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p14 Guide gourmand Quelle restauration pour les étrangers pendant le Ramadhan ? Un joyeux métissage culturel Azerbaïdjan S o mma ire Destination Hacen Bahlouli, DG des “Andalouses” La rencontre d'un homme et d'un centre touristique. 8 12 16 5 TOURISME 6 ACTUALITÉ Nouvelle réglementation de l'activé touristique Deux catégories pour les Agences de Voyages INTERVIEW Ahmed Bouchedjira, Directeur Général de l'ONT À la conquête des marchés émergents Vacances, tourisme et Ramadan Cohésion ou contradiction ? Tourisme national Un fiasco sur toute la ligne ? 57 IMPACT Le diable est dans le détail EDITORIAL HÔTELLERIE p46 e-Tourisme Voyage au bout du clic ! DOSSIER p50 Kamel BOUCHAMA Auteur “des Algériens de Bilâd Ec-Shâm” Culture p24 Attaque gratuite contre la destination Algérie Pas si malin que cela, le Petit Futé

SSo mmaaire - Tourisme Magazine · 2010-11-21 · majors marketing - ils doivent bien exister - des grands complexes touristiques et autres stations balnéaires, ont été pris au

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p14

Guide gourmandQQueelle reessttaauraatioonn ppoouur

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Hacen Bahlouli, DG des “Andalouses”La rencontre d'un homme et d'un centre touristique.

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TOURISME

6 ACTUALITÉNouvelle réglementation de l'activé touristiqueDeux catégories pour les Agences de Voyages

INTERVIEWAhmed Bouchedjira, Directeur Général de l'ONT À la conquête des marchés émergents

Vacances, tourisme et RamadanCohésion ou contradiction ?

Tourisme nationalUn fiasco sur toute la ligne ?

57 IMPACTLe diable est dans le détail

EDITORIAL

HÔTELLERIE

p46e-TourismeVoyage au bout du clic !

DOSSIER

p50

KKaammeel BBOOUUCCHHAAMMAA

Auteur “des

Algériens de Bilâd

EEc-Shâm”

Culture

p24

Attaque gratuite contre la destination Algérie Pas si malin que cela, le Petit Futé

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Édité par Interexpo

Directeur de la publicationSlimane SEBA

[email protected]

Secrétaire de rédactionMohammed BOUDALI

Création - InfographieNassila AMRANI

Ont collaboré à ce numéroHabiba GHRIB

Nadjib STAMBOULISlimane SEBA

Saïd BOUKHELIFAFadéla KRIM

M. Yacine TAZROUTSihem CHAÏB

Publicité - AbonnementMehdia BENAHMED

Tél. / Fax : 021 93 33 27email : [email protected]

Impression FlashageED DIWANE AGS

DistributionOuest : KDP - Centre : INTEREXPO

Est : El Khabar - Diffusion (KDP)

Création, Conception et Réalisation

Agence de communication, d’édition et d’exposition

Hay En-nour Bt 07 local 03, route de l’hopital - Béni Messous - Alger

Tél. : 021 93 33 27/26Fax : 021 93 33 27

[email protected]

L'Été, le Ramadhan et le Tourisme à l'algérienne

Slimane SEBA

éditorial

Si le mois sacré du Ramadhan est, pour les pays éminemment touristiques,un sujet d'inquiétude, d'abord, et ensuite de réflexion et d'ingéniosité pourpallier à la défection des clients musulmans, pour l'Algérie, tout porte à

croire que cela relève du non-événement. À croire que les étatsmajors marketing - ils doivent bien exister - des grands complexestouristiques et autres stations balnéaires, ont été pris au dépourvu età la traitre par ce mois de piété et d'abstinence.

Quand sous d'autres cieux, les débats, les questionnements, leshypothèses de travail, les stratégies marketing et de communicationont commencé, il y a de cela quelques années pour gérer au mieuxla dizaine d'années de présence ramadanesque, les nôtres s'en ren-dent comptent et s'en lamentent au moment ou les défections enréservations sont constatées.

Sinon comment expliquer ce vide sidérant des stations balnéaires nationalesquand prés de vingt mille touristes algériens ont fait le déplacement vers laTunisie seulement, pour des vacances bien estivales, pendant cette période dite“de vaches maigres”. Et nul doute que ce chiffre sera plus important pour lesannées à venir et pour ce même mois sacré, quand, à force de campagnes média-tiques conséquentes, pertinentes et efficaces, passées et présentes et le “bouche àoreille” dont les Algériens ont le secret, porteront encore davantage leurs fruits.

Et quand bien même la grande masse des nationaux ne se bousculeraient pas auxportes de ces stations balnéaires pour cause de frilosité liée au mois de jeûne,malgré des tarifs jugés “raisonnable”, les étrangers auraient pu et pourraientconstituer une cible de choix pour “occuper” les lieux.

Mais là encore, il aurait fallu faire preuve de plus d'imagination et d'anticipationpour aller au-devant d'un potentiel touristique considérable fait de nationauxrésidant en Europe et en Amérique et autres anciens Français d'Algérie avec unargumentaire basé sur notre soleil, notre mer et, pour l'occasion, des tarifs iné-galables. Une occasion de se positionner par rapport aux standards internatio-naux et s'exercer à la qualité, une des grandes faiblesses de notre tourisme.

Encore faudrait-il que l'environnement des stations balnéaires, suive. Ce qui nesemble pas de forte évidence avec l'absence totale de lieux de restauration et dedistractions pour ces touristes. En attendant, les nôtres et ceux d'ailleurs continueront à faire le bonheur des sta-tions balnéaires des autres pays maghrébins.

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TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 201066

ctualité a

Selon ce nouveau décret, il est question désormais de deux catégories d'Agences. Les ATV de

type A et les ATV de type B. La catégorieA concerne les ATV désirant activer principalement et/ou exclusivement dansle “tourisme national” et le “tourismeréceptif ”. La catégorie B désigne les ATVqui veulent activer principalement et/ouexclusivement dans le tourisme émetteurde touristes au plan international.

Renouvellement de la licence tous lestrois ans

La création d'une Agence de Tourisme etde Voyages, en vue de son exploitation, estsubordonnée à l'obtention préalable d'unelicence d'exploitation délivrée par leMinistre en charge du Tourisme, aprèsavis motivé de la commission habilitée.

Le décret fixe à trois ans la durée de vie dela licence d'exploitation d'une ATV. Lanouvelle licence, est incessible et intransmissible. Toute demande de renou-vellement de la licence est introduiteauprès du Ministère du Tourisme et de

l'Artisanat, trois mois (03) mois avant l'expiration de la durée d'exploitation.

Le titulaire de la licence d'exploitationd'une ATV est assigné de conclure systématiquement un “contrat de tourismeet de voyages” avec tout client (touriste)traité. Il est aussi tenu de répondre auxbesoins de la clientèle, en matière deconception et d'organisation de tous typesde produits touristiques spécifiques dits “àla carte”. De même, toute sous-traitanceavec une autre agence par un “contrat departenariat” doit être formulée par actenotarié.

21 ans d'âge pour postuler pour unelicence

Toujours dans le même contexte, l'âge dudemandeur d'une licence d'exploitationpasse de 19 ans à 21 ans dans le nouveaudécret exécutif. La licence peut faire l'objetd'un retrait et son renouvellement refusépour, entre autres, le manquement avéréaux obligations professionnelles del'agence et la non- conclusion avec chaqueclient traité d'un contrat de tourisme et de

voyages. Cela tel que prévu par la législa-tion en vigueur. Elle est aussi passible deretrait dans le cas de non- recours à desguides du tourisme, agréés par le Ministrechargé du Tourisme, pour l'encadrementdes groupes de touristes traités et aussipour la non- entrée en activité dans undélai de six (6) mois à compter de la datede sa délivrance.

Obligation aux ATV d'utiliser les TICs

Par ailleurs et aux chapitres nouveautéspour la profession de voyagistes, touteATV est tenue d'utiliser les Technologiesde l'Information et de la Communicationpour la promotion et la commercialisationde la “Destination Algérie”. De mêmequ'elle est dans l'obligation d'éditer périodiquement des catalogues, brochureset autres supports documentaires etnumériques de vente des différents produits et circuits touristiques de la“Destination Algérie”. Enfin, ledit décretprécise que l'Agence de Tourisme et deVoyages qui ne s’y conforme pas serapassible du retrait de sa licence.

H.G

Les Agences de Tourismeet de Voyage (ATV )agréées disposent de

six mois, à compter du 21juillet dernier pour seconformer aux 27 obliga-tions du nouveau décretexécutif. Il s'agit du décretexécutif Nº 10-186 du 14juillet 2010, modifiant etcomplétant le décret exécu-tif du 1er mars 2000 fixantles conditions et les modali-tés de création et d'exploi-tation des Agences deTourisme et de Voyages,publié dans le Journal offi-ciel Nº 44 du 21 juillet 2010.

Deux catégories pour les Agences de Voyages

Nouvelle réglementation de l'activité touristique

par Habiba GHRIB

Phot

o : M

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Agence F.W.T -Mennani-

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Qui ne peut pas adhérer, quandl'image du Bled est traînée dans laboue ? Qui ne peut se sentir

révoltés quand les Algériennes sont traitées de “femmes faciles” de femmesdont il est possible d'en avoir les faveurspour un dîner sortant de l'ordinaire ? Etencore que le futé met toute lesAlgériennes dans le panier de la “luxure, et du libertinage”. Celle qui portele “hidjab” et celle qui ne le porte pas.Rien que dans le chapitre humain.“L'Algérienne étant selon le Petit Futéune femme facile, son concitoyen,l'Algérien est quant à lui un sauvage, violent, violeur et intégriste”. Rien quecela !!!

Tel un baliseur à large échelle, l'article n'asemblé épargné personne, ni aucun détaild'ailleurs. Le patrimoine algérien, classé

pour sa majorité moments universels estspolié de sa valeur historique par les propos malveillants dudit Guide. Ainsirien, ni personne en Algérie n'a semble-t-il trouvé grâce aux yeux desrédacteurs du Petit Futé à l'Algérie. Ni, lesjeunes, ni les moins jeunes, ni les déci-deurs, ni les rues, ni les infrastructuresd'accueils, ni même l'air et l'eau.

Qu'on nous montre une seule sociétédans le monde qui ne connaît pas lesaffres de la drogue, du chômage, de laprostitution, qui ne souffre pas des rouages et des manigances de ses magnats!!! Dans l'éthique de la communication etde l'information, un rédacteur est senséêtre objectif. Ceux du Guide, les croyantt-on futés jusqu'ici, semblent verser dansdes propos teintés de haine et de frustra-tion.

En saluant par ailleurs, les vives réactionsdes Algériens et Algériennes suite auxattaques contre leur pays, on se demandepour qu'elle raison tardent celles des officielles et des responsables du secteur.Faut-il espérer que la réaction de nos responsables se fera connaître et sera detoute pertinence. De toute façon, à forcede verser dans les excès diffamatoires, etinsultants, cette édition se décrédibilised'elle-même.

Ce n'est pas par ce guide que les touristesétrangers et autres hommes d'affairessont de plus en plus nombreux à venir enAlgérie, et ce ne sera pas à cause de luiqu'ils cesseront de venir. Les chiensaboient, la caravane passe.

H.G

ani-

TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°24/MA I -JU I N 20107

ctualité aaAttaque gratuite contre la destination Algérie

P lus d'un et plusd'une se sontindignés à la

lecture de l 'ar t ic le denotre confrèreMourad Kezzar duQuotidien El Watan,commentant l 'édi-t ion 2009-2010 surl 'Algér ie dans leguide le Peti t Futé.Tout un chacun acompr is et par tagésur tout son indigna-t ion et sa grandecolère.

par Habiba GHRIB

Pas si malin que cela, le Petit Futé

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Tourisme magazine : Quel bilan pouvezvous avancer sur les activités de l'ONTdepuis votre installation ?

Ahmed Bouchedjira : Une fois à l'ONT,j'ai commencé à travailler avec l'équipecomposée en grande partie d'universitai-res. Ils peuvent être très compétents dansleur travail à condition de les prendre encharge et de les positionner en terme demissions. Il existe deux missions trèsimportantes : Le Marketing et laCommunication. Ces deux missions doivent être dissociées de l'aspect admi-nistratif qui est du ressort du manage-ment. Ce repositionnement de la res-source humaine au sein de l'ONT est unrepositionnement de compétences et de missions. La première des choses que j'aipu faire a été d'inciter cette ressourcehumaine à mieux s'impliquer dans lesmissions de promotion, de marketing etmême de Management. Il y a eu des pro-motions pour certaines personnes. Onréalise à présent tout un travail de concer-tation et de coordination.

Tourisme magazine : Vous avez pourmission de promouvoir la destinationAlgérie, comment procédez-vous ?

Ahmed Bouchedjira : Je suis à l'ONT entant que chef de file de la promotion de ladestination Algérie. Je viens avec uneexpérience en matière de visibilité et deméthodologie de travail. Il fallait expli-quer aux gens que le marketing d'un

produit touristique et celui d'une destina-tion, sont deux choses différentes maiscomplémentaires. Car si la première estdu ressort des opérateurs, la seconde estdu ressort des pouvoirs publics. Et là ons'inscrit dans un schéma global voiremême de réseaux d'offices du tourisme àl'échelle internationale. Actuellement lesdestinations se font distinguer de par leurposition et leur travail de promotion.Comme l’indique le Salon de Pékin“Beijing International Tourism Expo” etcelui de Corée “Korea World Travel Fair”,les destinations les plus importantes sontpositionnées dans les principaux émet-teurs dans le monde. Des études sont éta-blies par l'Organisation Mondiale duTourisme révèlent que la tendance va versles pays asiatiques.

Tourisme magazine : Mais en plus prati-que ?

Ahmed Bouchedjira : Actuellement j'aiun groupe de travail composé en majoritéd’universitaires et spécialistes de la com-munication dans la DRPC relationspubliques et communication. On a tra-vaillé sur trois volets. Une stratégie d'in-sertion dans les revues (qu'est-ce qu'il fautinsérer et ou) sur le pluriannuel. Un planpromotionnel triennal 2011-2013. À par-tir de là, il y a une véritable politique depromotion et un véritable programmed'action. Aussi, sur les grands salons quiviennent (combien de superficie onprend, quel design on choisi, faire la

Installé à la tête de l'of-fice national du tou-risme (ONT) depuis

avril 2010 AhmedBouchedjira occupait leposte de directeur de l'éva-luation et du soutien auxprojets touristiques à ladirection générale du tourisme. Riche d'unelongue expérience dans ledomaine, AhmedBouchedjira, se fixeaujourd'hui comme grandobjectif de représenterl'Algérie aux manifesta-tions touristiques interna-tionales, mais aussi depromouvoir la destinationAlgérie, de favoriser soninscription dans les catalo-gues des tour-opérateursinternationaux.À traverscette interview, leDirecteur Général del'ONT nous livre quelquesuns des axes de la stratégiemise en place pour releverce challenge.

AhmedBouchedjira,Directeur Généralde l'ONT

À laconquête desmarchésémergents

Réalisée par M. Boudali et H.Ghrib

Phot

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M.B

TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 201088

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Ahmed BOUCHEDJIRA - D.G de l’ONT

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nterviewi

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rétrospective des salons précédents, garderles bons éléments et renouveler, innover éviter la redondance) sur les salons qui res-tent (Canada, Montreux, Londres, Varsovie etTop Résa), et notament les mieux ciblés enterme de combinaison produit/marché plusl’exposition universelle de Shanghaï qui estune opération intersectorielle.

Tourisme magazine : Et qu'en est-il pour lerepositionnent de la destination Algériedans les catalogues internationaux ?

Ahmed Bouchedjira : Le repositionnementse fait surtout par la participation à certainesfoires et salons très importants comme leMAP, l'IFTM Top Resa, l'ITB Berlin, le Fiturde Madrid, le London WTM, etc. On a aussicommencé à viser des marchés plus lointainsen participant à des foires en Asie comme la“Korea World Travel Fair” et la “BeijingInternational Tourism Expo” qui est la plaquetournante du marché asiatique. Il y a aussi unautre marché qui peut être porteur pour letourisme algérien : c'est le marché canadien etnord- américain parce qu'il y a deux produitsd'appel très intéressants pour le tourismealgérien, en plus du tourisme saharien. Ils'agit des produits “Saint Augustin” et “LePère de Foucault”. Personnellement, je pensequ'il faudrait faire un couplage entre le tou-risme saharien et le tourisme culturel. Il y aquelque agences spécialisée dans le culturel etqui oeuvrent à travailler pour les croisières enAlgérie, et pour que les croisières internatio-nales puissent avoir des Escales en Algérie. Ilfaut profiter de certains évènements interna-tionnaux tenus en Algerie comme le GNL 16,lors duquel deux quais avaient été spéciale-ment aménagés pour accueillir des grandesembarcations. Il y a eu l’exemple des deuxbateaux-hôtels qui ont pu amarrer, donc onpeut inscrire un point d'escale et d'accueilpour ces croisières internationales.

Tourisme magazine : En parlant de partici-pations aux foires et salons internationaux,quels sont les changements opérés au niveaude l'office pour une meilleure représentationde l'Algérie lors de ces rendez-vous ?

Ahmed Bouchedjira : Il faudrait avant toutechose encadrer les opérateurs du tourisme. Ilest stipulé dans le Plan Qualité que parmi sesengagements l'État doit donner un label, unegarantie aux opérateurs et les accompagnerdans les foires et les salons pour promouvoirleurs produits. Si nous allons vers le marchéasiatique. Nous devrions prendre avec nous

des opérateurs qui ont un labelet qui présentent des produits dequalité. Chose qui va leur per-mettre de conclure des contratset sceller des partenariats. C'estce que nous nous sommes fixéscomme plus grand objectif àl'ONT. D'un autre côté, il estimportant aujourd'hui, de tra-vailler à la base d'études de mar-ché pour se préparer et préparerce qu'on doit proposer commeproduits et comme formules. Oncible donc une clientèle et ons'adapte à cette clientèle. Il fautsavoir que la promotion touristi-que ne se fait pas uniquementpar la présence, elle se fait aussipar des actions et un savoir-fairedirigé vers les Tour-opérateurs,vers les médias et vers les res-ponsables de la promotion, noshomologues. C'est ça les élé-ments fondamentaux sur les-quels on travaille. On plus, ce qui vient par lasuite, la locomotive du tourisme, on doit lesencadrer, les inciter et communiquer aveceux.

Tourisme magazine : quels sont les plusgrands projets que s'est fixé l'ONT ?

Ahmed Bouchedjira : Les objectifs qu'on doitatteindre doivent être assis sur des tendancessur des normes et sur des indicateurs. EnChine par exemple, l'étude de marché révèlequ'il s'organise en groupe, ils sont dépensiers.Lorsque je suis parti à Pékin, j'ai constaté que

Le travail se fera en partie à travers nos deux sites Internet,celui de l'ONT et un autre spécialSITEV que nous allons incessam-ment mettre à jour. Nous enverrons les invitations pour laparticipations, via les sites. Nousavons monté une régie qui s'occupera spécialement de cela.

