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Les dossiers soumis à la Division du Partenariat avec les ONG (SPC/DPO) doivent respecter le présent format   ; dans le cas contraire, le projet sera déclaré inéligible.

Merci de transmettre :

- la Note d’Initiative ONG (NIONG) pour un projet de terrain en 1 exemplaire papier incluant les annexes (pièces réunies et imprimées recto-verso en un seul document relié et signé) et en formats Word et Excel (pour les tableaux financiers) sur un support électronique (clé USB, CD).

- le dossier administratif en 1 exemplaire papier (pièces réunies et imprimées recto-verso en un seul document relié) et en format PDF sur le même support électronique que celui de la NIONG. Il convient d’envoyer un dossier complet par an et par OSC. Toute modification en cours d’année (du CA, du bureau, des statuts ou des dirigeants) doit être signalée à SPC/DPO par courrier. SPC/DPO sera également tenu de demander de nouvelles pièces de ce dossier administratif au moment de la contractualisation.

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Note d’Initiative ONG - NIONG

Projet Intérêt Général :Education Au Développement (EAD)

Titre du projet : Avec le Festival des Solidarités, ensemble pour les objectifs mondiauxNom de l’OSC : Centre de Recherche et d’information pour le DéveloppementCoordonnées de la personne référente :Jean-Marc Delaunay, Coordinateur du projet,jean-marc@festivaldessolidarites.org01 44 72 89 65

Date de rédaction du présent dossier : septembre octobre 2018

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Liste des documents à intégrer dans la NIONG

Lettre datée adressée à l’AFD annonçant le dépôt de la demande de subvention, précisant l'objet de la requête et le montant sollicité, signée par une personne habilitée (Président ou Directeur)

NIONG – 1 exemplaire papier recto-verso relié

Page d’en-tête avec titre du projet, nom de l’OSC, coordonnées de la personne référente et date de rédaction du présent dossier ;

Description du projet (25 pages maximum - veuillez penser à aérer les parties) ;

Annexes :

Annexe 1 : Cadre logiqueAnnexe 2 : Budget prévisionnel détaillé en format Excel (onglets « dépenses », « ressources »,

« valorisation », « répartition par pays »)Annexe 3 : Fiche de renseignements relative au demandeurAnnexe 4 : Liste du ou des partenaire(s) bénéficiaire(s) de rétrocessions1 (>5 000 EUR)Annexe 5 : Fiche(s) de renseignements relative au(x) partenaire(s) Annexe 6 : Synthèse de la dernière évaluation réalisée (s’il s’agit d’une phase 2 ou plus) et commentaires

de l’OSC sur les principales conclusions et recommandations de cette évaluation (2/3 pages). A défaut d’évaluation, un bilan qualitatif et quantitatif de la phase précédente sera demandé (1 à 2 pages)

Annexe 7 : ChronogrammeAnnexe 8 : Autre(s) document(s) jugé(s) pertinent(s) par l’OSC (cartes, études, schémas, compléments

de dossier technique, etc.)

1

Un partenaire à qui une partie de la subvention est reversée.

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Dossier administratif – 1 exemplaire papier recto-verso relié

Copie des statuts en vigueur datée, signée et certifiée « conforme à l’original » par le président ou le directeur de l’OSC ou toute autre personne habilitée ;

Copie de la déclaration d’enregistrement en préfecture et copie de la publication au Journal Officiel ; Liste des membres du CA, du bureau et des principaux dirigeants et leurs coordonnées sur laquelle figure

la date des dernières élections datée et signée par le président ou le directeur de l’OSC ; Organigramme daté ; Rapports moraux du président et rapports d’activités des trois dernières années (sauf s’ils ont déjà été

fournis à SPC/DPO dans le cadre d’une demande précédente, auquel cas l’OSC ne transmettra que le(s) dernier(s) rapport(s) non encore communiqué(s) à SPC/DPO) ; 

Dernier compte-rendu d’Assemblée générale (ou au minimum l’ordre du jour de la dernière Assemblée générale et les principales résolutions, ainsi que toute pièce démontrant les activités engagées et réalisées et la vie associative avérée) ;

Bilan et compte d’exploitation, des trois derniers exercices, faisant ressortir l’origine publique ou privée des ressources financières. Ces informations devront être ensuite actualisées chaque année sauf si elles ont déjà été fournis à SPC/DPO dans le cadre d’une demande précédente, auquel cas l’OSC ne transmettra que le(s) dernier(s) document(s) comptable(s) d’exploitation non encore transmis à SPC/DPO :

- documents comptables (pour les OSC ayant moins de 153 000 € de financements publics) ;- documents comptables certifiés ou audités (pour les OSC ayant plus de 153 000 € de

financements publics)².2

Budget prévisionnel pour l’exercice en cours et faisant apparaître le montant des aides publiques envisagées ;

Liste des cofinanceurs privés participant à plus de 15% du dernier budget annuel validé de l’OSC et/ou du projet et fournir la composition de leur CA respectif ;

Document stratégique de l’OSC si elle en possède un (ce document est en revanche exigé en cas de dépôt d’une convention programme) ;

Note explicative signée par l’OSC sur les points suivants (cf. : modèle proposé dans le guide méthodologique) :

- Bonnes pratiques de gouvernance et de transparence de l’OSC dans les processus de décision ;- Existence de règles de déontologie ; - Existence de règles de contrôle interne et de reporting ;- Existence de procédures d’achat et de passation de marchés.

2 Si l’OSC accuse des résultats nets négatifs, ou si elle présente un niveau de fonds propres négatifs, au cours des trois derniers exercices, des éléments d’explication sont attendus de la part de l’OSC, ainsi que la stratégie de redressement prévue le cas échéant. Dans ce cas, ces éléments devront être transmis en annexe au dossier sous la forme d’une note écrite signée par le dirigeant ou le représentant de l’OSC.

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TABLE DES MATIERES

A. NOTE DE TRANSPARENCE (2 À 3 PAGES) 5

B. SIGLES ET ACRONYMES 8

C. DESCRIPTION DU PROJET 8

1. LOCALISATION DU PROJET 8

2. CALENDRIER DU PROJET 8

3. OBJET DU PROJET (1-2 PAGE(S)), DIAGNOSTIC ET PRINCIPAUX ENJEUX (2 PAGES) 8

4. CONTENU DU PROJET (8 PAGES - CETTE PARTIE DOIT ETRE PARTICULIÈREMENT DETAILLEE) 9

5. HISTORIQUE DU PROJET ET PARTENAIRES IMPLIQUES (3 PAGES) 10

6. COHERENCE EXTERNE DU PROJET (1 PAGE) 11

7. PRISE EN COMPTE DU GENRE ET DES AUTRES APPROCHES TRANSVERSALES DANS LE PROJET 12

8. MODALITES DE SUIVI ET D’EVALUATION (1 A 2 PAGES) 12

9. RESSOURCES HUMAINES ET MOYENS TECHNIQUES PREVUS PAR LE PROJET (1 PAGE) 14

10. IMPACTS ATTENDUS DU PROJET (1 A 2 PAGES) 14

11. RISQUES ET PERENNITE DU PROJET (1-2 PAGE(S))15

12. COMMENTAIRES RELATIFS AU BUDGET PREVISIONNEL (1 PAGE) 15

ANNEXE 1 : CADRE LOGIQUE 17

ANNEXE 2 : BUDGET PRÉVISIONNEL DÉTAILLÉ EN FORMAT EXCEL (À TÉLÉCHARGER EN FORMAT EXCEL) 18

ANNEXE 3 : FICHE DE RENSEIGNEMENTS RELATIVE AU DEMANDEUR 19

ANNEXE 4 : LISTE DES PARTENAIRES OU PARTIES-PRENANTES BENEFICIAIRES DE RETROCESSIONS 23

ANNEXE 5 : FICHE(S) DE RENSEIGNEMENTS RELATIVE(S) AU(X) PARTENAIRE(S) 24

ANNEXE 6 : SYNTHÈSE 25

ANNEXE 7 : CHRONOGRAMME 26

ANNEXE 8 : AUTRE(S) DOCUMENT(S) JUGÉ(S) PERTINENT(S) PAR L’OSC (CARTES, ÉTUDES, SCHÉMAS, COMPLÉMENTS DE DOSSIER TECHNIQUE, ETC.) 26

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NOTE DE TRANSPARENCE (2 à 3 PAGES)

Note de transparence3

Nom de l’OSC CRID Centre de Recherche et d’Information pour le Développement

Site internet  www.crid.asso.fr www.festivaldessolidarites.org

Nom du projet – Libellé court : Festisol!

Nom du projet – Libellé long :A travers le Festival des Solidarités, fédérer les acteurs des solidarités en France et dans le monde, pour sensibiliser et mobiliser les citoyens de tous âges afin de permettre la réalisation des objectifs mondiaux (ODD).

Lieu d'intervention France principalement + Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Togo, Guinée…

Type de projet  Projet Intérêt Général / Education Au Développement

Thématique(s)  Solidarité internationale, Droits humains, Citoyenneté, Vivre ensemble, Transitions, Migrations, Justice Climatique

Principaux partenaires du projet Les 34 membres du Comité de Pilotage du Festival des Solidarités : Acat, Action Aid, Aide et Action, Amnesty International, CCFD-TS, CFSI, Coordination Sud, CRID, Cités Unies France, Collectif Ethique sur Etiquette, E-Graine, Etudiants et Développement, Fédération Artisans du monde, France Volontaires, F.S.U, Oxfam, Plateforme des ONG pour la Palestine, Réseau Sens, Ritimo, Scouts et Guides de France, Secours catholique, Secours islamique France, Solidarité Laïque- 121 coordinations régionales Festisol (également membres du comité de pilotage) : BFC International, CASI Bretagne, Centraider, CROSI Occitanie, Festisol IDF, Gescod, Horizons Solidaires, Lianes Coopération, Maison des citoyens du monde, RADSI Nouvelle aquitaine, Resacoop, Territoires Solidaires ; - Les Ministères des Affaires Etrangères et de l’Education Nationale, 9 conseils régionaux, une dizaine de conseils départementaux, de nombreuses communes.- 19 partenaires nationaux : Alternatiba, ATD Quart Monde, Attac, la Cimade, Collectif pour une Transition Citoyenne, CNCRES, F3E, Fair[e] un monde équitable, Finansol, Educasol, Enercoop, Forim, Ingénieurs Sans Frontières, La Ligue des Droits de l’Homme, La Nef, Max Havelaar, Refedd, Starting-Block- environ 2600 structures locales impliquées dans l’organisations d’animations en France et à l’étranger- Les actions de sensibilisation à l’étranger seront menées notamment en partenariat avec : L’Institut Français, le Forum International des Plateformes, le réseau Terrafrik, le Resas, Platforma, les membres de la

3

Cette note de transparence sera validée par les OSC lors de la signature de la convention, et mise en ligne sur le site internet de l’AFD (www.afd.fr) et le site du gouvernement français (http://www.transparence-aide.gouv.fr) (2 à 3 pages maximum).

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Global Education Week…

Résumé du projet :Ce projet se fixe comme finalité de contribuer à donner à toutes et à tous l’envie et les moyens d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. La mise en œuvre de ce projet se traduit par l’organisation commune d’événements en France et dans le monde, en particulier lors du Festival des Solidarités, et par l’analyse et la valorisation des effets des dynamiques collectives solidaires.

Objectif global : Sensibiliser les citoyens et les organisations à l’importance de l’action solidaire à toutes les échelles en faveur depour l'atteinte des Objectifs MondiauxDD, et faire la démonstration des effets positifs de la mobilisation citoyenne et de la coopération entre acteurs.

Indicateur(s) d’impact du projet : Le nombre et le type de personnes sensibiliséestouchées, et la qualité de cette la sensibilisation en termes de compréhension du mondees enjeux et d’envie de s’engager, et le renforcement des acteurs de solidarités en termes de compétences et de bénévoles mobilisés.

Objectif(s) spécifique(s) : Objectif spécifique 1 : Préparer collectivement le Festival des Solidarités en mettant en commun les visions et les savoir-faire de tous les acteursObjectif spécifique 2 : Sensibiliser pédagogiquement les publics aux dimensions internationale et locale de la solidarité et à l’importance de l’action citoyenne Objectif spécifique 3 : Analyser et valoriser les effets de nos actions collectives, pour apprendre ensemble de l’expérienceObjectif spécifique 4 : Développer les partenariats à tous les niveaux territoriaux pour renforcer la portée du projet

Résultats attendus par objectif spécifique :

Note   : sauf mention contraire, les cibles chiffrées sont exprimées par année

OBJECTIF SPECIFIQUE 1   : Préparer collectivement le Festival des Solidarités en mettant en commun les

visions et les savoir-faire de tous les acteurs

Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   : Nombre de structures et de personnes mobilisées dans le cadre

du projet (en France et hors de France), nombre de personnes formées, satisfaction des acteurs vis-à-vis du

processus collectif et de l’accompagnement proposéreçu

Résultat 1   : Les acteurs du projet ont défini une stratégie globale et une stratégie par territoire

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : chaque territoire définit chaque

année sa stratégie d’action en cohérence avec la stratégie globale

Principales activités prévues : Constitution d’un comité international Festisol rassemblant les coordinateurs des activités de chaque pays. Réunions au niveau national, régional, local, pour définir ensemble nos messages et nos effets attendus sur les publics et les acteurs (en s’appuyant sur les données des précédentes éditions, dont la cartographie des acteurs et des pratiques et le bilan des effets). Partage des stratégies via une plateforme en ligne (Wiki). Echanges avec les partenaires

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pour améliorer les stratégies. L’équipe nationale et les Coras s’assurent de la cohérence des différentes stratégies.Réunions de groupes thématiques (groupe « communication » et groupe « apprendre ensemble de l’expérience »).Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : Constitution d’un comité international Festisol, 2

réunions du comité international par an (dont une physique). 3 réunions de comité de pilotage (copil) national

par an, 1 réunion par an au minimum pour chaque copil régional et local.

Résultat 2   : Les acteurs du projet bénéficient d’un accompagnement adapté à la mise en œuvre d’animations

favorisant l’expression et l’action citoyenne

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 2600 structures mobilisées

dans le projet, 500 personnes formées au minimum, 80% de satisfaction des participants acteurs vis-à-vis de

l’accompagnement reçuaux formations

Principales activités prévues : Co-construire avec les coordinations régionales des stratégies d’accompagnement des acteurs afin que leurs animations encouragent l’expression et l’action citoyenne en lien avec des objectifs mondiaux (ODD). Echanges avec les partenaires pour enrichir ces stratégies. Organisation de formations sur chaque territoire, dont une majorité de formations à l’animation, en s’appuyant sur des outils adaptés. Construction par le comité international d’éléments d’accompagnement des acteurs de chaque pays. Partage des contacts d’acteurs de France et des autres pays.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 20 formations proposées chaque année car

les coordinations régionalesau niveau régional, 20 par les collectifs locauxau niveau local, 3 par la coordination

nationaleau niveau national. Un kit d’accompagnement international produit.

Résultat 3   : Les acteurs du Festival des Solidarités innovent par la co-construction d’animations avec de

nouveaux acteurs

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 50% des collectifs locaux co-

construisent au moins un événement avec de nouveaux acteurs

Principales activités prévues : Co-construction d’événements avec les acteurs concernés par les sujets abordés (par exemple, une association de défense des droits des femmes si le sujet abordé est l’égalité F/H). Choix par le comité d’octroi Coup de pouce d’initiatives innovantes à soutenir en vue de la capitalisation et diffusion d’expérience. Echanges avec les partenaires (notamment Educasol et ALIMENTERRE) pour soutenir et valoriser ces innovations.

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Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 10 initiatives innovantes locales soutenues par an.

OBJECTIF SPECIFIQUE 2   : Sensibiliser pédagogiquement les publics aux dimensions internationale et

locale de la solidarité et à l’importance de l’action citoyenne

Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   :  nombre et type de personnes sensibilisées, nombre de

personnes atteintes par la campagne digitale, qualité de cette sensibilisation en termes de compréhension du

monde et d’envie de s’engager

Résultat 1   : Des messages positifs et ouverts sur la solidarité sont diffusés du national au local

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 100 000 supports papier

diffusés, plus de 2 000 000 affichages web, au moins 1000 retombées presse, au moins 75% des collectifs

relaient le communiqué de presse national

Principales activités prévues : Produire et diffuser des supports de communication imprimés et numériques à destination des publics (supports adaptés à chaque pays, avec une base commune). Animer le site internet du Festisol et les réseaux sociaux. Créer des supports adaptés à la communication numérique des, et mettre en place des outils numériques adaptés aux activités hors de France (pages dédiées sur le Site Festisol, visuels réseaux sociaux et sur Facebook). Solliciter les médias pour qu’ils relaient Permettre le relais par les médias de nos messages.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : nombre de posts sur les réseaux sociaux, nombre de

journalistes contactés et relancés

Résultat 2   : Des publics larges et diversifiés sont sensibilisés grâce à des méthodes actives et participatives

favorisant l’expression citoyenne.

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 300 000 personnes sensibilisées dont

au moins 430% de jeunes de 15 à 35 ans. Au moins 6075% des participants interrogés déclarent avoir perçu le

lien entre les dimensions internationale et locale de la solidarité

Principales activités prévues : Mise en œuvre d’animations participatives et conviviales sur tout le territoire. Animation d’un dispositif d’accompagnement pédagogique et d’appui financier pour les actions locales en France (dispositif Coup de Pouce). Organisation d’un comité d’octroi international pour soutenir les actions hors de France. Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 4 200 animations effectuées, dont au moins

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35% participatives (expression citoyenne, jeux, ateliers…,)

Résultat 3   : Les animations permettent le partage de pistes d’actions citoyennes en lien avec des objectifs

mondiaux

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 50% des collectifs font une

promotion claire de l’action citoyenne en lien avec les objectifs mondiaux (ODD), au moins 30% transmettent

des pistes d’actions identifiées lors des animations, au moins 7085% des participants interrogés déclarent

avoir été renforcés dans leur envie d’agir.

