouement! l:a$négation! la résignation! le sacrifice! toutes

vertus filles de l:amour.

1. 4<e ;evons no<s Jaire po<r no<s a<ster la loi ;’amo<r G

omme premier pas ! tolérer ce #ui font société avec nous ! c7erc7ant ) pardonner ceu- #ui

nous ont offensé ! aidant notre proc7ain ! dans la mesure de nos possi$ilités ! enfin répondant

fid&lement ) l’appel de (ésus ! contenu dans ces propos Q ‘ aime vous les uns les autres ’ .

Il ne suffit pas de ne pas faire au- autres ce #ue vous ne voudrie pas #ui vous fUt fait! mais

faites@leur cependant tout le $ien #u:il est en votre pouvoir de leur faire et #ue voussou7aiterie #ue l’on vous fasse .

/;4





CHAPITRE /I-



La loi ;+amo<r.

>. L:amour est d:essence divine! et depuis le premier %us#u:au dernier! vous posséde au fond

du coeur l:étincelle de ce feu sacré. :est un fait #ue vous ave pu constater $ien des fois '

l:7omme le plus a$%ect! le plus vil! le plus criminel! a pour un "tre ou pour un o$%et

#uelcon#ue une affection vive et ardente! ) l:épreuve de tout ce #ui tendrait ) la diminuer! et

atteignant souvent des proportions su$limes.

(:ai dit pour un "tre ou un o$%et #uelcon#ue! parce #u:il e-iste parmi vous des individus #ui

dépensent des trésors d:amour dont leur coeur sura$onde! sur des animau-! sur des plantes! et

m"me sur des o$%ets matériels ' esp&ces de misant7ropes se plaignant de l:7umanité en

général! se raidissant contre la pente naturelle de leur Rme #ui c7erc7e autour d:elle l:affection

et la sympat7ie Q ils ra$aissent la loi d:amour ) l:état d:instinct. 2ais! #uoi #u:ils fassent! ils ne

/;8



sauraient étouffer le germe vivace #ue *ieu a déposé dans leur coeur ) leur création Q ce

germe se développe et grandit avec la moralité et l:intelligence! et! #uoi#ue souvent comprimé

par l:égoGsme! il est la source des saintes et douces vertus #ui font les affections sinc&res et

dura$les! et vous aident ) franc7ir la route escarpée et aride de l:e-istence 7umaine.

Il est #uel#ues personnes ) #ui l:épreuve de la réincarnation répugne! en ce sens #ue d:autres participent au- sympat7ies affectueuses dont ils sont %alou-. 9auvres fr&res c:est votre

affection #ui vous rend égoGstes Q votre amour est restreint ) un cercle intime de parents ou

d:amis! et tous les autres vous sont indifférents. E7 $ien pour prati#uer la loi d:amour telle

#ue *ieu l:entend! il faut #ue vous arrivie par degrés ) aimer tous vos fr&res indistinctement.

La tRc7e sera longue et difficile! mais elle s:accomplira ' *ieu le veut! et la loi d:amour est le

premier et le plus important précepte de votre nouvelle doctrine! parce #ue c:est celle@l) #ui

doit un %our tuer l:égoGsme sous #uel#ue forme #u:il se présente Q car! outre l:égoGsme

personnel! il y a encore l:égoGsme de famille! de caste! de nationalité. (ésus a dit ' YAime

votre proc7ain comme vous@m"mes QW or! #uelle est la limite du proc7ain est@ce la famille! la

secte! la nation on! c:est l:7umanité tout enti&re. *ans les mondes supérieurs! c:est l:amour

mutuel #ui 7armonise et dirige les Esprits avancés #ui les 7a$itent! et votre plan&te destinée )un progr&s proc7ain! par sa transformation sociale! verra prati#uer par ses 7a$itants cette

su$lime loi! reflet de la *ivinité.

Les effets de la loi d:amour sont l:amélioration morale de la race 7umaine et le $on7eur

pendant la vie terrestre. Les plus re$elles et les plus vicieu- devront se réformer #uand ils

verront les $ienfaits produits par cette prati#ue ' e faites pas au- autres ce #ue vous ne

voudrie pas #ui vous fUt fait! mais faites@leur au contraire tout le $ien #u:il est en votre

pouvoir de leur faire.

e croye pas ) la stérilité et ) l:endurcissement du coeur 7umain Q il c&de malgré lui )

l:amour vrai Q c:est un aimant au#uel il ne peut résister! et le contact de cet amour vivifie et

féconde les germes de cette vertu #ui est dans vos coeurs ) l:état latent. La terre! sé%our

d:épreuve et d:e-il! sera alors purifiée par ce feu sacré! et verra prati#uer la c7arité! l:7umilité!

la patience! le dévouement! l:a$négation! la résignation! le sacrifice! toutes vertus filles de

l:amour. e vous lasse donc pas d:entendre les paroles de (ean l:Evangéliste Q vous le save!

#uand l:infirmité et la vieillesse suspendirent le cours de ses prédications! il ne répétait #ue ces

douces paroles ' Y2es petits enfants! aime@vous les uns les autres.W

7ers fr&res aimés! mette ) profit ces le,ons Q la prati#ue en est difficile! mais l:Rme en retire

un $ien immense. roye@moi! faites le su$lime effort #ue %e vous demande ' YAime@vous!Wvous verre $ientPt la terre transformée et devenir l:Elysée o les Rmes des %ustes viendront

goUter le repos. MFEEL?. Hordeau-! 1=;1.N

/;;



LA LOI D’AMOUR

1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 11.9aragrap7e 10

O-8ECTI/

Enumérer les #ualités #ui caractérisent et distinguent celui #ui aime ! dans le sens profond du

terme ! et argumenter pour#uoi il est nécessaire #ue nous nous élevions au dessus de la

mati&re .

/;<



CONCLUSION

Aimer dans le sens profond du terme ! est accepter les autres comme ils sont ! leur faisant tout

le $ien #ui est ) notre portée .

Aimer son proc7ain est la recette infailli$le de la félicité et de condition pour #ue nous nous

élevions au dessus de la mati&re ! c7eminant en direction vers *ieu .

O-SER*ATION





!. 4<’est ?e <e signiJie ‘ s’:lever a< ;ess<s ;e la matiFre ’ G

’est ne pas s’attac7er démesurément au- $iens de ce monde ! donnant au- c7oses matérielles desvaleurs définitives ! mais voir la vie comme un stage passager et purificateur de la vie spirituelle .

Le corps matériel enveloppe terrestre #ui rev"tit notre esprit ! doit "tre utilisé seulement visant

apprentissage moral et intellectuel de celui ci .

%. #o<r<oi ?ette :l:vation est6elle n:?essaire G

9arce #ue notre c7eminement vers *ieu est conditionnée au traitement #ue nous dispensons ) notre

proc7ain et ce traitement est seulement conforme ) la %ustice divine #uand nous nous li$érons des

pressions #ue la mati&re nous imprime .

/;=



Au- $iens matériels nous devons seulement donner la valeur relative #u’ils méritent . otre $ut

constant doit "tre le culte des $iens spirituels.

'. 4<elles sont les ?ara?t:risti<es ;e l’Bomme <i sait aimer son pro?Bain ;ans le sensproJon; ;e ?e terme G

L’7omme #ui aime vérita$lement se détac7e pour "tre loyal ! pro$e! consciencieu- Q pour faire au-

autres ce #ui l’aimerait #ue l’on fasse pour lui ! il c7erc7e ) adoucir les douleurs de ses fr&res et par

consé#uent consid&re comme sienne la grande famille 7umaine .

‘ 9our toutes les souffrances ! aye donc tou%ours une parole d’espérance et de confort ! afin #ue ce soit

intégralement amour et %ustice ’.

). Si no<s ?onsi;:rons la p:rio;e ;es ;erniers ?ent ans = po<vons no<s ?on?l<re <el’B<manit: a<o<r;’B<i est meille<re G

Sans aucun doute oui . Hien #u’elle ait tr&s peu c7eminé en relation au point idéale a atteindre ! nous

sommes forcés d’admettre #ue l’7umanité s’est suffisamment améliorée et tend ) s’améliorer de plus

en plus ! car tout dans la nature est sous l’influ- de la loi du progr&s .

9our #ue ce c7emin atteigne plus rapidement ce point d’arrivé il est indispensa$le le vécu d’aimer

suffisamment ! pour "tre aimé.

,. Comment ?ette am:lioration ;e l’B<manit: se pro;<it et ?omment pe<t elle treper<e G

Le travers le progr&s intellectuel et moral atteint par la créature #ui lui permet mieu-

d’accepter des idées nouvelles sur la li$erté et la fraternité #u’avant elle re%etait .

Le progr&s !de nom$reuses fois !s’op&re ) travers le $ien #ui travaille en silence et dans

l’anonymat ! et #ui se fait sentir dans le déroulement des années .

1. 4<e Jaire ;evant le mal <i tente emp?Ber notre eJJort r:novate<r G

9ersévérer dans le $ien ! dé%) #ue nous avons la compré7ension de la %ustice et de la $onté de

*ieu ! ) l’intérieur de c7acun de nous .

Il n’y a pas de cCur aussi endurci #ui ne c&de ! malgré lui ) l’influ- de l’amour vérita$le .

2. Comment le spiritisme ?ontri<e po<r am:liorer l’B<manit: G

/;>



Eclairant la créature sur les réelles valeurs de la vie et surtout !restaurant la simplicité et

l’action consolatrice de l’Evangile de (ésus .

Le mouvement spirite ! en raison de son avancé sUr #u’il réalise contri$ue pour la

dissémination et l’acceptation des idées de %ustice et de rénovation ! de la part des créatures de

$onne volonté .



CHAPITRE /I-

AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MME.


La loi ;+amo<r.

10. 2es c7ers condisciples! les Esprits ici présents vous disent par ma voi- ' Aime $ien! afin d:"tre

aimés. ette pensée est si %uste! #ue vous trouvere en elle tout ce #ui console et calme les peines de

c7a#ue %our Q ou plutPt! en prati#uant cette sage ma-ime! vous vous él&vere tellement au@dessus de la

mati&re! #ue vous vous spiritualisere avant votre dépouillement terrestre. Les études spirites ayant

développé c7e vous la compré7ension de l:avenir! vous ave une certitude ' l:avancement vers *ieu!

avec toutes les promesses #ui répondent au- aspirations de votre Rme Q aussi deve@vous vous élever

asse 7aut pour %uger sans les étreintes de la mati&re! et ne pas condamner votre proc7ain avant d:avoir

reporté votre pensée vers *ieu.

/<0



Aimer! dans le sens profond du mot! c:est "tre loyal! pro$e! consciencieu-! pour faire au- autres ce

#ue l:on voudrait pour soi@m"me Q c:est c7erc7er autour de soi le sens intime de toutes les douleurs #ui

acca$lent vos fr&res pour y apporter un adoucissement Q c:est regarder la grande famille 7umaine

comme la sienne! car cette famille! vous la retrouvere dans une certaine période! en des mondes plus

avancés! et les Esprits #ui la composent sont! comme vous! enfants de *ieu! mar#ués au front pour

s:élever vers l:infini. :est pour cela #ue vous ne pouve refuser ) vos fr&res ce #ue *ieu vous a

li$éralement donné! parce #ue! de votre cPté! vous serie $ien aises #ue vos fr&res vous donnassent ce

dont vous aurie $esoin. A toutes les souffrances donne donc une parole d:espérance et d:appui! afin

#ue vous soye tout amour! toute %ustice.

roye #ue cette sage parole ' YAime $ien pour "tre aimés!W fera son c7emin Q elle est

révolutionnaire! et suit la route #ui est fi-e! invaria$le. 2ais vous ave dé%) gagné! vous #ui

m:écoute Q vous "tes infiniment meilleurs #u:il y a cent ans Q vous ave tellement c7angé ) votre

avantage #ue vous accepte sans conteste une foule d:idées nouvelles sur la li$erté et la fraternité #ue

vous eussie re%etées %adis Q or! dans cent ans d:ici! vous acceptere avec la m"me facilité celles #ui

n:ont pu encore entrer dans votre cerveau.

Au%ourd:7ui #ue le mouvement spirite a fait un grand pas! voye avec #uelle rapidité les idées de

%ustice et de rénovation renfermées dans les dictées des Esprits sont acceptées par la moyenne partiedu monde intelligent Q c:est #ue ces idées répondent ) tout ce #u:il y a de divin en vous Q c:est #ue vous

"tes préparés par une semence féconde ' celle du si&cle dernier! #ui a implanté dans la société les

grandes idées de progr&s Q et comme tout s:enc7ane sous le doigt du 5r&s@aut! toutes les le,ons

re,ues et acceptées seront renfermées dans cet éc7ange universel de l:amour du proc7ain Q par lui! les

Esprits incarnés %ugeant mieu-! sentant mieu-! se tendront la main des confins de votre plan&te Q on se

réunira pour s:entendre et s:aimer! pour détruire toutes les in%ustices! toutes les causes de

mésintelligence entre les peuples.

Zrande pensée de rénovation par le spiritisme! si $ien décrite dans le (ivre des $sprits! tu produiras

le grand miracle du si&cle ) venir! celui de la réunion de tous les intér"ts matériels et spirituels des

7ommes! par l:application de cette ma-ime $ien comprise ' Aime $ien! afin d:"tre aimé. MSAS?!

ancien mem$re de la Société spirite de 9aris! 1=;3.N

L’]0O_SME

1!

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Eclairer sur #uoi s’appuie l’égoGsme ! argumentant de son effet nuisi$le pour l’7umanité ! $ien

comme des moyens de le com$attre et sensi$iliser les participants sur la nécessité de

l’éliminer de la face de la 5erre .

/<1



CONCLUSION

L’égoGsme se $ase sur le sentiment d’intér"t personnel .Il constitue la négation de la c7arité et

pour cela! le meilleur o$stacle au progr&s moral .9our la félicité des 7ommes ! il est nécessaire

de le com$attre ) travers un procédé de éforme Intérieure #ui nous rende plus sensi$le au-nécessités et souffrances du proc7ain .

O-SER*ATION





!. S<r <oi s’app<ie l’:goWsme et po<r<oi emp?Be il le progrFs moral G

L’égoGsme se $ase sur le sentiment d’intér"t personnel et emp"c7e #ue dans le cCur del’7omme d’autres sentiments plus no$les se développent ! comme la fraternité ! la c7arité !

entravant ainsi le progr&s moral.

L’7omme égoGste ! est de tr&s nom$reuses fois ! porté par l’égoGsme des autres .Si ceu- ci

pensent ) peine ) eu- m"mes ! il passe ) s’occuper de lui m"me ! plus #ue les autres .

%. #o<r<oi est6il n:?essaire ;e ?omattre l’:goWsme parmi no<s G

/</



Il est la négation de la c7aritéQ or! sans la c7arité point de repos dans la société .9ar

consé#uent l’égoGsme est le responsa$le de toutes les mis&res du monde terrien ! la félicité des

7ommes pourra seulement "tre possi$le #uand sera éliminé l’égoGsme du coeur de c7acun .

L:égoGsme est donc le $ut vers le#uel tous les vrais croyants doivent diriger leurs armes! leurs

forces! leur courage

'. #o<r<oi est6il pl<s Ja?ile ;e vain?re ?el<i ;es a<tres <e no<s mmes G

9arce #ue pour vaincre celui des autres ! il suffit de donner raison ) nos instincts et animalité

#ui donc prédomine tou%ours en nous Q pour vaincre ) nous m"mes cependant ! il est

nécessaire de renoncer ) nos intér"ts et caprices au $énéfice du proc7ain ! ce #ui est tr&s

difficile .

La prati#ue des sentiments no$les constitue tou%ours un grand défit pour nous tous ! en face de

la prédominance de nos intér"ts en relation ) ceu- d’autrui .

). Comment ;evons enten;re l’attit<;e ;e #ilate = par rapport 8:s<s G

omme une attitude égoGste! dans la#uelle prévaut l’attac7ement et le prestige du pouvoir !

rendant 9ilate indifférent ) l’in%ustice contre le 2atre .

L’indifférence est une des manifestations de l’égoGsme! car il nous indifférent ) tous .

,. Est6il possile ;’:liminer l’:goWsme ;e la Terre G

?ui Q L’égoGsme étant un sentiment résultant de l’influence de la mati&re ! il s’affai$lira )

mesure #ue la vie morale prédominera sur le matériel .

L’égoGsme se $ase sur l’importance #ue c7acun de nous attri$ue ) lui m"me .*étruisant cette

importance ! ou pour le moins la réduisant ) ses légitimes proportions ! l’égoGsme tend )

disparatre .

Le mal porte ) la rec7erc7e du rem&de ! #ui dans ce cas est la c7arité .

1. Comment promo<voir la ;estr<?tion ;e l’:goWsme ?BeQ no<s G

En commen,ant par donner l’e-emple ! comme le fit (ésus ! prati#uant la c7arité

désintéressée!sans nous importer avec ceu- #ui nous traitent avec ingratitude Q nous rendant

enfin plus sensi$les au- nécessités et souffrances des autres .

omprenant l’effet nuisi$le de l’égoGsme ! initiant notre procédé de éforme Intérieure !colla$orant efficacement pour l’amélioration de l’umanité .

/<3



2. L’ingratit<;e ne serait6elle pas <n osta?le notre onne a?tion G

on ! car nous devons "tre c7arita$le avec tous ! faisant le $ien indistinctement ! et laisser #ue*ieu %uge nos actes .

Le 7rist ne se re$utait pas Q celui #ui s:adressait ) lui! #uel #u:il fUt! n:était pas repoussé ' la

femme adult&re! le criminel etc tous !enfants de *ieu étaient secourus par lui .



CHAPITRE /I

-


L+:goWsme.

11. L:égoGsme! cette plaie de l:7umanité! doit disparatre de la terre! dont il arr"te le progr&s

moral Q c:est au spiritisme #u:est réservée la tRc7e de la faire monter dans la 7iérarc7ie des

mondes. L:égoGsme est donc le $ut vers le#uel tous les vrais croyants doivent diriger leurs

armes! leurs forces! leur courage Q %e dis leur courage! car il en faut plus pour se vaincre soi@m"me #ue pour vaincre les autres. Bue c7acun mette donc tous ses soins ) le com$attre en soi!

/<4



car ce monstre dévorant de toutes les intelligences! cet enfant de l:orgueil est la source de

toutes les mis&res d:ici@$as. Il est la négation de la c7arité! et par consé#uent le plus grand

o$stacle au $on7eur des 7ommes.

(ésus vous a donné l:e-emple de la c7arité! et 9once@9ilate de l:égoGsme Q car lors#ue le (uste

va parcourir les saintes stations de son martyre! 9ilate se lave les mains en disant ' Buem:importe Il dit au- (uifs ' et 7omme est %uste! pour#uoi voule@vous le crucifier et

cependant il le laisse conduire au supplice.

:est ) cet antagonisme de la c7arité et de l:égoGsme! c:est ) l:enva7issement de cette l&pre du

coeur 7umain #ue le c7ristianisme doit de n:avoir pas encore accompli toute sa mission. :est

) vous! apPtres nouveau- de la foi et #ue les Esprits supérieurs éclairent! #u:incom$ent la

tRc7e et le devoir d:e-tirper ce mal pour donner au c7ristianisme toute sa force et dé$layer la

route des ronces #ui entravent sa marc7e. 7asse l:égoGsme de la terre pour #u:elle puisse

graviter dans l:éc7elle des mondes! car il est temps #ue l:7umanité rev"te sa ro$e virile! et pour

cela il faut d:a$ord le c7asser de votre coeur. ME22A+EL. 9aris! 1=;1.N

L’]0O_SME

1%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 11.9aragrap7e 1/

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos des mau- #ue l’égoGsme apporte ! nous alertant #uant ) la

nécessité de su$stituer cette prati#ue par le vécu de la c7arité et de la fraternité .

/<8



CONCLUSION

*ieu nous créa pour la félicité ! fruit de relation fraternel avec notre proc7ain Q l’égoGsme fait

#ue nous nous renfermons en nous m"mes ! nous privant de cette $énédiction .

O-SER*ATION





!. 4<’est ?e <i emp?Be la ?Barit: parmi les Bommes G

L’égoGsme #ui fait #ue les personnes se renferment entre elles ! se privant de relation fraternelle avec

leur proc7ain.

L’égoGsme est la négation de la c7arité! et sans c7arité il n’y aura pas de repos! ni de sécurité pour la

société 7umaine . Il est par consé#uent le plus grand o$stacle au $on7eur des 7ommes.

%. 4<’est ?e <i est n:?essaire po<r <e la ?Barit: soit mie<K prati<:e s<r la Ja?e ;e laTerre G

/<;



Il est nécessaire #ue les 7ommes s:aiment d:un commun amour ! car seulement l’amour rend les

coeurs sensi$les au- douleurs des autres .

‘ Si la c7arité régnait sur la terre! le méc7ant n:aurait plus d:empire Q il fuirait 7onteu- Q il se cac7erait!

car il se trouverait déplacé partout.’

'. Le mal ;isparatra6t6il = <n o<r ;e la Terre G

Hien sUr #ue si .Buand les 7ommes comprendront mieu- les le,ons et les e-emples du 7rist et se

compénétreront de leur vérita$le fonction comme c7rétiens ! le mal disparatra de la 5erre ! donna lieu

) la c7arité .

éapprendre ) aimer son proc7ain indistinctement tout en faisant sa eforme Intérieure ! par la

prati#ue de l’Evangile de (ésus .

). De <elle Jaons po<vons no<s ?ontri<er po<r l’implantation ;’aimer son pro?Bain etpar ?ons:<ent la ;estr<?tion ;e l’:goWsme ;e la s<rJa?e ;e la Terre G

En commen,ant par donner l’e-emple ! comme le fit (ésus ! prati#uant la c7arité désintéressée avec

tous ! faisant tout le $ien #ui est ) notre portée ! inclusivement avec ceu- #ui nous regardent avec

dédain Q nous rendant enfin plus sensi$les au- nécessités et souffrances des autres .

omprenant l’effet nuisi$le de l’égoGsme ! initiant notre procédé de éforme Intérieure ! colla$orant

efficacement pour l’amélioration de l’umanité .

,. L’ingratit<;e ;es personnes ne ?onstit<e6t6elle pas <n osta?le notre onne a?tion G

on ! Il nous revient uni#uement ! de faire le $ien peu importe ) #ui Q les $ons grains porteront leurs

résultats ! ce #ui importe est de planter pour une $onne récolte . Efforce@vous de ne plus remar#uer

ceu- #ui vous regardent avec dédain! et laisse ) *ieu le soin de toute %ustice! car c7a#ue %our! dans

son royaume! il sépare le $on grain de l:ivraie.

(ésus en nous apportant son témoignage d’aimer son proc7ain! n’a éta$li aucune limite! ni condition

#uant ) sa prati#ue.

1. 4<el est le pl<s gran; osta?le <e no<s ren?ontrons po<r la ;estr<?tion ;e l’:goWsme enno<s G

os intér"ts et caprices #ui erronément nous positionnent tou%ours au dessus d’autrui.

La satisfaction de ces intér"ts et caprices nous emp"c7ent de reconnatre c7e nos sem$la$les !#u’eu-

aussi M tout comme nous N aspirent tous ) la félicité .

/<<



2. Comment emp?Ber <e nos int:rts et ?apri?es parlent pl<s Ba<t G

5ou%ours par la éforme Intérieure #ui est la $ase de tout . A travers notre propre effort ! $eaucoup de

courage et ayant comme e-emple celui de (ésus ! apprenant ) partager ce #ue nous avons avec les

autres .

9ersonne ne vit pour lui m"me Q nous vivons pour notre famille ! nos amis ! nos idées ! mais aussi pour

l’umanité .



CHAPITRE /I-


L+:goWsme.

1/. Si les 7ommes s:aimaient d:un commun amour! la c7arité serait mieu- prati#uée Q mais il

faudrait pour cela #ue vous vous effor,assie de vous dé$arrasser de cette cuirasse #ui couvre

vos coeurs! afin d:"tre plus sensi$les envers ceu- #ui souffrent. La rigidité tue les $ons

sentiments Q le 7rist ne se re$utait pas Q celui #ui s:adressait ) lui! #uel #u:il fUt! n:était pasrepoussé ' la femme adult&re! le criminel étaient secourus par lui Q il ne craignait %amais #ue sa

propre considération eUt ) en souffrir. Buand donc le prendre@vous pour mod&le de toutes

/<=



vos actions "i la c#arité régnait sur la terre, le méc#ant n'aurait plus d :empire ; il fuirait

#onteu+ ; il se cac#erait, car il se trouverait déplacé partout. :est alors #ue le mal

disparatrait Q soye $ien pénétrés de ceci.

ommence par donner l:e-emple vous@m"mes Q soye c7arita$les envers tous

indistinctement Q efforce@vous de ne plus remar#uer ceu- #ui vous regardent avec dédain! etlaisse ) *ieu le soin de toute %ustice! car c7a#ue %our! dans son royaume! il sépare le $on

grain de l:ivraie.

L:égoGsme est la négation de la c7arité Q or! sans la c7arité point de repos dans la société Q %e

dis plus! point de sécurité Q avec l:égoGsme et l:orgueil! #ui se donnent la main! ce sera tou%ours

une course au plus adroit! une lutte d:intér"ts o sont foulées au- pieds les plus saintes

affections! o les liens sacrés de la famille ne sont pas m"me respectés. M9ASAL. Sens!

1=;/.N

LA /OI ET LA C&ARIT]

1'

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Argumenter sur l’importance de la foi et de la c7arité comme facteur décisif pour l’évolution

spirituelle et comme condition pour maintenir un ordre social parmi les 7ommes! capa$le de

les rendre 7eureu- .

/<>



CONCLUSION

La c7arité est réellement vérita$le et capa$le de promouvoir l’évolution de l’esprit #uand

prati#uée avec a$négation et un constant sacrifice de tout intér"t égoGste . 2ais pour cela ! elle

doit "tre inspirée et soutenue par la foi #ui constitue la $ase principale .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !'

!. #o<r<oi la Joi est6elle importante po<r maintenir parmi les Bommes <n or;re so?ial?apale ;e les ren;re Be<re<K G

9arce #ue la foi nous conduit ) la c7arité ! développant en nous l’esprit de c7arité ! éliminant les

divergences #ui tant séparent les créatures .

La foi constitue la force motrice #ui donne une impulsion ) la c7arité ! donc l’esprit #ui y travaille va

s’agrandir et avancer dans la plénitude de la félicité .

%. #o<r<oi est6il n:?essaire le ?on?o<rs ;e la Joi po<r la prati<e ;e la v:ritale ?Barit: G

/=0



9arce #ue la prati#ue de celle ci e-ige $eaucoup d’a$négation et sacrifice de tout intér"t égoGste !

dévouements #ue seulement la foi ) le pouvoir d’inspirer .

La foi rationnelle pour s ‘appuyer sur des faits et sur la logi#ue ! ne laisse aucune o$scurité .La

créature croit parce #u’elle a raison et en a la certitude .

'. Est6il li?ite <e l’Bomme ?Ber?Be s’o??<per <ni<ement ;e sa J:li?it: G

on ! $ien #u’il soit naturel #ue l’7omme c7erc7e ) "tre 7eureu- ! c7erc7ant ) vaincre les vicissitudes

de la vie ! il atteindra seulement la perfection et la félicité dans la mesure ou il se préoccupera aussi de

son sem$la$le ! s’e-er,ant dans la c7arité .

Sans prendre en compte les vicissitudes ordinaires de la vie ! la diversité des goUts ! des penc7ants et

des nécessités ! c’est aussi un moyen de vous perfectionne en vous e-er,ant dans la c7arité .

). #o<vons no<s ;ire <e les ;iJJi?<lt:s ;e la vie sont li:es a< man<e ;e ?Barit: G

?ui et en elle uni#uement est la solution .Buand nous nous portons pour le $ien "tre de notre proc7ain

! nous allégeons nos douleurs et courrons pour le $ien social .

La meilleure recette de $on7eur est contenue dans la formule sacrée et immua$le annoncée par

(ésus Qaime vous les uns les autres .

,. Comment ;evons no<s voir les plaisirs mat:riels G

+ni#uement comme moyen de satisfaction des nécessités organi#ues ! cependant ép7ém&res .

Les envisager comme uni#ue et ultime fin de plaisir est mépriser le réel o$%ectif de la vie

terrestre Q le perfectionnement moral ! uni#ue #ui englo$e la vérita$le félicité .

ous devons utilise les recours et opportunités dont nous disposons ! dans le monde matériel !

visant seulement donc notre amélioration et celle de nos sem$la$les .

1. 4<’est ?e <i est n:?essaire po<r tre ;e v:ritales personnes sa?Bant aimer sonpro?Bain G

Il est seulement nécessaire #ue nous sacrifions notre égoGsme ! notre orgueil et notre vanité !

au $énéfice de notre proc7ain par la éforme Intérieure.

La vérita$le personne sac7ant aimer son proc7ain se distingue parce #u’elle sait aimer !

$eaucoup aimer les autres sans distinction .

/=1




CHAPITRE /I


La Joi et la ?Barit:.

13. (e vous ai dit derni&rement! mes c7ers enfants! #ue la c7arité sans la foi ne suffisait point

pour maintenir parmi les 7ommes un ordre social capa$le de les rendre 7eureu-. (:aurais dU

dire #ue la c7arité est impossi$le sans la foi. Dous pourre $ien trouver! ) la vérité! des élans

généreu- m"me c7e la personne privée de religion! mais cette c7arité aust&re #ui ne s:e-erce

#ue par l:a$négation! par le sacrifice constant de tout intér"t égoGste! il n:y a #ue la foi #ui

/=/



puisse l:inspirer! car il n:y a #u:elle #ui nous fasse porter avec courage et persévérance la croi-

de cette vie.

?ui! mes enfants! c:est en vain #ue l:7omme avide de %ouissances voudrait se faire illusion sur

sa destinée ici@$as! en soutenant #u:il lui est permis de ne s:occuper #ue de son $on7eur.

ertes! *ieu nous créa pour "tre 7eureu- dans l:éternité Q cependant la vie terrestre doituni#uement servir ) notre perfectionnement moral! le#uel s:ac#uiert plus facilement avec

l:aide des organes et du monde matériel. Sans compter les vicissitudes ordinaires de la vie! la

diversité de vos goUts! de vos penc7ants! de vos $esoins! est aussi un moyen de vous

perfectionner en vous e-er,ant dans la c7arité. ar! ce n:est #u:) force de concessions et de

sacrifices mutuels #ue vous pouve maintenir l:7armonie entre des éléments aussi divers.

Dous aure cependant raison en affirmant #ue le $on7eur est destiné ) l:7omme ici@$as! si vous

le c7erc7e! non dans les %ouissances matérielles! mais dans le $ien. L:7istoire de la c7rétienté

parle de martyrs #ui allaient au supplice avec %oie Q au%ourd:7ui! et dans votre société! il ne

faut pour "tre c7rétien! ni l:7olocauste du martyre! ni le sacrifice de la vie! mais uni#uement et

simplement le sacrifice de votre égoGsme! de votre orgueil et de votre vanité. Doustriomp7ere! si la c7arité vous inspire et si la foi vous soutient. MES9I5 9?5E5E+.

racovie! 1=;1.N

C&ARIT] #OUR LES CRIMINELS

1)SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

/=3



5ransmettre au- participants comment doit "tre notre conduite en relation avec les criminels !

re7aussant notre attitude devant un malfaiteur #ui ris#ue sa vie .

CONCLUSION

otre attitude devant un criminel doit "tre de $ienveillance ! d’amour ! de consolation et

d’encouragement . Si nous avons l’opportunité de le sauver devant la mort ! nous ne devons

pas la perdre . Il est tout aussi $ien notre fr&re #ue le meilleur des 7ommes .

O-SER*ATION





!. Comment Jaire la ?Barit: <n ?riminel G

e lui désirant aucun mal ! ne %ugeant pas ses actes !le visitant dans sa prison ! lui apportant

un message #ui pourra le conduire ) la régénération .

La violence est le fruit du désamour ! de l’égoGsme! et de l’indifférence envers son proc7ain .

/=4



%. Le ?rime ;isparatra6il <n o<r ;e la Terre G

?ui ! #uand les 7ommes apprendront ) "tre fr&res ! o$éissant au- enseignements de (ésus !

n’éta$lissant aucune différence entre eu- et ne méprisant personne . ’est avec cette finalité#ue nous sommes sur 5erre

*ieu permet #u’entre vous il se trouve de grands criminels ! pour #u’ils servent vos

enseignements . Le criminel d’au%ourd’7ui est la victime de demain .

'. Comment ;evons no<s ?onsi;:rer les ?riminels G

e sont des malades de l’Rme ! comme nous aussi ! ce sont nos fr&res aussi crées commenous ! pour la perfection .

ous devons prier avec foi pour les criminels ! car le repentir peut touc7er leur cCur .

). Devons no<s eKposer notre propre vie po<r sa<ver ?elle ;’<n ?riminel G

?ui ! li$érer un malfaiteur de la mort ! en outre de constituer un acte de c7arité ! représente

pour lui une opportunité de rel&vement moral .

+n 7omme vérita$lement c7arita$le ne s’es#uive pas pour sauver une vie d’un de ses

sem$la$les m"me si celui ci est un malfaiteur ! car ce dernier est aussi fils de *ieu .

,. La mort serait6elle onne po<r <n ?riminel G

Seulement ) *ieu il revient de %uger . 2ais nous pouvons croire #u’) partir d’un acte sauveur !

la vie du malfaiteur pourrait se reformuler en mieu- et nous pourrions con#uérir un ami pour

l’éternité ! disposé ) entendre nos propositions rénovatrices .

Sans la c7arité des Rmes no$les ! le malfaiteur demeurerait $eaucoup plus longtemps pour se

rénover .Le dévouement est aveugle ' on secourt un ennemi! on doit donc secourir l:ennemi de

la société! un malfaiteur en un mot Q Elance@vous! arrac7e@le ) sa damnation! et alors! peut@

"tre! cet 7omme #ui serait mort en vous $lasp7émant se %ettera dans vos $ras.

1. Un Bomme pe<t6il se repentir ;e ses a?tes ?o<pale si se tro<vant ;evant <nemort imminente = il a la ?Ban?e ;’tre sa<v: G

?ui ! c’est possi$le ! car ) cet instant ! un 7omme perdu voir surgir devant lui tout son passé !

lui faisant apercevoir la c7ance de se repentir vivant #uel#ue temps de plus dans larécupération rénovatrice .

/=8



A sauver un malfaiteur de la mort ! nous ne devons pas nous poser la #uestion s’il va

remercier ou pas ! mais nous devons suivre la voi- #ui est ) l’intérieur de notre cCur .



CHAPITRE /I


CBarit: envers les ?riminels.

14. La vraie c7arité est un des plus su$limes enseignements #ue *ieu ait donnés au monde. Il

doit e-ister entre les vérita$les disciples de sa doctrine une fraternité compl&te. Dous deve

aimer les mal7eureu-! les criminels! comme des créatures de *ieu! au-#uelles le pardon et la

miséricorde seront accordés s:ils se repentent! comme ) vous@m"mes! pour les fautes #ue vous

commette contre sa loi. Songe #ue vous "tes plus répré7ensi$les! plus coupa$les #ue ceu-

au-#uels vous refuse le pardon et la commisération! car souvent ils ne connaissent pas *ieu

comme vous le connaisse! et il leur sera moins demandé #u:) vous.

/=;



e %uge point! o7 ne %uge point! mes c7ers amis! car le %ugement #ue vous porte vous sera

appli#ué plus sév&rement encore! et vous ave $esoin d:indulgence pour les péc7és #ue vous

commette sans cesse. e save@vous pas #u:il y a $ien des actions #ui sont des crimes au-

yeu- du *ieu de pureté! et #ue le monde ne consid&re pas m"me comme des fautes lég&res

La vraie c7arité ne consiste pas seulement dans l:aumPne #ue vous donne! ni m"me dans les paroles de consolation dont vous pouve l:accompagner Q non! ce n:est pas seulement ce #ue

*ieu e-ige de vous. La c7arité su$lime enseignée par (ésus consiste aussi dans la

$ienveillance accordée tou%ours et en toutes c7oses ) votre proc7ain. Dous pouve encore

e-ercer cette su$lime vertu sur $ien des "tres #ui n:ont #ue faire d:aumPnes! et #ue des paroles

d:amour! de consolation! d:encouragement am&neront au Seigneur.

Les temps sont proc7es! %e le dis encore! o la grande fraternité régnera sur ce glo$e Q la loi du

7rist est celle #ui régira les 7ommes ' celle@l) seule sera le frein et l:espérance! et conduira

les Rmes au- sé%ours $ien7eureu-. Aime@vous donc comme les enfants d:un m"me p&re Q ne

faites point de différence entre les autres mal7eureu-! car c:est *ieu #ui veut #ue tous soient

égau- Q ne méprise donc personne Q *ieu permet #ue de grands criminels soient parmi vous!afin #u:ils vous servent d:enseignement. HientPt! #uand les 7ommes seront amenés au- vraies

lois de *ieu! il n:y aura plus $esoin de ces enseignements@l)! et tous les $sprits impurs et

révoltés seront dispersés dans des mondes inférieurs en #armonie avec leurs penc#ants.

Dous deve ) ceu- dont %e parle le secours de vos pri&res ' c:est la vraie c7arité. Il ne faut point

dire d:un criminel ' Y:est un miséra$le Q il faut en purger la terre Q la mort #u:on lui inflige est

trop douce pour un "tre de cette esp&ce.W on! ce n:est point ainsi #ue vous deve parler.

egarde votre mod&le! (ésus Q #ue dirait@il! s:il voyait ce mal7eureu- pr&s de lui Il le

plaindrait Q il le considérerait comme un malade $ien miséra$le Q il lui tendrait la main. Dous

ne pouve le faire en réalité! mais au moins vous pouve prier pour lui! assister son Esprit

pendant les #uel#ues instants #u:il doit encore passer sur votre terre. Le repentir peut touc7er

son coeur! si vous prie avec la foi. Il est votre proc7ain comme le meilleur d:entre les

7ommes Q son Rme égarée et révoltée est créée! comme la vPtre! pour se perfectionner Q aide@

le donc ) sortir du $our$ier et prie pour lui. MELISAHE5 *E FAE. Le avre! 1=;/.N

18. 4n #omme est en danger de mort ; pour le sauver, il faut e+poser sa vie ; mais on sait que

cet #omme est un malfaiteur, et que, s'il en réc#appe, il pourra commettre de nouveau+

crimes. oit&on, malgré cela, s'e+poser pour le sauver 0

eci est une #uestion fort grave et #ui peut se présenter naturellement ) l:esprit. (e répondrai

selon mon avancement moral! puis#ue nous en sommes sur ce point de savoir si l:on doit

e-poser sa vie m"me pour un malfaiteur. Le dévouement est aveugle ' on secourt un ennemi!on doit donc secourir l:ennemi de la société! un malfaiteur en un mot. roye@vous #ue ce soit

seulement ) la mort #ue l:on court arrac7er ce mal7eureu- c:est peut@"tre ) sa vie passée tout

enti&re. ar! songe@y! dans ces rapides instants #ui lui ravissent les derni&res minutes de la

vie! l:7omme perdu revient sur sa vie passée! ou plutPt elle se dresse devant lui. La mort! peut@

"tre! arrive trop tPt pour lui Q la réincarnation pourra "tre terri$le Q élance@vous donc!

7ommes vous #ue la science spirite a éclairés Q élance@vous! arrac7e@le ) sa damnation! et

alors! peut@"tre! cet 7omme #ui serait mort en vous $lasp7émant se %ettera dans vos $ras.

5outefois! il ne faut pas vous demander s:il le fera ou s:il ne le fera point! mais aller ) son

secours! car! en le sauvant! vous o$éisse ) cette voi- du coeur #ui vous dit ' Y5u peu- le

sauver! sauve@le W MLA2EAIS. 9aris! 1=;/.N

/=<



RENDRE LE MAL #OUR LE -IEN

1,SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1/.9aragrap7e 1! /! 3 et 4

/==



O-8ECTI/

Argumenter l’importance de rétri$uer le mal pour le $ien ! détac7ant $ien #uel doit "tre notre

comportement devant ceu- #ui se présentent comme nos ennemis .

CONCLUSION

Il n’y a aucun mérite ) aimer seulement ceu- #ui nous aiment ! vu #ue les mauvais font de

m"me . Le vérita$le mérite est de faire le $ien ) ceu- #ui nous font du mal Q pardonner et

aimer nos ennemis Q faire ! enfin ! le $ien ) tous le monde ! indistinctement !sans espérer

aucune rétri$ution .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E != %= ' et )

!. 4<elle r:?ompense a<rons no<s r:tri<er le mal po<r le ien G

La récompense d’"tre avec *ieu et e-périmenter une sensation de pai- intérieure et

d’indescripti$le félicité ! état naturel au-#uels fid&lement s’accomplissent les lois divines .

La pensée mauvaise crée un courant fluidi#ue #ui impressionne péni$lement Q la pensée

$ienveillante au contraire !nous enveloppe dans un agréa$le $ien "tre .

/=>



%. #o<r<oi ;evons no<s aimer = in?l<sivement nos ennemis G

9remi&rement parce #u’ils nous servent pour prouver notre patience ! résignation et capacité

de pardonner Q secondement ! parce #ue c’est notre devoir de les aider ) se redresser pour le

c7emin divin ! ces fr&res #ui s’y sont déviés .

Aimer les ennemis représente une des plus grandes victoires atteintes contre l’égoGsme et l’

orgueil .

'. #o<r<oi n’> a6t6il pas ;e m:rite se<lement aimer ?e<K <i no<s aiment G

9arce #ue #uand nous aimons seulement ceu- #ui nous aiment ! nous le faisons par simple

devoir de rétri$ution ! sans aucun effort de notre part .9ar consé#uent il n’y a l) aucun mérite .

Les malfaiteurs et les criminels aussi aiment ceu- #ui leur sont c7ers . *ieu aime ) tous

indistinctement ! $ons et mauvais .

). 4<el ;oit tre notre ?omportement en relation a<K personnes <i no<sento<rent G

ous devons tous les traiter ! inclusivement ceu- avec les#uels nous ne nous affinons pas !

avec la m"me dignité et respect #ue nous aimerions #u’ils nous dispensent Q faire au- autrestout le $ien #ui est ) notre portée ! et aider sans rien espérer.

(ésus recommanda #ue nous aimions notre proc7ain comme ) nous m"me.

8. Aimant les ennemis ne serions no<s pas en train ;’app<>er la perversit: et la?ontin<it: ;< mal G

on car aimer ne signifie pas approuver ces attitudes ! mais de les sensi$iliser pour la

nécessité de se réformer intimement .9our cela il est indispensa$le notre patience et

disposition sinc&re et fraternelle en les aidant .

Le propre malfaiteur se corrigera du mal ! ) travers la souffrance #u’il e-périmentera !

découlant de sa mauvaise conduite .

1. De <elle Jaon po<vons no<s aimer nos ennemis G

Aimer ses ennemis! ce n:est donc point avoir pour eu- une affection #ui n:est pas dans la

nature! car le contact d:un ennemi fait $attre le coeur d:une tout autre mani&re #ue celui d:unami Q c:est n:avoir contre eu- ni 7aine! ni rancune! ni désir de vengeance

/>0



:est leur pardonner sans arrière&pensée et sans condition le mal #u:ils nous font Q c:est

n:apporter aucun o$stacle ) la réconciliation Q c:est leur sou7aiter du $ien au lieu de leur

sou7aiter du mal Q c:est se ré%ouir au lieu de s:affliger du $ien #ui leur arrive Q c:est leur tendre

une main secoura$le en cas de $esoin Q c:est s:a$stenir en paroles et en actions de tout ce #ui

peut leur nuire Q c:est enfin leur rendre en tout le $ien pour le mal! sans intention de les#umilier. Buicon#ue fait cela remplit les conditions du commandement ' Aime vos ennemis.

2. 4<e ;ire ?e<K <i voient ;ans l’ennemi <n tre no?iJ = in;igne ;e m:riter le<rpar;on G

e sont des personnes incrédules ! #ui méconnaissent l’7armonie et la %ustice #ui président les

lois divines ! #ui nous mettent en convivialité avec ceu- #ue nous avons offensé dans le passé

et #ui au%ourd’7ui ! nous servent d’instrument d’évolution .

L’ennemi est la main #ue *ieu nous donne pour démontrer patience et résignation car cette

pensée dispose naturellement au pardon .


L:7omme #ui occupe un rang élevé dans le monde ne se croit pas offensé par les insultes de

celui #u:il regarde comme son inférieur Q ainsi en est@il de celui #ui s:él&ve dans le mondemoral au@dessus de l:7umanité matérielle Q il comprend #ue la 7aine et la rancune l:aviliraient

et l:a$aisseraient Q or! pour "tre supérieur ) son adversaire! il faut #u:il ait l:Rme plus grande!

plus no$le! plus généreuse


AIMEZ VOS ENNEMIS.

9endre le bien pour le mal. ) Les ennemis désincarnés. ) i uelu'unvous a "rappé sur la (oue droite, présente2)lui encore l'autre. ) Instructions

des Esprits $ La vengeance. ) La haine. ) Le duel.

Ren;re le ien po<r le mal.

/>1



1. Dous ave appris #u:il a été dit ' Dous aimere votre proc7ain et vous 7aGre vos ennemis. Et

moi %e vous dis ' =ime* vos ennemis ; faites du bien / ceu+ qui vous #a>ssent, et prie* pour

ceu+ qui vous persécutent et vous calomnient Q afin #ue vous soye les enfants de votre 9&re

#ui est dans les cieu-! #ui fait lever son soleil sur les $ons et sur les méc7ants! et fait pleuvoir

sur les %ustes et les in%ustes Q @ car si vous n:aime #ue ceu- #ui vous aiment! #uelle

récompense en aure@vous Les pu$licains ne le font@ils pas aussi @ Et si vous ne salue #uevos fr&res! #ue faites@vous en cela de plus #ue les autres Les paGens ne le font@ils pas aussi

@ (e vous dis #ue si votre %ustice n:est pas plus a$ondante #ue celle des Scri$es et des

97arisiens! vous n:entrere point dans le royaume des cieu-. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. /0 et de

43 ) 4<.N

/. Si vous n:aime #ue ceu- #ui vous aiment! #uel gré vous en saura@t@on! puis#ue les gens de

mauvaise vie aiment aussi ceu- #ui les aiment @ Et si vous ne faites du $ien #u:) ceu- #ui

vous en font! #uel gré vous en saura@t@on! puis#ue les gens de mauvaise vie font la m"me

c7ose @ Et si vous ne pr"te #u:) ceu- de #ui vous espére recevoir la m"me grRce! #uel gré

vous en saura@t@on! puis#ue les gens de mauvaise vie s:entre@pr"tent de la sorte! pour recevoir le m"me avantage @ 2ais pour vous! aime* vos ennemis, faites du bien / tous, et pr-te* sans

en rien espérer, et alors votre récompense sera tr&s grande! et vous sere les enfants du 5r&s@

aut! parce #u:il est $on au- ingrats! et m"me au- méc7ants. @ Soye donc pleins de

miséricorde! comme votre *ieu est plein de miséricorde. MSaint Luc! c7. DI! v . de 3/ ) 3;.N

3. Si l:amour du proc7ain est le principe de la c7arité! aimer ses ennemis en est l:application

su$lime! car cette vertu est une des plus grandes victoires remportées sur l:égoGsme et

l:orgueil.

ependant on se méprend généralement sur le sens du mot aimer en cette circonstance Q (ésus

n:a point entendu! par ces paroles! #ue l:on doit avoir pour son ennemi la tendresse #u:on a

pour un fr&re ou un ami Q la tendresse suppose la confiance Q or! on ne peut avoir confiance en

celui #u:on sait nous vouloir du mal Q on ne peut avoir avec lui les épanc7ements de l:amitié!

parce #u:on le sait capa$le d:en a$user Q entre gens #ui se méfient les uns des autres! il ne

saurait y avoir les élans de sympat7ie #ui e-istent entre ceu- #ui sont en communion de

pensées Q on ne peut enfin avoir le m"me plaisir ) se trouver avec un ennemi #u:avec un ami.

e sentiment m"me résulte d:une loi p7ysi#ue ' celle de l:assimilation et de la répulsion des

fluides Q la pensée malveillante dirige un courant fluidi#ue dont l:impression est péni$le Q la

pensée $ienveillante vous enveloppe d:un effluve agréa$le Q de l) la différence des sensations

#ue l:on éprouve ) l:approc7e d:un ami ou d:un ennemi. Aimer ses ennemis ne peut doncsignifier #u:on ne doit faire aucune différence entre eu- et les amis Q ce précepte ne sem$le

difficile! impossi$le m"me ) prati#uer! #ue parce #u:on croit faussement #u:il prescrit de leur

donner la m"me place dans le coeur. Si la pauvreté des langues 7umaines o$lige ) se servir du

m"me mot pour e-primer diverses nuances de sentiments! la raison doit en faire la différence

selon les cas.

Aimer ses ennemis! ce n:est donc point avoir pour eu- une affection #ui n:est pas dans la

nature! car le contact d:un ennemi fait $attre le coeur d:une tout autre mani&re #ue celui d:un

ami Q c:est n:avoir contre eu- ni 7aine! ni rancune! ni désir de vengeance Q c:est leur pardonner

sans arrière&pensée et sans condition le mal #u:ils nous font Q c:est n:apporter aucun o$stacle )

la réconciliation Q c:est leur sou7aiter du $ien au lieu de leur sou7aiter du mal Q c:est se ré%ouir au lieu de s:affliger du $ien #ui leur arrive Q c:est leur tendre une main secoura$le en cas de

/>/



$esoin Q c:est s:a$stenir en paroles et en actions de tout ce #ui peut leur nuire Q c:est enfin leur

rendre en tout le $ien pour le mal! sans intention de les #umilier. Buicon#ue fait cela remplit

les conditions du commandement ' Aime vos ennemis.

4. Aimer ses ennemis! est un non@sens pour l:incrédule Q celui pour #ui la vie présente est toutne voit dans son ennemi #u:un "tre nuisi$le trou$lant son repos! et dont il croit #ue la mort

seule peut le dé$arrasser Q de l) le désir de la vengeance Q il n:a aucun intér"t ) pardonner! si ce

n:est pour satisfaire son orgueil au- yeu- du monde Q pardonner m"me! dans certains cas! lui

sem$le une fai$lesse indigne de lui Q s:il ne se venge pas! il n:en conserve pas moins de la

rancune et un secret désir du mal.

9our le croyant! mais pour le spirite surtout! la mani&re de voir est tout autre! parce #u:il porte

ses regards sur le passé et sur l:avenir! entre les#uels la vie présente n:est #u:un point Q il sait

#ue! par la destination m"me de la terre! il doit s:attendre ) y trouver des 7ommes méc7ants et

pervers Q #ue les méc7ancetés au-#uelles il est en $utte font partie des épreuves #u:il doit

su$ir! et le point de vue élevé o il se place lui rend les vicissitudes moins am&res! #u:ellesviennent des 7ommes ou des c7oses Q s'il ne murmure pas contre les épreuves, il ne doit pas

murmurer contre ceu+ qui en sont les instruments ; si! au lieu de se plaindre! il remercie *ieu

de l:éprouver! il doit remercier la main qui lui fournit l :occasion de montrer sa patience et sa

résignation. ette pensée le dispose naturellement au pardon Q il sent en outre #ue plus il est

généreu-! plus il grandit ) ses propres yeu- et se trouve 7ors de l:atteinte des traits

malveillants de son ennemi.

L:7omme #ui occupe un rang élevé dans le monde ne se croit pas offensé par les insultes de

celui #u:il regarde comme son inférieur Q ainsi en est@il de celui #ui s:él&ve dans le monde

moral au@dessus de l:7umanité matérielle Q il comprend #ue la 7aine et la rancune l:aviliraient

et l:a$aisseraient Q or! pour "tre supérieur ) son adversaire! il faut #u:il ait l:Rme plus grande!

plus no$le! plus généreuse.

LES ENNEMIS DESINCARNES

11

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1/.9aragrap7e 8 et ;

/>3



O-8ECTI/

Eclairer les participants sur les consé#uences de l’animosité apr&s la mort ! $ien comme

l’importance et la nécessité d’indulgence envers les ennemis Q les incitant ) o$server le précepte de (ésus Q ‘ aimeQ vos ennemis ’.

CONCLUSION

La 7aine suit le tom$eau . L’ennemi désincarné ! cependant est #uel#u’un #ue nous avons

offensé dans une vie antérieure et #ui au%ourd’7ui nous atteint pour le nécessaire réa%ustement

. *ans le précepte de (ésus Q ‘aimeQ vos ennemis’ ! nous retrouvons le c7emin pour la

réconciliation avec l’adversaire .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E , et 1

!. Y a t il ;es ?r:at<res ;:Jinitivement ;estin:es a< mal G

on ! toute méc7anceté est passag&re .eendant il arrivera un moment pendant le#uel la créature

mauvaise reconnatra ses erreurs et reprendra le c7emin du $ien

‘MN la méc7anceté n:est point l:état permanent des 7ommes Q elle tient ) une imperfection

momentanée .’

/>4



%. La mort ;e l’ennemi no<s ;:livre6t6elle ;e sa pr:sen?e G

Elle nous délivre ) peine de sa présence matérielle ! car ! m"me désincarné! il peut continuer )

nous poursuivre de sa 7aine .

Ainsi comme l’amour unit les esprits ! la Baine a<ssi les maintient li:s ! m"me apr&s la mort .

'. 4<elle est la r:elle ?ons:<en?e ;e la vengean?e G

Lier encore plus le $ourreau et la victime ! par les liens de 7aine ! %us#u’) ce #u’ils s’a%ustent par

les lois divines #ui sont le pardon et la fraternité .

La vengeance fortifie la 7aine! perpétuant l’animosité durant de nom$reuses incarnations .

Eteindre la 7aine par le versement du sang de l’ennemi est radicalement fau- ! car le sangalimente la 7aie ! m"me au del) du tom$eau .

). Comment ;evons no<s agir po<r :viter la malveillan?e et l’animosit: per;<rer aprFsla mort G

?$servant le précepte de (ésus ! d’aimer nos ennemis ! procédant envers eu- avec la m"me

pro$ité #ue nous voudrions #u’ils utilisent envers nous .

‘M N Il n:est pas de coeur si pervers #ui ne soit touc7é des $ons procédés! m"me ) son insu Q par les $ons procédés! on Pte du moins tout préte-te de représailles Q d:un ennemi! on peut se faire un

ami avant et apr&s sa mort. 9ar les mauvais procédés on l:irrite! et c :est alors qu:il sert lui&m-me

d :instrument / la justice de ieu pour punir celui qui n:a pas pardonné?.

,. 4<elle ?ons:<en?e no<s apporte le Jait ;’alimenter ;e la Baine ?ontre notreennemi G

La 7aine #ue nous nourrissons envers notre ennemi provo#ue c7e lui un sentiment d’égalintensité contre nous ! se constituant en instrument #ue *ieu utilise pour éclairer celui #ui ne

pardonne pas .

ous devons nous réconcilier le plus tPt possi$le avec notre adversaire ! pour #ue les

discordes ne se perpétuent pas dans des e-istences futures .

1. Comment se maniJeste l’a?tion ;es ennemis ;:sin?arn:s G

Ils agissent sur notre esprit ! profitant de nos fai$lesses et rendant possi$le divers types

d’o$sessions et de su$%ugations .

/>8



L’o$sesseur et l’o$sidié sont #uasiment tou%ours des victimes d’une vengeance ! dont le motif

se rencontre dans une e-istence antérieure ! en raison de leurs mauvais procédés . ’est la

cause de la ma%orité des souffrances #ue l’7omme e-périmente .

2. Comment se li:rer ;e l’a?tion no?ive ;es ennemis ;:sin?arn:s G

9ar la réforme Intérieure ! ) la lumi&re de l’Evangile! ) travers la prati#ue du pardon et de la

c7arité ! dans sa plus ample acceptation .

L’Evangile est l’école $énite de la régénération pour toutes nos fautes .es attitudes !en

de7ors d’éviter de prati#uer le mal contre nous ! nos reconduit au c7emin du $ien .



AIMEZ VOS ENNEMIS.



Les ennemis ;:sin?arn:s.

/>;



8. Le spirite a encore d:autres motifs d:indulgence envers ses ennemis. Il sait d:a$ord #ue la

méc7anceté n:est point l:état permanent des 7ommes Q #u:elle tient ) une imperfection

momentanée! et #ue! de m"me #ue l:enfant se corrige de ses défauts! l:7omme méc7ant reconnatra

un %our ses torts! et deviendra $on.

Il sait encore #ue la mort ne le délivre #ue de la présence matérielle de son ennemi! mais #uecelui@ci peut le poursuivre de sa 7aine! m"me apr&s avoir #uitté la terre Q #u:ainsi la vengeance

man#ue son $ut Q #u:elle a au contraire pour effet de produire une irritation plus grande #ui peut se

continuer d:une e-istence ) l:autre. Il appartenait au spiritisme de prouver! par l:e-périence et la loi

#ui régit les rapports du monde visi$le et du monde invisi$le! #ue l:e-pression ' $teindre la #aine

dans le sang ! est radicalement fausse! et #ue ce #ui est vrai! c:est #ue le sang entretient la 7aine

m"me au@del) de la tom$e Q de donner! par consé#uent! une raison d:"tre effective et une utilité

prati#ue au pardon! et ) la su$lime ma-ime du 7rist ' =ime* vos ennemis. Il n:est pas de coeur si

pervers #ui ne soit touc7é des $ons procédés! m"me ) son insu Q par les $ons procédés! on Pte du

moins tout préte-te de représailles Q d:un ennemi! on peut se faire un ami avant et apr&s sa mort.

9ar les mauvais procédés on l:irrite! et c :est alors qu:il sert lui&m-me d :instrument / la justice de

ieu pour punir celui qui n:a pas pardonné.

;. ?n peut donc avoir des ennemis parmi les incarnés et parmi les désincarnés Q les ennemis du

monde invisi$le manifestent leur malveillance par les o$sessions et les su$%ugations au-#uelles

tant de gens sont en $utte! et #ui sont une variété dans les épreuves de la vie Q ces épreuves!

comme les autres! aident ) l:avancement et doivent "tre acceptées avec résignation! et comme

consé#uence de la nature inférieure du glo$e terrestre Q s:il n:y avait pas des 7ommes mauvais sur

la terre! il n:y aurait pas d:Esprits mauvais autour de la terre. Si donc on doit avoir de l:indulgence

et de la $ienveillance pour des ennemis incarnés! on doit en avoir également pour ceu- #ui sont

désincarnés.

(adis on sacrifiait des victimes sanglantes pour apaiser les dieu- infernau-! #ui n:étaient autres #ue

les Esprits méc7ants. Au- dieu- infernau- ont succédé les démons! #ui sont la m"me c7ose. Lespiritisme vient prouver #ue ces démons ne sont autres #ue les Rmes des 7ommes pervers #ui n:ont

point encore dépouillé les instincts matériels Q qu:on ne les apaise que par le sacrifice de sa #aine,

c:est&/&dire par la c#arité ; #ue la c7arité n:a pas seulement pour effet de les emp"c7er de faire le

mal! mais de les ramener dans la voie du $ien! et de contri$uer ) leur salut. :est ainsi #ue la

ma-ime ' =ime* vos ennemis, n:est point circonscrite au cercle étroit de la terre et de la vie

présente! mais #u:elle rendre dans la grande loi de la solidarité et de la fraternité universelles.

SI 4UEL4U+UN *OUS A /RA##E SUR LA 8OUE DROITE#RESENTE76LUI ENCORE L+AUTRE

12SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1/.9aragrap7e < et =.

/><



O-8ECTI/

2ontrer au- participants ce #ue (ésus nous enseigne ) travers le précepte ‘si #uel#u:un vous a

frappé sur la %oue droite présente@lui encore l:autre’. Eclairer aussi de #uelle fa,on la foi dans

la vie future nous encourage ) supporter les insultes sans les retourner .

CONCLUSION

?ffrir l’autre face et ne pas retourner les offenses re,ues Q c’est li$érer aussi $ien l’agresseur

#ue nous m"mes ! du désir de vengeance .

Buand plus importante est notre foi dans la vie future ! encore plus nous nous élevons par la

pensée au dessus des c7oses matérielles et $ien moins les c7oses de la 5erre nous atteignent et

nous $lessent .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E 2 et 3

!. La loi ;e Moises stip<le6t6elle l’Bomme le par;on G

on! sa loi destinée au- esprits encore arriérés et endurcis! stimulait la vengeance avec le cél&$re

précepte ‘ Cil pour Cil ! dent pour dent ’ .

2oises MN donnait ) l’offensé le droit de tirer vengeance personnellement et dans la proportion de

l’offense re,ue .

/>=



%. 4<els no<vea<K enseignements 8:s<s a6t6il amen: l’&<manit: G

Il ! nous enseigna par son propre e-emple ! la mansuétude ! la générosité! la tolérance! la patience! et le

pardon .

‘ Si #uel#u:un vous a frappé sur la %oue droite! présente@lui encore l:autre ’ .

‘ Si #uel#u:un veut plaider contre vous pour prendre votre ro$e! a$andonne@lui encore votre manteau

’

‘ Si #uel#u:un veut vous contraindre de faire mille pas avec lui! faites@en encore deu- mille’.

'. Comment= Bait<ellement r:agissent ;e nos o<rs les personnes = <an; elles reoivent<ne oJJense G

Avec l’esprit de vengeance ! rétri$uant une in%ure contre une autre ! une offense contre une autre !croyant #u’agissant ainsi elle ! ils proc&dent avec %ustice .

La %ustice de *ieu se dispense de notre concours Q par la loi de cause ) effet ! le malfaiteur aura contre

lui les effets du mal #u’il aura prati#uer .

). #o<r<oi l’org<eille<K = le pr:?epte ;e 8:s<s parat ;e la l?Bet: G

9arce #ue sa vision ne dépasse pas le présent et #u’il croit #u’il y a plus de courage ) se venger #u’)

supporter une insulte .

La foi en la vie future! pla#ue l’orgueil et la vanité ! rendant moins difficile de prati#uer le précepte

d’aimer son proc7ain en rétri$uant le mal par le $ien .

Seulement la foi en la vie future et en la %ustice de *ieu! #ui ne laisse %amais le mal impuni! peut seule

donner la force de supporter patiemment les atteintes portées ) nos intér"ts et ) notre amour@propre .

,. Devons no<s s<ivre a< pie; ;e la lettre ?e pr:?epte = ne r:sistant pas = ni ne no<s;:Jen;ant ;< mal <i no<s ait Jait G

ertainement pas ! comme vous save ! (ésus avait pour 7a$itude de parler dans un langage figuré et par para$oles . ependant s’il en avait été ainsi !*ieu ne nous aurait pas donner l’instinct de

conservation ! #ui nous porte ) éviter les danger et nos protéger des agressions .

Si nous laissions le c7amp li$re au- mauvais ! $ien rapidement tous les $ons seraient leurs victimes .

1. 4<el est ;on? le v:ritale sens ;e ?et enseignement G

(ésus a voulu avec ses paroles ! condamner toutes les formes de vengeance ! nous enseignant ) payer le

mal par le $ien .

/>>



2ieu- vaut "tre trompé #ue trompeur! "tre ruiné #ue de ruiner les autres . 2eilleure gloire advient

d’"tre offensé #ue d’"tre l’offenseur ! de supporter patiemment une in%ustice #ue d’en prati#uer une .

2. Comment po<vons no<s otenir les Jor?es po<r prati<er le par;on = enseign: par8:s<s G

7erc7ant ) nous élever tou%ours par la pensée ! au dessus de la vie matérielle ! car ainsi nous

souffrirons $eaucoup moins contre le mal prati#uer envers nous et avec plus de félicité ! nous

pardonnerons .

L’étude de l’Evangile de (ésus et la pri&re nous aident ) trouver la force nécessaire pour la prati#ue

su$lime de rétri$uer le mal pour le $ien .



AIMEZ VOS ENNEMIS.



300



Si <el<+<n vo<s a Jrapp: s<r la o<e ;roite= pr:senteQ6l<i en?ore l+a<tre.

<. Dous ave appris #u:il a été dit ' oeil pour oeil! et dent pour dent. @ Et moi %e vous dis de ne

point résister au mal #ue l:on veut vous faire Q mais si quelqu:un vous a frappé sur la joue

droite, présente*&lui encore l :autre Q @ et si #uel#u:un veut plaider contre vous pour prendre

votre ro$e! a$andonne@lui encore votre manteau Q @ et si #uel#u:un veut vous contraindre defaire mille pas avec lui! faites@en encore deu- mille. @ *onne ) celui #ui vous demande! et ne

re%ete point celui #ui veut emprunter de vous. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. de 3= ) 4/.N

=. Les pré%ugés du monde! sur ce #ue l:on est convenu d:appeler le point d:7onneur! donnent

cette suscepti$ilité om$rageuse! née de l:orgueil et de l:e-altation de la personnalité! #ui porte

l:7omme ) rendre in%ure pour in%ure! $lessure pour $lessure! ce #ui sem$le la %ustice pour celui

dont le sens moral ne s:él&ve pas au@dessus des passions terrestres Q c:est pour#uoi la loi

mosaG#ue disait ' oeil pour oeil! dent pour dent! loi en 7armonie avec le temps o vivait

2oGse. 7rist est venu #ui a dit ' ende le $ien pour le mal. Il dit de plus ' Ye résiste point

au mal #u:on veut vous faire Q si l'on vous frappe sur une joue, tende* l'autre.W A l:orgueilleu-!

cette ma-ime sem$le une lRc7eté! car il ne comprend pas #u:il y ait plus de courage )supporter une insulte #u:) se venger! et cela tou%ours par cette cause #ui fait #ue sa vue ne se

porte pas au@del) du présent. Faut@il! cependant! prendre cette ma-ime ) la lettre on! pas

plus #ue celle #ui dit d:arrac7er son oeil! s:il est une occasion de scandale Q poussée dans

toutes ses consé#uences! ce serait condamner toute répression! m"me légale! et laisser le

c7amp li$re au- méc7ants en leur Ptant toute crainte Q si l:on n:opposait un frein ) leurs

agressions! $ientPt tous les $ons seraient leurs victimes. L:instinct m"me de conservation! #ui

est une loi de nature! dit #u:il ne faut pas tendre $énévolement le cou ) l:assassin. 9ar ces

paroles (ésus n:a donc point interdit la défense! mais condamné la vengeance. En disant de

tendre une %oue #uand l:autre est frappée! c:est dire! sous une autre forme! #u:il ne faut pas

rendre le mal pour le mal Q #ue l:7omme doit accepter avec 7umilité tout ce #ui tend )

ra$aisser son orgueil Q #u:il est plus glorieu- pour lui d:"tre frappé #ue de frapper! de supporter

patiemment une in%ustice #ue d:en commettre une lui@m"me Q #u:il vaut mieu- "tre trompé #ue

trompeur! "tre ruiné #ue de ruiner les autres. :est en m"me temps la condamnation du duel!

#ui n:est autre #u:une manifestation de l:orgueil. La foi en la vie future et en la %ustice de *ieu!

#ui ne laisse %amais le mal impuni! peut seule donner la force de supporter patiemment les

atteintes portées ) nos intér"ts et ) notre amour@propre Q c:est pour#uoi nous disons sans

cesse ' 9orte vos regards en avant Q plus vous vous él&vere par la pensée au@dessus de la vie

matérielle! moins vous sere froissés par les c7oses de la terre.

LA *EN0EANCE13

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1/.9aragrap7e >

301



O-8ECTI/

Eclairer en #uoi consiste la vengeance ! #uelles en sont les consé#uences pour celui #ui se

venge et comment nous devons agir pour nous li$érer de ce sentiment .

CONCLUSION

La vengeance ! fruit de retard moral de l’7omme ! est condamna$le ! car il consiste dans la

manifestation d’un cCur rancunier . e sentiment ! contraire ) la loi de *ieu ! cessera

d’e-ister sur 5erre #uand l’7omme utilisera les recours de l’Evangile et de la pri&re !

s’effor,ant par pardonner les offenses re,ues .

O-SER*ATION




!. En <oi ?onsiste la vengean?e G

’est une manifestation de désamour! découlant d’un état de retard moral dans le#uel se

trouvent les 7ommes . La vengeance est un indice certain de l:état arriéré des 7ommes #ui s:y

livrent et des Esprits #ui peuvent encore l:inspirer .

30/



La vengeance est une derni&re épave a$andonnée par les moeurs $ar$ares #ui tendent )

s:effacer du milieu des 7ommes.

La vengeance est une inspiration d:autant plus funeste #ue la fausseté et la $assesse sont ses

compagnes assidues .

%. #o<r<oi la vengean?e est6elle ?on;amnale G

9arce #ue elle est la manifestation d’un cCur ressenti par la 7aine et #ui garde rancCur de son

proc7ain ! elle devient contraire ) la Loi de *ieu #ui est toute d’amour .

(ésus nous conseilla de pardonner septante fois sept fois ! prescrivant aussi #ue nous devons

aimer notre ennemi .La vengeance est la négation de ces enseignements .

'. La vengean?e ne serait6elle pas <ne Jorme ;’appli?ation ;e la <sti?e G

on ! celui #ui fait %ustice avec ses propres mains sera rattrapé par cette m"me %ustice .

Inspiration funeste dont la fausseté et la $assesse ra$aisse au- mCurs $ar$ares . Faire %ustice

revient uni#uement ) *ieu .

La %ustice divine dispose de recours #ui dispensent notre action .

). Comment 8:s<s r:pro<va6t6il la <sti?e G

ous conseillant de pardonner et d’aimer nos ennemis et de faire le $ien ) tous

indistinctement .

elui #ui pardonne est $ien vu au- yeu- de *ieu et devient pour ceci méritoire aussi de son

pardon .

,. Comment ;evons no<s agir si le sentiment ;e vengean?e ;evient pl<s Jort <e le;:sir ;e par;onner G

ous devons engager tous nos efforts pour développer les sentiments de fraternité et de

tolérance ! c7erc7ant dans l’Evangile et dans la pri&re l’appui et l’inspiration pour nous li$érer

du désir de vengeance .

La no$lesse d’Rme! dont la principale caractéristi#ue est de pardonner indistinctement les

offenses! est une con#u"te de grands efforts .

303



1. 4<elle est la ?ons:<en?e ;e la vengean?e po<r <i la prati<e G

elui #ui se venge ! en de7ors d’augmenter son dé$it _armi#ue envers la %ustice divine !dé$it

_armi#ue #u’il devra réé#uili$rer ! laisse l’opportunité de se régénérer ) travers le pardon )

son agresseur ! dont il devra imman#ua$lement se réconcilier un %our ou dans une future

réincarnation .

Le vengeur est #uel#u’un #ui porte un fardeau lourd de douleurs ! dont il ne se li$&rera #ue

lors#u’il initiera la prati#ue du pardon et rectifiera son dé$it _armi#ue .



AIMEZ VOS ENNEMIS.




304



La vengean?e.

>. La vengeance est une derni&re épave a$andonnée par les moeurs $ar$ares #ui tendent )

s:effacer du milieu des 7ommes. Elle est! avec le duel! un des derniers vestiges de ces moeurs

sauvages sous les#uelles se dé$attait l:7umanité dans le commencement de l:&re c7rétienne.:est pour#uoi la vengeance est un indice certain de l:état arriéré des 7ommes #ui s:y livrent et

des Esprits #ui peuvent encore l:inspirer. *onc! mes amis! ce sentiment ne doit %amais faire

vi$rer le coeur de #uicon#ue se dit et s:affirme spirite. Se venger! est! vous le save! tellement

contraire ) cette prescription du 7rist ' Y9ardonne ) vos ennemis W #ue celui #ui se refuse )

pardonner! non seulement n:est pas spirite! mais il n:est pas m"me c7rétien. La vengeance est

une inspiration d:autant plus funeste #ue la fausseté et la $assesse sont ses compagnes

assidues Q en effet! celui #ui s:a$andonne ) cette fatale et aveugle passion ne se venge pres#ue

%amais ) ciel ouvert. Buand il est le plus fort! il fond comme une $"te fauve sur celui #u:il

appelle son ennemi! lors#ue la vue de celui@ci vient enflammer sa passion! sa col&re et sa

7aine. 2ais le plus souvent il rev"t une apparence 7ypocrite! en dissimulant au plus profond

de son coeur les mauvais sentiments #ui l:animent Q il prend des c7emins détournés! il suitdans l:om$re son ennemi sans défiance et attend le moment propice pour le frapper sans

danger Q il se cac7e de lui tout en l:épiant sans cesse Q il lui tend des pi&ges odieu- et s&me )

l:occasion le poison dans sa coupe. Buand sa 7aine ne va pas %us#u:) ces e-trémités! il

l:atta#ue alors dans son 7onneur et dans ses affections Q il ne recule pas devant la calomnie! et

ses insinuations perfides! 7a$ilement semées ) tous les vents! vont grossissant en c7emin.

Aussi! lors#ue celui #u:il poursuit se présente dans les milieu- o son souffle empoisonné a

passé! il est étonné de trouver des visages froids o il rencontrait autrefois des visages amis et

$ienveillants Q il est stupéfait #uand des mains #ui rec7erc7aient la sienne se refusent ) la

serrer maintenant Q enfin il est anéanti #uand ses amis les plus c7ers et ses proc7es se

détournent et s:enfuient de lui. A7 le lRc7e #ui se venge ainsi est cent fois plus coupa$le #ue

celui #ui va droit ) son ennemi et l:insulte ) visage découvert.

Arri&re donc ces coutumes sauvages Arri&re ces moeurs d:un autre temps 5out spirite #ui

prétendrait au%ourd:7ui avoir encore le droit de se venger serait indigne de figurer plus

longtemps dans la p7alange #ui a pris pour devise ' 9ors la c#arité, pas de salut @ 2ais non!

%e ne saurais m:arr"ter ) une telle idée #u:un mem$re de la grande famille spirite puisse %amais

) l:avenir céder ) l:impulsion de la vengeance autrement #ue pour pardonner. M(+LES

?LIDIE. 9aris! 1=;/.N

LA &AINE

15

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1/.9aragrap7e 10

308



O-8ECTI/

Eclairer #uant ) l’origine de la 7aine et son effet maléfi#ue pour celui #ui 7ait ! aussi comme

d’indi#uer le c7emin et les moyens de l’éliminer du cCur de l’7omme ! sensi$ilisant les

participant pour la nécessité de c7acun de la vaincre ) l’intérieur de lui .

CONCLUSION

La 7aine est le fruit de la condition inférieure dans la#uelle se trouve l’7omme .aGr est se

$lesser soi m"me .’est un mal #ui atteint directement celui #ui 7ait .

ous devons la vaincre ) l’intérieur de nous m"me! pour %ouir de la vérita$le félicité ! dont le

c7emin est l’e-emple de (ésus !contenu dans l’Evangile.

O-SER*ATION





!. D’o< provient la Baine G

30;



*e la condition inférieure dans la#uelle se trouve l’7omme ! dont l’orgueil parle tr&s 7aut ! lui

emp"c7ant de voir ! dans celui #ui lui inspire de la 7aine ! #uel#u’un #ui a $esoin de son pardon ! de sa

compré7ension et de sa coopération .