ONT

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nterviewi

les Chinois sont réellement de grands tou-ristes. C'est là un potentiel énorme à exploi-ter à condition qu'on s'organise. Là bas j'airencontré les responsables de leurs officesde tourisme. En plus du mémorandumentre nous et nos homologues, il y' a eu deséductours qui ont été organisés en faveurd'opérateurs et de journalistes chinois dontla télévision nationale. Une revue et unmagazine chinois ont repris les facettes et ladiversité de la destination Algérie et sesprincipaux produits d'appel. Nous avons faitla traduction de certaines brochures en chi-nois parce que nous avons constaté qu'ilssont très sensibles à leur langue. Alors enemportant ces brochures, on gagne énormé-ment en capital sympathie et attractivité.

Nous devons nous rendre en chine avec unpackage dans une perspective de les intéres-ser par des produits d'appel. Nous allonsfaire la même chose avec les Coréens. Lacompagnie Samsung a proposé de nousfaire gracieusement la traduction, de certai-nes brochures comme “Algérie, pays deslumières”.

Tourisme magazine : Est-ce que le dernierremaniement ministériel a changé quelquechose pour l'ONT ?

Ahmed Bouchedjira : J'ai commencé dans leMinistère du Tourisme et de l'Artisanat, jene veux pas dire que je vais finir avec, maison y revient. Croyez-moi, la chose la plusimportante est la stabilité des cadres. Moipersonnellement, j'ai été stable dans montravail comme la plupart des cadres du sec-teur. C'est-à-dire que l'administration est entrain de fonctionner, nous n'avons jamais eude rupture dans notre travail. Il y a eu de lacontinuité. Il y a eu le SDAT qui représentela mise en cohérence d'une véritable straté-gie basée sur un consensus et adoptée parles différents opérateurs touristique. C'estune approche méthodologie très intéres-sante.

Tourisme magazine : Que pensez-vous due-tourisme en Algérie ?

Ahmed Bouchedjira : Il est clair que le siteweb représente la vitrine et l'élément fonda-mental de la promotion d'une destinationde nos jours. A l'ONT, J'ai travaillé à conce-

Des publications chinoises ontrepris les facettes et la diversité dela destination Algérie et ses prin-cipaux produits d'appel. Nousavons fait la traduction de certaines brochures en chinoisparce que nous avons constatéqu'ils sont très sensibles à leurlangue. Alors en emportant cesbrochures, on gagne énormémenten capital sympathie.

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nterviewiivoir une régie spéciale du site web. Celaavec le concours d'une équipe qui travaillesur l'actualisation et la mise à jour continuede l'information. Nous sommes en train derevoir la conception du site web pour uneplus grande visibilité. Nous profitons pourcela des expériences du dernier séminairedonné par l'OMT sur le cyber marketingappliqué aux destinations touristiques.Nous avons commencé par un plan d'ac-tions sur lequel travaillent des informati-ciens et des cadres de l'ONT.

Tourisme magazine : des nouveautés pourle prochain SITEV ?

Ahmed Bouchedjira : Notre nouvelle stra-tégie de pénétration de certains marchésnécessite tout un travail, sur au moins deuxannées pour positionner l'Algérie et faireconnaître le salon. Ce travail se fera en par-tie à travers nos deux sites Internet, celui del'ONT et un autre spécial SITEV que nousallons incessamment mettre à jour. Nousenverrons les invitations pour la participa-tions, via les sites. Aujourd'hui il nous fautune visibilité, et une implication de tous lesacteurs. Je suis l'information chez ces der-niers, mais il reste beaucoup à faire, surtoutréussir une bonne communication.

L'édition du SITEV 2010 est prévue pour ladeuxième semaine du mois de décembre(du 08 au 11 décembre 2010). Elle se tien-dra à raison de deux journées pour les pro-fessionnels, et deux autres pour le grandpublic. Le prochain SITEV sera consacré à

la mise en tourisme de l'Algérie à travers lapromotion des produits d'appel (saharien,culturel, etc.). L'édition mettra en exergue,entre autres, le tourisme interne via la créa-tion de partenariat entre les opérateursnationaux ainsi que la sensibilisation enterme de partenariat avec d'autres opéra-teurs comme les boites de communication,qui représentent un accessoire pour la pro-motion et l'élaboration de supports promo-tionnels, les compagnies aériennes, etc.

Tourisme magazine : Où en sont les prépa-ratifs concernant la participation del'Algérie à l'exposition universelle deShanghaï ?

Ahmed Bouchedjira : J'ai personnellementappelé des responsables d'Air Algérie pourun travail de coordination dans la partici-pation à l'exposition universelle deShanghai, du 18 au 22 octobre. Il s'agit d'unpartenariat entre l'ONT et la compagnieAir Algérie, qui permettra de présenter enmême temps le tourisme et le transport enAlgérie. D'autant plus que nous avons uneligne vers la Chine. Par la suite il nous fautêtre professionnels en matière de commu-nication. Nous devons intéresser les médiaset les Tour-opérateurs pour inscrirel'Algérie dans les catalogues internatio-naux.

M.B et H.G

Ahmed Bouchedjira est issu duministère de la Planification.Ingénieur d'État en statistiques

de formation, il fait un troisième cycle enéconomie mathématique et économétrieà Aix-en-Provence. Il a exercé pendant17 ans à la Présidence de la République,où il a été plus orienté vers l'économie.

En 2001 M Bouchedjira rejoint leMinistère du Tourisme et de l'Artisanat,où il occupa diverses fonctions et diverspostes de responsabilité. En tant quedirecteur central, il fut nommé président

de la commission nationale de classe-ment des établissements hôteliers. Iloccupa celui de président de la commis-sion nationale d'examen des dossiersd'agréments d'agences de tourisme et devoyages. Et enfin, il a été nommé prési-dent de la commission nationale d'exa-men des dossiers des agréments des gui-des touristiques.

En 2008, il a été chef de file du PlanQualité Tourisme, où il a présidé les ate-liers sur le PQT et par la suite le comiténational.

Parcours professionnel d'Ahmed Bouchedjira

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TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 2010122

ôtelleriehhHacen Bahlouli, DG des “ANDALOUSES”

L e centre tour ist iquedes Andalouses existedepuis juin 1973, date

laquel le i l a été inaugurépar le président défuntHouar i Boumediene. Cecomplexe édif ié par le célè-bre architecte Fer nandPouil lon, possède en 2010une capacité d'accuei l de1.600 l i ts qui lui confère lerôle de vér i table centre de vacances. I l est adossé àune col l ine verdoyante sejetant dans la mer, la baied'El Ançor, s i tuée à 30 ki lo-mètres à l 'ouest d'Oran ElBahia.

par Said BOUKHELIFA

C’est lors de l'inauguration du complexe touristique, durant l'été73, qu’un jeune stagiaire frais

émoulu, de l'institut des techniquesHôtellerie de Tizi Ouzou (ITHT), HacèneBahlouli faisait ses premiers pas dans lapratique. Ses collègues, stagiaires également, et lui-même étaient marquéspar l'événement. Accueillir et servir ladélégation présidentielle !

Ce jeune homme, dévoué et passionnépour son métier, qu'il assumait, le sourireaux lèvres se retrouvera à partir de 2005Directeur Général de cet immense complexe touristique, classé deux étoiles.

Dés son installation, Hacène Bahlouli,s'attela à remettre à niveau le complexetouristique dans un état de vétusté avan-cée. Souffrant alors d'une organisationanarchique, de mauvaise ambiance et de

réputation rebutante, l'établissement futretiré des brochures des tour-opérateursétrangers. Ils exigèrent même de l'ONAT,à partir de 1985, de ne plus faire hébergerleurs groupes de touristes dans ce “taudis”(expression écrite de certains clientsvenus d'Europe).

Un complexe qui renaît de ses cendres

Pour redresser le cap, la tache ne fut pasde tout repos pour le nouveau DG. Avec lerecul nécessaire, puisé dans sa longue etriche expérience hôtelière, et étape parétape, il apporta crescendo les correctifsnécessaires pour améliorer les servicesd'accueil, d'hébergement, de restaurationet d'animation. Il du alors faire face diffi-cilement, mais sûrement, au manque definancement et surtout au laisser-aller etau manque de professionnalisme du per-sonnel hôtelier. Un challenge de cinq ans

La rencontre d'un hommeet d'un centre touristique

Zoom sur le complexe

“Les Andalouses” : un complexe tou-ristique “totalement différent” , denos jours comme l'énonce si bien le

slogan approprié, conçu par son mana-ger. Avec ses 402 chambres rénovées, ses175 bungalows, une belle et immenseplage, protégée et nettoyée, une piscineolympique et sa gigantesque Khaïmapour les soirées festives, le complexeattire chaque saison estivale une forteclientèle de plus en plus fidèle. Coté res-tauration on y retrouve le restaurant “laBaie”, spécialisé dans la dégustation dupoison “pêche du jour” et le “Bellissimo”et son menu méditerranéen. Le com-plexe a tout pour plaire. Le tout adossé àune sécurité intérieure parfaite, unehygiène appréciée et une quiétude indé-niable. Une ambiance estivale, totale-ment différente y règne !

S.B

Phot

os :

Said

BO

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ELIF

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Complexe touristique “les Andalouses” - Oran -

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au bout desquels ce centre de touristiqueclassé 2 étoiles, put enfin s'enorgueillir depouvoir rivaliser avec les meilleurs hôtelsde sa catégorie, en Tunisie, au Maroc, etmême en Turquie et en Égypte ! Les touris-tes nationaux, notamment les fidèlesclients qui reviennent chaque été, consta-tent l'amélioration sensible que nous avonsnous-même observée.

Le rêve d'une Thalaso aux Andalouses

Mais ce n'est jamais assez pour le maestrodu grand changement qui déclare qu'il“reste beaucoup à faire”. “Nous pouvonsréaliser mieux et plus, c'est juste une ques-tion de budget. Mon vœu le plus cher c'estde faire édifier, une structure deThalassothérapie aux Andalouses” nousconfie Hacène Bahlouli. Ce dernierdemeure toutefois à demi satisfait, carfrustré quelque part, de ne pas pouvoirbooster davantage vers plus de qualité, cecentre touristique, le seul à l'ouest et quiprofite essentiellement aux touristes natio-naux. “Les Andalouses” ont refleuri, grâceà la rencontre d'un homme et d'un centretouristique. Un destin ensoleillé, ensomme !

S.B

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ôtellerieh

Depuis 2005, “Les Andalouses” ontrefleuri, grâce à un manager detalent, qui affûta ses armes, tout

au long de sa carrière par la force de lapersévérance et la passion qu'il voue àson métier. De juin 1973 à juin 2010, 37ans déjà, que ce jeune stagiaire qui a faitses études à l'institut supérieur de l'hôtel-lerie et du tourisme (ISHT), aujourd'hui,école nationale supérieure du tourisme(ENST), faisait ses premier pas dans l'hôtellerie Algérienne. Que de cheminsparcourus au nord et au sud, que de peines et de joies vécues ! Hacène

Bahlouli, après avoir menagé avec beaucoup de doigté et de savoir-fairel'hôtel les Ziban de Biskra (3 étoiles), -désigné meilleur l'hôtel d'Algérie en1987, sous sa houlette-, poursuivi sa carrière à l'hôtel Riadh Sidi Fredj (4 étoiles) où la clientèle internationalede grands Tours Opérateurs européen“Holland International”, “FRAM”,“IMHOLZ Suisse”, et “Hôtel PLANSuisse”, était satisfaite des services de sonétablissement.

S.B

Le parcours d'un professionnel

-

Complexe touristique “les Andalouses” - Oran -

Hacène BAHLOULI - D.G “des Andalouses”

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GGuide GGourrmanndd GGuidde GGoourmannddGGuidde GGouurmmanndGGuide GGourmanndGGuuide GGourmandGGuide GGourrmaannddGGuidde GGourmaannddGGuidde GGoourmannddGG

TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 201014

Ouvert seulement le soir, le restaurant estidéal pour un repas d'affaire, une sortie

entre amis ou en couple. Décoration raffinée. Accueil et service impeccables.

La carte est largement inspirée de la cuisine marocaine. Pensez à réserver !

Résidence les deux bassins - Oued ElRomane Réservation : 021 94 77 81

Dar Gnawa

L'hyppopotamusMidi ou soir, l'ambiance y est très agréable.

Le service est parfait et la cuisine de trèsbonne qualité. Les viandards y trouverontforcément leur bonheur ! Parking gardé.Centre commercial du Hamma, 107 Bd

Hassiba Ben BoualiRéservation : 021 67 92 53

Cuisine à l'accent de la méditerranée. Ledécor un peu désuet mais l'ambiance feutréeest baignée d'une lumière douce en journée

et d'un éclairage tamisé en soirée, qui contri-buent à créer une atmosphère cosy. L'accueil

est aimable et le service de qualité. Idéalpour un dîner en été !

3, rue Pierre (perpendiculaire à la rueDidouche Mourad) -Alger Réservation : 021 73 39 44

Quelles sont les prestations de services qu'offrele secteur du tourisme pour les touristes étrangers, débarquant en Algérie durant lemois de Ramadhan ? Pratiquement rien apparemment, ces derniers doivent respecter lasensibilité des jeûneurs et éviter de manger,boire et fumer en public. Aussi et à l'exceptiondes hôtels internationaux tels que le Sheraton,le Sofitel, le Hilton, le Saint George, l'Ibis,… quicontinuent à fonctionner normalement, aucunrestaurant, ni café, n'ouvrent ses portes, durantla journée pour les servir.

QQuueelle rrestaauurraatiionppouurr lless étrraannggerrsppennddannt leRRaammaddhhaann ?

Sortir pour un moment de détente, en couple, en

famille ou entre amis ou bien simplement faire

une halte en milieu de journée ? Tourisme

Magazine vous propose un choix de restaurants

testés pour vous.

Guide pratique des

restaurants

GGuide

Gouurrmmaannd

Le Caracoya

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L'AAubergge du Moulin

Restaurant le Raïs

Spécialité méchoui. Cuisine classique maisde très bonne qualité dans une ambiance

très conviviale et raffinée. Possibilité de manger à l'extérieur durant

les beaux jours. 24, rue Abane Ramdane- Chéraga

Réservation : 021 36 10 74

Restaurant de spécialité “poissons” qui propose une variété de plats à base de

produits “frais “. Atmosphère calme et paisi-ble et décoration adaptée. Parfait pour les

amateurs de fritures et de grillades marines. 149, rue Colbert El Djamila

(Ex la Madrague)Tél : 07 97 49 41 57

B e au c oup d e c e s é t ab l i s s e m e nt s prof i te nt d 'ai l leurs , du mois sacré pour octroyer le congéan nu e l à l e u rs e f fe c t i f s . O r l e m oi s d e

R amad han représ ente toute fois une aubaine p our cer tains restaurants , qui adoptent quant à eux etd e pu i s d e s an n é e s d é j à , l a for mu l e “F ' tou r duR amadhan”: Des menus complet à des pr ix f ixes .

Mais , là encore, ces repas ne seront ser vis qu 'à l 'heurede la rupture du jeûne. Final ité , les ressort issantsétrangers qui se trouvent en Algér ie durant le mois deCarêm, sont obl igés de se rabatt re sur les zones tour ist iques , pour manger et boire dans la tota le discrét ion. Et dire que les opérateurs et vétérans dutou r i s m e e n A l gé r i e , ont s ou l e vé ré c e m m e nt l a qu e s t i on : qu e l tou r i s m e du r ant l e m oi s d eRamadhan? Et pour réponse à cette quest ion : aucun.

Rien n 'a été programmé, aucune formule spécia leR am a d han , c om m e c ' e s t l e c a s che z n o s voi s i ns tunis iens . Pour tant , la pér iode aurait é té propicepour att irer un maximum de touristes étrangers vuque les infrastructures tourist iques ont été déser téespar les nat ionaux. Lesquels ont d 'ai l leurs opté pourdes vacances ramadhanèsque “at home”.

H.G

Le “Fantasia”Cuisine raffinée, alliant parfaitement fraî-cheur et délicatesse. Personnel empressé etsouriant dont le but principal est avant toutde vous satisfaire. Un endroit idyllique pour

passer une soirée des plus réussie. parfaitaussi pour un déjeuner sur le pouce à midi140 bd Krim Belkacem - Télemly (à côté

de l'école des Beaux Arts)Réservation : 021 74 71 27

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ourismett

Il a avancé de 11 jours,encore cette année.Le Ramadhan 2010 a

commencé le 11 Août etse prolongera jusqu'au 11ou le 12 Septembre, soitdurant la haute saisontouristique et la périodede vacance de la majoritédes algériens. De ce fait,sommes-nous obligés derenoncer à profiter de nosvacances pour autant ?Enfin, le tourisme et leramadhan ne peuvent-ilspas coexister ?

par Sihem CHAÏB

Le Ramadhan est le mois le plus sacrédu calendrier musulman dans lequelon s'évertue dans la pratique d'un

exercice spirituel obligatoire : le jeûne. C'estun mois de piété, d'abnégation et de dévo-tion envers Allah mais c'est aussi un moisde partage et de convivialité entre lesmusulmans. Les traditions s'affirment. Les fêtes se multiplient. Leséchanges s'élargissent. Que des valeursexploitables par le tourisme et pourtant…En Algérie, à l'inverse du Maroc et de laTunisie, le tourisme peine à s'épanouir pen-

dant la période de Ramadhan. Jusqu'à cejour, les mouvements touristiques onttémoigné une certaine réticence, dans unsens comme dans l'autre.

D'abord dans le sens du réceptif, les arrivées touristiques tendent vers la baissepour ne pas dire qu'elles s'annulent complètement. Les agences de voyage et lesTO ne font pas preuve de beaucoup d'ef-forts non plus pour inverser cette tendance ! Pour qu'un touriste étrangertrouve un package sur la thématique du

Ramadan en Algérie, il lui faut chercher,chercher… sans garantie qu'il en trouve. Cetouriste, s'il est non musulman, et s'il nerespecte pas les interdictions du jeûne, nesera probablement pas souhaité par seshôtes algériens, durant ce mois. De plus, ilfaut le reconnaître, voir un touriste prendre son café sur une terrasse avant larupture du jeûne risquerait d'ébranler quel-ques sensibilités voire même choquer.Restreindre ce touriste dans le seul espacecontenu par l'hôtel pendant les journées,n'est pas une solution non plus. L'offre se

Cohésion ou contradiction?Vacances, tourisme et Ramadan

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fait donc léthargique, la demande n'insiste pas.