Principales activités prévues : Mise en débat des liens entre action citoyenne et objectifs mondiaux lors des animations. Notation et transmission des pistes d’actions citoyennes à la coordination nationale.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 60 pistes d’actions transmises à la

coordination nationale.

OBJECTIF SPECIFIQUE 3   : Analyser et valoriser les effets de nos actions collectives, pour apprendre

ensemble de l’expérience et améliorer les pratiques de chacun

Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   : Nombre d’outils pédagogiques, de fiches pratiques et de récits

illustrés produits, nombre de temps de valorisation des effets et impacts

Résultat 1   : Des données sur les effets du Festisol sont collectées et analysées

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 150 bilans d’acteurs reçus,

au moins 40 collectifs participent à l’observation des effets sur les publics, production d’un bilan national des

effets

Principales activités prévues : Observation par les acteurs locaux des effets sur les publics, sur les acteurs et sur les territoires. Compilation de ces données au niveau national. Accompagnement des acteurs pour la collecte et la transmission. Transmission des bilans de chaque coordination Festisol hors de France, selon un format défini collectivement par le copil international.Les acteurs locaux et régionaux et les membres du copil volontaires analysent les effets collectés notamment via un groupe de travail « apprendre ensemble de l’expérience », constitué de membres du Copil et de référents équipe.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 5 temps de formation à l’observation des effets par

an, un tutoriel en ligne réalisé, au moins 5 temps d’analyse organisés par an

Résultat 2   : Les pratiques du Festisol sont capitalisées et formalisées

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Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 2 à 4 outils pédagogiques, 2 à 4

fiches pratiques, et 5 à 10 récits illustrés produits par an, ainsi qu’une cartographie des acteurs et des

pratiques

Principales activités prévues : Les acteurs, notamment ceux soutenus par le dispositif « coup de pouce innovation » capitalisent leurs pratiques sous forme de fiches outils, de fiches pratiques et de récits illustrés.Les membres du groupe de travail « apprendre ensemble de l’expérience » orientent et conseillent les acteurs dans leurs actions de capitalisation.L’équipe nationale produit une cartographie annuelle des acteurs et des actions du Festival des Solidarités (éventuellement élargie aux acteurs d’autres festivals d’ECSI comme en 2018)Certains acteurs Festisol hors de France, choisis par le copil international et soutenus financièrement pour cela, capitalisent leurs pratiques sous forme de fiches outils, de fiches pratiques et de récits illustrés.Le copil international analyse les bilans de chaque pays et les documents de capitalisation produits.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 10 acteurs accompagnés par an, au moins 35 temps

d’échange par an sur lade capitalisation organisésavec les membres du groupe de travail « apprendre ensemble de l’expérience »

Résultat 3   : Les pratiques et effets du Festisol sont diffusés et mis en débat

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : nombre de visites sur la partie outils

et ressources, nombre de participants aux temps de diffusion

Principales activités prévues : Publier outils, fiches pratiques et fiches de capitalisation, produits par les acteurs en France et dans d’autres pays.Prévoir des temps de diffusion des pratiques et de mise en débat des effets lors des rencontres régionales et nationales, avec des acteurs de France et d’autres pays.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 10 temps de diffusion et de mise en débat

OBJECTIF SPECIFIQUE 4   : Développer et approfondir les partenariats à tous les niveaux territoriaux Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   : nombre de nouveaux partenaires nationaux et régionauxl par

type de partenariat (diffusion, mobilisation, ressource)

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Résultat 1   : Des temps de rencontre et d’échange attirent des nouveaux partenaires potentielspermettent le

développement des partenariats

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 2 nouveaux partenariats nouveaux ou

renforcésires potentiels en moyenne par rencontre nationale et régionale

Principales activités prévues : Adaptation des rencontres nationales et régionales pour favoriser l’accueil de

nouveaux partenaires et l’approfondissement des partenaariats actuels. Incitation des collectifs locaux à

organiser au moins une rencontre ouverte à de nouveaux acteurs et partenaires. Organisation chaque année d’un

temps ouvert à de nouveaux partenaires internationaux.

Prise de contact proactive avec de futurs partenaires potentiels, au niveau régional, national et international.

Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 10 temps de rencontre prévus par an au

niveau régional et national, au moins 30 temps au niveau local.

Résultat 2   : Des stratégies et outils de partenariat sont construits et diffusés par les différentes parties

prenantes

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 5 documents stratégiques de

partenariat (conventions ou autre document) diffusées par an, au moins 1 fiche pratique partenariat diffusée

par an

Principales activités prévues : Construire des stratégies concertées avec nos partenaires, les mettre en forme, les diffuser auprès des acteurs Festisol et veiller à leur diffusion par chaque partenaire au sein de son réseau.Co-construire une fiche pratique partenariat par an (au minimum) à destination des acteurs locauxIndicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 3 temps de co-construction des fiches pratiques

impliquant les acteurs régionaux et locaux.

Résultat 3   : Les nouveaux acteurs ou partenaires sont accompagnés pour trouver leur place dans le projet

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : nombre de nouveaux acteurs ou

partenaires, retours positif des nouveaux acteurs ou partenaires nationaux quant à leur accompagnement

Principales activités prévues : Production de kits de bienvenue pour les nouveaux acteurs ou partenaires au niveau local, régional et national. Production par le copil international d’un kit pour les nouveaux acteurs ou partenaires internationaux.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 4 kits créés sur l’ensemble du projet (1 kit

international, un kit national, un modèle de kit régional, un modèle de kit local)

Groupe(s) cible(s) A détailler et à chiffrer

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Durée totale du projet  3 an(s)

Coût total de l'opération 2 700 000 €  100 %

Participation de l’AFD  1 600 000 € 59 %

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SIGLES ET ACRONYMES

AIF : Amnesty International FranceASI : Association(s) de Solidarité InternationaleBOEN : Bulletin Officiel de l'Éducation NationaleCASI : Coordination des Associations de Solidarité InternationaleCCAS : Centre Communal d'Action SocialeCCFD : Comité Catholique contre la Faim et pour le DéveloppementCDD : Contrat à durée déterminéeCDP : Coup de PouceCFSI : Comité Français pour le Solidarité InternationaleCollectif ESE : Collectif Éthique sur l'ÉtiquetteCOPIL : Comité de pilotageCORAS : Coordination en Région pour l’Animation du festival des SolidaritésCRESS : Chambre Régionale de l’Économie Sociale et SolidaireCRID : Centre de Recherche et d’Information pour le DéveloppementCSUD : Coordination Solidarité Urgence Développement CUF : Cités Unies FranceDAREIC : Délégués Académiques aux Relations Européennes et InternationalesDPO : Division du Partenariat avec les ONGE&D : Étudiants et DéveloppementECSI : Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité InternationaleEPCI : Établissement Public de Coopération IntercommunaleESS : Économie Sociale et SolidaireFSM : Forum Social MondialGEW : Global Education WeekIDH : Indicateur de Développement HumainJORF : Journal Officiel de la République FrançaiseMEAE : Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères MDH : Maison des Droits de l'HommeMESS : Mois de l'Économie Sociale et Solidaire MHF : Max Havelaar FranceMJC : Maisons des jeunes et de la cultureONG

ODD

:

:

Organisation(s) Non-Gouvernementale(s)

Objectifs de développement durableRADSI : Réseau Associatif pour le Développement et la Solidarité Internationale en

Nouvelle AquitaineRGPP : Révision Générale des Politiques PubliquesRITIMO : Réseau d'Information et de Documentation pour le Développement

Durable et la Solidarité InternationaleRNA : Rencontre Nationale des ActeursRRA : Rencontre(s) Régionale(s) des ActeursSI : Solidarité Internationale SL : Solidarité LaïqueSSI : Semaine de la Solidarité InternationaleUESI : Université d’été de la Solidarité Internationale

DESCRIPTION DU PROJET

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Le nombre de pages pour chaque partie du document est indicatif, l’OSC peut moduler le contenu de ces parties dans la mesure où le document ne dépasse pas le nombre total de pages indiqué.

1. LOCALISATION DU PROJET

Le projet Festisol! se déroule dans toutes les régions de France (plus de 440 communes touchées) ainsi qu’au Burkina Faso, au Cameroun, au Togo, en Côte d’Ivoire, en République de Guinée, en République Centrafricaine, au Mali…

2. CALENDRIER DU PROJET Durée du projet (mois) : 36 mois

o Durée de la tranche 1 (mois) : 12 moiso Durée de la tranche 2 (mois) : 24 mois

Date de démarrage prévue : 1er janvier 2019 Date de clôture prévue : 31 décembre 2021

3. OBJET DU PROJET (1-2 PAGE(S)), DIAGNOSTIC ET PRINCIPAUX ENJEUX (2 PAGES)

3.1. Objet du projet (10-20 lignes)

Depuis plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est le rendez-vous national pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres.Chaque année en novembre, des milliers d’associations, collectivités, établissements scolaires, structures socio-culturelles, acteurs économiques, groupes de citoyen.ne.s, etc. organisent pendant deux semaines des événements conviviaux et engagés pour donner envie aux citoyen.ne.s de tout âge d’agir pour un monde juste, solidaire et durable.La richesse de cet événement national réside dans sa capacité à s’adapter au territoire où il est organisé. Le Festival des Solidarités est un cadre commun, dont chaque structure ou collectif de structures est libre de s’emparer pour le décliner selon les thématiques, les types d’événements et les publics de son choix, dans le cadre d’une Charte, garante des valeurs défendues.Au-delà de l’événement Festival des Solidarités, le projet Festisol! permet de fédérer sur chaque territoire les acteurs des solidarités dans leur diversité, de renforcer leur capacité à agir, et d’animer un espace international d’échange de pratiques entre ces acteurs.

3.2. Diagnostic et enjeux du projet

Le contenu des paragraphes 3.1. et 3.2. a vocation à présenter des éléments d’analyse et de problématique pour justifier le projet mais aussi en démontrer la pertinence et la plus-value.

Il permet de comprendre d’une part, la demande à laquelle l’OSC cherche à répondre en développant ses actions de SMA/EAD et, d’autre part, quelle est sa démarche. Ce paragraphe est particulièrement important à développer dans le cas d’une première demande de financement de la part de l’OSC auprès de l’AFD.

Pour les projets EAD, les besoins pédagogiques identifiés devront être particulièrement détaillés.

Pour les projets SMA, il s’agira d’expliquer comment le projet contribuera à la structuration du milieu associatif considérée au travers de l'un ou plusieurs de ces trois piliers :

- Structuration, rapprochement, convergences d'actions des OSC et ancrage ;- Professionnalisation et création/diffusion d'innovations dans le milieu et au-delà ;

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- Contribution des OSC dans leur action collective pour un dialogue renforcé sur l'action publique et le positionnement du secteur public sur des enjeux nationaux / internationaux.

Dans le cadre d’une demande de renouvellement, l’OSC devra expliciter, au regard des évaluations du projet déjà réalisées : les raisons de la mise en place d’une nouvelle phase, les modalités de prise en compte des enseignements tirés de l’évaluation, ainsi que l’évolution du diagnostic, des enjeux et de l’approche qui en découle.

Diagnostic réalisé et principaux résultatsDepuis le milieu du siècle dernier, nos sociétés connaissent cinq changements majeurs: la mondialisation et la financiarisation de l’économie, la diffusion des technologies numériques, l’émancipation progressive des femmes, la montée des risques pour l’environnement et l’accroissement des mouvements de population. Face à ces profonds changements de long terme, une grande partie des citoyens des anciens pays industrialisés sont tentés par un repli et sont séduits par des discours populistes promouvant le "rétablissement de l'ordre". La difficulté pour les responsables politiques traditionnels de répondre de manière convaincante à ces problèmes contribue à la radicalisation actuelle d'un grand nombre de citoyens et de mouvements.De nombreux pays, dont la France, connaissent une accentuation de la xénophobie à l’égard des immigrés, ainsi que l’augmentation des actions délégitimant les organisations de la société civile, en particulier celles qui s’occupent de «l’intérêt général» (droits de l’homme, transparence, démocratie, intégration des migrants, éducation etc.). Ces phénomènes s'inscrivent dans la tendance actuelle de montée du populisme et de perte de confiance dans «l'establishment traditionnel».Ce contexte fragilise l’attitude des citoyens vis-à-vis de l’aide publique au développement, et des enjeux de la solidarité internationale en général. Si les études d’opinion menées par l’association Focus 2030 montrent une progression de l’adhésion des Français à l’égard de l’aide publique au développement, la polarisation politique croissante de ces sujets renforce le risque d’un retournement de tendance en cas de chute des partis « pro-mondialisation » dans l’opinion.Par ailleurs, les actions menées contre le réchauffement climatique provoquent encore souvent des réactions de scepticisme, voire de méfiance. De fait, seule une partie limitée de la population française voit le changement climatique comme un enjeu majeur. Or les conséquences dramatiques du changement climatique sur le développement, mais aussi sur la paix et sur les mouvements de population au niveau international appellent une prise de conscience et à une action bien plus importantes, aussi bien de la part des acteurs publics que des acteurs privés, comme le rappelle le dernier rapport du GIEC.

Principaux enjeux auxquels le projet entend répondre : à justifier précisémentDans la plupart des pays, les jeunes, mais aussi leurs aînés, ne se sentent généralement pas habilités à agir en tant que citoyens pour améliorer leurs conditions de vie globales. En l'absence de mobilisations politiques porteuses d'espoir, ils se réfugient dans la recherche de solutions individuelles, dans l’abstention ou dans le vote contestataire. Notre objectif est de lutter contre ce sentiment d'impuissance et de donner aux gens, et notamment aux jeunes générations, les moyens d'influencer leur destin. Le présent projet vise à permettre la mobilisation d’un grand nombre de "citoyens actifs pour le monde", conscients des grands défis mondiaux et capables d’agir en tant que multiplicateurs ou même en tant que leaders de mobilisations.La construction du pouvoir d’agir commence au niveau local: c’est en réussissant de petites mobilisations, au niveau de leur école, de leur quartier, de leur entreprise, que les citoyens peuvent prendre conscience de leur possibilité d’agir concrètement et efficacement. C'est également ainsi qu'ils peuvent apprendre les techniques pour s'engager dans des mobilisations plus ambitieuses, à plus grande échelle. Cette prise de conscience se fait également à travers la découverte de personnalités inspirantes qui leur ressemblent.

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Notre projet complète les efforts déployés par les gouvernements nationaux et locaux pour promouvoir le développement durable et l'éducation à la citoyenneté mondiale. Il est mis en œuvre en partenariat avec les ministères de l'éducation nationale et avec de nombreux établissements scolaires et collectivités territoriales.Par ailleurs, le paysage associatif est encore très fragmenté par « familles » : acteurs de solidarité internationale, d’éducation populaire, d’éducation à l’environnement, de défense des droits de l’homme, acteurs culturels… Cette fragmentation, résultantes de politiques publiques et de dispositifs de financement eux-mêmes fragmentés, nuit à la sensibilisation globale des citoyens et à la construction de mobilisation intersectorielles. Sans nier les spécificités de chacun, il importe de parvenir à construire des discours communs (les ODD en sont un) et des espaces d’action collective entre ces différents acteurs.

Identification des bénéficiaires directs, indirects et du/des public(s) cible(s)  : à détailler précisément et à justifier (comment les publics ont été identifiés, pourquoi, comment seront-ils ciblés ?)

Groupes cibles directs :-Les membres salariés et bénévoles des structures investies dans la préparation et la réalisation du Festival des Solidarités (environ 2 600 structures impliquées). -Les publics des événements du Festival des Solidarités (environ 300 000 personnes, dont 30% de jeunes).

Groupes cibles indirects :-Les publics impactés par le projet à travers les médias (plus de 1000 retombées presse en 2017)-Les acteurs et habitants des territoires dont le Festisol aura renforcé la cohésion et la capacité à agir en partenariat.

Au regard des enjeux identifiés plus haut, présentez la valeur ajoutée du projetDepuis 20 ans, la Semaine de la Solidarité Internationale, devenue le Festival des Solidarités, a contribué à fédérer les acteurs de solidarité internationale petits et grands sur l’ensemble du territoire, et à rendre visibles et compréhensibles leurs actions auprès des Français, à travers une grande diversité de thèmes abordés.Cet événement bénéficie d’une visibilité conséquente dans les médias régionaux et locaux (plus de 1000 retombées presse chaque année) et auprès de publics diversifiés : 300 000 participants par an dont une moitié de scolaires et de jeunes.De nombreux établissements scolaires, collectivités territoriales et acteurs économiques s’impliquent dans le projet, et sa démarche d’action collective a fortement contribué au maillage territorial des acteurs au niveau local, départemental, régional et national, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Cette structuration en réseau tout au long de l’année renforce les capacités des acteurs en termes d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale, de conduite de projet, de travail en partenariat et de dialogue civil.En 2016, s’appuyant sur le nouveau cadre offert par les Objectifs du Développement Durable, le projet a décidé d’une nouvelle stratégie et d’un nouveau nom, permettant d’associer plus facilement toutes les formes de solidarités en France et à l’étranger. Le « tournant » de la Semaine de la solidarité Internationale vers le Festival des Solidarités a été mené à bien entre 2016 et 2017 en impliquant tous les acteurs du projet. Non seulement le volume d’actions n’a pas été affecté, mais de nombreux nouveaux partenaires ont été associés à l’événement (plus de 2600 structures partenaires impliquées en 2017). Les événements s’adressant au grand public ont enregistré une augmentation de 27% de leur fréquentation.