La 7aine est le germe #ui a été suffo#ué et détourné pour un cCur sans Evangile .

Seulement la prati#ue de l’Evangile de l’7omme spirituel ! pourra conduire les créatures ) un plan

supérieur de compré7ension .

%. 4<elle est la prin?ipale vi?time ;e la Baine G

elui #ui alimente ce sentiment ! vu #ue le c7emin pour con#uérir la félicité passe ! o$ligatoirement

par son proc7ain ! #ue nous devons aimer inconditionnellement ! et non pas 7aGr .

‘ Aime vous les uns les autres et soye 7eureu- ’.

'. #o<r<oi ;evons no<s aimer ave? pl<s ;’intensit: =?e<K <i no<s inspirent in;iJJ:ren?e=Baine o< m:pris G

9arce #ue ce sont ceu- #ui ont le plus $esoin de notre compré7ension ! en de7ors de constituer la main

#ui nous donne le désir de démontrer notre patience et résignation .

Le fr&re #ui nous inspire le sentiment de 7aine constitue le moyen et l’opportunité #ue *ieu nous

donne pour nous régénérer du mal #ue nous avons fait .

4. 4<el est le t>pe le pl<s parJait <e Die< ait oJJert l+Bomme po<r l<i servir ;e g<i;e et;e mo;Fle G

(ésus . Il se livra au sacrifice de sa propre vie pour laisser son témoignage d’amour envers nous tous

sans e-ception et nous rac7eter par le pardon .

(ésus est l’e-emple le plus parfait #ue *ieu ait donné ) l:7omme ! le type de la perfection morale )

la#uelle peut prétendre l:7umanité sur la terre.

*ieu nous l:offre comme le plus parfait mod&le! et la doctrine #u:il a enseignée est la plus pure

e-pression de sa loi! parce #u:il était animé de l:esprit divin! et l:"tre le plus pur #ui ait paru sur la terre.

,. #o<r<oi aimer ?e<K <i no<s o<tragent et pers:?<tent = mme si ?ela est p:nile G

9arce #u’ainsi faisant ! nous démontrons notre supériorité morale en relation avec eu- ! les incitant )

suivre notre e-emple .’est ainsi #ue nous suivons la le,on du 2atre ! #ui nous demande de rétri$uer

le mal pour le $ien .

Si vous les 7aGsse comme ils vous 7aGssent! vous ne vale pas mieu- #u:eu- .

Le $ien est l’uni#ue dissolvant du mal .

30<



1. 4<’est ?e <i arrive ?e<K <i violent la loi ;’amo<r G

Ils souffriront les rectifications nécessaires ! ) travers de dures épreuves restauratrices ! parce

#u’ils se punissent pour eu- m"mes par eu- m"mes dans cette e-istence ou la proc7aine ou

les proc7aines .5ous ceu- #ui violent la loi de l’amour devront recommencer les le,onsinitiantes .

L’7armonie #ui préside les lois de *ieu impose #ue la violation de l’une d’elles doit "tre ré

7armoniser par la rectification de l’erreur commise . ’est ainsi #ue *ieu impulsionne notre

progr&s .

2. 4<’arrivera6t6il si no<s arrivons vain?re la Baine l’int:rie<r ;e no<s G

e pourrons $énéficier de la vérita$le félicité ! seulement ceu- #ui se seront a%ustés ) la loi

d’aimer son proc7ain! pr"c7er par (ésus.

‘L:amour rapproc7e de *ieu! et #ue la 7aine en éloigne.’



30=



AIMEZ VOS ENNEMIS.




La Baine.

10. Aime@vous les uns les autres! et vous sere 7eureu-. 9rene surtout ) tRc7e d:aimer ceu-

#ui vous inspirent de l:indifférence! de la 7aine et du mépris. Le 7rist! dont vous deve faire

votre mod&le! vous a donné l:e-emple de ce dévouement Q missionnaire d:amour! il a aimé

%us#u:) donner son sang et sa vie. Le sacrifice #ui vous o$lige ) aimer ceu- #ui vous outragent

et vous persécutent est péni$le Q mais c:est précisément ce #ui vous rend supérieurs ) eu- Q si

vous les 7aGsse comme ils vous 7aGssent! vous ne vale pas mieu- #u:eu- Q c:est l:7ostie sans

tac7e offerte ) *ieu sur l:autel de vos coeurs! 7ostie d:agréa$le odeur! dont les parfums

montent %us#u:) lui. Buoi#ue la loi d:amour veuille #ue l:on aime indistinctement tous ses

fr&res! elle ne cuirasse pas le coeur contre les mauvais procédés Q c:est au contraire l:épreuve la

plus péni$le! %e le sais! puis#ue pendant ma derni&re e-istence terrestre %:ai éprouvé cette

torture Q mais *ieu est l)! et il punit dans cette vie et dans l:autre ceu- #ui faillissent ) la loi

d:amour. :ou$lie pas! mes c7ers enfants! #ue l:amour rapproc7e de *ieu! et #ue la 7aine en

éloigne. MFEEL?. Hordeau-! 1=;1.N

/AIRE LE -IEN SANS OSTENTATION

2

SOURCE ORI0INELLE

30>



Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 1 !/ et 3.

O-8ECTI/

Stimuler les participants ) réfléc7ir autour de l’o$ligation d’aider son proc7ain ! re7aussant

les attitudes #ue nous devons éviter et celles #ue nous devons cultiver ! en prati#uant le $ien .

CONCLUSION

Faire le $ien est notre devoir ) nous tous .*onc ! il n’y pas de raison pour c7erc7er des

applaudissements pour nos actes . Le vérita$le $ien se produit en silence en toute 7umilité et

discrétion et simplicité ! produisant ) celui ou celle #ui le prati#ue un grande satisfaction

intérieure .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ! = % et '.

310



!. 4<e signiJient les paroles ;e 8:s<s $"‘4<e la main ga<?Be ne sa?Be pas ?e <e

;onne la main ;roite’

Bue nous devons faire le $ien par la satisfaction d’aider le fr&re nécessiteu- ! et non comme

moyen d’appeler l’attention .

9rene garde de ne pas faire vos $onnes oeuvres devant les 7ommes pour en "tre regardés

Bue la main gauc7e ne sac7e pas ce #ue donne la main droite! est une figure #ui caractérise

admira$lement la $ienfaisance modeste .

%. #o<r<oi 8:s<s aJJirme6t6il <e ?e<K <i Jont para;e ;e la ?Barit: prati<:e ont;: re< le<r r:?ompense G

9arce #ue s’ils agissent ainsi ils le font par un mouvement d’orgueil et de vanité ! afin de

mériter les éloges des personnes . Etant ainsi leur procédé ! la reconnaissance pu$li#ue leur

satisfait donc ! parce #ue leur orgueil est satisfait .

Buand vous donnere l:aumPne! ne faites point sonner la trompette devant vous .

La prati#ue du $ien avec ostentation est la démonstration réelle d’un signe d’infériorité .

'. Comment ;evons no<s agir po<r ai;er notre pro?Bain G

Aidant notre fr&re discr&tement ! en secret ! prenant soin d’occulter notre geste et rendant

grRce ) *ieu par l’opportunité #u’il nous conc&de ) prati#uer la c7arité .

*ans la prati#ue de la c7arité ! le plus grand $énéficié n’est pas celui #ui re,oit ! mais celui

#ui prati#ue .

). Le ien Jait ave? ostentation r:<ssit6il ai;er le n:?essite<K G

2atériellement $ien sUr #ue si ! moralement cela cause plus de mal #ue de $ien ! une fois #ue

le $énéficié sent encore plus la carence de la solidarité #uand nous l’7umilions avec notre aide

$ruyante .

311



La vraie c7arité! au contraire! est délicate et ingénieuse ) dissimuler le $ienfait! ) éviter

%us#u:au- moindres apparences $lessantes! car tout froissement moral a%oute ) la souffrance

#ui nat du $esoin Q elle sait trouver des paroles douces et affa$les #ui mettent l:o$ligé ) son

aise en face du $ienfaiteur . La prati#ue de la c7arité ! étant un devoir pour tous ! dispensera

n’importe #uel acte de reconnaissance ou de récompense .

,. Comment 8:s<s no<s enseigne Jaire le ien sans ostentation G

épondant immédiatement ) la suppli#ue du lépreu- ! le soignant et lui recommandant #u’il

garde le silence sur le fait produit .

A$stiens toi de parler de ceci ) #ui #ue ce soit .

1. Si le ien ;oit tre o??<lte = po<r<oi 8:s<s envo>a6t6il l’eK l:pre<K se pr:sentera<K sa?er;o?es G

9our #ue dans la coutume de l’épo#ue !il puisse "tre nouvellement enregistré de la liste des

vivants !retournant pour la convivialité de la famille et de la société .

(ésus en de7ors de répondre ) l’appel du malade ! l’a soigné se préoccupant de le réintégrer

dans la vie familiale et sociale !des#uelles il avait été $anni en raison de sa maladie et de son

infirmité .



31/



CHAPITRE /III-

2UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE 2UE DONNEVOTRE MAIN DROITE.

8aire le bien sans ostentation. ) Les in"ortunes cachées. ) 3enier de laveuve. ) *onvier les pauvres et les estropiés. bliger sans espoir de retour.) Instructions des Esprits $ La charité matérielle et la charité morale. ) La

bien"aisance. ) La pitié. ) Les orphelins. ) ien"aits payés par l'ingratitude. )ien"aisance e#clusive.

/aire le ien sans ostentation.

1. 9rene garde de ne pas faire vos $onnes oeuvres devant les 7ommes pour en "tre regardés!

autrement vous n:en recevre point la récompense de votre 9&re #ui est dans les cieu-. @ Lors

donc #ue vous donnere l:aumPne! ne faites point sonner la trompette devant vous! comme

font les 7ypocrites dans les synagogues et dans les rues pour "tre 7onorés des 7ommes. (e

vous dis! en vérité! ils ont re,u leur récompense. @ 2ais lorsque vous faites l :aum5ne, que

votre main gauc#e ne sac#e pas ce que fait votre main droite ; & afin #ue l:aumPne soit dans le

secret Q et votre 9&re! #ui voit ce #ui se passe dans le secret! vous en rendra la récompense.

MSaint 2att7ieu! c7. DI! v. de 1 ) 4.N

/. (ésus étant descendu de la montagne! une grande foule de peuple le suivit Q @ et en m"me

temps un lépreu- vint ) lui et l:adora en lui disant ' Seigneur! si vous voule! vous pouve me

guérir. @ (ésus étendant la main! le touc7a et lui dit ' (e le veu-! soye guéri Q et ) l:instant la

l&pre fut guérie. @ Alors (ésus lui dit ' Aarde*&vous bien de parler de ceci / personne ; maisalle vous montrer aupr"tres! et offre le don prescrit par 2oGse! afin #ue cela leur serve de

témoignage. MSaint 2att7ieu! c7. DIII! v. de 1 ) 4.N

3. Faire le $ien sans ostentation est un grand mérite Q cac7er la main #ui donne est encore plus

méritoire Q c:est le signe incontesta$le d:une grande supériorité morale ' car pour voir les

c7oses de plus 7aut #ue le vulgaire! il faut faire a$straction de la vie présente et s:identifier

avec la vie future Q il faut! en un mot! se placer au@dessus de l:7umanité pour renoncer ) la

satisfaction #ue procure le témoignage des 7ommes et attendre l:appro$ation de *ieu. elui

#ui prise le suffrage des 7ommes plus #ue celui de *ieu! prouve #u:il a plus de foi dans les

7ommes #u:en *ieu! et #ue la vie présente est plus pour lui #ue la vie future! ou m"me #u:il ne

croit pas ) la vie future Q s:il dit le contraire! il agit comme s:il ne croyait pas ) ce #u:il dit.

om$ien y en a@t@il #ui n:o$ligent #u:avec l:espoir #ue l:o$ligé ira crier le $ienfait sur les

toits Q #ui! au grand %our! donneront une grosse somme! et dans l:om$re ne donneraient pas une

pi&ce de monnaie :est pour#uoi (ésus a dit ' Yeu- #ui font le $ien avec ostentation ont

dé%) re,u leur récompense QW en effet! celui #ui c7erc7e sa glorification sur la terre par le $ien

#u:il fait! s:est dé%) payé lui@m"me Q *ieu ne lui doit plus rien Q il ne lui reste ) recevoir #ue la

punition de son orgueil.

ue la main gauc#e ne sac#e pas ce que donne la main droite, est une figure #ui caractérise

admira$lement la $ienfaisance modeste Q mais s:il y a la modestie réelle! il y a aussi lamodestie %ouée! le simulacre de la modestie Q il y a des gens #ui cac7ent la main #ui donne! en

313



ayant soin d:en laisser passer un $out! regardant si #uel#u:un ne la leur voit pas cac7er.

Indigne parodie des ma-imes du 7rist Si les $ienfaiteurs orgueilleu- sont dépréciés parmi

les 7ommes! #ue sera@ce donc aupr&s de *ieu eu-@l) aussi ont re,u leur récompense sur la

terre. ?n les a vus Q ils sont satisfaits d:avoir été vus ' c:est tout ce #u:ils auront.

Buelle sera donc la récompense de celui #ui fait peser ses $ienfaits sur l:o$ligé! #ui lui imposeen #uel#ue sorte des témoignages de reconnaissance! lui fait sentir sa position en e-altant le

pri- des sacrifices #u:il s:impose pour lui ?7 pour celui@l)! il n:a pas m"me la récompense

terrestre! car il est privé de la douce satisfaction d:entendre $énir son nom! et c:est l) un

premier c7Rtiment de son orgueil Q les larmes #u:il tarit au profit de sa vanité! au lieu de

monter au ciel! sont retom$ées sur le coeur de l:affligé et l:ont ulcéré. Le $ien #u:il fait est sans

profit pour lui! puis#u:il le reproc7e! car tout $ienfait reproc7é est une monnaie altérée et sans

valeur.

L:o$ligeance sans ostentation a un dou$le mérite Q outre la c7arité matérielle! c:est la c7arité

morale Q elle ménage la suscepti$ilité de l:o$ligé Q elle lui fait accepter le $ienfait sans #ue son

amour@propre en souffre! et en sauvegardant sa dignité d:7omme! car tel acceptera un service#ui ne recevrait pas l:aumPne Q or! convertir le service en aumPne par la mani&re dont on le

rend! c:est 7umilier celui #ui le re,oit! et il y a tou%ours orgueil et méc7anceté ) 7umilier

#uel#u:un. La vraie c7arité! au contraire! est délicate et ingénieuse ) dissimuler le $ienfait! )

éviter %us#u:au- moindres apparences $lessantes! car tout froissement moral a%oute ) la

souffrance #ui nat du $esoin Q elle sait trouver des paroles douces et affa$les #ui mettent

l:o$ligé ) son aise en face du $ienfaiteur! tandis #ue la c7arité orgueilleuse l:écrase. Le

su$lime de la vraie générosité! c:est lors#ue le $ienfaiteur! c7angeant de rPle! trouve le moyen

de paratre lui@m"me l:o$ligé vis@)@vis de celui ) #ui il rend service. Doil) ce #ue veulent dire

ces paroles ' Bue la main gauc7e ne sac7e pas ce #ue donne la main droite.

LES IN/ORTUNES OCCULTES

314



2!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 4.

O-8ECTI/

Appeler l’attention des participants sur les nom$reuses infortunes occultes ! #ui ) part les

grandes calamités ! se produisent #uotidiennement ) nos cPtés et nous demande unecolla$oration silencieuse et fraternelle .

CONCLUSION

La vérita$le c7arité va ) la rec7erc7e de l’infortuné pour le soulager ! tout en le faisant avec

respect et silence .

O-SER*ATION




318



LIRE LE #ARA0RA#&E ).

!. #o<r Jaire le ien = ;evons no<s esp:rer <e le n:?essite<K vienne no<s ?Ber?Ber G

on. Si nous voulons prati#uer la vérita$le c7arité ! nous devons secourir notre fr&re en

affliction sans espérer #u’il s’7umilie! en venant ) nous .

es infortunes discr&tes et occultes sont ceu- #ue la vérita$le générosité sait découvrir ! sans

espérer #u’ils attendent une assistance .

%. 4<elles sont les ?ara?t:risti<es ;e la ?Barit: eKpos:es ;ans ?e paragrapBe G

L’7umilité #ui nous porte ) faire le $ien Q la spontanéité Q la discrétion Q le désintér"t Ql’amour

du proc7ain .ME-pli#uer c7a#ue caractéristi#ue N

‘Elle ne leur demande ni leur croyance! ni leur opinion! car pour elle tous les 7ommes sont

fr&res et enfants de *ieu’.

'. Devons no<s ;iv<lg<er les a?tes ;e ?Barit: <e no<s Jaisons G

on ! (ésus nous enseigne ) donner avec la main gauc7e ! de fa,on #ue la main droite ne le

sac7e pas . En d’autres termes Qfaire la c7arité sans ostentation .

La prati#ue de la vérita$le c7arité dispense l’identification du $ienfaiteur et du $énéficié .

). #o<r<oi ;ans l’eKemple ;onn: = est a??ent<: s<r <ne mise simple a<K nivea<Kvestimentaires et ;es gestes G

9arce #ue dans l’e-ercice de la c7arité !nous devons prendre soin pour #ue nos v"tements et

nos gestes ne viennent pas insulter la mis&re ou 7umilier celui #ui re,oit .

La c7arité ne constitue pas seulement dans la donation des $iens matériels Q dispenser des

soins est aussi donner #uel#ue c7ose .

,. 4<elle meille<re r:?ompense po<vons no<s otenir =prati<ant la v:ritale

?Barit: G

31;



La pai- de notre conscience ! découlant de la certitude #ue nous agissons en conformité avec

la loi de *ieu .

Elle ne veut d:autre appro$ation #ue celle de *ieu et de sa conscience.

1. 4<el est le mo;Fle s<ivre ;ans la prati<e ;e la ?Barit: G

(ésus ! dont les enseignements et témoignages sont contenus dans l’Evangile .

(ésus est l’e-emple le plus parfait #ue *ieu ait offert ) l’7omme ! pour lui servir de guide et

de mod&le .



31<



CHAPITRE /III-

2UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE 2UE DONNEVOTRE MAIN DROITE.

Les inJort<nes ?a?B:es.

4. *ans les grandes calamités! la c7arité s:émeut! et l:on voit de généreu- élans pour réparer les désastres Q mais! ) cPté de ces désastres générau-! il y a des milliers de désastres

particuliers #ui passent inaper,us! des gens #ui gisent sur un gra$at sans se plaindre. e sont

ces infortunes discr&tes et cac7ées #ue la vraie générosité sait aller découvrir sans attendre

#u:elles viennent demander assistance.

Buelle est cette femme ) l:air distingué! ) la mise simple #uoi#ue soignée! suivie d:une %eune

fille v"tue aussi modestement Elle entre dans une maison de sordide apparence o elle est

connue sans doute! car ) la porte on la salue avec respect. ? va@t@elle Elle monte %us#u:) la

mansarde ' l) gt une m&re de famille entourée de petits enfants Q ) son arrivée la %oie $rille sur

ces visages amaigris Q c:est #u:elle vient calmer toutes ces douleurs Q elle apporte le nécessaire

assaisonné de douces et consolantes paroles #ui font accepter le $ienfait sans rougir! car cesinfortunés ne sont point des mendiants de profession Q le p&re est ) l:7Ppital! et pendant ce

temps la m&re ne peut suffire au- $esoins. ZrRce ) elle! ces pauvres enfants n:endureront ni le

froid ni la faim Q ils iront ) l:école c7audement v"tus! et le sein de la m&re ne tarira pas pour

les plus petits. S:il en est un de malade parmi eu-! aucun soin matériel ne lui répugnera. *e l)

elle se rend ) l:7ospice pour porter au p&re #uel#ues douceurs et le tran#uilliser sur le sort de

sa famille. Au coin de la rue! l:attend une voiture! vérita$le magasin de tout ce #u:elle porte )

ses protégés #u:elle visite ainsi successivement Q elle ne leur demande ni leur croyance! ni leur

opinion! car pour elle tous les 7ommes sont fr&res et enfants de *ieu. Sa tournée finie! elle se

dit ' (:ai $ien commencé ma %ournée. Buel est son nom o demeure@t@elle ul ne le sait Q

pour les mal7eureu-! c:est un nom #ui ne tra7it rien Q mais c:est l:ange de consolation Q et! le

soir! un concert de $énédictions s:él&ve pour elle vers le réateur ' cat7oli#ues! %uifs!

protestants! tous la $énissent.

9our#uoi cette mise si simple :est #u:elle ne veut pas insulter ) la mis&re par son lu-e.

9our#uoi se fait@elle accompagner par sa %eune fille :est pour lui apprendre comment on

doit prati#uer la $ienfaisance. Sa fille aussi veut faire la c7arité! mais sa m&re lui dit ' YBue

peu-@tu donner! mon enfant! puis#ue tu n:as rien ) toi Si %e te remets #uel#ue c7ose pour le

passer ) d:autres! #uel mérite auras@tu :est en réalité moi #ui ferais la c7arité et toi #ui en

aurais le mérite Q ce n:est pas %uste. Buand nous allons visiter les malades! tu m:aides ) les

soigner Q or! donner des soins! c:est donner #uel#ue c7ose. ela ne te sem$le@t@il pas

suffisant rien n:est plus simple Q apprends ) faire des ouvrages utiles! et tu confectionnerasdes v"tements pour ces petits enfants Q de cette fa,on tu donneras #uel#ue c7ose venant de

toi.W :est ainsi #ue cette m&re vraiment c7rétienne forme sa fille ) la prati#ue des vertus

enseignées par le 7rist. Est@elle spirite Bu:importe

*ans son intérieur! c:est la femme du monde! parce #ue sa position l:e-ige Q mais on ignore ce

#u:elle fait! parce #u:elle ne veut d:autre appro$ation #ue celle de *ieu et de sa conscience.

9ourtant un %our une circonstance imprévue conduit c7e elle une de ses protégées #ui lui

rapportait de l:ouvrage Q celle@ci la reconnut et voulut $énir sa $ienfaitrice. Y7ut lui dit@

elle Q ne le dites / personne.W Ainsi parlait (ésus.

31=



LE DENIER DE LA *EU*E

2%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 8 et ; .

O-8ECTI/

Amener les participants ) réfléc7ir sur les recours vérita$lement nécessaires pour la prati#ue

de la c7arité !les incitant ) identifier les moyens dont ils disposent pour répondre ) leurs fr&res

nécessiteu- .

CONCLUSION

5ous nous sommes appelés et nous disposons tou%ours de moyens pour servir notre proc7ain .

Le mérite de notre aide ! cependant ! n’a aucune relation avec sa valeur matérielle ! mais avecla générosité et le désintéressement #ui accompagnent le geste .

O-SER*ATION



31>




LIRE LE #ARA0RA#&E , et 1 .

!. #o<r<oi 8:s<s valorise6t6il le ;enier ;e la ve<ve G

9arce #ue son dU apparemment de petite valeur ! a été retiré avec sacrifice et amour ! du peu

#u’elle poss&de ! alors #ue les ric7es donnent en a$ondance de $eaucoup #u’ils ont en

sura$ondance .

Elle a donné de son indigence! m"me tout ce #u:elle avait et tout ce #ui lui restait pour vivre.

%. 4<’est ?e <e 8:s<s no<s enseigne ;ans ?e passage G

Bue la valeur matérielle de l’offrande n’est pas importante ! #uand se prati#ue la c7arité Q le

fondamental est le sentiment d’amour et de désintéressement #ui accompagne le geste .

(e vous dis en vérité! cette pauvre veuve a plus donné #ue tous .

Sous une offre matérielle peut se cac7er un trésor de sentiments .

'. Le man<e ;e mo>ens mat:riels ?onstit<e6t6il <n emp?Bement po<r la prati<e ;e

la ?Barit: G

ertainement #ue non . elui #ui dispose de tr&s peu de recours doit c7erc7er dans son travail !

par l’emploi de ses forces ! de son intelligence ! de ses talents! des moyens dont il dispose pour

réaliser ses généreu- propos .

*e nom$reuses fois ! sous l’e-cuse de ne pas posséder de $iens ! nous cultivons l’indifférence et

l’égoGsme ! tournant le dos ) nos fr&res nécessiteu- .

). Cel<i <i se ?onsi;Fre in?apale ;’ai;er son pro?Bain ave? le pe< <’il possF;e =leJera6t6il s’il en a ea<?o<p G

Il est #uasiment certain #u’il ne le fera pas . Si nous conservons notre cCur fermé #uand nous

sommes pr&s des nécessiteu- ! nous le fermerons encore plus #uand notre orgueil et notre vanité

seront stimulées par l’am$ition ! l’envie ! la fi&vre d’avoir tou%ours plus .

:y en a@t@il pas #ui! tout en sou7aitant faire du $ien au- autres! seraient $ien aises de commencer

par s:en faire ) eu-@m"mes...

,. #o<r<oi ne ;evons no<s pas ;eman;er ;es iens mat:riels Die< G

3/0



9arce #ue nous demandons tou%ours le superflu et *ieu nous donne tou%ors le nécessaire .e

#ue nous devons demander ce sont les recours pour le travail 7onn"te ! car le reste nous

viendra par accroissement .

L:o$ole du pauvre! #ui donne en se privant! p&se plus dans la $alance de *ieu #ue l:or du ric7e#ui donne sans se priver de rien.

*onner ce #ue nous avons en superflu est un devoir .La c7arité consiste ) éta$lir et répartir les

ric7esses parmi tous sans #ue #uicon#ue reste dépourvu du nécessaire .

1. #o<vons no<s ai;er notre pro?Bain se<lement ave? ;e l’argent G

on ! ous pouvons aider en pr"tant service ! consolant les afflictions ! minorant les

souffrances p7ysi#ues et morales ! donnant ) notre proc7ain une partie de notre travail ! de

notre temps ! de notre repos ! de tout ce #ue nous disposons .

5ous ceu- #ui réellement désirent "tre utiles ) leurs fr&res !milles occasions ils rencontreront

pour réaliser leurs désirs .


3/1




CHAPITRE /III-

2UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE 2UE DONNE

VOTRE MAIN DROITE.Le denier de la veuve.

8. (ésus étant assis vis@)@vis du tronc! considérait de #uelle mani&re le peuple y %etait de

l:argent! et #ue plusieurs gens ric7es y en mettaient $eaucoup. @ Il vint aussi une pauvre veuve

#ui y mit seulement deu- petites pi&ces de la valeur d:un #uart de sou. @ Alors (ésus ayant

appelé ses disciples! leur dit ' (e vous dis en vérité! cette pauvre veuve a plus donné #ue tous

ceu- #ui ont mis dans le tronc Q @ car tous les autres ont donné de leur a$ondance! mais celle@

ci a donné de son indigence! m"me tout ce #u:elle avait et tout ce #ui lui restait pour vivre.

MSaint 2arc! c7. TII! v. de 41 ) 44. @ Saint Luc! c7. TTI! v. de 1 ) 4.N

;. Heaucoup de gens regrettent de ne pouvoir faire autant de $ien #u:ils le voudraient! faute de

ressources suffisantes! et s:ils désirent la fortune! c:est! disent@ils! pour en faire un $on usage.

L:intention est loua$le! sans doute! et peut "tre tr&s sinc&re c7e #uel#ues@uns Q mais est@il

$ien certain #u:elle soit c7e tous compl&tement désintéressée :y en a@t@il pas #ui! tout en

sou7aitant faire du $ien au- autres! seraient $ien aises de commencer par s:en faire ) eu-@

m"mes! de se donner #uel#ues %ouissances de plus! de se procurer un peu du superflu #ui leur

man#ue! sauf ) donner le reste au- pauvres ette arri&re@pensée! #u:ils se dissimulent peut@

"tre! mais #u:ils trouveraient au fond de leur coeur s:ils voulaient y fouiller! annule le mérite

de l:intention! car la vraie c7arité pense au- autres avant de penser ) soi. Le su$lime de la

c7arité! dans ce cas! serait de c7erc7er dans son propre travail! par l:emploi de ses forces! de

son intelligence! de ses talents! les ressources #ui man#uent pour réaliser ses intentions

généreuses Q l) serait le sacrifice le plus agréa$le au Seigneur. 2al7eureusement la plupartr"vent des moyens plus faciles de s:enric7ir tout d:un coup et sans peine! en courant apr&s des

c7im&res! comme les découvertes de trésors! une c7ance aléatoire favora$le! le recouvrement

d:7éritages inespérés! etc. Bue dire de ceu- #ui esp&rent trouver! pour les seconder dans les

rec7erc7es de cette nature! des au-iliaires parmi les Esprits Assurément ils ne connaissent ni

ne comprennent le $ut sacré du spiritisme! et encore moins la mission des Esprits! ) #ui *ieu

permet de se communi#uer au- 7ommes Q aussi en sont@ils punis par les déceptions. M (ivre des

Médiums, n] />4! />8.N

eu- dont l:intention est pure de toute idée personnelle doivent se consoler de leur

impuissance ) faire autant de $ien #u:ils le voudraient par la pensée #ue l:o$ole du pauvre! #ui

donne en se privant! p&se plus dans la $alance de *ieu #ue l:or du ric7e #ui donne sans se priver de rien. La satisfaction serait grande sans doute de pouvoir largement secourir

l:indigence Q mais si elle est refusée! il faut se soumettre et se $orner ) faire ce #u:on peut.

*:ailleurs! n:est@ce #u:avec l:or #u:on peut tarir les larmes! et faut@il rester inactif parce #u:on

n:en poss&de pas elui #ui veut sinc&rement se rendre utile ) ses fr&res en trouve mille

occasions Q #u:il les c7erc7e! et il les trouvera Q si ce n:est d:une mani&re! c:est d:une autre! car

il n:est personne! ayant la li$re %ouissance de ses facultés! #ui ne puisse rendre un service

#uelcon#ue! donner une consolation! adoucir une souffrance p7ysi#ue ou morale! faire une

démarc7e utile Q ) défaut d:argent! c7acun n:a@t@il pas sa peine! son temps! son repos! dont il

peut donner une partie L) aussi est l:o$ole du pauvre! le denier de la veuve.

3//



CON*IER LES #AU*RES ET LES ESTRO#IESDONNER SANS ES#ERER UNE RETRI-UTION

2'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e < et = .

O-8ECTI/

Eclairer le sens de l’e-pression ‘pauvres et estropiés’ et stimuler les participants ) la prati#uedésintéressée du $ien contenue dans les enseignements de (ésus .

CONCLUSION

L’invitation ) la participation des $iens dont nous %ouissons doit "tre inspirée dans la plus pure fraternité . Si elle est motivée par le désir de rétri$ution ! c’est un simple commerce et

une démonstration d’orgueil et de vanité .

O-SER*ATION


3/3




LIRE LE #ARA0RA#&E 2 et 3 .

!. 4<i sont les pa<vres et les estropi:s r:J:r:s ;ans le teKte G

e sont nos fr&res les plus nécessiteu- ! #ui n’ont pas les conditions de rétri$uer notre

invitation ! notre donation ! notre visite enfin ! nos attentions .

‘Et vous sere 7eureu- de ce #u:ils n:auront pas le moyen de vous le rendre’.

%. #o<r<oi 8:s<s no<s aJJirme <e no<s serons Be<re<K en ai;ant sans esp:ran?e;e r:tri<tion G

9arce #ue nous serons en train d’e-périmenter la %oie vérita$le de l’amour pur et désintéressé !

#ui nous él&ve et nous met en syntonie avec les travailleurs du $ien .

La félicité de celui #ui prati#ue le $ien est une rétri$ution $ien plus grande #ue le propre

$énéfice concédé .

'. Est6il ?orre?t ;e r:tri<er les :n:Ji?es re<s G

?ui ! car la gratitude est tou%ours %uste et $ien venue et rév&le une inspiration spirituelle . A

peine (ésus voulut re7ausser #ue la rétri$ution ne doit pas "tre le ressort matre ) nous

impulsionner pour la prati#ue du $ien .

ous ne devons pas espérer la gratitude par les $onnes Cuvres #ue nous prati#uons ! nous

devons cependant "tre tou%ours remerciant pour les faveurs re,ues .

). La re?omman;ation ;e 8:s<s est6elle peine po<r les Jtes G

on ! elle est pour n’importe #uelle situation dans la#uelle nous nous trouvons avec des fr&res

en difficulté ! #u’ils le soient matériellement ou spirituellement .

9ar f"tes il faut entendre! non les repas proprement dits! mais la participation ) l:a$ondance

dont vous %ouisse.

3/4



,. Comment ;oit tre l’attit<;e ;e ?el<i <i s<it l’eKemple ;e l’Evangile <an; ilai;e <n JrFre n:?essite<K G

Fraternelle et discr&te ! mue par le sentiment de la vérita$le c7arité ! #ui nous demande de

faire le $ien seulement pour la plaisir de le prati#uer ! sans espérer aucune rétri$ution .

La prati#ue de la ma-ime de (ésus! se fait par $ienveillance! sans ostentation! sac7ant

dissimuler le $ienfait par une sinc&re cordialité.

1. Comment eKer?er ?ette leon notre v:?< <oti;ien G

onviant ) notre ta$le les fr&res ! amis et parents les moins 7eureu- ! répondant

fraternellement ) leurs nécessités ! au lieu de rec7erc7er seulement l’invitation de ceu- #ui

peuvent nous $énéficier avec la rétri$ution de nos faveurs .

ous rencontrons les pauvres et les estropiés au sein de notre propre famille .


3/8




CHAPITRE /III

2UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE 2UE DONNE VOTREMAIN DROITE.

onvier les pauvres et les estropiés.

<. Il dit aussi ) celui #ui l:avait invité ' Lors#ue vous donnere ) dner ou ) souper! n:y convie

ni vos amis! ni vos fr&res! ni vos parents! ni vos voisins #ui seront ric7es! de peur #u:ils ne

vous invitent ensuite ) leur tour! et #u:ainsi ils ne vous rendent ce #u:ils avaient re,u de vous. @

2ais lors#ue vous faites un festin! convie@y les pauvres! les estropiés! les $oiteu- et les

aveugles Q @ et vous sere 7eureu- de ce #u:ils n:auront pas le moyen de vous le rendre Q car

cela vous sera rendu dans la résurrection des %ustes.

+n de ceu- #ui étaient ) ta$le! ayant entendu ces paroles! lui dit ' eureu- celui #ui mangera

du pain dans le royaume de *ieu MSaint Luc! c7. TID! v. de 1/ ) 18.N

=. YLors#ue vous faites un festin! dit (ésus! n:y convie pas vos amis! mais les pauvres et les

estropiés.W es paroles! a$surdes! si on les prend ) la lettre! sont su$limes si l:on en c7erc7e

l:esprit. (ésus ne peut avoir voulu dire #u:au lieu de ses amis il faut réunir ) sa ta$le les

mendiants de la rue Q son langage était pres#ue tou%ours figuré! et ) des 7ommes incapa$les de

comprendre les nuances délicates de la pensée! il fallait des images fortes! produisant l:effet

des couleurs tranc7antes. Le fond de sa pensée se rév&le dans ces mots ' YDous sere 7eureu-de ce #u:ils n:auront pas le moyen de vous le rendre QW c:est dire #u:on ne doit point faire le

$ien en vue d:un retour! mais pour le seul plaisir de le faire. 9our donner une comparaison

saisissante! il dit ' onvie ) vos festins les pauvres! car vous save #ue ceu-@l) ne pourront

rien vous rendre Q et par festins il faut entendre! non les repas proprement dits! mais la

participation ) l:a$ondance dont vous %ouisse.

ette parole peut cependant aussi recevoir son application dans un sens plus littéral. Bue de

gens n:invitent ) leur ta$le #ue ceu- #ui peuvent! comme ils le disent! leur faire 7onneur! ou

#ui peuvent les convier ) leur tour *:autres! au contraire! trouvent de la satisfaction )

recevoir ceu- de leurs parents ou amis #ui sont moins 7eureu- Q or! #ui est@ce #ui n:en a pas

parmi les siens :est parfois leur rendre un grand service sans en avoir l:air. eu-@l)! sansaller recruter les aveugles et les estropiés! prati#uent la ma-ime de (ésus! s:ils le font par

$ienveillance! sans ostentation! et s:ils savent dissimuler le $ienfait par une sinc&re cordialité.

3/;



LA C&ARITE MATERIELLE ET LA &ARITE MORALE

2)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e > Q

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) propos de la c7arité matérielle et de la c7arité morale ! argumentant

pour#uoi la deu-i&me est plus difficile et méritoire #ue la premi&re et les stimuler ) la prati#uedes deu- .

CONCLUSION

Le précepte de (ésus Q ‘aime vous les uns les autres’ ! se manifeste dans la prati#ue de lac7arité matérielle et de la c7arité morale ! étant cette derni&re d’une plus grande valeur !parce

#u’elle e-ige de #ui la prati#ue un vérita$le sentiment de fraternité ! esprit de renoncement et

de tolérance .

O-SER*ATION


3/<




LIRE LE #ARA0RA#&E 5 .

!. 4<elle est la ;iJJ:ren?e entre la ?Barit: mat:rielle et la ?Barit: morale G

Alors #ue la premi&re s’occupe de répondre au nécessiteu- avec les $iens matériels ! la

seconde #ui ne coUte rien matériellement parlant ! consiste ) vivre avec son proc7ain lui

dispensant les traitements ou les attentions #ue nous aimerions #u’il nous dispense .

Buant on prati#ue la c7arité matérielle ! l’on donne ce #ue l’on a ! #uant on prati#ue la c7arité

morale l’on donne ce #ui est . Aimons nous les uns et les autres et ne faisons au- autres #ue ce

#ue nous aimerions #u’ils nous fassent .

%. De <elle Jaon la prati<e ;’aimer son pro?Bain ren;rait l’Bomme pl<s Be<re<Ks<r Terre G

Eliminant la 7aine ! le ressentiment ! et réduisant la pauvreté . Le ric7e aidera la pauvre ave ce

#u’il a de superflu et m"me de ce #ui lui est nécessaire .

‘*onne pour #u’un %our *ieu vous rende le Hien #ue vous aure fait’.

3. DonneQ to<t ?e <i eK?F;e = ne serait6il pas stim<ler l’oisivit: ;< pro?Bain G

on ! car tous ceu- #ui sont en carence ne sont pas des oisifs .’ou$lions pas ! lors#ue nous

aidons #uel#u’un ! nous ne devons pas nous préoccuper de la destination faite de notre don .Il

est sous la responsa$ilité de celui #ui le re,oit .

os e-c&s d’au%ourd’7ui pourront "tre nos nécessités de demain .

). 4<el r:JleKe a<ra l’ai;e <e no<s apportons notre pro?Bain = lors<e no<sreto<rnerons ;ans la vie spirit<elle G

otre plus grande %oie sera la reconnaissance et la gratitude de ceu- #ue nous aurons aidé ici

sur 5erre .

os donations et aides gén&reront des gratitudes et amitiés #ui nous aideront ! lors#ue nous

retournerons ) la vie spirituelle .

3/=



,. #o<r<oi ne ;evons no<s pas repo<sseQ ?el<i <i no<s ;eman;e ;e l’ai;e G

9arce #ue repoussant un disgracié ! nous serons peut "tre en train d’éloigner un fr&re ! un p&re!

un ami de nos autres e-istences et pour ne pas "tre ) notre tour un disgracié répudié .

*e tr&s nom$reuses fois nous nous désespérons de reconnatre ! dans le plan spirituel ! nos

fr&res d’antan au-#uels nous avons refusé de l’aide .

1. #o<r<oi la ?Barit: morale est pl<s ;iJJi?ile prati<er <e la ?Barit:mat:rielle G

9arce #u’elle e-ige un vérita$le sentiment de fraternité !esprit de renoncement et tolérance !

principes si contraires ) l’égoGsme au#uel nous sommes prisonniers .

La c7arité morale #ue tous peuvent prati#uer ne coUte rien !mais elle est la plus difficile )

e-ercer . Ne pas remar<er les torts ;+a<tr<i= ?+est la ?Barit: morale.

2. Comment po<vons no<s eKer?er la ?Barit: morale G

9ar les petites actions de c7a#ue %our ! comme tolérer son sem$la$le ! ne pas désirer de mal )

son proc7ain ! ne pas raviver les offenses ! savoir se taire ! ignorer les mauvaises paroles et les

mauvais procédés ! commen,ant premi&rement avec nos familiers .

Savoir "tre sourd #uand un mot mo#ueur s:éc7appe d:une $ouc7e 7a$ituée ) railler Q ne pas

voir le sourire dédaigneu- #ui accueille votre entrée c7e des gens ne pas remar#uer les torts

d:autrui! ) savoir se taire pour laisser parler un plus sot #ue soi Q et c:est encore l) un genre de

c7arité. :est la c7arité morale. Il y a un grand mérite ) un 7omme de savoir se taire

3/>




CHAPITRE /III



La ?Barit: mat:rielle et la ?Barit: morale.

>. YAimons@nous les uns les autres et faisons ) autrui ce #ue nous voudrions #ui nous fUt fait.W

5oute la religion! toute la morale se trouvent renfermées dans ces deu- préceptes Q s:ils étaient

suivis ici@$as! vous serie tous parfaits ' plus de 7aines! plus de dissentiments Q %e dirai plus

encore ' plus de pauvreté! car du superflu de la ta$le de c7a#ue ric7e! $ien des pauvres se

nourriraient! et vous ne verrie plus! dans les som$res #uartiers #ue %:ai 7a$ités pendant ma

derni&re incarnation! de pauvres femmes tranant apr&s elles de miséra$les enfants man#uantde tout.

ic7es pense un peu ) cela Q aide de votre mieu- les mal7eureu- Q donne! pour #ue *ieu

vous rende un %our le $ien #ue vous aure fait! pour #ue vous trouvie! au sortir de votre

enveloppe terrestre! un cort&ge d:Esprits reconnaissants #ui vous recevront au seuil d:un

monde plus 7eureu-.

Si vous pouvie savoir la %oie #ue %:ai éprouvée en retrouvant l)@7aut ceu- #ue %:avais pu

o$liger dans ma derni&re vie ...

Aime donc votre proc7ain Q aime@le comme vous@m"mes! car vous le save maintenant! ce

mal7eureu- #ue vous repousse est peut@"tre un fr&re! un p&re! un ami #ue vous re%ete loin de

vous Q et alors #uel sera votre désespoir en le reconnaissant dans le monde des Esprits

(e sou7aite #ue vous comprenie $ien ce #ue peut "tre la c#arité morale, celle #ue c7acun

peut prati#uer Q celle #ui ne co3te rien de matériel! et cependant celle #ui est plus difficile )

mettre en prati#ue.

La c7arité morale consiste ) se supporter les uns les autres! et c:est ce #ue vous faites le

moins! en ce $as monde o vous "tes incarnés pour le moment. Il y a un grand mérite! croye@

moi! ) savoir se taire pour laisser parler un plus sot #ue soi Q et c:est encore l) un genre de

c7arité. Savoir "tre sourd #uand un mot mo#ueur s:éc7appe d:une $ouc7e 7a$ituée ) railler Q

ne pas voir le sourire dédaigneu- #ui accueille votre entrée c7e des gens #ui! souvent ) tort!se croient au@dessus de vous! tandis #ue! dans la vie spirite! la seule réelle, ils en sont

#uel#uefois $ien loin Q voil) un mérite! non pas d:7umilité! mais de c7arité Q car ne pas

remar#uer les torts d:autrui! c:est la c7arité morale.

ependant cette c7arité ne doit pas emp"c7er l:autre Q mais pense surtout ) ne pas mépriser

votre sem$la$le Q rappele@vous tout ce #ue %e vous ai dé%) dit ' Il faut se souvenir sans cesse

#ue! dans le pauvre re$uté! vous repousse peut@"tre un Esprit #ui vous a été c7er! et #ui se

trouve momentanément dans une position inférieure ) la vPtre. (:ai revu un des pauvres de

votre terre #ue %:avais pu! par $on7eur! o$liger #uel#uefois! et #u:il m:arrive maintenant

d :implorer ) mon tour. appele@vous #ue (ésus a dit #ue nous sommes fr&res! et pense

tou%ours ) cela avant de repousser le lépreu- ou le mendiant. Adieu Q pense ) ceu- #uisouffrent! et prie. MS?E+ ?SALIE. 9aris! 1=;0.N

330



LA C&ARITE MATERIELLE ET LA C&ARITE MORALE

2,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 10 Q

O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue la c7arité peut "tre vue sous des aspects matériels et morau-!argumentant $ien la valeur de la c7arité morale et e-pli#uant les principes et mani&res de

l’appli#uer .

CONCLUSION

La c7arité ne consiste pas ) peine dans la donation de $iens matériels .+ne pri&re pour celui

#ui souffre ! un geste de consolation ! un sourire d’espérance! sont des aspects morau- de la

c7arité !#ui n’ont pas de pri- .

O-SER*ATION



331




LIRE LE #ARA0RA#&E ! .

!. Est6il possile ;e Jaire la ?Barit: <ant on ;ispose ;e pe< o< mme ;’a<?<nmo>en mat:riel G

?ui ! m"me celui #ui ne dispose pas de recours pour faire la c7arité matérielle ! peut

rencontrer mille mani&res de prati#uer la c7arité morale ! par le moyen de la pensée ! paroles

et actions .

9rati#uer la c7arité matérielle est donner ce #ue nous avons en surplus %us#u’) m"me ce #ui

nous man#ue .9rati#uer la c7arité morale consiste aussi ) se supporter les uns les autres .

%. Comment prati<e6t6on la ?Barit: par la pens:e G

9riant pour tous les souffrants ! incarnés comme désincarnés Qdésirant tou%ours le $ien du

proc7ain .

+ne pri&re faite du cCur les soulage .

'. Comment pe<t6on prati<er la ?Barit: par les mots G

*onnant ) nos familles et ) ceu- #ui vivent avec nous un $on conseil ! des paroles de

consolation ! un stimulant! la foi dans des %ours meilleurs et l’espérance dans la miséricorde de

*ieu .

La $ouc7e parle de ce #ue le cCur est plein . elui #ui a de l’amour ) l’intérieur de lui le

laisse éc7apper ) travers des paroles fraternelles .

). La ?Barit: morale par les a?tions = ?omment po<vons no<s la prati<er G

?ffrant ) notre fr&re un sourire ! ayant pour lui un geste affectueu- ! lui rendant #uel#ues

simples attentions ! lui pr"tant #uel#ues faveurs ! enfin c7erc7ant ) le traiter comme nous

aimerions "tre traités .

La c7arité morale ne coUte rien ! matériellement parlant ! mais c’est la plus difficile de

prati#uer .

33/



,. #o<r<oi la priFre = <n on ?onseil et le geste ami sont6ils ;es a?tes ;e ?Barit: G

9arce #u’) les prati#uer ! nous sommes en train de donner ) notre proc7ain des sentiments et

des fluides $énéfi#ues ! #ui nous e-ige pres#ue tou%ours ! un grand effort d’a$négation et derenoncement .

Elever sa pensée ) *ieu ! au $énéfice du proc7ain ! est la fa,on de prati#uer la c7arité

morale .

1. 4<elle est l’importan?e ;e la ?ons?ien?e = ;ans la prati<e ;e la ?Barit: G

La conscience est la voi- de *ieu #ui nous appelle pour #ue nous épuisions toutes nos

possi$ilités en faveur de notre proc7ain ! comme uni#ue c7emin pour la félicité .

MSuggérer !comme e-ercice final de demander au- participants des suggestions sur les

diverses mani&res de prati#uer la c7arité morale N.

*ieu! dans sa miséricorde infinie! a mis au fond de votre coeur une sentinelle vigilante #u:on

appelle la conscience. Ecoute@la! interroge@la! et souvent vous vous trouvere consolés du

conseil #ue vous en aure re,u.

En vérité nous devons ) *ieu tout et tout ce #ue nous avons ! mais nous possédons ce #ue

nous donnons .


333




CHAPITRE /III



La ?Barit: mat:rielle et la ?Barit: morale.

10. 2es amis! %:ai entendu plusieurs d:entre vous se dire ' omment puis@%e faire la c7arité

souvent %e n:ai pas m"me le nécessaire

La c7arité! mes amis! se fait de $ien des mani&res Q vous pouve faire la c7arité en pensées! en paroles et en actions. En pensées ' en priant pour les pauvres délaissés #ui sont morts sans

avoir été ) m"me de voir la lumi&re Q une pri&re du coeur les soulage. En paroles ' en

adressant ) vos compagnons de tous les %ours #uel#ues $ons avis Q dites au- 7ommes aigris

par le désespoir! les privations! et #ui $lasp7&ment le nom du 5r&s@aut ' Y(:étais comme

vous Q %e souffrais! %:étais mal7eureu-! mais %:ai cru au Spiritisme! et voye! %e suis 7eureu-

maintenant.W Au- vieillards #ui vous diront ' Y:est inutile Q %e suis au $out de ma carri&re Q %e

mourrai comme %:ai vécu.W *ites ) ceu-@l) ' Y*ieu a pour nous tous une %ustice égale Q

rappele@vous les ouvriers de la di-i&me 7eure.W Au- petits enfants #ui! dé%) viciés par leur

entourage! s:en vont rPder par les c7emins! tout pr"ts ) succom$er au- mauvaises tentations!

dites@leur ' Y*ieu vous voit! mes c7ers petits!W et ne craigne pas de leur répéter souvent cette

douce parole Q elle finira par prendre germe dans leur %eune intelligence! et au lieu de petits

vaga$onds! vous aure fait des 7ommes. :est encore l) une c7arité.

9lusieurs d:entre vous disent aussi ' YHa7 nous sommes si nom$reu- sur la terre! *ieu ne

peut pas nous voir tous.W Ecoute $ien ceci! mes amis ' Buand vous "tes sur le sommet d:une

montagne! est@ce #ue votre regard n:em$rasse pas les milliards de grains de sa$le #ui couvrent

cette montagne E7 $ien *ieu vous voit de m"me Q il vous laisse votre li$re ar$itre! comme

vous laisse ces grains de sa$le aller au gré du vent #ui les disperse Q seulement! *ieu! dans sa

miséricorde infinie! a mis au fond de votre coeur une sentinelle vigilante #u:on appelle la

conscience. Ecoute@la Q elle ne vous donnera #ue de $ons conseils. 9arfois vous

l:engourdisse en lui opposant l:esprit du mal Q elle se tait alors Q mais soye sUrs #ue la pauvredélaissée se fera entendre aussitPt #ue vous lui aure laissé apercevoir l:om$re du remords.

Ecoute@la! interroge@la! et souvent vous vous trouvere consolés du conseil #ue vous en

aure re,u.

2es amis! ) c7a#ue régiment nouveau le général remet un drapeau Q %e vous donne! moi! cette

ma-ime du 7rist ' YAime@vous les uns les autres.W 9rati#ue cette ma-ime Q réunisse@vous

tous autour de cet étendard! et vous en recevre le $on7eur et la consolation. M+ ES9I5

9?5E5E+. Lyon! 1=;0.N

334



LA -IEN/AISANCE

21

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue la prati#ue de la $ienfaisance nous permet aussi $ien d’aider les

autres #ue nous m"mes ! car elle nous li$&re de l’égoGsme et nous fait e-périmenter la félicité

ma-imum possi$le sur cette plan&te .

CONCLUSION

La prati#ue de la $ienfaisance pure et désintéressée nous porte ) secourir notre fr&re

nécessiteu- et nous li$&re de l’égoGsme! nous rendant 7eureu- dans ce monde . Elle constitue

pour cela un devoir ! aussi $ien pour notre proc7ain #ue pour nous m"mes .

O-SER*ATION



338




LIRE LE #ARA0RA#&E !! .

1. #o<r<oi la prati<e ;e la ienJaisan?e no<s proportionne6t6elle les pl<s ;o<?es etv:ritales oies= ;ans ?e mon;e G

9arce #u’elle nous li$&re de l’égoGsme! nous rapproc7ant de notre fr&re nécessiteu- et par consé#uent

de *ieu . 9our cette raison nous sentons une %oie #ue ni le remord ! ni l’indifférence pertur$ent .

‘9uissie@vous! mes amis! n:avoir de plus douce occupation #ue celle de faire des 7eureu- Buelles

sont les f"tes du monde #ue vous puissie comparer ) ces f"tes %oyeuses! #uand! représentants de la

*ivinité! vous rende la %oie ) ces pauvres familles #ui ne connaissent de la vie #ue les vicissitudes et

les amertumes’.

%. Devons no<s esp:rer <e notre pro?Bain no<s ;eman;e ;e l’ai;e G

on ! c’est notre devoir ) nous tous d’aller au devant de l’infortuné ! des mis&res occultes ! allégeant

nos douleurs et apportant des %oies ou autrefois il y avait amertume et désespoir .

Alle! alle au devant de l:infortune Q alle au secours des mis&res cac7ées surtout! car ce sont les plus

douloureuses. Alle! mes $ien@aimés! et souvene@vous des paroles du Sauveur .

'. O< est eKprim: ?e ;evoir ;e so<lager les ;o<le<rs ;e nos JrFres " G

*ans toutes les paroles et actes du 7rist ! nous enseignant ‘ aimeQ vo<s les <ns le a<tres’ Q et plus

clairement dans ce précepte Q YBuand vous v"tire un de ces petits! songe #ue c:est ) moi #ue vous le

faites W

Le compagnon #ui te sem$le incorrigi$le par les dégoUts #u’il t’impose ! est un malade de l’Rme ! #uite demande des petites doses réitérées de compré7ension et de secours ! de fa,on ) se refaire .

). 4<elle est l’importan?e ;e la ?Barit: po<r les pe<ples <i Baitent la Terre G

ette vertu ira le conduire ) la félicité ! car la prati#uant ! il trouvera une consolation pour ses douleurs

dans le présent et créera pour lui une infinité de plaisirs dans le futur .

‘7arité tu seras leur consolation! l:avant@goUt des %oies #u:ils goUteront plus tard #uand ils

s:em$rasseront tous ensem$le dans le sein du *ieu d:amour’.

33;



,. O< ;evons no<s ?Ber?Ber notre paiK G

’est dans la c7arité #ue nous devons c7erc7er la pai- du cCur ! le contentement de l’Rme! le rem&de

pour les afflictions de la vie .

Buand vous "tes sur le point d:accuser *ieu! %ete un regard au@dessous de vous Q voye #ue de

mis&res ) soulager Bue de $ien ) faire

1. De <elle Jaon po<vons no<s prati<er la ienJaisan?e G

*e plusieurs fa,ons ! secourrant les enfants sans famille ! les vieillards ou$liés et a$andonnés Q visitant

les malades et les solitaires ! concédant notre sympat7ie ! amour et recours matériels ) ceu- #ui en ont

$esoin .

emercie *ieu! et prodigue ) pleines mains votre sympat7ie! votre amour! votre argent ) tous ceu-

#ui! dés7érités des $iens de ce monde! languissent dans la souffrance et dans l:isolement. Dous

recueillere ici@$as des %oies $ien douces! et plus tard... *ieu seul le sait ...


33<




CHAPITRE /III2UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE 2UE DONNE VOTRE

MAIN DROITE.


La ienJaisan?e.

11. La $ienfaisance! mes amis! vous donnera dans ce monde les plus pures et les plus

douces %ouissances! les %oies du coeur #ui ne sont trou$lées ni par le remords! ni par

l:indifférence. ?7 puissie@vous comprendre tout ce #ue renferme de grand et de dou- la

générosité des $elles Rmes! ce sentiment #ui fait #ue l:on regarde autrui du m"me oeil #ue l:onse regarde soi@m"me! #u:on se dépouille avec %oie pour couvrir son fr&re. 9uissie@vous! mes

amis! n:avoir de plus douce occupation #ue celle de faire des 7eureu- Buelles sont les f"tes

du monde #ue vous puissie comparer ) ces f"tes %oyeuses! #uand! représentants de la

*ivinité! vous rende la %oie ) ces pauvres familles #ui ne connaissent de la vie #ue les

vicissitudes et les amertumes Q #uand vous voye soudain ces visages flétris rayonner

d:espérance! car ils n:avaient pas de pain! ces mal7eureu-! et leurs petits enfants! ignorant #ue

vivre c:est souffrir! criaient! pleuraient et répétaient ces paroles #ui s:enfon,aient comme un

glaive aigu dans le coeur maternel ' (:ai faim ... ?7 comprene com$ien sont délicieuses les

impressions de celui #ui voit renatre la %oie l) o! un instant auparavant! il ne voyait #ue

désespoir omprene #uelles sont vos o$ligations envers vos fr&res Alle! alle au devant

de l:infortune Q alle au secours des mis&res cac7ées surtout! car ce sont les plus douloureuses.

Alle! mes $ien@aimés! et souvene@vous de ces paroles du Sauveur ' YBuand vous v"tire un

de ces petits! songe #ue c:est ) moi #ue vous le faites W

7arité mot su$lime #ui résume toutes les vertus! c:est toi #ui dois conduire les peuples

au $on7eur Q en te prati#uant! ils se créeront des %ouissances infinies pour l:avenir! et pendant

leur e-il sur la terre! tu seras leur consolation! l:avant@goUt des %oies #u:ils goUteront plus tard

#uand ils s:em$rasseront tous ensem$le dans le sein du *ieu d:amour. :est toi! vertu divine!

#ui m:as procuré les seuls moments de $on7eur #ue %:aie goUtés sur la terre. 9uissent mes

fr&res incarnés croire la voi- de l:ami #ui leur parle et leur dit ' :est dans la c7arité #ue vous

deve c7erc7er la pai- du coeur! le contentement de l:Rme! le rem&de contre les afflictions de

la vie. ?7 #uand vous "tes sur le point d:accuser *ieu! %ete un regard au@dessous de vous Qvoye #ue de mis&res ) soulager Q #ue de pauvres enfants sans famille Q #ue de vieillards #ui

n:ont pas une main amie pour les secourir et leur fermer les yeu- #uand la mort les réclame

Bue de $ien ) faire ?7 ne vous plaigne pas Q mais! au contraire! remercie *ieu! et

prodigue ) pleines mains votre sympat7ie! votre amour! votre argent ) tous ceu- #ui!

dés7érités des $iens de ce monde! languissent dans la souffrance et dans l:isolement. Dous

recueillere ici@$as des %oies $ien douces! et plus tard... *ieu seul le sait ... MA*?L9E!

év"#ue d:Alger. Hordeau-! 1=;1.N

33=



LA -IEN/AISANCE

22

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue la c7arité est une o$ligation de c7acun de nous et #ue nousdevons tous la prati#uer ! #uel#ue soit notre condition sociale et économi#ue .e7ausser #ue

sa prati#ue est une source de satisfaction intérieure et le c7emin #ui nous conduit ) *ieu .

CONCLUSION

9rati#uant tout le $ien #ui est ) notre portée ! nous e-périmenterons les douces %oies de la pai-

intérieure et suivrons plus rapidement l’entrée #ui nous conduit ) *ieu .

O-SER*ATION


33>




LIRE LE #ARA0RA#&E !'

1. A <i revient6il ;e se?o<rir les n:?essite<K G

En de7ors de l’Etat #ui a cette responsa$ilité ! il revient ) nous tous de secourir les nécessiteu- !

surtout ces fr&res #ui sont les plus proc7es de nous . L’aide ) nos fr&res indépendamment de la

condition sociale et économi#ue de c7acun .

?7 mes amis! #ue de mis&res! #ue de larmes! et com$ien vous ave ) faire pour les séc7er toutes

%. L’inJort<n: ;e la misFre n’est6il pas vi?time ;e sa propre in;olen?e G

9as tou%ours . *ans la ma%orité des cas ce sont des esprits en privations douloureuses #ui ne réussissent

pas ) éviter la mis&re ! ni ) la surmonter ! nécessitant de notre aide fraternelle.

‘(’ai vu des pauvres dont les enfants n’avaient pas suffisamment pour se nourrir ! %:ai vu de pauvres

vieillards sans travau-! eu- #ui n:ont %amais mendié! aller implorer la pitié des passants ’.

'. Comment ;evons no<s agir po<r se?o<rir les n:?essite<K G

7erc7ant ) faire pour eu- ce #ue nous aimerions #ue soit fait pour nous dans une égale situation !

agissant tou%ours discr&tement avec respect et amour .

‘(e ne vous dis pas ce #ue vous deve faire Q %:en laisse l:initiative ) vos $ons coeurs Q si %e vous dictais

votre ligne de conduite! vous n:aurie plus le mérite de votre $onne action’

). Etant la misFre ;< mon;e si gran;e = <’est ?e <’<ne a?tion isol:e po<rra6t6eller:so<;re G

’est vrai #ue les petites actions individuelles ne résoudront pas la mis&re du monde .2ais ) travers

elle ! les douleurs d’un infortuné peuvent "tre minorées ! la faim d’une personne en carence rassasiée !

la solitude d’un fr&re atténuée . Heaucoup de peu ! font un $eaucoup .

ous ne prétendons pas en finir avec la mis&re du monde ! mais contri$uer pour la minorer ! faisant

notre parcelle de c7arité ! pour petite #u’elle soit et de la meilleurs fa,on possi$le ! sans nous importer

avec les autres .

340



,. 4<elle est la r:?ompense ;e ?e<K <i se Jont instr<ments ;e la ?Barit: G

La %oie du Hien prati#ué ! car #ui fait la vérita$le c7arité ne désire ardemment aucune

rétri$ution ! seulement la satisfaction de ceu- au-#uels il a fait le $ien .

La c7arité est une source inépuisa$le Q plus nous la prati#uons ! plus généreu- nous devenons

et avec une plus grande félicité nous attendons nos fr&res en affliction .ependant nous

devons faire le $ien sans aucune rétri$ution !car ) ceu- #ui agissent ainsi ! la vie réserve les

délices de la pai- de l’esprit ! l’adoucissement des propres épreuves et les mérites en

découlant .

1. 4<elle est l’importan?e ;e la ienJaisan?e po<r notre progrFs spirit<el G

En de7ors de constituer une aide au proc7ain ! la $ienfaisance gén&re une grande félicité

intérieure et se constitue comme le meilleure c7emin pour nous rapproc7er de *ieu .

Suive@moi donc! mes amis! afin #ue %e vous compte parmi ceu- #ui s:enrPlent sous ma

$anni&re Q soye sans crainte Q %e vous conduirai dans la voie du salut! car %e suis la #arité.


341




CHAPITRE /III2UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE 2UE DONNE VOTRE

MAIN DROITE.


La ienJaisan?e.

13. (e me nomme la c7arité! %e suis la route principale #ui conduit vers *ieu Q suive@moi! car

%e suis le $ut o vous deve tous viser.

(:ai fait ce matin ma tournée 7a$ituelle! et! le coeur navré! %e viens vous dire ' ?7 mes amis!#ue de mis&res! #ue de larmes! et com$ien vous ave ) faire pour les séc7er toutes (:ai

vainement c7erc7é ) consoler de pauvres m&res Q %e leur disais ) l:oreille ' ourage il y a de

$ons coeurs #ui veillent sur vous Q on ne vous a$andonnera pas Q patience *ieu est l) Q vous

"tes ses aimées! vous "tes ses élues. Elles paraissaient m:entendre et tournaient de mon cPté de

grands yeu- égarés Q %e lisais sur leur pauvre visage #ue leur corps! ce tyran de l:Esprit! avait

faim! et #ue si mes paroles rassérénaient un peu leur coeur! elles ne remplissaient pas leur

estomac. (e répétais encore ' ourage courage Alors une pauvre m&re! toute %eune! #ui

allaitait un petit enfant! l:a pris dans ses $ras et l:a tendu dans l:espace vide! comme pour me

prier de protéger ce pauvre petit "tre #ui ne prenait ) un sein stérile #u:une nourriture

insuffisante.

Ailleurs! mes amis! %:ai vu de pauvres vieillards sans travau- et $ientPt sans asile! en proie )

toutes les souffrances du $esoin! et! 7onteu- de leur mis&re! n:osant pas! eu- #ui n:ont %amais

mendié! aller implorer la pitié des passants. Le coeur ému de compassion! moi #ui n:ai rien! %e

me suis faite mendiante pour eu-! et %e vais de tous cPtés stimuler la $ienfaisance! souffler de

$onnes pensées au- coeurs généreu- et compatissants. :est pour#uoi %e viens ) vous! mes

amis! et %e vous dis ' L)@$as il y a des mal7eureu- dont la 7uc7e est sans pain! le foyer sans

feu et le lit sans couverture. (e ne vous dis pas ce #ue vous deve faire Q %:en laisse l:initiative )

vos $ons coeurs Q si %e vous dictais votre ligne de conduite! vous n:aurie plus le mérite de

votre $onne action Q %e vous dis seulement ' (e suis la c7arité! et %e vous tends la main pour vos

fr&res souffrants.

2ais si %e demande! %e donne aussi et %e donne $eaucoup Q %e vous convie ) un grand $an#uet!

et %e fournis l:ar$re o vous vous rassasiere tous Doye comme il est $eau! comme il est

c7argé de leurs et de fruits Alle! alle! cueille! prene tous les fruits de ce $el ar$re #ui

s:appelle la $ienfaisance. A la place des rameau- #ue vous aure pris! %:attac7erai toutes les

$onnes actions #ue vous fere! et %e rapporterai cet ar$re ) *ieu pour #u:il le c7arge de

nouveau! car la $ienfaisance est inépuisa$le. Suive@moi donc! mes amis! afin #ue %e vous

compte parmi ceu- #ui s:enrPlent sous ma $anni&re Q soye sans crainte Q %e vous conduirai

dans la voie du salut! car %e suis la #arité. MAI5A! martyrisée / 7ome. Lyon! 1=;1.N

34/



LA -IEN/AISANCE

23

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Eclairer les participants sur les diverses mani&res de faire la c7arité ! argumentant $ien

l’assistance spirituelle #ue re,oit celui #ui en la prati#uant devient un instrument de

miséricorde de *ieu pour ses fr&res nécessiteu- .

CONCLUSION

9our plus pauvres !imparfaits et remplis de difficultés #ue nous soyons ! nous pourrons

tou%ours prati#uer la c7arité . Elle engrangera pour nous l’assistance des $ons esprits et nous

fera l’instrument de la miséricorde de *ieu ! pour amoindrir la souffrance de nos fr&res

nécessiteu- .

O-SER*ATION



343





!. 4<elle est la ;iJJ:ren?e entre la ?Barit: et l’a<mXne G

La différence est dans la mani&re comment se prati#ue l’une et l’autre . L’aumPne et #uasi

tou%ours 7umiliante ! aussi $ien pour celui #ui donne comme pour celui #ui re,oit . La c7arité au

contraire se détac7e de mille fa,ons pour éviter les ve-ations et lie fraternellement le $ienfaiteur

et le $énéficié .

*istri$ue de cette fa,on ! la $ienfaisance de l’accueil et du pain ! évitant d’7umilier #ui re,oit tes

gestes de providence et de soin .

%. Comment se prati<e la ?Barit: entre parents et amis G

Etant indulgents les uns envers les autres ! nous pardonnant mutuellement de nos fai$lesses !

c7erc7ant ) ne pas offenser ! ni $lesser #uicon#ue .

‘ ependant ! n’ou$lier pas d’étendre la c7arité de la pensée et de la langue ! pour #ue le $aume du pardon annule le venin de la 7aine et pour #ue la force de l’ou$li éteigne les om$res de tout mal ’.

'. 4<e pe<t6on oserver = ;ans l’eKemple ;onn: s<r la ienJaisan?e G

Bue les femmes #ui se réunissent sont de différents ages et travaillent avec $onne volonté et %oie Q

#ue toutes ont un m"me idéal de servir leur proc7ain et se dédient ) attendre les nécessiteu- sans

se préoccuper de la croyance #u’ils professent .

‘Doye comme les visages sont radieu-! et comme les coeurs $attent ) l:unisson’

). 4<’est ?e <e no<s enseignent les n:?essite<K ;e ?ette Bistoire G

Bue nous devons tou%ours avoir espérance et patience ! #uel#ue soient nos difficultés ! car la

miséricorde de *ieu n’a pas de limite et arrivera le %our ou nos lamentations se transformeront en

$énédictions .

A travers la prati#ue de la c7arité ! nous devenons des instruments de miséricorde de *ieu !

pour atténuer la souffrance de nos fr&res .

344



,. De <elle Jaon les esprits s<p:rie<rs ai;ent les ienJaite<rs ;e ?ette Bistoire G

Les accompagnant au travail ! leur apportant encouragement et inspiration Q leur transmettant

animation pour poursuivre la tac7e #ue la divine providence leur accorde pour les nécessiteu-

!les récompensant sous forme de $énédiction .

ous promettons ) ces ouvri&res la$orieuses une $onne client&le #ui les payera! argent

comptant! en $énédictions! seule monnaie #ui ait cours au ciel! leur assurant en outre! et sans

crainte de trop nous avancer! #u:elle ne leur man#uera pas.

Zrande aide spirituelle recevront ceu- #ui aident les fr&res dans le $esoin et la souffrance .

1. Et no<s= ?omment po<vons no<s prati<er la ?Barit: ;ans notre <oti;ien G

Etendant notre affection ! compré7ension ! patience et pardon ) ceu- avec les#uels nous

vivons au plus pr&s . Aidant tou%ours les fr&res nécessiteu- ! mais pas ) peine avec les $iens

matériels ! mais aussi avec les ric7esses de notre cCur .

L’indulgence! la piété! le pardon! les conseils ! la patience! le respect et le renoncement sont

des actes de $énéfice au proc7ain ! #ui n’englo$ent pas les $iens matériels et dont la prati#ue

est ) la portée de tous .

E*IDENCES COM#LEMENTAIRES A

348




CHAPITRE /III



La $ienfaisance.

14. Il y a plusieurs mani&res de faire la c7arité #ue $eaucoup d:entre vous confondent avec

l:aumPne Q il y a pourtant une grande différence. L:aumPne! mes amis! est #uel#uefois utile!

car elle soulage les pauvres Q mais elle est pres#ue tou%ours 7umiliante et pour celui #ui la fait

et pour celui #ui la re,oit. La c7arité! au contraire! lie le $ienfaiteur et l:o$ligé! et puis elle se

déguise de tant de mani&res ?n peut "tre c7arita$le m"me avec ses proc7es! avec ses amis!en étant indulgents les uns envers les autres! en se pardonnant ses fai$lesses! en ayant soin de

ne froisser l:amour@propre de personne Q pour vous! spirites! dans votre mani&re d:agir envers

ceu- #ui ne pensent pas comme vous Q en amenant les moins clairvoyants ) croire! et cela sans

les 7eurter! sans rompre en visi&re avec leurs convictions! mais en les amenant tout doucement

) nos réunions o ils pourront nous entendre! et o nous saurons $ien trouver la $r&c7e du

coeur par o nous devrons pénétrer. Doil) pour un cPté de la c7arité.

Ecoute maintenant la c7arité envers les pauvres! ces dés7érités ici@$as! mais ces récompensés

de *ieu! s:ils savent accepter leurs mis&res sans murmurer! et cela dépend de vous. (e vais me

faire comprendre par un e-emple.

(e vois plusieurs fois dans la semaine une réunion de dames ' il y en a de tous les Rges Q pour

nous! vous le save! elles sont toutes soeurs. Bue font@elles donc Elles travaillent vite! vite Q

les doigts sont agiles Q aussi voye comme les visages sont radieu-! et comme les coeurs

$attent ) l:unisson mais #uel est leur $ut c:est #u:elles voient approc7er l:7iver #ui sera rude

pour les pauvres ménages Q les fourmis n:ont pas pu amasser pendant l:été le grain nécessaire )

la provision! et la plupart des effets sont engagés Q les pauvres m&res s:in#ui&tent et pleurent

en songeant au- petits enfants #ui! cet 7iver! auront froid et faim 2ais patience! pauvres

femmes *ieu en a inspiré de plus fortunées #ue vous Q elles se sont réunies et vous

confectionnent de petits v"tements Q puis un de ces %ours! #uand la neige aura couvert la terre

et #ue vous murmurere en disant ' Y*ieu n:est pas %uste!W car c:est votre parole ordinaire )vous #ui souffre Q alors vous verre apparatre un des enfants de ces $onnes travailleuses #ui

se sont constituées les ouvri&res des pauvres Q oui! c:est pour vous #u:elles travaillaient ainsi!

et votre murmure se c7angera en $énédiction! car dans le coeur des mal7eureu- l:amour suit

de $ien pr&s la 7aine.

omme il faut ) toutes ces travailleuses un encouragement! %e vois les communications des

$ons Esprits leur arriver de toutes parts Q les 7ommes #ui font partie de cette société apportent

aussi leur concours en faisant une de ces lectures #ui plaisent tant Q et nous! pour récompenser

le &le de tous et de c7acun en particulier! nous promettons ) ces ouvri&res la$orieuses une

$onne client&le #ui les payera! argent comptant! en $énédictions! seule monnaie #ui ait cours

au ciel! leur assurant en outre! et sans crainte de trop nous avancer! #u:elle ne leur man#uera pas. MAI5A. Lyon! 1=;1.N

34;



LA #ITIE

25

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

2ener les participants ) réfléc7ir sur la pitié ! nous alertant #ue nous ne devons pas fermer

notre cCur devant les mis&res de nos fr&res . ous devons ! au contraire stimuler et fortifier ce

sentiment #ui est le ressort propulseur de la c7arité .

CONCLUSION

La pitié est un sentiment divin #ui nous impulsionne de l’aide au proc7ain ) la c7arité .5ous

nous portons dans notre cCur cette étincelle divine d’amour ! #ui a $esoin de notre effort

fraternel pour se répandre .

O-SER*ATION



34<




LIRE LE #ARA0RA#&E !)!. 4<’est ?e <e la piti: G

’est la sympat7ie spontanée et désintéressée #ue nous e-périmentons en présence de la souffrance de

notre fr&re .

‘La pitié est la vertu #ui vous rapproc7e le plus des anges Q c:est la soeur de c7arité #ui vous conduit

vers *ieu’.

%. #o<r<oi est6il n:?essaire <e no<s a>ons ;e la piti: = ;evant la so<JJran?e ;< pro?Bain G

9arce #ue ce sentiment si sinc&re et profond !nous porte ) prati#uer la c7arité ! parce #u’il nous

sensi$ilise au point de désirer amoindrir la souffrance d’autrui ! ) travers les moyens dont nous

disposons .

La pitié $ien sentie! c:est de l:amour du dévouement Q le dévouement! c:est l:ou$li de soi@m"me Q et cet

ou$li! cette a$négation en faveur des mal7eureu-! c:est la vertu par e-cellence! celle #u:a prati#uée

toute sa vie le divin 2essie! et #u:il a enseignée dans sa doctrine si sainte et si su$lime.

La pitié est le mélancoli#ue mais céleste précurseur de la c7arité! cette premi&re des vertus dont elle

est la soeur et dont elle prépare et enno$lit les $ienfaits.

'. #o<r<oi est6il ?omm<n ;e r:Jr:ner ?e sentiment = :vitant ;e regar;er en Ja?e et;’a??epter la so<JJran?es ;’a<tr<i G

9arce #ue l’égoGsme et l’orgueil ! endurcissent notre cCur ! générant l’indifférence ! la commodité ! la

peur des sermons importuns dans notre tran#uillité ou affectant notre $ien "tre matériel.