“El Omra” seule alternative

L'expéditif n'est pas plus enthousiasmant,malheureusement. Si ce n'est pour les pèle-rinages religieux vers la Mecque, lesalgériens préfèrent rester dans leurpays durant ce mois. Sans doute,parce qu'en général le Ramadhand'un Algérien ne rime pas avecvacances, voyage ou loisirs. Lesvoyagistes rangent donc leurspackages d'agrément dans lestiroirs, pour les reprendre le jouroù la demande déciderait de se mani-fester à nouveau. Le Ramadhan est de ce fait une périodecreuse que la production touristique aréussi à admettre jusque là, tant que la sai-son estivale étaient encore exploitable etqu'elle offrait un certain équilibre de l'acti-vité durant l'année. Cependant, depuis que

le calendrier hégirien tente de rattraper legrégorien pour coïncider l'été avec leRamadhan, on assiste à l'enchevêtrementdes saisons touristiques. La basse saison de

Ramadhan risque alors d'occulter la hautesaison estivale et ce pendant au moins les 8prochaines années.

Le tourisme algérien se verrait alorsamputé d'un mois précieux d'activitéconcentrée et ce en plus de toutes les pério-des stériles qu'il devra subir inévitablementdurant le reste de l'année. Autrement dit,des solutions sont indispensables pour lacontinuité de l'activité touristique au cours

de cette période et indispensables aussià la survie du tourisme en Algérie,

par voie de conséquence.

Des solutions à envisager

Fort heureusement, ces solu-tions existent. Il s'agit juste de

trouver les bonnes combinaisonsqui permettent la démocratisation

du tourisme algérien pendant ce mois,d'une part, et le respect des principes reli-gieux et des pratiques sociales d'autre part. En effet, on peut très bien imaginer un tou-risme s'adaptant au contexte particulier duRamadan. Il peut même en faire une attrac-tivité supplémentaire pour le produit

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ourismet

On peut très bien imaginer un tou-risme s'adaptant au contexte particu-lier du Ramadan. Il peut même enfaire une attractivité supplémentairepour le produit réceptif. Unedemande potentielle non négligeableest à considérer chez les musulmansalgériens résidant de par le monde etqui souhaiteraient venir séjournerdans leur pays d'origine pendant lemois sacré : retrouver l'ambiance desmarchés et l'odeur des épices; visiterles mosquées et les sites religieux ;rompre le jeûne avec des plats tradi-tionnels et sortir le soir au grè des fes-tivités… Des étrangers “avertis”,musulmans ou non, pourraient aussirépondre à un appel d'un séjour simi-laire en Algérie et cela ne saurait s'ap-précier qu'à juste titre par les voyagis-tes. Il manque juste l'initiative.

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réceptif. Une demande potentielle nonnégligeable est à considérer chez les musul-mans algériens résidant de par le monde etqui souhaiteraient venir séjourner dans leurpays d'origine pendant le mois sacré :retrouver l'ambiance des marchés et l'odeurdes épices; visiter les mosquées et les sitesreligieux ; rompre le jeûne avec des plats tra-ditionnels et sortir le soir au grè des festivi-tés… Des étrangers “avertis”, musulmans ounon, pourraient aussi répondre à un appeld'un séjour similaire en Algérie et cela nesaurait s'apprécier qu'à juste titre par lesvoyagistes. Il manque juste l'initiative.

Les nationaux quant à eux, si toutefois ils netireraient pas de profit par les avantagesinduits de cette embellie éventuelle, ilspourraient tout au moins en devenir desacteurs. Les vacances durant le Ramadansont nettement plus profitables agrémentéesde tourisme cultuel dans les différentesconfréries et Zaouias que recèle le pays,pour n'en citer qu'un exemple. Même queles algériens poussés par la curiosité éven-tuellement, pourraient voyager vers lesautres pays musulmans pour découvrird'autres traditions, une autre gastronomie etdes us et coutumes différentes pendant cemois.La coexistence du tourisme et du Ramadhanest donc possible. Il suffit juste d'adapterl'offre et la communication selon les para-mètres imposés par le rite religieux duRamadan. Aussi, il faudrait qu'il y ait unecompréhension correcte, une aptitude à latolérance et une ouverture d'esprit suffi-sante par les algériens.

C.S

Une vingtaine de milliers d'algé-riens ont passé leurs vacancesen Tunisie en 2010 pour les 15

jours de l'été qui ont coïncidé avec lemois sacré du ramadhan. Les avis deceux qui y ont séjourné sont très favorables puisque en plus de retrouverdans ce pays les mêmes traditions liéesà la pratique du jeûne, ils retrouverontles joies que procurent la méditerra-néen et les nombreuses propositionsd'animation culturelles pour égayer lessoirées ramadanèsques.Au vu de l'engouement constaté, lesresponsables du tourisme redoublentd'ingéniosité pour attirer davantage detouristes algériens. Dans certains établissements, on organise même desnavettes pour la prière des “taraouih”pour ceux qui le désirent. De même quedes navettes sont prévues pour organi-ser des déplacements dans les centrevilles ou les espaces commerciaux àproximité des grands centres touristi-ques afin de profiter des soirées musicales qui y sont organisées. Les repas sont conçus et organisés enrapport avec la tradition du ramadhan,

du “s'hour” jusqu'au dîner de rupturedu jeûne. Tout est fait pour intéresserles touristes algériens, qui n'y sont pas,du reste, insensibles.D'autres pays, même si ce n'est pas avecla même agressivité commerciale, proposent des séjours spécifiques aumois de carême. Ce sont le Maroc et laTurquie. Le Maroc semble évidemmentplus à même d'avoir les faveurs desalgériens compte tenu des mêmes spé-cificités que l'Algérie et la Tunisie.Toutefois les prix semblent un peu plusdissuasifs que ceux de la Tunisie.Quant à notre pays, il semble de plus enplus évident, qu'une démarche com-merciale plus attractive s'impose pourintéresser les algériens. Pour le momentil n'y a pas grande foule aux portes descentres et villages touristiques malgrédes tarifs, jugés plus “raisonnables”.Avec le recul de la demande et une profusion d'offre de séjours, il seraitpeut-être temps de s'initier à capter les touristes nationaux. Aux moins ceuxqui se dirigent ailleurs sous d'autrescieux.

Slimane Seba

Les vacances des algériens pendant le mois de Ramadhan

Nuits de Ramadhan de Mohamed RACIM

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1.004 Nombre d'établissements touristi-ques dénombrés en 2009, dont seu-lement 10 % des capacités d'héber-gements répondent aux normesinternationales.

350Nombre des nouveaux hôtels et sitesd'hébergement lancés dans le cadredu SDAT. "250 établissements sonten cours de réalisation, dont 20hôtels d'envergure internationale".(Données avancées en mai 2009 parM. Chérif Rahmani)

80.000Nombre de lits dont dispose l'Algériedispose actuellement, dont 10.000répondent aux normes internationa-les. (Donnés avancées en juin 2010par M. Smail Mimoun)

1.677.000 Nombre d'algériens qui partent envacances à l'étranger, dont 60% enTunisie et 21% en France. Le resteest réparti entre les autres destina-tions.

C H I F F R E SE N

Comme chaque année,l'été se profilant àl'horizon, les touristes

nationaux se retrouventconfrontés à des obstaclesgigantesques pour organiserleurs vacances. Parmi cesobstacles, la faiblesse descapacités d'accueil et struc-tures d'hébergement en durou légères (hôtels, auberges,centres aérés, camping…).

par Saïd Boukhelifa

La capacité d'accueil des structuresd'hébergement en Algérie ne dépassepas les 40.000 lits à l'échelle nationale

pour le balnéaire, en ajoutant parallèlementles prés de 10.000 places informelles chezl'habitant. Le même constat est enregistrépour les vacances d'hiver et de printemps. Ilfaut aussi dire que pour le tourisme de mon-tagne (Tikjda, Talaguilef, Cheréah), il existemoins de 1.000 lits. Au sud, de faibles capa-cités sont offertes. Moins de 10.000 lits(camping et logement chez l'habitant inclus) Cette situation largement insuffisante etprécaire, incite les nationaux, qu'on estime àplus d’un million et demi à choisir selon leurbudget des destinations comme la Tunisie,la Turquie, le Maroc (l'Égypte étant exclutemporairement). Les plus nantis vont enEurope méditerranéenne, au Canada et auxUSA.

Un faible investissement dans le balnéaire

Sous l'administration d'Abdelaziz MAOUI,les pouvoirs publics, ont construit avec legénie architectural de Fernand POUIL-LON, le centre Tipaza village (ex. Club Med)en 1969, l'hôtel El Menzah Moretti, le com-plexe de Tipaza Matarès, celui de Zeralda,de Sidi Fredj, de Tichy (Bejaia), d'El Kala etle centre des Andalouses (Oran). Ces éta-blissements totalisent une capacité d'accueilne dépassant pas les 10.000 lits. Le dernierinvestissement de l'Etat remonte à 1981,avec la construction du centre de thalasso-thérapie de Sidi Fredj. Juste avant, il y'a eu laréalisation du " Bougaroun " à Collo et ducomplexe " Salem " à Skikda.30 ans plus tard, quelques privés ontconstruits de petits hôtels, sans commoditéspratiques, ni piscines pour la majorité. Seulela chaîne Eden à l'ouest, a ouvert des établis-sements de qualité et à Mostaganem a vu lejour, le complexe " les Sablettes" : un centrede Bungalows modernes et confortables. Al'est, le complexe Sabri sur la corniche

Un fiasco sur toute la ligne ?Tourisme national

Phot

os :

BM

Complexe touristique de Zeralda - Alger -

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Annabie peut rivaliser avec ses voisinsTunisiens de Tabarka (150km à l'estd'Annaba). Ici encore la capacité d'accueilne dépasse pas les 10.000 lits nouveaux.

Zones d'Expansion Touristiques (Z.E.T),le massacre

Par ailleurs, un véritable massacre a touchécertaines Zones d'Expansion Touristique(Z.E.T). Une des plus belles régions bal-néaires, touchée : la Wilaya de Jijel. Depuis1976, elle a été amputée de neuf (9) ZETsur les 19 qu'elle recelait. En 2009 celle deBazoul, a été, détournée pour d'autres prio-

rités selon les autorités locales. A Alger, laZET de Aïn Taya, celle de Bordj El Bahri (30 et 25 km à l'est) ont été massacrées par

le béton, suite à une urbanisation effrénée.Les ZET de Tipaza et de Boumerdès ont étéelles aussi atrophiées. Que dire des corni-ches d'Annaba et d'Oran ? Les ZET ont étéurbanisées hideusement au détriment desbesoins des nationaux pour leurs vacancesestivales.

Les vacances futures compromises

La résultante de ce laxisme a fait en sorteque plus les années passent, plus les touris-tes nationaux souffriront du déficit encapacité d'accueil. D'autant plus que cettepénurie de chambres endémiques génèreune inflation tarifaire et une qualité médio-cre des services. Le seul point positif restela réglementation de la formule de l'accueilchez l'habitant. Ladite formule a été réguléeen 2010, sous l'administration CherifRahmani. Les textes réglementaires et lecahier de charges souple, mis en placeaident à encourager, organiser, accompa-gner et à contrôler (normes d'hygiène,sanitaire, sécurité intérieure), cet apportcomplémentaire de lits. Malheureusementce n'est là qu'une faible compensation.

Une vision à revoir et des ZET à protéger

En 2010 toujours, les 158 ZET du Nord,s'amenuisent comme une peau de chagrin.Les investissements se font rares, car lesprivés potentiels sont jugulés par despesanteurs bureautiques et des obstaclesbancaires. Au total 5.000 HA de surfaces deZET sont encore protégés. C'est beaucouptrop peu !

En 2020, l'Algérie comptera 42 millionsd'habitants. La demande nationale touristi-que augmentera à prés de 5 millions d'esti-vants pour les quelques 100.000 lits (éven-tuels). Il semble qu'on n'est pas encoreconscient de la gravité de la situation quiperdure depuis deux décades et qui s'am-plifie effroyablement, au fil du temps.

La normale veut que toute destination tou-ristique nationale se construit dans ladurée, sur 20 ans minimum. S'il faut 2 anset de l'argent pour construire un hôtel, ilfaudrait 20 ans pour former un bon direc-teur d'hôtel. Par ailleurs, il ne faudrait pasconfondre 1.200 kilomètres de côtes avec1.200 kilomètres de plages. D'autant plusqu'avec la " logique suicidaire " de nos auto-

rités locales, il ne reste que 600 kilomètresde ZET pour y investir. Cela avec l'ultimecondition qu'elles doivent être farouche-ment protéger.

On tâtonne depuis 1981

Il est clair aujourd'hui que le tourismeinternational, ne pourrait être envisagéchez nous qu'à l'horizon 2030. Cela à lacondition unique de penser au développe-ment d'un tourisme national de qualité etsur tous les plans. Et vu qu'on tâtonnedepuis les assises nationales de 1981 (Clubdes Pins), il est temps pour nous alors d'ar-rêter d'utiliser une sémantique creuse etverbeuse pou le tourisme en faveur desnationaux. La sonnette d'alarme est tirée 3fois. Car ni les nationaux, ni les futurs(éventuels) touristes étrangers ne serontsatisfaits.

S.B.

Depuis quelques années, descitoyens par absence decivisme , se permettent d'obs-

truer la vision des rivages des plages,soit en plaçant leurs tentes, soit encachant avec un morceau de tissu leursparasols. Et sans soucis aucun, ilspénalisent des estivants qui ne peuventni surveiller leurs progénitures barbo-tant dans l'eau, ni profiter de la vue dela grande bleue. Un texte de loi a étépréparé sous l'administration ChérifRahmani, en vue de bannir ces com-portements inadmissibles de cescitoyens. Ils pourront agir de la sortequ'à partir de 100 mettre du rivage,soit au niveau de la 5ème rangée paral-lèle à la mer.

Un comportement à bannir de nos plages !

Saïd Boukhelifa

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ériscopepp

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Patrimoine mondial del'UNESCO

21 nouveaux sitessur la liste

Àl'occasion desWorld TravelAwards, l'émirat a

raflé de nombreuses dis-tinctions parmi les des-tinations du Moyen-Orient. Outre le prix dela meilleure destinationaffaires et touristique dela région, Abu Dhabi aégalement reçu ceux dela meilleure campagnemarketing et du meilleuroffice du tourisme duMoyen-Orient. Une dis-tinction que l'Abu DhabiTourism Authority avaitdéjà reçue en novembredernier. L'île de Yas,autre fierté de l'émirat, areçu le prix du meilleurprojet de développementtouristique du Moyen-Orient.

L a c r i s e p o l i t i qu eet l e s deux moisde manifestat ions

qui se sont soldées paru n b a i n d e s ang ( 1 4morts et 91 blessés enquelques jours) aurontun impact toute l 'annéesur l 'attract ivité touris-t ique de la dest inat ion.L e s autor i té s t ha ï l an -d ai s e s ont re v u l e u rsprévis ions de f réquen-tat ion tourist ique à labaisse pour 2010, pas-sant de 16 mil l ions devis iteurs attendus à 13mil l ions, ce qui repré-s e nte u n e d i m i nut i onde 19 %. Les tour-opé-r ate u rs é v i te ntBangkok, mais commu-niquent toujours beau-coup sur Phuket .

Abu Dhabimeilleure

destination duMoyen-Orient

Mauvaise saisonpour l'hôtellerie

grecqueDéclin du

tourisme en

Thaïlande

Le patrimoine mondial del'humanité établie parl'UNESCO s'est enrichi de

quinze nouveaux sites. Il s'agit duquartier des canaux construit à lafin du XVIe siècle et au XVIIe siè-cle à Amsterdam (Pays-Bas), de lacité impériale de Thang Long-Hanoi (Vietnam), des monumentshistoriques de Dengfeng (Chine),du site archéologique de Sarazm(Tadjikistan), de la cité épiscopaled'Albi (France), du bazar histori-que de Tabriz, de l'ensemble duKhanegah et du sanctuaire soufide Cheikh Safi al-Din à Ardabil(Iran) et d'At-Turaif à ad-Dir'iyah(Arabie saoudite). Les bagnes enAustralie, le site d'observationastronomique Jantar Mantar deJaipur (Inde), l'atoll de Bikini, lethéâtre d'essais nucléaires améri-cains (Îles Marshall), les villagesclaniques historiques de Hahoe etYangdong (Corée), la zone deconservation de Ngorongoro(Tanzanie), la région monta-gneuse de forêts du Sri Lanka etl'archipel isolé desPapahanaumokuakea des îlesHawaï (États-Unis), font égale-ment partie des nouveaux sitesintroduits au patrimoine del'UNESCO. Le patrimoine culturel de l'huma-nité s'est enrichi aussi de six nou-veaux sites situés au Brésil, enChine, au Mexique, à l'île fran-çaise de la Réunion et celle deKiribati. Ces sites viennent s'ajou-ter aux 17 sites déjà sélectionnésalors qu'un total de 39 sitesétaient candidats, ce qui porterale nombre de sites déjà désignés à910 de par le monde parl'UNESCO.

La chambre de l'hôtelleriede Grèce estime unechute des revenus de

l'ordre de 15 % du fait de lacrise économique et socialefrappant le pays. La régiond'Athènes est la plus touchée,avec 27.000 nuitées annuléesdepuis la mort le 5 mai detrois employés de banquedans l'incendie de leur éta-blissement en marge d'unemanifestation contre l'austé-rité à Athènes. Ces annula-tions, sur un parc de 30.000chambres, menacent mêmedes congrès en 2011. Aprèsune année 2009 déjà marquéepar une baisse de 6,4 % desarrivées et d'environ 15% desrentrées financières, les prin-cipales destinations comme laCrète ou Rhodes, sont victi-mes de la " contre-publicité "induite par les déboires finan-ciers grecs.

Dubaï a maintenu labarre en 2009

Et baisse ses prixen 2010

L 'émirat a réussi ce quep e u d e d e s t i n at i onsont pu faire en 2009 :

maintenir sa f réquentat iontou r i s t i qu e g l o b a l e e nhausse. Avec plus de 8 mi l-l ions de vis iteurs l 'an der-nier, Dubaï a en ef fet vu saf réquentat ion croître de 2% . C e qu i e s t p e u , m ai sl ' an n é e f ut d i f f i c i l e p ou rtout le monde…

C onfronté à la cr ise et à une sér ieuse baissede f réquentat ion, l 'émirat dit avoir ramenéson industr ie tourist ique à la raison et

reposit ionné ses pr ix au niveau de la concur-rence. -30 %. Voici la baisse des pr ix moyensconstatée dans les hôtels de Dubaï entre 2009 et2010. La cr ise économique mondiale aurait doncramené Dubaï à la raison. L 'émirat s 'enorguei l l itpourtant de voir ses hôtels af f icher, en févr ier2010, selon le cabinet d 'étude anglais STR, lepr ix moyen le plus é levé du monde, à 252 US$par chambre.