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L’implication des nouveaux acteurs (de solidarité locale, de transition écologique, d’éducation populaire, de l’art et de la culture mais aussi des partenaires institutionnels) dans un événement qui porte haut les valeurs de solidarité internationale, constitue un fort motif de satisfaction, à confirmer et à renforcer dans les années à venir.

3.3. S’il s’agit d’une phase 2 ou 3 d’un projet déjà financé, précisez les principaux résultats et acquis de la phase précédente, les leçons tirées et les renouvellements apportés par rapport aux étapes précédentes :

Quels sont les principaux résultats déjà obtenus ou impacts mesurables, le cas échéant ?Un dispositif d’observation des effets du Festival des Solidarités sur les publics, testé en 2017 auprès de 521 participants, a permis de préciser l’impact du projet en terme de sensibilisation des publics. Ainsi, 82% des répondants disent avoir vécu une expérience solidaire forte lors du Festival, 81% ont appris sur la solidarité, 74% ont perçu le lien entre solidarité locale et internationale, et 88% ont été renforcés dans leur envie d’agir. Seuls 38% des répondants avaient déjà participé à l’événement par le passé, ce qui témoigne d’une forte capacité de renouvellement des publics touchés.En terme de renforcement des capacités des acteurs, le Festival des Solidarités peut se prévaloir d’effets notables, puisque 77% des acteurs déclarent avoir pu nouer de nouveaux partenariats grâce à leur participation au projet, 71% ont mobilisé de nouveaux bénévoles, et 85% ont acquis de nouvelles compétences (principalement en coordination de projets collectifs et en techniques d’animation).

Quelles sont les principales évolutions, innovations, nouvelles orientations (en termes de méthode, d’outil, de gouvernance, de publics, de stratégie…) intégrées dans cette présente phase ?

L’évaluation externe finalisée en mai 2018 a souligné le cercle vertueux du projet en matière de renforcement des pratiques d’ECSI : les collectifs Festisol, fonctionnant toute l’année, constituent des espaces-temps de rencontre entre les acteurs locaux au cours desquels de nombreux savoir-faire sont échangés, des partenariats déployés au profit d’autres actions menées ensemble et réciproquement, ces autres actions (sensibilisation, formation, plaidoyer local, échanges d’information et d’outils…) renforcent le sentiment d’appartenance et le sens des collectifs locaux. Le Festival de novembre constitue ainsi le point d’orgue et le déclencheur de dynamiques pérennes. a souligné la contribution importante du Festival des Solidarités au renforcement des actions d’ECSI menées tout au long de l’année. En effet, les collectifs Festisol constituent des espaces de rencontre entre les acteurs d’ECSI, et de nombreux savoir-faire ou partenariats acquis lors du Festisol sont mis à profit par les acteurs lors de leurs autres actions. Il semble donc pertinent d’envisager dorénavant une vision « à l’année » des actions d’ECSI menées par les acteurs locaux, et de les accompagner dans ce sens, le Festival de novembre constituant le point d’orgue et le déclencheur de dynamiques pérennes..Un des angles les plus pertinents pour penser l’articulation du Festival des Solidarités et des autres actions de l’année est la question de l’accompagnement des publics à l’engagement. Ainsi, les stratégies d’accompagnement des acteurs déployées dans le cadre du projet mettront davantage que par le passé l’accent sur la mise en œuvre d’animations favorisant l’expression et l’action des citoyen.ne.s. En effet, si les publics du Festival des Solidarités expriment une forte envie d’agir, encore faut-il pouvoir accompagner cette envie d’agir et lui donner des débouchés concrets. Ainsi, les animations du Festival des Solidarités mettront davantage que par le passé l’accent sur l’expression et l’action citoyenne. Il importe également de mettre en avant le rôle que doivent jouer les citoyens, et notamment les jeunes, dans l’appropriation et la mise en oeuvre des ODD, faute de quoi ceux-ci risqueraient de rester un objet institutionnel et technique peu mobilisateur. Cet accompagnement des publics à l’engagement est déjà pour partie effectué par les acteurs du projet, mais il s’agit de faire de

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cet objectif une priorité stratégique du projet et non plus un simple effet « collatéral ». En renforçant les capacités des acteurs en termes d’accompagnement à l’engagement citoyen, le projet Festisol s’inscrira dorénavant dans une logique de « durabilité », visant à prolonger les effets positifs de l’événement annuel et de renforcer son impact.

Par ailleurs, à l’initiative d’acteurs locaux, des éditions du Festival des Solidarités ont eu lieu en 2016 et 2017 au Cameroun, au Burkina Faso et au Togo. Construites sur la base de coopérations décentralisées ou de partenariats inter-associatifs préexistants, ces expériences ont démontré leur pertinence et la plus-value apportée, aussi bien pour les territoires concernés, que pour le projet dans son ensemble. La démarche multi-acteurs de collectifs ouverts proposant des espaces de débats citoyens et de sensibilisation sur les thématiques de solidarité et de développement durable est très appréciée par les acteurs locaux et leurs partenaires. Elle renforce non seulement les sociétés civiles, mais aussi la qualité de leur dialogue avec les institutions. D’autres initiatives sont en préparation pour 2018 au Bénin, en Guinée, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Liban (en plus des précédents pays).Cette nouvelle phase du projet permettra de soutenir ces initiatives, de façon à pallier le manque de financements publics locaux, mais permettra aussi de fédérer les initiatives privées tentant de mettre sur la place publique les questions de solidarité.Les initiatives Festisol de différents pays, mais aussi les acteurs mobilisés dans des événements similaires (au sein des réseaux européens Global Education Week et Platforma notamment) permettront des échanges de pratiques utiles à tous, et offriront une belle démonstration d’une dynamique citoyenne internationale ancrée dans chaque territoire..

Enfin, des efforts particuliers seront menés pour favoriser une convergence des visions et des pratiques des acteurs d’ECSI et des acteurs d’éducation à l’environnement. Depuis deux ans, le Festival des Solidarités a noué un partenariat avec la Fête des Possibles, événement similaire au nôtre qui permet chaque année en septembre à des milliers d’acteurs de la transition écologique de valoriser leurs actions et de sensibiliser les citoyens.Ce partenariat mérite d’être approfondi pour donner un contenu réel à la convergence entre les acteurs des deux projets, tant leurs références théoriques, mais aussi leurs pratiques quotidiennes peuvent différer. Un tel rapprochement nous semble pertinent pour sensibiliser les acteurs de la transition écologique, et leurs publics, à la dimension internationale des thématiques abordées, mais aussi pour aider les acteurs d’ECSI à mieux prendre en compte les alternatives durables en France, et donc à mieux faire le lien dans leurs animations entre les dimensions locale et internationale de la solidarité.

Le public ciblé a-t-il évolué, pourquoi ?Nous souhaitons poursuivre l’élargissement des acteurs impliqués dans le projet en intégrant encore davantage d’acteurs de solidarité locale, de la culture, de l’environnement, de l’éducation populaire et de l’économie sociale et solidaire.Les actions de sensibilisation continueront à cibler des publics diversifiés, mais une attention particulière sera portée à la sensibilisation et à la mobilisation des jeunes de 15 à 35 ans, ainsi qu’aux personnes en situation de précarité ou discriminés.

Quels efforts et quels outils ou méthodes sont déployés pour toucher un public plus large ou pour démultiplier l’impact du projet ?

En plus des leviers mentionnés précédemment (élargissement des acteurs par l’élargissement des thématiques, internationalisation, ciblage des jeunes et des personnes précaires ou discriminées), la démultiplication de l’impact du projet sera atteinte par une meilleure articulation entre les actions de sensibilisation du Festival des Solidarités et l’accompagnement à l’engagement tout au long de l’année. Pour ce faire, les acteurs du Festival des Solidarités mettront davantage en avant les pistes

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d’actions citoyennes accessibles aux les publics du Festival des Solidarités, et insisteront sur l’importance de s’informer tout au long de l’année et d’agir ensemble, en mobilisant les contacts pris lors du Festival.

Quelle utilisation des nouvelles technologies ou de nouveaux supports pédagogiques notamment pour les projets d’EAD ?

Les outils pédagogiques produits dans le cadre du projet Une Seule Planète (également coordonné par le CRID), et en particulier les webdocumentaires, seront davantage valorisés et utilisés par les acteurs du Festival des Solidarités, de même que les outils physiques et numériques de sensibilisation aux ODD produits dans le cadre du projet MOOOD coordonné par Kurioz, avec lequel un partenariat spécifique a été conclu.

4. CONTENU DU PROJET (8 PAGES - CETTE PARTIE DOIT ETRE PARTICULIÈREMENT DETAILLEE)

4.1. Objectifs global et spécifique(s)  Présentation de l’objectif global d'ensemble auquel le projet contribuera  Présentation du/des objectif(s) spécifique(s) que l'action doit atteindre pour contribuer à

l’objectif global (1 à 3 objectif(s) spécifique(s) maximum)

L’objectif global correspond à la finalité à laquelle le projet entend contribuer. Si des données sont disponibles, il convient de présenter les indicateurs retenus pour mesurer les impacts à long terme auquel le projet souhaite contribuer (1-2 indicateur(s) maximum).Les objectifs spécifiques sont les objectifs directement liés au projet. L’OSC doit présenter les indicateurs retenus pour mesurer les effets à court et moyen terme du projet pour chaque objectif spécifique (au moins un indicateur par objectif spécifique). Des objectifs spécifiques concrets facilitent la proposition d’indicateurs clairs.

Le projet Festisol! se fixe comme finalité de contribuer à donner à toutes et à tous l’envie et les moyens d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. Pour y parvenir, le Festival des Solidarités entend au cours des trois prochaines années sensibiliser les citoyens et les organisations à l’importance de l’action solidaire à toutes les échelles pour en faveur de l'atteinte des Objectifs mondiaux (ODD), et faire la démonstration des effets positifs de la mobilisation citoyenne et de la coopération entre acteurs.

Notre indicateur d’impact pour l’atteinte de cet objectif général est le nombre de personnes touchées par le projet, et la qualité de la sensibilisation en terme de compréhension du monde etdegré d’envie d’agir, attestéeformulé par les participants au Festival des Solidarités à l’issue des animations (respectivement 81% et 88% en 2017), et au bout de quelques mois (pas encore de données encore). La construction d’un indicateur similaire à l’échelle de la population française, par sondage, est à l’étudeenvisagée.

Le projet 2019-2021 se décline autour de 4 objectifs spécifiques :OBJECTIF SPECIFIQUE 1   : Préparer collectivement le Festival des Solidarités en mettant en

commun les visions et les savoir-faire de tous les acteurs

Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   : Nombre de structures et de personnes mobilisées,

nombre de personnes formées, satisfaction des acteurs vis-à-vis du processus collectif et de

l’accompagnement proposéreçu

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OBJECTIF SPECIFIQUE 2   : Sensibiliser pédagogiquement les publics aux dimensions

internationale et locale de la solidarité et à l’importance de l’action citoyenne

Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   :  nombre et type de personnes sensibilisées, nombre de

personnes touchées par la campagne digitale, qualité de cette la sensibilisation en termes de

compréhension du monde et d’envie de s’engager

OBJECTIF SPECIFIQUE 3   : Analyser et valoriser les effets de nos actions collectives, pour

apprendre ensemble de l’expérience et améliorer les pratiques de chacun

Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   : Nombre d’outils pédagogiques, de fiches pratiques et

de récits illustrés produits, nombre de temps de valorisation des effets et impacts

OBJECTIF SPECIFIQUE 4   : Développer et approfondir les partenariats à tous les niveaux territoriaux Indicateur(s) d’atteinte de l’objectif spécifique   : nombre de nouveaux partenaires nationaux et

régionauxl par type de partenariat (diffusion, mobilisation, ressource)

4.2. Résultats attendusPrésentation des résultats attendus pour contribuer aux objectif(s) spécifique(s) (2-3 résultats maximum par objectif spécifique)

Il convient de décrire quelles sont les réalisations attendues du projet pour atteindre les objectifs spécifiques. L’OSC doit présenter 1 indicateur de résultats (et non d’activités) par résultat attendu. Les indicateurs de résultats proposés peuvent être quantitatifs et/ou qualitatifs. Ces indicateurs devront être simples et mesurables. Veuillez décrire les méthodes de collecte et les cibles chiffrées concernant ces indicateurs de résultats.

Résultats attendus par objectif spécifique :

Note   : sauf mention contraire, les cibles chiffrées sont exprimées par année

OBJECTIF SPECIFIQUE 1   : Préparer collectivement le Festival des Solidarités en mettant en

commun les visions et les savoir-faire de tous les acteurs

Résultat 1   : Les acteurs du projet ont défini une stratégie globale et une stratégie par territoire

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : chaque territoire définit

chaque année sa stratégie d’action en cohérence avec la stratégie globale

Résultat 2   : Les acteurs du projet bénéficient d’un accompagnement adapté à la mise en œuvre

d’animations favorisant l’expression et l’action citoyenne

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Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 2600 structures

mobilisées dans le projet, 500 personnes formées au minimum, 80% de satisfaction des participants

aux formations

Résultat 3   : Les acteurs du Festival des Solidarités innovent par la co-construction d’animations avec

de nouveaux acteurs

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 50% des collectifs locaux

co-construisent au moins un événement avec de nouveaux acteurs

OBJECTIF SPECIFIQUE 2   : Sensibiliser pédagogiquement les publics aux dimensions

internationale et locale de la solidarité et à l’importance de l’action citoyenne

Résultat 1   : Des messages positifs et ouverts sur la solidarité sont diffusés du national au local

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 100 000 supports

papier diffusés, plus de 2 000 000 affichages web, au moins 1000 retombées presse, au moins 75% des

collectifs relaient le communiqué de presse national

Résultat 2   : Des publics larges et diversifiés sont sensibilisés grâce à des méthodes actives et

participatives favorisant l’expression citoyenne.

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 300 000 personnes

sensibilisées dont au moins 3040% de jeunes de 15 à 35 ans. Au moins 6075% des participants

interrogés déclarent avoir perçu le lien entre les dimensions internationale et locale de la solidarité

Résultat 3   : Les animations permettent le partage de pistes d’actions citoyennes en lien avec des

objectifs mondiaux

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 50% des collectifs

font une promotion claire de l’action citoyenne lien avec les objectifs mondiaux (ODD), au moins 30%

transmettent des pistes d’actions identifiées lors des animations, au moins 7085% des participants

interrogés déclarent avoir été renforcés dans leur envie d’agir.

OBJECTIF SPECIFIQUE 3   : Analyser et valoriser les effets de nos actions collectives, pour

apprendre ensemble de l’expérience et améliorer les pratiques de chacun

Résultat 1   : Des données sur les effets du Festisol sont collectées et analysées

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : au moins 150 bilans

d’acteurs reçus, au moins 40 collectifs participent à l’observation des effets sur les publics,

production d’un bilan des effets

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Résultat 2   : Les pratiques du Festisol sont capitalisées et formalisées

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 2 à 4 outils pédagogiques, 2

à 4 fiches pratiques, et 5 à 10 récits illustrés produits par an, ainsi qu’une cartographie des acteurs et

des pratiques

Résultat 3   : Les pratiques et effets du Festisol sont diffusés et mis en débat

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : nombre de visites sur la

partie outils et ressources, nombre de participants aux temps de diffusion

OBJECTIF SPECIFIQUE 4   : Développer et approfondir les partenariats à tous les niveaux territoriaux 

Résultat 1   : Des temps de rencontre et d’échange attirent des nouveaux partenaires potentiels

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 2 nouveaux partenaires

potentiels en moyenne par rencontre nationale et régionale

Résultat 2   : Des stratégies et outils de partenariat sont construits et diffusés par les différentes parties

prenantes

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 5 documents stratégiques de

partenariat (conventions ou autre document) diffusées par an, au moins 1 fiche pratique partenariat

diffusée par an

Résultat 3   : Les nouveaux acteurs ou partenaires sont accompagnés pour trouver leur place dans le

projet

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : nombre de nouveaux acteurs

ou partenaires, retours positif des nouveaux partenaires nationaux quant à leur accompagnement

4.3. Description des activités du projet Présentation détaillée, classées par objectifs, des activités à mettre en œuvre (ordre de

réalisation, bénéficiaires directs/indirects, durée, etc.) et les productions prévues afin de produire les résultats attendus. Donner des exemples si nécessaire.