Le sentiment le plus propre ) vous faire progresser en domptant votre égoGsme et votre orgueil! celui

#ui dispose votre Rme ) l:7umilité! ) la $ienfaisance et ) l:amour de votre proc7ain! c:est la pitié edoute de rester indifférents lors#ue vous pouve "tre utiles.

). Nos prolFmes ne sont6ils pas pl<s importants <e ?e<K ;es a<tres G

Sans aucun doute ils sont importants ! mais de nom$reuses fois ! avec l’aide ) notre proc7ain c’est le

c7emin pour la solution de nos propres pro$l&mes .

’est en consolant #ue l’on est consolé .

34=



,. 4<elle ?ompensation reoit ?el<i <i ?<ltive la piti: G

En contact avec la disgrRce d’autrui ! un saisissement naturel et profond fait vi$rer tout votre

"tre et vous affecte péni$lement . La compensation est grande! #uand vous parvene ) rendre

le courage et l:espoir ) un fr&re mal7eureu- . La pitié est le mélancoli#ue mais céleste précurseur de la c7arité! cette premi&re des vertus dont elle est la soeur et dont elle prépare et

enno$lit les $ienfaits.

Laisse votre coeur s:attendrir ) l:aspect des mis&res et des souffrances de vos sem$la$les Q

vos larmes sont un $aume #ue vous verse sur leurs $lessures! et lors#ue! par une douce

sympat7ie! vous parvene ) leur rendre l:espérance et la résignation! #uel c7arme n:éprouve@

vous pas

1. Devant la gran;e <antit: ;e prolFmes <i aJJligent l’&<manit: = ?ommentpo<vons no<s ?Boisir ?el<i <i no<s allons prter assistan?e G

elui #ui est le plus proc7e de nous au nom de la miséricorde divine .

2. Notre petite a?tion ne serait6elle pas <ne go<tte ;’ea< ;ans l’o?:an G

’est possi$le . ependant de gouttes se constitue une marre d’eau ! un ruisseau ! un étang!une rivi&re ! une fleuve! un lac ! une m&re ! un océan .


34>




CHAPITRE /III



La piti:.

1<. La pitié est la vertu #ui vous rapproc7e le plus des anges Q c:est la soeur de c7arité #ui

vous conduit vers *ieu. A7 laisse votre coeur s:attendrir ) l:aspect des mis&res et des

souffrances de vos sem$la$les Q vos larmes sont un $aume #ue vous verse sur leurs $lessures!

et lors#ue! par une douce sympat7ie! vous parvene ) leur rendre l:espérance et la résignation!

#uel c7arme n:éprouve@vous pas e c7arme! il est vrai! a une certaine amertume! car il nat

) cPté du mal7eur Q mais s:il n:a pas l:Rcreté des %ouissances mondaines! il n:a pas les

poignantes déceptions du vide #ue celles@ci laissent apr&s elles Q il a une suavité pénétrante #ui

ré%ouit l:Rme. La pitié! une pitié $ien sentie! c:est de l:amour Q l:amour! c:est du dévouement Q le

dévouement! c:est l:ou$li de soi@m"me Q et cet ou$li! cette a$négation en faveur des

mal7eureu-! c:est la vertu par e-cellence! celle #u:a prati#uée toute sa vie le divin 2essie! et

#u:il a enseignée dans sa doctrine si sainte et si su$lime. Lors#ue cette doctrine sera rendue )

sa pureté primitive! #u:elle sera admise par tous les peuples! elle donnera le $on7eur ) la terreen y faisant régner enfin la concorde! la pai- et l:amour.

Le sentiment le plus propre ) vous faire progresser en domptant votre égoGsme et votre

orgueil! celui #ui dispose votre Rme ) l:7umilité! ) la $ienfaisance et ) l:amour de votre

proc7ain! c:est la pitié cette pitié #ui vous émeut %us#ue dans vos entrailles devant les

souffrances de vos fr&res! #ui vous fait leur tendre une main secoura$le et vous arrac7e de

sympat7i#ues larmes. :étouffe donc %amais dans vos coeurs cette émotion céleste! ne faites

pas comme ces égoGstes endurcis #ui s:éloignent des affligés! parce #ue la vue de leur mis&re

trou$lerait un instant leur %oyeuse e-istence Q redoute de rester indifférents lors#ue vous

pouve "tre utiles. La tran#uillité ac7etée au pri- d:une indifférence coupa$le! c:est la

tran#uillité de la mer 2orte! #ui cac7e au fond de ses eau- la vase fétide et la corruption.

Bue la pitié est loin cependant de causer le trou$le et l:ennui dont s:épouvante l:égoGste Sans

doute l:Rme éprouve! au contact du mal7eur d:autrui et en faisant un retour sur elle@m"me! un

saisissement naturel et profond #ui fait vi$rer tout votre "tre et vous affecte péni$lement Q

mais la compensation est grande! #uand vous parvene ) rendre le courage et l:espoir ) un

fr&re mal7eureu- #u:attendrit la pression d:une main amie! et dont le regard! 7umide ) la fois

d:émotion et de reconnaissance! se tourne doucement vers vous avant de se fi-er sur le ciel

pour le remercier de lui avoir envoyé un consolateur! un appui. La pitié est le mélancoli#ue

mais céleste précurseur de la c7arité! cette premi&re des vertus dont elle est la soeur et dont

elle prépare et enno$lit les $ienfaits. M2IEL. Hordeau-! 1=;/.N

380



LES OR#&ELINS

3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 1= Q

O-8ECTI/

Sensi$iliser les participants #uant ) la responsa$ilité de nous tous envers les orp7elins !les

stimulant ) les reconnatre comme des fr&res en épreuves difficiles ! nécessitant de notre aide

et amour .

CONCLUSION

L’orp7elinage fait d’"tre orp7elin est une des plus difficiles épreuves par la#uelle passe

l’esprit incarné . ’est aussi un défit ) notre solidarité c7risti#ue .Aider l’orp7elin est un acte

agréa$le ) *ieu et surtout ! él&ve spirituellement celui #ui le prati#ue .

O-SER*ATION



381





!. 4<’est ?e <e signiJie tre orpBelin G

L’orp7elin est celui #ui a perdu le p&re ! la m&re ou les deu- ! nécessitant pourtant ! de protection et de

soins des adultes pour se protéger .

*e tr&s nom$reuses fois ! cependant nous rencontrons des orp7elins de parents vivants ! les#uels

n’agissent avec aucune responsa$ilité envers l’éducation de leurs enfants .

%. #o<r<oi Die< permet <’il > ait ;es orpBelins G

9our offrir ) ceu- #ui incarnent dans cette condition et ) ceu- #ui leur sont vé7iculés ! l’opportunité

de '

@e-ercer leur fraternité

@ rac7eter des dé$its ac#uis dans des incarnations inférieures

@ affronter des épreuves ! pour e-ercer l’7umilité et les autres vertus

@ servir d’aide dans l’épreuve de parents emp"c7és d’avoir des enfants .

*ieu permet #u:il y ait des orp7elins pour nous engager ) leur servir de parents.Bui tend la main ) l:enfant a$andonné est agréa$le ) *ieu! car il comprend et prati#ue sa loi.

'. Commet ;evons no<s pro?:;er par rapport a<K orpBelins G

ous devons les protéger ! dans la mesure de nos possi$ilités ! les visitant ! les assistant avec amour !

de $iens matériels! de mots ! de gestes de confort et d’adoration etc

‘5out "tre souffrant est votre fr&re et a droit ) votre c7arité.

*onne délicatement! a%oute au $ienfait le plus précieu- de tous ' une $onne parole! une caresse! unsourire d:ami ’.

). 4<el est le rXle ;es orpBelinats G

Les orp7elinats e-istent ayant pour o$%ectif de remplacer le man#ue de parents ! dans l’attendement

au- nécessités $asi#ues des orp7elins . *onc ! il est fondamental notre participation ! ) travers l’appui

moral et spirituel.

*é%) #ue nous ne sommes pas capa$les d’accueillir les orp7elins c7e nous ! pour le moins aidons les

institutions #ui le font .

38/



,. Les orpBelins pe<vent6ils tre ;e nomre<ses Jois li:s notre vie G

?ui de tr&s nom$reuses fois ! ce sont des "tres c7ers d’autres vies passées ! #ui viennent

c7erc7er notre appui pour leurs épreuves .

‘9ense aussi #ue souvent l:enfant #ue vous secoure vous a été c7er dans une autre

incarnation Q et si vous pouvie vous souvenir! ce ne serait plus de la c7arité mais un devoir ’ .

1. La Jaon ;ont no<s ai;ons les orpBelins est6elle a<ssi ?onsi;:r:e G

Aider avec une mauvaise volonté et par o$ligation diminue le mérite de notre action .

2eilleur est fait celui #ui fait avec %oie .


383




CHAPITRE /III


IS5+5I?S *ES ES9I5S

Les orpBelins.

1=. 2es fr&res! aime les orp7elins Q si vous savie com$ien il est triste d:"tre seul et

a$andonné! surtout dans le %eune Rge *ieu permet #u:il y ait des orp7elins pour nous engager

) leur servir de p&res. Buelle divine c7arité d:aider une pauvre petite créature délaissée! de

l:emp"c7er de souffrir de la faim et du froid! de diriger son Rme afin #u:elle ne s:égare pas

dans le vice Bui tend la main ) l:enfant a$andonné est agréa$le ) *ieu! car il comprend et

prati#ue sa loi. 9ense aussi #ue souvent l:enfant #ue vous secoure vous a été c7er dans une

autre incarnation Q et si vous pouvie vous souvenir! ce ne serait plus de la c7arité mais un

devoir. Ainsi donc! mes amis! tout "tre souffrant est votre fr&re et a droit ) votre c7arité! non

pas cette c7arité #ui $lesse le coeur! non cette aumPne #ui $rUle la main dans la#uelle elle

tom$e! car vos o$oles sont souvent $ien am&res Bue de fois elles seraient refusées si! au

grenier! la maladie et le dénuement ne les attendaient pas *onne délicatement! a%oute au

$ienfait le plus précieu- de tous ' une $onne parole! une caresse! un sourire d:ami Q évite ce

ton de protection #ui retourne le fer dans un coeur #ui saigne! et pense #u:en faisant le $ien!

vous travaille pour vous et les vPtres. M+ ES9I5 FA2ILIE. 9aris! 1=;0.N

384



-IEN/AITS #AYES #AR L+IN0RATITUDE

3!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 1> .

O-8ECTI/

2ontrer au- participants #u’) peine la vérita$le c7arité désintéressée est vérita$le et agréa$le

) *ieu . Les éclairer #ue sa prati#ue constitue pour nous une occasion tant de réparations de

fautes antérieures comme de progr&s spirituel #ui nous conduit ) *ieu .

CONCLUSION

9rofiter de toutes les occasions de servir son proc7ain est un de voir de c7acun de nous ! car

nous sommes dé$iteurs les uns des autres et ) travers la prati#ue désintéressée du Hien ! non

seulement nous réparons nos fautes des vies antérieures ! tout comme nous accélérons notre

c7eminement de retour vers le 9&re .

O-SER*ATION



388





!. #o<r<oi l’Bomme se sent = ;e trFs nomre<ses Jois = ;:< ;ans la prati<e ;<-ien G

9arce #u’il la prati#ue de fa,on intéressée ! et non pas spirituelle .Si nous e-aminons $ien )

fond notre conscience ! nous vérifierons #ue nous espérons tou%ours #uel#ue forme de

reconnaissance en éc7ange du $ien #ue nous prati#uons .

es gens@l) ont plus d:égoGsme #ue de c7arité Q car ne faire le $ien #ue pour en recevoir des

mar#ues de reconnaissance! ce n:est pas le faire avec désintéressement! et le $ienfait

désintéressé est le seul #ui soit agréa$le ) *ieu.

%. #o<r<oi Die< permet <e no<s so>ons pa>:s ave? ingratit<;e G

9our e-périmenter notre persévérance dans le Hien . 9our #ue nous puissions développer

notre capacité ) faire le Hien ! sans viser #uel#ue esp&ce de gain .

Sac7e #ue si celui ) #ui vous rende service ou$lie le $ienfait! *ieu vous en tiendra plus de

compte #ue si vous étie dé%) récompensés par la reconnaissance de votre o$ligé. *ieu permet

#ue vous soye parfois payés d:ingratitude pour éprouver votre persévérance ) faire le $ien.

'. #o<r<oi le :n:Ji?e ne se per;6il amais G

9arce #ue en le prati#uant ! nous travaillons également pour nous ! car *ieu voit notre action

et la prend en compte Q pour les autres c:est une semence #ui germera avec le temps ! #uand

le sol sera pr"t .

Les $ienfaits finissent par amollir les coeurs les plus endurcis

2ais vous aure aussi travaillé pour vous! car vous aure le mérite d:avoir fait le $ien avec

désintéressement! et sans vous "tre laissé décourager par les déceptions.

5ous ceu- #ui donnent ! m"me #ue ce soit un verre d’eau ) un de ces petits ! parce #u’il est un

de mes disciples en vérité %e vous le dis ! ne perdra pas sa récompense .

38;



). Un ienJait eJJe?t<: ;ans ?e mon;e pe<t6il tre rappel: ;ans la vie spirit<elle G

?ui $ien sUr .

Il faut savoir aussi #u’un $énéfice peut "tre ou$lié dans ce monde ! mais lors#ue l:Esprit seradé$arrassé de son corps matériel ! il se souviendra! et ce souvenir sera son c7Rtiment Q alors il

regrettera son ingratitude Q il voudra réparer sa faute! payer sa dette dans une autre e-istence!

souvent m"me en acceptant une vie de dévouement envers son $ienfaiteur.

Ainsi sans vous en rendre compte ! vous aure contri$uer au $ienfait et ) l’avancement moral

de votre fr&re .

,. #o<r<oi avons no<s le ;evoir ;e to<o<rs ai;er notre pro?Bain G

9arce #ue nous sommes tous en relation par des liens de réparation ! en fonction de dettes

contractées dans des vies passées .Si nous nous aidons mutuellement ! plus rapide sera notre

progr&s . Si nous ne le faisons pas ! nous man#uerons ) nos compromis assumés

antérieurement et nos retarderons notre c7eminement de retour vers *ieu et aussi celui des

autres .

Si vous pouvie em$rasser la multitude des rapports #ui rapproc7ent les "tres les uns des

autres pour leur progr&s mutuel! vous admirerie $ien mieu- encore la sagesse et la $onté du

réateur #ui vous permet de revivre pour arriver ) lui.


38<




CHAPITRE /III


IS5+5I?S *ES ES9I5S

Les orpBelins.

1>. Bue faut@il penser des gens #ui! ayant été payés de leurs $ienfaits par l:ingratitude! ne font plus de

$ien de peur de rencontrer des ingrats

es gens@l) ont plus d:égoGsme #ue de c7arité Q car ne faire le $ien #ue pour en recevoir des mar#ues

de reconnaissance! ce n:est pas le faire avec désintéressement! et le $ienfait désintéressé est le seul #ui

soit agréa$le ) *ieu. :est aussi de l:orgueil! car ils se complaisent dans l:7umilité de l:o$ligé #ui vient

mettre sa reconnaissance ) leurs pieds. elui #ui c7erc7e sur la terre la récompense du $ien #u:il fait

ne la recevra pas au ciel Q mais *ieu tiendra compte ) celui #ui ne la c7erc7e pas sur la terre.

Il faut tou%ours aider les fai$les! #uoi#ue sac7ant d:avance #ue ceu- ) #ui on fait le $ien n:en sauront

pas gré. Sac7e #ue si celui ) #ui vous rende service ou$lie le $ienfait! *ieu vous en tiendra plus de

compte #ue si vous étie dé%) récompensés par la reconnaissance de votre o$ligé. *ieu permet #ue

vous soye parfois payés d:ingratitude pour éprouver votre persévérance ) faire le $ien.

Bue save@vous! d:ailleurs! si ce $ienfait! ou$lié pour le moment! ne portera pas plus tard de $ons

fruits Soye certains! au contraire! #ue c:est une semence #ui germera avec le temps.

2al7eureusement vous ne voye tou%ours #ue le présent Q vous travaille pour vous! et non en vue des

autres. Les $ienfaits finissent par amollir les coeurs les plus endurcis Q ils peuvent "tre méconnus ici@

$as! mais lors#ue l:Esprit sera dé$arrassé de son voile c7arnel! il se souviendra! et ce souvenir sera sonc7Rtiment Q alors il regrettera son ingratitude Q il voudra réparer sa faute! payer sa dette dans une autre

e-istence! souvent m"me en acceptant une vie de dévouement envers son $ienfaiteur. :est ainsi #ue!

sans vous en douter! vous aure contri$ué ) son avancement moral! et vous reconnatre plus tard toute

la vérité de cette ma-ime ' +n $ienfait n:est %amais perdu. 2ais vous aure aussi travaillé pour vous!

car vous aure le mérite d:avoir fait le $ien avec désintéressement! et sans vous "tre laissé décourager

par les déceptions.

A7 mes amis! si vous connaissie tous les liens #ui! dans la vie présente! vous rattac7ent ) vos

e-istences antérieures Q si vous pouvie em$rasser la multitude des rapports #ui rapproc7ent les "tres

les uns des autres pour leur progr&s mutuel! vous admirerie $ien mieu- encore la sagesse et la $onté

du réateur #ui vous permet de revivre pour arriver ) lui. MZ+I*E 9?5E5E+. Sens! 1=;/.N

38=



-IEN/AISANCE ECLUSI*E3%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 13.9aragrap7e 1> Q

O-8ECTI/

Analyser avec les participants ! la réelle nature de la $ienfaisance ! du point de vue de la

morale c7risti#ue ! les aidant ) éta$lir une différence entre cette vertu ! #ui nous stimule )

aider ) tous indistinctement sans espérer de rétri$ution ! et la $ienfaisance e-clusive ou il n’y

a pas de donation ! mais un éc7ange .

CONCLUSION

Aimer et faire $énéficier e-clusivement ) tous ceu- #ui nous aiment est un devoir . Aimer

notre proc7ain est considérer tous les 7ommes comme nos fr&res et étendre les $énéfices #ui

sont ) notre portée ! sans c7oisir l’o$%et de notre attention ni espérer #uel#ue forme de

rétri$ution .

O-SER*ATION



38>





!. 4<’enten;6on par ‘ ienJaisan?e ’ G

La $ienfaisance est la prati#ue du $ien Q l’action de faire un $ienfait ) #uel#u’un .

Faites au- autres ce #ue vous aimerie #u’il vous soit fait .

%. #ar ‘ ienJaisan?e eK?l<sive ’ <e ;evons no<s ?ompren;re G

La prati#ue du Hien dans des cercles fermés ! ou soit ! parmi des groupes de personnes de

m"me opinion !de m"me croyance ou de m"me parti .

Si vous faites le $ien ) ceu- #ui vous font le $ien ! #uel mérite aure vous

Les péc7eurs font aussi de m"me. M Luc ; '33 N

'. 4<’est ?e <e 8:s<s no<s enseigne par rapport la ienJaisan?e G

*urant toute sa vie terrienne (ésus nous enseigna avec son propre e-emple ) faire tou%ours

$énéficier au- nécessiteu- aussi $ien d’aide morale comme d’aide matérielle ! et

principalement ! au- plus affligés et miséra$les ! #ue ces personnes soient étrang&res ! amies

ou ennemies .

La %ustice nous fait sentir #ue le superflu de notre maison est le nécessaire #ui man#ue ) notrevoisin Q #ue le fr&re ignorant ! tom$ant dans l’erreur est #uel#u’un #ui demande nos $ras et

#ue l’affliction étrang&re d’au%ourd’7ui peut "tre demain la notre .

). La ienJaisan?e prati<:e entre personnes ;’aJJinit: <i s’aiment ien a6t6elle<ne vale<r <el?on<e G

?ui elle en a une . ependant en terme d’élévation spirituelle !il y en a tr&s peu ! une fois #u’il

n’y a pas de donation ! effort de fraternité.

3;0



Le plus grand mérite est de faire le $ien ) ceu- #ui nous insultent et calomnient #u’) ceu- #ui

nous aiment .

,. Devons no<s ai;er ?e<K <i proJessent <ne ?ro>an?e ;iJJ:rente ;e la notre G

?ui ! si elle n’entrave pas la marc7e évolutive . ’:est surtout l:esprit de secte et de parti #u:il

faut a$olir! car tous les 7ommes sont fr&res. Elle méritera principalement une meilleure

attention de notre part ! respect et $ienfaisance .

Le vérita$le citoyen planétaire ne voit #ue des fr&res dans ses sem$la$les! il ne consulte ni

leurs croyances ! ni leurs opinions en #uoi #ue ce soit avant de secourir ceu- #ui sont dans le

$esoin. Il suit le précepte de (ésus@7rist! #ui dit d:aimer m"me ses ennemis. Secourir sans

demander aucun compte de conscience .

1. #o<r<oi la ienJaisan?e ;oit tre :ten;<e en ;eBors ;es gro<pes G

9arce #ue c’est un e-ercice de fraternité salutaire pour notre esprit ! #ui va se fortifier dans la

mesure #ue se rompent les $arri&res de l’orgueil et de l’égoGsme .

’est surtout l:esprit de secte et de parti #ui pousse au fanatisme #u:il faut a$olir! car tous les

7ommes sont fr&res.

2. 4<an; po<rrons no<s tre ?onsi;:r:s ?omme ;es ;is?iples ;e :s<s G

Buand nous nous aimerons les uns les autres indistinctement .

Aime vous les uns et les autres comme %e vous ai aimé .


3;1




CHAPITRE /III


IS5+5I?S *ES ES9I5S

Les orpBelins.

1>. Bue faut@il penser des gens #ui! ayant été payés de leurs $ienfaits par l:ingratitude! ne font plus de

$ien de peur de rencontrer des ingrats

es gens@l) ont plus d:égoGsme #ue de c7arité Q car ne faire le $ien #ue pour en recevoir des mar#ues

de reconnaissance! ce n:est pas le faire avec désintéressement! et le $ienfait désintéressé est le seul #ui

soit agréa$le ) *ieu. :est aussi de l:orgueil! car ils se complaisent dans l:7umilité de l:o$ligé #ui vient

mettre sa reconnaissance ) leurs pieds. elui #ui c7erc7e sur la terre la récompense du $ien #u:il fait

ne la recevra pas au ciel Q mais *ieu tiendra compte ) celui #ui ne la c7erc7e pas sur la terre.

Il faut tou%ours aider les fai$les! #uoi#ue sac7ant d:avance #ue ceu- ) #ui on fait le $ien n:en sauront pas gré. Sac7e #ue si celui ) #ui vous rende service ou$lie le $ienfait! *ieu vous en tiendra plus de

compte #ue si vous étie dé%) récompensés par la reconnaissance de votre o$ligé. *ieu permet #ue

vous soye parfois payés d:ingratitude pour éprouver votre persévérance ) faire le $ien.

Bue save@vous! d:ailleurs! si ce $ienfait! ou$lié pour le moment! ne portera pas plus tard de $ons

fruits Soye certains! au contraire! #ue c:est une semence #ui germera avec le temps.

2al7eureusement vous ne voye tou%ours #ue le présent Q vous travaille pour vous! et non en vue des

autres. Les $ienfaits finissent par amollir les coeurs les plus endurcis Q ils peuvent "tre méconnus ici@

$as! mais lors#ue l:Esprit sera dé$arrassé de son voile c7arnel! il se souviendra! et ce souvenir sera son

c7Rtiment Q alors il regrettera son ingratitude Q il voudra réparer sa faute! payer sa dette dans une autre

e-istence! souvent m"me en acceptant une vie de dévouement envers son $ienfaiteur. :est ainsi #ue!

sans vous en douter! vous aure contri$ué ) son avancement moral! et vous reconnatre plus tard toutela vérité de cette ma-ime ' +n $ienfait n:est %amais perdu. 2ais vous aure aussi travaillé pour vous!

car vous aure le mérite d:avoir fait le $ien avec désintéressement! et sans vous "tre laissé décourager

par les déceptions.

A7 mes amis! si vous connaissie tous les liens #ui! dans la vie présente! vous rattac7ent ) vos

e-istences antérieures Q si vous pouvie em$rasser la multitude des rapports #ui rapproc7ent les "tres

les uns des autres pour leur progr&s mutuel! vous admirerie $ien mieu- encore la sagesse et la $onté

du réateur #ui vous permet de revivre pour arriver ) lui. MZ+I*E 9?5E5E+. Sens! 1=;/.N

3;/



#IETIE /ILIALE3'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 14.9aragrap7e 1 ) 3.

O-8ECTI/

éveiller c7e les participants le vérita$le sentiment de devoir envers nos parents !

argumentant #u’en de7ors de l’amour ! respect et attention ! nous devons accomplir la c7arité

envers eu- de fa,on plus rigoureuse #ue nous le faisons normalement avec les autres .

CONCLUSION

La piété filiale englo$e tout le devoir des enfants en relation au- parents et s’e-prime par

l’amour ! le respect! l’aide l’o$éissance! la tolérance envers eu- ! indépendamment #u’ils aient

ou n’aient pas accompli leurs devoirs comme parents .

O-SER*ATION



3;3




LIRE LE #ARA0RA#&E ! '

!. 4<el est le v:ritale sentiment ;< man;ement ‘&onoreQ votre pFre et votremFre’ G

Il englo$e toute l’o$ligation des enfants envers leurs parents ! traduit par l’amour ! le respect!

l’attention ! soumission et condescendance pour eu- .’est le devoir de piété filial.

onorer son p&re et sa m&re! ce n:est pas seulement les respecter! c:est aussi les assister dans

le $esoin Q c:est leur procurer le repos sur leurs vieu- %ours Q c:est les entourer de sollicitude

comme ils l:ont fait pour nous dans notre enfance.

%. 4<e ;evons no<s enten;re par ‘pi:t: Jiliale’ G

’est une o$ligation inconditionnelle #ue nous avons #ue nous avons devant nos parents !

d’accomplir pour eu- les devoirs imposés par la loi de la c7arité et d’amour de fa,on plus

rigoureuse #ue nous le faisons généralement avec les autres .

Le mot #onore* renferme un devoir de plus ) leur égard! celui de la piété filiale.

'. Les parents sont6ils peine ?e<K <i g:nFrent le ?orps G

9as nécessairement . Il y a ceu- aussi ! #ui n’étant pas parents se comportent comme p&re et

m&re ! e-primant une dédicace orientée ! une prati#ue de c7arité désintéressée et d’amour du

proc7ain . ertains sont plus p&re et m&re #ue p&re et m&re $iologi#ue .

e devoir s:étend naturellement au- personnes #ui tiennent lieu de p&re et de m&re! et #ui en

ont d:autant plus de mérite! #ue leur dévouement est moins o$ligatoire.

). 4<elles sont les raisons <i no<s portent a??omplir les ;evoirs <i Jont partie;e la pi:t: Jiliale G

os parents sont nos fr&res au-#uels *ieu nous confia ! dans cette e-istence terrienne !comme

responsa$les importants pour notre actuelle p7ase évolutive .

3;4



La famille est un creuset ! ou nous apprenons la légitime fraternité .

,. 4<el est notre ;evoir envers les parents pa<vres G

9our ceu- l) se montre la vérita$le piété filiale . ous devons donner tout ce #u’il y a demeilleur et de plus conforta$le ! en de7ors des attentions et des soins aima$les .

Au- parents pauvres ! les enfants ne doivent pas seulement le strict nécessaire !mais aussi les

petits rien superflus ! les sollicitudes et les soins aima$les .

1. 4<’arrive6t6il a< ma<vais enJant = ?el<i <i n’a??omplit pas les ;evoirs ;e pi:t:Jiliale = o<liant ?e<K <i l’ont ai;: ;<rant son enJan?e G

Il sera puni par l:ingratitude et l:a$andon Q il sera frappé dans ses plus c7&res affections!

quelquefois dès la vie présente, mais certainement dans une autre e-istence! o il endurera ce

#u:il aura fait endurer au- autres.

e n’est pas au- enfants de censurer leurs parents ! parce #ue peut@"tre eu-@m"mes ont mérité

#u:il en fUt ainsi et ont@ils commis la m"me erreur dans une e-istence antérieure .

2. Et ;es parents <i n’ont pas pris soin ;es ;evoirs <’imposent le<rs ?on;itions

par rapport le<rs enJants <’en est6il G

7acun doit accomplir sa mission . elui des enfants d’7onorer leurs parents ! tou%ours et en

n’importe #uelle circonstance . Buant ) ces parents il reviendra ) *ieu de les %uger ! ces

derniers se puniront eu- m"mes pour rectifier leurs erreurs passées .

ertains parents! il est vrai! méconnaissent leurs devoirs! et ne sont pas pour leurs enfants ce

#u:ils devraient "tre Q mais c:est ) *ieu #u’il incom$e de les %uger et non ) leurs enfants .

EDI*EES ?29LE2E5AIES Q

3;8




CHAPITRE /IV-

HONOREZ VOTRE PERE ET VOTRE MERE.

iété 4liale. ) -ui est ma mère et ui sont mes "rères 7 ) arentécorporelle et parenté spirituelle. ) Instructions des Esprits $ L'ingratitude

des en"ants.

1. Dous save les commandements ' vous ne commettre point d:adult&re Q vous ne tuere

point Q vous ne déro$ere point Q vous ne portere point de fau- témoignage Q vous ne fere

tort ) personne Q #onore* votre père et votre mère. MSaint 2arc! c7. T! v. 1> Q saint Luc! c7.

TDIII! v. /0 Q saint 2att7ieu! c7. TIT! v. 1>.N

/. onore votre p&re et votre m&re! afin #ue vous vivie longtemps sur la terre #ue le

Seigneur votre *ieu vous donnera. M*écalogue Q E-ode! c7. TT! v. 1/.N

#i:t: Jiliale.

3. Le commandement ' Yonore votre p&re et votre m&re!W est une consé#uence de la loigénérale de c7arité et d:amour du proc7ain! car on ne peut aimer son proc7ain sans aimer son

p&re et sa m&re Q mais le mot #onore* renferme un devoir de plus ) leur égard! celui de la piété

filiale. *ieu a voulu montrer par l) #u:) l:amour il faut a%outer le respect! les égards! la

soumission et la condescendance! ce #ui impli#ue l:o$ligation d:accomplir envers eu- d:une

mani&re plus rigoureuse encore tout ce #ue la c7arité commande envers le proc7ain. e devoir

s:étend naturellement au- personnes #ui tiennent lieu de p&re et de m&re! et #ui en ont d:autant

plus de mérite! #ue leur dévouement est moins o$ligatoire. *ieu punit tou%ours d:une mani&re

rigoureuse toute violation de ce commandement.

onorer son p&re et sa m&re! ce n:est pas seulement les respecter! c:est aussi les assister dans

le $esoin Q c:est leur procurer le repos sur leurs vieu- %ours Q c:est les entourer de sollicitude

comme ils l:ont fait pour nous dans notre enfance.

:est surtout envers les parents sans ressources #ue se montre la vérita$le piété filiale.

Satisfont@ils ) ce commandement ceu- #ui croient faire un grand effort en leur donnant tout

%uste de #uoi ne pas mourir de faim! alors #u:eu-@m"mes ne se privent de rien en les

reléguant dans les plus infimes réduits de la maison! pour ne pas les laisser dans la rue! alors

#u:ils se réservent ce #u:il y a de mieu-! de plus conforta$le eureu- encore lors#u:ils ne le

font pas de mauvaise grRce et ne leur font pas ac7eter le temps #ui leur reste ) vivre en se

déc7argeant sur eu- des fatigues du ménage Est@ce donc au- parents vieu- et fai$les ) "tre

les serviteurs des enfants %eunes et forts Leur m&re a@t@elle marc7andé son lait #uand ilsétaient au $erceau a@t@elle compté ses veilles #uand ils étaient malades! ses pas pour leur

3;;



procurer ce dont ils avaient $esoin on! ce n:est pas seulement le strict nécessaire #ue les

enfants doivent ) leurs parents pauvres! ce sont aussi! autant #u:ils le peuvent! les petites

douceurs du superflu! les prévenances! les soins délicats! #ui ne sont #ue l:intér"t de ce #u:ils

ont re,u! le payement d:une dette sacrée. L) seulement est la piété filiale acceptée par *ieu.

2al7eur donc ) celui #ui ou$lie ce #u:il doit ) ceu- #ui l:ont soutenu dans sa fai$lesse! #ui

avec la vie matérielle lui ont donné la vie morale! #ui souvent se sont imposé de dures

privations pour assurer son $ien@"tre Q mal7eur ) l:ingrat! car il sera puni par l:ingratitude et

l:a$andon Q il sera frappé dans ses plus c7&res affections! quelquefois dès la vie présente, mais

certainement dans une autre e-istence! o il endurera ce #u:il aura fait endurer au- autres.

ertains parents! il est vrai! méconnaissent leurs devoirs! et ne sont pas pour leurs enfants ce

#u:ils devraient "tre Q mais c:est ) *ieu de les punir et non ) leurs enfants Q ce n:est pas ) ceu-@

ci de le leur reproc7er! parce #ue peut@"tre eu-@m"mes ont mérité #u:il en fUt ainsi. Si la

c7arité fait une loi de rendre le $ien pour le mal! d:"tre indulgent pour les imperfectionsd:autrui! de ne point médire de son proc7ain! d:ou$lier et de pardonner les torts! d:aimer m"me

ses ennemis! com$ien cette o$ligation n:est@elle pas plus grande encore ) l:égard des parents

Les enfants doivent donc prendre pour r&gle de leur conduite envers ces derniers! tous les

préceptes de (ésus concernant le proc7ain! et se dire #ue tout procédé $lRma$le vis@)@vis

d:étrangers l:est encore plus vis@)@vis des proc7es! et #ue ce #ui peut n:"tre #u:une faute dans le

premier cas peut devenir crime dans le second! parce #u:alors au man#ue de c7arité se %oint

l:ingratitude.

3;<



LA #ARENTE COR#ORELLE ET LA #ARENTE S#IRITUELLE.

3)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 14.9aragrap7e = .

O-8ECTI/

Eclairer la signification de ‘parenté corporelle’ et de ‘parenté spirituelle’ ! spécifiant $ien en

#uoi consistent les vérita$les liens de famille et re7aussant $ien notre responsa$ilité devant

ceu- #u incarnent dans la condition de nos familiers .

CONCLUSION

Les vérita$les liens de famille sont spirituels ! non pas ceu- de la consanguinité ! une fois #ue

ce sont les esprits #ui s’aiment ou se détestent et non les corps #u’ils 7a$itent

temporairement . Ainsi notre famille est l’environnement de purification ! vers la#uelle nous

sommes attirés en raison des liens éta$lis dans des e-istences antérieures .

O-SER*ATION



3;=





!. Comment s’eKpli<e le v:Bi?<le <i eKiste entre <n pFre et son Jils G

Le p&re fournit au fils ) peine l’enveloppe corporelle! ! alors #ue l’esprit e-istait dé%) avant laformation du corps .S’ils sont unis c’est en raison des liens de sympat7ie et d’antipat7ie #ui e-istaient

antérieurement avant la réincarnation .

Le corps proc&de du corps! mais l:Esprit ne proc&de pas de l:Esprit! parce #ue l:Esprit e-istait avant la

formation du corps .

%. 4<elle est la relation ;< pFre envers son Jils G

Il doit aider ) son développement p7ysi#ue ! intellectuel et moral pour le faire progresser! tout en

l’orientant évidemment dans la prati#ue du $ien .

Les enfants sont des esprits avec les#uels nous sommes liés et #ui ont $esoin de notre appui comme

parents pour progresser .

'. Comment se Jorment les Jamilles ;< pass: = ave? les enJants G

Les Esprits #ui s:incarnent dans une m"me famille! surtout entre proc7es parents! sont le plus souvent

des Esprits sympat7i#ues! unis par des relations antérieures #ui se traduisent par leur affection pendant

la vie terrestre Q mais il peut arriver aussi #ue ces Esprits soient compl&tement étrangers les uns au-autres! divisés par des antipat7ies également antérieures! #ui se traduisent de m"me par leur

antagonisme sur la terre pour leur servir d:épreuve.

Les vérita$les liens de famille ne sont donc pas ceu- de la consanguinité! mais ceu- de la sympat7ie et

de la communion de pensées #ui unissent les Esprits avant, pendant et après leur incarnation.

). #o<vons no<s avoir = ;on? ;es ennemis ;< pass: ?omme enJants G

?ui c’est une des finalités de la famille terrienne ! proportionner par les liens consanguins !

réa%ustement de relation entre esprits ennemis ! attendant au- réclamations de la loi de *ieu ! #ui est la

fraternité 7umaine

3;>



*eu- "tres issus de p&res différents peuvent "tre plus fr&res par l:Esprit #ue s:ils l:étaient par le sang Q

ils peuvent s:attirer! se rec7erc7er! se plaire ensem$le! tandis #ue deu- fr&res consanguins peuvent se

repousser! ainsi #u:on le voit tous les %ours .

,. Comment po<vons no<s ;:Jinir la ‘parent: ?orporelle’ et la ‘parent: spirit<elle’ G

La ‘parenté corporelle’ fragile comme la mati&re! s:éteint avec le temps et souvent se dissous

moralement d&s la vie actuelle.

La ‘parenté spirituelle’ dura$le! se fortifie par l:épuration! et se perpétue dans le monde des Esprits! )

travers les diverses migrations de l:Rme

Il y a donc deu- sortes de familles ' les familles par les liens spirituels, et les familles par les liens

corporels .

1. 4<el enseignement no<s transmet 8:s<s en ;isant [*oil mes v:ritales JrFres H\ en ser:J:rant ?e<K <i n’:taient pas ses parents G

Bue nous vérita$les fr&res sont ceu- avec #ui nous nous lions par des liens éternels et dura$les de

l’esprit ! caractérisés par l’estime et la sympat7ie mutuelle ! et non pas nécessairement ceu- au-#uels

nous sommes vé7iculés par les liens fragiles et temporaires de la mati&re .

ous devons nous efforcer pour créer ou fortifier les liens de sympat7ie entre ceu- #ui constituent

notre parenté corporelle ! dans l’actuelle e-istence .Il y a des personnes #ue nous aimons plus #ue nous

fr&res consanguins ! m"me n’ayant rien ) voir avec eu- .


3<0




CHAPITRE /IV-



des en"ants.

#i:t: Jiliale.

La parenté corporelle et la parenté spirituelle.

=. Les liens du sang n:éta$lissent pas nécessairement les liens entre les Esprits. Le corps

proc&de du corps! mais l:Esprit ne proc&de pas de l:Esprit! parce #ue l:Esprit e-istait avant la

formation du corps Q ce n:est pas le p&re #ui crée l:Esprit de son enfant! il ne fait #ue lui

fournir une enveloppe corporelle! mais il doit aider ) son développement intellectuel et moral

pour le faire progresser.

Les Esprits #ui s:incarnent dans une m"me famille! surtout entre proc7es parents! sont le plus

souvent des Esprits sympat7i#ues! unis par des relations antérieures #ui se traduisent par leur

affection pendant la vie terrestre Q mais il peut arriver aussi #ue ces Esprits soient

compl&tement étrangers les uns au- autres! divisés par des antipat7ies également antérieures!

#ui se traduisent de m"me par leur antagonisme sur la terre pour leur servir d:épreuve. Les

vérita$les liens de famille ne sont donc pas ceu- de la consanguinité! mais ceu- de la

sympat7ie et de la communion de pensées #ui unissent les Esprits avant, pendant et après leur

incarnation. *:o il suit #ue deu- "tres issus de p&res différents peuvent "tre plus fr&res par

l:Esprit #ue s:ils l:étaient par le sang Q ils peuvent s:attirer! se rec7erc7er! se plaire ensem$le!

tandis #ue deu- fr&res consanguins peuvent se repousser! ainsi #u:on le voit tous les %ours Q

pro$l&me moral #ue le spiritisme seul pouvait résoudre par la pluralité des e-istences. M7. ID!n] 13.N

Il y a donc deu- sortes de familles ' les familles par les liens spirituels, et les familles par les

liens corporels Q les premi&res! dura$les! se fortifient par l:épuration! et se perpétuent dans le

monde des Esprits! ) travers les diverses migrations de l:Rme Q les secondes! fragiles comme la

mati&re! s:éteignent avec le temps et souvent se dissolvent moralement d&s la vie actuelle.

:est ce #u:a voulu faire comprendre (ésus en disant de ses disciples ' Doil) ma m&re et mes

fr&res! c:est@)@dire ma famille par les liens de l:Esprit! car #uicon#ue fait la volonté de mon

9&re #ui est dans les cieu- est mon fr&re! ma soeur et ma m&re.

L:7ostilité de ses fr&res est clairement e-primée dans le récit de saint 2arc! puis#ue! dit@il! ilsse proposaient de se saisir de lui! sous le préte-te #u:il avait perdu l :esprit. A l:annonce de leur

3<1



arrivée! connaissant leur sentiment ) son égard! il était naturel #u:il dt en parlant de ses

disciples! au point de vue spirituel ' YDoil) mes vérita$les fr&res QW sa m&re se trouvait avec

eu-! il généralise l:enseignement! ce #ui n:impli#ue nullement #u:il ait prétendu #ue sa m&re

selon le corps ne lui était rien comme Esprit! et #u:il n:eUt pour elle #ue de l:indifférence Q sa

conduite! en d:autres circonstances! a suffisamment prouvé le contraire.

L+IN0RATITUDE DES EN/ANTS ET LES LIENS DE /AMILLE.

3,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 14.9aragrap7e >.

O-8ECTI/

Analyser avec les participants les causes antérieures des ingratitudes des enfants envers leurs

parents ! éclairant $ien #ue la famille terrienne offre au- offenseurs et au- offensés les

opportunités d’appro-imation et de réa%ustement .

CONCLUSION

L’ingratitude des enfants envers leurs parents n’est pas le fruit du 7asard ! mais les

consé#uences de dissensions et 7aines dans des vies passées #ui doivent "tre surmontées dans

la présente incarnation par l’e-ercice de pardonner et d’aimer ) travers les mem$res de la

famille terrienne . 2épriser cette opportunité signifie transférer pour des incarnations futuresdes difficultés #ui pourraient "tre surmontées dans cette incarnation .

O-SER*ATION



3</





!. 4<elle est la ?a<se ;e l’ingratit<;e ;ans le ?P<r ;e l’Bomme G

L’ingratitude est provo#uée par l’égoGsme ! sentiment propre des esprits tou%ours endurcis ! imparfaits .

L’ingratitude est un sentiment mes#uin ! #ui $lesse celui #ue le re,oit et provo#ue de graves

dommages spirituels ) celui #ui le prati#ue .

%. 4<elle eKpli?ation pe<t6on ;onner l’ingratit<;e ;es enJants envers le<rs parents G

Buand dans la présente incarnation ! il n’y a pas de motifs #ui la %ustifient ! ce sentiment peut venir

d’inimités surgies des vies passées .

aines ! persécutions et désirs de vengeance ! ne s’effacent pas avec la mort ! mais traversent les

incarnations successives %us#u’) s’éteindrent compl&tement !donnant lieu ) l’amour .

'. A to<t esprit est6il ;onn: l’opport<nit: ;’in?arner ?omme Jamilier ;e ?e<K <’il a BaWt =o< po<r les<els il a :t: BaWt G

Hien sUr #ue si . Il est possi$le seulement au- esprits ayant #uel#ues progr&s et #ui désirent affronter

cette épreuve ! pour comprendre #ue pour arriver ) *ieu ! il est nécessaire de prati#uer la c7arité !

pardonnant et ou$liant les in%ures et les outrages re,us .

Au- esprits plus avancés il est donné d’entrevoir une particule de vérité Q acceptant l’erreur des

funestes consé#uences de leurs passions et prenant la résolution de les réparer .

). Une Jois <e l’esprit pren; la r:sol<tion ;’in?arner parmi ;es ennemis ;e viesant:rie<res = ;evient6il ;iJJi?ile ;e l’a??omplir G

Le $ut n’est pas tou%ours facile . Il est péni$le ) l’esprit d’o$server ceu- #ui ont été la cause de ses

peines et ruines .Heaucoup a$andonnent l’épreuve Qd’autres !dans les#uels prédominent la $onne

résolution ! prient *ieu et les $ons esprits aidants ! pour l’affronter et la vaincre .

3<3



En o$servant ceu- #ui ont été 7aGt sur 5erre ! l’esprit est pertur$é entre des sentiments opposés ) la

vengeance et le pardon .Il n’y a pas de c7arité sans pardon ! ni avec le cCur pris dans la 7aine .

,. Comment se ;onne l’in?arnation ;e l’esprit ;ans ?es Jamilles G

Apr&s des années de méditation et de pri&res ! l’esprit o$tient la permission pour accomplir son

épreuve .Il profite donc ! d’un corps en réparation dans la famille de ceu- #ui l’ont détesté ! et il

réincarne parmi eu- .

L’incarnation parmi les anciens méfaits est l’opportunité #ue la miséricorde infinie de *ieu nous

conc&de ! pour e-pier nos fautes passées et plus rapidement arriver ) Lui .

1. Une Jois in?arn: <elle attit<;e po<rra a;opter l’esprit = envers ses Jamiliers G

Son procédé dépendra de la plus grande ou moindre persistance ) accomplir les résolutions prises

avant d’incarner .ependant ! suivant le déroulement des $ons ou des mauvais procédés ! il sera ami

ou restera ennemis parmi ceu- au-#uels il aura été appelé ) vivre en commun .

9ar l) s:e-pli#uent ces 7aines! ces répulsions instinctives #ue l:on remar#ue c7e certains enfants et

#u:aucun acte antérieur ne sem$le %ustifier Q rien! en effet! dans cette e-istence! n:a pu provo#uer cette

antipat7ie Q pour s:en rendre compte! il faut porter son regard sur le passé.

2. Comment ;evons no<s agir ;evant l’ingratit<;e ;es enJants G

econnaissant #ue ce n’est pas par 7asard #ue nous sommes devenus leurs parents .7erc7ant tous les

moyens pour surmonter ces dissensions dans la présente incarnation ! ) travers l’éducation !

l’orientation pour le $ien ! le $on e-emple et surtout l’amour .

’a$andonne pas le petit enfant #ui vous repousse p&re ! m&re ! ni celui #ui vous paye avec

ingratitude

9&re ! 2&re étreigne l’enfant #ui vous donne des amertumes et dites dans votre intérieur Q l’un de

nous est le coupa$le Enseigne ) votre enfant #u’il est sur 5erre pour se perfectionner ! aimer son

proc7ain . Buand des parents ont fait tout ce #u:ils doivent pour l:avancement moral de leurs enfants!

s:ils ne réussissent pas! ils n:ont point de reproc7es ) se faire! et leur conscience peut "tre en repos Qmais au c7agrin $ien naturel #u:ils éprouvent de l:insucc&s de leurs efforts! *ieu réserve une grande!

une immense consolation! par la certitude #ue ce n:est #u:un retard! et #u:il leur sera donné d:ac7ever

dans une autre e-istence l:oeuvre commencée dans celle@ci! et #u:un %our l:enfant ingrat les

récompensera par son amour.


3<4




CHAPITRE /IV-



des en"ants.


L+ingratit<;e ;es enJants et les liens ;e Jamille.

>. L:ingratitude est un des fruits les plus immédiats de l:égoGsme Q elle révolte tou%ours les

coeurs 7onn"tes Q mais celle des enfants ) l:égard des parents a un caract&re encore plus

odieu- Q c:est ) ce point de vue plus spécialement #ue nous allons l:envisager pour en analyser les causes et les effets. Ici! comme partout! le spiritisme vient %eter la lumi&re sur un des

pro$l&mes du coeur 7umain.

Buand l:Esprit #uitte la terre! il emporte avec lui les passions ou les vertus in7érentes ) sa

nature! et va dans l:espace se perfectionnant ou restant stationnaire %us#u:) ce #u:il veuille voir

la lumi&re. Buel#ues@uns sont donc partis! emportant avec eu- des 7aines puissantes et des

désirs de vengeance inassouvis Q mais ) #uel#ues@uns de ceu-@l)! plus avancés #ue les autres!

il est permis d:entrevoir un coin de la vérité Q ils reconnaissent les funestes effets de leurs

passions! et c:est alors #u:ils prennent de $onnes résolutions Q ils comprennent #ue pour aller )

*ieu! il n:est #u:un seul mot de passe ' c#arité Q or! pas de c7arité sans ou$li des outrages et

des in%ures Q pas de c7arité avec des 7aines au coeur et sans pardon.

Alors! par un effort inouG! ils regardent ceu- #u:ils ont détestés sur la terre Q mais ) cette vue

leur animosité se réveille Q ils se révoltent ) l:idée de pardonner! encore plus #u:) celle de

s:a$di#uer eu-@m"mes! ) celle surtout d:aimer ceu- #ui ont détruit peut@"tre leur fortune! leur

7onneur! leur famille. ependant le coeur de ces infortunés est é$ranlé Q ils 7ésitent! ils

flottent! agités par ces sentiments contraires Q si la $onne résolution l:emporte! ils prient *ieu!

ils implorent les $ons Esprits de leur donner la force au moment le plus décisif de l:épreuve.

Enfin! apr&s #uel#ues années de méditations et de pri&res! l:Esprit profite d:une c7air #ui se

prépare dans la famille de celui #u:il a détesté! et demande au- Esprits c7argés de transmettre

les ordres supr"mes! d:aller remplir sur la terre les destinées de cette c7air #ui vient de seformer. Buelle sera donc sa conduite dans cette famille Elle dépendra du plus ou moins de

3<8



persistance de ses $onnes résolutions. Le contact incessant des "tres #u:il a 7aGs est une

épreuve terri$le sous la#uelle il succom$e parfois! si sa volonté n:est pas asse forte. Ainsi!

selon #ue la $onne ou la mauvaise résolution l:emportera! il sera l:ami ou l:ennemi de ceu- au

milieu des#uels il est appelé ) vivre. 9ar l) s:e-pli#uent ces 7aines! ces répulsions instinctives

#ue l:on remar#ue c7e certains enfants et #u:aucun acte antérieur ne sem$le %ustifier Q rien! en

effet! dans cette e-istence! n:a pu provo#uer cette antipat7ie Q pour s:en rendre compte! il faut porter son regard sur le passé.

? spirites comprene au%ourd:7ui le grand rPle de l:7umanité Q comprene #ue #uand vous

produise un corps! l:Rme #ui s:y incarne vient de l:espace pour progresser Q sac7e vos

devoirs! et mette tout votre amour ) rapproc7er cette Rme de *ieu ' c:est la mission #ui vous

est confiée! et dont vous recevre la récompense si vous l:accomplisse fid&lement. Dos soins!

l:éducation #ue vous lui donnere aideront ) son perfectionnement et ) son $ien@"tre futur.

Songe #u:) c7a#ue p&re et ) c7a#ue m&re! *ieu demandera ' Bu:ave@vous fait de l:enfant

confié ) votre garde S:il est resté arriéré par votre faute! votre c7Rtiment sera de le voir

parmi les Esprits souffrants! tandis #u:il dépendait de vous #u:il fUt 7eureu-. Alors vous@

m"mes! $ourrelés de remords! vous demandere ) réparer votre faute Q vous sollicitere une

nouvelle incarnation pour vous et pour lui! dans la#uelle vous l:entourere de soins pluséclairés! et lui! plein de reconnaissance! vous entourera de son amour.

e re$ute donc point l:enfant au $erceau #ui repousse sa m&re! ni celui #ui vous paye

d:ingratitude Q ce n:est pas le 7asard #ui l:a fait ainsi et #ui vous l:a donné. +ne intuition

imparfaite du passé se rév&le! et de l) %uge #ue l:un ou l:autre a dé%) $ien 7aG ou a été $ien

offensé Q #ue l:un ou l:autre est venu pour pardonner ou pour e-pier. 2&res em$rasse donc

l:enfant #ui vous cause du c7agrin! et dites@vous ' L:un de nous deu- a été coupa$le. 2érite

les %ouissances divines #ue *ieu attac7e ) la maternité! en apprenant ) cet enfant #u:il est sur

la terre pour se perfectionner! aimer et $énir. 2ais! 7élas $eaucoup d:entre vous! au lieu de

c7asser par l:éducation les mauvais principes innés des e-istences antérieures! entretiennent!

développent ces m"mes principes par une coupa$le fai$lesse ou par insouciance! et! plus tard!

votre coeur! ulcéré par l:ingratitude de vos enfants! sera pour vous! d&s cette vie! le

commencement de votre e-piation.

La tRc7e n:est pas aussi difficile #ue vous pourrie le croire Q elle n:e-ige point le savoir du

monde Q l:ignorant comme le savant peut la remplir! et le spiritisme vient la faciliter en faisant

connatre la cause des imperfections du coeur 7umain.

*&s le $erceau! l:enfant manifeste les instincts $ons ou mauvais #u:il apporte de son e-istence

antérieure Q c:est ) les étudier #u:il faut s:appli#uer Q tous les mau- ont leur principe dans

l:égoGsme et l:orgueil Q épie donc les moindres signes #ui rév&lent le germe de ces vices! etattac7e@vous ) les com$attre sans attendre #u:ils aient pris des racines profondes Q faites

comme le $on %ardinier! #ui arrac7e les mauvais $ourgeons ) mesure #u:il les voit poindre sur

l:ar$re. Si vous laisse se développer l:égoGsme et l:orgueil! ne vous étonne pas d:"tre plus

tard payés par l:ingratitude. Buand des parents ont fait tout ce #u:ils doivent pour l:avancement

moral de leurs enfants! s:ils ne réussissent pas! ils n:ont point de reproc7es ) se faire! et leur

conscience peut "tre en repos Q mais au c7agrin $ien naturel #u:ils éprouvent de l:insucc&s de

leurs efforts! *ieu réserve une grande! une immense consolation! par la certitude #ue ce n:est

#u:un retard! et #u:il leur sera donné d:ac7ever dans une autre e-istence l:oeuvre commencée

dans celle@ci! et #u:un %our l:enfant ingrat les récompensera par son amour. M7ap. TIII! n]

1>.N

*ieu n:a point fait l:épreuve au@dessus des forces de celui #ui la demande Q il ne permet #uecelles #u:on peut accomplir Q si l:on ne réussit pas! ce n:est donc pas la possi$ilité #ui man#ue!

3<;



mais la volonté! car com$ien y en a@t@il #ui au lieu de résister au- mauvais entranements s:y

complaisent Q c:est ) ceu-@l) #ue sont réservés les pleurs et les gémissements dans leurs

e-istences postérieures Q mais admire la $onté de *ieu! #ui ne ferme %amais la porte du

repentir.

+n %our vient o le coupa$le est las de souffrir! o son orgueil est enfin dompté! c:est alors #ue

*ieu ouvre ses $ras paternels ) l:enfant prodigue #ui se %ette ) ses pieds. (es fortes épreuves,

entende@moi $ien! sont presque toujours l'indice d'une fin de souffrance et d'un

perfectionnement de l'$sprit, lorsqu'elles sont acceptées en vue de ieu. :est un moment

supr"me! et c:est l) surtout #u:il importe de ne pas faillir en murmurant! si l:on ne veut en

perdre le fruit et avoir ) recommencer. Au lieu de vous plaindre! remercie *ieu! #ui vous

offre l:occasion de vaincre pour vous donner le pri- de la victoire. Alors #uand! sorti du

tour$illon du monde terrestre! vous entrere dans le monde des Esprits! vous y sere acclamé

comme le soldat #ui sort victorieu- du milieu de la m"lée.

*e toutes les épreuves! les plus péni$les sont celles #ui affectent le coeur Q tel supporte avec

courage la mis&re et les privations matérielles! #ui succom$e sous le poids des c7agrins

domesti#ues! meurtri par l:ingratitude des siens. ?7 c:est une poignante angoisse #ue celle@

l) 2ais #ui peut mieu-! en ces circonstances! relever le courage moral #ue la connaissance

des causes du mal! et la certitude #ue! s:il y a de longs déc7irements! il n:y a point de

désespoirs éternels! car *ieu ne peut vouloir #ue sa créature souffre tou%ours Buoi de plus

consolant! de plus encourageant #ue cette pensée #u:il dépend de soi! de ses propres efforts!

d:a$réger la souffrance en détruisant en soi les causes du mal 2ais pour cela il ne faut pas

arr"ter son regard sur la terre et ne voir #u:une seule e-istence Q il faut s:élever! planer dans

l:infini du passé et de l:avenir Q alors la grande %ustice de *ieu se rév&le ) vos regards! et vous

attende avec patience! parce #ue vous vous e-pli#ue ce #ui vous sem$lait des monstruosités

sur la terre Q les $lessures #ue vous y receve ne vous paraissent plus #ue des égratignures.

*ans ce coup d:oeil %eté sur l:ensem$le! les liens de famille apparaissent sous leur vérita$le

%our Q ce ne sont plus les liens fragiles de la mati&re #ui en réunissent les mem$res! mais les

liens dura$les de l:Esprit #ui se perpétuent et se consolident en s:épurant! au lieu de se $riser

par la réincarnation.

Les Esprits #ue la similitude des goUts! l:identité du progr&s moral et l:affection portent ) se

réunir! forment des familles Q ces m"mes Esprits! dans leurs migrations terrestres! se

rec7erc7ent pour se grouper comme ils le font dans l:espace Q de l) naissent les familles unieset 7omog&nes Q et si! dans leurs pérégrinations! ils sont momentanément séparés! ils se

retrouvent plus tard! 7eureu- de leurs nouveau- progr&s. 2ais comme ils ne doivent pas

travailler seulement pour eu-! *ieu permet #ue des Esprits moins avancés viennent s:incarner

parmi eu- pour y puiser des conseils et de $ons e-emples dans l:intér"t de leur avancement Q

ils y causent parfois du trou$le! mais l) est l:épreuve! l) est la tRc7e. Accueille@les donc en

fr&res Q vene@leur en aide! et plus tard! dans le monde des Esprits! la famille se félicitera

d:avoir sauvé des naufragés #ui! ) leur tour! pourront en sauver d:autres. MSAI5 A+Z+S5I.

9aris! 1=;/.N

3<<



CE 4UI EST N]CESSAIRE A L’ES#RIT #OUR `TRE SAU*E

31

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Eclairer les participants sur le principal moyen enseigné par (ésus pour o$tenir le sauvetage

de l’esprit ! et comment savoir vivre cet enseignement au #uotidien

CONCLUSION

Le sauvetage de l’esprit dépend du $ien #ue l’on fait ) son proc7ain et se résume

e-clusivement ! dans la prati#ue de la c7arité ! par l’amour de *ieu .

O-SER*ATION


par les participants. .

3<=





!. A <el Jait 8:s<s Jait6il r:J:ren?e G

A l’épo#ue ou la 5erre était un monde d’épreuves et d’e-piation ! cependant inférieur ! pour "tre unmonde meilleur dans le#uel l ‘égoGsme et le mal ne soient plus une toni#ue . *ans cette opportunité !

les méc7ants seront éloignés pour les mondes inférieurs ! devenant ainsi réelles les paroles suivantes

‘Hien 7eureu- les dou- et les pacifi#ues ! parce #u’ils poss&deront la 5erre ’.

‘MN Buand le Fils de l:7omme viendra dans sa ma%esté! accompagné de tous les anges! et toutes les

nations étant assem$lées devant lui! il séparera les uns d:avec les autres! comme un $erger sépare les

$re$is d:avec les $oucs! @ et il placera les $re$is ) sa droite! et les $oucs ) sa gauc7e’.

*ans les paroles de (ésus il y a une idée dominante ‘la félicité réservée au- %ustes et le mal7eur #ui

esp&re le mauvais ’.

/. 4<el sens po<vons no<s attri<er l’eKpression ‘possession ;< ro>a<me’ <tilis: par8:s<s ;ans ?e passage G

Il ne s’agit pas évidemment du r&gne matériel ! comme le confort et les ric7esses de la 5erre ! mais du

r&gne spirituel ! ou les %ustes trouveront la supr"me %oie! pai-! et %ouiront de la présence de l’amour

infini de *ieu .

9our se faire comprendre (ésus utilisait des images ! figures de langages ! parlait par para$oles ! car les

7ommes #ui l’écoutaient étaient des esprits peu évolués ! incapa$les de comprendre les #uestions

purement spirituelles .

'. 4<’ont Jait les <stes po<r m:riter le ro>a<me promis G

Buant il a été possi$le et ) la portée de c7acun ! d’attendrent les nécessités $asi#ues de leurs fr&res les

plus en carence Q nécessités d’alimentation ! d’7a$itation! vestimentaire ! santé et de confort moral .

Alimenter les affamés ! donner de l’eau au- assoiffés et un toit au- désa$rités ! rev"tir les nus Q c’est le

c7emin enseigné par (ésus pour arriver au r&gne de notre 9&re . Le confort moral et spirituel aussi est

une nécessité 7umaine ! car l’7omme ne vit pas seulement de pain et d’eau .

). Comment 8:s<s ?onsi;Fre la onne a?tion = prati<:e en Jave<r ;es n:?essite<K G

3<>



omme si elle était prati#uée en sa faveur ! ) son propre $énéfice .

‘MN ar %:ai eu faim! et vous m:ave donné ) manger Q %:ai eu soif! et vous m:ave donné ) $oire Q %:ai

eu $esoin de logement! et vous m:ave logé Q @ %:ai été nu! et vous m:ave rev"tu Q %:ai été malade! et

vous m:ave visité Q %:ai été en prison! et vous m:"tes venu voir.

' (e vous dis en vérité! autant de fois #ue vous l:ave fait ) l:égard de l:un de ces plus petits de mes

fr&res! c:est ) moi@m"me #ue vous l:ave fait ’.

,. #o<r<oi se?o<rrant notre pro?Bain = sommes no<s en train ;e remer?ier Die< G

9arce #ue le c7emin #ui conduit ) *ieu ! passe o$ligatoirement par notre proc7ain ! ) #ui nous devons

aide et soutien .

Le précepte de %ésus ‘ Aime vous les uns les autres ’ est la route sUre sans détour du royaume des

cieu- .

1. En a??or; ave? ?ette leon ;e <oi a esoin l’esprit po<r tre sa<v: G

*e faire le $ien ) son proc7ain ! surtout ) ceu- #ui sont les plus nécessiteu- et les plus ou$liés ! en

d’autres termes ' de prati#uer la c7arité .

*ans ce passage! (ésus rel&ve $ien #ue le %ugement ne c7erc7e pas ) savoir si la personne a rempli

telle ou telle formalité ! s’il o$serva plus ou moins telle ou telle prati#ue e-térieure ! s’il fré#uenta

plutPt une église #u’une autre . Il s’informera simplement de savoir si la c7arité ) été prati#uée .

2. Comment ;evons no<s agir ;ans notre vie <oti;ienne po<r r:pon;re a<K enseignements;e 8:s<s = et le pl<s rapi;ement = pren;re possession ;< ro>a<me <e Die< no<spr:para G

Bue nous devons tou%ours étendre nos mains en aide au- fr&res nécessiteu- ! les alimentant! les

7a$illant ! les a$ritant ! les o$ligeant ! les soignant! les confortant .

‘La Honne ouvelle n’a pas promis la pai- de la vie supérieure au- ceu- #ui s’agenouillent dans des

pénitences incompré7ensi$les ! ) ceu- #ui spéculent sur la nature de *ieu ! #ui discutent les c7oses du

iel par anticipation ou #ui simplement pr"c7ent les vérités éternelles ! mais plutPt ) ceu- #ui e-altentune position su$lime ) tous en disséminant l’amour au nom du Zrand 2iséricordieu- .

3. 4<’arrive6t6il ?e<K <i ne prati<ent pas la ?Barit: G

Ils réincarnent en situation de mis&re et d’a$andon ! pour apprendre la divine valeur de la c7arité .

9our plus #ue nous refoulons les motifs de sauvetage ! si nous ne prati#uons pas la c7arité ! nous

serons retenus pour longtemps dans les prisons sans grille de l’égoGsme ! de l’orgueil et de la vanité .

5out le moral de (ésus se résume dans la c7arité et dans l’7umilité ! c’est ) dire dans les deu- vertus

contre l’égoGsme et ) l’orgueil .

3=0





CHAPITRE /V

-HORS LA CHARITE POINT DE SALUT.

e #u:il faut pour "tre sauvé. 9ara$ole du $on Samaritain. @ Le plus grand commandement. @

écessité de la c7arité selon saint 9aul. @ ors l:Eglise point de salut. ors la vérité point de

salut. @ Instructions des $sprits ' ors la c7arité point de salut.

e #u:il faut pour "tre sauvé. 9ara$ole du $on Samaritain.

1. ?r! #uand le Fils de l:7omme viendra dans sa ma%esté! accompagné de tous les anges! il

s:assoira sur le trPne de sa gloire Q @ et toutes les nations étant assem$lées devant lui! il

séparera les uns d:avec les autres! comme un $erger sépare les $re$is d:avec les $oucs! @ et il placera les $re$is ) sa droite! et les $oucs ) sa gauc7e.

Alors le oi dira ) ceu- #ui seront ) sa droite ' Dene! vous #ui ave été $énis par mon 9&re!

posséde le royaume #ui vous a été préparé d&s le commencement du monde Q @ car %:ai eu

faim! et vous m:ave donné ) manger Q %:ai eu soif! et vous m:ave donné ) $oire Q %:ai eu

$esoin de logement! et vous m:ave logé Q @ %:ai été nu! et vous m:ave rev"tu Q %:ai été malade!

et vous m:ave visité Q %:ai été en prison! et vous m:"tes venu voir.

Alors les %ustes lui répondront ' Seigneur! #uand est@ce #ue nous vous avons vu avoir faim! et

#ue nous vous avons donné ) manger! ou avoir soif! et #ue nous vous avons donné ) $oire @

Buand est@ce #ue nous vous avons vu sans logement! et #ue nous vous avons logé Q ou sans7a$its! et #ue nous vous avons rev"tu @ Et #uand est@ce #ue nous vous avons vu malade ou

en prison! et #ue nous sommes venus vous visiter @ Et le oi leur répondra ' (e vous dis en

vérité! autant de fois #ue vous l:ave fait ) l:égard de l:un de ces plus petits de mes fr&res! c:est

) moi@m"me #ue vous l:ave fait.

Il dira ensuite ) ceu- #ui seront ) sa gauc7e ' etire@vous de moi! maudits Q alle au feu

éternel! #ui a été préparé pour le dia$le et pour ses anges Q @ car %:ai eu faim! et vous ne m:ave

pas donné ) manger Q %:ai eu soif! et vous ne m:ave pas donné ) $oire Q @ %:ai eu $esoin de

logement! et vous ne m:ave pas logé Q %:ai été sans 7a$its! et vous ne m:ave pas rev"tu Q %:ai

été malade et en prison! et vous ne m:ave point visité.

3=1



Alors ils lui répondront aussi ' Seigneur! #uand est@ce #ue nous vous avons vu avoir faim!

avoir soif! ou sans logement! ou sans 7a$its! ou malade! ou dans la prison! et #ue nous avons

man#ué ) vous assister @ 2ais il leur répondra ' (e vous dis en vérité! autant de fois #ue vous

ave man#ué ) rendre ces assistances ) l:un de ces plus petits! vous ave man#ué ) me les

rendre ) moi@m"me.

Et alors ceu-@ci iront dans le supplice éternel! et les %ustes dans la vie éternelle. MSaint

2att7ieu! c7. TTD! v. de 31 ) 4;.N

#ARA-OLE DU -ON SAMARITAIN

32

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 18.9aragrap7e /.

O-8ECTI/

Analyser les enseignements contenus dans la para$ole du $on Samaritain ! détac7ant $ien

l’amour ) *ieu et au proc7ain comme mandement par e-cellence et la prati#ue de la c7arité

comme moyen de l’accomplir .

CONCLUSION

e ne sont pas les prati#ues e-térieures ou les inscriptions religieuses #ui nous conduisent ) la

vie éternelle ! mais nos actes de c7arité envers notre proc7ain ! par amour ) *ieu par la prise

de conscience de la éforme intérieure comme acceptation et prati#ue . La religion ) peine

éclaire .

O-SER*ATION

3=/







Avant ;e ?ommen?er poser les <estions = eKpli<er la signiJi?ation ;e ‘Sa?er;o?e’ = ‘L:vite’ et‘Samaritain’.

‘Sa?er;o?e’ Ministre religie<K. Connaissant les lois .‘L:vite’ Memre ;e la tri<t ;e L:vi.‘Samaritain’ Memre ;e la tri<t Samarie = ;issi;ent ;’Isral .

!. 4<’a vo<l< ;ire le ;o?te<r ;e la loi = ave? l’eKpression ‘poss:;er la vie :ternelle’ G

Il se réf&re au sauvetage de l’Rme Q) l’état de $ien7eureu- ! dont les esprits des %ustes ) peine

réussissent ) atteindre .

ous sommes sur 5erre pour nous perfectionner et ainsi! o$tenir la vie éternelle ! pour cela ! il est

fondamental #ue nous connaissions les c7emins #ui y conduisent .

%. Le pr:?epte ?onten< ;ans la loi ;e ?ette :po<e a6t6il ?Bang: ;e nos o<rs G

on ! 7ier comme au%ourd’7ui ! pour #ue nous ayons la vie éternelle ! nous devons accomplir le

précepte #ui dit Q ‘5u aimeras ton seigneur ! ton dieu de tout ton cCur ! de toute ton Rme! avec toutes

tes forces et de tout ton esprit ! et ton proc7ain comme ) toi m"me ’.

Les lois de *ieu sont identi#ues pour tous sans aucune e-ception . Elles sont éternelles! immua$les Q

pour cela dans le passé ! le présent et le futur ! l’on ne peut passer par lui ! #ue par l’amour envers son

proc7ain .

'. 4<els enseignements no<s apporte 8:s<s = ave? ?ette paraole G

(ésus nous enseigne deu- le,ons fondamentales pour le sauvetage de notre Rme.

3=3



aN Bue la prati#ue de la c7arité est la supr"me manifestation de l’o$éissance et d’amour ) *ieu .

$N Bue notre ‘proc7ain’ est celui #ue nous rencontrons ) nos cPtés et #ui a $esoin de nous .

(ésus ne se limite pas ) nous recommander la c7arité Q il nous la pose clairement ! en termes e-plicites

comme condition a$solue de félicité future .Le proc7ain ) #ui nous devons pr"ter assistance immédiate

! est tou%ours la personne #ui se trouve la plus proc7e de nous .

). #o<r<oi en ?ontant ?ette paraole 8:s<s a6t6il ?Boisi le samaritain et non pas lesa?er;o?e o< le l:vite = po<r prter ai;e a<K n:?essite<K G

Afin de laisser $ien clair #ue prati#uer la c7arité n’est pas un prérogative des personnes religieuses !

mais un procédé commun au- personnes no$les et compatissantes ! alors #ue les personnes paraissent

distances de *ieu ) notre vue si elles ne sont pas religieuses ou ne poss&dent pas de religion .

‘(ésus pris le samaritain ! considéré comme 7éréti#ue M7omme sans foiN mais #ui prati#ue le précepte

d’aider son proc7ain ! au dessus de l’ort7odo-e Mo$servateur de la doctrineN! plus #ue dans la prati#ue

de la c7arité Q e ne sont pas les prati#ues e-térieures ou les inscriptions religieuses #ui nous

conduisent ) la vie éternelle ! mais nos actes de c7arité envers notre proc7ain.

,. Si le samaritain n’:tait pas religie<K = <’est ?e <i l’in?ita se?o<rir son pro?Bain G

Le sentiment de solidarité et de compassion du sem$la$le ! car ) voir un 7omme $lessé et a$andonné !

le samaritain s’apitoya de lui et le secouru ! ayant soin de lui pour #u’ensuite il ne lui man#ue rien .

Les autres par contre agirent avec indifférence .

2ais un Samaritain #ui voyageait! étant venu ) l:endroit o était cet 7omme! et l:ayant vu! en fut

touc7é de compassion. Le voyageur rempli de compassion rencontra le $lessé anonyme sur la route .Il

n’7ésita pas ) l’aider . Il ou$lia ses propre intér"ts et resta pr&s de lui ! autant #ue nécessaire . Il ne

demanda rien ! n’e-igea rien .

1. La religion n’a6t6elle ;on? a<?<ne vale<r G

La religion est importante dans la mesure #u’elle contri$ue pour l’éclaircissement de ses adeptes ! en

les rapproc7ant de *ieu et les rendant plus solidaires et fraternels les uns avec les autres . ependant la

religion ne sauve personne . ’est la propre personne #ui se sauve par la prati#ue de la réforme

intérieure en apprenant ) corriger toutes ses erreurs et toutes ses fautes et mettant en prati#ue l’amour

du proc7ain .

La religion ne sauve personne . Ses enseignements conf&rent une plus grande responsa$ilité ) ses

fid&les ! #ui savent comment se sauver par les enseignements laissés ) travers les épo#ues et les

continents par les divers prop7&tes .

2. 4<elle leon ;e vie 8:s<s no<s oJJre6t6il =ave? la paraole ;< on Samaritain G

3=4



Il nous e-7orte ) regarder autours de nous et de découvrir les $lessures ! apparentes et secr&tes! de nos

fr&res . Il nous stimule ) amoindrir les douleurs ! ) consoler les afflictions ! enfin ) "tre ses ‘$ons

samaritains’ .

‘Alle donc! lui dit (ésus! et faites de m"me.’

Faisons un e-amen de conscience et voyons com$ien de ‘$lessés’ nous avons laissé dans l’em$arras

sur le c7emin de la vie ! par notre égoGsme et indifférence .



CHAPITRE /V-

HORS LA CHARITE POINT DE SALUT.





/. Alors un docteur de la loi s:étant levé! lui dit pour le tenter ' 2atre! #ue faut@il #ue %e fasse

pour posséder la vie éternelle @ (ésus lui répondit ' Bu:y a@t@il d:écrit dans la loi Bu:y lise@

vous @ Il lui répondit ' Dous aimere le Seigneur votre *ieu de tout votre coeur! de toute

votre Rme! de toutes vos forces et de tout votre esprit! et votre proc7ain comme vous@m"me. @

(ésus lui dit ' Dous ave fort $ien répondu Q faites cela et vous vivre.

2ais cet 7omme! voulant faire paratre #u:il était %uste! dit ) (ésus ' Et #ui est mon proc7ain

@ Et (ésus prenant la parole lui dit '

+n 7omme #ui descendait de (érusalem ) (éric7o tom$a entre les mains des voleurs #ui le

dépouill&rent! le couvrirent de plaies! et s:en all&rent! le laissant ) demi mort. @ Il arriva ensuite#u:un pr"tre descendait par le m"me c7emin! le#uel! l:ayant aper,u! passa outre. @ +n lévite!

#ui vint aussi au m"me lieu! l:ayant considéré! passa outre encore. @ 2ais un Samaritain #ui

voyageait! étant venu ) l:endroit o était cet 7omme! et l:ayant vu! en fut touc7é de

compassion. @ Il s:approc7a donc de lui! versa de l:7uile et du vin dans ses plaies! et les $anda Q

et l:ayant mis sur son c7eval! il le mena dans une 7Ptellerie! et prit soin de lui. @ Le lendemain

il tira deu- deniers #u:il donna ) l:7Pte! et lui dit ' Aye $ien soin de cet 7omme! et tout ce #ue

vous dépensere de plus! %e vous le rendrai ) mon retour.