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Australia.com a remporté la palme del'étude Médiamétrie/Easyvoyagemenée en début d'année auprès deplus de 4.000 internautes et portantsur 62 sites Internet. Son esthétisme,la qualité des visuels, la confiancequ'il inspire, l'envie d'acheter qu'ilsuscite sont les principales qualitésdu site, selon le panel. Les sitesInternet de La Réunion et de Saint-Martin arrivent en deuxième et troi-sième position du classement géné-ral, suivis de ceux de l'Espagne,l'Irlande, la Norvège et Tahiti. Lessites de l'Italie, de la Corée, de laMalaisie et enfin du Liban occupentles dernières places.

Un paquebot de croisière pour la Libye

Australia.commeilleur

site Web d'OT

ériscopepp

Prévue par leTravel PromotionAct, la loi de pro-

motion touristique desÉtats-Unis promulguéepar le présidentObama au début dumois de mars dernier,la taxe d'entrée de 10$demandée aux voya-geurs étrangers exemp-tés de visa entrera envigueur d'ici le début2011. Son paiements'effectuera en ligneavant départ (lors duremplissage du formu-laire Esta), ou à l'arri-vée sur le sol améri-cain (via un guichet).Des frais de gestion dequelques dollarsdevraient être ajoutés.

USA: la taxe d'entrée àpartir de 2011

L a C omp a g n i e n at i ona l e l i bye n n e d et r ans p or t m ar i t i m e ( G N M TC ) e t l e schantiers navals ST X de Saint-Nazaire

ont s i g n é u n e l e t t re d ' i nte nt i on p ou r l a commande d 'un paquebot de 1 739 cabines . Sil a c om m and e s e c on f i r m e, l a c omp a g n i e souhaite prendre l ivraison de son bateau end é c e mbre 2 0 1 2 . Su r s on s i te Inte r ne t , l aG N M TC pré c i s e qu e l e p a qu e b ot qu ' e l l e envisage de commander ressemble dans saconception à ceux de l 'armateur ita l ien MSC,Splendida et Fantasia . I l sera toutefois plusg r and p ar l a t a i l l e e t p ar s a c ap a c i té e n passagers .

x

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ossierd

i l était une fois dans le monde vir tuel , un tourisme quivoulait se manifester par tous les moyens. Alors du pet itCD interact i f , à l 'agence de voyage vir tuel le en passant par

les s ites promotionnels sur Internet , ce tourisme n 'a cesséd’évoluer au grè des nouvel les technologies .

On l 'a appelé e-tourisme, m-tourisme et on ne saurait quoid 'autre encore, mais ce n 'est plus du s imple tourisme à l 'évi-dence. Ce tourisme-là n 'a pas besoin de former ni de recruterdes mil l iers de personnes pour assurer le ser vice en temps réel .Tout a été standardisé, s tocké et t ransféré sur divers écrans.

La communicat ion avec le consommateur potent ie l ne passeplus par un sourire spontané, ni par les formules de pol itessesd 'une hôtesse é légante, mais par des photos, des animations,des couleurs et des phrases accrochantes , c l ignotants sur unécran f roid.

D é s l ors tout s ' e nt re m ê l e . L e s voy a ge u rs d e v i e n n e nt d e s voy a g i s te s , org an i s ant e u x - m ê m e s l e u r c i rc u i t s ou l e u rsséjours , ut i l isant divers outi ls . Et les voyagistes opèrent sur unnouveau plan, et doivent vei l ler au confort , à l 'agrément et aurêve de leurs c l ients , a lors qu ' i l s sont toujours chez eux, derr ière le moniteur d 'un ordinateur.

Dans tout cela , la concurrence s 'accentue et devient de plus enplus rude. La notion de proximité change de forme et toutes lesagences du monde ciblent les internautes . Tout se dématér ia-l ise pour n 'être qu'une suite de nombres binaires 1 et 0 .

Tout s 'accélère au prof it d 'une cl ientèle qui ne tolère plus l 'attente et les lacunes, et tous ceux ou cel les qui n 'arr ivent pasà suivre sont mis sur la bande de touche. Les agences de voyages 'arrachent des segments de chaque communauté d ' internautesp ou r p ouvoi r p e r p é tu e r, e t p ou r g a g n e r l e u r p ar t d e e-tourisme.

Le voyage aubout du clic !

e-Tourisme

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TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 2010226

ossierdd

E -tour isme, tour ismesur inter net , tou-r isme vir tuel , tou-

r isme électronique, ventede voyages en l igne… Lesconcepts se mult ipl ient ,s 'entremêlent et ne sedist inguent qu'à peine.Ce qui est sûr au moins,c'est qu'avec plus d'unmil l iard d' inter nautes àtravers le monde, le tou-r isme a toujours eu ungrand intérêt à être pré-sent sur inter net . Mais,pour que ces inter nautespuissent être conver t is entour istes réels, c 'esttoute… une autre paire demanches!

par Sihem Chaïb

Le “e-Tourisme”

La fusion d’Internet et du tourisme

Le “e-Tourisme” est considéré aujourd'huicomme un secteur à part entière qui englobe plu-sieurs branches classiques du tourisme reportéessur la toile et d'autres segments créés exclusive-ment sur le net. On y trouve les agences devoyage, les hôtels et les compagnies aériennes ;les offices de tourisme les éditions et publica-tions telles que les guides touristiques, les carto-graphies ou les magazines et enfin les sites spé-cialisés tels que les différents moteurs de recher-che, les blogs de voyage, les comparateurs de prixet les agences virtuelles. En somme tous les ser-vices nécessaires au consommateur de voyagepour faire son choix en toute connaissance et trèsrapidement. En effet, il ne lui suffit que quelquesclics pour trouver la réponse personnalisée à sonbesoin de voyage et/ou de séjour. Cependant,toute cette démocratisation du “e-Tourisme” nes'est pas faite du jour au lendemain. On l'a vu sefaire crescendo au rythme de diverses initiatives.

Les premiers pas sur la toile Les premières offres de vente de séjours touristi

ques sont apparues sur les forums Internet où lesinternautes proposaient des échanges d'héberge-ment, des billets d'avion à la vente, des excur-sions… Ce nouveau marché virtuel s'est vitedéveloppé en un trafic envahissant. Ce qui aamené les administrateurs et les modérateurs, àdédier une page de discussion aux petites annon-ces dans chaque forum. Ces espaces, souventappelés “shop”, permettaient aux internautes deplanifier leurs vacances en échangeant des servi-ces. Puis, des annonces de vente ont pu êtremises en ligne sur des blogs. Les voyagistes quiont su appréhender cette méthode, n'ont pastardé à diffuser leurs offres en ligne. Le succès decette démarche a poussé à la création de sites dis-tincts, voués spécialement à la vente de voyages.

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Une aubaine pour les agences de voyage Internet offrait désormais la possibilitéd'une deuxième vitrine “virtuelle”, pour lesagences de voyage en peine d'écouler leursproduits. Le producteur de voyage pouvaitalors toucher des millions de clients poten-tiels, sans que ces derniers aient à se dépla-cer. Un luxe à moindre coût, une aubaine !Plus tard, c'était les packages les plus dés-avantagés qui étaient mis en avant surInternet, car il était beaucoup plusrapide à l'agence de “liquider” lesproduits invendus en les diffusantsur internet. Par la suite, des sitescomme “Lastminute.com” et“Promovacance.fr” n'ont pas tardé àexploiter ce filon pour en faire leurprincipale vocation. Ils se sont spéciali-sés dans la vente des packages invendusaux derniers délais et à des prix promo-tionnels. D'autres sites ont suivi le mêmeconcept pour vendre des billets d'avion,des chambres d'hôtel, des tickets de train…

Un simple clic est le tour est joué Ainsi, Internet est devenu un outil incon-tournable pour les vacanciers soucieux debien planifier leurs séjours. De jour commede nuit, un week-end ou un jour desemaine, il suffisait aux internautes une sim-ple recherche sur le net pour prendreconnaissance d'une multitude d'offres. Lechoix pouvait se faire par les usagers eux-mêmes, en comparant ces offres grâce à dessites spécialisés, sans être influencés par telou tel vendeur. L'accélération de ce phéno-mène a été fulgurante, au point de boulever-ser les tendances de la demande touristique.

Les voyagistes “évincés” Effectivement, avec tant de facilité, le rôledes producteurs de voyage s'est fait reléguéau second plan. Le voyageur voulait devenirson propre voyagiste et composer sonvoyage “sur-mesure”, par lui-même, selon sadisponibilité et ses préférences. Des agencesde voyage virtuelles ont ainsi vu le jour. Ilsuffisait de réserver en ligne et sur un seulsite son lieu d'hébergement et son billet

d'avion. Il nemanquait que la possibilité de

monter ses circuits touristiques sur le lieu dela destination. Encore est-il que les organis-mes territoriaux et nationaux ont contribuéconsidérablement à faciliter cette tâche.

Les organismes étatiques intègrent la toile Il est à constater, qu'en parallèle du dévelop-pement de la réservation en ligne, les diffé-rents organismes étatiques du tourisme sesont vus orientées inexorablement versinternet. Conscients de la nécessité de pro-

poser un contenu et des fonctionnalités quirépondent aux attentes et aux besoins desinternautes, ils se sont pris à la formule“voyage clé en main”, notamment à travers laproposition de catalogues en ligne et descartes touristiques téléchargeables. Tous lescomposants d'un voyage, étaient désormaisdisponibles sur internet. La demande n'ajamais été aussi entretenue finalement, bienque l'illusion de l'autonomie !

Fidéliser l'internaute, le grand défi ! L'offre se faisait alors de plus en plus abor-dable et paradoxalement, les propensionsde la demande devenaient de plus en plusimprévisibles. Elle se caractérisait par unefidélité jamais acquise. Etant déchargé detout engagement et n'ayant aucuninvestissement à faire, l'internauten'avait pas à entretenir une attacheavec le site web. Il se manifestaitcomme un incorrigible zappeur. Ledéfi à relever était d'arriver à affilierl'internaute sur un seul site, de le sti-

muler à la prise de décision rapide et d'enfaire un réel touriste. La communication et la démarche marke-

ting ont du elles aussi, s'adapter aux impéra-tifs de la virtualité. Le premier impératifétait la visibilité à travers une bonne indexi-bilité sur les moteurs de recherche et l'opti-misation de la page d'accueil. Il fallait parailleurs travailler sur l'optimisation des fac-teurs externes, comme celui de la construc-tion de l'image de marque on line. EnfinPour la fidélisation, on faisait recours aux e-mails/traking envoyés à l'usager.

Du “e-Tourisme” à la dématérialisation dutourismeAujourd'hui encore, Internet ne cesse deprovoquer dans le tourisme de grandesmutations. Et comme dans tout environne-ment commercial évolutif, la demandedénote une forte permissivité pour l'innova-tion. L'internaute est constamment à larecherche de nouveauté et ça va tellementvite que la notion de nouveauté est devenueéphémère. Si hier il ne s'agissait que d'orga-niser son voyage via le net, aujourd'hui, ils'agit franchement de voyager sur internet.Le “touriste-naute” voyage sur des salonsvirtuels de tourisme sans avoir à se déplacervers la destination. Le tourisme franchit unenouvelle ère. Il devient possible de le stan-dardiser, de le stocker et de le transférer surécran. Il se dématérialise !

C.S

TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 20102277

ossierdd

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TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 2010228

ossierdd

“Il y a peu d'agences de voyages qui uti-lisent l'Internet en Algérie”, avaitdéclaré à la presse le directeur de

communication et de l'information,Abdelkader Gouti, au mois de mai dernieren marge de la 50e réunion de la commission de l'Organisation mondialedu tourisme (OMT). Le constat est quelque peu amer, vu que lesopérateurs nationaux se retrouventconfrontés à une rude concurrence àl'échelle mondiale, et maghrébine surtout.

A chacun son style

Les quelques dizaines de sites web d'opéra-teurs existants sur la toile se rejoignent pratiquement dans les offres de services,les circuits et les destinations proposées,seule la conception et les couleurs quichangent. On y trouve tel que sur dima-voyage.com, des offres allant de l'émissionde la billetterie, la réservation d'hôtel, aux voyages à thème et séjours à la carte.D'autres sites comme, mzabtour.com proposent des circuits pour le grand sudavec guides, transports et assistante. Ilexiste toutefois des sites bien structurésoffrant de nombreux liens et un nombreappréciable d'offres et prestations.

Souvent ces sites comme Noubatravel.comindiquent que l'opérateur représente plusieurs compagnies de transport, et /ouest partenaires avec différents opérateurs internationaux. Généralement ce type desites présentent toujours des formules, spécial réceptif. Il existe malheureusementdes sites web en perpétuelle constructionet même d'autre dont a dernière actualisa-tion des offres et circuit remonte à plus

d'une année. Ces ATV figurent peut-êtresur la toile, juste pour marquer la coche.

Un réseau d'agences sur la toile ?

Les officiels avancent déjà un programmede coopération et de partenariat, avecl'OMT visant à aider les opérateurs nationaux à se mettre à jour et à rattraperle retard, si l'on sait qu'aujourd'hui plus de50% de la commercialisation du tourismedans le monde, se fait par Internet. Aussi, cette coopération selon toujours lesdéclarations de M. Gouti à la presse, don-nera ses fruits dans les prochaines années.

“D'ici quelques années, nous aurons unréseau d'agences de voyages, capables desusciter l'intérêt des marchés extérieurs àtravers l'utilisation des TICS”, a-t-il pro-mis. Une question se pose alors : si leréseau sera monté dans quelques années,combien de temps faudrait-il aux ATV etleurs sites web pour être réellement à jouravec des TIC en perpétuelle mutation ? Leretard serait-il réellement rattrapé ?

Habiba Ghrib

Elles sont combien d'agen-ces de tourisme et devoyages (ATV) à utiliser les

services du net et les technolo-gies d'information et de com-munication (TIC) pour pro-mouvoir leurs produits ?Impossible de donner le nombre exact vu l'absencequasi totale de statistiques etde chiffres et données fiables.Mais de l'aveu même des offi-ciels du secteur du tourisme, cedernier est quasiment minime,comparativement au plus de800 agences répertoriées àl'échelle nationale.

par Habiba Ghrib

Agences touristique.com

Une timide représentation

sur le web

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ossierd

Tourisme magazine : Pouvez-vous présen-ter le site joowala.com ?

Nassim Lounis : Joowala.com est une plateforme de voyage et de loisirs en Algérie.Crée en juin 2009. Le site a pour ambitionde permettre aux internautes algériens dechoisir les meilleures offres de séjours queles agences de voyages proposent et à traversdes rubriques telles que le guide touristiqueet les excursions.

Tourisme magazine : un premier bilandepuis le lancement du site sur la toile à cejour ?

Nassim Lounis : Depuis sa créationJoowala.com, a attiré prés de 700 000 visi-teurs et prés de 3 millions de pages vues. Il apermis aussi à une centaine d'agences devoyage de proposer leurs offres à travers laplate forme. Nous avons eu de très bonséchos auprès des agences qui nous ontdéclaré recevoir en moyenne une quaran-taine de contacts par jour. Cela durant lapériode pré estivale. La campagne de com-munication lancée à travers les sites web lesplus populaires en Algérie, ainsi que lescampagnes d'affichage urbain ont permis

d'augmenter la notoriété du site auprès desinternautes et auprès des professionnels dusecteur. Notre objectif fixé lors du lance-ment du site a été atteint.

Tourisme magazine : rencontrez-vous uneconcurrence sur la toile ?

Nassim Lounis : Réellement il n'existe pasde concurrence sur ce segment. Mais sur leplan communication, la presse écrite restepour le moment le support privilégié desacteurs du domaine pour la promotion deleurs offres. Nous restons très confiants,surtout avec le boom de l'Internet en Algériequi compte déjà quelque 6,1 millions d'in-ternautes.

Tourisme magazine : Ou en est l'Algériequant à l'utilisation des nouvelles technolo-gies de l'information et de la communica-tion (NTIC) dans le secteur du tourisme ?

Nassim Lounis : Les NTIC présentent denombreux avantages pour le secteur du tou-risme, des avantages d'interactivités pour lesinternautes, d'instantanéité de la mise à jour,de faible coût d'investissement, en plus de ladisponibilité en continue. De nos jours,

dans les pays développés Internet représente80 % du chiffre d'affaires dans le domainedu tourisme. Les touristes qui étaient obli-gés de faire le tour des agences, se conten-tent aujourd'hui de choisir leurs destina-tions par un simple Clic.

Tourisme magazine : Quelle est lacontrainte majeure alors qui freine le e-tourisme en Algérie ?

Nassim Lounis : Je suis convaincu quel'Algérie suivra ce chemin dès l'introductiondu mode de payement on-line. Chose quipermettra un gain de productivité pour lesprofessionnels du secteur et la dynamisationde ce dernier.

Tourisme Magazine : quels sont vos futursprojets ?

Nassim Lounis : Nous travaillons actuelle-ment pour élargir les secteurs proposés, telsque les hôtels, les spécialistes en centres deloisirs… Dans un proche avenir, un moteurde recherche pour la location de voituressera mis en place.

H.G.

V endre des prestat ions tour ist iques onl ine, est un commerce qui tardeencore à voir le jour en Algér ie. À la

place, des plates-for mes de voyages et delois irs dont “Joowala.com”, consti tuent lesacteurs d'une étape transitoire vers cemode de commercial isat ion. De son expé-r ience, et du “e-tour isme” en Algér ie nousen parle Nassim Lounis, le DirecteurGénéral de Medncom, la boite de commu-nication conceptr ice de Joowala.com.

réalisé par Habiba Ghrib

Nassim Lounis, D.G Joowala.com

L'absence de vente “online” freine le e-tourisme

Staff de Joowala

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ossierdd

Tourisme magazine : Pouvez-vous présentervoyageralgérie.com ?

Karim Khelouiati: En fait,voyageralgerie.com n'est pas un portail, maisune web application qui offre un panel d'ou-tils software pour les agences de voyagespour leur faciliter la gestion et l'organisationde leurs produits. Nous ne faisons pas deweb-marketing.Voyageralgerie.com a étémis sur la toile en 2008.

Tourisme Magazine : Quel bilan faites vousaprès trois ans d'existence sur la toile ?

Karim Khelouiati : le bilan est catastrophi-que. On peine à travailler avec certainesagences de voyages qui ne saisissent pasencore l'utilité de l'Internet. Beaucoup nesont pas à la page. Nous avons passé deuxans à trier nos clients pour ne garder que

ceux qui sont réellement professionnels etsérieux.

Tourisme Magazine : Qu'entendez-vouspar non sérieux ?

Karim Khelouiati : Il existe beaucoup d'es-croquerie sur Internet. Certaines agences devoyage " fictives " utilisent la messagerie ins-tantanée, le mailing et des sites communau-taires pour commercialiser illicitement desproduit ou pire, arnaquer les internautes.