Il ne s’agit pas de lister simplement les résultats et les activités. A la différence du Cadre Logique, ce paragraphe doit raconter la logique d’intervention du projet de façon dynamique, en présentant les activités qui seront mises en œuvre et en donnant des exemples et illustrations

OBJECTIF SPECIFIQUE 1   : Préparer collectivement le Festival des Solidarités en mettant en

commun les visions et les savoir-faire de tous les acteurs

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Résultat 1   : Les acteurs du projet ont défini une stratégie globale et une stratégie par territoire

Un comité international Festisol, rassemblant les coordinateurs des activités de chaque pays et les structures volontaires, et animé par la coordination française, sera constitué, et chargé de définir une stratégie globale Festisol, précisant la vision du projet, ses messages et ses effets attendus sur les différentes catégories d’acteurs. Chaque coordination nationale, y compris la coordination française, devra construire sa stratégie en cohérence avec cette stratégie globale.La stratégie nationale française, construite par le comité de pilotage national sur proposition du comité d’animation, et nourrie par les données des précédentes éditions (dont la cartographie des acteurs et pratiques et le bilan des effets), sera partagée à tous les acteurs et partenaires du projet, au niveau local, régional, national et international, afin de bénéficier de leurs remarques et suggestions. Cette stratégie sera revue chaque année et sera notamment mise en débat lors des Rencontres Nationales Festisol. Les stratégies relatives à la communication et à l’apprentissage seront construites dans le cadre de groupes thématiques spécifiques constitués au sein du comité de pilotage national. Par ailleurs, une réflexion sera menée sur la composition du comité de pilotage national, afin qu’elle reflète mieux la diversité des acteurs impliqués aujourd’hui dans le projet.Les coordinations régionales, accompagnées par la chargée nationale d’animation de réseau, seront invitées à produire chaque année, en associant les acteurs du Festisol de leur territoire, une stratégie régionale en cohérence avec la stratégie nationale et avec la stratégie globale. Ces différentes stratégies seront publiées sur une plateforme en ligne (wiki). Au niveau local, les collectifs Festisol seront eux aussi invités à définir leurs effets attendus sur leur territoire (à l’aide d’un référentiel fourni par la coordination nationale). Ces éléments stratégiques seront également partagés sur la plateforme en ligne.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : Constitution d’un comité international

Festisol, 2 réunions du comité international par an (dont une physique). 3 réunions de comité de

pilotage (copil) national par an, 1 réunion par an au minimum pour chaque copil régional et local.

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Résultat 2   : Les acteurs du projet bénéficient d’un accompagnement adapté à la mise en œuvre

d’animations favorisant l’expression et l’action citoyenne

Comme indiqué dans la partie 3.3, les stratégies d’accompagnement des acteurs déployées dans le cadre du projet Festisol! mettront davantage que par le passé l’accent sur la mise en œuvre d’animations favorisant l’expression et l’action des citoyen.ne.s, en lien avec les objectifs mondiaux (ODD). Cette évolution sera visible dans les messages de communication et dans les outils pédagogiques, mais aussi dans le programme de formations des acteurs. La plupart des acteurs du projet (et à plus forte raison les publics !) n’étant pas encore familiarisés avec les ODD, il s’agira de montrer de façon pédagogique en quoi les objectifs mondiaux définis par les Nations Unies peuvent constituer un cadre pertinent pour valoriser les actions visant la construction d’un monde juste, solidaire et durable, et pour suivre les progrès réalisés.Dans le cadre du précédent projet triennal, un fonds de soutien aux formations avait été mis en place afin de développer l’organisation de formations tout au long de l’année au bénéfice des acteurs locaux du projet. Après trois ans de fonctionnement, le principe d’un tel soutien a montré sa pertinence, en revanche il apparaît plus rationnel de confier à chaque coordination régionale Festisol le soin de définir, au plus près du territoire, les besoins de formations et les réponses à ces besoins. A partir de 2019, les programmes de formation de chaque région seront donc définis chaque année par les coordinations régionales dans le cadre de leur stratégie générale d’accompagnement des acteurs. Des formations à la conduite de projet, à la démarche partenariale et à la communication pourront être prévues, mais la majorité desune priorité sera donnée aux formations devront portanter sur les techniques d’animation ou sur des approfondissements thématiques. Après échanges avec la chargée nationale d’animation de réseau, cette stratégie d’accompagnement permettra le calcul du soutien financier versé par la coordination nationale.

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Outre le programme des formations, ces stratégies d’accompagnement devront également préciser les modalités d’animation des échanges de pratique, d’appui à la communication et d’appui au développement des partenariats (voir grille Coras 2019-2021).Afin de faciliter les synergies et d’augmenter leur pertinence, la stratégies territoriales d’accompagnement des acteurs seront partagées aux réseaux nationaux membres ou partenaires du projet, afin de pouvoir recueillir leurs remarques et suggestions.Par ailleurs, les collectifs locaux seront incités à organiser en interne des temps de formation ou d’échanges de pratiques.Un kit d’accompagnement adaptable au contexte de chaque pays sera également produit par le comité international Festisol, ainsi qu’un tableau de coordonnées des acteurs, pour faciliter les prises de contact et les invitations. Les organisations françaises qui le souhaiteront pourront inviter leurs partenaires d’autres pays à participer au Festisol, à prendre contact avec les coordinations nationales là où elles existent, et à constituer des coordinations nationales dans les pays où elles n’existent pas encore. Les membres du copil Festisol « France » qui le souhaiteront pourront rejoindre un groupe de travail « international », chargé de définir les positions de la coordination française au sein du comité international Festisol.

Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 20 formations proposées chaque

année par les coordinations au niveau régionales, 20 par les collectifs locauxau niveau local, 3 par la

coordination au niveau nationale. Un kit d’accompagnement international produit.

Résultat 3   : Les acteurs du Festival des Solidarités innovent par la co-construction d’animations avec

de nouveaux acteurs

Du fait de leur habitude de la construction collective d’animations, les acteurs du Festival des Solidarités ont généralement une capacité d’innovation et d’invention très importante. Cette capacité est encore davantage stimulée par l’élargissement à de nouveaux acteurs, issus de la solidarité locale, de la culture, de l’environnement, du sport, etc. Les nouvelles animations créées, qui parviennent à faire le lien entre les

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dimensions locales et internationales de la solidarité de façon pédagogique, conviviale et festive, constituent un trésor pour notre projet. Malheureusement, les belles réalisations nées de la rencontre des savoir-faire se perd le plus souvent dès les événements passés, faute de temps pour la formalisation et la transmission des pratiques.A partir de 2019, les démarches pédagogiques les plus innovantes seront repérées par les membres du comité de pilotage du projet, et les acteurs concernés se verront proposer un soutien financier spécifique (de 1000 à 2000€ par démarche) conditionné à un engagement de formalisation et de partage de leurs innovations. Ce dispositif sera piloté en lien étroit avec ALIMENTERRE et Educasol, de façon à s’assurer de la complémentarité entre les différents dispositifs de soutien à l’innovation, à éviter tout doublon et à permettre la valorisation la plus large des innovations sélectionnées.Par ailleurs, l’ensemble des acteurs du projet seront incités à co-construire des animations avec de nouveaux acteurs, en particulier des acteurs concernés par les sujets abordés (par exemple, une association de défense des droits des femmes si le sujet abordé est l’égalité F/H).Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 10 initiatives innovantes locales soutenues

par an.

OBJECTIF SPECIFIQUE 2   : Sensibiliser pédagogiquement les publics aux dimensions

internationale et locale de la solidarité et à l’importance de l’action citoyenne

Résultat 1   : Des messages positifs et ouverts sur la solidarité sont diffusés du national au local

Comme lors du précédent projet triennal, le groupe communication superviserapilotera la réalisation des supports de communication relatifs à chaque édition du Festival des Solidarités. Il s’agit de sélectionner par appel d’offre une agence chargée de réaliser le visuel de l’édition avant sa déclinaison en affiches, flyers, marques-pages, autocollants, bannières web. Un clip vidéo adapté aux réseaux sociaux sera également réalisé chaque année.

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Comme les années précédentes, la communication visuelle se devra d’être en accord avec le ton et le message général du projet, montrant une image positive, colorée et accessible de l’engagement solidaire. Les supports imprimés seront diffusés gratuitement aux acteurs, et une large campagne d’affichages web sera déployée.Afin de faciliter le relais de la communication du Festival des Solidarités dans les médias, nous nous appuierons comme en 2017 sur les services d’une agence de relations presse, et mettrons en avant les résultats d’un sondage (par exemple celui réalisé par l’association Focus 2030) sur l’attitude des Français vis-à-vis de la solidarité internationale et des Objectifs du Développement Durable.Jusqu’à présent, les éditions de la Semaine de la Solidarité Internationale, puis du Festival des Solidarités, n’étaient pas thématisées. Une réflexion sera menée sur l’opportunité de choisir chaque année un thème, afin de faciliter le relais de l’édition par les médias. Ce thème ne serait de toute façon pas exclusif, pour permettre à tous les acteurs de continuer à se reconnaître dans l’événement, mais pourrait constituer un « fil rouge » mettant chaque année en lumière une facette de la solidarité.Sous le contrôle du comité international Festisol, des supports génériques adaptables (affiche, visuels pour les réseaux sociaux) seront également produits à destination des acteurs du Festival des Solidarités hors de France.Le groupe communication sera également associé à la conception en charge des supports de communication permanents du projet : site internet, plaquette, page Facebook et compte Twitter. Une section du site sera dédiée à la valorisation des dynamiques Festisol de chaque pays, ainsi qu’à la présentation de nos partenariats internationaux.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : nombre de posts sur les réseaux sociaux,

nombre de journalistes contactés et relancés

Résultat 2   : Des publics larges et diversifiés sont sensibilisés grâce à des méthodes actives et

participatives favorisant l’expression citoyenne.

Comme par le passé, les actions de sensibilisation des publics seront pour l’essentiel mise en œuvre par les acteurs locaux Festisol. Chaque collectif

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local, chaque acteur du projet est libre de choisir les thèmes, les lieux, les publics, les formes de leurs animations, sous réserve du respect de la Charte du projet, laquelle proscrit notamment toute démarche prosélyte, qu’elle soit religieuse, politique ou autre, tout misérabilisme, et toute action organisée dans le but principal de collecter de l’argent ou des biens.Toute en reconnaissant cette grande liberté d’action, nous souhaitons tout de même favoriser les animations qui correspondent le mieux aux objectifs généraux de notre projet. En conséquence, le soutien financier « Coup de Pouce » se base sur une série de critères permettant de proportionner le montant du soutien versé à la cohérence des actions mise en œuvre par les collectifs locaux au regard de la stratégie nationale. Ainsi, les acteurs sont fortement incités à mettre en œuvre des animations participatives, conviviales, valorisant l’expression et l’action citoyenne, dans le cadre d’une stratégie de mobilisation de publics non sensibilisés sur leur territoire.Certaines coordinations régionales s’impliquent également dans la co-organisation d’événements Festisol à impact régional sur leur territoire. C’est le cas notamment en Ile-de-France, avec l’organisation depuis 2017 d’un événement de lancement de grande ampleur permettant de donner une visibilité forte à l’événement. D’autres régions ont fait le choix de co-construire des événements polycentriques, plus adaptés aux réalités territoriales, mais permettant tout de même d’obtenir un effet en terme de communication au niveau régional.Enfin, un second dispositif, destiné à soutenir les animations organisées hors de France, sera piloté par le comité international Festisol, qui en définira les critères et les modalités.Si le soutien financier aux animations restera ciblé sur la période de novembre, pour conserver l’impact événementiel du Festival des Solidarités, ils nous semble intéressant d’interroger les acteurs, lors de leur bilan, sur les actions de sensibilisation qu’ils organisent à d’autres moments dans l’année. Cela permettra de construire une image plus juste des actions de sensibilisation menées par les membres du réseau Festisol,

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mais aussi de pouvoir mieux comprendre ces actions, pour mieux les accompagner. Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 4 200 animations effectuées, dont

au moins 35% participatives (jeux, ateliers…)

Résultat 3   : Les animations permettent le partage de pistes d’actions citoyennes en lien avec des

objectifs mondiaux

Afin de s’assurer que la plupart des animations mettent bien en avant les actions citoyennes accessibles pour les publics (autres que le don), nous demanderons aux collectifs locaux de le préciser dans leur programme d’animationdossier de candidature coup de pouce. Nous leur demanderons également de préciser s’ils font ou non lors de leurs animations le lien avec les ODD. Conformément à notre démarche d’éducation populaire, il ne s’agit pas de moraliser ou de culpabiliser les publics, mais bien de pouvoir mettre en débat ces pistes d’action, et permettre à chacun d’en comprendre les avantages et les limites, pour définir ses souhaits d’engagement en connaissance de cause.Les acteurs locaux seront également invités à transmettre à la coordination nationale, lors de leur bilan, les pistes d’actions citoyennes identifiées lors de leurs animations. Ces pistes enrichiront la partie « Agir au quotidien » de notre site et pourront donner des idées à l’ensemble des acteurs du projet, et au-delà.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 60 pistes d’actions transmises à la

coordination nationale.

OBJECTIF SPECIFIQUE 3   : Analyser et valoriser les effets de nos actions collectives, pour

apprendre ensemble de l’expérience et améliorer les pratiques de chacun

Résultat 1   : Des données sur les effets du Festisol sont collectées et analysées

Sur la base de l’expérimentation menée en 2017, l’ensemble des acteurs du projet seront invités à utiliser le questionnaire d’observation des effets du Festisol sur les publics. Ce questionnaire, adaptable en fonction du contexte local, permet de recueillir des données quantitatives et

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qualitatives sur les effets des sensibilisations en terme de compréhension d’autres points de vue, de nouvelles rencontres, de perception du lien local-international, et d’envie d’agir.Les acteurs locaux seront également invités à transmettre, lors de leur bilan, les effets observés du Festisol sur les acteurs du projet (en termes de nouveaux partenariats, de nouveaux bénévoles, d’acquisition de compétences), et sur leur territoire (changements éventuels d’attitude de la part des élus ou d’acteurs importants sur le territoire).Les données transmises par les acteurs locaux seront centralisées afin de produire le bilan national des effets du Festisol, et partagées afin de permettre leur analyse, par le groupe de travail apprentissage (constitué de membres du copil), mais aussi par les acteurs régionaux et locaux. Ces données, les tendances d’une année sur l’autre et les différences entre territoires, permettront de nourrir les réflexions de chaque niveau territorial en terme de stratégie de mobilisation et d’accompagnement des acteurs. Le groupe de travail apprentissage améliorera chaque année les outils d’observation, ainsi que les outils d’accompagnement des acteurs pour l’observation des effets.Chaque coordination nationale Festisol transmettra aux autres ses éléments de bilan, de façon à nourrir les réflexions de chacun et la stratégie du comité international.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 5 temps d’analyse organisés par

an, mise à jour du kit d’accompagnement à l’observation des effets.

Résultat 2   : Les pratiques du Festisol sont capitalisées et formalisées

Les acteurs soutenus par le dispositif « coup de pouce innovation » (voir OS1, résultat 3) s’engagent, en contrepartie d’un soutien financier spécifique, à capitaliser et diffuser leurs pratiques innovantes. Ces pratiques seront capitalisées sous la forme de fiches « outils d’animation » (si leurs animations sont utilisables telles quelles) ou sous la forme de « fiches pratiques » (s’il s’agit plutôt de démarches de construction d’animations). Par ailleurs, ces acteurs devront produire un « récit illustré », retour d’expérience d’une à trois pages accompagnées de photos ou de vidéos. Ils seront accompagnés dans cette démarche de

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capitalisation par leur coordination régionale et par le groupe de travail apprentissage.De façon générale, l’ensemble des acteurs seront invités à formaliser et partager leurs pratiques, sous forme de fiches outils, de fiches pratiques et/ou de récits illustrés. Des échanges auront lieu avec la commission « labels » de Ritimo, afin de s’assurer de la complémentarité des dispositifs et d’éviter les doublons. Le cas échéant, une initiative pourra être réorientée vers l’un ou l’autre des dispositifs s’il est plus adapté. Dans tous les cas, les innovations formalisées pourront bénéficier d’une diffusion par Ritimo et par Festisol.Chaque année, l’équipe nationale Festisol produira une cartographie des acteurs et des actions du Festival des Solidarités. Cette cartographie pourra éventuellement être élargie aux acteurs d’autres festivals d’ECSI, comme en 2018 grâce à un partenariat avec Educasol.Le comité international Festisol pourra également identifier des initiatives innovantes nécessitant un soutien financier spécifique afin de permettre leur formalisation et leur diffusion.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 10 acteurs accompagnés par an, au moins 3

temps d’échange sur la capitalisation avec les membres du groupe de travail apprentissage.

Résultat 3   : Les pratiques et effets du Festisol sont diffusés et mis en débat

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : nombre de visites sur la

partie outils et ressources, nombre de participants aux temps de diffusion

Les outils et fiches pratiques produits dans le cadre du projet, en France comme dans d’autres pays, seront publiés sur la partie « Outils et ressources » du site Festisol, et valorisés dans la newsletter et sur les réseaux sociaux. La partie Outils et ressources sera également enrichie par des outils d’animations et des fiches pratiques produits par des réseaux partenaires ou par d’autres acteurs.Des temps de diffusion et de transmission des pratiques seront organisés dans le cadre des Rencontres nationales et régionales Festisol, sous la forme d’ateliers « le bon coin des animations », ou « le bon coin des pratiques ». Des temps de partage et de mise en débat des effets du Festisol seront également organisés dans le cadre de ces rencontres ou

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dans d’autres cadres, de façon à permettre aussi bien la valorisation des pratiques des acteurs du projet, que leur questionnement ou leur remise en perspective par des partenaires ou acteurs extérieurs au projet.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 10 temps de diffusion et de mise en débat

OBJECTIF SPECIFIQUE 4   : Développer et approfondir les partenariats à tous les niveaux territoriaux 

Résultat 1   : Des temps de rencontre et d’échange attirent des nouveaux partenaires potentiels

Indicateur(s) de résultats de l’objectif spécifique chiffrés et cibles visées : 2 nouveaux partenaires

potentiels en moyenne par rencontre nationale et régionale

Les rencontres nationales et régionales Festisol ont toujours été ouvertes à de nouveaux acteurs ou

partenaires intéressés pour rejoindre le projet. Néanmoins, le format de ces rencontres peut parfois

s’avérer peu attractif pour certains acteurs qui ne se reconnaîtraient pas comme acteurs Festisol, ou

générer des frustrations par manque d’espaces pour exprimer leurs attentes et obtenir des réponses à

leurs questions. D’autres formats, comme les rencontres inter-réseaux, inter-événements, ou les

comités d’animation ouverts, peuvent faciliter des échanges fructueux entre acteurs.