Le#uel de ces trois vous sem$le@t@il avoir été le proc7ain de celui #ui tom$a entre les mains

des voleurs @ Le docteur lui répondit ' elui #ui a e-ercé la miséricorde envers lui. @ Alle

donc! lui dit (ésus! et faites de m"me. MSaint Luc! c7. T! v. de /8 ) 3<.N

3=8



LE #LUS 0RAND COMMANDEMENT

33

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 18.9aragrap7e 4 et 8.

O-8ECTI/

Approfondir la compré7ension des participants sur les deu- plus grands commandements

enseignés par (ésus ! re7aussant #uelle doit "tre notre attitude ! pour vérita$lement aimer *ieu

par dessus tout ! et notre proc7ain comme ) nous m"mes .

CONCLUSION

Aimer *ieu par dessus toutes les c7oses ! le mettre au centre de sa vie ! o$server ses

commandements et percevoir les manifestations de son amour .

Aimer votre proc7ain comme ) soi m"me .Faire pour les autres ce #ue nous aimerions #u’ils

fassent pour nous .

Aimer son proc7ain ! ses proc7ains est l’aut7enti#ue manifestation d’amour envers *ieu .

O-SER*ATION

3=;






LIRE LE #ARA0RA#&E ) et , .

1. Comment pe<t6on s>st:matiser la r:ponse ;e 8:s<s a< Do?te<r ;e la Loi <an; ?el<i6?il<i ;eman;e ‘<el est Le pl<s gran; ?omman;ement’ G

Aimer *ieu par dessus tout et notre proc7ain comme ) nous m"mes .

(ésus lui répondit Q ‘Dous aimere le Seigneur votre *ieu de tout votre coeur! de toute votre Rme! de

toutes vos forces et de tout votre esprit ’. eci est le premier commandement. ‘Dous aimere votre

proc7ain comme vous@m"me.’ eci est le second commandement.

%. 4<e pe<t6on ?ompren;re par ‘aimer Die< ;e to<t son ?P<r = me et esprit’ G

Aimer *ieu de cette fa,on ! celui #ui le reconnat comme 9&re miséricordieu- Q #ui comprend la vie

comme un don de son amour au $énéfice de notre progr&s Qet #ui fait de la propre vie un c7emin dans

sa direction ! par l’o$servation de ses lois .

Aimer *ieu par dessus toutes les c7oses est reconnatre la nature comme Cuvre de sa $onté .’est le

remercier pour tout ce #ui nous ait concédé .

Aimer *ieu par dessus toutes les c7oses est le reconnatre comme aide de notre fai$lesse Qc’est le

louanger ) c7a#ue instant! comme source de notre courage et de notre %oie .

'. Et po<r ‘aimer notre pro?Bain = ?omme no<s mme ’= <e po<vons no<s ?ompren;re G

Bue nous devons dispenser ) notre fr&re le m"me traitement #ue nous aimerions recevoir !au cas ou

nous soyons ) sa place Q lui désirant tout ce #ue nous désirerions ! nous ré%ouir de ses %oies et

consolations dans ses douleurs et afflictions .

ous devons nous mettre dans l’environnement de notre proc7ain et lui réserver les m"mes attentions

#ue nous aimerions recevoir ! si nous nous rencontrions dans une situation égale .

3=<



4. 4<el enseignement po<vons no<s tirer ;e la pBrase H ‘To<te la loi et les propBFtes setro<vent ?onten<s ;ans ?es ;e<K ?omman;ements ’ G

Bue tous les préceptes religieu- ! tous les enseignements des prop7&tes ! toutes les le,ons des livres

sacrés ! peuvent "tre résumés en deu- commandements .

Aime *ieu par dessus tout et notre proc7ain comme ) nous m"mes.

(ésus nous enseigna des vérités éternelles .ependant 7ier! comme au%ourd’7ui ces deu-

commandements contiennent tout ce #ue nous avons $esoin pour le salut de l’Rme .

,. Est6il possile ;’aimer Die< sans aimer son pro?Bain G

on ! celui #ui porte ) l’intérieur de lui le désir d’aimer *ieu et d’o$server ses commandements !

étend son amour ) toutes les personnes ! par cela nous reconnaissons les créatures créées par *ieu etdonc nos fr&res ! puis#ue nous avons tous la m"me origine divine et le m"me créateur *ieu .

L’on ne peut pas aimer *ieu tout en méprisant son proc7ain .Au contraire ! c’est par le Hien #ue nous

faisons ) notre proc7ain #ue nous démontrons notre amour envers *ieu .

1. 4<elle ?on?l<sion prati<e po<vons no<s tirer ;e ?ette leon G

Bue ! 7ors la c7arité il n’y a point de salut ! une fois #ue la c7arité est la concrétisation de l’amour

.’est la forme par la#uelle l’amour se réalise .

Le c7emin du salut ! passe o$ligatoirement ! par l’amour du proc7ain .

2. 4<elles vert<s ;evons no<s ?<ltiver = po<r r:<ssir oserver ?es ?omman;ements G

ous devons cultiver la c7arité ! l’7umilité ! car la premi&re nous enseigne l’ou$li de nous m"me en

faveur de notre proc7ain Qet la seconde nous li$&re de nos vanités 7umaines ! nous approc7ant de tous

dans la condition de fr&res .

9ar la prati#ue de la c7arité nous com$attons l’égoGsme Qpar l’e-ercice de l’7umilité nous nousli$érons de l’orgueil .

3. Devons no<s prati<er la ?Barit: = mme :tant pro?Be ;e notre ennemi G

Hien sUr #ue si .*ans ce cas ! nous devons l’aimer et lui pardonner ! lui désirant tout le $ien #ue nous

aimerions recevoir ! sans refuser l’opportunité de réconciliation .

Si m"me agissant ainsi et #ue nous ne soyons pas compris par notre fr&re ! *ieu #ui voit et préside

!saura reconnatre notre effort .

3==





CHAPITRE /V-






Le pl<s gran; ?omman;ement.

4. 2ais les 97arisiens! avant appris #u:il avait fermé la $ouc7e au- Sadducéens!

s:assem$l&rent Q @ et l:un d:eu-! #ui était docteur de la loi! vint lui faire cette #uestion pour le

tenter ' @ 2atre! #uel est le grand commandement de la loi @ (ésus lui répondit ' Dous

aimere le Seigneur votre *ieu de tout votre coeur! de toute votre Rme! et de tout votre esprit.

@ :est l) le plus grand et le premier commandement. @ Et voici le second #ui est sem$la$le )

celui@l) ' Dous aimere votre proc7ain comme vous@m"me. @ 5oute la loi et les prop7&tes sont

renfermés dans ces deu- commandements. MSaint 2att7ieu! c7. TTII! v. de 34 ) 40.N

8. 7arité et 7umilité! telle est donc la seule voie du salut Q égoGsme et orgueil! telle est celle

de la perdition. e principe est formulé en termes précis dans ces paroles ' YDous aimere

*ieu de toute votre Rme et votre proc7ain comme vous@m"me Q toute la loi et les prop#ètes

sont renfermés dans ces deu+ commandements.W Et pour #u:il n:y ait pas d:é#uivo#ue sur

l:interprétation de l:amour de *ieu et du proc7ain! il a%oute ' YEt voici le second

commandement #ui est sem$la$le au premier QW c:est@)@dire #u:on ne peut vraiment aimer

*ieu sans aimer son proc7ain! ni aimer son proc7ain sans aimer *ieu Q donc tout ce #ue l:on

fait contre le proc7ain! c:est le faire contre *ieu. e pouvant aimer *ieu sans prati#uer la

c7arité envers le proc7ain! tous les devoirs de l:7omme se trouvent résumés dans cette

ma-ime ' ?S LA AI5E 9?I5 *E SAL+5.

3=>



NECESSITE DE LA C&ARITE SELON SAINT #AUL

35

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 18.9aragrap7e ; et <.

O-8ECTI/

Approfondir la compré7ension des participants sur les deu- plus grands commandements

enseignés par (ésus ! re7aussant #uelle doit "tre notre attitude ! pour vérita$lement aimer *ieu

par dessus tout ! et notre proc7ain comme ) nous m"mes .

CONCLUSION

Aimer *ieu par dessus toutes les c7oses ! le mettre au centre de sa vie ! o$server ses

commandements et percevoir les manifestations de son amour .

Aimer votre proc7ain comme ) soi m"me .Faire pour les autres ce #ue nous aimerions #u’ils

fassent pour nous .

Aimer son proc7ain ! ses proc7ains est l’aut7enti#ue manifestation d’amour envers *ieu .

3>0



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E 1 et 2

!. 4<’est ?e <e no<s enseigne Saint #a<l = ;ans ?e premier :ptre a<K CorintBiens G

9aul nous enseigne #ue la vertu par e-cellence est la c7arité ! et #u’il ne vaut rien de posséder de

grandes connaissances ! avoir une immense foi ou de distri$uer des ric7esses en faveur des nécessiteu-

! si nous n’avons pas la c7arité .

Buand %e parlerais toutes les langues des 7ommes! et la langue des anges m"me! si %e n:ai point lac7arité! %e suis #ue comme un airain sonnant! et une cym$ale retentissante.

%. Mais alors Jaire ;es ;ons notre pro?Bain n’est ?e pas ;e la ?Barit: G

9as tou%ours .La c7arité est donner irradiant l’amour silencieu- ! sans $ut de récompense ! désir de

reconnaissance ou esprit de vanité .

Bui donne pour se montrer est vaniteu- .Bui donne pour se li$érer de la souffrance est déplaisant

Bui donne pour situer son nom dans la galerie des $ienfaiteurs et des saints est un envieu- .

'. Est6il possile ;e prati<er la ?Barit:s et ;e Jaire en mme temps mal a<K a<tres G

on ! la vérita$le c7arité se fait accompagner des plus no$les et su$limes sentiments ! repoussant

indistinctement les sentiments inférieurs .

‘9ersonne ne peut servir deu- seigneurs ) la fois .

). 4<e pe<t6on ?ompren;re par ‘ la ?Barit: est ;o<?e et ienJaisante ’ G

3>1



Bue cette vertu est agréa$le et douce ! tournée seulement vers la prati#ue du $ien . Bui la prati#ue

garde ) l’intérieur de lui m"me la pai- intérieure et transmet au- autres l’amour fraternel .

Hien 7eureu- celui #ui c&de #uel#ue c7ose de lui au $énéfice des autres ! m"me si ce n’est #u’une

parole de $énédiction pour le confort d’un enfant ou$lié . La c7arité est patiente ! la c7arité n’est pas

envieuse .

,. 4<e pe<t6on ?ompren;re par la ?Barit: n’est pas t:m:raire = ni pr:?ipit:e G

Bue la c7arité est prudente ! et pleine de soins ! %amais elle n’est pressée ) %uger par les apparences ! ni

agissant de fa,ons impulsive ou lég&re . Elles est dynami#ue ! vive ! franc7e et sinc&re .

La c7arité est patiente Q elle est douce et $ienfaisante Q la c7arité n:est point envieuse Q elle n:est point

téméraire et précipitée Q elle ne s:enfle point d:orgueil Q @ elle n:est point dédaigneuse Q elle ne c7erc7e

point ses propres intér"ts Q elle ne se pi#ue et ne s:aigrit de rien Q elle n:a point de mauvais soup,ons Q

elle ne se ré%ouit point de l:in%ustice! mais elle se ré%ouit de la vérité Q elle supporte tout! elle croit tout!

elle esp&re tout! elle souffre tout.

1. #o<r<oi #a<l ?onsi;Fre6t6il la ?Barit: pl<s eK?ellente <e la Joi et l’esp:ran?e G

9arce #ue la c7arité est ) la portée de tout le monde! de l:ignorant et du savant! du ric7e et du pauvre!et parce #u:elle est indépendante de toute croyance particuli&re.

Enfants l’entrée réelle pour le royaume de cieu- vers le 9&re s’appelle c7arité . 7arité pour les amis!

c7arité pour les adversaires ! c7arité avec les $ons ! c7arité avec les moins $ons ! c7arité avec et envers

tous Q réunion de toutes les #ualités du coeur! dans la $onté et la $ienveillance ) l:égard du proc7ain .

2. La ?Barit: ;ispense ;on? ;e pr:sen?e ;e religion G

?ui . L’at7ée peut "tre c7arita$le et donc ! $ien vu au- yeu- de *ieu ! alors #ue l’adeppte d’une

religion peut ne pas prati#uer la religion transgressant ainsi la divine loi d’amour .

Les religions ont une fonction simplement éclairante ! mais n’assurent pas la prati#ue des vertus #u

nous conduisent ) *ieu . ela dépende de notre effort individuel ) commencer notre réforme

Intérieure .


3>/




CHAPITRE /V-






N:?essit: ;e la ?Barit: selon saint #a<l.

;. Buand %e parlerais toutes les langues des 7ommes! et la langue des anges m"me! si %e n:ai

point la c7arité! %e ne suis #ue comme un airain sonnant! et une cym$ale retentissante Q @ et

#uand %:aurais le don de prop7étie! #ue %e pénétrerais tous les myst&res! et #ue %:aurais une

parfaite science de toutes c7oses Q #uand %:aurais encore toute la foi possi$le! %us#u:)

transporter les montagnes! si je n:ai point la c#arité, je ne suis rien. @ Et #uand %:aurais

distri$ué mon $ien pour nourrir les pauvres! et #ue %:aurais livré mon corps pour "tre $rUlé! si

%e n:ai point la c7arité! tout cela ne me sert de rien.

La c7arité est patiente Q elle est douce et $ienfaisante Q la c7arité n:est point envieuse Q elle

n:est point téméraire et précipitée Q elle ne s:enfle point d:orgueil Q @ elle n:est point

dédaigneuse Q elle ne c7erc7e point ses propres intér"ts Q elle ne se pi#ue et ne s:aigrit de rien Q

elle n:a point de mauvais soup,ons Q elle ne se ré%ouit point de l:in%ustice! mais elle se ré%ouit

de la vérité Q elle supporte tout! elle croit tout! elle esp&re tout! elle souffre tout.

2aintenant ces trois vertus ' la foi! l:espérance et la c7arité demeurent Q mais entre elles la

plus e-cellente est la c#arité. MSaint 9aul! 1] Eptre au- orint7iens! c7. TIII! v. de 1 ) < et13.N

3>3



<. Saint 9aul a tellement compris cette grande vérité! #u:il dit ' Yuand j'aurais le langage

des anges ; quand j'aurais le don de prop#étie, que je pénétrerais tous les mystères ; quand

j'aurais toute la foi possible jusqu'/ transporter les montagnes, si je n'ai point la c#arité, je

ne suis rien. $ntre ces trois vertus : la foi, l'espérance et la c#arité, la plus e+cellente est la

c#arité.W Il place ainsi! sans é#uivo#ue! la c7arité au@dessus m"me de la foi Q c:est #ue lac7arité est ) la portée de tout le monde! de l:ignorant et du savant! du ric7e et du pauvre! et

parce #u:elle est indépendante de toute croyance particuli&re. Il fait plus ' il définit la vraie

c7arité Q il la montre! non pas seulement dans la $ienfaisance! mais dans la réunion de toutes

les #ualités du coeur! dans la $onté et la $ienveillance ) l:égard du proc7ain.

&ORS LA C&ARITE #OINT DE SALUT5

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Informer les participants #ue dans le $ut du salut de l’Rme ! la religion a une fonction

importante d’éclairage ! mais ) peine la prati#ue de la c7arité nous conduit ) *ieu .

CONCLUSION

La religion n’est pas une fin ! c’est un moyen . Elle ne sauve pas Q elle éclaire .A peine l’action

permanente ! dans le c7amp de la c7arité nous conduit ) *ieu .

O-SER*ATION

3>4






LIRE LE #ARA0RA#&E !.

!. #o<r<oi la prati<e ;e la ?Barit: ;:Jinit le ;estin ;e l’Bomme = tant s<r Terre <e ;ansle Ciel G

9arce #ue ceu- #ui la prati#uent sur 5erre rencontrent la pai- et ensuite dans la vie spirituelle ilstrouveront grRce devant *ieu .

Elle $rille dans le ciel comme une auréole sainte au front des élus! et sur la terre elle est gravée dans le

coeur de ceu- ) #ui (ésus dira ' Alle ) droite! vous les $énis de mon 9&re.

%. Est6il possile ;e ?ommettre ;es erre<rs = si no<s ne no<s laissons pas g<i;er par la?Barit: G

A$solument pas . 9our cela 9aul nous a enseigné ) soumettre toutes nos actions au gouvernement de lac7arité ! car la conscience nous a tou%ours montré le c7emin de la pai- et de la fraternité .

Soumette toutes vos actions au contrPle de la c7arité! et votre conscience vous répondra .

'. Ne pas Jaire le mal est6il <ne Jorme ;e ?Barit: G

*ans la prati#ue du $ien ce #ui conte ce n’est pas le mal #ue nous ne faisons pas ! mais le $ien #ue

nous réussissons ) faire .

+ne vertu négative ne suffit pas ! il faut une vertu active Q pour faire le $ien! il faut tou%ours l:action de

la volonté Q pour ne pas faire le mal! il suffit souvent de l:inertie et de l:insouciance.

3>8



). Le sal<t ;e l’me n’est pas ;’tre aJJili: telle o< telle religion = mais ;e prati<er lesonnes oe<vres en Jave<r ;e notre pro?Bain G

on .les religions ont pour fonction d’éclairer les personnes sur la prati#ue du Hien #ui nous conduit )

*ieu ! mais elles ne garantissent pas le salut de l’Rme .

e #ui nous sauve ce n’est pas d’"tre affiliés ) telle ou telle religion ! mais de prati#uer les $onnes

Cuvres en faveur de notre proc7ain .

,. O< po<vons no<s tro<ver les enseignements <i no<s ?on;<isent Die< G

*ans l’Evangile de (ésus ! dont la principale le,on peut "tre résumée dans la p7rase Q ors la c7arité

point de salut.

5ous ceu- #ui prati#uent la c7arité sont les disciples de (ésus ) #uel#ue culte #u:ils appartiennent.

1. La prati<e ;’<n ?<lte religie<K est6elle <ne Jorme ;e ?Barit: G

Elle pourra l’"tre comme ne pas l’"tre Q un culte constitue ) peine une cérémonie ! sans un #uelcon#ueesprit de c7arité . Il pourra aussi se destiner au $énéfice du proc7ain ! se constituant ainsi ! dans un

acte de c7arité comme la pri&re pour les nécessiteu- .

La simple présence ) un culte e-térieur n’impli#ue pas la prati#ue de la c7arité Q elle aide au proc7ain !

) peine ceci .


3>;




CHAPITRE /V-



écessité de la c7arité selon saint 9aul. @ ors l:Eglise point de salut. ors la vérité point desalut. @ Instructions des $sprits ' ors la c7arité point de salut.



&ors la ?Barit: point ;e sal<t.

10. 2es enfants! dans la ma-ime ' 9ors la c#arité point de salut, sont contenues les destinées

des 7ommes sur la terre et dans le ciel Q sur la terre! parce #u:) l:om$re de cet étendard ilsvivront en pai- Q dans le ciel! parce #ue ceu- #ui l:auront prati#uée trouveront grRce devant le

Seigneur. ette devise est le flam$eau céleste! la colonne lumineuse #ui guide l:7omme dans

le désert de la vie pour le conduire ) la 5erre

9romise Q elle $rille dans le ciel comme une auréole sainte au front des élus! et sur la terre elle

est gravée dans le coeur de ceu- ) #ui (ésus dira ' Alle ) droite! vous les $énis de mon 9&re.

Dous les reconnaisse au parfum de c7arité #u:ils répandent autour d:eu-. ien n:e-prime

mieu- la pensée de (ésus! rien ne résume mieu- les devoirs de l:7omme #ue cette ma-ime

d:ordre divin Q le spiritisme ne pouvait mieu- prouver son origine #u:en la donnant pour r&gle!

car elle est le reflet du plus pur c7ristianisme Q avec un tel guide! l:7omme ne s:égarera %amais.

Appli#ue@vous donc! mes amis! ) en comprendre le sens profond et les consé#uences! ) en

c7erc7er pour vous@m"mes toutes les applications. Soumette toutes vos actions au contrPle

3><



de la c7arité! et votre conscience vous répondra Q non seulement elle vous évitera de faire le

mal! mais elle vous fera faire le $ien ' car il ne suffit pas d:une vertu négative! il faut une vertu

active Q pour faire le $ien! il faut tou%ours l:action de la volonté Q pour ne pas faire le mal! il

suffit souvent de l:inertie et de l:insouciance.

2es amis! remercie *ieu #ui a permis #ue vous pussie %ouir de la lumi&re du spiritisme Qnon pas #ue ceu- #ui la poss&dent puissent seuls "tre sauvés! mais parce #u:en vous aidant )

mieu- comprendre les enseignements du 7rist! elle fait de vous de meilleurs c7rétiens Q faites

donc #u:en vous voyant on puisse dire #ue vrai spirite et vrai c7rétien sont une seule et m"me

c7ose! car tous ceu- #ui prati#uent la c7arité sont les disciples de (ésus ) #uel#ue culte #u:ils

appartiennent. M9A+L! apPtre. 9aris! 1=;0.N

SALUT DES RIC&ES

5!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1;.9aragrap7e 1 et /.

O-8ECTI/

Eclairer les participants sur la vérita$le fonction des $iens matériels ! argumentant $ien #ue ce

n’est pas une fin en soi m"me ! mais des moyens #ue *ieu nous conc&de provisoirement! #ue

nous devons utiliser pour le $énéfice de notre proc7ain .

CONCLUSION

La ric7esse n’est pas condamna$le en elle m"me . L’usage #ue nous en faisons la transforme

en entrave ou en puissant au-iliaire pour notre progr&s spirituel .

3>=



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ! et % .

!. 4<e po<vons no<s ?ompren;re par la pBrase ;e 8:s<s Q ul ne peut servir deu- matres

Bue nous ne pouvons pas vivre simultanément ' fascinés par les c7oses matérielles et compromis par le salut de l’Rme ! car il est impossi$le de concilier les deu- principes aussi opposés entre eu- .

ul ne peut servir deu- matres car ou il 7aGra l:un et aimera l:autre! ou il s:attac7era ) l:un et

méprisera l:autre. Dous ne pouve servir tout ensem$le *ieu et 2ammon. MSaint Luc! c7. TDI! v.13N

%. 4<el est le sens ;e la parole Mammon G

L’empire des c7oses matérielles ! des plaisirs désé#uili$rés ! #ui o$lit&rent les sentiments de la

spiritualité ! uni#ues capa$les de conduire l’7omme ) la vérita$le félicité .

(ésus se réf&re ) tout ce #ui nous fi-e ) la mati&re et nous emp"c7e l’avancement spirituel .

'. 4<elle est la premiFre re?omman;ation ;e 8:s<s a< e<ne Bomme <i ;:sirait a?<:rir lavie :ternelle G

L’o$servation des commandements ' Dous ne tuere point Q vous ne commettre point d:adult&re Q vous

ne déro$ere point Q vous ne dire point de fau- témoignages. @ onore votre p&re et votre m&re! et

aime votre proc7ain comme vous@m"me.

3>>



L’entrée de la perfection est longue et ardue . 9our la parcourir il est initialement nécessaire! la

prati#ue de petits gestes ! #ui nous permettront l’e-ercice de grandes vertus .

). 4<elle est la ;e<KiFme re?omman;ation <e 8:s<s Jait a< e<ne Bomme GBu’il se défasse des $iens matériels et les donne au- pauvres et le suive .

Si vous voule "tre parfait! alle! vende ce #ue vous ave! et le donne au- pauvres! et vous aure un

trésor dans le ciel Q puis vene et me suive.

,. #o<r<oi 8:s<s a6t6il re?omman;: a< e<ne Bomme <’il se ;:Jasse ;e sa Jort<ne G

9arce #ue cette fortune ! utilisée ) peine en profit propre ! l’emprisonne! l’emp"c7ant de prati#uer la

c7arité et l’éloignant de l’uni#ue c7emin #ui le conduit au salut .

La fortune de ce %eune 7omme ! constitue un emp"c7ement pour son progr&s spirituel Q pour cela (ésus

lui conseilla de se défaire d’elle .

La vérita$le ric7esse est celle de l’esprit .

1. Alors ;on? = il ne s<JJit pas se<lement ;’oserver les ?omman;ements = po<r otenir lavie :ternelle G

L’o$servation des commandements est importante ! mais #ui les accomplit ! comme c’était le cas du

%eune 7omme ! a $esoin d’e-ercer d’autres vertus pour promouvoir le perfectionnement de l’esprit .

e n’est pas *ieu #ui e-ige de l’esprit la prati#ue de cette ou cette autre vertu ! c’est le propre esprit

#ui ! mu par la loi du progr&s ! se dirige pour d’autres prati#ues #ui le m&nent ) la perfection .

2. Dans ?e passage 8:s<s no<s enseigne6t6il no<s ;:po<iller ;e ?e <e no<s poss:;ons po<rotenir le sal<t G

(ésus nous enseigne le détac7ement des $iens matériels ! nous montrant #ue dans le vie rien n’est plus

important #ue la rec7erc7e de c7oses spirituelles .Les $iens matériau- sont des moyens #ui nous sont

concédés afin de nous aider dans la facilité de déroulement de notre parcours évolutif ! mais ils ne

doivent pas constituer un o$stacle .

Les $iens matériels sont des concessions passag&res #ue *ieu nous pr"tent ! afin #ue nous les

administrions en faveur du proc7ain .

3. #o<r<oi est6il si ;iJJi?ile a< ri?Be ;’entrer ;ans le ro>a<me ;es ?ie<K G

400



9arce #u’il souffre avec une plus grande intensité ) l’appel des tentations du monde et des %ouissances

matérielles ! #ui s’opposent au- désirs de l’esprit et de l’éloignement de *ieu .

Il est plus aisé #u:un c7ameau passe par le trou d:une aiguille! #u:il ne l:est #u:un ric7e entre dans le

royaume des cieu- .



C&A#ITRE *I6

ON NE #EUT SER*IR DIEU ET MAMMON.

Salut des ric7es. @ Se garder de l:avarice. @ (ésus c7e Jac7ée. @ 9ara$ole du mauvais ric7e. @

9ara$ole des talents. @ +tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric7esse et de la

mis&re. @ Inégalité des ric7esses. @ Instructions des $sprits ' La vraie propriété. @ Emploi de la

fortune. @ *étac7ement des $iens terrestres. @ 5ransmission de la fortune.Salut des ric7es.

1. ul ne peut servir deu- matres Q car ou il 7aGra l:un et aimera l:autre! ou il s:attac7era ) l:un

et méprisera l:autre. Dous ne pouve servir tout ensem$le *ieu et 2ammon. MSaint Luc! c7.

TDI! v.13N

/. Alors un %eune 7omme s:approc7a de lui et lui dit ' Hon matre! #uel $ien faut@il #ue %e fasse

pour ac#uérir la vie éternelle @ (ésus lui répondit ' 9our#uoi m:appele@vous $on Il n:y a

#ue *ieu seul #ui soit $on. Si vous voule entrer dans la vie! garde les commandements. @

Buels commandements! lui dit@il (ésus lui dit ' Dous ne tuere point Q vous ne commettre point d:adult&re Q vous ne déro$ere point Q vous ne dire point de fau- témoignages. @

onore votre p&re et votre m&re! et aime votre proc7ain comme vous@m"me.

e %eune 7omme lui répondit ' (:ai gardé tous ces commandements d&s ma %eunesse Q #ue me

man#ue@t@il encore @ (ésus lui dit ' Si vous voule "tre parfait! alle! vende ce #ue vous

ave! et le donne au- pauvres! et vous aure un trésor dans le ciel Q puis vene et me suive.

e %eune 7omme entendant ces paroles s:en alla tout triste! parce #u:il avait de grands $iens. @

Et (ésus dit ) ses disciples ' (e vous dis en vérité #u:il est $ien difficile #u:un ric7e entre dans

le royaume des cieu-. @ (e vous le dis encore une fois ' Il est plus aisé qu'un c#ameau passe

401



par le trou d'une aiguille, qu'il ne l :est qu:un ric#e entre dans le royaume des cieu+/. MSaint

2att7ieu! c7. TIT! v. de 1; ) /4. & Saint Luc! c7. TDIII! v. de 1= ) /8. @ Saint 2arc! c7 T! v.

de 1< ) /8.N

essai

8:s<s ?BeQ 7a?B:e.

8ESUS C&E7 7AC&EE

5%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1;.9aragrap7e 4.

O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue la ric7esse ! $ien #uelle soit une des épreuves les plus difficiles !

ne constitue pas essentiellement un mal ! pouvant "tre le motif de salut ou de c7ute pour son

détenteur ! conformément ) l’usage #u’il en fera .

CONCLUSION

La ric7esse peut "tre un motif de retard ! #uand son détenteur l’utilise ) peine pour son propre

profit ! mais elle peut "tre aussi une occasion de progr&s spirituel! #uand elle est mise au

service du proc7ain .

< *ette 4gure hardie peut para%tre un peu "orcée, car on ne voit pas lerapport ui e#iste entre un chameau et une aiguille. *ela vient de ceu'en hébreu le m=me mot se disait d'un câble et d'un chameau. 3ansla traduction on lui a donné cette dernière acception ; il est probableue c'est la première ui était dans la pensée de Jésus ; elle est dumoins plus naturelle.

40/



O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ).

Les ‘9u$licains’ étaient des recouvreurs d’impPts ! personnes #ui en r&gle générale ! o$tenaient de

grands $énéfices dans des affaires peu scrupuleuses .

!. Comment po<vons no<s interpr:ter l’eK?essive ?<riosit: ;e 7a?B:e envers 8:s<s G

onnaissant la nature des enseignements de (ésus ! $asés sur la %ustice et la c7arité ! Jac7ée ! s’affligea

et reconnu le mauvais usage #u’il avait fait dans sa vie de sa ric7esse Q et désirant trouver un nouveau

sens !il c7erc7a ) rencontrer le 2atre .

La conscience de Jac7ée l’accusait d’un mauvais usage de la ric7esse ! et il alla c7erc7er (ésus pour serac7eter . La ric7esse est la plus difficile des épreuves ! parce #u’elle engendre le développement des

passions et $lo#ue le sentiment de fraternité ! entravant le progr&s des créatures .

%. De <elle Jaon :s<s agit6il en relation ave? 7a?B:e G

Il s’approc7a de lui spontanément et lui demanda l’7ospitalité! facilitant ainsi la rencontre avec celui

#ui désirait tant le rencontrer .

Ainsi comme il se mit en face de Jac7ée ! (ésus aussi est en permanence devant nous et esp&re #uenous le c7erc7ions pour donner un nouveau sens ) notre vie .

403



'. #o<r<oi les personnes <i ont pressenti le Jait ont6elles ?riti<: la ;:?ision ;e 8:s<s;’tre B:erg: ?BeQ 7a?B:e G

9arce #ue Jac7ée ! en conformité ) ce #ue nous avons vu auparavant ! étant un pu$licain! était

considéré comme une personne de mauvaises vies ! indigne donc de recevoir le 2atre .

(ésus c7erc7ait la compagnie des péc7eurs ! pour les aider dans leur propre salut ‘MNcar le Fils de

l:7omme est venu pour c7erc7er et pour sauver ce #ui était perdu ’.

). 4<elle est l’attit<;e ;e 7a?B:e pen;ant la ren?ontre ave? 8:s<s G

Il reconnut #ue ses $ien étaient de grande valeur pour les nécessiteu- et il se repentit des pré%udices

#u’il avait causé ) autrui ! se mettant ) l’Cuvre pour les réparer généreusement .

Seigneur! %e donne la moitié de mon $ien au- pauvres Q et si %:ai fait tort ) #uel#u:un en #uoi #ue ce

soit! %e lui en rends #uatre fois autant.

,. 4<’est ?e <i ?Bangea ;ans la vie ;e 7a?B:e = partir ;e sa ren?ontre ave? le Matre G

Le destin #u’il consacra ) donner sa propre vie au- autres .Auparavant il n’avait de soins #u’) peine

pour ses propres intér"ts et le cumul des $iens .Ensuite il commen,a ) réparer les faute commises et )

diviser sa ric7esse avec les nécessiteu- .

Buand #uel#u’un se trouve avec le 2atre et #u’il lui ouvre son cCur ) ses sentiments ! il ne peut plus

%amais vivre comme auparavant ! mais devient un nouvel 7omme ! dans l’amour et la c7arité .

1. 4<el est le sens ;< mot ‘sal<t’ <tilis: par 8:s<s G

(ésus se réf&re ) l’éclaircissement #ue réussira ) atteindre l’esprit de Jac7ée et le c7emin #u’il a initié

vers la direction du royaume de *ieu ! ) travers l’aide au proc7ain .

‘ette maison a re,u au%ourd:7ui le salut! parce #ue celui@ci est aussi enfant d:A$ra7am’ .

2. 4<’est ?e <e no<s enseigne la leon ;’a<o<r;’B<i G

Bue la ric7esse peut "tre une cause de retards comme d’élévation spirituelle ! conformément ) la

destinée #u’on lui donne .

La ric7esse ne constitue pas un mal en elle m"me !c’est l’usage #ue nous en faisons #ui la transforme

en un motif de c7ute ou d’opportunité d’élévation spirituelle .

404




L’E*AN0ILE SELON LE S#IRITISMEC&A#ITRE *I

6ON NE #EUT SER*IR DIEU ET MAMMON.




fortune. @ *étac7ement des $iens terrestres. @ 5ransmission de la fortune.

Salut des ric7es.

4. (ésus étant entré dans (éric7o! passait par la ville Q @ et il y avait un 7omme nommé Jac7ée!

c7ef des pu$licains et fort ric7e! @ #ui! ayant envie de voir (ésus pour le connatre! ne le

pouvait ) cause de la foule! parce #u:il était fort petit Q @ c:est pour#uoi il courut devant et

monta sur un sycomore pour le voir! parce #u:il devait passer par l). @ (ésus étant venu en cet

endroit! leva les yeu- en 7aut Q et l:ayant vu! il lui dit ' Jac7ée! 7Rte@vous de descendre! parce

#u:il faut #ue %e loge au%ourd:7ui dans votre maison. @ Jac7ée descendit aussitPt! et le re,ut

avec %oie. @ 5ous voyant cela en murmuraient! disant ' Il est allé loger c7e un 7omme de

mauvaise vie. MDoy. Introduction Q art. Publicains.N

408



ependant Jac7ée! se présentant devant le Seigneur! lui dit ' Seigneur! %e donne la moitié de

mon $ien au- pauvres Q et si %:ai fait tort ) #uel#u:un en #uoi #ue ce soit! %e lui en rends #uatre

fois autant. @ Sur #uoi (ésus lui dit ' ette maison a re,u au%ourd:7ui le salut! parce #ue celui@

ci est aussi enfant d:A$ra7am Q @ car le Fils de l:7omme est venu pour c7erc7er et pour sauver

ce #ui était perdu. MSaint Luc! c7. TIT! v. de 1 ) 10.N

9ara$ole du mauvais ric7e.

#ARA-OLE DU MAU*AIS RIC&E

5'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1;.9aragrap7e 8 .

O-8ECTI/

Analyser avec les participants les effets #ue les actions prati#uées sur le plan p7ysi#ue

provo#uent dans le monde spirituel et $ien éclairer #ue seulement le propre effort ! dans

l’o$servation des lois de *ieu ! nous rapproc7e de lui ! nous garantissant la consolation et la

pai- .

CONCLUSION

40;



Le progr&s individuel est un $ut individuel et non transféra$le .9ersonne d’autre #ue vous

m"me #ue vous m"me ne peut le faire . 9ersonne ne peut supporter la douleur #ui l’éloigne

des lois divines ! retardant de ce fait son c7eminement évolutif . Eloigner temporairement ! il

faudra revenir ! pour reformer ce #ui a été déformé par erreur . Le retour vers le p&re

s’opérant par la éforme Intérieure pour nous autres esprits imparfaits .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E , .

!. Comment eKpli<er <e ;e<K Jils ;< mme Die< ;’Amo<r p<issent eKp:rimenter ;essit<ations si oppos:es G

*ieu dans sa %ustice traite c7acun suivant ses actions et conc&de ) tous opportunités de progr&s Q le

ric7e re,oit l’épreuve de la fortune pour développer la solidarité Q le mendiant re,oit l’épreuve de la

mis&re pour recouvrir l’7umilité et la résignation .

La douleur d’au%ourd’7ui nous pointe les fautes du passé et constitue des opportunités de %oies futures .

%. Comment agirent6ils ;evant l’opport<nit: re<e G

Laare supporta sa souffrance avec résignation ! patience et résignation Q le ric7e conserva son

égoGsme ! et l’indifférence au- souffrances d’autrui ! utilisant la fortune ) peine pour son propre

$énéfice .

Laare avec sa résignation ! o$tint des mérites progressant spirituellement .Le ric7e ! avec son égoGsmeretarda son c7emin évolutif ! ac#uerrant plus de dettes ) réparer . Mdé$its _armi#ues N .

40<



'. 4<’arriva6t6il ?Ba?<n ;’e<K = <an; la mort pB>si<e les retira ;< mon;e mat:riel G

7acun a été traité en fonction de ses Cuvres Q A Laare a été concédé la consolation Q au ric7e ont étéréservés l’agonie et le désespoir .

?r il arriva #ue ce pauvre mourut! et fut emporté par les anges dans le sein d:A$ra7am. Le ric7e

mourut aussi! et eut l:enfer pour sépulcre.

). 4<e ;evons no<s enten;re par la parole enJer = <tilis: par 8:s<s ;ans ?e passage G

Buand l’esprit prend conscience du mal #u’il a produit et des pré%udices ! il compatit terri$lement lors

de son retour apr&s la désincarnation .Il se dé$at dans le remords et souffre de terri$les afflictions par

l’impossi$ilité de se rapproc7er de *ieu . Il devra ensuite ré@initier un processus réincarnatoire.

Et lors#u:il était dans les tourments! il leva les yeu- en 7aut! et vit de loin A$ra7am! et Laare dans son

sein Q @et s:écriant! il dit ces paroles ' 9&re A$ra7am! aye pitié de moi! et envoye@moi Laare! afin

#u:il trempe le $out de son doigt dans l:eau pour me rafrac7ir la langue! parce #ue %e souffre

d:e-tr"mes tourments dans cette flamme.

,. Alors le ri?Be so<JJre par?e <’il est :loign: ;e Die< G

ertainement . *e la m"me fa,on #ue Laare a été 7eureu- pour s’"tre trouvé en 7armonieavec la loi de *ieu ! car nous avons tous été crée par lui ! pour nous rapproc7er

continuellement tous vers lui et les uns envers les autres ! vivant dans la conformité avec les

lois immua$les .

Le destin de l’7omme est de vivre en présence de *ieu . Seulement en appli#uant l’amour du

proc7ain nous trouverons l’é#uili$re et la li$ération du cycle des réincarnations ! nous faisant

retourner dans notre vérita$le partie #ui est la patrie spirituelle.

1. A <i le ri?Be a6t6il ;eman;: ;e l’ai;e =<an; il s’est tro<v: ;ans l’aJJli?tion G

A celui #ui méprisait la vie .

MApprofondir la #uestion avec discutions et commentaires ! o$servant le raisonnement de

c7a#ue point de vue correspondant N .

ous devons tou%ours ) nos fr&res en souffrance ! le secours fraternel ! car aussi nous aurons

$esoin de leur aide ! aussi $ien dans la vie matérielle #ue dans la vie spirituelle .

40=



2. A <el ‘a>me’ se r:JFre AraBam=;ans ?ette paraole G

A l’impossi$ilité ) un esprit imprégné d’égoGsme et d’indifférence ! comme le ric7e d’o$tenir

un soulagement pour ses douleurs ) travers les mérites d’un esprit évolué comme Laare .

’est la condition évolutive de l’esprit #ui détermine son état de félicité ou de douleur Q7acun doit évolué par son propre mérite !ac#uerrant la prati#ue incessante du $ien .

3. #o<r<oi ;ans la paraole ?ont:e par 8:s<s = AraBam n’a6t6il pas r:pon;< l’appel ;< ri?Be G

9arce #u’il sait #ue l’incrédulité des 7ommes n’est pas vaincue par des révélations de #uel#ue

nature ! mais par la réfle-ion sinc&re autour des lois divines ! $ien #uelles soient en notre

conscience .

L’éclaircissement de l’esprit est un $ut réservé ) c7acun . Les moyens #ui éclairent l’esprit

sont tou%ours ) notre protée Q l’évangile de (ésus ! la pri&re ! les e-emples édifiants de nos

fr&res . Il suffit #ue nous les rec7erc7ions pour retrouver la conscience des lois divines .

5. Est6il possile <e no<s restions en permanen?e ignorants ;es lois ;ivines = sans

amais r:Jl:?Bir sin?Frement s<r elles G

on ! car il y a un moment ou la douleur apparat dans la vie et pousse imman#ua$lement

l’7omme ) la réfle-ion .

iter Laare comme e-emple de souffrances ! montrant ainsi l’7omme rapproc7é de *ieu .


40>




C&A#ITRE *I6






Salut des ric7es.

#araole ;< ma<vais ri?Be.

8. Il y avait un 7omme ric7e! #ui était v"tu de pourpre et de lin! et #ui se traitait

magnifi#uement tous les %ours. @ Il y avait aussi un pauvre nommé Laare! étendu ) sa porte!

tout couvert d:ulc&res! @ #ui eUt $ien voulu se rassasier des miettes #ui tom$aient de la ta$le du

ric7e Q mais personne ne lui en donnait! et les c7iens venaient lui léc7er ses plaies. @ ?r il

arriva #ue ce pauvre mourut! et fut emporté par les anges dans le sein d:A$ra7am. Le ric7e

mourut aussi! et eut l:enfer pour sépulcre. @ Et lors#u:il était dans les tourments! il leva les

yeu- en 7aut! et vit de loin A$ra7am! et Laare dans son sein Q @et s:écriant! il dit ces paroles '

9&re A$ra7am! aye pitié de moi! et envoye@moi Laare! afin #u:il trempe le $out de son

410



doigt dans l:eau pour me rafrac7ir la langue! parce #ue %e souffre d:e-tr"mes tourments dans

cette flamme.

2ais A$ra7am lui répondit ' 2on fils! souvene@vous #ue vous ave re,u vos $iens dans votre

vie! et #ue Laare n:y a eu #ue des mau- Q c:est pour#uoi il est maintenant dans la consolation!

et vous dans les tourments.

*e plus! il y a pour %amais un grand a$me entre nous et vous Q de sorte #ue ceu- #ui

voudraient passer d:ici vers vous ne le peuvent! comme on ne peut passer ici du lieu o vous

"tes.

Le ric7e lui dit ' (e vous supplie donc! p&re A$ra7am! de l:envoyer dans la maison de mon

p&re! @ o %:ai cin# fr&res! afin #u:il leur atteste ces c7oses! de peur #u:ils ne viennent aussi

eu-@m"mes dans ce lieu de tourments. @ A$ra7am lui repartit ' Ils ont 2oGse et les prop7&tes Q

#u:ils les écoutent. @ on! dit@il! p&re A$ra7am Q mais si #uel#u:un des morts va les trouver! ils

feront pénitence. @ A$ra7am lui répondit ' S:ils n:écoutent ni 2oGse ni les prop7&tes! ils ne

croiront pas non plus! #uand m"me #uel#u:un des morts ressusciterait. MSaint Luc! c7. TDI! v.de 1> ) 31.N

UTILITE #RO*IDENTIELLE DE LA /ORTUNE.E#REU*ES DE LA RIC&ESSE ET DE LA MISERE

5)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1;.9aragrap7e < .

O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue la ric7esse et la pauvreté sont des épreuves difficiles pour

l’7omme et argumenter #ue la vérita$le fonction de la ric7esse est promouvoir le progr&s

matériel de la plan&te ! au $énéfice de toute l’7umanité .

411



CONCLUSION

ic7esse et mis&re ne sont pas des récompenses ni des cadeau- de *ieu Q ce sont des

situations transitoires #ue l’7omme e-périmentent ! dans le procédé d’évolution spirituelle .

Loin d’"tre un mal! la ric7esse est le facteur de progr&s matériel de la plan&te et du $ien "tre

de l’7umanité .

O-SER*ATION





!. Est ?e <e la ri?Besse est l’instr<ment ;e per;ition ;e l’Bomme G

La ric7esse en elle m"me ne constitue pas un o$stacle au salut de l’7omme ! car *ieu étant infiniment

%uste et miséricordieu- ! ne l’aurait pas mis dans ses mains pour #ue l’7omme se ruine .

Si la ric7esse ne devait produire #ue du mal! *ieu ne l:aurait pas mise sur la terre Q c:est ) l:7omme d:en

faire sortir le $ien.

%. Mais po<r<oi la ri?Besse =?omme le ;it 8:s<s ;e nomre<ses Jois = ren; ;iJJi?ile le sal<t;e l’Bomme G

9arce #u’elle stimule l’égoGsme! favorise la vanité ! e-acer$e les appétits sensuels et les attac7ements

au- $iens matériau- ! déviant l’7omme des c7oses de l’esprit .

La ric7esse c:est le supr"me e-citant de l:orgueil! de l:égoGsme et de la vie sensuelle Q c:est le lien le plus puissant #ui attac7e l:7omme ) la terre et détourne ses pensées du ciel .

41/



'. Etant l’oppos: ;e la ri?Besse = pe<t6on ?on?l<re <e la misFre est <ne :pre<ve Ja?ile <i?on;<it a< sal<t G

on . La mis&re est une épreuve difficile parce #u’elle donne le désir d’envie et la révolte ! rendant

difficile la prati#ue de la c7arité ! #ui conduit l’7omme ) *ieu . 2ais la ric7esse est une épreuve plus

dure .

La ric7esse par les tentations #u:elle donne! et la fascination #u:elle e-erce est une épreuve tr&s

ris#uée mais plus dangereuse #ue la mis&re . La mis&re ne garantit pas le ciel . Le pauvre révolté a le

m"me destin #ue le ric7e avare .

). Cel<i <i a ;: eKp:riment: les privations mat:rielles s<pport:es par la misFre = Jera6t6il

meille<r <sage ;e la ri?Besse a< ?as o< il vienne la poss:;er G

9as tou%ours .La ric7esse par les facilités #u’elle offre !produit un tel vertige #ue l:on voit souvent celui

#ui passe de la mis&re ) la fortune ou$lier vite sa premi&re positionM N et devenir insensi$le !égoGste

et vain .

Bui passe de la pauvreté ) la ric7esse tr&s fré#uemment devient ingrat ! ou$liant et méprisant envers

ceu- avec les#uels il a partagé les privations et l’aide re,u dans les moments de nécessité .

,. Si = ?omme no<s l’avons v< = la ri?Besse n’est pas <n mal = <i po<vons no<s ;on?

attri<er les J<nestes ?ons:<en?es <’elle pro;<it GEn raison de l’état d’infériorité spirituelle de l’7omme ! il dépendra de l’usage #u’il en fera ! car il peut

aussi $ien l’utiliser pour venir en aide ) son proc7ain ! l’élevant spirituellement ou la consacrer ) son

$énéfice e-clusif ! retardant ainsi son progr&s .

Si la ric7esse est la source de $eaucoup de mau-! MN ce n’est pas elle #ue nous devons inculper .Il

faut s:en prendre non ) la c7ose! mais ) l:7omme #ui en a$use! comme il a$use de tous les dons de

*ieu .

La ric7esse est similaire ) certains poisons #ui dans des mains in7a$iles peuvent provo#uer la mort !

mais si utilisés et employés ) propos avec discernement et sagesse ! peuvent rendre la santé .

1. 4<elle est la Jon?tion ;e la ri?Besse s<r notre planFte G

?ffrir ) l’7omme les recours nécessaires au- progr&s matériels et ) la satisfaction des nécessités de ses

7a$itants .

L:7omme a pour mission de travailler ) l:amélioration matérielle du glo$e Q il doit le défric7er!

l:assainir! le disposer pour recevoir un %our toute la population #ue comporte son étendue Q pour nourrir

cette population #ui crot sans cesse .

413



2. Dans le <t ;e promo<voir le progrFs mat:riel ;e la Terre = ne s<JJit6il pas l’Bommel’ai;e ;e la s?ien?e G

Sans aucun doute la science est de grande importance ! elle stimule l’étude et la rec7erc7e !

développant l’intelligence ! faisant découvrir des moyens faciles !rapides et sUrs de surmonter les

o$stacles et d’atteindre des o$%ectifs . mais c’est la ric7esse #ui permet son e-écution .

A travers la science l’7omme découvre les moyens de promouvoir le progr&s de la plan&te et le $ien

"tre de sa population Q par le moyen de la ric7esse il transforme les découvertes en réalité .

3. De <elle Jaon les eJJorts ;e l’Bomme am:liorer la planFte pe<vent6ils ai;er sonprogrFs spirit<el G

L:activité nécessitée par ces m"mes travau- grandit et développe son intelligence Q cette intelligence

#u:il concentre d:a$ord sur la satisfaction des $esoins matériels! l:aidera plus tard ) comprendre les

grandes vérités spirituelles .



C&A#ITRE *I6






Salut des ric7es.

Utilit: provi;entielle ;e la Jort<ne.

<. Si la ric7esse devait "tre un o$stacle a$solu au salut de ceu- #ui la poss&dent! ainsi #u:on

pourrait en inférer de certaines paroles de (ésus interprétées selon la lettre et non selon l:esprit!

*ieu! #ui la dispense! aurait mis entre les mains de #uel#ues@uns un instrument de perdition

sans ressources! pensée #ui répugne ) la raison. La ric7esse est sans doute une épreuve tr&s

glissante! plus dangereuse #ue la mis&re par ses entranements! les tentations #u:elle donne! et

la fascination #u:elle e-erce Q c:est le supr"me e-citant de l:orgueil! de l:égoGsme et de la vie

sensuelle Q c:est le lien le plus puissant #ui attac7e l:7omme ) la terre et détourne ses pensées

du ciel Q elle produit un tel vertige #ue l:on voit souvent celui #ui passe de la mis&re ) lafortune ou$lier vite sa premi&re position! ceu- #ui l:ont partagée! ceu- #ui l:ont aidé! et

414



devenir insensi$le! égoGste et vain. 2ais de ce #u:elle rend la route difficile! il ne s:ensuit pas

#u:elle la rende impossi$le! et ne puisse devenir un moyen de salut entre les mains de celui #ui

sait s:en servir! comme certains poisons peuvent rendre la santé s:ils sont employés ) propos et

avec discernement.

Lors#ue (ésus dit au %eune 7omme #ui l:interrogeait sur les moyens de gagner la vie éternelle 'Y*éfaites@vous de tous vos $iens et suive@moi!W il n:entendait point poser en principe a$solu

#ue c7acun doit se dépouiller de ce #u:il poss&de! et #ue le salut n:est #u:) ce pri-! mais

montrer #ue l'attac#ement au+ biens terrestres est un o$stacle au salut. e %eune 7omme! en

effet! se croyait #uitte parce #u:il avait o$servé certains commandements! et pourtant il recule

) l:idée d:a$andonner ses $iens Q son désir d:o$tenir la vie éternelle ne va pas %us#u:) ce

sacrifice.

La proposition #ue lui fait (ésus était une épreuve décisive pour mettre ) %our le fond de sa

pensée Q il pouvait sans doute "tre un parfait 7onn"te 7omme selon le monde! ne faire de tort )

personne! ne point médire de son proc7ain! n:"tre ni vain ni orgueilleu-! 7onorer son p&re et sa

m&re Q mais il n:avait pas la vraie c7arité! car sa vertu n:allait pas %us#u:) l:a$négation. Doil) ce#ue (ésus a voulu démontrer Q c:était une application du principe ' ors la c7arité point de

salut.

La consé#uence de ces paroles prises dans leur acception rigoureuse! serait l:a$olition de la

fortune comme nuisi$le au $on7eur futur! et comme source d:une foule de mau- sur la terre Q

ce serait de plus la condamnation du travail #ui peut la procurer Q consé#uence a$surde #ui

ram&nerait l:7omme ) la vie sauvage! et #ui! par cela m"me! serait en contradiction avec la loi

du progr&s! #ui est une loi de *ieu.

Si la ric7esse est la source de $eaucoup de mau-! si elle e-cite tant de mauvaises passions! si

elle provo#ue tant de crimes m"me! il faut s:en prendre non ) la c7ose! mais ) l:7omme #ui en

a$use! comme il a$use de tous les dons de *ieu Q par l:a$us! il rend pernicieu- ce #ui pourrait

lui "tre le plus utile Q c:est la consé#uence de l:état d:infériorité du monde terrestre. Si la

ric7esse ne devait produire #ue du mal! *ieu ne l:aurait pas mise sur la terre Q c:est ) l:7omme

d:en faire sortir le $ien. Si elle n:est pas un élément direct du progr&s moral! elle est! sans

contredit! un puissant élément de progr&s intellectuel.

En effet! l:7omme a pour mission de travailler ) l:amélioration matérielle du glo$e Q il doit le

défric7er! l:assainir! le disposer pour recevoir un %our toute la population #ue comporte son

étendue Q pour nourrir cette population #ui crot sans cesse! il faut augmenter la production Q si

la production d:une contrée est insuffisante! il faut aller la c7erc7er au loin. 9ar cela m"me! lesrelations de peuple ) peuple deviennent un $esoin Q pour les rendre plus faciles! il faut détruire

les o$stacles matériels #ui les séparent! rendre les communications plus rapides. 9our des

travau- #ui sont l:oeuvre des si&cles! l:7omme a dU puiser des matériau- %us#ue dans les

entrailles de la terre Q il a c7erc7é dans la science les moyens de les e-écuter plus sUrement et

plus rapidement Q mais! pour les accomplir! il lui faut des ressources ' la nécessité lui a fait

créer la ric7esse! comme elle lui a fait découvrir la science. L:activité nécessitée par ces

m"mes travau- grandit et développe son intelligence Q cette intelligence #u:il concentre

d:a$ord sur la satisfaction des $esoins matériels! l:aidera plus tard ) comprendre les grandes

vérités morales. La ric7esse étant le premier moyen d:e-écution! sans elle plus de grands

travau-! plus d:activité! plus de stimulant! plus de rec7erc7es Q c:est donc avec raison #u:elle

est considérée comme un élément du progr&s.

418



INE0ALITE DES RIC&ESSES

5,

SOURCE ORI0INELLE


7apitre 1;.9aragrap7e = .

O-8ECTI/

Eclairer les participants #ue la ric7esse est l’instrument utilisé par *ieu pour induire

l’7umanité au progr&s !étant #ue l’inégalité de sa distri$ution découle de la propre inégalité

des caract&res de l’7omme et des ses nécessités en relation ) sa possession .

41;



CONCLUSION

La constatation #ue la mis&re d’au%ourd’7ui est le fruit de notre usage indu des ric7esses

d’7ier Q nous devant de rectifier au plus tPt le réé#uili$re de la répartition des ric7esses ! par

les moyens mis ) notre disposition et des nouveau- #ui se présenteront ) nous .

O-SER*ATION





!. #o<r<oi to<s les Bommes ne sont6ils pas :galement ri?Bes G

:est #u:ils ne sont pas également intelligents! actifs et la$orieu- pour ac#uérir! so$res et prévoyants

pour conserver.

L’inégalité des ric7esses est in7érente au stage évolutif de l’7omme .Il sera seulement résolu ) mesure

#u’il va évoluer moralement .

%. Le prolFme ;e la ri?Besse serait6il r:sol< si <n moment ;onn: = to<te la ri?Besse ;<mon;e :tait :galement r:pan;<e parmi les Bommes G

on ! car ) c7acun reviendrait une parcelle minime insuffisante Q de plus cette condition initiale

d’égalité serait vite rompue par les différences individuelles ! de sorte #ue #uel#ues uns

augmenteraient leurs $iens ! d’autres les perdraient .

41<



:est d:ailleurs un point mat7émati#uement démontré! #ue la fortune également répartie donnerait )

c7acun une part minime et insuffisante .

'. S<pposant <e la ;ivision :<itale ;e la ri?Besse soit stale et s<JJisante po<r <e to<saient le n:?essaire = <’arriverait6il G

e serait l:anéantissement de tous les grands travau- #ui concourent au progr&s et au $ien@"tre de

l:7umanité Q #u:en supposant #u:elle donnRt ) c7acun le nécessaire! il n:y aurait plus l:aiguillon #ui

pousse au- grandes découvertes et au- entreprises utiles.

Si *ieu la concentre sur certains points! c:est pour #ue de l) elle se répande en #uantité suffisante!

selon les $esoins.

). #o<r<oi Die< ?on?F;e la ri?Besse ?e<K <i ne la ;isposeront pas a< servi?e ;< ien G

*ieu donne ces opportunités ! utilisant le li$re ar$itre ! de contri$uer pour le progr&s de l’7umanité et

l’évolution spirituelle Q distinguant le $ien du mal et la prati#ue du $ien par la volonté et l’effort .

Il ne doit "tre conduit fatalement ni au $ien ni au mal! sans cela il ne serait #u:un instrument passif et

irresponsa$le! comme les animau-. La fortune est un moyen de l:éprouver moralement Q mais comme!

en m"me temps! c:est un puissant moyen d:action pour le progr&s! il ne veut pas #u:elle reste longtemps

improductive! c:est pour#uoi il la déplace incessamment.

,. Comment Die< ;istri<e6t6il la ri?Besse parmi les Bommes GA travers les e-istences .*ieu donne au- 7ommes l’opportunité de l’utiliser. Etant matériellement

impossi$le #ue tous la poss&dent au m"me moment ! mais c7acun ) son tour ! suivant le $on usage

#u’ils en feront ) leur tour .

5el #ui ne l:a pas au%ourd:7ui l:a dé%) eue ou l:aura dans une autre e-istence! et tel #ui l:a maintenant

pourra ne plus l:avoir demain. La mis&re d’au%ourd’7ui est le fruit de l’usage indu des ric7esses d’7ier .

1. 4<an; l’B<manit: ?onnatra 6t6elle <ne ;istri<tion pl<s <ste ;es ri?Besses G

Seulement #uand les 7ommes se régénéreront par la c7arité ! éliminant de leur cCur l’égoGsme et

l’orgueil .Il y aura alors un meilleur é#uili$re dans la distri$ution des ric7esses ! disparaissant de la

5erre les e-tr"mes de la ric7esse e-cessive et de la mis&re a$solue .

L’origine du mal réside dans l’égoGsme et dans l’orgueil Q les a$us de toutes les sortes cesseront #uand

les 7ommes se régénéreront par la loi de la c7arité .

2. Comment po<vons no<s ?ontri<er po<r ren;re moins in<ste la so?i:t: ;ans la<elleno<s vivons G

41=



S’il nous a été permis d’avoir des $iens ! nous devons les utiliser au $énéfice du proc7ain ! donnant

des opportunités d’en $énéficier avec un travail digne se souvenant tou%ours #ue le superflu ne nous

appartient pas .Si nous nous trouvons privés de ric7esses ! nous aurons soin de nous remplir de trésors

de patience et de résignation ! c7erc7ant dans le travail et la pri&re l’ou$li de nos difficultés ! sans

cesser de lutter avec une ferme intention pour les améliorations et progr&s de nos vies .

Il y a des ric7es et des pauvres! parce #ue *ieu étant %uste! c7acun doit travailler ) son tour Q la

pauvreté est pour les uns l:épreuve de la patience et de la résignation Q la ric7esse est pour les autres

l:épreuve de la c7arité et de l:a$négation.


L’E*AN0ILE SELON LE S#IRITISMEC&A#ITRE *I


Salut des ric7es. @ Se garder de l:avarice. @ (ésus c7e Jac7ée. @ 9ara$ole du mauvais ric7e. @ 9ara$ole

des talents. @ +tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric7esse et de la mis&re. @ Inégalité des

ric7esses. @ Instructions des $sprits ' La vraie propriété. @ Emploi de la fortune. @ *étac7ement des

$iens terrestres. @ 5ransmission de la fortune.

Salut des ric7es.

In:galit: ;es ri?Besses.

=. L:inégalité des ric7esses est un de ces pro$l&mes #ue l:on c7erc7e en vain ) résoudre! si l:on ne

consid&re #ue la vie actuelle. La premi&re #uestion #ui se présente est celle@ci ' 9our#uoi tous les

7ommes ne sont@ils pas également ric7es Ils ne le sont pas par une raison tr&s simple! c'est qu'ils ne

sont pas également intelligents, actifs et laborieu+ pour acquérir, sobres et prévoyants pour conserver.

:est d:ailleurs un point mat7émati#uement démontré! #ue la fortune également répartie donnerait )

c7acun une part minime et insuffisante Q #u:en supposant cette répartition faite! l:é#uili$re serait rompu

en peu de temps par la diversité des caract&res et des aptitudes Q #u:en la supposant possi$le et dura$le!

c7acun ayant ) peine de #uoi vivre! ce serait l:anéantissement de tous les grands travau- #ui

concourent au progr&s et au $ien@"tre de l:7umanité Q #u:en supposant #u:elle donnRt ) c7acun le

nécessaire! il n:y aurait plus l:aiguillon #ui pousse au- grandes découvertes et au- entreprises utiles. Si

41>



*ieu la concentre sur certains points! c:est pour #ue de l) elle se répande en #uantité suffisante! selon

les $esoins.

eci étant admis! on se demande pour#uoi *ieu la donne ) des gens incapa$les de la faire fructifier

pour le $ien de tous. L) encore est une preuve de la sagesse et de la $onté de *ieu. En donnant )

l:7omme le li$re ar$itre! il a voulu #u:il arrivRt! par sa propre e-périence! ) faire la différence du $ien

et du mal! et #ue la prati#ue du $ien fUt le résultat de ses efforts et de sa propre volonté. Il ne doit "tre

conduit fatalement ni au $ien ni au mal! sans cela il ne serait #u:un instrument passif et irresponsa$le!

comme les animau-. La fortune est un moyen de l:éprouver moralement Q mais comme! en m"me

temps! c:est un puissant moyen d:action pour le progr&s! il ne veut pas #u:elle reste longtemps

improductive! c:est pour#uoi il la déplace incessamment. 7acun doit la posséder! pour s:essayer ) s:en

servir et prouver l:usage #u:il en sait faire Q mais comme il y a impossi$ilité matérielle ) ce #ue tous

l:aient en m"me temps Q #ue d:ailleurs! si tout le monde la possédait! personne ne travaillerait! et

l:amélioration du glo$e en souffrirait! c#acun la possède / son tour ' tel #ui ne l:a pas au%ourd:7ui l:a

dé%) eue ou l:aura dans une autre e-istence! et tel #ui l:a maintenant pourra ne plus l:avoir demain. Il y

a des ric7es et des pauvres! parce #ue *ieu étant %uste! c7acun doit travailler ) son tour Q la pauvreté est

pour les uns l:épreuve de la patience et de la résignation Q la ric7esse est pour les autres l:épreuve de la

c7arité et de l:a$négation.

?n gémit avec raison de voir le pitoya$le usage #ue certaines gens font de leur fortune! les igno$les

passions #ue provo#ue la convoitise! et l:on se demande si *ieu est %uste de donner la ric7esse ) de

telles gens Il est certain #ue si l:7omme n:avait #u:une seule e-istence! rien ne %ustifierait une telle

répartition des $iens de la terre Q mais si! au lieu de $orner sa vue ) la vie présente! on consid&re

l:ensem$le des e-istences! on voit #ue tout s:é#uili$re avec %ustice. Le pauvre n:a donc plus de motif

d:accuser la 9rovidence! ni d:envier les ric7es! et les ric7es n:en ont plus de se glorifier de ce #u:ils

poss&dent. S:ils en a$usent! ce n:est ni avec les décrets! ni avec les lois somptuaires #u:on remédiera au

mal Q les lois peuvent momentanément c7anger l:e-térieur! mais elles ne peuvent c7anger le coeur Q

c:est pour#uoi elles n:ont #u:une durée temporaire! et sont tou%ours suivies d:une réaction plus effrénée.

La source du mal est dans l:égoGsme et l:orgueil Q les a$us de toute nature cesseront d:eu-@m"mes

#uand les 7ommes se régleront sur la loi de c7arité.

LA *ERITA-LE #RO#RIETE

51

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1;.9aragrap7e > et 10 .

O-8ECTI/

Analyser avec les participants en #uoi consiste la vérita$le propriété ! les stimulant ) donner

au- $iens matériels leur vérita$le importance et de la réelle importance de l’accumulation

des ric7esses sur le plan spirituel .

4/0



CONCLUSION

Les $iens de l’Rme ! intelligence! connaissances et #ualités morales sont éternelles et

constituent notre vérita$le propriété . *es $iens du corps nous en somme les usufruitiers ! car

il appartient ) *ieu ! #ui nous demandera des comptes de son administration .Il importeradonc tout au long de notre vie terrestre d’en prendre le plus grand soin possi$le

matériellement et spirituellement .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E 5 et !.

!. 4<elle est la v:ritale propri:t: ;e l’Bomme G

ien de ce #ui est ) l:usage du corps! tout ce #ui est ) l:usage de l:Rme ' l:intelligence! les

connaissances! les #ualités morales .

L:7omme ne poss&de en propre #ue ce #u:il peut emporter de ce monde.

%. Alors = les iens mat:riels <e l’Bomme possF;e ne ?onstit<ent pas sa propri:t: G

L’7omme poss&de seulement ce #u’il l’accompagne #uand il laisse le corps p7ysi#ue .e pouvant

emmener avec lui les $iens matériau- ! car il n’en a pas la possession réelle ! mais simplement

l’usufruit .

4/1



L’7omme poss&de ) peine ce #u:il apporte et ce #u:il emporte! ce #u:il n:est au pouvoir de personne de

lui enlever! ce #ui lui servira plus encore dans l:autre monde #ue dans celui@ci Q de lui dépend d:"tre

plus ric7e spirituellement ) son départ #u:) son arrivée! car de ce #u:il aura ac#uis en $ien dépend sa

position future.

'. Etant s<r Terre ;e passage et a>ant l’:ternit: po<r ;estin = <elles ri?Besses l’Bomme;oit6il a??<m<ler G

A peine celles #ui ont de la valeur pour l’éternité et #ui sont o$tenues ) travers la prati#ue de la c7arité

.

Sur le plan spirituel la monnaie courante est la c7arité ou soit ! tout $énéfice réalisé en faveur du

proc7ain .

). 4<’arrive6t6il l’Bomme lors ;e son arriv: ;ans le mon;e ;es esprits G

Il a une condition compati$le avec la somme de vertus #u’il présente ! car sur le plan spirituel c’est ce

#ui a une valeur .

En ce #ui concerne la somme des vertus ! un ouvrier peut "tre plus ric7e #u’un prince .

,. A <i appartiennent les iens ;e la Terre G

Les $iens de la 5erre appartiennent ) *ieu #ui les distri$ue suivant les crit&res de %ustice et de

miséricorde .

ous luttons pour l’ac#uisition des $iens de l’Rme dans un monde matériel ou l’ac#uisition é#uita$le

de $iens matériels est nécessaire au- $ons maintiens de nos conditions de développement .

1. Comment ;oit agir l’Bomme en relation a<K ien mat:riels G

econnaissant #ue dans l’incarnation d’esprit incarné il ne peut faire a$straction de cet au-iliaire !

mais l’utilisant comme moyens d’attendements pour ses nécessitées et celles du service au proc7ain .

(amais pour une fin spécifi#ue ) lui seul .

Les $iens matériels doivent "tre destinés ) la manutention de la vie du corps !) l’ac#uisition des

connaissances et au service fraternel .

2. En s’agissant ;e iens mat:riels <elles sont les propri:t:s ?onsi;:r:es l:gitimes G

4//



elles ac#uises par le moyen d’un travail 7onn"te ! dans le#uel celui #ui l’e-écute agit au $énéfice du

proc7ain et non comme pré%udice pour autrui .

ar une propriété n:est légitimement ac#uise #ue! lors#ue! pour la posséder! on n:a fait de tort )

personne. Il sera demandé compte d:un denier mal ac#uis au pré%udice d:autrui.

3. L’Bomme pe<t6il a<ser ;e ses iens ;<rant sa vie = sans avoir ren;re ;e ?ompte personne G

on .S’il les utilisent uni#uement dans le $ut de la satisfaction de ses sens ou de son orgueil ! ils

deviennent donc une cause de c7ute entre ses mains! mieu- eUt valu pour lui #u:ils ne les possédRt

pas Q il perd d:un cPté ce #u:il a gagné de l:autre en annulant le mérite de son travail! et #uand il #uittera

la terre la %ustice divine lui demandera des comptes .

Buand il #uittera la terre! *ieu lui dira #u:il a dé%) re,u sa récompense.



C&A#ITRE *I6



9ara$ole des talents. @ +tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric7esse et de lamis&re. @ Inégalité des ric7esses. @ Instructions des $sprits ' La vraie propriété. @ Emploi de la


Salut des ric7es.

In:galit: ;es ri?Besses


La vraie propri:t:.>. L:7omme ne poss&de en propre #ue ce #u:il peut emporter de ce monde. e #u:il trouve en

arrivant et ce #u:il laisse en partant! il en %ouit pendant son sé%our Q mais! puis#u:il est forcé de

l:a$andonner! il n:en a #ue la %ouissance et non la possession réelle. Bue poss&de@t@il donc

4/3



ien de ce #ui est ) l:usage du corps! tout ce #ui est ) l:usage de l:Rme ' l:intelligence! les

connaissances! les #ualités morales Q voil) ce #u:il apporte et ce #u:il emporte! ce #u:il n:est au

pouvoir de personne de lui enlever! ce #ui lui servira plus encore dans l:autre monde #ue dans

celui@ci Q de lui dépend d:"tre plus ric7e ) son départ #u:) son arrivée! car de ce #u:il aura

ac#uis en $ien dépend sa position future. Buand un 7omme va dans un pays lointain! il

compose sa pacotille d:o$%ets #ui ont cours dans le pays Q mais il ne se c7arge point de ceu-#ui lui seraient inutiles. Faites donc de m"me pour la vie future! et faites provision de tout ce

#ui pourra vous y servir.

Au voyageur #ui arrive dans une au$erge! on donne un $eau logement s:il peut le payer Q )

celui #ui a peu de c7ose! on en donne un moins agréa$le Q #uant ) celui #ui n:a rien! il couc7e

sur la paille. Ainsi en est@il de l:7omme ) son arrivée dans le monde des Esprits ' sa place y est

su$ordonnée ) son avoir Q mais ce n:est pas avec de l:or #u:il la paye. ?n ne lui demandera

point ' om$ien avie@vous sur la terre #uel rang y occupie@vous étie@vous prince ou

artisan 2ais on lui demandera ' Bu:en rapporte@vous ?n ne supputera point la valeur de

ses $iens ni de ses titres! mais la somme de ses vertus Q or! ) ce compte! l:artisan peut "tre plus

ric7e #ue le prince. En vain alléguera@t@il #u:avant son départ il a payé son entrée avec de l:or!on lui répondra ' Les places ne s:ac7&tent point ici! elles se gagnent par le $ien #u:on a fait Q

avec la monnaie terrestre! vous ave pu ac7eter des c7amps! des maisons! des palais Q ici tout

se paye avec les #ualités du coeur. Etes@vous ric7e de ces #ualités soye le $ienvenu! et alle

) la premi&re place o toutes les félicités vous attendent Q "tes@vous pauvre alle ) la

derni&re o vous sere traité en raison de votre avoir. M9ASAL. Zen&ve! 1=;0.N

10. Les $iens de la terre appartiennent ) *ieu #ui les dispense ) son gré! et l:7omme n:en est

#ue l:usufruitier! l:administrateur plus ou moins int&gre et intelligent. Ils sont si peu la

propriété individuelle de l:7omme! #ue *ieu dé%oue souvent toutes les prévisions Q #ue la

fortune éc7appe ) celui #ui croit la posséder au- meilleurs titres.

Dous dire peut@"tre #ue cela se comprend pour la fortune 7éréditaire! mais #u:il n:en est pas

de m"me de celle #ue l:on ac#uiert par son travail. Sans aucun doute! s:il est une fortune

légitime! c:est celle@l)! #uand elle est ac#uise 7onn"tement! car une propriété n'est

légitimement acquise que, lorsque, pour la posséder, on n'a fait de tort / personne. Il sera

demandé compte d:un denier mal ac#uis au pré%udice d:autrui. 2ais de ce #u:un 7omme doit

sa fortune ) lui@m"me! en emporte@t@il davantage en mourant Les soins #u:il prend de la

transmettre ) ses descendants ne sont@ils pas souvent superflus car si *ieu ne veut pas

#u:elle leur éc7oie! rien ne saurait prévaloir contre sa volonté. 9eut@il en user et en a$user

impunément pendant sa vie sans avoir de compte ) rendre on Q en lui permettant de

l:ac#uérir! *ieu a pu vouloir récompenser en lui! pendant cette vie! ses efforts! son courage! sa persévérance Q mais s:il ne la fait servir #u:) la satisfaction de ses sens ou de son orgueil Q si

elle devient une cause de c7ute entre ses mains! mieu- eUt valu pour lui #u:il ne la possédRt

pas Q il perd d:un cPté ce #u:il a gagné de l:autre en annulant le mérite de son travail! et #uand

il #uittera la terre! *ieu lui dira #u:il a dé%) re,u sa récompense. M2. ES9I5 9?5E5E+!

Hru-elles! 1=;1.N

4/4



UTILISATION DE LA RIC&ESSE

52

SOURCE ORI0INELLEAllan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme .

7apitre 1;.9aragrap7e 11 et 1/ .

O-8ECTI/

Analyser avec les participants le correct emploi de la ric7esse ! détac7ant $ien l’é#uivo#ue de

l’7omme ) privilégier le $ien "tre matériel au détriment du perfectionnement moral Q et lesstimulant ) c7erc7er l’é#uili$re entre les deu- .

4/8



CONCLUSION

ous vivons avec des esprits incarnés ! conscients #ue la vie matérielle est un instant fugace

et la vie de l’esprit éternelle Q alors tentons de concéder au- $iens matériels leur réelle

importance et c7erc7ons !dans le perfectionnement moral ! le c7emin #ui nous m&nera )

*ieu .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !! et !% .

4<e po<vons no<s ?ompren;re par la pBrase H ‘ *o<s ne po<veQ servir Die< et Mammon ’ G

Bue l’amour au- $iens et au- plaisirs matériels est incompati$le avec l’amour envers *ieu et notre

proc7ain ! vu #uelle emprisonne l’7omme dans les c7anes de l’égoGsme ! le portant ) utiliser sa

ric7esse e-clusivement pour sa satisfaction personnelle .

Si donc vous sente votre Rme dominée par les convoitises de la c7air! 7Rte@vous de secouer le %oug

#ui vous acca$le .

Est6il <ste ;’<tiliser la ri?Besse po<r notre ien tre G

4/;



?ui ! d&s #ue nous respectons les limites de nos nécessités .Il arrive #ue normalement !nous a$usons

de cet usage ! ou$liant nos fr&res #ui meurent d’indigence !sans le minimum indispensa$le ) leur

survie .

*ieu! %uste et sév&re! vous dira ' Bu:as@tu fait! économe infid&le! des $iens #ue %e t:avais confiés

4<el est le meille<r emploi <e l‘on pe<t ;onner la ri?Besse G

L’utiliser en conformité avec les préceptes de la vérita$le c7arité ! #ui nous enseigne ) donner avec

amour ! non pas seulement ce #ue nous avons en superflu ! mais aussi ce #ui ne nous est pas nécessaire

.