Tourisme Magazine : Y'a-t-il une réelleconcurrence pour votre siteweb ?

Karim Khelouiati : Non, il n'existe aucuneconcurrence. Nous sommes les seuls enAlgérie à offrir sur la toile ce type de servi-ces.

Tourisme Magazine : Que pensez-vous du e-tourisme en Algérie ?

Karim Khelouiati: Le e-tourisme existe, enmême temps qu'une forte demande chez lesinternautes, et plus précisément les membresde la communauté algérienne à l'étranger.

Ces derniers sont de plus en plus intéresséspar venir passer des vacances. Aussi, du côtéde l'offre, il faut dire qu'en dehors de quel-ques grandes agences de voyages utilisant latoile, le reste ne fait pas encore confiance auxtechniques et avantages du net.

Tourisme Magazine : Quels sont les objec-tifs tracés pour votre plateforme ?

Karim Khelouiati : Devenir leader enAlgérie. Voyager Algérie sera une plateforme multiservices proposant en plus de lamessagerie, la billetterie en ligne, unannuaire des agences, un logiciel pour la ges-tion du Hadj et la Omra. Ce sera aussi la pre-mière plate forme algérienne de réservationon-line dans des hôtels algériens demoyenne catégorie.

Tourisme magazine : un dernier mot ?

Karim Khelouiati : Nous voudrions bienavoir des agences de voyages et de tourismequi font dans le réceptif. Nous mettrons alorsà leur disposition un espace et un outil detravail sur la toile.

H.G

P our le concepteur dela plate for me“ Voyageralgér ie.com”,

la prestat ion de ser vicequ'offre son s i te est par t i-cul ièrement dest inée auxagences de voyages. Unouti l de travai l qui leursper met d'embrasser l 'èredes NTIC et de passer aumode du e-tour isme.Pour tant i l se plaint quepeu de voyagistes se met-tent à l 'heure du temps ets ' init ient aux avantagesqu'offre la toi le. Entret ienavec Kar im Khelouiat i ,concepteur deVoyageralgér ie.com

Réalisé par Habiba Ghrib

“Les agences de voyagesne suivent pas”

Karim Khelouiati de Voyageralgerie.com

wala

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ossierd

Avez-vous pensé à tout ?

En premier lieu, vous devez déterminerla nature de votre site. Vous le savezdéjà, il sera sur le Voyage et le tou-

risme, mais vous devez déterminer la caté-gorie qui correspond le mieux à votre cœurde métier, “portail, agence de voyage, espacecommunautaire, site de promotion, e-com-merce,… etc.” Une fois que vous savez exac-tement ce que vous avez l'intention depublier et quel public vous ciblez, l'étapesuivante est de déterminer l'aspect de votresite Web. Voulez-vous utiliser des graphi-ques, de l'animation ou de la musique ?Comment le texte sera structuré et quellespolices seront utilisées ? Comment pourranaviguer le visiteur sur votre site ? Quoi quevous décidiez, essayer de respecter le mêmethème.Un choix multiple, foncez !!!

Plusieurs choix s'offrent à vous pour déciderde la manière de créer votre site Web. Vous

pouvez choisir d'utiliser un web designerprofessionnel pour concevoir votre site de Aà Z, ou vous pouvez utiliser un pré-modèleconçu et le personnaliser. La qualité durésultat dépendra en grande partie sur laqualité du modèle d'origine et des talents ducréateur. Si vous avez le budget, l'assistanced'un designer professionnel est fortementrecommandée.Grâce à la publication sur le net, vous serezen mesure de tirer parti des capacités multi-médias : photographie, musique et vidéospeuvent rendre votre site intéressant.Toutefois, évitez d'en en faire trop. Parexemple, les vidéos sont souvent de grosfichiers qui prennent du temps à téléchar-ger. La plupart des gens ne vont pas attendreplus de cinq secondes pour une page Web àcharger. Sélectionnez des couleurs et desarrière-plans adéquats. Gardez chaque pagesimple, mais unique, soyez créatif avec vosphotos. Ajoutez une légende pour chaque

P our de plus en plus demonde, i l est di f f ic i led' imaginer faire un voyage

sans s ' infor mer préalablementsur le Net . Les vis i teurs des s i tesde voyage ont des attentes spéci-f iques. I ls veulent retrouver desphotos, l i re les commentaires,vér i f ier les dates et les disponi-bi l i tés, et comparer les pr ix . Oùtrouvent-i ls ces infor mations ?En l igne, bien sûr. Donc, s i vousêtes dans l ' industr ie du Voyage,la réal isat ion d'un s i te Web pourvotre entrepr ise devient un élé-ment c lé pour augmenter votrecapacité à communiquer par voieélectronique, et vous faireconnaître. I l est absolumentessentiel que votre s i te soitattrayant, instr ucti f et faci lementnavigable. Voici les étapes à sui-vre pour réal iser ce genre de pro-jet .

par Mohamed Yacine Tazrout

Créer un site web pour son agence de voyages

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ossierddphoto, en incluant des petites histoires surles endroits visités et les gens rencontrés.

Net, bref et précis

Privilégiez des textes courts, intéressants etpassionnants. Un très beau site photogra-phique peut sembler alléchant pour lesyeux, mais il doit être équilibré avec uncontenu qui peut être lisible par lesmoteurs de recherche et par les lecteurs.Les éléments de navigation communs telsque “À propos de nous” et “Nous contac-ter” doivent êtres faciles à trouver et dispo-nibles à la fois en haut et en bas du site.Utilisez le fil d'Ariane et d'autres élémentsde navigation cohérente afin que le visiteurpuisse suivre son chemin et que d'un coupd'œil, savoir dans quelle partie du site il setrouve, cela évitera de provoquer la confu-sion. Répondez aux demandes réelles devos clients, pensez à leurs besoins par rap-port à ce que vous proposez.

Songez à utiliser des applications pour ren-dre votre siteweb facile à gérer et à actuali-ser “informations de voyages, tarification,destinations en promotions”. Il existe unemyriade d'outils à utiliser. Ces outils sontappelés systèmes de gestion de contenu(content management system) et sont desapplications disponibles gratuitement,vous pouvez envisager d'utiliserWordPress, Drupal ou Joomla. Ces plates-formes CMS sont soutenues par une trèsgrande communauté de développeurs etutilisateurs.

Pour et par le client

Votre site doit avoir une interaction avecvos futurs clients selon vos objectifs, il doitrépondre à leurs attentes et donner la pos-sibilité de prendre une décision d'achat enles stimulant (sondages, interface de réser-vation, comparateur de prix, Newsletters,petites annonces), vous pouvez aussimonétiser votre site en vous inscrivant avecles réseaux d'affiliation. Ces prestationssont gratuites, et en plaçant des liens texteou une bannière publicitaire sur votre site,vous pouvez gagner une commission si unutilisateur clique sur votre lien et achètesur le site du marchand, mais aussi aug-menter le nombre de visite sur vos pages.Les exemples sont des liens pour des loca-tions de voitures, vols, hôtels, guides tou-ristiques, bagages et accessoires de voyage.

Trouver le bon hébergeur

La conception achevée, il vous restera àacheter votre nom de domaine. Il existe denombreuses sociétés d'hébergement webprofessionnel qui offrent des forfaits d'hé-bergement bon marché avec des fonction-nalités avancées pour moins de 1.000 DA lemois, selon la formule choisie. Pensez àbien choisir votre nom de domaine, le nomdoit être en relation avec ce que vous faites,et le thème de votre site, évitez une adressetrop longue, ou difficile à retenir.

Les moteurs de recherche, de fidèlesalliés

Beaucoup de développeurs de pages websemblent penser que si vous construisezune page, les gens viendront.Malheureusement, ce n'est pas le cas. Avecplusieurs milliards d'adresses sur Internet,les chances qu'une personne tombe sur lavôtre sont plutôt minces, sauf si elle estbien promue, cela implique l'enregistre-ment de votre URL dans plusieurs moteursde recherche et de portails. Une autre façonde s'y prendre est de s'assurer que le système de gestion de contenu et le moteurde réservation que vous choisissez soientdéjà optimisés pour la recherche. Les CMScités plus haut le sont, ils fournissent entreautres les flux RSS pour le contenu. Il existemême des fonctionnalités supplémentairesdisponibles, comme le générateur“Sitemap” de Google et le référencement“Optimizer”, qui vous permet de personnaliser le titre, “meta keywords”, etles descriptions pour chaque page affichée

sur votre site.

Un œil sur les visiteurs du site

Enfin, Il est très important de suivre statis-tiquement les visiteurs de votre site. Lesoutils de suivi Web proposent une mined'informations sur les visiteurs du site quipeuvent vous aider à améliorer votrecontenu web, la structure de navigation.Une bonne information vous aidera àconcevoir votre stratégie, qui finira parconvaincre vos visiteurs et augmenter vosrevenus.

En conclusion, il existe un certain nombred'options qui s'offrent à vous en tant quechef d'entreprise. Le Web peut être unepuissante source de marketing et de ventede votre entreprise touristique. L'élémentle plus important à retenir est que votreprésence en ligne sera probablement votreoutil de marketing le plus intéressant avecun impact à l'échelle mondial. Votre sitepeut constituer un canal de vente supplé-mentaire pour vos produits touristiques.

Il est également possible de générer desrevenus à partir des pages Web que vousdéveloppez. Cela se fait par la publicationde pages intéressantes qui attirent un grandnombre de visiteurs et la vente d'espacepublicitaire, produits ou services de cespages.

M.Y.T

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TOO UU RR II SS MM EE MAA GG AA ZZ II NN EE N°22/JA N-FE V 2010336

ossierdd

L a commercial isat ion de voya-g e s s u r i n t e r n e t c o n n a î t d enos jours un essor considéra-

b l e. Co n s c i e n t e s d e l ' i m p o r t a n c ede ce phénomène, les agences devoyage algér iennes commencent à“sur fer sur cette vague” en créantleurs s i tes web. Cela dit , i ls sontsouvent mal référencés ou très peuactual isés et deviennent donc invi-s ibles sur la toi le et ses mil l iards depages, un peu comme une brochured ' u n p ro d u i t t o u r i s t i q u e b r i l l a m -ment conçue, mais qui se retrouved a n s u n t i ro i r e n t re u n e p i l e d edocuments. En ef fet , un s i te webest totalement inuti le s i la commu-n a u t é q u ' i l c i b l e n ' e n a p a sconnaissance.

par Mohamed Yacine Tazrout

Le trafic est la clé du succès de chaqueportail Internet par le fait qu'il contri-bue à la croissance de sa popularité et

en conséquence sa valeur. Avoir de bons pro-duits touristiques à vendre aux internautesne suffit pas pour se faire connaître sur leweb, un travail d'optimisation SEO (SearchEngine Optimisation), est obligatoire pouravoir la visibilité nécessaire. En d'autres ter-mes, il s'agit de l'optimisation des différentsparamètres d'une page, d'un site (code, bali-ses, titres, textes, liens, images, etc.) destinésà faciliter le travail des moteurs de rechercheInternet et à obtenir un meilleur classementdes contenus.

Optimisez votre site pour les moteurs derecherche

Les internautes effectuant des recherches surun moteur de recherche à l'instar de Googlevont rarement au-delà des premières pages.Si vous voulez être visible, vous avez besoin

d'apparaître dans le Top 10 des résultats derecherche. Ainsi, le titre de la page, le textecontenu, les mots-clés et méta-tags (balisesspéciales situées dans l'en-tête du documentHTML fournissant des informations des-criptives de la page) sont les plus importantsdans l'évaluation attribuée par les moteursde recherche.

Pour les moteurs de recherche, la méthode

de classement des résultats consiste à cher-cher les mots-clés dans le corps du texte visi-ble, les balises, en-têtes, balises de titre, lienshypertextes, et descriptifs. Chaque sitepourra donc obtenir une note pondéréeselon l'ensemble des informations collectéesconcernant. Les moteurs de recherche accor-dent aussi une note sur divers éléments telsque l'age du site, la qualité des liens et la per-tinence du texte, la taille (essayez de donc nepas dépasser 100 Ko pour votre page d'ac-cueil), la fraîcheur du contenu, etc. Googleest toujours à la recherche pour les sites quisont actualiséssur une base régulière. Mettez à jour votresite le plus souvent possible.

Adaptez votre contenu à vos visiteurs :

Une fois que les internautes accèdent à votresite, votre tâche sera de convertir ces “visi-teurs” en “clients ". Vous pouvez réaliser celagrâce au contenu qui doit, non seulement

Augmenter sa visibilité sur

Internet

Conseils pratiques

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répondre aux attentes des internautes, maisles anticiper en fournissant un excellent des-criptif des produits proposés à travers desrubriques pratiques et des textes clairs, bienstructuré et riche en images. Vous assurerezde cette manière un taux de visite plus élevé.Les visiteurs de votre site restent plus long-temps, se sentent en confiance et fidélisés, etseront prédisposés à traiter avec vous.Un Internaute reste en moyenne 8.5 secon-des sur un site qu'il vient de découvrir. Il n'ya donc pas de droit à l'erreur. Tout doit êtrefait pour rendre sa première visite la plusagréable possible grâce à des éléments inter-actifs et intuitifs. En voici quelques exemples

L'interface de réservation en ligne

Paru avec le Web 2.0, le système de réserva-

tion en ligne donne au client la liberté dechoisir le produit touristique qu'il convoite.De plus, la réservation est faite en temps réel,le client reçoit l'assurance immédiate que cequ'il veut est ou n'est pas disponible. Aussi, ilest libre de faire des changements dans seschoix et de comparer entre les produits pro-posés dans votre site avec un minimum dedifficulté. La réservation peut être validéesautomatiquement et acheminée en tempsréel à l'un de vos agents pour assurer sontraitement et son enregistrement dans labase de données pour pouvoir calculer avecprécision le nombre précommandes réali-sées.Les e-Brochures ou brochures électroniquessont semblables à des brochures en papier etcontiennent tous les renseignements sur vos

circuits et vos offres, grâce à leurs interacti-vités (Animations flash, formulaires, sonda-ges, cartes) elles fournissent un moyen facilede communiquer vos produits aux internau-tes.

Les circuits en vidéos

Grâce à la vidéo, une certaine émotion qui,généralement difficile à atteindre par le texteseul, peut être communiquée qu'il s'agisse devisite de vestiges romains ou de marche soli-taire dans le désert ou même de l'accueil dela population autochtone, etc. L'émotion quinaît chez l'internaute en consultant la vidéovous permet d'augmenter l'attractivité de vosproduits touristiques.

La carte géographique interactive

Il s'agit de la carte d'une région déterminéequi intègre des fonctionnalités multimédiasinteractives. Elle offre à l'utilisateur la capa-

cité d'explorer les circuits proposés tout enlui indiquant où se trouve les lieux à visiter,

les monuments dans la même région avecdes liens vers des contenus qui pourront être

utiles pour le consommateur (adresses derestaurants et de musées). Ceci lui permettrade mieux planifier son voyage.

Les blogs, sites communautaires et réseauxsociaux

Les blogs, sites communautaires et réseauxsociaux peuvent être extrêmement utilespour créer une impression de liens entre vosvisiteurs et vous. Vous pouvez ainsi gardervotre site à jour, et tenir vos abonnés infor-més sur les dernières nouvelles concernantvos produits et vos services, des promotionsou d'autres contenus pertinents. Il existe denombreuses autres façons de promouvoirses produits à savoir créer un forum survotre propre site, s'inscrire dans des sitescommunautaires et réseaux sociaux(Facebook, Twitter, MySpace, …), générerdes liens vers votre site à partir d'autres sitesconnexes (www.tourismemagazine-dz.com,

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ossierddetc.) et soumettre votre site à tous lesprincipaux moteurs de recherche(http://www.google.fr/addurl).

En offrant des éléments tels que cités ci-dessus qui vont au-delà des pages internethabituellement ternes et statiques, vousproposerez au visiteur une expérienceinteractive unique, chaque page le moti-vera davantage, il aura l'impression devoyager avant de la faire réellement.

Les e-mails et newsletters

L'e-mail possède un très bon rapport

coût-efficacité. C'est aussi un vecteur for-midable pour construire et entretenir lesrelations avec vos partenaires / vos clientsen ligne, vendre votre destination, renfor-cer votre image, et préserver la fidélité desclients. En communiquant directementavec eux, vous avez le moyen de créer unecommunication ciblée pour les produitsque vous proposez.

Proposer des abonnements grâce auxnewsletters vous permet d'avoir votrepropre liste de diffusion. La liste peut êtreutilisée pour maintenir la communica-tion avec les visiteurs au sujet de vos des-tinations, vos packages, vos promotionsde vacances, etc. Elle peut également êtreutilisée pour distribuer des bulletins d'in-formation, et annoncer des événements àvenir et des réductions de dernièreminute.

Le partenariat et la publicité en ligne

Les bandeaux publicitaires et les échangesde liens sont un moyen très efficace decréer de la notoriété pour votre agence devoyage et d'augmenter le trafic vers votresite. Les bannières sont placées sur lessites que votre marché cible est suscepti-ble de fréquenter.

Internet offre de nombreux espacespublicitaires différents. Les bannièrespeuvent êtreplacées sur des moteurs de recherche,des sites de contenu, des sites publi-citaires, des portails, et en e-maga-zines (www.tourismemagazine-dz.com). Le choix de l'endroit oùvotre annonce est affichée est basésur les objectifs que vous souhaitezatteindre grâce votre stratégie de publicitéen ligne.

Analyser l'audience Internet

Dans le but de comprendre et d'optimiserl'utilisation de votre site, il est impératif defaire la collecte, la mesure, et l'analyse derapports de données sur vos visiteurs.Fondamentalement, l'analyse d'audienceconcerne tous les éléments qui influentsur la réussite de vos activités en ligne.L'analyse qualitative est habituellementréalisée au moyen de sondages, d'enquê-tes ou feedback dans des groupes de dis-cussion, d'autre part l'analyse quantitativedonne des résultats que vous pouvezmesurer, tels que le nombre de clics uni-ques à une page Web, le nombre de per-sonnes, l'analyse d'audience aide à expli-quer ce qui s'est passé en donnant unaperçu très utile de la motivation d'unindividu, son attitude et son comporte-ment.

Apprenez à connaître qui utilise votre siteet pourquoi. Le but est de tirer le meilleur

parti de votre présence en ligne et desavoir comment vendre aux e-touristes etcomment les amener à acheter vos pro-duits. Tout le monde ne voyage pas de lamême façon, vous allez donc obtenir plusde résultats si vous pouvez segmentervotre marché cible selon les intérêts et les besoins de vos visiteurs. Quelqu'un à la

recherched'un trek-king enp l e i n

d é s e r tle week-end ne serapas intéressépar votre séjourbalnéaire.