Il semble donc nécessaire de proposer des formats de rencontre adaptés à de tels échanges, mais aussi

de faire évoluer le format des rencontres nationales et régionales, pour ouvrir davantage certains

temps, et veiller à ce que chacun trouve sa place.

De même, il semble pertinent d’inciter les collectifs Festisol locaux à ouvrir largement au moins une

réunion par an, afin de permettre à de nouveaux acteurs ou partenaires de découvrir les modalités de

collaborations envisageables.

Centré jusqu’à présent sur la préparation de l’événement Festival des Solidarités, l’ouverture du projet

Festisol! à une vision plus large, basée sur le renforcement des dynamiques locales de sensibilisation

et d’appui à l’engagement tout au long de l’année, devrait permettre de faciliter les convergences avec

des acteurs intéressés par cette perspective, mais qui ne seraient pas disponibles pour organiser des

événements dans le cadre du Festival des Solidarités.

Outre l’ouverture de temps de rencontres, la coordination nationale et les coordinations régionales

poursuivront leurs démarches proactives de prise de contact avec de futurs acteurs ou partenaires

potentiels. Les supports de proposition de partenariats seront revus et enrichis avec des témoignages

de nouveaux partenaires.

Enfin, au moins un temps sera dédié chaque année à la présentation des dynamiques internationales du

Festisol, de façon à y associer de nouveaux acteurs.

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Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : au moins 10 temps de rencontre prévus par

an au niveau régional et national, au moins 30 temps au niveau local. Révision des supports de

proposition de partenariat.

Résultat 2   : Des stratégies et outils de partenariat sont construits et diffusés par les différentes parties

prenantes

Si la construction des nouveaux partenariats se traduit parfois par la signature d’une convention type, elle occasionne le plus souvent des échanges très intéressants sur le sens du partenariat pour chaque partie, et sur les stratégies à mettre en œuvre au sein de chaque réseau pour concrétiser ces intentionspour les mettre en œuvre pleinement. Le contenu de ces échanges sera donc formalisé sous la forme de documents accessibles (une convention spécifique, ou un document récapitulatif des modalités et du sens du partenariat), et diffusé à la fois auprès des acteurs Festisol et des membres du réseau partenaire.Afin de faciliter le relais des partenariats nationaux par les acteurs régionaux et locaux, les partenaires du Festisol seront classés par types (partenariats de mobilisation, de relais d’information, partenariat ressource…).De même, les coordinations régionales seront incitées à formaliser leurs partenariats régionaux et à diffuser ces documents au comité de pilotage et aux acteurs de leur territoire.Par ailleurs, une fiche pratique partenariat par an, au minimum, sera produite afin d’aider les acteurs Festisol à mettre en œuvre un type de partenariat en particulier (travailler avec les acteurs jeunesse par exemple).De plus, des outils spécifiques seront produits pour aider les acteurs du projet à mieux comprendre les points communs et les différences entre les différents festivals solidaires nationaux (ALIMENTERRE, Migrant’Scène, Fête des Possibles, Mois de l’ESS, Quinzaine du Commerce Equitable…), afin de pouvoir plus facilement prévoir des actions dans un ou plusieurs de ces cadres.Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 3 temps de co-construction des fiches

pratiques impliquant les acteurs régionaux et locaux.

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Résultat 3   : Les nouveaux acteurs ou partenaires sont accompagnés pour trouver leur place dans le

projet

Afin de faciliter l’accueil de nouveaux acteurs ou partenaires dans le projet, des kits de bienvenue

seront produits pour chaque niveau territorial. Ces kits de bienvenue présenteront de façon concise et

incitative les modalités de participation au projet et l’intérêt que le nouvel acteur peut y trouver. Une

attention particulière sera portée à montrer la progressivité de l’engagement : la structure peut tout à

fait commencer par être simple partenaire de relais de communication, ou d’échange d’outils

pédagogiques, et prendre le temps de faire le bilan de cette collaboration avant de s’engager comme

acteur du projet à part entière.

Un kit de bienvenue national sera produit, ainsi qu’un modèle de kit régional et un modèle local, afin de servir de base à leur adaptation par chaque coordination régionale ou collectif local.Un kit de bienvenue international sera également produit par le comité international Festisol. Indicateurs de suivi des activités chiffrés et cibles visées : 4 kits créés sur l’ensemble du projet (1 kit

international, un kit national, un modèle de kit régional, un modèle de kit local)

4.4. Indicateurs agrégeablesIl convient de renseigner les indicateurs agrégeables spécifiques aux projets Initiatives ONG.

Veuillez renseigner les indicateurs suivants :Projet SMA :

- Nombre d’OSC (membres ou non de l’OSC porteuse du projet) directement impactées par le projet 

- Nombre de personnes physiques membres d’OSC directement impactées par le projet Projet EAD :

- Nombre d’individus formés ou accompagnés dans le cadre du projet- Nombre de personnes touchées directement ou impliquées dans les campagnes de

sensibilisation à l’EAD portées par le projet - le nombre de visites annuelles des plateformes Web (sites, applications, réseaux sociaux,

forums, blogs, etc.) dédié(s) au projet.Au moins 500 personnes formées dans le cadre du projetEnviron 300 000 personnes touchées par les actions de sensibilisationEnviron 80 000 visiteurs uniques sur le site internet, 100 000 vues du clip de lancement, 2 700 000 internautes touchés par la campagne web

4.5. Méthodologie et principes d’action Présentation de la méthodologie, du mode opératoire, des principes d’action retenus pour mener le projet et des outils employés pour sa mise en œuvre (notamment les principes,

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présupposés et méthodes pédagogiques pour les projets EAD, et les principes d’organisation, d’animation et de gouvernance pour les projets SMA) Ces éléments doivent être détaillés : notamment les principes et présupposés pédagogiques pour les projets EAD et les principes d’organisation et d’animation pour les projets SMA

La méthodologie et les principes d’actions retenus s’appuient sur 2 documents principalement : la charte du projet Festisol et la charte d’EDUCASOL.

La charte d’EDUCASOL précise les éléments fondateurs de l’Education à la citoyenneté et à la solidarité internationale : « L’ECSI est une démarche sociale et politique dont la finalité est de favoriser la contribution individuelle et collective à la construction d’un monde juste, solidaire et durable. Elle s’appuie sur un processus pédagogique qui se déroule tout au long de la vie. »Selon cette même charte, « L’ECSI implique une vision :

émancipatrice : celle de l’éducation populaire. pédagogique, formatrice, d’apprentissage participatif et réflexif, dénuée de toute

dimension normalisante, ou dogmatique. politique : renforcer la co-responsabilité et la participation des citoyens aux décisions

publiques. interculturelle : s’interroger sur les représentations du monde, sur nos valeurs

respectives, sur les approches du changement et sur le vivre ensemble. et une approche par les droits et les devoirs : encourager à exercer sa citoyenneté dans

tous ses droits et obligations vis-à-vis de la société. »« Les changements visés par l’ECSI se déclinent en termes :

de savoirs (comment fonctionne le monde) de représentations (regards sur le monde) d’attitudes (savoir-être, valeurs, postures) de comportements et savoir-faire (manières d’agir sur le monde). »

Le Festisol s’est dotée depuis plusieurs années maintenant d’une charte rappelant les objectifs et principes d’actions du projet. Cette charte a été réactualisée en 2015 suite à une large consultation des acteurs en région et un travail du Comité de pilotage, avec en trame de fond cette volonté de s’ouvrir et de faire évoluer les messages portés.« Le Festival des Solidarités, dans une démarche positive et interculturelle, contribue au mieux vivre ensemble et à la défense des droits humains. Il participe à la construction d’alternatives économiques, politiques et sociales... Il promeut notamment la diversité culturelle, la paix, la protection de l’environnement et le respect des migrants dans des dynamiques locales et globales.

Le Festival des Solidarités a pour objectifs de : Informer sur les enjeux de la solidarité et de la coopération du local à l'international et

ainsi valoriser ces actions dans leur dimension sociale et culturelle Donner une plus grande visibilité à la solidarité internationale partout et auprès de tous Valoriser la diversité des acteurs impliqués, des thèmes abordés, des formes d’expression

de la solidarité internationale et des animations proposées Encourager le partenariat et les dynamiques collectives entre tous les acteurs de la

société pour construire un monde juste et solidaire

Pour concourir à ces objectifs, les actions mises en place par les acteurs devront :

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PORTER DES MESSAGES POSITIFS en accord avec les fondements du Festival des Solidarités au-delà de la seule dénonciation

SENSIBILISER de manière pédagogique et sans prosélytisme aux enjeux de la solidarité et de la coopération, du local à l’international

ENCOURAGER LES CITOYENS à devenir plus actifs et solidaires en leur proposant des pistes d’actions concrètes pour agir

METTRE EN VALEUR LES ACTIONS, innovations et alternatives de solidarité internationale ici et ailleurs

En garantissant les principes suivants : CONSTRUIRE EN PARTENARIAT avec les acteurs de votre territoire ENCOURAGER LES PRINCIPES DE LA LAÏCITÉ dans sa dimension d’ouverture, de respect

mutuel et en refusant tout prosélytisme NE PAS UTILISER DE CLICHÉS OU LE MISERABILISME en préservant la dignité humaine NE PAS AVOIR COMME OBJECTIF PRINCIPAL LA COLLECTE DE FONDS OU TOUTE AUTRE

FORME DE COLLECTE. Une participation aux frais de la manifestation peut toutefois être acceptée.

FAIRE L’OBJET D’UN COMPTE RENDU des actions à la coordination nationale qui le mettra à la disposition de tous les acteurs. »

4.6. Partenariats, pilotage et gouvernance Description de la répartition des responsabilités et des tâches entre l’OSC, les différents

partenaires (ou membres s’agissant des projets SMA) et les autres intervenants éventuels (joindre un schéma organisationnel si possible) 

Présentation du mode de pilotage du projet mis en place  Présentation des instances de gouvernance mises en place et leur fonctionnement

Pour les projets SMA, cette partie devra être particulièrement développée. Il s’agira d’expliquer comment le projet répond aux enjeux spécifiques liés à la conduite d’une dynamique collective, en termes de compétences, gouvernance, processus de concertation et de consolidation du réseau et des membres.

Les acteurs nationaux et locaux du Festisol se rassemblent autour de la Charte du projet qui définit ce que le Festisol doit être et ce qu'il ne peut pas être. Ces principes constituent le cadre de référence qui régit et relie les différents acteurs qui s’investissent dans cette opération commune.

Les membres du COPIL, les têtes de réseaux 35 organisations représentant diverses composantes de la société civile et du projet : au niveau de la coordination nationale, les membres du COPIL sont des associations de solidarité internationale (dont le CRID), fédérations de l’éducation populaire, réseaux associations étudiantes, associations de défense des droits humains, association de collectivités territoriales, syndicat enseignant, réseaux régionaux multi-acteurs, collectifs associatifs régionaux. La plupart des membres du COPIL sont impliqués dans le Festisol depuis de nombreuses années. Chaque membre national du COPIL apporte une contribution financière, sa présence aux réunions du COPIL et à un ou plusieurs groupes de travail, une diffusion de l’information nationale à ses groupes locaux (contacts téléphoniques, mailings, interventions, formations, etc.), un accompagnement pédagogique et technique de ses groupes locaux.

Les CORAS Depuis 2008, la coordination nationale du projet a reconnu dans la structuration de son réseau des

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structures qualifiées de « coordinations en région pour l’animation du festival des solidarités », ou CORAS, sur un territoire régional.Les structures choisies pour ce processus sont des collectifs, réseaux ou centres de ressources impliqués dans le projet depuis plusieurs éditions. Elles ont été choisies parce qu’elles jouaient déjà un rôle pédagogique, technique et structurel fort dans le succès et le développement du projet, rôle reconnu par les acteurs locaux sur leur territoire. Elles partagent avec la coordination nationale les mêmes valeurs et visions de la solidarité internationale, et les mêmes orientations nationales. Elles contribuent activement à populariser et expliquer celles-ci auprès des acteurs de leur territoire.

Les 35 organisations du COPIL mobilisent leurs réseaux dans la participation au Festisol et assurent à leur niveau la promotion de l’événement. Le Festisol, c'est avant tout des dynamiques collectives partout sur les territoires. À l'échelle d'une ville, d'une agglomération, d'une communauté de communes, d'un département ou d'une région, les acteurs s'efforcent de se mettre en liens, de s'organiser et de construire ensemble l'événement. Évidemment, selon les régions, les dynamiques collectives sont plus ou moins fortes et s'organisent différemment.La coordination nationale :

- définit les grandes orientations de l’événement (pédagogiques, stratégiques, politiques...) et impulse des idées et des dynamiques de développement

- noue des partenariats nationaux permettant l'élargissement de l'événement, de sa notoriété, et de son développement local

- assure la communication globale de l’événement via la production d’outils, les relations presse et partenariats avec les médias

- informe et mobilise de façon générale les acteurs du Festisol- coordonne le programme national des manifestations via le site

www.festivaldessolidarites.org- gère le dispositif « Coup de pouce » (depuis l’envoi des dossiers de candidature jusqu’aux

attributions)- accompagne et structure tout au long de l’année les acteurs.

Le CRID, porteur de la présente demande, anime le pilotage du projet depuis son lancement il y a 21 ans. Cette mission, qui lui est confiée par ses membres et rappelée dans son plan d’action 2014-2018, est liée à son identité même, qui consiste à contribuer à la construction du « mouvement citoyen mondial » en :

- valorisant l’apport constitué par son vaste réseau de partenaires et de groupes locaux, notamment via des actions d’éducation au développement et de plaidoyer,

- promouvant la solidarité internationale auprès d’autres acteurs de la société civile française,- accompagnant des collectifs locaux d’associations de solidarité internationale.

5. HISTORIQUE DU PROJET ET PARTENAIRES IMPLIQUES (3 PAGES)

5.1. Historique du projet et implication des partenaires/intervenants dans sa formulation Préciser en quelques lignes le contexte, la genèse et l’historique du projet Explication de l’implication des partenaires/intervenants dans la conception du projet  Description de l’historique des relations entre l’OSC et les partenaires/intervenants

Ce paragraphe permet de comprendre comment est né le projet. Il s’agit également d’expliquer comment les partenaires/intervenants ont été associés à la conception du projet et quel est le type de relation partenariale qui les relie avec l’OSC porteuse du projet. Ce point devra être particulièrement développé pour les projets SMA.

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Il convient également de préciser si des études ou des évaluations préalables ont été réalisées et quels en ont été leurs principaux résultats.

Lors de son lancement en 1998, le projet « Semaine de la Solidarité Internationale » visait à proposer un cadre commun aux associations, aux collectivités territoriales et aux pouvoirs publics pour informer et sensibiliser les citoyens aux enjeux et aux actions de solidarité internationale. Vingt ans plus tard, le projet Festisol bénéficie de l'expérience et des processus de travail élaborés année après année, tout en proposant plusieurs changements qualitatifs, exposés dans la section 3.4.Comme les précédentes phases, il est le fruit d'une construction collective nourrie par les évaluations externes et par les retours des différents acteurs et partenaires. L'introduction de l'objectif spécifique 3 « apprendre ensemble de l'expérience » résulte d'une recommandation de l'évaluation de 2018, et vise à donner une cohérence à l'ensemble des actions de capitalisation et de diffusion des pratiques et des effets du projet.Les grandes lignes du présent projet ont été tracées lors d'un « comité d'animation élargi », permettant aux membres du comité de pilotage, mais également à des partenaires, de partager, après la présentation des conclusions de l'évaluation, leurs avis et conseils. C'est lors de cette réunion qu'a été décidée d'envisager un soutien à des actions du Festival des Solidarités hors de France.Après une rencontre avec la DPO afin de confirmer l'intérêt des nouveaux axes aux yeux de l'AFD, le cadre logique du projet a été précisé et validé formellement lors d'une réunion plénière du comité de pilotage en juin 2018.L'association de partenaires à la construction des orientations stratégiques du Festival des Solidarités constitue une nouveauté dans l'histoire du projet, et témoigne d'une volonté d'associer le plus grand nombre possible de parties prenantes à sa réflexion stratégique, tout en tenant compte des contraintes et des disponibilités de chacun.

5.2. Compétences de l’OSC et des partenaires/intervenants pour réaliser le projet Présentation de l’OSC porteuse du projet (fonctionnement, composition, etc.), explication du projet associatif de l’OSC (origines de sa création, objectifs, activités, etc.) ainsi que ses actions et ses compétences dans le domaine de la SMA/EAD  Présentation des partenaires/intervenants impliqués dans le projet Valeur ajoutée de l’OSC porteuse du projet et des partenaires/intervenants, et résultats déjà obtenus dans le domaine de la SMA/EAD 

L’objectif de ce paragraphe est de démontrer la capacité de l’OSC et de ses partenaires à mettre en œuvre un projet SMA/EAD en faisant état de leurs expériences et de leurs compétences sur le sujet, la thématique. Il s’agit de crédibiliser et légitimer son intervention en tant que structure porteuse du projet.

Ce paragraphe permet également d’apporter un éclairage sur la valeur ajoutée de chaque partenaire dans l’exécution du projet et de démontrer pourquoi il est pertinent qu’il y soit associé.Le cas échéant, il convient de mettre en avant les acteurs clés avec lesquels il est pertinent de créer de nouveaux liens utiles au projet.