7erc7e dans ces paroles ' ‘Aime@vous les uns les autres! l) est la solution de ce pro$l&me Q l) est le

secret de $ien employer ses ric7esses ’.

Comment ;evons no<s r:pon;re nos JrFres n:?essite<K G

Avec sagesse Q sans méfiance Q c7erc7ant ) connatre les origines de leurs nécessités ! pour si possi$le

les éliminer ! c7erc7ant les victimes des disgrRces pour les relever sans les 7umilier ! allant au del) du

secours simplement matériel ! répandant autour de vous! avec l:aisance! l:amour de *ieu! l:amour du

travail! l:amour du proc7ain.

Soulage d:a$ord! informe@toi ensuite! et vois si le travail! les conseils! l:affection m"me ne seront pas

plus efficaces #ue ton aumPne

La ri?Besse ;e l’esprit ?omment ;evons no<s la r:pan;re G

omme les ric7esses matérielles ! les ric7esses de l’esprit doivent "tre employées pour les $onnes

Cuvres en faveur de nos fr&res ! visant ) leur éclaircissement et progr&s moral .

La ric7esse de l:intelligence doit te servir comme celle de l:or Q répands autour de toi les trésors de

l:instruction Q répands sur tes fr&res les trésors de ton amour! et ils fructifieront.

L’Bomme ?onJFre6il <ne :gale importan?e a< ien tre mat:riel et a< perJe?tionnement moral G

2al7eureusement non ! L’on per,oit #ue l’7omme concentre une ma%eure partie de ses intentions dans

le $ien "tre matériel ! dédiant peu ou aucun temps au- attendements des nécessités spirituelles .

L’7omme se préoccupe incessamment du $ien@"tre matériel transitoire et attac7e peu d:importance! ou

point de temps ) son perfectionnement moral #ui doit compter pour l:éternité.

L’eJJort po<r a?<:rir les ri?Besses et les <tiliser po<r notre on plaisir n’est6il pas l:gitime G

4/<



5ant une attitude comme une autre peuvent se constituer en é#uivo#ues de grandes consé#uences Q la

premi&re stimulée e-clusivement par l’égoGsme ! produit la vanité! l’orgueil! la cupidité ! les e-c&s Q la

seconde favorise l’ou$li du futur éternel et la négligence des devoirs de solidarité fraternelle .

9lace tes ric7esses sur un fonds #ui ne te man#uera %amais et te rapportera de gros intér"ts ' les $onnes

oeuvres.



C&A#ITRE *I6






Salut des ric7es.


Emploi ;e la Jort<ne.

11. Dous ne pouve servir *ieu et 2ammon Q retene $ien ceci! vous #ue l:amour de l:or domine! vous #ui

vendrie votre Rme pour posséder des trésors! parce #u:ils peuvent vous élever au@dessus des autres7ommes et vous donner les %ouissances des passions Q non! vous ne pouve servir *ieu et 2ammon Si

donc vous sente votre Rme dominée par les convoitises de la c7air! 7Rte@vous de secouer le %oug #ui vous

4/=



acca$le! car *ieu! %uste et sév&re! vous dira ' Bu:as@tu fait! économe infid&le! des $iens #ue %e t:avais

confiés e puissant mo$ile des $onnes oeuvres! tu ne l:as fait servir #u:) ta satisfaction personnelle.

Buel est donc le meilleur emploi de la fortune c7erc7e dans ces paroles ' YAime@vous les uns les

autres!W la solution de ce pro$l&me Q l) est le secret de $ien employer ses ric7esses. elui #ui est animé del:amour du proc7ain a sa ligne de conduite toute tracée Q l:emploi #ui plat ) *ieu! c:est la c7arité Q non pas

cette c7arité froide et égoGste #ui consiste ) répandre autour de soi le superflu d:une e-istence dorée! maiscette c7arité pleine d:amour #ui c7erc7e le mal7eur! #ui le rel&ve sans l:7umilier. ic7e! donne de ton

superflu Q fais mieu- ' donne un peu de ton nécessaire! car ton nécessaire est encore du superflu! maisdonne avec sagesse. e repousse pas la plainte de peur d:"tre trompé! mais va ) la source du mal Q soulage

d:a$ord! informe@toi ensuite! et vois si le travail! les conseils! l:affection m"me ne seront pas plus efficaces

#ue ton aumPne. épands autour de toi! avec l:aisance! l:amour de *ieu! l:amour du travail! l:amour du proc7ain. 9lace tes ric7esses sur un fonds #ui ne te man#uera %amais et te rapportera de gros intér"ts ' les

$onnes oeuvres. La ric7esse de l:intelligence doit te servir comme celle de l:or Q répands autour de toi les

trésors de l:instruction Q répands sur tes fr&res les trésors de ton amour! et ils fructifieront. MEDE+S.

Hordeau-! 1=;1.N

1/. Lors#ue %e consid&re la $ri&veté de la vie! %e suis douloureusement affecté de l:incessante préoccupation

dont le $ien@"tre matériel est pour vous l:o$%et! tandis #ue vous attac7e si peu d:importance! et neconsacre #ue peu ou point de temps ) votre perfectionnement moral #ui doit vous compter pour l:éternité.

?n croirait! ) voir l:activité #ue vous déploye! #u:il s:y rattac7e une #uestion du plus 7aut intér"t pour

l:7umanité! tandis #u:il ne s:agit pres#ue tou%ours #ue de vous mettre ) m"me de satisfaire ) des $esoins

e-agérés! ) la vanité! ou de vous livrer ) des e-c&s. Bue de peines! de soucis! de tourments l:on se donne!#ue de nuits sans sommeil! pour augmenter une fortune souvent plus #ue suffisante 9our com$le

d:aveuglement! il n:est pas rare de voir ceu- #u:un amour immodéré de la fortune et des %ouissances #u:elle

procure! assu%ettit ) un travail péni$le! se prévaloir d:une e-istence dite de sacrifice et de mérite! comme

s:ils travaillaient pour les autres et non pour eu-@m"mes. Insensés vous croye donc réellement #u:il voussera tenu compte des soins et des efforts dont l:égoGsme! la cupidité ou l:orgueil sont le mo$ile! tandis #ue

vous néglige le soin de votre avenir! ainsi #ue les devoirs #ue la solidarité fraternelle impose ) tous ceu-

#ui %ouissent des avantages de la vie sociale Dous n:ave songé #u:) votre corps Q son $ien@"tre! ses

%ouissances étaient l:uni#ue o$%et de votre sollicitude égoGste Q pour lui #ui meurt! vous ave négligé votreEsprit #ui vivra tou%ours. Aussi ce matre tant c7oyé et caressé est devenu votre tyran Q il commande ) votre

Esprit #ui s:est fait son esclave. Etait@ce l) le $ut de l:e-istence #ue *ieu vous avait donnée M+ ES9I5

9?5E5E+. racovie! 1=;1.N

UTILISATION DE LA RIC&ESSE

53

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Analyser avec les participants le correct emploi de la ric7esse ! détac7ant $ien l’é#uivo#ue de

l’7omme ) privilégier le $ien "tre matériel au détriment du perfectionnement moral Q et lesstimulant ) c7erc7er l’é#uili$re entre les deu- .

4/>



CONCLUSION

ous vivons avec des esprits incarnés ! conscients #ue la vie matérielle est un instant fugace

et la vie de l’esprit éternelle Q alors tentons de concéder au- $iens matériels leur réelle

importance et c7erc7ons !dans le perfectionnement moral ! le c7emin #ui nous m&nera )

*ieu .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !' .

!. A <i appartiennent les iens mat:riels G

A dieu ! #ui les confie au- 7ommes pour leur administrations . Il lui sera demandé un compte

sév&re de l:emploi #u:ils en auront fait en vertu de leur li$re ar$itre.

L:7omme étant le dépositaire! le gérant des $iens #ue *ieu remet entre ses mains .

%. 4<an; <ne ri?Besses est6elle mal <tilis:e G

430



Buand celui #ui la poss&de l’utilise e-clusivement pour sa satisfaction personnelle .

e conserve pas le non nécessaire ! le surplus !#ui peuvent "tre l’indispensa$le pour votre

fr&re dans l’indigence .

3. Comment se ;onne la ?orre?te <tilisation ;e la ri?Besse G

L:emploi est $on toutes les fois #u:il en résulte un $ien #uelcon#ue pour autrui Q le mérite est

proportionné au sacrifice #ue l:on s:impose.

La fortune $ien utilisée est un mod&le de $ienfaisance dont a $esoin notre 7umanité .

4. 4<elles sont les maniFres ?orre?tes = aor;:es ;ans ?e teKte = ;e la onne<tilisation ;e la ri?Besse G

• La $ienfaisance parce #uelle pr"te un secours immédiat au- nécessiteu- ! répondant )

leurs $esoins matériels les plus urgents ! comme la faim ! le froid! l’7a$itation etc

• La création d’opportunités de travail ! afin de prévenir la mis&re . M#ui est un devoir de

tous N

ar le travail développe l:intelligence et re7ausse la dignité de l:7omme tou%ours fier de

pouvoir dire #u:il a gagné le pain #u:il mange! tandis #ue l:aumPne 7umilie et dégrade.

,. Comment ;oit agir ?el<i <i possF;e <ne gran;e ri?Besse G

Il doit l’utiliser pour des missions de grands travau- de tous genres afin de la rendre utile et

productive pour le $ien "tre de tout le monde.

La fortune concentrée dans une main doit "tre comme une source d:eau vive #ui répand la

fécondité et le $ien@"tre autour d:elle.

1. #o<r<oi 8:s<s ne s’est6il amais maniJest: la ?r:ation ;’emploi = mais to<o<rs;’a<mXnes G

9arce #u:en ce temps@l) et dans le pays o il vivait on ne connaissait pas les travau- #ue les

arts et l:industrie ont créés depuis! et au-#uels la fortune peut "tre employée utilement pour le

$ien général.

eu- #ui utilisent leurs ric7esses au- $énéfices de leurs fr&res! le Souverain Seigneur ! dira

comme dans la para$ole des talents Q ‘ Hon et fid&le serviteur entre dans la %oie de tonseigneur ’.

431



2. 4<elle leon ;evons no<s tirer ;e ?et enseignement po<r notre vie G

Faites l:aumPne #uand cela sera nécessaire! mais autant #ue possi$le convertisse@la en

salaire! afin #ue celui #ui la re,oit n:en rougisse pas.

Souvene vous #ue demain vous remettre votre corps #ui vous a été pr"té ! et #ue les trésors

de votre esprit seront les seuls #ue vous emportere avec vous dans le c7amps de

l ‘éducation et des $onnes Cuvres .

E*IDENCES COM#LEMANTAIRES


C&A#ITRE *I6ON NE #EUT SER*IR DIEU ET MAMMON.





Salut des ric7es.


Emploi ;e la Jort<ne.

43/



13. L:7omme étant le dépositaire! le gérant des $iens #ue *ieu remet entre ses mains! il lui

sera demandé un compte sév&re de l:emploi #u:il en aura fait en vertu de son li$re ar$itre. Le

mauvais emploi consiste ) ne les faire servir #u:) sa satisfaction personnelle Q au contraire!

l:emploi est $on toutes les fois #u:il en résulte un $ien #uelcon#ue pour autrui Q le mérite est

proportionné au sacrifice #ue l:on s:impose. La $ienfaisance n:est #u:un mode d:emploi de la

fortune Q elle soulage la mis&re actuelle Q elle apaise la faim! préserve du froid et donne un

asile ) celui #ui n:en a pas Q mais un devoir tout aussi impérieu-! tout aussi méritoire! consiste

) prévenir la mis&re Q c:est l) surtout la mission des grandes fortunes par les travau- de tous

genres #u:elles peuvent faire e-écuter Q et dussent@elles en tirer un profit légitime! le $ien n:en

e-isterait pas moins! car le travail développe l:intelligence et re7ausse la dignité de l:7omme

tou%ours fier de pouvoir dire #u:il a gagné le pain #u:il mange! tandis #ue l:aumPne 7umilie et

dégrade. La fortune concentrée dans une main doit "tre comme une source d:eau vive #ui

répand la fécondité et le $ien@"tre autour d:elle. ? vous! ric7es! #ui l:emploiere selon les vues

du Seigneur! votre coeur! le premier! se désaltérera ) cette source $ienfaisante Q vous aure en

cette vie les ineffa$les %ouissances de l:Rme au lieu des %ouissances matérielles de l:égoGste #uilaissent le vide dans le coeur. Dotre nom sera $éni sur la terre! et #uand vous la #uittere! le

souverain matre vous adressera le mot de la para$ole des talents ' Y? $on et fid&le serviteur!

entre dans la %oie de votre Seigneur.W *ans cette para$ole! le serviteur #ui enfouit dans la

terre l:argent #ui lui a été confié! n:est@il pas l:image des avares entre les mains des#uels la

fortune est improductive Si cependant (ésus parle principalement des aumPnes! c:est #u:en

ce temps@l) et dans le pays o il vivait on ne connaissait pas les travau- #ue les arts et

l:industrie ont créés depuis! et au-#uels la fortune peut "tre employée utilement pour le $ien

général. A tous ceu- #ui peuvent donner! peu ou $eaucoup! %e dirai donc ' Faites l:aumPne

#uand cela sera nécessaire! mais autant #ue possi$le convertisse@la en salaire! afin #ue celui

#ui la re,oit n:en rougisse pas. MFEEL?. Alger! 1=;0.N

DETAC&EMENT DES -IENS TERRESTRES

55

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Analyser avec les participants en #uoi consiste le vérita$le détac7ement des $iens terrestres !les incitant ) les utiliser correctement et ) leur donner une %uste valeur .

433



CONCLUSION

Le détac7ement des $iens terrestres est une vertu #ui donne la capacité ) l’7omme de valoriser

les $iens matériels #ue *ieu lui conc&de et ) les utiliser pour le $ien de tous ! conscient de ce

#ue sa possession est transitoire et son utilité mise dans la direction et la prati#ue du $ien .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E !) .

!. Dilapi;er sa ri?Besse est ?e <ne maniJestation ;< ;:ta?Bement ;es iens terrestres G

on ! car #ui agit ainsi ne reconnat pas #ue la vérita$le utilité de ses $iens est au- services du

proc7ain Q cependant son attitude ! en outre d’"tre égoGste !rév&le une irresponsa$ilité ! une insouciance

et une indifférence pour le proc7ain et pour lui m"me M car un %our vous aure ) répondre pour la

lég&reté de vos actes N .

L:7omme! dépositaire de ces $iens! n:a pas plus le droit de les dilapider #ue de les confis#uer ) son

profit .

434



%. Mais ?el<i<i ;:pense sa Jort<ne sans peine = n’est6il pas ;:ta?B: et g:n:re<K G

La générosité consiste ) mettre les $iens au- services de la c7arité et ne %amais gaspiller pour la

satisfaction négligée de ses propres soins .

La prodigalité n:est pas la générosité! c:est souvent une forme de l:égoGsme Q tel #ui %ette l:or ) pleines

mains pour satisfaire une fantaisie ne donnerait pas un écu pour rendre service.

'. En <oi ?onsiste r:ellement le ;:ta?Bement ;es iens terrestres G

Le détac7ement des $iens terrestres consiste ) apprécier la fortune ) sa %uste valeur! ) savoir s:en servir

pour les autres et non pour soi seul! ) n:y point sacrifier les intér"ts de la vie future! ) la perdre sans

murmurer s:il plat ) *ieu de vous la retirer.

?u$lie@vous #ue! par la ric7esse! vous "tes rev"tus du caract&re sacré de ministres de la c7arité sur la

terre pour en "tre les dispensateurs intelligents

). 4<elle attit<;e ;evons no<s a;opter = a< ?as o< no<s per;ions les iens <e no<sposs:;ons G

ésiste avec courage ) l:a$attement! au désespoir #ui paralysent votre force Q n:ou$lie %amais! #uand

*ieu vous frappera! #u:) cPté de la plus grande épreuve! il place tou%ours une consolation.

YSeigneur! vous me l:avie donnée! vous me l:ave Ptée Q #ue votre volonté soit faite.W Doil) le vrai

détac7ement. Soye soumis d:a$ord Q aye foi en celui #ui vous ayant donné et Pté peut vous la

rendre .

,. Les iens mat:riels sont6ils les pl<s pr:?ie<K <e l’Bomme ;oit poss:;er G

on il y a des $iens infiniment plus précieu- #ue les matériels !ac#uis par la prati#ue silencieuse de la

c7arité .A peine ceu- l) nous accompagnerons pour l’éternité ! comme la pai- intérieure ! l’7armonie

avec le proc7ain !la communion avec le réateur .

2ais songe surtout #u:il est des $iens infiniment plus précieu- #ue ceu- de la terre! et cette penséeaidera ) vous détac7er de ces derniers. Le peu de pri- #u:on attac7e ) une c7ose fait #u:on est moins

sensi$le ) sa perte. L:7omme #ui s:attac7e au- $iens de la terre est comme l:enfant #ui ne voit #ue le

moment présent .

1. Cel<i <i se ;:po<ille ;e ses iens volontairement= maniJeste6il <n ;:ta?Bement ;es iensterrestres G

Bui ainsi proc&de comprend mal le vérita$le sens de détac7ement et c7erc7e de fa,on égoGste !) se

détac7er de la responsa$ilité #ue la ric7esse fait peser sur ces épaules .Il vaudrait mieu- #ue la ric7esse

ait été transformée en emplois .

438



Le Seigneur n:ordonne point de se dépouiller de ce #u:on poss&de pour se réduire ) une mendicité

volontaire! car alors on devient une c7arge pour la société .

2. Etre ri?Be est ?e <ne mission <e Die< ?onJFre l’Bomme GSans aucun doute .*ieu nous conc&de la ric7esse pour #ue nous puissions apprendre ) l’administrer !

la rendant productive au $énéfice de $eaucoup . Savoir s:en passer #uand on ne l:a pas! savoir

l:employer utilement #uand on l:a! savoir la sacrifier #uand cela est nécessaire! c:est agir selon les vues

du Seigneur.

Bue celui #ui la poss&de dise Q 2on *ieu! vous m:envoye une nouvelle c7arge! donne@moi la force

de la remplir selon votre sainte volonté.

3. 4<elles leons ;e vie po<vons no<s tirer ;e ?es enseignements G

9our apprendre ) nous contenter de peu . Si vous "tes pauvre! n:envie pas les ric7es! car la fortune

n:est pas nécessaire au $on7eur Q si vous "tes ric7e! n:ou$lie pas #ue ces $iens vous sont confiés! et

#ue vous en devre %ustifier l:emploi comme dans un compte de tutelle.

e soye pas dépositaire infid&le! en les faisant servir ) la satisfaction de votre orgueil et de votre

sensualité Q ne vous croye pas le droit de disposer pour vous uni#uement de ce #ui n:est #u:un pr"t! et

non un don. Si vous ne save pas rendre! vous n:ave plus le droit de demander! et rappele@vous #ue

celui #ui donne au- pauvres s:ac#uitte de la dette #u:il a contractée envers *ieu.



C&A#ITRE *I






Salut des ric7es.


D:ta?Bement ;es iens terrestres.

43;



14. (e viens! mes fr&res! mes amis! apporter mon o$ole pour vous aider ) marc7er 7ardiment

dans la voie d:amélioration o vous "tes entrés. ous nous devons les uns au- autres Q ce n:est

#ue par une union sinc&re et fraternelle entre Esprits et incarnés #ue la régénération est

possi$le.

Dotre amour pour les $iens terrestres est une des plus fortes entraves ) votre avancement

moral et spirituel Q par cet attac7ement ) la possession! vous $rise vos facultés aimantes en

les reportant toutes sur les c7oses matérielles. Soye sinc&res Q la fortune donne@t@elle un

$on7eur sans mélange ' Buand vos coffres sont pleins! n:y a@t@il pas tou%ours un vide dans le

coeur Au fond de cette cor$eille de fleurs! n:y a@t@il pas tou%ours un reptile cac7é (e

comprends #ue l:7omme #ui! par un travail assidu et 7onora$le! a gagné la fortune! éprouve

une satisfaction! $ien %uste du reste Q mais de cette satisfaction! tr&s naturelle et #ue *ieu

approuve! ) un attac7ement #ui a$sor$e tout autre sentiment et paralyse les élans du coeur! il y

a loin Q aussi loin #ue de l:avarice sordide ) la prodigalité e-agérée! deu- vices entre les#uels

*ieu a placé la c7arité! sainte et salutaire vertu #ui apprend au ric7e ) donner sans ostentation!

pour #ue le pauvre re,oive sans $assesse.

Bue la fortune vous vienne de votre famille! ou #ue vous l:aye gagnée par votre travail! il est

une c7ose #ue vous ne deve %amais ou$lier! c:est #ue tout vient de *ieu! tout retourne ) *ieu.

ien ne vous appartient sur la terre! pas m"me votre pauvre corps ' la mort vous en dépouille

comme de tous les $iens matériels Q vous "tes dépositaires et non propriétaires! ne vous y

trompe pas Q *ieu vous a pr"té! vous deve rendre! et il vous pr"te ) la condition #ue le

superflu! au moins! revienne ) ceu- #ui n:ont pas le nécessaire.

+n de vos amis vous pr"te une somme Q pour peu #ue vous soye 7onn"te! vous vous faites unscrupule de la lui rendre! et vous lui en garde de la reconnaissance. E7 $ien! voil) la position

de tout 7omme ric7e Q *ieu est l:ami céleste #ui lui a pr"té la ric7esse Q il ne demande pour lui

#ue l:amour et la reconnaissance! mais il e-ige #u:) son tour le ric7e donne au- pauvres #ui

sont ses enfants au m"me titre #ue lui.

Le $ien #ue *ieu vous a confié e-cite en vos coeurs une ardente et folle convoitise Q ave@

vous réfléc7i! #uand vous vous attac7e immodérément ) une fortune périssa$le et passag&re

comme vous! #u:un %our viendra o vous devre rendre compte au Seigneur de ce #ui vient de

lui ?u$lie@vous #ue! par la ric7esse! vous "tes rev"tus du caract&re sacré de ministres de la

c7arité sur la terre pour en "tre les dispensateurs intelligents Bu:"tes@vous donc #uand vous

use ) votre seul profit de ce #ui vous a été confié! sinon des dépositaires infid&les Bue

résulte@t@il de cet ou$li volontaire de vos devoirs La mort infle-i$le! ine-ora$le! vientdéc7irer le voile sous le#uel vous vous cac7ie! et vous force ) rendre vos comptes ) l:ami

m"me #ui vous avait o$ligés! et #ui ) ce moment se rev"t pour vous de la ro$e de %uge.

:est en vain #ue sur la terre vous c7erc7e ) vous faire illusion ) vous@m"mes! en colorant du

nom de vertu ce #ui souvent n:est #ue de l:égoGsme Q #ue vous appele économie et

prévoyance ce #ui n:est #ue de la cupidité et de l:avarice! ou générosité ce #ui n:est #ue la

prodigalité ) votre profit. +n p&re de famille! par e-emple! s:a$stiendra de faire la c7arité!

économisera! entassera or sur or! et cela! dit@il! pour laisser ) ses enfants le plus de $ien

possi$le! et leur éviter de tom$er dans la mis&re Q c:est fort %uste et paternel! %:en conviens! et

on ne peut l:en $lRmer Q mais est@ce $ien l) tou%ours le seul mo$ile #ui le guide :est@ce pas

souvent un compromis avec sa conscience pour %ustifier ) ses propres yeu- et au- yeu- dumonde son attac7ement personnel au- $iens terrestres ependant %:admets #ue l:amour

43<



paternel soit son uni#ue mo$ile Q est@ce un motif pour ou$lier ses fr&res devant *ieu Buand

lui@m"me a dé%) le superflu! laissera@t@il ses enfants dans la mis&re! parce #u:ils auront un peu

moins de ce superflu :est@ce pas leur donner une le,on d:égoGsme et endurcir leur coeur

:est@ce pas étouffer en eu- l:amour du proc7ain 9&res et m&res! vous "tes dans une grande

erreur! si vous croye par l) augmenter l:affection de vos enfants pour vous Q en leur apprenant

) "tre égoGstes pour les autres! vous leur apprene ) l:"tre pour vous@m"mes.

Buand un 7omme a $ien travaillé! et #u:) la sueur de son front il a amassé du $ien! vous

l:entendre souvent dire #ue lors#ue l:argent est gagné on en connat mieu- le pri- ' rien n:est

plus vrai. E7 $ien #ue cet 7omme #ui avoue connatre toute la valeur de l:argent! fasse la

c7arité selon ses moyens! il aura plus de mérite #ue celui #ui! né dans l:a$ondance! ignore les

rudes fatigues du travail. 2ais #u:au contraire ce m"me 7omme #ui se rappelle ses peines! ses

travau-! soit égoGste! dur pour les pauvres! il est $ien plus coupa$le #ue les autres Q car plus on

connat par soi@m"me les douleurs cac7ées de la mis&re! plus on doit "tre porté ) les soulager

dans les autres.

2al7eureusement il y a tou%ours dans l:7omme #ui poss&de un sentiment aussi fort #uel:attac7ement ) la fortune ' c:est l:orgueil. Il n:est pas rare de voir le parvenu étourdir le

mal7eureu- #ui implore son assistance du récit de ses travau- et de son savoir@faire! au lieu de

lui venir en aide! et finir par lui dire Q YFaites ce #ue %:ai fait.W *:apr&s lui! la $onté de *ieu

n:est pour rien dans sa fortune Q ) lui seul en revient tout le mérite Q son orgueil met un

$andeau sur ses yeu- et $ouc7e ses oreilles Q il ne comprend pas #u:avec toute son intelligence

et son adresse! *ieu peut le renverser d:un seul mot.

Zaspiller sa fortune! ce n:est pas le détac7ement des $iens terrestres! c:est de l:insouciance et

de l:indifférence Q l:7omme! dépositaire de ces $iens! n:a pas plus le droit de les dilapider #ue

de les confis#uer ) son profit Q la prodigalité n:est pas la générosité! c:est souvent une forme de

l:égoGsme Q tel #ui %ette l:or ) pleines mains pour satisfaire une fantaisie ne donnerait pas un

écu pour rendre service. Le détac7ement des $iens terrestres consiste ) apprécier la fortune )

sa %uste valeur! ) savoir s:en servir pour les autres et non pour soi seul! ) n:y point sacrifier les

intér"ts de la vie future! ) la perdre sans murmurer s:il plat ) *ieu de vous la retirer.

Si! par des revers imprévus! vous devene un autre (o$! comme lui! dites ' YSeigneur! vous

me l:avie donnée! vous me l:ave Ptée Q #ue votre volonté soit faite.W Doil) le vrai

détac7ement. Soye soumis d:a$ord Q aye foi en celui #ui vous ayant donné et Pté peut vous

rendre Q résiste avec courage ) l:a$attement! au désespoir #ui paralysent votre force Q

n:ou$lie %amais! #uand *ieu vous frappera! #u:) cPté de la plus grande épreuve! il place

tou%ours une consolation. 2ais songe surtout #u:il est des $iens infiniment plus précieu- #ueceu- de la terre! et cette pensée aidera ) vous détac7er de ces derniers. Le peu de pri- #u:on

attac7e ) une c7ose fait #u:on est moins sensi$le ) sa perte. L:7omme #ui s:attac7e au- $iens

de la terre est comme l:enfant #ui ne voit #ue le moment présent Q celui #ui n:y tient pas est

comme l:adulte #ui voit des c7oses plus importantes! car il comprend ces paroles prop7éti#ues

du Sauveur ' 2on royaume n:est pas de ce monde.

Le Seigneur n:ordonne point de se dépouiller de ce #u:on poss&de pour se réduire ) une

mendicité volontaire! car alors on devient une c7arge pour la société Q agir ainsi serait mal

comprendre le détac7ement des $iens terrestres Q c:est un égoGsme d:un autre genre! car c:est

s:affranc7ir de la responsa$ilité #ue la fortune fait peser sur celui #ui la poss&de. *ieu la

donne ) #ui $on lui sem$le pour la gérer au profit de tous Q le ric7e a donc une mission!mission #u:il peut rendre $elle et profita$le pour lui Q re%eter la fortune #uand *ieu vous la

43=



donne! c:est renoncer au $énéfice du $ien #ue l:on peut faire en l:administrant avec sagesse.

Savoir s:en passer #uand on ne l:a pas! savoir l:employer utilement #uand on l:a! savoir la

sacrifier #uand cela est nécessaire! c:est agir selon les vues du Seigneur. Bue celui ) #ui il

arrive ce #u:on appelle dans le monde une $onne fortune! s:écrie ' 2on *ieu! vous m:envoye

une nouvelle c7arge! donne@moi la force de la remplir selon votre sainte volonté.

Doil)! mes amis! ce #ue %:entendais vous enseigner par le détac7ement des $iens terrestres Q %e

me résume en disant ' Sac7e vous contenter de peu. Si vous "tes pauvre! n:envie pas les

ric7es! car la fortune n:est pas nécessaire au $on7eur Q si vous "tes ric7e! n:ou$lie pas #ue ces

$iens vous sont confiés! et #ue vous en devre %ustifier l:emploi comme dans un compte de

tutelle. e soye pas dépositaire infid&le! en les faisant servir ) la satisfaction de votre orgueil

et de votre sensualité Q ne vous croye pas le droit de disposer pour vous uni#uement de ce #ui

n:est #u:un pr"t! et non un don. Si vous ne save pas rendre! vous n:ave plus le droit de

demander! et rappele@vous #ue celui #ui donne au- pauvres s:ac#uitte de la dette #u:il a

contractée envers *ieu. MLA?*AIE. onstantine! 1=;3.N

CARACTERES DE LA #ER/ECTION

!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1< 9aragrap7e 1 et / .

O-8ECTI/

2ener les participants ) identifier les caract&res de la perfection #ue l’7umanité est capa$led’atteindre ! tout comme de connatre et prati#uer les moyens #ui y conduisent .

43>



CONCLUSION

La prati#ue de la c7arité ! dans sa plus simple acceptation ! constitue l’uni#ue c7emin pour la

con#u"te de la perfection . Elle se manifeste dans l’amour du proc7ain e-tensif ) nos

ennemis ! dans le fait de faire le $ien ) ceu- #ui nous 7aGssent et nous de prier pour ceu- #ui

nous persécutent et calomnient .

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ! et % .

!. #o<r<oi la re?Ber?Be ;e la perJe?tion impli<e <e no<s aimions = in?l<sivementnos ennemis et <e no<s Jassions le ien ?e<K <i no<s BaWssent = pers:?<tent et?alomnient G

9arce #ue la perfection est seulement atteinte #uand le cCur se voit dépouillé de toute et

#uelcon#ue tac7e de rancoeur ! 7aine ou ressentiment pour notre sem$la$le .

Aime vos ennemis Q faites du $ien ) ceu- #ui vous 7aGssent! et prie pour ceu- #ui vous persécutent et #ui vous calomnient .

440



%. 4<elle importan?e notre ennemi par rapport notre perJe?tionnement G

otre ennemi est mis par *ieu ) notre cPté ! afin #ue nous soyons avertis avec plus defranc7ise #ue ce #ue ferait un ami ! car l’ennemi n’ a aucun intér"t ) cac7er la vérité .

L’ennemi ! apparemment un o$stacle ) notre c7eminement est en vérité l’instrument de notre

perfectionnement .

'. 4<el est l’avantage ;’aimer se<lement ?e<K <i no<s aiment G

Aucun ! car faire ainsi est un simple devoir de gratitude .

9our#uoi aime seulement ceu- #ui vous aiment ! #uelle récompense pouve vous en avoir

Les criminels et malfaiteurs aiment aussi ceu- #ui leur sont c7ers .

). En <oi ?onsiste la perJe?tion <e l’B<manit: est ?apale ;’attein;re et <’est ?e<i la rappro?Be le pl<s ;e la Divinit: G

*ans le témoignage de (ésus il nous laisse une prati#ue MN aime vos ennemis ! faites le

$ien ) ceu- #ui vous 7aGssent ! prie pour ceu- #ui vous persécutent

MN l’essence de la perfection est la c7arité dans sa plus simple e-pression ! parce #ue elle

impli#ue une prati#ue de toutes les autres vertus .

,. Serons no<s to<s <n o<r parJaits G

Sans aucun doute . ous avons en nous l’étincelle divine de toutes les vertus !#ui se

développeront en fonction de notre li$re ar$itre .

9arce #ue tous les vices ont leur principe dans l:égoGsme et l:orgueil! #ui sont la négation de la

c7arité .

1. 4<elle rFgle maKim<m no<s ?on?F;e Die< po<r <e le pl<s rapi;ement no<sp<issions ?on<:rir la perJe?tion G

L’Evangile de (ésus !dans sa simplicité ! sans les apparats percepti$les de la fausse

intellectualité . L’Evangile englo$e toutes les lois morales de la vie ! dont la carence deconnaissance et son application est le pro$l&me prioritaire de l’7umanité .

441



MN Les éléments de la vraie c7arité! #ui sont ' la $ienveillance! l:indulgence! l:a$négation et

le dévouement.



CHAPITRE /VII-SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. )arabole de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. )

Les supérieurs et les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 lecorps et l'esprit.

Cara?tFres ;e la perJe?tion.

44/



1. Aime vos ennemis Q faites du $ien ) ceu- #ui vous 7aGssent! et prie pour ceu- #ui vous

persécutent et #ui vous calomnient Q @ car si vous n:aime #ue ceu- #ui vous aiment! #uelle

récompense en aure@vous Les pu$licains ne le font@ils pas aussi @ Et si vous ne salue #ue

vos fr&res! #ue faites@vous en cela de plus #ue les autres Les 9aGens ne le font@ils pas aussi

@ "oye* donc, vous autres, parfaits, comme votre Père céleste est parfait. MSaint 2att7ieu! c7.

D! v. 44! 4;! 4<! 4=.N

/. 9uis#ue *ieu poss&de la perfection infinie en toutes c7oses! cette ma-ime ' YSoye parfaits

comme votre 9&re céleste est parfait!W prise ) la lettre! présupposerait la possi$ilité d:atteindre

) la perfection a$solue. S:il était donné ) la créature d:"tre aussi parfaite #ue le réateur! elle

lui deviendrait égale! ce #ui est inadmissi$le. 2ais les 7ommes au-#uels s:adressait (ésus

n:auraient point compris cette nuance Q il se $orne ) leur présenter un mod&le et leur dit de

s:efforcer de l:atteindre.

Il faut donc entendre par ces paroles la perfection relative! celle dont l:7umanité est

suscepti$le et #ui la rapproc7e le plus de la *ivinité. En #uoi consiste cette perfection (ésus

le dit ' YAimer ses ennemis! faire du $ien ) ceu- #ui nous 7aGssent! prier pour ceu- #ui nous persécutent.W Il montre par l) #ue l:essence de la perfection! c:est la c7arité dans sa plus large

acception! parce #u:elle impli#ue la prati#ue de toutes les autres vertus.

En effet! si l:on o$serve les résultats de tous les vices! et m"me des simples défauts! on

reconnatra #u:il n:en est aucun #ui n:alt&re plus ou moins le sentiment de la c7arité! parce #ue

tous ont leur principe dans l:égoGsme et l:orgueil! #ui en sont la négation Q car tout ce #ui

sure-cite le sentiment de la personnalité détruit! ou tout au moins affai$lit les éléments de la

vraie c7arité! #ui sont ' la $ienveillance! l:indulgence! l:a$négation et le dévouement. L:amour

du proc7ain! porté %us#u:) l:amour de ses ennemis! ne pouvant s:allier avec aucun défaut

contraire ) la c7arité! est! par cela m"me! tou%ours l:indice d:une plus ou moins grande

supériorité morale Q d:o il résulte #ue le degré de la perfection est en raison de l:étendue de

cet amour Q c:est pour#uoi (ésus! apr&s avoir donné ) ses disciples les r&gles de la c7arité dans

ce #u:elle a de plus su$lime! leur dit ' YSoye donc parfaits comme votre 9&re céleste est

parfait.W

L’&OMME DE -IEN!!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1< 9aragrap7e 3 .

O-8ECTI/

443



2ener les participants ) la connaissance des principales #ualités de l’7omme de $ien !

argumentant sur les vécus ) adopter et ) la réfle-ion sur leurs principau- actes ! les a%ustant )

leurs #ualités

CONCLUSION

Le vérita$le 7omme de $ien est celui #ui agit en accord avec les lois de *ieu ! sagement

prescrites par (ésus dans l’Evangile ! c’est ) dire accomplissant la loi de (ustice ! la loi de

l’Amour et la loi de la 7arité ! dans sa plus pure pureté.

O-SER*ATION




LIRE LE #ARA0RA#&E ' .

!. Comment l’Bomme pe<t il v:riJier s’il est v:ritalement en train ;’a??omplir la loi;e <sti?e= ;’amo<r= et ;e ?Barit: G

Interrogeant sa conscience sur ses propres actes ! #u’il se demande s:il n:a point violé cette

loi !enfin s:il a fait ) autrui tout ce #u:il eUt voulu #u:on ft pour lui.

Le vérita$le 7omme de $ien est celui #ui prati#ue la loi de %ustice! d:amour et de c7arité dans sa plus grande pureté.

444



%. Si la maorit: ;es Bommes ont Joi en Die< = ?omment eKpli<er l’in?r:;<lit: et lesm:?onnaissan?es g:n:rales G

’est #ue la ma%orité cultive une foi superficielle et irrationnelle . La foi légitime doit s’appuyer

sur le raisonnement ! #ui gén&re la compré7ension des desseins de *ieu et solidifie la prati#ue de

ses lois .

Il a foi en *ieu et dans l:avenir Q c:est pour#uoi il place les $iens spirituels au@dessus des $iens

temporels.

'. #o<r<oi le sentiment ;e ?Barit: et ;’amo<r ;< pro?Bain sont6ils in?l<s parmi les

<alit:s ;e l’Bomme ;e ien G

L’e-ercice de la c7arité donne une impulsion ) l’7omme ) penser au- autres avant de penser ) lui .

ette prati#ue est propice au développement de toutes les autres #ualités #ui distinguent l’7omme

de $ien .

L’important est de faire le $ien sans espérer aucune rémunération! faisant tou%ours preuve d’un

sentiment de c7arité et d’amour du proc7ain .

). Si l’Bomme est on = B<main et ienveillant <ni<ement po<r <n gro<pe ;epersonnes = est6il po<r ?ela <n Bomme ;e ien G

on Q car l’7omme doit agir sans distinction de classe sociale ! race ou croyance ! parce #u’il voit

dans tous les 7ommes ses fr&res .

L’7omme de $ien ! dans toutes les circonstances ! prend pour guide la c7arité .

,. Les Bommes <i a??omplissent le<rs oligations so?iales sont6ils ;es Bommes ;eien G

Suivant le %ugement des 7ommes oui . 9as tou%ours cependant devant *ieu . L’éducation 7umaine

#ui n’a pas de support de l’Evangile transforme certains 7ommes cultes et $ien v"tus comme de

sournois et méc7ants individus .

L:7omme de $ien! enfin! respecte dans ses sem$la$les tous les droits #ue donnent les lois de la

nature! comme il voudrait #u:on les respectRt envers lui.

1. 4<el est le ?Bemin po<r tre Bomme ;e ien G

L’Evangile de (ésus est le c7emin ! la vérité et la vie #ui s’appli#ue par la éforme Intérieure .

448



Il s’agit d’un code de conduite universel ! parce #ue $asé sur les lois de *ieu .



CHAPITRE /VII-

SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. )arabole de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. )

Les supérieurs et les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 lecorps et l'esprit.

Cara?tFres ;e la perJe?tion.

44;



L+Bomme ;e ien.

3. Le vérita$le 7omme de $ien est celui #ui prati#ue la loi de %ustice! d:amour et de c7arité

dans sa plus grande pureté. S:il interroge sa conscience sur ses propres actes! il se demande s:il

n:a point violé cette loi Q s:il n:a point fait de mal Q s:il a fait tout le $ien qu'il a pu Q s:il anégligé volontairement une occasion d:"tre utile Q si nul n:a ) se plaindre de lui Q enfin s:il a fait

) autrui tout ce #u:il eUt voulu #u:on ft pour lui.

Il a foi en *ieu! en sa $onté! en sa %ustice et en sa sagesse Q il sait #ue rien n:arrive sans sa

permission! et il se soumet en toutes c7oses ) sa volonté.

Il a foi en l:avenir Q c:est pour#uoi il place les $iens spirituels au@dessus des $iens temporels.

Il sait #ue toutes les vicissitudes de la vie! toutes les douleurs! toutes les déceptions! sont des

épreuves ou des e-piations! et il les accepte sans murmures.

L:7omme pénétré du sentiment de c7arité et d:amour du proc7ain fait le $ien pour le $ien! sansespoir de retour! rend le $ien pour le mal! prend la défense du fai$le contre le fort! et sacrifie

tou%ours son intér"t ) la %ustice.

Il trouve sa satisfaction dans les $ienfaits #u:il répand! dans les services #u:il rend! dans les

7eureu- #u:il fait! dans les larmes #u:il tarit! dans les consolations #u:il donne au- affligés.

Son premier mouvement est de penser au- autres avant de penser ) lui! de c7erc7er l:intér"t

des autres avant le sien propre. L:égoGste! au contraire! calcule les profits et les pertes de toute

action généreuse.

Il est $on! 7umain et $ienveillant pour tout le monde! sans acception de races ni de croyances,

parce #u:il voit des fr&res dans tous les 7ommes.

Il respecte en autrui toutes les convictions sinc&res! et ne %ette point l:anat7&me ) ceu- #ui ne

pensent pas comme lui.

En toutes circonstances la c7arité est son guide Q il se dit #ue celui #ui porte pré%udice ) autrui

par des paroles malveillantes! #ui froisse la suscepti$ilité de #uel#u:un par son orgueil et son

dédain! #ui ne recule pas ) l:idée de causer une peine! une contrariété! m"me lég&re! #uand il

peut l:éviter! man#ue au devoir de l:amour du proc7ain! et ne mérite pas la clémence du

Seigneur.

Il n:a ni 7aine! ni rancune! ni désir de vengeance Q ) l:e-emple de (ésus! il pardonne et ou$lieles offenses! et ne se souvient #ue des $ienfaits Q car il sait #u:il lui sera pardonné comme il

aura pardonné lui@m"me.

Il est indulgent pour les fai$lesses d:autrui! parce #u:il sait #u:il a lui@m"me $esoin

d:indulgence! et se rappelle cette parole du 7rist ' Bue celui #ui est sans péc7é lui %ette la

premi&re pierre.

Il ne se complat point ) rec7erc7er les défauts d:autrui ni ) les mettre en évidence. Si la

nécessité l:y o$lige! il c7erc7e tou%ours le $ien #ui peut atténuer le mal.

Il étudie ses propres imperfections! et travaille sans cesse ) les com$attre. 5ous ses effortstendent ) pouvoir se dire le lendemain #u:il y a en lui #uel#ue c7ose de mieu- #ue la veille.

44<



Il ne c7erc7e ) faire valoir ni son esprit! ni ses talents au- dépens d:autrui Q il saisit! au

contraire! toutes les occasions de faire ressortir ce #ui est ) l:avantage des autres.

Il ne tire aucune vanité ni de sa fortune! ni de ses avantages personnels! parce #u:il sait #ue

tout ce #ui lui a été donné peut lui "tre retiré.

Il use! mais n:a$use point des $iens #ui lui sont accordés! parce #u:il sait #ue c:est un dépPt

dont il devra compte! et #ue l:emploi le plus pré%udicia$le #u:il en puisse faire pour lui@m"me!

c:est de les faire servir ) la satisfaction de ses passions.

Si l:ordre social a placé des 7ommes sous sa dépendance! il les traite avec $onté et

$ienveillance! parce #ue ce sont ses égau- devant *ieu Q il use de son autorité pour relever

leur moral! et non pour les écraser de son orgueil Q il évite tout ce #ui pourrait rendre leur

position su$alterne plus péni$le.

Le su$ordonné! de son cPté! comprend les devoirs de sa position! et se fait un scrupule de lesremplir consciencieusement. M7. TDII! n\ >.N

L:7omme de $ien! enfin! respecte dans ses sem$la$les tous les droits #ue donnent les lois de la

nature! comme il voudrait #u:on les respectRt envers lui.

L) n:est pas l:énumération de toutes les #ualités #ui distinguent l:7omme de $ien! mais

#uicon#ue s:efforce de posséder celles@ci est sur la voie #ui conduit ) toutes les autres.

LE DE*OIR

!%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1< 9aragrap7e < .

44=



O-8ECTI/

Eclairer les participants sur le réel sens du devoir ! les stimulant ) réfléc7ir sur l’importance

de la réforme Intérieure de c7acun .

CONCLUSION

Le devoir est une o$ligation morale de l’individu vers *ieu! avec lui m"me et son proc7ain .

Il consiste dans la prati#ue du $ien de mani&re permanente et progressive .

O-SER*ATION





!. 4<el est le v:ritale sens ;e ;evoir G

44>



Le devoir est une o$ligation morale de la créature envers *ieu ! pour lui m"me et envers son

proc7ain . Le devoir est présent dans tous les actes m"me les plus simples de la vie comme

dans les plus élevés .

Le devoir est l:o$ligation morale! vis@)@vis de soi d:a$ord! et des autres ensuite. Le devoir est

la loi de la vie .

%. #o<r<oi est6il si ;iJJi?ile po<r no<s ;’a??omplir le ;evoir G

9arce #u’en raison de nos imperfections ! nous sommes attirés par nos intér"ts et désirs ! de ce

fait nous ou$lions nos devoirs .

*ans l’ordre des sentiments ! le devoir est tr&s difficile d’accomplir ! pour "tre antagoniste

avec les attirances des intér"ts et du cCur .

'. O< tro<vons no<s l’orientation po<r le Ji;Fle a??omplissement ;e notre ;evoir G

*ans notre propre conscience et dans l’Evangile de (ésus ! ou sont clairement e-primées les

lois de *ieu .

L:aiguillon de la conscience! cette gardienne de la pro$ité intérieure! l:avertit et le soutient!

mais elle demeure souvent impuissante devant les sop7ismes de la passion.

). O< ?ommen?e et o< termine le ;evoir G

Le devoir commence précisément au point o vous menace le $on7eur ou le repos de votre

proc7ain Q il se termine ) la limite #ue vous ne voudrie pas voir franc7ir pour vous@m"me.

Le droit de c7acun termine ou commence celui du proc7ain .

,. Est6il important ;e revoir ?Ba<e o<r nos a?tes G

O<i = ?ar no<s savons <e le on pro?:;: est <n motiJ ;’:l:vation spirit<elle et non peine <ne ;:Jense ?ontre le mal .

L:7omme #ui remplit son devoir aime *ieu plus #ue les créatures! et les créatures plus #ue

lui@m"me Q il est ) la fois %uge et esclave dans sa propre cause.

480



1. 4<’est ?e <i no<s olige a??omplir notre ;evoir G

Les devoirs sociau- ! professionnels et légau- nous sont imposés par les lois et coutumes

sociales . Les devoirs morau- nous sont imposés par notre conscience et volonté d’"tre unis

tous ensem$le et avec *ieu .

Le devoir est le plus $eau fleuron de la raison parce #u:il donne ) l:Rme la vigueur nécessaire

) son développement. Le devoir grandit et rayonne sous une forme plus élevée dans c7acune

des étapes supérieures de l:7umanité .



481



CHAPITRE /VII-

SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. )

arabole de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. )Les supérieurs et les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 lecorps et l'esprit.


Le ;evoir.

<. Le devoir est l:o$ligation morale! vis@)@vis de soi d:a$ord! et des autres ensuite. Le devoir

est la loi de la vie Q il se retrouve dans les plus infimes détails! aussi $ien #ue dans les actes

élevés. (e ne veu- parler ici #ue du devoir moral! et non de celui #u:imposent les professions.*ans l:ordre des sentiments! le devoir est tr&s difficile ) remplir! parce #u:il se trouve en

antagonisme avec les séductions de l:intér"t et du coeur Q ses victoires n:ont pas de témoins! et

ses défaites n:ont pas de répression. Le devoir intime de l:7omme est a$andonné ) son li$re

ar$itre Q l:aiguillon de la conscience! cette gardienne de la pro$ité intérieure! l:avertit et le

soutient! mais elle demeure souvent impuissante devant les sop7ismes de la passion. Le devoir

du coeur! fid&lement o$servé! él&ve l:7omme Q mais ce devoir! comment le préciser ?

commence@t@il o s:arr"te@t@il (e devoir commence précisément au point o) vous menace*

le bon#eur ou le repos de votre proc#ain ; il se termine / la limite que vous ne voudrie* pas

voir franc#ir pour vous&m-me.

*ieu a créé tous les 7ommes égau- pour la douleur Q petits ou grands! ignorants ou éclairés!souffrent par les m"mes causes! afin #ue c7acun %uge sainement le mal #u:il peut faire. Le

m"me critérium n:e-iste pas pour le $ien! infiniment plus varié dans ses e-pressions. ('égalité

devant la douleur est une sublime prévoyance de ieu, qui veut que ses enfants, instruits par

l'e+périence commune, ne commettent pas le mal en arguant de l'ignorance de ses effets.

Le devoir est le résumé prati#ue de toutes les spéculations morales Q c:est une $ravoure de

l:Rme #ui affronte les angoisses de la lutte Q il est aust&re et souple Q prompt ) se plier au-

complications diverses! il demeure infle-i$le devant leurs tentations. ('#omme qui remplit son

devoir aime ieu plus que les créatures, et les créatures plus que lui&m-me ; il est ) la fois

%uge et esclave dans sa propre cause.

Le devoir est le plus $eau fleuron de la raison Q il rel&ve d:elle! comme le fils rel&ve de sa

m&re. L:7omme doit aimer le devoir! non parce #u:il préserve des mau- de la vie! au-#uels

l:7umanité ne peut se soustraire! mais parce #u:il donne ) l:Rme la vigueur nécessaire ) son

développement.

Le devoir grandit et rayonne sous une forme plus élevée dans c7acune des étapes supérieures

de l:7umanité Q l:o$ligation morale ne cesse %amais de la créature ) *ieu Q elle doit refléter les

vertus de l:Eternel #ui n:accepte pas une é$auc7e imparfaite! parce #u:il veut #ue la $eauté de

son oeuvre resplendisse devant lui. MLAJAE. 9aris! 1=;3.N

48/



LA *ERTU

!'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1< 9aragrap7e = .

O-8ECTI/

Eclairer les participants sur #uoi consiste la vertu ! énumérant les #ualités de l’7omme

vertueu- et les alertant pour les possi$ilités #ue nous avons de les développer ) l’intérieur denous .

CONCLUSION

La vertu est l’ensem$le de toutes les #ualités #ui caractérisent l’7omme de $ien . Elle

constitue le $ut de la perfection #u’un %our nous atteindrons tous . +n 7omme vertueu- est un7omme vivant dans les lois de l’Evangile .

O-SER*ATION




483




!. Comment po<vons no<s ;:Jinir la vert< G’est un ensem$le de toutes les #ualités essentielles #ui constituent l’7omme de $ien .

L’7omme #ui poss&de ces #ualités accomplit par consé#uent ! la loi de %ustice !d’amour et de c7arité !

dans sa plus pure pureté .

%. CiteQ <el<es <nes ;es <alit:s ;e l’Bomme vert<e<K .

Il poss&de le sentiment de c7arité ! d’amour du proc7ain .Il est $on 7umain et $ienveillant envers tous .

Il a foi en *ieu ! fait preuve de $onté ! %ustice et sagesse .

Il a foi dans le futur .

Il trouve satisfaction dans les $énéfices #u’il répand et dans les services #u’il pr"te .

Il n’alimente ni 7aine ! ni rancCur ! ni désir de vengeance .

La vertu! ) son plus 7aut degré! comporte l:ensem$le de toutes les #ualités essentielles #ui constituent

l:7omme de $ien. Etre $on! c7arita$le! la$orieu-! so$re! modeste! ces #ualités sont de l:7omme

vertueu-.

'. Le Jait <e l’Bomme ;it vert<e<K Jasse ostentation ;e sa vert< = ?ela ?onstit<e6il <ne<alit: G

ette vertu d:ostentation déro$e souvent une foule de petites turpitudes et d:odieuses lRc7etés.

L’ostentation de la vertu met en évidence le vice #ui s’y oppose le plus ' l’orgueil .

). Est6il possile la ?oBaitation = ;ans le ?P<r ;e l’Bomme ;e la v:ritale vert< ?Br:tienneave? la vanit:= l’:goWsme et l’amo<r propre G

Non ?ar ?es sentiments en?omrent les onnes <alit:s <i ?ara?t:risent l’Bomme vert<e<K .

Saint Dincent de 9aul ! le curé d’Ars était vertueu-! et $eaucoup d:autres peu connus du monde! mais

connus de *ieu. 5ous ces 7ommes de $ien ignoraient eu-@m"mes #u:ils fussent vertueu- Q ils se

laissaient aller au courant de leurs saintes inspirations! et prati#uaient le $ien avec un désintéressement

complet et un entier ou$li d:eu-@m"mes.

8. Est6il <ste <e l’Bomme ;e ien ;:montre eKp:rimenter <ne satisJa?tion intime prati<er <ne onne a?tion G

484



?ui ! d&s l’instant #ue cette action ne s’e-tériorise pas pour recueillir des éloges ! car dans ce cas c’est

une démonstration d’amour propre ! caractéristi#ue d’un coeur orgueilleu-.

’est une loi naturelle de nous sentir satisfait s ) prati#uer le $ien .

1. La ?<lt<re est6elle <ne so<r?e ;e vert< G

?ui ! d&s #u’il y a le sentiment de légitime fraternité et résultat d’Cuvre #ui $énéficient le proc7ain .

Le contraire serait du simple sno$isme #ui enc7antent les yeu- et ne conduit ) rien .

ous tous nous possédons en nous m"mes le germe de toutes les vertus ! mais il est nécessaire #ue

nous sac7ions les cultiver ! c7eminant tou%ours dans la direction du $ien .

2. 4<’est ?e <e Die< no<s a laisser ;e pl<s parJait = po<r no<s servir ;e g<i;e et mo;Fle ;evert< G

Doye (ésus

Si #uel#ues@uns de ceu- #ui ont prétendu instruire l:7omme dans la loi de *ieu l:ont #uel#uefois égaré

par de fau- principes! c:est pour s:"tre laissé dominer eu-@m"mes par des sentiments trop terrestres! et

pour avoir confondu les lois #ui régissent les conditions de la vie de l:Rme avec celles #ui régissent la

vie du corps. 9lusieurs ont donné comme lois divines ce #ui n:était #ue des lois 7umaines créées pour

servir les passions et dominer les 7ommes.

(ésus est pour l:7omme le type de la perfection morale ) la#uelle peut prétendre l:7umanité sur la terre.

*ieu nous l:offre comme le plus parfait mod&le! et la doctrine #u:il a enseignée est la plus pure

e-pression de sa loi! parce #u:il était animé de l:esprit divin! et l:"tre le plus pur #ui ait paru sur la terre.



488



CHAPITRE /VII-

SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. )

arabole de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. )Les supérieurs et les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 lecorps et l'esprit.


La vert<.

=. La vertu! ) son plus 7aut degré! comporte l:ensem$le de toutes les #ualités essentielles #ui

constituent l:7omme de $ien. Etre $on! c7arita$le! la$orieu-! so$re! modeste! ces #ualités sont

de l:7omme vertueu-. 2al7eureusement elles sont souvent accompagnées de petites infirmitésmorales #ui les déparent et les atténuent. elui #ui fait parade de sa vertu n:est pas vertueu-!

puis#u:il lui man#ue la #ualité principale ' la modestie! et #u:il a le vice le plus contraire '

l:orgueil. La vertu vraiment digne de ce nom n:aime pas ) s:étaler Q on la devine! mais elle se

déro$e dans l:o$scurité et fuit l:admiration des foules. Saint Dincent de 9aul était vertueu- Q le

digne curé d:Ars était vertueu-! et $eaucoup d:autres peu connus du monde! mais connus de

*ieu. 5ous ces 7ommes de $ien ignoraient eu-@m"mes #u:ils fussent vertueu- Q ils se

laissaient aller au courant de leurs saintes inspirations! et prati#uaient le $ien avec un

désintéressement complet et un entier ou$li d:eu-@m"mes.

:est ) la vertu ainsi comprise et prati#uée #ue %e vous convie! mes enfants Q c:est ) cette vertu

vraiment c7rétienne et vraiment spirite #ue %e vous engage ) vous consacrer Q mais éloigne devos coeurs la pensée de l:orgueil! de la vanité! de l:amour@propre #ui déparent tou%ours les plus

$elles #ualités. :imite pas cet 7omme #ui se pose comme un mod&le et prPne lui@m"me ses

propres #ualités ) toutes les oreilles complaisantes. ette vertu d:ostentation déro$e souvent

une foule de petites turpitudes et d:odieuses lRc7etés.

En principe! l:7omme #ui s:e-alte lui@m"me! #ui él&ve une statue ) sa propre vertu! anni7ile

par ce fait seul tout le mérite effectif #u:il peut avoir. 2ais #ue dirai@%e de celui dont toute la

valeur est de paratre ce #u:il n:est pas (e veu- $ien admettre #ue l:7omme #ui fait le $ien en

ressente au fond du coeur une satisfaction intime! mais d&s #ue cette satisfaction se traduit au@

de7ors pour en recueillir des éloges! elle dégén&re en amour@propre.

? vous tous #ue la foi spirite a réc7auffés de ses rayons! et #ui save com$ien l:7omme est

loin de la perfection! ne donne %amais dans un pareil travers. La vertu est une grRce #ue %e

sou7aite ) tous les sinc&res spirites! mais %e leur dirai ' 2ieu- vaut moins de vertus avec la

modestie #ue $eaucoup avec de l:orgueil. :est par l:orgueil #ue les 7umanités successives se

sont perdues! c:est par l:7umilité #u:elles doivent se rac7eter un %our. MFA^?IS!

I?LAS! 2A*ELEIE. 9aris! 1=;3.N

48;



LES SU#ERIEURS ET LES IN/ERIEURS

!)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1< 9aragrap7e > .

O-8ECTI/

Eclairer les participants ) comprendre le pour#uoi de l’e-istence des supérieurs et des

inférieurs ! re7aussant notre responsa$ilité devant c7acune de ces situations ! tout aussi $iencomme de nous alerter pour les consé#uences résultant de l’a$us d’autorité .

CONCLUSION

9our *ieu ! il n’y a pas de supérieurs et d’inférieurs .Les différences sont les vertus #ue nous

possédons . *ans n’importe #uelle position #ue nous sommes ! nous faisons notre meilleur et*ieu #ui traite ) tous avec (ustice et $onté a%outera plus #ue ce #ue nous avons $esoin .

L’autorité nous est déléguée pour #ue nous l’utilisions au $énéfice du proc7ain .

O-SER*ATION



48<




!. A <elle Jin Die< ;:lFg<e6t6il l’Bomme a<torit: et ri?Besse G

9our #u’il les utilise au $énéfice du proc7ain .

es situations constituent un pouvoir transitoire ! #ui peut "tre retiré par *ieu ) n’importe

#uel moment .

%. 4<e penser ;e ?e<K <i a<sent ;e ?ette Ja?<lt: G

e sont des personnes #ui interpr&tent erronément la finalité pour la#uelle ces facultés sont

conférées ) l’7omme . Ils encourront l’erreur et souffriront dans cette incarnation ou dans une

autre ! les consé#uences de ces a$us .

*ieu donne l:autorité ) titre de mission ou d:épreuve #uand cela lui convient! et la retire de

m"me. L:autorité! de m"me #ue la fortune! est une délégation dont il sera demandé compte )

celui #ui en est rev"tu . Il devra donc répondre de la $onne ou mauvaise utilisation faite .

'. 4<elle est la Jaon ?orre?te ;’<tiliser l’a<torit: ;ont no<s sommes ;:tente<rs G

ous devons l’e-ercer prenant en compte #ue nous avons des personnes ) notre c7arge !

#uelle pourra "tre $ien ou mal utilisée ! dépendant de la $onne ou mauvaise direction #ue nous

donnerons ) cette autorité .

5out 7omme a sur la terre une mission petite ou grande Q #uelle #u:elle soit! elle est tou%ours

donnée pour le $ien Q c:est donc y faillir #ue de la fausser dans son principe .

). Une ?ertaine position so?iale pe<t6elle tre ?onsi;:r:e pl<s importante po<r

Die< G

on ! 5outes sont égales devant *ieu et toutes sont des e-périences de grande valeur pour

l’esprit .

ous sommes tous traités par *ieu avec la m"me %ustice et $onté .Les différentes positions

occupées par c7acun de nous dans la société sont le résultat de l’application de ce précepte

divin .

,. 4<el est le ?omportement ;< s<p:rie<r <i se tro<ve ?omp:n:tr: ;es paroles ;<CBrist = et ;on? = ?ons?ient ;e son ;evoir G

48=



Il traite tous ses su$ordonnés de fa,on indistincte ! et agit avec la certitude #ue ceu- #ui

au%ourd’7ui lui o$éissent lui ont peut "tre donné des ordres 7ier Mincarnation actuelle!

antérieureN ou lui en donneront demain M incarnation présente! futureN

ous serons traités demain en fonction de la mani&re #ue nous aurons traité au%ourd’7ui ceu-

sur les#uels nous e-er,ons notre autorité .

1. Le s<p:rie<r est6il le se<l <i ait ;es ;evoirs a??omplir G

on! elui #ui se trouve socialement inférieur ! dans la condition de su$ordonné ! a aussi une

importante mission et également sera appelé ) rendre des comptes .

ous avons tous des comptes ) rendre ! #uel#ue soit la position #ue nous occupons .9our la

construction d’un édifice ! concourent aussi $ien le dernier des employés #ue le c7ef de

c7antier .

2. Et si le s<p:rie<r n’agit pas ave? ont: est6il ?o<pale G

L’inférieur doit se résigner ! rétri$uant le mal par le $ien et c7erc7ant ) travers des e-emples

no$les !a$négation et attitudes non violentes ! modifiant la situation vécue .

Le su$ordonné doit procédé tou%ours comme il voudrait #ue ses su$ordonnés agissent s’il

était c7ef .

3. Comment eKpli<er le Jait <e <el<’<n soit Jor?: ;e s<pporter <ne positionpar?e <’il n’en ren?ontre pas <ne meille<re G

9ro$a$lement cette personne a a$usé de son autorité dans une vie antérieure ou un passé

proc7e ! constituant la situation actuelle comme une épreuve pour son 7umilité ! nécessaire )

son avancement .

5out éloignement du droit c7emin !impli#ue #ue tPt ou tard ! nous devrons revenir sur la

$onne route devant réparer les erreurs commises .

E*IDENCES OM#LEMENTAIRES


48>



CHAPITRE /VII-

SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. ) arabole

de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. ) Les supérieurs etles in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 le corps et l'esprit.

INSTRUCTIONS DES ES#RITS

Les s<p:rie<rs et les inJ:rie<rs.>. L:autorité! de m"me #ue la fortune! est une délégation dont il sera demandé compte ) celui #ui en est

rev"tu Q ne croye pas #u:elle lui soit donnée pour lui procurer le vain plaisir de commander! ni! ainsi

#ue le croient faussement la plupart des puissants de la terre! comme un droit! une propriété. *ieu!

cependant! leur prouve asse #ue ce n:est ni l:un ni l:autre! puis#u:il la leur retire #uand cela lui plat. Si

c:était un privil&ge attac7é ) leur personne! elle serait inaliéna$le. ul ne peut donc dire #u:une c7ose

lui appartient! #uand elle peut lui "tre Ptée sans son consentement. *ieu donne l:autorité ) titre de

mission ou d:épreuve #uand cela lui convient! et la retire de m"me.

Buicon#ue est dépositaire de l:autorité! de #uel#ue étendue #u:elle soit! depuis le matre sur son

serviteur %us#u:au souverain sur son peuple! ne doit pas se dissimuler #u:il a c7arge d:Rmes Q il

répondra de la $onne ou de la mauvaise direction #u:il aura donnée ) ses su$ordonnés! et les fautes #ue

ceu-@ci pourront commettre! les vices au-#uels ils seront entranés par suite de cette direction ou des

mauvais e+emples! retom$eront sur lui! tandis #u:il recueillera les fruits de sa sollicitude pour les

amener au $ien. 5out 7omme a sur la terre une mission petite ou grande Q #uelle #u:elle soit! elle est

tou%ours donnée pour le $ien Q c:est donc y faillir #ue de la fausser dans son principe.

Si *ieu demande au ric7e ' Bu:as@tu fait de la fortune #ui devait "tre entre tes mains une source

répandant la fécondité tout ) l:entour il demandera ) celui #ui poss&de une autorité #uelcon#ue ' Buelusage as@tu fait de cette autorité #uel mal as@tu arr"té #uel progr&s as@tu fait faire Si %e t:ai donné

des su$ordonnés! ce n:était pas pour en faire les esclaves de ta volonté! ni les instruments dociles de tes

caprices ou de ta cupidité Q %e t:ai fait fort! et %e t:ai confié des fai$les pour les soutenir et les aider )

monter vers moi.

Le supérieur #ui est pénétré des paroles du 7rist ne méprise aucun de ceu- #ui sont au@dessous de lui!

parce #u:il sait #ue les distinctions sociales n:en éta$lissent pas devant *ieu. Le spiritisme lui apprend

#ue s:ils lui o$éissent au%ourd:7ui! ils ont pu lui commander! ou pourront lui commander plus tard! et

#u:alors il sera traité comme il les aura traités lui@m"me.

Si le supérieur a des devoirs ) remplir! l:inférieur en a de son cPté #ui ne sont pas moins sacrés. Si ce

dernier est spirite! sa conscience lui dira mieu- encore #u:il n:en est pas dispensé! alors m"me #ue son c7ef ne remplirait pas les siens! parce #u:il sait #u:on ne doit pas rendre le mal pour le mal! et #ue les fautes des

uns n:autorisent pas les fautes des autres. S:il souffre de sa position! il se dit #u:il l:a sans doute méritée!

parce #ue lui@m"me a peut@"tre a$usé %adis de son autorité! et #u:il doit ressentir ) son tour les

inconvénients de ce #u:il a fait souffrir au- autres. S:il est forcé de su$ir cette position! faute d:en trouver une meilleure! le spiritisme lui apprend ) s:y résigner comme ) une épreuve pour son 7umilité! nécessaire )

son avancement. Sa croyance le guide dans sa conduite Q il agit comme il voudrait #ue ses su$ordonnés

agissent envers lui s:il était c7ef. 9ar cela m"me il est plus scrupuleu- dans l:accomplissement de ses

o$ligations! car il comprend #ue toute négligence dans le travail #ui lui est confié est un pré%udice pour celui #ui le rémun&re et ) #ui il doit son temps et ses soins Q en un mot! il est sollicité par le sentiment du

devoir #ue lui donne sa foi! et la certitude #ue toute déviation du droit c7emin est une dette #u:il faudra

payer tPt ou tard. MFA?IS! I?LAS! 2A*ELEIE! card. 2?L?5! 9aris! 1=;3.N

4;0



L’&OMME DANS LE MONDE

!,

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Eclairer les participants ) comprendre le pour#uoi de l’e-istence des supérieurs et des

inférieurs ! re7aussant notre responsa$ilité devant c7acune de ces situations ! tout aussi $iencomme de nous alerter pour les consé#uences résultant de l’a$us d’autorité .

CONCLUSION

9our *ieu ! il n’y a pas de supérieurs et d’inférieurs .Les différences sont les vertus #ue nous

possédons . *ans n’importe #uelle position #ue nous sommes ! nous faisons notre meilleur et*ieu #ui traite ) tous avec (ustice et $onté a%outera plus #ue ce #ue nous avons $esoin .

L’autorité nous est déléguée pour #ue nous l’utilisions au $énéfice du proc7ain .

O-SER*ATION


4;1




LIRE LE #ARA0RA#&E !.

!. 4<el ;oit tre notre ?omportement ;ans <ne r:<nion a< nom ;e 8:s<s G

Hasée sur l’7umilité ! respect et sans aucun sentiment inférieur dans le cCur .

+n sentiment de piété doit tou%ours animer le coeur de ceu- #ui se réunissent sous les yeu- du

Seigneur et implorent l:assistance des $ons Esprits. 9urifie donc vos coeurs .

%. Les ons esprits r:pon;ent6ils nos s<ppli?ations G

?ui d&s #uelles sont faites avec 7umilité et sincérité et #uand apparat en nous le procédé de

nous améliorer intérieurement et #uand sont vérifiés en nous les nécessaires dispositions pour

cette réforme . (amais pour satisfaire des futilités .

La 9rovidence *ivine %amais ne refusera d’attendre ) nos supplications ! d&s l’instant #u’elles

partent d’un coeur sinc&re et prédisposé ) évoluer et ) se purifier .

'. Devons no<s to<o<rs vivre en priFre .

La liaison avec le réateur est tou%ours nécessaire et salutaire .ependant cette liaison ne

signifie pas vivre d’une vie mysti#ue #ui nous isole de la société dans la#uelle nous vivons.

5out au contraire #uand nous nous engageons dans le c7amp de la fraternité et du vécu

édifiant avec notre proc7ain ! plus liés nous serons avec *ieu . Le travail utile est une pri&re .

ous devons accomplir nos devoirs dans le monde ! vivant comme doivent vivre les 7ommes

de notre épo#ue dans un %uste é#uili$re sans fanatisme .

). Devons no<s :viter le ?onta?t ;e personne <i ne pensent pas ?omme no<s G

on . ous devons vivre pacifi#uement avec tous ! colla$orant au $ien "tre commun ! vivant

dans l’Evangile sans e-iger #ue les autres nous imitent .

*ans notre monde nous sommes appelés ) vivre ave des esprits de natures différentes et de

caract&res opposés ! #ui re#ui&rent de nous la compré7ension ! le respect et la coopération .

,. #o<vons no<s vivre ;ans <n mon;e sans > appartenir = ?’est ;ire sans no<s laisserinJl<en?er par les vi?es =tentations et plaisirs mon;ains G

4;/



Hien sUr #ue oui .2ais pour ceci il est nécessaire #ue nous ayons avec une pensée perpétuellement et

sinc&rement tournée vers le réateur ! #ui ainsi nous aidera ) suivre le droit c7emin ! c7emin sUr dans

les moments décisifs . ous pouvons vivre les plaisirs de ce monde ! car notre condition 7umaine nous

le permet .e #ue nous ne devons pas c’est a$user des plaisirs #ui nous rendent esclaves et nous

détournent .

ela ne constitue pas une vertu ) assumer une sév&re et lugu$re vie dans une condition sociale aust&re

! ni de repousser les plaisirs #ui nous sont permis par les conditions 7umaines . Il faut savoir profiter

des $ienfaits mis ) notre disposition sans les altérer ou les dénaturer.

1. O< est ;on? la perJe?tion G

*ans la prati#ue de la c7arité ) nos sem$la$les ! en conformité avec ce #ue (ésus nous a légué comme

témoignages .

Fuir du monde ) titre de pureté ! dans la ma%eure partie des cas est une 7ypocrisie .

2. #o<r<oi les ;evoirs ;e ?Barit: atteignent to<tes les positions so?iales G

9arce #ue uni#uement dans la prati#ue de la c7arité est le c7emin #ui nous conduit ) la perfection ! $ut

#ue tous inévita$lement atteindront ! un %our .

Les devoirs de c7arité atteignent tous ! depuis le plus petit au plus grand .

=. Serait6il meille<r l’Bomme ;e s’isoler ;< mon;e = so<s l’all:gation ;e ne pas vo<loirtre ?ontamin: par les vi?es et les plaisirs mon;ains G

on ! car c’est uni#uement au contact avec ses sem$la$les ! dans les luttes ardues #ue l’7omme trouve

le désir de participer ) la c7arité . L’7omme #ui vivrait seul n’aurait pas de c7arité ) e-ercer . Alors

#u’il vivrait une vie égoGste ! il ne progresserait en rien! mais retarderait son évolution .

elui donc #ui s:isole se prive volontairement du plus puissant moyen de perfection Q n:ayant ) penser

#u:) lui! sa vie est celle d:un égoGste.



4;3



CHAPITRE /VII-

SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. ) arabole

de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. ) Les supérieurs etles in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 le corps et l'esprit.


L+Bomme ;ans le mon;e.

10. +n sentiment de piété doit tou%ours animer le coeur de ceu- #ui se réunissent sous les yeu- du

Seigneur et implorent l:assistance des $ons Esprits. 9urifie donc vos coeurs Q n:y laisse sé%ourner

aucune pensée mondaine ou futile Q éleve votre esprit vers ceu- #ue vous appele! afin #ue!

trouvant en vous les dispositions nécessaires! ils puissent %eter ) profusion la semence #ui doit

germer dans vos coeurs et y porter des fruits de c7arité et de %ustice.

e croye pas pourtant #u:en vous e-citant sans cesse ) la pri&re et ) l:évocation mentale! nous

vous engagions ) vivre d:une vie mysti#ue #ui vous tienne en de7ors des lois de la société o vous

"tes condamnés ) vivre. on! vive avec les 7ommes de votre épo#ue! comme doivent vivre des

7ommes Q sacrifie au- $esoins! au- frivolités m"me du %our! mais sacrifie@y avec un sentiment

de pureté #ui puisse les sanctifier.

Dous "tes appelés ) vous trouver en contact avec des esprits de nature différente! des caract&res

opposés ' ne 7eurte aucun de ceu- avec les#uels vous vous trouve. Soye gais! soye 7eureu-!

mais de la gaieté #ue donne une $onne conscience! du $on7eur de l:7éritier du ciel comptant les

%ours #ui le rapproc7ent de son 7éritage.

La vertu ne consiste pas ) rev"tir un aspect sév&re et lugu$re! ) repousser les plaisirs #ue vos

conditions 7umaines permettent Q il suffit de rapporter tous les actes de sa vie au réateur #ui a

donné cette vie Q il suffit! #uand on commence ou ac7&ve une oeuvre! d:élever sa pensée vers ce

réateur et de lui demander! dans un élan de l:Rme! soit sa protection pour réussir! soit sa

$énédiction pour l:oeuvre ac7evée. Buoi #ue vous fassie! remonte vers la source de toutes

c7oses Q ne faites %amais rien sans #ue le souvenir de *ieu ne vienne purifier et sanctifier vos

actes.

La perfection est tout enti&re! comme l:a dit le 7rist! dans la prati#ue de la c7arité a$solue Q mais

les devoirs de la c7arité s:étendent ) toutes les positions sociales! depuis le plus petit %us#u:au plus

grand. L:7omme #ui vivrait seul n:aurait pas de c7arité ) e-ercer Q ce n:est #ue dans le contact de

ses sem$la$les! dans les luttes les plus péni$les #u:il en trouve l:occasion. elui donc #ui s:isole se

prive volontairement du plus puissant moyen de perfection Q n:ayant ) penser #u:) lui! sa vie est

celle d:un égoGste. M7ap. D! n\ /;.N

e vous imagine donc pas #ue pour vivre en communication constante avec nous! pour vivre

sous l:oeil du Seigneur! il faille rev"tir le cilice et se couvrir de cendres Q non! non! encore une

fois Q soye 7eureu- suivant les nécessités de l:7umanité! mais #ue dans votre $on7eur il n:entre

%amais ni une pensée! ni un acte #ui puisse l:offenser! ou faire voiler la face de ceu- #ui vous

aiment et #ui vous dirigent. *ieu est amour et $énit ceu- #ui aiment saintement. M+ ES9I5

9?5E5E+. Hordeau-! 1=;3.N

4;4



SOIN DU COR#S ET DE L’ESS#IRT

!1

SOURCE ORI0INELLE


O-8ECTI/

Identifier avec les participants les relations #ui e-istent entre le corps et l’esprit ! les alertantde la nécessité et du devoir de soin de deu- ! ayant en vue notre évolution .