M.Y.T

Q u e l q u e sR e s s o u r c e s

Brochures virtuelleshttp://fr.calameo.com

Partage de vidéohttp://www.youtube.com

Partage de photoshttp://www.flickr.com/

Sites communautaireshttp://www.facebook.com

Carte géographique interac-tivehttp://maps.google.fr

Analyse d'audience Internethttp://www.google.com/intl/fr/analytics

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L' engouement des voyagistes

algériens pour Facebook

En Algérie, près de 21.000 individusutilisent Facebook. Ce site commu-nautaire de tags, de partage de photos

et de vidéos, de rencontres et de jeux enligne connaît une popularité fulgurantedepuis ces deux dernières années, notam-ment dans le milieu des jeunes. Certainesagences de voyages l'ont compris, et ce sontlancé à créer eux même leurs pages pourpromouvoir leurs produits : c'est le cas deCherchell Tours, Branis Voyages, HappyTours, Lamiss Voyages, XL Travel,Nouvelles Terres et Clef du Sud entre autres.

Quels avantages à utiliser Facebook ?

En fait, l'utilisation de ce site communau-taire présente beaucoup d'avantages.D'abord sur un plan économique puisquecontrairement à un site Internet, on n'a pasà payer de frais liés à l'hébergement, à laconception ou à la gestion du siteweb. Lespages sont entièrement gratuites, ce qui per-met aux petites agences de voyage d'avoirune présence sur le net. Sur le plan pratique,Facebook permet d'uploader (charger) desimages, des vidéos et des articles d'unemanière très simple. Il permet également de

créer des groupes (ou communautés) autourd'un produit ou d'un évènement.

Le troisième avantage, et sans doute le plusimportant, c'est l'accès à un marché impor-tant de touriste-nautes (internautes intéres-sés par faire du tourisme) et surtout, avoirleurs avis et leurs impressions sur les pro-duits et les prestations proposées. Meilleursils sont, et plus on gagne de notoriété. Enfin,ce site est équipé d'une messagerie pour res-ter en contact avec ses partenaires et … sui-vre de prêt ses concurrents.

Comment représenter son agence surFacebook ?

Il existe trois manières de se représenter surFacebook. On peut soit ouvrir un simplecompte utilisateur sur la page d'accueil(http://www.facebook.com). Il suffit justede remplir un formulaire. Cela prend moinsd'une minute. On peut aussi constituer ungroupe à partir de sa page personnelle(http://www.facebook.com/groups/create.php), ceci donne la possibilité au membre dugroupe de générer de contenu en publiantleurs propres photos de voyage par exemple,

Facebook, Twitter, MySpace, les réseaux sociauxsur Internet se multi-

plient et gagnent en popularité.Ils prennent la forme de sitescommunautaires, de site d'aviset de notation, de blogs ouencore de Wikis. Ils ont ten-dance à rendre les internautestrès vite “accros”, par leur prati-cité et les possibilités qu'ilsprésentent. Il était donc plusqu'évident que les parties poli-tiques, les associations et lesentreprises commerciales dontles opérateurs touristiques enprofitent.

par Mohammed BOUDALI

Agences de voyages et sites communautaires

TripAdvisor lance unenouvelle fonction aérosol

avec Facebook

TripAdvisor a lancé “TripAdvisor TripFriends”, une nouvelle fonction qui per-met aux voyageurs d'accéder aux conseilsde leurs amis Facebook directement surle site communautaire de voyage. Lanouvelle fonction permet aux voyageursd’obtenir des conseils de leurs amisFacebook directement sur TripAdvisorpour planifier leurs prochaines vacances.TripAdvisor dispose de trois applicationssur le réseau social en ligne avec notam-ment “Cities I've visited” (les villes quej'ai visitées) qui permet de créer une cartede voyage interactive pour la partager etla comparer avec des amis. Cette applica-tion est l'une des “plus populaires surFacebook” avec “plus de 10 millions”d'adeptes.

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en participant à des forums de discussion etdonnant leur avis et leurs commentaires.

Il existe aussi un lien pour créer une pageprofessionnelle (http://fr-fr.facebook.com/advertising/?pages) etbénéficier gratuitement et sans effort publi-citaire particulier, de la fonction " bouche àoreille " de Facebook. L'interaction de desfans avec sa page Facebook est communi-quée dans des actualités envoyées à leursamis, comme on peut booster sa page par dela publicité.

Pour conclure, si on se demande quelsinconvénients y a-t-il à utiliser un réseausocial comme Facebook pour promouvoirses produits, on ne trouvera pas de réponse.Car même si on reçoit des mauvais avis surses produits ou ses prestations, ça incitera àrelever les lacunes et à les améliorer. Deplus, avoir tous ses concurrents guettant lemême marché, ça pousse à donner le meil-leur de soi en matière de prestations.

Est-ce efficace ?

Pour répondre à cette question, nous noussommes adressé à M. Hamdis de CherchellTours. L'une des plus anciennes agences devoyage algériennes présente sur le réseauFacebook ; elle y est depuis 2008. “J'aid'abord ouvert un compte personnel,ensuite, j'ai remarqué qu'il n'y avait pasd'agences algériennes sur ce réseau, ce quim'a donné l'idée d'ouvrir une page pourmon agence”, nous a-t-il confié.M. Hamdis déclare “recevoir de 35% à 40%

de ses clients via Facebook en haute saison”.La plupart sont des jeunes, déjà initiés àl'utilisation de ce réseau. “Ils ont même par-fois tendance à ramener leurs parents ouleurs amis”, ajoute-il. Actuellement, la pageFacebook fait partie de ses supports de pro-motion privilégiés de Cherchell Tours. M.Hamdis utilise généralement les fonctions“créer un groupe” et “créer un évènement”. Ilinvite des internautes à son groupe et leurdemande d'inviter leurs amis.

Les premiers contacts avec les clients se fontvia la messagerie intégrée du site pourdemander des informations ou des devis.“Pour les clients les plus intéressés, nous lesinvitons dans notre agence et leur propo-sons des remises sur place” nous confie M. Hamdis. L'agent de voyage publieensuite des Albums photos sur le voyageque les “facebookers” peuvent consulter et commenter.

Pour conclure, si vous vous posez la ques-tion “Y'a-t-il des inconvénients à utiliser cetype de réseaux ?”. La réponse est probable-ment “aucun”. Toutefois, un minimum deprudence est conseillé pour les consomma-teurs de voyage. Pensez toujours à faire untour aux locaux de l'agence de voyage avantd'acheter des prestations. Et si vous avez descommentaires sur l'utilisation de ce type deréseaux, n'hésitez pas à les poster sur la pageFacebook de Tourisme Magazine (http://fr-f r. f a c e b o o k . c o m / p a g e s / To u r i s m e -Magazine/120760051268708).

M.B

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TripAdvisor lance unenouvelle fonction aérosol

avec FacebooK

L e 2 3 s e pte mbre pro ch ai n ,A m a d e u s re n d r a publ i c l e srésultats de l 'enquête menée surFace book, jusqu'au 13 jui l letd e r n i e r. C e t te d e r n i è re a é témenée conjointement Amadeuset Tour Hebdo auprès des agentsde voyages . Le clou de l 'opéra-t ion a été le concours int itulé“L es chroniques de l ' agent devoyages”(http : / /w w w.faceb o ok.co m / a g e n t . d e . v o y a g e s ? v = w a l l )créée par Amadeus, sur sa pageFacebook. I l s 'agit d 'un concoursdes mei l leures anecdotes vécuespar les AVT. Un t irage au sortpermettra de faire ressort ir 10ré c i t s vé c us c ompt abi l i s ant l emaximum de votes (“J 'aime”) degagner l 'une des 5 caméras com-pactes ou l 'un des 5 cadres pho-to s nu m é r i qu e s . P lu s d e 3 5 0agents de voyages ont déjà postéune anecdote ou voté pour leurhistoire préférée dés le lance-ment du concours .

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ossierdd

Aujourd'hui, ce phénomène se trouvesur le seuil d'une révolution techno-logique aussi important que celle

d'Internet lui-même notamment avec lapopularisation de “téléphones intelligents”(smart phones) et autres appareils mobiles.Selon le bilan de l'Union Internationale desTélécoms, à la fin de l'année 2009, on recen-sait plus de 4,6 milliards d'individus possé-dant un téléphone. Il s'agit donc d'unincroyable levier potentiel pour le commerceet l'échange d'informations à grande échelle,surtout, avec l'augmentation progressive dela capacité des téléphones mobiles à trans-mettre des données numériques.

L'industrie touristique est prompte à adopterces nouvelles technologies et à bénéficier desavantages révolutionnaires de l'Internetmobile. Le lancement de l'i-Phone et l'i-Padd'Apple ont ouvert la voie en démontrant

qu'il est possible de consulter en ligne uncontenu riche et diversifié à l'aide d'appareilsportatifs. D'autres facteurs déterminants telsque l'arrivée de la technologie mobile 3G etl'UMTS- qui permet la navigation hautevitesse - et des applications de type GPS vontencourager le développement de nouvellesmanières de vendre les produits touristi-ques, et de le promouvoir. Le voyageur étantpar définition mobile sera plus intéressé parce “m-tourisme”, qui tend à devenir un outiltrès apprécié par les utilisateurs.

La ruée sur le m-tourisme

Le nombre d'acteurs impliqués se multipliealors que le m-tourisme devient à la portéede tous. Par exemple, l'agence en ligne(Travelocity.com) et le méta moteurs derecherche (Kayak.com) proposent un servicemobile de réservation. De son côté, le portailde destination de Las Vegas a conçu un ser-vice de concierge mobile permettant notam-ment la vente de billets de spectacles et d'évé-

nementiel, Travelodge offre la réservation deses chambres grâce à cette technologie.Lufthansa, Continental et Air Canada testentactuellement un système pour téléphonesmobiles appelés “code QR” qui se présentesous forme d'image tachetée de blanc et denoir qui une fois pris en photo avec le télé-phone cellulaire en utilisant des applicationsspécifiques, renvoie sur un lien Internet ouun événement unique (téléchargement, pro-motion, cadeaux,.. etc.).

Dans quelques années, il sera possible devoyager sans se déplacer grâce à son télé-phone portable, qui deviendra un concentréde technologie mobile, une nouvelle généra-tion de touristes va apparaître, celle d'utilisa-teurs nomades ayant un accès continu etdans le monde entier à une gamme de servi-ces touristiques à portée de main, il restemaintenant aux professionnels du tourismede suivre cette nouvelle tendance deconsommation du produit touristique.

M.Y.T

L e développement desTechnologies del ' Infor mation et de la

Communication ne connaîtplus de l imites, l 'expansiondes technologies mobilesnon plus. I l était donc trèsprévisible qu'el les attei-gnent l ' industr ie tour ist i-que. En plus, avec la crois-sance du nombre de tour is-tes recourant au Web pourpréparer leurs voyages, i ln'est pas étonnant que letour isme “électronique” ut i-l ise des canaux de promo-tion et de commercial isa-t ion des produit commel'Inter net mobile.

par Mohamed Yacine Tazrout

Bienvenue à l'ère du

tourisme mobile

Mobile + Tourisme = m-Tourisme

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A lors que le mil l iard d'applicat ions téléchargées aété dépassé, les marques de

tour isme invest issent dansl 'Applicat ion “Store” d'Apple.Chaînes d'hôtels, loueurs de véhicules, compagnies aér iennes…lancent leurs ser vices.

Synthèse de Mohammed BOUDALI

Le kiosque d'Apple qui dans sa catégorie“voyages” comptait jusqu'alors presqueexclusivement des guides de voyages et

bonnes adresses, plan de métro, convertis-seurs de devises, guides de conversation etméthodes de langues, voit arriver de nou-veaux acteurs comme Sixt, Louvre Hôtels,Luxair, British Airways, Choice Hôtels,Qantas.

Bénéficiant d'un formidable tremplin en ter-mes de visibilité et d'image avec la plate-forme de téléchargement d'applicationsd'Apple, les marques affûtent leurs stratégiesmobiles. Le mobile nouveau canal de réser-vation et/ou de vente facilite l'accès à leursproduits. Un service au client contextuel,personnalisé et donc à forte valeur ajoutés'affirme par le biais de fonctionnalités degéolocalisation.

Le modèle choisi par ces marques est celuid'une application en téléchargement gratuit. Le succès est au rendez-vous. Hotelforyoudu groupe Louvre Hôtels (enseignesCampanile, Kyriad, Première Classe) seclasse ainsi en 3ème position des applica-tions gratuites les plus populaires de la caté-gorie “voyages”.

Tant l'Application “Sixt” qu'Hotelforyou ouChoice Hôtels proposent de localiser lesagences de location pour la première ou leshôtels pour les deux secondes les plus pro-ches de l'endroit où vous vous trouvez. Lesdisponibilités et tarifs sont affichés. La voiture ou la chambre peuvent être facile-

ment réservés avec un minimum de saisie,en particulier pour Hotelforyou dont l'ergo-nomie est particulièrement réussie. J'aimebeaucoup le diaporama de présentation dephotos de chaque hôtel et l'itinéraire via uneinterface Google Maps pour se rendre à l'hô-tel pour Hotelforyou où à l'agence de loca-tion pour Sixt.

Après les “pure players”, Expedia (applica-tion Hotel.com, Localpicks), Lastminute(application Fonefood), Kayak puis les mar-ques “click and mortar”, les éditeurs de gui-des de voyage & bonnes adresses, Michelin,Lonely Planet, Zagat, les destinations touris-tiques doivent également investir les kios-ques d'applications mobiles : “App store”Apple, Android Market, Windows MobileMarket Place, Ovi Store Nokia…

L'agence nationale du tourisme britannique,Visit Britain a ainsi lancé son applicationMobi explore UK avec des informations évé-nementielles locales, la recherche de restau-rants, d'hôtels à proximité, la consultationdes bulletins météo du lieu, le télécharge-ment d'offres promotionnelles…

M.B

Un site mobile, c'est bien, une application mobile, c'est mieux

m-Tourisme

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ontributionc

Le Royaume des Pays-Bas, aussi appelé la

Hollande, comprendtrois pays, à savoirles Pays-Bas, situésen Europe, Arubaet les Antillesnéerlandaises,situées dans lesCaraïbes, et quise composentdes îlesB o n a i r e ,Curaçao, Saba,St Eustace et StMartin du Sud.

Les Pays-Basfont partie de

l ' U n i o nEuropéenne et

comptent quelque17 millions d'habi-

tants. Avec une espé-rance de vie est de 77

ans pour les hommes etde 81 ans pour les femmes,

une croissance importante dunombre de retraités au sein de la

population est attendue. Cela qui augmenterala demande pour les vacances.

À ce propos et selon les statistiques de 2007,les Néerlandais sont partis 3 fois en vacancespar an. Leurs dépenses globales à l'étranger en2007 ont atteint les 11 milliards d'Euros. LeNéerlandais dépense en moyenne 850 eurospar personne et par séjour pour un séjour de7 jours. D'un autre côté, le marché néerlan-dais représente 11 % du potentiel touristiqueeuropéen, offrant ainsi, une strate de clientèlequi répond au produit que l'Algérie veut com-mercialiser à court terme, à savoir les circuitsdu grand sud.

Selon feu Tahar Maaz, l'Algérie peut accepterà moyen terme prés de 200.000 clients par an,amateurs de caravaning. Pour cela il faudradès à présent initier la réalisation de campingqui répondent aux normes internationales.

Le néerlandais est un client facile. Il est exi-geant en matière d'hygiène et de sérieux dansl'exécution des accords conclus. En plus deses atouts, le touriste néerlandais apprécie lefait qu'il ne soit pas soumis en Algérie au har-cèlement mercantile qu'il subit au Maroc, enTunisie et en Égypte. Le cours de change du

Le regretté Tahar Maaz exprimaittoujours sa disponibilité à fairepromouvoir la destination

Algérie au niveau de son pays d'adop-tion, les Pays-Bas où il séjourna de1980 à 2009. la Hollande qu'il décou-vrit très jeunes, dans les années 60 estle quatrième pays émetteur européenavec 06 millions de voyageurs poten-tiels en moyenne par an. Tahar Maazconnaissait très bien ce marché tou-ristique très important. En mars2008, il rédigea une étude nonexhaustive, mais de qualité au profitdu ministère de l'Aménagement, duterritoire, de l'environnement et dutourisme. Cette réflexion demeuretoujours d'actualité et elle est enri-chissante pour les initiés et les spécia-listes du réceptif en Algérie. L'ONAT,les agences de voyages privées, leTouring Voyages d'Algérie (TVA) etl'ONT gagneraient certainement às'en approprier et à s'en inspirer.

Le Marché néerlandais

Un potentiel à exploiter

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ontributioncDinar Algérien est avantageux et per-met à l'Algérie d'être compétitive parrapport à ses voisins. C'est un argumentqui pèse dans le choix de la destination.

Le grand sud, la carte gagnante

Toujours selon l'étude de Tahar Maaz,l'Algérie est en mesure de recevoir àcourt terme (2010-2015) quelque15.000 clients par an en voyages organi-sés. Ce nombre pourrait atteindre les100.000 à moyen terme (2015-2020). Ilest même appelé à la hausse, si le mar-ché belge bénéficie lui aussi de plusd'attention et de promotion.

Pour atteindre ces objectifs, l'auteur del'étude conseille de promouvoir lesCircuits Hoggar-Tassili, le Circuits de laSaoura au départ de Ghardaïa, le circuitdes Aurès au départ de la même ville.Cette dernière de par sa situation géo-graphique et son potentiel touristique,constitue un pôle touristique à dévelop-per à court terme.Quels sont les moyens à mettre enœuvre pour atteindre ces objectifs ? Enréponse à cette question, l'étude préco-nise la participation au “Vakantiebeurs”,salon de tourisme d'Utrecht (Pays-Bas)et le Salon des Vacances de Bruxelles, del'ensemble des opérateurs dont AirAlgérie, l'ONT, l'ONAT et autres opéra-teurs privés.

Il est aussi question de l'organisation detrois éductours par an. Ils devront coïn-cider avec les fêtes locales. Et enfinl'amélioration de la communication viale réseau Internet, la diffusion des bro-chures et de dépliants dans la langue dupays cible (néerlandais). Il est aussiquestion de la réhabilitation de l'imagede l'Algérie.

Un terrain déjà préparé

L'étude encourage les promoteurs etspécialistes algériens du tourisme àinvestir dans le marché néerlandais.D'autant plus que le terrain est déjàpréparé. De 1989 à 2008, 18 tours-opé-rateurs néerlandais, tels que “AFRISJEXPEDITIES”, “ASRAF REISEN”,“CROSS COINTRY TRAVEL” et

“DATATOUR” …, ont programmé leproduit touristique algérien.

D'un autre côté, la présence de la com-pagnie Air Algérie aux Pays-Bas depuis1983 a contribué au déclenchementd'une dynamique de promotion du pro-duit touristique algérien. Les nombreu-ses actions initiées ont permis aux opé-rateurs nationaux (ONAT, CasbahTours, Sefar) de publier des program-mes avec de nombreux Tours-opéra-teurs néerlandais.