Il ne s’agit pas de décrire les modalités pratiques d’organisation du projet traitées au sein du chapitre IV.

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Le CRID regroupe une cinquantaine d’associations françaises de solidarité internationale autour d’une même conception du développement et d’une méthodologie d’action commune, reposant sur 3 piliers : - le partenariat et le renforcement des sociétés civiles - l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale- le plaidoyer Ses membres mettent la mobilisation de leur base citoyenne au service de ces 3 piliers. Le rôle du CRID est de favoriser la réflexion et la concertation entre ses membres, ainsi que d’impulser et de coordonner les actions collectives au sein desquelles ils se mobilisent.

Le CRID a toujours basé ses activités sur les quatre principes suivants : - aider à la prise de recul et à la réflexion en analysant des situations et en promouvant des

alternatives de développement,- élaborer des positions collectives et les diffuser pour peser sur l'évolution des lois, des

politiques publiques et sur la transformation de nos sociétés, - étayer et partager les compétences des militants en développant des argumentaires, - favoriser l'échange entre les membres, les synergies, la mutualisation et le dialogue avec d'autres réseaux.

Depuis son lancement il y a 21 ans, la Semaine de la Solidarité Internationale puis le Festisol rassemble au sein de son comité de pilotage la plupart des organisations françaises les plus engagées en ECSI, qu'elles soient ou non membres du CRID. L'expertise de ces organisations, de même que leur diversité, permettent au projet de bénéficier d'un solde réseau d'acteurs à même de mener à bien des actions de sensibilisation à la citoyenneté mondiale. L'adhésion récente du mouvement E-Graine et, un peu plus tôt, des Scouts et Guides de France, ont permis d'élargir ce réseau à des structures du champ de l'éducation au développement durable. Par ailleurs, depuis 2017, une vingtaine de réseaux nationaux aux champ d'actions divers ont rejoint le projet en tant que partenaires. Pour certains, comme Ingénieurs Sans Frontières, le Forim ou la Ligue des Droits de l'Homme, ces réseaux étaient déjà impliqués au niveau local, et ces partenariats permettent d'établir un travail concerté au niveau des têtes de réseau nationales. Pour d'autres, comme Enercoop ou la Nef, il s'agit d'une volonté d'impliquer les groupes locaux de réseaux porteurs de pratiques de transition en France, et susceptibles d'enrichir les actions de sensibilisation mise en place dans le cadre du Festival des Solidarités.

En ce qui concerne les actions organisées hors de France (principalement en Afrique), elles seront construites sur la base des partenariats préexistants entre des membres du comité de pilotage et des structures locales. Ainsi, le Festisol Burkina a pu être organisé en 2017 par le Rezas, partenaire de longue date de la coordination régionale Limousin et de la région Nouvelle-Aquitaine. Au Togo, le Festisol 2017 a été coorganisé avec l'espace France Volontaires et l'Institut Français. Nous souhaitons également impliquer, lorsque ce sera possible, les organisations impliquées dans des Programmes Concertés Pluri-Acteurs financés par l'AFD.

Le projet Festival des Solidarités s’est imposé au fil des années comme une action particulièrement structurante du milieu de l’ECSI en France, et comme un outil pour accompagner les acteurs dans l’amélioration de leurs approches et de leurs pratiques.

6. COHERENCE EXTERNE DU PROJET (1 PAGE)

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6.1. Avec les politiques publiques Présentation de l’environnement institutionnel dans lequel le projet prend place, notamment en France, au niveau national, voire local, mais aussi le cas échéant au niveau européen ou international Description de l’articulation éventuelle du projet avec des actions et/ou dispositifs de nature proche menés ou soutenus par des acteurs publics du territoire ou nationaux (ministères, organisations internationales, services déconcentrés, centres de recherche, universités, collectivités territoriales, établissements scolaires, etc.). Le cas échéant, présentation des liens du projet avec les interventions de l’AFD.

Ministère de l’Europe et des Affaires EtrangèresAlors que le ministère des Affaires Etrangères était l’interlocuteur privilégié du projet jusqu’en décembre 2008, la Révision générale des politiques publiques a placé l’Agence Française de Développement (AFD) au premier plan. Néanmoins, un dialogue continu est maintenu avec les service du ministère, notamment sur les perspectives stratégiques du projet et sur l’organisation d’actions conjointes telles que les « tours de France » de secrétaires d’Etat sur les territoires.

Ministère de l’Éducation nationaleSelon le ministère de l’Education Nationale, l'éducation au développement et à la solidarité internationale vise à donner aux jeunes des clés de compréhension des déséquilibres mondiaux et à encourager leur réflexion sur les moyens de réduire la pauvreté et les inégalités. Elle participe à l'éducation au développement durable, en contribuant à la compréhension des interdépendances environnementales, économiques, sociales et culturelles à l'échelle mondiale.Dans le cadre nouveau offert par les Objectifs du Développement Durable, cette convergence entre ECSI et EDD a vocation à être renforcée, en s’appuyant notamment sur la publication d’une feuille de route interministérielle sur ce sujet.Précédemment financé par la DREIC (Direction aux relations européennes, internationales et à la coopération), le Festival des Solidarités est financé depuis 2018 par la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire) au titre de l’éducation au développement durable, mais aussi de l’éducation à la citoyenneté, reconnaissant ainsi la contribution du projet à un meilleur vivre ensemble sur les territoires.

Direction de la Jeunesse, de l'Education Populaire et de la Vie Associative (DJEPVA)Pour la DJEPVA (à présent rattachée au ministère de l’Education Nationale), les associations sont des composantes essentielles de l’économie sociale et solidaire et des acteurs majeurs de l’innovation, du progrès et de la cohésion sociale dans notre pays. Elles sont un partenaire indispensable de l’action des pouvoirs publics et jouent un rôle majeur dans la création d’emplois et le renforcement du lien social. (Extrait du rapport "1 an d'action pour la vie associative" - mai 2013). Le Festival des Solidarités est financé par la DJEPVA au titre du FNDVA (Fonds national pour le développement de la vie associative).

Commission Nationale Française pour l’UNESCOLe Festival des Solidarités bénéficie du patronage de la Commission Nationale Française pour l’Unesco. Ce patronage reconnaît la contribution de notre projet à l’atteinte des objectifs de l’UNESCO, en particulier la promotion des droits humains et des ODD, et facilite la mobilisation des réseaux d’acteurs associés à l’UNESCO (écoles, chaires et clubs Unesco).

Ministère de l’Agriculture et de l’AlimentationDans le cadre des établissements d’enseignement agricole, l’éducation au développement peut être abordée au sein des cours dans différentes disciplines en fonction du contenu des programmes : économie, histoire, géographie, éducation socio-culturelle, agronomie... Des actions sont également

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menées en dehors de la classe pour sensibiliser et faire réagir les élèves et la communauté éducative : expositions, théâtre forum, projections et débats... Le réseau éducation au développement de l’enseignement agricole est là pour appuyer les établissements dans la réalisation de telles actions. Les acteurs et établissements agricoles s’impliquent dans le Festival des Solidarités principalement par le biais du Festival ALIMENTERRE.

Ministère de la Transition Ecologique et SolidaireLe cadre nouveau offert par les Objectifs du Développement Durable constitue un levier important pour renforcer les convergences entre acteurs d’ECSI et acteurs d’éducation au développement durable. Le partenariat entre le Festival des Solidarités et la Fête des Possibles (événement décentralisé de sensibilisation aux transitions écologiques et citoyennes) d’une part, et avec la Semaine de mobilisation pour les ODD (coordonnée en France par l’association 4D) d’autre part, permettent aux acteurs du Festisol de mieux travailler avec les acteurs d’éducation au développement durable et d’avancer ensemble pour la mobilisation des citoyens en faveur des ODD.Par ailleurs, l’inscription du Festival des Solidarités dans le cadre du Mois de l’Economie sociale et solidaire (Mois de l’ESS) constitue un autre espace utile à la construction de convergences. Un dialogue avec le ministère de la Transition écologique et solidaire a été entamé afin d’envisager un renforcement de la cohérence des différents événements de sensibilisation aux ODD.

Collectivités territorialesDe nombreuses collectivités territoriales (conseils régionaux, conseils généraux, intercommunalités, municipalités) s’engagent dans la mise en place du Festival des Solidarités. Elles sont accompagnées pour cela par la coordination nationale Festisol, ainsi que par les coordinations Festisol en région, par les Réseaux Régionaux Multi Acteurs, par Cités Unies France et par l’AFCCRE.

Global Education Week Network Le Festival des Solidarités est membre du réseau européen Global Education Week, qui rassemble, avec le soutien de la Commission Européenne et du Conseil de l’Europe, 40 organisations coordonnant des activités de sensibilisation dans leur pays. Le Festisol est également partenaire des European Days of Local Solidarity, événement paneuropéen coordonné par Platforma (réseau des villes et régions engagées en coopération internationale).

6.2. Interventions similaires sur le sujet par d’autres acteurs de la société civile Présentation de l’articulation éventuelle du projet/programme avec d’autres dispositifs ou interventions de la société civile (milieu associatif en France et/ou à l’étranger, syndicats, fondations, entreprises….).

Le chapitre VI propose d’apporter une description, avec des éléments très concrets, de l’articulation, de la complémentarité du projet avec les différents items ci-dessus. En cas d’absence d’une telle articulation, veuillez expliquer pourquoi. Les informations présentées sont normalement issues du diagnostic préalable réalisé par l’OSC.Il convient d’analyser la cohérence avec les politiques publiques nationales, décentralisées et/ou locales. Dans le cas contraire, ou en l’absence de politiques publiques sur le secteur ciblé, il convient de l’expliquer.Cette partie doit démontrer que l’OSC s’est renseignée de manière approfondie sur les initiatives existantes et sur les articulations et/ou complémentarités possibles à approfondir. Il s’agit de mettre en valeur la plus-value spécifique du projet par rapport à ces autres interventions identifiées et d’expliquer comment l’OSC se positionne aux côtés des autres acteurs.

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Depuis 2008, trois « alliances » ont été constituées avec des événements partenaires :- le Festival Migrant’Scène de la CIMADE, - la campagne et plus spécifiquement le festival de films ALIMENTERRE coordonnés par le

CFSI (campagne reliée à la SSI depuis 2001) - le Mois de l’Économie Sociale et Solidaire (Mois de l’ESS).

La coordination nationale Festisol construit des liens et des projets en commun avec ces alliés, en articulation et dans le respect de l’identité de chaque campagne ou événement, qui permettent aux acteurs locaux, parfois communs, de s’inscrire sous deux bannières ou davantage, ce qui teinte le programme du Festival des Solidarités de thématiques croisées, rationalise le travail accompli par les acteurs sur le terrain et élargit les publics. Focus ALIMEN TERRE :

En dépit de leurs spécificités (le focus alimentation-agriculture pour ALIMENTERRE, la diversité des thématiques et des formes de sensibilisation et la période plus réduite pour le Festisol), les deux projets partagent une même approche de la sensibilisation, notamment le lien entre les dimensions locale et internationale, et un même objectif de renforcer les dynamiques de réseau sur les territoires.Un document stratégique de partenariat entre les deux projets a été construit en 2018 (voir annexe) afin de préciser les modalités de collaboration. Ce document aborde notamment la question de la capitalisation des pratiques, de la communication externe, du soutien financier aux acteurs locaux, et de la mutualisation des partenariats.

7. PRISE EN COMPTE DU GENRE ET DES AUTRES APPROCHES TRANSVERSALES DANS LE PROJET

7.1. Prise en compte de l’environnement et du climat

Concernant la prise en compte de l’environnement et du climat, il convient d’expliciter si le projet/programme comporte des objectifs spécifiques, résultats attendus et activités en lien avec ces thématiques. Dans ce cas, une analyse détaillée du contexte, des problèmes identifiés sur lesquels le projet/programme entend agir et des moyens mis en œuvre (internes et externes) est nécessaire. Les impacts à moyen et long terme du projet/programme en matière d’environnement et de climat seront détaillés dans le chapitre X. Dans le cas des projets n’ayant pas d’objectif environnemental spécifique, une analyse des éventuels impacts environnementaux des actions menées devra également être conduite au chapitre X.

La sensibilisation aux enjeux environnementaux constitue depuis le lancement du projet en 1998 une des thématiques sur lesquelles les acteurs du Festival des Solidarités mènent des actions de sensibilisation. Nous avons observé depuis 2015 une augmentation importante du nombre d’animations abordant ce sujet, principalement en lien avec la thématique climat. Nous encourageons les membres de notre réseau à aborder ces sujets lors de leurs animations, mais également à davantage prendre en compte les enjeux environnementaux dans le choix des produits achetés et des fournisseurs de leurs animations. Le principe de réduction de l’impact environnemental a d’ailleurs été ajouté à notre Charte en 2017.

Par ailleurs, la construction avec le réseau de la Fête des Possibles d’une stratégie commune d’accompagnement des acteurs, constitue un levier pour favoriser l’appropriation par les acteurs du Festival des Solidarités des enjeux environnementaux, et des alternatives concrètes pour y répondre.

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7.2. Prise en compte du genre

Il convient de montrer en quoi les activités prennent en compte le genre : en explicitant quelle analyse du contexte a été faite, quels sont les problèmes identifiés sur lesquels le projet/programme entend agir, quels moyens (internes et externes) ont été mobilisés.

Il est important d’indiquer quels indicateurs sexo-spécifiques ont été élaborés pour analyser le contexte mais aussi pour mesurer les résultats. Les impacts à moyen et long terme du projet/programme en matière de prise en compte du genre seront détaillés dans le chapitre X.

La sensibilisation à l’égalité des droits entre les êtres humains constitue le cœur et le sens du Festival des Solidarités depuis sa création. La question des femmes dans le développement, les droits des femmes, et l’égalité femme-homme en général sont donc des valeurs portées très fortement par les acteurs de notre réseau. La majorité des bénévoles et salarié(e)s du Festival sont d’ailleurs des femmes.De nombreuses actions sont organisées sur les territoires, avec pour objectif de valoriser la place des femmes dans la société et dans les enjeux du développement durable, à travers les différentes cultures. Plus spécifiquement, on note le développement de nombreuses animations dans la cadre du 25 novembre et de la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Pièces de théâtre, expositions, colloques abordent tant la question du genre, que celle de la place des femmes dans nos sociétés.

7.3. Prise en compte de la jeunesse

Concernant la prise en compte de la jeunesse, actrice des ODD, il convient d’expliciter si le projet/programme comporte des objectifs spécifiques, résultats attendus et activités en lien avec cette thématique. Dans ce cas, une analyse détaillée du contexte, des problèmes identifiés sur lesquels le projet/programme entend agir et des moyens mis en œuvre (internes et externes) est nécessaire. Les impacts à moyen et long terme du projet/programme en matière de jeunesse seront détaillés dans le chapitre X et mentionneront les indicateurs spécifiques à l’implication de la jeunesse qui ont été élaborés pour analyser le contexte et évaluer les résultats dans ce domaine. Si le projet n’a pas d’objectif « jeunesse » spécifique, une analyse des éventuels impacts spécifiques sur cette population des actions menées devra également être conduite au chapitre X.

Comme indiqué en section 3.3, le projet Festisol entend mener une action spécifique en faveur de la sensibilisation des jeunes et de leur accompagnement à l’engagement pour les ODD. Il s’agit de lutter contre le sentiment d’impuissance, et de faciliter la prise en conscience des leviers d’action accessibles aux citoyens.Depuis la création de l’événement en 1998, les jeunes, et notamment les scolaires, constituent le public principal du Festival des Solidarités. Aujourd’hui, nous faisons le constat que les jeunes sont de plus en plus informés des déséquilibres mondiaux, des inégalités et des menaces, mais manquent cruellement d’information sur les leviers d’action et sur le rôle qu’eux-mêmes peuvent jouer pour faire changer les choses.La phase 2019-2021 du projet répondra à ce besoin en mettant l’accent sur les pistes d’action citoyenne accessibles aux jeunes, et en accompagnant les jeunes, et notamment les étudiants, dans l’organisation de leurs propres événements, avec l’appui des autres acteurs du Festival des Solidarités.

7.4. Prise en compte d’autres approches transversales

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Il convient également de montrer, le cas échéant, en quoi les activités prévues prennent en compte d’autres approches transversales.

La lutte contre toutes les formes de discriminations constitue une valeur fondamentale de notre réseau depuis 21 ans et la sensibilisation à cet enjeu est une priorité pour nous. Nous encourageons donc la participation de personnes migrantes, en situation de précarité, ou issues de milieu rural à notre Festival.Cette démarche est fondée avant tout sur des principes éthiques, mais constitue également un levier pour faciliter la construction de partenariats avec des organisations de lutte contre les discriminations, contre la précarité ou pour le développement rural, et représentent ainsi des moyens d’élargir les publics du Festival des Solidarités comme le réseau des acteurs impliqués.

8. MODALITES DE SUIVI ET D’EVALUATION (1 A 2 PAGES)

8.1. Suivi technique/financier et audit financier prévus par le projet Description de ce qui sera mis en œuvre par l’OSC pour le suivi technique et financier du projet : organisation, échéances, livrables Description qui sera mis en œuvre par l’OSC pour réaliser l’audit projet

Trois règles principales s’appliquent pour la réalisation d’un audit financier externe d’un projet/programme:

- Pour les OSC présentant des projets/programmes dont la subvention SPC/DPO est supérieure ou égale à 500 000 Euros, un audit financier externe est obligatoire. Son financement doit être intégré au budget du projet/programme.