CONCLUSION

otre corps est un précieu- instrument #ue la vie nous pr"te et #ue notre Rme utilise pour

évoluer . ` prendre soin est un devoir #ui nous revient devant *ieu .

O-SER*ATION




4;8



LIRE LE #ARA0RA#&E !!.

!. Est6il vali;e <e l’Bomme maltraite le propre ?orps po<r ?Ber?Ber la p<riJi?ation ;e sonme G

on ! au contraire. Le corps étant l’instrument de l’Rme pour #ue celle ci prati#ue le $ien et évolue !il

est nécessaire #u’elle soit dans la meilleure forme possi$le .

9our #ue cette prisonni&re vive! s:é$atte et con,oive m"me les illusions de la li$erté! le corps doit "tre

sain! dispos! vaillant.

%. Le ?orps ainsi eKer?e <el<e inJl<en?e ;ans le ;:veloppement ;e l’a?tivit: ;e l’esprit<i l’anime G

?ui et $eaucoup . *’ou nous concluons #ue tout ce #ue nous faisons pour compromettre la santé

p7ysi#ue portera pré%udice ) l’Rme ! #ui aura un instrument défectueu- pour e-écuter sa fonction .

*e la m"me fa,on #ue le corps influe sur l’Rme ! celle ci influe sur le corps

+ne maladie du corps peut porter une maladie de l’Rme et une maladie de l’Rme peut porter une

maladie du corps .

'. Comment ;evons no<s pren;re soin ;< ?orps et ;e l’esprit = po<r :talir <n :<ilireentre les ;e<K G

*u corps nous devons en prendre soin suivant les normes de santé et d’7ygi&ne dont nous disposons et

#ui nous sont données Q de l’esprit suivant les postulats de l’Evangile ! #ui nous pouvons utiliser au

#uotidien pour assainir notre Rme .

Aime donc votre Rme! mais soigne aussi le corps! instrument de l:Rme Q méconnatre les $esoins #ui

sont indi#ués par la nature elle@m"me! c:est méconnatre la loi de *ieu.

). Comment eKpli<er le ?omportement <i a po<r ase l’anniBilation ;< ?orps = ?omme lepr:teKte ;e p<riJi?ation G

ela refl&te une méconnaissance des vérita$les lois divines et de la réelle finalité de l’enveloppe

p7ysi#ue ! $ien comme de son importance pour le progr&s de l’esprit .

L’esprit 7a$ite le corps et le corps est 7a$ité par des milliards de vies microscopi#ues #ui

s’7armonisent en parfait inter c7ange ! éta$lissant un é#uili$re et maintenant toutes les fonctions

vitales .

,. Comment le spiritisme pe<t6il ?ontri<er ?ette <estion G

4;;



*émontrant ) travers ses enseignements ! les relations #ui e-istent entre le corps et l’Rme ! et le rPle

#ue c7acun e-erce ! o$%ectivant l’évolution de l’7omme .

Les connaissances révélées par le spiritisme ! alliées ) la science !proportionne une meilleure

compré7ension de ces relations .

1. Cel<i <i ne pren; pas soin ;< ?orps= all:g<ant tre ;e se?on;e importan?e =est6il entrain ;’enJrein;re la loi ;e Die< G

Hien sUr ! car notre corps appartient ) *ieu ! #ui nous le pr"te ! pour ) travers la réincarnation ! #ue

nous accomplissions des missions évolutives sur le plan p7ysi#ue .

otre corps est un génie divin #ue la vie nous pr"te comme instrument indispensa$le ) notre

permanence sur 5erre . Il importe donc ! d’avoir le plus grand soin possi$le ! car nous aurons des

comptes ) rende de son utilisation .

2. /inalement =?omment tro<ver la perJe?tion G

A travers les réformes #ue nous faisons passer par notre esprit Q la réforme intérieure . Imposant c’est )

dire ! ) notre Rme de dures privations ! dans les sens de dominer l’orgeuil et toutes les tac7es et défauts

#ui lui sont caractéristi#ues .

La perfection est tout enti&re dans les réformes #ue vous fere su$ir ) votre Esprit Q plie@le!

soumette@le! 7umilie@le! mortifie@le ' c:est le moyen de le rendre docile ) la volonté de *ieu et le

seul #ui conduise ) la perfection.


4;<




CHAPITRE /VII-SOYEZ PAR0AITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. ) arabolede la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. ) Les supérieurs et

les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 le corps et l'esprit.


Soigner le ?orps et l+esprit.

11. La perfection morale consiste@t@elle dans la macération du corps 9our résoudre cette

#uestion! %e m:appuie sur les principes élémentaires! et %e commence par démontrer la

nécessité de soigner le corps! #ui! selon les alternatives de santé et de maladie! influe d:une

mani&re tr&s importante sur l:Rme! #u:il faut considérer comme captive dans la c7air. 9our #ue

cette prisonni&re vive! s:é$atte et con,oive m"me les illusions de la li$erté! le corps doit "tre

sain! dispos! vaillant. Suivons la comparaison ' Les voici donc en parfait état tous les deu- Q

#ue doivent@ils faire pour maintenir l:é#uili$re entre leurs aptitudes et leurs $esoins si

différents

Ici deu- syst&mes sont en présence ' celui des ascéti#ues! #ui veulent terrasser le corps! etcelui des matérialistes! #ui veulent a$aisser l:Rme ' deu- violences #ui sont pres#ue aussi

insensées l:une #ue l:autre. A cPté de ces grands partis fourmille la nom$reuse tri$u des

indifférents! #ui! sans conviction et sans passion! aiment avec tiédeur et %ouissent avec

économie. ? donc est la sagesse ? donc est la science de vivre ulle part Q et ce grand

pro$l&me resterait tout entier ) résoudre si le spiritisme ne venait en aide au- c7erc7eurs en

leur démontrant les rapports #ui e-istent entre le corps et l:Rme! et en disant #ue! puis#u:ils

sont nécessaires l:un ) l:autre! il faut les soigner tous les deu-. Aime donc votre Rme! mais

soigne aussi le corps! instrument de l:Rme Q méconnatre les $esoins #ui sont indi#ués par la

nature elle@m"me! c:est méconnatre la loi de *ieu. e le c7Rtie pas pour les fautes #ue votre

li$re ar$itre lui a fait commettre! et dont il est aussi irresponsa$le #ue l:est le c7eval mal

dirigé! des accidents #u:il cause. Sere@vous donc plus parfaits si! tout en martyrisant le corps!vous n:en reste pas moins égoGstes! orgueilleu- et peu c7arita$les pour votre proc7ain on!

la perfection n:est pas l) Q elle est tout enti&re dans les réformes #ue vous fere su$ir ) votre

Esprit Q plie@le! soumette@le! 7umilie@le! mortifie@le ' c:est le moyen de le rendre docile )

la volonté de *ieu et le seul #ui conduise ) la perfection. ZE?ZES! ES9I5

9?5E5E+. 9aris! 1=;3.N

4;=



LA #ORTE ETROITE

!2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1= 9aragrap7e 3 et 8 .

O-8ECTI/

Identifier avec les participants les relations #ui e-istent entre le corps et l’esprit ! les alertant

de la nécessité et du devoir de soin de deu- ! ayant en vue notre évolution .

CONCLUSION

otre corps est un précieu- instrument #ue la vie nous pr"te et #ue notre Rme utilise pour

évoluer . ` prendre soin est un devoir #ui nous revient devant *ieu .

O-SER*ATION



4;>




LIRE LE #ARA0RA#&E ' et ,.

!. En <oi ?onsiste la porte :troite et la porte large = en r:J:ren?e ;ans le teKte G

La porte étroite sym$olise ' le difficile c7emin de l’esprit ) la rec7erc7e de lumi&re .

La porte large sym$olise ' le facile c7emin de l’esprit par la route de l’erreur et de la

perdition .

‘La porte étroite rév&le la prudence ! la sagesse spirituelle #ui nous permet de marc7er sur le

c7emin évolutif ! avec le %uste #uota des 7eures .

La porte large nous $ouscule dans le désé#uili$re intérieur avec le#uel nous sommes forcés )

la douleur de la réparation ! avec de lamenta$les pertes de temps .

%. Entrer par la porte :troite est ?e <n privilFge G

on .’est la con#u"te accessi$le ) tous !une fois #ue le progr&s est dans la loi de *ieu .

*ans le dictionnaire divin le mot Q ‘privil&ge’ n’e-iste pas .

'. #o<r<oi la porte ;e la per;ition est6elle large et la porte ;< sal<t :troite G

La porte large est 'l’entrée dans l’illusion ! la sortie pour le réa%ustement .

La porte étroite est ' la sortie par l’erreur ! l’entrée dans la rénovation .

). #o<r<oi la maorit: pr:JFre le ?Bemin ;e la porte large = si se<lement ?el<i ;e laporte :troite sa<ve G

Il ne s’agit pas ) priori d’une préférence! mais d’un prédisposition de l’7omme ) errer par lessentiers de l’erreur en p7ase de stage évolutif ou se trouve l’7umanité ! au%ourd’7ui sur 5erre .

La porte de la perdition est large! parce #ue les mauvaises passions sont nom$reuses! et #ue la

route du mal est fré#uentée par le plus grand nom$re. elle du salut est étroite! parce #ue

l:7omme #ui veut la franc7ir doit faire de grands efforts sur lui@m"me pour vaincre ses

mauvaises tendances! et #ue peu s:y résignent Q c:est le complément de la ma-ime ' Il y a

$eaucoup d:appelés et peu d:élus.

,. #o<r tre immense la <antit: ;e personnes ill<min:es par la porte large = ?ela signiJie6t6il <e ?et <n osta?le inJran?Bissale G

4<0



on cet o$stacle est difficile ! cependant rien ! ni personne ne détient la marc7e du progr&s . *&s #ue

l’étincelle divine est réveillée M aimer N et mise en prati#ue par la réforme Intérieure ! le c7emin se

trouve aussitPt tracé et éclairé ! guidant dans la certitude et la sécurité ) l’acc&s! l’entrée et le passage

.

La loi du progr&s ! intrins&#ue ) tous ! o$lige l’7omme tPt ou tard ! ) céder ) la nécessité d’évoluer et

de prendre la route #ui conduit ) la porte étroite .

1. 4<’arrive6t6il ?e<K <i ?Boisissent le ?Bemin ;e la porte large G

eu- #ui re%ettent l’invitation fraternelle de l’Evangile !pour la porte étroite ! le temps et la douleur les

reconduiront de nouveau apr&s leur apprentissage devant le c7oi- de la route . L) ils feront de

nouveau le c7oi- du c7emin ou pour la porte large ou pour la porte étroite suivant leur évolution et

compré7ension .

Aucune $re$is du troupeau ne se perdra dans l’enceinte du seigneur et tous un %our nous nous

retrouverons pour reconstituer cette famille universelle.

2. La porte ;< sal<t sera6t6elle to<o<rs :troite G

on. A proportion #u’augmente la #uantité de voyageurs pour le $ien ! elle s’élargira de plus en plus et

de moins en moins difficile elle deviendra ! pour tous ceu- #ui auront pour $ut de la franc7ir .

onformément ) la loi d’évolution ! plus l’7omme évolue et plus il prend conscience du $esoin

indispensa$le de prati#uer le $ien ! rendant de plus en plus facile le c7eminement et le passage de la

porte étroite .

3. S<r ?e prin?ipe <’est ?e <e no<s r:vFle le prin?ipe ;’ant:riorit: ;e l’me et ;e lapl<ralit: ;es mon;e G

Il nous rév&le #ue par la $énédiction de la réincarnation !l’7omme peut s’améliorer et faire améliorer

l’état actuel dans le#uel se trouve l’umanité terrienne .

+n %our viendra ou sur 5erre ! seulement il y aura place pour les voyageurs de la porte étroite .


4<1




CHAPITRE /VIII-

EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

arabole du "estin de noces. ) La porte étroite. ) *eu# ui disent $eigneur > eigneur > n'entreront pas tous dans le royaume des cieu#. ) n

demandera beaucoup 5 celui ui a beaucoup re?u. ) Instructions desEsprits $ n donnera 5 celui ui a. ) n reconna%t le chrétien 5 ses oeuvres.

La porte :troite.

3. Entre par la porte étroite! parce #ue la porte de la perdition est large! et le c7emin #ui y

m&ne est spacieu-! et il y en a $eaucoup #ui y entrent. @ Bue la porte de la vie est petite #ue

la voie #ui y m&ne est étroite et #u:il y en a peu #ui la trouvent MSaint 2att7ieu! c7. DII! v.13! 14.N

8. La porte de la perdition est large! parce #ue les mauvaises passions sont nom$reuses! et #ue

la route du mal est fré#uentée par le plus grand nom$re. elle du salut est étroite! parce #ue

l:7omme #ui veut la franc7ir doit faire de grands efforts sur lui@m"me pour vaincre ses

mauvaises tendances! et #ue peu s:y résignent Q c:est le complément de la ma-ime ' Il y a

$eaucoup d:appelés et peu d:élus.

5el est l:état actuel de l:7umanité terrestre! parce #ue la terre étant un monde d:e-piation le mal

y domine Q #uand elle sera transformée! la route du $ien sera la plus fré#uentée. es paroles

doivent donc s:entendre dans le sens relatif et non dans le sens a$solu. Si tel devait "tre l:étatnormal de l:7umanité! *ieu aurait volontairement voué ) la perdition l:immense ma%orité de

ses créatures Q supposition inadmissi$le! d&s lors #u:on reconnat #ue *ieu est toute %ustice et

toute $onté.

2ais de #uels méfaits cette 7umanité aurait@elle pu se rendre coupa$le pour mériter un sort si

triste! dans son présent et dans son avenir! si elle était toute reléguée sur la terre! et si l:Rme

n:avait pas eu d:autres e-istences 9our#uoi tant d:entraves semées sur sa route 9our#uoi

cette porte si étroite #u:il est donné au plus petit nom$re de franc7ir! si le sort de l:Rme est fi-é

pour %amais apr&s la mort :est ainsi #u:avec l:unité d:e-istence on est incessamment en

contradiction avec soi@m"me et avec la %ustice de *ieu. Avec l:antériorité de l:Rme et la

pluralité des mondes! l:7orion s:élargit Q la lumi&re se fait sur les points les plus o$scurs de lafoi Q le présent et l:avenir sont solidaires du passé Q alors seulement on peut comprendre toute

la profondeur! toute la vérité et toute la sagesse des ma-imes du 7rist.

4</



CEU 4UI DISENT SEI0NEUR b SEI0NEUR bN’ENTRERONT #AS TOUS DANS LE ROYAUME DES CIEU

!3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1= 9aragrap7e ;!<!= > .

O-8ECTI/

Informer les participants sur l’importance et le pour#uoi de reconnatre la mission de (ésus !

non seulement ) travers les mots !mais aussi ) travers le vécu de l’Evangile .

CONCLUSION

onnatre la loi de *ieu et la prati#uer par des paroles révérencieuses est la condition

nécessaire ! mais pas suffisante pour la pleine félicité . Il est également indispensa$le d’agir

en accord avec les inspirations de la divine loi ! si $ien e-primée par (ésus dans l’Evangile.

O-SER*ATION




4<3



LIRE LE #ARA0RA#&E 1=2=3 5 .

!. #o<r<oi mme to<s ?e<K <i ;isent seigne<r b seigne<r bn’entreront pas to<s ;ans

le ro>a<me ;es ?ie<K n’entreront pas ;ans le ro>a<me ;es ?ie<K G

9arce #ue l’entrée est seulement permise ) ceu- #ui accomplissent la loi de *ieu ! suivant les

préceptes de (ésus .e n’est pas tou%ours ) $al$utier des aroles de louanges ) *ieu ! au- saints ! )

(ésus mais d’accompagner les actes #ui caractérisent et valorisent le vérita$le c7rist #ui est en

nous .

Les actes e-térieurs de dévotion ! les $elles e-pressions ! sans le sacrifice de notre orgueil !

l’égoGsme et la cupidité ! ne valent rien au- yeu- du 9&re .

%. O< ?Ber?Ber la loi ;e Die< = po<r la ?onnatre G

*ans l’intime ! le profond de notre conscience ! puis#ue nous possédons tous les éléments du 9&re

. En de7ors de ceci nous avons l’Evangile de (ésus comme ressource inépuisa$le de ses

enseignements sous la forme de souvenirs et d’invitations permanentes ) notre réforme intérieure .

Avec l’7umilité du cCur et la foi en *ieu et dans le futur ! il nous est permis de mieu- comprendre

ses lois .

'. 4<elle est la leon <e le passage no<s enseigne G

Bue nous aurons du succ&s dans nos Cuvres seulement si nous prenons en compte les préceptes

divins ! #ui nous recommandent d’agir avec prudence ! courage et $onne volonté .

L’esprit doit "tre connu par ses Cuvres ! et celles ci doivent "tre $ien soutenues sur des $ases

solides .

). 4<’est ?e <i est n:?essaire l’Bomme po<r ?on<:rir le ro>a<me ;es ?ie<K G

+tiliser les recours intellectuels ! matériels et morau- dont il dispose ! pour réaliser ! aussitPt #ue

possi$le le $ut #u’il lui revient comme 7omme de $ien ainsi #ue tout le $ien #ui est ) sa portée !

tou%ours suivant le c7emin tracé par (ésus .

ous arriverons au $on terme de notre compromis #u’il nous revient d’assumer ! si nous prenons

pour $ase les commandements divins .

,. 4<e ;ire ;on? = <e les priFres <e no<s proJ:rons aon;amment et ave? eKaltationa< Cr:ate<r = ne sont pas re<es par L<i G

4<4



e n’est pas tout ) fait ainsi .5oute oraison #uelcon#ue ! #uel#ue soit sa forme ! est $ien re,ue par

*ieu ! d&s #u’elle part d’un coeur sinc&re et pur et soit secondée par des actes #ui ano$lissent et

%ustifient .

:espére pas fléc7ir la %ustice du Seigneur par la multiplicité de vos paroles et de vos

génufle-ions .

1. 4<el est le rXle ;e la religion ;ans la relation ;e la ?r:at<re et ;e son ?r:ate<r G

L’éclairer #uant ) ses procédés ) adopter dans sa vie ! o$%ectivant son ascension %us#u’au 9&re !

dé%) #ue le procédé de salut est individuel et en fonction des Cuvres de c7acun .

La seule voie #ui vous est ouverte pour trouver grRce devant dieu! c:est la prati#ue sinc&re de la loi

d:amour et de c7arité.

2. A <elle instit<tion = s<r Terre se v:Bi?<le l’Evangile G

A aucune . L’Evangile est le c7emin de la lumi&re pour toutes les créatures #ui en face de tous

leurs actes ! rénoveront la société 7umaine pour l’implantation du r&gne de *ieu sur 5erre ! c’est )

dire l’amour universel.

:est pour#uoi toutes les institutions 7umaines! politi#ues! sociales et religieuses #ui s:appuieront

sur ces paroles seront sta$les comme la maison $Rtie sur la pierre .


4<8




CHAPITRE /VIII-

EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

9ara$ole du festin de noces. @ La porte étroite. @ eu- #ui disent ' Seigneur Seigneur

n:entreront pas tous dans le royaume des cieu-. @ ?n demandera $eaucoup ) celui #ui a

$eaucoup re,u. @ Instructions des $sprits ' ?n donnera ) celui #ui a. @ ?n reconnat le c7rétien

) ses Cuvres

Ce<K <i ;isent Seigne<r b Seigne<r b

;. eu- #ui me disent ' Seigneur Seigneur n:entreront pas tous dans le royaume des cieu- Q mais

celui@l) seulement entrera #ui fait la volonté de mon 9&re #ui est dans les cieu-. @ 9lusieurs me diront

ce %our@l) ' Seigneur Seigneur n:avons@nous pas prop7étisé en votre nom n:avons@nous pas c7asséles démons en votre nom! et n:avons@nous pas fait plusieurs miracles en votre nom @ Et alors %e leur

dirai 7autement ' etire@vous de moi! vous #ui faites des oeuvres d:ini#uité. MSaint 2att7ieu! c7. DII!

v. /1! //! /3.N

<. Buicon#ue donc entend ces paroles #ue %e dis et les prati#ue! sera comparé ) un 7omme sage #ui a

$Rti sa maison sur la pierre Q @ et lors#ue la pluie est tom$ée! #ue les fleuves se sont dé$ordés! #ue les

vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison! elle n:est point tom$ée! parce #u:elle était

fondée sur la pierre. @ 2ais #uicon#ue entend ces paroles #ue %e dis et ne les prati#ue point! sera

sem$la$le ) un 7omme insensé #ui a $Rti sa maison sur le sa$le Q et lors#ue la pluie est tom$ée! #ue les

fleuves se sont dé$ordés! #ue les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison! elle a été

renversée! et sa ruine a été grande. MSaint 2att7ieu! c7. DII! v. de /4 ) /<. @ Saint Luc! c7. DI! v. de 4;

) 4>.N

=. elui donc #ui violera un de ces moindres commandements! et #ui apprendra au- 7ommes ) les

violer! sera regardé dans le royaume des cieu- comme le dernier Q mais celui #ui fera et enseignera

sera grand dans le royaume des cieu-. MSaint 2att7ieu! c7. D! v. 1>.N

>. 5ous ceu- #ui confessent la mission de (ésus disent ' Seigneur Seigneur 2ais ) #uoi sert de

l:appeler 2atre ou Seigneur si l:on ne suit pas ses préceptes Sont@ils c7rétiens ceu- #ui l:7onorent

par des actes e-térieurs de dévotion et sacrifient en m"me temps ) l:orgueil! ) l:égoGsme! ) la cupidité

et ) toutes leurs passions Sont@ils ses disciples ceu- #ui passent des %ournées en pri&res et n:en sont ni

meilleurs! ni plus c7arita$les! ni plus indulgents pour leurs sem$la$les on! car! ainsi #ue les

97arisiens! ils ont la pri&re sur les l&vres et non dans le coeur. Avec la forme! ils peuvent en imposer

au- 7ommes! mais non ) *ieu. :est en vain #u:ils diront ) (ésus ' YSeigneur! nous avons prop7étisé!

c:est@)@dire enseigné en votre nom Q nous avons c7assé les démons en votre nom Q nous avons $u et

mangé avec vous QW il leur répondra ' Y(e ne sais #ui vous "tes Q retire@vous de moi! vous #ui

commette des ini#uités! vous #ui démente vos paroles par vos actions! #ui calomnie votre proc7ain!

#ui spolie les veuves et commette l:adult&re Q retire@vous de moi! vous dont le coeur distille la 7aine

et le fiel! vous #ui répande le sang de vos fr&res en mon nom! #ui faites couler des larmes au lieu de

les séc7er. 9our vous il y aura des pleurs et des grincements de dents! car le royaume de *ieu est pour

ceu- #ui sont dou-! 7um$les et c7arita$les. :espére pas fléc7ir la %ustice du Seigneur par la

multiplicité de vos paroles et de vos génufle-ions Q la seule voie #ui vous est ouverte pour trouver

grRce devant lui! c:est la prati#ue sinc&re de la loi d:amour et de c7arité.W

Les paroles de (ésus sont éternelles! parce #u:elles sont la vérité. Elles sont non seulement lasauvegarde de la vie céleste! mais le gage de la pai-! de la tran#uillité et de la sta$ilité dans les c7oses

4<;



de la vie terrestre Q c:est pour#uoi toutes les institutions 7umaines! politi#ues! sociales et religieuses #ui

s:appuieront sur ces paroles seront sta$les comme la maison $Rtie sur la pierre Q les 7ommes les

conserveront parce #u:ils y trouveront leur $on7eur Q mais celles #ui en seront la violation! seront

comme la maison $Rtie sur le sa$le ' le vent des révolutions et le fleuve du progr&s les emporteront.

4<<



ON DEMANDERA -EAUCOU# A CELUI 4UI A -EAUCOU# REcU

!5

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1= 9aragrap7e 10!11!1/. .

O-8ECTI/

Eclairer la signification de l’affirmative #ui constitue le t7&me et mettant en évidence notre

responsa$ilité devant *ieu et notre proc7ain ! devant ce #ue nous avons re,u de la 9rovidence*ivine .

CONCLUSION

e #ue nous avons re,u de *ieu ! en termes de connaissances et $ien matériels ! doit "tre

multiplié en faveur de notre proc7ain . *evant *ieu ! la responsa$ilité de nos actes estdirectement proportionnelle ) l’éclaircissement dont nous sommes porteurs .

O-SER*ATION



4<=




LIRE LE #ARA0RA#&E !=!!=!%. .

!. 4<’est ?e <e signiJie l’eKpression ;e 8:s<s H ‘On ;eman;era ea<?o<p ?el<i <i aea<?o<p re< ’.

Bue ce #ue nous avons re,u de *ieu ! en termes de connaissances et $ien matériels ! doit "tre

multiplié en faveur de notre proc7ain et nous impose une responsa$ilité plus importante en faveur de

notre proc7ain .

La 9rovidence *ivine nous demandera dans la proportion de ce #ue nous aurons re,u Qsi nous

recevons $eaucoup ! plus importante sera notre o$ligation de donner en faveur de notre proc7ain .

%. L’ignoran?e <stiJie6elle l’erre<r G

(ustifier n’est pas le $on terme .Elle adoucie la rectification . Il est évident #u’au contraire de

l’ignorant ! celui #ui sait plus doit mieu- procéder sous peine de M n’agissant pas ainsi N souffrir plus !

pour "tre plus responsa$le .

Si nous errons pour méconnatre la vérité ! nous serons moins tenus pour responsa$le mais il nous

revient de fournir les efforts indispensa$les pour nous éclairer parmi les sources d’informations mises

) notre disposition .

'. Etant ainsi n’est6il pas pl<s ?onseill: ;’en savoir moins = ?ar ainsi no<s a<rons moins ;e?omptes ren;re Die< G

eci constitue ) peine un plaisir ép7ém&re ! #ui ) peine retardera notre progr&s ! dont la loi tPt ou tard !

ine-ora$lement nous rattrapera .

ous nous punissons nous m"mes par nos erreurs ! devant rectifier notre position . ertains facteurs

tels Q l’inertie ! la commodité ! la mauvaise volonté! la paresse intellectuelle ! la non acceptation de

c7angements ! de connaissances et de prati#ues nouvelles portent un pré%udice énorme #uant ) notre

avancement et ) celui des désincarnés #ui nous accompagnent .

4. De <elle ?:?it: 8:s<s no<s parle6t6il G Est ?e ;es >e<K pB>si<es G

on ! il s’agit de la cécité de l’Rme ! #ui peut "tre volontaire c7e les personnes #ui ne veulent pas voir

la vérité personnifiée par (ésus .

Le pire aveugle est celui #ui ne veut pas voir .

4<>



,. #o<r<oi les #Barisiens :taient ils ;e gran;s p:?Be<rs G

9arce #u’ils connaissaient la loi de *ieu ! la pr"c7aient ! mais ne la prati#uaient pas . e

2ais maintenant ! vous dites #ue vous voye et c’est pour cela #ue vous reste ) vos péc7és .

1. L’Evangile est6il la port:e ;e to<s G

?ui il est venu pour touc7er toutes les couc7es de la société ! pouvant son apprentissage "tre accessi$le

et ac#uis par tous ! inclusivement par les analp7a$&tes par le simple récit de ses préceptes .

L:enseignement des Esprits #ui se communi#uent partout permet #ue les ma-imes de l’Evangile

soient per,ues par tous ! soient ) la portée de tous! aussi $ien pour les lettrés #ue les illettrés! les

croyants #ue les incrédules! lesc7rétiens #ue les non c7rétiens.

2. La ?onnaissan?e ;e l’Evangile impli<e6t6elle le v:?< ;e ses enseignements G

Sa connaissance impli#ue une proportionnelle responsa$ilité pour les actes commis .Etant ainsi ceu-

#ui le connaissent mais ne le prati#uent pas seront plus sév&rement punis .

L’Evangile n’est pas ) peine une admira$le p7ilosop7ie de vie ! mais il englo$e les propres lois de la

vie ! au-#uelles nous sommes su$ordonnés .

L’ascension spirituelle peut se faire en verticale .

3. La ?onnaissan?e spirite no<s proportionnelle6t6elle pl<s ;e responsailit: G

?ui ! au del) de ce #ue vous pouve imaginer ! $ien au del). Elle apportera $eaucoup de %oies si $ien

prati#uée et un énorme soulagement des mau- propres ) c7acun .

Au- spirites! il sera donc $eaucoup demandé! parce #u:ils ont $eaucoup re,u! mais aussi ) ceu- #ui

auront profité il sera $eaucoup donné.


4=0




CHAPITRE /VIII

- EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

9ara$ole du festin de noces. @ La porte étroite. @ eu- #ui disent ' Seigneur Seigneur

n:entreront pas tous dans le royaume des cieu-. @ ?n demandera $eaucoup ) celui #ui a

$eaucoup re,u. @ Instructions des $sprits ' ?n donnera ) celui #ui a. @ ?n reconnat le c7rétien

) ses Cuvres

On ;eman;era ea<?o<p ?el<i <i a ea<?o<p re<.

10. Le serviteur #ui aura su la volonté de son matre! et #ui néanmoins ne se sera pas tenu pr"t

et n:aura pas fait ce #u:il désirait de lui! sera $attu rudement Q @ mais celui #ui n:aura pas su sa

volonté! et #ui aura fait des c7oses dignes de c7Rtiment! sera moins $attu. ?n demandera

$eaucoup ) celui ) #ui on aura $eaucoup donné! et on fera rendre un plus grand compte ) celui

) #ui on aura confié plus de c7oses. MSaint Luc! c7. TII! v. 4<! 4=.N

11. (e suis venu dans ce monde pour e-ercer un %ugement! afin #ue ceu- #ui ne voient point

voient! et #ue ceu- #ui voient deviennent aveugles. @ Buel#ues p7arisiens #ui étaient avec lui

entendirent ces paroles et lui dirent ' Sommes@nous donc aussi aveugles @ (ésus leur répondit ' Si vous étie aveugles! vous n:aurie point de péc7é Q mais maintenant vous dites

#ue vous voye! et c:est pour cela #ue votre péc7é demeure en vous. MSaint (ean! c7. IT! v. 3> ,

40! 41.N

1/. es ma-imes trouvent surtout leur application dans l:enseignement des Esprits. Buicon#ue

connat les préceptes du 7rist est coupa$le assurément de ne pas les prati#uer Q mais outre

#ue l:Evangile #ui les contient n:est répandu #ue dans les sectes c7rétiennes! parmi celles@ci!

com$ien est@il de gens #ui ne le lisent pas! et parmi ceu- #ui le lisent! com$ien en est@il #ui ne

le comprennent pas Il en résulte #ue les paroles m"me de (ésus sont perdues pour le plus

grand nom$re.

L:enseignement des Esprits #ui reproduit ces ma-imes sous différentes formes! #ui les

développe et les commente pour les mettre ) la portée de tous! a cela de particulier #u:il n:est

point circonscrit! et #ue c7acun! lettré ou illettré! croyant ou incrédule! c7rétien ou non! peut

le recevoir! puis#ue les Esprits se communi#uent partout Q nul de ceu- #ui le re,oivent!

directement ou par entremise! ne peut préte-ter ignorance Q il ne peut s:e-cuser ni sur son

défaut d:instruction! ni sur l:o$scurité du sens allégori#ue. elui donc #ui ne les met pas )

profit pour son amélioration! #ui les admire comme c7oses intéressantes et curieuses sans #ue

son coeur en soit touc7é! #ui n:en est ni moins vain! ni moins orgueilleu-! ni moins égoGste! ni

moins attac7é au- $iens matériels! ni meilleur pour son proc7ain! est d:autant plus coupa$le

#u:il a plus de moyens de connatre la vérité.

4=1



Les médiums #ui o$tiennent de $onnes communications sont encore plus répré7ensi$les de

persister dans le mal! parce #ue souvent ils écrivent leur propre condamnation! et #ue! s:ils

n:étaient aveuglés par l:orgueil! ils reconnatraient #ue c:est ) eu- #ue les Esprits s:adressent.

2ais! au lieu de prendre pour eu- les le,ons #u:ils écrivent! ou #u:ils voient écrire! leur uni#ue

pensée est de les appli#uer au- autres! réalisant ainsi cette parole de (ésus ' YDous voye une

paille dans l:oeil de votre voisin! et vous ne voye pas la poutre #ui est dans le vPtre.W M7. T!n\ >.N

9ar cette autre parole ' YSi vous étie aveugles vous n:aurie point péc7éW! (ésus entend #ue la

culpa$ilité est en raison des lumi&res #ue l:on poss&de Q or! les 97arisiens! #ui avaient la

prétention d:"tre! et #ui étaient! en effet! la partie la plus éclairée de la nation! étaient plus

répré7ensi$les au- yeu- de *ieu #ue le peuple ignorant. Il en est de m"me au%ourd:7ui.

Au- spirites! il sera donc $eaucoup demandé! parce #u:ils ont $eaucoup re,u! mais aussi )

ceu- #ui auront profité il sera $eaucoup donné.

La premi&re pensée de tout spirite sinc&re doit "tre de c7erc7er! dans les conseils donnés par les Esprits! s:il n:y a pas #uel#ue c7ose #ui puisse le concerner.

Le spiritisme vient multiplier le nom$re des appelés Q par la foi #u:il donne! il multipliera

aussi le nom$re des élus.

4=/



ON RECONNAIT LE C&RETIEN A SES U*RES

!!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1= 9aragrap7e 1; .

O-8ECTI/

Eclairer ce #ui caractérise réellement le c7rétien et ce #ui vérita$lement le rend reconnaissa$le

au- yeu- de *ieu ! argumentant #uel est le rPle du c7ristianisme dans notre vie .

CONCLUSION

*evant *ieu ! seulement on o$tient des mérites ) travers les Cuvres du $ien et non ) traversla simple religiosité !et les prati#ues arc7aG#ues . Argumenter #ue la vérita$le religion est celle

du cCur Q aimer son proc7ain . 7acun constituant son propre guide spirituel pour

entreprendre par lui m"me la réforme intérieure devant le mener de retour vers les étoiles .

O-SER*ATION



4=3




LIRE LE #ARA0RA#&E !1 .

1. #o<r<oi ea<?o<p ;e ?e<K <i ;isent' ‘Seigneur! Seigneur! n:entreront pas tous au

royaume des cieu-’

9arce #ue ceu- #ui disent ) peine des paroles creuses ! sans profondeur intime de conviction

ne sont pas agréa$les ) *ieu . Est agréa$le ) *ieu la sinc&re dévotion partie du cCur et au

dessus de tout certifiée par des attitudes de $ien

e n’est pas tou%ours celui #ui $al$utie des paroles révérencieuses au seigneur accompagnées

d’actes #ui identifient le vérita$le c7rétien .

%. 4<i sont ?es personnes ainsi ?onsi;:r:es G

e sont ceu- #ui font ostentation de religiosité ) peine en apparence ! maintenant dans

l’intime un cCur distancié de leur devoir .

Les actes e-térieurs de dévotion ! les %olies e-pressions !sans le sacrifice de notre orgueil !

l’égoGsme ! la cupidité ! ne valent rein au- yeu- du 9&re .

'. 4<elle est la volont: ;< #Fre G

Bue nous nous comportions tous comme de vérita$le c7rétien et #ue nous fassions le $ien

dans les termes enseignés par (ésus ! peu importe la religion ) la#uelle nous appartenons .

e n’est pas le titre religieu- #ue nous portons #ui nous m&nera vers le 9&re ! mais nos

travau- ! c’est ) dire le $ien #ue nous aurons fait .

). Comment re?onnaton le v:ritale ?Br:tien G

9ar ses attitudes envers son proc7ain ! par les Cuvres #u’il prati#ue et par son réel vécu des

enseignements du 7rist .

Le vérita$le c7rétien se rév&le par la réforme intérieure ! car il tente par l’effort et la volonté

de vaincre ses mauvais penc7ants .

,. 4<el est le rXle ;< ?Bristianisme G

4=4



Le c7ristianisme ) travers le code moral c7rétien Q l’Evangile !est l’e-pression des lois divines

et pour cela e-erce un no$le rPle celui de conduire par l’uni#ue c7emin toutes les créatures au

9&re .

Le c7ristianisme #ui a été effectué il y a #uel#ues si&cles ! continue ) pr"c7er ses vertusdivines ! s’effor,ant de répandre ses fruits ! mais peu sont ceu- #ui les cueillent .

;. #o<r<oi le ?Bristianisme = :tant <n arre p<issant ne r:<ssit6il pas s’implanter

totalement s<r Terre G

9arce #ue les 7ommes c7erc7ent ) les modifier par leurs idées ! le détournant totalement de

ses finalités ! finissant eu- m"mes par s’éloigner de la source originale .

7a#ue esprit s’affirme $ien ou mal! $énéficiant des lumi&res du 9&re pour monter ) la

lumi&re ou a$usant d’elles pour descendre apr&s dans les 5revas .

2. 4<e ;evons no<s ;on? Jaire po<r <e l’arre ;< ?Bristianisme Jle<risse G

ous édu#uer parmi les enseignements laissés par (ésus ) travers une réforme #ui commence

) l’intérieur de nous . Si nous voulons c7anger les c7oses ce n’est pas de l’e-térieur versl’intérieur !prati#ue depuis des si&cles ayant éc7ouée mais de l’intérieur vers l’e-térieur !

principe de la réforme Intérieure .

Aime notre proc7ain ! e-prime la vérité universelle de tout "tre 7umain ! voi- uni#ue des

"tres vivants pour le retour dans la patrie spirituelle .


4=8




CHAPITRE /VIII

- EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

9ara$ole du festin de noces. @ La porte étroite. @ eu- #ui disent ' Seigneur Seigneur n:entreront pas

tous dans le royaume des cieu-. @ ?n demandera $eaucoup ) celui #ui a $eaucoup re,u. @ Instructions

des $sprits ' ?n donnera ) celui #ui a. @ ?n reconnat le c7rétien ) ses Cuvres

On re?onnat le ?Br:tien ses oe<vres.

1;. Yeu- #ui me disent ' Seigneur! Seigneur! n:entreront pas tous au royaume des cieu-! mais celui@l)

seul #ui fait la volonté de mon 9&re #ui est dans les cieu-.W

Ecoute cette parole du matre! vous tous #ui repousse la doctrine spirite comme une oeuvre du

démon. ?uvre vos oreilles! le moment d:entendre est arrivé.

Suffit@il de porter la livrée du Seigneur pour "tre un fid&le serviteur Suffit@il de dire ' Y(e suis

c7rétien!W pour suivre 7rist 7erc7e les vrais c7rétiens et vous les reconnatre ) leurs oeuvres.

Y+n $on ar$re ne peut porter de mauvais fruits! ni un mauvais ar$re porter de $ons fruits.W @ Y5out

ar$re #ui ne porte pas de $ons fruits est coupé et %eté au feu.W Doil) les paroles du matre Q disciples de

7rist! comprene@les $ien. Buels sont les fruits #ue doit porter l:ar$re du c7ristianisme! ar$re puissant

dont les rameau- touffus couvrent de leur om$re une partie du monde! mais n:ont pas encore a$rité

tous ceu- #ui doivent se ranger autour de lui Les fruits de l:ar$re de vie sont des fruits de vie!

d:espérance et de foi. Le c7ristianisme! tel #u:on l:a fait depuis $ien des si&cles! pr"c7e tou%ours ces

divines vertus Q il c7erc7e ) répandre ses fruits! mais com$ien peu les cueillent L:ar$re est tou%ours

$on! mais les %ardiniers sont mauvais. Ils ont voulu le fa,onner ) leur idée Q ils ont voulu le modeler

suivant leurs $esoins Q ils l:ont taillé! rapetissé! mutilé Q ses $ranc7es stériles ne portent pas de mauvaisfruits! mais elles n:en portent plus. Le voyageur altéré #ui s:arr"te sous son om$re pour c7erc7er le

fruit d:espérance #ui doit lui rendre la force et le courage! n:aper,oit #ue des $ranc7es arides faisant

pressentir la temp"te. En vain il demande le fruit de vie ) l:ar$re de vie ' les feuilles tom$ent

desséc7ées Q la main de l:7omme les a tant maniées #u:elle les a $rUlées

?uvre donc vos oreilles et vos coeurs! mes $ien@aimés ultive cet ar$re de vie dont les fruits

donnent la vie éternelle. elui #ui l:a planté vous engage ) le soigner avec amour! et vous le verre

porter encore avec a$ondance ses fruits divins. Laisse@le tel #ue 7rist vous l:a donné ' ne le mutile

pas Q son om$re immense veut s:étendre sur l:univers ' ne raccourcisse pas ses rameau-. Ses fruits

$ienfaisants tom$ent en a$ondance pour soutenir le voyageur altéré #ui veut atteindre le $ut! ne les

ramasse pas! ces fruits! pour les enfermer et les laisser pourrir afin #u:ils ne servent ) aucun. YIl y a

$eaucoup d:appelés et peu d:élus QW c:est #u:il y a des accapareurs pour le pain de vie! comme il y en asouvent pour le pain matériel. e vous range pas de ce nom$re Q l:ar$re #ui porte de $ons fruits doit

les répandre pour tous. Alle donc c7erc7er ceu- #ui sont altérés Q amene@les sous les rameau- de

l:ar$re et partage avec eu- l:a$ri #u:il vous offre. @ Y?n ne cueille pas de raisins sur les épines.W 2es

fr&res! éloigne@vous donc de ceu- #ui vous appellent pour vous présenter les ronces du c7emin! et

suive ceu- #ui vous conduisent ) l:om$re de l:ar$re de vie.

Le divin Sauveur! le %uste par e-cellence! l:a dit! et ses paroles ne passeront pas ' Yeu- #ui me disent '

Seigneur! Seigneur! n:entreront pas tous dans le royaume des cieu-! mais ceu-@l) seuls #ui font la

volonté de mon 9&re #ui est dans les cieu-.W

Bue le Seigneur de $énédiction vous $énisse Q #ue le *ieu de lumi&re vous éclaire Q #ue l:ar$re de vie

répande sur vous ses fruits avec a$ondance roye et prie. MSI2E?! Hordeau-! 1=;3.N

4=;



#OU*OIR ET /OI

!!!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1> 9aragrap7e 1 !/ !3 !4 et 8.

O-8ECTI/

Eclairer les participants pour#uoi la foi a le pouvoir de transporter les montagnes ! mettant enévidence ce #ui la rend puissante et ce #ui est nécessaire en nous pour la con#uérir .

CONCLUSION

*evant *ieu ! seulement on o$tient des mérites ) travers les Cuvres du $ien et non ) travers

la simple religiosité !et les prati#ues arc7aG#ues . Argumenter #ue la vérita$le religion est celledu cCur Q aimer son proc7ain . 7acun constituant son propre guide spirituel pour

entreprendre par lui m"me la réforme intérieure devant le mener de retour vers les étoiles .

O-SER*ATION

La foi se traduit par la confiance #ue nous avons en *ieu et en nous m"me pour des vues deréalisation . La foi se dit de la confiance #ue l’on a dans l’accomplissement d’une c7ose! de la

certitude d’atteindre un $ut . La foi ! pour "tre puissante doit "tre sinc&re ! vérita$le et

7um$le ! vertus #ui sont con#uises ) travers l’étude de l’Evangile .


4=<



LIRE LE #ARA0RA#&E ! =% =' =) et ,.

!. En relation a< passage l< = <’est ?e <i a emp?B: les ;is?iples ;e soigner le

e<ne Bomme = ?omme l’a Jait 8:s<s G

Le man#ue de foi .2algré toute la $onne volonté des disciples ! il leur man#uait la foi !

comme l’a démontré (ésus .

Heaucoup percevront la difficulté #ue nous affrontons dans notre vie par man#ue de foi et de

confiance . Le man#ue de foi fré#uemment allié ) la crainte !paralyse l’action créatrice et les

nouvelles entreprises .

%. 8:s<s en <tilisant le terme ‘montagne’ se r:JFre t6il a< nom mat:riellementpronon?: G

on . Ainsi comme dans tous les enseignements de (ésus ! nous devons comprendre ses

paroles dans le sens moral .

(ésus leur répondit ' :est ) cause de votre incrédulité. ar %e vous le dis en vérité! si vous

avie de la foi comme un grain de sénevé! vous dirie ) cette montagne ' 5ransporte@toi d:ici

l)! et elle s:y transporterait! et rien ne vous serait impossi$le.

'. Dans le sens moral =?omment ;evons no<s ;on? ?ompren;re ‘les montagnes’ ;ontse r:JFre 8:s<s G

e sont les difficultés ! les résistances! la mauvaise volonté! l’intér"t matériel! l’égoGsme! la

cécité du fanatisme! l’orgueil! les idées précon,ues etc

Au sens propre! il est certain #ue la confiance en ses propres forces rend capa$le d:e-écuter

des c7oses matérielles #u:on ne peut faire #uand on doute de soi Q mais ici c:est uni#uement

dans le sens moral #u:il faut entendre ces paroles.

). Comment ;evons no<s pro?:;er po<r ?on<:rir la Joi G

?uvrant notre esprit et notre cCur ) l’étude de l’Evangile ! ainsi #ue la ferme proposition de

nous réformer intimement ! suivant le vécus des enseignements .

La foi ro$uste donne la persévérance! l:énergie et les ressources #ui font vaincre les o$stacles!

dans les petites c7oses comme dans les grandes .

4==



8. De <elles Jaons ?ertaines personnes r:<ssissent6elles r:aliser ?e <’elles;:sirent G

onfiance dans leurs forces avec certitude et l’intime conviction d’atteindre le $ut tout en

agissant dans le sens de vaincre tous les o$stacles .

Elle donne une sorte de lucidité #ui fait voir! dans la pensée! le terme vers le#uel on tend et les

moyens d:y arriver! de sorte #ue celui #ui la poss&de marc7e pour ainsi dire ) coup sUr. *ans

l:un et l:autre cas elle peut faire accomplir de grandes c7oses.

1. #o<r<oi la Joi l:gitime est6elle asso?i:e l’B<milit: G

9arce #ue celui #ui a confiance en *ieu !plus #u’en lui m"me est le vérita$le possesseur de la

foi . La vraie foi s:allie ) l:7umilité Q celui #ui la poss&de met sa confiance en *ieu plus #u:en

lui@m"me! parce #u:il sait #ue! simple instrument de la volonté de *ieu! il ne peut rien sans

lui .

A celui #ui poss&de la vrai foi ! les $ons Esprits lui viennent en aide.

2. Comment s’eKpli<e l’a?tion magn:ti<e ;ans la Joi G

La puissance de la foi re,oit une application directe et spéciale dans l:action magnéti#ue Q par

elle l:7omme agit sur le fluide! agent universel Q il en modifie les #ualités! et lui donne uneimpulsion pour ainsi dire irrésisti$le. :est pour#uoi celui #ui! ) une grande puissance

fluidi#ue normale! %oint une foi ardente! peut! par la seule volonté dirigée vers le $ien! opérer

ces p7énom&nes étranges de guérisons et autres #ui %adis passaient pour des prodiges! et ne

sont cependant #ue les consé#uences d:une loi naturelle.

5el est le motif pour le#uel (ésus dit ) ses apPtres ' si vous n:ave pas guéri! c:est #ue vous

n:avie pas la foi.



4=>



CHAPITRE /I/-

LA 0OI TRANSPORTE LES MONTANES.

uissance de la "oi. ) La "oi religieuse. *ondition de la "oi inébranlable. )

arabole du 4guier desséché. - Instructions des Esprits $ La "oi mère del'espérance et de la charité. ) La "oi divine et la "oi humaine.

#<issan?e ;e la Joi.

1. Lors#u:il fut venu vers le peuple! un 7omme s:approc7a de lui! #ui se %eta ) genou- ) ses pieds! et lui dit '

Seigneur! aye pitié de mon fils! #ui est lunati#ue! et #ui souffre $eaucoup! car il tom$e souvent dans le feu

et souvent dans l:eau. (e l:ai présenté ) vos disciples! mais ils n:ont pu le guérir. @ Et (ésus répondit en

disant ' ? race incrédule et dépravée! %us#u:) #uand serai@%e avec vous %us#u:) #uand vous souffrirai@%e Amene@moi ici cet enfant. @ Et (ésus ayant menacé le démon! il sortit de l:enfant! le#uel fut guéri au m"me

instant. @ Alors les disciples vinrent trouver (ésus en particulier! et lui dirent ' 9our#uoi n:avons@nous pu!

nous autres! c7asser ce démon @ (ésus leur répondit ' :est ) cause de votre incrédulité. ar %e vous le disen vérité! si vous avie* de la foi comme un grain de sénevé, vous dirie* / cette montagne : 6ransporte&toi

d'ici l/, et elle s'y transporterait, et rien ne vous serait impossi$le. MSaint 2att7ieu! c7. TDII! v. de 14 ) 1>.N

/. Au sens propre! il est certain #ue la confiance en ses propres forces rend capa$le d:e-écuter des c7osesmatérielles #u:on ne peut faire #uand on doute de soi Q mais ici c:est uni#uement dans le sens moral #u:il

faut entendre ces paroles. Les montagnes #ue la foi soul&ve sont les difficultés! les résistances! le mauvais

vouloir! en un mot! #ue l:on rencontre parmi les 7ommes! alors m"me #u:il s:agit des meilleures c7oses Q les pré%ugés de la routine! l:intér"t matériel! l:égoGsme! l:aveuglement du fanatisme! les passions orgueilleuses

sont autant de montagnes #ui $arrent le c7emin de #uicon#ue travaille au progr&s de l:7umanité. La foi

ro$uste donne la persévérance! l:énergie et les ressources #ui font vaincre les o$stacles! dans les petites

c7oses comme dans les grandes Q celle #ui est c7ancelante donne l:incertitude! l:7ésitation dont profitentceu- #ue l:on veut com$attre Q elle ne c7erc7e pas les moyens de vaincre! parce #u:elle ne croit pas pouvoir

vaincre.

3. *ans une autre acception la foi se dit de la confiance #ue l:on a dans l:accomplissement d:une c7ose! de lacertitude d:atteindre un $ut Q elle donne une sorte de lucidité #ui fait voir! dans la pensée! le terme vers

le#uel on tend et les moyens d:y arriver! de sorte #ue celui #ui la poss&de marc7e pour ainsi dire ) coup sUr.

*ans l:un et l:autre cas elle peut faire accomplir de grandes c7oses.

La foi sinc&re et vraie est tou%ours calme Q elle donne la patience #ui sait attendre! parce #u:ayant son point

d:appui sur l:intelligence et la compré7ension des c7oses! elle est certaine d:arriver Q la foi douteuse sent sa

propre fai$lesse Q #uand elle est stimulée par l:intér"t! elle devient furi$onde! et croit suppléer ) la force par la violence. Le calme dans la lutte est tou%ours un signe de force et de confiance Q la violence! au contraire!

est une preuve de fai$lesse et de doute de soi@m"me.

4. Il faut se garder de confondre la foi avec la présomption. La vraie foi s:allie ) l:7umilité Q celui #ui la poss&de met sa confiance en *ieu plus #u:en lui@m"me! parce #u:il sait #ue! simple instrument de la volonté

de *ieu! il ne peut rien sans lui Q c:est pour#uoi les $ons Esprits lui viennent en aide. La présomption est

moins la foi #ue l:orgueil! et l:orgueil est tou%ours c7Rtié tPt ou tard par la déception et les éc7ecs #ui luisont infligés.

8. La puissance de la foi re,oit une application directe et spéciale dans l:action magnéti#ue Q par ellel:7omme agit sur le fluide! agent universel Q il en modifie les #ualités! et lui donne une impulsion pour ainsi

dire irrésisti$le. :est pour#uoi celui #ui! ) une grande puissance fluidi#ue normale! %oint une foi ardente!

peut! par la seule volonté dirigée vers le $ien! opérer ces p7énom&nes étranges de guérisons et autres #ui

%adis passaient pour des prodiges! et ne sont cependant #ue les consé#uences d:une loi naturelle. 5el est lemotif pour le#uel (ésus dit ) ses apPtres ' si vous n:ave pas guéri! c:est #ue vous n:avie pas la foi.

4>0



LA /OI MERE DE L+ES#ERANCE ET DE LA C&ARITE

!!%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1> 9aragrap7e 11.

O-8ECTI/

Eclairer les participants pour#uoi l’espérance et la c7arité sont liées ) la foi ! et argumenter

pour#uoi la foi a $esoin d’Cuvres concr&tes pour #u’elle devienne vérita$le et efficace .

CONCLUSION

La foi! divine inspiration de *ieu! éveille tous les no$les instincts #ui conduisent l:7omme au

$ien . ’est en elle #ue se soutiennent l’espérance et la c7arité . ependant il est nécessaire les

e-emples d’Cuvres concr&tes pour #u’elle devienne vérita$le et efficace . Elle doit "tre active pour "tre profita$le .

O-SER*ATION



4>1




LIRE LE #ARA0RA#&E !!.

!. #o<r<oi l’esp:ran?e et la ?Barit: sont6elles asso?i:es la Joi G

9arce #ue l’espérance seulement réside dans l’esprit de celui #ui croit et confie dans les

promesses du 7rist et la c7arité seulement est prati#uée par ceu- dotés du vérita$le

sentiment d’amour du proc7ain ! dont la la$eur o$ligatoirement se soutient par la foi .

L’espérance et la c7arité sont les corollaires de la foi et forment avec celle ci une trinité

insépara$le .

%. #o<r<oi la Joi a6t6elle esoin ;’P<vres G

9arce #u’il ne suffit pas #u’elle soit simplement dans notre conscience . Il est nécessaire #ue

nous la rendions vérita$le ! lui donnions de l’efficacité !c’est ) dire ! elle doit nous

impulsionner vers *ieu ! ) travers le service pour notre proc7ain rendu .

9our "tre profita$le ! la foi doit "tre active ! elle ne doit pas s’engourdir . La foi doit "tre

comme la lumi&re du soleil #ui se répand et réc7auffe en m"me temps .

'. La Joi no<s proportionne6t6elle ;es re?o<rs po<r notre r:g:n:ration G

?ui ! car notre régénération dépend du degré de confiance #ue nous avons envers *ieu et le

futur ! et la foi nous proportionne cette confiance .

La foi nous donne de l’animation ! confiance en *ieu et la certitude #ue nous vaincrons car

étant entrain de nous a%uster au- lois de la vie .

). Etant ;’inspiration ;ivine = po<r<oi ea<?o<p ;e gens n’ont6ils pas la Joi G

ependant ! $ien #uelle soit donnée ) tous de la posséder ! la foi s’ac#ui&re et se développe )

travers l’usage de c7acun . 2ais de nom$reuses fois ! elle est frustrée par mépris et orgueil .

‘MNLa foi! divine inspiration de *ieu! éveille tous les no$les instincts #ui conduisent

l:7omme au $ien Q c:est la $ase de la régénération. Il faut donc #ue cette $ase soit forte et

dura$le! #ue votre foi soit plus forte #ue les sop7ismes et les railleries des incrédules’

,. La Joi pe<t6elle tre transmise ;’<ne personne po<r <ne a<tre G

4>/



*’une certaine fa,on oui .2ais il faut savoir #ue la foi n’est pas prescrite ! ni ne s’impose )

#uicon#ue !il est également sUr par l’e-emple de notre foi sinc&re ! #ue nous pouvons

influencer les autres par notre e-emple ! les animant ) la développer ) l’intérieur d’eu- .

‘MNLa foi sinc&re est entranante et contagieuse Q elle se communi#ue ) ceu- #ui ne l’avaient pas! ou m"me ne voudraient pas l’avoir Q elle trouve des paroles persuasives #ui vont ) l’Rme!

tandis #ue la foi apparente n’a #ue des paroles sonores #ui laissent froid et indifférent.

1. 4<els ?Bangements no<s apporte la Joi G

+n optimisme sain ! une volonté de vivre ! une espérance ferme ! une valorisation des

sentiments ! un amour du proc7ain ! une meilleur utilisation du temps ! en face de la

conscience du progr&s #ue nous devons atteindre etc

Aye donc la foi dans tout ce #u:elle a de $eau et de $on! dans sa pureté! dans son

raisonnement.

2. #o<r<oi la Joi ;oit tre rationnelle G

9arce #ue la foi ) $esoin d’une $ase ! #ui est l’intelligence parfaite de ce #ue nous devons

croire . 9our croire il ne suffit pas de voir ! surtout il faut comprendre .

Sans $ase sur la raison ! difficilement la foi résiste au- doutes #ui surgissent d’un esprit visité

par de rudes épreuves .


4>3




CHAPITRE /I/-


uissance de la "oi. ) La "oi religieuse. *ondition de la "oi inébranlable. )arabole du 4guier desséché. - Instructions des Esprits $ La "oi mère de

l'espérance et de la charité. ) La "oi divine et la "oi humaine.


La Joi mFre ;e l+esp:ran?e et ;e la ?Barit:.

11. La foi! pour "tre profita$le! doit "tre active Q elle ne doit pas s:engourdir. 2&re de toutes les

vertus #ui conduisent ) *ieu! elle doit veiller attentivement au développement des filles

#u:elle enfante.

L:espérance et la c7arité sont une consé#uence de la foi Q ces trois vertus sont une trinité

insépara$le. :est@ce pas la foi #ui donne l:espoir de voir accomplir les promesses du

Seigneur Q car si vous n:ave pas la foi! #u:attendre@vous :est@ce pas la foi #ui donne

l:amour Q car si vous n:ave pas la foi! #uelle reconnaissance aure@vous! et par consé#uent

#uel amour

La foi! divine inspiration de *ieu! éveille tous les no$les instincts #ui conduisent l:7omme au $ien Q c:est la $ase de la régénération. Il faut donc #ue cette $ase soit forte et dura$le! car si le

moindre doute vient l:é$ranler! #ue devient l:édifice #ue vous construise dessus Eleve

donc cet édifice sur des fondations iné$ranla$les Q #ue votre foi soit plus forte #ue les

sop7ismes et les railleries des incrédules! car la foi #ui ne $rave pas le ridicule des 7ommes

n:est pas la vraie foi.

La foi sinc&re est entranante et contagieuse Q elle se communi#ue ) ceu- #ui ne l:avaient pas!

ou m"me ne voudraient pas l:avoir Q elle trouve des paroles persuasives #ui vont ) l:Rme!

tandis #ue la foi apparente n:a #ue des paroles sonores #ui laissent froid et indifférent. 9r"c7e

par l:e-emple de votre foi pour en donner au- 7ommes Q pr"c7e par l:e-emple de vos oeuvres pour leur faire voir le mérite de la foi Q pr"c7e par votre espoir iné$ranla$le pour leur faire

voir la confiance #ui fortifie et met ) m"me de $raver toutes les vicissitudes de la vie.

Aye donc la foi dans tout ce #u:elle a de $eau et de $on! dans sa pureté! dans son

raisonnement. :admette pas la foi sans contrPle! fille aveugle de l:aveuglement. Aime

*ieu! mais sac7e pour#uoi vous l:aime Q croye en ses promesses! mais sac7e pour#uoi

vous y croye Q suive nos conseils! mais rende@vous compte du $ut #ue nous vous montrons

et des moyens #ue nous vous apportons pour l:atteindre. roye et espére sans %amais fai$lir '

les miracles sont l:oeuvre de la foi. M(?SE9! ES9I5 9?5E5E+. Hordeau-! 1=;/.N

4>4



LA /OI &UMAINE ET LA /OI DI*INE

!!'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre 1> 9aragrap7e 1/.

O-8ECTI/

2ener les participants ) identifier la foi 7umaine et divine ! $ien comme d’éclairer comment il

est possi$le ) l’7omme de les utiliser dans le rPle de l’amélioration de soi m"me et del’7umanité .

CONCLUSION

La foi est un précieu- instrument évolutif #u’il nous revient de $ien utiliser ! afin d’accomplir

notre mission devant *ieu . La foi 7umaine est en relation avec les nécessités terriennes Q lafoi divine est en relation avec les aspirations célestes et futures .

O-SER*ATION



4>8




LIRE LE #ARA0RA#&E !%.

!. La Joi a6t6elle peine <n ?ara?tFre religie<K G

on ! elle refl&te une confiance #ue l’on a dans la possi$ilité de réaliser #uel#ue c7ose .

Au point de vue religieu-! la foi est la croyance dans les dogmes particuliers! #ui constituent

les différentes religions

%. En <oi ?onsiste la Joi ?BeQ l’Bomme G

’est un sentiment dont le germe a été déposé dans l’intime de l’"tre et #u’il lui revient de

réveiller et de faire crotre par l’action de sa volonté .

Il faut conclure #ue la foi n’est pas un privil&ge de #uel#ues uns ! mais un don précieu-

!concédé ) tous par *ieu .

'. #o<r<oi la mae<re partie ;es personnes interprFtent la Joi ;< ?Xt: religie<K G

9arce #ue ces personnes ne comprenant pas le vérita$le caract&re de la mission du 7rist ! la

consid&re ) peine comme un état religieu- !capa$le d’opérer des miracles ) travers la foi et

croient "tre ceci l’uni#ue o$%ectif de la foi ) propos de la vie de l’7omme sur terre .

Buand l’7omme connatra mieu- les vérités éternelles et saura mieu- approuver les

connaissances #ue la science propose ! il découvrira le pouvoir #ue lui offre la foi ! déposée

dans ses mains .

). Comment po<vons no<s interpr:ter les mira?les G

Les miracles ne sont rien d’autres #ue l’action de p7énom&nes naturels #ui s’op&rent suivant

la volonté de #ui l’effectue ! depuis #u’il est im$u d’une foie ardente ! sinc&re et vérita$le .

’est ainsi #ue l’7omme peut ! comme #ue (ésus et les disciples l’on fait ! réaliser de grands

$énéfices pour l’7umanité .

,. De <elle Jaon po<vons no<s mie<K ?ompren;re l’essen?e ;e ?es pB:nomFnes

<e no<s appelons ;e mira?les G

4>;



A travers l’étude des lois ! #u’au%ourd’7ui nous rencontrons plus clairement définies ! ) notre

disposition !comme par e-emple le magnétisme! associé ) l’étude du Spiritisme ! #ui nous

donne une meilleure interprétation et compré7ension des lois divines .

L’étude au%ourd’7ui nous permet de voir #ue ce #ui e-iste d’e-traordinaire dans les faits

appelés miracles c’est #u’ils sont la manifestation de la volonté allié e ) la foi .

1. 4<elle est la ;iJJ:ren?e entre la Joi B<maine et la Joi ;ivine G

La foi 7umaine se concentre dans les intér"ts matériels et satisfactions des nécessités

terriennes Q la foi divine ! dans les c7oses spirituelles et dans la vie future .

La foi 7umaine se voit manifestée c7e l’7omme de génie !#ui se dispose ) un engagement

spécifi#ue et dans cela y concentre tout son travail et ses efforts .

La foi divine se voit démontrée c7e l’7omme de $ien #ui s&me de $onnes et no$les actions

son e-istence .

2. No<s to<s =no<s avons ;on? = le po<voir ;e r:alisations vari:es = eK?l<sivement ;es?<res G

?ui ! cependant ! il est nécessaire de doser notre volonté avec de $ons sentiments afin de ne

pas provo#uer des désastres .

’est pour cela #ue (ésus nous a dit Q’Dous "tes tous des *ieu- ! ce #ue %e fais vous pouve le

faire MN

ous avons ) l’intérieur de nous m"me tous les attri$uts du 9&re #u’il nous suffit de réveiller

et de travailler Q d’a$ord par aimer notre proc7ain .



4><



CHAPITRE /I/-


uissance de la "oi. ) La "oi religieuse. *ondition de la "oi inébranlable. )

arabole du 4guier desséché. - Instructions des Esprits $ La "oi mère del'espérance et de la charité. ) La "oi divine et la "oi humaine.


La Joi ;ivine et la Joi B<maine.

1/. La foi est le sentiment inné en l:7omme de ses destinées futures Q c:est la conscience #u:il a

des facultés immenses dont le germe a été déposé c7e lui! ) l:état latent d:a$ord! et #u:il doit

faire éclore et grandir par sa volonté agissante.

(us#u:) présent la foi n:a été comprise #ue sous le cPté religieu-! parce #ue le 7rist l:a

préconisée comme levier puissant! et #ue l:on n:a vu en lui #ue le c7ef d:une religion. 2ais le

7rist! #ui a accompli des miracles matériels! a montré! par ces miracles m"mes! ce #ue peut

l:7omme #uand il a la foi! c:est@)@dire la volonté de vouloir ! et la certitude #ue cette volonté

peut recevoir son accomplissement. Les apPtres! ) son e-emple! n:ont@ils pas aussi fait des

miracles ?r! #u:étaient ces miracles! sinon des effets naturels dont la cause était inconnue

au- 7ommes d:alors! mais #u:on s:e-pli#ue en grande partie au%ourd:7ui! et #ue l:on

comprendra compl&tement par l:étude du spiritisme et du magnétisme

La foi est 7umaine ou divine! selon #ue l:7omme appli#ue ses facultés au- $esoins terrestres

ou ) ses aspirations célestes et futures. L:7omme de génie #ui poursuit la réalisation de

#uel#ue grande entreprise réussit s:il a la foi! parce #u:il sent en lui #u:il peut et doit arriver! et

cette certitude lui donne une force immense. L:7omme de $ien #ui! croyant ) son avenir

céleste! veut remplir sa vie de no$les et $elles actions! puise dans sa foi! dans la certitude du

$on7eur #ui l:attend! la force nécessaire! et l) encore s:accomplissent des miracles de c7arité!

de dévouement et d:a$négation. Enfin! avec la foi! il n:est pas de mauvais penc7ants #u:on ne

parvienne ) vaincre.

Le magnétisme est une des plus grandes preuves de la puissance de la foi mise en action Q c:est

par la foi #u:il guérit et produit ces p7énom&nes étranges #ui %adis étaient #ualifiés demiracles.

(e le rép&te! la foi est #umaine et divine ; si tous les incarnés étaient $ien persuadés de la force

#u:ils ont en eu-! et s:ils voulaient mettre leur volonté au service de cette force! ils seraient

capa$les d:accomplir ce #ue! %us#u:) présent! on a appelé des prodiges! et #ui n:est simplement

#u:un développement des facultés 7umaines. M+ ES9I5 9?5E5E+. 9aris! 1=;3.N

4>=



ON CONNAIT L’AR-RE A SON /RUIT

!!)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /1 9aragrap7e 1! / !3 .

O-8ECTI/

Argumenter avec les participants sur la compré7ension de l’e-pression ‘CBa<e arre se?onnat son propre Jr<it’! leur offrant les éléments nécessaires pour distinguer les vrais

c7rétiens des fau- c7rétiens ! $ien comme des moyens de se défendre des fau- prop7&tes .

CONCLUSION

L’on reconnat les vérita$les c7rétiens par leurs actes . e ne sont pas les $elles paroles ! ni les

promesses ostentatoires #ui caractérisent les personnes de $ien ! mais leurs Cuvres en faveur

du $ien commun soutenues e-clusivement par les valeurs morales .

O-SER*ATION




4>>



LIRE LE #ARA0RA#&E != % =' .

1. 4<el est l’enten;ement moral <i no<s r:vFle l’eKpression ‘‘CBa<e arre se

?onnat son propre Jr<it’

L’ar$re sym$olise nous tous Q les fruits se sont nos actes ! nos travau-. Ainsi la #ualité de

notre action rév&le le degré de notre avancement moral ! caractérisant les c7rétiens #ue nous

sommes .

L:7omme de $ien tire de $onnes c7oses du $on trésor de son coeur! et le méc7ant en tire de

mauvaises du mauvais trésor de son coeur .

%. La parole est6elle <n attri<t important ?BeQ l’tre B<main G

?ui ! la parole est le portrait de notre cCur . +ne parole peut générer un acte de fraternité

!#uand utilisée pour le $ien ! caractérisant une conversation saine et édifiante .2ais elle peut !

aussi si mal utilisée conduire ) la destruction .

ar la $ouc7e parle de la plénitude du coeur.

'. Comment ;evons no<s pro?:;er po<r i;entiJier les v:ritales ?Br:tiens G

E-aminant ses Cuvres M fruitsN . S’ils poss&dent dans le plus 7aut degré ! les vertus c7rétiennes

et éternelles Qla c7arité ! l’amour! l’indulgence et la $onté #ui concilient les cCurs en appui

au- paroles ! représentant des actes .

Seulement le $ien réalisé prouve si nous sommes oui ou non des c7rétiens .

). 4<els sont ?es arres <i seront ?o<p:s et et:s a< Je< G

e sont les fausses Cuvres des 7ommes ! les idées creuses ! #ui au préte-te de promouvoir le

$ien général ! gén&rent des dissensions ! parce #ue c7argées de sentiments de vengeance et de

7aines .e sont les promotions #ui $énéficient les uns au détriment des autres .e sont les

ar$res non plantés par *ieu et #ui fatalement seront détruits .

Ainsi tout ar$re #ui est $on produit de $ons fruits! et tout ar$re #ui est mauvais produit de

mauvais fruits.

,. 4<i sont les Ja<K propBFtes G

800



Sont ainsi caractérisés les 7ommes ! #ui possédant certaines connaissances ! a$usent de ce

savoir au profit de leurs am$itions ! de leurs intér"ts et de leurs désirs de domination !

e-ploitant la $onne foi et la crédulité des autres pour se faire considérées comme des

missionnaires divins .

*e tout temps des 7ommes ont e-ploité! au profit de leur am$ition! de leur intér"t et de leur domination! certaines connaissances #u:ils possédaient! afin de se donner le prestige d:un

pouvoir soi@disant sur7umain ou d:une prétendue mission divine. e sont l) de fau- c7rists et

de fau- prop7&tes Q la diffusion des lumi&res tue leur crédit! c:est pour#uoi le nom$re en

diminue ) mesure #ue les 7ommes s:éclairent.

1. Comment no<s ;:Jen;re ;es Ja<K propBFtes G

Dérifiant toutes les informations plusieurs fois ! les recoupant sur des sources opposées ! les

comparant ! les analysant ! les décryptant ! les criti#uant sous tous les angles . Aucun doute

aussi minime #u’il soit ne doit su$sister ! n’ayant dans ce domaine confiance seulement en soi

m"me.

Le vrai prop7&te se reconnat ) des caract&res e-clusivement morau- et désintéressés .

Il s:él&vera plusieurs fau- prop7&tes #ui séduiront $eaucoup de personnes Q @ et parce #ue

l:ini#uité a$ondera! la c7arité de plusieurs se refroidira. @ 2ais celui@l) sera sauvé #ui

persévérera %us#u:) la fin.


801




CHAPITRE //I-

IL Y AURA DE 0AU/ CHRISTS ET DE 0AU/ PROPHETES.

n conna%t l'arbre 5 son "ruit. ) ission des prophètes. ) rodiges des"au# prophètes. ) 6e croye2 point 5 tous les &sprits. ) Instructions desEsprits $ Les "au# prophètes. ) *aractères du vrai prophète. ) Les "au#

prophètes de l'erraticité. ) Jérémie et les "au# prophètes.

?n connat l:ar$re ) son fruit.

1. L:ar$re #ui produit de mauvais fruits n:est pas $on! et l:ar$re #ui produit de $ons fruits n:est pas mauvais Q @ car c7a#ue ar$re se connat ) son propre fruit. ?n ne cueille point de figues

sur des épines! et l:on ne coupe point de grappes de raisin sur des ronces. @ L:7omme de $ien

tire de $onnes c7oses du $on trésor de son coeur! et le méc7ant en tire de mauvaises du

mauvais trésor de son coeur Q car la $ouc7e parle de la plénitude du coeur. MSaint Luc! c7. DI!

v. 43! 44! 48.N

/. Aarde*&vous des fau+ prop#ètes #ui viennent ) vous couverts de peau- de $re$is! et #ui au@

dedans sont des loups ravisseurs. @ Dous les connatre par leurs fruits. Peut&on cueillir des

raisins sur des épines ou des figues sur des ronces 0 & Ainsi tout ar$re #ui est $on produit de

$ons fruits! et tout ar$re #ui est mauvais produit de mauvais fruits. @ 4n bon arbre ne peut

produire de mauvais fruits, et un mauvais arbre ne peut en produire de bons. @ 5out ar$re #uine produit point de $ons fruits sera coupé et %eté au feu. @ Dous les connatre donc ) leurs

fruits. MSaint 2att7ieu! c7. DII! v. 18 ) /0.N

3. 9rene garde #ue #uel#u:un vous séduise Q @ parce #ue plusieurs viendront sous mon nom!

disant ' Y(e suis le 7rist!W et ils en séduiront plusieurs.

Il s:él&vera plusieurs fau- prop7&tes #ui séduiront $eaucoup de personnes Q @ et parce #ue

l:ini#uité a$ondera! la c7arité de plusieurs se refroidira. @ 2ais celui@l) sera sauvé #ui

persévérera %us#u:) la fin.

Alors si #uel#u:un vous dit ' Le 7rist est ici! ou il est l)! ne le croye point Q @ car il s'élèverade fau+ #rists et de fau+ prop#ètes qui feront de grands prodiges et des c7oses étonnantes!

%us#u:) séduire! s:il était possi$le! les élus m"me. MSaint 2att7ieu! c7ap. TTID! v. 4! 8! 11! 1/!

13! /3! /4. @ Saint 2arc! c7. TIII! v. 8! ;! /1! //.N

80/



INDISSOLU-ILITE DU MARIA0E

!!,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre // 9aragrap7e 1! / !3 et 4 .

O-8ECTI/

Analyser le mariage dans sa dou$le nature . omme la loi 7umaine est divine ! détac7er danscette derni&re ! les aspects matériau- et morau- !re7aussant ainsi l’uni#ue sentiment #ui

%ustifie l’union des se-es ! au- yeu- de *ieu .

CONCLUSION

Buand un 7omme et une femme s’unissent par des liens d’affection mutuelle et une affinitéentre esprits ! cette union est donc par elle m"me indissolu$le parce #uelle est en accord avec

les lois divines . Le cas contraire ! #uand prédominent les intér"ts purement matériels et

p7ysi#ues ! c’est une source de douleurs et de souffrances ! se contrariant ) la loi d’amour .

O-SER*ATION




803



LIRE LE #ARA0RA#&E != % =' et ) .

!. Dans <el sens ;evons no<s ?ompren;re H 4<e l+Bomme ;on? ne s:pare pas ?e

<e Die< a oint G

ous devons le comprendre comme une référence ) l’union d’"tres liés par affinité

spirituelle ! ainsi donc a$solument indissolu$les suivant la loi de *ieu et non autour de

l’union ou prédomine l’intér"t purement matériel .

A peine les liens d’affinité spirituelle et de mutuel affection sont indissolu$les ! parce #ue

conforme ) la loi de *ieu . Les intér"ts matériels sont passagers et disparaissent rapidement .