Il y'a lieu de citer la publication par leplus grand T.O. TUI HOLLANDINTERNATIONAL d'un programmeAlgérie dans sa brochure été 1990.Cette initiative a été consolidée par lapublication d'un guide d'Algérie enNéerlandais (par l'auteur de cetteétude). Et plus tard par l'édition de deuxouvrages sur le Sahara Algérien.

La présence continue de l'Algérie auxdifférentes manifestations culturellesorganisées aux Pays-Bas par le biais desponsoring local, la présence régulièrede l'ONAT et des opérateurs privés au“Vakantiebeurs” d'Utrecht, font déjàoffice de bonne base pour une éven-

tuelle continuité. Il y'a lieu de citer entreautres, l'organisation d'éductours parAir Algérie, l'ONAT et l'ONT, ainsi quela réalisation et diffusion de films etdocumentaire sur l'Algérie et ses poten-tialités touristiques.

Les relations privilégiées développéesentre les opérateurs algériens et denombreux journalistes néerlandais,constituent aujourd'hui, un principalatout. Les années difficiles que nousavons traversées ont malheureusementconduit à un arrêt brutal de cette dyna-mique, mais l'essentiel a été fait. Le pro-duit est connu et apprécié.

Nous avons noté une reprise à partir del'année 2000. Nos partenaires nous sontrestés fidèles. La balle est dans notrecamp. Les différents éductours quenous avons organisés nous ont permisde mesurer la confiance retrouvée. Nospartenaires ont, certes, émis des réser-ves sur la qualité de la prestation et desinstallations hôtelières. Sur ce chapitreil y a encore beaucoup à faire.

Synthèse de Saïd Boukhelifa

M. Tahar MAAZ avec des Tour-Opérateurs Hollandais , hôtel Antar Bachar

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Azerbaïdjan,une de ces des-tinations peu

connues, nous a atti-rée par l'histoire de sesliens avec la route dela soie et des épices.Connu comme carre-four dans l'histoire ducommerce de la Chinejusqu'au Moyen-Orient, le pays s'em-bellit durant lapériode de civilisationislamique. À la fin duXVIIIe siècle, ladécouverte du pétroleattire une nouvellerichesse et des décen-nies de difficultésvenues de l'extérieure.Le pays résiste, main-tenant son identité etsa culture. Libre etindépendante, cettejeune démocratiecommence à jeter lesponts vers un tou-risme international.La visite serait-elleintéressante ?

par Néfertari

Un joyeux métissageculturel

Azerbaïdjan

Après notre arrivée à Bakou, la capi-tale, nous commençons par unepromenade le long de la ville qui

nous mène jusqu'en haut du cimetière descitoyens illustres du pays. Nous grimponsles marches de l'esplanade pour y découvrirau loin la Mer Caspienne, argentée sous unsoleil lumineux et garnie de bateaux.Bakou, construite comme Alger, sur unecolline, resplendit de santé, remplie deparcs verdoyants d'oliviers, d'érable, denéfliers, d'eucalyptus et de pin, plantesgrâce aux revenus du pétrole, des entrepre-neurs riches ont ajoutés des maisons demaître et depuis peu des immeubles ultrasmodernes. En ville, de grands magasinsoccupent les avenues bordées de platanes.

De splendides constructions s'échelonnenten parallèle avec la mode des siècles passés.On a remarqué une mosquée ottomane etses minarets minces stylistiques, qui fit par-tie du Siècle des lumières.

Nous nous approchons du vieux Bakou,encerclé d'une haute muraille de défensepeu commune, protégé des destructionsque connaissent ailleurs dans le monde cesvilles que certains désirent effacer de leurprésent. À l'intérieur de sa “casbah”, noussommes guidés vers le palais Shirvanshahconstruit pour le trente-cinquième Shah.Une mosquée privée avec son minaret sim-ple et un mausolée pour la famille.Précédent plus bas l'entrée dans la cour

enjolivée de fleurs plantées autour d'unefontaine chantante, cette habitation bâtit enpierres, offre 52 pièces englobant celles desréceptions et de la famille, comprenant unbain-hammam et un réservoir d'eau sou-terrain.

Tel Sinan, le fameux architecte ottoman,ceux qui l'étudièrent conçurent un systèmepratique en avance de trois siècles surl'Europe. À l'intérieur des chambres, lalumière entre discrètement par ces fenêtresvoûtées, protégées par des treillis en bois.Aucun meuble ne fut utilisé. Nous avonsfacilement imaginé les tapis recouverts decoussins en soie somptueuse, décrits parnotre guide. Construit entre le XVe et XVIe

estinationd

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siècle, la propriété utilisée comme loge-ment de famille était également une rési-dence principale importante. Ce bijouidentifié par l'UNESCO attire de nom-breux visiteurs. Nous terminons notrevisite par celle d'un musée de livre minia-ture ; intéressés par la dextérité de ces artis-tes anonymes qui ont écrit des versets deCoran, d'histoire, de poésies avec des let-tres minuscules dans des livres mesurant 2cm ! Et par un repas traditionnel dans unrestaurant niché sous des voûtes de lavieille ville.

Nous reprenons notre promenade en lon-geant ces maisons simples qui se côtoientavec celles des riches et s'échelonnent le

long de ruelles étroites. Les trottoirss'unissent avec l'exiguïté des passages.Ici et là, un hôtel ou un restaurantluxueux se niche parmi les habitations.Un pharmacien a utilisé un hammamvieux de cinq siècles pour son office. Ilnous apprend que cinq autres restentactifs parmi la population locale.

Les autorités d'Azerbaïdjan ont crééplus d'une centaine de musées pourpréserver leur héritage national.L'immense musée d'état du tapis et del'art appliqué, représente la richesse deson artisanat. À l'intérieur, des mursrehaussés d'une panoplie de tapis tissésdans le pays ont été accrochés soigneu-sement pour montrer les qualificationsde ces tisserands anonymes. Notreguide nous explique la signification desmodèles, couleurs, motifs et techni-ques, précisant les différences entreKilim, Tabriz et tapis de sol. Autrefois,les gens les utilisèrent partout, depuisla naissance jusqu'à la mort, toutcomme chez nous. Plus loin, des costu-mes brodés, des bijoux en argent etustensiles de la vie quotidienne régalè-rent nos yeux.

Nous n'avons pas manqué de voir ce muséedu théâtre, célébrant la culture orale de cesconteurs traditionnels, de ces artistes quiont joué des rôles, inspirés par des contes,poésie ou musique locale et internationale.Des posters en arabe nous indiquent quecet alphabet fut utilisé jusqu'en 1940, suividu Cyrillique, puis du Latin. Aujourd'huil'Azéri, langue nationale, contient des motsde langue turque, arabe et perse. MadjounLaila, une histoire d'amour, identifiéecomme tragédie, nous a rappelé qu'il fûtune époque ou nous avions partagé une lit-térature commune.

Plus de cent musées existent dans la capi-

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À l'intérieur de sa “cas-bah”, nous sommes gui-dés vers le palaisShirvanshah construitpour le trente-cin-quième Shah. Une mos-quée privée avec sonminaret simple et unmausolée pour lafamille.

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tale, protégeant ainsi leur histoire régionaleet nationale. Les écoles envoient régulière-ment leurs enfants à la visite. Nous avonscompléter notre journée de visites par undîner agréable organisé sur un bateau au leport de Bakou. La proximité du boulevardlongeant la Mer Caspienne nous invitait àune promenade pédestre vers l'hôtel,appréciant la brise marine de la nuit.

La visite vers le site archéologique deQobustan situé au pied des montagnes cau-casiennes, nous a beaucoup surpris. Lavision de roches énormes jaillissant d'unmonde vieux de millions d'années, desscènes inscrites, comme auTassili, représentant deshommes et des ani-maux reflétant unedanse ou une chassecollective. Le tout estimpressionnant. Desblocs dont l'écriture

romaine etarabe, nous lais-sent supposer que cesancêtres ont également laisséla trace de leur passage. Nousavons apprécié la connais-sance de notre guide décri-vant des faits importantsdécouverts dans ces rochers.

Le soir, invités au théâtre célé-brant Don Quichotte, nousavons rejoint une grandefoule qui attendait patiem-ment devant la porte de cet

établissement. Nous avons découvert à l'in-térieur de belles salles décorées richement.Avec un public respectueux, nous avonsadmiré les danseurs classiques qui sedéplaçaient comme des papillons sous lecharme de la musique. L'atmosphère espa-gnole représentant Don Quichotte défen-dant un jeune couple d'un père possessif, seremplit de joyeux éclats de cymbales, trèsespagnoles !

Le rendez-vous au musée moderne prévupour le jour après nous remplit de surprise.La construction protégeant cet art un peuincompris était déjà une invitation. Sonarchitecte a su réinventer une structureadaptée au symbole du moderne. Dès quenous sommes entrés, chaque pièce semblaitêtre déconnectée, mais unie dans le blanc,couleur de la pureté ! Orienté vers unegrande cour couverte par une toiture enverre, son créateur avait certainement étéinspiré par ses ancêtres. Nous avons admiréles œuvres d'art, découvert des artistescélèbres d'Ouzbékistan et ailleurs enEurope. Nous avons aimé tous les contras-tes. Nous avons noté le café-restaurantdécoré comme le café de Van Gogh. Unevisite à la librairie nous a donné une chanced'acheter quelques éditions en anglais quiferont les cadeaux parfaits.Nous avons continué avec une visite de lamaison des frères Nobel. Vers la fin duXIXe siècle, pendant dix années, ils ontcréé des usines avec les gisements depétrole de Bakou et exigé que les containersreviennent remplis de terre, afin de couvrir

la nudité de Bakou. Grâce à ceshommes et aux sages de la

ville, les plus beauxarbres furent plantés.C'est ainsi que lecœur de la capitale secouvrit d'un manteau

touffu d'arbres, deve-nus depuis centenaires !

Le manoir de ces deuxSuédois, conservé en musée, a

gardé des meubles de leur époque, des pho-tos, des documents et un jardin prive,comme s'ils vivaient toujours là !

Notre visite continue vers un autre côtéintriguant, célèbre pour son temple du feu.Autrefois, Azerbaïdjan était connu commele pays du feu (les flaques de pétrolen'étaient pas encore identifiées).Naturellement, ceci attira un groupe devisiteurs indiens qui y construirent uncaravansérail, hôtel pour leurs pèlerins des

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Les autorités d'Azerbaïdjanont créé plus d'une centainede musées pour préserver leurhéritage national.

Après notre arrivée à Bakou,la capitale, nous commençonspar une promenade le long dela ville qui nous mènejusqu'en haut du cimetière descitoyens illustres du pays

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le XVe siècle, présentant la religionZorotariane. Composé de 26 salles et aucentre, un arc élevé où le feu reste éternel-lement allumé, nous avons découvert unautre type de religion qui unifia des gens dedifférentes sociétés. Les salles, transfor-mées en musée, offrent au visiteur touteune panoplie d'indications. Un texte enSanskrit indien décrit les symboles illustreset leurs significations. Selon la vieille tradi-tion, il est dit que celui qui saute par-dessusle feu, " nettoie " sa santé. Les pèlerins vécu-rent dans la frugalité et dans un mode devie en simplicité.

Sheki, notre prochaine destination, estsitué sur le pied de montagnes caucasien-nes. Nous avons pris un train de nuit, avecun départ de la station architecturale anda-louse. Après avoir rejoint notre comparti-ment, nous nous sommes endormiscomme des enfants. Très tôt le matin, nousnous sommes réveillés tôt, le visage colléaux fenêtres pour regarder le monde exté-rieur. Quelle image ! Des millions d'hecta-res de terre verdoyante, des ruisseaux, desbergers et leurs animaux. Nous avionsatteint le cœur d'un pays qui a maintenuson écologie avec la plus grande considéra-

tion.

À notre hôtel, aprèsun petit déjeunerriche de plats, nousentamons ladécouverte d'unefabrique de soie.Cet exemple uni-que d'un fournis-seur de l'élevage devers à soie, des fils,des tissus en soie

jusqu'aux tapis tissés porte le symbole ducommerce historique qui en débuta il y aplus de huit siècles ! Sheki est un petit vil-lage, ombragé par des milliers d'arbres, delilas et narcisses violets, d'appartementsmodernes et d'une population agréable. Lavisite du Caravansérail Sheki Khan nousremplit de joie. Ce palais parfaitementreconstitué par les artistes locaux, repré-sente la richesse d'une famille de commer-çants. Plusieurs pièces furent décorées pardes scènes de batailles, des fleurs et fruits.Notre guide, nous expliqua la philosophiederrière leurs symboles, dont celui de lagrenade, vue comme le monde avec desgraines comme les êtres humains, nom-breux et différents. Dans le jardin, unconcert offert par les musiciens locaux,accompagnait les chansons des chanteurset les pas des danseuses. Un thé et desgâteaux du pays nous furent offerts.

En reprenant la route vers Bakou, nousapprécions la magnificence des montagnes.S'arrêtant a chaque étape pour un repas,accompagne de musiciens locaux, dans unrestaurant régional que nous considéronscomme un autre type de décou-verte culturelle ! Les siècles decommerce le long de la routed'épice n'ont pas manqué d'attiserle goût des plats de cette destina-tion. Partout, chaque table a étérichement décorée d'une diversitéde petits plats, des apéritifs sous lesformes d'herbes fraîches, olives, etlégumes, suivis d'un pilaf, du rizcuit pour des événements spé-ciaux, garni avec le poulet, laviande et les poissons. Nous avonsidentifié une “dolma”, de cheznous, ce plat de viande hachée,

sous ses différentes formes.

Les gâteaux, boissons locales et les thésétaient à toute heure des délicieux régals !Chaque ville visitée a eu quelque chose despécial pour stimuler notre appétit ounotre curiosité culturelle. Nous avonsadmiré l'ouvrage de ces artisans, qui ont sureconstituer la qualité fine des décorations,des peintures, du boisage islamique et desstructures, de semblables à ceux précédem-ment vus en Iran et en Inde. De leurs diri-geants qui ont su protéger les écoles desplus modestes à celles des universités !

De retour à Bakou, la ville grouille demonde et de vie. On se sent à l'aise. Bienque moderne, le pays peut se vanter d avoirsu protéger sa richesse culturelle et d'être ala page de la demande du tourisme d'au-jourd'hui. Un pays a recommandé chaude-ment.

F.K.

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A ncien ministre etambassadeur à laretraite. Kamel

Bouchama est un auteurprol i f ique. Après unedizaine d'ouvrages sur lapol i t ique, la société algé-r ienne, et sur la culturede notre pays, i l v ient depublier un trois ième l ivred'histoire. “Les Algér iensde Bi lâd eccham”, aprèscelui “D'Iol-Caesarea-Cherchel l” et “ la Cléd'Izemi” sur l 'Andalousiemusulmane. On retrouved'ai l leurs sa grande pas-sion pour l 'histoire desAlgér iens à travers cetteinter view.

Par Saïd Boukhelifa

Tourisme Magazine : Pourquoi cet intérêtlittéraire pour Bilad Ec-Sham ?

Kamel Bouchama : D'abord, il fallaitécrire cette merveilleuse épopée desAlgériens dans cette région qui les a vusévoluer impétueusement, après avoirconcrètement participé pendant le XIIesiècle, à partir de 1187, en Palestine, à lalibération des Lieux Saints à Jérusalem, etensuite en s'engageant pleinement, à travers un programme édifiant, dansl'émancipation des populations de Bilâdec-Shâm.

Il fallait revisiter, absolument, ce pan d'Histoire à qui nous avons complète-ment tourné le dos, depuis le recouvre-ment de notre souveraineté nationale,comme si cette région et ces populationsne nous intéressaient pas. Et pourtant, nosancêtres les Algériens qui ont vécu là-bas et qui y vivent jusqu'au jour d'aujourd'hui -une diaspora importantesur le plan du nombre et des niveaux- ,sont aussi dignes d'intérêts que ceux qui se trouvent en pays d'Europe ou en Amérique ou ailleurs dans le monde.

Tourisme Magazine : À l'instar de vos pré-cédents livres “Algérie, terre de foi et deculture” et “Lettre à René”, vous permet-tez aux lecteurs, notamment les jeunesdépourvus de repères historiques, d'ap-prendre que leurs ancêtres étaient d'émi-nents savants et que la France colonialen'a pas civilisé, ni éduqué “ces barbaresd'Algériens, arriérés et incultes”. Est-ce unmessage d'espoir à ces jeunes ?

K.B : En effet ! Ce que vous découvrezconcernant les Algériens n'est pas de l'affa-bulation ou, tout simplement, de la fanfa-

“Je me dois d' informerla jeunesse algérienne sur

son passé”

Kamel Bouchama Auteur “des Algériens de Bilâd Ec-Shâm”

Phot

os :

Said

BO

UKH

ELIF

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Séance de dédicaces de Kamel BOUCHAMA

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ronnade. Aujourd'hui, nous n'avons pasbesoin de cela, d'autant que tout se sait ouse saura, avec les moyens modernes decontrôle et d'investigations. Les Algériensqui sont partis au XIIe siècle ont combattuavec courage et détermination contre lescroisés. Ils ont participé à la libération deJérusalem sous le commandement deSaladin (Salah Eddine El Ayoubi), ensuite,trois ans plus tard, ils se sont retrouvésdans les toutes premières lignes pour com-battre contre les troupes de Richard Cœurde Lion… Vous parlez de message d'espoir à la jeu-nesse. En effet, c'est un véritable message,car nous avons tout pour réussir : un passéglorieux - de quoi être très fier et s'en ins-pirer aisément -, des moyens et des hom-mes en quantité suffisante pour produirece que le pays attend d'eux. Il suffit d'êtresérieux, de bannir ce népotisme exacer-bant et ce régionalisme provoquant et, enne le dira pas assez, avoir le courage delaisser la place à ceux, parmi les cadres, quisont aptes à secouer le cocotier et nousdonner les meilleures satisfactions.

Tourisme magazine : Vous relevez queNapoléon III avait fait, après la redditionen 1847, une proposition à l'ÉmirAbdelkader le faisant roi de Bilad Ec-Sham. C'est surprenant !

K.B : Non, ce n'est pas surprenant d'ap-prendre des choses pareilles, j'allais dire debonnes choses. Ce qui est surprenant c'estde ne pas nous avoir enseigné cela, il y abien longtemps, du temps des Français etensuite après l'indépendance, par l'écolealgérienne. Mea culpa pour tout ce quenous n'avons pas fait dans le cadre de l'en-seignement de notre Histoire …, parce queje dépendais du système et, moi aussi, j'ensuis responsable de cette carence.