- Pour les OSC présentant des projets/programmes dont la subvention SPC/DPO est inférieure à 500 000 Euros, un audit financier externe est exigé si les deux derniers projets octroyés pour une subvention inférieure ou égale à 500 000 Euros n’ont pas fait l’objet d’un audit financier externe transmis à SPC/DPO. Dans le cas où un audit financier externe réalisé par l’OSC présenterait des conclusions non satisfaisantes, SPC/DPO pourra exiger l’augmentation de la fréquence des audits.

- Dans tous les cas, pour tout premier projet déposé au guichet SPC/DPO, un audit financier externe est obligatoire. Son financement doit être intégré au budget du programme.

Les modalités de réalisation des audits financiers externes sont décrites dans le guide méthodologique.

Afin d’assurer le suivi technique et financier, un audit externe sera effectué à la fin de chaque année du projet et à l’issue de celui-ci. Un rapport intermédiaire est produit chaque année, et un rapport global en fin de projet.Tout au long du projet, le suivi est assuré par le coordinateur accompagné de la chargée de gestion financière du CRID. Un bilan financier annuel est établi.De plus, le CRID fait appel à des commissaires aux comptes et des experts comptables.Le suivi technique est quant à lui effectué par l’équipe opérationnelle, sous le contrôle du coordinateur du projet. Un bilan annuel est réalisé et transmis aux parties prenantes.

8.2. Actions de capitalisation (si prévues)

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Les actions de capitalisation sont particulièrement encouragées. Elles doivent être de caractère opérationnel, largement diffusables au-delà de l’OSC qui porte le projet, et permettre de tirer des enseignements de l’action. Elles doivent être portées par l’OSC (équipe salariée et instances dirigeantes) ainsi que par ses partenaires, et être proportionnées à la taille du projet et aux capacités de l’OSC. L’approche dans ce domaine et les pratiques de capitalisation retenues par l’OSC doivent être également explicitées. L’OSC peut se reporter aux documents existant sur le sujet qui sont mentionnés dans le guide méthodologique.

Devront être explicités : les objectifs, les cibles visées, les résultats attendus, les modalités de diffusion, ainsi que les moyens techniques et ressources humaines employés.

Sur recommandation de l’évaluation externe, les activités de capitalisation du projet s’inscriront à partir de 2019 dans un objectif spécifique « Analyser et valoriser les effets de nos actions collectives, pour apprendre ensemble de l’expérience et améliorer les pratiques de chacun ».

ObjectifsLes actions de capitalisation du projet s’articulent autour de trois axes principaux :

- la capitalisation des animations : il s’agit de formaliser et diffuser les bonnes pratiques des acteurs locaux du Festival des Solidarités en termes d’organisation d’animations attractives et participatives pour sensibiliser et mobiliser en faveur des ODD

- la capitalisation des dynamiques collectives : il s’agit de formaliser et diffuser les bonnes pratiques des collectifs Festisol en termes d’animation de démarches de construction collective de programmes d’animation et d’évaluation collective de ces programmes

- la capitalisation des démarches d’accompagnement : il s’agit de formaliser et diffuser les bonnes pratiques des coordinations régionales Festisol et d’autres acteurs d’accompagnement en termes de formation et de renforcement des capacités des acteurs pour mener les actions citées ci-dessus.

Résultats attendus et cibles visées (par an)Capitalisation des animations : 2 à 4 outils pédagogiques, 1 à 2 fiches pratiques et 3 à 6 récits illustrés produits par an, ainsi qu’une cartographie des acteurs et des pratiques.Capitalisation des dynamiques collectives : 1 à 2 fiches pratiques et 2 à 4 récits illustrés produits par an.Capitalisation des démarches d’accompagnement : 2 à 5 trames de formation produits par an.Une réflexion commune sur la capitalisation des pratiques sera menée avec Ritimo et Educasol, dans le cadre des partenariats qui nous lient, afin de gagner en qualité, en efficacité et en diffusion de ces pratiques.

Modalités de diffusionL’ensemble des livrables produits seront téléchargeables sur le site du Festival des Solidarités à travers le moteur de recherche de la section « Outils et Ressources », ainsi qu’à travers les sites de Ritimo et d’Educasol, et seront diffusés auprès des réseaux partenaires à travers les lettres d’information Festisol.Par ailleurs, des temps en présentiel de partage d’expériences seront organisés lors des rencontres nationales et régionales Festisol notamment.

Moyens techniquesAfin de permettre l’implication indispensable des acteurs locaux dans cette démarche de capitalisation, une ligne financière spéciale de 15 000€ par an, sera dédiée au soutien aux démarches

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de capitalisation d’expérience. Ce soutien financier, qui concernera chaque année environ 10 collectifs locaux, visent à prendre en charge une part du temps salarié local dédié à la capitalisation, ainsi que la participation à des temps de diffusion des pratiques. Par ailleurs, une part du soutien financier versé aux coordinations régionales sera dédiée à la capitalisation ou à l’accompagnement des démarches de capitalisation. L’ensemble des supports créés seront sous format numériques (pdf ou html) et ne nécessiteront donc pas de frais d’impression ou d’envoi.

Ressources humaines:Comme indiqué plus haut, l’équipe de la coordination nationale, les coordinations régionales et certains collectifs locaux seront mobilisés pour mener à bien le programme de capitalisation prévu. La sélection des collectifs locaux participants sera effectuée lors des comités d’octroi Coup de pouce. L’ensemble du programme sera coordonné par la chargée d’animation et de développement des réseaux.

8.3. Actions de visibilité et de communication prévues

Il s’agira d’expliquer dans ce paragraphe quels sont les actions et modes de communication et de visibilité prévus par le projet, au sein de l’OSC et vis-à-vis de l’extérieur.

Devront être explicités : les objectifs, les cibles visées, les résultats attendus, les modalités de diffusion, ainsi que les moyens techniques et ressources humaines employés.

La stratégie et les outils en matière de communication numérique doivent faire l’objet d’une présentation dédiée et détaillée.

Etant donnés les objectifs du projet, les enjeux de visibilité sont bien entendu au centre des préoccupations de la coordination nationale et du comité de pilotage. Le triennal 2016-2018 ayant permis de définir collectivement et d’affermir la nouvelle identité du projet, les 3 prochaines années viseront à étendre sa notoriété et à renforcer l’impact de sa communication. Grâce au travail effectué depuis 2015, le projet peut à présent s’appuyer sur un positionnement de communication original et attractif, sur une identité visuelle moderne et dynamique, et sur un site internet aux fonctionnalités développées. Nous avons pu constater que la nouvelle identité Festival des Solidarités a été très vite appropriée par les acteurs historiques du projet, mais aussi par les nouveaux acteurs et par les médias locaux. Il s’agit de s’appuyer sur ces points forts pour renforcer la notoriété du projet, aussi bien auprès des acteurs des territoires qu’au niveau national et sur le plan médiatique.

L’une des contraintes de notre communication tient à la double identité de notre projet : à la fois événement annuel et projet au long cours. Jusqu’à présent, un seul nom désignait les deux : Semaine de la Solidarité Internationale, puis Festival des Solidarités. Ce choix de cohérence et d’économie trouve aujourd’hui ses limites, car il nous empêche de mettre en avant ce qu’il y a de pérenne dans notre démarche, et l’intérêt de notre projet au-delà du seul événement de novembre. Cette difficulté pose problème au moment d’associer de nouveaux partenaires moins intéressés par la dimension événementielle que par la dynamique de mobilisation, de structuration et d’accompagnement des acteurs.

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Comme exposé dans ce dossier, notre projet distinguera à l’avenir « l’événement Festival des Solidarités », du projet, que nous appellerons provisoirement « projet Festisol », tant ce diminutif a été rapidement adopté par les acteurs pour désigner entre eux le processus collectif de préparation du festival.Il ne s’agit pas à ce stade de créer une nouvelle identité visuelle pour le projet Festisol, mais de progressivement distinguer dans notre communication ce qui relève de l’événement de novembre, et ce qui relève du projet à l’année. Cette distinction, qui correspond à la distinction entre la communication à destination des publics et celle à destination des acteurs du projet, constitue une recommandation de l’évaluation externe.

Rappel des objectifs relatifs au projet et à l’événement :Objectif général du projet Festisol à l’année : Mobiliser, fédérer et accompagner les acteurs souhaitant sensibiliser en faveur des droits humains et des objectifs du développement durable

- Construire des stratégies communes- Accompagner les acteurs sur le plan pédagogique et méthodologique- Capitaliser et valoriser leurs pratiques - Elargir les partenariats et le réseau des acteurs

Objectif général de l’événement Festival des Solidarités : Sensibiliser pédagogiquement les publics aux dimensions internationale et locale de la solidarité et à l’importance de l’action citoyenne

- Diffuser largement des valeurs et messages positifs sur la solidarité- Rassembler des publics larges et diversifiés- Sensibiliser par des méthodes actives et participatives- Partager des pistes d’actions citoyennes

Les cibles de communication pour le PROJET :- Cœur de cible : Les structures et réseaux susceptibles de devenir acteurs du projet- Autres cibles : Les acteurs actuels, les partenaires actuels ou potentiels- Influenceurs & prescripteurs : Les membres et partenaires, les institutions, les médias spécia-

lisés

Les cibles de communication pour l’ÉVÉNEMENT :- Cœur de cible : Les personnes préoccupées par les questions de solidarité ou recherchant des

espaces de convivialité- Autres cibles : Les citoyens engagés, les élus, les journalistes, les acteurs économiques- Influenceurs & prescripteurs : Les institutions, les médias, les structures socio-culturelles, les

associations…

Objectifs de communication pour le PROJET :- Objectif général : Valoriser le projet et les acteurs toute l’année- Objectif cognitif : Faire connaitre la diversité des acteurs, leurs pratiques, leur impact, et l’ac-

compagnement proposé par le projet- Objectif affectif : Susciter l’intérêt pour les acteurs et les actions du projet- Objectifs conatifs : Inciter de nouveaux acteurs à s’impliquer dans le projet, inciter les acteurs

actuels à renforcer leur implication.

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Objectifs de communication pour l’ÉVÉNEMENT :- Objectif général : Sensibiliser pédagogiquement aux dimensions internationale et locale de la

solidarité et à l’importance de l’action citoyenne- Objectif cognitif : Faire connaître les animations du Festival des Solidarités et les thèmes

abordés- Objectifs affectifs : Susciter l’intérêt pour la participation aux animations Festisol, renforcer

les attitudes d’ouverture au monde et aux autres- Objectifs conatifs : Inciter les publics à participer aux animations, inciter les structures à re-

layer le Festival des Solidarités

Le projet Festisol et l’événement Festival des Solidarités partagent un même message, que l’on pour -rait résumer par « La solidarité est une fête », et une même promesse : « Etre solidaire rend heu-reux ». Les animations Festisol et les rencontres de préparation des animations sont à l’image du monde que nous souhaitons construire : un monde coloré, joyeux, où chacun-e a un rôle à jouer et où chacun-e est attentif-ve aux autres. Nous abordons, bien sûr, des sujets graves, et devons souvent dénoncer des pratiques néfastes, mais nous tâchons de le faire toujours avec une approche construc -tive, en invitant les parties prenantes à mettre en œuvre les solutions adaptées.

Pour atteindre nos objectifs de communication, de nombreux moyens sont développés.- Communication PRINT pour le projet : Plaquette, fiches pratiques partenaires (pour recher-

cher l’implication des collectivités, établissements scolaires…), dossier de présentation, dos-sier bilan.

- Communication PRINT pour l’événement : Déclinaison d’un univers graphique à travers les supports suivants : Affiche A2 ; Affichette personnalisable A4 ; Flyers A6 ; Autocollants ; Marque-page.

- Communication DIGITALE pour le projet : Site internet ; Lettre d’information ; Réseaux so-ciaux (Facebook, Twitter, chaine YouTube) ; Film institutionnel.

- Communication DIGITALE pour l’événement : Site internet ; Réseaux sociaux (Facebook, Twitter, chaine YouTube), partenariats médias et sites internet.

- Communication ÉVÉNEMENTIELLE pour le projet : La Rencontre Nationale Festisol, les Ren-contres Régionales Festisol, l’organisation d’ateliers dans le cadre d’autres événements (Uni-versité d’Eté, Forum Sociaux Mondiaux…).

- Communication ÉVÉNEMENTIELLE pour l’événement : Événements de lancement, anima-tions du Festival des Solidarités (qui sont à chaque fois l’occasion de communiquer sur les autres animations organisées).

- Communication MEDIA (uniquement pour l’événement) : Communiqués et relations presse, construction de partenariats média.

La question de l’incarnation de la communication Festisol a été pointée dans l’évaluation externe comme une faiblesse actuelle du projet, paradoxalement assez déshumanisée. La raison de cette absence d’incarnation réside dans la réticence des acteurs de ce projet collectif et multiformes à mettre en avant une seule personne, dont l’image serait nécessairement réductrice. Depuis 2015, les affiches de l’événement donnent à voir un ensemble de visages dessinés, qui incarnent la diversité des acteurs du projet, et des photographies professionnelles montrant les visages des acteurs et

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publics des animations sont régulièrement utilisées dans la communication visuelle du projet (site internet et plaquette notamment).Par ailleurs, le comité de pilotage a décidé de mettre en avant les diverses personnalités (artistes, intellectuels, militants…) ayant participé à des animations du Festival des Solidarités en tant qu’intervenants, et qui accepteraient de mettre leur image au service de la communication du projet. Il a donc été convenu de proposer à ces personnalités de figurer sur une page « Ils nous soutiennent » de notre site internet. La liste de ces personnalités est actuellement en cours de constitution.Enfin, des interviews vidéo d’acteurs du projet sont en cours de montage, afin de rendre visibles et audibles sur notre site les personnes qui font le Festival des Solidarités.

Focus communication digitale :

Afin de toucher largement nos publics cibles, pour un coût réduit et une efficacité optimale, le Festisol a fait le choix de déployer une campagne de communication essentiellement digitale. En effet, les contenus web permettent de renvoyer directement les internautes intéressés vers notre site internet, et leur donne donc accès aux événements organisés près de chez eux. Par ailleurs, les outils de mise en avant des contenus permettent de cibler précisément nos publics et d’en atteindre un grand nombre pour des montants raisonnables.

Ainsi, le clip de lancement 2017 a pu être visionné près de 100 000 fois, et la campagne d’affichage de bannières sur les sites de médias et les sites spécialisés a été vue par près de 3 millions d’internautes lors de l’édition précédente, avec un « taux de clic » très important, à 0,7% soit 70 000 personnes. Sur la période 2019-2021, cette campagne digitale sera amplifiée.

Focus relation médias :

Le Festival des Solidarités dispose d’une très belle visibilité dans la presse locale et régionale. En effet, les acteurs organisateurs de la Semaine de la Solidarité Internationale avaient noué au fil des années des relations solides avec les journalistes locaux, faisant de la SSI un rendez-vous important sur le territoire. Le changement de nom de l’événement a été très bien accueilli par les journalistes, y voyant l’occasion de faire encore mieux le lien entre l’événement et les préoccupations des habitants.Toutefois, le relais de l’événement dans les médias nationaux est relativement faible, en dépit de grands efforts conduits pour attirer leur attention. En 2018, sur recommandation de notre agence de relations presse, les résultats d’un sondage sur l’attitude des Français vis-à-vis de la solidarité internationale sera communiqué en même temps que le lancement du Festival des Solidarités. Nous espérons que cette méthode permettra une meilleure couverture dans la presse nationale.

Les ressources humaines affectées à la communication sont les suivantes :- Permanent : Une chargée de communication à plein temps - Ponctuel : Un(e) stagiaire + Le groupe « Communication » composé des chargés de communi-

cation des organisations membres du comité de pilotage

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- Support : Prestataire web (site internet) / Graphiste (support de communication) / Impri -meur & Routeur (impression print)/Agence de relations presse

8.4. Evaluation finale (interne ou externe)

L’évaluation finale est fortement recommandée par l’AFD. Elle est obligatoire pour tout renouvellement de phase du projet.Pour rappel, l’évaluation externe finale doit être lancée au plus tard au début du dernier semestre de la dernière année du projet afin que le rapport d’évaluation soit finalisé et communiqué avant d’élaborer et de soumettre toute éventuelle demande de nouvelle phase.L’AFD demeure flexible quant à la forme que prendra l’évaluation d’une phase (suivi-évaluation, évaluation finale). Dans tous les cas, les modalités de mise en place de l’évaluation seront systématiquement discutées lors de la rencontre à mi-parcours de l’exécution du projet entre l’OSC et SPC/DPO.L’AFD souhaite qu’un projet mis en œuvre dans la durée puisse prévoir une étude d’impact à la fin de sa mise en œuvre.

Devront être explicités : les résultats attendus de l’évaluation, les modalités, l’échéancier, ainsi que les moyens techniques et ressources humaines employés.

Comme pour le précédent triennal, nous souhaitons que l’évaluation externe puisse débuter en septembre de l’année 2 pour s’achever en avril de l’année 3, afin de pouvoir observer une édition de festival et de permettre l’intégration des recommandations dans la construction de la période suivante. Toutefois, comme pour le précédent triennal, nous souhaitons que les termes de référence puissent prévoir une part de conseil. Cette partie conseil pourrait idéalement commencer dès l’année 1, afin de pouvoir accompagner au mieux la mise en place de l’axe 3, mais aussi de préparer la matière utile à l’évaluation finale. Le budget de l’évaluation est donc augmenté de 30% par rapport au triennal précédent.L’objectif ne sera pas d’évaluer tous les aspects du projet mais plus particulièrement les changements engagés. Un focus sera notamment fait sur le passage à une logique à l’année, sur le nouvel axe apprentissage, sur l’internationalisation du projet, et sur l’intégration des nouveaux partenaires.Un cahier des charges sera formalisé par le Comité d’Animation du projet en début d’année 2019. Un accompagnement et cofinancement du F3E sera sollicité. L’évaluation sera pilotée par le comité d’animation, et suivie plus particulièrement par le coordinateur du projet et la chargée d’animation de réseau.