%. 4<elle est la ;iJJ:ren?e entre la loi ;ivine et la loi B<maine G

La loi divine est immua$le Q c’est la m"me pour tous dans tous les temps dans tous les pays !

alors #ue la loi 7umaine c7ange suivant le temps ! les lieu- et les progr&s de l’intelligence .

Le mariage constitue un des premiers actes du progr&s dans les sociétés 7umaines ! parce #u’il

éta$lit la solidarité fraternelle entre les "tres .

'. Comment ?es ;e<K lois = ;ivine et B<maine pe<vent6elles tres i;entiJi:es ;ans lemariage G

*ans le mariage ce #ui est d’ordre divin c’est l:union des se-es pour opérer le renouvellement

des "tres #ui meurent restant ) la c7arge de la loi 7umaine les conditions #ui maintiennent

cette union .

Le mariage s’o$serve c7e tous les peuples ! mais sous des conditions diverses ! en conformité

avec le temps ! le lieu- et les moeurs .

). 4<elle a<tre loi = <e ?elle ;e la repro;<?tion =r:git l’<nion ;es eKes G

2ais dans l:union des se-es! ) cPté de la loi divine matérielle! commune ) tous les "tres

vivants! il y a une autre loi divine! immua$le comme toutes les lois de *ieu! e-clusivement

morale! c:est la loi d:amour.

2ais ni la loi civile! ni les engagements #u:elle fait contracter ne peuvent suppléer la loi

d:amour si cette loi ne préside pas ) l:union .

804



,. 4<’arrive6t6il ?e<K <i se marie po<r ;es int:rts mat:ria<K G

Ils devront apprendre ) s’aimer par renoncement et a$négation .

*ieu a voulu #ue les "tres fussent unis! non seulement par les liens de la c7air! mais par ceu-

de l:Rme.

1. Les s:parations sont6elles ?ontraires la loi ;e Die< G

Si c’est pour attendre des intér"ts circonstanciels et matériels ! oui . 2ais si c’est pour éviter

des mau- pires ! non . Il est plus 7umain! plus c7arita$le! plus moral de restituer la li$erté )

des "tres #ui ne peuvent plus vivre ensem$le #ue de les maintenir unis .

*e nos %ours généralement ce #ue l:on c7erc7e! ce n:est pas la satisfaction du coeur! mais celle

de l:orgueil! de la vanité! de la cupidité! en un mot de tous les intér"ts matériels .

2. La loi B<maine est6elle in<tile G

on ! 9ar la difficulté #u’elle offre au- séparations irresponsa$les ! elle assure la manutention

des enfants et aident les infracteurs ) s’a%uster ) la loi de dieu #ui est l’amour .

La loi civile a pour $ut de régler les rapports sociau- et les intér"ts des familles! selon les

e-igences de la civilisation! voil) pour#uoi elle est utile! nécessaire! mais varia$le Q elle doit"tre prévoyante . 2ais rien! a$solument rien ne s:oppose ) ce #u:elle soit le corollaire de la loi

de *ieu Q les o$stacles ) l:accomplissement de la loi divine viennent des pré%ugés et non de la

loi civile


808




CHAPITRE //II-

NE SEPAREZ PAS CE 2UE DIEU A OINT.Indissolu$ilité du mariage. @ *ivorce.

In;issol<ilit: ;< mariage.

1. Les 97arisiens vinrent aussi ) lui pour le tenter! et ils lui dirent ' Est@il permis ) un 7omme

de renvoyer sa femme pour #uel#ue cause #ue ce soit @ Il leur répondit ' :ave@vous point

lu #ue celui #ui créa l:7omme d&s le commencement! les créa mRle et femelle! et #u:il est dit '

@ 9our cette raison! l:7omme #uittera son p&re et sa m&re! et s:attac7era ) sa femme! et ils ne

feront plus tous deu- #u:une seule c7air @ Ainsi ils ne seront plus deu-! mais une seule c7air.

Bue l:7omme donc ne sépare pas ce #ue *ieu a %oint.

2ais pour#uoi donc! lui dirent@ils! 2oGse a@t@il ordonné #u:on donne ) sa femme un écrit de

séparation! et #u:on la renvoie @ Il leur répondit ' :est ) cause de la dureté de votre coeur

#ue 2oGse vous a permis de renvoyer vos femmes Q mais cela n:a pas été d&s le

commencement. @ Aussi %e vous déclare #ue #uicon#ue renvoie sa femme! si ce n:est en cas

d:adult&re! et en épouse une autre! commet un adult&re Q et #ue celui #ui épouse celle #u:un

autre a renvoyée! commet aussi un adult&re. MSaint 2att7ieu! c7. TIT! v. de 3 ) >.N

/. Il n:y a d:immua$le #ue ce #ui vient de *ieu Q tout ce #ui est l:oeuvre des 7ommes est su%et) c7angement. Les lois de la nature sont les m"mes dans tous les temps et dans tous les pays Q

les lois 7umaines c7angent selon les temps! les lieu- et le progr&s de l:intelligence. *ans le

mariage! ce #ui est d:ordre divin! c:est l:union des se-es pour opérer le renouvellement des

"tres #ui meurent Q mais les conditions #ui r&glent cette union sont d:ordre tellement 7umain!

#u:il n:y a pas dans le monde entier! et m"me dans la c7rétienté! deu- pays o elles soient

a$solument les m"mes! et #u:il n:y en a pas un o elles n:aient su$i des c7angements avec le

temps Q il en résulte #u:au- yeu- de la loi civile! ce #ui est légitime dans une contrée et ) une

épo#ue! est adult&re dans une autre contrée et dans un autre temps Q et cela! parce #ue la loi

civile a pour $ut de régler les intér"ts des familles! et #ue ces intér"ts varient selon les moeurs

et les $esoins locau- Q c:est ainsi! par e-emple! #ue dans certains pays le mariage religieu- est

seul légitime! dans d:autres il faut en plus le mariage civil! dans d:autres! enfin! le mariagecivil seul suffit.

3. 2ais dans l:union des se-es! ) cPté de la loi divine matérielle! commune ) tous les "tres

vivants! il y a une autre loi divine! immua$le comme toutes les lois de *ieu! e-clusivement

morale! c:est la loi d:amour. *ieu a voulu #ue les "tres fussent unis! non seulement par les

liens de la c7air! mais par ceu- de l:Rme! afin #ue l:affection mutuelle des épou- se reportRt

sur leurs enfants! et #u:ils fussent deu-! au lieu d:un! ) les aimer! ) les soigner et ) les faire

progresser.

*ans les conditions ordinaires du mariage! est@il tenu compte de cette loi d:amour

ullement Q ce #ue l:on consulte! ce n:est pas l:affection de deu- "tres #u:un mutuel sentimentattire l:un vers l:autre! puis#ue le plus souvent on $rise cette affection Q ce #ue l:on c7erc7e! ce

80;



n:est pas la satisfaction du coeur! mais celle de l:orgueil! de la vanité! de la cupidité! en un mot

de tous les intér"ts matériels Q #uand tout est pour le mieu- selon ces intér"ts! on dit #ue le

mariage est convena$le! et #uand les $ourses sont $ien assorties! on dit #ue les épou- le sont

également! et doivent "tre $ien 7eureu-.

2ais ni la loi civile! ni les engagements #u:elle fait contracter ne peuvent suppléer la loid:amour si cette loi ne préside pas ) l:union Q il en résulte #ue souvent ce que l'on a uni de

force se sépare de soi&m-me ; #ue le serment #ue l:on prononce au pied de l:autel devient un

par%ure si on le dit comme une formule $anale Q de l) les unions mal7eureuses! #ui finissent

par devenir criminelles Q dou$le mal7eur #ue l:on éviterait si! dans les conditions du mariage!

on ne faisait pas a$straction de la seule #ui le sanctionne au- yeu- de *ieu ' la loi d:amour.

Buand *ieu a dit ' YDous ne fere #u:une m"me c7air QW et #uand (ésus a dit ' YDous ne

séparere pas ce #ue *ieu a uni!W cela doit s:entendre de l:union selon la loi immua$le de

*ieu! et non selon la loi c7angeante des 7ommes.

4. La loi civile est@elle donc superflue! et faut@il en revenir au- mariages selon la nature on

certainement Q la loi civile a pour $ut de régler les rapports sociau- et les intér"ts des familles!selon les e-igences de la civilisation! voil) pour#uoi elle est utile! nécessaire! mais varia$le Q

elle doit "tre prévoyante! parce #ue l:7omme civilisé ne peut vivre comme le sauvage Q mais

rien! a$solument rien ne s:oppose ) ce #u:elle soit le corollaire de la loi de *ieu Q les o$stacles

) l:accomplissement de la loi divine viennent des pré%ugés et non de la loi civile. es pré%ugés!

$ien #u:encore vivaces! ont dé%) perdu de leur empire c7e les peuples éclairés Q ils

disparatront avec le progr&s moral! #ui ouvrira enfin les yeu- sur les mau- sans nom$re! les

fautes! les crimes m"me #ui résultent des unions contractées en vue des seuls intér"ts

matériels Q et l:on se demandera un %our s:il est plus 7umain! plus c7arita$le! plus moral de

river l:un ) l:autre des "tres #ui ne peuvent vivre ensem$le! #ue de leur rendre la li$erté Q si la

perspective d:une c7ane indissolu$le n:augmente pas le nom$re des unions irréguli&res.

80<



LAM#E SOUS LE -OISSEAU

!!1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /4 9aragrap7e 1! / !3! 4 et 8 .

O-8ECTI/

Analyser avec les participants le vérita$le sens de l’e-pression Q ‘ ?n n:allume point une

lampe pour la mettre sous le $oisseau ’! éta$lissant $ien la relation entre les enseignements

contenus dans cette ma-ime ! le progr&s spirituel #ui nous est offert et l’entendement desvérités éternelles .

CONCLUSION

ous devons répandre les connaissances #ue nos possédons au $énéfice de tous ! car la vériténe doit "tre cac7ée ) personne . ependant elle peut "tre graduellement per,ue par ceu- #ui se

proposent ) aller ) sa rencontre .

O-SER*ATION



80=



LIRE LE #ARA0RA#&E != % ='= ) et , .

!. 4<’est ?e <e signiJie ‘ On n+all<me point <ne lampe po<r la mettre so<s le oissea< ’ G

ela signifie #ue tous ceu- #ui entrent puisse la voir ! c’est ) dire plus concr&tement #ue la lumi&redoit dissiper l’o$scurité et illuminer l’am$iance ! de la m"me fa,on #ue celui #ui poss&de la

connaissance des lois divines ! ne doit pas les garder pour lui ! mais les divulguer ) travers la parole et

surtout l’e-emple .

eu- #ui connaissent les lois divines devront les divulguer ) la plus grande #uantité possi$le de

créatures . e pas diffuser les connaissances spirituelles c’est les cac7er égoGstement ) la lumi&re de

ceu- #ui pourraient en $énéficier .

%. #o<r<oi n’> a6t6il rien ;e se?ret <i pe<t tre ;:?o<vert G

9arce #ue tout ce #ui est cac7é sera découvert un %our! et ce #ue l:7omme ne peut encore comprendre

sur la terre lui sera successivement dévoilé dans des mondes plus avancés! et lors#u:il sera purifié Q ici@

$as! il est encore dans le $rouillard.

*ieu nous offre des occasions constantes d’éclaircissement ! nous assurant un entendement progressif

de ses lois .Il nous revient donc d’ouvrir les yeu- ! d’ouvrir notre esprit et d’accepter le facteur

évolution comme un principe intrins&#ue .

'. #o<r<oi 8:s<s enseignait6il par paraoles G9arce #ue les vérités éternelles contenues dans les para$oles ! entendues par $eaucoup !seulement

pouvaient "tre comprises par ceu- #ui possédaient dé%) un certain degré d’avancement spirituel .

ar le coeur de ce peuple s:est appesanti! et leurs oreilles sont devenues sourdes! et ils ont fermé leurs

yeu- de peur #ue leurs yeu- ne voient! #ue leurs oreilles n:entendent! #ue leur coeur ne comprenne! et

#ue! s:étant convertis! %e ne les guérisse .

). 4<e ;evons no<s ?ompren;re par $" A ?e<K <i ont pl<s le<r sera ;onn: pl<s $ ?e<K

<i n’ont pas moins le<r sera ;onn: moins G

ous devons percevoir dans ce passage ! une référence au- $ien spirituels! l’o$servation des préceptes

divins ! #ui fait #ue ces $iens #ui constituent la vérita$le ric7esse de l’esprit ! augmentent

incessamment .*’un autre cPté ceu- #ui s’occupent ) peine de la vie matérielle ! ou$lie de développer

les $iens spirituels et le peu de progr&s #u’ils poss&dent reste stationnaire .

e sac7ant pas cultiver les semences des vérités éternelles ! elles finissent par "tre temporairement

ou$liées ! donnant cette sensation de vide . L’o$scurité finit par leur peser .

,. -ien <e les paroles ;e 8:s<s soit ;e ?onnaissan?e p<li<e =po<r<oi la signiJi?ation ;ele<rs enseignements reste to<o<rs o??<lte po<r ea<?o<p G

80>



9arce #u’ils sont ) peine capa$les d’apprendre ce #ui est ) la 7auteur de leur enseignement . ’est

enseignement est le fruit d’un progr&s intellectuel et moral de notre esprit ! ) travers les successives

incarnations .

Buand la signification d’un enseignement transcende les limites de notre compré7ension ! elle nous

confond ou passe inaper,ue ) notre raison ! nous apportant aucun profit .

1. 8:s<s pr:ten;6il <e no<s resterons ignorants ;Fs lors <e no<s ?ontin<eront o??<lter lesens ;e <el<es <ns ;e ?es enseignements G

on . Les enseignements sont temporairement occultés ! pour #ue la confusion et les doutes ne

s’installent pas parmi nous . ous avons cependant l’intelligence ! #ui orientée ) notre désir de

connaissance nous permet la découverte des réponses ) nos investigations .

Il y a tou%ours un moment pendant le#uel la loi du progr&s nous poussse ) c7erc7er ces connaissances .



810



CHAPITRE //IV-

NE METTEZ PAS LA LAMPE SOUS LE OISSEAU.

Lampe sous le boisseau. ouruoi Jésus parle en paraboles. ) 6'alle2point vers les @entils. ) *e ne sont pas ceu# ui se portent bien ui ontbesoin de médecin. ) Le courage de la "oi. ) orter sa croi#. -ui voudra

sauver sa vie la perdra.

Lampe so<s le oissea<. #o<r<oi 8:s<s parle en paraoles.

1. ?n n:allume point une lampe pour la mettre sous le $oisseau Q mais on la met sur un

c7andelier! afin #u:elle éclaire tous ceu- #ui sont dans la maison. MSaint 2att7ieu! c7. D! v.

18.N

/. Il n:y a personne #ui! apr&s avoir allumé une lampe! la couvre d:un vase ou la mette sous un

lit Q mais on la met sur le c7andelier! afin #ue ceu- #ui entrent voient la lumi&re Q @ car il n:y a

rien de secret #ui ne doive "tre découvert! ni rien de cac7é #ui ne doive "tre connu et paratre

pu$li#uement. MSaint Luc! c7. DIII! v. 1;! 1<.N

3. Ses disciples! s:approc7ant! lui dirent ' 9our#uoi leur parle@vous en para$oles @ Et leur

répondant! il leur dit ' :est parce #ue! pour vous autres! il vous a été donné de connatre les

myst&res du royaume des cieu- Q mais! pour eu-! il ne leur a pas été donné. @ (e leur parle en

para$oles! parce #u:en voyant ils ne voient point! et #u:en écoutant ils n:entendent ni ne

comprennent point. @ Et la prop7étie d:IsaGe s:accomplira en eu- lors#u:il dit ' Dous écouterede vos oreilles! et vous n:entendre point Q vous regardere de vos yeu-! et vous ne verre

point. @ ar le coeur de ce peuple s:est appesanti! et leurs oreilles sont devenues sourdes! et ils

ont fermé leurs yeu- de peur #ue leurs yeu- ne voient! #ue leurs oreilles n:entendent! #ue leur

coeur ne comprenne! et #ue! s:étant convertis! %e ne les guérisse. MSaint 2att7ieu! c7. TIII! v.

de 10 ) 18.N

4. ?n s:étonne d:entendre (ésus dire #u:il ne faut pas mettre la lumi&re sous le $oisseau! tandis

#ue lui@m"me cac7e sans cesse le sens de ses paroles sous le voile de l:allégorie #ui ne peut

"tre comprise de tous. Il s:e-pli#ue en disant ) ses apPtres ' (e leur parle en para$oles! parce

#u:ils ne sont pas en état de comprendre certaines c7oses Q ils voient! regardent! entendent et

ne comprennent pas Q leur tout dire serait donc inutile pour le moment Q mais ) vous %e vous ledis! parce #u:il vous est donné de comprendre ces myst&res. Il agissait donc avec le peuple

comme on le fait avec des enfants dont les idées ne sont pas encore développées. 9ar l) il

indi#ue le vérita$le sens de la ma-ime ' YIl ne faut pas mettre la lampe sous le $oisseau! mais

sur le c7andelier! afin #ue tous ceu- #ui entrent puissent la voir.W Elle ne signifie point #u:il

faut inconsidérément révéler toutes les c7oses Q tout enseignement doit "tre proportionné )

l:intelligence de celui ) #ui l:on s:adresse! car il est des gens #u:une lumi&re trop vive é$louit

sans les éclairer.

Il en est des 7ommes en général comme des individus Q les générations ont leur enfance! leur

%eunesse et leur Rge mUr Q c7a#ue c7ose doit venir en son temps! et la graine semée 7ors de

saison ne fructifie pas. 2ais ce #ue la prudence commande de taire momentanément doit tPtou tard "tre découvert! parce #ue! arrivés ) un certain degré de développement! les 7ommes

811



rec7erc7ent eu-@m"mes la lumi&re vive Q l:o$scurité leur p&se. *ieu leur ayant donné

l:intelligence pour comprendre et pour se guider dans les c7oses de la terre et du ciel! ils

veulent raisonner leur foi Q c:est alors #u:il ne faut pas mettre la lampe sous le $oisseau! car

sans la lumière de la raison, la foi s'affaiblit. M7ap. TIT! n\ <.N

8. Si donc! dans sa prévoyante sagesse! la 9rovidence ne rév&le les vérités #ue graduellement!elle les découvre tou%ours ) mesure #ue l:7umanité est mUre pour les recevoir Q elle les tient en

réserve et non sous le $oisseau Q mais les 7ommes #ui en sont en possession ne les cac7ent la

plupart du temps au vulgaire #u:en vue de le dominer Q ce sont eu- #ui mettent vérita$lement

la lumi&re sous le $oisseau. :est ainsi #ue toutes les religions ont eu leurs myst&res dont elles

interdisaient l:e-amen Q mais tandis #ue ces religions restaient en arri&re! la science et

l:intelligence ont marc7é et ont déc7iré le voile mystérieu- Q le vulgaire devenu adulte a voulu

pénétrer le fond des c7oses! et alors il a re%eté de sa foi ce #ui était contraire ) l:o$servation.

Il ne peut y avoir de myst&res a$solus! et (ésus est dans le vrai #uand il dit #u:il n:y a rien de

secret #ui ne doive "tre connu. 5out ce #ui est cac7é sera découvert un %our! et ce #ue l:7omme

ne peut encore comprendre sur la terre lui sera successivement dévoilé dans des mondes plus

avancés! et lors#u:il sera purifié Q ici@$as! il est encore dans le $rouillard.

81/



CE NE SONT #AS CEU 4UI SE #ORTENT -IEN 4UI ONT -ESOIN DEMEDECIN

!!2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /4 9aragrap7e 11 et 1/ .

O-8ECTI/

Analyser ce #ue signifie ! l’7istoire du c7ristianisme ! le $an#uet des pu$licains et des

péc7eurs et pour#uoi (ésus s’est dirigé spécialement vers les 7um$les et méprisés des7ommes .

CONCLUSION

(ésus s’est principalement dirigé vers ceu- #ui avaient le coeur dilacéré ! cependant résignés !

car ils étaient préparés pour recevoir le $aume dou- de l’Evangile . Le $an#uet au- pu$licainset péc7eurs démontrent #ue le seigneur em$rassait tous ceu- #ui désiraient son alimentation

spirituelle ! sous #uel#ue temps et #uel#ue situation #ue ce soit .

O-SER*ATION




813



LIRE LE #ARA0RA#&E !! et !% .

!. 4<’est ?e <e signiJie ;ans l’Bistoire ;< ?Bristianisme= le an<et a<K p<li?ains etp:?Be<rs personnes ;e ma<vaises vies " G

ela démontre #ue le seigneur em$rassait tous ceu- #ui désiraient son alimentation spirituelle ! dans

les travau- de la vie ! et non pas seulement parmi les occasions de foi permanente c7e ceu- #ui

s’aimaient . A n’importe #uelle période et situation ! il est tou%ours pr"t ) recevoir les Rmes #ui le

rec7erc7ent .

(ésus a conféré ) ceu- distanciés de la foi les m"mes $iens nés de son amour ! comme il le fit au-

soupers des apPtres .

%. A <el t>pe ;e mala;es 8:s<s se r:JFre6t6il G

Au- 7um$les ! méprisés des 7ommes ! cependant ayant le cCur préparé pour recevoir (ésus ! #ui vint

spécialement pour eu- .

A l’e-emple de (ésus !il nous revient aussi l’o$ligation d’aider notre proc7ain ! ceu- #ui transitent dans

le monde parmi des difficultés $ien supérieures au- nPtres .

'. En relation a< teKte = <el est le sens ;e l’eKpression Ce ne sont pas ?e<K <i se portentien <i ont esoin ;e m:;e?in G

Les pu$licains sont ces personnes considérées comme de mauvaises vies ! #ui en vérité étaient

malades de l’Rme et c’est pour cela #ue (ésus les accueilli ! reconnaissant en eu- les réels nécessiteu-

) consoler .

9armi les pu$licains il e-istaient des gens estima$les ! mais #ui par les fonctions #u’ils e-er,aient !

étaient vus avec mépris . (ésus donc! reconnut en eu- leurs vérita$les intentions .

). 4<ant a<K pBarisiens = :taient6ils sains G

on ! $ien #u’ils montraient une santé et un é#uili$re ! mais souffraient d’7ypocrisie ! contrariant avec

leur $rillant e-térieur car ils portaient en leur intérieur un mal de cure difficile.

(ésus #ui par dessus tout pr"c7aient la simplicité et les #ualités de l’Rme s’est appli#ué durant toute sa

mission ) démas#uer l’7ypocrisie .

,. #o<r<oi 8:s<s ne ?Ber?Ba6t6il pas les pl<s intelle?t<alis:s = les ;:ta?Bant so?ialement G

9arce #ue seulement se trouvait la vérité dans un coeur sain Qc’est pour#uoi il $énit dieu pour lui avoir

révélé les petits et occulté les sages .

814



(ésus s ‘approc7a principalement des pauvres et des désertés parce #ue ce sont ceu- #ui ont le plus

$esoin de consolation .

1. Le Jait <e 8:s<s pr:J:ra les personnes ;ites ;e ma<vaise vie ne signiJie6t6 il pas <’iln’estimait pas la vert< G

on ! ce #ue (ésus refusait c’était l’ostentation de la pureté ! #ui de nom$reuses fois n’est

#u’apparence ! orgueil et fausseté .

Heaucoup #ui apparentaient la vertu ! en vérité étaient fau- et 7ypocrites .

<. #o<r<oi 8:s<s ;onna ;e l’empBase et a??<eilli ave? :vi;en?e ?e genre ;e personne G

9arce #ue normalement ! les personnes dans cette situation se rencontrent dans des douleurs et dans un

cCur plus malléa$les pour accepter les directrices de l’Evangile . Elles n’espéraient plus rien du

monde et pour cela se sont facilement attac7ées ) l’amour #ue (ésus répandait .

Buand rien ne nous man#ue nous ne nous souvenons plus de ceu- #ui souffrent .

=. To<tes les ?r:at<res ;e ma<vaises vies sont elles les pr:J:r:es ;e 8:s<s G

on ! seulement les personnes #ui portent le désir de s’améliorer ! de se modifier ! de soigner leur Rme.

La volonté d’améliorer est la lumi&re #ui allume notre Rme fatiguée de traner dans l’erreur .



818



CHAPITRE //IV-

NE METTEZ PAS LA LAMPE SOUS LE OISSEAU.

Lampe sous le boisseau. ouruoi Jésus parle en paraboles. ) 6'alle2 point vers

les @entils. ) *e ne sont pas ceu# ui se portent bien ui ont besoin de médecin. )Le courage de la "oi. ) orter sa croi#. -ui voudra sauver sa vie la perdra.

Ce ne sont pas ?e<K <i se portent ien <i ont esoin ;e m:;e?in.11. (ésus étant ) ta$le dans la maison de cet 7omme M2att7ieuN! il y vint $eaucoup de pu$licains et de

gens de mauvaise vie #ui se mirent ) ta$le avec (ésus et ses disciples Q @ ce #ue les 97arisiens ayant vu!

ils dirent ) ses disciples ' 9our#uoi votre 2atre mange@t@il avec des pu$licains et des gens de

mauvaise vie @ 2ais (ésus les ayant entendus! leur dit ' e ne sont pas ceu- #ui se portent $ien! mais

les malades #ui ont $esoin de médecin. MSaint 2att7ieu! c7. IT! v. 10! 11! 1/.N

1/. (ésus s:adressait surtout au- pauvres et au- dés7érités! parce #ue ce sont eu- #ui ont le plus $esoin

de consolations Q au- aveugles dociles et de $onne foi! parce #u:ils demandent ) voir! et non au-

orgueilleu- #ui croient posséder toute lumi&re et n:avoir $esoin de rien Mvoy. Introd.! art. Publicains,

PéagersB.

ette parole! comme tant d:autres! trouve son application dans le spiritisme. ?n s:étonne parfois #ue la

médiumnité soit accordée ) des gens indignes et capa$les d:en faire un mauvais usage Q il sem$le! dit@

on! #u:une faculté si précieuse devrait "tre l:attri$ut e-clusif des plus méritants.

*isons d:a$ord #ue la médiumnité tient ) une disposition organi#ue dont tout 7omme peut "tre doué

comme de celle de voir! d:entendre! de parler. Il n:en est pas une dont l:7omme! en vertu de son li$re

ar$itre! ne puisse a$user! et si *ieu n:avait accordé la parole! par e-emple! #u:) ceu- #ui sont

incapa$les de dire de mauvaises c7oses! il y aurait plus de muets #ue de parlants. *ieu a donné )

l:7omme des facultés Q il le laisse li$re d:en user! mais il punit tou%ours celui #ui en a$use.

Si le pouvoir de communi#uer avec les Esprits n:était donné #u:au- plus dignes! #uel est celui #ui

oserait y prétendre ? serait d:ailleurs la limite de la dignité et de l:indignité La médiumnité est

donnée sans distinction! afin #ue les Esprits puissent porter la lumi&re dans tous les rangs! dans toutes

les classes de la société! c7e le pauvre comme c7e le ric7e Q c7e les sages pour les fortifier dans le

$ien! c7e les vicieu- pour les corriger. es derniers ne sont@ils pas les malades #ui ont $esoin du

médecin 9our#uoi *ieu! #ui ne veut pas la mort du péc7eur! le priverait@il du secours #ui peut le tirer

du $our$ier Les $ons Esprits lui viennent donc en aide! et leurs conseils #u:il re,oit directement sont

de nature ) l:impressionner plus vivement #ue s:il les recevait par des voies détournées.

*ieu! dans sa $onté! pour lui épargner la peine d:aller c7erc7er la lumi&re au loin! la lui met dans la

main Q n:est@il pas $ien plus coupa$le de ne pas la regarder

9ourra@t@il s:e-cuser sur son ignorance! #uand il aura écrit lui@m"me! vu de ses yeu-! entendu de ses

oreilles! et prononcé de sa $ouc7e sa propre condamnation S:il ne profite pas! c:est alors #u:il est puni

par la perte ou par la perversion de sa faculté dont les mauvais Esprits s:emparent pour l:o$séder et le

tromper! sans pré%udice des afflictions réelles dont *ieu frappe ses serviteurs indignes! et les coeurs

endurcis par l:orgueil et l:égoGsme.

La médiumnité n:impli#ue pas nécessairement des rapports 7a$ituels avec les Esprits supérieurs Q c:est

simplement une aptitude ) servir d:instrument plus ou moins souple au- Esprits en général. Le $on

médium n:est donc pas celui #ui communi#ue facilement! mais celui #ui est sympat7i#ue au- $ons

Esprits et n:est assisté #ue par eu-. :est en ce sens seulement #ue l:e-cellence des #ualités morales est

toute@puissante sur la médiumnité.

81;



COURA0E DE LA /OI

!!3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /4 9aragrap7e 13 ! 14 et 18 .

O-8ECTI/

Instruire les participants sur la nécessité de donner leurs témoignages sur leur foi en *ieu !

vérité supr"me ! devant les 7ommes et les éclairant #ue ce témoignage impli#ue l’o$servation

des enseignements laissés par (ésus .

CONCLUSION

Le disciple de la vérité est celui #ui croit en *ieu et vit en conformité au- enseignements de

(ésus ! ne craignant pas de laisser son témoignage de foi devant les 7ommes ! ) travers les

paroles et surtout les actes .

O-SER*ATION



81<




LIRE LE #ARA0RA#&E !' = !) et !, .

!. 4<’est ?e <e l’on enten; par la Joi G

La foi est la croyance #ue nous avons en #uel#ue c7ose ou #uel#u’un . e sentiment #uand il est

vérita$le ! se manifeste de fa,on instantanée ! ) travers nos actes et paroles et nous porte ) affronter les

difficultés et les dangers ! dans la défense de ce #ue nous croyons .

*onne un témoignage de vérité celui #ui possédant la foi ! vit en accord avec elle et n’a pas peur de la

prati#uer ni de la défendre ! n’importe ou! ou devant #ui #ue ce soit . La démonstration de foi se fait

par dessus tout ! par le vécu et le courage .

%. 4<’est ?e <e signiJie ‘?onJesser et re?onnatre’ 8:s<s ;evant les Bommes G

ela signifie accepter ses enseignements et les divulguer ) travers les paroles et surtout les actes sans

restriction ni fanatisme .

eu- #ui confessent (ésus devant les autres sont ceu- #ui donnent témoignage de ses enseignements !

les vivant au %our le %our . Le fanatisme est l’action de prosélytisme ) outrance! aveugle et dangereu-

car il supprime toutes les li$ertés de rec7erc7es . Fanatisme religieu- #ui dépourvue des li$ertés de

témoignages ! empreint de radicalisme et impositions dogmati#ues anni7ile la li$erté de penser.

'. 4<e ;oit6on enten;re par les paroles ;e 8:s<s H ‘ $" Moi a<ssi e le re?onnatrai et le?onJesserai ;evant mon #Fre ’G

En premier #ue (ésus est l’envoyé de *ieu ! notre p&re pour nous enseigner ses lois . En second #ue

(ésus est tou%ours ) notre cPté et percevant notre effort ) prati#uer le $ien !il nous reconnatra devant le

9&re comme compagnons de ses enseignements .

(ésus ne nous reconnatra pas par le nom ou par les $iens #ue nous possédons ! mais par l’effort )

surmonter nos imperfections et ) prati#uer ses enseignements .

). Renier 8:s<s <’est ?e <e ?ela signiJie G

onnatre ses enseignements et par convenance! 7onte !désintér"t ou commodité les laisser dans

l’a$andon sans les vivre ! ni les prati#uer ! ni les divulguer .

eu- #ui renient (ésus M ses témoignages N devant les 7ommes seront ) leur tour renier devant le 9&re .

,. Est6il ;iJJi?ile ;e ?onJesser 8:s<s ;evant les Bommes G

81=



on ! c’est facile en raison de nos imperfections .ependant ) mesure #ue nous surmontons

l’égoGsme ! la vanité et l’orgueil ! plus facilement nous donnons témoignage du 7rist devant les

7ommes ! les traitant comme des fr&res .

Les vérita$les disciples ne sont pas ceu- #ui se disent fid&les ! mais ceu- #ui mettent en prati#ue la

$ase de l’Evangile #ui se résume par QAime vous les uns les autres ! par lui m"me enseigné .

1. #o<r ;onner t:moignage a< CBrist est6il n:?essaire ;’avoir ;< ?o<rage G

*e tr&s nom$reuses fois ! car le courage est tou%ours nécessaire pour #ui proclame ouvertement ses

idées #ui ne sont pas celle de tout le monde .

Seulement celui #ui est fort dans la foi poss&de suffisamment de courage pour donner un témoignage

pu$li#ue !dans toutes les occasions .elui dont la foi est fragile ! préf&re la renier devant les difficultés

de la vie .

2. Ne s<JJit6il pas ;’avoir la Joi et ;e la gar;er en soi = la ?a?Bant ;es a<tres G

ertainement #ue non ! le serviteur du 7rist est un disciple de la vérité et ne peut ) peine garder pour

lui ! égoGstement les enseignements du 2atre .

Ils perdront le $énéfice de leur foi! parce #ue c:est une foi égoGste! #u:ils gardent pour eu-@m"mes!

mais #u:ils cac7ent de peur #u:elle ne leur porte pré%udice en ce monde! tandis #ue ceu- #ui! mettant la

vérité au@dessus de leurs intér"ts matériels! la proclament ouvertement! travaillent en m"me temps

pour leur avenir et celui des autres.


81>




CHAPITRE //IV-NE METTEZ PAS LA LAMPE SOUS LE OISSEAU.

Lampe sous le boisseau. ouruoi Jésus parle en paraboles. ) 6'alle2 point versles @entils. ) *e ne sont pas ceu# ui se portent bien ui ont besoin de médecin. )

Le courage de la "oi. ) orter sa croi#. -ui voudra sauver sa vie la perdra.

Co<rage ;e la Joi.

13. Buicon#ue me confessera et me reconnatra devant les 7ommes! %e le reconnatrai et

confesserai aussi moi@m"me devant mon 9&re #ui est dans les cieu- Q @ et #uicon#ue merenoncera devant les 7ommes! %e le renoncerai aussi moi@m"me devant mon 9&re #ui est dans

les cieu-. MSaint 2att7ieu! c7. T! v. 3/! 33.N

14. Si #uel#u:un rougit de moi et de mes paroles! le Fils de l:7omme rougira aussi de lui!

lors#u:il viendra dans sa gloire et dans celle de son 9&re et des saints anges. MSaint Luc! c7.

IT! v. /;.N

18. Le courage de l:opinion a tou%ours été tenu en estime parmi les 7ommes! parce #u:il y a du

mérite ) $raver les dangers! les persécutions! les contradictions! et m"me les simples

sarcasmes! au-#uels s:e-pose pres#ue tou%ours celui #ui ne craint pas d:avouer 7autement des

idées #ui ne sont pas celles de tout le monde. Ici! comme en tout! le mérite est en raison des

circonstances et de l:importance du résultat. Il y a tou%ours fai$lesse ) reculer devant les

consé#uences de son opinion et ) la renier! mais il est des cas o c:est une lRc7eté aussi grande

#ue de fuir au moment du com$at.

(ésus flétrit cette lRc7eté! au point de vue spécial de sa doctrine! en disant #ue si #uel#u:un

rougit de ses paroles! il rougira aussi de lui Q #u:il reniera celui #ui l:aura renié Q #ue celui #ui

le confessera devant les 7ommes! il le reconnatra devant son 9&re #ui est dans les cieu- Q en

d:autres termes ' ceu+ qui auront craint de s'avouer disciples de la vérité, ne sont pas dignes

d'-tre admis dans le royaume de la vérité. Ils perdront le $énéfice de leur foi! parce #ue c:est

une foi égoGste! #u:ils gardent pour eu-@m"mes! mais #u:ils cac7ent de peur #u:elle ne leur porte pré%udice en ce monde! tandis #ue ceu- #ui! mettant la vérité au@dessus de leurs intér"ts

matériels! la proclament ouvertement! travaillent en m"me temps pour leur avenir et celui des

autres.

8/0



#ORTER SA CROI . 4UI *OUDRA SAU*ER SA *IE LA #ERDRA.

!!5

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /4 9aragrap7e 1< !1= et 1>.

O-8ECTI/

Identifier avec les participants la signification de ‘porter sa croi-’ et les éclairer en #uoiconsiste notre croi- et pour#uoi nous devons la porter .

CONCLUSION

La croi- représente les difficultés et o$stacles de la vie présente ! consé#uence de nos erreurs

passées . Elle constitue en m"me temps ! notre espérance de li$ération ! nous revenant donc !

de la porter avec animation ! fermeté ! %oie et résignation .9our cela il est nécessaire de suivre

le c7emin éta$lit par (ésus . Argumenter #uelle est comme un fardeau sous la forme d’un sac

) dos #ui se doit de diminuer de volume et de poids pour mieu- marc7er en direction de la

porte étroite .

O-SER*ATION



8/1




LIRE LE #ARA0RA#&E !2 =!3 et !5.

!. 4<’est ?e <e repr:sente la pers:?<tion ;ont Jait all<sion 8:s<s G

Elle représente les difficultés #ue nous rencontrons dans le vécu de l’Evangile et les

incompré7ensions e-istantes entre les 7ommes ! en relation avec (ésus .

La croi- #u’au%ourd’7ui nous portons doit "tre ! pour nous ! un motif de %oie et de réconfort !

car elle est le prélude de la li$ération #ui s’avoisine .

%. 4<el est le ?Bemin s<gg:r: par 8:s<s po<r ?e<K <i pr:ten;ent aller ;e l’avant G

Si #uel#u:un veut venir apr&s moi! #u:il renonce ) soi@m"me! #u:il porte sa croi- et #u:il me

suive .

Le c7emin pour la con#u"te de la félicité inclu le détac7ement des $iens propres au profit du

$ien de tous .Supporter courageusement les actes d’7ier et d’au%ourd’7ui . c7erc7e

l’e-emple de (ésus comme 2od&le *ivin .

'. 4<’est ?e <e signiJie ‘renon?eQ soi mme’ G

ela signifie se détac7er de l’égoGsme ) travers l’ou$li de soi m"me . 9ersonne ni arrive sans

la réforme intérieure au-iliaire indispensa$le .

9ersonne ne con#ui&re #uel#ue c7ose sans s’efforcer de #uel#ue fa,on . 9ersonne ne rac7&te

tel ou tel dé$it soit par la souffrance ! soit par l’intelligence .

). 4<’est ?e <e signiJie H ‘pren;re sa ?roiK’ G

’est l’acceptation résignée et avec sagesse des épreuves et rac7ats par les#uels nous devons

passer et dont la cause est dans nos erreurs commises par nous m"mes ! dans le passé .

*ans le cercle c7arnel ! la croi- est la difficulté organi#ue ! degré social! parenté

mal7eureuse . Sur le plan spirituel ! c’est la 7onte du défaut intime non vaincu ! l’e-piation de

la faute ! le dé$it non payé

,. 4<ant l’eKpression H ‘s<iveQ moi’= <’est ?e <’elle signiJie ;ans les paroles ;e8:s<s G

8//



’est prendre (ésus pour mod&le ! c7erc7ant dans ses e-emples les directrices pour notre vie .

9uis il a%oute ' YBue celui #ui veut me suivre porte sa croi-!W c:est@)@dire #u:il supporte

courageusement les tri$ulations #ue sa foi lui suscitera .

1. 4<’est ?e <e ve<t ;ire ‘<i vo<;ra sa<ver sa vie la per;ra’ G

ela signifie vivre une vie vouée au- plaisirs et %ouissances #ue le monde offre ! dans la vaine

idée de ne profiter #ue de l’ép7ém&re .

ependant ! renoncer au- plaisirs et %ouissances #ue le monde offre! ne signifie pas #ue

l’7omme doit adopter une posture de compl&te fuite ou aust&re ) ces plaisirs ! mais

simplement les vivre en n’en profitant ! mais leur attri$uant une valeur tout a fait relative .

2. 4<’est ?e <e ve<t ;ire ‘?el<i <i se per;ra po<r l+amo<r ;e moi et ;el+Evangile= se sa<vera’ G

ela signifie vivre une vie de renoncements et de sacrifice ! dédiée au- c7oses spirituelles !

dont la récompense est la $énédiction de la pai- dans la vie spirituelle .

Faisant triomp7er en nous les vérités de l’Evangile ! nous perdrons la vie dans le sens de ne

pas profiter des plaisirs et des %ouissances ép7ém&res Q mais nous gagnerons dans la vie futurele pri- du courage ! de la persévérance! et de l’a$négation dont nous aurons donné la preuve .


8/3




CHAPITRE //IV-NE METTEZ PAS LA LAMPE SOUS LE OISSEAU.

Lampe sous le $oisseau. 9our#uoi (ésus parle en para$oles. @ :alle point vers les Zentils. @ e ne

sont pas ceu- #ui se portent $ien #ui ont $esoin de médecin. @ Le courage de la foi. @ 9orter sa croi-.

Bui voudra sauver sa vie la perdra

#orter sa ?roiK. 4<i vo<;ra sa<ver sa vie la per;ra.

1<. Dous "tes $ien 7eureu-! lors#ue les 7ommes vous 7aGront! #u:ils vous sépareront! #u:ilsvous traiteront in%urieusement! #u:ils re%etteront votre nom comme mauvais ) cause du Fils de

l:7omme. @ é%ouisse@vous en ce %our@l)! et soye ravis de %oie! parce #u:une grande

récompense vous est réservée dans le ciel! car c:est ainsi #ue leurs p&res traitaient les

prop7&tes. MSaint Luc! c7. DI! v. //! /3.N

1=. En appelant ) soi le peuple avec ses disciples! il leur dit ' Si #uel#u:un veut venir apr&s

moi! #u:il renonce ) soi@m"me! #u:il porte sa croi- et #u:il me suive Q @ car celui #ui voudra se

sauver soi@m"me se perdra Q et celui #ui se perdra pour l:amour de moi et de l:Evangile! se

sauvera. @ En effet! #ue servirait ) un 7omme de gagner tout le monde! et de se perdre soi@

m"me MSaint 2arc! c7. DIII! v. de 34 ) 3;. @ Saint Luc! c7. IT! v. /3! /4! /8. @ Saint

2att7ieu! c7. T! v. 3>. & Saint (ean! c7. TII! v. /4! /8.N

1>. é%ouisse@vous! dit (ésus! #uand les 7ommes vous 7aGront et vous persécuteront ) cause

de moi! parce #ue vous en sere récompensés dans le ciel. es paroles peuvent se traduire

ainsi ' Soye 7eureu- #uand des 7ommes! par leur mauvais vouloir ) votre égard! vous

fournissent l:occasion de prouver la sincérité de votre foi! car le mal #u:ils vous font tourne )

votre profit. 9laigne@les donc de leur aveuglement! et ne les maudisse pas.

9uis il a%oute ' YBue celui #ui veut me suivre porte sa croi-!W c:est@)@dire #u:il supporte

courageusement les tri$ulations #ue sa foi lui suscitera Q car celui #ui voudra sauver sa vie et

ses $iens en me renon,ant! perdra les avantages du royaume des cieu-! tandis #ue ceu- #ui

auront tout perdu ici@$as! m"me la vie! pour le triomp7e de la vérité! recevront! dans la viefuture! le pri- de leur courage! de leur persévérance et de leur a$négation Q mais ) ceu- #ui

sacrifient les $iens célestes au- %ouissances terrestres! *ieu dit ' Dous ave dé%) re,u votre

récompense.

8/4



AIDE6TOI= LE CIEL T+AIDERA

!%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /8 9aragrap7e 1! /! 3! 4 et 8.

O-8ECTI/

Eclairer ce #ue l’7omme doit faire pour s’aider! pour#uoi il doit le faire et de #uelle fa,on la9rovidence *ivine lui rétri$uera ce #u’il demandera .

CONCLUSION

*ieu nous aide dans la mesure #ue nous nous effor,ons dans la rec7erc7e de ce #ue nous

avons $esoin . 5out arrivera en notre faveur si nous travaillons avec ardeur ! foi et confiance .

Il n’y a pas de miracles Q les grandes Cuvres ! con#u"tes et victoires sont le fruit uni#uementdu travail digne .

O-SER*ATION



8/8




LIRE LE #ARA0RA#&E != %= '= ) et ,.

!. 4<’est ?e <e 8:s<s ve<t r:ellement no<s enseigner ave? les paroles s<ivantes ‘CBer?BeQet vo<s tro<vereQ= ;eman;eQ et vo<s otien;reQ JrappeQ et l+on vo<s o<vrira’ .

Bue nous devons nous efforcer de c7erc7er ce dont nous avons $esoin ! alors #ue l’aide de *ieu

seulement se produit pour #ui travaille et s’engage dans la rec7erc7e de trouver ce #u’il désire !

utilisant l’7umilité ! la sincérité ! la foi et la confiance .

5el est donc le sens de Q ‘7erc7e et vous trouvere! demande et vous o$tiendre frappe et l:on

vous ouvrira’ .

%. De ?ette Jaon = serait6il n:?essaire ;e ;eman;er Die< ?e ;ont no<s avons esoin = alors<e no<s po<vons l’otenir par le travail G

*ieu sait e-actement ce dont nous avons $esoin et nous aide tou%ours . otre liaison avec lui est

nécessaire pour #ue nous puissions agir avec plus de confiance et d’é#uili$re ! nous garantissant le

succ&s du travail commencé .

La demande ) *ieu est un acte de révérence et d ‘7umilité ! #ui devient nécessaire dans n‘importe

la#uelle de nos activités .

'. #o<vons no<s ;eman;er to<t ?e <e l’on ve<t Die< G

on! car ce #ue nous voulons n’est pas tou%ours ce dont nous avons $esoin . *’un autre cPté ! la raison

et l’intelligence nous ont été concédées par la 9rovidence ! pour nous aider ) agir avec crit&re et $on

sens en définissant e-actement ce #ue nous devons demander ) *ieu .

*ieu ! suivant sa volonté ! peut accepter certains de nos demandes ! parmi nos mérites et nécessités !

d&s l’instant #ue ceci ne pertur$e pas l’immuta$ilité des lois .

). 4<el est le sens ;e l’eKpression H ‘ai;e toi = toi mme’ G

ela signifie #ue l’7omme doit mettre tous ses efforts dans son travail digne et édifiant pour lui m"me

et son sem$la$le . 9our cela il doit utiliser tous les recours organi#ues ! matériels et intellectuels #u’il

poss&de .

La loi du travail est une loi naturelle #ui induit l’7omme ) ne pas s’accommoder . Le progr&s autre loi

naturelle ! surgit en raison de son travail .

8/;



,. Comment est ?e <e Die< no<s ai;e G

*ieu nous aide en permettant le progr&s de notre esprit ! #ui est la consé#uence naturelle de

l’application digne de notre travail et donc! en nous octroyant un $ien "tre intérieur ! en face

de notre devoir accompli.

L’7omme #ui s’aide lui m"me découvre plus rapidement le $ut ) atteindre .9lus facilement

avec plus de foi et de confiance il se dirige vers le c7emin #ui y conduit .

1. Comment est ?e <e l’B<manit: progresse G

:est ce désir du mieu- #ui la pousse ) la rec7erc7e des moyens d:améliorer sa position! #ui la

conduit au- découvertes! au- inventions! au perfectionnement de la science! car c:est la

science #ui lui procure ce #ui lui man#ue. 9ar ses rec7erc7es son intelligence grandit! son

moral s:épure . Au- $esoins du corps succ&dent les $esoins de l:esprit Q apr&s la nourriture

matérielle! il faut la nourriture spirituelle .

Avec la survivance de l’Rme ! l’esprit conserve stoc_és en lui m"me les connaissances dé%)

ac#uises ! #ui sont perfectionnées par les réincarnations .

2. Y a6t6il ;’a<tres Jinalit:s ;< travail G

Le travail a donc ! tou%ours comme o$%ectif de permettre ) l’7omme d’e-ercer son corps et sonintelligence ! pour les développer . Les propres caractéristi#ues du corps 7umain et les

tendances de l’esprit #ui l’anime sont une invitation au travail .

Si *ieu eUt affranc7i l:7omme du travail du corps! ses mem$res seraient atrop7iés Q s:il l:eUt

affranc7i du travail de l:intelligence! son esprit serait resté dans l:enfance! ) l:état d:instinct

animal Q c:est pour#uoi il lui a fait une nécessité du travail Q il lui a dit ' #erc#e et tu

trouveras ; travaille et tu produiras ; de cette mani&re tu seras le fils de tes oeuvres! tu en

auras le mérite! et tu seras récompensé selon ce #ue tu auras fait.

3. #o<r<oi les esprits n’ai;ent6ils pas les Bommes ;ans les ;:?o<vertes etinventions et ;ans la sol<tion ;es prolFmes graves = ?omme la g<erre = lesmala;ies in?<rales = la Jaim = les misFres et?$

Il y a une r&gle a$solue ! immua$le Q les esprits d&s #u’ils sont du $on cPté n’ont pas le droit

d’interférer dans un principe intrins&#ue et sacré ) tous les 7ommes attri$ué par *ieu #ui est

le ‘lire aritre’ . esponsa$les de ses erreurs c’est ) l’7omme Massistés par les esprits N) y

remédier devant effectuer sa réforme intérieure pour #ue le monde d’épreuves et d’e-piation

dont il est l’uni#ue responsa$le devienne un monde de régénération par la prati#ue d’aimer

son proc7ain .

8/<



:est par application de ce principe #ue les Esprits ne viennent pas épargner ) l:7omme le

travail des rec7erc7es! en lui apportant des découvertes et des inventions toutes faites et pr"tes

) produire! de mani&re ) n:avoir #u:) prendre ce #u:on lui mettrait dans la main! sans avoir la

peine de se $aisser pour ramasser! ni m"me celle de penser. S:il en était ainsi! le plus

paresseu- pourrait s:enric7ir! et le plus ignorant devenir savant ) $on marc7é! et l:un et l:autrese donner le mérite de ce #u:ils n:auraient point fait. on! les $sprits ne viennent point

affranc#ir l'#omme de la loi du travail, mais lui montrer le but qu'il doit atteindre et la route

qui y conduit, en lui disant : Marc#e et tu arriveras. 5u trouveras des pierres sous tes pas Q

regarde! et Pte@les toi@m"me Q nous te donnerons la force nécessaire si tu veu- l:employer.


8/=




CHAPITRE //V-

CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ.

Aide)toi, le ciel t'aidera. ) *onsidére2 les oiseau# du ciel. ) 6e vousmette2 point en peine d'avoir de l'or.

Ai;e6toi= le ?iel t+ai;era.

1. *emande et l:on vous donnera Q c#erc#e* et vous trouvere* ; frappe ) la porte et l:on vous

ouvrira Q car #uicon#ue demande re,oit! et #ui c7erc7e trouve! et l:on ouvrira ) celui #ui

frappe ) la porte.

Aussi #ui est l:7omme d:entre vous #ui donne une pierre ) son fils lors#u:il lui demande du

pain @ ou s:il lui demande un poisson! lui donnera@t@il un serpent @ Si donc! étant méc7ants

comme vous "tes! vous save donner de $onnes c7oses ) vos enfants! ) com$ien plus forte

raison votre 9&re #ui est dans les cieu- donnera@t@il les vrais $iens ) ceu- #ui les lui

demandent. MSaint 2att7ieu! c7. DIII! v. de < ) 11.N

/. Au point de vue terrestre! la ma-ime ' #erc#e* et vous trouvere* ! est l:analogue de celle@

ci ' =ide&toi, le ciel t'aidera. :est le principe de la loi du travail ! et par suite de la loi du

progrès! car le progr&s est fils du travail! parce #ue le travail met en action les forces de

l:intelligence.

*ans l:enfance de l:7umanité! l:7omme n:appli#ue son intelligence #u:) la rec7erc7e de sa

nourriture! des moyens de se préserver des intempéries! et de se défendre contre ses ennemis Q

mais *ieu lui a donné de plus #u:) l:animal le désir incessant du mieu+ Q c:est ce désir du

mieu- #ui le pousse ) la rec7erc7e des moyens d:améliorer sa position! #ui le conduit au-

découvertes! au- inventions! au perfectionnement de la science! car c:est la science #ui lui

procure ce #ui lui man#ue. 9ar ses rec7erc7es son intelligence grandit! son moral s:épure Q au-

$esoins du corps succ&dent les $esoins de l:esprit Q apr&s la nourriture matérielle! il faut la

nourriture spirituelle! c:est ainsi #ue l:7omme passe de la sauvagerie ) la civilisation.

2ais le progr&s #ue c7a#ue 7omme accomplit individuellement pendant la vie est $ien peu de

c7ose! impercepti$le m"me c7e un grand nom$re Q comment alors l:7umanité pourrait@elle

progresser sans la prée-istence et la rée+istence de l:Rme Les Rmes s:en allant c7a#ue %our

pour ne plus revenir! l:7umanité se renouvellerait sans cesse avec les éléments primitifs! ayant

tout ) faire! tout ) apprendre Q il n:y aurait donc pas de raison pour #ue l:7omme fUt plus

avancé au%ourd:7ui #u:au- premiers Rges du monde! puis#u:) c7a#ue naissance tout le travail

intellectuel serait ) recommencer. L:Rme! au contraire! revenant avec son progr&s accompli! et

ac#uérant c7a#ue fois #uel#ue c7ose de plus! c:est ainsi #u:elle passe graduellement de la

$ar$arie ) la civilisation matérielle, et de celle@ci ) la civilisation morale. MDoy. c7. ID! n\ 1<.N

3. Si *ieu eUt affranc7i l:7omme du travail du corps! ses mem$res seraient atrop7iés Q s:il l:eUtaffranc7i du travail de l:intelligence! son esprit serait resté dans l:enfance! ) l:état d:instinct

8/>



animal Q c:est pour#uoi il lui a fait une nécessité du travail Q il lui a dit ' #erc#e et tu

trouveras ; travaille et tu produiras ; de cette mani&re tu seras le fils de tes oeuvres! tu en

auras le mérite! et tu seras récompensé selon ce #ue tu auras fait.

4. :est par application de ce principe #ue les Esprits ne viennent pas épargner ) l:7omme le

travail des rec7erc7es! en lui apportant des découvertes et des inventions toutes faites et pr"tes

) produire! de mani&re ) n:avoir #u:) prendre ce #u:on lui mettrait dans la main! sans avoir la peine de se $aisser pour ramasser! ni m"me celle de penser. S:il en était ainsi! le plus

paresseu- pourrait s:enric7ir! et le plus ignorant devenir savant ) $on marc7é! et l:un et l:autre

se donner le mérite de ce #u:ils n:auraient point fait. on! les $sprits ne viennent point

affranc#ir l'#omme de la loi du travail, mais lui montrer le but qu'il doit atteindre et la route

qui y conduit, en lui disant : Marc#e et tu arriveras. 5u trouveras des pierres sous tes pas Q

regarde! et Pte@les toi@m"me Q nous te donnerons la force nécessaire si tu veu- l:employer.

1(ivre des Médiums, c7. TTDI! n] />1 et suiv.N

8. Au point de vue moral! ces paroles de (ésus signifient ' *emande la lumi&re #ui doit

éclairer votre route! et elle vous sera donnée Q demande la force de résister au mal! et vous

l:aure Q demande l:assistance des $ons Esprits! et ils viendront vous accompagner! et commel:ange de 5o$ie! ils vous serviront de guides Q demande de $ons conseils! et ils ne vous seront

%amais refusés Q frappe ) notre porte! et elle vous sera ouverte Q mais demande sinc&rement!

avec foi! ferveur et confiance Q présente@vous avec 7umilité et non avec arrogance! sans cela

vous sere a$andonnés ) vos propres forces! et les c7utes m"mes #ue vous fere seront la

punition de votre orgueil.

5el est le sens de ces paroles ' 7erc7e et vous trouvere! frappe et l:on vous ouvrira.

830



CONSIDERE7 LES OISEAU DU CIEL

!%!

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /8 9aragrap7e ;! < et =.

O-8ECTI/

Interpréter le vérita$le sens des paroles de (ésus ! contenues dans le te-te ! aidant les participants ) comprendre pour#uoi il est plus important de cultiver les vérita$les valeurs

celles du ciel #ue celles de la terre ! et ou elles conduisent .

CONCLUSION

ous devons cultiver les trésors du ciel ! les uni#ues capa$les d’agrandir notre esprit ! nousfaisant évoluer . Les recours indispensa$les pour vivre ! %amais ne nous man#ueront ! d&s

l’instant #ue nous nous soumettrons au- lois de *ieu ! ) travers les#uelles la 9rovidence nous

soutient tout en nous dédiant au travail avec ardeur et foi .

O-SER*ATION



831



LIRE LE #ARA0RA#&E 1= 2 et 3.

1. 4<els sont les tr:sors ;e la Terre et les tr:sors ;< ?iel G

Sur la 5erre ! ce sont les $iens superficiels ! les ric7esses improductives ! la possession

égoGste Q dans le ciel ce sont les vertus ! la c7arité prati#uée ! les connaissances ac#uises !

l’action du $ien .

Heauté p7ysi#ue ! pouvoir temporaire ! propriété et fortune amoncelée peuvent "tre de simples

mas#ues 7umain ! #ue le temps transformera ! imman#ua$lement .

%. #o<r<oi 8:s<s no<s ?onseille6t6il ;’a??<m<ler les tr:sors ;< ?iel et non pas ?e<K

;e la Terre G

9arce #ue lors#ue nous nous dédions ) l’e-clusive rec7erc7e des trésors de la 5erre ! nous

ou$lions notre évolution spirituelle ! uni#ue o$%ectif #ue nous avons ! et seulement sera réussi

lors#ue nous c7erc7erons les trésors du ciel.

:est pour#uoi (ésus dit ' e vous faites point de trésors dans la terre! #ui sont périssa$les!

mais faites@vous des trésors dans le ciel! parce #u:ils sont éternels. En d:autres termes! sac7e

sacrifier les premiers au profit des seconds.

'. #o<r<oi notre ?P<r est6il o< se tro<ve notre tr:sor G

9arce #ue notre attention ! sentiment et intér"t se trouvent dans ce #ui constitue notre

meilleure préoccupation . *’ou la nécessité de nous occuper dans la vie avec des activités

no$les !semant $onté ! compré7ension et sympat7ie .

Faites@vous des trésors dans le ciel! car o est votre trésor! l) aussi est votre coeur.

). Ces enseignements ne seraient ils pas <ne invitation la ro<tine G

on ! car nous devons y voir le sens moral des mots de (ésus .e #u’il nous recommande et

de ne pas trop nous occupe de ces #uestions ! vu #ue notre progr&s spirituel est celui #ui doit

mo$iliser notre attention et nos préoccupations .

Les admettre comme étant une invitation ) la commodité serait admettre une contradiction du

2atre ! en relation au- autres de ses enseignements .

83/



8. Comment est ?e possile ;e ?Ber?BeQ le ro>a<me ;e Die< ;ans <n mon;e o< pr:va<tto<o<rs l’atta?Bement ;es Bommes a<K tr:sors ;e la Terre G

’est tou%ours possi$le ) partir des plaisirs et des $ienfaits #ue nos conditions 7umaines nous

permettent de $énéficier ! sac7ant valoriser et prati#uer les actes #ui nous agrandissent spirituellement

et dont nous rencontrons le c7emin dans l’Evangile de (ésus .

ous devons vivre dans un monde sans pour autant ! nous y laisser appartenir aveuglément .

1. La Joi est6elle s<JJisante po<r g<i;er nos n:?essit:s ?omme se vtir= oire = manger et? G

La foi seulement ne suffit pas .Elle nous aide ) peine et nous anime !nous proportionnant des moyens

d’atteindre l’o$%ectif visé .La providence seulement nous fournit le nécessaire #uand en nous il e-iste

la disposition pour le travail et l’engagement pour la rec7erc7e de ce #ui nous est essentiel .

La foi sans Cuvres est comme la $ougie sans lumi&re .La foi se matérialise ) travers le travail édifiant .

2. Comment agit la provi;en?e po<r no<s ;oter ;e ?e ;ont no<s avons esoin G

ous inspirant ! illuminant notre c7emin ! nous concédant l’intelligence ! nous octroyant la santé !

nous conduisant vers le travail .

eci sont #uel#ues uns des instruments ! tous cependant ! par promesse mis ) notre disposition .

3. #o<r<oi l’Bomme travaillant ave? ar;e<r ?ertaines Jois = ne se voit pas to<o<rsatten;ant ses n:?essit:s G

9arce #ue de nom$reuses fois ! ce #u’il appelle de nécessaire n’est #u’un e-cédent ) sa condition de

vie avilie et égoGste #u’il créa ! sous le titre de nécessité .

L:7omme! insatia$le dans ses désirs! ne sait pas tou%ours se contenter de ce #u:il a Q le nécessaire ne lui

suffit pas! il lui faut le superflu Q c:est alors #ue la 9rovidence le laisse ) lui@m"me Q souvent il est

mal7eureu- par sa faute et pour avoir méconnu la voi- #ui l:avertissait par sa conscience! et *ieu lui

en laisse su$ir les consé#uences! afin #ue cela lui serve de le,on ) l:avenir.


833




CHAPITRE //V-

CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ.


Consi;:reQ les oisea<K ;< ?iel.

;. e vous faites point de trésors dans la terre! o la rouille et les vers les mangent! et o les

voleurs les déterrent et les déro$ent Q @ mais faites@vous des trésors dans le ciel! o ni la rouille

ni les vers ne les mangent point Q @ car o est votre trésor! l) aussi est votre coeur.

:est pour#uoi %e vous dis ' e vous in#uiéte point o vous trouvere de #uoi manger pour le

soutien de votre vie! ni d:o vous aure des v"tements pour couvrir votre corps Q la vie n:est@

elle pas plus #ue la nourriture! et le corps plus #ue le v"tement

onsidére les oiseau- du ciel ' ils ne s&ment point! ils ne moissonnent point! et ils n:amassent

rien dans des greniers Q mais votre 9&re céleste les nourrit Q n:"tes@vous pas $eaucoup plus

#u:eu- @ Et #ui est celui d:entre vous #ui puisse! avec tous ses soins! a%outer ) sa taille la

7auteur d:une coudée

9our#uoi aussi vous in#uiéte@vous pour le v"tement onsidére comme croissent les lis desc7amps Q ils ne travaillent point! ils ne filent point Q @ et cependant %e vous déclare #ue

Salomon! m"me dans toute sa gloire! n:a %amais été v"tu comme l:un d:eu-. @ Si donc *ieu a

soin de v"tir de cette sorte une 7er$e des c7amps! #ui est au%ourd:7ui et #ui demain sera %etée

dans le four! com$ien aura@t@il plus de soin de vous v"tir! P 7ommes de peu de foi

e vous in#uiéte donc point! on disant ' Bue mangerons@nous! ou #ue $oirons@nous! ou de

#uoi nous v"tirons@nous @ comme font les 9aGens #ui rec7erc7ent toutes ces c7oses Q car

votre 9&re sait #ue vous en ave $esoin.

7erc7e donc premi&rement le royaume de *ieu et sa %ustice! et toutes ces c7oses vous

seront données par surcrot. @ :est pour#uoi ne soye point en in#uiétude pour le lendemain!car le lendemain aura soin de lui@m"me. = c#aque jour suffit son mal. MSaint 2att7ieu! c7. DI!

v. de /8 ) 34.N

<. es paroles prises ) la lettre seraient la négation de toute prévoyance! de tout travail! et par

consé#uent de tout progr&s. Avec un tel principe! l:7omme se réduirait ) une passivité

e-pectante Q ses forces p7ysi#ues et intellectuelles seraient sans activité Q si telle eUt été sa

condition normale sur la terre! il ne serait %amais sorti de l:état primitif! et s:il en faisait sa loi

actuelle! il n:aurait plus #u:) vivre sans rien faire. 5elle ne peut avoir été la pensée de (ésus!

car elle serait en contradiction avec ce #u:il a dit ailleurs! avec les lois m"mes de la nature.

*ieu a créé l:7omme sans v"tements et sans a$ri! mais il lui a donné l:intelligence pour s:en

fa$ri#uer. M7. TID! n\ ; Q c7. TTD! n\ /.N

834



Il ne faut donc voir dans ces paroles #u:une poéti#ue allégorie de la 9rovidence! #ui

n:a$andonne %amais ceu- #ui mettent en elle sa confiance! mais elle veut #u:ils travaillent de

leur cPté. Si elle ne vient pas tou%ours en aide par un secours matériel! elle inspire les idées

avec les#uelles on trouve les moyens de se tirer soi@m"me d:em$arras. M7. TTDII! n\ =.N

*ieu connat nos $esoins! et il y pourvoit selon ce #ui est nécessaire Q mais l:7omme!insatia$le dans ses désirs! ne sait pas tou%ours se contenter de ce #u:il a Q le nécessaire ne lui

suffit pas! il lui faut le superflu Q c:est alors #ue la 9rovidence le laisse ) lui@m"me Q souvent il

est mal7eureu- par sa faute et pour avoir méconnu la voi- #ui l:avertissait par sa conscience!

et *ieu lui en laisse su$ir les consé#uences! afin #ue cela lui serve de le,on ) l:avenir. M7. D!

n\ 4.N

=. La terre produit asse pour nourrir tous ses 7a$itants! #uand les 7ommes sauront

administrer les $iens #u:elle donne! selon les lois de %ustice! de c7arité et d:amour du

proc7ain Q #uand la fraternité régnera entre les divers peuples! comme entre les provinces d:un

m"me empire! le superflu momentané de l:un suppléera ) l:insuffisance momentanée de

l:autre! et c7acun aura le nécessaire. Le ric7e alors se considérera comme un 7omme ayant unegrande #uantité de semences Q s:il les répand! elles produiront au centuple pour lui et pour les

autres Q mais s:il mange ces semences ) lui seul! et s:il gaspille et laisse perdre le surplus de ce

#u:il mangera! elles ne produiront rien! et il n:y en aura pas pour tout le monde Q s:il les

enferme dans son grenier! les vers les mangeront ' c:est pour#uoi (ésus dit ' e vous faites

point de trésors dans la terre! #ui sont périssa$les! mais faites@vous des trésors dans le ciel!

parce #u:ils sont éternels. En d:autres termes! n:attac7e pas au- $iens matériels plus

d:importance #u:au- $iens spirituels! et sac7e sacrifier les premiers au profit des seconds.

M7. TDI! nos < et suiv.N

e n:est pas avec des lois #u:on décr&te la c7arité et la fraternité Q si elles ne sont pas dans le

coeur! l:égoGsme les étouffera tou%ours Q les y faire pénétrer est l:oeuvre du spiritisme.

838



NE *OUS METTE7 #OINT EN #EINE D+A*OIR DE L+OR

!%%

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /8 9aragrap7e >! 10 et 11.

O-8ECTI/

Alerter les participants sur la nécessité de nous préoccuper plus des c7oses de l’esprit #ue des

$iens matériels et indi#uer comment nous devons procéder ! #uand nous commen,ons )

disséminer les semences de la vérité et du Hien .

CONCLUSION

Il y a d’autres o$%ectifs plus importants #ue la préoccupation des $iens matériau- . La

dissémination de la vérité et du $ien ! associée ) notre confiance dans la 9rovidence ! c’est la

fa,on d’atteindre ces o$%ectifs . ous devons l’e-ercer avec les personnes de $onne volonté et

#ui se montrent réceptives ) notre conseil et $on intention .

O-SER*ATION



83;




LIRE LE #ARA0RA#&E 1= 2 et 3.

!. I?i 8:s<s = no<s in;<it6il l’impr:vo>an?e G

on ! Il nous recommande #ue nous ne soyons pas trop préoccupés et #ue nous gardions confiance

dans la 9rovidence *ivine ! en de7ors de travailler incessamment ! accomplissant notre devoir .

La 9rovidence *ivine a tout prévu !d&s l’instant #ue nous accomplissons la volonté du 9&re .

%. A <i 8:s<s s’est6il r:J:r: en ;isant H ‘?el<i <i travaille m:rite <’on le no<rrisse’ G

Il se réf&re ) celui #ui accomplit la volonté de *ieu ! faisant de sa vie un acte permanent de révérence

au- inspirations du $ien .

Le maintient dont nous parlons ici ! n’est pas seulement celui du corps p7ysi#ue ! mais aussi et

principalement celui de l’esprit #ui donne ) celui ci les conditions pour évoluer .

'. 4<e signiJie ?et avertissement ;< CBrist G

ela signifie #u’en propageant le $ien ! il est nécessaire #ue nous rec7erc7ions tou%ours les personnes

de $onne volonté et #u’elles se prédisposent ) nous accueillir et nous entendre ! car c’est seulement

celles l) #ui sont dignes de nous recevoir et de nous comprendre .

es personnes seront reconnues par nous ! par la mani&re fraternelle et soigneuse avec la#uelle elles

nous accompagneront et dont le procédé leur fera mériter la protection divine ! donnera la lumi&re

dans leur c7emin et la pai- #ue le 7rist a promis .

). *o<s vo<leQ ;on? ;ire <e les semen?es ;< ien se<lement ;oivent tre ;iss:min:esparmi ?e<K <i se montrent r:?eptiJs elles G

aturel est le désir de confier au- autres les semences de la vérité et du $ien ! cependant ! si nous

sommes re,us par l’7ostilité de l’environnement dans le#uel nous nous dirigeons ! il ne sera pas

raisonna$le de maintenir notre passage dans les o$servations et remar#ues ! #ui ) l’inverse de conduire

notre $ut au succ&s opportun ! éta$lira de som$res difficultés autour de nous .

Faisons notre part ! celle #ui est ) notre protée ! laissons la c7arge de la providence ) ceu- #ui se

montrent réfractaires ) nos conseils .

83<



Relire le paragrapBe ! et poseQ la <estion H,. 8:s<s serait6il en train ;e se r:J:rer a< geste m:?ani<e ;e se?o<er la po<ssiFre

;es san;ales G

on ! comme tous les enseignements de (ésus ! nous devons dans celui ci aussi ! comprendre

le sens moral et profond de son enseignement .

Lors#ue #uel#u:un ne voudra point vous recevoir! ni écouter vos paroles! secoue en sortant

de cette maison ou de cette ville la poussi&re de vos pieds.

Il faudra apprendre durant sa pérégrination dans le c7emin ) se nettoyer des impuretés afin

#ue la veste nuptiale et l’Rme ne s’entac7ent pas .

1. Mais alors <’est ?e <e signiJie ‘ se?o<eQ la po<ssiFres ;e vos pie;s ’ G

ela signifie #ue ne doit pas persister #uel#ue $lessure ou rancCur si par 7asard nous ne

sommes pas écoutés dans nos prédications ! ou mal compris dans nos $onnes intentions . Il

faut alors #ue le voyageur se remette en route .

Aller purement et simplement ailleurs! et c7erc7er les gens de $onne volonté

2. Doit6on oliger les personnes a??epter nos ?ro>an?es G

on ! la croyance imposée produit une foi fausse ! en de7ors d’"tre contraire au-

enseignements du 7rist . 7a#ue personne est li$re de c7oisir le c7emin #u’elle désire . La

croyance imposée dénote un esprit de prosélytisme #ui $ien souvent cac7e le danger du

fanatisme religieu- .

e viole aucune conscience Q ne contraigne personne ) #uitter sa croyance pour adopter la

vPtre Q ne %ete point l:anat7&me sur ceu- #ui ne pensent pas comme vous Q accueille ceu- #ui

viennent ) vous et laisse en repos ceu- #ui vous repoussent. Souvene@vous des paroles du

7rist Q %adis le ciel se prenait par la violence! au%ourd:7ui! c:est par la douceur.


83=




CHAPITRE //V

-CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ.


Ne vo<s metteQ point en peine ;+avoir ;e l+or.

>. e vous mette point en peine d:avoir de l:or ou de l:argent! ou d:autre monnaie dans votre

$ourse. @ e prépare ni un sac pour le c7emin! ni deu- 7a$its! ni souliers! ni $Rtons! car celui

#ui travaille mérite #u:on le nourrisse.

10. En #uel#ue ville ou en #uel#ue village #ue vous entrie! informe@vous #ui est digne de

vous loger! et demeure c7e lui %us#u:) ce #ue vous vous en allie. @ En entrant dans la

maison! salue@la en disant ' Bue la pai- soit dans cette maison. @ Si cette maison en est digne!

votre pai- viendra sur elle Q et si elle n:en est pas digne! votre pai- reviendra ) vous.

Lors#ue #uel#u:un ne voudra point vous recevoir! ni écouter vos paroles! secoue en sortant

de cette maison ou de cette ville la poussi&re de vos pieds. @ (e vous dis en vérité! au %our du

%ugement! Sodome et Zomorr7e seront traitées moins rigoureusement #ue cette ville. MSaint

2att7ieu! c7. T! v. de > ) 18.N

11. es paroles! #ue (ésus adressait ) ses apPtres! lors#u:il les envoya pour la premi&re fois

annoncer la $onne nouvelle! n:avaient rien d:étrange ) cette épo#ue Q elles étaient selon les

moeurs patriarcales de l:?rient! o le voyageur était tou%ours re,u sous la tente. 2ais alors les

voyageurs étaient rares Q c7e les peuples modernes l:accroissement de la circulation a dU

créer de nouvelles moeurs Q on ne retrouve celles des temps anti#ues #ue dans les contrées

retirées o le grand mouvement n:a pas encore pénétré Q et si (ésus revenait au%ourd:7ui! il ne

pourrait plus dire ) ses apPtres ' 2ette@vous en route sans provisions.

A cPté du sens propre! ces paroles ont un sens moral tr&s profond. (ésus apprenait ainsi ) ses

disciples ) se confier ) la 9rovidence Q puis ceu-@ci n:ayant rien! ils ne pouvaient tenter la

cupidité de ceu- #ui les recevaient Q c:était le moyen de distinguer les c7arita$les deségoGstes Q c:est pour#uoi il leur dit ' YInforme@vous #ui est digne de vous loger QW c:est@)@dire

#ui est asse 7umain pour 7é$erger le voyageur #ui n:a pas de #uoi payer! car ceu-@l) sont

dignes d:entendre vos paroles Q c:est ) leur c7arité #ue vous les reconnatre.

Buant ) ceu- #ui ne voudront ni les recevoir! ni les écouter! dit@il ) ses apPtres de les maudire!

de s:imposer ) eu-! d:user de violence et de contrainte pour les convertir on Q mais de s:en

aller purement et simplement ailleurs! et de c7erc7er les gens de $onne volonté.

Ainsi dit au%ourd:7ui le spiritisme ) ses adeptes ' e viole aucune conscience Q ne

contraigne personne ) #uitter sa croyance pour adopter la vPtre Q ne %ete point l:anat7&me

sur ceu- #ui ne pensent pas comme vous Q accueille ceu- #ui viennent ) vous et laisse en

83>



repos ceu- #ui vous repoussent. Souvene@vous des paroles du 7rist Q %adis le ciel se prenait

par la violence! au%ourd:7ui! c:est par la douceur. M7. ID! n] 10! 11.N

4UALITES DE LA #RIERE

!%'

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /< 9aragrap7e 1 !/!3 et 4 .

O-8ECTI/

*éfinir avec les participants les #ualités de la pri&re ! argumentant #uel doit "tre notre

comportement en priant ! afin #ue nos pri&res arrivent effectivement ) *ieu .