Nous savons maintenant l'aide que l'Émir aprodiguée aux chrétiens en 1860, une aidequi lui a valu des récompenses et des dis-tinctions du monde entier. Nous savonsaussi, que juste après ces douloureux évé-nements de Damas et de Beyrouth, lesFrançais se préparaient à une expéditionhégémonique dans le grand Shâm et quel'Émir, ayant eu vent de cette stratégie qui aété concoctée par les grandes puissancesd'alors, dont les Anglais se trouvaient êtreles principaux propagandistes, a réagi trèsrapidement par un dialogue conséquent, etpar moment véhément, pour arrêter cetteautre opération aux conséquences très gra-

ves. L'Émir Abdelkader a été sévère et trèstendu avec les Français. Il leur a mêmesignifié que s'ils essayeraient d'investir laSyrie, ils auront l'accueil qu'ils mériteraient

Tourisme Magazine : Dans votre prolo-gue, vous écrivez que le Calife Fatimide,Al Moïz Li Dine Allah, était parti des côtesde Jijel, à la tête des ses troupes, en 961,afin de jeter les bases de la nouvelle villeEl Qahira (Le Caire), anciennementFustat et lancer les fondations de lagrande Mosquée El Azhar …

K.B : Oui, je l'ai écrit noir sur blanc. C'estcela la vérité et je n'ai fait que reproduire ceque les anciens ont rapporté dans le cadrede leurs études. En tout cas, bien avantmoi, plusieurs historiens ont expliqué dansleurs ouvrages cette œuvre bénéfiqued'Algériens qui n'ont pas hésité un seulinstant d'aller au-delà de leurs frontièrespour apporter du réconfort à leurs frèresen Islam. En 961, ce fut la constructiond'El Qahira (Le Caire), un peu plus tard lagrande Mosquée d'El Azhar qui deviendraune université renommée.

Tourisme Magazine : C'est votre troisièmeouvrage historique après “Iol-Caesarea-Cherchell “, “La clé d'Izemis(Andalousie)”. C'est votre sacerdoce, l'his-toire racontée et partagée, aujourd'hui ?

K.B : C'est un peu çà. C'est un bon cré-neau qui me permet de me lancer corps etâme dans la sensibilisation des jeunes - jeles cible principalement - et de leur faireadmettre que leurs ancêtres n'étaient pasdes gens incultes, barbares, dans une terrerevêche et inhospitalière, mais qu'ilsétaient de véritables porteurs de civilisa-tion. Et, là où ils sont partis, ils ont ramenéavec eux cette culture qui poussait de sesvigoureuses racines.

Je pense continuer dans ces écrits, d'abordparce que je dois informer, intéresser, faireprendre conscience à tous et attirer leurattention sur ce que nous étions dans notrepassé, ensuite parce que ces écrits me pas-sionnent et me permettent d'apprendreaussi à mon tour plusieurs événements etde nombreux faits que je ne connaissaispas. De cette façon, cela devient monsacerdoce, comme vous le dites. Et tantmieux, parce que je sors un peu de ce cadrepolitique dans lequel je me suis embourbéet qui va, de plus en plus, à vau-l'eau.

S.B.

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LLeessAAllggéérr iieenddee BBii lââddEEcc-SShhââmm,

Lees AAlggéérieens dee BBilââd eec-Shââm((Dee SSiddi Booumééddiènee àà l'ÉmirAAbbddeelkkaddeer) eestt lee ddeernieeroouvvraggee ddee KKaameel Booucchaamaa,paaru en mai 2200100 aaux ÉÉddittioonsJubbaa, AAlggeer. " Lees AAlgéérieens deeBiladd eecc-Shââm ", est un oouvvraggettrèès dooccumeentéé qui see laissee lireefaaccilemeentt ;; noous sédduit ett noouseenvvooûtee àà travveers sees treeizzee chaa-pittrees.

Les Algériens de Bilâd ec-Shâm, estun enseignement d'une partie denotre Chroniques sur l'EmirAbdelkader, sur Yacine, le fidaï deAzzeddine Qessem, dont les originesremontent jusqu'à la tribu des BeniOughlisis, dans la région de Béjaïa. On y retrouve la belle aventure del'Émir Azzeddine, petit fils de l'ÉmirAbdelkader par sa maman, qui arejoint les combattants, en cetteannée de 1925 et son combat contreles Français qui a commencé de cedomaine mythique de "HaouchBlass". Il y'a aussi l'histoire du colo-nel Attaf Pacha El Djazaïri, le com-mandant de la division des spahisalgériens qui allait créer l'étonne-ment au sein du mouvement nationa-liste arabe, d'autres, dont une trèscaractéristique, celle de la princesseAmel El Djazaïri …

SS.BB

MA

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ouvelles brèvesnn Nouvelles brèves Nouvelles brèvesNouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brè

Huit nouveauxhôtels

pour Batna

“La Qalaâ des Beni Hammad”

Une opérat ion pour la réal isa-t ion de 43 projets tourist iquespar des invest isseurs nat ionauxrépart is sur les c inq pôles d 'ex-cel lence tourist iques a été lancéeau mois de jui l let dernier. Lesnouveaux projets tota l isent unecapacité tota le de 4 .500 l its etvont générer près de 6 000emplois directs et indirects . I lsviennent a l longer la l is te des 431projets tourist iques déjà init iésdepuis janvier 2008 à janvier2010 et soldés par 41.376 l its .

Lancement de 43 projetstouristiques

Des projets de construc-tion de huit nouveauxhôtels, classés 2 et 3 étoiles,seront prochainement lan-cés dans la wilaya de Batna.Ces projets d'investisse-ments privés sont inscritsdans les communes deBatna, Oued Chaaba, Fesdiset Barika et une capacitéd'accueil de 380 lits.

Un plan national pour la préservationde “la Qalaâ des Beni Hammad”, a étéélaboré par le Ministère de la Culture,conformément aux normes de l'Unescoet de l'organisation arabe pourl'Education, la Culture et les Sciences(Alecso). Le nouveau plan s'inscrit dansle cadre de loi de 1998 visant essentiel-lement, la réhabilitation des sites et piè-ces archéologiques en Algérie notam-ment ceux liés aux civilisations arabo-musulmane et amazighe.

Hammam Bouhadjar, ville thermale

La station thermale, de soins et deremise en forme de HammamBouhadjar, située à 28 km du chef-lieude la wilaya de Aïn Témouchent, seraérigée en ville thermale. Pour cela, elleva connaître une extension, en plus des15 hectares qu'elle occupe. L'extensionde cette structure qui affiche complettout au long de l'année, permettra derecevoir davantage de touristes natio-naux et étrangers, et de les faire bénéfi-cier de meilleures prestations.

Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles

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Les travaux de restauration du vieux ksar de la ville de Ain Madhi, (60km au nord de Laghouat), et de toutes ses annexes ont été lancés après unretard accusé du fait de l'absence des entreprises spécialisées. Cette opéra-tion est Inscrits depuis 2001 au titre du programme de l'agence nationaled'archéologie du Ministère de la Culture.

Les études pour la réhabilitation du palais “Rahet Ed-Dey”, une des plusanciennes demeures “Fahs” (villa extra-muros), ont été lancés par la direc-tion de la culture de la wilaya d'Alger. Financées sur budget de l'Etat, cesétudes de restauration, viennent consolider celles réalisées en 2005 sur lebudget de la wilaya.

Un centre d'orientation et d'information tou-ristique, sera bientôt réalisé à Laghouat. Le cen-tre est appelé à contribuer à la promotion dutourisme dans la wilaya, il comprendra une sallede réception et une salle polyvalente pour lesdifférentes expositions, et une bibliothèque.

Réhabilitations

Un centre d'orientation et d'information touristique à Laghouat

Le plus grand centre commercial du Maghreb, setrouve à Bab el Zouar et sera ouvert 7 jours sur 7.Inauguré le 05 août dernier, il propose au grand public94 magasins et restaurants, 1.500 places de parkings et20.000 m2 de surface de bureaux, et autres activités deloisirs.

Le plus grand centre commercial du Maghreb

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ouvelles brèvesnn Nouvelles brèves Nouvelles brèvesNouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brèves Nouvelles brè

Le père du chanteur a annoncé son intentionde construire un complexe touristique pharaoni-que de 300 millions de dollars. Le complexe tou-ristique pourrait radicalement bouleverser la viede Gary, qui a vu naître le “roi de la pop”.Rassemblant entre autres deux hôtels, un centrede conférences, un terrain de golf, une gare fer-roviaire, un musée, une salle de concert, des res-taurants, il attirerait entre 500.000 et 750.000visiteurs par an et permettrait de créer des mil-liers d'emplois. Il pourrait générer 100 à 150 mil-lions de dollars par an.

Bientôt un complexe touristiquedédié à Michael Jackson ?

Le nouvel aéroport, “Dubai World Central - Al-Maktoum International”, inauguré le 27 juin et réservédans un premier temps au fret, doit s'ouvrir en mars 2011au trafic passagers avec une capacité de 5 millions par an.Une fois opérationnel, le nouvel aéroport situé à proximitédu port de Jebel Ali aura, avec ses cinq pistes, une capacitéd'accueil de 160 millions de passagers et de 12 millions detonnes de fret. Cette ville-émirat de moins de deux mil-

lions d'habitants,compte déjà unpremier aéro-port, devenu leplus grand duMoyen-Orientavec 42 millionsde passagers en2009.

Dubaï inaugure son deuxième aéroport

Temmos s'affiche comme la premièrechaîne hôtelière de montagne “CarbonNeutral”. Le groupe, qui totalise plus de600 chambres à Chamonix, Val d'Isère, lesMénuires et les Arcs, s'est engagé dansune démarche de développement durablevisant à réduire l'empreinte carbone deses hôtels : chauffage par la biomasse, ins-tallation de panneaux solaires, isolation,achats de produits locaux, ... Une démar-che qui s'intègre dans un processus delabellisation et de progrès qui doit aboutirà la certification Eco-label européen pourtous ses hôtels en 2012.

Temmos, la première chaînehôtelière zéro carbone

4 Royal Air Maroc reprendJet4You à TUI

Royal Air Maroc a de nouveau une compagnie low-cost dans songiron. La compagnie a annoncé qu'elle avait pris une part majoritairedans Jet4you, le transporteur low-cost sur le Maroc de TUI PLC. Cetaccord entre dans le cadre de la contribution de la RAM au développe-ment des flux touristiques vers le Maroc. Créée en 2006, Jet4you assuredes liaisons entre les capitales européennes et le Maroc. Ce partenariatportant sur une gestion commune de Jet4you, vient après que la RAMa décidé l'an dernier d'abandonner l'exploitation de la marque AtlasBlue, sa propre low-cost.

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L'aagenda du ttourisme en Algérie

Lee 0044 sseepptteemmbre 2200100 àà AlggeerL'Office National de Gestion et d'Exploitation des Biens Culturels Protégés inaugurera le 04 septembre, la ffoormatioon sppéciaaliséée dde guiddes cculturels à travers l'oouveerturee d'unee écoolee qui aura pour mission la formation de plusieurs catégoriesde guides culturels, en l'occurrence ceux des musée, des sites archéologiques, desvilles, ainsi que des guides conférenciers et des guides accompagnateurs spécialisés.

Le 2277 sseepptteemmbbree 2200100 àà OOraanLa ville d'OOraan abritera, le 27 seeppteemmbre pproocchaain, qui coïncide avec la jjournéee mmoon-ddialee ddu toourisme, une joournée pprofessioonnelle (woorkkshoopp) sur le toourismee enAlgérie sur le thème de “l'élaboration et la mise en œuvre des Schémas Directeursd'Aménagement Touristique (SDAT) dans une perspective de dévelooppppeemment dduraablee”. La thématique, proposée par la direction du tourisme d'Oran, à qui revientl'initiative de la tenue de cette rencontre, tournera autour du “Toourismmee eet laBBiooddiveersité”.

Le 0099 eet 10 ooccttoobbre àà ZZeraldaaLa 2ème édition du FFoorum Inteernaatioonal ddu Toourismee SSooliddaire eet dduDDéveelooppppeemmeennt DDurablee (FITS Med 2010), co-organisé par le ministère du Tourismeet la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et soutenu par l'Organisation Mondiale duTourisme et de l'Unesco se tiendra Lee 009 eet 100 octoobree à Zeeralddaa. Le thème retenupour cette édition est : “Crise économique mondiale et défi climatique : quel tourisme, demain, pour la Méditerranée ?” Un atelier organisé par La Fondation desDéserts du Monde précédera ce forum, les 066 et 07 ooctoobree àà GGhaardaïaa, sur le thèmedu tourisme des déserts et des oasis.

DDu 2288 oocctoobree aau 001 nnoovemmbbre àà TimmimmoounnLe 1eer SSéminaairee NNaatioonal dde l'Eccootoourismmee eet ddu Toouurisme dde SSaanté, organisé par leCentre Ecotourisme et Santé El KKsar dee Timmimmooun se tiendra du jeeudi 228 ooctoobree aulunddi 1er nooveemmbree 2010. Ce séminaire verra la participation de plusieurs institutions nationales et des intervenants dans les domaines du tourisme, de lasanté, des sports et du bien être.

DDu 0077 aau 0099 nooveembbrree àà l'Hôôteel El AAuraasssi Des Journées sur “lee markeeting eet toourismmee: la ggranndee mutatioon”, se tiendront à l'ini-tiative de la société RH International Communication, àà l'hôteel El Aurassi lees 007, 08eet 0099 nnooveembree prochainn, avec, à l'affiche, une exposition ouverte aux médias,presse spécialisée, Offices nationaux du tourisme, agences de voyages, de marke-ting, communication publicitaire et compagnies aériennes. Cette exposition se tien-dra en marge de deux journées-débats sur le marketing touristique (7-8 novembre).

DDu 266 ddééccemmbbre 22001100 aau 002 jjaanvvieer 200111,, àà TaaghhittLe 11ee Maaraathoon ddees DDunees se déroulera cette année ddu 266 ddécceembre 22010 aau 02 jjan-vieer 220011, à Taghit eet à Igli (wilaya de Béchar). La compétition est organisée par SportEvents International. Trois étapes de 14 km sont prévues, deux à Taghit et une à Igli,localité située à 60 km de Taghit. Un riche programme culturel et touristique estarrêté par le promoteur de cette manifestation internationale.

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Calendrier 2010

Salons Internationaux du tourisme

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Septembre du 11 au 19.2010MMoonddoo NNatuuraRRimmiinni FFiieerra - Italy

Septembre du 15 au 18.2010TTravvel && Toourism KKeenyaNNaiirroobbii - Kenya

Septembre du 21 au 24.2010Luxxurryy Leisurre / OOtddyykkh LeisureMMooscooww - Russie

Septembre du 21 au 24.2010IIFTTMM - TToopp RRéésaPParis - France

Septembre du 23 au 25.2010TTTT IInnterrnnatiioonnall TTrravveell SShhoowwVVaarrsoovviiee - Pologne

Octobre du 06 au 08.2010TTravvel MMarkket UUkkraineeKKiieevv - Ukraine

Octobre du 15 au 17.2010East AAsia IInnteernatioonal TTravvel FairDDaliian - Chine

Octobre du 20 au 22.2010LLvviv TToourexxppooLLvviivv - Ukraine

Novembre du 06 au 08.2010LLoonnddoon Luxxury Traavvel FFaairLLoonddres - Royaume-Uni

Novembre du 08 au 11.2010LLoonnddoonn WWoorrlldd TTraaveel MMaarrkkeetLLoonddres - Royaume-Uni

Novembre du 14 au 18.2010ÉÉqquuiipp'HHôôteellPPaaris - France

Novembre du 26 au 29.2010XXENNIIAAAAthèènees - Grèce

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Il a suffi que Ramadhan ait la malencontreuse idée de tomber en plein été, pour qu'il se décline en parfait catalyseur de graves lacu-nes en matière d'imagination, afin de retenir le peu de touristes réguliers qui nous restent, à savoir nos émigrés. La peur de la soifsous la canicule s'est révélée un épouvantail dont la menace en forme de repoussoir n'a trouvé en face aucune compensation, par

exemple en mettant en valeur le versant positif, donc attractif, du Ramadhan, que sont les veillées, familiales ou sur les places publiques,à la belle étoile. La compagnie aérienne a notablement baissé ses prix pour la saison estivale. Ce geste reste une initiative, louable maisdéployée en solitaire. Dans le tourisme, rien n'est moins judicieux pour pulvériser la relance, qu'une avancée en rangs dispersés.Correctif : on ne devrait même pas parler d'avancée, mais de reculade. En d'autres termes, le tourisme engage lasociété entière, sans rien séparer, ni les gouvernants d'entre les simples citoyens, ni la vision glo-bale d'avec le programme détaillé, ni les stratégies à long terme d'avec la prise en chargedu menu souci. Ce dernier aspect, en l'occurrence les petits couacs et flops quotidiensse transforment, ajoutés les uns aux autres, en infranchissable goulet d'étrangle-ment et en obstacles qui réduisent à néant les plus généreuses, voire les plussérieuses, projections stratégiques et approches sur l'avenir d'un secteur.En matière touristique précisément, on se plaint souvent, de carencestelles que celle d'une politique de communication audacieuse,agressive même, à l'étranger, pour attirer le maximum de visi-teurs, ou encore, thème également récurrent, du manque d'in-frastructures hôtelières, de lits, de circuits, de personnel qua-lifié …etc., pour une prise en charge de bonne facture qua-litative d'un séjour touristique. Mais le grandiose et sanoble teneur peuvent se fracasser avec une brutalitéinouïe sur le roc des détails. Plus prosaïquement, le lis-ting de nombre de lits nouveaux, brandi au fronton dela stratégie de relance, peut s'avérer d'une navrantevanité dès que le touriste sort du cocon douillet del'hôtel. Même en n'étant pas très regardant sur l'hy-giène publique, qui nous fait dire que" la saleté est lepropre de l'Algérien ", un touriste, hors de la formuledu circuit organisé, ne trouve plus en ville ni bar oùse désaltérer, ni gargote traditionnelle convenable, niespace permanent d'artisanat. Pire, s'il se rend vers laplage, il aura la désagréable surprise de constater auxdépens de sa bourse que, même pourvu de son para-sol, l'accès est bel et bien payant , contrairement à cequi se claironne sur tous les toits officiels. Pour évi-ter la peu gratifiante taxation de rabat-joie on éviterad'entrer dans le détail des détritus qui jalonnent lesplages. Ce serait se leurrer, que d'espérer attirer, ennombre appréciable, des touristes étrangers, tantqu'on ne parvient pas à retenir nos émigrés dans lepays d'origine. Et tant qu'on verra, impassibles etsans s'interroger sur ce qui les fait fuir, des Algériensse rendre en masse en Tunisie pour des vacances …moins chères que s'ils les passaient en Algérie.Pourtant, c'est le même soleil, la mêmeMéditerranée. Mais pas la même atmosphère, lamême propreté, ni les mêmes prestations.

Nadjib Stambouli

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Le diable est dans le détail

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