La coordination nationale produira également un bilan annuel d’activités, à l’intention des membres et partenaires du projet.

9. RESSOURCES HUMAINES ET MOYENS TECHNIQUES PREVUS PAR LE PROJET (1 PAGE)

9.1. Ressources humaines mobilisées 

Ce paragraphe permet de justifier et de décrire les ressources humaines mobilisées (fonctions et tâches, nombre d’ETP, temps consacré au projet, bénévoles, etc.). Le statut du personnel (salariés, volontaires, consultants, missions courtes de suivi, bénévoles, etc.) devra être impérativement spécifié.

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Moyens humainsL’équipe opérationnelle permanente :L’équipe opérationnelle est constituée de 4 salariés permanents à temps plein :

- 1 coordinateur de projet, chargé de la coordination générale, des partenariats et de la recherche de financements

- 1 chargée d’animation et du développement du réseau national- 1 chargée de communication, des relations presse et des partenariats médias- 1 coordinatrice Festisol Ile-de-France

Cette équipe est également appuyée par 2 salariés permanents du CRID, affectés à temps partiel au projet :

- la chargée de gestion financière du CRID, en chargée du suivi comptable du projet- le délégué général du CRID, pour la supervision générale et la représentation auprès de

certains partenaires stratégiques. Il représente par ailleurs le CRID au sein du copil.

Les renforts de l’équipe opérationnelle permanente:Un(e) stagiaire et deux volontaires en service civique viennent renforcer chaque année l’équipe permanente sur la communication et l’animation.

Les ressources humaines sur les territoires :- Le projet Festisol est actuellement piloté par un COPIL qui regroupe 23 structures nationales et 11 réseaux régionaux, également coordinations régionales du Festisol. - Le Comité d’Animation, composé de 5 structures, assure, par délégation du COPIL, les décisions et la mise en œuvre nécessaires à l’avancée concrète du projet et son animation quotidienne avec l’équipe opérationnelle.- 3 groupes de travail nationaux sont actuellement constitués : un groupe « communication » et un groupe « apprentissage ». Ils ont une mission opérationnelle, aboutissant à la production d’outils, et sont forces de propositions pour le COPIL.- le Comité international Festisol, qui sera lancé en 2019, coordonnera l’ensemble des activités du projet hors de France.- Les comités d’octroi « CDP », composés de membres du Comité de pilotage et de l’équipe opérationnelle, décident de l’attribution d’aides financières « Coups de pouce » aux acteurs locaux à partir du traitement des dossiers.- Les CORAS : les coordinations régionales pour l’animation du Festival des Solidarités, sont chargées de l’accompagnement des acteurs locaux. Au nombre de 11 en 2018, elles seront complétées par une douzième à partir de 2020 pour la région PACA.- Les Collectif Festisol locaux : plus de 200 collectifs locaux organisent ensemble des animations pendant le Festival des Solidarités.

9.2. Moyens matériels mobilisés significatifs

L’ensemble des moyens matériels utilisés pour la mise en œuvre du projet doit figurer dans le budget détaillé. Il convient en outre d’expliciter les principaux moyens matériels et techniques, d’une valeur supérieure à 5 000€. Les conditions d’utilisation du matériel après la fin du projet (durabilité, mode de transfert, conditions de gestion) seront explicitées au chapitre XI.

Moyens techniques- Les locaux du CRID dans lesquels travaille l’équipe permanente et les renforts stagiaires et service civique. L’équipe Festisol bénéficie des équipements matériels, informatiques et des services utiles.- Location ou mise à disposition gratuite de salles pour l’organisation des réunions

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- Hébergement du site Internet sur plusieurs serveurs pour assurer le débit requis par le site internet interactif, son volume de documents audiovisuels et l’afflux des connections à certaines périodes du projet (spécifiquement en octobre et novembre).- Services extérieurs : ponctuellement, sur des missions spécifiques qui requièrent des compétences non disponibles en interne, il est fait appel à des prestataires de services extérieurs. Par exemple, prestataire pour le développement et la gestion du site, pour la création graphique...

10. IMPACTS ATTENDUS DU PROJET (1 A 2 PAGES)

Pour chaque type d’impact attendu, proposer un ou des indicateurs, ainsi que des sources et/ou outils de vérification.

Depuis 2014, le Festisol a lancé une expérimentation d’évaluation par les collectifs locaux des impacts de leurs actions. Cette expérimentation a donné lieu à une capitalisation en 2017, à un partage à l’ensemble des acteurs, et a nourri la réflexion autour de la généralisation de l’évaluation d’impact (ou observation des effets) mise en œuvre depuis 2018 au sein du projet.

10.1. Impacts sur les partenaires, intervenants et autres parties prenantes

Proportion de collectivités territoriales parmi les acteurs mobilisés (source espaces acteurs sur le site) : 10% en 2017

Proportion d’établissements scolaires parmi les acteurs mobilisés (source espaces acteurs sur le site) : 5% en 2017

Proportion de collectifs Festisol parmi les acteurs mobilisés (source espaces acteurs sur le site) : 19% en 2017

Proportion d’acteurs ayant acquis de nouvelles compétences grâce au projet (source bilans des acteurs) : 85% en 2017Répartition par type de compétences acquises.

Proportion d’acteurs ayant noué de nouveaux partenariats grâce au projet (source bilans des acteurs) : 77% en 2017

Proportion d’acteurs ayant mobilisé de nouveaux bénévoles grâce au projet (source bilans des acteurs) : 71% en 2017

Proportion d’acteurs impliquant de nombreux partenaires non spécialistes de la solidarité internationale (source dossiers coup de pouce)

Autres impacts : Le projet Festisol génère l’implication de nombreux services de collectivités territoriales comme partenaires du projet, sans que nous disposions à ce jour d’outils de suivi de cette implication. C’est un projet pour les années à venir.

10.2. Impact(s) pédagogique(s) du projet (pour les projets EAD) 

Proportion de participants ayant renforcé leur compréhension du monde (source questionnaire publics) : 81% en 2017

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Proportion de participants ayant vécu une expérience forte d’ouverture aux autres lors d’une animation Festisol (source questionnaire publics) : 82% en 2017

Proportion de participants ayant perçu lors de l’animation le lien entre les dimensions internationale et locale de la solidarité (source questionnaire publics) : 74% en 2017

10.3. Impact(s) sur les bénéficiaires directs/indirects 

Proportion de participants ayant passé un bon moment (source questionnaire publics) : 98% en 2017

Proportion de participants ayant été renforcés dans leur envie de l’engager grâce au Festisol (source questionnaire publics) : 88% en 2017

Proportion de participants n’ayant jamais participé au Festisol ou à la SSI (source questionnaire publics) : 62% en 2017

Autres impacts :Les animations du Festival des Solidarités permettent aux participants de découvrir des pistes d’action concrètes leur permettant de contribuer aux grand enjeux mondiaux. Lors du prochain triennal, nous développerons des outils de suivi de l’engagement des participants sur les mois suivant leur participation.

10.4. Impact(s) sur les questions liées au genre et sur les autres approches transversales

Présentation des impacts présumés à partir de la prise en compte détaillée dans le paragraphe

Le chapitre IV présente les résultats attendus et, par objectif spécifique, les principaux indicateurs de résultat. Dans le chapitre X, il s’agit de présenter les impacts à moyen et long terme (5-10 ans), à différents niveaux, qui pourraient contribuer à l'atteinte de l'objectif global. S’ils sont pertinents, il est nécessaire de présenter des indicateurs permettant d’évaluer ces impacts. En l’absence d’impacts présumés sur l’un des sous-critères ci-dessus, il est recommandé d’en expliquer les raisons.

La part d’animations traitant spécifiquement de la thématique du genre dans le Festival des Solidarités est de l’ordre de 2% (en légère augmentation depuis 2015). Cet indicateur est intéressant à observer mais nous incitons plutôt les acteurs à prendre en compte systématiquement cet aspect dans leurs animations, qu’à organiser des animations spécifiques sur ce thème.

Nous ne disposons pas d’indicateur chiffré pour mesurer la part de femmes parmi les bénévoles ou les publics, toutefois, d’après les constatations répétées lors des réunions et des événements, cette part est généralement majoritaire voire très majoritaire. Il ne semble donc pas essentiel d’intégrer un tel indicateur.

La part d’animations traitant spécifiquement de la thématique environnement ou climat dans le Festival des Solidarités est de l’ordre de 6% (en baisse depuis 2015). La part des animations traitant la thématique agriculture étant de 9% (également en baisse). Comme pour le genre, nous incitons les acteurs à davantage prendre en compte ces thèmes dans leurs animations, même s’ils n’en constituent pas la thématique principale. Le partenariat avec le Fête des Possibles et avec les acteurs

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de l’éducation à l’environnement et au développement durable devrait progressivement aider les acteurs du Festisol à aborder ces sujets lors de leurs animations.

La part des enfants parmi les publics du Festival des Solidarités était de 28% en 2017 (dont 68% dans un cadre scolaire). La part des jeunes de 18 à 30 ans parmi les publics du Festival des Solidarités était de 11% en 2017 (dont 27% dans un cadre étudiant). Au total, la part des jeunes parmi les publics s’élevait à 40%.

Un effort est prévu pour renforcer la part des jeunes parmi les publics du Festival des Solidarités, mais aussi parmi les acteurs. Un indicateur sera donc mis en place pour interroger les acteurs sur l’âge des bénévoles mobilisés.

11. RISQUES ET PERENNITE DU PROJET (1-2 PAGE(S))

11.1. Identification des risques liés au contexte et au projet (risques opérationnels, financiers, partenariaux)

Risques opérationnels : risques techniques, financiers, partenariaux

Il convient d’expliquer quels sont les risques identifiés par l’OSC et qui peuvent impacter le projet.

Le projet dépendant fortement des subventions publiques (au niveau national, mais aussi au niveau régional et local), chaque échéance électorale constitue une source d’inquiétude. En effet, elles comportent un risque que les questions de solidarité, et notamment leur dimension internationale, soit remise en cause, et avec elles la sensibilisation à ces questions.

Le risque de dilution des messages par l’élargissement des partenariats, ou d’incompréhensions liés à l’internationalisation du projet, s’ils ne sont pas totalement absents, sont néanmoins très limités, au regard du bilan très positif des deux années écoulées.

11.2. Prévention des risques identifiés et mesures correctives envisagées

Il convient d’expliquer quelles sont les dispositions prises ou envisagées par l’OSC pour prévenir ou atténuer les risques identifiés. Une analyse de l’OSC sur sa capacité à assurer la résilience du projet et ses résultats pourra être détaillée.

La coordination nationale a décidé de maintenir un objectif spécifique dédié au renforcement des partenariats, notamment institutionnels. Il s’agit de continuer à mettre en avant la valeur d’intérêt général de notre démarche, contribuant, au-delà des clivages politiques, à l’animation d’une vie citoyenne active et constructive, valorisant le croisement des points de vue différents et le travail en multi-acteurs.

D’un de vue financier, le présent projet comporte un risque réduit par rapport aux phases précédentes, car une part plus importante des cofinancements est obtenue par valorisation ou consolidation. Il sera donc plus facile d’obtenir les cofinancements nécessaires à la réussite du projet, voire même d’envisager la conduite d’activités additionnelles si d’autres financements sont obtenus.

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Le risque de dilution du message ou d’incompréhension entre partenaires trop différents, parce qu’il est bien présent à l’esprit de l’équipe opérationnelle et du comité de pilotage, peut être considéré comme faible, au regard des temps et outils prévus pour y répondre, et du bilan très encourageant des années 2017 et 2018.

11.3. Pérennité du projet Modalités de transfert des compétences au(x) partenaire(s), le cas échéant  Modalité de recherche de diversification de partenaires financiers, le cas échéant  Explication sur ce qu’il adviendra du matériel mobilisé après l’achèvement du projet

Il convient d’expliciter les différents niveaux de pérennisation du projet pour l’OSC porteuse du projet.En ce qui concerne le matériel mobilisé, il s’agit dans ce paragraphe d’expliquer la manière dont l’OSC s’organise pour que l’utilisation du matériel soit pérenne après la fin du projet (dimension de durabilité, leur mode de transfert à l’issue du projet). Dans le chapitre IX, il s’agit d’expliquer quels sont les moyens mis à disposition du projet (dimension opérationnelle).

Multi-acteurs depuis l’origine, le projet Festisol place le transfert et le renforcement des compétences de chacun au cœur de son approche. Ce volet sera encore développé dans les trois prochaines années, à travers l’OS3 « apprendre ensemble de l’expérience ». Les savoir-faire d’ECSI sont de plus en plus partagés et actualisés, de même que les méthodes de gestion de projet et d’organisation événementielle.

La diversification de partenaires financiers est recherchée à travers l’élargissement à la dimension locale de la solidarité, à la culture, à l’environnement et à l’ESS. Ce positionnement plus large ouvre des portes de partenaires financiers publics mais également privés.

Très peu de matériel est acheté à l’occasion du projet, et celui-ci est réutilisé lors des éditions suivantes.

11.4. Stratégie de sortie du projet engagée par l’OSC et calendrier envisagé

La notion de calendrier ne doit pas forcément faire apparaître de dates précises de désengagement mais implique d’inscrire la stratégie de sortie dans le temps, même si ce temps dépasse la durée du projet présenté.

Si le présent projet est construit sur 3 ans, la dynamique dans laquelle il s’inscrit est envisagée sans limite de durée, et le Comité de pilotage n’envisage pas de confier à une autre structure que le CRID le portage de sa coordination.

12. COMMENTAIRES RELATIFS AU BUDGET PREVISIONNEL (1 PAGE)

L’OSC doit annexer le budget prévisionnel détaillé en Annexe 2 de la NIONG et commenter :

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12.1. Les dépenses prévisionnelles Le cas échéant, il convient de justifier une demande de rétroactivité des dépenses (se référer

au guide méthodologique)

Les dépenses relatives au projet débutent au 1er janvier 2019 (préparation des activités, moyens dédiés au projet, etc.). L’instruction devrait avoir lieu en début d’année, mais il est vrai que les dépenses pourront déjà être faites, afin de préparer les actions de la manière la plus anticipée possible, et pour une organisation et un déroulement le plus efficient possible. Le projet Festisol est un projet continu, chaque jour de l’année compte, par conséquent, il est important pour nous que les dépenses soient éligibles dès le 1er janvier de chaque année et jusqu’au 31 décembre. Nous demandons donc une éligibilité pour une année civile complète sur la totalité du triennal, même si le comité de l’AFD a lieu après le 1er janvier 2019, et par conséquent, nous demandons une rétroactivité pour les dépenses.Le plan de financement se divise en 2 tranches : la 1ère de 12 mois (du 1er janvier au 31 décembre 2019), la 2ème de 24 mois (du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021).

12.2. Les ressources prévisionnelles Il sera utile de fournir des explications et des commentaires sur l’état d’avancement du plan de

financement

Mis à part la présente demande à l’AFD, une partie des ressources privées prévues dans le plan de financement sont acquises (fonds propres du CRID) et d’autres d’ores et déjà sollicitées (cotisations du COPIL, subventions AVISE, postes Fonjep, consolidations coordinations régionales et collectifs locaux). D’autres enfin, sont à solliciter chaque année (les subventions des ministères et FNDVA, les fondations et fonds privés extérieurs et les collectivités territoriales).Par ailleurs, une concept note a été déposée au DEAR Call de la Commission Européenne pour la période 2019-2023. Cette subvention, si elle est accordée, pourrait venir compléter le plan de financement du projet.

Précisions concernant la « Consolidation CORAS » :Le montant total consolidable comprend toute l’activité des CORAS pour le Festival des Solidarités, hormis la part financée par le CRID dans le cadre de la convention CORAS et les autres fonds AFD éventuels obtenus par la coordination régionale.

Les dépenses concernent :- Part du personnel affectée au Festisol sur de la coordination/animation/communication gé-

nérales- Frais de déplacements et rencontres pour animation du réseau et accompagnement des col -

lectifs locaux - Frais de communication conçus au niveau régional- Réalisation d'outils pédagogiques (documents, vidéos, photos, etc.)- Prestation pédagogique / artistique (musique, théâtre, danse, etc.) et frais liés- Frais liés à la venue des Partenaires internationaux / Intervenants (invités)- Frais de logistique pour les activités de coordination régionale

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Précisions concernant la « Consolidation collectifs locaux » :Le montant total consolidable comprend toute l’activité des Collectifs locaux pour le Festival des Solidarités, hormis la part financée par le CRID dans le cadre des dotations « coups de pouce » et les autres fonds AFD éventuels obtenus par le collectif local.

Les dépenses concernent :- Part du personnel affectée au Festisol sur de la coordination/animation/communication lo-

cale- Frais de déplacements et rencontres pour participation à des réunions régionales - Frais de communication locaux- Réalisation d'outils pédagogiques (documents, vidéos, photos, etc.)- Prestation pédagogique / artistique (musique, théâtre, danse, etc.) et frais liés- Frais liés à la venue des Partenaires internationaux / Intervenants (invités)- Frais de logistique pour les activités Festisol locale

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