CONCLUSIONHien prier n’est pas prier $eaucoup Q c’est savoir se positionner de fa,on #ue la pri&re arrive

%us#u’au 9&re . 9our cela il est nécessaire #u’en priant nous soyons avec un cCur li$re de

#uel#ue animosité ou rancCur #ue ce soit contre notre proc7ain et #ue nous soyons 7um$les

et sinc&res devant *ieu .

O-SER*ATION



840




LIRE LE #ARA0RA#&E ! =%=' et ) .

!. #o<r<oi ;evons no<s prier en se?ret G

9arce #ue l’oraison ! étant une liaison de la créature avec le réateur ! elle est privée ! intime !

étant non nécessaire d’"tre faite ) la vue de autres 7ommes .

Lors#ue vous prie! ne ressem$le pas au- 7ypocrites #ui affectent de prier en se tenant

de$out dans les $Rtiments religieu- et au- coins des rues pour "tre vus des 7ommes.

%. #o<r<oi ;ites vo<s H ‘<’ils ont ;: re< le<r r:?ompense’ G

9arce #ue ceu- #ui ainsi prient veulent se mettent en évidence devant les 7ommes et non !

devant *ieu .*e cette fa,on ! une fois dé%) o$servé par eu- ! ils se consid&rent récompensés .

5out ce #ue nous faisons avec ostentation vise ) satisfaire notre orgueil et pour cela ! ne mérite

aucune récompense de la Spiritualité .

'. Cela ve<t6il ;ire <e les priFres Jaites ;ans les timents religie<K n’ont pas ;evale<r G

on .5oute pri&re arrive ) *ieu d&s #uelle est faite avec sincérité et 7umilité ! depuis #u’elle

part d’un cCur prédisposé au pardon !peu importe le lieu ou le local ou elle est faite .

La remar#ue de (ésus doit "tre $ien comprise . Il n’y aucune allusion faites au- pri&res

collectives sinc&res ! pures ! éta$lies dans le recueillement parmi les fid&les ! mais il fait

allusion ) l’7ypocrisie de ceu- #ui viennent pour se faire remar#uer . La proposition de %ésus

doit "tre entendue comme de laisser les 7ypocrites ! allant prier avec réserve dans un lieu ! ouen intimité nous y trouverons un meilleur recueillement ! donnant une meilleure efficacité ) la

pri&re .

). #o<r<oi ;evons no<s ;eman;er ea<?o<p ;ans nos priFres G

9remi&rement parce #ue ce n’est pas par la #uantité de paroles #ue nous sommes entendus Q

secondement parce #ue *ieu sait ce #ui nous est nécessaire .

841



e n’est pas par la multiplicité de nos paroles #ue nous serons attendus ! mais par leur #ualité

et leur sincérité .

,. #o<r<oi ne ;evons no<s pas prier alimentant ran?P<r envers <el<’<n G

9arce #ue prier est un acte de communion avec *ieu ! et #ue le 9&re ne sou7aite #u’une c7ose

est de voir tous ses enfants unis comme une vérita$le famille .

Lors#ue vous vous présente pour prier! si vous ave #uel#ue c7ose contre #uel#u:un!

pardonne@lui! afin #ue votre 9&re! #ui est dans les cieu-! vous pardonne aussi vos péc7és. @ Si

vous ne pardonne! votre 9&re! #ui est dans les cieu-! ne vous pardonnera point non plus vos

péc7és .

1. 4<’est ?e <i met en :vi;en?e le ?omportement ;< pBarisien G

Il est mit en évidence l’orgueil #ui le caractérise !sentiment #ui se met en contre position )

tout ce #ue *ieu esp&re de ses enfants Q7umilité! pureté de cCur ! prati#ue de la c7arité !

prédisposition au pardon .

Buicon#ue s:él&ve sera a$aissé! et #uicon#ue s:a$aisse sera élevé.

2. Comment po<vons no<s :n<m:rer les <alit:s ;e la priFre G

Les #ualités de la pri&re sont clairement définies par (ésus

• La pri&re doit "tre faite en secret Q nous ne devons pas nous mettre en évidence pour

prier .

• ous ne devons pas faire de longues pri&res ! car ce n’est pas par la multiplicité des

paroles #ue nous seront entendus ! mais par leur sincérité .

• La pri&re doit partir d’un cCur purifié ! ou soit avant de prier nous devons pardonner !

si nous avons #uel#ue c7ose contre #uel#u’un .• ous devons prier avec 7umilité! et non avec orgueil .

‘MN La pri&re ne peut "tre agréa$le ) *ieu si elle ne part pas d’un cCur purifié det tout

sentiment contraire ) la c7arité . ’


84/




A9I5E TTDII@

*E2A*EJ E5 D?+S ?H5IE*EJ.

Bualités de la pri&re. @ Efficacité de la pri&re. @ Action de la pri&re. 5ransmission de la pensée.

@ 9ri&res intelligi$les. @ *e la pri&re pour les morts et les Esprits souffrants. @ Instructions des

$sprits ' 2ani&re de prier. @ Hon7eur de la pri&re.

Bualités de la pri&re.

1. Lors#ue vous prie! ne ressem$le pas au- 7ypocrites #ui affectent de prier en se tenant

de$out dans les synagogues et au- coins des rues pour "tre vus des 7ommes. (e vous dis en

vérité! ils ont re,u leur récompense. @ 2ais lors#ue vous voudre prier! entre dans votre

c7am$re! et la porte étant fermée! prie votre 9&re dans le secret Q et votre 9&re! #ui voit ce #ui

se passe dans le secret! vous en rendra la récompense.

:affecte point de prier $eaucoup dans vos pri&res! comme font les 9aGens! #ui s:imaginent

#ue c:est par la multitude des paroles #u:ils sont e-aucés. @ e vous rende donc pas

sem$la$les ) eu-! parce #ue votre 9&re sait de #uoi vous ave $esoin avant #ue vous le lui

demandie. MSaint 2att7ieu! c7. DI! v. de 8 ) =.N

/. Lors#ue vous vous présente pour prier! si vous ave #uel#ue c7ose contre #uel#u:un!

pardonne@lui! afin #ue votre 9&re! #ui est dans les cieu-! vous pardonne aussi vos péc7és. @ Sivous ne pardonne! votre 9&re! #ui est dans les cieu-! ne vous pardonnera point non plus vos

péc7és. MSaint 2arc! c7. TI! v. /8! /;.N

3. Il dit aussi cette para$ole ) #uel#ues@uns #ui mettaient leur confiance en eu-@m"mes!

comme étant %ustes! et méprisaient les autres '

*eu- 7ommes mont&rent au temple pour prier Q l:un était p7arisien et l:autre pu$licain. @ Le

p7arisien! se tenant de$out! priait ainsi en lui@m"me ' 2on *ieu! %e vous rends grRce de ce #ue

%e ne suis point comme le reste des 7ommes! #ui sont voleurs! in%ustes et adult&res! ni m"me

comme ce pu$licain. (e %eUne deu- fois la semaine Q %e donne la dme de tout ce #ue %e

poss&de.

Le pu$licain! au contraire! se tenant éloigné! n:osait pas m"me lever les yeu- au ciel Q mais il

frappait sa poitrine! en disant ' 2on *ieu! aye pitié de moi! #ui suis un péc7eur.

(e vous déclare #ue celui@ci s:en retourna c7e lui %ustifié! et non pas l:autre Q car #uicon#ue

s:él&ve sera a$aissé! et #uicon#ue s:a$aisse sera élevé. MSaint Luc! c7ap. TDIII! v. de > ) 14.N

4. Les #ualités de la pri&re sont clairement définies par (ésus Q lors#ue vous prie! dit@il! ne

vous mette point en évidence! mais prie dans le secret Q n:affecte point de prier $eaucoup!

car ce n:est pas par la multiplicité des paroles #ue vous sere e-aucés! mais par leur sincérité Q

avant de prier! si vous ave #uel#ue c7ose contre #uel#u:un! pardonne@lui! car la pri&re nesaurait "tre agréa$le ) *ieu si elle ne part d:un coeur purifié de tout sentiment contraire ) la

843



c7arité Q prie enfin avec 7umilité! comme le pu$licain! et non avec orgueil! comme le

p7arisien Q e-amine vos défauts et non vos #ualités! et si vous vous compare au- autres!

c7erc7e ce #u:il y a de mal en vous. M7. T! n] < et =.N

E//ICACITE DE LA #RIERE

!%)

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /< 9aragrap7e 8! ; !< et =.

O-8ECTI/

Eclairer avec les participants sur la mani&re d’agir de la 9rovidence *ivine pour attendre )

nos demandes formulées par la pri&re ! argumentant comment nous devons procéder pour

rendre notre pri&re efficace .

CONCLUSION

*ieu répond tou%ours ) nos demandes . et attendement est conforme ) notre réelle nécessité

et mérite et dans la mesure #ue nos demandes ne visent pas ) la satisfaction de purs caprices

ou futilités . L’aide divine arrive tou%ours pour la créature #ui sait s’entre aider .

O-SER*ATION



844




LIRE LE #ARA0RA#&E ,= 1 =2 et 3.

!. Comment po<vons no<s interpr:ter ?et enseignement ;e 8:s<s G

*ieu répond tou%ours ) nos demandes . et attendement est conforme ) notre réelle nécessité et mérite

et dans la mesure #ue nos demandes ne visent pas ) la satisfaction de purs caprices ou futilités.

*e cette ma-ime ! il serait illogi#ue de déduire #u’il suffit de demander pour o$tenir et il serait in%uste

d’accuser la 9rovidence si elle n’acc&de pas ) toute suppli#ue #u’on lui fasse! une fois #u’elle sait

mieu- #ue nous ! ce #ui est pour notre $ien .

%. Est ?e r:ellement n:?essaire ;e ;eman;er Die< = <n Jois <’il ?onnat to<s nos esoins G

*e fait ! de nos nécessitées réelles ! *ieu seul sait . 2ais #uand nous faisons une pri&re sinc&re ! nous

nous approc7ons plus de *ieu !démontrant 7umilité devant lui .ous sommes communiant intimement

.e #ui rend propice une meilleure aide .

*ans le silence de la pri&re mentale ! vous pouve e-primer avec plus de vé7émence #ue dans un

discours de 1000 mots .

'. 4<an; <ne priFre est6elle eJJi?a?e G

+ne pri&re est efficace dans la mesure #u’elle produit un effet #ue l’on désire o$tenir en la

formulant .’est la pri&re #ui atteint son o$%ectif .2ais pour cela il est nécessaire Men de7ors d’"tre

maintenue par la foi N #u’elle soit sinc&re et parte d’un coeur 7um$le .

*e nom$reuses fois l’effet de la pri&re n’est pas percepti$le ! ni immédiat .e n’est donc pas pour cela

#u’elle doit cesser d’avoir de l’efficacité. e méprise pas la pri&re parce #u’elle ne vous donne pas

de résultats immédiats .

). #o<r<oi la priFre n’atteint pas to<o<rs ses oe?tiJs G

9remi&rement ! parce #ue pas tou%ours celui #ui prie fait preuve d’7umilité en la formulant ! comme

aussi il n’affic7e pas une foi ardente mise en direction de ce #u’il demande .

Secondement ! parce #ue tout ce #ue nous demandons est soumis ) la volonté de *ieu ! ) #ui il revient

de consentir ou non ) nos e-7ortations .

848



Il ne suffit pas de demander ! il est nécessaire de voir #uoi et comment l’on peut demander .

,. 4<e ;ire ;es personnes <i ne ?roient pas ;ans l’eJJi?a?it: ;e la priFre = po<r

?roire <e ;ans la vie to<t est so<mis la Jatalit: G

e sont des personnes #ui ne croient pas au pouvoir de la pri&re et ignorent #ue toutes les

circonstances de la vie ne sont pas soumises ) la fatalité .Ils plongent dans l’erreur . Il leur

revient donc de reconnatre #ue la 2iséricorde *ivine est infinie et répond ) nos suppli#ues

#uand elles sont %ustes .

Sans aucun doute! il y a des lois naturelles et immua$les #ue *ieu ne peut a$roger selon le caprice

de c7acun Q mais de l) ) croire #ue toutes les circonstances de la vie sont soumises ) la fatalité! la

distance est grande. S:il en était ainsi! l:7omme ne serait #u:un instrument passif! sans li$re ar$itre

et sans initiative.

*ieu peut donc accéder ) certaines demandes sans déroger ) l:immua$ilité des lois #ui régissentl:ensem$le! son accession restant tou%ours su$ordonnée ) sa volonté.

1. Cepen;ant si to<t ;ans l’<nivers o:it a<K lois :ternelles = ?omment noss<ppli<es po<rront en alt:rer le sens G

’est #ue lors#ue nous sommes attendus ) nos pri&res ! cela ne signifie pas #ue *ieu ) altéré

le cours de ses lois #ui sont immua$les ! mais #ue parmi la fle-i$ilité des m"mes ! il lui

revient de répondre ) nos suppli#ues d&s l’instant #u’elles sont considérées méritoires .omme cela la 9rovidence nous donne une démonstration de notre initiative et de notre li$re

ar$itre .

e #ue *ieu lui accordera! s:il s:adresse ) lui avec confiance! c:est le courage! la patience et la

résignation. e #u:il lui accordera encore! ce sont les moyens de se tirer lui@m"me d:em$arras!

) l:aide des idées #u:il lui fait suggérer par les $ons Esprits! lui en laissant ainsi le mérite Q il

assiste ceu- #ui s:aident eu-@m"mes Q selon cette ma-ime ' YAide@toi! le ciel t:aidera!W et non

ceu- #ui attendent tout d:un secours étranger sans faire usage de leurs propres facultés Q mais

la plupart du temps on préférerait "tre secouru par un miracle sans avoir rien ) faire.

2. Comment agit la #rovi;en?e Divine en relation nos ;eman;es G

*ieu répond ) toutes nos nécessités .ependant cela ne correspond pas tou%ours avec ce #ue

nous avons demandé ! une fois #ue nous sommes attendus en conformité avec nos carences

réelles et non pas suivant ce #ue nous désirons .

L:7omme! généralement! ne voit #ue le présent Q or! si la souffrance est utile ) son $on7eur

futur! *ieu le laissera souffrir! comme le c7irurgien laisse le malade souffrir d:une opération#ui doit amener la guérison.

84;



3. Consi;:rant <’il n’eKiste pas ;e mira?les = ?omment Die< pe<t6il no<s ai;er ;ans

l’atten;ement nos n:?essit:s G


résignation. e #u:il lui accordera encore! ce sont les moyens de se tirer lui@m"me d:em$arras! )

l:aide des idées #u:il lui fait suggérer par les $ons Esprits! lui en laissant ainsi le mérite Q il assiste

ceu- #ui s:aident eu-@m"mes! selon cette ma-ime ' YAide@toi! le ciel t:aidera!W

La 9rovidence n’interf&re pas directement sur notre comportement ! afin de nous enseigner #ue

nous devons nous tirer nous m"mes faisant usage de toutes nos forces .


84<




A9I5E TTDII@






EJJi?a?it: ;e la priFre.

8. Buoi #ue ce soit #ue vous demandie dans la pri&re! croye #ue vous l:o$tiendre! et il voussera accordé. MSaint 2arc! c7. TI! v. /4.N

;. Il y a des gens #ui contestent l:efficacité de la pri&re! et ils se fondent sur ce principe #ue! *ieu

connaissant nos $esoins! il est superflu de les lui e-poser. Ils a%outent encore #ue! tout

s:enc7anant dans l:univers par des lois éternelles! nos voeu- ne peuvent c7anger les décrets de

*ieu.

Sans aucun doute! il y a des lois naturelles et immua$les #ue *ieu ne peut a$roger selon le caprice

de c7acun Q mais de l) ) croire #ue toutes les circonstances de la vie sont soumises ) la fatalité! la

distance est grande. S:il en était ainsi! l:7omme ne serait #u:un instrument passif! sans li$re ar$itre

et sans initiative. *ans cette 7ypot7&se! il n:aurait #u:) cour$er la t"te sous le coup de tous lesévénements! sans c7erc7er ) les éviter Q il n:aurait pas dU c7erc7er ) détourner la foudre. *ieu ne

lui a pas donné le %ugement et l:intelligence pour ne pas s:en servir! la volonté pour ne pas vouloir!

l:activité pour rester dans l:inaction. L:7omme étant li$re d:agir dans un sens ou dans un autre! ses

actes ont pour lui@m"me et pour autrui des consé#uences su$ordonnées ) ce #u:il fait ou ne fait

pas Q par son initiative! il y a donc des événements #ui éc7appent forcément ) la fatalité! et #ui ne

détruisent pas plus l:7armonie des lois universelles! #ue l:avance ou le retard de l:aiguille d:une

pendule ne détruit la loi du mouvement sur la#uelle est éta$li le mécanisme. *ieu peut donc

accéder ) certaines demandes sans déroger ) l:immua$ilité des lois #ui régissent l:ensem$le! son

accession restant tou%ours su$ordonnée ) sa volonté.

<. Il serait illogi#ue de conclure de cette ma-ime ' YBuoi #ue ce soit #ue vous demandie par la

pri&re! il vous sera accordé!W #u:il suffit de demander pour o$tenir! et in%uste d:accuser la

9rovidence si elle n:acc&de pas ) toute demande #ui lui est faite! car elle sait mieu- #ue nous ce

#ui est pour notre $ien. Ainsi en est@il d:un p&re sage #ui refuse ) son enfant les c7oses contraires

) l:intér"t de celui@ci. L:7omme! généralement! ne voit #ue le présent Q or! si la souffrance est utile

) son $on7eur futur! *ieu le laissera souffrir! comme le c7irurgien laisse le malade souffrir d:une

opération #ui doit amener la guérison.


résignation. e #u:il lui accordera encore! ce sont les moyens de se tirer lui@m"me d:em$arras! )

l:aide des idées #u:il lui fait suggérer par les $ons Esprits! lui en laissant ainsi le mérite Q il assiste

ceu- #ui s:aident eu-@m"mes! selon cette ma-ime ' YAide@toi! le ciel t:aidera!W et non ceu- #ui

attendent tout d:un secours étranger sans faire usage de leurs propres facultés Q mais la plupart dutemps on préférerait "tre secouru par un miracle sans avoir rien ) faire. M7. TTD! n\ 1 et suiv.N

84=



=. 9renons un e-emple. +n 7omme est perdu dans un désert Q il souffre 7orri$lement de la soif Q il

se sent défaillir! se laisse tom$er ) terre Q il prie *ieu de l:assister! et attend Q mais aucun ange ne

vient lui apporter ) $oire. ependant un $on Esprit lui suggère la pensée de se lever! de suivre un

des sentiers #ui se présentent devant lui Q alors par un mouvement mac7inal! rassem$lant ses

forces! il se l&ve et marc7e ) l:aventure. Arrivé sur une 7auteur! il découvre au loin un ruisseau Q )cette vue il reprend courage. S:il a la foi! il s:écriera ' Y2erci! mon *ieu! de la pensée #ue vous

m:ave inspirée! et de la force #ue vous m:ave donnée.W S:il n:a pas la foi! il dira Q YBuelle $onne

pensée j'ai eue l) Buelle c#ance %:ai eue de prendre le sentier de droite plutPt #ue celui de

gauc7e Q le 7asard nous sert vraiment $ien #uel#uefois om$ien %e me félicite de mon courage et

de ne m:"tre pas laissé a$attre W

2ais! dira@t@on! pour#uoi le $on Esprit ne lui a@t@il pas dit clairement ' YSuis ce sentier! et au $out

tu trouveras ce dont tu as $esoin W 9our#uoi ne s:est@il pas montré ) lui pour le guider et le

soutenir dans sa défaillance *e cette mani&re il l:aurait convaincu de l:intervention de la

9rovidence. :était d:a$ord pour lui apprendre #u:il faut s:aider soi@m"me et faire usage de ses

propres forces. 9uis! par l:incertitude! *ieu met ) l:épreuve la confiance en lui et la soumission )

sa volonté. et 7omme était dans la situation d:un enfant #ui tom$e! et #ui! s:il aper,oit #uel#u:un!

crie et attend #u:on vienne le relever Q s:il ne voit personne! il fait des efforts et se rév&le tout seul.

Si l:ange #ui accompagna 5o$ie lui eUt dit ' Y(e suis envoyé par *ieu pour te guider dans ton

voyage et te préserver de tout danger!W 5o$ie n:aurait eu aucun mérite Q se fiant sur son

compagnon! il n:aurait m"me pas eu $esoin de penser Q c:est pour#uoi l:ange ne s:est fait connatre

#u:au retour.

84>



ACTION DE LA #RIERE.

TRANSMISSION DE LA #ENSEE

!%,

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /< 9aragrap7e >! 10 11 et 1/.

O-8ECTI/

2ontrer au- participants de #uelle fa,on la pri&re atteint ses o$%ectifs et comment les $ons

esprits nous aident ! pour les attendements #ue nous leur sollicitons .

CONCLUSION os pri&res sont attendues par *ieu ) travers les esprits c7argés de l’e-écution de ses volontés

. :est ainsi #ue la pri&re est entendue des Esprits ) #uel#ue endroit #u:ils se trouvent! et les

reportent ) *ieu .

O-SER*ATION



880




LIRE LE #ARA0RA#&E 5= ! !! et !%.

!. 4<’est ?e <e la priFre G

La pri&re est une invocation Q par elle on se met en rapport de pensée avec l:"tre au#uel on

s:adresse.

La pri&re ne doit pas o$éir ) des formules spécifi#ues ! afin de ne pas "tre récitée

mac7inalement .Il vaut mieu- #u’elle soit créée suivant les circonstances ! de fa,on ) refléter clairement la pensée de celui #ui prie ! dans le moment d’oraison .

%. Comment pe<vent tre les priFres G

9our demander! pour remercier et pour glorifier M ou louangerN .

E-pli#ue c7acune ! avec pour $ase les informations ci dessous.

a" #o<r ;eman;er Q’est ce #ue nous faisons pour demander une aide en faveur de#uel#u’un ou de nous m"mes .E-emple Q nous pouvons demander une amélioration de notre

santé ou de celle de #uel#u’un d’autre .

" #o<r remer?ier Q ’est ce #ue nous faisons pour remercier une aide re,ue ! un o$%ectif

atteint Q pour nous "tre li$érés d’un danger ! pour avoir re,u une $énédiction etc .

?" #o<r gloriJier lo<anger" Qc’est celle par la#uelle nous démontrons notre reconnaissance )

*ieu pour sa grandeur et son Cuvre Q démontrant notre 7umilité devant le créateur .

ous devons nous efforce pour #ue nos pri&res soient plus pour remercier et louanger #ue

pour demander .Il est $ien préféra$le d’avoir peu ) demander et $eaucoup ) remercier ! car c’est une

démonstration de résignation devant les essais de la vie .

'. 4<i r:pon; nos priFres G

Les esprits c7argés d’e-écuter la volonté de *ieu et les lois divines .

Les pri&res adressées ) *ieu sont entendues des Esprits c7argés de l:e-écution de ses

volontés Q celles #ui sont adressées au- $ons Esprits sont reportées ) *ieu. Lors#u:on prie

881



d:autres "tres #ue *ieu! ce n:est #u:) titre d:intermédiaires! d:intercesseurs! car rien ne peut se

faire sans la volonté de *ieu.

). Comment la priFre atteint6elle son oe?tiJ = o< soit = ?omment est6elle ?on;<ite a<<t a<<el elle se ;estine

9our e-pli#uer !il est nécessaire de $ien comprendre #ue nous sommes tous vivant dans cet

océan cosmi#ue #ue l’on appelle fluide universel ! de fa,on #ue tous incarnés ! comme

désincarnés nous pouvons communi#uer les uns avec les autres . Ainsi notre pri&re est

transmise ) #ui nous nous dirigeons ! ) travers ce fluide #ui effectue sa fonction de

transmetteur ! comme le télép7one #ui transmet notre voi- d’un point ) un autre .

Lors donc #ue la pensée est dirigée vers un "tre #uelcon#ue! sur la terre ou dans l:espace!

d:incarné ) désincarné! ou de désincarné ) incarné! un courant fluidi#ue s:éta$lit de l:un )

l:autre! transmettant la pensée! comme l:air transmet le son.

,. Notre volont: et Jermet: ;e pens:e ont6elles voir <el<e ?Bose ave? to<t ?e?i G

?ui et $eaucoup ! car c’est suivant l’intensité de notre pensée et notre volonté #ue notre pri&re

atteindra ! ou non l’"tre ) #ui elle est dirigée .

L:énergie du courant est en raison de celle de la pensée et de la volonté. :est ainsi #ue la

pri&re est entendue des Esprits ) #uel#ue endroit #u:ils se trouvent .

1. De <elle Jaon les esprits no<s ai;ent6ils vain?re les ;iJJi?<lt:s G

A travers la pri&re sinc&re nous nous lions au- esprits supérieurs ! #ui sondant notre volonté et

$onne intention ! viennent ) notre secours! nous donnant la force morale pour suppléer les

pro$l&mes ! ou reprendre un c7emin ! si par 7asard nous y étions déviés .

A travers la pri&re nous pouvons nous prévenir pour ne pas tom$er dans le c7emin du mal . La

9ri&re ! dans ce cas ! ) la fonction de nous proportionner des forces pour résister au mal .

2. 4<ant travers la priFre = no<s r:<ssissons no<s li:rer ;< mal = est ?e par?e lemal l<i mme a :t: :loign: par les ons esprits G

on ! les esprits n’éloignent pas de nous le mal .e #u’ils font c’est nous dévier des

mauvaises pensées #ui peuvent nous causer des dommages ! depuis #ue nous vérifions en

nous le firme propos de luter contre ce mal .

88/



*ans ce cas! ce n:est pas le mal #u:ils détournent! c:est nous@m"mes #u:ils détournent de la

pensée #ui peut causer le mal Q ils n:entravent en rien les décrets de *ieu! ils ne suspendent

point le cours des lois de la nature! c:est nous #u:ils emp"c7ent d:enfreindre ces lois! en

dirigeant notre li$re ar$itre .

3. Si les esprits ;irigent notre lire aritre = ne sont6ils pas en train ;e respe?ternotre liert: ;’agir G

on ! car l’action des esprits se limitent ) nous donner l’intuition . *onc ! cette action en

aucune fa,on ! nous tire notre li$erté de la suivre ou pas .*ans nos actes prévaut tou%ours

notre volonté .

*ieu veut #u:il en soit ainsi pour #ue l’7omme ait la responsa$ilité de ses actes et lui laisser

le mérite du c7oi- entre le $ien et le mal.


883




A9I5E TTDII

@






A?tion ;e la priFre. Transmission ;e la pens:e.

>. La pri&re est une invocation Q par elle on se met en rapport de pensée avec l:"tre au#uel on

s:adresse. Elle peut avoir pour o$%et une demande! un remerciement ou une glorification. ?n

peut prier pour soi@m"me ou pour autrui! pour les vivants ou pour les morts. Les pri&res

adressées ) *ieu sont entendues des Esprits c7argés de l:e-écution de ses volontés Q celles #ui

sont adressées au- $ons Esprits sont reportées ) *ieu. Lors#u:on prie d:autres "tres #ue *ieu!

ce n:est #u:) titre d:intermédiaires! d:intercesseurs! car rien ne peut se faire sans la volonté de

*ieu.

10. Le Spiritisme fait comprendre l:action de la pri&re en e-pli#uant le mode de transmission

de la pensée! soit #ue l:"tre prié vienne ) notre appel! soit #ue notre pensée lui parvienne. 9our

se rendre compte de ce #ui se passe en cette circonstance! il faut se représenter tous les "tres

incarnés et désincarnés plongés dans le fluide universel #ui occupe l:espace! comme ici@$as

nous le sommes dans l:atmosp7&re. e fluide re,oit une impulsion de la volonté Q c:est le

vé7icule de la pensée! comme l:air est le vé7icule du son! avec cette différence #ue les

vi$rations de l:air sont circonscrites! tandis #ue celles du fluide universel s:étendent ) l:infini.

Lors donc #ue la pensée est dirigée vers un "tre #uelcon#ue! sur la terre ou dans l:espace!

d:incarné ) désincarné! ou de désincarné ) incarné! un courant fluidi#ue s:éta$lit de l:un )

l:autre! transmettant la pensée! comme l:air transmet le son.

L:énergie du courant est en raison de celle de la pensée et de la volonté. :est ainsi #ue la

pri&re est entendue des Esprits ) #uel#ue endroit #u:ils se trouvent! #ue les Esprits

communi#uent entre eu-! #u:ils nous transmettent leurs inspirations! #ue des rapports

s:éta$lissent ) distance entre les incarnés.

ette e-plication est surtout en vue de ceu- #ui ne comprennent pas l:utilité de la pri&re

purement mysti#ue Q elle n:a point pour $ut de matérialiser la pri&re! mais d:en rendre l:effet

intelligi$le! en montrant #u:elle peut avoir une action directe et effective Q elle n:en reste pas

moins su$ordonnée ) la volonté de *ieu! %uge supr"me en toutes c7oses! et #ui seul peut

rendre son action efficace.

884



11. 9ar la pri&re! l:7omme appelle ) lui le concours des $ons Esprits #ui viennent le soutenir

dans ses $onnes résolutions! et lui inspirer de $onnes pensées Q il ac#uiert ainsi la force morale

nécessaire pour vaincre les difficultés et rentrer dans le droit c7emin s:il en est écarté Q et par

l) aussi il peut détourner de lui les mau- #u:il s:attirerait par sa propre faute. +n 7omme! par

e-emple! voit sa santé ruinée par les e-c&s #u:il a commis! et trane! %us#u:) la fin de ses %ours!

une vie de souffrance Q a@t@il droit de se plaindre s:il n:o$tient pas sa guérison on! car ilaurait pu trouver dans la pri&re la force de résister au- tentations.

1/. Si l:on fait deu- parts des mau- de la vie! l:une de ceu- #ue l:7omme ne peut éviter! l:autre

des tri$ulations dont il est lui@m"me la premi&re cause par son incurie et ses e-c&s Mc7ap. D! n\

4N! on verra #ue celle@ci l:emporte de $eaucoup en nom$re sur la premi&re. Il est donc $ien

évident #ue l:7omme est l:auteur de la plus grande partie de ses afflictions! et #u:il se les

épargnerait s:il agissait tou%ours avec sagesse et prudence.

Il n:est pas moins certain #ue ces mis&res sont le résultat de nos infractions au- lois de *ieu!

et #ue si nous o$servions ponctuellement ces lois! nous serions parfaitement 7eureu-. Si nous

ne dépassions pas la limite du nécessaire dans la satisfaction de nos $esoins! nous n:aurions pas les maladies #ui sont la suite des e-c&s! et les vicissitudes #u:entranent ces maladies Q si

nous mettions des $ornes ) notre am$ition! nous ne craindrions pas la ruine Q si nous ne

voulions pas monter plus 7aut #ue nous ne le pouvons! nous ne craindrions pas de tom$er Q si

nous étions 7um$les! nous ne su$irions pas les déceptions de l:orgueil a$aissé Q si nous

prati#uions la loi de c7arité! nous ne serions ni médisants! ni envieu-! ni %alou-! et nous

éviterions les #uerelles et les dissensions Q si nous ne faisions de mal ) personne! nous ne

craindrions pas les vengeances! etc.

Admettons #ue l:7omme ne puisse rien sur les autres mau- Q #ue toute pri&re soit superflue

pour s:en préserver! ne serait@ce pas dé%) $eaucoup d:"tre affranc7i de tous ceu- #ui

proviennent de son fait ?r! ici l:action de la pri&re se con,oit aisément! parce #u:elle a pour

effet d:appeler l:inspiration salutaire des $ons Esprits! de leur demander la force de résister au-

mauvaises pensées dont l:e-écution peut nous "tre funeste. *ans ce cas! ce n'est pas le mal

qu'ils détournent, c'est nous&m-mes qu'ils détournent de la pensée qui peut causer le mal ; ils

n'entravent en rien les décrets de ieu, ils ne suspendent point le cours des lois de la nature,

c'est nous qu'ils emp-c#ent d'enfreindre ces lois, en dirigeant notre libre arbitre Q mais ils le

font ) notre insu! d:une mani&re occulte! pour ne pas enc7aner notre volonté. L:7omme se

trouve alors dans la position de celui #ui sollicite de $ons conseils et les met en prati#ue! mais

#ui est tou%ours li$re de les suivre ou non Q *ieu veut #u:il en soit ainsi pour #u:il ait la

responsa$ilité de ses actes et lui laisser le mérite du c7oi- entre le $ien et le mal. :est l) ce

#ue l:7omme est tou%ours certain d:o$tenir s:il le demande avec ferveur! et ce ) #uoi peuventsurtout s:appli#uer ces paroles ' Y*emande et vous o$tiendre.W

L:efficacité de la pri&re! m"me réduite ) cette proportion! n:aurait@elle pas un résultat

immense Il était réservé au Spiritisme de nous prouver son action par la révélation des

rapports #ui e-istent entre le monde corporel et le monde spirituel. 2ais l) ne se $ornent pas

seulement ses effets.

La pri&re est recommandée par tous les Esprits Q renoncer ) la pri&re! c:est méconnatre la

$onté de *ieu Q c:est renoncer pour soi@m"me ) leur assistance! et pour les autres au $ien #u:on

peut leur faire.

888



ACTION DE LA #RIERE.TRANSMISSION DE LA #ENSEE

!%1

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /< 9aragrap7e 13! 14 et 18 .

O-8ECTI/

2ontrer au- participants l’influence de la pensée dans le pouvoir de la pri&re et comment agit

la spiritualité pour #ue nos pri&res atteignent leur o$%ectif .

CONCLUSION

Le pouvoir de la pri&re est dans la pensée ! indépendant de sa forme! des mots utilisés ! du lieu

et du moment #ue nous la proférons .

Les esprits nous fournissent l’énergie #ui nous man#ue ! pour y donner plus d’efficacité !

#uand ils nous %ugent méritants de cette grRce .

O-SER*ATION



88;




LIRE LE #ARA0RA#&E !'= !) et !, .

!. 4<’est ?e <e la priFre G

La pri&re est une invocation Q par elle on se met en rapport de pensée avec l:"tre au#uel on s:adresse.

La pri&re ne doit pas o$éir ) des formules spécifi#ues ! afin de ne pas "tre récitée mac7inalement .Il

vaut mieu- #u’elle soit créée suivant les circonstances ! de fa,on ) refléter clairement la pensée de

celui #ui prie ! dans le moment d’oraison .

%. L’eJJi?a?it: ;e la priFre est6elle la mme po<r l’Bomme on ?omme po<r l’Bommema<vais G

on ! L’attendement de la pri&re ! pour *ieu ! o$%ectivement récompense l’intention ! le dévouement et

la foi de celui #ui prie . Il est clair #u’elle a plus de mérite ) ses yeu- ! et tou%ours plus d’efficacité

pour l’7omme de $ien .

Il est évident #ue l’7omme égoGste et orgueilleu- ne pourra espérer de la 9rovidence ! une récompense

o$%ective #ui est dispensée ) ceu- #ui accomplissent leur devoir comme de vérita$les él&ves du 2atre

(ésus .

'. #o<r<oi la priFre ;e l’:goWste et ;< vi?ie<K n’est pas a<ssi eJJi?a?e <e ?elle ;e l’Bomme;e ien G

9arce #ue la pri&re seulement est efficace #uand elle part d’un cCur pur !#ue l’7omme vicieu- et

mauvais doit apprendre ) développer car l:7omme vicieu- et mauvais ne peut prier avec la ferveur et

la confiance #ue donne seul le sentiment de la vraie piété.

*u coeur de l:égoGste! de celui #ui prie des l&vres! ne sauraient sortir #ue des mots! mais non les élans

de c7arité #ui donnent ) la pri&re toute sa puissance.

). *o<leQ vo<s ;on? ;ire = <e Die< ignore la priFre <e l<i ;irige l’Bomme ;e ma<vaisevie G

88<



on ! car *ieu entend et accueille ) tous ces enfants ! indistinctement . ependant cet 7omme ! ne

pourra@t@il pas ) travers la pri&re o$tenir des forces pour lutter contre ce #ui est mauvais en lui Si

donc avec ferveur il le fait ! certainement #ue *ieu l’entendra et l’aidera .

roire #ue *ieu ignore la pri&re sinc&re #u’un de ses enfants lui fait ! seulement parce #ue

temporairement il se trouve dévié du c7emin du $ien ! est de m"me #ue nier les attri$uts de la

*ivinité .

,. Comment eKpli<er le Jait = ?ertaines Jois = <e no<s r:<ssissions ;es pro<esses =r:alisant;es ?Boses a<K :n:Ji?es ;e notre semlale = <an; no<s re?onnaissons ne pas poss:;er;’aptit<;es et ;es Jor?es s<JJisantes po<r tel JaitG

Buand en nous e-iste la $onne volonté ) aider notre proc7ain ! pour ceci prévaut les recours de la

pri&re! dont la spiritualité supérieure ! sondant notre intime et reconnaissant nos $onnes intentions !

nous insuffle les recours concrets et aident ) atteindre l’o$%ectif .

Les esprits suppléent! #uand cela est nécessaire! ) l:insuffisance de celui #ui prie! soit en agissant

directement en son nom! soit en lui donnant momentanément une force e-ceptionnelle! lors#u:il est %ugé digne de cette faveur! ou #ue la c7ose peut "tre utile.

1. Est6il ?orre?t <e <el<’<n s’astienne ;e prier po<r <el<’<n ;’a<tre so<s le pr:teKte<e n’:tant pas on = il est in;igne ;’tre enten;< par Die< G

on ! car seulement une condition est nécessaire pour aider #uel#u’un Q notre $onne volonté #ui peut

le faire . 9eu importe si nous sommes parfaits ou pas . En de7ors de ceci #uand nous nous

reconnaissons imparfaits nous démontrons 7umilité ! attitude tou%ours $ien vue au- yeu- de *ieu .

La pri&re #ui est repoussée est celle de l'orgueilleu+ qui a foi en sa puissance et ses mérites, et croit

pouvoir se substituer / la volonté de l'$ternel.

2. Le po<voir ;e la priFre ;:pen;6il ;< lie< o< ;< moment o< elle est Jaite G

on parce #ue son pouvoir est dans la pensée .ela vaut la peine ! cependant de c7oisir le lieu et le

moment #ui favorisent le mieu- le recueillement .

?n peut donc prier partout et ) toute 7eure! seul ou en commun. L:influence du lieu ou du temps tient

au- circonstances #ui peuvent favoriser le recueillement.

3. La priFre Jaite par <n gran; gro<pe ;e personnes a6t6elle pl<s ;e vale<r <e ?elleeJJe?t<:e par <n <ni<e in;ivi;< o< par <n petit gro<pe G

ela dépend QIl est possi$le #u’un petit groupe de deu- ou trois personnes ! ou m"me une personne

uni#uement ! priant avec ferveur et sincérité ! donne ) la pri&re plus d’efficacité #ue celle proférée par

un groupe plus important ! dans le#uel ses composants agissent isolément et avec des pensées

dispersées .

88=



ent personnes réunies peuvent prier comme des égoGstes! tandis #ue deu- ou trois! unies dans une

commune aspiration! prieront comme de vérita$les fr&res en *ieu! et leur pri&re aura plus de puissance

#ue celle des cent autres.



A9I5E TTDII

@






13. En accédant ) la demande #ui lui est adressée! *ieu a souvent en vue de récompenser

l:intention! le dévouement et la foi de celui #ui prie Q voil) pour#uoi la pri&re de l:7omme de

$ien a plus de mérite au- yeu- de *ieu! et tou%ours plus d:efficacité! car l:7omme vicieu- et

mauvais ne peut prier avec la ferveur et la confiance #ue donne seul le sentiment de la vraie

piété. *u coeur de l:égoGste! de celui #ui prie des l&vres! ne sauraient sortir #ue des mots! mais

non les élans de c7arité #ui donnent ) la pri&re toute sa puissance. ?n le comprend tellement

#ue! par un mouvement instinctif! on se recommande de préférence au- pri&res de ceu- dont

on sent #ue la conduite doit "tre agréa$le ) *ieu! parce #u:ils en sont mieu- écoutés.

14. Si la pri&re e-erce une sorte d:action magnéti#ue! on pourrait en croire l:effet su$ordonné )

la puissance fluidi#ue Q or il n:en est point ainsi. 9uis#ue les Esprits e-ercent cette action sur

les 7ommes! ils suppléent! #uand cela est nécessaire! ) l:insuffisance de celui #ui prie! soit en

agissant directement en son nom! soit en lui donnant momentanément une force

e-ceptionnelle! lors#u:il est %ugé digne de cette faveur! ou #ue la c7ose peut "tre utile.

L:7omme #ui ne se croit pas asse $on pour e-ercer une influence salutaire ne doit pas

s:a$stenir de prier pour autrui! par la pensée #u:il n:est pas digne d:"tre écouté. La conscience

de son infériorité est une preuve d:7umilité tou%ours agréa$le ) *ieu! #ui tient compte de

l:intention c7arita$le #ui l:anime. Sa ferveur et sa confiance en *ieu sont un premier pas vers

le retour au $ien dans le#uel les $ons Esprits sont 7eureu- de l:encourager. La pri&re #ui est

repoussée est celle de l'orgueilleu+ qui a foi en sa puissance et ses mérites, et croit pouvoir se

substituer / la volonté de l'$ternel.

18. La puissance de la pri&re est dans la pensée Q elle ne tient ni au- paroles! ni au lieu! ni au

moment o on la fait. ?n peut donc prier partout et ) toute 7eure! seul ou en commun.L:influence du lieu ou du temps tient au- circonstances #ui peuvent favoriser le recueillement.

88>



(a prière en commun a une action plus puissante quand tous ceu+ qui prient s:associent de

coeur / une m-me pensée et ont un m-me but ! car c:est comme si $eaucoup crient ensem$le et

) l:unisson Q mais #u:importe d:"tre réunis en grand nom$re si c7acun agit isolément et pour

son compte personnel ent personnes réunies peuvent prier comme des égoGstes! tandis #ue

deu- ou trois! unies dans une commune aspiration! prieront comme de vérita$les fr&res en

*ieu! et leur pri&re aura plus de puissance #ue celle des cent autres. M7. TTDIII! n\ 4! 8.N

DE LA #RIERE #OUR LES MORTS ET LES ES#RITS SOU//RANTS

!%2

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /< 9aragrap7e !3= !5= % et %!.

O-8ECTI/

Eclairer l’effet salutaire et la valeur de la pri&re en faveur des désincarnés souffrants ! alertant

les participants pour la nécessité d’adopter! comme prati#ue courante ! l’oraison au $énéfice

des autres .

CONCLUSION

9rier pour les désincarnés et les aider dans la li$ération des douleurs #u’ils e-périmentent .ette prati#ue salutaire ! en de7ors de mettre en évidence la $onté et la %ustice de *ieu ! rév&le

un acte de c7arité des plus su$limes #ui se refl&te en faveur des autres et ceu- #ui prient .

O-SER*ATION



8;0




LIRE LE #ARA0RA#&E !3= !5= % et %!.

!. #o<r<oi est ?e n:?essaire ;e prier po<r les ;:sin?arn:s = prin?ipalement les

so<JJrants G

9arce #u’il nous revient le devoir comme prati#uants de l’Evangile d’aider les nécessiteu- Q

secondement en sentant #ue l’ont se souvient d’eu- ! ils se sentent plus soulagés dans leurs souffrances

et donc ! moins mal7eureu- .

La pri&re constitue une aide et une force uni#ue #ue la 9rovidence nous offre pour pr"ter notre

concours d’assistance en faveur des désincarnés .

%. De <elle Jaon pe<t ;on? la priFre les :n:Ji?ier G

otre pri&re peut aussi e-ercer sur eu- un autre rPle ' elle rel&ve leur courage! e-cite en eu- le désir

de s:élever par le repentir et la réparation! et peut les détourner de la pensée du mal Q c:est en ce sens

#u:elle peut non seulement alléger! mais a$réger leurs souffrances .Elle leur octroie aussi le $énéfice

d’évolution .

?u$lier ce recours #ue l’on a dans nos mains est nier la $onté de *ieu ! car la vie ne s’arr"te pas

seulement apr&s la mort mais continue ! ou perdure nos #ualités et défauts #u’il est $on pour le

désincarné de travailler afin de revenir dans le droit c7emin plutPt #ue de poursuivre dans l’erreur .

'. Notre priFre a6t6elle <el<e inJl<en?e po<r l’esprit so<JJrant s’il n’ a a<?<nepr:;isposition s’am:liorer G

ous ! pourrions dire #ue non !argumentant #ue ! s’il ne se montre pas réceptif ! il ne lui apporterai

aucun $énéfice .ependant la personne #ui prie pour elle pourrait le $énéficier et m"me plus tard dans

le sens d’influencer ses attitudes ! le reconduisant vers le Hien .

Il n’y a pas d’esprits tant endurcis #ui ne se rendent pas et deviennent tPt ou tard sensi$les ) la

grandeur !%ustice et $onté du 9&re .

8;1



). Comme ase ;ans l’eKtrait l< paragrapBe !5 =page s<ivante "= la maniFre ;e penser ;e?es personnes est6elle ?orre?te G

on ! a$solument pas . 9remi&rement parce #ue les peines ne sont pas éternelles ! mais temporaires !

durant %us#u’) ce #ue l’Rme revienne vers le $ien et paye ses dé$its Qsecondement parce #ue ce n’est

pas logi#ue ! %uste ! c7arita$le! c7rétien ! de refuser de l’aide par la pri&re ) #ui #ue ce soit .

?r nier! dans ce cas! l:efficacité de la pri&re serait nier l:efficacité de la consolation! des

encouragements et des $ons conseils .

,. 4<e ;irent ;e ?e<K <i ?roient la priFre in<tile = par?e <e les lois ;ivines sontimm<ales G

es personnes se trompent ! car le concept de l’immuta$ilité des lois ! n’impli#ue pas en aucune fa,on

l’éta$lissement d’une durée définie et irréversi$le pour les peines . La durée des ces derni&res est

directement liée au comportement de l’esprit .

La vigueur des peines ! l’esprit peut la rallonger ou la raccourcir en accord avec sa résignation sa

confiance ! sa volonté! et emploi ) se sauver . ’est ici #u’intervient avec $énéfice la pri&re #ui est

faite .

1. Comment po<vons no<s ;on? enten;re l’imm<tailit: ;es lois = appli<:es a<K peinesJ<t<res G

L’immuta$ilité ! ici doit "tre entendue dans le sens #ue personne ne fuit la mesure ine-ora$le et

é#uili$rante de la %ustice de *ieu ! c’est ) dire #ue personne ne pourra s’éc7apper du rac7at de ses

dé$its avec la 9rovidence . Les lois sont les m"mes pour tous .

L:7omme su$it tou%ours la consé#uence de ses fautes Q il n:est pas une seule infraction ) la loi de *ieu

#ui n:ait sa punition.

La sévérité du c7Rtiment est proportionnée ) la gravité de la faute.

La durée du c7Rtiment pour toute faute #uelcon#ue est indéterminée ; elle est subordonnée au repentir

du coupable et / son retour au bien Q la peine dure autant #ue l:o$stination dans le mal Q elle serait

perpétuelle si l:o$stination était perpétuelle Q elle est de courte durée si le repentir est prompt.

2. 4<’est ?e <i ren; :vi;ent l’asso?iation ;e la priFre asso?i:e a<K lois imm<ales G

*ans les deu- nous voyons la démonstration de la $onté de *ieu et la %ustice de *ieu ! 7ors notre

pertinence dans le mal ! elle nous donne l’opportunité de nous réa%uster avec les comptes de la *ivine

9rovidence ! et nous octroie la miséricorde par l’intermédiaire d’un don précieu- #ui est la pri&re #ue

nous pouvons e-ercer ) tous moments . 9ri&re par la#uelle nous sommes inspirés ! aidés ! appuyés !

animés !éclairés et fortifiés dans notre lutte .

MN au lieu de solliciter *ieu de déroger ) sa loi! nous devenons les instruments pour l:e-écution de sa

loi d:amour et de c7arité! ) la#uelle il nous permet ainsi de participer en donnant nous@m"mes une

preuve de c7arité.

8;/





A9I5E TTDII

@






De la priFre po<r les morts et les Esprits so<JJrants.

1=. La pri&re est réclamée par les Esprits souffrants Q elle leur est utile! parce #u:en voyant

#u:on pense ) eu-! ils se sentent moins délaissés! ils sont moins mal7eureu-. 2ais la pri&re a

sur eu- une action plus directe ' elle rel&ve leur courage! e-cite en eu- le désir de s:élever par le repentir et la réparation! et peut les détourner de la pensée du mal Q c:est en ce sens #u:elle

peut non seulement alléger! mais a$réger leurs souffrances. MDoye ' iel et $nfer, /] partie '

E-emples.N

1>. ertaines personnes n:admettent pas la pri&re pour les morts! parce #ue! dans leur

croyance! il n:y a pour l:Rme #ue deu- alternatives ' "tre sauvée ou condamnée au- peines

éternelles! et #ue! dans l:un et l:autre cas! la pri&re est inutile. Sans discuter la valeur de cette

croyance! admettons pour un instant la réalité de peines éternelles et irrémissi$les! et #ue nos

pri&res soient impuissantes pour y mettre un terme. ous demandons si! dans cette 7ypot7&se!

il est logi#ue! il est c7arita$le! il est c7rétien de re%eter la pri&re pour les réprouvés es

pri&res! tout impuissantes #u:elles seraient pour les délivrer! ne sont@elles pas pour eu- unemar#ue de pitié #ui peut adoucir leur souffrance Sur la terre! lors#u:un 7omme est condamné

) perpétuité! alors m"me #u:il n:y aurait aucun espoir d:o$tenir sa grRce! est@il défendu ) une

personne c7arita$le d:aller soutenir ses fers pour lui en alléger le poids Lors#ue #uel#u:un

est atteint d:un mal incura$le faut@il! parce #u:il n:offre aucun espoir de guérison! l:a$andonner

sans aucun soulagement Songe #ue parmi les réprouvés peut se trouver une personne #ui

vous a été c7&re! un ami! peut@"tre un p&re! une m&re ou un fils! et parce #ue! selon vous! il ne

pourrait espérer sa grRce! vous lui refuserie un verre d:eau pour étanc7er sa soif un $aume

pour séc7er ses plaies Dous ne ferie pas pour lui ce #ue vous ferie pour un galérien Dous

ne lui donnerie pas un témoignage d:amour! une consolation on! cela ne serait pas

c7rétien. +ne croyance #ui dess&c7e le coeur ne peut s:allier avec celle d:un *ieu #ui met au

premier rang des devoirs l:amour du proc7ain.

8;3



La non éternité des peines n:impli#ue point la négation d:une pénalité temporaire! car *ieu!

dans sa %ustice! ne peut confondre le $ien et le mal Q or nier! dans ce cas! l:efficacité de la

pri&re serait nier l:efficacité de la consolation! des encouragements et des $ons conseils Q ce

serait nier la force #ue l:on puise dans l:assistance morale de ceu- #ui nous veulent du $ien.

/0. *:autres se fondent sur une raison plus spécieuse ' l:immua$ilité des décrets divins. *ieu!disent@ils! ne peut c7anger ses décisions ) la demande de ses créatures Q sans cela rien ne serait

sta$le dans le monde. L:7omme n:a donc rien ) demander ) *ieu! il n:a #u:) se soumettre et )

l:adorer.

Il y a dans cette idée une fausse application de l:immua$ilité de la loi divine! ou mieu-!

ignorance de la loi en ce #ui concerne la pénalité future. ette loi est révélée par les Esprits du

Seigneur! au%ourd:7ui #ue l:7omme est mUr pour comprendre ce #ui! dans la foi! est conforme

ou contraire au- attri$uts divins.

Selon le dogme de l:éternité a$solue des peines! il n:est tenu au coupa$le aucun compte de ses

regrets ni de son repentir Q pour lui! tout désir de s:améliorer est superflu ' il est condamné )

rester dans le mal ) perpétuité. S:il est condamné pour un temps déterminé! la peine cessera#uand le temps sera e-piré Q mais #ui dit #u:alors il sera revenu ) de meilleurs sentiments #ui

dit #u:) l:e-emple de $eaucoup de condamnés de la terre! ) leur sortie de prison! il ne sera pas

aussi mauvais #u:auparavant *ans le premier cas! ce serait maintenir dans la douleur du

c7Rtiment un 7omme revenu au $ien Q dans le second! gracier celui #ui est resté coupa$le. La

loi de *ieu est plus prévoyante #ue cela Q tou%ours %uste! é#uita$le et miséricordieuse! elle ne

fi-e aucune durée ) la peine! #uelle #u:elle soit Q elle se résume ainsi '

/1. YL:7omme su$it tou%ours la consé#uence de ses fautes Q il n:est pas une seule infraction )

la loi de *ieu #ui n:ait sa punition.

La sévérité du c7Rtiment est proportionnée ) la gravité de la faute.

La durée du c7Rtiment pour toute faute #uelcon#ue est indéterminée ; elle est subordonnée au

repentir du coupable et / son retour au bien Q la peine dure autant #ue l:o$stination dans le

mal Q elle serait perpétuelle si l:o$stination était perpétuelle Q elle est de courte durée si le

repentir est prompt.

*&s #ue le coupa$le crie miséricorde *ieu l:entend et lui envoie l:espérance. 2ais le simple

regret du mal ne suffit pas ' il faut la réparation Q c:est pour#uoi le coupa$le est soumis ) de

nouvelles épreuves dans les#uelles il peut! tou%ours par sa volonté! faire le $ien en réparation

du mal #u:il a fait.

L:7omme est ainsi constamment l:ar$itre de son propre sort Q il peut a$réger son supplice ou le

prolonger indéfiniment Q son $on7eur ou son mal7eur dépend de sa volonté de faire le $ien.W

5elle est la loi Q loi immuable et conforme ) la $onté et ) la %ustice de *ieu.

L:Esprit coupa$le et mal7eureu- peut ainsi tou%ours se sauver lui@m"me ' la loi de *ieu lui dit

) #uelle condition il peut le faire. e #ui lui man#ue le plus souvent! c:est la volonté! la force!

le courage Q si! par nos pri&res! nous lui inspirons cette volonté! si nous le soutenons et

l:encourageons Q si! par nos conseils! nous lui donnons les lumi&res #ui lui man#uent! au lieu

de solliciter ieu de déroger / sa loi, nous devenons les instruments pour l :e+écution de sa loi

d'amour et de c#arité! ) la#uelle il nous permet ainsi de participer en donnant nous@m"mes

une preuve de c7arité. MDoye! iel et $nfer, 1] partie! c7. ID! DII! DIII.N

8;4



MANIERE DE #RIER

!%3

SOURCE ORI0INELLE

Allan Kardec . L’Evangile selon le Spiritisme . 7apitre /< 9aragrap7e %%.

O-8ECTI/

Eclairer les participants sur la mani&re correcte de prier ! aussi de $ien les informer comment

doivent "tre nos pri&res pour #u’ elles atteignent leur o$%ectif .

CONCLUSION

La meilleure mani&re de prier est celle #ui nous prédispose le plus le contact avec le monde

spirituel et le réateur .Il n’y a pas de formule ! ni de rituels pour valorise la pri&re .

onviction sinc&re et c7arita$le #ui parte du cCur produira un résultat.

O-SER*ATION



8;8




LIRE LE #ARA0RA#&E %% .

!. 4<elle est la meille<re Be<re po<r prier G

’importe #uelle 7eure d&s l’instant #ue nous le désirons ou nous le voulons . ependant nous

devrions prendre pour 7a$itude de prier le matin au lever et le soir au couc7er .

Le premier devoir de toute créature 7umaine! le premier acte #ui doit signaler pour elle le retour ) la

vie active de c7a#ue %our! c:est la pri&re.

%. 4<’est ?e <e sont les priFres ma?Binales G

e sont celles ) peine proférées par la $ouc7e mac7inalement ! découlant sans aucune participation de

pensées ou de sentiments .

Bu:importe au Seigneur les p7rases #ue vous relie les unes au- autres mac7inalement! parce #ue vous

en ave l:7a$itude! #ue c:est un devoir #ue vous remplisse! et #ue! comme tout devoir! il vous p&se.

'. Comment ;oivent tre nos priFres G

Sin?Fres ' partant du cCur ! de fa,on ) e-primer fid&lement ce #u’il y a dans l’intime .

Simples ' sans floraison ou immensité de propos.

&<mles ' e-primant notre reconnaissante pour tous les $ienfaits re,us et pour notre fai$lesse devant

*ieu

#roJon;es' e-primant intégralement notre pensée .

La pri&re étant une conversation franc7e ! sinc&re avec le créateur doit refléter ce #ui se passe en notre

intime! c’est ) dire si nous voulons remercier !remercions Q louanger !louangeons Q demander!

demandons . (amais nous ne devons le faire par simple o$ligation .

). #o<r<oi ea<?o<p ne sont6ils pas atten;<s ;ans le<r solli?itation = a< point ;e

?on?l<re <e ?ela ne va<t pas la peine ;e prier G

8;;



9arce #ue $eaucoup utilisent la pri&re comme satisfaction uni#ue de leurs intér"ts matériels . 2ais la

9rovidence #ui est sage et prévoyante les désanime ! leur montrant #u’ils s’induisent en erreur ! les

avertissant #u’il est nécessaire et possi$le de c7anger leur mani&re d’agir et de penser ! suffisant #u’ils

le veuillent .

Dotre pri&re doit renfermer la demande des grRces dont vous ave $esoin! mais un $esoin réel. Inutile

donc de demander au Seigneur d:a$réger vos épreuves! de vous donner les %oies et la ric7esse Q

demande@lui de vous accorder les $iens plus précieu- de la patience! de la résignation et de la foi.

,. En Jin ;e ?ompte <’est ?e <i est ?orre?t ;e ;eman;er lors<e no<s prions G

Dous deve demande les $iens les plus précieu- comme vous aide pour la éforme intérieure !

l’7umilité ! la patience! la résignation ! la foi etc...enfin tout ce #ui peut vous proportionner une

évolution spirituelle .

Dous ave l’intelligence et la raison #ui dirige vos pas . +tilise les pour décider du %uste c7emin celui#ui est correct de demander et de suivre . *ieu et les esprits sont tou%ours l) ou vont vos $onnes

intentions .

1. 4<elles a<tres priFres eKistent6ils en ;eBors ;e ?elles <e no<s ?onnaissons G

Le travail productif et %oyeu- Ql’accomplissement des devoirs Qla c7arité #ue nous faisons Q la

reconnaissance pour les succ&s o$tenus ! la posture de la patience! la résignation ! la foi devant les

revers etc

‘Soye $énit ! mon *ieu ...9ardonne moi ! parce #ue %’ai p"c7é ... Qdonne moi la force nécessaire

pour ne pas faillir de nouveau et le courage pour la réparation de ma faute ... 2erci ! mon *ieu pour

cette opportunité 2erci mon *ieu ! pour m’avoir li$éré de ce danger ... ’ sont des formes de

pri&re ! #ui valent mieu- #ue de longues pri&res .

Le sentiment ! le remerciement grand et profond ! la pensée sinc&re sont de grandes valeurs aussi !

c’est ) dire la posture mentale d’aimer son proc7ain et d’apprendre ) savoir pardonner .

2. Les priFres pr:par:es = apprises= ont6elles pl<s ;e vale<rs <e les a<tres G

e n’est pas la forme #ui valorise la pri&re .5outes sont valides d&s #u’elles sont sinc&res et partent ducCur ! et d&s #u’elles ne sont pas dites mac7inalement .

Les pri&res préparées ! apprises ont un inconvénient Qs’accommoder au raisonnement ! nous induisant )

faire #uel#ue c7ose #ue nous ne sommes pas en train de penser ! au moment ou nous les proférons !

diminuant ainsi leurs efficacités .

3. Le s<??Fs ;e notre priFre a6t6il <el<e ?Bose voir ave? le lie< ;ans le<el no<sproJ:rons et la post<re pB>si<e position ;es mains =;e la tte Htre geno< = ;eo<t =allong: et?$" G

8;<



on ! cela n’a rien ) voir car ce #ui prévaut c’est l’intention et la pensée #ui donneront le support et la

motivation de la pri&re . eci ne nous emp"c7e donc pas #ue nous devons c7oisir le meilleur local !

7eure et posture #ui favorisent le recueillement et notre liaison avec le créateur .

Les formes et postures e-térieures ! dites par certains comme ayant des conditions pour la valeur et la

validité de la pri&re ne sont #ue c7im&res . e #ui importe est la pureté! le sentiment de sincérité!

l’amour vrai et vérita$le .9ri&re #ui part du cCur pour le $ien des autres ! les soulagements des

douleurs d’autrui ! la réussite de la réforme Intérieure etc

AIME7 *OUS LES UNS LES AUTRES .

8;=




A9I5E TTDII

@







2ani&re de prier.

//. Le premier devoir de toute créature 7umaine! le premier acte #ui doit signaler pour elle le

retour ) la vie active de c7a#ue %our! c:est la pri&re. Dous prie pres#ue tous! mais com$ien

peu savent prier Bu:importe au Seigneur les p7rases #ue vous relie les unes au- autres

mac7inalement! parce #ue vous en ave l:7a$itude! #ue c:est un devoir #ue vous remplisse! et

#ue! comme tout devoir! il vous p&se.

La pri&re du c7rétien! du "pirite de #uel#ue culte #ue ce soit! doit "tre faite d&s #ue l:Esprit arepris le %oug de la c7air Q elle doit s:élever au- pieds de la ma%esté divine avec 7umilité! avec

profondeur! dans un élan de reconnaissance pour tous les $ienfaits accordés %us#u:) ce %our '

pour la nuit écoulée et pendant la#uelle il vous a été permis! #uoi#ue ) votre insu! de retourner

pr&s de vos amis! de vos guides! pour puiser dans leur contact plus de force et de

persévérance. Elle doit s:élever 7um$le au- pieds du Seigneur! pour lui recommander votre

fai$lesse! lui demander son appui! son indulgence! sa miséricorde. Elle doit "tre profonde! car

c:est votre Rme #ui doit s:élever vers le réateur! #ui doit se transfigurer comme (ésus au

57a$or! et parvenir $lanc7e et rayonnante d:espoir et d:amour.

Dotre pri&re doit renfermer la demande des grRces dont vous ave $esoin! mais un $esoin réel.

Inutile donc de demander au Seigneur d:a$réger vos épreuves! de vous donner les %oies et laric7esse Q demande@lui de vous accorder les $iens plus précieu- de la patience! de la

8;>



résignation et de la foi. e dites point! comme cela arrive ) $eaucoup d:entre vous ' Ye n:est

pas la peine de prier! puis#ue *ieu ne m:e-auce pas.W Bue demande@vous ) *ieu! la plupart

du temps Ave@vous souvent pensé ) lui demander votre amélioration morale ?7 non!

tr&s peu Q mais vous songe plutPt ) lui demander la réussite dans vos entreprises terrestres! et

vous vous "tes écriés ' Y*ieu ne s:occupe pas de nous Q s:il s:en occupait! il n:y aurait pas tant

d:in%ustices.W Insensés ingrats si vous descendie dans le fond de votre conscience! voustrouverie pres#ue tou%ours en vous@m"mes le point de départ des mau- dont vous vous

plaigne Q demande donc! avant toutes c7oses! votre amélioration! et vous verre #uel torrent

de grRces et de consolations se répandra sur vous. M7. D! n\ 4.N

Dous deve prier sans cesse! sans pour cela vous retirer dans votre oratoire ou vous %eter )

genou- dans les places pu$li#ues. La pri&re de la %ournée! c:est l:accomplissement de vos

devoirs! de vos devoirs sans e-ception! de #uel#ue nature #u:ils soient. :est@ce pas un acte

d:amour envers le Seigneur #ue d:assister vos fr&res dans un $esoin #uelcon#ue! moral ou

p7ysi#ue :est@ce pas faire un acte de reconnaissance #ue d:élever votre pensée vers lui

#uand un $on7eur vous arrive! #u:un accident est évité! #u:une contrariété m"me vous effleureseulement! si vous dites par la pensée ' "oye* béni, mon Père @ :est@ce pas un acte de

contrition #ue de vous 7umilier devant le %uge supr"me #uand vous sente #ue vous ave

failli! ne fUt@ce #ue par une pensée fugitive! et de lui dire ' Pardonne*&moi, mon ieu, car j'ai

péc#é 1par orgueil, par égo>sme ou par manque de c#aritéB ; donne*&moi la force de ne plus

faillir et le courage de réparer 0

eci est indépendant des pri&res réguli&res du matin et du soir! et des %ours consacrés Q mais!

comme vous le voye! la pri&re peut "tre de tous les instants! sans apporter aucune

interruption ) vos travau- Q ainsi dite! elle les sanctifie! au contraire. Et croye $ien #u:une

seule de ces pensées partant du coeur est plus écoutée de votre 9&re céleste #ue les longues

pri&res dites par 7a$itude! souvent sans cause déterminante! et au-#uelles l'#eure convenue

vous rappelle mac#inalement. MD. 2??*. Hordeau-! 1=;/.N

9IEE. O

I. otre 9&re! #ui "tes au- cieu-! #ue votre nom soit sanctifié

II. Bue votre r&gne arrive

Seigneur! vous ave donné au- 7ommes des lois pleines de sagesse etIII. Bue votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel

ID. *onne@nous notre pain de c7a#ue %our.

D. emette@nous nos dettes comme nous les remettons ) ceu- #ui

DI. e nous a$andonne point ) la tentation! mais délivre@nous du mal3.

DII. Ainsi soit@il.

8<0



#RIERE

I. Notre #Fre= <i tes a<K ?ie<K= <e votre nom soit san?tiJi: b

ous croyons en vous! Seigneur! parce #ue tout rév&le votre puissance et votre $onté.

L:7armonie de l:univers témoigne d:une sagesse! d:une prudence et d:une prévoyance #ui

surpassent toutes les facultés 7umaines Q le nom d:un "tre souverainement grand et sage est

inscrit dans toutes les oeuvres de la création! depuis le $rin d:7er$e et le plus petit insecte

%us#u:au- astres #ui se meuvent dans l:espace Q partout nous voyons la preuve d:une sollicitude

paternelle Q c:est pour#uoi aveugle est celui #ui ne vous reconnat pas dans vos oeuvres!

orgueilleu- celui #ui ne vous glorifie pas! et ingrat celui #ui ne vous rend pas des actions de

grRce.

II. 4<e votre rFgne arrive bSeigneur! vous ave donné au- 7ommes des lois pleines de sagesse et #ui feraient leur

$on7eur s:ils les o$servaient. Avec ces lois! ils feraient régner entre eu- la pai- et la %ustice Q

ils s:entraideraient mutuellement! au lieu de se nuire comme ils le font Q le fort soutiendrait le

fai$le au lieu de l:écraser Q ils éviteraient les mau- #u:engendrent les a$us et les e-c&s de tous

genres. 5outes les mis&res d:ici@$as viennent de la violation de vos lois! car il n:est pas une

seule infraction #ui n:ait ses consé#uences fatales.

Dous ave donné ) la $rute l:instinct #ui lui trace la limite du nécessaire! et elle s:y conforme

mac7inalement Q mais ) l:7omme! outre cet instinct! vous ave donné l:intelligence et la

raison Q vous lui ave aussi donné la li$erté d:o$server ou d:enfreindre celles de vos lois #ui leconcernent personnellement! c:est@)@dire de c7oisir entre le $ien et le mal! afin #u:il ait le

mérite et la responsa$ilité de ses actions.

ul ne peut préte-ter ignorance de vos lois! car! dans votre prévoyance paternelle! vous ave

voulu #u:elles fussent gravées dans la conscience de c7acun! sans distinction de culte ni de

nations Q ceu- #ui les violent! c:est #u:ils vous méconnaissent.

+n %our viendra o! selon votre promesse! tous les prati#ueront Q alors l:incrédulité aura

disparu Q tous vous reconnatront pour le souverain 2atre de toutes c7oses! et le r&gne de vos

lois sera votre r&gne sur la terre.

8<1



*aigne! Seigneur! 7Rter son av&nement! en donnant au- 7ommes la lumi&re nécessaire pour

les conduire sur le c7emin de la vérité.

III. 4<e votre volont: soit Jaite s<r la terre ?omme a< ?iel bSi la soumission est un devoir du fils ) l:égard du p&re! de l:inférieur envers son supérieur!com$ien ne doit pas "tre plus grande celle de la créature ) l:égard de son réateur Faire votre

volonté! Seigneur! c:est o$server vos lois et se soumettre sans murmure ) vos décrets divins Q

l:7omme s:y soumettra #uand il comprendra #ue vous "tes la source de toute sagesse! et #ue

sans vous il ne peut rien Q alors il fera votre volonté sue la terre comme les élus dans le ciel.

I*. DonneQ6no<s notre pain ;e ?Ba<e o<r.

*onne@nous la nourriture pour l:entretien des forces du corps Q donne@nous aussi la nourriture

spirituelle pour le développement de notre Esprit.

La $rute trouve sa pRture! mais l:7omme la doit ) sa propre activité et au- ressources de son

intelligence! parce #ue vous l:ave créé li$re.

Dous lui ave dit ' Y5u tireras ta nourriture de la terre ) la sueur de ton front QW par l)! vous lui ave fait

une o$ligation du travail! afin #u:il e-er,Rt son intelligence par la rec7erc7e des moyens de pourvoir )

ses $esoins et ) son $ien@"tre! les uns par le travail matériel! les autres par le travail intellectuel Q sans

le travail! il resterait stationnaire et ne pourrait aspirer ) la félicité des Esprits supérieurs.

Dous seconde l:7omme de $onne volonté #ui se confie ) vous pour le nécessaire! mais non celui #ui

se complat dans l:oisiveté et voudrait tout o$tenir sans peine! ni celui #ui c7erc7e le superflu. M7.

TTD.N

om$ien en est@il #ui succom$ent par leur propre faute! par leur incurie! leur imprévoyance ou leur

am$ition! et pour n:avoir pas voulu se contenter de ce #ue vous leur avie donné eu-@l) sont les

artisans de leur propre infortune et n:ont pas le droit de se plaindre! car ils sont punis par o ils ont

péc7é. 2ais ceu-@l) m"mes! vous ne les a$andonne pas! parce #ue vous "tes infiniment

miséricordieu- Q vous leur tende une main secoura$le d&s #ue! comme l:enfant prodigue! ils

reviennent sinc&rement ) vous. M7. D! n] 4.N

Avant de nous plaindre de notre sort! demandons@nous s:il n:est pas notre ouvrage Q ) c7a#ue mal7eur

#ui nous arrive! demandons@nous s:il n:eUt pas dépendu de nous de l:éviter Q mais disons aussi #ue *ieu

nous a donné l:intelligence pour nous tirer du $our$ier! et #u:il dépend de nous d:en faire usage.

9uis#ue la loi du travail est la condition de l:7omme sur la terre! donne@nous le courage et la force de

l:accomplir Q donne@nous aussi la prudence! la prévoyance et la modération! afin de n:en pas perdre le

fruit.

*onne@nous donc! Seigneur! notre pain de c7a#ue %our! c:est@)@dire les moyens d:ac#uérir! par le

travail! les c7oses nécessaires ) la vie! car nul n:a droit de réclamer le superflu.

Si le travail nous est impossi$le! nous nous confions en votre divine providence.

S:il entre dans vos desseins de nous éprouver par les plus dures privations! malgré nos efforts! nous les

acceptons comme une %uste e-piation des fautes #ue nous avons pu commettre dans cette vie ou dans

une vie précédente! car vous "tes %uste Q nous savons #u:il n:y a point de peines imméritées! et #ue vous

ne c7Rtie %amais sans cause.

8</



9réserve@nous! P mon *ieu! de concevoir de l:envie contre ceu- #ui poss&dent ce #ue nous n:avons

pas! ni m"me contre ceu- #ui ont le superflu! alors #ue nous man#uons du nécessaire. 9ardonne@leur

s:ils ou$lient la loi de c7arité et d:amour du proc7ain #ue vous leur ave enseignée. M7. TDI! n] =.N

Ecarte aussi de notre esprit la pensée de nier votre %ustice! en voyant la prospérité du méc7ant et le

mal7eur #ui acca$le parfois l:7omme de $ien. ous savons maintenant! grRce au- nouvelles lumi&res

#u:il vous a plu de nous donner! #ue votre %ustice re,oit tou%ours son accomplissement et ne fait défaut

) personne Q #ue la prospérité matérielle du méc7ant est ép7ém&re comme son e-istence corporelle! et

#u:elle aura de terri$les retours! tandis #ue la %oie réservée ) celui #ui souffre avec résignation sera

éternelle. M7. D! n] <! >! 1/! 1=.N

*. RemetteQ6no<s nos ;ettes ?omme no<s les remettons ?e<K <ino<s ;oivent. 6 #ar;onneQ6no<s nos oJJenses= ?omme no<s

par;onnons ?e<K <i no<s ont oJJens:s.

7acune de nos infractions ) vos lois! Seigneur! est une offense envers vous! et une dette

contractée #u:il nous faudra tPt ou tard ac#uitter. ous en sollicitons la remise de votre infinie

miséricorde! sous la promesse de faire nos efforts pour n:en pas contracter de nouvelles.

Dous nous ave fait une loi e-presse de la c7arité Q mais la c7arité ne consiste pas seulement )

assister son sem$la$le dans le $esoin Q elle est aussi dans l:ou$li et le pardon des offenses. *e

#uel droit réclamerions@nous votre indulgence! si nous en man#uons nous@m"mes ) l:égard de

ceu- dont nous avons ) nous plaindre

*onne@nous! P mon *ieu! la force d:étouffer dans notre Rme tout ressentiment! toute 7aine et

toute rancune Q faites #ue la mort ne nous surprenne pas avec un désir de vengeance dans le

coeur. S:il vous plat de nous retirer au%ourd:7ui m"me d:ici@$as! faites #ue nous puissions

nous présenter ) vous purs de toute animosité! ) l:e-emple du 7rist! dont les derni&res

paroles furent pour ses $ourreau-. M7. T.N

Les persécutions #ue nous font endurer les méc7ants font partie de nos épreuves terrestres Q

nous devons les accepter sans murmure! comme toutes les autres épreuves! et ne pas maudire

ceu- #ui! par leurs méc7ancetés! nous frayent le c7emin du $on7eur éternel! car vous nous

ave dit! par la $ouc7e de (ésus ' YHien7eureu- ceu- #ui souffrent pour la %ustice W Hénissons

donc la main #ui nous frappe et nous 7umilie! car les meurtrissures du corps fortifient notreRme! et nous serons relevés de notre 7umilité. M7. TII! n] 4.N

Héni soit votre nom! Seigneur! de nous avoir appris #ue notre sort n:est point irrévoca$lement

fi-é apr&s la mort Q #ue nous trouverons dans d:autres e-istences les moyens de rac7eter et de

réparer nos fautes passées! d:accomplir dans une nouvelle vie ce #ue nous ne pouvons faire en

celle@ci pour notre avancement. M7. ID Q c7. D! n] 8.N

9ar l) s:e-pli#uent enfin toutes les anomalies apparentes de la vie Q c:est la lumi&re %etée sur

notre passé et notre avenir! le signe éclatant de votre souveraine %ustice et de votre $onté

infinie.

8<3



*I. Ne no<s aan;onneQ point la tentation= mais ;:livreQ6no<s

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